CTIP - Rapport Annuel 2014
CTIP - Rapport Annuel 2014
CTIP - Rapport Annuel 2014
DES INSTITUTIONS
DE PRVOYANCE
RAPPORT
ANNUEL
2014
ACCOMPAGNER
LA TRANSFORMATION
DE LA PROTECTION
SOCIALE
CENTRE TECHNIQUE DES INSTITUTIONS DE PRVOYANCE
10, rue Cambacrs - 75008 Paris
Tl.: 01 42 66 68 49 - Fax: 01 42 66 64 90
www.ctip.asso.fr
SOMMAIRE
02
04
08
10
18
28
Lorganisation du CTIP
30
PROFIL
01
3 OCTOBRE 2014
4 JUILLET 2014
7 JUILLET 2014
Nomination dun reprsentant
duCTIP au Comit consultatif
dela lgislation et de la
rglementation financire
(CCLRF) et au Comit consultatif
du secteur financier (CCSF).
31 JUILLET 2014
Promulgation de la loi relative
lconomie sociale et
solidaire (ESS): nouvelles
dispositions pour la coassurance
entre oprateurs des trois codes
des contrats collectifs
obligatoires de branches ou
dentreprises.
10 JUILLET 2014
Publication dudcret relatif
aucaractre collectif
etobligatoire des garanties
de protection sociale
complmentaire.
24 JUILLET 2014
Communiqu depresse commun
CTIP/FFSA/FNMF appelant
laconcertation avec la
CNAMTS pour la mise en
uvre de la gnralisation
du tiers payant.
8 OCTOBRE 2014
Publication dudcret qui
dtermine la procdure et
lesmodalits de mise en
concurrence des contrats
ligibles lAide la
complmentaire sant (ACS).
11 DCEMBRE 2014
Publication dudcret qui fixe
2% minimum du montant de
lacotisation lefinancement
dactions de solidarit et
deprvention dans le cadre
dunaccord de branche avec
recommandation.
17 DCEMBRE 2014
Avis dappel public la
concurrence relatif la
slectiondes contrats
decomplmentaire sant
ligibles lACS.
22 DCEMBRE 2014
18 NOVEMBRE 2014
8 SEPTEMBRE 2014
Publication du dcret qui
dfinitlesocle minimal
desgaranties pour les
contrats collectifs dans
lecadre dela gnralisation
delacomplmentaire sant.
24 SEPTEMBRE 2014
20 NOVEMBRE 2014
Publication dudcret rendant
obligatoire laDclaration
sociale nominative (DSN)
partir de lapaie davril 2015
pourles 13000 plus grandes
entreprises de France.
31 DCEMBRE 2014
Promulgation dela loi prvoyant
la transposition de la directive
Solvabilit 2.
8 JANVIER 2015
8 FVRIER 2015
Le CTIP, la FFSA
et la FNMF proposent
undispositif simple
co-construire avec les
professionnels de sant
pour la gnralisation
dutierspayant.
3 AVRIL 2015
Publication delordonnance
detransposition de la directive
Solvabilit 2.
Le CTIP se dit satisfait
delareconnaissance de la
gouvernance paritaire.
10 AVRIL 2015
BERNARD
DAESCHLER
(CGT) EST LU
PRSIDENT DU CTIP.
LEVICE-PRSIDENT
EST PIERRE MIE (MEDEF).
23 FVRIER 2015
Publication du dcret relatif
auxcertificats mutualistes
etparitaires.
10 MAI 2015
Publication dudcret
dapplication etdelarrt
compltant lordonnance de
transposition de la directive
Solvabilit 2.
20 JANVIER 2015
Assemble constituante
delassociation inter AMC
surlagnralisation
dutierspayant.
26 MARS 2015
Le CTIP affirme que le tiers
payant ne peut se faire sans
les complmentaires au
cours de lexamen lAssemble
nationale du projet de loi de
modernisation du systme
desant.
31 MARS 2015
30 JANVIER 2015
Publication de la circulaire qui
prcise la mise en application
dudcret du 18 novembre 2014
sur le contrat responsable.
03
Retrouvez lactualit
2014-2015
de la protection sociale
etduCTIP sur:
www.ctip.asso.fr
04
LENTRETIEN
DESPRSIDENTS
Bernard Daeschler,
Prsident du CTIP
Pierre Mie,
Vice-prsident du CTIP
Bernard Daeschler
05
06
pour laquelle, le CTIP a aussi souhait que ce principe de souplesse soit confirm dans les dcrets
dapplication.
Quel sera le rle daccompagnement
duCTIP dans la mise en uvre
deSolvabilit2?
P. M.: Le CTIP, qui sest dj beaucoup investi sur
ce sujet, va poursuivre ses efforts selon trois axes.
Nous continuerons agir auprs des pouvoirs publics afin de nous assurer que les spcificits des
institutions de prvoyance soient systmatiquement prises en compte dans llaboration des
textes. Lvolution de la gouvernance constitue le
deuxime dfi. Nos organismes doivent adapter
leur organisation et renforcer les comptences de
leurs administrateurs. Nous sommes en train de
prparer avec des groupes de protection sociale un
programme de formation, en partenariat avec lIFA
et Sciences Po. Disponible ds septembre 2015, il
proposera un parcours unique dacquisition de lensemble des comptences ncessaires une bonne
gestion de nos institutions de prvoyance. Enfin,
07
Bernard Daeschler
Lvolution delagouvernance
constitue le deuxime dfi.
