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SALARIES, SACHEZ-LE ! NE RESTEZ PAS

SANS VOIX !
Dans votre entreprise, à partir de Vous pouvez avoir des
11 salariés DELEGUES DU PERSONNEL
50 salariés COMITE D’ENTREPRISE ET DELEGATION UNIQUE

En cas de problème : conflit, rupture conventionnelle, • BOURGOIN

sanction, licenciement donnant lieu à convocation à un Tél. 04 74 93 27 50
entretien préalable, (mardi de 17h à 19h) vail
Voter durant le temps de tra
Supplément 113 Alpes FO Juin 2008
• LA TOUR DU PIN n’est pas toujou rs fac ile.
FAITES APPEL à un conseiller du salarié FO.
Tél. 04 74 97 58 69 Editorial Pour les
Vous pouvez vous procurer la liste des conseillers auprès
de l’Union départementale FO ou auprès de votre mairie.
(lundi de 17h30 à 19h)
• ROUSSILLON
Editorial ELECTI ON S PR UD’HOMMES 2008
c’est décidé :
NCE
JE VOTE PAR CORRESPONDA

➪
Tél. 04 74 86 63 56

PME/TPE 08
(lundi de 18h à 19h) em bre 20
UD FO ISERE jusqu’au 29 nov
Bourse du travail • VIENNE
32 avenue de l’Europe Tél. 04 74 85 05 30
38030 Grenoble cedex 02
Tél. 04.76.09.76.36
Fax 04.76.22.42.55
(mardi de 16h30 à 18h)
• VOIRON
Tél. 04 76 05 52 04
Salariés, il est temps de s’organiser !
E-mail : udfo.38@laposte.net (lundi de 14h à 16h et mercredi de 16h à 18h) L’intéressement ? Ce n’est pas pour vous. l’entreprise des règles moins favorables que celles de
La participation aux bénéfices ? Les 35 heures ? Pas l’accord de branche ou la convention collective.
plus !
La participation aux mutuelles, les chèques-vacances, Contre le dépeçage des conventions collectives,
les chèques-culture ? Pour le respect des acquis sociaux,
Pour de meilleures conditions de travail,
A les entendre, tout cela ne serait pas pour vous qui
travaillez dans les petites entreprises !
Syndiquez-vous,
Malgré cela… votez FO aux Prud’hommes

UDFO ISERE – bourse du travail – 32 avenue de l’Europe – 38030 Grenoble cedex 02 - Tél. 04.76.09.76.36 – fax 04.76.22.42.55 – courriel : udfo.38@laposte.net
Directeur de publication : Jean-Pierre GILQUIN – commission paritaire : 0711 S 05801 ISSN 0338-5701 - Impression : Imprimerie Notre-Dame - Montbonnot
Il existait, jusqu’en août dernier, une protection essen-
tielle de vos droits et de votre dignité : la convention col-
lective et l’accord de branche, terrain sur lequel FO a
toujours obtenu des avancées.

Fruits de la capacité des salariés à s’organiser avec

leurs syndicats, de leur mobilisation pour de meilleures
conditions de travail, des salaires plus hauts, elles
fixent pour tous dans un même secteur de l’économie
le temps de travail, la grille indiciaire, les augmenta-
tions, les congés, les indemnités, les primes…

C’est fini… jusqu’à nouvel ordre au moins.

Sans bruit, bien calé sur une position commune signée

en avril par le Medef, la CGT et la CFDT, le gouverne-
ment a brûlé cette couverture générale.

Chaque patron peut aujourd’hui, pour peu qu’il trouve

un syndicat maison ou des délégués du personnel
cédant aux pressions, aux chantages, établir dans

UDFO ISERE - Tél. 04.76.09.76.36 - Site : www.foisere.info

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Ils travaillent dans une petite entreprise

Des infos... et des résultats
Créer un syndicat Corinne Bouché : « Tout se négociait à Lille, à Strasbourg, dans
les deux autres unités du groupe. J'en étais à demander notre
Corinne Bouché : « Cela n'a pas été simple de se constituer convention collective en comité d'entreprise ! Maintenant, je l'ai.
en syndicat. Il y en avait un autre mais les gens se battaient La fédération FO du papier-carton me l'a envoyée et la première
surtout pour eux-mêmes ». chose que nous avons obtenue, ce sont nos jours de repos sup-
Louis Mollard : « Quand je suis arrivé, le comité d'entreprise plémentaires ».
faisait... disons de l'accompagnement de la direction ». Louis Mollard : « Les gens croient qu'il suffit d'Internet, mais une
Joëlle Feretti : « Certains croient que ce que fait le syndicat fois que t'as l'info, comment tu t'en sers ? Le syndicat permet
leur est dû. Mais le syndicat, c'est eux ! » d'avoir des infos et surtout confiance pour se défendre».
Frédéric Boyer : « On avait un syndicat mais on était mé- Frédéric Boyer : « Nous avons commencé par réclamer le respect
contents. Il y avait beaucoup d'injustice. Avec un copain, on du code du travail, des accords de branche. Au fil du temps, nous
est venu à FO et on a commencé. Cela n'a pas été simple avons obtenu des résultats ». Louis Mollard
mais on a obtenu des résultats en réclamant tout simple- Corinne Bouché
ment nos droits ». 60 ans, ancien Délégué syndical
43 ans, secrétaire du comité aux Registres Le Dauphin,
d'entreprise de Sonoco IPD entreprise voironnaise
France, de 76 salariés.
56 salariés à Pontcharra.
« Une fois que t'as l'info, comment tu t'en sers ? »

Retour de manivelle
Les petits chefs
Frédéric Boyer : « Les gens croient qu'ils vont se griller s'ils
se syndiquent ; ce n'est pas vrai. C'est sain de se défendre, Corinne Bouché : « Notre problème, ce sont les petits chefs.
de défendre les autres. Désolé mais quand on est salarié, Les promotions dépendent d'eux. Mais ils font remonter les
on n’est pas patron. Et quand je vois comment les ri- demandes... ou pas. Avec le syndicat, je me permets de
chesses sont partagées dans l'entreprise, je ne suis pas demander rendez-vous directement à la direction ».
d'accord ».
Louis Mollard : « Quand on est délégué, on n’a aucun lien
Louis Mollard : « Chez nous, le grand directeur a dit que le de subordination pour l'activité syndicale, on n’est pas
Frédéric Boyer syndicat était le fossoyeur de l'entreprise. Mais la boîte est “soumis”. On peut remonter tout en haut sans passer par
toujours là ! » tous les petits chefs ».
33 ans, coupeur chez Satma
Frédéric Boyer : « Le tutoiement, ce n'est pas innocent.
PPC, 68 salariés à Goncelin. Joëlle Ferretti
Mais il ne faut pas oublier que chacun fait son business.
53 ans, monteuse en thermostat
à Cotherm, 230 salariés à Vinay.

« Ce qui est important, c'est la liberté d'expression.

« On continue parce que l'on croit à ce que l'on fait
On peut dire, écrire ce que l'on croit juste ».
et parce que cela nous profite aussi ! »