Fabem 6.2
Fabem 6.2
Fabem 6.2
2 I GUIDES STRRES I
> MAONNERIE
Rparation et renforcement
des maonneries
6.2
Rparation
non-structurale
Le prsent guide fait partie dune collection de quatre guides intitule Rparation
et renforcement des maonneries. Ces guides sadressent aux entrepreneurs
ayant raliser des travaux de rparation et de renforcement douvrages en
maonnerie et de leurs fondations dans les domaines du gnie civil et du
btiment et, tout particulirement, de ponts, murs de soutnement, piles et
cules, aqueducs (structure porteuse et fondations) :
- FABEM 6.1 : gnralits et prparation des travaux,
- FABEM 6.2 : rparation non-structurale,
- FABEM 6.3 : rparation et renforcement structuraux,
- FABEM 6.4 : annexes.
Ils peuvent sappliquer dautres types douvrages en maonnerie (quais,
tunnels) sous rserve de tenir compte des particularits de ces structures et
des documents techniques spcifiques existants. Ils concernent aussi les deux
autres acteurs de lopration que sont le prescripteur et le contrleur (matre
duvre ou son reprsentant).
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Sommaire
Les trois intervenants,
SOMMAIRE
INTRODUCTION................................................................................................................................................................................................ 6
1 REJOINTOIEMENT .............................................................................................................................................................................. 11
1.1
1.2
1.3
1.4
1.5
1.6
1.7
2.1
GNRALITS................................................................................................................................................................................... 34
2.2
2.3
Retour au sommaire I Guide FABEM 6.2 I Rparation et renforcement des maonneries I Rparation non-structurale I
UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SPCIALISTES DE TRAVAUX DE RPARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES (STRRES) / FEVRIER 2011
Sommaire
3.2
3.3
4.2
TUDES PRALABLES.............................................................................................................................................................. 57
4.3
4.4
4.5
4.6
4.7
5.1
GNRALITS................................................................................................................................................................................... 66
5.2
5.3
5.4
5.5
5.6
5.7
5.8
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6.1
GNRALITS................................................................................................................................................................................... 79
6.2
TUDES PRALABLES.............................................................................................................................................................. 80
6.3
6.4
6.5
6.6
6.7
Sommaire
7.2
7.3
7.4
7.5
7.6
7.7
GNRALITS............................................................................................................................................................................... 196
8.2
8.3
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Introduction
En effet, certains matres douvrage croient quil suffit de traiter les dsordres apparents (par
exemple, la reprise des joints dgrads, le remplacement des pierres endommage, le
rebouchage des fissures) pour rsoudre les problmes et, quen consquence, les tudes
prliminaires portent uniquement sur le relev des dsordres visibles et sur le mtr qui sy
rapporte.
AVERTISSEMENT
Les quatre guides maonneries ont t rdigs dans loptique de la mise en
uvre dune opration de rparation ou de renforcement de maonneries lourde
et complexe. Pour des chantiers de moindre importance, ils peuvent tre
adapts, mais sans oublier les consquences qui rsulteraient dune mauvaise
excution. Il est indispensable que soient respects les exigences des normes et
autres documents viss en rfrence et dans les annexes.
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2. DEUXIME CAS :
La structure prsente des dsordres dont les causes restent floues et, bien entendu, la
technique mettre en uvre nest pas fixe. Dans un tel cas, il faut se reporter aux diffrents
paragraphes et annexes des guides maonnerie avec, si besoin est, laide du guide
FABEM 1, qui dcrivent :
n la conception et les principes de fonctionnement des ouvrages vots et des ouvrages de
soutnement ;
n les diffrentes mthodes de calcul des ouvrages vots et des ouvrages de soutnement ;
n les diffrents dsordres et leurs causes ;
n la mthodologie de ralisation dune expertise pour aboutir un diagnostic et un pronostic;
n la consistance dun projet de rparation ou de renforcement ;
1. PREMIER CAS
> Liste des diffrents travaux de rparation et/ou renforcement ainsi que des oprations
connexes prliminaires ou finales traits dans guides maonnerie :
dans le guide Gnralits et prparation des travaux [FABEM 6.1] :
n oprations connexes et finales :
- dvgtalisation,
- nettoyage et prparation des parements et parois (pierres et briques),
- nettoyage final des parements, parois, lieux aprs travaux ;
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Pour effectuer ces diffrentes oprations, il est fait appel aux mthodes dcrites dans les
guides. Lattention est attire sur limportance de raliser toutes les oprations ncessaires,
de coordonner lexcution des diffrentes mthodes, qui doivent tre effectues dans un
certains ordre, dans certaines conditions climatiques, avec ou sans possibilit de dcalage
dans le temps, afin de ne pas provoquer lapparition de nouveaux dsordres ou de rendre
les rparations ou le renforcement peu durables.
7. Essais et contrles ;
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10
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Rparation non-structurale
1
Rejointoiement
1.1
1.2
1.3
1.4
Matriel ncessaire
1.5
1.6
Essais et contrles
1.7
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11
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Rejointoiement
1.1
Dans une maonnerie, le mortier de hourdage assure la liaison entre les pierres, moellons et
briques. Il doit remplir tout lespace et transmettre les efforts. En surface, il est complt par
le joint dont le mortier est plus richement dos.
Le joint, outre le fait quil homognise lensemble de la maonnerie, permet, dune part, la
continuit mcanique des efforts transmis, en protgeant le hourdage et, dautre part, assure
une certaine tanchit du parement.
La figure ci-aprs indique les principaux types de joints. Certains de ceux-ci, comme les joints
saillants, sont viter si la maonnerie est expose aux ruissellements.
En maonnerie de pierres de taille et de moellons, il faut privilgier les joints plats, les joints
plats lgrement en creux (2 3 mm) et les joints formant glacis.
En maonnerie de briques, il faut privilgier les joints plats lgrement en creux et les joints
formant glacis. Le joint 4, sil est trop creux, a des bords trop minces facilement dgradables.
Dans le cas de lopus incertum, le joint 5 a un bon comportement sil est bien excut.
12
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1.1
Rejointoiement
REMARQUE : dans le domaine du btiment, il est indispensable que les murs extrieurs ne
puissent pas tre traverss par leau de pluie. Cependant, ils doivent tre permables la
vapeur deau. Il existe donc des dispositions particulires respecter en fonction de lexposition et, en particulier, des paisseurs minimales de murs (cf. le DTU 20.1). De plus, si la tte
du mur est expose la pluie, elle doit tre munie dun chaperon.
Dans le domaine des ouvrages dart, il est rare de procder un vritable rejointoiement, car la dgradation des joints est souvent profonde et le rejointoiement
assure trs souvent la rfection partielle du hourdage.
Les travaux de rejointoiement doivent tre effectus avant ceux dinjection si la
consolidation de la maonnerie en profondeur est ncessaire. Dans ce cas, il faut
mettre en place des vents et laisser quelques joints ouverts pour permettre lvacuation de lair et la sortie du coulis dinjection. Cette prcaution permet de
contrler lefficacit de linjection.
Lorsque les travaux de rejointoiement concernent la fois lextrados et
lintrados dune vote, il faudrait commencer par rejointoyer lextrados et attendre
lessorage de la maonnerie pour commencer le rejointoiement de lintrados afin
dviter demprisonner de leau dans la maonnerie. Cette faon de procder dissymtrise le fonctionnement de la vote, ce qui peut nuire sa stabilit. La solution
est de ne pas fermer, provisoirement, tous les joints de lintrados pour permettre
le drainage de la maonnerie.
ATTENTION, le rejointoiement dun mur en retour, dun mur en aile, dun mur de
soutnement concerne aussi bien les parties visibles au-dessus du terrain
naturel que les parties enterres. Ne traiter que les parties ariennes risque de
provoquer lapparition de dsordres par remontes dhumidit.
La remise en tat des dispositifs de drainage et de la chape dtanchit est
indispensable en cas de rejointoiement pour viter, par exemple, la transformation
dun pont en piscine
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13
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Rejointoiement
1.2
Il est trs important de faire procder aux investigations pendant la priode des tudes
pralables. Pour ce faire, des prlvements et des essais sont raliser afin de dterminer
les causes des dsordres, ltat et les caractristiques des joints mais aussi du mortier de
hourdage. Il faut tre conscient que le rejointoiement va avoir les trois effets suivants :
14
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1.2
Rappel : leau peut aussi sinfiltrer par le haut : cest le cas, par exemple, dun mur
en labsence dun couronnement o si ce dernier nest pas tanche.
Les deux photos ci-aprs montrent, dune part, les dsordres du bas dun mur sous les effets
des rejaillissements et des remontes capillaires et, dautre part, des dcollements de lenduit
dun mur dus aux infiltrations deaux par le couronnement du mur non protg.
Rejointoiement
Photo n 2 : effets des eaux la base dun mur et sur lenduit dun autre (crdit photo D. Poineau)
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15
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Rejointoiement
1.2
> Les photographies ci-aprs montrent des exemples de dsordres dans des joints allant
jusqu la dsorganisation de la maonnerie.
