Cas IKea Strategie Internationalisation Du Groupe
Cas IKea Strategie Internationalisation Du Groupe
Cas IKea Strategie Internationalisation Du Groupe
com/in/mdejardins
STRATEGIE
D’INTERNATIONALISATION
DU GROUPE
IKEA
Matthieu DEJARDINS
www.dejardins.com
Mathieu Déjardins http://www.linkedin.com/in/mdejardins
INTRODUCTION............................................................................................................................................... 2
BIBLIOGRAPHIE............................................................................................................................................ 20
INTRODUCTION
Pour tenter de répondre à ces questions, nous aborderons tout d’abord, les stratégies
marketing en nous concentrant sur l’offre et la demande ainsi que les éléments du mix-
marketing. Ensuite, nous poursuivrons par la stratégie d’internationalisation en nous
focalisant sur les options prises depuis la création d’Ikea et les résultats de celles-ci sur les
principales zones géographiques où elle est présente.
A. L’offre et la demande
Dans le contexte de l’après 1945, le marché de la distribution de meubles est très largement
fragmenté et organisé en cartels. C’est particulièrement le cas en Suède où les industriels du
meubles s’organisaient en cartels afin d’augmenter les barrières à l’entrée et ainsi limiter la
concurrence. Ces cartels étaient avant tout dirigés contre tout nouvel entrant tenté de se
construire un avantage par les prix sur ce marché.
Cette situation impliquait un niveau de prix élevé, lequel ne cessa d’augmenter sur la période
1935-1946, ainsi que de fortes barrières à l’entrée. Dès lors, le marché du meuble ne
s’adressait, en fait, qu’aux ménages aisés, et donc à une faible partie de la population. Ce
marché était composé de nombreux vendeurs qui distribuaient en centre ville, et qui ne
pouvaient produire à un faible coût. Il n’y avait donc, dans la chaîne de valeur, rien qui
permettait de cibler les clients à moindres revenus.
B. La stratégie marketing
1. Produit
a) L'assortiment
Le groupe Ikéa se positionne dans une stratégie à une seule enseigne. C’est la possibilité
pour lui de ne pas différencier son marketing au niveau national.
Au total, Le groupe Ikéa possède 143 magasins dans 29 pays (au 31 août 2001), auxquels
viennent s’ajouter 20 magasins franchisés implantés dans 13 pays.
Ainsi, Ikéa a repéré les points clés de la chaîne de la valeur et les a tous plus ou moins
intégrés : une partie de ses fournisseurs lui appartiennent et l’autre est sous surveillance
via les bureaux relais, la conception des produits est faite complètement par les laboratoires
d’Ikéa, ses plates formes de stockage et sa distribution aux différents magasins sont sous
contrôle, et la vente repose sur des magasins qui sont de vraie vitrine du concept fort d’Ikéa "
fournir le jean du meuble, c’est-à-dire, un meuble en kit de qualité pour tous ".
2. La stratégie de commercialisation
Une autre innovation stratégique d’IKEA est le concept du self-service, lequel est facilité
par l’élaboration de catalogue et d’étiquettes informatives.
Une atmosphère unique des magasins Ikéa qui rend l’achat de meubles divertissant et
plaisant.
Enfin, c’est par l’agencement des magasins qu’Ikéa va surtout se différencier. Les
magasins se trouvent sur un seul niveau. A l’entrée, on trouve un pôle d’information. On
entre directement dans la zone « exposition », consacrée à l’aménagement de la maison.
Chaque emplacement est fléché au sol et au plafond. Les allées principales contournent les
grands pôles de produit. Elles sont coupées par une multitude de chemins de traverse qui
incitent à découvrir des expositions nichées dans les alvéoles. En fin de parcours, un escalier
mène à un restaurant où sont servies des spécialités Suédoises.
b) Les services
Un grand assortiment de services est mis en place tels que par exemple un service de
restauration suédoise, une garderie pour les enfants, un service d’information 24 h sur
24 ou des services spéciaux pour les entreprises clientes…
Des services offerts et proposés qui visent à compenser le coût du montage (kit) transféré
vers le consommateur : facilité de paiement, conseil, livraison, retour des marchandises,
restauration, garde d’enfants, diffusion de dessins animés etc.
c) L’approche logisticienne
Enfin, ce concept
MARKETING du payer-emporter3°(«cycle
& DISTRIBUTION cash-
M.L.D Page 6
and-carry »), la vente en kit permit de réduire www.dejardins.com
l'encombrement les stocks tout en répercutant le
coût du montage sur le consommateur.
