Edition Du 29 Juillet 2010

LES ANNONCES DE LA SEINE
Stephen Meese - Fotolia.com
Jeudi 29 juillet 2010 - Numro 39 - 1,15 Euro - 91e anne
Conseil dEtat
Rapport public Leau et son droit
VIE DU DROIT
Conseil dEtat
Rapport public Leau et son droit .....................................................
SCIENCES
35me Confrence internationale de la physique

des hautes nergies
6
ANNONCES LEGALES .......................................................8
ADJUDICATIONS................................................................15
AU FIL DES PAGES
Arbre des savoirs par Nicolas Sarkozy.................................................
Dans les yeux du bourreau
par Pierre-Olivier Sur........................................................................
24
DIRECT
Loi Lagarde sur le crdit la consommation

Mise en place du comit charg de prfigurer la cration
dun registre national des crdits aux particuliers ..........................
SUPPLMENT
Droit de la consommation
Commentaires darrts de la Cour de cassation
sous la direction de Vincent Vigneau
24
es considrations gnrales du rapport

public 2010 du Conseil dEtat sont consacres Leau et son droit.
Pour Jean-Marc Sauv, vice-prsident de la
haute juridiction administrative, Leau est dsormais considre comme une ressource rare et
comme un milieu prserver pour la biodiversit
quil abrite.
Cela implique sans doute une plus forte immixtion
de la puissance publique dans la gestion de cette
ressource et de ce milieu. Mais jusquo ?
Situe dans une zone de climat tempr, la France
na jamais connu de graves problmes daccs
leau. Aussi, la prise de conscience de la fragilit et
de la raret de cette ressource ainsi que de la ncessit de protger ce milieu est trs rcente.
Le rchauffement climatique et les phnomnes
associs comme la tempte Xynthia, les inondations en Charente Maritime, ou des pisodes de
scheresse, les pollutions par les nitrates, le dveloppement des algues vertes sur le littoral, le
contentieux n de lapplication de la loi Sapin du
29 janvier 1993 en ce qui concerne les contrats de
dlgation relatifs la gestion de leau potable, la
reprise en rgie du service de distribution deau
potable par les villes de Paris et de Rouen rebours
de l volution gnrale. comptent parmi les
nombreux dbats dactualit qui placent leau au

cur des proccupations nouvelles.
Paralllement, la Charte de lenvironnement adopte en 2004, et les lois dites Grenelle I et
Grenelle II, reconnaissent un droit un environnement sain tout en consacrant la valeur constitutionnelle de principes cardinaux du droit de lenvironnement, comme le principe pollueur-payeur
ou le principe de prcaution.
Ce rapport commence par dcrire ltat du droit
applicable et dresser ltat des lieux de la gestion de
leau douce en France. Les dbats et les enjeux sont
ainsi clairement identifis par le Conseil dEtat qui
prne davantage de transparence, que ce soit dans
les responsabilits et les objectifs, dans la vrit des
cots et des prix, dans la qualit perue par les usagers, ou encore, dans les ressources financires et
humaines alloues par les collectivits publiques
la mise en uvre du droit de leau.
Le Conseil dtat prconise galement les voies et
moyens pour parvenir une meilleure valuation plus frquente, mieux documente - des rsultats
obtenus.
Nul doute que ce document de rfrence pourra
utilement clairer le 6me Forum mondial de leau
qui se tiendra Marseille en 2012.
Jean-Ren Tancrde
J OURNAL O FFICIEL D A NNONCES L GALES - I NFORMATIONS G NRALES , J UDICIAIRES ET T ECHNIQUES

bi-hebdomadaire habilit pour les dpartements de Paris, Yvelines, Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis et Val de Marne
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Vie du droit

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Directeur de la publication et de la rdaction :

Jean-Ren Tancrde
Comit de rdaction :
Jacques Barthlmy, Avocat la Cour
Thierry Bernard, Avocat la Cour, Cabinet Bernards
Franois-Henri Briard, Avocat au Conseil dEtat
Antoine Bullier, Professeur lUniversit Paris I Panthon Sorbonne
Marie-Jeanne Campana, Professeur agrg des Universits de droit
Andr Damien, Membre de lInstitut
Philippe Delebecque, Professeur de droit lUniversit Paris I Panthon Sorbonne
Dominique de La Garanderie, Avocate la Cour, ancien Btonnier de Paris
Brigitte Gizardin, Substitut gnral la Cour dappel
Rgis de Gouttes, Premier avocat gnral honoraire la Cour de cassation
Serge Guinchard, Professeur de Droit lUniversit Paris II Panthon-Assas
Franoise Kamara, Conseiller la premire chambre de la Cour de cassation
Maurice-Antoine Lafortune, Avocat gnral honoraire la Cour de cassation
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Philippe Malaurie, Professeur mrite lUniversit Paris II Panthon-Assas
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Jean-Franois Pestureau, Expert-Comptable, Commissaire aux comptes
Sophie Pillard, Magistrate
Grard Pluyette, Conseiller doyen la premire chambre civile de la Cour de cassation
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Yves Repiquet, Avocat la Cour, ancien Btonnier de Paris
Ren Ricol, Ancien Prsident de lIFAC
Francis Teitgen, Avocat la Cour, ancien Btonnier de Paris
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3, rue de lAtlas - 75019 PARIS
Rapport public du Conseil dEtat
e rapport public 2010 du Conseil dEtat

constitue un document de rfrence qui
englobe pour la premire fois tous les
aspects du droit de leau. Il met
notamment en vidence la forte imbrication
des diffrents niveaux de gouvernance et
souligne que le modle franais de la gestion
intgre de leau par bassin versant est
imparfaitement appliqu.
2009
Copyright 2010
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expressment par la loi et les conventions internationales, toute reproduction, totale ou
partielle du prsent numro est interdite et constituerait une contrefaon sanctionne
par les articles 425 et suivants du Code Pnal.
Le journal Les Annonces de la Seine a t dsign comme publicateur officiel pour
la priode du 1er janvier au 31 dcembre 2010, par arrts de Messieurs les Prfets :
de Paris, du 29 dcembre 2009 ; des Yvelines, du 16 dcembre 2009 ; des Hauts-deSeine, du 23 dcembre 2009 ; de la Seine-Saint-Denis, du 22 dcembre 2009 ; du
Val-de-Marne, du 18 dcembre 2009 ; de toutes annonces judiciaires et lgales prescrites
par le Code Civil, les Codes de Procdure Civile et de Procdure Pnale et de Commerce
et les Lois spciales pour la publicit et la validit des actes de procdure ou des contrats
et des dcisions de justice pour les dpartements de Paris, des Yvelines, de la SeineSaint-Denis, du Val-de-Marne ; et des Hauts-de-Seine.
N.B. : Ladministration dcline toute responsabilit quant la teneur des annonces lgales.
- Tarifs hors taxes des publicits la ligne

A) Lgales :
Paris : 5,22
Seine-Saint-Denis : 5,22
Yvelines : 5,01
Hauts-de-Seine : 5,22
Val-de-Marne : 5,17
B) Avis divers : 9,50
C) Avis financiers : 10,60
D) Avis relatifs aux personnes :
Paris : 3,69
Hauts-de-Seine : 3,70
Seine-Saint Denis : 3,69
Yvelines : 5,01
Val-de-Marne : 3,70
- Vente au numro :
1,15
- Abonnement annuel :
15 simple
35 avec supplments culturels
95 avec supplments judiciaires et culturels
COMPOSITION DES ANNONCES LGALES

NORMES TYPOGRAPHIQUES
Surfaces consacres aux titres, sous-titres, filets, paragraphes, alinas
Titres : chacune des lignes constituant le titre principal de lannonce sera compose en capitales (ou
majuscules grasses) ; elle sera lquivalent de deux lignes de corps 6 points Didot, soit arrondi 4,5 mm.
Les blancs dinterlignes sparant les lignes de titres nexcderont pas lquivalent dune ligne de corps
6 points Didot, soit 2,256 mm.
Sous-titres : chacune des lignes constituant le sous-titre de lannonce sera compose en bas-de-casse
(minuscules grasses) ; elle sera lquivalent dune ligne de corps 9 points Didot soit arrondi 3,40 mm. Les
blancs dinterlignes sparant les diffrentes lignes du sous-titre seront quivalents 4 points soit 1,50 mm.
Filets : chaque annonce est spare de la prcdente et de la suivante par un filet 1/4 gras. Lespace blanc
compris entre le filet et le dbut de lannonce sera lquivalent dune ligne de corps 6 points Didot soit
2,256 mm. Le mme principe rgira le blanc situ entre la dernire ligne de lannonce et le filet sparatif.
Lensemble du sous-titre est spar du titre et du corps de lannonce par des filets maigres centrs. Le
blanc plac avant et aprs le filet sera gal une ligne de corps 6 points Didot, soit 2,256 mm.
Paragraphes et Alinas : le blanc sparatif ncessaire afin de marquer le dbut dun paragraphe o dun
alina sera lquivalent dune ligne de corps 6 points Didot, soit 2,256 mm. Ces dfinitions typographiques
ont t calcules pour une composition effectue en corps 6 points Didot. Dans lventualit o lditeur
retiendrait un corps suprieur, il conviendrait de respecter le rapport entre les blancs et le corps choisi.
Leau et son droit
I. La valeur ajoute du rapport

public du Conseil dEtat :
ce quon y trouve
Ce rapport constitue un document de rfrence
qui concerne tous les aspects du droit de leau
(les problmes de quantit, de qualit et de
risque) et restitue lintelligence du droit dans la
longue dure, qui est celle du dveloppement
durable. Il comporte une vision densemble : des
chiffres parfois difficiles rassembler, les textes
applicables (nationaux et internationaux), une
description des organisations et des moyens
utiliss pour appliquer ce droit, ltat de la
jurisprudence, les rsultats obtenus dans
lapplication du droit, ou encore, les grandes
questions juridiques souleves, replaces dans
leur contexte. Cette vue densemble porte sur
la trs longue dure : le rapport explique do
lon vient et o lon va dans un domaine o
lhistoire fournit souvent une cl de lecture
indispensable pour comprendre ltat actuel de
la lgislation. Il fait aussi le lien entre tous les
pans, habituellement clats ou spars, du droit
public et du droit priv.
Il met en vidence limbrication dsormais forte
entre les diffrents niveaux de gouvernance
(local, national, communautaire et international), sans oublier le niveau de gouvernance
spcifique et le plus pertinent en la matire :
celui du bassin versant des grands fleuves. Le
rapport inscrit les problmes et les solutions
dans le cadre communautaire et mondial,
devenus indissociables du cadre national et
local depuis les annes 1990.
Le rapport identifie le grand cart qui subsiste

entre le modle franais de la gestion intgre de
leau par bassin versant (apparu dans les annes
1960) qui est parfait sur le papier (1.3.1, p 58) et
son faible degr dapplication dans les principaux
aspects de cette gestion (organisation administrative et budgtaire fragmente, droit clat et
compliqu lexcs). Ce grand cart place la
France dans une position qui pourrait savrer
dlicate vis--vis de lUnion europenne : elle
rend laccomplissement des obligations de rsultat fixes par la Directive cadre sur leau (DCE)
lhorizon 2015 plus coteux, plus difficile et plus
alatoire. Le Conseil dEtat a donc retenu une
recommandation gnrale : il convient dappliquer ce modle, qui est valide et qui a inspir
maintes organisations internationales, dans tous
ses lments, et dy adapter le droit.
Le rapport met laccent sur les ruptures juridiques en cours : la directive cadre sur leau, qui a
renouvel la problmatique de leau, la Charte de
lenvironnement et le Grenelle de lenvironnement. Ces trois textes sont lorigine dinflexions
dans les orientations et les mthodes de gestion
de la ressource en eau et des consquences
fortes vont en rsulter long terme, mme si on
ne peut pas encore les dcrire toutes.
Ces volutions juridiques rcentes sont relier
au fait que la problmatique de leau change
nouveau de nature au plan national et
communautaire et de manire plus limite au
plan international. Au plan national, il sagissait
en priorit de raccorder toute la population
leau et lassainissement et daccrotre loffre.
Cest acquis en France depuis la fin du XXme
sicle (grce linvestissement public consacr
par les collectivits territoriales lalimentation
en eau potable) et la consommation domestique
deau potable sest inflchie. Cette problmatique
du raccordement de tous aux rseaux reste en
revanche prpondrante au plan international.
Des problmes nouveaux ont nanmoins surgi
qui inflchissent les priorits, en particulier pour
lUnion europenne :
- qualit (pollutions et nouveaux polluants) ;
- quantit (usages conomes, recharge des
nappes, lutte contre le gaspillage) ;
- impact potentiel du rchauffement climatique ;
- risques accrus de scheresse et dinondations
qui en dcoulent ;
- modifications susceptibles daffecter la disponibilit dans le temps de la ressource (calendrier des prcipitations et fonte des neiges) ;
- continuit cologique et prservation de la
biodiversit
Les Annonces de la Seine - jeudi 29 juillet 2010 - numro 39
Vie du droit
II. Vrais et faux dbats autour
du droit de leau
Prix de leau, rgie versus gestion dlgue,
rchauffement climatique le rapport "Leau et
son droit" fait la part des choses entre vraies et
fausses questions. Il carte - aprs les avoir
analyss - les faux problmes, identifie et analyse
tous les vrais problmes, avec le souci de nen
luder aucun.
Les faux problmes
Le prix de leau ou le dbat sur leau chre

(1.3.5.2, p 76).
Aprs avoir analys lvolution du prix de leau
dans la dure, le rapport souligne que cest en
grande partie un faux problme : les causes de
laugmentation du prix sont identifies (dgradation de la qualit de la ressource, effet du relvement des normes communautaires, augmentation du taux dassainissement, adjonction sur
la facture deau potable de prlvements qui ne
concernent pas la distribution deau potable)
et la loi Sapin a eu une retombe positive sur le
prix. Le problme semble surestim, sauf pour
les titulaires de minimas sociaux et les sans-abri.
Le rapport ne comporte donc pas de proposition sur le niveau du tarif, hormis sur la tarification sociale ou laide aux plus dmunis et sur
laccs leau des sans-abri (2.3.8, p 161 et 158).
Il traite en revanche de lvolution de la structure de la tarification en priode de baisse de la
consommation domestique en volume.
Faut-il une loi pour interdire la coupure deau ?
Une interdiction de principe ne semble pas tre
la bonne rponse (1.3.5.3, p 83) : une aide
spcifique, de type prventif, la prise en charge
de la facture deau serait mieux approprie (2.3.8,
p 161).
La place respective de la rgie et de la gestion
dlgue
La gestion dlgue, qui les situations les plus
difficiles sont confies, est dans lensemble
performante et lcart de prix entre les deux
modes de gestion sest nettement resserr
(1.3.5.2.1, p 76). Le dbat politique, trs focalis
sur la place tenue par la gestion dlgue, cache
mal les srieux problmes rencontrs par les
petites rgies (cf. 2.3.5, p 150).
Le rapport souligne par ailleurs que les deux
modes de gestion ne peuvent pas tre soumis
des rgles strictement identiques en relevant que
la lgislation actuelle favorise tantt lun, tantt
lautre, sans quon puisse mesurer lincidence
globale des rgles applicables dans ces diffrences.
Le rapport encourage la rversibilit entre les
modes de gestion et invite Gouvernement et
Parlement liminer les diffrences injustifies
de lgislation de manire mnager un choix
libre et clair par les collectivits territoriales.
Lun et lautre devraient priodiquement faire
lobjet dun audit de performance pour vrifier
que le mode de gestion retenu rpond bien aux
proccupations rencontres par les usagers.
Les vrais problmes et vrais dbats
Deux remarques gnrales sont faire ce sujet.

Dune part, limpact du rchauffement
climatique est sous-estim, alors que ses effets
se font dj sentir sur la disponibilit et la qualit
de leau et sur lampleur des risques. Il devient
urgent dagir.
Dautre part, la faveur de la rforme de la PAC,

il faut trouver pour lagriculture une meilleure
harmonie entre objectifs conomiques,
aujourdhui prpondrants, et cologiques.
1. Le petit cycle de leau
Les collectivits territoriales "sous-investissent"
probablement dans le renouvellement de leurs
rseaux (1.3.5.1, p 74), spcialement dans
lassainissement si lon en juge par leur mdiocre
performance et par les retards enregistrs au
regard des exigences de la directive ERU (2.4.2.1,
p 180). Beaucoup de rseaux dalimentation en
eau potable enregistrent un taux de perte
excessif (2.1.5, p 112). Ces collectivits doivent
aussi tenir compte des consquences du
rchauffement climatique (lala) et modifier
les normes techniques de dimensionnement
des rseaux de collecte des eaux pluviales ou
dassainissement (2.1.7, p 114).
Trop dlus locaux mconnaissent encore le
droit communautaire et rechignent investir
dans un domaine peu visible des lecteurs. Il
convient donc dorganiser la responsabilit des
collectivits territoriales en cas de mconnaissance du droit communautaire (2.5.1.2) se traduisant par une condamnation de la CJUE.
La balkanisation de la gestion (1.3.4, p 68), de
lorganisation (1.3.3, p 64), du droit (1.2.3.2.1,
p 44), de la police (2.5.3.1, p 215) reste
excessive. La solution consiste regrouper mais
la mthode suivre pour y parvenir fait ellemme dbat (2.3.1.1, p 134).
La prquation des tarifs entre grandes
catgories dutilisateurs reste mal apprhende,
tandis que le secteur agricole ne couvre pas les
cots (1.3.5.2.3, p 79 et 2.4.1.1, p 164).
Faut-il conserver deux services publics de
nature industrielle et commerciale (SPIC),
leau potable et lassainissement, et un service
public administratif (SPA), la collecte des eaux
pluviales (annexe 11, p 345), ou sacheminer vers
trois SPIC (2.1.8, p 116) ?
Jusquo peut-on faire assurer lessentiel du
financement de la politique de leau par le
consommateur urbain deau potable (2.3.8.2,
p 162) ?
2. Le grand cycle de leau
La connaissance du grand cycle de leau
demeure insuffisante, tandis que sa gestion
et son financement ne sont pas organiss
(2.1.10, p 121). De nouvelles priorits sont
prendre en compte : connatre lampleur de la
ressource disponible et exploitable ; prendre la
mesure des bouleversements induits par le
rchauffement climatique ; amliorer la qualit
des milieux en luttant contre les anciennes et
nouvelles formes de pollutions ; tarifer les prlvements pour lirrigation et lnergie en prenant en considration le cot dopportunit et
le cot cologique ; mettre en place des outils
adquats pour rsoudre des conflits dusage
plus nombreux et sans doute plus violents.
Il convient de prciser le degr dutilisation
souhaitable des eaux pluviales (avec aujourdhui
une valeur conomique ngative) (2.1.8, p 116)
et de rutilisation des eaux uses (2.1.9, p 118).
Les rgles et conditions de cette utilisation ou
rutilisation sont galement prciser.
Les problmes quantitatifs poss durant les
priodes dtiage par les prlvements pour
lirrigation sont sous-estims (2.4.1.3.1, p 170).
Une lutte plus efficace contre les inondations
passe par une prescription plus large des plans de

prvention des risques naturels (PPRN), par un
plus grand respect de ces plans et par une
meilleure surveillance des barrages (2.4.2.2, p 182).
Le financement de la lutte contre les inondations
nest pas non plus assur de manire prenne.
Comment se conformer dans des dlais souples
aux objectifs de la directive cadre sur leau
(DCE) ?
Un problme va merger, celui des modalits
de la solidarit organiser entre les bassins
versants en matire de transferts deau sur une
longue distance (2.3.2, p 141).
3. Les problmes juridiques
La complexit du droit et de lorganisation
rsulte en partie de la nature des choses mais
pas seulement. Elle est renforce par linstabilit
de la loi (2.5.2.4, p 204). Laxe majeur des
propositions en dcoule : simplifier.
Par exemple, en prvoyant des procdures
comportant des instructions conjointes ou mixtes
en cas de pluralit des lgislations applicables
(2.5.2.2, p 202). La codification apparat aussi
comme un des remdes. On peut enfin mieux
articuler droit international et droit national. Un
exemple en est donn dans le rapport : la
dfinition des zones humides (2.5.2.1, p 200).
La porte du principe pollueur/payeur.
Dsormais inscrit dans la Constitution (charte
de lenvironnement), ce principe na jamais t
intgralement appliqu par les agences de leau
et lagriculture y chappe encore largement.
Se greffe sur cette problmatique le problme
incident de la qualification des redevances
perues par les agences de leau. Initialement
considres comme des redevances sui
generis (avis de la section des travaux publics
du 27-7-1967 et dcision du Conseil dEtat du
21 novembre 1973 Soc. des papeteries de
Gascogne), elles sont devenues des
impositions de toute nature (dcision 82-124
DC du 23 juin 1982, solution reprise par le
Conseil dEtat statuant au contentieux le 2012-1985, Assemble, SA des tablissements
Outers ; loi du 30 dcembre 2006). Le droit
public ne comporte ds lors plus de levier qui
permette de moduler les incitations et
sanctions selon la pollution provoque ou
vite. Cest une contrainte de taille pour
mener une lutte efficace contre les pollutions
des milieux aquatiques : celle-ci suppose de
pouvoir faire varier le montant du
prlvement selon le degr de la pollution
mise.
Trop souvent, le droit de leau use doutils peu
performants ou aux rsultats dcevants
(gestion en volume pour les prlvements deau
brute pour lirrigation 2.4.1.3.3, p 173 ; appel aux
dmarches volontaires pour limiter la pollution
par les engrais 2.4.1.2.3, p 168 ; existence dun
rgime de dclaration comportant des failles
pour les installations, ouvrages et travaux
2.5.3.2.1, p 216 ; faiblesse des contrles et des
sanctions 2.5.3.2.2, p 218).
Droit de leau et droit de proprit. La lgislation
franaise a vit de soulever la question de la
complexit des droits de proprit et/ou dusage
sur leau, alors quelle na pas cess de renforcer
les pouvoirs de la police de leau. En particulier,
le droit reconnu au propritaire du sol de capter
les eaux des nappes souterraines hauteur de
ses besoins pose de plus en plus question
(1.2.3.2.3, p 50 et 2.5.2.5, p 204).
Vie du droit
Larticulation future entre tous les documents
damnagement relatifs leau (SDAGE,
SAGE, SCOT, PPRN, documents durbanisme, schmas de cohrence cologiques,
schmas agricoles, trames bleue et verte)
selon des logiques plus ou moins contraignantes (port connaissance, prise en
compte, compatibilit, conformit) soulvera
galement des difficults nombreuses.
4. Les moyens dapplication du droit
Les moyens humains. Les moyens humains
consacrs llaboration et au contrle du
droit de leau demeurent mal apprhends en
raison de lhypercomplexit, fruit des sdimentations de lhistoire, qui sest installe et de
la surabondance de textes, doutils juridiques,
de procdures, dinstitutions, doprateurs,
dorganismes. Et il est dautant plus difficile
de se prononcer sur leur caractre suffisant ou
insuffisant que des simplifications juridiques
et administratives devraient permettre de
beaucoup mieux utiliser les moyens existants.
Les rseaux et bases de donnes sur leau.
Pour laborer des politiques cohrentes, rendre compte de latteinte des objectifs lUnion
europenne et contrler la bonne application
du droit, ladministration devrait disposer dun
systme performant de modlisation des flux
et dexploitation de bases de donnes. Un
grand retard a malheureusement t pris dans
ce domaine (2.3.7, p 156).
Le financement global. Pour les pouvoirs
publics, il ny aurait pas de problme de
financement global de leau, mais on ne connat
pas bien, du fait de la parcellisation des
responsabilits et des organisations, leffort
financier global consenti (2.3.9, p 163). Il existe
par ailleurs un problme de financement au plan
international (Financer les objectifs du
millnaire, 1.4.4, p 102 et 2.6.2, p 239) et au plan
communautaire (Financer la reconqute du bon
tat des eaux, en sachant que la France repousse
une partie de leffort 2021 et 2027 grce aux
drogations dont elle va user). Il en existe
probablement un au plan national lorsquon
additionne les nombreux dfis relever :
ladaptation au changement climatique et la
matrise du risque dinondation ; le financement
de la gestion du grand cycle de leau, qui nest
pas assur aujourdhui ; la mise en uvre des
nouvelles normes dpuration et de qualit ;
lamlioration de lhydromorphologie des cours
deau ; la concentration de la population en zone
littorale et linterface entre eaux douce et marine
du fait des rejets urbains en zone littorale. Des
projections financires long terme seraient
donc bienvenues, qui seraient priodiquement
examines par le Comit national de leau.
III. Les principales propositions

du rapport en quelques mots
Gestion qualitative et quantitative du cycle de
leau, moyens et outils mobilisables au service
de la politique de leau, droit communautaire et
droit national, police administrative et droit
pnal de leau, politiques de recherche et
dvaluation le rapport public du Conseil dEtat
comporte une srie de propositions touchant
tous les aspects du droit et de la gestion de leau.
1. Les principes
1 - Mettre pleinement en uvre le modle

franais de gestion de leau (1.3.1, p 58).
2 - Distinguer plus clairement entre gestion du
petit cycle de leau, qui relve des collectivits
territoriales, et gestion du grand cycle de leau,
dont lEtat doit se saisir (2.1.10, p 120).
3 - Traiter conjointement les problmes de
quantit, de qualit, de risques et de pression
sur les milieux.
Sur les problmes de quantit, insister sur la
limitation de la demande davantage que sur
laugmentation de loffre.
Mieux cerner les consquences du rchauffement climatique et les prendre en compte
(2.1.6, p 112), par exemple pour revoir le dimensionnement des rseaux locaux de collecte des
eaux pluviales et dassainissement (2.1.7, p 114).
4 - Elaborer des SAGE l o ils sont ncessaires
et utiles, la couverture du territoire par ces
schmas restant faible.
5 - Privilgier les outils dincitation conomique
et, ce titre, mieux appliquer le principe
pollueur/payeur, bien que les redevances des
agences de leau soient devenues des impositions.
6 - Simplifier le droit, les responsabilits et les
organisations.
2. La gestion quantitative et qualitative du grand
cycle de leau
2.1. Eaux pluviales :

- prciser les utilisations souhaitables et
souhaites de ces eaux (2.1.8, p 114) ;
- dfinir le modle conomique correspondant
et viser la transformation de ce service en SPIC,
si le financement par lusager savre possible
(2.1.8, p 116) ;
- valuer la rcente mesure dincitation la
rcupration domestique des eaux pluviales et
prendre la mesure des problmes poss par
lentretien par les propritaires ou occupants
dun deuxime rseau interne lhabitation
(2.1.8, p 117).
2.2. Rutilisation des eaux uses :
- prciser les rutilisations souhaitables et
souhaites de ces eaux (2.1.9, p 118) ;
- laborer les normes applicables cette
rutilisation, si possible au niveau de lUnion
europenne (2.1.9, p 119).
2.3. Eaux de surface et eaux souterraines :
- amliorer le rendement des techniques
dirrigation et mettre en application les mthodes
gnralement suivies pour conomiser leau en
agriculture (2.4.1.3.1, p 171) ;
- interdire tout stockage souterrain susceptible
de contaminer les nappes fossiles (2.1.10, p 120) ;
- revoir le rgime de proprit des eaux
souterraines et poursuivre lentreprise
dintgration du droit de leau (2.5.2.5, p 214).
2.4. Les cours deau et le transport fluvial :
- spcialiser les cours deau entre rservoirs de
biodiversit et ceux rservs au transport et
lhydrolectricit (2.2.2, p 127 et 2.4.3.2, p 190) ;
- faire de Voies navigables de France (VNF) un
tablissement public intgr (moyens en
personnel, domaine) (2.4.4.2, p 194) ;
- clarifier le partage entre police du domaine et
police de la navigation ; confier VNF la totalit
de la police de lexploitation et choisir une des
deux organisations possibles pour la police de
la navigation (2.4.4.3, p 195) ;
- amliorer linterface entre voies fluviales et

grands ports maritimes et revoir le mode
dassociation des collectivits territoriales la
gestion du domaine fluvial (2.4.4.4, p 195) ;
- rtablir le rgime juridique des cours deau
mixtes (2.4.4.5, p 196) ;
- mettre jour le dcret de 1967 sur la police du
domaine fluvial et interdire cette occasion les
rejets deaux uses dans les eaux intrieures
(2.2.4, p 132).
2.5. La production dnergie :
- scuriser au plan juridique le processus
douverture la concurrence des concessions
hydrolectriques (2.4.3.3, p 191) et clarifier le
rgime juridique de cette concession (2.4.3.4,
p 192).
2.6. Le risque dinondations :
- organiser son financement (2.1.10, p 122) ;
- prescrire llaboration de PPRNi en vue de
couvrir toutes les zones vulnrables (2.4.2.2,
p 183) ;
- rendre le rgime "Cat nat" plus incitatif (2.4.2.2,
p 185 et 2.4.2.3, p 186) ;
- mieux suivre ltat des digues et des barrages
et revoir lorganisation territoriale des services
de contrle (2.4.2.2, p 186) ;
- laborer une doctrine claire et partage entre
Etat et collectivits territoriales quant
lampleur et aux limites de lurbanisation en zone
inondable (2.4.2.3, p 188).
2.7. Organisation, financement et outils
mobilisables :
- achever au plus vite la mise en place par
lONEMA des rseaux et bases de donnes sur
leau pour amliorer llaboration de la politique
de leau (2.3.7, p 157) ;
- identifier et chiffrer les moyens budgtaires et
humains qui sont consacrs la politique et au
droit de leau (2.3.9, p 163) ;
- valuer lefficacit absolue et relative des outils
rglementaires, contractuels et dincitation
conomique pour rgler les conflits dusage
(2.3.4, p 146) ;
- mieux combiner les outils rglementaires,
contractuels et dincitation conomique en
faisant davantage appel aux incitations
conomiques pour lutter plus efficacement
contre les pollutions diffuses dorigine agricole
(2.4.1.2.3, p 168) ;
- faire davantage appel aux incitations
conomiques qu la gestion concerte en
volume pour matriser les prlvements deau
dirrigation (2.4.1.3.3, p 175) ;
- privilgier la gestion collective de leau et des
infrastructures dirrigation (2.4.1.3.2, p 171) ;
- relever le niveau minimal de certaines
redevances pour prlvement (p 176) ;
- aller au bout de la rforme de la PAC
(dcouplage des aides ; combiner logique
conomique et logique cologique) et mettre
en place une assurance du revenu agricole
(2.4.1.4, p 177) qui mette fin aux incitations
prlever trop deau et polluer (par une
surutilisation des engrais et des pesticides) ;
- prciser les modalits et limites de la solidarit
entre bassins versants en matire de transferts
de ressource sur longue distance (2.3.2, p 141).
2.8. Prserver la qualit des milieux aquatiques
- renforcer le rgime dassurance rcolte,
pralable au durcissement des contraintes sur
les pollutions diffuses agricoles et les
Vie du droit
Chandelle - Fotolia.com
le retard dans le zonage ou llaboration des

schmas directeurs dassainissement (2.4.2.1,
p 180) ;
- garantir laccs leau des sans-abri (2.3.8,
p 159) ;
- adopter une tarification sociale ou crer une
aide directe rserve aux plus dmunis (2.3.8,
p 161) ;
- au plan international, promouvoir linscription
et la dfinition de ce droit dans le droit interne
des Etats (2.6.1, p 234) ;
- maintenir laide publique au dveloppement
pour atteindre les Objectifs du Millnaire (2.6.2,
p 239).
prlvements excessifs deau pour lirrigation