Nosorganismes doivent adapter
leurorganisation etrenforcer
lescomptences de leurs
administrateurs.
Pierre Mie
nous allons revoir lensemble de nos recommandations afin de les rendre compatibles avec le nouvel
environnement cr par Solvabilit 2.
En quoi les valeurs des institutions
deprvoyance et du CTIP solidarit et
efficacit sont-elles des points dappui
pour prserver un modle de protection
sociale original?
P. M. : Nous sommes des organismes de droit
priv, but non lucratif. Les institutions de prvoyance sont gres comme des entreprises prives. En mme temps, nos institutions travaillent
pour lintrt collectif plutt que pour rmunrer
des actionnaires. Notre bonne gestion permet ainsi
de proposer de meilleures ou de nouvelles garanties aux adhrents. Elle permet de mettre en
uvre une action sociale. Elle nous donne les
moyens de dvelopper des actions de prvention,
ou des services la personne. Nos valeurs sont la
solidarit pour que chacun soit partie prenante et
lefficacit pour que le rsultat soit conomiquement tenable.
ENCHIFFRES
88
08
NOS VALEURS
ENACTION
LEFFICACIT
AUSERVICE DU
FINANCEMENT DE
LA SOLIDARIT.
PAUL GRASSET,
DIRECTEUR GNRAL,
PRO BTP
SOLIDARIT ET EFFICACIT:
QUEREPRSENTENT, POUR VOTRE
GROUPE, CES DEUX VALEURS ?
Paul Grasset : Ces valeurs correspondent exactement au modle conomique particulier du groupe
PRO BTP. Cest pour cela que la profession a choisi
davoir son propre outil de protection sociale, quil
soit le plus efficace possible sans laisser personne
au bord de la route.
La construction du groupe repose sur une recherche defficacit pour dgager une valeur ajoute conomique qui permettra de crer une valeur
ajoute sociale. Concrtement, cest trs fort dans
la vie du groupe, car cela donne du sens au travail
des collaborateurs. Les conomies que nous faisons en gestion sont rinvesties dans des fonds
sociaux et cest comme cela quune action sociale
forte a pu tre cre.
Ces valeurs sont troitement lies et font parties
de notre ADN. Nous sommes comme Monsieur
Jourdain : nous faisons de la RSE depuis le dbut
sans le savoir.
En plus de ces deux valeurs, il me semble quil y en
a une autre qui est trs importante et tout aussi
indispensable : cest linnovation.
Guillaume Sarkozy : La solidarit est une des valeurs qui animent Malakoff Mdric. Elle fait partie
de notre ADN, comme le non lucratif, de ce qui fait
de nous un organisme avec une utilit sociale
forte, capable de faciliter laccs aux soins tout en
diminuant le reste charge pour lassur. Elle
trouve galement des traductions trs concrtes
dans nos actions caractre social et socital.
Lefficacit ou lefficience est une valeur tout aussi
importante. Au sein de Malakoff Mdric, nous
nous appuyons aussi sur des valeurs dexigence et
de responsabilit. Lexigence guide notre gestion
des risques, qui se veut exemplaire afin dassurer la
prennit de lactivit. La responsabilit, quant
elle, se manifeste dans notre engagement mettre
notre performance au service de nos clients mais
aussi de lintrt gnral.
Enfin, ces valeurs permettent notamment de concevoir des solutions innovantes pour les entreprises et
leurs salaris et de donner chacun la possibilit de
devenir acteur de sa propre sant et de son bien-tre.
COMMENT SE TRADUISENT-ELLES
DANS LE QUOTIDIEN DE VOTRE GROUPE ?
G. S.: La solidarit trouve une expression commune
dans tous les groupes : cest laction sociale. Nous
venons en aide, par diffrents moyens, aux personnes qui doivent faire face aux ruptures et aux
alas de la vie, que ce soit du fait de la maladie, de la
perte demploi ou du simple dpart en retraite. Mais
nous estimons que notre responsabilit est aussi de
participer lvolution de la socit. Cest pourquoi
nous avons dvelopp une action denvergure en
direction des personnes en situation de handicap.
Afin de favoriser leur accs aux soins et lemploi,
nous avons cr une fondation spcifique. Mais
nous sommes alls plus loin, en intgrant au sein du
groupe Malakoff Mdric, des personnes handicapes et en dveloppant en interne une quipe Handisport qui sest particulirement distingue et dont
les performances nous rjouissent.
Quant la recherche defficacit, elle nous a
pouss investir fortement dans linnovation.
Nous soutenons la recherche, nous dveloppons
les rseaux de soins et nous exprimentons des
dispositifs de tlsant. Notre objectif est de faire
que chacun puisse apprendre grer son capital
sant, accder des dispositifs de prvention, tre
orient dans loffre de soins et tre accompagn
en cas de maladie. Cest le moyen de prserver,
pour tous, une couverture mdicale efficace un
cot acceptable.