Mathieu Déjardins http://www.linkedin.com/in/mdejardins
3. Prix
Les produits sont bon marché (excellent rapport qualité-prix), et sont donc accessibles à la
grande majorité de la population, notamment les jeunes ménages qui s’installent.
Le positionnement est d’emblée affiché : l’argument du prix bas est asséné dès l’arrivée sur le
parking, et la stratégie est déclinée dans le magasin. Les bas prix sont également mis en
avant sur le catalogue, des promotions temporaires sont réparties sur toute l’année et le
consommateur peut ainsi établir un calendrier de visites sur douze mois.
Aussi, Ikéa met encore plus en avant sa stratégie de prix bas, en les signalant dès l’arrivée sur
le parking des magasins.
4. Communication
a) L’image
Les magasins sont facilement reconnaissables et de loin de par leurs tailles et leurs
couleurs jaune et bleu, qui rappellent le drapeau suédois. Les horaires d’ouverture sont
souples. Le magasin est ouvert même ouvert le dimanche
Les services offerts aux clients tiennent une place de plus en plus importante dans la
politique de communication d’Ikéa.
Des services de restaurant suédois, des ères de jeux pour les enfants sont proposés. Un service
après-vente, très efficace notamment aux Etats-Unis, est mis à disposition. Un service de
livraison, avec la possibilité de louer un petit camion est offert.
Quant à la politique de fidélisation, elle est assurée d’une part par la recherche
permanente de la qualité et d’autre part par la carte qui offre de nombreux avantages , des
remises, des promotions réservées, des facilités de paiement…
Pour son image au niveau international, IKEA communique beaucoup sur la protection
de l’environnement. Ainsi, ils se sont engagés auprès de Greenpeace à ne pas utiliser du
bois en provenance de forêts protégées. Pour cela, IKEA s’assure en amont de la fiabilité de
ses fournisseurs, établissant ainsi, l’équivalent d’une tracabilité. (cf. annexes, l’article
intitulé : « Greenpeace welcomes new policy new commitment from IKEA on ancient
forests »).
Les catalogues Ikéa élabore le concept de la large distribution de catalogues, qui deviennent le
point central de sa politique de promotion. Celui-ci, depuis sa première publication en
1951, a évolué d’un outil de vente en outil de marketing et de vente, un complément du
merchandising. Il est distribué tous les ans dans les boîtes aux lettres et zones de chalandise
des magasins en août – septembre et disponibles dans chaque magasins. Il montre une large
sélection d’articles pour la maison, d’accessoires et d’ambiances. Il fournit des informations
détaillées. Imprimés sur du papier blanchi recyclé sans chlore, il respecte l’environnement.
Traduit en 32 langues, 60 millions de copies sont distribuées.
Ce marketing est très efficace, notamment avec la distribution de catalogues, par mailing, qui
incite les gens à se déplacer jusqu'au magasin. Décision d'achat basée à 78% à partir de la
lecture du catalogue.
Même si la stratégie globale passe par une standardisation des produits, dans un deuxième
temps, Ikéa a adapté partiellement ses méthodes de management au personnel local, ses
produits et l’agencement de ses magasins en fonction des besoins des consommateurs, de la
réglementation et de l’environnement économique (pouvoir d’achat, environnement social, et
politique pour les pays de l’est de la Chine) dans les différents pays d’implantation notamment
aux Etats Unis, en Europe de l’Est et en Asie.
