Blanc8 Bac
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MATHEMATIQUES
Baccalauréat Blanc
Sujet obligatoire
Exercice 1: (4 points)
−
→ − →
La courbe ci-contre est la représentation graphique dans un repère (O; i , j )
d’une fonction f définie et dérivable sur ]0; +∞[.
La droite (T ) est sa tangente au point d’abscisse 1.
1. (a) A partir de l’hôtel, le guide peut-il emprunter tous les tronçons de route en passant une et une
seule fois sur chacun d’eux ? Justifier la réponse.
(b) Même question s’il doit obligatoirement terminer son circuit à l’hôtel.
2. Déterminer le plus court chemin menant de l’hôtel A au site E. Justifier la réponse.
Exercice 3: (5 points)
Une entreprise peint des jouets. Pour cela, elle utilise deux machines M1 et M2 . La machine M1 peint un
quart de la production. On sait que la machine M1 peint correctement un jouet avec une probabilité de 0,85
alors que la machine M2 , plus récente, le fait avec une probabilité de 0,95. Tous les jouets sont mélangés
puis acheminés ensemble vers l’unité d’emballage. On choisit alors un jouet au hasard, tous les choix étant
équiprobables.
On note : A1 l’événement : « le jouet est peint par M1 »
A2 l’événement : « le jouet est peint par M2 »
B l’événement : « le jouet est peint correctement ».
1. (a) Représenter par un arbre pondéré la situation décrite.
(b) Définir par une phrase l’événement A1 ∩ B.
(c) Calculer la probabilité de l’événement A1 ∩ B.
(d) Montrer que la probabilité de l’événement B, notée p, est égale à 0,925.
(e) Le jouet choisi est peint correctement.
Quelle est la probabilité pour qu’il ait été peint par la machine M1 ?
2. Dans cette question, on donnera les résultats arrondis à 10−2 près.
On choisit maintenant au hasard et de façon indépendante 4 jouets.
(a) Quelle est la probabilité pour que les 4 jouets soient peints correctement ?
(b) Quelle est la probabilité pour qu’un jouet au moins ne soit pas peint correctement ?
Exercice 4: (6 points)
Le but de l’exercice est l’étude d’une fonction et le tracé de sa courbe représentative (Partie B), en s’appuyant
sur l’étude du signe d’une fonction auxiliaire (Partie A).
Partie A
1 −1 + ln x
Soit f la fonction définie sur l’intervalle [1; +∞[ par : f (x) = + .
2 x2
Certains renseignements concernant la fonction f sont consignés dans le tableau suivant :
3
x 1 e2
+∞
3
f e2
*
H
f (x) HH
1 HH
j 1
−2 2
3 − 2 ln x
1. (a) Montrer que, pour x élément de l’intervalle [1; +∞[, on a : f (x) = où f désigne la
x3
dérivée de f .
(b) Étudier le signe de f (x) selon les valeurs de x, et retrouver les variations de f données dans le
tableau (aucun calcul de limite n’est demandé).
2. Montrer que l’équation f (x) = 0 admet une solution unique α dans l’intervalle [1; e].
3. En utilisant les résultats précédents et le tableau de variation de f , donner le signe de f (x) selon les
valeurs de x.
Partie B
1 ln x
Soit g la fonction définie sur l’intervalle [1; +∞[ par : g(x) = x + 1 − et C sa courbe représentative
2 x
dans le plan rapporté à un repère orthonormal.
ln x
1. (a) Déterminer la limite de g en +∞. (On rappelle que lim = 0.)
x→+∞ x
1
(b) Montrer que lim g(x) − x+1 = 0.
x→+∞ 2
1
Interpréter ce résultat pour la droite D d’équation y = x + 1 et la courbe C.
2
(c) Étudier la position de la courbe C par rapport à la droite D.
2. Montrer que la fonction f étudiée dans la partie A est la fonction dérivée de g.
En déduire le sens de variation de g.
3. Soit M le point de C d’abscisse e, et T la tangente à C en M . Justifier que T est parallèle à D.
Correction du Bac Blanc
Exercice 1:
1 2
1. (a) Par lecture graphique : f =−
e e
f (1) est le coefficient directeur de la tangente à la courbe au point d’abscisse 1. Donc f (1) = 2.
tableau de signes de f : x 0 1 3
(b)
signe de f (x) − 0 +
2. f (x) = (ax + b) ln x
(a) f (x) = u(x)v(x) où u(x) = ax + b ; u (x) = a
1
v(x) = ln x ; v (x) =
x
1 ax + b
f = u v + uv d’où f (x) = a ln x + (ax + b) × = a ln x +
x x
a
1 2 1 1 1 a
f = a × + b ln = + b × (−1) = − − b
f =− e e e e e
(b) On a e e et
f (1) = a ln 1 + a × 1 + b
f (1) = 2 =a+b
a 1
2
− −b=− −a − be = −2
On a alors : e e d’où
a +b=2
a+b =2
et on obtient : −be + b = 0 c’est à dire b = 0 et a = −b + 2 = 2
Donc f (x) = 2x ln x.