(2.4.1.4, p 177) ;
- inciter la souscription de la tranche prive
du risque scheresse (2.4.1.4, p 178) ;
- rendre les contrats de rivire ou de nappe plus
incitatifs pour reconqurir la qualit des eaux
(2.2.2, p 127).
3. La gestion quantitative et qualitative du petit
cycle de leau
3.1. Amliorer les outils de gestion de leau

potable :
- mettre en place les outils de matrise de la
demande : gnraliser les compteurs individuels
avec la rserve de lhabitat collectif ancien (cf.
2.1.3, p 108) ;
- sinspirer des expriences trangres russies
pour lutter contre la mauvaise utilisation de leau
et son gaspillage (2.1.5, p 112 et 99) ;
- amliorer les outils de gestion de la scheresse
(2.1.4, p 110) ;
- rduire les pertes dans les rseaux
dalimentation en eau potable (2.1.5, p 112).
3.2. Lorganisation et les modes de gestion :
- laisser la gestion de leau et de lassainissement
aux communes, leurs EPCI ou aux mtropoles
(2.3.1.1, p 134) ;
- rsoudre les difficults de mise en uvre du
service public dassainissement non collectif
(2.3.1.2, p 136) ;
- traiter les difficults rencontres dans la gestion
en rgie (2.3.5, p 150), recourir au contrat pour
fixer des objectifs et mesurer la performance
par des indicateurs identiques selon les modes
de gestion. Rendre publics ces indicateurs pour
mieux comparer les performances des diffrents
modes de gestion. Donner llecteur et au
contribuable une vision densemble sur les
services deau et dassainissement ;
- continuer viser la neutralit globale entre
gestion en rgie et gestion dlgue (2.3.5, p
152) ;
- faire voluer la tarification en la dconnectant
partiellement du volume consomm (cf. 2.3.8,
p 159).
3.3. Le droit leau potable et lassainissement :
- complter la loi pour sanctionner labsence ou
3.4. Qualit de leau et lutte contre la pollution :

- les normes applicables. Mieux distinguer entre
normes de sant humaine et normes de
protection du milieu (p 133). Raliser des tudes
dimpact et engager trs tt la discussion
internationale sur les nouvelles normes (2.2.2,
p 133) ;
- assurer la protection des captages et revoir la
procdure sur trois points (2.2.3, p 128) ;
- rendre obligatoires les installations sparatives
dans la construction neuve (2.4.2.1, p 180) ;
- mettre correctement en uvre la directive
eaux rsiduaires urbaines (ERU) de 1991
(2.4.2.1, p 180).
4. Les moyens et outils mobilisables au service du
droit de leau
- Achever la mise en place par lONEMA des

bases et rseaux de donnes sur leau pour
mieux informer les usagers (p 54, 63 et 154) ;
- faire prciser par le lgislateur les critres
prendre en compte pour rgler les conflits
dusage au plan local (2.3.3, p 144) ;
- moduler davantage les redevances pour
pollution et les aides verses par les agences de
leau (2.4.2.1, p 181).
5. Les institutions
- Renforcer le rle du Comit national de leau

en sappuyant sur lexpertise et les travaux de
lONEMA.
Veiller au rythme et au caractre suffisant du
renouvellement des infrastructures (1.3.5.1, p
74) et jouer le rle de forum o dbattre et
prparer les grandes dcisions publiques (2.3.10,
p 163).
- Affirmer le rle des agences de leau dans la
prvention des inondations et la gestion du
grand cycle de leau (2.1.10, p 121), sans disperser
davantage leurs actions (p 142).
- Faire des tablissements publics territoriaux
de bassin (EPTB) les matres douvrage de droit
commun au plan local (2.3.3, p 143).
- dcentraliser en partant de la cible atteindre

(2.5.2.3, p 202) ;
- ralentir linflation lgislative et cesser de
lgifrer par adjonction ou superposition de
textes (2.5.2.4, p 204) ;
- prvoir les rgles darticulation entre tous les
documents, anciens et nouveaux, influant sur
la politique de leau (2.3.1.3, p 139 sur la trame
bleue et la trame verte ; schmas de cohrence
cologique, etc.) ;
- dsigner un prfet chef de file par bassin pour
grer la raret de leau (p 111) ;
- simplifier les polices de leau : uniformiser les
procdures ; multiplier les sanctions administratives, achever les rorganisations des services (2.5.3.3, p 222) ;
- simplifier le droit pnal de leau : uniformiser
la procdure, utiliser les nouvelles alternatives
aux poursuites et spcialiser un TGI par rgion
(2.5.4, p 231).
7. Renforcer la police de leau et le droit pnal de
leau
- Evaluer rgulirement le phnomne de nondclaration des installations, ouvrages, travaux

ou activits (IOTA) - (2.5.3.2.1, p 217) ;
- soumettre au rgime de la dclaration tous les
IOTA qui prsentent des inconvnients forts
pour lenvironnement (p 217) ;
- augmenter la frquence des contrles (2.5.3.2.2,
p 218) ;
- crer un statut nouveau dinspecteur de
lenvironnement (2.5.3.2.3, p 219) ;
- actualiser la liste des infractions environnementales et revoir ladquation entre la gravit
des infractions et les sanctions loccasion de
la transposition de la directive du 19 novembre 2008 (2.5.4, p 232).
8. Intensifier les recherches et les tudes amont ou
appliques sur
- Les consquences du rchauffement

climatique (2.1.6, p 113) ;
- le fonctionnement hydrologique des nappes
phratiques et le potentiel des aquifres (2.1.10,
p 121) ;
- la modlisation du grand cycle de leau par
bassin versant et la mise au point des outils de
gestion correspondants (ibidem) ;
- les nouveaux risques que font courir les
pollutions la sant humaine (2.2.4, p 134), les
mthodes danalyse de la qualit des eaux et les
nouvelles techniques de dpollution ;
- la tarification de leau (cots de la pollution et
cots dopportunit) (2.3.8, p 159) ;
- les marchs de droits pour assurer terme le
respect des plafonds autoriss pour les
prlvements (2.4.1.3.4, p 176).
6. Appliquer le droit communautaire et simplifier le

droit national
Droit communautaire :
- ouvrir lEtat la facult de se retourner contre
les collectivits territoriales lorigine des
condamnations prononces par la Cour de
justice de lUnion europenne (CJUE) - (2.5.1.2,
p 199).
Droit national :
- unifier la lgislation sur la protection des
captages (2.2.3, p 131) ;
- unifier les dfinitions ou les notions juridiques
comme celle de zone humide (2.5.2.1, p 200) ;
- simplifier les procdures (2.5.2.2, p 202) ;
Lintgralit du rapport Leau et son droit est disponible sur le site

internet : www.conseil-etat.fr
Source : www.conseil-etat.fr
2010-334
Sciences
35me Confrence internationale

de la physique des hautes nergies
Paris, Palais des Congrs - 26 juillet 2010
ICHEP, International Confrence on High Energy Physics, la plus grande confrence internationale sur la physique des hautes nergies
sest tenue au Palais des Congrs de Paris du 22 au 28 juillet 2010. C'est la seconde fois depuis 1982 que la capitale franaise accueille ce
rendez-vous biannuel incontournable cr il y a plus de 60 ans, qui runit plus de 1 000 physiciens en provenance du monde entier : un
grand nombre d'entre eux travaillent sur des projets de trs haute technologie pour le compte de laboratoires implants aux quatre coins
du globe, comme le CERN ( Genve), Fermi Lab ( Chicago), DESY ( Hambourg), KEK ( Tokyo) ou encore SLAC ( Stanford).
Cette 35me dition organise par la communaut scientifique franaise (CNRS/IN2P3 et CEA) a t honore de la prsence, le 26 juillet
dernier, du Chef de lEtat, Nicolas Sarkozy et de Valrie Pcresse, ministre de lEnseignement suprieur et de la recherche, qui ont t
accueillis par Guy Wormser, Directeur de recherche au CNRS et Prsident du Comit dorganisation.
Jean-Ren Tancrde
Photo Jean-Ren Tancrde - Tlphone : 01.42.60.36.35
Nicolas Sarkozy
Arbre des savoirs

par Nicolas Sarkozy
()
ertainement on ne peut qu'tre saisi
de vertige lorsqu'on essaie seulement d'imaginer les questions auxquelles vous vous attaquez ! Il fut un
temps o elles relevaient de la mtaphysique.
Elle nous semble loin cette poque o les
dcouvertes de Giordano Bruno lui valurent
le bcher et celles de Galile, - mieux trait !la prison. Estimez-vous heureux de vivre
votre poque ! La science est une dmarche, je
le sais, fragile et vous devez tre dfendus,
vous les scientifiques, vous devez tre dfendus contre l'obscurantisme, contre le fanatisme, contre le refus des faits et contre le
C
6
mpris de la vrit. Ces risques sont actuels, ils

sont de tous temps et de toutes poques.
Au fond, vos travaux reprsentent le rve le plus
ancien de l'homme : essayer de rpondre la
question que l'humanit se pose depuis toujours
sur ses origines, l'origine de l'univers, mais aussi
l'origine de la matire. Au fond pourquoi y-a-til quelque chose plutt que rien ? Cette
interrogation existentielle, vous la formulez en
questions scientifiques concernant la structure
de l'Univers : de quoi est-il fait ? Quelles sont les
forces qui rgissent son volution ? Mais au fond
cela revient la mme question, pourquoi y-at-il quelque chose plutt que rien ?
Et loin d'tre crass par la complexit du
monde qui nous entoure, vous tes stimuls par
l'ampleur de la tche. Je me reconnais dans cette
attitude un peu bizarre ! Au fond ne jamais
renoncer devant l'inconnu, surmonter les
difficults qui se posent depuis des sicles,

poursuivre inlassablement la qute que vous
vous tes fixe : ce sont les qualits des
chercheurs, et particulirement des chercheurs
de la recherche fondamentale.
Aux esprits chagrins, - il en existe quelques-uns-,
qui prtendent que votre recherche est trs
loigne des urgences auxquels notre plante
doit rpondre, les grandes maladies, la pauvret,
les impratifs du dveloppement, je veux dire
que les urgences du moment ne doivent pas, ne
doivent jamais hypothquer les exigences de la
longue dure. C'est un appauvrissement que
d'opposer ces deux ralits, l'urgence du
moment et l'exigence de la longue dure. Le
savoir est un tout : les surprises de la recherche
fondamentale la plus gratuite ont parfois permis
les innovations les plus fcondes qui touchent
notre vie quotidienne. Vos activits ont fait
Sciences
Valrie Pcresse
et Guy Wormser
pour tenir votre 35me confrence.

Vous me permettrez d'y voir un hommage la
communaut scientifique franaise qui travaille
dans votre domaine. Notre pays cultive
l'intelligence des matriaux : le prix Nobel de
Pierre-Gilles de Gennes. Nos chercheurs en
physique sont les hritiers d'une longue
tradition, qui va de Pierre et Marie Curie
Albert Fert, rcent prix Nobel, en passant par
l'inventeur de la chambre fil, George Charpak,
pour ne parler que de la physique de l'atome.
Cette recherche de qualit s'panouit dans nos
grands organismes de recherche, le CNRS et
son institut l'IN2P3, le CEA et son Institut de
recherche sur les lois fondamentales de l'univers,
l'IRFU. Nous avons dvelopp des laboratoires
de renomme mondiale. Je ne citerai que les
principales quipes : le laboratoire Louis
Leprince-Ringuet, l'Ecole Polytechnique, le
laboratoire de l'acclrateur linaire, avec
progresser les technologies les plus pointues,

travers les quipements que vous utilisez, y
compris le Web, qui a t invent au Centre
europen de recherche nuclaire.
La recherche fondamentale ne vise pas
d'applications concrtes, mais le pays qui la
relguerait au second rang de ses
proccupations commettrait une erreur
historique. La science est un difice qui doit tre
complet : il n'y a pas d'applications sans
recherche fondamentale, il n'y a pas de saut
qualitatif dans le progrs des connaissances en
dehors de la recherche fondamentale et de ses
dcouvertes. Ce n'est pas en prtendant
amliorer la bougie qu'on a dcouvert
l'lectricit - cela, je suis peu prs prt le
comprendre. Pasteur l'a dit : "Il n'y a pas d'un ct
la recherche fondamentale et de l'autre la
recherche applique. Il y a la recherche et les
applications de celle-ci, unies l'une l'autre
comme le fruit de l'arbre est uni la branche qui
l'a port". Cet arbre du savoir vous le faites
fructifier de multiples manires. Mais vous le
nourrissez ce qui est quand mme votre point
commun : l'amour de la connaissance.
La science est un ensemble qui doit s'inscrire
de plain-pied dans la socit. Me sera-t-il permis
de rappeler qu'un grand spcialiste de votre
domaine, Steven Chu, a t rcemment nomm
Secrtaire amricain l'nergie (que notre
compatriote Claude Cohen-Tannoudji qui avait
reu le prix Nobel de physique avec lui n'y voie
aucune annonce de ma part !) ? Cet exemple
prouve la capacit des scientifiques s'emparer
de tous les champs du savoir et mme de
l'action.
De cette profonde unit du savoir, vous
tmoignez, vous les physiciens, notamment par
l'histoire rcente de votre discipline : vous avez
su dcloisonner les domaines en oprant la
jonction entre la cosmologie et la physique des
particules. Et combien de physiciens sont passs
du comptage des atomes l'analyse du
fonctionnement des cellules, pour nourrir les
avances les plus rcentes de la bio-physique ?
Ce dcloisonnement des savoirs, je vous
demande aujourd'hui de le poursuivre en
direction du grand public. Il n'y a pas avoir
peur, il n'y a pas avoir honte de faire partager
vos dcouvertes avec le plus grand nombre. Nos
contemporains ont soif de savoir ; ils sont
anims d'une immense curiosit l'endroit de
la science. A vous les scientifiques de faire
partager votre connaissance. On ne s'abaisse
pas en faisant partager l'infiniment complexe
de faon simple. On peut mme considrer que
l'intelligence consiste savoir expliquer
simplement des choses complexes. Ce n'est pas
si simple. A l'heure o le nombre d'tudiants
inscrits en science connat une baisse trs
proccupante, c'est vous de faire vivre l'amour
de la science et la culture gnrale scientifique
dans vos pays respectifs.
Mesdames et Messieurs, nous sommes dans
une poque o la science est parfois remise en
question. Il est vrai qu'en rsolvant des
problmes - et c'est tout le destin du scientifique
- vous en crez d'autres. En rpondant des
questions, vous en ouvrez d'autres, encore plus
redoutables rsoudre. Mais c'est la destine
de l'homme que de crer sans cesse et d'innover
pour progresser. ()
C'est pourquoi, avec Valrie Pcresse, nous
sommes fiers que vous ayez choisi la France
Mais nous avons fait, nous la France, au contraire

le pari que l'enseignement suprieur et la
recherche sont les solutions pour sortir de la crise.
La crise ne doit pas nous conduire repousser
ces investissements dans la science, mais au
contraire les anticiper et les consolider.
Il ne s'agit pas d'une fuite en avant, il s'agit d'une
position de bon sens. Nous n'avons pas le droit
de nous replier sur des certitudes obsoltes.
Nous devons chercher sans relche de nouvelles
solutions, crer sans cesse de nouveaux savoirs
qui seront la meilleure arme pour lutter contre
la crise.
Pour nous, il a fallu d'abord amliorer la
ractivit et l'efficacit de nos structures
d'enseignement suprieur et de recherche. Et je
le dis devant vous ; quoi serviraient des
moyens supplmentaires si ceux-ci taient
investis dans des structures obsoltes ? Avec
Valrie Pcresse nous avons donn aux
La recherche fondamentale ne vise pas d'applications concrtes,

mais le pays qui la relguerait au second rang de ses proccupations
Nicolas Sarkozy
commettrait une erreur historique.
l'Universit de Paris-Sud Orsay, le laboratoire

de physique nuclaire et des hautes nergies,
avec les universits Pierre et Marie Curie et
Ren Diderot. Toutes ces quipes illustrent la
qualit de la recherche fondamentale franaise,
comme en tmoigne aussi la part
prpondrante qu'elles prennent, au niveau
europen, dans les travaux du CERN, Genve.
Cet hommage la science franaise c'est aussi
pour nous un encouragement. La France a
entrepris dans le domaine de la recherche des
efforts indits. Face la crise, de nombreux pays
ont choisi de couper dans les budgets consacrs
la recherche. Vous devez savoir que nous
avons fait le choix inverse ! Non seulement nous
n'avons pas coup, mais nous avons augment
les crdits.
Les conomies occidentales traversent une
priode difficile, une crise comme jamais le
monde n'en a connue depuis 1929. La tentation
est videmment trs forte de repousser plus
tard les investissements dont nous avons besoin
dans le domaine scientifique. Vous seriez notre
place, vous auriez la mme tentation !
universits la possibilit d'tre autonomes pour

prendre en main leur avenir et jouer tout leur
rle dans l'effort de recherche. Il y a quelques
annes, prononcer le mot autonomie en France,
c'tait dj faire descendre les gens dans la rue.
Nous avons permis nos organismes de
recherche de rompre avec une organisation
tellement complexe qu'elle paralysait leur action.
Nous rformons et nous investissons comme
jamais dans notre pays.
Depuis 2007, anne de mon lection, le budget
de l'enseignement suprieur s'est accru d'un
milliard d'euros de plus par an. Depuis 2007, le
budget de la recherche publique a t augment
de 800 millions d'euros par an. ()
Enfin, je n'oublie pas que les rvolutions du
savoir surgissent parfois en des points
inattendus, et que nous devons rester ouverts
toutes formes d'innovation. C'est pourquoi je
veux le dire la communaut scientifique
franaise : "soyez ambitieux, proposez des projets
indits, innovez dans vos propositions, surmontez
les vieux clivages de vos organisations ! Bousculez,
bousculez, bousculez encore". ()
2010-336
Annonces judiciaires et lgales

PARIS
CONSTITUTION
Aux termes dun acte sous seing priv
en date Paris du 21 juillet 2010, il a t
constitu une socit prsentant les
caractristiques suivantes :
Dnomination sociale :
PERPETUAL
MOTION MACHINE
Sige social :
54, rue Greneta
75002 PARIS
Forme : Socit Responsabilit
Limite.
Capital : 1 500 Euros.
Objet social : service de gestion de
projets lis la technologie internet.
Dveloppement et cession dapplications
lies la technologie Internet. Toutes
oprations se rapportant directement ou
indirectement lobjet social et utiles ou
susceptibles den faciliter lextension ou
le dveloppement.
Dure : 99 ans.
Grance : Mademoiselle France
FONTUGNE demeurant 21, rue Duperr
75009 PARIS.
Immatriculation : au Registre du
Commerce et des Socits de Paris.
3933
Pour avis
Aux termes dun acte sous seing priv,
en date Paris du 26 juillet 2010,
il a t constitu une socit prsentant les caractristiques suivantes :
LUCANE VALORISATION
Sige social :
63, boulevard Lefebvre
75015 PARIS
Limite.
Capital social : 8 000 Euros.
Objet : la ralisation doprations
portant sur les biens dautrui relatives
lachat et la vente dimmeubles btis ou
non btis, de fonds de commerce.
Dure : 99 ans.
Grance : Monsieur Lionel
PANCRAZIO demeurant 11, rue de
Maule 78580 BAZEMONT.
3989
Pour avis
Rectificatif linsertion 3229 du 28
juin 2010 pour MAXEM, lire : acte sous
seing priv du 10 mai 2010 (et non
17 mai 2010) sige social : 5, rue de
Castiglione 75001 PARIS (et non, 8-10,
rue du Texel 75014 PARIS).
3934
Pour avis
ALDABRA CONSEIL
Socit Responsabilit Limite

au capital de 1 000 Euros
Sige social :
55 bis, boulevard Preire
75017 PARIS
ALDABRA CONSEIL
Sige social :
55 bis, boulevard Preire
75017 PARIS
Limite.
Capital social : 1 000 Euros divis en
100 parts sociales dun montant de 10
Euros chacune, entirement souscrites et

libres, en totalit.
Objet : en France qu lEtranger : le
conseil aux socits cotes et non cotes,
aux personnes physiques, notamment en
matire de corporate finance, de leve de
fonds et de recherche de partenariats
financiers et/ou stratgiques ; toutes prestations de conseil en matire de stratgie
et de communication, notamment de
communication financire.
Dure : 99 annes compter de limmatriculation de la socit au Registre du
Commerce et des Socits, sauf dissolution anticipe ou prorogation.
Grant : Madame Sverine FARJON
LELIEUR demeurant 55 bis, boulevard
Preire 75017 PARIS, nomme pour une
dure indtermine.
Immatriculation : la socit sera immatricule au Registre du Commerce et des
Socits tenu au Greffe du Tribunal de
Commerce de Paris.
Pour avis
3938
Le Grant
CHAWAWA
Sige social :
9, rue Georges Sach
75014 PARIS
Limite de type E.U.R.L.
Objet : cration et dition
dapplications Internet pour les
terminaux fixes et mobiles.
Dure : 99 ans.
Grance : Monsieur Chawalit
TANGWONGPIBOON demeurant
9, rue Georges Sach 75014 PARIS.
3928
Pour avis
ARGUIPER
Socit Civile Immobilire

Sige social :
4, rue Paul Strauss
75020 PARIS
ARGUIPER
Sige social :
4, rue Paul Strauss
75020 PARIS
Forme sociale : Socit Civile
Immobilire.
Capital social : 9 000 Euros constitu
uniquement dapports en numraire.
Objet social :
- lacquisition de biens immobiliers,
ladministration et lexploitation par bail,
location ou autrement dudit immeuble et
de tous autres immeubles btis dont elle
pourrait devenir propritaire ultrieurement, par voie dacquisition, change,
apport ou autrement.
Dure : 99 ans compter de la date de
limmatriculation de la Socit au
Registre du Commerce et des Socits.
Co-Grance :
- Monsieur Eric ARNAUD demeurant
5, rue du Gnral Langlois 75116
PARIS.
- Monsieur Stphane GUICHARD
demeurant 4, rue Paul Strauss 75020
PARIS.
- Madame Muriel PERRAULT
de JOTEMPS demeurant 44, avenue du
Prsident Kennedy 75016 PARIS.
Clauses relatives aux cessions de
parts : agrment requis dans tous les cas,
agrment des associs reprsentant au
moins les trois quarts des parts sociales.

Socits de Paris.
Pour avis
3963
La Grance
en date Paris du 23 juillet 2010, enregistr au Service des Impts des Entreprises
de Paris 16me le 27 juillet 2010, bordereau 2010/799, case 4, extrait 6542
SCI A.PW3 PROPERTIES

Sige social :
3, avenue du Prsident Wilson
75016 PARIS
Forme : Socit Civile Immobilire.
Capital social : 5 000 divis en 500
parts sociales de 10 Euros chacune.
Objet : la socit a pour objet :
- lacquisition, ladministration et la
gestion par location autrement de tous
immeubles et biens immobiliers, et
notamment dun immeuble sis 3, avenue
du Prsident Wilson 75016 PARIS,
- lemprunt de tous fonds ncessaires
la ralisation de cet objet,
- toutes oprations financires,
mobilires ou immobilires se rattachant
directement ou indirectement cet objet
et susceptibles den favoriser la
ralisation, condition toutefois
den respecter le caractre civil.
Dure : 99 ans compter de son immatriculation au Registre du Commerce et
des Socits, sauf dissolution anticipe
ou prorogation.
Co-Grance :
- Madame Isabel de LA CHICA
FLEISCHER demeurant 54, Paseo de la
Castellana MADRID (ESPAGNE),
- Monsieur Antonio CUNCHILLOS
ABADIA demeurant 18 Dr, rue Matires
Concepcionistas, P 06 A, MADRID
(ESPAGNE),
ont t nomms pour une dure
indtermine.
Cessions de parts : les parts sociales
sont librement cessibles entre Associs
et entre conjoints, ascendants et
descendants.
Toute autre cession est soumise
lagrment des Associs donn dans la
forme dune dcision collective
extraordinaire.
Socits de Paris.
4038
Pour avis
Dnomination :
CANAXA
Sige social :
8, rue Daumier
75016 PARIS
Limite.
Apports : le capital est constitu
entirement par des apports en
numraire.
Objet :
La socit a pour objet en France et
lEtranger :
- la location en meubl professionnel,
- la location saisonnire de locaux
meubls ou non,
- lacquisition de biens immobiliers,
- toutes activits accessoires et
connexes se rapportant directement ou
indirectement aux objets ci avant cits.
Et plus gnralement toutes oprations
industrielles, commerciales et financires, pouvant se rattacher directement ou
indirectement lobjet social et tous
objets similaires ou connexes.
Dure : 99 annes compter de son
immatriculation au Registre du
Commerce et des Socits sauf les cas de
prorogation ou de dissolution anticipe.
Grance :
- Monsieur Nicolas BRUMELOT
demeurant 8, rue Daumier 75016 PARIS
a t nomm Grant pour une dure
illimite.
Socits de Paris.
3968
Pour avis
CESI CERTIFICATION
Socit par Actions Simplifie

Unipersonnelle
Sige social :
30, rue de Cambronne
75015 PARIS
Aux termes dun acte sous sieng priv
constitu une socit dont les caractristiques sont les suivantes :
CESI CERTIFICATION
Sige social :
30, rue de Cambronne
75015 PARIS
Forme : Socit par Actions simplifie
Unipersonnelle.
Capital social : 50 000 Euros diviss
en 500 actions de 100 Euros chacune.
Objet social :
- la certification de personnes, notamment telle qudicte par la norme NF
EN ISO/CEI 17024, ou toute autre
norme venant la modifier ou lui tant
substitue, ou tout autre dispositif lgal
et rglementaire visant cette activit,
- la prise de participation directe ou
indirecte dans toutes les socits
Franaises ou Etrangres directement ou
indirectement lie au secteur dactivit
prcis ci-dessus.
Dure : 99 annes compter de son immatriculation au R.C.S.
Prsident : Monsieur Vincent COHAS
demeurant 25, rue des Puits 92150
SURESNES a t nomme aux fonctions
de Prsident.
Commissaires aux Comptes :
- Titulaire : la socit RSM RSA sise
40, avenue Hoche 75008 PARIS.
- Supplant : Monsieur Jean-Louis
FOURCADE domicili 40, avenue
Hoche 75008 PARIS.
3937
Pour avis
VINTAGE VILLAGE
Sige social :
92, rue des Dames
75017 PARIS
Objet : vente de friperie, vtements et
accessoires.
Dure : 99 ans.
Grance : Madame Caroline
KRYMKIER demeurant 60, rue Claye
77400 THORIGNY SUR MARNE.
3891
Pour avis