En effet, aux Etats-Unis, les habitudes de consommation sont basée sur des
caractéristiques différentes par rapport aux exigences européennes : les verres et les plats
sont souvent plus grands, les lits sont trop petits et les échelles de mesure ne sont pas les
mêmes qu’en Europe. En ce qui concerne l’organisation du magasins, Ikéa a du mettre en
place des systèmes de caisses beaucoup plus rapides ainsi que le système de files d’attentes
américain. Enfin, les services étant largement plus développés aux Etats-Unis qu’en Europe,
Ikéa assure un service de livraison en 24h après commande.
L’adaptation de l’offre d’Ikéa aurait certainement été moins coûteuse et plus rapide dans les
différents pays si l’enseigne avait choisi de faire appel aux producteurs locaux de meubles en
procédant par acquisition ou partenariat. Toutefois, la maîtrise de la chaîne de la valeur
ainsi que la conservation de l’esprit de groupe sont les deux mots clés du management
Ikéa, responsable en grande partie de son succès.
B. Le développement à l’international
Fin 2001, Ikéa détient 143 points de vente dans 29 pays pour un chiffre d’affaires de
3,2 milliards de dollars et est présent dans des marchés aussi divers que la Suède, la
Norvège, le Danemark, la Hollande, la France, le Canada, les Etats-Unis, l’Arabie Saoudite ou
le Royaume Uni. La firme possède aussi des points de vente plus modestes au Koweït, en
Australie, à Hong-Kong et à Singapour.
Ikéa s’est tourné vers le géant russe dès 1988. Après trois ans de négociation avec les
responsables officiels, un premier magasin devait être ouvert à Leningrad. Mais l’aventure
s’est soldée par un litige avec les autorités qui imposaient qu’Ikéa paie ses opérations en
devises occidentales et non en rouble. La question des devises avait été prévue mais les
incertitudes politiques faisaient de l’opportunité d’Ikéa un jeu très risqué. Néanmoins
l’effondrement du bloc soviétique a changé le contexte socio-politique et, fin mars 2000,
la firme a de nouveau tenté l’expérience avec l’ouverture d’un magasin IKEA à Khimki
dans la banlieue de Moscou. (cf. annexes, l’article intitulé : « 1er magasin en Russie »).
Le fait que les consommateurs d’Europe de l’Est disposent d’un pouvoir d’achat
inférieur à leur homologues occidentaux conduit à un choix plus restreint de produits, et
les magasins d’Europe de l’est présentent moins d’attractions que les magasins occidentaux.
Cependant au fur et à mesure que les marchés se développent, les magasins se rapprochent des
standards occidentaux.
2. L’expansion d’Ikéa
Ve n t e s n e t t e s e n
mi l l i ons d e c our onne s
L'expansion d'Ikéa
suédo i se s
20000
18000
16000
14000
12000
10000
8000
6000
4000
2000
0
Em ployé 1954 1964 1974 1984 1998 2000
Ventes
Le premier magasin est ouvert à Taiwan en 1994. Ikéa s’implante en Chine en 1998.
Le marché asiatique est un marché jeune, à fort potentiel et qui connaît de profonds
changements dans les habitudes de consommation.
La tâche la plus difficile pour Ikéa est de trouver de bons partenaires locaux et de négocier
avec les pouvoirs publics afin d’exporter son concept (superficie des magasins, horaires
d’ouverture, management…). En effet, il s’agit pour le groupe d’adapter un concept à des
pays dont les habitudes sont complètement différentes de celles des autres continents.
D’ici 4 à 5 ans, IKEA veut s’implanter au Japon en ouvrant deux nouveaux magasins
dans la région de Tokyo. Pour cela, l’enseigne a mis au point une gamme de produits adaptés
aux petits espaces en respectant toujours sa politique de bas prix (cf. annexes, l’article
intitulé : « IKEA to invest in Japan »).
Ikéa ne suit pas la même politique que ses concurrents, comme Heiling-Meyers qui s’est
spécialisé dans le haut de gamme.
3. L’identité d’Ikéa
Elle semble remise en cause depuis le départ de son fondateur. Il apparaît nécessaire que
son remplaçant revienne aux valeurs sources qui ont fait le succès du groupe (une
meilleure communication…) tout en les adaptant à l’environnement actuel.