NOTA : la photographie ci-dessus montre la disparition des joints mais aussi un mauvais
rejointoiement.
Photo n 4 : disparition des joints et du mortier de hourdage (crdit photo J.L. Michotey)
16
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1.2
Rejointoiement
Photo n 6 : dsorganisation des joints, de la pierre et coulures de calcite (crdit photo J.L. Michotey)
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Rejointoiement
1.2
Cette reconnaissance pralable des joints dfectueux doit tre accompagne par des
sondages, afin de sassurer da la qualit du mortier de joint sur une profondeur pouvant aller
jusqu lpaisseur totale de la premire range de pierres ou de briques. Il faut tre attentif
leffet de crote, c'est--dire un joint o la surface extrieure est relativement dure et o
larrire immdiat, souvent sur une grande profondeur, est de trs mauvaise qualit.
Des prlvements sont effectuer pour connatre la nature et les caractristiques des pierres
et aussi des liants qui ont servi pour la confection des mortiers des joints et du hourdage, de
faon viter des incompatibilits lors du rejointoiement. Les remontes dhumidit et la
prsence de sels solubles sont dtecter.
Avant tout travaux de refouillement des joints, lentrepreneur et le matre duvre procdent
un relev contradictoire (plans et photos) de ltat de la maonnerie, tout particulirement
pour la maonnerie de brique dont les artes sont trs fragiles. Le march fixe les rgles
appliquer dans le cas o le dgarnissage provoque des paufrures, des fissures, des cassures
de pierres ou de briques.
ATTENTION : les joints secs dun mur en pierres sches ne peuvent tre remplis que
si une tude dmontre la stabilit du mur aprs travaux et condition de raliser
les dispositifs de drainage ncessaires. Dans le cas contraire, il y a DANGER DEFFONDREMENT sous la pousse des terres et des eaux dinfiltration.
18
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1.3
Rejointoiement
Photo n 8: consquences dun rejointoiement bcl et avec un mortier inadapt (crdit photo D. Poineau)
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Rejointoiement
1.3
1.3.1 LIANTS
Se reporter au guide STRRES FABEM 6.1 chapitre 6.2 qui liste les diffrents liants
utilisables. Le choix du liant doit assurer la compatibilit de couleurs et daspect des nouveaux
joints avec ceux de la maonnerie existante mais aussi viter toute incompatibilit entre les
matriaux existants et le mortier de rejointoiement.
1.3.2 SABLE
Se reporter guide STRRES FABEM 6.1 chapitre 6.2. Le sable de granularit (0/3) utiliser
doit tre tamis, lav et dorigine alluvionnaire et sa couleur doit tre la plus proche possible
de la pierre dorigine ou de celle qui a t fixe au march.
1.3.4 ADJUVANTS
Se reporter guide STRRES FABEM 6.1 chapitre 6.2.
1.3.5 AJOUTS
Se reporter guide STRRES FABEM 6.1 chapitre 6.2.
20
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1.3
Rejointoiement
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21
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Rejointoiement
1.4
Matriel ncessaire
n Outils classiques du maon pour refouiller les joints, mettre en place le mortier et assurer
la finition du joint.
n Outil pneumatique, hydraulique ou lectrique pour dgarnir les joints, sous forme dun
marteau burineur quip dune pointerolle, dun burin de chasse adapte
n Pompe haute pression et lance pour le nettoyage des parements et le dgarnissage des
joints leau sous pression.
n Matriels de projection par voie sche ou mouille adapts la quantit de mortier mettre
en place dans les joints. Les machine projeter vis sont bien adaptes au garnissage des
joints et remplacent efficacement les pots pression qui peuvent tre utiliss pour des
ragrages de faible importance.
Se reporter aux guides FABEM 1, 4 et 5 qui dtaillent les matriels viss ci-dessus.
ces matriels sajoutent les crans de protection contre les intempries ou le soleil et contre
les projections aux alentours (sont concerns les parties dj traites, les tiers et riverains).
22
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1.5
Rejointoiement
TRADITIONNEL OU MCANIS
Il faut viter la dessiccation du mortier. Il faut donc protger la partie en cours de
rejointoiement du vent et du soleil et travailler dans une plage de tempratures raisonnable
(entre 5 et 30C).
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Rejointoiement
1.5
Photo n 10 : dgarnissage des joints au marteau pneumatique au pont des Abarines (crdit photo CG du Gard)
Photo n 11 : dgarnissage des joints de lextrados au pont des Abarines (crdit photo CG du Gard)
24
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1.5
Rejointoiement
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25
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Rejointoiement
1.5
Photo n 13 : remplissage des joint au moyen dune buse par la voie mouille basse pression (crdit photo CG du Gard)
> Avec cette technique, le mortier est, de prfrence, mis en uvre par projection
mcanique, par voie mouille :
n soit laide dun pot de projection1 quip dun pistolet dbit variable dont le diamtre
de la buse est adapt au volume et la forme du joint remplir. La buse est maintenir
une distance constante du joint remplir (environ une dizaine de centimtre) ;
n ou laide dune buse alimente par une pompe mortier basse pression alimentation
continue, qui permet dobtenir des rendements nettement suprieurs au pot de projection.
La projection par voie sche peut galement tre envisage pour des joints de grandes
dimensions et dans le cas o il est ncessaire que le mortier pntre profondment.
26
le pot de projection, qui a la forme dun entonnoir, doit tre rempli priodiquement de mortier (cf. le guide FABEM 4).
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1.5
Rejointoiement
Photo n 14 : remplissage des joints par voie sche (crdit photo J. L. Michotey)
Le remplissage par voie mcanique se fait par petites passes successives, du fond vers le
parement, de faon remplir la cavit du joint de manire la plus homogne possible. Il faut
veiller, lorsquon arrive au parement, ne pas trop charger pour viter que, par le poids
excessif du mortier, celui-ci, se trouvant en lger encorbellement, ne se dcolle et finisse par
chuter.
Le mortier est arrt au nu du parement de la pierre, sans effet de bourrelet et en sassurant
que le joint est parfaitement rempli sur toute son paisseur (la continuit mcanique nest
assure qu cette condition). La qualit du rejointoiement dpend de la qualit du remplissage
du joint.
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27
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Rejointoiement
1.5
La finition de surface du joint peut tre effectue comme dans le cas du rejointoiement
manuel.
28
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1.5
Rejointoiement
Une autre prcaution est galement prendre lorsque lon ralise un travail de rejointoiement
dans un pays o le gel est frquent. Leau, entre par absorption depuis la surface et contenue
dans louvrage, na de cesse de vouloir ressortir. Il faut lui favoriser cette sortie. Bien
entendu le rseau de barbacanes joue ce rle-l, mais il est bon de lui permettre de ressortir
plutt par les joints que par les pierres ou les briques, dans lesquelles leffet du gel
occasionnerait des dgts pouvant aller jusqu la rupture. Pour cela, il faudra, dans ce cas,
utiliser un mortier riche en chaux.
Rappel : sur les pierres ou les briques, un nettoyage trop nergique peut entraner
la fragilisation des matriaux.
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29
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Rejointoiement
1.6
Essais et contrles
Rappel : les contrles lors de lpreuve de convenance portent aussi sur les
produits, matriaux et composants, le matriel, la prsence et la comptence du
personnel dexcution et la prparation du mortier.
30
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1.7
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Rejointoiement
31
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32
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Rparation non-structurale
2
Joints de dilatation et fractionnement
2.1
Gnralits
2.2
2.3
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33
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2.1
34
Gnralits
> Dans le domaine du btiment, le DTU 20.1 fixe un espacement des joints de dilatation
et de retrait compris entre 20 m et 35 m suivant que la rgion est sche et fortes
oppositions thermiques ou est humide et tempre :
n 20 m dans les dpartements voisins la Mditerrane ;
n 25 m dans lEst, les Alpes, le Massif Central et les Pyrnes ;
n 30 m en rgion parisienne ;
n 35 m dans lOuest.
Dans le domaine du gnie civil, il ny a pas de rgles dans le fascicule 64 du CCTG, sauf dans
son article 20 consacr la construction des votes.
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2.2
Dans le cas o des joints de dilatation ou de fractionnement existent, il faut les entretenir pour
viter le passage de leau et empcher que des dtritus viennent bloquer leur fonctionnement.
Le lecteur est invit se reporter au guide traitement des fissures par : calfeutrement pontage et protection localise - cration dun joint de dilatation [FABEM 2] dans lequel il
trouvera les exigences sur les matriaux utiliser, les procdures de ralisation et les
contrles et essais effectuer.
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2.3
36
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Rparation non-structurale
3
Reconstitution des parements
en pierres et briques
3.1
Domaine demploi
3.2
3.3
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37
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3.1
38
Domaine demploi
Il sagit de travaux de rfection de zones daire limite lorsque les dgradations nintressent
que les lments constituant le parement sur quelques centimtres de profondeur. Les
dgradations ne concernent pas lpaisseur totale de la maonnerie.
Bien entendu, il faut supprimer les causes des dsordres (rfection de la chape dtanchit
et du drainage, suppression des remontes dhumidit et de sels) avant de procder la
reconstitution des parements.