PHARMALTITUDE
EDOSTAR TSUKUYOMI 16

Sige social :
127, rue Amelot
75011 PARIS

Sige social :
135, rue du Ranelagh
75016 PARIS

en date Paris du 22 juillet 2010, enregistr au Service des Impts des Entreprises
de Paris 11me Sainte Marguerite le
28 juillet 2010, bordereau 2010/300,
case 8, extrait 3307,

en date Paris du 17 juillet 2010 il a t
constitu une socit prsentant les caractristiques suivantes :
PHARMALTITUDE
Sige social :
127, rue Amelot
75011 PARIS
Forme : Socit par Actions
Simplifie.
Capital social : 50 000 Euros, divis
en 1 000 actions de 50 Euros chacune.
Objet : la socit a pour objet directement ou indirectement, en tous pays et
sous toutes formes, la fabrication et le
ngoce de produits cosmtiques et
dhygine, ainsi que le ngoce darticles,
accessoires utiles aux sportifs, exposs
au froid et au soleil tels que barres
nergtiques chocolates, lunettes
solaires, vtements de sport et
accessoires tels que bananes,
sacs dos etc....
des Socits sauf dissolution anticipe
ou prorogation.
Prsident : Madame Micheline
BOSSERELLE demeurant 29, rue Pierre
Nicolle 75005 PARIS a t statutairement nomme en qualit de Prsidente
pour une dure de six ans renouvelable.
Admission aux Assembles :
Chaque Associ a le droit de participer
aux dcisions collectives par lui-mme
ou par son mandataire.
Exercice du droit de vote :
Chaque action donne droit une voix.
Le droit de vote attach aux actions
est proportionnel au capital quelles
reprsentent.
Transmission des actions :
Les actions de la socit ne peuvent
tre cdes, y compris entre actionnaires,
quaprs agrment pralable donn par
dcision collective adopte la majoirt
des deux tiers des actionnaires prsents
ou reprsents.
Socits de Paris.
4017
Pour avis
FINARTIS
Sige social :
8, rue Rcamier
75007 PARIS
Objet : toutes prestations de conseils
et de services aux entreprises et
organismes, publics ou privs.
Dure : 99 ans compter de son
Commerce et des Socits sauf
dissolution anticipe ou prorogation.
Grance : Monsieur Samuel MIGUS,
Associ Unique, demeurant 8, rue
Rcamier 75007 PARIS, de nationalit
franaise, nomm pour une dure
illimite.
Socits de Paris.
4007
Pour avis
EDOSTAR TSUKUYOMI 16
Sige social :
135, rue du Ranelagh
75016 PARIS
Simplifie.
Capital : 60 000 Euros, divis en
6 000 actions de 10 Euros chacune.
Objet social : lexploitation de
restaurants et la vente de plats
emporter.
Prsident : socit EDOSTAR,
Socit par Actions Simplifie au capital
de 100 000 Euros sise 135, rue du
Ranelagh 75016 PARIS, R.C.S. PARIS
519 184 923, reprsente par Monsieur
Jrme BRACCO demeurant 135, rue du
Ranelagh 75016 PARIS, nomm pour
une dure indtermine.
Directeur Gnral : Monsieur Oliver
EVANS demeurant 3 bis, rue de
lAlboni 75016 PARIS.
Dure : 99 ans.
reprsentent.
Transmission des actions : les actions
ne peuvent tre transfres entre Associs quavec lagrment pralable du Prsident de la socit, lequel doit apprcier
si le transfert envisag est conforme
lintrt social.
3953
Pour avis
Rectificatif linsertion 3275 du
1er juillet 2010 pour PROCURE IT,
lire : Joachim Emmanuel Antony EPEEDIKOR (et non, Antony EPEE-DIKOR).
3977
Pour avis
constitu une Socit Responsabilit
Limite de type E.U.R.L. prsentant les
SARASOPH
Sige social :
131, rue du Faubourg Saint Honor
75008 PARIS
100 parts sociales de 50 Euros chacune.
Objet : restauration sur place et
emporter, salon de th traiteur, achat
vente, distribution, import export de tous
produits alimentaires non rglements.
immatriculation au R.C.S.
Grance : Madame Sophie
WINTGENS demeurant 29, rue de Saint
Cloud 92410 VILLE DAVRAY a t
nomme en qualit de Grante.
4011
Pour avis

LES COMPAGNONS
DE LAMENAGEMENT
Sigle :
CSA
Sige social :
88, avenue des Ternes
75017 PARIS
Limite.
Objet : plterie, peinture.
Dure : 99 ans .
Grance : Madame Sandra
GONCALVES demeurant 30, rue
Maurice Berteaux 95870 BEZONS.
3905
Pour avis
CMCE
Sige social :
67, rue Greneta
75002 PARIS
CMCE
Sige social :
67, rue Greneta
75002 PARIS
Limite.
Capital social : 5 000 Euros
entirement libr.
Objet : coiffure, prestations esthtiques en tous genres, ventes de produits
capillaires et de beaut, vente
daccessoires et toutes activits se
rapportant lobjet social.
ou prorogation.
Grant : Madame Sandrine HELIN
demeurant 10, rue Beaurepaire 75010
PARIS.
Socits de Paris.
3893
Pour avis
enregistr au Service des Impts des
Entreprises de Paris 1er Ple Enregistrement, le 23 juillet 2010, bordereau
2010/1 086, case 56,
il a t constitu une Socit
Responsabilit Limite prsentant les
EXPERIMENTAL GROUP
Sige social :
100, rue dAboukir
75002 PARIS
Capital social : 422 400 Euros divis
en 4 224 parts sociales de 100 Euros
chacune.
Apports en nature : les 4 224 parts
sociales composant le capital social
correspondent des apports en nature
pour un montant total valu 422 400
Euros par :
. Messieurs Olivier BON,
Pierre-Charles CROS et Rome de
GORIAINOFF, chacun de 20 parts
sociales, soit au total 60 parts sociales de
la socit NEOPOLITAN, Socit

Responsabilit Limite au capital de
6 000 Euros dont le sige social est situ
au 54, rue Greneta 75002 PARIS, immatricule au Registre du Commerce et des
Socits de Paris sous le numro
489 629 162, apport en nature valu la
somme de 390 000 Euros.
la socit OTHER CLUB, Socit
6 000 Euros dont le sige social est situ
au 54, rue Greneta 75002 PARIS, immatricule au Registre du Commerce et des
Socits de Paris sous le numro
la socit MUNDOPOLITAN, Socit
10 000 Euros dont le sige social est
situ au 54, rue Greneta 75002 PARIS,
immatricule au Registre du Commerce
et des Socits de Paris sous le numro
Objet : lacquisition et la gestion de
toutes valeurs mobilires, la prise de
participations ou dintrts dans toutes
socits et entreprises commerciales,
industrielles, financires, mobilires et
en rgle gnrale, toutes activits entrant
dans le cadre dune socit
"HOLDING" ; services de toutes sortes
pour les filiales.
Dure : 99 annes compter de son immatriculation au Registre du Commerce
et des Socits sauf dissolution anticipe
ou prorogation.
Co-Grance :
- Monsieur Olivier BON, n le 24
mars 1982 Montpellier (Hrault) de
nationalit franaise, demeurant 327, rue
Saint-Martin 75003 PARIS,
- Monsieur Pierre-Charles CROS, n
le 17 dcembre 1982 Arles (Gard) de
- Monsieur Rome de GORIAINOFF,
n le 19 juin 1982 Paris (75013) de
ont t dsigns Co-Grants aux
termes de larticle 12 des statuts
constitutifs.
Agrment : les parts sont librement
cessibles entre les Associs. Elles ne
peuvent tre cdes aux conjoints,
ascendants ou descendants et des tiers
trangers la socit quavec le consentement de la majorit des Associs
reprsentant au moins les trois quarts des
parts sociales, cette majorit tant
dtermine compte-tenu de la personne
et des parts de lAssoci cdant.
Socits de Paris.
3945
Pour avis
MYQAA
Sige social :
56, rue Dombasle
75015 PARIS
constitu une socit prrsentant les
Dnomination :
MYQAA
Sige social :
56, rue Dombasle
75015 PARIS
Simplifie.
Objet : fourniture de technologies et
de services facilitant linteractivit lors

dvnements de tous types, et lors
dinteractions et de discussions sur
internet, mobile internet.
des Socits.
Prsident : Monsieur Eric VENCE
demeurant 56, rue Dombasle 75015
PARIS, nomm pour une dure illimite.
Directeur Gnral : Monsieur Richad
MITHA demeurant 25, rue du Docteur
Heulin 75017 PARIS, nomm pour une
dure illimite.
Conditions dadmission aux
Assembles dactionnaires :
Tout actionnaire a le droit de
participer aux Assembles Gnrales
et aux dlibrations personnellement ou
par mandataire.
Droit de vote :
Socits de Paris.
3991
Pour avis
CoGrance :
- Monsieur Fabrice ANDRE demeurant 9, rue du Mont Thabor 75001
PARIS.
- Monsieur Jean PRINGAULT demeurant 9, rue du Mont Thabor 75001
PARIS.
Clauses dagrment pour les cessions
de parts :
Les parts sociales sont librement
cessibles au profit dun Associ.
Toute cession un tiers de la socit
est soumise agrment de la collectivit
des Associs runie en Assemble
Gnrale.
Socits de Paris.
3913
Pour avis

10 juin 2010 pour GLYFADA, lire,
Grant : Teddy Nicolas KEFALAS
demeurant 152, rue de la Roquette 75011
PARIS (et non, Andr LE BOHEC).
3926
Pour avis

Unipersonnelle
Sige social :
4, rue de la Paix
75002 PARIS
498 599 836 R.C.S. PARIS
Suivant lettre du 9 juillet 2010
recommande avec demande davis de
rception adresse lactionnaire unique
de la socit M.E.R.7, la socit LMBO
FINANCE, Socit par Actions
Simplifie au capital de 20 000 000
Euros sise 23, place Vendme 75001
PARIS, immatricule au Registre du
Commerce et des Socits de Paris sous
le numro 409 242 880, reprsente par
son Prsident Monsieur Grard
FAVAREL domicili 23, place
Vendme 75001 PARIS,
il a t pris acte de la dmission pour
ordre de Monsieur Franois
DESMAREST demeurant 22, rue
dOrlans 92200 NEUILLY SUR SEINE
de ses fonctions de Prsident effet du
mme jour.
Mention en sera faite au Registre du
4015
Pour avis
WORKING LINKS FRANCE

Sige social :
18, rue Pasquier
75008 PARIS
WORKING LINKS FRANCE
Sige social :
18, rue Pasquier
75008 PARIS
Limite.
Objet : en France et lEtranger :
toutes prestations de services daide
trouver un emploi aux personnes sans
emploi, aux employeurs recruter du
personnel ; toute activit lie ces prestations de services ; toutes prestations de
services de formation et de services
gnralement dans les tablissements
pnitentiaires.
ou prorogation.
Grant : Monsieur Brian BELL demeurant 71 Rosebery Crescent, Jesmond
Vale, NE Newcastle Upon Tyne (99132
ROYAUME-UNI).
Socits de Paris.
3896
Pour avis
MAITRE FABRICE ANDRE

MAITRE JEAN PRINGAULT
Sige social :
9, rue du Mont Thabor
75001 PARIS
Forme : Socit Civile de Moyens.
Objet : mise en commun des moyens
utiles lexercice de la profession
dAvocat.
des Socits, sauf dissolution anticipe
ou prorogation.
10
MODIFICATION
M.E.R.7
MEDIA HOLDING SAS

Unipersonnelle
Sige social :
1, rue de Lille
75007 PARIS
489 982 769 R.C.S. PARIS
Aux termes du procs-verbal de la
dlibration de lAssoci Unique en date
du 8 juillet 2010 de la socit MEDIA
HOLDING SAS,
il a t dcid :
1/ de modifier la dnomination sociale
de la socit et dadopter comme nouvelle dnomination sociale, compter du
mme jour :
FILORGA INITIATIVES
2/ de modifier, compter du mme
jour, lobjet social de la socit comme
suit :
la socit a pour objet, en France et
lEtranger, directement ou indirectement
pour son compte ou pour le compte de
tiers :
- la prise de participation par voie
dapport, dachat, de souscription ou
autrement dans toute socit civile ou
commerciale,
- toutes prestations de services au
profit des entreprises de son groupe en
matire de gestion, notamment dans les
domaines administratif, financier, informatique, commercial,
- lexploitation de touts brevets et
marques, notamment sous forme de
licence.
Et, plus gnralement, toutes oprations, affaires ou entreprises, financires,
industrielles, commerciales, mobilires

ou immobilires se rattachant directement ou indirectement lobjet ci-dessus
relat ou qui seraient de nature faciliter, favoriser ou dvelopper son industrie
ou son commerce, et ce, tant en France
qu lEtranger.
3/ de multiplier par 10 la valeur nominale des actions de la socit qui stablit
actuellement un Euro de valeur nominale par action, pour la porter 10 Euros
de valeur nominale par actions et de
modifier ainsi quil suit les dispositions
de larticle 8 des statuts de la socit :
Le capital social est fix
37 000 Euros. Il est divis en 3 700
actions de 10 Euros de valeur nominale
chacune.
Aux termes de la dcision du
Prsident du 8 juillet 2010, il a t
dcid de transfrer le sige social de la
socit du :
1, rue de Lille
75007 PARIS
au :
41-43, rue Saint Dominique
75007 PARIS
compter du mme jour.
Aux termes du procs-verbal de la
dlibration de lAssoci Unique en date
du 16 juillet 2010 de la socit
FILORGA INITIATIVES, Socit par
Actions Simplifies au capital de
37 000 Euros, dont le sige social est
41-43 rue Saint Dominique 75007
Commerce et des Soicts de Paris sous
le numro 489 982 769, il a t pris acte
de la dmission de Monsieur
Jean-Philippe HECKETSWEILER, de
son mandat de Prsident de la socit et
il a t dcid de nommer en son remplacement, compter du 16 juillet 2010, et
pour une dure indtermine, Monsieur
Philippe DONNET, n le 26 juillet 1960
Suresnes (Hauts de Seine) de nationalit franaise, demeurant 164, Mount
Pleacant Road 298355 (99226
SINGAPOUR).
3941
Pour avis
TRICOTS VEREM

Sige social :
218, rue Saint Denis
75002 PARIS
300 203 932 R.C.S. PARIS
Aux termes des dlibrations de
lAssemble Gnrale Extraordinaire en
date du 8 juin 2010, enregistr au
Service des Impts des Entreprises de
Paris 1er arrondissement, le 9 juin 2010,
bordereau 2010/836, case 2,
il a t dcid daugmenter le capital
social de 3 200 Euros, pour le porter
53 984 Euros par la cration et lmission au dessus du pair, soit 240 Euros, de
200 parts sociales nouvelles de 16 Euros
de valeur nominale, numrotes de 3 175
3 374, souscrites exclusivement par
Madame Rgine JAMOULLE et
Madame Marguerite VERGOLLE par
compensation avec des crances au
compte courant libres entirement de
la valeur nominale et de la prime
dmission.
Ladite Assemble Gnrale a constat
la ralisation dfinitive de laugmentation de capital et la modification corrlative des articles 6 et 7 des statuts.
Aux termes des dcisions de lAssemble Gnrale Extraordinaire du 30 juin
2010, il a t :
1) dcid de transfrer le sige social
du :
218, rue Saint Denis
75002 PARIS
au :
216, rue Saint-Denis
75002 PARIS
compter du 30 juin 2010, et de modifier corrlativement larticle 4 des
statuts.
2) pris acte de la dmission de

Madame Rgine JAMOULLE de ses
fonctions de Co-Grante compter du
mme jour et dcid de ne pas procder
son remplacement, Monsieur Steve
JAMOULLE exercera en consquence,
seul, les fonctions de Grant.
3910
Pour avis
MAYA FINANCE
IMMOBILIER DENTREPRISE

Sige social :
36, rue Vignon
75009 PARIS
500 333 695 R.C.S. PARIS
SIRET 500 333 695 00012
Aux termes dune Assemble
Gnrale en date du 20 mars 2010,
Madame Batrice GUILMARD demeurant 34, rue Vignon 75009 PARIS, a t
nomm en qualit de Co-Grante de la
socit et ce compter du 20 mars 2010.
3914
Pour avis
JURINORD
Socit dAvocats au Barreau dArras
41, rue Roger Salengro
62000 ARRAS
Tlphone : 03.21.71.77.77.
S.A.R.L. BETTY VOYAGES

Sige social :
101, rue de Belleville
75019 PARIS
353 402 324 R.C.S. PARIS
Suivant dlibration de lAssemble
Gnrale Extraordinaire en date du
31 dcembre 2009, le capital social a t
augment, par apports en numraire, de
50 000 Euros pour le porter de 8 000
Euros 58 000 Euros.
Les statuts ont t modifis en
consquence.
Pour avis
3899
La Grante
WELBS CONSULTING
de type E.U.R.L.
Sige social :
8, rue du Faubourg Poissonnire
75010 PARIS
508 481 355 R.C.S. PARIS
Aux termes dune dcision du Grant
en date du 30 juin 2010, il a t pris acte
de la nomination de Mademoiselle
Marie-Ccile FORSANT demeurant 60,
rue Jean Mauguet 60870 RIEUX en
qualit de nouveau Grant, compter du
30 juin 2010 pour une dure illimite, en
remplacement de Monsieur Eric
GOURBIN, dmissionnaire.
3952
Pour avis
SOLIM
Sige social :
14, rue de la Comte
75007 PARIS
483 495 990 R.C.S. PARIS
Paris 7me arrondissement, le 20 juillet
2010, bordereau 2010/808, case 5, il a
t dcid :

1) par application de larticle L 223-42
du Code de Commerce quil ny avait
pas lieu de prononcer la dissolution de la
socit malgr la perte de plus de la
moiti du capital,
2) daugmenter le capital social de
1 025 000 Euros, rserve la socit
GROUPE FIMINCO, pour le porter de
8 000 Euros 1 033 000 Euros, par mission de 1 025 000 parts nouvelles dun
Euro chacune, mise au pair, et librer
intgralement par compensation avec des
crances liquides et exigibles sur la
socit, en lespce, par incorporation du
compte-courant de la socit GROUPE
FIMINCO concurrence de la somme de
1 025 000 Euros,
2) de rduire le capital concurrence
de 783 000 Euros, pour absorber les
pertes de la socit et affecter le
diffrentiel la rserve lgale.
Ladite Assemble Gnrale a constat
la ralisation dfinitive de laugmentation de capital, de la rduction de capital
et la modification corrlative des articles
6 et 8 des statuts.
A la suite de ces oprations, les
capitaux propres ont t reconstitus.
3911
Pour avis
HARRY CREATION
Sige social :
22, rue Mousset Robert
75012 PARIS
483 316 584 R.C.S. PARIS
Aux termes dune dlibration de
lAssemble Gnrale Extraordinaire
annuelle en date du 25 juin 2010, il a t
dcid de transfrer le sige social du :
22, rue Mousset Robert
75012 PARIS
au :
116, rue de Charenton
75012 PARIS
Larticle 4 des statuts a t modifi en
consquence.
3897
Pour avis
JURINORD
Socit dAvocats au Barreau dArras
41, rue Roger Salengro
62000 ARRAS
Tlphone . : 03.21.71.77.77.
TRAVEL PLANET HOLDING

Sige social :
75019 PARIS
511 574 113 R.C.S. PARIS
Suivant dcision en date du 31 dcembre 2009, lAssoci Unique a constat
laugmentation du capital par voie
dapports en nature pour le porter de
50 000 Euros 390 000 Euros.
Les statuts ont t corrlativement
modifis en consquence.
Suivant dlibration en date du
2 janvier 2010, lAssemble Gnrale
Mixte des Associs a dcid de
transfrer le sige social de la socit
du :
75019 PARIS
au :
9, rue Chanzy
62000 ARRAS
La socit sera dsormais immatricule au Registre du Commerce et des
Socits dArras dsormais comptent
son gard et sera radie du Registre du
Pour avis
3898
La Prsidente
CHANTEMILE
au capital de 1 053 907 Euros
Sige social :
Port Henri IV
75004 PARIS
504 363 011 R.C.S. PARIS
lAssemble Gnrale Ordinaire
Annuelle en date du 30 juin 2010, il
rsulte que Madame Isabelle GOALEC
domicilie 1, Cours Valmy 92923
PARIS LA DEFENSE, a t nomme en
qualit de Commissaire aux Comptes
Supplant en remplacement de Monsieur
Michel SAVIOZ, ancien Commissaire
aux Comptes Supplant dmissionnaire,
pour la priode restant courir du
mandat de son prdcesseur.
Pour avis
4005
Le Prsident
JOHNGALOU
Sige social :
5, Villa Michel Ange
75016 PARIS
503 490 252 R.C.S. PARIS
Aux termes dune Assemble Gnrale Extraordinaire en date du 21 juillet
2010, il a t dcid de transfrer le
sige social du :
5, Villa Michel Ange
75016 PARIS
au :
13, rue Pierre Gurin
75016 PARIS
compter du 21 juillet 2010.
3930
Pour avis
HOMEWORKTV FRANCE
Unipersonnelle
Sige social :
6, rue Lacpde
75005 PARIS
443 608 310 R.C.S. PARIS
LActionnaire Unique, la socit
MAXICOURS, Socit Anonyme au
capital de 5 166 034,53 Euros, dont le
sige social est 6, rue Lacpde 75005
le B 432 623 429, statuant, le 18 juin
2010, en application des dispositions de
larticle L. 225-248 du Code de
Commerce, a dcid quil ny avait pas
lieu dissolution anticipe de la socit
bien que lactif net soit devenu infrieur
la moiti du capital social.
3990
Pour avis
SOCIETE CONSULTING
INVESTISSEMENTS
au capital de 2 286 735,26 Euros
Sige social :
25-27-29, rue du Moulin Joly
75011 PARIS
439 067 422 R.C.S. PARIS
Par dcision extraordinaire en date du
30 juin 2010, les Associs ont dcid de
transfrer le sige social compter du
mme jour du :
75011 PARIS
au :
61, avenue de Suffren
75007 PARIS
consquence.
Pour avis
3978
La Grance
BIOENERGIE
ET BIOESTHETIQUE
Sige social :
55, rue La Fayette
75009 PARIS
503 649 477 R.C.S. PARIS
Par dcision en date du 1er juillet
2009, la collectivit des Associs runis
en Assemble Gnrale Extraordinaire a
dcid le remplacement de Monsieur
Bernard MONTILLET domicili 33, rue
du Faubourg Montmartre 75009 PARIS
dans ses fonctions de Grant par
Madame Virginie RAZAFIMAHATRATRA demeurant 3, rue Gambetta 78800
HOUILLES compter du mme jour.
Par dcision en date du 30 novembre
dcid le remplacement de Madame
Virginie RAZAFIMAHATRATRA
demeurant 3, rue Gambetta 78800
HOUILLES par Monsieur Bernard
MONTILLET domicili 33, rue du
Faubourg Montmartre 75009 PARIS
dans ses fonctions de Grant compter
du mme jour.
Par dcision en date du 29 dcembre
dcid laugmentation du capital social
par cration de parts sociales nouvelles
pour le porter 65 000 Euros.
consquence.
3947
Pour avis
PROXILION
Sige social :
14, rue de la Comte
75007 PARIS
485 262 554 R.C.S. PARIS
lAssemble Gnrale Extraordinaire des
Associs en date du 28 juin 2010, il a t
dcid dtendre lobjet social de la
socit lactivit de : oprations de
construction-vente, savoir : lacquisition de tous terrains et des droits
construire affrents ou de tous volumes
construire telle que dfinie ltat
descriptif de division en volumes.
La construction (aprs dmolition
ventuelle des btiments existants) et
lamnagement dun ou plusieurs immeubles collectif usage dhabitation, et/ou
professionnel et/ou commercial et de
toutes annexes et dpendances.
La vente, en totalit ou par fractions,
avant ou aprs achvement, des constructions ainsi difies.
La location des lots en stock en
lattente de leur vente. La Socit peut
galement avoir une activit de location
des immeubles ou fractions dimmeubles
en immobilisation, ds lors que celle-ci
reste accessoire la vente.
Larticle 2 des Statuts a t modifi
corrlativement.
3889
Pour avis
LE VERSEINE
au capital de 7 622,45 Euros
Sige social :
92, avenue de Versailles
75016 PARIS
403 900 368 R.C.S. PARIS
Aux termes dune Assemble Gnrale Extraordinaire en date du 27 juin
2010, il a t pris acte de la nomination
de Monsieur Mongi BEN MAAMAR
demeurant 3, boulevard Saint Marcel
75013 PARIS en qualit de nouveau
Grant compter du 28 juin 2010, pour
une dure illimite, en remplacement de
Madamoiselle Sonia BEN MAAMAR,
dmissionnaire.
3951
Pour avis
SELEXIUM GESTION
LOCATIVE
Sigle :
SGL
Sige social :
21, boulevard Haussmann
75009 PARIS
519 591 804 R.C.S. PARIS
Aux termes dune dlibration en date
du 5 juillet 2010, lAssemble Gnrale
Extraordinaire des Associs a dcid de :
- nommer Monsieur Jrmie
DELAMARE demeurant 62, rue La
Botie 75008 PARIS en qualit de
Co-Grant de la socit pour une dure
indtermine compter du mme jour, et
de modifier en consquence larticle 11
des statuts.
- transfrer le sige social du :
75009 PARIS
au :
17, avenue de lOpra
75001 PARIS
compter du mme jour, et de
modifier en consquence larticle 4 des
statuts.
Pour avis
4012
La Grance
THULIUM
Sige social :
18, rue de Prony
75017 PARIS
451 565 006 R.C.S. PARIS
LAssemble Gnrale Extraordinaire
du 1er juillet 2010 a dcid de transfrer
le sige social du :
18, rue de Prony
75017 PARIS
au :
3, rue Jean-Pierre Timbaud
Btiment B
Appartement 0B04
87000 LIMOGES
compter du 1er juillet 2010 et de
status.
La socit sera immatricule au
Registre du Commerce et des Socits de
Limoges dsormais comptent son
gard et radie du Registre du
3948
Pour avis
11

ELAN CONSULTING
Sige social :
30, rue Nollet
75017 PARIS
442 148 060 R.C.S. PARIS
2002 B 8334
er
1 juillet 2010, il a t dcid de :
- transfrer le sige social compter
du 1er juillet 2010, du :
30, rue Nollet
75017 PARIS
au :
12-14, rue Raymond Ridel
92250 LA GARENNE COLOMBES
consquence.
Le dpt lgal sera effectu au Greffe
du Tribunal de Commerce de Nanterre
dsormais comptent son gard et la
socit sera radie du Registre du
4021
Pour avis
SELEXIUM PATRIMOINE
FINANCE CONSEIL
Sigle :
SPFC
Sige social :
75009 PARIS
510 835 077 R.C.S. PARIS
du 5 juillet 2010, lAssemble Gnrale
Extraordinaire des Associs a dcid de :
- nommer Monsieur Patrice AMANS
demeurant 18, boulevard Montmartre
75009 PARIS en qualit de Co-Grant
de la socit pour une dure indtermine, compter du mme jour et de
statuts,
75009 PARIS
au :
17, avenue de lOpra
75001 PARIS
compter du mme jour et de
statuts.
Pour avis
3925
La Grance
ALTIA TECHNOLOGY
Socit Anonyme
Sige social :
80, rue Jouffroy dAbbans
75017 PARIS
390 542 637 R.C.S. PARIS
Aux termes dun procs verbal de
Paris 17me Les Batignolles le 13 juillet
2010, bordereau 2010/822, case 19,
extrait 7561,
le capital social qui tait de
25 000 000 Euros a t rduit de
18 300 000 Euros par absorption de
pertes et ramen 6 700 000 Euros par
voie dannulation de 2 287 500 actions
de 8 Euros chacune.
consquence.
Pour avis
4043
Le Prsident
12
SOCIETE IMMOBILIERE
LA FONTAINE AUX PRETRES
Socit Anonyme
Sige social :
48, avenue Klber
75116 PARIS
572 184 703 R.C.S. PARIS
Par dlibrations en date du 25 fvrier
2010, le Conseil dAdministration a
dcid, conformment aux dispositions
lgales, de transfrer le sige social,
comme suit du :
48, avenue Klber
75116 PARIS
au :
13, rue Paul Valry
75116 PARIS
consquence.
Cette dcision sera ratifie lors dune
prochaine Assemble.
3942
Pour avis
COCIFA
Sige social :
47 bis, boulevard des Invalides
75007 PARIS
445 092 612 R.C.S. PARIS
Aux termes du procs verbal de
lAssemble Gnrale mixtre ordinaire et
extraordinaire du 11 juin 2010,
il a t dcid de procder une
augmentation de capital dun montant de
7 290 Euros par la cration et lmission,
sans appel public lpargne, de 729
actions nouvelles dune valeur nominale
de 10 Euros, assortie dune prime dmission de 46 710 Euros, pour le porter de
96 000 Euros 103 290 Euros.
Les actions nouvelles devaient tre
libres en numraire ou par compensation avec des crances liquides et exigibles sur la socit, et librer en totalit
lors de la souscription.
Les actions nouvelles ont t soumises
toutes les dispositions statutaires,
assimiles aux actions anciennes et portant jouissance compter du mme jour.
Les souscriptions et les versements
ont t reus au sige de la socit du
11 juin au 18 juin 2010.
Aux termes du procs verbal des
dcisions du Prsident du 14 juin 2010,
enregistr au Service des Impts des
Entreprises de Paris 7me arrondissement,
le 26 juillet 2010, bordereau 2010/828,
case 10, extrait 2 655,
il a t constat que :
- Monsieur Eric LICOYS a souscrit
lintgralit des 729 actions nouvelles de
10 Euros de valeur nominale chacune, assortie dune prime dmission de 46 656
Euros,
- la totalit des
souscriptions a t libres au moyen
dun versement en espces concurrence
de 54 000 Euros, les fonds ayant t
dposs la Banque HSBC, Socit
Anonyme dont le sige social est situ
103, avenue des Champs-Elyses 75008
le numro 775 670 284, laquelle a tabli
un certificat du dpositaire le 14 juin
2010.
- le dlai de souscription se trouvait
clos par anticipation
En consquence, laugmentation de capital a t rgulirement et dfinitivement ralise au 14 juin 2010.
Larticle 7 des statuts a t modifi et
est dsormais rdig ainsi quil suit :
Article 7 - Capital social
"le capital social de la socit est fix
la somme de cent trois mille deux cent
quatre vingt dix (103 290) Euros. Il est
divis en dix mille trois cent vingt neuf
(10 329) actions de dix (10) Euros de
nominal chacune, de mme catgorie et

entirement libres".
3982
Pour avis
KOALA

Sige social :
23, rue Honor de Balzac
93100 MONTREUIL SOUS BOIS
438 191 843 R.C.S. BOBIGNY
15 juillet 2010, il a t dcid de
transfrer le sige social du :
au :
150, avenue de Wagram
75017 PARIS
consquence.
Suite ce transfert, il est rappel que
le Grant de la socit est Monsieur
Gilles GOMPERTZ demeurant
150, avenue de Wagram 75017 PARIS.
du Tribunal de Commerce de Paris
Commerce et des Socits de Bobigny.
3984
Pour avis
S.C.I. VICTOR HUGO

Sige social :
75011 PARIS
423 797 166 R.C.S. PARIS
mme jour du :
75011 PARIS
au :
75007 PARIS
consquence.
Pour avis
3981
La Grance
S.C.I. D.L.V. 2
Monsieur Jacques Jean LE LORIER

demeurant 80, rue Beloeil, H2V 2Z2
96999 MONTRAL (99401 CANADA)
en qualit de nouveau Grant, compter
du 1er aout 2010 pour une dure illimite, en remplacement de Monsieur Anthony Kent HALL, dmissionnaire.
3919
Pour avi
MGF BAT

Sige social :
57, rue dAmsterdam
75008 PARIS
505 154 724 R.C.S. PARIS
Aux termes du procs-verbal de
lAssemble Gnrale Extraordinaire du
26 juillet 2010, il rsulte que :
la collectivit des Associs a pris acte
de la dmission de Monsieur Florimond
MENAGER, Co-Grant, demeurant
41, rue des Chardonnerets 77340
PONTAULT-COMBAULT, compter
du mme jour et ne sera pas remplac.
Larticle 16 des statuts a t modifi
en consquence.
Pour avis
3997
La Grance
NICORSA
Sige social :
2, rue de Provence
75009 PARIS
451 364 400 R.C.S. PARIS
Gnrale en date du 22 aot 2008, il a
t pris acte dun changement dactivit
sociale compter du mme jour.
Larticle 2 des statuts est dsormais
libell comme suit :
location dun fonds de commerce.
4024
Pour avis
AZIBAO
Sige social :
2, rue Henri Bocquillon
75015 PARIS
502 098 411 R.C.S. PARIS

au capital de 152,45 Euros
Sige social :
27, rue du Moulin Joly
75011 PARIS
414 401 067 R.C.S. PARIS
Aux termes dune dcision Extraordinaire en date du 30 juin 2010, les
Associs ont dcid de transfrer le sige
social, compter du mme jour, du :
27, rue du Moulin Joly
75011 PARIS
au :
75007 PARIS
consquence.
Pour avis
3979
La Grance
Aux termes dune Assemble Gnrale Extraordinaire en date du 1er juillet

2010, il a t dcid daugmenter le capital de la socit en le portant de 35 500
Euros 61 000 Euros par apports en
numraire.
consquence.
3986
Pour avis
PSR FRANCE

mme jour du :
75011 PARIS
au :
75007 PARIS
consquence.