Le fait que les postes clés du groupe soient exclusivement tenus par des scandinaves pose
problème dans le cadre de la politique d’internationalisation. Il apparaît alors nécessaire de
diversifier le recrutement.
Pour faire face aux nouveaux défis de positionnement, il apparaît opportun de chercher de
nouvelles options stratégiques. Ainsi, Ikéa pourrait désormais mettre l’accent sur la
qualité des ses produits plutôt que sur les prix. Cela permettrait non seulement de mieux
répondre aux attentes nouvelles des consommateurs mas aussi de se différencier de ses
nouveaux concurrents.
Le rachat d’Habitat a permis au groupe d’élargir son offre en proposant une ligne de
meubles de meilleure qualité et plus chère de manière à répondre à une clientèle plus
aisée et plus âgée. Ikéa peut également faire le choix d’étendre sa gamme aux segments
les plus porteurs comme le mobilier de bureau.
Dès lors qu’Ikéa fait le choix de l’internationalisation, plusieurs problèmes font faire face. En
effet, si la première phase d’internationalisation en Europe continentale n’a apparemment
posé aucun problème majeur, les choses se compliquent lors de la deuxième phase
d’internationalisation à la fin des années 1980. Ainsi, quand Ikéa décide de s’implanter
outre atlantique, certaines difficultés apparaissent. Se pose alors la question de la conservation
des valeurs qui ont fait le succès d’Ikéa en Suède et en Europe. Les valeurs américaines et
les méthodes de management étant radicalement différentes, Ikéa fait face à un nouveau
défi : les concepts fondateurs d’IKEA doivent-ils être imposés partout dans le monde, ou
doivent-elles s’adapter aux spécificités locales ?
Autre défi majeur posé par l’implantation outre atlantique : IKEA a bâti son avantage
concurrentiel en Europe grâce à un marché relativement homogène, qui lui avait permis
de faire jouer des économies d’échelle. Or, le marché américain n’étant pas homogène,
les produits Ikéa se révèlent moins adaptés à ce marché et tout le positionnement bâti en
Europe ne fonctionne plus, quand transposé aux Etats-Unis.
En Europe, Ikéa avait construit des barrières à l’entrée par ces économies d’échelles, sa
courbe d’expérience et aussi parce que c’était le premier à lancer ce concept. Mais ce même
avantage concurrentiel a du mal à se construire sur le marché américain.
Autre défi majeur auquel IKEA est confronté : comment survivre au départ du fondateur
Ingvar Kamprad ? En effet, IKEA est une entreprise entièrement fondée sur la philosophie
et les valeurs de son fondateur, lesquelles ont permis la naissance d’une forte culture
d’entreprise. Or, l’augmentation de la taille de l’entreprise entraîne, dans une certaine mesure,
la dilution de cette culture d’entreprise. Avec le départ du fondateur, et l’évolution récente
d’IKEA, on note aussi une certaine perte de confiance parmi les salariés et les cadres
dirigeants du groupe.
La transition apparaît comme difficile pour le nouveau dirigeant. Il est pourtant parvenu à
s’imposer en prenant de bonnes initiatives : délégations des responsabilités ; nouvelles
procédures, retour d’informations (« feed-back »), souci de la rentabilité. Il a aussi
introduit plus de systématisation et de délégation, ce qui était souhaitable. Malgré tout, il lui
est reproché une certaine lenteur.
3. Problème du positionnement
Enfin, le principal défi d’Ikéa est lié à l’évolution du marché et à la question de son
positionnement. En effet, on note une évolution de la demande défavorable à Ikéa : la
croissance démographique se ralentit et le niveau de vie de la population s’accroît.
L’attente des consommateurs ne se tourne plus simplement sur les meubles bon marché
et fonctionnel ; ce à quoi Ikéa répond par une nouvelle gamme de produits plus traditionnels :
se pose alors le défi de s’adapter à cette nouvelle évolution du marché, mais le risque pour
Ikéa de brouiller son image.
Parallèlement, Ikéa voit son concept imité par de nouveaux concurrents, lesquels gagnent
alors des parts de marché au détriment d’Ikéa. C’est le cas des imitateurs californiens, ou
d’autres détaillants de meubles comme Habitat en GB qui représente un des principaux
concurrents.