3. On sait que f (x) > 0 sur ]1; 3], donc en particulier sur ]1; 2], donc les primitives de f sont strictement
croissantes sur ]1; 2[, ce qui exclut les courbes 1 et 3.
Donc c’est la courbe 2 qui représente une primitive de f .
1. Cm (x) est alors du signe de f (x) car x2 > 0 sur ]0; 50],
d’où Cm (x) > 0 sur ]α; 50] et C (x) < 0 sur ]0; α[.
m
Tableau de variation de Cm : x 0 α 50
(x)
Cm − 0 +
HH
Cm HH
*
j
Cm (α)
2. Le coût moyen minimal est atteint pour x = α,
c’est à dire pour environ pour une production de 11 kg.
CT (11) = 112 + 50 ln(11 + 1) + 50 = 171 + 50 ln 12 295.
50 50
C(11) = 2 × 11 + = 22 + 26.
11 + 1 12
Pour un coût moyen minimal, on a un coût total d’environ 295€ et un coût marginal d’environ 26€.
Exercice 3:
1 3
1. (a) on a P (A1 ) = ; P (A2 ) = ; PA1 (B) = 0, 85 et PA2 (B) = 0, 95
4 4
arbre pondéré :
(b) A1 ∩ B est l’événement : « le jouet a été peint par la machine M1 et il a été correctement peint ».
1
(c) P (A1 ∩ B) = PA1 (B) × P (A1 ) = 0, 85 × = 0, 2125
4
(d) P (B) = P (B ∩ A1 ) + P (B ∩ A2 ) d’après la formule des probabilités totales
3
= 0, 2125 + PA2 (B) × P (A2 ) = 0, 2125 + 0, 95 × = 0, 925.
4
(e) On cherche PB (A1 )
P (A1 ∩ B) 0, 2125
PB (A1 ) = = 0, 23
P (B) 0, 925
2. On choisit au hasard et de façon indépendante quatre jouets. On est alors en présence d’un schéma de
Bernoulli.
(a) Soit X le nombre de jouets peints correctement. On cherche alors P (X = 4).
P (X = 4) = (P (B))4 = (0, 925)4 0, 73
(b) On cherche P (X ≤ 3)
P (X ≤ 3) = 1 − P (X = 4) 0, 27
Exercice 4:
PARTIE A
1 −1 + ln x
Soit f la fonction définie sur [1; +∞[ par : f (x) = + .
2 x2
1. (a) Pour x ∈ [1; +∞[,
1 u(x) 1
f (x) = + où u(x) = −1 + ln x ; u (x) =
2 v(x) x
v(x) = x2 ; v (x) = 2x
u v − uv
f =
v2
1
× x2 − 2x(−1 + ln x) x − 2x(−1 + ln x) 1 + 2 − 2 ln x 3 − 2 ln x
f (x) = x 2 2
= 4
= 3
=
(x ) x x x3
(b) x3 > 0 sur [1; +∞[, donc f (x) est du signe de 3 − 2 ln x
3 3
3 − 2 ln x > 0 nous donne ln x < d’où x < e 2
2
3 3
donc f (x) > 0 sur [1; e 2 [ et f (x) > 0 sur ]e 2 ; +∞[
3 3
donc f est bien strictement croissante sur [1; e 2 [ et strictement décroissante sur ]e 2 ; +∞[.
3 3
2. e ∈ [1; e 2 [, f est continue sur [1; +∞[, de plus f est strictement croissante sur [1; e 2 [
1 1 −1 + ln e 1
f (1) = − et f (e) = + 2
= >0
2 2 e 2
donc l’équation f (x) = 0 admet une unique solution α sur ]1; e[.
3. On a f (x) < 0 sur ]1; e[ , f (x) > 0 sur ]e; +∞[ et f (x) = 0 pour x = e.
PARTIE B
1 ln x
Soit g la fonction définie sur [1; +∞[ par : g(x) = x + 1 − .
2 x
1 ln x
1. (a) lim x + 1 = +∞ et lim = 0 donc lim g(x) = +∞.
x→+∞ 2 x→∞ x x→+∞
1 ln x ln x
(b) g(x) − x+1 =− et lim =0
2 x x→+∞ x
1 1
d’où lim g(x) − x + 1 = 0 et la droite d’équation y = x + 1 est asymptote à C en +∞.
x→+∞ 2 2
(c) x > 0 sur [1; +∞[ et − ln x > 0 donne ln x < 0 d’où 0 < x < 1
1
mais x ∈ [1; +∞[, donc pour tout x ∈]1; +∞[, − ln x < 0, ce qui donne g(x) − x+1 <0
2
Donc la courbe C est en-dessous de D sur ]1; +∞[.
1 u(x) 1
2. g(x) = x + 1 − où u(x) = ln x ; u (x) =
2 v(x) x
v(x) = x ; v (x) = 1
1
1 u v − uv (x) = 1 − x × x − ln x × 1 = 1 − 1 − ln x = 1 + −1 + ln x = f (x)
g = − d’où g
2 v2 2 x2 2 x2 2 x2
1
3. Le coefficient directeur de T est égal à g (e) = f (e) or f (e) =
2
Donc T et D ont le même coefficient directeur, elles sont donc parallèles.