Photo n 17 : dgradations plus ou moins superficielles des pierres du bandeau dun ponceau (crdit photo D. Poineau)
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3.2
3.2.1 GNRALITS
> Il existe deux mthodes de restauration des pierres altres :
n la mthode traditionnelle ;
n la mthode base de mortiers de restauration ou de ragrage.
Reconstitution superficielle
des pierres naturelles
Ces investigations ont galement pour but de dterminer la ou les mthodes de nettoyage
ou de prparation de surface pralable(s) la reconstitution superficielle du parement en
pierres naturelles.
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3.2
Reconstitution superficielle
des pierres naturelles
40
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3.2
Les mortiers base de liant hydraulique ou btard peuvent convenir pour restaurer les
maonneries de pierre. Toutefois, il faut prendre de grandes prcautions dans la mise en
uvre de mortier de chaux blanche hydraulique compte tenu de son fort retrait et gonflement
(mettre en place par couches minces et resserrer les fissures de retrait).
Reconstitution superficielle
des pierres naturelles
Photo n18 : rparation locale ancienne avec un mortier base de ciment (crdit photo D. Poineau)
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41
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3.2
Reconstitution superficielle
des pierres naturelles
Photo n 19 : rparation locale rcente du soubassement de la Tour Saint-Jacques (crdit photo D. Poineau)
Photo n 20 rparations locales anciennes de lglise de Saint-Germain lAuxerrois (crdit photo D. Poineau)
Photo n 21 : refouillement en sifflet inadapt pour une rparation locale (crdit photo D. Poineau)
Les quelques photos ci-dessus montre quil est difficile dobtenir une teinte identique celle
de la pierre de base et que cette teinte nest pas forcment stable dans le temps. Elles
montrent galement limportance de la gomtrie du refouillement.
42
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3.2
Reconstitution superficielle
des pierres naturelles
n les outils susviss pour le nettoyage des zones traites, savoir soufflette, brosse
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43
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3.2
Reconstitution superficielle
des pierres naturelles
44
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3.2
Dans le cas de pierres de volume important, il faut mettre en place des baguettes qui
permettent de faire glisser la pierre comme un tiroir !. Un mortier de pose gras base de
sable roul facilite le glissement.
Si le joint est de trs faible paisseur (cas des pierres de taille), une fois la pierre en place, il
est indispensable de procder une injection de mortier aprs avoir ralis un joint
priphrique dtanchit et mis en place des vents en partie suprieure.
Reconstitution superficielle
des pierres naturelles
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3.2
Reconstitution superficielle
des pierres naturelles
46
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3.2
Photo n 23 : dbut de la mise en place dun mortier de restauration qui, normalement, aurait d tre arm
(crdit photo J. L. Michotey)
Reconstitution superficielle
des pierres naturelles
Photo n 24 : travaux de ragrage laide dun mortier de restauration une fois termins (crdit photo J. L. Michotey)
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3.2
Reconstitution superficielle
des pierres naturelles
La photo ci-aprs montre ce quil ne faut surtout pas faire : utiliser des armatures de bton
arm classiques corrodables et remplacer la pierre par du bton arm. Dans le cas prsent,
il aurait fallu mettre en place une pierre taille et, si ncessaire, cause du porte--faux, la
sceller par des goujons inoxydables la pierre rescinde.
48
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3.2
Au cours de cette preuve sont contrls les rendements, la qualit du travail effectu, le
respect des exigences du march en matire dappareillage, de joints, de couleurs et de
finition de forme et de surface. Les pierres remplaces sont sondes au marteau pour tester
leur adhrence. Les ragrages sont tests par un essai classique darrachement.
Rappel : les contrles de convenance portent aussi sur les produits, matriaux et
composants, le matriel, la prsence et la comptence du personnel dexcution et
la prparation du mortier.
Reconstitution superficielle
des pierres naturelles
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49
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3.3
3.3.1 GNRALITS
La photo ci-aprs montre lintrados de la vote dun pont en maonnerie. Cette photo montre
que, trs souvent, les altrations de briques concernent une brique par-ci ou par-l alors que
les briques voisines sont en bon tat. La brique endommage na plus aucune consistance et
se transforme en poudre (incidence dune mauvaise cuisson et de lagressivit de
lenvironnement). Si les dsordres portent sur des surfaces importantes, la rparation relve
des techniques de reconstruction partielle ou totale de parties douvrage vise par le guide
FABEM 6.3.
> La reconstitution superficielle dun parement en briques est base sur la mthode
traditionnelle applicable aux pierres :
n elle consiste incruster une brique ou un mulot en remplacement de la partie altre
(technique de rparation dite en tiroir) ;
n cette technique de rparation donne long terme un bon aspect, qui va se confondre avec
le reste du parement de briques.
50
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3.3
Ces outils manuels peuvent tre remplacs ou complter par des outils pneumatiques,
hydrauliques ou lectriques permettant deffectuer les oprations susvises.
Si besoin est, pompe haute pression et lance pour le nettoyage des parements et le
dgarnissage des joints leau sous pression.
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51
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3.3
Les briques pleines sont susceptibles de pomper une grande quantit deau et, en particulier, leau du mortier qui devient friable et perd
toute cohsion et adhrence la brique. Il est donc important de connatre le taux initial dabsorption deau initial et dhumidifier
soigneusement les briques avant emploi.
52
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3.3
NOTA : la photographie ci-devant montre que les nouvelles briques ont une teinte qui se fond
dans la maonnerie existante, mais elles ont des artes parfaitement rectilignes, ce qui nest
pas le cas des briques anciennes. Dans un tel cas et si les parements rparer sont trs
visibles, le march peut prvoir de faire abattre les artes des briques nouvelles la meule
avant leur mise en place.
La leve du POINT DARRT est conditionne la validation par le matre duvre de lpreuve
de convenance de reconstruction.
Pour raliser cette preuve de convenance le march impose une surface de rfrence
existante qui sert de modle pour lappareillage et le parement des briques (forme, grain,
couleur) ainsi que pour les joints. Sur le chantier, le matre duvre et lentrepreneur
choisissent une des zones rparer appele planche dessai sur laquelle lentrepreneur va
excuter les rparations prvues au march : la mise en place de nouvelles briques la
mthode traditionnelle.
Se reporter au paragraphe 3.3.5 ci-dessus dcrivant lenchanement des diffrentes
oprations raliser.
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3.3
54
Au cours de cette preuve sont contrls les rendements, la qualit du travail effectu par un
sondage au marteau des briques remplaces, le respect des exigences du march en matire
dappareillage, de joints, de couleurs et de finition.
Rappel : les contrles de convenance portent aussi sur les produits, matriaux et
composants, le matriel, la prsence et la comptence du personnel dexcution et
la prparation du mortier.
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Rparation non-structurale
4
Enduits de protection des parement
et parois
4.1
Domaine dapplication
4.2
tudes pralables
4.3
4.4
4.5
4.6
Essais et contrles
4.7
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55
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4.1
56
Domaine dapplication
> La ralisation des enduits, mais sur des PAROIS EN BTON, fait aussi lobjet des deux
guides du STRRES suivants :
n le guide protection des btons [FABEM 4] ;
n le guide bton projet [FABEM 5].
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4.2
> La ralisation dun enduit sur une maonnerie nest envisageable que si la maonnerie
sous lenduit ne risque pas de se trouver imbibe deau. Il faut donc :
n en premier, un drainage efficace des eaux de pluie et souterraines ;
n en second, une tanchit parfaite vis--vis de leau qui peut pntrer par le dessus (cas
dune vote) ou par larrire (cas dun mur de soutnement)
n enfin, que leau ne puisse pas de remonter du sol vers la maonnerie.
En effet, mme si lenduit est permable la vapeur deau, cela ne suffira pas empcher
leau de provoquer des dsordres cause des remontes de sels dissous, des effets du geldgel...
La photographie ci-aprs montre les consquences dun dfaut de chape dtanchit sur la
partie arrire dun mur de soutnement combine une absence de coupure capillaire contre
les remontes dhumidit.
tudes pralables
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4.2
58
tudes pralables
Ces investigations ont galement pour but de dterminer la ou les mthodes de nettoyage
ou de prparation de surface pralable(s) la ralisation de lenduit. Lenlvement dun enduit
existant relve de la prparation de surface.
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4.3
Se reporter aux guides FABEM 4 et 5 et galement aux conseils du prsent guide visant
empcher toute incompatibilit entre les composants de lenduit et la pierre naturelle ou la
brique. Ces conseils sont dvelopps principalement dans le paragraphe 6.2 du guide FABEM
6.1 relatif au choix des produits et matriaux.
La photo suivante montre les consquences de la mise en place dun enduit inadapt sur un
mur en maonnerie : la pierre saltre et provoque le dcollement de lenduit.
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4.4
60
Matriels utiliser
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4.5
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61
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4.6
62
Essais et contrles
Se reporter aux guides FABEM 4 et 5 qui dcrivent dans le dtail la ralisation de lpreuve
dtude et les contrles dexcution. Le march prvoit une preuve de convenance avec la
ralisation de planches dessai qui servent ensuite de rfrence lors des travaux.