1. Marché-test : le Canada
Au milieu des années 1970, Ikéa s’est implanté sur le marché canadien par des accords
de franchise. Le Canada était considéré comme un marché important non seulement pour son
propre potentiel, mais aussi parce qu’il était conçu comme un marché-test du vaste marché
américain. Pourtant, les franchises n’avaient pas bien fonctionné car les franchisés avaient
choisi de vendre des lignes limitées de l’assortiment d’Ikéa. Le concept ne pouvait donc être
efficacement transplanté, et Ikéa décida de racheter ses franchisés canadiens.
Le plan de développement aux Etats-Unis consiste à ouvrir 3 magasins par an, à raison
de 5 à 6 point de vente par région, chaque région étant approvisionnée par un centre de
distribution, pilotée par une équipe managériale et disposant parfois même d’un personnel
marketing propre.
Le premier magasin américain a été ouvert en grande en juillet 1985 aux alentour de
Philadelphie. L’ouverture est soutenue par une vaste opération promotionnelle de lancement
par mailing personnalisé. Le magasin se situe juste à la sortie de la ville, loin du centre
surpeuplé de Philadelphie. Cette implantation correspondait aux critères idéal d’Ikéa : un site
en banlieue peu coûteux par rapport aux centres de villes, loin du stress de la ville, permettant
des espaces de parking gratuit et facile d’accès par autoroute. Les autres magasins suivirent
sur la côte et en 1990, les six magasins de la côte généraient un chiffre d’affaires de 169
millions de dollars.
En 1992, Ikéa rachète la chaîne californienne de meubles Stor et ses quatre points de
ventes, de quoi donner un coup d’accélérateur à son développement américain. Avec cette
première acquisition outre-atlantique, Ikéa se dote d’une base de développement qui lui
manquait jusqu’à présent sur la côte ouest où il ne disposait que d’une seule unité. Cependant
les points de ventes de Stor ne sont qu’une piètre imitation américaine des magasins Ikéa. Un
point final est mis à la stratégie Stor qui, avec 360 millions de francs de C.A. et 55 millions
de perte nette, n’a jamais atteint la taille critique suffisante pour croître de manière rentable
sur le marché américain du meuble.
Ikéa situe sa concurrence non seulement sur le marché des meubles distribués par des
gros points de vente dans les banlieues des zones urbaines, mais aussi plus largement sur
les divers marchés qui constituent une part de plus en plus importante du revenu
disponible, comme les vacances, les magnétoscopes, etc. … Mais Ikéa a aussi des concurrents
directs. Parmi les spécialistes, l’américain leader incontesté LEVITZ. Les grands magasins
sont aussi des concurrents très importants, comme SEARS.
Les grands magasins ont réalisé qu’ils pouvaient davantage augmenter leurs ventes au
mètre carré avec les sections de meubles qu’avec d’autres catégories de produits exposés
dans un espace de coût élevé.
L’un des plus grands défis qu’Ikéa doit affronter consiste à vaincre l’attitude négative
du consommateur américain vis-à-vis de l’assemblage en soi. Les facilités de montage sont
soigneusement étudiées, de même que le contrôle de toutes les pièces.
Malgré un environnement concurrentiel très large et très dynamique, Ikéa dispose de deux
compétences distinctives uniques : une gamme complète de meuble et un concept
marketing fort.
Conclusion
Au niveau national, les résultats de cette politique se sont concrétisés par une place en
troisième position du secteur de la distribution de meuble, derrière Conforama et But, mais
en tête sur le segment du « Jeune Habitat » dont il représente plus de 50%, cela après
seulement 20 ans d’existence en France
Le mode de distribution tout comme le style et l’esprit IKEA sont en phase avec les demandes
du marché, élément qui devrait donc contribuer à soutenir l’activité d’IKEA dans les années à
venir.
Bibliographie
• Article intitulé : « Co-operation agreement for the first international IKEA train »
• Article intitulé : « Greenpeace welcomes new policy new commitment from IKEA
on ancient forests »