P. G. : Lefficacit se matrialise travers laccs
des garanties complmentaires caractre solidaire et nous permet de dvelopper laction sociale.
Cela prend la forme de garanties complmentaires
gratuites pour les actifs en longue maladie, pour
les retraits ou en cas de veuvage. La profession a
galement organis un systme de prt pour facili-
09
ter laccession la proprit des salaris et en priorit des jeunes. Cest galement grce notre efficacit, quon peut, dans notre centre du Belloy,
pauler des accidents et les rinsrer dans le
monde du travail.
Pour maintenir cet quilibre efficacit-solidarit,
nous avons besoin de linnovation, cest--dire de
traiter les questions qui se posent nous de faon
nouvelle comme nous lavons fait sur notre systme
de prvention des fraudes ou pour rduire le reste
charge des familles de personnes dpendantes.
GUILLAUME SARKOZY,
DLGU GNRAL, MALAKOFF MDRIC
10
UNE
GOUVERNANCE
REMANIE
Dirigeant effectif, rle du conseil
dadministration affirm, fonctions cls,
formations spcifiques, mdiation
Lagouvernance des institutions
deprvoyance et des groupes deprotection
sociale nepeuttre statique et sadapte
sonenvironnement en permanence.
11
12
SOLVABILIT 2 :
LE DFI DE LA
GOUVERNANCE
olvabilit 2 constitue un dfi
relever, notamment pour lorganisation des institutions de prvoyance et dans la dfinition de la politique de gestion des risques. Le CTIP a cherch
tout au long des discussions faire respecter le
fonctionnement qui est celui de ses membres, un
fonctionnement paritaire.
Ainsi le travail de concertation du CTIP avec les
pouvoirs publics et lAutorit de contrle prudentiel et de rsolution (ACPR), sur la transposition
de la directive Solvabilit 2, a permis daboutir
un texte prenant en compte les spcificits des
institutions de prvoyance et des groupes de protection sociale.
13
destine se transformer en lune des deux nouvelles formes juridiques, au plus tard le 31 dcembre 2017.
LA GOUVERNANCE SOUS SOLVABILIT 2
La direction effective des institutions de prvoyance doit tre assure par deux personnes au
moins, notifies lACPR. Il sagira du directeur
gnral et dun ou de plusieurs directeurs gnraux dlgus, nomms sur proposition du directeur gnral par le conseil dadministration.
Conformment au souhait des partenaires sociaux, le CTIP a obtenu que le conseil dadministration dune institution de prvoyance poursuive
une mission dorientation et de contrle de lactivit, en sappuyant sur la direction effective quil
aura nomme.
La direction effective dune institution de prvoyance devra galement nommer quatre fonctions cls (gestion des risques, actuariat, vrifica-
CONFORMMENT
AUSOUHAIT DES
PARTENAIRES SOCIAUX,
LE CTIP A OBTENU
QUELE CONSEIL
DADMINISTRATION
DUNE INSTITUTION
DEPRVOYANCE
POURSUIVE
UNE MISSION
DORIENTATION
ET DE CONTRLE
DE LACTIVIT, EN
SAPPUYANT SUR LA
DIRECTION EFFECTIVE
QUIL AURA NOMME.
14
INTERVIEW
2
Quattendez-vous de cette structure de groupe?
Cette structure nous permet de
construire de manire partage un
code de la route, un partage des
plans de transport et un
contrle technique (fonctions
cls) et datteindre les toutes
meilleures pratiques de prvention,
de surveillance et de solidarit.
Riche de son histoire et de ses
savoir-faire, Humanis a beaucoup
progress ces dernires annes et
notre gouvernance est dj trs
quipe en comits spcialiss:
comit des orientations politiques
4
Quelle est selon vous la diffrence entre
une SGAPS* etune SGAM?
Pour ma part, japprcie autant le Coca-Cola que le Pepsi
Cola tant que cest du cola! Il ne vous aura pas chapp
aupassage que le PS de SGAPS signifie protection
sociale.
* Socit de groupe assurantiel
deprotection sociale.
15
LA FORMATION
AU CUR DE LA
GOUVERNANCE
n 2014, plus de 700 inscriptions ont t enregistres. Par ailleurs, afin de
rpondre aux besoins de formation accrue, suite
la mise en uvre de Solvabilit 2, le CTIP rflchit
des formations en partenariat avec des universits. Lobjectif recherch est de proposer aux administrateurs des cycles adapts et de qualit,
mme de leur donner les moyens daccomplir leur
mission.
Ainsi compter de la rentre 2015, les administrateurs pourront suivre la certification des adminis-
SIX CYCLES
DEFORMATION
CTIP
trateurs de groupe de protection sociale propose
par lIFA (Institut franais des administrateurs) et
Sciences Po. Cette formation a t initie par les
groupes Klsia et Humanis. Des formations spcifiques dans un cadre universitaire sont aussi
ltude. Conscient de la richesse de son modle de
gouvernance paritaire, le CTIP contribue donner
les moyens aux administrateurs des groupes de
protection sociale dorienter et de contrler la stratgie de lorganisme via une formation professionnelle et varie.