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4.7
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63
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Rparation non-structurale
5
Revtements de protection
des parements en maonnerie
5.1
Gnralits
5.2
Les hydrofuges
5.3
5.4
Les peintures
5.5
Domaine dapplication
Mise en uvre des produits et systmes
de produits de protection
Matriel de prparation et de mise enuvre,
ralisation des travaux et des contrles
5.6
5.7
5.8
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65
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5.1
66
Gnralits
> Les parements en maonnerie, comme le bton, peuvent recevoir des revtements de
protection, c'est--dire des :
n hydrofuges ;
n consolidants ;
n peintures
Ces revtements de protection sont surtout utiliss dans les domaines du btiment et des
monuments historiques et beaucoup plus rarement dans le domaine du gnie civil. Les
indications fournies dans le prsent paragraphe concernent essentiellement le premier
domaine, celui du btiment. Elles sont donc adapter dans le cas dun ouvrage de gnie
civil.
Le prsent paragraphe ne traite que des spcificits des produits et systmes de produits
destins la protection des parements en maonnerie sans rentrer, sauf exception, dans le
choix des matriels ncessaires leur prparation et leur mise en uvre, dans les
prcautions prendre lors de leur prparation et de leur applications ainsi que dans les essais
et contrles effectuer, car tous ces points sont traits en dtail dans le guide FABEM 4
relatif la protection des btons, auquel nous invitons le lecteur se reporter. Bien entendu,
les dispositions de ce guide sont adapter au cas des parements en maonnerie.
NOTE : Les hydrofuges de surface et les peintures sont viss par le DTU 59-1 (norme NF
P 74-201-1) mais, il faut se reporter la norme NF EN 1504-2 relative aux systmes de
protection des btons pour obtenir une dfinition des imprgnation hydrophobe et des autres
imprgnation.
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5.2
> Actuellement on trouve sur le march deux familles distinctes, lune base de
copolymres acryliques et lautre base de rsines silicones. Ces produits peuvent tre
disponibles :
n en phase solvante, sachant que de tels produits sont applicables sur des surfaces vierges
ou dj traites ;
n en phase aqueuse, sachant que de tels produits ne sont pas applicables sur des surfaces
dj traites.
ATTENTION : les produits solvants sont des produits plus ou moins volatils et
inflammables dont les vapeurs avec lair peuvent former des mlanges explosifs. La
temprature dinflammation ou de dflagration est appele point clair (se reporter
aux fiches de scurit [FDS]).
La norme NF EN 1062-1 : produits et systmes de revtements pour maonnerie et bton
extrieurs Partie 1 : classification, fixe les conditions de choix et mise en uvre de ces
produits dont sont tirs les quelques extraits ci-aprs dans le paragraphe consacr au
domaine dapplication.
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Les hydrofuges
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5.3
68
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5.4
Les peintures sont classes dans les revtements. Elles forment une couche protectrice
continue sur la surface traite.
Les peintures peuvent tre utilises pour protger et dcorer des parements en maonneries
(pierres et briques).
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Les peintures
69
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5.5
Domaine dapplication
70
Se reporter au guide FABEM 4 qui dtaille le contenu des normes susvises et explicite leur emploi.
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5.6
> INTRODUCTION
Les travaux prparatoires et de finition sont dfinis en fonction de la nature du subjectile, de
la qualit de surface de celui-ci et de l'tat de finition recherch.
tat de finition recherch (3)
Subjectiles
Mat
Satin
lments pleins
ou creux
de parement(1)
Finition C(2)
Pierre
Finition C(2)
Brillant
Lavage haute
Brossage,
pression
poussetage, Impression
ou la vapeur grenage (4)
X
Couche
intermdiaire
(5)
Couche
de finition
1) Ces parements sont souvent repeints en entretien ou rnovation, sans pour autant y poser un enduit de maon.
Les reprises dappareillage sont, si ncessaire, effectues par le maon.
2) La finition C, qui reflte ltat du subjectile, peut seule tre envisage par le peintre.
3) Voir le paragraphe 6.6.1.4 du DTU 59.1 pour les traitements dhydrofugation.
4) Les oprations de brossage ou de dpoussirage peuvent tre remplaces par un lavage leau sous pression ou
projection dabrasif par voie sche ou humide.
5) La couche intermdiaire est facultative, nanmoins la durabilit du revtement sera amliore par lapplication dune
telle couche.
NOTE : Pour envisager des finitions plus labores, un enduit de maon selon la norme NF P 15-201 (DTU 26.1) est ncessaire.
Tableau n 1 : tableau 10 du DTU 59.1 : Briques pleines ou creuses, blocs de bton et maonneries en parement
Travaux extrieurs
Ce document peut galement servir de rfrence pour les travaux d'entretien (voir son annexe
A), ainsi que pour les travaux de peinture sur ouvrages de gnie civil ne faisant pas l'objet de
marchs publics.
NOTE : les lasures et les hydrofuges de surface font partie des produits assimils et sont
classs produits de peinture selon la norme NF T 36-005.
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71
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5.6
72
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5.6
Prparation en vue des vrifications et contrles en fin de travaux (article 6.3 du DTU)
- Surfaces de rfrence pour ouvrage tmoin (article 6.3.1 du DTU)
A l'origine des travaux de peinture, il est procd l'excution de surfaces de rfrence qui
doivent tre approuves. L'approbation est consigne au moins dans le compte rendu de
chantier.
Ces surfaces sont choisies dans des emplacements correspondant l'exposition moyenne du
chantier considr.
Leur excution comporte par nature de travail toutes les oprations, travaux prparatoires et
application des produits de peinture prvus aux documents particuliers du march.
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73
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5.7
74
Se reporter au guide FABEM 4 dfinissant la mise en uvre dune protection de surface pour
bton (prparation de surface, matriels de fabrication et de mise en uvre, ralisation,
contrles.
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5.8
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75
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Rparation non-structurale
6
Remplacement du remblai des votes et murs
Rfection des couches dassise
et de surface des chausses
6.1
Gnralits
6.2
Etudes pralables
6.3
Choix matriaux
6.4
Matriel utiliser
Modes opratoires - Terrassements Compactage
6.5
6.6
Essais et contrles
6.7
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77
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Le prsent paragraphe vise surtout le remblai au-dessus des votes mais peut tre tendu
au remblai en arrire dun mur de soutnement. Le niveau des exigences concernant les
caractristiques du remblai est adapter. Il traite galement, mais sans entrer dans les
dtails, de la rfection des couches dassise (corps de chausse) et des couches de surface
de la chausse.
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Cette opration est sans aucun doute une des plus sensibles parmi celles qui permettent la
rhabilitation des ouvrages dart en maonnerie. En effet, le remblai de vote, notamment sur
les ouvrages anciens, fait souvent corps avec la vote. En lliminant, il y a de forte chance
que lon dstabilise la vote elle-mme.
6.1
Remplacement du remblai des votes et murs
Rfection des couches dassise et de surface des chausses
Gnralits
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6.2
80
Etudes pralables
Au cours de ces tudes, sil est envisag denlever les matriaux du remplissage et de
mettre en place de nouveaux matriaux, il faut imprativement procder au calcul
de vrification de la stabilit des votes pendant les oprations de dblaiement et
de remblaiement.
ATTENTION : les arcs briss sont tout particulirement sensibles leur
dchargement.
Il faut redoubler de prudence quand il est prvu de procder ces oprations par demichausse avec maintient partiel ou total du trafic.
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NOTA : ce dossier gotechnique doit sappuyer sur la norme NF P 94-500 qui traite des
tudes gotechniques. Des adaptations simposent puisque ltude ne porte pas que sur le
sol de fondation.
> Dans le cas dun largissement, le remplissage peut jouer un des quatre rles suivants :
n il continue, comme avant llargissement (cas de louvrage accol), supporter la chausse
dont il assure le rle de couche de forme sous le corps de chausse ;
n il supporte localement dans le sens longitudinal et/ou transversal certaines parties de
llargissement (cas de lencorbellement avec contrepoids ou du rseau de poutres
transversales). De plus, il supporte la chausse et ses diffrentes couches comme dans
le cas n1 ;
n il supporte la totalit de llargissement et les charges qui sy appliquent (cas de la dalle
gnrale appuye sur le remplissage), voire une certaine partie de llargissement et les
charges qui sy appliquent (cas de la dalle gnrale appuye sur le remplissage et les
tympans). Il joue les rles de couche de fondation et de forme dun dallage ;
n il ne supporte plus de charge (cas de la dalle gnrale appuye sur les tympans). Dans
un tel cas, le remplissage existant peut tre conserv, sauf si les dsordres qui affectent
la vote (venues deau, dsorganisation de la maonnerie) imposent le confortement de
lextrados de la vote, la rfection de ltanchit de la ou des vote(s) et des tympans
6.3
Remplacement du remblai des votes et murs
Rfection des couches dassise et de surface des chausses
Choix matriaux
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81
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6.3
82
Choix matriaux
Figure n 8 : coupe type dans le cas dune dalle gnrale appuye sur le remblai
Rappel : la mthode dlargissement peut conditionner la position de ltanchit. Par exemple, dans le cas dun largissement par dalle gnrale, ltanchit
repose sur la dalle, ce qui nempche pas davoir, si ncessaire, une tanchit
basse classique lextrados des votes et sur les tympans.
