Anal Des Eaux
Anal Des Eaux
Anal Des Eaux
Titre du graphique
y = 1,2x - 1,8
-1
0
1
2
3
4
5
6
0
0,108
0,209
0,431
0,548
absorbence
concentration
c=f(abs)
Linéaire (c=f(abs) )
INTRODUCTION ......................................................................................................................
1
&&&&&&.53INTRODUCTION 2
TITRE ALCALIMETRIQUE (TA, TAC) 9
MESURE DE LA CONDUCTIVITE ELECTRIQUE 16
MESURE DU PH 22
Electrode combinée 24
DOSAGE DES CHLORURES 28
DOAGE DES NITRITE « NO 2-» 34
METHODE DU REACTIF ZAMBELLI 34
C3 = 0,46 mg/l. 38
DOSAGE DES NITRATE (NO3-) 44
«METHODE DE BRUCINE » 44
DOSOGE DES PHOSPHATES « PO4-3 » 50
« METHODE DU REACTIFS ULFOMOLY BDIQUE » 50
OXYDABILITE AU KMNO4 « METHODE A CHAUD » 57
60
Pour vérifier le titre d'une solution de permanganate de potassium, on propose différentes
substances de base, par exemple H2C2O4. 2H2O, Na2C2O4, As2O6, le fer métallique, etc.
Les substances qui conviennent le mieux sont Na2C2O4 et H2C2O4. 2H2O. Elles doivent
être chimiquement pures et correspondre exactement à leur formules. L'oxalate de sodium
n'est pas hygroscopique ; il ne contient pas d'eau de cristallisation et ne se modifie pas au
cours de sa conservation. L'acide oxalique est quelque peu plus difficile à épurer que
Na2C2O4, il n'est pas hygroscopique non plus. 60
DOSAGE DE L'OXYGENE DISSOUS METHODE DE « WINKLER » 62
DOSAGE DE L'ANHYDRIDE CARBONIQUE 67
« MATIERE EN SUSPENSION » «MES» 71
...................53INTRODUCTION
L'étude de l'eau a pour objet de déterminer ses possibilités d'utilisation ; elle comporte une
analyse physico-chimique et un examen bactériologique.
L'analyse physico-chimique fait connaître les emplois auxquels convient une eau données,
besoins ménagers (eau de cuisson ou de lavage...), besoins industriels (eau de réfrigération ou
de fabrication...), elle décèle les eaux risquant d'exercer une action chimique sur les
canalisations, elle facilite la mise au point des traitements qui supprimeront les inconvénients
révélés .L'eau est un constituant fondamental de notre environnement, c'est le seul composé
qui peut se trouver dans les trois états de la matière (solide, liquide, ou gazeux) aux
températures ordinaires.
À ORAN(en arabe Warhan), ville du nord-ouest de l'Algérie, au sud de bou-sfer à 400 m de
altitude entre le mont de mudjardjo et cap blanc situe la source naturelle de BOU-SFER
appelé par la population TODORRO.
BOU SFER (Camp de), : Anciennement Aïn-Boucefar, le village est créé en 1850, érigé en
commune de plein exercice en 1863 situé en face de la base marine de Mers el-Kebir.
Lors de l'indépendance de l'Algérie, le 2e REP se voit donné pour mission de protéger la base
marine. Il est regroupé le 13 sept. 1962 dans un camp qui prend le nom de « Camp
Segrétain ».
L'implantation prévue est vierge de toute construction sur l'emplacement de vignes, au fond
d'une cuvette bordée au nord par des dunes qui la sépare de la mer à proximité. Les
légionnaires se mettent à l'ouvrage et construisent d'abord camp de toile, puis la nécessité de
construire en dur les bâtiments collectifs, se fait bien vite ressentire aux premières pluies. .
- La nappe de Bousfer Ain-Turck:
Cette nappe est l'une des plus importantes de la région. Elle est constituée par des grès et
sables quaternaires, parfois surmonté par les colluvions du Djebel Murdjadjo. L'épaisseur de
ces colluvions présente un maximum de 60 mètres au Sud de Bousfer et diminue
progressivement vers le nord pour disparaître complètement. Au niveau de cette nappe, un
certain nombre de fosses septiques côtoie les puits d'exploitation. Les risques de pollution
sont donc à craindre. Les sources de pollution sont:
- Les eaux usées domestiques: Le village de Bousfer et le village agricole débitent un volume
assez important d'eaux usées sans aucun traitement. Il faut également ajouter la présence de
dépôts d'ordures ménagères immédiatement au Nord de Bousfer village. Par ailleurs, la
région jouissant d'une vocation agricole, de grandes quantités d'engrais chimiques et
organiques sont déversés sans discernement et participent, par lessivage, à la pollution de la
nappe.
Les communes de Ain-Turck, Cap-Falcon, Bousseville, Trouville, Saint-Rock et Bousfer
village utilisent toujours les fosses septiques.
- Les cimetières: Le cimetière de Sidi Bouameur, situé sur le piémont du Djebel Murdjadjo.
Constitue un danger de pollution non négligeable pour la population comprise entre Saint-
Rock et Bousfer village, si on considère que les eaux infiltrées au niveau du piémont vont
participer à l'alimentation de la nappe en aval .C'est un grand cimetière qui desserre tous les
habitants de Bousfer, Ain-Turck, Cap-Falcon, Trouville, Saint-Rock et le village agricole qui
est situé sur les brèches de pentes, ce qui pollue directement les eaux de la nappe.
- Les bains maures : Les bains maures de Ain-Turck et de Bousfer village constituent
également une source grave de pollution (présence de détergents en grande quantité). Les
bains maures de Ain-Turck déversent leurs eaux usées en mer tandis que le bain de Bousfer
est raccordé au réseau collectif d'assainissement.
TITRE HYDROMETRIQUE (T. H)
Une eau est dite dure quand elle contient une forte proportion d'ions calcium et magnésium;
cela se traduit par une eau qui mousse difficilement en présence de savon, d'autre façon c'est
la teneur de l'eau en sels de chaux et sels de magnésie qui détermine sa dureté ou sa douceur,
en langage courant la teneur en calcaire. Pour mesurer la dureté (le titre hydrométrique) on va
utiliser le degré de dureté qui correspond à une concentration de carbonate de calcium
(CaCO3) en mg par Litre (mg/l) ou une concentration de chaux (CaCO). 0 pour une eau d'une
pureté absolue théorique à 60 pour une eau impropre à l'usage même industriel.
Une eau douce D.H. 5 à moyenne D.H. 15 peut être utilisée pour l'arrosage et le bassinage
des plantes. L'eau adoucie par les sels n'est supportée par aucune plante, elle est juste bonne
pour le jardin.
Si l'on ne possède pas d'eau de pluie en quantité suffisante, l'eau du robinet est en définitive
la plus pratique. Mais elle contient du chlore qui est relativement mal supporté par les
plantes. On a donc intérêt à récolter l'eau le soir, la laisser reposer toute la nuit, le chlore se
sera dégradé pendant ce laps de temps.
La dureté de l'eau se situe idéalement entre 10°F et 20°F. Une valeur trop faible entraîne la
corrosion, une valeur trop élevée, ce qui est le plus fréquent, entraîne l'entartrage si le pH est
trop élevé. Il faudra alors surveiller attentivement la valeur du pH.
Principe :
Les ions des éléments alcalino-terreux présents dans l'eau forment un complexe du type
chélate avec le sel de l'acide éthylène-diamine-tétracétique.
La disparition des dernières traces d'éléments libres à doser est décelée par le virage de
l'indicateur spécifique. En milieu convenablement tamponné pour empêcher la participation
du magnésium, la méthode permet de doser la somme des ions du calcium et du magnésium.
Réactifs :
Solution titrée de l'EDTA N/50 ;
Solution tampon ;
Indicateur noir d'ériochrome T.
Mode opératoire :
Prendre 100 ml d'eau à analyser à l'aide d'une pipette de 100 ml et les transférés dans un
erlenmeyer de 500 ml. La solution est chauffée à 60°C, et on ajoute 5 ml de la solution
tampon et quelque mg de l'indicateur. On titre alors avec la solution titrée de l'EDTA
jusqu'au virage du rouge violacé au bleu.
Expression des résultats :
VEDTA = 29ml.
T.H = (V E.D.T.A * N E.D.T.A) * 1000 /100
T.H = V * N * 10 (méq/l) = 29* 0,02 * 10 = 5.8 méq..