Panorama de la prvoyance et
outils de pilotage dune institution
deprvoyance
Principes de gouvernance
sousSolvabilit 2
Spcificits de la gestion paritaire
Les garanties (prvoyance, sant)
Fiscalit et gestion
Modernisation des changes
aveclesentreprises
16
INTERVIEW
Comment sarticule-t-elle
aveclesdispositifs existants?
17
ENCHIFFRES
99%
LA MDIATION DU CTIP
Depuis sa cration en septembre 2010, le dispositif de mdiation
du CTIP sinscrit dans un contexte damlioration du service rendu
par les institutions et constitue un gage de scurit juridique pour
ses participants ainsi quun gage dimpartialit et defficacit.
En2014, le taux dadhsion des institutions de prvoyance est
trs satisfaisant : 36 institutions ont recours au service du
ProfesseurXavier Lagarde, mdiateur du CTIP, 4 autres
institutions disposent de leur propre mdiateur. Ainsi 99% des
institutions de prvoyance offrent un accs un dispositif de
mdiation. En 2014, lactivit du mdiateur sest intensifie :
166demandes de mdiation ont t traites contre 110 en 2013.
Le CTIP mettra tout en uvre pour que son dispositif
demdiation soit conforme la rforme de la mdiation
de la consommation qui entrera en vigueur
compter de lt 2015.
LE SUIVI
DES RECOMMANDATIONS
Larticle 15 de lAccord du 8 juillet 2009 sur la
gouvernance des groupes de protection sociale a
confi au CTIP la mission de sassurer de la mise en
uvre de ses recommandations. En 2015, le CTIP a
ralis sa sixime enqute annuelle sur le suivi
deses recommandations de gouvernance.
Lesrsultats montrent une bonne application
decelles-ci ainsi quune amlioration de la mise
enuvre de lAccord national interprofessionnel
(ANI) du 17 fvrier 2012.
18
DES MTIERS
ENPLEINE
MUTATION
19
20
VERS QUELLE
SANT ?
La gnralisation de la complmentaire
santetle projet de loi de modernisation
du systme de sant redessinent
lenvironnement. Les institutions de prvoyance
et le CTIP sont mobiliss pour proposer
les meilleures solutions aux entreprises
et aux salaris dans ce nouveau contexte.
GNRALISATION
DELACOMPLMENTAIRE SANT
ETCONTRAT RESPONSABLE
LAccord national interprofessionnel de janvier 2013,
transpos dans la loi de scurisation de lemploi
de juin 2013, pose le principe dune obligation de
couverture minimale en complmentaire sant,
pour tous les salaris du secteur priv, effet du
1er janvier 2016. Lobjet premier des contrats collectifs en complmentaire sant est daccompagner les salaris et leurs familles travers une
prise en charge matrise de leurs dpenses de
sant et des services adapts aux besoins des
populations couvertes. Le CTIP a rappel plusieurs reprises aux pouvoirs publics lexprience
et le savoir-faire des institutions de prvoyance
dans ce domaine.
21
22
LA PRVOYANCE:
LE DFI
VENIR
LA PORTABILIT
DESGARANTIES
Le dispositif de portabilit
desgaranties sant et prvoyance
des salaris licencis a t amlior
par la loi de scurisation de lemploi
du 14 juin 2013. La dure maximale
de la portabilit est passe de 9
12mois et son maintien est sans
contrepartie de cotisation, validant la
mutualisation du dispositif. Cette
extension, si elle est positive, ne sera
pas sans consquences
surlespolitiques tarifaires.
entre en vigueur le 1er juin 2015
de lobligation de portabilit des garanties de prvoyance, en renforant les obligations de couverture pour les entreprises, ncessite, de la part des
institutions de prvoyance, davantage daccompagnement.
Cest pourquoi, linstar de ce qui se passe en
sant, elles sorientent vers le dveloppement de
services au profit des salaris et des entreprises
pour favoriser le maintien ou le retour lemploi en
concertation avec les acteurs publics concerns.
Par ailleurs, la loi de scurisation de lemploi du
14juin 2013 a eu des consquences sur lorganisation dune mutualisation des garanties de prvoyance au sein des branches professionnelles.
Les institutions de prvoyance doivent donc poursuivre leurs investissements en matire dinnovation : cest la condition pour relever en permanence
le dfi de proposer des garanties incapacit, invalidit et dcs adaptes tout en respectant leurs
valeurs de solidarit et defficacit.
DPENDANCE
Le projet de loi relatif ladaptation de la socit au
vieillissement, dont lexamen en premire lecture est
achev, est la premire tape de la rforme de la dpendance annonce par le Gouvernement en octobre 2013. Malheureusement, ce projet de loi ne
rpond pas aux dfis daujourdhui. Si le texte apporte des solutions sur le maintien des personnes
ges domicile, il laisse la question de lassurance
dpendance non traite.