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Le Fascicule 2 du CCTG traite bien de la ralisation des remblais, mais il indique que le
march fixe les caractristiques des matriaux utiliser (granulomtrie, paisseur des
couches, compactage, performances) en sinspirant du GTR 92.
La norme NF P 11-300 explicite les essais qui permettent de classer les sols en fonction
partir de leur diverses proprits (granulomtrie, indice de plasticit, Los Angeles, microDeval, humidit).
Le GTR 92 donne les classes de performance retenir pour un usage donn remblai ou
couche de forme.
La norme NF P 11-213-1 indique le contenu de ltude gotechnique entreprendre et les
essais en laboratoire raliser (identification, sensibilit leau, aptitude au compactage, )
ainsi que le rle de linterface.
Granulomtrie
Cailloux
D > 20 mm
Gravier
20 mm > D > 2 mm
Gros sable
Sable fin
Silt ou limon
20 m > D > 2 m
Argile
2 m > D
Ultra-argile
0,2 m > D
6.3
Remplacement du remblai des votes et murs
Rfection des couches dassise et de surface des chausses
Choix matriaux
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83
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6.3
Choix matriaux
84
Les limites dAtterberg incluent la limite de liquidit (WL), la limite de plasticit (WP) et la limite de retrait (WR).
Lindice de plasticit Ip = WL - WP
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6.3.1.5 GTR 92
Les deux guides du SETRA indiquent que le matriau de remplissage doit respecter les
classes B1, B3, D1 et D2 des sols conformment aux rgles du GTR 92. Il sagit de
matriaux dont le diamtre maximum des grains (Dmax) ne dpasse pas 50 mm.
Ces guides ne prcisent pas le cas o le matriau de remplissage joue le rle de couche de
forme en sus de celui de couche de fondation. Ce point est abord brivement ci-aprs.
6.3
Remplacement du remblai des votes et murs
Rfection des couches dassise et de surface des chausses
Choix matriaux
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85
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6.3
86
Choix matriaux
Les seuils retenus pour les diffrents paramtres figurent dans les tableaux
de la norme NF P 11-300.
Les Classes de sols imposes aux matriaux de remplissage B1, B3, D1 et
D2 correspondent des sols rpondant aux paramtres et limites donns par les
deux tableaux suivants. Lorsque la couche suprieure du remplissage joue un
rle de couche de forme, les critres complmentaires selon le comportement
simposent en sus (FS ou LA et MDE).
Dmax 50 mm et
tamisat 80 m
35%
Deuxime niveau
de classification
Sans objet
Tamisat 80 m 12%
Tamisat 2 mm >70%
0,1 VBS 0,2
B1 sables silteux
Matriaux gnralement
insensibles leau
Tamisat 80 m 12%
Tamisat 2 mm 70%
0,1 VBS 0,2
gnralement
B3 graves silteuses Matriaux
insensibles leau
Paramtres
de comportement
Sous-classe
fonction du
comportement
FS 60
B11
FS > 60
B12
LA 45 et MDE 45
B31
B32
VBS FS 0,1 et
tamisat 80 m 12%
Deuxime niveau
de classification
Dmax 50 mm
Tamisat 2 mm > 70%
D1 sables alluvionnaires
propres, sables de dune
Dmax 50 mm
Tamisat 2 mm 70%
D2 graves alluvionnaires
propres, sables
Paramtres
de comportement
Sous-classe
fonction
du comportement
FS 60
D11
FS > 60
D12
LA 45 et MDE 45
D21
D22
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UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SPCIALISTES DE TRAVAUX DE RPARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES (STRRES) / FEVRIER 2011
6.3
Remplacement du remblai des votes et murs
Rfection des couches dassise et de surface des chausses
Choix matriaux
Retour au sommaire I Guide FABEM 6.2 I Rparation et renforcement des maonneries I Rparation non-structurale I
87
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6.3
Choix matriaux
REMARQUE : sur certains ouvrages en maonnerie tels que des anciens ponts ferroviaires,
il est possible de trouver un remplissage constitu de dbris rocheux qui est, normalement,
bien drainant. Dans un tel cas, si le matriau est de bonne qualit (vis--vis de lattrition et du
gel), seul le remplacement de la partie suprieur du remplissage simpose pour constituer la
couche de forme et les couches dassise de la chausse, avec interposition dun gotextile anticontaminant. Bien entendu, ltude gotechnique vise ci-devant doit tre adapte (se reporter
la norme NF P 11-300 et au GTR 92 pour lutilisation de tels matriaux).
5 Lessai Proctor normal sapplique aux sols et lessai Proctor modifi aux couches de chausses.
88
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Photo n 32 : bton trs lger de remplissage au-dessus dune pile du pont de Villeneuve-Loubet (crdit photo P. Vion)
La ralisation de contre-votes lextrados des votes existantes peut dans certains cas,
remplacer totalement le remplissage (voir la 5me partie du guide FABEM 6.3 consacre ce
sujet).
(couches dassise)
Rappel : les fascicules du CCTG font rfrence aux normes en vigueur, il faut
sassurer que les normes vises ne sont pas obsoltes.
6.3.2.1 Gnralits
Le GTR 92 donne aussi la structure donner la chausse en fonction de la catgorie de
la voie (par exemple, la VRNS o se trouvent des ponts en maonnerie et qui correspond aux
routes autres que les autoroutes et voies express), la classe de plate-forme (PF2, PF3), la
classe de trafic cumul (TC1, TC2 fonction du nombre de poids lourds) et le sol de
fondation existant. Le GTR 92 vise le catalogue des structures types de chausses neuves
(guide SETRA/LCPC de 1998).
6.3
Remplacement du remblai des votes et murs
Rfection des couches dassise et de surface des chausses
Choix matriaux
Retour au sommaire I Guide FABEM 6.2 I Rparation et renforcement des maonneries I Rparation non-structurale I
89
UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SPCIALISTES DE TRAVAUX DE RPARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES (STRRES) / FEVRIER 2011
6.3
Choix matriaux
La structure de la chausse doit tre dfinie lors des tudes pralables pendant la mise au
point du projet de rparation et/ou renforcement et impose dans le march.
Chaque classe de la plate-forme impose une valeur minimale pour la force portante du sol
support long terme (par exemple, pour une PF1, au moins 20, voire 30 MPa). Les sols
classs B1, B3, D1 et D3 sans aucun traitement6 prsentent une force portante potentielle
variant de 40 80 MPa.
Pour chaque type de plate-forme, le module de raction du sol de fondation EV2, obtenu par
des essais la plaque conformment la norme NF P 94-117-1 doit prsenter une valeur
minimale (par exemple, pour une plateforme PF1, le module EV2 doit dpasser 30 MPa).
90
Le cas des sols traits est trait dans le guide de traitement des sols la chaux et/ou aux liants hydrauliques dit GTS
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6.3
Remplacement du remblai des votes et murs
Rfection des couches dassise et de surface des chausses
Choix matriaux
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91
UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SPCIALISTES DE TRAVAUX DE RPARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES (STRRES) / FEVRIER 2011
6.4
92
Matriels utiliser
Photo n 33 : dcaissement en cours au pont dit de 100 mtres (crdit photo DDE 52)
ATTENTION, outre le nettoyage, ltat de lextrados des votes et/ou des diffrents
murs peut ncessiter un rejointoiement des pierres et la ralisation dune couche de
forme en mortier ou bton comme support dune tanchit en position basse.
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Dans le cas o les investigations au cours des tudes pralables nauraient pas permis de
bien connatre ltat de lextrados, la qualit de la chape dtanchit le march doit prvoir
une clause conditionnelle et, imposer, aprs lenlvement du remplissage et le nettoyage des
extrados, un relev contradictoire des parties concernes. Ce relev peut conduire faire
des travaux de rparation comme : un rejointoiement des maonneries, lexcution dune
couche de forme, la rfection du drainage et la pose dune chape dtanchit.
6.4
Remplacement du remblai des votes et murs
Rfection des couches dassise et de surface des chausses
Matriels utiliser
Photo n 35 : votes aprs la ralisation dun support en BA de la chape dtanchit (crdit photo LRPC)
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93
UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SPCIALISTES DE TRAVAUX DE RPARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES (STRRES) / FEVRIER 2011
6.4
94
Matriels utiliser
Photo n 36 : zone daccs difficile au pont dit de 100 mtres (crdit photo DDE 52)
NOTA : Les zones daccessibilit rduite (zones 1) concernent galement le cas dun largissement par poutres transversales ou celui par encorbellement avec contrepoids
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6.4
Remplacement du remblai des votes et murs
Rfection des couches dassise et de surface des chausses
Matriels utiliser
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95
UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SPCIALISTES DE TRAVAUX DE RPARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES (STRRES) / FEVRIER 2011
6.5
96
> Avant tout dblaiement, lentrepreneur doit proposer lacceptation du matre duvre :
n la note de calculs sur la stabilit et la rsistance des votes, des lgissements ventuels,
des appuis et des diffrents murs durant toutes les phases de terrassement et de
compactage ;
n une procdure de terrassement qui comporte deux volets :
- un sur lenlvement des matriaux de remplissage existants ;
- un sur le remblaiement et le compactage de serrage des diffrentes couches des
matriaux de remplacement.