ð T.H = 5.8méq/l
Interprétation :
Sauf exception très particulière, la dureté a un caractère naturel lié au lessivage des terrains
traversés et correspond à la teneur en calcium et en magnésium. Il n'est pas facile de définir
un niveau en ce qui constitue une eau dure et une eau douce. Cependant, on peut considérer
qu'une eau ayant une teneur inférieure à 75 mg/l de CaCO3 ou à 30mg/l de Ca est une eau
douce et qu'au dessus, il s'agit d'une eau dure.
En fonction de considérations domestiques, l'O.M.S. recommande pour l'eau destinée à la
consommation humaine une valeur limite de 500 mg/l exprimée en CaCO3.
Le directive des communautés européenne indique comme concentration minimale requise
60 mg/l de calcium ou cations équivalents pour les eaux livrées à la consommation humaine
et ayant subit un traitement d'adoucissement. La réglementation française fixe pour la dureté
totale une valeur limite de 50° français et indique que pour les eaux ayant subit un traitement
d'adoucissement, elle ne doit pas être inférieure à 50° français.
Réponses aux questions :
a/ La dureté en (°F) et (mg/l) :
On a: 1°F = 1/5 méq/l = 0.2 meq =10 mg/l
donc : TH = 4.6 * 5 = 29°F
1°F ð 10mg/l
23°F ð TH = 290mg /litre de CaCO3.
50 mg/l = 1meq ð TH = 5.8 * 50 = 290mg/l de CaCO3
Les inconvénients d'une dureté élevée :
La dureté plus élevée engendre une consommation élevée du savon, c'est pour cela on utilise
des agents ayant le pouvoir de ségestrie les ions de Ca 2+ et Mg2+ lors de la fabrication.
Sous l'action de chaleur la libération du CO2 s'accompagne de la précipitation de CaCO3 ce
qui pose un problème particulier aigu dans les cas des chaudières industrielles a haute
pression.
Une eau dure est riche en HCO3- peut devenir sur saturée en CaCO3 s'il y a hausse PH donc
cela provoque l'incrustation des conduites.
Certaines industries ne peuvent tolérer les inconvénients causés par la présence des ions
Ca2+ et Mg2+ telles que la fabrication des textiles et la fabrication des produits
pharmaceutiques.
Pourquoi on a pas intérêt d'avoir une dureté nulle :
Les eaux trop douces présentent également un inconvénient outre leur goût fade, elles
corrodent davantage les métaux, il peut même arriver que des métaux ait caractère toxique
comme le cadmium ou le plomb est se libérer
- comme un intérêt industriel, l'eau dures riches en carbonates et bicarbonates de calcium
réduisent leur corrosivité.
Donc on peut résumer les inconvénients d'une dureté élevée dans ces 4 points
Ø La consommation de savon (perte de savon) ;
Ø L'entartrage des chaudières ;
Ø L'incrustation des conduites ;
Ø La perturbation des procédés industriels.
Les L'intérêt à avoir une dureté nulle au niveau des chaudières :
Sous l'action de la chaleur, la libération de CO2 s'accompagne de la précipitation de
CaCO3 ce qui pose un problème particulièrement aigu dans le cas des chaudières industrielles
à haute pression. Donc on peut citer :
Ø L'augmentation des mousses (qui explosent ou éclatent en libérant des particules d'eaux).
Ø L'accroissement de la pression entraîne une explosion des chaudières.
Ø L'eau douce dissolvent d'abords les anciens dépôts de calcaires, es suite les métaux tel que
le « Zn, Pb » des tuyauteries, ainsi implique la contamination de l'eau qui est nuisible pour la
santé.
II existe deux sortes de dureté :
La dureté totale ou hydrométrique TH :
Elle pressente les somme des concentration de calcium et magnésium en mg/l.
La dureté temporaire ou carbonatée :
C'est la quantité de bicarbonates de calcium ou de magnésium ou de fer pressente dans un
litre d'eau. Ce genre de dureté peut être éliminé par simple chauffage
Ca(HCO3)2 ð CaCO3 + H2O + CO2ì
Mg(HCO3)2 ð MgCO3 + H2O + CO2ì
La dureté permanente :
Elle est déterminée par la quantité de sulfates, de chlorures, et de phosphates présentes dans
un litre d'eau.
La dureté calcique :
Correspond à la teneur globale en sel calcium.
La dureté magnésienne :
Correspond a la teneur en sels de magnésium.
La somme des deux duretés (permanente et temporaire) donne la dureté totale de l'eau ou ce
qu'on appelle titre hydrométrique.
TH = [Ca2+] + [Mg2+]
La relation qui existe entre la dureté temporaire et la dureté permanente :
La dureté permanente = dureté totale - titre alcalimétrique complet
La dureté permanente = TH - TAC
La dureté temporaire = TH (total) = TAC si on a seulement HCO3-
La dureté totale = TH [Ca2+] + TH [Mg2+]
TA = 0 0 0 TAC
TA = TAC/2 0 2TA 0
TA = TAC TA 0 0
MESURE DE LA CONDUCTIVITE
ELECTRIQUE
Objet et domaine d'application :
L'objet de ce TP est de mesurer la conductivité électrique de tous types d'eau.
La conductivité électrique peut être utilisée pour contrôler la qualité :
1. Des eaux de surface
2. Des eaux dans la distribution de l'eau et les stations de traitement
3. Des eaux résiduaires
Définition :
Conductance spécifique : conductivité électrique ; Inverse de la résistance, mesurée dans
des conditions spécifiées entre les faces opposées d'un cube unité (de dimensions
déterminées) d'une solution aqueuse.
Pour l'examen de la qualité de l'eau. Celle-ci est souvent appelée « conductivité électrique »
et peut être utilisée comme mesurage de la concentration des solutés ionisables présents dans
l'échantillon.
Elle est exprimée en siemens par mètre.
Constante de la cellule de mesure : Grandeur exprimée en mètres à la puissance moins un,
donnée par l'équation
=1/A
1. 1 S/m = 104 S cm = 103 mS cm.
2. Coefficient de température de conductivité électrique peut être exprimé en Kelvin à la
puissance mois un ou en pourcentage par degré celsius.
Où :
l est la langueur, en mètres, d'un conducteur électrique donné :
A est l'aire, en mètres carrés, de la section transversale de ce conducteur électrique.
La constante de la cellule de mesurage résulte de la géométrie de la cellule ; elle peut être
déterminée empiriquement.
Donc on peut dire que La conductivité électrique « O » d'une eau est la conductance inverse
de la résistance « R » d'une colonne d'eau comprise entre deux électrodes métalliques.
C'est donc l'inverse de la résistivité « P » et elle s'exprime par la relation :
La conductivité électrique est fonction d'un certain nombre, de facteur comme la température,
le PH en tout préciser la quantité d'ion en solution, la conductivité d'une solution n'est
proportionnelle à la concentration en sels que lorsque cette dernière reste faible.
- La conductivité d'une eau s'exprime généralement en « U S /C N »
- La relation entre la résistivité et la conductivité est la suivante :
Principe :
La mesure est basée sur le principe du pont de Wheatstone, en utilisant comme appareil de
zéro un galvanomètre ou une image cathodique.
Matériel spécial :
Conductimètre, électrode.
Mode opératoire :
Mettre l'appareil en marche, étalonner le avec une solution de KCL de concentration connue,
et donc de conductivité connue.
Plonger l'électrode dans votre échantillon et lire la conductivité relative à votre échantillon
directement sur l'appareil en (uS/cm) ou en (mS/cm).Rincer l'électrode après chaque mesure,
les lectures se font à une température constante de 20°C ou à 25°C.
Résultats :
Conductivité =767uS/cm = 0.767mS/ cm.
Calcule de minéralisation à partir de la conductivité :
Calcul de minéralisation a partir de la conductivité thermique trouvée.
La minéralisation a 20°C en mg/l
Il existe une relation entre la teneur en sels dissous d'eau et sa conductivité :
Interprétation :
La mesure de la conductivité permet d'évaluer rapidement mais très approximativement la
minéralisation globale de l'eau et d'en suivre l'évolution.