Sige social :
57, rue dAmsterdam
75008 PARIS
499 981 967 R.C.S. PARIS
Aux termes dune Assemble Gnrale Mixte en date du 30 juin 2010, il a
t pris acte de la nomination de
STONE CORPORATION
INVESTMENTS FRANCE
Sige social :
75011 PARIS
492 523 998 R.C.S. PARIS

Pour avis
3980
La Grance
ATLAS INTER SECURITE

Sige social :
8, rue Jacquard
54500 VANDOEUVRE LES NANCY
484 894 753 R.C.S. NANCY
date du 1er juillet 2010, il a t dcid de
8, rue Jacquard
54500 VANDOEUVRE LES NANCY
au :
66, avenue des Champs Elyses
75008 PARIS
compter du 1er juillet 2010.
le Grant de la socit est Monsieur
El Mekki EL BEKKAOUI demeurant
1, place Gaston Dourdin 93200 SAINT
DENIS.
consquence.
Commerce et des Socits de Nancy.
4019
Pour avis
HG SARO
Sige social :
11/13, rue Robert Blach
75010 PARIS
662 021 351 R.C.S. PARIS
Statuant par application de larticle
L 223-42 du Code de Commerce,
16 juillet 2010, a dcid quil ny avait
pas lieu de prononcer la dissolution de la
socit malgr la perte de plus de la
moiti du capital.
3890
Pour avis
ASTRA FRANCE S.A.

Socit Anonyme
Sige social :
4, rue Halevy
75009 PARIS
403 055 197 R.C.S. PARIS
Aux termes de lAssemble Gnrale
Mixte en date du 28 juin 2010, il a t
pris acte de la dmission de Monsieur
Alexander OUDENDJIK de ses
fonctions dAdministrateur compter du
1er juin 2010.
Il a t pris acte de la nomination de
Monsieur Norbert HOLZLE demeurant
Am Roemerstein 4a, 86199
AUGSBOURG (99142 ALLEMAGNE)
en qualit de nouvel Administrateur pour
la dure restant courir du mandat de
son prdcesseur, soit jusquau
31 dcembre 2013.
4016
Pour avis
CUT ARCHITECTURES
Sige social :
52-54, rue de Charonne
75011 PARIS
507 566 644 R.C.S. PARIS
du 30 juin 2010, lAssemble Gnrale
Extraordinaire des Associs de la socit
CUT ARCHITECTURES a dcid de
52-54, rue de Charonne

75011 PARIS
au :
42, rue Faidherbe
75011 PARIS
compter du mme jour, et de
modifier en consquence larticle 4
des statuts.
Pour avis
4034
La Grance
HMP
de type E.U.R.L.
Sige social :
252 bis, rue du Faubourg
Saint-Honor
75008 PARIS
418 758 405 R.C.S. PARIS
Par dcision du 26 juillet 2010, le
capital social a t rduit de la somme de
11 493 830,49 Euros pour absorption des
pertes, par diminution du montant
nominal des parts sociales et a t
ramen la somme de 2 531 479,10
Euros.
Ancienne mention : 14 025 309,59
Euros.
Nouvelle mention : 2 531 479,10
Euros.
Les articles 6 et 7 des statuts ont t
Aux termes dune seconde dcision du
26 juillet 2010, lAssoci Unique a
dcid de rduire le capital, slevant
2 531 479,10 Euros, de la somme de
2 431 479,10 Euros pour le ramener
100 000 Euros par remboursement
partiel et diminution conscutive du
montant nominal des 920 000 parts
sociales composant le capital social.
Cette dcision a t prise sous la
condition suspensive de labsence
dopposition des cranciers sociaux.
Ladite dcision a t dpose au
Greffe du Tribunal de Commerce de
Paris.
Pour avis
3995
Le Grant
FRANCE EUROPE
INNOVATION
Unipersonnelle
Sige social :
3, rue Henri Rgnault
78110 LE VESINET
489 245 282 R.C.S. VERSAILLES
LAssoci Unique en date du 12 juillet
2010 a dcid de transfrer le sige
social du :
78110 LE VESINET
au :
32, rue des Renaudes
75017 PARIS
compter du 12 juillet 2010.
le Prsident de la socit est Monsieur
Olivier DEGRAND demeurant 32, rue
des Renaudes 75017 PARIS.
consquence.
Commerce et des Socits de Versailles.
4040
Pour avis
BANQUE FRANCAISE
SCI FRESCO
Socit Anonyme
Sige social :
45, rue Vivienne
75002 PARIS
344 478 417 R.C.S. PARIS
Aux termes du Conseil dAdministration en date du 30 juin 2010 il a t pris
acte des dmissions, par lettre du 24 juin
2010, des Administrateurs suivants :
- LA MUTUELLE GENERALE,
- Monsieur Denis METZGER.
4027
Pour avis

au capital de 1 524.49 Euros
Sige social :
3, rue de Stockholm
75008 PARIS
390 343 341 R.C.S. PARIS
Aux termes dune Assemble Gnrale Extraordinaire en date du 7 mai
sige social de la socit du :
3, rue de Stockholm
75008 PARIS
au :
187, rue des Cades
34980 SAINT GELY DU FESC
compter du 7 mai 2010.
La socit sera immatricule au Registre du Commerce et des Socits de
Montpellier et sera radie du Registre du
4008
Pour avis
COMPAGNIE DARMATEUR
MARITIME
Sige social :
Port Henri IV
75004 PARIS
479 831 950 R.C.S. PARIS
lAssemble Gnrale Ordinaire
Annuelle en date du 30 juin 2010, il
rsulte que Madame Isabelle GOALEC
domicilie 1, Cours Valmy 92923
PARIS LA DEFENSE, a t nomme en
qualit de Commissaire aux Comptes
Supplant en remplacement de Monsieur
Michel SAVIOZ, ancien Commissaire
aux Comptes Supplant dmissionnaire,
pour la priode restant courir du
mandat de son prdcesseur.
Pour avis
4006
Le Prsident
CECLER
de type E.U.R.L.
Sige social :
55, rue du Ruisseau
75018 PARIS
483 086 591 R.C.S. PARIS
Le 15 mars 2010, lAssoci Unique,
Grant, a dcid le transfert du sige
social de la socit du :
55, rue du Ruisseau
75018 PARIS
au :
136, rue Championnet
75018 PARIS
compter du 1er mars 2010.
consquence.
4048
Pour avis
ETSI FINANCES
port 560 000 Euros
Sige social :
17, rue Lamennais
75008 PARIS
382 024 503 R.C.S. PARIS
10 juin 2010 et de la dcision du
Prsident du 11 juin 2010, il rsulte que
le capital a t augment dune somme
de 20 000 Euros par apports en
numraire.
Larticle 7, Capital social, des statuts a
t modifi en consquence :
Ancienne mention :
Nouvelle mention :
3967
Pour avis
AVIS D'EXAMENS
ORDRE DES AVOCATS

AU CONSEIL DETAT
ET A LA COUR DE CASSATION
5, Quai de lHorloge
75001 PARIS
EXAMEN DAPTITUDE
A LA PROFESSION
DAVOCAT AU CONSEIL DETAT
ET A LA COUR DE CASSATION
Lexamen daptitude la profession
dAvocat au Conseil dEtat et la Cour
de Cassation sera organis, en application de larrt du 2 aot 2000, les :
- lundi 8 novembre 2010,
- mardi 9 novembre 2010,
- mercredi 10 novembre 2010
de 9 heures 14 heures
pour les preuves dadmissibilit dans
les locaux de lOrdre des Avocats aux
Conseils, 5, Quai de lHorloge 75001
PARIS.
Les candidats intresss devront adresser, au plus tard le 8 octobre 2010, par
lettre recommande avec demande davis
de rception au Secrtariat de lOrdre
des Avocats aux Conseils, 5, Quai de
lHorloge 75001 PARIS, leur dossier de
candidature compos de :
- une requte de lintress,
- une photocopie de la carte didentit
ou du passeport,
- un extrait de casier judiciaire,
- une copie dun des titres ou diplmes
mentionns au 2me alina de larticle 1er
du dcret numro 91-1125 du 28 octobre
1991 relatif aux conditions daccs la
profession davocat au Conseil dEtat et
la Cour de Cassation ou la justification
de la dispense du diplme,
- un justificatif de linscription pendant un an au moins sur la liste du stage
ou au tableau dun barreau ou la justification de la dispense de cette inscription,
- une copie du certificat de fin de formation ou la justification de la dispense
de formation.
Les candidats autoriss passer
lexamen en seront avertis par convocation individuelle adresse au plus tard le
15 octobre 2010.
3908
Pour avis
13

DISSOLUTION
MEJARTE
FABRICE ANDRE
JEAN PRINGAULT

en liquidation
Sige social :
5/7, avenue Mac Mahon
75017 PARIS
448 320 333 R.C.S. PARIS
Association dAvocats
Sige social :
9, rue du Mont Thabor
75001 PARIS
422 330 985 R.C.S. PARIS
Aux termes dun procs-verbal de
date du 20 juillet 2010, il rsulte que, les
Associs ont :
- dcid la dissolution anticipe de la
socit, compter du 30 juin 2010,
- fix le sige de la liquidation au
9, rue du Mont Thabor 75001 PARIS,
- nomm en qualit de Liquidateur,
Matre Fabrice ANDRE domicili 9, rue
du Mont Thabor 75001 PARIS,
Les actes et pices relatifs la liquidation seront dposs au Greffe du
Tribunal de Commerce de Paris en
annexe au Registre du Commerce et des
Socits.
Pour avis
3912
Le Liquidateur
NICORSA
Sige social :
2, rue de Provence
75009 PARIS
451 364 400 R.C.S. PARIS
Aux termes dune Assemble Gnrale Extraordinaire en date du 23 septembre 2008 les Associs ont dcid la dissolution anticipe de ladite socit.
La socit subsistera pour les besoins
de la liquidation et jusqu la clture de
celle-ci.
Monsieur Franois NESA demeurant
6, rue de la Paix 75002 PARIS a t
nomm liquidateur.
Le sige de la liquidation a t fix au
6, rue de la Paix 75002 PARIS. Cest
cette adresse que la correspondance
devra tre adresse et que les actes et
documents devront tre notifis.
Les actes et pices relatifs la liquidation seront dposs au Registre du
Pour avis
Franois NESA
4025
Liquidateur
EURL ROULE
de type E.U.R.L.
Sige social :
42, rue de la Pompe
75016 PARIS
414 337 790 R.C.S. PARIS
Par dcision du 31 dcembre 2009,
lAssoci Unique a dcid la dissolution
anticipe de la socit compter du 31
dcembre 2009 et sa mise en liquidation.
A t nomm en qualit de Liquidateur, Monsieur Roger BRIAND, Associ
Unique, demeurant 28, rue de Beaurepaire 85500 LES HERBIERS, avec les
pouvoirs les plus tendus pour raliser
les oprations de liquidation et parvenir
la clture de celle-ci.
sige social. Toute correspondance devra
tre envoye ainsi que les actes et documents relatifs la liquidation devront
tre notifis ladresse du Liquidateur.
Le dpt des actes et pices relatifs
la liquidation sera effectu au Greffe du
Tribunal de Commerce de Paris en
annexe au Registre du Commerce et des
Socits.
Pour avis
3965
Le Liquidateur
14

runie le 31 mars 2010 a dcid la
dissolution anticipe de la Socit
compter du mme jour et sa mise en liquidation amiable sous le rgime conventionnel dans les conditions prvues par
les statuts et les dlibrations de ladite
Assemble.
Elle a nomm en qualit de liquidateur, Monsieur Jean-Michel MEJAOURI
demeurant 64, rue Chaptal 92300
LEVALLOIS PERRET, pour toute la
dure de la liquidation, avec les pouvoirs
les plus tendus tels que dtermins par
la loi et les statuts pour procder aux
oprations de liquidation, raliser lactif,
acquitter le passif, et la autoris continuer les affaires en cours et en engager
de nouvelles pour les besoins de la
liquidation.
Le sige de la liquidation a t fix
5/7, avenue Mac Mahon 75017 PARIS.
Cest cette adresse que la correspondance devra tre envoye et que les actes
et documents concernant la liquidation
devront tre notifis.
Les actes et pices relatifs la liquidation seront dposs au Greffe du Tribunal de Commerce de Paris, en annexe au
Registre du Commerce et des Socits.
Pour avis
3903
Le Liquidateur
JAM 16
de type E.U.R.L.
Sige social :
54, rue de la Faisanderie
75016 PARIS
492 704 192 R.C.S. PARIS
Par dcision du Grant en date du
15 juillet 2010 les Associs ont :
socit et sa mise en liquidation amiable,
- nomm en qualit de Liquidateur
Monsieur Laurent JAMMET demeurant
32 bis, avenue de lImpratrice
Josphine 92500 RUEIL MALMAISON
- fix le sige de liquidation au sige
social, toute correspondance devra
dsormais tre adresse chez le
Liquidateur.
3892
Pour avis
BOSTRO-M
de type E.U.R.L.
au capital de 500 Euros
Sige social :
49, rue Dareau
75014 PARIS
514 168 194 R.C.S. PARIS
Par dcision du Grant en date du
1er juillet 2010 les Associs ont :
- nomm en qualit de liquidateur
Monsieur Steven BOSTROEM
demeurant 49, rue Dareau 75014 PARIS,
de la socit. La correspondance est
adresser au sige de la socit.
3969
Pour avis
GHT FRANCE
Sige social :
49, rue de Prony
75017 PARIS
488 864 703 R.C.S. PARIS
2010, les Associs ont :
- nomm en qualit de liquidateur
Monsieur Jean Franois SIERADZKI
demeurant 49, rue de Prony 75017
PARIS,
de la socit. La correspondance est
adresser au sige de la socit.
4023
Pour avis
CLTURE DE LIQUIDATION
MEJARTE
en liquidation
Sige social :
5/7, avenue Mac Mahon
75017 PARIS
448 320 333 R.C.S. PARIS
LAssemble Gnrale runie le
30 juin 2010, a :
- approuv le compte dfinitif de
liquidation,
- dcharg Monsieur Jean-Michel
MEJAOURI de son mandat de
liquidateur, donn celui-ci quitus de
sa gestion,
- constat la clture de la liquidation
compter du jour de ladite Assemble.
Les comptes de liquidation seront
dposs au Greffe du Tribunal de
Commerce de Paris, en annexe au
Registre du Commerce et des Socits
et la socit sera radie .
Pour avis
3904
Le Liquidateur
KANOPE
de type E.U.R.L. en Liquidation
Sige social :
64, rue Orfila
75020 PARIS
514 780 076 R.C.S. PARIS
Par dcision du Grant en date du 26
juillet 2010, les Associs, ont :
- approuv les comptes dfinitifs de la
liquidation,
- donn quitus au Liquidateur,
Monsieur Frdric du CHAXEL , pour
sa gestion et dcharge de son mandat,
- prononc la clture des oprations de
liquidation compter du jour de ladite
Assemble.
La socit sera radie du Registre du
Pour avis
3958
Le Liquidateur
EURL ROULE
de type .E.U.R.L.
en Liquidation
Sige social :
42, rue de la Pompe
75016 PARIS
414 337 790 R.C.S. PARIS
Par dcision du 30 avril 2010,
lAssoci Unique, statuant au vu du
rapport du Liquidateur, a :
liquidation,
- donn quitus au Liquidateur, pour sa
gestion et dcharge de son mandat,
- dcid la rpartition du produit net

de la liquidation,
liquidation.
Commerce de Paris.
Pour avis
3974
Le Liquidateur
22 juillet 2010 pour SCI DU 52
BOULEVARD
DU
MONTPARNASSE A PARIS, lire :
. sige social :12, place de la Bastille
75011 PARIS (et non, 12, rue Pierre Poli
92130 ISSY LES MOULINEAUX),
. 428 466 148 R.C.S. PARIS (et non,
NANTERRE),
. les comptes seont dposs au Greffe
du Tribunal de Commerce de Paris et
non Nanterre,
. la socit sera radie du Registre du
Commerce et des Socits de Paris et
non Nanterre.
4001
Pour avis
NICORSA
Sige social :
2, rue de Provence
75009 PARIS
451 364 400 R.C.S. PARIS
en date du 23 octobre 2008, les
Associs ont :
liquidation,
- donn quitus au Liquidateur, Monsieur Franois NESA pour sa gestion et
dcharge de son mandat,
Assemble.
Pour avis
Franois NESA
4026
Le Liquidateur
FUSION
ARTICLE 1844-5 ALINEA 3
DU CODE CIVIL
LE CHIRURGIEN DU ROBINET
Sigle :
L.C.D.R.
Unipersonnelle
Sige social :
7, rue de Chaligny
75012 PARIS
354 077 174 R.C.S. PARIS
Par dcision en date du 21 juillet
2010, la socit BL GESTION, Socit
7 800 Euros dont le sige social est
7, rue de Chaligny 75012 PARIS, immatricule auprs du Greffe du Tribunal de
Commerce de Paris sous le numro
447 726 860, reprsente par ses
Co-Grants, Monsieur Jos LEON et
Monsieur Christophe BLOND,
Associe Unique de la socit LE
CHIRURGIEN DU ROBINET - LCDR,
a dcid la dissolution anticipe de
ladite socit sans liquidation ce qui
entrane la transmission universelle de
patrimoine lassocie unique,
Cette dcision de dissolution a fait
lobjet dune dclaration auprs du
Greffe du Tribunal de commerce de
Paris.
Conformment aux dispositions de
larticle 1844-5 du Code civil et de
larticle 8 alina 2 du dcret numro
78-704 du 3 juillet 1978, les cranciers
peuvent faire opposition la dissolution

dans un dlai de trente jours compter
de la publication du prsent avis.
Ces oppositions doivent tre prsentes devant le Tribunal de commerce de
Paris.
Pour avis
3943
Le Prsident
ADJUDICATION
SCP HOCQUARD & ASSOCIES
Avocats au Barreau de Paris,
128, boulevard Saint Germain
75006 PARIS
Tlphone : 01.43.26.82.98
de 10 heures 12 heures.
VENTE AUX ENCHERES

PUBLIQUES
En laudience du Juge de lexcution
du Tribunal de Grande Instance de Paris,
4, boulevard du Palais 75001 PARIS, au
plus offrant et dernier enchrisseur, des
biens ci-aprs dsigns :
EN UN LOT
UN IMMEUBLE DE RAPPORT
avec cour intrieure et jardin
Sis :
16 bis, rue de lAbb de lEpe

75005 PARIS
Ladjudication aura lieu
le jeudi 16 septembre 2010
14 heures 30
Cette vente a lieu la requte de la
socit DEXIA Banque Internationale
Luxembourg, en abrg DEXIA BIL,
Socit Anonyme dont le sige social est
L 2953 Luxembourg, 69 rue dEsch,
inscrite au Registre des Socits de
Luxembourg sous le numro 6307, constitue par acte de Matre KLEIN, Notaire
Luxembourg, en date du 8 mars 1856,
publi au Mmorial, journal officiel du
Grand Duch de Luxembourg numro 9,
du 17 avril 1856, dont la dernire modification des statuts a eu lieu le 23 avril
2007, publi au Mmorial, recueil des
socits et associations, C, numro 1131,
du 12 juin 2007 reprsente par ses reprsentants lgaux domicilis en cette
qualit audit sige,
ayant pour Avocat la SCP
HOCQUARD & ASSOCIES, Avocats
au Barreau de Paris.
DESIGNATION DES BIENS A
VENDRE :
Un iimeube de rapport, Paris 5me,
16 bis, rue de lAbb de lEpe, lev sur
caves, dun rez de chausse, dun tage
et dun deuxime tage dont une partie
usage de grenier. Dpendance, jardin et
cour, le tout comprenant daprs le
relev de proprit dlivr par les services du cadastre, six appartements, un
commerce, un garage-parking et un parking individuel cadastr section BH
numro 68, pour une contenance de 13
ares, 17 centiares et selon procs verbal
de constat dress par Matre Didier
BENHAMOU, Huissier de Justice
Paris, le 16 juin 2009 , les lieux se

composent dun btiment sur rue, dun
btiment sur cour ,
jardin et cour intrieure.
Btiment sur rue :
-----------------------Comprenant :
- au rez de chausse, une loge avec
entre, chambre ct rue avec
mezzanine, cuisine, salle de bains, wc.
- au 1er tage face lescalier, entre,
dgagement, 3 pices parquetes,
cuisine, salle de bains, wc.
- au 1er tage droite de lescalier,
entre, pice principale parquete,
dgagement, cuisine.
- au 2me tage avec une entre par
lescalier et une autre entre par un
escalier indpendant accessible depuis la
cour intrieure, 4 pices, dgagement,
wc, 2 salles de bains dont une avec wc.
Le Btiment est inhabit sauf la loge
occupe par la gardienne.
Btiment sur cour :
------------------------- au rez de chausse, entre avec
dressing.
Sur laile gauche, 2me entre gauche
de lentre principale ct jardin, dgagement, 3 pices dont une parquete, salle
de bains, wc.
Sur laile droite, entre droite de
lentre principale ct cour intrieure,
salle manger parquete, 2 pices,
lingerie, salle de bains, wc.
- au 1er tage, palier entre ct cour
intrieure, dgagements, salle manger,
cuisine, chambre avec salle de bains attenante, wc, 1er salon, 2me salon avec sas
daccs, dressing.
- au 2me tage gauche par rapport
lescalier avec accs par escalier de service, entre, dgagement, cuisine, 4 pices
parquetes, 2 salles de bains avec wc.
- au 2me tage droite de lescalier,
entre, cuisine, 2 pices, salle de bains
avec wc.
(Le Btiment semble inhabit)
Jardin, cour intrieure.
- au rez de chausse droite dans la
cour intrieure, palier avec escalier
donnant accs au sous sol, wc.
-au sous sol, dgagement, dbarras,
salle de jeux, salle de cinma.
MISE A PRIX :
7 250 000 Euros
(SEPT MILLIONS
DEUX CENT CINQUANTE
MILLE EUROS)
Outre les charges, clauses et conditions prvues au cahier des conditions de
vente.
Les enchres ne peuvent tre reues
que par ministre dAvocat postulant
prs le Tribunal de Grande Instance de
Paris.
CONSIGNATION POUR
ENCHERIR :
Avant de porter les enchres, lavocat
se fait remettre par son mandant et contre rcpiss une caution bancaire irrvocable ou un chque de banque rdig
lordre du squestre ou du consignataire
dsign dans le cahier des conditions de
vente, savoir Monsieur le Btonnier
Squestre, reprsentant 10% du montant
de la mise prix, sans que le montant de

cette garantie puisse tre infrieur trois
mille Euros.
Fait et rdig Paris, le 21 juillet
2010, par lAvocat poursuivant,
Sign la SCP HOCQUARD
& ASSOCIES.
SADRESSER POUR TOUS
RENSEIGNEMENTS :
1/ au Cabinet de la SCP HOCQUARD
& ASSOCIES Avocats au Barreau de
Paris, demeurant 128, oulevard Saint
Germain 75006 PARIS, tlphone :
01.43.26.82.98, de 10 heures 12 heues .
2/ Matre Marlne LEROY, Avocat
aux Barreaux de Paris et de Bruxelles
exerant PARIS 5me 37, rue Geoffroy
Saint Hilaire.
3/ au Greffe du Juge de lexcution du
Tribunal de Grande Instance de Paris, o
le cahier des conditions de vente est
dpos.
4/ sur les lieux pour visiter, o une
visite sera organise le mardi
7 septembre 2010 de 11 heures
12 heures.
5/ INTERNET :
www.avoquard.com
www.vlimmo.fr
www.encheresjudiciaires.com
3939
Pour avis
PROJET DE FUSION
MEDERIC PREVOYANCE
Institution de Prvoyance rgie
par le Code de la Scurit Sociale
Sige social :
21, rue Laffitte
75009 PARIS
Institution absorbante
UNION DES REGIMES

DE RETRAITES ET DE
PRESTATIONS EN CAS
DINVALIDITE ET DE
MALADIE DES INDUSTRIES
METALLURGIQUES,
MECANIQUES,
ELECTRIQUES
ET CONNEXES
U.R.R.P.I.M.M.E.C.
Sige social :
21, rue Laffitte
75009 PARIS
Institution absorbe
Conformment aux articles R. 931-4-5
et A. 931-4-2 du Code de la Scurit
Sociale, il est procd la publication
dun avis relatif au projet de fusion qui
sera soumis lapprobation des
Assembles Gnrales Extraordinaires
de Mdric Prvoyance et de
lURRPIMMEC le 6 septembre 2010.
1) Dnominations sociales et siges
sociaux des institutions participantes
lopration de fusion :
- MEDERIC PREVOYANCE, dont le
sige social est situ 21, rue Laffitte
75009 PARIS, institution de prvoyance
agre pour les branches dactivit 1 Accidents, 2 - Maladie, 20 - Vie - dcs,
25 - Gestion des fonds collectifs et 26 Toute opration caractre collectif dfinie la section 4 du chapitre II du Titre
III du Livre IX du Code de la scurit
sociale, dune part,
- UNION DES REGIMES DE