Les oprations de terrassement, pour lenlvement des matriaux existants puis la mise en
place des nouveaux matriaux de remplissage, sont effectues conformment aux dispositions
de la procdure de terrassement qui reprend les exigences du march.
Pour un ouvrage plusieurs votes, lopration peut tre ralise arche par arche, aprs
stre assur que la pousse des arches pleines nagit pas sur le vide cr au droit dune
arche. Dans ce cas, le remplissage avec le matriau de substitution se fait lui aussi
lavancement.
Aprs achvement du dblaiement, une purge est ralise sur lextrados de la vote ainsi que
sur les parois intrieures des tympans. Cette purge a pour but dliminer totalement les dpts
de matriaux provenant des remblais et de sassurer de la qualit de la structure de ces
parements. Des rejointoiements peuvent tre ncessaires, les maonneries sont parfois
rebtir dans certaines zones.
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6.5
Remplacement du remblai des votes et murs
Rfection des couches dassise et de surface des chausses
Ces matriaux se mettent en place sans ncessiter de compactage. Le march prcise les
conditions de leur mise en uvre, car ils exercent des pousses latrales sur les tympans (se
reporter la norme NF P 98-115 qui traite de lexcution des corps de chausse (les
matriaux autocompactants font partie des composants utilisables).
Retour au sommaire I Guide FABEM 6.2 I Rparation et renforcement des maonneries I Rparation non-structurale I
97
UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SPCIALISTES DE TRAVAUX DE RPARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES (STRRES) / FEVRIER 2011
6.5
98
(POUR MMOIRE)
Se reporter au fascicule 27 du CCTG sur lexcution des couches de surface.
6.5.5 COMPACTAGE
> Le compactage des zones daccs difficile (zones 1) peut sinspirer des exigences de la
norme NF P 98-331 relative aux chausses et dpendance (tranches : ouverture,
remblayage, rfection). Celle-ci fixe des objectifs de densification pour le remblai (q4) et,
pour sa partie suprieure directement sous le corps de chausse (q3), dans son tableau 7.
Elle fixe galement des paisseurs minimales pour ces couches.
Les tableaux de compactage de la norme NF P 98-736 (relative aux engins de compactage)
fixent les paisseurs et le nombre de passes effectuer en fonction du compacteur utilis.
> Le compactage de la zone daccs facile (zone 2), c'est--dire de la partie suprieure du
remplissage accessible aux engins autoriss par la force portante de louvrage, doit
satisfaire aux dispositions :
n du fascicule 2 du CCTG (terrassements gnraux) relatives la PST (partie suprieure des
terrassements) et la couche de forme (juste sous le corps de chausse) ;
n du fascicule 25 du CCTG avec une valeur minimale du module EV 2 > 50 MPa et/ou la
valeur minimale fixe par le march pour le type de plate-forme retenu.
La valeur du module minimal de 50 MPa peut aussi tre retenue dans le cas dun
largissement par dalle gnrale appuye sur le remplissage.
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Rappel : les fascicules du CCTG font rfrence aux normes en vigueur, il faut
sassurer que les normes vises ne sont pas obsoltes.
Le march fixe la frquence des contrles de densification, car la frquence vise par la
norme NF P 98-331 nest pas applicable au remblaiement dun pont en maonnerie.
Les objectifs de module de raction pour la zone 2 sont mesurs par des essais la plaque.
Ces essais sont viss par la norme NF P 94-117-1.
Le march fixe la frquence des contrles la plaque, car les indications du fascicule 2 et du
fascicule 25 du CCTG sappliquent la construction des routes au linaire important et non
au cas de travaux sur un pont en maonnerie.
(corps de chausse)
Se reporter au fascicule 25 du CCTG si les matriaux sont base de liants hydrauliques et
au fascicule 27 du CCTG lorsque les matriaux sont base de liants hydrocarbons.
6.6
Remplacement du remblai des votes et murs
Rfection des couches dassise et de surface des chausses
Essais et contrles
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99
UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SPCIALISTES DE TRAVAUX DE RPARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES (STRRES) / FEVRIER 2011
6.7
100
Retour au sommaire I
UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SPCIALISTES DE TRAVAUX DE RPARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES (STRRES) / FEVRIER 2011
Rparation non-structurale
7
Protection contre les eaux
des ouvrages en maonnerie
7.1
7.2
7.3
7.4
7.5
Chapes dtanchit
7.6
7.7
Documents de rfrence
Lvolution des dispositions en matire de protection
contre les eaux des ouvrages en maonnerie
Consquences dune mauvaise protection
contre les eaux
Solutions de reprise des dfauts dtanchit
et de drainage
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101
UNE DITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SPCIALISTES DE TRAVAUX DE RPARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES (STRRES) / FEBROER 2011
7.1
102
Documents de rfrence
La prsente partie du guide FABEM 6.2 tente de ne pas paraphraser les trois guides du
SETRA trs complets auxquels il est impratif de se reporter. Elle rappelle et insiste sur les
points essentiels qui conditionnent la russite dune telle opration de protection contre les
eaux. Elle comporte cependant quelques complments et conseils. Elle dveloppe galement
des points non traits par les guides susviss, comme les actions drosion des eaux des
cours deau sur la maonnerie et les remontes des eaux et sels du sol au travers de la
maonnerie. Elle traite aussi du cas particulier des ponts-rails en maonnerie.
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7.2
7.2.1 GNRALITS
La figure ci-dessous montre quun pont en maonnerie, comme tous les ponts, est soumis
lattaque deaux en provenance de diverses origines : eaux de pluie, eaux de ruissellement,
eaux du cours deau
> Les constructeurs au cours des ges ont cherch des solutions pour se prmunir contre
les diverses attaques et tout particulirement :
n des eaux qui ruissellent la surface de louvrage, au moyen des pentes longitudinales et
transversales de la chausse ;
n des eaux qui sinfiltrent dans les matriaux de remplissage des votes pour arriver au
contact de la maonnerie, au moyen de remblais plus ou moins drainants, de drainages
internes et de chapes dtanchit
n des eaux qui remontent dans les maonneries enterres
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103
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7.2
Photo n 37 : pont en dos dne de Cret dans les Pyrnes-Orientales (crdit photo D. Poineau)
Les chausses et trottoirs des ponts anciens ntaient pas revtus ou taient revtus de
pavs. Pour limiter les risques dinfiltration dans le corps du remplissage, les constructeurs
jouaient sur les pentes longitudinales et transversales de louvrage pour faciliter lvacuation
des eaux, do les ponts en dos dne (le dos dne permettait aussi daugmenter la hauteur
disponible sous louvrage).
Cependant, lorsque la topographie des lieux ne permettait pas de crer une pente longitudinale
suffisante, certains constructeurs concevaient des vacuations transversales des eaux
efficaces.
104
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7.2
Nombreux, cependant, sont les ouvrages quasiment plats ou pire situs au point bas du trac
routier, ce qui permet aux eaux des deux versants de couler vers louvrage.
Photo n 39 : pont en point bas (crdit photo CETE de lOuest - Jacques Billon)
NOTA : la partie 6 du prsent guide qui traite du remplacement du remplissage, dcrit dans
le dtail les rles des matriaux de remplissage et les investigations pratiquer pour en
connatre les proprits. Elle indique galement les caractristiques exiger de ces matriaux.
DANS LE REMBLAI
Les chausses et les trottoirs des ponts-routes pouvaient tre revtus de pavs mais pas
toujours. Les ponts-rails, eux, ntaient pas revtus. Leau de pluie pouvait donc pntrer plus
ou moins dans le remblai. Des dispositifs taient donc ncessaires pour recueillir ces eaux
dinfiltration.
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105
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7.2
Photo n 40 : pont de Lesdiguires [1608-1611] sur le Drac Claix prs de Grenoble (crdit photo J. L. Michotey)
106
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7.2
ATTENTION : les lgissements sont parfois cachs par les murs de tte. Il est
indispensable dans un tel cas de raliser des trappes daccs et de visite pour
permettre la surveillance de lintrieur de la structure.
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107
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7.2
Votes
Feuilles de plomb7.
Figure n 14 : dispositions en matire dtanchit extraite du cours de pont de G. Grattesat (polycopi de lENTPE 1959)
108
Ce type dtanchit doit imprativement tre remplac, le plomb pouvant prsenter des risques graves pour la sant.