Dans le cas d'un contrôle de distribution d'eau potable, l'intérêt de cette méthode ne réside pas
dans une seule mesure mais dans une série de détermination ou d'enregistrement en continu
qui permettront de déceler les variations de composition pouvant signaler des arrivées d'eau
susceptibles d'être usées, dans les eaux de surface et les rejets d'eaux usées, des modifications
importantes de la conductivité peuvent intervenir rapidement au cours de la journée. En
France, environ 90% des eaux superficielles ont une conductivité inférieure à 1000uS.cm-
1
.En ce qui concerne les eaux destinées à la consommation humaine .une enquête du
Ministère de la santé réalisée en France en 1981 a montrer qu'environ 2% de la population
reçoit une eau dont la conductivité électrique est supérieure à 1000uS.cm-1 et que près de 90%
de la population reçoit une eau dont la conductivité électrique est comprise entre 200 et
1000uS.cm-1.
Quelques indicateurs sur la relation existante entre la minéralisation et la conductivité :
Conductivité < 100uS.cm-1 : minéralisation très faible ;
100uS.cm-1 < conductivité < 200uS.cm-1 : minéralisation faible ;
200uS.cm-1 < conductivité < 333uS.cm-1 : minéralisation moyenne ;
333uS.cm-1 < conductivité < 666uS.cm-1 : minéralisation moyenne accentuée ;
666 uS.cm-1 < conductivité < 1000 uS.cm-1 : minéralisation importante ;
Conductivité <1000 uS.cm-1 : minéralisation élevée ;
Conclusion
La directive des communautés européennes relative à la quantité des eaux destinées à la
consommation humaine indique pour la conductivité un niveau guide de 400 uS.cm-1 à la
température de 20°C.
50 à 400 uS/cm
Qualité excellente
400 à 750uS/cm
Bonne qualité
750 à 1500uS/cm
Qualité médiocre mais eau utilisable
> 1500 uS/cm
Minéralisation excessive
D'après ce tableau et les résultats obtenus, on établit que notre échantillon (eau à analyser) est
de qualité médiocre mais c'est une eau utilisable qui possède une conductivité qui varie de
833 à 10000uS/cm-1, donc pour considérer cette eau comme une eau de consommation pour
l'homme elle doit avoir une conductivité inférieur à 400 uS.cm-1 ou on à une qualité
excellente.
MESURE DU PH
Introduction :
Le potentiel Hydrogène (PH) est un coefficient qui caractérise l'acidité ou la basicité d'une
eau. Une eau est acide si son pH est inférieur à 7, basique si son PH est supérieur à 7. Une
eau est dite neutre à PH 7. Le PH d'une eau naturelle dépend de son origine et de la nature
des terrains traversés.
Un pH inférieur à 7 peut provoquer une corrosion des tuyauteries métalliques. Supérieur à 8,
il entraîne une diminution de l'efficacité du processus de désinfection au chlore et peut
conduire à des dépôts incrustants dans les circuits de distribution donc :
- Le PH est un nombre qui nous indique l'acidité d'une solution.
- Le PH c'est le potentiel-hydrogène est le logarithme décimale de la concentration des ions
de H3O+.
PH = - Log [H3O+]
Quelque soit la pureté d'une eau elle est toujours conductrice. Cette conductibilité est due à la
dissociation (très faible) de l'eau en ions hydrogène (H+) et hydroxyde (OH-)
Dans n'importe quelle solution aqueuse sont toujours présentes les trois espèces chimiques
molécule d'eau « H2O » ion hydronium « H3O+ » et ion hydroxyde « OH- ».
Dans l'eau pure il y `a autant d'ions hydronium que d'ions hydroxyde OH-. Lorsqu'on dissout
un soluté dans de l'eau pure, après dissolution :
- Si [H3o+] = [OH-], la solution est neutre.
- Si [H3o+] > [OH-], la solution est acide
- Si [H3o+] < [OH-], la solution est basique.
Les populations en ions hydroxyde et en ions hydronium ne sont pas indépendantes, ces
populations sont arisées par la réaction réversible :
H3O+ + OH- ð 2H2O
Cette réaction se déplace vers la droite ou vers la gauche, de façon qu'une fois la solution
d'équilibre atteinte, au bout d'un temps très court.
[H3O+]. [OH-] = Ke
La constante « Ke » est appelée « produit ionique de l'eau ». C'est un nombre sans unité qui
dépend de la température de la solution aqueuse. Il faut tenir qu'à 25c°, Ke = 10-14(sauf
précision contraire tout les solutions aqueuses étudiées sont supposées être à 25 C°).
La détermination du PH de l'eau est une indication relativement fiable, de sa tendant ce
acide ou alcaline. Une valeur de PH de moins de 7indi que une tendance à l'acidité alors qu
une valeur supérieure à 7indi que une tendant ce à l'alcalinité.
La mesure du PH est une considération importante en ce qui concerne la détermination de
l'action corrosive de l'eau et l'évaluation des pratiques de traitement d'eau au niveau des
procèdes industriels.
Si PH = 7 solution neutre.
- Si PH < 7 solution acide.
- Si PH > 7 solution basique.
Le PH est en relation étroite avec la concentration des ions H+ présents dans l'eau ou les
solutions. (Les ions H+ présents dans les eaux naturelles sont dus à des causes diverses en
particulier à l'ionisation de l'acide carbonique et de ses sels.) .
L'électrode de verre est universellement employée pour la mesure du pH des eaux.
Car elle ne modifie pas l'équilibre ou les concentrations gazeuses et d'autre part, elle est
insensible aux groupes oxydoréductions.
L'objective :
Ce travail a pour objet la description de la mesure du PH des eaux par la méthode
potentiométrique au moyen de l'électrode de verre.
Elle précise les caractéristiques essentielles à exiger de l'appareillage en vue d'obtenir des
résultats comparables et d'autre part elle constitue une normalisation du mode d'emploie de
l'électrode de verre et des techniques à suivre pour obtenir des résultats corrects.
La norme est applicable dans le cas de mesures effectuées sur des eaux dont la température
est comprise entre 0° C et 60°C.
Elle n'est pas applicable pour la détermination des valeurs de PH supérieur à 11 unités avec
les électrodes de verre habituelles.
Principe :
La mesure de la différence de potentiel existant entre une électrode de verre et une électrode
de référence (calomel-Cl saturé) plongeant dans une même solution, est une fonction linéaire
du pH de celle-ci. Selon la loi de NERSNST, le potentiel de l'électrode est lié à l'activité des
ions H+.
E = E° + (2,3 RT/nF)*Log aH
E : Potentiel mesuré.
Eo : Constante dépendant du choix de l'électrode de référence et des solutions internes.
R : Constante des gaz (J/°C) ; T : température absolue en °C
n : charge de l'ion ; F : constante de Faraday = 96500 C
aH : activité de l'ion dans l'échantillon (H+).
Matériel spécial :
· Electrode spécifique
· Electrode combinée
· PH - mètre
Réactifs :
-Solutions tampons :
PH = 4,7 et 10.
Mesures :
· Etalonnage de l'appareil à T = 20°C, par la solution de pH = 4
Puis celle du
PH = 10 et enfin avec celle de pH = 7, en rinçant après chaque étalonnage l'électrode.
· Faire les mesures de vos échantillons à T = 20°C en plongeant l'électrode dans votre
échantillon et laisser stabiliser pendant quelques secondes ; noter la valeur du pH de votre
échantillon
Résultat :
La valeur de notre échantillon est égale à : PH = 6.734
1°) le pH d'une eau représente son acidité ou son alcalinité étant donné le pouvoir tampon de
l'eau, et sauf dans le cas des rejets industriels particuliers, il est rare que le PH soit une contre
indication à la potabilité.
Le PH des eaux naturelles est lié à la teneur des terrains traversés, il varie habituellement
entre 7,2 et 7,6.
Les eaux qui ont un PH inférieur à 7,2 ou supérieur à 7,6 sont considérées comme des eaux
distribuées où collectives.
Le PH de l'eau à analyser est de 6,755 donc l'eau utilisée c'est une eau distribuée.
En pratique, les eaux ayant un PH inférieur à 6 ou supérieur à 8 sont rares, le PH est caractère
important pour définir la nature de l'eau (agressive ou incrustante).
Une eau à un PH acide est un milieu corrosif surtout si cette eau contient certains gaz dissous
(O2, CO2).
Un pH élevé peut conduire à des dépôts incrustant dans les circuits de distribution.
Généralement, le PH d'une eau potable est compris entre 5,5 et 9.
La mesure de PH d'une eau destinée à la consommation humaine où même industrielle doit
s'effectuer sur place de préférence par la méthode de électrométrie.