Le CTIP est favorable une meilleure visibilit des
garanties pour faciliter la diffusion de cette assurance. Mais cela ne doit pas se faire au dtriment
du dveloppement du march qui reste fragile. Le
cadre fiscal et social favorable a t un lment
dterminant pour la diffusion des garanties collectives auprs de plus de 300 000 salaris. Le CTIP
souhaite, qu loccasion des rflexions annonces
des pouvoirs publics sur lassurance dpendance,
un cadre incitatif et durable soit offert aux couvertures collectives dentreprise.
23
LE DVELOPPEMENT DE SERVICES
(AIDEAUXAIDANTS, CONTINUIT DE SERVICES
AUXPERSONNES DPENDANTES) CONSTITUE
PARAILLEURS UN LMENT DE DVELOPPEMENT
SURLEQUEL LES INSTITUTIONS DE PRVOYANCE
PROPOSENT DORES ET DJ DES SOLUTIONS.
ENCHIFFRES
5millions
de salaris
24
LA
MODERNISATION
DES DCLARATIONS
SOCIALES
LOBJECTIF
DE LA DSN
La Dclaration sociale nominative
va permettre aux entreprises de
transmettre chaque mois les
informations sociales concernant
leurs salaris, en un seul envoi pour
tous les organismes de protection
sociale, dont les institutions de
prvoyance, partir des donnes
de la paie. Les entreprises
disposent galement de la
possibilit de dclarer au fil de leau
des signalements de fin de contrat,
darrtet de reprise de travail pour
lessalaris concerns.
LA DCLARATION SOCIALE
NOMINATIVE (DSN)
Impliqu depuis lorigine du projet au sein du
Groupement dintrt public Modernisation des
dclarations sociales (GIP-MDS), le CTIP a accompagn les institutions de prvoyance dans le
dmarrage oprationnel du dispositif (phases 1 et
2, en mai 2014 et mars 2015). Il est aujourdhui
un acteur important de la prparation la gnralisation de la DSN lensemble des entreprises du
secteur priv, au 1er janvier 2016.
Si les phases 1 et 2 du projet ont un impact limit
en termes de donnes pour les institutions de prvoyance (gestion des mouvements de personnel),
la phase 3 qui remplacera la DUCS (Dclaration
PRESTIJ, LE SERVICE DE
DMATRIALISATION DES DCOMPTES
DINDEMNITS JOURNALIRES
PrestIJ est le service dchanges dmatrialiss de
donnes de remboursement des Indemnits journalires de Scurit sociale (IJSS) entre le rgime
gnral de lAssurance maladie (CNAMTS) et les
institutions de prvoyance. Initi fin 2009, ce projet est depuis fvrier 2014 entr dans sa phase
pilote avec la participation de quatre institutions
de prvoyance : Runica Prvoyance (AG2R LA
MONDIALE), Malakoff Mdric, Humanis et PRO BTP.
INTERVIEW
25
Combien de temps a
tncessaire pour le
dveloppement de PrestIJ?
26
LACTION
SOCIALE
Laction sociale
est indissociable de lidentit
des institutions de prvoyance.
Ne en mme temps que les institutions
deprvoyance, elle permet dapporter une aide
aux salaris et leur famille, et contribue
au bien-tre autravail, proccupation
croissante dans les entreprises.
e sont les partenaires sociaux au sein des conseils dadministration qui dterminent la politique daction sociale. Celle-ci peut
prendre des formes trs varies, quelle soit individuelle ou collective. Les initiatives dveloppes
dans le cadre de laction sociale et de la prvention
voluent parfois vers de nouveaux services offerts
aux entreprises.
ENCHIFFRES
100M
LACCOMPAGNEMENT PERSONNEL
Sur le plan individuel, laction sociale se traduit principalement par un soutien financier. Ainsi sur prs
de 47 millions deuros engags en 2014, plus de
30millions ont t consacrs la prise en charge de
cotisation sant ou aux remboursements de frais
mdicaux pour les mnages en difficult.
INTERVIEW
1
Quelle forme prend laction sociale prvoyance
dans un groupe comme Apicil?
Laction sociale dveloppe chez Apicil vise avant tout la sant des salaris. Elle est partie
prenante de notre offre de services car nous partons du principe que la sant dune
entreprise est corrle celle de ses salaris. Je pense, par exemple, notre diagnostic
Ambition sant. Il permet par un questionnaire de connatre ltat de sant des salaris
dune entreprise et de conduire ensuite les actions adaptes : accompagnement
psycho-social du salari et du management en cas de risque de burn out, ateliers
desensibilisation en cas de conduite addictive, etc.
Nous travaillons galement sur la problmatique du retour du salari en entreprise
aprsune longue maladie et des salaris aidants, en partenariat avec des associations.
Enfin,nous croyons aux objets connects, cest pour cette raison que nous avons cr,
notamment, un observatoire avec la socit Bluelinea.
Au-del de la sant, nous intervenons sur la problmatique de surendettement
desbassalaires : ce que nous savons faire sur les aides individuelles, nous pouvons
leproposer aux entreprises.
2
Constatez-vous un besoin plus important de ce type daction
dansles entreprises?
Oui. La conjoncture actuelle concourt alimenter un climat anxiogne au sein
desentreprises. Nous ressentons un fort besoin daccompagnement des salaris,
notammentsurle maintien dun quilibre entre vie prive etvie professionnelle.