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7.2
> Elle a un impact plus ou moins important suivant la fragilit du milieu rcepteur :
n zone de captage deau potable ;
n eaux captives (tang, lac), zones humides (marais, tourbire) ;
n zones de frayre, de pisciculture ;
n zones de baignade ;
n cours deau faible dbit
Sauf exception, la surface occupe par la route de part et dautre dun pont est nettement plus
importante que celle du pont. Il faut donc tudier les risques et les consquences dune
pollution lie un ouvrage en y ajoutant les pollutions dues lensemble du rseau routier
adjacent qui peuvent converger vers le pont. Cette tude peut imposer la cration dun
bassin de rtention ou dun dispositif de traitement des effluents, dun raccordement au
rseau dassainissement
Les articles L 214-1 et L 214-6 du code de lenvironnement visent une nomenclature qui
liste les oprations qui doivent faire lobjet dune autorisation prfectorale et celles qui ne
ncessitent quune dclaration. Cette nomenclature relve du dcret nomenclature du
29 mars 1993 modifi par le dcret du 17 juillet 2006.
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109
UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SPCIALISTES DE TRAVAUX DE RPARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES (STRRES) / FEVRIER 2011
7.2
110
Les 24 rubriques de ce dcret sont ventiles dans 5 titres dont deux peuvent ventuellement concerner les travaux de rhabilitation dun pont existant :
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7.3
Les consquences dune mauvaise protection contre les eaux de pluie, les eaux courantes
(rivire, torrent) et les remontes dhumidit et de sels figurent dans le paragraphe 4.3.2 du
guide FABEM 6.1 auquel le lecteur est invit se rfrer.
Retour au sommaire I Guide FABEM 6.2 I Rparation et renforcement des maonneries I Rparation non-structurale I
111
UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SPCIALISTES DE TRAVAUX DE RPARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES (STRRES) / FEVRIER 2011
7.4
Les rparations des effets de laction des eaux courantes sur la maonnerie
(dissolution des joints, abrasion) sont traites dans le paragraphe relatif aux
rejointoiements.
Le traitement des remontes deau dans les maonneries est dvelopp dans le
paragraphe 7.7.2 ci-aprs.
> Diffrentes solutions de rfection sont traites ci-aprs. Le choix de la solution retenir
doit faire lobjet dune tude approfondie inspire des dveloppements des trois guides
du SETRA et, en particulier, de lorganigramme dcisionnel du guide de mai 1992 qui
donne la dmarche suivre (programme des investigations, programme des tudes,
choix du type dtanchit). Ce choix doit prendre en compte :
n les rsultats des investigations pralables et, en particulier, ltat de la maonnerie
lextrieur mais aussi lintrieur de louvrage, y compris des fondations qui peuvent tre
en tat prcaire ;
n les contraintes imposes au chantier, sous rserve quelles ne risquent pas de conduire
une totale inefficacit de la solution de rfection ;
n les autres travaux de rparation ou dlargissement effectuer ;
n la mise en place de dispositifs de retenue ;
n lordre dans lequel doivent tre excut les diffrents travaux ;
n les caractristiques du site dans lequel se situe louvrage (valle sche, cours deau) ;
n les caractristiques de louvrage (pont qualifi de courant, viaduc, existence dun
largissement) ;
n les points o les eaux peuvent sinfiltrer ou sinfiltrent dans la structure (voir les
explications ci-aprs)
112
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7.4
> Cas des ponts situs dans une valle large faible hauteur au dessus du terrain naturel :
Les eaux des versants ne sont pas craindre, mais les eaux du cours deau peuvent sinfiltrer
comme prcdemment, surtout pendant les crues. La mise en place dune chape dtanchit,
au moins lextrados de la cule, peut savrer ncessaire. Ici, le dcaissement nest pas
prohibitif.
Figure n 16 : pont situ dans une valle large faible hauteur au-dessus du TN
Retour au sommaire I Guide FABEM 6.2 I Rparation et renforcement des maonneries I Rparation non-structurale I
113
UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SPCIALISTES DE TRAVAUX DE RPARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES (STRRES) / FEVRIER 2011
7.4
> Cas des ponts franchissant une voie ferre, une route et des viaducs :
Ici, seules les eaux des versants peuvent tre craindre si, aux extrmits de louvrage, la voie
porte est en dblai. Lorsquelle est en remblai, le problme est moins crucial et une tranche
drainante peut suffire pour rcuprer les eaux infiltres dans le remblai. Cependant, certains
appuis peuvent tre concerns par des remontes dhumidit et de sels.
Photo n 42 : galerie en maonnerie sous un haut remblai et laqueduc de Buc (crdit photo CDOA des Yvelines)
114
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7.4
La photo suivante montre que la ralisation dune tanchit par lintrados est une opration
difficile raliser.
Photo n 43 : fuite aprs injections de la maonnerie et ralisation dun enduit dtanchit (crdit photo D. Poineau)
Retour au sommaire I Guide FABEM 6.2 I Rparation et renforcement des maonneries I Rparation non-structurale I
115
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7.5
116
Chapes dtanchit
7.5.1 GNRALITS
Rappel : lorganigramme dcisionnel du guide du SETRA de mai 1992 donne une
dmarche sur le choix de la position de la chape dtanchit qui peut occuper les
trois positions suivantes :
n la position basse, cest--dire directement sur lextrados de la vote aprs un dcaissement
total ou quasi-total de louvrage ;
n la position intermdiaire sous le corps de chausse, ce qui ncessite un dcaissement
partiel.
n la position haute, cest--dire directement sous la couche de roulement.
La suite du texte explicite les avantages et les inconvnients de ces trois solutions, ce qui
permet de choisir, pour un pont donn, la solution qui prsente le meilleur rapport cotefficacit dans le respect des contraintes imposes par le matre douvrage et/ou le
gestionnaire.
Dans le cas des ponts-rails, lorsque la mise en uvre dun complexe dtanchit adhrent
en position basse nest pas vraiment possible (impossibilit de dvier le trafic par une autre
ligne, dure des travaux rduire au maximum) les solutions de chapes dtanchit en
position haute sont privilgies.
ATTENTION :
n les eaux peuvent sinfiltrer entre la chape dtanchit et lextrados dune
vote si la chape est en position intermdiaire ou haute, en particulier au niveau des
cules et des arches de rive Ce phnomne peut affecter certains des types de
ponts viss au paragraphe 7.4. Dans un tel cas, une tanchit en position basse
sur ces parties exposes peut tre ncessaire ;
n si la maonnerie prsente une rsistance insuffisante aux effets du gel, il appartient
au projet de dfinir la meilleure solution, quitte prvoir une double protection et
galement le blocage des remontes dhumidit...
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7.5
Dans le cas dun largissement, il faut que la position de la chape dtanchit soit compatible
avec le type dlargissement retenu. Le tableau suivant donne les choix possibles.
Position de la chape dtanchit
Type dlargissement
Observations
Basse
Intermdiaire
Haute
Oui
Oui
(idem encorbellement)
Attention ltanchit
du joint longitudinal
Oui
(idem encorbellement)
Attention ltanchit
du joint longitudinal
Oui
Attention ltanchit
du joint longitudinal entre
les deux ouvrages
Oui
Prolongement de vote
Pontage
Oui
Oui
Oui
Attention ltanchit
du joint longitudinal entre
les deux ouvrages
Oui
Attention
au raccordement avec
ltanchit existante
Oui
Les proprits des chapes dtanchit, les conditions de leur mise en uvre et les contrles
effectuer sont dveloppes dans le titre 1 du fascicule 67 du CCTG ainsi que dans le guide
du SETRA STER 81. Les procds dtanchit des ponts en maonnerie ne relvent pas de
la procdure des avis techniques, mme si certains procds qui en relvent peuvent tre
utiliss. La remise en tat des tanchits est traite par le guide STRRES FAEQ 2.
Chapes dtanchit
Le guide de mai 1992 dtaille les avantages et les inconvnients de cette solution et indique
en conclusion que cest la meilleure et la plus efficace, mme si elle oblige une coupure
de louvrage relativement longue.
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Chapes dtanchit
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7.5
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Chapes dtanchit
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7.5
Chapes dtanchit
Dans le cas dun renforcement par une contre-vote ralise lextrados dune vote existante,
lextrados de la contre-vote sert de support de chape. Sa surface doit donc respecter les
exigences imposes par la chape mettre en place.
La ralisation dun support de chape en mortier ou bton est dtaille dans la 8me partie du
prsent guide.
Il nest pas forcment ncessaire denlever totalement le remblai au droit des piles, sous
rserve que sa qualit soit suffisante pour supporter la couche de forme.
La face interne des murs doit galement tre dresse avec le mortier afin dobtenir une
surface plane (se reporter au guide STRRES FABEM 4 sur la protection des btons, qui traite
du choix et de la ralisation des enduits base de liants hydrauliques et, en particulier, des
enduits de dressement destins rattraper les dfauts dun support en maonnerie). Le
mortier peut tre base de chaux ou de type btard et tre mis en place manuellement (avec
un gobetis) ou par projection (se reporter aussi au DTU 26.1).
NOTA : les matriaux de remplissage ayant couramment une granulomtrie 0/50, leurs gros
lments peuvent poinonner la gomembrane. Il est donc ncessaire de prvoir une couche
de protection ou de choisir des matriaux du remplissage de granulomtrie adapte.