C'est la seule méthode qui donne des résultats exacts, car elle est indépendante de la couleur
du milieu, de la turbidité, des matières colloïdales et du potentiel d'oxydoréduction.
· Lorsque l'eau est acide ð [H3O+] > 10-7 moles/l d'où PH < 7.
· Lorsque l'eau est basique ð [H3O+] < 10-7 moles/l ou bien PH >7.
Le PH de l'eau à analyser est de 6.734 ;
D'après les valeurs obtenues, on peut classer cette eau comme étant une eau consommable,
mais qui nécessite un traitement.
Le PH d'eau potable est usuellement compris entre 7 et 8,5 ; donc notre eau peut être
consommée.
En ce qui concerne la température :
La température augmente lors d'une augmentation du PH du milieu.
Conclusion :
L'OMS préconise pour l'eau destinée à la consommation humaine, un PH compris entre 6,5 et
8,5 ; la directive des communautés européennes précise que l'eau ne doit pas être agressive et
indique comme niveau guide 6,5= pH = 8,5 ; avec une valeur maximale admissible de 9,5 ;
elle rappelle que les valeurs du pH ne s'appliquent pas aux eaux conditionnées.
Introduction :
Suivant l'origine eaux, la teneur en nitrites est assez variable. La méthode du réactif de peut
être appliquée pour des eaux ayant des teneurs en ions No2-superi eues à 50 ppb (mg/l) . Il
sera nécessaire d'en tenir compte pour l'interprétation des résultats et de prendre touts les
précaution utiles pour la pureté des réactifs et de la propreté de la verrerie.
Sous l'action des phénomènes biologiques, l'équilibre entre l'ammoniac, les nitrites et les
nitrates peut évoluer rapidement. Il convient de procéder au dosage des nitrites le plus tôt
possible après prélèvement en le conservant à 4 °C.
Définition :
Les nitrites sont considérée comme polluant très nuisible à la santé de l'être humain et au
animaux (le taux de NO2 devient nocif quand il dépasse 0.5 mg/l). Le taux doit être contrôle
régulièrement, un taux important survient en générale lorsque l'eau est sur chargée en
matières organique, et que les bactéries ne sont pas suffisantes pour les transformer en
nitrates. Cela arrive aussi parfois lorsque vous rajoutez de nouvelles pierres vivantes.
Principe :
L'Acide sulfamilique en milieu chlorhydrique, en présence d'ion ammonium et de phénol
forme avec les ions un complexe coloré en jaune dont l'intensité est proportionnelle à la
concentration en nitrites.
Réactifs :
Ammoniaque pure (d=0,928) ;
Réactif de Zambelli ;
HCl ;
Acide sulfamiliquePhénol ;
Chlorure cristallée ;
Eau distillée ;
Solution étalon mère de NO2- à 0,23.
Mode opératoire :
On prélève 50 ml d'eau à analyser, on ajoute 2 ml de réactif de Zambelli. On ajuste et on
laisse reposer 10 min : on ajoute 2 ml d'ammoniaque, pure, on effectue la lecture au
spectromètre à la longueur d'onde de 435nm.
Etablissement de la courbe d'étalonnage :
Etapes à suivre :
FOn verse des solutions à volumes différents de la solution étalon NO2-
FOn ajuste par de l'eau distillée ces volumes dans des fioles de 50 ml et on mélange le
contenue
rigoureusement.
FL'échantillon étant préparé (voir mode opératoire).
FOn remplit jusqu'au trait les cuvettes par le différentes solution étalons dans une de ces
dernière la
concentration inconnu. On place les cuvettes dans l'appareil.
FAprès avoir effectuer l'essai à blanc on fixe la longueur d'onde et on mesure pour chaque
solution
étalon son absorbance.
FOn trace la courbe d'étalonnage ; a partir de cette courbe on détermine la concentration
inconnue
(de nitrite dans l'eau a analyser) dont on a mesurer son absence.
FOn effectue les lectures au spectromètre à la longueur d'onde de 435 nm, et on construit la
courbe
d'étalonnage
Numéro de fiole T1 2 3 4 5
Numéro T 1 2 3 4 5 Echantillon
La courbe d'étalonnage CNO2= f (A) donne directement la teneur en nitrates exprimée en mg/l
d'eau.
Réponses :
Préparation de la solution fille:
La solution étalon mère de NO2- à 0,23 g/l
On doit amener 1 ml de la solution mère à 100ml avec de l'eau distillée
C1. V1 = C2 .V2 ð C1 = 0,23 g/l ; V1 = 1ml ; V2= 100ml, C2= ?
C2= =
La concentration de solution fille étalon = 0,0023g/l
Pour la préparation d'une solution fille, il faut prendre 1 mi de solution mère (0.23 g/l) et
faire dissoudre avec de l'eau distillée dans une fiole jaugée de 100 ml jusqu'au repère.
La teneur en azote nitreux:
ORIGINE
Pour la concentration des Nitrites NO2-
MNO2 = 46 g ð 4 g de N
ð x = ( x' . 46 )/14 = 3.28
x g ð x'g
Donc la teneur en azote nitreux est de : 0.2102 * 3.28 = 0.6895 mg/l
ð NO2- = 0.6895 mg/l
D'après le graphe :
On a Abs= 0 donc la Cx = 0 .
Les inconvénients de la présence des nitrites dans l'eau potable:
Les nitrites peuvent être rencontrés dans les eaux, mais généralement à des faibles doses.
En ce qui concerne les eaux destinées à la consommation humaine, une enquête du ministère
de la santé réalisée en France en 1981, à montrer que seulement 1% de la population reçoit
une eau dont la teneur en nitrites est supérieur à 0.1 mg/l.
Une eau qui renferme des nitrites est à considérée comme suspecte. Il est important de
signaler que les eaux en contact avec certains terrains et certaines conduites peuvent contenir
des nitrites indépendamment de toute souillure.
On trouve aussi quelques fois des nitrites non liés à une pollution dans les eaux pauvres en
oxygène, leur présence a été signalée dans les eaux de pluie et dans les eaux provenant de la
fonte des neiges, il sont aussi susceptibles de se former sous l'action de bactéries et des
température élevées à partir des chloramines crées au cours de la désinfection par réaction sur
l'ammoniaque. Il a été aussi observé que la teneur en nitrites de l'eau, stockées à des
températures de l'ordre de 40°C pouvait s'élever probablement sous l'influence d'une action
microbienne, leur emploi comme inhibiteur de corrosion dans les stations de traitement des
eaux peut aussi conduire des erreurs d'interprétation, du point de vue de la toxicité qui est très
significative en raison de leur pouvoir oxydant, il faut retenir que les nitrites peuvent avoir
une action méthénoglobinisante. Comme cela est indiqué à propos desnitrites.
Donc on peut dire que la présence des nitrites peut provoquer l'oxydation du fer que contient
l'hémoglobine, cette dernière se transforme en méthémoglobine et ne peut plus assurer le
transport de l'oxygène vers les organes l'hémoglobine du sang, transformée en
méthémoglobine, du fait de l'oxydation du fer qu'elle contient par les nitrites, ne peut plus
assurer le transport de l'oxygène.
Conclusion
Les nitrites proviennent soit d'une oxydation incomplète de l'ammoniaque, la nitrification
n'étant pas conduite à son terme soit d'une réaction des nitrites sous l'influence d'une action
dénitrifiante.
La direction des communautés européennes et la réglementation Française indiquent comme
teneur des nitrites dans les eaux potables une valeur limite de 0.1 mg/l.
Au cours de la décontamination microbienne de l'eau 0.5 mg/l de NO2 en N détruit presque
0.5 mg/l de chlore, la présence de nitrites présente des inconvénients pour le traitement de
laine de soie.
«METHODE DE BRUCINE »
Introduction :
D'amont en aval, le fleuve produit des nitrites et des nitrates en consommant la pollution
azotée la plus oxydable (Azote organique + ammonium). Dans des conditions d'oxygénation
suffisante, l'ammonium est oxydé dans le fleuve en nitrites, puis en nitrates par l'action de
bactéries spécialisées (Nitrosomas, Nitrobacter) suivant les réactions suivantes :
NH4+ + (3/2) O2 ð NO2- + H2O + 2H+
NO2- + ½ O2 ð NO3-
L'oxydation d'une molécule d'ammonium consomme donc deux molécules d'oxygène.
L'azote sous forme nitrate est un sel nutritif utilisable par la majorité des végétaux.