RETRAITES ET DE PRESTATIONS
EN CAS DINVALIDITE ET DE
METALLURGIQUES, MECANIQUES,
ELECTRIQUES ET CONNEXES
(URRPIMMEC), dont le sige social est
fix 21, rue Laffitte 75009 PARIS, institution de prvoyance agre pour les
branches dactivit 1 - Accidents, 2 Maladie, 20 - Vie - dcs, dautre part.
2) Dnomination sociale et sige
social de linstitution qui rsultera de
lopration de fusion
- MALAKOFF-MEDERIC
PREVOYANCE (MMP") dont le sige
social sera situ 21, rue Laffitte 75009
PARIS, qui sollicitera lagrment pour
les branches dactivit 1 - Accidents, 2 Maladie, 20 - Vie - dcs, 25 - Gestion
des fonds collectifs et 26 - Toute opration caractre collectif dfinie la section 4 du chapitre II du Titre III du Livre
IX du Code de la scurit sociale.
3) Evaluation de lactif et du passif
dont la transmission MEDERICPREVOYANCE, institution bnficiaire
de lapport, est prvue
- actifs : 2 749 973 000 Euros,
- passifs : 2 246 566 000 Euros,
- actif net apport par URRPIMMEC :
503 407 000 Euros.
4) Date du projet de fusion : 28 juin
2010.
5) Date et lieu des dpts prescrits par
larticle R. 931-4-5 : 2 aot 2010, 21, rue
Laffitte 75009 PARIS.
Avis de convocation de lAssemble
Gnrale Extraordinaire de
lURRPIMMEC
Les dlgus lAssemble Gnrale
de lURRPIMMEC sont convis
assister lAssemble Gnrale
Extraodinaire de linstitution qui se
tiendra le :
lundi 6 septembre 2010
13 heures 30
aux :
Salons Hoche
9, avenue Hoche
75008 PARIS
afin de dlibrer sur lordre du jour
suivant :
1. Projet de fusion de lURRPIMMEC
et de MEDERIC PREVOYANCE
2. Rsolutions
3916
Pour avis
TRANSFORMATION
ETSI FINANCES
Socit Anonyme
Conseil dadministration
transforme en :
Sige social :
17, rue Lamennais
75008 PARIS
382 024 503 R.C.S. PARIS
du 4 novembre 2009, statuant
lunanimit des actionnaires, a dcid la
transformation de la socit en Socit
par Actions Simplifie compter du
mme jour sans la cration dun tre
moral nouveau.
La dnomination de la socit, son
sige, sa dure, son objet et la date de
clture de lexercice social demeurent
inchangs.
Cette transformation entrane la
publication des mentions suivantes :
Forme :
Ancienne mention : Socit Anonyme
Conseil dAdministration.
Nouvelle mention : Socit par
Actions Simplifie.
15

Administration :
Anciennes mentions :
Administrateurs :
- Monsieur Marc DAMELINCOURT
demeurant 16, boulevard Saint Germain
75005 PARIS,
- Monsieur Gilles MASSON demeurant 15, rue du Jour 75001 PARIS,
- Monsieur Thierry MAISSANT
demeurant Le Planet 78610 SAINT
LEGER EN YVELINES.
Prsident du Conseil
dAdministration :
- Moonsieur Monsieur Dominique
CHOAY demeurant 15, rue Lacue
75012 PARIS.
Nouvelles mentions :
Prsident :
- Monsieur Dominique CHOAY
demeurant 15, rue Lacue 75012 PARIS.
Commissaires aux Comptes :
Les Commissaires aux Comptes sont
rests en fonction.
- Monsieur Didier POUCET, Commissaire aux Comptes Titulaire.
- Monsieur Michel TASSIN, Commissaire aux Comptes Supplant.
Mentions complmentaires :
Admission aux Assembles et droit de
vote :
Tout Associ peut participer aux
Assembles sur justification de son
identit et de linscription en compte de
ses actions.
Chaque Associ dispose dautant de
voix quil possde ou reprsente
dactions.
Clause dagrment relative la
cession des actions :
Toute cession daction, en dehors des
oprations de reclassement simple, ne
pourront tre ralise quavec lagrment
pralable de la collectivit des Associs
statuant la majorit des voix de vote,
les actions du cdant ntant pas prises
en compte.
3966
Pour avis,
YVELINES
CADUCITE SUITE
PROJET DE FUSION
ARTICLE 1844-5 ALINEA 3
DU CODE CIVIL
susvise a fait lobjet dun avis publi

dans le journal dannonces lgales
"Les Annonces de la Seine" en date du
1er juillet 2010, prcisant quun nouvel
avis serait publi constatant la ralisation
ou labsence de ralisation de la condition rsolutoire susvise.
Aux termes dun procs-verbal des
dcisions du Prsident en date du
27 juillet 2010, le Prsident a constat la
ralisation de la condition rsolutoire
susvise et a, en consquence, pris acte
de la caducit de la dcision de
lAssocie Unique du 29 juin 2010
relative la dissolution sans liquidation
de la socit ALTARES HOLDING.
4009
Pour avis
CONSTITUTION
en date Versailles du 1er juillet 2010,
SOMEWHERE MADE
Sige social :
4, Square Castiglione
78150 LE CHESNAY
Limite.
Objet : distribution de produits et
import export.
Grance : Monsieur Michel
FOURCADE demeurant 4, Square
Castiglione 78150 LE CHESNAY,
nomm pour une dure illimite.
Socits de Versailles.
3902
Pour avis
en date aux Mureaux du 28 juillet 2010,
il a t constitu une socit prsentant
les caractristiques suivantes :
LES SUCREES SALEES

ALTARES HOLDING
Unipersonnelle
Sige social :
33-37, boulevard Vauban
78280 GUYANCOURT
AVIS DE CADUCITE
DE LA DECISION
DE LASSOCIEE UNIQUE
RELATIVE A LA
DISSOLUTION SANS
LIQUIDATION SOUS
CONDITION RESOLUTOIRE
Aux termes dun procs-verbal des
dcisions de lAssocie Unique en date
du 29 juin 2010, lAssocie Unique, la
socit MINERVA ATHENA, Socit
par Actions Simplifie au capital de
9 703 279 Euros, dont le sige social est
situ 55, avenue des Champs Pierreux,
Immeuble le Capitole 92012
NANTERRE CEDEX, immatricule au
Nanterre sous le numro 504 960 709,
avait dcid la dissolution sans liquidation de la socit ALTARES HOLDING
sous condition rsolutoire et avait
confr tous pouvoirs au Prsident de la
socit ALTARES HOLDING pour constater, par un acte ultrieur, la ralisation
ou labsence de ralisation de la dite
condition rsolutoire.
La dcision de lAssocie unique
16
Sige social :
Rue Joseph Hmard
78130 LES MUREAUX
Limite.
Objet social : la fabrication et la vente
dalimentation de produits finis (crpes,
grillades, salades, desserts, sandwich) en
salle et emporter, lexposition et la
vente de produits artisanaux, mobiliers,
vaisselles, alimentaires ou non et, plus
gnralement, toutes oprations
industrielles, commerciales, financires,
mobilires ou immobilires, se rapportant directement ou indirectement
lobjet social ou susceptibles den
faciliter lextension ou le
dveloppement.
Dure : 99 ans.
Co-Grance :
- Madame Catherine MONNIER
demeurant 111 bis, boulevard de la
Rpublique 78440 PORCHEVILLE.
- Madame Murielle GUILLOUF
demeurant 38 bis, rue Alfred Labarrire
78440 PORCHEVILLE.
4022
Pour avis
Rectificatif linsertion 3125 du 24

juin 2010 pour LES FRIANDISES DE
CONDE, lire : acte sous seing priv du
26 mai 2010 et non du 5 juin 2010
enregistr au S.I.E. de Versailles le
20 juillet 2010 et non le 18 juin 2010.
4014
Pour avis
ZEPHYR AUDIO
Sige social :
58, rue Pottier
78150 LE CHESNAY
en date au Chesnay du 1er juillet 2010 il
a t constitu une socit prsentant les
ZEPHYR AUDIO
Sige social :
58, rue Pottier
78150 LE CHESNAY
Simplifie.
Capital : 30 000 Euros, divis en 3000
actions de 10 Euros chacune.
Objet social : la socit a pour objet,
en France et dans tous pays : la conception, la fabrication, le ngoce et la vente
au public et aux professionnels de
composants, de sous-ensembles, de
logiciels et dappareils lectroniques,
lectro-acoustiques, acoustiques et informatiques ; la sous-traitance, le conseil et
lassistance technique sur les produits
mentionns ci-dessus ; la participation
ventuelle de la socit toutes entreprises ou socits, cres ou crer ainsi
que la prise de participation commerciale, industrielle, financire, technique,
dans toute entreprise ayant le mme
objet social ou un objet connexe ; et plus
gnralement, toutes oprations de quelque nature quelles soient, financires,
commerciales, industrielles, mobilires
et immobilires se rattachant lobjet
ci-dessus indiqu ou tous autres objets
similaires ou connexes de nature favoriser directement ou indirectement le but
poursuivi par la socit, son extension ou
son dveloppement.
Dure : 99 ans.
Prsident : Monsieur Matthieu
CLAIRE demeurant 64, avenue du
Docteur Roux 91390 MORSANT SUR
ORGE, nomm pour une dure dune
anne.
reprsentent.
ne peuvent tre transfres entre
Associs quavec lagrment pralable
du Prsident de la socit, lequel doit
apprcier si le transfert envisag est
conforme lintrt social.
3931
Pour avis
en date Guerville du 19 juillet 2010,
S.C.P. PRO
Sige social :
19, rue de la Libration
78930 GUERVILLE
Limite.
Objet : distribution de matriel,
dquipements et textiles auprs des
comits dentreprises, entreprises,
collectivits et administrations en France

et lEtranger.
Dure : 99 ans.
Grance : Monsieur Bastien ROULOT
demeurant 4, rue des Faucheux 78930
BOINVILLE EN MANTOIS.
3901
Pour avis
en date Bonnires sur Seine du
27 juillet 2010,
il a t constitu une socit
prsentant les caractristiques suivantes :
LPRC 78
Sige social :
19, rue Marcel Sembat
78270 BONNIERES SUR SEINE
Objet :
- commerce de dtail de maquettes,
modles radio-commands, statiques et
circuits lectriques routiers, figurines,
etc...
- dune faon plus gnrale, commerce
de jeux et jouets en magasin spcialis.
Grance : Monsieur David LOPES, n
le 24 mai 1976 MANTES LA JOLIE
(Yvelines) demeurant 38, rue du Criquet
78840 FRENEUSE.
Socits de Versailles.
4003
Pour avis
COSINUS K
Sige social :
17, avenue des Puits
78170 LA CELLE SAINT CLOUD
en date La Celle Saint Cloud du
15 juillet 2010,
il a t constitu une socit
Dnomination :
COSINUS K
Sige social :
17, avenue des Puits
Limite.
Objet social :
- Prises de participation mobilires et
immobilires sous toutes ses formes.
- Oprations de toute nature concourant la ralisation de lobjet social.
- Gestion des participations.
- Toutes oprations immobilires non
rglementes.
- Gestion et administration des
socits affilies.
- Conseil auprs de socits affilies
ou non, notamment en matire
immobilire.
- Marchand de biens.
- Missions dassistance et de conseil,
en promotion et commercialisation, organisation et stratgie, dans les domaines
de lindustrie, du loisirs, du service et
commerce en gnral.
- Vente et location de tous matriels
lis aux sports dhiver par le biais de
tous moyens, notamment linternet.
La participation de la socit, par tous
moyens, directement ou indirectement,
dans toutes oprations pouvant se rattacher son objet par voie de cration de
socits nouvelles, dapport, de souscription ou dachat de titres ou droits sociaux, de fusion ou autrement, de cration, dacquisition, de location, de prise
en location-grance de tous fonds de
commerce ou tablissements ; la prise,
17

DISSOLUTION CLTURE
DEVELOPPEMENT ETUDES
PARTENARIAT 78
Sigle :
D.E.P. 78

Sige social :
46, Alle des Sablons
du 30 juin 2010 14 heures, a dcid la
dissolution anticipe de la socit
compter du 30 juin 2010 et sa mise en
liquidation.
Elle a nomm en qualit de
Liquidateur, Monsieur Michel DEPREZ
demeurant 46, Alle des Sablons 78170
LA CELLE SAINT CLOUD, Liquidateur de la socit D.E.P. 78 et lui a
confr les pouvoirs les plus tendus
pour terminer les oprations sociales.
sige social de la socit.
du 30 juin 2010 15 heures, aprs avoir
entendu le rapport du Liquidateur, a :
liquidation,
- donn quitus au Liquidateur, Monsieur Michel DEPREZ pour sa gestion et
dcharge de son mandat,
liquidation.
Commerce de Versailles et la socit
sera radie du Registre du Commerce et
des Socits de Versailles.
Pour avis
4035
Le Liquidateur
CLTURE DE LIQUIDATION
27 mai 2010 pour BAXDAM, lire :
- Assemble Gnrale Extraordinaire
du 15 dcembre 2009 dcidant dune
augmentation de capital,
- Assemble Gnrale Ordinaire du
15 dcembre 2009 prononcant la clture
de liquidation,
(et non, Assemble Gnrale Mixte du
15 dcembre 2009).
4018
Pour avis
APPORT PARTIEL D'ACTIF
AVISS SERVICES
Associ Unique
Sige social :
Immoparc
Btiment Tamise
Route Nationale 10
78190 TRAPPES
AVISS ALARME VOL INCENDIE

SYSTEME SECURITE
Sige social :
Immoparc
Btiment Tamise
Route Nationale 10
78190 TRAPPES
I- Aux termes dun acte sous seing
priv du 12 mai 2010, conclu sous condi-
18
tions suspensives, la socit AVISS

ALARME VOL INCENDIE SYSTEME
SECURITE reprsente par son
Prsident, Monsieur Johanns HONIG et
la socit AVISS SERVICES, reprrsente par son Grant, Monsieur Johanns
HONIG, ont tabli un trait dapport
partiel dactif aux termes duquel la
socit AVISS - ALARME VOL
INCENDIE SYSTEME SECURITE a
fait apport la socit AVISS
SERVICES de sa branche complte et
autonome dactivit de maintenance et
de dpannage de tout systme de
scurit, vol et incendie.
Les actifs apports ont t valus
498 428 Euros.
Le passif pris en charge par la socit
AVISS SERVICES slve 448 428
Euros.
Il en rsulte un apport net de
50 000 Euros.
En rmunration de cet apport partiel
dactif effectu sous le rgime fiscal des
scissions, la socit AVISS SERVICES
a augment son capital de 50 000 Euros
pour le porter de 100 000 Euros
150 000 Euros, par lmission de 500
parts nouvelles de 100 Euros chacune,
entirement libres, de mme catgorie
que les anciennes, portant jouissance du
8 juillet 2010, attribues la socit
AVISS - ALARME VOL INCENDIE
SYSTEME SECURITE.
II- Le projet dapport partiel dactif
ci-dessus a t approuv par lAssemble
Gnrale Extraordinaire du 8 juillet 2010
de la socit AVISS - ALARME VOL
INCENDIE SYSTEME SECURITE et
par dcision de lAssoci Unique de la
socit AVISS SERVICES du 8 juillet
2010.
LAssoci Unique de la socit
AVISS SERVICES a approuv les
apports de la socit AVISS - ALARME
VOL INCENDIE SYSTEME
SECURITE leur valuation et leur rmunration ainsi que les charges dont ils
taient assortis, dcid daugmenter son
capital, constat la ralisation des conditions suspensives stipules par le trait
dapport, constat en consquence la ralisation dfinitive de laugmentation de
capital et de lopration dapport partiel
dactif.
La socit AVISS SERVICES, bnficiaire des apports, est rpute avoir la
proprit et la jouissance des biens
apports de faon rtroactive compter
du 1er janvier 2010.
III- Il rsulte de la dcision dAssoci
Unique du 8 juillet 2010 que le capital
social de la socit AVISS SERVICES a
t augment de 50 000 Euros pour tre
port de 100 000 Euros 150 000 Euros.
Il est divis en 1.500 parts de 100 Euros
chacune, intgralement libres.
3924
Pour avis
OPPOSITION
VENTE DE FONDS
Aux termes dun acte reu par Matre
Jean-Franois LEGRAND, Notaire
Associ Thoiry (Yvelines) le 16 juillet
2010, enregistr au Service des Impts
des Entreprises de Mantes la Jolie Est le
case 1,
la socit ENARIOM
INTERNATIONAL, Socit Responsabilit Limite au capital de 80 019
Euros dont le sige social est Centre
Commercial 78590 NOISY LE ROI,
immatricule au Registre du Commerce
et des Socits de Versailles sous le
numro 408 765 907, reprsente par
Monsieur Aristotelis KARAYANNIDIS
demeurant 45, avenue Foch 92420
VAUCRESSON,
a cd :
la socit D4A, Socit Responsabi-
lit Limite au capital de 7 622,45 Euros,

dont le sige social est 18, rue de la Gare
78370 PLAISIR, immatricule au
Versailles sous le numro 424 278 810,
reprsente par Madame Danile de
DIOS, pouse de Monsieur Alain
Sbastien ALVAREZ demeurant 8, rue
de lYvelines 78640 SAINT GERMAIN
DE LA GRANGE,
les fonds de commerce dont la
dsignation suit :
1) le fonds de commerce dexploitation de tous voyages (terrestres,
ferroviaires ou ariens) et dactivits
lies au tourisme et lhtellerie,
sis et exploit Centre Commercial
lOre de Marly, 2, rue Andr Lebourblanc 78590 NOISY LE ROI, connu
sous le nom commercial :
EUROPE TOURISME
2) le fonds de commerce dagence de
voyages,
sis et exploit Z.A.C. le Val Joyeux,
Carrefour Market 78450 VILLEPREUX,
connu sous le nom commercial :
EUROPE TOURISME
moyennant le prix de 100 000 Euros,
sappliquant :
- au fonds de commerce exploit
NOISY LE ROI concurrence de la
somme de 80 000 Euros,
- au fonds de commerce exploit
VILLEPREUX concurrence de la
Lequel prix a t pay comptant et
quittanc audit acte.
Lentre en jouissance a t fixe
rtroactivement compter du 1er juillet
2010.
Les oppositions, sil y a lieu, seront
reues en la forme lgale dans les dix
jours de la dernire en date des publications lgales, en lOffice Notarial de
Matres WATRELOT, TYL et
LEGOUEZ-FORNES, Notaires Associs
16, rue Pasteur 78450 VILLEPREUX.
3961
Pour avis
PROJET DE FUSION
MEDERIC PREVOYANCE
Sige social :
21, rue Laffitte
75009 PARIS
Institution absorbante
UNION DES REGIMES

DE RETRAITES ET DE
PRESTATIONS EN CAS
DINVALIDITE ET DE
METALLURGIQUES,
MECANIQUES,
ELECTRIQUES
ET CONNEXES
U.R.R.P.I.M.M.E.C.
1) Dnominations sociales et siges

sociaux des institutions participantes
lopration de fusion :
- MEDERIC PREVOYANCE, dont le
sige social est situ 21, rue Laffitte
75009 PARIS, institution de prvoyance
agre pour les branches dactivit 1 Accidents, 2 - Maladie, 20 - Vie - dcs,
25 - Gestion des fonds collectifs et 26 Toute opration caractre collectif dfinie la section 4 du chapitre II du Titre
III du Livre IX du Code de la scurit
sociale, dune part,
- UNION DES REGIMES DE
RETRAITES ET DE PRESTATIONS
EN CAS DINVALIDITE ET DE
METALLURGIQUES, MECANIQUES,
ELECTRIQUES ET CONNEXES
(URRPIMMEC), dont le sige social est
fix 21, rue Laffitte 75009 PARIS, institution de prvoyance agre pour les
branches dactivit 1 - Accidents, 2 Maladie, 20 - Vie - dcs, dautre part.
2) Dnomination sociale et sige
social de linstitution qui rsultera de
lopration de fusion
- MALAKOFF-MEDERIC
PREVOYANCE (MMP") dont le sige
social sera situ 21, rue Laffitte 75009
PARIS, qui sollicitera lagrment pour
les branches dactivit 1 - Accidents, 2 Maladie, 20 - Vie - dcs, 25 - Gestion
des fonds collectifs et 26 - Toute opration caractre collectif dfinie la section 4 du chapitre II du Titre III du Livre
IX du Code de la scurit sociale.
3) Evaluation de lactif et du passif
dont la transmission MEDERICPREVOYANCE, institution bnficiaire
de lapport, est prvue
- actifs : 2 749 973 000 Euros,
- passifs : 2 246 566 000 Euros,
- actif net apport par URRPIMMEC :
503 407 000 Euros.
4) Date du projet de fusion : 28 juin
2010.
5) Date et lieu des dpts prescrits par
larticle R. 931-4-5 : 2 aot 2010, 21, rue
Laffitte 75009 PARIS.
Avis de convocation de lAssemble
Gnrale Extraordinaire de
lURRPIMMEC
Les dlgus lAssemble Gnrale
de lURRPIMMEC sont convis
assister lAssemble Gnrale
Extraodinaire de linstitution qui se
tiendra le :
lundi 6 septembre 2010
13 heures 30
aux :
Salons Hoche
9, avenue Hoche
75008 PARIS
afin de dlibrer sur lordre du jour
suivant :
1. Projet de fusion de lURRPIMMEC
et de MEDERIC PREVOYANCE
2. Rsolutions
3917
Pour avis
HAUTS DE SEINE
CONSTITUTION

Sige social :
21, rue Laffitte
75009 PARIS
Institution absorbe

en date Antony du 21 juillet 2010, avis
est donn de la constitution de la Socit
Responsabilit Limite, dnomme :
Conformment aux articles R. 931-4-5

et A. 931-4-2 du Code de la Scurit
Sociale, il est procd la publication
dun avis relatif au projet de fusion qui
sera soumis lapprobation des
Assembles Gnrales Extraordinaires
de Mdric Prvoyance et de
lURRPIMMEC le 6 septembre 2010.
Sige social :
13, avenue Montaigne
92160 ANTONY
Objet : le conseil en management, la
prise de participations, sous toutes ses
NOEDA

formes par tous moyens, directement ou
indirectement, dans toutes socits,
groupements ou entreprises franaises ou
trangres ayant pour objet social ou
activit le courtage daffaires.
immatriculation au R.C.S.
Grance : Monsieur Christophe
RITTANO demeurant 13, avenue
Montaigne 92160 ANTONY a t
nomm en qualit de Grant sans
limitation de dure.
Commerce et des Socits de Nanterre.
Pour avis
4010
La Grance
en date Levallois Perret du 15 juillet
2010,
DECOVATION PROJECT
Nom commercial :
CONCEPTUA
Sige social :
96, rue du Prsident Wilson
92300 LEVALLOIS PERRET
Objet : vente et distribution de
meubles et darticles de dcoration.
Dure : 99 ans.
Grance : Monsieur Richard
MARUANI demeurant 7, rue Barbs
92300 LEVALLOIS PERRET.
3922
Pour avis
en date Levallois Perret du 4 juin 2010,
JIC
Sige social :
108, rue Marius Aufan
92300 LEVALLOIS PERRET
Limite.
Objet : achat/vente de tous produits,
cration, acquisition, locations de biens
immobiliers.
Dure : 99 ans.
Grance : Monsieur Luc DAVID
demeurant 17 bis, boulevard Victor
Hugo 92200 NEUILLY SUR SEINE.
3975
Pour avis
en date Antony du 21 juillet 2010, il a
t constitu une socit prsentant les
GONIN BCTM
Sige social :
9, rue Pernoud
92160 ANTONY
Forme : Socit Civile Immobilire.
Objet social : lacquisition, ladministration et la gestion par location ou
autrement de tous immeubles et biens
immobiliers, et notamment dun
immeuble sis 7, rue Bourgneuf 92160
ANTONY.
Grance : Madame Lydwine GONIN
demeurant 9, rue Pernoud 92160
ANTONY.
Dure : 99 ans.
Cessions de parts sociales : les parts
sociales sont librement cessibles au
profit dun Associ.

Toute cession un tiers de la socit
est soumise au pralable agrment de
la collectivit des Associs runis en
Assemble Gnrale
3998
Pour avis
COLLECTIVITES - SERVICES RECYCLAGE ENVIRONNEMENT

(CSR ENVIRONNEMENT)
Sige social :
130, boulevard Saint-Denis
92400 COURBEVOIE
en date Courbevoie du 15 juillet 2010,
enregistr le 20 juillet 2010 au Ple
Enregistrement de Nanterre, bordereau
2010/1 304, case 28, Extrait 11410,
il a t constitu une socit dont les
caractristiques sont les suivantes :
COLLECTIVITES SERVICES
RECYCLAGE ENVIRONNEMENT
(CSR ENVIRONNEMENT)
Sige social :
130, boulevard Saint-Denis
92400 COURBEVOIE
Simplifie.
Capital social : 20 000 Euros,
entirement souscrit et libr.
Objet social : la socit a pour objet,
en France et en tous pays :
- toutes oprations commerciales et
toutes prestations de service relatives la
collecte, au tri, au recyclage, la valorisation, la transformation des dchets
mnagers et assimils, des dchets dactivits conomiques et des combustibles
de substitution,
- pour son propre compte ou pour le
compte dautrui, notamment en qualit
dagent commercial mandataire conformment aux articles L134-1 L134-16
du Code de commerce.
Et dune faon gnrale, toutes les
oprations commerciales, industrielles,
mobilires ou financires se rapportant
directement ou indirectement ou pouvant
tre utiles cet objet ou susceptibles
den faciliter la ralisation.
La socit peut prendre toutes participations et tous intrts dans toutes
socits et entreprises dont lactivit serait de nature faciliter la ralisation de
son objet social.
Elle peut agir directement ou indirectement, soit seule, soit en association, participation, groupement ou socit, avec
toutes autres personnes ou socits et raliser sous quelque forme que ce soit les
oprations entrant dans son objet.
des Socits, prorogeable, sans que cette
prorogation puisse excder 99 ans.
Prsident : Monsieur Louis Jean
CHOMETON demeurant au 130, boulevard Saint-Denis 92400 COURBEVOIE,
ayant le pouvoir gnral dengager la
socit envers les tiers dans la limite de
lobjet social.
Conditions dadmission aux Assembles : chaque actionnaire a le droit de
participer aux dcisions collectives par
lui-mme ou par mandataire.
Exercice du droit de vote : chaque
action donne droit une voix dans les
dlibrations collectives.
Les cessions dactions sont soumises
lagrment pralable donn par dcision
collective adopte la majorit des
actionnaires prsents ou reprsents.
Aucun agrment nest ncessaire en cas
de cession entre conjoints, ascendants ou
descendants.
Socits de Nanterre.
4013
Pour avis

en date Montrouge du 15 juin 2010,
MIXTE
Sige social :
5, rue Thophile Gauthier
92120 MONTROUGE
Limite.
Objet : lexploitation de tous fonds de
commerce de restaurant, snack,
sandwichs sur place et emporter.
Grance : Monsieur Jol PETIT, n le
20 novembre 1951 Chatenay Malabry
(Hauts de Seine) demeurant 10, rue Guy
Mocquet 94600 CHOISY LE ROI.
Socits de Nanterre.
Pour avis
3927
Le Grant
SCI CAPEL
Sige social :
46, rue Auguste Mouni
92160 ANTONY
Suivant acte sous seing priv en date
du Antony 9 juillet 2010, il a t
constitu une Socit Civile Immobilire
SCI CAPEL
Sige social :
46, rue Auguste Mouni
92160 ANTONY
Objet : gestion dun patrimoine
immobilier de locaux non meubls.
Dure : 99 annes compter de son
Commerce et des Socits.
Grant majoritaire : Monsieur
Emmanuel BONNET demeurant 3, rue
de la Bivre 92160 ANTONY.
Cessions de parts : les parts sociales
sont librement cessibles entre Associs.
Toute cession un tiers est soumise au
pralable agrment de la collectivit
des Associs.
Immatriculation la socit sera immatricule au Registre du Commerce et des
Socits de Nanterre.
3900
Pour avis
LA BOITE S.A.S.
Sige social :
Le Surena
face au 5, Quai Marcel Dassault
92150 SURESNES
LA BOITE S.A.S.
Sige social :
Le Surena
face au 5, Quai Marcel Dassault
92150 SURESNES
Simplifie.
Capital social : 8 000 Euros, divis en
800 actions de 10 Euros chacune.
Objet : toutes activits dentreprise
gnrale du btiment, de construction, de
rnovation, dtudes et de conseils dans
ces domaines.
des Socits.
Prsident : Monsieur Rui
CRISTOVAO demeurant 10, rue Gabriel
Pri 78800 HOUILLES a t nomm en
qualit de Prsident pour une dure
illimite.
sont transmissibles lgard de la socit
et des tiers par virement de compte
compte.
3999
Pour avis
MODIFICATION
NET-STREAMS
Socit Anonyme
Sige social :
24, rue Moulin des Bruyres
92400 COURBEVOIE
414 573 352 R.C.S. NANTERRE
lAssemble Gnrale Ordinaire du
30 juin 2010, il a t dcid de nommer
pour une dure de six exercices en
qualit de Commissaires aux Comptes :
- Titulaire : la socit de
Commissaires aux Comptes AC 2R sise
8, rue Bernard Palissy, Bote postale
90463, 70007 VESOUL CEDEX, R.C.S.
VESOUL-GRAY 450 851 415, en
remplacement de Madame Claire
GAUTRHOT domicilie 2 bis, rue
Girardet, Place de lAlliance 54000
NANCY,
- Supplant, Monsieur Alexandre
LALLOZ, n le 11 janvier 1968
Belfort (Territoire de Belfort) domicili
1, rue du Cteau, 70000 VILLERS LE
SEC, en remplacement de Monsieur
Rmi ROMARY domicili rue SaintMartin Les Haberges 70003 VESOUL
CEDEX.
Pour avis
3949
Le Conseil dAdministration
SCI DU CHATEAU
DE JANVILLE
Sige social :
31, rue Voltaire
92800 PUTEAUX
LAssemble Gnrale Ordinaire
runie le 1er juillet 2010, a nomm
compter du mme jour, Monsieur Didier
LACHAUD demeurant 50, boulevard de
la Saussaye 92200 NEUILLY SUR
SEINE en qualit de Grant non
Associ, en remplacement de Madame
Murielle CHARLES, dmissionnaire.
3964
Pour avis
SODEXO GRANDE CHINE