Cestdonctout naturellement que nous apportons nosclientsnotre expertise sociale
allienotre culture dinnovation.
3
Quelle est la place
delaction sociale dans
lastratgie du groupe?
Laction sociale constitue pour Apicil
un lment de singularisation.
Cestunlevier pour dvelopper
desoffres innovantes. Cela nous
permet daccompagner nos clients
(entreprises, salaris, retraits)
dansles situations difficiles.
Noussommes un peu loutsider
deprovince qui innove! La taille
denotre groupe nous permet dtre
agile et dexprimenter des solutions
pour rpondre aux besoins de demain
de nos clients. Nous testons
actuellement dans le dpartement
delIsre lutilisation dobjets
connects pour les personnes
enpertedautonomie. Si le test est
concluant, la solution sera tendue
lchelle nationale.
27
28
LORGANISATION DU CTIP
Le Conseil
dadministration
Vice-prsident
Pierre Mie, MEDEF,
HUMANIS PREVOYANCE
Prsident
Bernard Daeschler, CGT, MALAKOFF MEDERIC
PREVOYANCE
Trsorier
Daniel Thbault, MEDEF, AG2R PREVOYANCE
Secrtaire
Serge Lavagna, CFE-CGC
Membres du Bureau
Delphine Benda, MEDEF
Agns Hautin, UPA, CAPSSA
Jean-Louis Jamet, CGPME, KLESIA PREVOYANCE
Membres du Bureau
Dominique Bertrand, CFTC, CAPSSA
Michel Dieu, CGT-FO, IPSEC
Alain Tisserant, CFDT, UNIPREVOYANCE
Administrateurs
Michel Bodoy, MEDEF, APICIL PREVOYANCE
Frdrique Briant, MEDEF
Thierry Debeneix, MEDEF
Patrick Leforestier, MEDEF
Pascal Le Guyader, MEDEF, KLESIA PREVOYANCE
Marcel Lericolais, CGPME
Xavier Thomas, MEDEF
Bernard Vercoutre, MEDEF, AG2R PREVOYANCE
Sandrine Weil, FNSEA, ANIPS
Administrateurs
Frdric Chiny, CFDT
Bruno Cornet, CGT, BTP PREVOYANCE
Batrice Etv, CFTC
Jocelyne Lavier DAntonio, CGT-FO
Lorne Lopez, CFE-CGC, AGRI PREVOYANCE
Marie-Annick Nicolas, CGT
Alain Poulet, CGT-FO, CAPSSA
Marie-Pierre Rousset, CFDT
Isabelle Sancerni, CFTC, UNIPREVOYANCE
Djamel Souami, CFE-CGC
Le Comit
desdirecteurs
Sant et Modernisation
des dclarations sociales
Secrtariat de direction
Evelyne Hamacker
Communication et relations
extrieures
Miriana Clerc, Directeur
Sonia Grenon
Assistante et webmaster: Cline Contrino
Prvoyance et Retraite
supplmentaire
Bertrand Boivin-Champeaux, Directeur
Laurent Elghozi
Jos Sanchez
Assistante : Estelle Dors
29
Les services
duCTIP
41
institutions
de prvoyance
et union
AG2R LA MONDIALE*
AG2R PRVOYANCE
ARPEGE PRVOYANCE
REUNICA PRVOYANCE
AGRICA*
AGRI PRVOYANCE
CCPMA PRVOYANCE
CPCEA
APICIL*
APICIL PRVOYANCE
AUDIENS*
AUDIENS PRVOYANCE
B2V
B2V PRVOYANCE
BTPR
CRP-BTP
CAISSES RUNIONNAISES
COMPLMENTAIRES
CAISSE RUNIONNAISE DEPRVOYANCE
CREPA
CREPA
MALAKOFF MDRIC*
CAPREVAL
INPR
MALAKOFF MDRIC PRVOYANCE
IRCEM*
IRCEM PRVOYANCE
PRO BTP*
BTP PRVOYANCE
26
institutions de
prvoyance au sein
de 15groupes
de protection
sociale
Hors groupe
de protection sociale
CAPSSA
CARCO
CGPCE (ENSEMBLE PROTECTION SOCIALE)*
CIPREV (VICTOR HUGO)*
CRESP
INSTITUTION DE PRVOYANCE
AUSTERLITZ
INSTITUTION DE PRVOYANCE NESTL
INSTITUTION DE PRVOYANCE VALMY
IPECA PRVOYANCE
UNIPRVOYANCE
Union dIP
OCIRP
14
institutions
de prvoyance hors
groupe de protection
sociale
31
LES CLAUSES DE
RECOMMANDATION
nt
er
les partenaires sociaux peuve
Depuis le 1 janvier 2014*,
urs organismes assureurs dans
recommander un ou plusie
he.
dun accord collectif de branc
le cadre dune convention ou
lmentaire sant ou
en uvre des garanties comp
Ce(s) organisme(s) mettront
de la convention
des salaris des entreprises
de prvoyance pour lensemble
e et des garanties
uniqu
concern. Un tarif
he
branc
de
tif
collec
d
laccor
ou de
us.
identiques doivent tre appliq
prsentes ci-dessous.
rpondre plusieurs conditions
PRALABLE
QUELLES SONT LES
en concu
tre prcde dune mise
ent.