Ces réactions chimiques sont sous la dépendance de la température et du débit du fleuve. En
hiver, la faible température ralentit l'oxygène dissous : plus d'azote sous forme oxydable
parvient à l'estuaire. En été, l'échauffement favorise les réaction d'oxydation alors que le
débit est faible : l'azote arrive à l'estuaire essentiellement sous forme de nitrates moins dilués
et la consommation d'oxygène est à son maximum.
Principal source de nitrates :
Les nitrates sont apportés principalement par l'alimentation, et par l'eau de boisson.
L'essentiel des apports est dû aux végétaux qui chez l'homme sont à l'origine de 80% des
nitrates ingérés quand l'eau ne représente qu'une petite proportion (généralement moins de 10
à 15%). Notre organisme fabrique aussi des nitrates, notamment par le biais des glandes
salivaires, une source loin des d'être négligeable.
Les légumes contiennent de fortes quantités de nitrates (2000 mg/kg dans la laitue, les
épinards, la betterave davantage dans les navets et la scarole).
Les engrais utilisés pour les grandes cultures sont riches en matières azotées.
Les excès des nitrates et leur entraînement par les eaux pluviales sont limités par un épandage
des engrais au moment précis des besoins des plantes, et par l'utilisation de certaines
pratiques culturales destinées à piéger les nitrates pendant la période d'arrêt de la végétation
et de forte pluviométrie. Avant l'hiver, les végétaux utiles sont pour leur croissance les
nitrates présents dans le sol. En fin d'hiver, après en fouissement, la décomposition des
plantes libère l'azote qui sera disponible pour la prochaine culture.
Principe :
Afin de déterminer les nitrates dans les eaux, on utilise la méthode de l'acide sulfocalicylique.
L'acide sulfocalicylique. Réagit sur les nitrates en donnant un dérivé : acide
nitrosulfosalicylique de couleur jaune.
Réactifs :
Solution de salicylate de sodium 0,05% ;
Nitrate de potassium ;
Ammoniaque diluée au demi ;
Tartre double de sodium et de potassium ;
Hydroxyde de sodium.
Mode Opératoire
On introduit dans une série de capsules de 60ml successivement.
Numéro T1 2 3 4 Echantillon
Concentration mg/l 2.
0 0.5 1 5 CX
5
Réponses :
La teneur en azote nitrique en (mg/l) est donné comme suit:
C = Volume de la solution d'azote nitrique * N / 10
N : normalité de la solution d'azote nitrique = 0.005g/l
CT =
C1 =
C2=
C3 = et C4=
Remarque :
L'influence de la coloration du réactif du salicylate de sodium prouve la différence de volume
de l'autre réactif. (Solution étalon d'azote nitrique) de chacune des 6 capsules ; et par
conséquent les concentrations d'azote Nitrique seront différentes.
En trace la courbe d'étalonnage A= f(c) a fin de déterminer la valeur de la concentration de
l'eau à analyser en azote nitrique (mg/l)
D'après la courbe d'étalonnage de NO3- (nitrates) on peut trouver la valeur de concentration à
partir de l'équation de la droite. Sachant que abs = 0.02
Da prés la méthode de l'interpolation polynomiale on a trouvé :
Cx=c0+c1*x^1+c2*x^2+c3*x^3+c4*x^4, tel que:
x=0.02
Cx = 0.0741032 mg/l.
MNO3 = 62g ð 14g de N
ð x = ( Cx * 62)/14
x g ð x' g
x = 0,328 * x'
D'où x représente la teneur en azote nitrique.
La teneur de l'échantillon en azote nitrique :
CNO3- = Cx *0.328 = 0.074 * 0.328.
CNO3 = 0,024272 mg/l
PHENOMENE D'EUTROPHISATION:
C'est un enrichissement de lacs, de réservoirs, de cours d'eau et de rivages marins en sels
minéraux qui entraîne une prolifération de plantes aquatique. Eutrophisation vient du grec
eutrophos qui signifie « ! Bien nourrir ! Les écologistes utilisent ce terme pour d'écrire des
habitats et des communautés relativement productives. En opposition à des habitats « !
Oligotrophes ! » Caractérisés par une déficience en sels minéraux nutritifs indispensables à la
croissance des végétaux. En 1919, le limatologiste suédois Einar Nnauman décrit vit les lacs
oligotrophes comme étant généralement profonds, situés dans des bassins hydrographiques
de roches résistantes, ayant des eaux transparentes et ne pouvant entretenir qu'une vie
animale ou végétale pauvre caractérisée par la prédominance des poissons salmonidés
(saumons,truites et sembles. Par contraste, les lacs eutrophes ont une faible profondeur et se
trouve souvent dans les baisses terres. Ils reçoivent des eaux altérées par contacte avec des
roches et des sols tendres et érodés. Ils entretiennent également une vie végétale
microscopique abondante (principalement des algues et des cayanobactéries formant le
phytoplancton). Des roselières touffues et des lits de plantes submergées se développent par
fois. On y trouve souvent en abondance des poissons d'eau douce tels que les perches, les
carpes, les brèmes, les gardons et les brochets.
De nombreuses études ont montré que ces caractéristiques étaient principalement
déterminées par la disponibilité biologique en azote et, plus encore, par la disponibilité en
phosphore. Les nitrates (sels d'azote) sont surtout produits par l'activité des bactéries
nitriques du sol. Très solubles, les nitrates sont aisément lessivés par les eaux d'infiltration,
s'ils ne sont pas absorbés par les plantes .En revanche, les phosphates (sel de phosphore) sont
peu solubles. Les petites quantités qui s'échappes avec les eaux d'infiltration se trouvent
généralement sous forme de particules. On pensait autre fois que les lacs gagnaient
naturellement en eutrophie avec le temp. Il semble maintenant évident que les changements
récents sont causés par l'augmentation du sel s minéral provenant des sols, à la suite des
activités humaines telles que le déboisement, le labour et fertilisation des terres cultivées. Ces
types d'eutrophisation d'origine humaine porte le nom d'eutrophisation anthropique.
L'apport de phosphore dissous dans les lacs et les cours d'eau est fortement augmenté par les
rejets d'eau. Les détergents à base de poly phosphates contribuent également à cet apport
dans une proportion significative. Avec l'augmentation la turbidité de l'eau (due aux
particules en suspension), la production de phtoplancton s'accroît ainsi que le taux de
décomposition bactérienne. A la suite de l'augmentation de population bactérienne, la
consommation d'oxygène devient trop importante et son nouvellement n'est plus assuré par la
diffusion dans l'eau de l'oxygène provenant de l'atmosphère. En conconséconse, le volume
d'eau disponible pour les poissons diminue et l'eau de réservoirs nécessite des cyanobactéries
toxiques peut se traduire par une coloration rouge de l'eau et l'empoisonnement de nombreux
animaux aquatiques. En fin, l'augmentation de la décomposition bactérienne engendre un
dégagement d'hydrogène sulfureux à odeur putride.
Il existe malheuresement de nombreux exemples de lacs touchés par l'eutrophisation.
Certains des cas les mieux étudiés concernent la Suède (lac Norviken, lac Trummen),
l'Europe (lac de zurich, lac de constance) et les Etats-Unis (lac Washington). Dans les cas les
plus graves, les lacs perdent leur trenceparence (avec l'augmentation des algues en
suspension )et leur oxygène profond, tandis que leurs eaux viciées acquièrent un goût et une
odeur déplaisants. L'eutrophisation a pour conséquence, outre les pblèmes esthétiques, la
dégradation des pêcheries, l'augmentation du coût du traitement de l'eau potable et la
compromission des activités ludiques.
La tendance à l'eutrophisation peut être inversée par la réduction de la charge en phosphore.
Cette dernière est réalisée soit en détournant les eaux responsables, soit en effectuant une
précision chimique avec de sels de fer à des endroits critiques tels que les effluents des
stations d'épuration. Parmi les projets réussis , on peu citer ceux du lac d'Annecy et du lac
Nantua, ceux du Wahnbach Talsperre(Allemagne), du lacs peu profond s est plus long, car ils
recyclent le phosphore de manière beaucoup plus efficace que les lacs profonds. Des
méthodes de simulation de réseaux trophiques de remplacement (« !bio manipulation ! »)
Peuvent être employées pour traiter les symptômes d'eutrophisation.