Sige social :
255, Quai de la Bataille de Stalingrad
92130 ISSY LES MOULINEAUX
9 juin 2010, les Associs ont procd
aux modifications suivantes :
Augmentation du capital social :
Le capital a t augment dune
somme en numraire de 14 800 000
Euros.
modifis en consquence :
Article 6 : Apports :
Ajout dun paragraphe :
19

supplmentaire :
Le 9 juin 2010, la socit SODEXO
SA fait lapport dune somme en
numraire de 14 800 000 Euros.
Le reste de larticle reste inchang.
Article 7 : Capital :
Le capital social est fix la somme
de 38 261 634 Euros divis en
38 261 634 actions dun Euro chacune,
intgralement libres, de mme
catgorie.
3907
Pour avis
28 juin 2010 pour PME
COMMUNICATION, lire :
lAssemble Gnrale du 8 juin 2010
a nomm le Cabinet SARL STRAUSS
sis 25, rue Michel Ange 75016 PARIS
(et non, Hubert STRAUSS) en qualit de
Commissaire aux Comptes Titulaire pour
une dure de six exercices.
3983
Pour avis
SOCIETE DEXPLOITATION
DES GARAGES
DE LA MALMAISON
Sigle :
SEGM
Sige social :
35/41, avenue Paul Doumer
92500 RUEIL MALMAISON
Par dcision du Prsident en date du
26 juillet 2010, Monsieur Nicolas
BELUGOU demeurant 29, rue de la
Chapelle 92500 RUEIL MALMAISON
a t nomm en qualit de Directeur
Gnral jusquau 30 juin 2011.
4030
Pour avis
COLIGNY BELLEVUE
port 5 916 000 Euros
Sige social :
3 bis, avenue du 11 Novembre
92190 MEUDON
du 25 mai 2010 a dcid :
- daugmenter le capital social par
apports en numraire hauteur de
1 605 604,80 Euros et en nature
hauteur de 2 400 395,20 Euros.
Capital social :
Ancienne mention : 1 910 000 Euros.
Nouvelle mention : 5 916 000 Euros.
- de transfrer le sige social
compter du 1er juin 2010 du :
3 bis, avenue du 11 Novembre
92190 MEUDON
au :
2, avenue du 11 Novembre
92190 MEUDON
et de modifier les statuts en
consquence.
4002
Pour avis
SCI AUBIN
Sige social :
32, rue Louis Rouquier
92300 LEVALLOIS-PERRET
SIRET 408 897 643 00016
15 juillet 2010, le capital de la socit a
t augment de 1 000 034 Euros par
compensation avec une crance certaine,
20
liquide et exigible.
consquence :
Ancienne mention :
Nouvelle mention :
Capital : 1 001 559 Euros.
Pour avis
4000
Le Grant
SETFORGE SOCIETE NOUVELLE

Unipersonnelle
Sige social :
12, rue Danjou
92517 BOULOGNE BILLANCOURT
CEDEX
Aux termes dune dcision du 9 juillet
2010, lAssoci Unique, a dcid de
12, rue Danjou
CEDEX
au :
41, avenue Berthelot
42152 LHORME
consquence.
du Tribunal de Commerce de Saint
Etienne dsormais comptent son
gard et la socit sera radie du
Nanterre.
3921
Pour avis
RENOV ACTION
au capital de 500 Euros
Sige social :
115, avenue de Verdun
lAssemble Gnrale Ordinaire et
Extraordinaire en date du 30 juin 2010, il
a t dcid de :
- modifier lobjet social qui est
dsormais rdig comme suit :
la socit a pour objet en France et
lEtranger :
- les activits dapplication de
peinture, dcoration, pose ou rfection
de revtements sols et murs, agencement, lectricit, menuiserie, vitrerie,
plomberie, maonnerie et activits
connexes, et dune manire gnrale tous
corps dtat,
- la rnovation et la construction
dappartements, de maisons, dimmeubles, et plus gnralement de tous biens
immobiliers destins tre habits ou
exploits des fins commerciales,
artisanales ou industrielles,
- le conseil et le service aux
entreprises et particuliers,
- et plus gnralement, toutes
oprations industrielles, commerciales,
financires, mobilires ou immobilires
se rapporant directement ou indirectement lobjet social ou susceptibles den
faciliter lextension ou le
dveloppement.
consquence.
au :
compter du 1er juillet 2010
consquence.
3920
Pour avis
SODEXO GRANDE CHINE
TELEVISION FRANCAISE 1

Sige social :
255, Quai de la Bataille de Stalingrad
Sigle :

8 janvier 2010, les Associs ont procd
aux modifications suivantes :
Augmentation du capital social :
Le capital a t augment dune
somme en numraire de 9 552 000
Euros.
modifis en consquence :
Article 6 : Apports :
Ajout dun paragraphe
supplmentaire :
Le 8 janvier 2010, la socit
SODEXO SA fait lapport dune somme
en numraire de 9 552 000 Euros.
Le reste de larticle reste inchang.
Article 7 : Capital :
Le capital social est fix la somme
de 23 461 634 Euros divis en
23 461 634 actions d un eEuro chacune,
intgralement libres, de mme
catgorie.
3906
Pour avis
SOCIETE CIVILE ALFRAN

Sige social :
83, rue de Longchamp
92200 NEUILLY SUR SEINE
lAssemble Gnrale Ordinaire du 28
juin 2010, les Associs de la SOCIETE
CIVILE ALFRAN ont nomm en qualit
de Co-Grantes, pour une dure
indtermine, en remplacement de feu
Monsieur Francis GROSS,
- Madame Daphn AUBRY, ne
GROSS le 3 fvrier 1970 BOULOGNE
BILLANCOURT (Hauts de Seine) de
nationalit franaise, demeurant
2, avenue du Gnral Mangin 75016
PARIS,
- Madame Olivia KHALIFA, ne
GROSS le 22 janvier 1967
BOULOGNE BILLANCOURT (Hauts
de Seine) de nationalit franaise,
demeurant 3, rue dAlsace Lorraine
92100 BOULOGNE BILLANCOURT.
4004
Pour avis
SOCIETE COMMERCIALE
AUTOMOBILE
Sigle :
SCA
Sige social :
140-158, avenue Franois Arago
92000 NANTERRE
Par dcision du Prsident en date du
26 juillet 2010, Monsieur Nicolas
BELUGOU demeurant 29, rue de la
Chapelle 92500 RUEIL MALMAISON
a t nomm en qualit de Directeur
Gnral jusquau 30 juin 2011.
4029
Pour avis
T.F.1.
Socit Anonyme
Sige social :
1, Quai du Point du Jour
Aux termes du Conseil dAdministration en date du 22 juillet 2010, il a t
dcid de coopter compter du mme
jour en qualit dAdministrateur,
Madame Laurence DANON, ne le
6 janvier 1956 BORDEAUX (Gironde)
de nationalit franaise, demeurant
30, boulevard Victor Hugo 92200
NEUILLY SUR SEINE, en remplacement de Monsieur Ham SABAN,
Administrateur dmissionnaire, jusqu
lAssemble Gnrale appele statuer
sur les comptes de lexercice 2010.
La ratification de cette cooptation sera
sollicite lors de la prochaine Assemble
Gnrale Ordinaire appele statuer sur
les comptes de lexercice 2010.
4044
Pour avis
SOFT FM
de type E.U.R.L.
Sige social :
Zone Industrielle de la Boitardire
Rond Point des Grosses Pierres
37530 CHARGE
444 361 299 R.C.S. TOURS
Aux termes du procs-verbal dune
Assemble Gnrale Extraordinaire en
date du 31 dcembre 2009, il a t
dcid de transfrer le sige social du :
Zone Industrielle de la Boitardire
Rond Point des Grosses Pierres
37530 CHARGE
au :
20 bis, rue Louis Philippe
92200 NEUILLY SUR SEINE
compter du 1er janvier 2010.
Suite ce transfert, il est rappel les
Objet : la conception, le dveloppement, la distribution, limportation,
lexportation, la reprsentation de tous
systmes informatiques de tlcommunications et de Web.
des Socits.
Grance : Monsieur Laurent
LETURGER demeurant 15, rue de
Maule 78126 AULNAY SUR
MAULDRE.
consquence.
Commerce et des Socits de Tours.
3918
Pour avis
15 juillet 2010 pour VICBAG, lire :
Djamal BELLECHILI a t nomm
Prsident en remplacement de la socit
YAMSON et non de Madame Natalia
KRASAVSTEVA
3894
Pour avis

CABINET LAURENCIN & ASSOCIES
AVOCATS
47, rue du Val Vert
74600 SEYNOD
PELICAN ROUGE
Sige social :
26-28, avenue du Vieux Chemin
de Saint Denis
92390 VILLENEUVE-LA-GARENNE
Il rsulte dune Assemble Gnrale
Extraordinaire du 9 juillet 2010 que le
capital social a t augment comme
suit :
Ancienne mention :
Capital social :
1 210 708 Euros.
Nouvelle mention :
Capital social :
1 316 660 Euros par apport par la
socit ACORN (FRANCE) FR1 SAS
de 3 700 actions de la socit
TECHNISERVE.
3955
Pour avis
ELAN CONSULTING
Sige social :
30, rue Nollet
75017 PARIS
442 148 060 R.C.S. PARIS
2002 B 8334
1er juillet 2010, il a t dcid :
- de modifier lobjet social comme
suit :
- la prestation de services concernant
lingnierie multimdia,
- plus particulirement concernant le
secteur multimdia :
. toute prestations de services multimdia et en particulier lassistance au
dveloppement dapplicatifs, ltude, la
conception et le dveloppement
dapplications spcifiques,
. lassistance la mise en place et la
maintenance de tous systmes
dinformations,
. le conseil et la formation.
- lachat et la commercialisation de
tous produits pouvant tre utiliss pour
lorganisation des activits qui
prcdent,
- la vente de matriel et services
dintgration multimdia,
- la location de matriel informatique
et multimdia,
- la participation par tous moyens,
directement ou indrectement dans toutes
oprations pouvant se rattacher cette
activit par voie de cration de socits
nouvelles, dapports, de souscription ou
dachat de titres ou de droits sociaux, de
fusion, dalliance, dassociation en participation, de cration, dacquisition, de
prise en location-grance de tous fonds
de commerce ou tablissement.
Le reste de larticle 3 reste inchang.
- de transfrer le sige social
compter du 1er juillet 2010, du :
30, rue Nollet
75017 PARIS
au :
12-14, rue Raymond Ridel
92250 LA GARENNE COLOMBES
le Grant de la socit est Monsieur Loc
LANGOUET demeurant 87, avenue de
la Marne 92600 ASNIERES SUR
SEINE.
- dadjoindre le nom commercial :
ELAN HOSPITALITY

4020
Pour avis
DISSOLUTION CLTURE
QUADRA SYSTEMS

Sige social :
9, rue Edouard Nieuport
92150 SURESNES
SIRET 479 636 235 00018
Extraordinaire en date du 5 juillet 2010,
les Associs ont :
socit et sa mise en liquidation,
- fix le sige de la liquidation au
sige social,
- nomm en qualit de Liquidateur,
Monsieur Sylvain CLEMENT demeurant 611, avenue du Marchal Juin
92100 BOULOGNE BILLANCOURT.
Ordinaire en date du 7 juillet 2010, les
Associs ont :
liquidation,
- donn quitus au Liquidateur, pour sa
gestion et dcharge de son mandat,
Assemble.
du Tribunal de Commerce de Nanterre et
la socit sera radie du Registre du
Commerce et des Socits.
Pour avis
3915
Le Liquidateur

Sige social :
60 ter, rue de Bellevue
Aux termes dune Assemble Gnrale Extraordinaire en date du 1er juin
sige social du :
60 ter, rue de Bellevue
au :
9, route du Colonel Moraine
92360 MEUDON
compter du 1er juin 2010.
3950
Pour avis
GROUPE GREEN
Sige social :
42, avenue Jean-Baptiste Clment
Suivant procs verbal en date du
31 mai 2010, lAssemble Gnrale
Extraordinaire a dcid daugmenter le
capital social dun montant de 51 205
Euros pour le porter de 1 413 668 Euros
1 464 873 Euros par mission de
51 205 actions nouvelles librer en
numraire.
Suivant procs verbal en date du
14 juin 2010, le Prsident a constat la
ralisation dfinitive de cette
augmentation de capital.
consquence.
4047
Pour avis
DISSOLUTION
LA MAISON DE CLAIRINE
Socit A Responsabilit Limit
en liquidation
Sige social :
16, Grande Rue
92350 LE PLESSIS ROBINSON
2010 la collectivit des Associs a
dcid la dissolution anticipe de la
socit compter du 30 juin 2010 et sa
mise en liquidation amiable.
Elle a nomm Madame Katrien
PUECH demeurant 30, avenue du Plessis
92350 LE PLESSIS ROBINSON en
qualit de Liquidateur et lui a confr les
pouvoirs les plus tendus pour terminer
les oprations sociales en cours, raliser
lactif, acquitter le passif.
Le sige de liquidation a t fix au
sige social. La correspondance ainsi que
les actes et documents concernant la
liquidation devront tre notifis
ladresse du liquidateur.
Les actes et pices relatifs la liquidation seront dposs au Greffe du Tribunal de Commerce de Nanterre en annexe
au Registre du Commerce et des
Socits.
Pour avis
4039
Le Liquidateur
COSMAPACK
CAPITAL DEVELOPPEMENT
Sige social :
92 210 SAINT CLOUD
30 septembre 2009, il rsulte que les
Associs ont dcid la dissolution anticipe de la socit compter du
30 septembre 2009 et sa mise en
liquidation.
LAssemble Gnrale susvise a
nomm en qualit de Liquidateur,
Madame Marie-Ccile PROSTAK
demeurant 29, rue Henri Rgnault 92210
SAINT CLOUD, avec les pouvoirs les
plus tendus pour raliser les oprations
de liquidation et parvenir la clture de
celle-ci.
sige social 29, rue Henri Rgnault
92210 SAINT CLOUD, adresse
laquelle toute correspondance devra tre
envoye, et o les actes et documents relatifs la liquidation devront tre
notifis.
lAssemble Gnrale Ordinaire du
30 septembre 2009, il rsulte que les
Associs, statuant au vu du rapport du
Liquidateur ont :
- approuv les comptes de liquidation,
- donn quitus au Liquidateur et
dcharg de son mandat,
- prononc la clture des oprations
de liquidation compter du 30 septembre 2009.
Commerce de de Nanterre
Pour avis
4041
Le Liquidateur

consquence.
OPPOSITION
CESSION DE DROITS
en date Boulogne Billancourt du 25
mai 2010, enregistr au Service des
Impts des Entreprises dIssy les
Moulineaux le 7 juin 2010, bordereau
2010/750, case 63,
la socit SA ALAIN AFFLELOU
SUCCURSALES, Socit Anonyme au
capital de 51 237 596 Euros, ayant son
sige social 45, avenue Victor Hugo,
Btiment 264 - 93539
AUBERVILLIERS, immatricule au
Bobigny sous le numro 423 358 191, reprsente par Monsieur Frdric POUX
domicili 45, avenue Victor Hugo,
Btiment 264 - 93539
AUBERVILLIERS en sa qualit de
Prsident Directeur Gnral,
a cd :
la socit ABCOM 2000, Socit par
Actions Simplifie au capital de 150 000
Euros, ayant son sige social 155, boulevard Jean Jaurs 92100 BOULOGNE
BILLANCOURT, immatricule au
Nanterre sous le numro 413 059 536,
reprsente par Monsieur Josy
BENDAVID domicili 3, rue de
Chartres 92200 NEUILLY SUR SEINE,
en sa qualit de Prsident,
un droit au bail dun magasin de vente
au dtail de optique, lunetterie, audioprothse et tous accessoires y affrents,
sis 175, Boulevard Jean Jaurs 92100
BOULOGNE BILLANCOURT, identifi lInstitut National de la Statistique
et des Etudes Economiques sous le numro SIRET 423 358 191, code APE
4778A,
moyennant un prix de 850 000 Euros.
La date dentre en jouissance a t
fixe au 1er juin 2010.
reues dans les dlais lgaux au sige du
fonds vendu, o il a t fait, cette fin,
lection de domicile pour la validit et
pour la correspondance ladresse du Squestre, la socit S.E.R.I.T., Socit
dExercice Libral Responsabilit Limite au capital de 18 000 Euros, inscrite
au Barreau de Paris, dont le sige social
est 44, Quai de Jemmapes 75010 PARIS,
immatricule au registre du Commerce
et des Socits de Paris sous le numro
775 743 628.
3940
Pour avis
OPPOSITION
VENTE DE FONDS
en date Nanterre, du 15 juillet 1010,
enregistr Issy les Moulineaux, le
case 66,
Matre Patrick LEGRAS
de GRANDCOURT , Mandataire
Judiciaire demeurant 57/63, rue Ernest
Renan 92022 NANTERRE CEDEX,
agissant en qualit de liquidateur de la
socit NIMSHI, Socit Responsabilit Limite au capital de 50 000 Euros,
ayant son sige social 63, avenue Pierre
Grenier 92100 BOULOGNE
BILLANCOURT, 492 210 422 R.C.S.
NANTERRE,
a vendu :
la socit ELTON, Socit Responsabilit Limite au capital de 8 000
Euros, ayant son sige social 63, avenue
Pierre Grenier 92100 BOULOGNE
BILLANCOURT, 521 787 036 R.C.S.
NANTERRE,
un fonds de commerce de caf, bar,
restaurant,
sis et exploit 63, avenue Pierre
Grenier 92100 BOULOGNE
BILLANCOURT,
moyennant le prix de 40 000 Euros.
fixe au 12 mars 2010.
21

Il ne sera pas fait lection de domicile
pour la rception des oppositions, les
cranciers ayant dj t invits faire
connatre leurs crances auprs du
liquidateur en vertu des dispositions de
larticle L.622-24 du Code de
Commerce.
4037
Pour avis
en date Paris, du 17 juillet 2010,
enregistr Nanterre, le 21 juillet 2010,
bordereau 2010/1 316, case 24,
la socit APAGOR
DISTRIBUTION, Socit par Actions
Simplifie au capital de 288 800 Euros,
ayant son sige social 12, avenue du
Qubec 91140 VILLEBON SUR
YVETTE, 340 550 524 R.C.S. EVRY,
a vendu :
la socit ACFLAM, Socit
150 000 Euros, ayant son sige social
25, rue de Brie 94520 MANDRES LES
ROSES, 522 075 308 R.C.S. CRETEIL,
un fonds de commerce de restauration
rapide, livraison connu sous le nom
"CLASSCROUTE",
sis et exploit 66/68, quai de Dion
Bouton 92800 PUTEAUX,
moyennant le prix de 400 000 Euros.
fixe au 1er mai 2010
reues dans les dix jours de la dernire
en date des publications lgales au fonds
cd pour la validit et pour la correspondance au Cabinet de Matre Olivier
DESCHAMPS, Avocat au Barreau de
Paris, 147, rue de Rennes 75006 PARIS.
4042
Pour avis
PROJET DE FUSION
CABINET LAURENCIN & ASSOCIES
AVOCATS
47, rue du Val Vert
74600 SEYNOD
PELICAN ROUGE
Sige social :
26-28, avenue du Vieux Chemin
de Saint Denis
92390 VILLENEUVE-LA-GARENNE
Socit absorbante
TECHNISERVE
Sige social :
78, rue Henri Farman
93290 TREMBLAY-EN-FRANCE
445 130 115 R.C.S. BOBIGNY
Socit absorbe
AVIS DE PROJET DE FUSION
PAR VOIE DABSORPTION
DE LA SOCIETE TECHNISERVE
PAR LA SOCIETE PELICAN ROUGE
1. valuation de lactif et du passif de
la socit TECHNISERVE dont la
transmission PELICAN ROUGE, est
prvue :
- Montant de lactif : 1 247 636,50
Euros.
- Montant du passif : 529 289,93
Euros.
2. Augmentation du capital de la
socit PELICAN ROUGE absorbante :
La socit PELICAN ROUGE, socit
absorbante, dtenant la totalit des
actions de la socit TECHNISERVE,
socit absorbe, il ne sera procd
aucune augmentation de capital.
De mme, les apports effectus par la
socit absorbe ntant pas rmunrs
par lattribution de titres mis par la socit absorbante, il na pas t tabli de
rapport dchange.
3. Montant prvu du boni de fusion :
168 347 Euros.
22
4. les cranciers des socits fusionnantes pourront former oppositions dans

les conditions et dlais prvus pa la loi.
5. Dpt du projet de fusion :
Le projet de fusion tabli le 15 juillet
2010 a t dpos :
- au Greffe du Tribunal de Commerce
de Nanterre, le 20 juillet 2010 au nom de
la socit PELICAN ROUGE,
absorbante.
- au Greffe du Tribunal de Commerce
de Bobigny, le 20 juillet 2010 au nom de
la socit TECHNISERVE, absorbe.
Pour avis
PELICAN ROUGE
Le Prsident :
Emmanuel DESPIERRES
TECHNISERVE
Le Prsident :
3956
Timothy ROE
REQUTE AUX FINS

DE CHANGEMENT
DE RGIME MATRIMONIAL
Monsieur Jean Lucien ROULET, n
le 4 avril 1936 Asnires (Hauts de
Seine), de nationalit franaise, retrait,
et,
Madame Josette Jeanne Lucienne
Julienne PAITEL, pouse ROULET,
ne le 10 mars 1936 Tours (Indre et
Loire) de nationalit franaise, retraite,
demeurant ensemble 3, rue du Poisson
Bleu 92290 CHATENAY MALABRY,
ayant contract mariage en uniques
noces, sous lancien rgime de la communaut de biens meubles et acquts, dfaut de contrat de mariable pralable
leur union clbre la Mairie de Nantes
(Loire Atlantique) le 27 novembre 1962,
requiert auprs du Tribunal de Grande
Instance,
lhomologation de lacte reu le 31
mars 2010 par la SCP ROUSSEAU
LAPLACE PENIN-COURTET FURON,
Notaires Associs Chtenay Malabry
(Hauts de Seine), enregistr sur tat, portant adoption par les poux ROULETPAITEL du rgime matrimonial de la
communaut universelle, en application
de larticle 1526 du Code Civil avec clauses particulires et attribution intgrale
de la communaut au survivant, ainsi
quen application des articles 1524 et
1525 alina 1 du Code Civil.
3959
Pour extrait
TRANSFORMATION
LBC INTERNATIONAL
INVESTIGATIVE
ACCOUNTING
Sige social :
10/12, avenue de lArche
Faubourg de lArche
92419 COURBEVOIE
1992 B 7045
Extraordinaire du 30 juin 2010, enregistre au Ple Enregistrement de Nanterre
le 27 juillet 2010, bordereau 2010/1 358,
case 7 , il a t :
1) dcid daugmenter le capital
social de 42 000 Euros pour le porter de
8 000 Euros 50 000 Euros, par compensation de crance de lAssoci Unique,
ladite augmentation de capital tant
ralise par lmission au pair de 2 625
parts nouvelles de 16 Euros de valeur
nominale,
2) constat la ralisation dfinitive de
laugmentation de capital au vue de
larrt de comptes tabli par le Grant,
3) dcid daugmenter le capital
social de 50 000 Euros pour le porter de

50 000 Euros 100 000 Euros, par
apport en numraire rserv un nouvel
Associ spcialement agr par lAssemble, ladite augmentation de capital tant
ralise par lmission au pair de 3 125
parts nouvelles de 16 Euros de valeur
nominale,
4) constat la ralisation dfinitive de
laugmentation de capital ainsi quil
rsulte de lavis de virement du 16 juin
2010 prsent lAssemble et du certificat dlivr par la Banque dpositaire de
la libration de sa souscription par le
nouvel Associ.
5) dcid de modifier corrlativement
les articles V et VI des statuts.
6) dcid de transformer la socit en
Socit par Actions Simplifie, compter du mme jour, sans cration dun tre
moral nouveau.
Les statuts on t modifis en
consquence ; sous sa forme nouvelle, la
dnomination, lobjet, le sige social, la
dure et le capital social nont pas t
modifis.
Le Prsident a t nomm pour une
dure illimite compter du mme jour :
Monsieur John ANDREW, n le
2 janvier 1958 MONTREAL (99401
CANADA) de nationalit britannique,
demeurant 44 Birch Crescent Ayllesford
Kent Me 20 7 Qe (99132 ROYAUME
UNI).
Conditions dadmission aux
Assembles et dexercice du droit de
vote : chaque action donne droit au vote
et la reprsentation dans les Assembles Gnrales dans les conditions
lgales et statutaires.
Clause dagrment : les actions de la
socit, quelle que soit leur catgorie, ne
peuvent tre cdes, y compris entre les
actionnaires, quel que soit le bnficiaire
de la cession et notamment en cas de
succession, de liquidation de communaut de biens entre poux, de cession
un conjoint, un ascendant ou un descendant quaprs agrment pralable
donn par dcision collective des
Associs prise dans les conditions de
larticle 26 des statuts.
3994
Pour avis
SEINE-ST-DENIS
CONSTITUTION
en date Paris du 7 juillet 2010, enregistr la Recette des Impts de Montreuil
Est le 22 juillet 2010, bordereau
2010/420, case 9,
il a t constitu une Socit
Responsabilit Limite de type E.U.R.L.
prsentant les caractristiques suivantes:
LOGISTIC PLUS
Sige social :
240, rue de Rosny
800 parts de 10 Euros chacune
entirement souscrites et libres.
Objet : le traitement doprations logistiques telles que le stockage, la gestion
des stocks, la logistique, la mise sous
emballage, le conditionnement, la
rception et la prparation des commandes, lexpdition et la livraison des marchandises, le conseil, lassistance et les
prestations de services administratives et
informatiques dans ces domaines, ainsi
que toutes oprations se rapportant
lactivit ci-dessus, en matire de distribution des produits vendus dans le
domaine de lagencement, la dcoration,
le revtement de sols et murs, la vente de
parquet et dameublement.
Dure : 99 annes compter de son immatriculation au Registre du Commerce

et des Socits sauf dissolution anticipe
ou prorogation.
Grance : Monsieur Ilane ATTIA, n
le 13 fvrier 1970 HADERA (99207
ISRAEL) de nationalit franaise, demeurant 44, Promenade des Anglais 94210
LA VARENNE SAINT-HILAIRE, a t
dsign en qualit de Grant pour une
dure illimite aux termes de larticle
24 des statuts.
Socits de Bobigny.
3976
Pour avis
MODIFICATION
GROUPE APPRO
Socit Anonyme
Conseil dAdministration
Sige social :
20, alle des Erables
Btiment C
Z.A.C. de Paris Nord II
93420 VILLEPINTE
424 723 369 R.C.S. BOBIGNY
Le Conseil dAdministration du 26
mai 2010 a pris acte de la dmission de
Monsieur Nicolas LEVESQUE de ses
fonctions dAdministrateur effet du 23
dcembre 2009 et dcid de ne pas
proposer la nomination dun nouvel
Administrateur en son remplacement.
3895
Pour avis
AZ RENOVATION
Sige social :
171, avenue Pasteur
93170 BAGNOLET
417 912 169 R.C.S. BOBIGNY
date du 20 juillet 2010, il a t pris acte
de la dmission de Monsieur Haci
USAK de ses fonctions de Grant
compter du mme jour et la nomination
de Monsieur Ibrahim DALKAYA
demeurant 171, avenue Pasteur 93170
BAGNOLET en qualit de nouveau
Grant pour une dure illimite.
3932
Pour avis
KOALA
Sige social :
438 191 843 R.C.S. BOBIGNY
15 juillet 2010, il a t dcid de
au :
150, avenue de Wagram
75017 PARIS
consquence.
3985
Pour avis
23
Annonces lgales
TRANSFORMATION
OPH DE NOGENT SUR MARNE