La recommandation doit
rtialit et dgalit de traitem
ons de transparence, dimpa
assureurs dans des conditi
es par dcret**.
en concurrence sont prcis
mise
cette
de
ts
Les modali
tion nationale
Diffus dans une publica
annonces
habilite recevoir des
tion
lgales et dans une publica
assurances.
spcialise du secteur des
LE CONTRAT
candidatures
Au
ats de complm
devront propo
ser de
entaire sant
celles du co s garanties conformes
ntrat respons
Pour les contra
able*.
ts collectifs ob
liga
toires
seffectuera au
plus tard le 31 , la mise en conformit
dcembre 2017
.*
Cotisations :
conditions
de rvision
Objectifs de scurit
et de qualit
QUEST-CE QU
E LE CONTRA
T RESPONSA
ENT ?
QUEL CO-FINANCEM
BLE ?
Solidarit :
organisation et
financement
tenu
Lemployeur sera
moins la
de financer au
de cette
moiti du cot
t.
couverture san
QUELS SONT
LES NIVEAUX
DE REMBOURS
EMENT ?
>
UN DEGR
LEV DE SOLIDARIT***
Le financement
dactions de
solidarit
2%
de la prime
ou de la cotisation.
Actions de prvention
sur les risques professionnels
ou sur les priorits de la
politique de sant
ou
Prise en charge, totale
partielle, de la cotisation
pour les salaris en CDD
et les apprentis
>
PROTHSES
DENTAIRES &
ORTHOPDIE
DENTO-FACIAL
E
Correction faib
le
Correction mo
yenne
Correction mo
yenne +
Correction fort
e+
SAVOIR
Correction trs
s collectifs doivent
Les conventions ou accord
les conditions et la
prvoir une clause fixant
tion.
en de la recommanda
priodicit du rexam
excder 5 ans.
La priodicit ne doit pas
concurrence est
La procdure de mise en
en.
applicable ce rexam
DPASSEMENT
DHONORAIRES
MDICAUX
(SOINS DE VILL
E
ET HPITAL)
Une entreprise nest pas
forte
Mdecins adh
rents au con
trat
daccs aux
soins (CAS)
les
oblige de choisir parmi
s
organismes recommand
rd
par la convention ou lacco
e.
branch
collectif de
de financement
1203 du 23 dcembre 2013
* Article 14 de la loi n20132014
de la scurit sociale pour
ure de mise en
janvier 2015 relatif la procd
** Dcret n2015-13 du 8
andation
recomm
mes dans le cadre de la
concurrence des organis
du code de la scurit sociale
prvue par l'article L. 912-1
es
relatif aux garanties collectiv
2014
bre
dcem
11
du
*** Dcret n2014-1498
larticle L.912-1
de solidarit mentionn
prsentant le degr lev
CONTRAT
du code de la scurit sociale
>
Mdecins non
adhrents au
contrat da
ccs aux soin
s (CAS)
FORFAIT
JOURNALIER
HOSPITALIER
Pas de limitati
on de
> pris
e en charge
Maximum 125
%
(100% par
tir de 2017)
de la base de
remboursem
ent (BR) (3)
QUEST-CE QU
E LE CONTRA
T DACCS AU
X SOINS ?
DACCES
AUX SOINS
DEPASSEMENTS
TARIFS
www.ctip.asso.fr
FEVRIER 2015
ons de prvoyance.
Le CTIP regroupe 41 instituti
s de salaris,
Elles couvrent 13,2 million
prises.
travers 2 millions d'entre
COTISATIONS
SOCIALES
En souscrivan
t un contrat
daccs aux
soins, un m
dec
le taux de ses in accepte de stabilise
r
dpassement
dhonoraires.
s
Il bnficie
alors dune
participatio
n de
au financeme lAssurance Maladie
nt dune par
tie de ses
cotisations soc
iales. Le con
trat est
souscrit, sur
la base du volo
ntariat,
pour une dur
e de trois ans
.**
* Dcret du
18 novembre
2014 relatif au
maladie com
contenu des
plmentaire
contrats da
bnficiant
Circulaire du
ssurance
daides fisca
30 janvier 201
les et sociale
5 relativeaux
complmenta
s et
contrats d'as
ire bnficiant
surance mal
collectifs, con
daides fisca
adie
les
sul
LEMP
LO
YE
U
I
AR
AL
50
AU
IN
NTIES ?