L'éffet d'une concentration élevée de nitrates dans les eaux de consommation sur la
santé de l'individu :
Bien que les nitrates n'aient pas d'effets toxiques directs ( sauf a des doses élevées de
plusieurs dizaines de grammes ), le fait qu'ils puissent donner naissance a des nitrites conduit
a une toxicité indirecte ; en ce qui concerne la toxicité a long terme , il n'a jamais été observé
de phénomènes de cancérogenése avec ces deux types de sels.
Cette toxicité, provoquée par l'absorption de petites doses de nitrate est en réaclité due aux
nitrites formés par réduction des nitrates sous l'influence d'une action bactérienne.
Par contre, dans l'estomac, le liquide gastrique, insuffisamment acide permet la prolifération
de bactéries réductrices de nitrates, ceux ci diffusent dans la circulation générale et sont alors
responsables de la formation de méthémoglobine qui résulte de l'oxydation réversible du fer
ferreux de l'hémoglobine en fer ferrique.
Elimination des nitrates :
Les procédés biologiques présentent l'avantage d'éliminer les nitrates alors qu'avec les
procédés physico-chimiques, ceux ci se retrouvent dans les rejets.
Les méthodes d'élimination des nitrates en excès sont techniquement au point, mais les prix
de revient élevés en ont jusqu'ici limité le développement. Si l'osmose inverse, les résines
échangeuses d'ions sont susceptibles d'être utilisées, ce sont surtout les méthodes de
dénitrification biologique qui sont actuellement considérées avec faveur.
Dans ces méthodes, les nitrates constituent une source d'oxygéné pour le développement
bactérien , la multiplication des bactéries nécessite alors dans les procédés hétéro trophiques
l'apport extérieur d'un substrat carboné ou dans les procédés auto trophiques, le passage sur
un support soufré qui par oxydation libérer l'azote et donne des sulfates.
Introduction :
Le chiffre 11% avancé par « prayon- Rupel »est sous estimé. De plus, l'apport en phosphates
dans les eaux de surface à plusieurs origines et l'importance relative de la contribution de ces
différent tes sous ces varie d'une région à l'autre. En zone urbanisée, les activités des
ménages peuvent constituer l'apport principal en phosphate. Une moyenne sur le territoire
européen n'a pas beaucoup de sens car le problème doit être envisagé à l'échelle de chaque
bassin.
L'épuration des eaux ne peut remplacer la prévention « prayon- Rupel » déclare qu'il est
inutile d'interdire les phosphates dans les détergents, car la législation européenne rend
obligatoire la déphosphatation des eaux usées dans l'ensemble des zones sensibles. Ace sujet,
il est déplorable que la Belgique ait pris un tel retard dans l'application de cette directive.
Actuellement, la plupart des filières d'épuration en service en Belgique ne traitent pas les
phosphates. Il existe des solutions techniques qui permettent de réduire le taux de phosphate
des effluents domestiques (traitement tertiaire), mais elle sont rarement appliquées Ainsi la
Région Bruxelloise n'est équipée que depuis peu d'une 1ere station d'épuration, en amont de la
capitale. Celle-ci est du point de vue de traitement tertiaire. La station aval (Bxlnord) qui
devrait mettre en oeuvre un tel traitement, ne sera opérationnelle qu'en 2005. Cette
inexistence actuelle de filière de traitement rend plus importantes encore les mesures de
prévention. De toutes façons, la prévention doit toujours prévaloir, vu le coût des frais
curatifs, à charge de la collectivité. De plus, en moyenne les lessives sans phosphates ne
coûtent pas plus cher, d'après nos relevés de prix effectués en 2000.
Pour lutter efficacement contre l'eutrophisation des eaux, il est nécessaire de conjuguer ces
deux action : diminution à la source des rejets domestiques, et traitement des phosphates au
niveau des stations d'épuration. L'expérience du lac Léman en est la démonstration la plus
connue. Il existe même des exemples où une réduction de la teneur en phosphates des
lessives permet la réduction, voir l'arrêt du traitement d'épuration tertiaire, ce que permet de
réduire les coût du traitement de l'eau.
Définition :
Le phosphate c'est un élément essentiel à la vie aquatique les fortes concentration en
phosphate rencontrées dans l'estuaire indiquent un enrichissement d'origine domestique et
agricole provenant du bassin versant, ainsi que l'existence d'apports directs venant des
activités industrielle.
Les phosphates peuvent être d'origine organique ou minérale, le plus souvent, leur teneur
dans les eaux naturelles résulte de leur utilisation en agriculture, de leur emploi comme
additifs dans les détergents et comme agents de traitement des eaux de chaudières. Leur
présence dans les eaux de certains puits, à la compagne, indique la proximité de fumiers, de
fosses septiques ou la possibilité d'infiltration d'eaux de ruissellement agricoles, riches en
engrais.
Elles sont considérées comme responsables du phénomène d'eutrophisation en rivière. Au
moment du développement du plancton végétal printanier, le phosphore sous forme de
phosphates Po4-3 est consommé puis que comme les nitrates, c'est un sel nutritif. Sa teneur
dans l'eau peut alors de seconde en dessous de la limite de détection des méthodes d'analyse
courantes.
Dans les eaux saumâtres turbides, la teneur en phosphore est sous l'influence de la nature et
de la concentration en particules fines, en raison des phénomènes d'adsorption. C'est ce qu'on
constate dans l'embouchure de la seine où dans la bouchon vaseux la teneur en Po4-3 est
proportionnelle à la concentration en matières en suspension (MES).
But :
Le but de cette manipulation est l'acquisition de la concentration et la teneur en phosphore et
en phosphates d'un échantillon par le tracé de la courbe d'étalonnage CPO4 = f (A).
Il est nécessaire de filtrer les échantillons d'eau avant les mesures, car ce dosage peut être
troublé par la présence des MES.
Principe :
En milieu acide et en présence de molybdate d'ammonium les orthophosphates donnent un
complexe phosphomolybdique qui réduit par l'acide ascorbique développe une coloration
bleu, susceptible d'un dosage colorimétrique. Certaines formes organiques pouvaient être
hydrolyse au cours de l'établissement de la coloration et donner des athophosphates, le
développement de la coloration est accéléré par un catalyseur, l'émétique, tartrate double
d'autre moine et de potassium.
Réactifs :
Réactif sulfomolybdique ;
Acide ascorbique cristallisé ;
Dihidroçeno phosphate de potassium cristallisé.
Mode opératoire :
Établissement de la courbe d'étalonnage :
Introduire dans une série de fioles jaugées de 25 ml :
Numéro de fioles T1 2 34 5
Correspondance en ( mg/l) de P 00 0 00 1
, . ..
0 2 57
5 5 5
Ensuite on mélange chaque fiole et on les porte à l'ébullition pendant 1mn ; on laisse refroidir
puis on effectue les lectures.
On effectue la lecture de l'absorption à une longueur d'onde ë = 6.8nm à l'aide d'un
spectromètre (la température est compris entre 20 et 25°C.)
Présentation de la solution fille à partir de la solution mère :
La solution mère des ions PO-34 0.5 g/l. Pour avoir une solution fille de 0.01 g/l =10mg/l. on
dilue 1/50 fois.
50ml de solution 0.01 gr/l correspond à 1mll de solution mère 0.5 gr/l 49mll d'eau distillée.
Expression des résultats:
Après avoir effectuer la lecture au spectromètre, on obtient les résultats suivants
Numéro de capsule T 1 2 3 4 5 E
OXYDABILITE AU
KMNO4 « METHODE A CHAUD »
Introduction
L'oxydation chimique des matières organiques et des substances oxydées est effectuée par le
permanganate de potassium à chaud ou à froid, suivant l'acidité du milieu et la température,
l'oxydation est plus ou moins énergique. Ce test conventionnel permet d'apprécier la teneur
en matière organique en même temps que la présence d'autres substances réductrices.
Définition
La teneur de permanganate de potassium (KMnO4) consommée pour l'oxydation des matières
organiques d'une eau pendant un temps donné (4 heures à froid ou 10 minutes à l'ébullition)
en milieu acide ou en milieu alcalin. Le résultat peut être exprimé en mg/l de O2 ou en mg/l
de KMnO4.
Cette notion permet d'estimer la pollution organique globale d'une eau naturelle et d'apprécier
l'efficacité du traitement au quel elle est soumise.
BUT
Le but de ce TP est de déterminer la quantité de matières organiques, exprimée en mg de
KMnO4 par litre d'eau, utilisant la méthode à chaud.