Etablissement Public
Caractre Industriel
et Commercial
Sige social :
10, avenue du Marchal
Franchet dEsperey
94130 NOGENT SUR MARNE
279 400 170 R.C.S. CRETEIL
Par Ordonnance numro 2007-137 du
1er fvrier 2007, les Offices Publics
dAmnagement et de Construction ont
t transforms en Offices Publics de
lHabitat.
LOffice Public dAmnagement et de
Construction de Nogent-sur-Marne a t
transform en Office Public de lHabitat.
Conformment au dcret 2008-566 du
18 juin 2008, le Conseil Municipal de
Nogent sur Marne en date du 7 juillet
2008, a fix vingt trois le nombre de
Membres du Conseil dAdministration
ayant voix dlibrative de lOffice
Public de lHabitat de
Nogent sur Marne et il a galement dsign :
1) - en qualit de Reprsentant du
Conseil Municipal de Nogent-surMarne, au sein du Conseil dAdmistration de lOffice Public de lHabitat de
Nogent-sur-Marne :
. Monsieur Jacques Jean-Paul
MARTIN, de nationalit franaise, n le
23 novembre 1942 Alger (99352
ALGERIE) domicili 86, boulevard
Gambetta 94130 NOGENT SUR
MARNE,
. Monsieur Jean-Jacques
PASTERNAK, de nationalit franaise,
n le 15 fvrier 1950 Paris 14me, domicili 27, rue Victor Basch 94130
NOGENT SUR MARNE,
. Madame Michle DENEFLE, pouse
NATAF, de nationalit franaise, ne le
19 octobre 1939 Paris 14me , domicili
149 bis, boulevard de Strasbourg 94130
NOGENT SUR MARNE,
. Madame Anne-Marie FAURE,
pouse GASTINE, de nationalit
franaise, ne le 23 septembre 1941
Rougerie (Aisne) domicilie 14, rue du
Jeu de Paume 94130 NOGENT SUR
MARNE,
. Monsieur William GIEB, de nationalit franaise, n le 13 septembre 1953
Paris 14me , domicili 39, rue Jacques
Kabl 94130 NOGENT SUR MARNE.
2) - en qualit de personnalits
ayant la qualit dlu dune Collectivit ou dun Etablissement Public
Caractre
Industriel et Commercial du ressort
des comptences de loffice autre que
celle ou celui de rattachement :
. Monsieur Dominique ROBLIN, de
nationalit franaise, n le 21
janvier1951 Lagny sur Marne (Seine et
Marne) domicili 37, rue Molire 94360
BRY SUR MARNE.
3) - en qualit de personnalit qualifie en matire durbanisme, de logement denvironnement et de financement de ses politiques en matire
daffaires sociales :
. Monsieur Emile FRYDLENDER, de
nationalit franaise, n le19 mai 1936
Paris 4me, domicili 6, rue Emile Zola
94130 NOGENT SUR MANRE,
. Monsieur Jean-Paul BOUVARD, de
nationalit franaise, n le 18 novembre
1938 Paris 15me , domicili 4, Quai du
Port 94130 NOGENT SUR MARNE,
. Monsieur Michel PACHTER, de
nationalit franaise, n le 2 juillet 1946
Paris 16me, domicili 23, rue de Fontenay 94130 NOGENT SUR MARNE.
4) - en qualit de Membre Reprsentant dune Association dont lobjet est
linsertion ou le logement des personnes dfavorises :
24
. Madame Marie-Odile MANES,

pouse HORTET, de nationalit
franaise, ne le 3 mars 1943
Villeneuve Saint Georges
(Val de Marne) domicilie 2, rue de
Fontenay 94130 NOGENT SUR
MARNE.
Lors de sa sance du 13 novembre
2008 le Conseil Municipal de Nogent sur
marne, a dsign :
- en qualit de personnalit qualifie
en matire durbanisme, de logement
denvironnnement et de financement de
ses politiques en matire daffaires
sociales :
. Monsieur Michel PERICHON, de
nationalit franaise, n le 8 fvrier 1938
Paris 15me, domicili 48, rue de Metz
94700 MAISONS ALFORT.
Le 3 avril 2008 par le Conseil
dAdministration de lUDAF (Union
Dpartemental des Associations
Familiale) a nomm Monsieur Philippe
DESMOULINS LEBEAULT de nationalit franaise, n le 24 octobre 1945
Paris 13me domicili 39, rue Carnot
93100 MONTREUIL SOUS BOIS, en
tant quAdministrateur de lOffice Public
de lHabitat de Nogent sur Marne,
Le 8 juillet 2008 la Caisse
dAllocation Familiale a nomm
Monsieur Didier SENE de nationalit
franaise, n le 3 septembre 1958 Paris
13medomicili 47, rue Victor Recourat
94170 LE PERREUX SUR MARNE en
tant
quAdministrateur de lOffice Public de
lHabitat de Nogent sur Marne,
le 22 juillet 2010 la CGT du Val de
Marne a nomm Madame Edith
PAUVERT nationalit franaise, ne le
25 septembre 1956 Saumur (Maine et
Loire) domicilie 44, rue de Fontenay
94300 VINCENNES, en tant
quAdministrateur de lOffice Public de
lHabitat de Nogent sur Marne.
Lors de sa runion du 1er octobre
2008, le Conseil dAdministration de
lOffice Public de lHabitat de Nogent
sur Marne a nomm en qualit de
Membres du Conseil dAdministration,
reprsentant les locataires, pour la dure
du mandat restant courir, soit
jusquaux prochaines lections des
reprsentants des locataires en dcembre
2010 :
. Madame Martine DESSAGNES, de
nationalit Franaise, ne le 5 mars 1952
Saint Martin Tersses (Haute Vienne)
domicilie 2, carrefour Julien Roger
94130 NOGENT SUR MARNE,
. Madame Liliane LACATTE, pouse
GIBOT, de nationalit Franaise, ne le
29 mai 1945 Paris 18me domicili 3,
Alle de Plaisance 94130 NOGENT
SUR MARNE.
Commerce et des Socits de Crteil.
3987
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Au fil des pages
Dans les yeux

du bourreau par Pierre-Olivier Sur
e procs des Khmers rouges
s'est ouvert Phnom Penh
avec, la barre des accuss, un
home seul : Douch, qui dirigea
le tristement clbre camp S21.
Pour la premire fois dans l'histoire du

droit pnal international, les familles
des victimes ont t invites se
constituer parties civiles. Pourtant,
seule une poigne d'entre elles y participe. Que rvle ce silence ?
Pierre-Olivier Sur, un des avocats
des victimes, a men l'enqute. Il
raconte le procs et ses mcanismes,
l'accus et sa psychologie, et surtout
sa rencontre avec le fils d'une victime. Au fur et mesure de leurs
changes, la parole revient. Un rcit
bouleversant qui rveille les fantmes des rives du fleuve Mkong.
Car au-del de la force brute des
procs verbaux d'audience, s'exprime toute l'motion d'un peuple
qui retrouve sa mmoire. 2010-337
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Loi Lagarde sur le crdit

la consommation
Mise en place du comit charg de prfigurer
la cration dun registre national
des crdits aux particuliers
e dcret instituant le comit
charg de prfigurer la cration
dun registre national des
crdits aux particuliers a t
publi aujourdhui. Ce comit est prvu
par la loi du 1er juillet 2010 portant
rforme du crdit la consommation.
Ce comit est plus particulirement
charg dlaborer un rapport, qui sera
remis au Gouvernement et au Parlement
avant le 2 juillet 2011, sur la faisabilit
dun tel registre destin, selon la loi,
prvenir le surendettement et assurer
une meilleure information des prteurs
sur la solvabilit des emprunteurs.
Outre des membres des assembles
parlementaires, des reprsentants de
lEtat et de la Banque de France et un
membre de la Commission nationale

de linformatique et des liberts, ce
comit comprend des reprsentants de
toutes les parties prenantes :
tablissements de crdits, associations
de consommateurs, associations
familiales, organismes de microcrdit,
associations dinsertion sociale et de
lutte contre lexclusion et associations
du secteur du commerce.
Les membres du comit seront
nomms, par arrt du ministre, dans
les prochains jours.
Le secrtariat du comit sera assur par
la Direction gnrale du Trsor.
Le comit devrait tenir sa premire
runion formelle dbut septembre.
2010-338

Supplment au numro 39 du jeudi 29 juillet 2010 - 91e anne
Droit de la consommation
Commentaires darrts de la Cour de cassation
sous la direction de Vincent Vigneau
J OURNAL O FFICIEL D A NNONCES L GALES - I NFORMATIONS G NRALES , J UDICIAIRES ET T ECHNIQUES

bi-hebdomadaire habilit pour les dpartements de Paris, Yvelines, Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis et Val de Marne
12, rue Notre-Dame des Victoires - 75002 PARIS - Tlphone : 01 42 60 36 35 - Tlcopie : 01 47 03 92 15

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Jurisprudence
Cour de cassation - 2me chambre civile

15 janvier 2009 - pourvoi n 07-20.067
Se prononce par des motifs impropres caractriser la mauvaise foi le juge de le xcution qui dclare irrecevable la demande
de traitement de la situation de surendettement de particuliers ayant souscrit un grand nombre de crdits en une anne aux
motifs que ces derniers ne sont pas en mesure dexpliquer les causes de ce surendettement massif et soudain et que les nombreux
crdits taient exclusifs de la bonne foi.
Mots cls : Surendettement des particuliers - Bonne foi - Condition - Recevabilit - Article L 330-1 du Code de la consommation Grand nombre de crdits - Motifs impropres - Contrle de la Cour de cassation
article L 330-1 du Code de la consommation prvoit comme

condition de recevabilit de la demande de traitement dune
situation de surendettement que le dbiteur soit de bonne foi.
Cet article dispose, en effet, que "la situation de surendettement
des personnes physiques est caractrise par limpossibilit manifeste
pour le dbiteur de bonne foi de faire face lensemble de ses dettes non
professionnelles exigibles et choir".
Cette condition est laisse lapprciation souveraine des juges du fond,
comme le rpte de manire constante la jurisprudence(1). La Cour de
cassation exerce, nanmoins, un contrle sur cette notion en vrifiant
que les juges du fond motivent de manire suffisante lexistence ou non
de la bonne foi.
Larrt du 15 janvier 2009 est un exemple de ce contrle exerc par la
Cour de cassation sur la notion de bonne foi. Dans cette espce, une
banque a contest la dcision dune commission de surendettement des
particuliers qui a dclar recevable la demande de traitement de leur
situation de surendettement forme par un couple. Le juge de lexcution
a accueilli la demande de la banque et a dclar la demande de traitement
de la situation de surendettement irrecevable aux motifs que ces
particuliers avaient souscrit un grand nombre de crdits en une anne
et taient dans lincapacit dexpliquer la cause de ce surendettement
massif et soudain. Il ajoute que les nombreux crdits taient exclusifs de
la bonne foi. Le couple forme un pourvoi contre cet arrt qui reproche
au juge de lexcution de ne pas avoir caractris labsence de bonne foi.
La Haute juridiction casse larrt au visa de larticle L 330-1 du Code de
la consommation pour dfaut de base lgale pour stre dtermin par
des motifs impropres caractriser la mauvaise foi.
Dans cet arrt, la Cour eu se prononcer sur la question de savoir si
un nombre important de crdit suffit caractriser la mauvaise foi,
circonstance qui fait chec la demande de traitement dune situation
de surendettement. Ce faisant, elle exerce un contrle sur la motivation
des juges du fond sur cette notion factuelle quest la bonne foi.
La subordination de la recevabilit de la demande de traitement de la
situation de surendettement la bonne foi du dbiteur se justifie dans la
mesure o le traitement du surendettement a des consquences sur les
droits que dtient le crancier lgard de ce dbiteur. En effet, la crance
peut tre rduite ou mme tout simplement supprime. Dans cette
optique, il est normal que la procdure ne puisse bnficier quaux
dbiteurs qui nont pas aggrav, en connaissance de cause, leur situation
de surendettement.
Conformment au principe rgissant le droit civil franais, la bonne foi
se prsume. Il nest pas fait exception cette rgle en matire de
surendettement des particuliers. En effet, la Cour de cassation a eu
loccasion de le rappeler(2). De cette rgle de principe, il dcoule que, pour
faire chec une demande de traitement dune situation de
surendettement, il appartient aux cranciers de dmontrer que les
dbiteurs sont de mauvaise foi. En lespce, le juge de lexcution inverse
la charge de la preuve. En affirmant, pour dclarer la demande irrecevable,
que le couple ne pouvait expliquer la cause de leur surendettement massif
et soudain, le juge met la charge des dbiteurs la preuve de leur bonne
foi. Selon ce dernier, "les nombreux crdits sont exclusifs de la bonne foi".
La Cour de cassation censure, sans surprise, les juges du fond pour leur
insuffisance caractriser la mauvaise foi. La doctrine(3) admet largement

que, pour affirmer que les dbiteurs sont de mauvaise foi, il ne suffit pas
quils aient t conscients de ne plus pouvoir honorer leurs dettes. Il faut
constater, par ailleurs, un lment intentionnel, un comportement
frauduleux se traduisant par la volont dlibre de ne pas respecter ses
engagements ou daggraver son endettement(4). Celui que lon sanctionne,
cest le dbiteur qui sentterait vivre, en connaissance de cause, au
dessus de ses moyens au dtriment des droits des cranciers. Ainsi, la
jurisprudence aura-t-elle tendance considrer que nest pas de mauvaise
foi, le dbiteur qui fait des efforts afin dhonorer ses dettes(5).
A fortiori, la mauvaise foi nest pas caractrise lencontre de dbiteur
ayant souscrit, comme en lespce, un nombre important de crdit, cette
circonstance ntant pas de nature caractriser la volont des dbiteurs
de ne pas rgler leurs cranciers.
Par ailleurs, la solution retenue par le juge de lexcution reviendrait
vider la procdure de traitement de surendettement de sa substance. En
effet, quest-ce que le surendettement sinon laccumulation de dettes face
auxquelles on ne peut pas faire face ? Considrer quun nombre lev de
crdit exclut en soi la bonne foi conduirait dclarer toutes les demandes
de traitement de surendettement irrecevables pour cause de mauvaise
foi du dbiteur.
Cet arrt apporte des claircissements sur le contrle exerc par la Cour
de cassation sur la notion factuelle de bonne foi. En effet, lapprciation
de la bonne foi relve du fait. Elle ne peut sapprcier quau regard de
circonstances particulires propres chaque espce. Cette notion
implique une apprciation "subjective de lattitude dun dbiteur, de sa
volont plus que de ses actes"(6). Cest pour cette raison que lexistence ou
non de la bonne foi est laisse lapprciation souveraine des juges du
fond, comme la de nombreuses fois rappel la jurisprudente(7). Le contrle
de la Cour de cassation se rduit, alors, sassurer de lexistence dune
motivation suffisante des juges du fond. Ce contrle ne sexerce pas sur
lexistence ou non de la bonne foi mais sur le fait de savoir si les lments
relevs par les juges du fond sont de nature caractriser la mauvaise foi,
ce qui ntait pas le cas en lespce.
Jude Jean-Baptiste
Notes :
1 - Civ. 1re, 31 mars 1992, Bull. Civ. I n 109.
2 - Civ. 1re, 4 avril 1991, Bull. civ. I, n 123 ; Civ. 1re, 8 juillet 1994, pourvois n 93-04.177 et 93-04.178.
3 - Notamment F. Ferrire et P. Chatain, Le surendettement des particuliers, 2006, Dalloz, p. 37, n 13.31.
4 - Y. Dagorne-Labb, Lobligation de bonne foi du dbiteur surendett, Petites Affiches, 31 mars 2009, n 64.
5 - Civ. 1re, 14 mai 1992, Bull. civ. I, n136.
6 - X. Savatier, Les procdures de rglement des situations de surendettement des particuliers lpreuve
de la Cour de cassation, Rapp. Annuel C. cass, 1992, pp. 153 et s.
7 - Civ. 1re, 31 mars 1992, Bull. civ. I, n109 ; Civ. 2me, 11 mai 2006, pourvoi n 05-04.036 ; 22 fvrier 2007,
pourvoi n 05.04-034 ; 5 fvrier 2009, pourvoi n 07-14.967.
Les Annonces de la Seine - Supplment au numro 39 du jeudi 29 juillet 2010
Jurisprudence
Cour de cassation - 1re chambre civile

22 janvier 2009 - pourvoi n 05-20.176
La mconnaissance des dispositions d'ordre public du Code de consommation peut tre releve d'office par le juge.
Par consquent, un tribunal peut doffice prononcer la dchance du droit aux intrts du banquier en cas de maintien,
pendant plus de trois mois, dun dcouvert sans prsentation dune offre de crdit conformment aux dispositions des articles
L 311-1 et suivants du Code de la consommation.
Mots cls : Consommation - Crdit la consommation - Offre pralable - Irrgularit - Absence - Rgle d'ordre public
es annes 2000 ont t marques, sans nul doute, par la naissance

dune jurisprudence constante de la Haute juridiction en matire
de consommation. La Cour considrait que les rgles dictes
dans le Code de consommation relevaient spcifiquement de
lordre public de protection, de sorte que seules les personnes protges
par ces dispositions pouvaient se prvaloir du non-respect de la
rglementation(1).
Or dans les litiges consumristes, les relations entre professionnel et
consommateur reposent essentiellement sur une ingalit conomique
et juridique. Le consommateur se trouve gnralement impuissant face
aux professionnels qui outre le fait de disposer de financement ncessaire
pour entamer une procdure sont, pour la plupart du temps, entours
de conseils qui connaissent parfaitement la procdure suivre. La
principale consquence de cette ingalit rside dans le fait que le
consommateur ne se prsente pas au jour de laudience soit, par fatalit
soit, par simple mconnaissance de ses propres droits. Cette absence
entraine de facto limpossibilit dinvoquer une disposition dordre public
de protection qui lui serait favorable.
Le constat par les juges du fond de ce dsquilibre a eu pour consquence
de crer un courant de rsistance qui sest manifest par llaboration de
jugements dits de "rsistance", travers lesquels les juges du fond refusaient
dappliquer la jurisprudence de la Cour(2).
Cet office dynamique(3) du juge pouvait sappuyer, dune part, sur les
dcisions de la CJCE(4) qui rappelaient frquemment la ncessit
dappliquer le droit communautaire de la consommation travers un
rle actif des juges afin de permettre une protection effective du
consommateur profane. Dautre part, la motivation de cet office prenait
appui sur le droit interne et principalement au regard des dispositions
de l'article 12 du Code de procdure civile qui prcisent que le juge
"tranche le litige conformment aux rgles de droit qui lui sont applicables".
Ce qui obligeait le juge relever d'office le moyen de droit adquat.
Les dispositions du Code de la consommation taient ainsi considres,
par les uns comme des rgles dordre public de protection et par les autres
comme des rgles dordre public de direction pouvant tre relev doffice.
Le long dbat est dsormais clos. La loi du 3 janvier 2008 pour le
dveloppement de la concurrence au service des consommateurs(5), a
institu un article L. 141-4 du Code de la consommation qui dispose que
"le juge peut soulever doffice toutes les dispositions du prsent code dans
les litiges ns de son application" sans distinction entre ordre public de
direction ou ordre public de protection. Cette disposition permet de
rquilibrer les relations entre les consommateurs et les professionnels
mme en labsence du consommateur dfaillant au jour de laudience. Le
juge a dsormais la facult, et non pas lobligation, de relever doffice une
violation dune rgle du Code de consommation.
Larrt comment sinscrit dans le courant de rsistance dvelopp par
les juges du fond. Une personne qui avait sollicit et obtenu un prt
auprs dun tablissement bancaire sest trouve dans limpossibilit
dhonorer le remboursement. Saisi par lassignation de la banque dun
solde dbiteur, un tribunal dinstance a condamn le dbiteur au
paiement du solde dun compte bancaire. Toutefois, le juge dinstance
a rejet la demande relative au paiement des intrts contractuels sur
le solde.
La banque, aprs avoir t dboute, forme un pourvoi en soutenant que

le juge ne pouvait relever doffice la mconnaissance des textes, fussentils dordre public(6), dautant plus que le dbiteur dfaillant navait pas
comparu linstance.
Nanmoins, cest par un revirement remarquable que la Cour de cassation
a rompu avec la jurisprudence antrieure en considrant que "la
mconnaissance des dispositions d'ordre public du Code de la
consommation peut tre releve d'office par le juge". La Cour offre ainsi
la possibilit aux juges du fond de ne plus tre "aveugle, muet et
paralytique"(7) devant une violation manifeste de loi, de surcrot dordre
public tel quelle le prconisait.
La spcificit de cet arrt repose sur le fait que la Cour a rendu sa dcision
de rejet sans prciser le fondement textuel. Ceci sexplique par le contexte
dans lequel les faits sinscrivent. A cette date, il nexistait pas de textes
permettant au juge de relever doffice une mconnaissance des
dispositions dordre public. Les juges du fond qui constataient une telle
mconnaissance de rgles consumristes ne pouvaient que rendre des
dcisions contraires la jurisprudence constante de la Cour de cassation.
En 2009, date de la dcision de larrt comment, la Cour statuait dans
un contexte bien prcis. La loi du 3 janvier 2008(8) avait t promulgue
et la Haute juridiction ne pouvait statuer sans prendre en considration
cette nouvelle loi. La solution de la cour dappel ne pouvait que simposer.
Quoi quil en soit, les juges disposent dsormais de nouveaux pouvoirs
tirs de la jurisprudence et surtout de la loi du 3 janvier 2008 qui est
dapplication immdiate(9).
Le juge peut relever doffice en matire de consommation sans distinction
de la nature de lordre public auquel la rgle transgresse appartient. La
solution de la Cour permet, au demeurant, de rendre effectif le droit de
la consommation et dassurer une protection maximale de la partie la
plus faible dans ses droits les plus fondamentaux.
Reste que cette disposition favorable aux consommateurs ne revt pas
un caractre contraignant. La rgle gnrale consacre dans ce prsent
arrt noffre quune facult faite au juge de relever doffice la
mconnaissance dune disposition consumriste et ne le pose pas en tant
quobligation le chemin vers un certain quilibre des relations entre
professionnels et consommateurs demeure long. La protection du
consommateur ne sera effective quen fonction de la sensibilit du juge
saisi, ce qui donnera lieu des solutions trs varies voire contradictoires.
Nesrine Dahmoun
Notes :
1 - Protection du consommateur : V. par ex. Cass. civ. 1, 15 fvrier 2000 ; Civ. 2, 4 dcembre 2003.
Protection de l'emprunteur : v. par ex. Cass. com 3 mai 1995.
2 - Toutefois, force est de constater que cette rsistance tait limite puisque les juges du fond ne pouvaient
quappliquer la dcision de la Cour en cas de renvoi de la Cour tenue en Assemble plnire.
3 - G. Poissonier, op.cit.
4 - CJCE 4 oct. 2007, aff. C-429-05, Rampion et Godard (D. 2008. Jur. 458).
5 - Loi n 2008-3 du 3 janvier 2008 pour le dveloppement de la concurrence au service des consommateurs.
6 - Civ. 1re, 10 juill. 2002 (Bull. civ. I, n 195) ; Civ 2, 26 octobre 2004 (n 02-12.658).
7 - G. Poissonier, magistrat Office du juge en droit de la consommation : un changement bienvenu.
8 - Loi n2008-3 du 3 janvier 2008, op.cit.
9 - Paris, 6 mars 2008, Crdit la consommation : l'office du juge retrouv, Valrie Avena-Robardet ; RTD.com
2009.
Jurisprudence

18 fvrier 2009 - pourvoi n 08-11.221
Faute d'avoir mis la cour d'appel en mesure de constater l'e xistence d'un risque d'endettement qui serait n de l'octroi de la
somme prte, lemprunteur n'est pas fond lui reprocher d'avoir omis de rechercher si la banque avait accompli le devoir
de mise en garde dont il estimait quelle tait tenue son gard.
Mots cls : Ouverture de crdit - Remboursement - Emprunteur non averti - Responsabilit - Banque - Devoir de mise en
garde - Devoir de conseil - Risque dendettement - Prt - Emprunt - Mensualits
e devoir de mise en garde du banquier dispensateur de crdit,

issu de lancien devoir de conseil, a fait lobjet dune jurisprudence
abondante de la Cour de cassation. Il a t dgag par larrt
Jauleski de la premire chambre civile du 12 juillet 2005(1).
La chambre commerciale et la premire chambre civile, autrefois
divergentes sur le sujet, ont align leur jurisprudence par un arrt de la
chambre commerciale du 20 juin 2006(2), consacrant lobligation de mise
en garde du banquier lgard de lemprunteur "profane".
Un arrt de la chambre mixte du 29 juin 2007(3) a, par la suite, confirm
le devoir incombant ltablissement de crdit de mettre en garde
lemprunteur "non averti" " raison [de ses] capacits financires".
Cest dans ce contexte jurisprudentiel quest intervenu larrt issu de la
premire chambre civile du 18 fvrier 2009.
Il sagissait en lespce dun emprunteur qui avait souscrit une ouverture
de crdit auprs dune banque. Faute davoir rembours lemprunt,
ltablissement de crdit avait poursuivi le souscripteur en paiement. La
cour dappel de Montpellier avait, par un arrt du 17 juin 2007 accueilli
la demande.
Lemprunteur avait alors form un pourvoi en cassation. Il faisait grief
la cour dappel davoir priv sa dcision de base lgale au regard de larticle
1147 du Code civil, par le fait de stre abstenu de prciser si lemprunteur
tait un "non averti" et "dans l'affirmative si conformment au devoir de
mise en garde auquel elle tait tenue, [la banque] justifiait avoir satisfait
cette obligation au regard des capacits financires de l'emprunteur et
des risques d'endettement ns de l'octroi du prt litigieux".
Ce moyen ft rejet par la Cour de cassation aux motifs que "faute d'avoir
mis la cour d'appel en mesure de constater l'existence d'un risque
d'endettement qui serait n de l'octroi de la somme prte, [lemprunteur]
n'est pas fonde lui reprocher d'avoir omis de procder une recherche
que l'argumentation dveloppe devant elle n'appelait pas".
En effet, la Cour de cassation relevait que le dbiteur stant born
invoquer au titre de ses charges le paiement en remboursement de la
somme prte de mensualits de 392,75 euros alors que ses revenus
slevaient 3 913 euros, il ne mettait pas la cour dappel en mesure de
constater le risque dendettement.
Jusqu' cet arrt, la jurisprudence avait impos aux juges du fond de suivre
une dmarche spcifique dans le cadre dun emprunt. Il rsultait de larrt
de 29 juin 2007 que la cour dappel devait tout dabord vrifier le type
demprunteur en cause.
Est ce un emprunteur "averti" ou un "non averti" ?
Dans la seconde hypothse, la Cour de cassation semblait affirmer que
la banque tait automatiquement tenu dun devoir de mise en garde et
que la cour dappel devait donc sassurer que la banque avait " satisfait
son obligation raison des capacits financires de lemployeur et des
risques dendettement n de loctroi des prts".
Cet ordre danalyse, peu logique, semble tre remis en cause par cet arrt
du 18 fvrier 2009. En lespce, il ny avait, lgard de ce client, pas de
difficult apparente rembourser le crdit octroy.
Comment, alors, la banque pouvait-elle tre dans lobligation de devoir
le mettre en garde, sil nexistait aucun risque dendettement ?
La question peut tre pose de manire gnrale : le devoir de mise en
garde incombe-t-il au banquier en toutes circonstances ?
Larrt comment rpond par la ngative. Au-del de la qualit daverti

ou de non averti de lemprunteur, la premire chambre civile semble
mettre dsormais laccent sur le risque dendettement.
On peut alors supposer que, de manire vraisemblable, les juges du fond
devront procder une dmarche en deux temps ; dans un premier
temps, dterminer si un risque dendettement est ou sera susceptible
dempcher lemprunteur dhonorer son engagement de remboursement,
puis dans un second temps, distinguer la qualit de lemprunteur et en
dduire le devoir de mise en garde ventuel du banquier.
La Cour de cassation prcise donc dune part, que la responsabilit de la
banque ne peut tre mise en uvre qua condition de dmontrer que le
prt octroy tait de nature provoquer un endettement excessif ; et
dautre part que la charge de la preuve repose sur lemprunteur.
Cet arrt permet de responsabiliser les emprunteurs qui ne pourront pas
la fois dclarer des revenus dun montant permettant loctroi dun prt
et la fois exiger des juges la condamnation de la banque qui aurait
manqu son devoir de mise en garde pour chapper au remboursement.
En revanche, cet arrt doit tre nuanc ; il semble que la solution qui sen
dgage ne sapplique pas tous les types de prt. En effet, un arrt du
11 dcembre 2007(4) casse larrt dune cour dappel qui na pas prcis si
la banque avait respect le devoir de mise en garde auquel elle tait tenue
lgard de lemprunteur lors de la conclusion des contrats de prt, au
regard de capacits financires de ce dernier et des risques de
l'endettement n de l'octroi des prts. En lespce tait en cause un prt
relais, prt intermdiaire destin financer l'acquisition d'un bien
immobilier avant mme d'avoir russi vendre son bien actuel. Par sa
nature, il prsente en soi un risque particulier li aux difficults que peut
rencontrer l'emprunteur pour vendre son bien avant l'chance du prt.
Il justifierait donc que le juge ait le devoir de constater si le banquier a
pris en compte ce risque dendettement. La charge de la preuve
nincomberait pas dans ce cas lemprunteur.
Deborah Krief
Notes :
1 - Civ. 1re, 12 juill. 2005, Bull. civ. I, n 327 ; D. 2005. Jur. 3094, note B. Parance, AJ. 2276, obs. X. Delpech.
2 - Com 20 juin 2006, Bull. civ 2006 IV n145 p. 154.
3 - Chambre mixte, 29 juin 2007, Bulletin 2007, Chambre mixte, n 7.
4 - Com. 11 dc. 2007, n05-20.665.
Jurisprudence
Cour de cassation - 2me chambre civile