MINIMUM DE GARA
rsement
mum de rembou
oir un niveau mini
et
ctive devra prv
is par dcret**
entaire sant colle
niveau a t prc
Cette complm
trat responsable.
ains postes. Ce
con
cert
r
le
pou
par
ies
sant
nties dfin
des dpenses de
respect des gara
ailleurs dans le
sappliquera par
&
CONSULTATIONS
X
ACTES MDICAU
(SOINS DE VILLE
ET HPITAL)
FRAIS DE (1)
PHARMACIE
(2)
FORFAIT
JOURNALIER (2)
HOSPITALIER
ATEUR
>
UNE PRISE EN
CHARGE AUDEL DU TIC
KET MODR
Correction fort
ans
50% DE LA
COTISATION
COUVERTURE
MINIMALE
SQ
1 er avril 2015
, tous les contr
patronal est
le financement
de la cotisation
infrieur 50%
SI
SI
JU
Cotisations :
assiette et
structure
s
moins favorable
les garanties sont erture minimale
que la couv
Le contrat resp
onsable vise
inciter l'ass
par son org
anisme com
ur respect
plmentaire
er le parcou
traitant ava
sans minora
rs de soins.
nt de consult
tion, le patient
Pour tre rem
er un spcia
remboursem
bours
doit donc pas
liste. Le con
ent sur un ens
trat prvoit
ser par son
Obligations des
emble de pre
ainsi un nive
mdecin
stations de
au minimal
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san
et maximal
t.
Dans le cad
de
re d'un con
suivi du rgime
trat collectif
l'entreprise
obligatoire
bnficie d'un
"responsable"
e exonratio
la limite d'un
:
n des cotisat
plafond
ions sociale
la part de
s
pou
r la part qu'e
cotisation fina
lle finance,
nce par le
d'un plafon
dans
salari est dd
d
uctible de son
revenu imposa
ble dans la
limite
situation
ats ligibles arrte, toute
Une fois la liste des candid
ission
des membres de la comm
de conflit dintrt de lun
re
e sous huit jours. Le memb
paritaire doit tre dclar
et peut
rations
dlib
aux
participer
concern ne peut pas
c.
tre ventuellement rempla
l'un
Lorsque
?
CONSULTATION
n de conflit d'intrts
S
Quand apparat la situatio
activit
ACTES MDICA &
ission paritaire exerce une
UX
des membres de la comm
cinq
(SOINS DE VILL
ou a exerc, au cours des
exerce
E
FRAIS DE
bien
ou
salarie
ET HPITAL)
dlibrantes ou dirigeantes,
ns
fonctio
des
s,
PHARMACIE (1)
anne
dernires
l
ats ou du groupe auque
Ticket modr
au sein des organismes candid
ate
mes.
ur
appartiennent ces organis
Ticket modr
ateur
r
Cahie
des es
charg
IRE
MENTA
COMPLE
Dure maximale
de la clause de
recommandation
LE
qui ont dj
Les entreprises sant collective
ire
une complmenta
SANT
CONTENU DU
CAHIER DES CHARGES
RESPONSAB
offres
nismes
Nombre maximum dorga
mands
susceptibles dtre recom
Garanties
et services
attendus
SANT
SANT
IRE
MENTA
COMPLE
IRE
MENTA
COMPLE
Conditions de recevabilit
des candidatures
Conditions dligibilit des
50
CONTENU DE
LAVIS DAPPEL
CONCURRENCE
CERNES ?
ENTREPRISES CON
r
reprises du secteu
er
sant
r 2016, toutes les ent
Dici le 1 janvie mis en place une complmentaire aris.*
ble de leurs sal
priv devront avoir
toire pour lensem
collective et obliga
LE
S
DE
GNRALISATION E
IR
TA
LA COMPLMEN
SE
RI
EP
TR
EN
SANT D
Retrouvez
sur le site Internet
duCTIP nos outils
pourcomprendre
laprvoyance
collective.
s son intgralit
et
dure
> Dan
sans limitation de
e
Correction faibl
OPTIQUE
enne
Correction moy
enne
Correction moy
Correction forte
+
Correction forte
forte
Correction trs
PROTHSES
DENTAIRES &
ORTHOPDIE
DENTO-FACIALE
t modrateur +
25% de la base
t (BR)
> Ticke
de remboursemen
icaments
ge pour les md
on de prise en char
(1) Pas dobligati
cures thermales.
opathie et les
de 30 15%, lhom
x
ents mdico-sociau
lissem
tab
les
(2) sauf pour
RANTIES
MAINTIEN DES GA
Ces modifications
:
sappliquent le
pour les
et prvoyance
garanties sant
est
Le maintien des
quitter l'entreprise,
qui viennent de
eur priv.
anciens salaris,
entreprises du sect
des
le
emb
tendu lens
01
JUIN
POUR LA
SANT
12
01
JUIN
POUR LA
PRVOYANCE
Conception et ralisation :
- Crdits photo: Philippe Couette, Frdric Marigaux, Tristan
Paviot, Vronique Vedrenne. Le CTIP remercie les directeurs gnraux et les collaborateurs des groupes
de protection sociale ainsi que les collaborateurs du CTIP pour leur participation aux interviews
etauxreportages photos utiliss pour ce rapport annuel - Juin 2015
Imprim sur du papier FSC, recycl 60%.
CENTRE TECHNIQUE
DES INSTITUTIONS
DE PRVOYANCE
RAPPORT
ANNUEL
2014
ACCOMPAGNER
LA TRANSFORMATION
DE LA PROTECTION
SOCIALE
CENTRE TECHNIQUE DES INSTITUTIONS DE PRVOYANCE
10, rue Cambacrs - 75008 Paris
Tl.: 01 42 66 68 49 - Fax: 01 42 66 64 90
www.ctip.asso.fr