Principe
L'eau est portée à l'ébullition en présence d'une solution diluée de permanganate de
potassium dont l'excès est dosé après 10 minutes exactement d'ébullition.
Reactifs Utilises
o Solution de permanganate de potassium 0.01 N.
o Solution d'acide oxalique 0.01 N.
o Solution d'acide sulfurique 1.0 N.
Mode Opératoire
Remarque :
o Notre solution de permanganate de potassium est de 0.1N donc pour travailler avec une
solution de permanganate de potassium de 0.01N on fait dilution de la solution 0.1N jusqu a
l'obtention d'une solution 0.01N suivant la loi de dilution,
N1.V1= N2.V2
ð N2= N1.V1/ V2 ð N2=0.1*10/100 ð N2=0.01N
o Notre acide sulfurique est de 0.1N, 1.84 de densité et de masse molaire 98.07, et on va
travailler avec une solution de 50ml contienne un volume inconnu d'acide sulfurique de 0.1N,
donc on va chercher le volume nécessaire pour ce la suivant :
N1.V1=N2.V2 .
1000ml à 1840g
100g à 98g d'H2SO4 pure
1840g à X ? ð X=1803.2g
1litre à 1803.2g d'H2SO4 pure
1mol/l à 98.07g/l
2. à X mol/l ð X=18.38mol/l
98.07g/l à 1mol/l
ð C1.V1=C2.V2 ð V1=C2.V2 / C1 ð V1=1 * 50 / 18.38 = 2.7ml, donc on prend 2.7ml d' H2SO4 et
on ajoute l'eau distillé jusqu'à 50ml.
o dans un erlenmeyer de 250 ml, on introduit :
14. 100 ml d'eau à analyser.
15. 15 ml de la solution d'acide sulfurique 1M.
16. 15 ml de la solution de permanganate de potassium 0.01N.
o le mélange est porté à ébullition et maintenu pendant 10 minutes ; après refroidissement, on
ajoute 15 ml de la solution d'acide oxalique 0.01 N ; la solution est alors chauffée entre (60 et
70) C° et l'excès d'acide oxalique est dosé une solution 0.01 de permanganate de potassium.
Expression Des Resultats
o La quantité de matières organiques est calculée et exprimée par convention en grammes on
milligrammes de KmnO4 utilisés par litre d'eau.
CKMnO4 = [ ( V'KMnO4 +V''KMnO4 ) x N KMnO4 - ( VH2C2O4 x NH2C2O4 )] x 8
Où :
V' : volume de KmnO4 initial (en ml) = 10 ml.
V'' : volume de KmnO4 utilisé pour le dosage (en ml) = 3.5 ml.
NKMnO4 = 0,01 N.
VH2C2O4 = 10 ml.
NH2C2O4 = 0,01 N.
Le volume d'eau à analyser = 50ml
Alors :
CKMnO4 = [(10 + 3.5) x 0,01 - (10 x 0,01)] x 8
DOSAGE DE L'ANHYDRIDE
CARBONIQUE
Introduction :
Un examen plus attentif de l'indice de Langelier fournit un enseignement sur la nature et les
effets des gaz dissous dans l'eau. L'anhydride carbonique, par exemple, se dissout pour
former l'acide carbonique qui s'ionise en produisant des ions H+ et HCO3-.
Les autres gaz ionisés sont : le dioxyde de soufre, le sulfure d'hydrogène et l'acide
cyanhydrique qui forment des acides faibles lorsqu'ils se dissolvent dans l'eau.
Pour cette raison, l'adjonction d'un acide fort à l'eau qui contient ces gaz déplacera l'équilibre
vers la gauche, supprimant essentiellement la partie ionisée. De cette façon, tous les gaz sont
dans une forme moléculaire et sont libres de s'échapper de l'eau sous forme de molécules de
gaz. Par exemple, avec le CO2 :
CO2 + H2O ïð H2CO3 ïð H+ + HCO3-
L'addition des ions H+ par addition du H2SO4 déplace la réaction vers la gauche.
Lors du contact eau-gaz carbonique celui-ci se dissout :
CO2 gaz ïð CO2 aqueux
Lorsque le CO2 aqueux réagit avec l'eau, il y a formation d'un acide : l'acide carbonique (H2CO3)
qui lui-même réagit pour former l'ion carbonate CO32- et l'ion hydrogénocarbonate
(bicarbonate) HCO3- .
L'acide carbonique n'existe qu'aux conditions courantes sous la forme indiquée qu'en
concentration extrêmement faible.
En plus, lors de sa dissolution, le CO2 va plus ou moins s'hydrater : la formation fournie
(H2CO3), est une simplification d'écriture.
Pour écrire la concentration en CO2 dissous en utilisera alors la notation [H2CO3]* ou encore
[CO2].
Avec: [H2CO3]* = [O2 ] aqueux + [H2CO3]
- Le CO2 qui réagit après dissolution dans l'eau se trouve donc sous deux formes :
· CO2 : hydraté ou non, encore appelé CO2 libre ;
· CO2 : combiné, encore appelé CO2 lié ;
- Le CO2 lié peut se présenter sous 2 formes :
· Ion hydrogénocarbonate HCO3- ;
· Ion carbonate CO32- ;
- Le CO2 total : on définit le CO2 total par :
CO2T = [H2CO3]* + [HCO3-] + [CO32-]
Le CO2 total est aussi appelé carbone minéral total : CMT en mole ou en milli mole par litre.
Cette grandeur intervient dans l'étude de l'équilibre calco-carbonique de l'eau.
Les équations d'équilibres chimiques sont :
H2CO3 ïð HCO3- + H+
HCO3- ïð CO32- + H+
Ce présent travail a pour objet la description des modes opératoires des dosages de
l'anhydride carbonique total et de l'anhydride carbonique libre dans les eaux naturelles.
Généralité :
Dans l'anhydride carbonique total des eaux naturelles on peut distinguer :
· L'anhydride carbonique libre (CO3)
· L'anhydride carbonique des ions bicarbonate (CO3H-)
· L'anhydride carbonique des ions carbonate (CO32-).
L'anhydride carbonique libre peut exister tantôt uniquement sous forme « L'anhydride
carbonique équilibrant », quantité juste nécessaire pour qu'il n'y ait pas précipitation des
carbonates et qui dépend des divers sels dissous dans l'eau ; tantôt également en excédent,
dit « L'anhydride carbonique en excès », susceptible de dissoudre en particulier du carbonate
de calcium.
La fraction d'une eau en anhydride carbonique libre dissous qui disparaît lors de cette
dernière dissolution est dite « anhydride carbonique agressif pour la calcaire ».
La répartition de l'anhydride carbonique dans les eaux peut être schématisée de la façon
suivante :
CO2 libre CO2 en excès
CO2 équilibrant
CO2 total
CO2 des bicarbonates CO2 des ions bicarbonate (CO3 H- )
Et des carbonates CO2 des ions carbonate (CO3 --)
La teneur d'une eau en anhydride carbonique libre dissous est un caractère fugace tout
comme le sont sa teneur en oxygène dissous et sa teneur en hydrogène sulfuré.
Principe :
L'anhydride carbonique libre de l'eau est neutralisé par un léger excès d'une solution
d'hydroxyde de sodium. Cet excès est ensuite déterminé à l'aide d'une solution titrée d'acide.
Réactifs :
Solution de NaOH (N/40).
Solution alcoolique de phénolphtaleine à (1%).
Solution de HCl (n/10).
Mode opératoire :
Dans une fiole de 200 ml, on introduit une solution de NaOH (N/40). Si l'eau contient plus de
50 mg de CO2 dans le litre on double cette quantité, puis on compléte jusqu'au trait de jauge
par l'eau à analyser, en prenant soin d'éviter toute agitation ou brassage d'air ; on ajoute alors
6-8 gouttes de P.P et on obture le flacon à l'aide d'un bouchon en caoutchouc bien propre.
Puis on retourne la fiole plusieurs fois afin d'homogénéiser la solution qui doit prendre une
teinte rose.
La solution est ensuite déversée dans un erlenmeyer de 500 ml ainsi que pour les eaux de
lavage de la fiole, on effectue ce rinçage avec de l'eau distillée fraîchement bouillie, enfin on
titre par la solution d'acide chlorhydrique 0,1N jusqu'à décoloration.
Soit V le nombre de ml d'HCl utilisés. On fait un essai à blanc (eau distillée exempte de CO2)
en opérant dans les mêmes conditions. Soit V' le nombre de ml d'HCl (N/10) utilisés.