19 mars 2009 - pourvoi n 07-20.315
Les dettes lgard dune maison de retraite ne constituent pas des dettes alimentaires au sens de larticle L.331-1 du Code
de la consommation.
Mots cls : Surendettement des particuliers - Rtablissement personnel - Dette lgard dune maison de retraite - Dettes
alimentaires
es dettes alimentaires, ont ds linstauration dun droit du

surendettement, fait lobjet dun rgime drogatoire. La loi du
31 dcembre 1989 excluait ces dettes de la possibilit de
suspension provisoire des poursuites. Il fut ensuite dcid que
les mesures de redressement susceptibles dtre recommandes par la
commission ou prononces par le juge ne sappliquaient pas elles. La
rforme de 1998 na pas introduit un article gnral portant sur les dettes
alimentaires, mais diffrentes propositions excluaient celles-ci du rgime
applicable aux autres dettes. Ainsi, larticle L 331-5 interdisait de suspendre
provisoirement les mesures dexcution engages pour le recouvrement
de ces dettes, larticle L 331-7 les excluaient des mesures recommandes
par la commission et larticle L 331-7-1 excluait toute possibilit de
prononcer leur effacement(1).
La loi du n2003-710 du 1er aot 2003(2), instituant une procdure de
rtablissement personnel ou de surendettement, et a donn une nouvelle
rdaction larticle L 331-5, devenu L 333-1(3). Cet article exclut de toute
remise, de tout rchelonnement ou effacement les dettes alimentaires
sauf accord du crancier. Cependant, la dtermination de ces dettes nest
pas toujours aise comme lillustre larrt de la Cour de cassation du
19 mars 2009.
En lespce, loccasion de louverture dune procdure de rtablissement
personnel, un juge de lexcution a t saisi par une trsorerie dune
contestation tendant voir exclure de la procdure sa crance,
correspondant des frais dhbergement en maison de retraite. Pour
accueillir la demande, larrt attaqu retient que la crance correspond
la nourriture, lhbergement, les soins et les dpenses ncessaires la
vie courante de lintress et quil sagit manifestement dune dette
alimentaire. La Cour de cassation a estim quen statuant ainsi, la cour
dappel a viol larticle L 333-1 du Code de la consommation.
La Cour de cassation poursuit ainsi sa dfinition des dettes alimentaires
au sens de larticle L 333-1 du Code de la consommation, en dcidant
que les dettes lgard dune maison de retraite ne sont pas des dettes
alimentaires. La mme solution avait t retenue dans un arrt de la
deuxime chambre civile du 23 octobre 2008(4), sagissant des dettes
lgard dun tablissement hospitalier correspondant des frais
dhospitalisation dun enfant. De mme, selon un arrt de la deuxime
chambre civile du 3 juillet 2008(5), ne constitue pas une dette alimentaire,
celle contracte vis--vis dune collectivit publique pour des crances
portant sur des frais de restauration scolaire. La Cour de cassation avait
aussi indiqu dans un avis du 8 octobre 2007(6), que les dettes lgard
dune collectivit publique pour des crances portant sur des frais de
restauration scolaire, daccueil priscolaire ou de centre de loisirs ne sont
pas alimentaires.
La solution de la Cour de cassation pour dterminer que la crance
lgard dune maison de retraite nest pas alimentaire est plutt stricte, et
elle correspond tout fait sa position jurisprudentielle.
Malgr sa rigueur, cette position est conforme au sens de larticle
L 333-1 du Code de la consommation qui entend viser uniquement
la dette existant entre le dbiteur daliments et son crancier. Par
consquent, les dettes du dbiteur lgard dun prestataire de service
comme une maison de retraite, ou un tablissement hospitalier sont
seulement des dettes ordinaires. Elles peuvent donc faire lobjet des
mesures prvues par la procdure de rtablissement personnel ou de

surendettement.
Cest ainsi que le lgislateur a conu cette notion comme lindique le
rapporteur de la commission des affaires conomiques de
lenvironnement et du territoire sur le projet de la loi de 2003, le dput
P. Pemezec : "Le xclusion des dettes alimentaires de leffacement rpond
la ncessit de ne pas remettre en cause les pensions alimentaires pouvant
tre dues par le dbiteur, celles-ci ayant pour leurs bnficiaires un caractre
vital".
Cest lexistence de certains textes qui ont pu laisser penser aux cranciers,
quils taient dbiteurs dune dette daliments, car les prestations par leur
insaisissabilit revtent en quelque sorte un caractre alimentaire. En
effet, selon la jurisprudence et la doctrine, la notion daliments stend
tout ce qui est ncessaire la vie du crancier daliments (nourriture,
logement, sant), et lvolution du niveau de vie fait quelle peut couvrir
dautres besoins non vitaux, mais considrs aujourdhui comme
ncessaires(7). De plus, les prestations verses par lEtat ou les collectivits
publiques sont insaisissables, par application de larticle 14 de la loi du
9 juillet 1991 relatives aux voies dexcution. Cependant, ces dettes ne
sont alimentaires que pour celui qui bnficie du service et non pour
celui qui le fournit.
Cette position de la Cour de cassation est salue par la doctrine par sa
cohrence avec lesprit de la procdure de rtablissement personnel qui
a pour objectif de permettre au dbiteur surendett de prendre un
nouveau dpart patrimonial(8).
Stphanie Battendier
Notes :
1 - Rapport de madame Leroy-Gissinger, conseiller rfrendaire, avis 8 octobre 2007, www.courdecassation.fr
2 - Loi n 2003-721 du 1er aot 2003 pour linitiative conomique, dite loi Dutreil.
3 - Article L 331-1 du Code de la consommation issu de la loi n2003-721 du 1er aot 2003, dite loi Dutreil.
4 - Cass., 2me civ., 23 octobre 2008, n 07-17469, D. 2008, p. 2864.
5 - Cass., 2me civ., 3 juillet 2008, n 07-15.223, D. 2008, act. Jurispr., p.2070.
6 - Cass., avis, 8 oct. 2007, D. 2007, p. 2669, obs. C. Rondey.
7 - Ds 1938, la Cour de cassation jugeait quil fallait entendre par aliments tout ce qui est ncessaire la
vie, notamment, les soins mdicaux : Cass, 28 fvrier 1938, Bull. 1938, n 34, Rapport de madame LeroyGissinger, conseiller rfrendaire, avis 8 octobre 2007, www.courdecassation.fr
8 - Stphane Piedelivre, Revue Droit bancaire et financier n 3, mai 2009, comm. 103.
Jurisprudence

30 avril 2009 - pourvoi n 07-18.334
Ltablissement de crdit qui consent un prt un emprunteur non averti, est tenu de son devoir de mise en garde mme si
celui-ci bnficiait ses cts de la prsence dune personne avertie non partie au contrat de prt.
Mots cls : Prt dargent - Information de lemprunteur non averti - Manquement lobligation de mise en garde du banquier Domaine dapplication - Prsence ses cots dune personne avertie - Tiers ou partie au contrat
prs de nombreuses oppositions entre la 1re chambre civile et

la chambre commerciale de la Cour de cassation concernant
le devoir de conseil du banquier, la chambre mixte a opr,
dans deux arrts du 29 juin 2007(1), une distinction entre
emprunteurs avertis et non avertis et a impos la banque dispensatrice
de crdit une obligation de mise en garde au profit des seconds.
Dornavant lorsquun banquier consent un prt, il a un devoir de mise
en garde lobligeant fournir son client non averti les informations utiles
sur lapprciation de lopportunit du prt et les risques quil court en
prenant cet engagement.
Cest dans ce contexte quintervient larrt de la 1re chambre civile du
30 avril 2009, prcisant le domaine dapplication du devoir de mise en
garde du banquier. Celui-ci ne peut qualifier un emprunteur daverti, par
la seule prsence ses cts, lors de la conclusion du prt, dune caution
avertie et ainsi sexonrer de son devoir de mise en garde.
En lespce, un particulier avait souscrit deux prts la banque dont le
remboursement excdait ses facults contributives. Celui-ci tait garanti
par le cautionnement de son ex-mari.
Lemprunteuse a assign la banque en rparation du prjudice n de labsence
de mise en garde. La cour dappel a rejet cette demande au motif que lors
de loctroi des prts lemprunteuse tait assiste de son mari, caution avertie,
puisquexerant les activits ou profession de conseil ou consultant financier.
Lemprunteuse pouvait obtenir de celui-ci toutes les informations utiles
lapprciation de lopportunit et de la porte de lengagement quelle
contractait, de sorte quelle ne pouvait se prsenter comme une
emprunteuse profane et rechercher la responsabilit de la banque pour
son manquement son devoir de mise en garde son gard.
La Cour de cassation casse et annule larrt de la cour dappel au motif que
la prsence dune personne avertie, tiers ou partie, aux cts de lemprunteuse
non avertie nexonre pas la banque de son obligation de mise en garde.
Pour la juridiction dappel la prsence dune caution avertie aux cts de
lemprunteuse non avertie exonrerait la banque de son devoir de mise
en garde. Lopposition entre la cour dappel et la Cour de cassation est
fonde sur le rle de la caution qui, selon la cour dappel, modifie le statut
de la cliente ; soprerait alors selon ce raisonnement une substitution de
lobligation qui ne pserait plus sur la banque mais serait remplace par
lobligation de lemprunteur profane de se renseigner auprs de la personne
avertie, pour le devenir son tour. Il en rsulte que lemprunteuse aurait
d se renseigner auprs de la caution pour pouvoir tre en mesure
dapprcier la porte de son engagement. Pour la cour dappel elle serait
devenue emprunteuse avertie grce son comportement. La dcision
de la cour dappel tait justifie puisque la notion demprunteur averti ou
non sapprcie in concreto. En ce sens cest aux juges du fond de qualifier
la qualit de lemprunteur en prenant en compte la nature et la complexit
de lopration, lexprience du client, etc.
La prsence dune caution avertie aux cts de lemprunteur profane
aurait pu tre un lment pertinent pour distinguer la qualit avertie ou
non du client. La solution de la cour dappel est dautant plus lgitime
que dans un arrt de la chambre commerciale du 3 mai 2006(2), la Cour
de cassation avait admis ce raisonnement. Mais cette analyse faisait peser
sur lemprunteur non averti, une obligation de se renseigner pour quil
devienne averti et aurait impos un comportement positif de sa part. La
cour dappel accorde la qualit demprunteur averti grce la prsence

de la caution lors de la conclusion du contrat de prt. Mais ntait-ce pas
ouvrir la voix des drives ? Cette solution aurait pu fortement diminuer
la possibilit pour les emprunteurs dengager la responsabilit de la banque.
Cet arrt naurait-il pas permis aux tablissements de crdits dtendre
cette dcision aux cas o lemprunteur non averti bnficiait dans son
entourage de lassistance dune personne avertie, peu important quelle
soit prsente lors de la conclusion du contrat ? Dans cette hypothse les
cas o le banquier serait redevable de son obligation de mise en garde
seraient peu nombreux car on pourrait toujours trouver la prsence dune
personne avertie, dans lentourage du client qui devra alors tout mettre
en uvre pour se renseigner auprs delle. Ainsi la catgorie demprunteur
non averti disparaissait et avec elle le devoir de mise en garde du banquier.
Par consquent, pour viter cette drive, la Cour de cassation fait preuve
de prudence en considrant que la prsence dune personne avertie aux
cts dun emprunteur qui ne lest pas, nest pas un lment dterminant
pour connaitre le niveau de connaissance de ce dernier.
Dans cette dcision, la Cour de cassation raffirme que lobligation de
mise en garde pse dfinitivement sur le banquier envers lemprunteur
non averti. La cour dgage une sorte dautonomie de la notion
demprunteur non averti qui dpend seulement des circonstances et de
la nature de lopration ainsi que des connaissances de lemprunteur et
non des personnes qui lentourent et des conseils quil pourrait en tirer.
Cette dcision est donc dabord une raffirmation des arrts de la chambre
mixte du 29 juin 2007.
En outre, la solution rendue dans larrt du 30 avril 2009 avait dj t
retenue dans une des deux dcisions de la chambre mixte du 29 juin
2007(3). En lespce, il sagissait de deux emprunteurs dont lun tait averti
et lautre non. La Cour de cassation a approuv la cour dappel davoir
condamn la banque pour manquement son obligation de mise en
garde envers le deuxime. A la diffrence du deuxime arrt, dans lequel
la personne avertie tait partie au contrat de prt, la caution avertie tait
tiers au contrat, dans la dcision du 30 avril 2009. La juridiction suprme
va donc au-del de sa premire dcision en affirmant quune banque nest
pas exonre de son obligation de mise en garde envers lemprunteur
non averti si celui-ci disposait ses cts dune personne avertie quelle
soit tiers ou partie au contrat de prt. Cette dcision est la suite logique
de larrt du 29 juin 2007 : il tait normal que la Cour de cassation refusant
la qualit demprunteur averti une partie ayant ses cts, lors de la
conclusion du contrat, une personne avertie, partie au contrat, ait le
mme raisonnement concernant une caution avertie, non partie au
contrat de prt, prsente aux cts de lemprunteur non averti au moment
de la conclusion du prt.
Par cet arrt la Cour de cassation prcise davantage le domaine
dapplication du devoir de mise en garde et sinscrit dans le courant
jurisprudentiel soucieux de protger au maximum lemprunteur non
averti.
Ghislain de Crmiers
Notes :
1 - Cass. Ch. mixte, 29 juin 2007 pourvois n 05-21-104, n 06-11.673.
2 - Cass. Com. 3 mai 2006 pourvoi n 02-11-211.
3 - Cass. mixte, 29 juin 2007 pourvoi n 06-11-673.
Jurisprudence
Cour de cassation - Chambre criminelle

3 juin 2009 - pourvoi n08-82.941
Les dispositions combines de la loi du 21 mai 1836 et du dcret du 9 novembre 1978, qui rservent l'organisation et
l'e xploitation des loteries une socit contrle par l'Etat, sont commandes par une raison imprieuse d'intrt gnral
tenant la protection de l'ordre public par la limitation des jeux et leur contrle.
La restriction la libert de prestation de service garantie par l'article 49 du Trait CE, qui en rsulte, est proportionne
l'objectif poursuivi.
Mots cls : Jeux de hasard - Loteries - Loteries prohibes - Loi du 21 mai 1836 et dcret n78-1067 du 9 novembre 1978 Communaut europenne - Libre prestation des services - Compatibilit
epuis plus dune dcennie, il est un domaine juridique qui ne

cesse de secouer le monde judiciaire et lgislatif, franais et
europen. Ce secteur sensible est celui des loteries, jeux ou
encore paris qui, avec le dveloppement des relations
transfrontalires et dinternet, appelle une rglementation transparente
tant pour les oprateurs qui se livrent ces activits que pour les juges
appels statuer sur des litiges sy rapportant, comme en tmoigne larrt
tudi.
Les faits sont les suivants : le grant dune socit diffuse, principalement
dans les points de vente du PMU et du Loto, une brochure payante
contenant un jeu consistant gratter un ticket afin de gagner une somme
d'argent, et de participer, le cas chant, un tirage au sort permettant
d'obtenir une rente mensuelle viagre. La socit La Franaise des Jeux
porte plainte avec constitution de partie civile de sorte quune information
est ouverte lencontre du grant. Ce dernier est renvoy devant le tribunal
correctionnel notamment du chef de loterie prohibe sur le fondement
des articles 1 4 de la loi du 21 mai 1836, 2 de la loi du 12 juillet 1983,
L. 121-36 et L. 121-41 du Code de la consommation. La cour dappel de
Paris infirme partiellement le jugement de premire instance et condamne
le prvenu du chef de loterie prohibe et de tromperie. Ce dernier forme
donc un pourvoi en cassation.
Deux moyens sont invoqus. Le second conteste la runion des quatre
lments matriels constitutifs du dlit de loterie prohibe savoir,
lexistence dune offre faite au public, l'espoir d'un gain, l'intervention du
hasard et un sacrifice financier du participant pour pouvoir participer
au jeu. La Cour de cassation est ferme sur ce point : "la cour d'appel a,
sans insuffisance ni contradiction, rpondu aux chefs premptoires des
conclusions dont elle tait saisie et caractris en tous ses lments, tant
matriels qu'intentionnel, le dlit de loterie prohibe dont elle a dclar le
prvenu coupable". Elle rappelle, en outre, quil ne lui appartient pas de
remettre en cause lapprciation souveraine de ces lments qui repose
sur les juges du fond.
Notre tude porte davantage sur le premier moyen par lequel le
demandeur conteste la conventionalit de la lgislation franaise. Cette
problmatique est en effet rcurrente depuis plusieurs annes et ncessite
un bref rappel de la rglementation et de la jurisprudence internes et
communautaires.
Le texte interne fondateur en matire de loteries prohibes est sans nul
doute la loi du 21 mai 1836 dont larticle 2(1) expose les quatre lments
matriels constitutifs de ce dlit cits prcdemment. Un certain
nombre dexceptions sont cependant prvues. Ne sont pas concernes
par le dlit de loteries prohibes, les loteries traditionnelles ou de
bienfaisance(2), les lotos traditionnels organiss dans un cercle restreint,
dans un but social, culturel, scientifique, ducatif, sportif ou d'animation
locale(3), les loteries de ftes foraines(4). Dautres textes spcifiques
lgalisent ces jeux de hasard. Ainsi, la loi du 31 mai 1933 institue la
loterie nationale dont le monopole est confi la socit La Franaise
des jeux par le dcret du 9 novembre 1978 modifi le 7 mars 2007. La
loi du 2 juin 1891 autorise les courses de chevaux dont le monopole
appartient au Pari Mutuel Urbain depuis la loi du 16 avril 1930(5). Les
cercles de jeux et les casinos dans les stations balnaires, thermales ou
climatiques constituent galement des exceptions au principe de
prohibition des loteries(6). Enfin, le dcret du 27 mars 1992 rglemente

les jeux tlviss.
Avec le dveloppement dinternet et le spectre plus quavr de la
concurrence quil engendre, la question de la compatibilit des lgislations
nationales et communautaire sest vite pose au regard des articles 43
et 49 du Trait instituant la Communaut europenne (TCE) posant
respectivement le principe de libert dtablissement et celui de la libert
de prestation de services. Quelques annes avant cet essor, la Cour de
justice des communauts europennes (CJCE) avait dores et dj t
invite rpondre cette interrogation. Elle avait notamment considr
que lorganisation de loteries relevait bien de lactivit de services au sens
du droit communautaire de sorte quelle tait soumise au principe de la
libert de prestation de services. Cette libert ne peut contenir des
restrictions qu condition que ces dernires ne comportent aucune
discrimination lgard doprateurs trangers, quelles soient
proportionnes et conformes lobjectif poursuivi par le lgislateur
national(7). Il sensuit un certain nombre darrts confirmant cette dcision
et prcisant les conditions que doivent revtir les restrictions tatiques
pour ne pas tomber sous le coup des articles 43 et 49 du TCE.
Ces restrictions doivent tre justifies par des raisons imprieuses dintrt
gnral(8), tre proportionnes lobjectif poursuivi et contribuer limiter
les activits de pari dune manire cohrente et systmatique(9). En dautres
termes, un Etat ne peut, sous couvert de lobjectif tendant la protection
du consommateur ou de la lutte contre la fraude, empcher un oprateur
national ou tranger de se livrer lactivit dorganisation de loteries et,
en mme temps, multiplier les offres de jeux de hasard via ses socits
monopolistiques destination de ces mmes consommateurs.
Cette jurisprudence constante en droit communautaire a invitablement
eu un grand impact en droit interne. Ainsi, depuis un arrt de 1997 de
la chambre criminelle de la Cour de cassation, il est admis que la lgislation
franaise est compatible avec les articles 43 et 49 du Trait CE(10). En 2007,
la chambre commerciale de la Haute juridiction applique la lettre la
jurisprudence communautaire en nonant scrupuleusement les
conditions ncessaires ladmission des limitations aux activits
dorganisation de loteries(11). Elle censure partiellement une cour dappel
en ce que cette dernire na pas recherch si les autorits nationales
nadoptaient pas une politique expansive dans le secteur des jeux afin
daugmenter les recettes du Trsor public. En somme, la cour dappel na
pas caractris la condition relative lexistence dune politique cohrente
et systmatique afin de limiter les activits de pari.
La Haute juridiction administrative nest pas en reste. Saisie dun recours
form contre le refus dabroger le dcret du 9 novembre 1978, le Conseil
dEtat dboute le demandeur en reprenant les solutions dgages par les
jurisprudences communautaire et franaise dans un arrt en date du
9 mai 2008(12).
Le prsent arrt semble premire vue sinscrire dans ce courant
jurisprudentiel mme si le litige na pas de lien avec internet et sil se situe
dans un cadre "franco-franais". La Cour de cassation rpond au premier
moyen en deux temps.
Dune part, "les dispositions combines de la loi du 21 mai 1836 et du dcret
du 9 novembre 1978, dans sa version applicable l'poque des faits, qui
rservent l'organisation et l'e xploitation des loteries une socit contrle
Jurisprudence
par l'Etat, sont commandes par une raison imprieuse d'intrt gnral
tenant la protection de l'ordre public par la limitation des jeux et leur
contrle". En dautres termes, le seul fait quil existe un monopole relatif
aux activits de loteries suffit tablir la condition imposant que les
restrictions au principe de la libert de prestations des services de larticle
49 TCE doivent tre justifies par des raisons imprieuses dintrt gnral.
Dautre part, la Haute juridiction considre que "la restriction apporte
la libert de prestation de service, qui est garantie par l'article 49 du Trait
CE, est proportionne l'objectif poursuivi", ce qui constitue une rponse
plus quexpditive au moyen soulev par le demandeur.
La chambre criminelle de la Cour de cassation semble donc adopter une
position plus "souverainiste" lgard des monopoles franais que la
chambre commerciale. Alors que cette dernire contrle de faon stricte
lapplication faite par les juges du fond des conditions damission des
restrictions la libert de prestation des services, quitte les censurer, la
chambre ici saisie lude cet examen. En considrant que la seule existence
dun monopole relatif aux activits de loterie suffisait remplir la condition
relative la justification de ce dernier par des raisons imprieuses dintrt
gnral, la chambre criminelle vite de contrler lapplication faite par
les juges du fond du critre relatif lexistence dune politique cohrente
et systmatique mise en place par les autorits nationales, ce qui est
particulirement contestable. En effet, La socit la Franaise des Jeux
ne cesse de diversifier ses activits de jeux et loteries. A titre dexemple,
fin 2008, cette dernire propose le tirage du "Loto" trois fois par semaine
au lieu de deux et lance en 2009 "Oxo" qui promet aux joueurs une chance
de gagner lors de la validation de son ticket mais encore lors dun nouveau
tirage le soir. Dans ces conditions, difficile de caractriser lexistence dune
politique cohrente et systmatique de lEtat franais en matire de jeux
et loteries.
Nanmoins, en raison de la rigueur juridique adopte par la chambre
commerciale de la Cour de cassation et la confirmation rgulire de la
CJCE de sa jurisprudence en la matire, le lgislateur franais a assign
la socit La Franaise des Jeux un certain nombre dobjectifs comme
la lutte contre le blanchiment dargent ou la prvention de la dpendance
par dcret du 17 fvrier 2006. Mais ni ce texte rglementaire, ni la loi du
5 mars 2007(13) ajoutant des obligations ladite socit, ne suffit aux yeux
de la Commission europenne qui recommande la France de modifier
son dispositif lgislatif et rglementaire lequel ne rpond
vraisemblablement pas aux conditions dadmissibilit des restrictions
la libert de prestation des services poses par la jurisprudence
communautaire et reprises par les juges franais. Le feuilleton tenant
la compatibilit de la lgislation franaise avec le droit communautaire
nest nanmoins pas termin. En effet, dans son arrt du 9 mai 2008, le
Conseil dEtat a pos une question prjudicielle la CJCE sur ce point.
Le lgislateur franais na cependant pas attendu la rponse puisque
lAssemble nationale a adopt le 6 avril 2010, soit deux mois avant le
dbut de la Coupe du monde de football, le projet de la loi relatif
louverture la concurrence et la rgulation du secteur des jeux dargent

et de hasard en ligne. Il prvoit notamment la cration dune autorit
administrative indpendante, l'Autorit de Rgulation des Jeux en Ligne
(ARJEL), charge de dlivrer ou non des agrments aux oprateurs
dsireux dinvestir ce secteur.
Charlotte Le Conte
Notes :
1 - Larticle 2 de la loi du 21 mai 1836 dispose que sont rputes loteries et interdites comme telles : les
ventes dimmeubles, de meubles ou de marchandises effectues par la voie du sort, ou auxquelles auraient
t runies des primes ou autres bnfices dus, mme partiellement au hasard et gnralement toutes
opration offertes au public, sous quelque dnomination que ce soit, pour faire natre lesprance dun gain
qui serait acquis par la voie du sort.
2 - Article 5 de la loi du 21 mai 1836.
5 - Article 186 de la loi du 16 avril 1930.
6 - Loi du 15 juin 1907. Larticle 1er du dcret du 22 dcembre 1959 numrant les jeux de hasard autoriss
dans les casinos a dailleurs t modifie par le dcret du 13 dcembre 2006.
7 - CJCE 24 mars 1994 Schindler, C-275/92, notamment confirm par CJCE 21 septembre 1999 Lr,
C-124/97.
8 - CJCE 21 septembre 1999 Lr, C-124/97 ; CJCE 21 octobre 1999 Zenatti, C-67/98.
9 - CJCE 6 novembre 2003 Gambelli, C-243/01 confirm par CJCE 6 mars 2007 Placanica, affaires jointes
C-338/04, C-359/04, C-360/04 et CJCE 8 septembre 2009 Santa Casa, C-42/07.
10 - Cass. crim. 22 mai 1997, pourvoi n 94-85933, Bull. crim. 1997 n 198.
11 - Cass. com. 10 juillet 2007, pourvoi n 06-13986.
12 - CE 9 mai 2008 Socit Zeturf Limited, n 287503.
13 - Loi n 2007-297 relative la prvention de la dlinquance.
2010-335
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Dans les yeux du bourreau

par Pierre-Olivier Sur........................................................................

Loi Lagarde sur le crdit la consommation

es considrations gnrales du rapport

nombreux dbats dactualit qui placent leau au

J OURNAL O FFICIEL D A NNONCES L GALES - I NFORMATIONS G NRALES , J UDICIAIRES ET T ECHNIQUES

12, rue Notre-Dame des Victoires - 75002 PARIS - Tlphone : 01 42 60 36 35 - Tlcopie : 01 47 03 92 15

LES ANNONCES DE LA SEINE

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Directeur de la publication et de la rdaction :

Commission paritaire : n 0713 I 83461

Rapport public du Conseil dEtat

e rapport public 2010 du Conseil dEtat

- Tarifs hors taxes des publicits la ligne

COMPOSITION DES ANNONCES LGALES

Leau et son droit

I. La valeur ajoute du rapport

Le rapport identifie le grand cart qui subsiste

Les Annonces de la Seine - jeudi 29 juillet 2010 - numro 39

Le prix de leau ou le dbat sur leau chre

Deux remarques gnrales sont faire ce sujet.

Dautre part, la faveur de la rforme de la PAC,

passe par une prescription plus large des plans de

Les Annonces de la Seine - jeudi 29 juillet 2010 - numro 39

III. Les principales propositions

1 - Mettre pleinement en uvre le modle

2.1. Eaux pluviales :

- amliorer linterface entre voies fluviales et

Les Annonces de la Seine - jeudi 29 juillet 2010 - numro 39

le retard dans le zonage ou llaboration des

prlvements excessifs deau pour lirrigation

3.1. Amliorer les outils de gestion de leau

3.4. Qualit de leau et lutte contre la pollution :

- Achever la mise en place par lONEMA des

- Renforcer le rle du Comit national de leau

- dcentraliser en partant de la cible atteindre

- Evaluer rgulirement le phnomne de nondclaration des installations, ouvrages, travaux

- Les consquences du rchauffement

6. Appliquer le droit communautaire et simplifier le

Lintgralit du rapport Leau et son droit est disponible sur le site

Les Annonces de la Seine - jeudi 29 juillet 2010 - numro 39

35me Confrence internationale

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Arbre des savoirs

mpris de la vrit. Ces risques sont actuels, ils

difficults qui se posent depuis des sicles,

Les Annonces de la Seine - jeudi 29 juillet 2010 - numro 39

pour tenir votre 35me confrence.

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progresser les technologies les plus pointues,

Mais nous avons fait, nous la France, au contraire

La recherche fondamentale ne vise pas d'applications concrtes,

l'Universit de Paris-Sud Orsay, le laboratoire