Expression des résultats :
A = V'-V = 9.7-1.1 = 8.6 ml
(A/10) mg d'hydrogène correspond aux (A/10) millimolécules gramme d'hydrogénocarbonate
de sodium par l'anhydride carbonique libre et par suite à (A/10)*44 mg de CO2 libre ou
(A/10)*2 milliéquivalents de CO2 libre.
La prise d'échantillon étant de 190 ml dans le cas normal, le résultat du dosage en
milliéquivalent de CO2 libre au litre est :
(A/10) * 2 * (1000/190) = (20/19) * A = 1,0526 * A (méq).
La quantité de CO2en mg/l est donnée par l'expression :
(1,0526*A)*22 = (1,0526*8.6) *22 = 199,15192 mg/l
ð La quantité de CO2 = 199,15192 mg de CO2/l
La présence de CO2 dans l'eau donne une saveur plus agréable et ne présente aucun
inconvénient sur la santé.
« MATIERE EN
SUSPENSION » «MES»
Définition :
Ce sont des particules solides très fines et généralement visibles à l'oeil nu, théoriquement,
elles ne sont ni solubilisées, ni à l'état colloïdale. Elles déterminent la turbidité de l'eau. Elles
limitent la pénétration de la lumière dans l'eau, diminuent la teneur en oxygène dissous et
nuisent au développement de la vie aquatique.
Ces matières sont en relation avec la turbidité, leur mesure donne une première indication sur
la teneur en matière colloïdale d'origine minérale ou organique.
En fait, les limites séparant les trois états sont indistinctes et seule la normalisation de la
méthode d'analyse permet de faire une distinction précise mais conventionnelle. Les matières
en suspension comportent des matières organiques et des matières minérales. Toutes les
matières en suspension ne sont pas décantables, en particulier les colloïdes retenus par la
filtration.
La portée de la mesure des matières en suspension se trouve limitée, le prélèvement opère
déjà une sélection : la mesure donnera systématiquement un résultat par défaut.
Deux techniques sont actuellement utilisées pour la détermination des matières en suspension
(norme AFNOR T90-105) ; elles font appel à la séparation par filtration directe ou
centrifugation. On réserve cette dernière méthode au cas où la durée de la filtration dépasse
une heure environ.
Les causes de la variabilité de la mesure sont nombreuses (volume de la prise d'essai, teneur
en MES de l'échantillon, séchage à 105 °C jusqu'à poids constant). La précision reste
cependant très acceptable.
Ordres de grandeur de quelques teneurs en MES : Le tableau (6) près rend compte de
quelques concentrations en MES rencontrées dans différentes eaux résiduaires.
165 + 25
Effluents domestiques
200+27
salsifis
(grattage)
Conserveries 5000
Flageolets
verts
Suifferies 2000
Laiteries 400
Les enquêtes montrent qu'au niveau d'une habitation les eaux résiduaires rejetées par un
individu contiennent environ 60 g de matières en suspension par jour. Lorsque le réseau de
collecte est de type unitaire, pour tenir compte à la fois des apports dûs aux eaux de
ruissellement et des phénomènes de rétention dûs aux dépôts dans les canalisations et à leur
remise en suspension, on admet que ces données doivent être majorées de 20%.
Les matières en suspension (MOS) : (Matière organique Dissoutes) :
Elles représentent la fraction organique des matières en suspension. Ces matières
disparaissent au cours d'une combustion et sont mesurées à partir des matières en suspension
(résidu à 105 °C) en les calcinant dans un four à 525 °C 25 °C pendant deux heures.
Les matières volatiles en suspension représentent en moyenne 70 % de la teneur en matières
en suspension pour des effluents domestiques.
Ces éléments sont issus des rejets industriels et urbains et de la dissolution par l'eau de pluie,
des végétaux décomposés présents dans les couches superficielles des terrains, ces matières
organiques solubles sont attachées fréquemment à l'origine de la coloration de l'eau ou de
mauvais goûts.
Les sels minéraux dissous :
Ils découlent de la dissolution des roches en contact avec l'eau au cours de son infiltration,
Cette dissolution s'accompagne d'une transformation de la matière dissoute phénomène
appelé ionisation.
Parmi ces sels minéraux, on trouve les sulfates de calcium, ou carbonate de calcium.
Ce paramètre englobe tous les éléments d'origine organique et minérale dont la taille permet
leur rétention sur un filtre de porosité donnée.
La détermination de la MES s'accomplit par filtration ou par centrifugation.
Ce sont les volumes d'eau usée qui parviennent aux stations de traitement, ils sont
caractérisés par plusieurs paramètres.
METHODE DE FILTRATION:
Ce procédé s'effectue dans des grands bassins avec temps de filtration supérieur à une heure.
Domaine d'application :
Ce travail décrit une méthode de dosage des matières en suspension dans les eaux brutes, les
eaux usées et les effluents, par filtration sur filtre en fibres de verre. La limite inférieure de
dosage est d'environ 2 mg/l. il n'a été fixé aucune limite supérieure.
Les échantillons d'eau ne sont pas toujours très stables, c'est à dire que leur teneur en
matières en suspension dépend de la durée de conservation des moyens de transport, du pH et
d'autres circonstances.
Il est recommandé d'interpréter avec précaution les résultats obtenus à partir d'échantillons
instables.
Les échantillons contenant environ plus de 1000 mg/l de matières dissoutes peuvent
nécessiter un traitement particulier.
Matières en suspension : matières éliminées par filtration ou centrifugation dans des
conditions définies.
Matières dissoutes : substances restantes après filtration d'un échantillon et son évaporation
à siccité dans des conditions définies.
Principe:
L'eau est filtrée et le poids de matières retenues par le filtre est déterminé par pesés
différentielles
Mode opératoire :
On pèse le papier filtre soit (M1) mettre de dispositif de filtration en marche, le volume de la
prise d'essai 100 ml. D'eau brute et on verse le tout sur le papier filtre mettre le papier filtre
dans une étuve à (105 0,5)°C jusqu'à évaporation total de l'eau , refroidi dans le dessiccateur
puis on pèse la 2 éme fois le papier filtre (M2 ) mettre le papier filtre dans un creuset en platine
taré, mettre le creuset dans un four (25 525)° pendant 2h on pèse le creuset (M3)
Expression des Résultats:
M1 = 1,0132g
M2 = 1,1219g
M3 = 1.0398g
V = 100ml.
Réponses :
Calcul des MES, MNS par la méthode de filtration :
Matières en suspension totales MES :
MES = (M2-M1) 1000/100 = (1,1219 - 1,0132) 1000/100 = 1.087g/l
MES = 1,087g/l
Matières minérales en suspension MNS :
MNS = (M3-M1) 1000/100 = 10 (1.0398 - 1.0132) = 0.8613g/l
MNS = 0.266g/l
Matières organiques en suspension MOS :
MOS = MES - MNS = 1.087 - 0.266 = 0.821 g/l
MOS = 0.821g/l
CONCLUSION
Sans être chimiste, comprendre c'est de maîtriser, et cet élément maîtrisé et c'est 80% de la
tâche accomplie. Mais même si ces paramètres sont correctement appréhendés, il n'en reste
pas moins que très souvent nous ne maîtrisons pas les données de départ :
L'eau disponible dans nos conduites est sujette à bien des maux causés par la pollution et les
produits utilisés pour la rendre saine, mais aussi par sa nature physico- chimique différente en
fonction des régions, loin de nous l'idée de vouloir une eau « pure ». Car si cette eau existe
sous forme d'eau distillée, les éléments tels que sels miner aux nécessaires au développement
d'animaux et de végétaux y sont inexistants. Pour nous, le terme d'eau pure est une eau non
polluée.
Encore une fois, ses qualités chimique. Sont fonction des sujets à maintenir, car si au sein
même d'un petit pays comme la France nous avons déjà des disparités, à l'échelle mondiale,
nous pensons qu'il est très simple de comprendre à quel problème nous sommes confrontés.
pH 6.734
O2 dissout 11.30 mg /l
Bibliographie
- Traitement des eaux memento technique
- Normes Algériennes de la potabilité de l'eau
- Procédés unitaires biologiques et traitement des eaux « Mohand Said OUALI »
- Initiation à la chimie moderne « André CROS & Gilbert ARRIBET
- Encyclopédie Encarta
- Encyclopédie universalis
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