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Chapes dtanchit
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7.5
Chapes dtanchit
> Parmi les solutions envisageables pour rsoudre ce problme, en voici trois avec les
croquis explicatifs ncessaires, mais dautres sont possibles :
n Cas n 1 : utiliser une bande de solin mtallique en sous-face de la plinthe pour fixer la chape
dtanchit ;
n Cas n2 : recouper la partie arrire de la plinthe, condition de sassurer de la stabilit de
lensemble plinthe parapet. La mise en place de goujons en acier inoxydable peut tre
ncessaire pour assurer la stabilit de la plinthe. La chape peut alors tre ancre dans le
parapet dans une saigne excute avec une disqueuse ;
n Cas n3 : remplacer la plinthe et le parapet en maonnerie par des lments assurant le
rle de plinthe et de trottoir
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Chapes dtanchit
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7.5
Chapes dtanchit
Bien entendu, il faut que la qualit des matriaux de remplissage soit conforme celle
requise, voire en soit trs voisine (se reporter la 6me partie du prsent guide sur les
spcifications relatives aux matriaux de remplissage). Dans le cas contraire un dcaissement
simpose, ce qui peut remettre en cause le choix dune chape en position intermdiaire.
Le guide de mai 1992 indique, pour une chape en position intermdiaire, le risque de
passage de leau dans le remplissage entre la chape et lextrados de la vote. Les
indications donnes ci-devant au chapitre 7.4 permettent de mesurer ce risque. Les figures
25 et 26 donnent des dispositions qui doivent tre adaptes aux rsultats de ltude sur les
conditions de circulation des eaux, en particulier de celles qui risquent de passer sous la
chape. Sil y a un risque de passage, la profondeur de la tranche drainante doit tre
nettement augmente.
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7.5
NOTA : les matriaux de remplissage ayant couramment une granulomtrie 0/50, ils sont
mme de poinonner la gomembrane. Lexprience montre que si le remblai est correctement compact (sans utilisation dengins vibrants pour ne pas endommager la maonnerie), il
nest, normalement, pas ncessaire de prvoir une couche de protection ou de choisir des
matriaux du remplissage de granulomtrie adapte.
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7.5
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Chapes dtanchit
Le guide de mai 1992 dconseille les feuilles de PVC, de polythylne haute densit (PEHD)
appeles aussi gomembranes et qui sont utilises pour le stockage des dchets, des
tanchits de tunnels Depuis cette date, la doctrine na pas varie.
Le guide de mai 1992 indique que les gomembranes en bitume arm sont sensibles la
chaleur qui fait fondre le bitume, ce qui peut rendre la chape inoprante. Dans le cas o les
couches du corps de chausse sont mises en uvre chaud (par exemple, 140 160C pour
une grave bitume), la gomembrane doit tre protge, par exemple par un non-tiss de 200
300 g/m2.
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7.5
Figure n 27 :
ancrage de la chape au-dessus du trottoir
Figure n 28 :
ancrage de la chape dans un mur
Chapes dtanchit
Figure n 29 : schma dune chape en position intermdiaire dans le cas dun largissement
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7.5
Chapes dtanchit
NOTA : les travaux sous circulation par demi-chausse entranent souvent des dfauts
dexcution prjudiciable ltanchit.
Cette solution est galement bien adapte dans le cas de la ralisation de certains des
largissements viss par le tableau n 6 ci-devant (dalle gnrale et pontage).
Figure n 30 : schma dune chape en position haute sur dalle en bton arm
Le guide de mai 1992 indique, pour une chape en position haute, le risque de passage de
leau dans le remplissage entre la chape et lextrados de la vote. Les indications donnes
ci-devant chapitre 7.4 permettent de mesurer ce risque. Sil y a un risque de passage, la
profondeur de la tranche drainante doit tre nettement augmente.
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7.5
La bche dextrmit du dallage support de la chape doit, dans le cas dun pont de grande
longueur et/ou avec des risques de tassement des remblais daccs (prsence de couches
argileuses ou tourbeuses), circulation de nombreux poids lourds, tre dimensionne, quand
la dalle est monolithique, pour recevoir un joint de dilatation et une dalle de transition.
> Dans le cas particulier des ponts-rails, lorsque la mise en uvre dun complexe
dtanchit adhrent position basse nest pas vraiment possible, la meilleure solution
est celle dune tanchit dite haute qui consiste :
n dgarnir le ballasten conservant le tout venant de remplissage ;
n raliser une couche de forme servant de support de chape avec un enrob froid de type
ASPAROC (il sagit dun produit base de poudre dasphalte, de sable siliceux et de gravillons
de roches dures concasses se prsentant sous forme de billes. Il peut tre livr sur
wagon ou sur camion et tre utilis plusieurs mois aprs sa fabrication sans perdre la
majeure partie des ses performances, sous rserve quil soit protg par une bche pour
viter les risques de modification de viscosit du liant par vaporation ou oxydation. Il est
mis en uvre par pandage sur une paisseur de 80 mm environ, il donne aprs
compactage un revtement rsistant et trs ferme de 50 mm dpaisseur et de densit
2,25 environ. Il permet galement la ralisation de formes de pente) ;
n raliser de nouveaux exutoires ;
n mettre en uvre une membrane bitumineuse colle chaud sans primaire ;
n mettre en uvre une protection contre le poinonnement du ballast qui peut tre :
- soit de lASPAROC (pandage dune couche de 50 mm dpaisseur pour obtenir
aprs compactage un revtement de 30mm dpaisseur),
- soit deux contre-chapes bitumineuses colles chaud sur la membrane bitumineuse,
- soit un gotextile.
> Lorsque les dlais impartis ne permettent pas de raliser ce type dtanchit, il est
galement possible de mettre en uvre sur la couche de forme en ASPAROC ou mme,
si ncessaire, directement sur le tout venant, un complexe dtanchit non adhrent
comprenant :
n un gotextile ;
n une gomembrane bitumineuse ;
Chapes dtanchit
n un gotextile.
Ces complexes dtanchit ont bien sr subi avec succs le test de poinonnement
dynamique sous ballast et donnent de bons rsultats. Toutefois, ils sont fragiles et il est
ncessaire dtre vigilant lors des oprations dentretien de la voie.
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Chapes dtanchit
Attention : la mise en place dune grave bitume impose un compactage. Pour viter
de solliciter la structure en maonnerie par des vibrations excessives, il faut utiliser des
engins non-vibrants de puissance adapte lpaisseur mettre en place.
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7.5
Le guide du SETRA voque aussi la possible utilisation dun bton de latex pour la
ralisation dune dalle en bton arm qui sert la fois de couche de roulement et
dtanchit. En effet, lincorporation dun tel lastomre amliore les caractristiques mcaniques du bton et sa rsistance aux effets du gel-dgel. Le recours
un tel bton est envisageable dans le cas dun chantier exprimental dfinir par
le march.
Chapes dtanchit
n dans le cas o ltanchit est applique sur une dalle bton, sous rserve dassurer
ltanchit des joints longitudinaux entre la dalle bton et les murs en maonnerie (voir les
dtails constructifs).
Le cas dune tanchit sur une dalle en bton avec ou sans largissement doit se faire en
utilisant un des procd du titre I du fascicule 67 du CCTG ayant fait lobjet dun avis
technique pour support bton.
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7.5
Chapes dtanchit
Figure n 31 : relev latral dune chape en position haute sur dalle bton cas n1
Pour les ouvrages en maonnerie courants, les figures ci-devant et ci-aprs donnent les
dtails constructifs types respecter. Pour les ouvrages complexes et exceptionnels, des
adaptations sont prvoir.
Comme pour les chapes en position basse ou en position intermdiaire, il est ncessaire de
relever et dancrer les deux bords longitudinaux de la chape au moins 10 cm au-dessus du
trottoir, sauf disposition particulire de ce dernier.
De plus, il faut laisser du jeu entre la dalle support de la chape et les murs et laisser du mou
langle pour viter la rupture de ltanchit, par exemple en ralisant une lyre. Une telle
disposition est incompatible avec des murs susceptibles de subir un quelconque dversement.
Figure n 32 : relev latral dune chape en position haute sur dalle bton cas n2
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7.5
Figure n 33 : relev latral dune chape en position haute sur dalle bton cas n3
Chapes dtanchit
Figure n 35 : disposition aux abouts d'un largissement par dalle gnrale de faible longueur
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7.5
Chapes dtanchit
NOTA : le ou les type(s) de support de chape (mortier, dalle bton, grave bitume) sont lis
la position de la chape. Il appartient au march de fixer les exigences en sappuyant sur les
fascicules du CCTG, les DTU, les guides techniques et les CCTP types applicables.
Les matriaux utiliser pour la confection de la chape dtanchit sont proposs par
lentrepreneur lacceptation du matre duvre dans le cas de la procdure dtanchit
qui doit satisfaire aux prescriptions spcifiques du march et, dans certains cas (voir les
articles ci-devant), aux prescriptions du titre 1 du fascicule 67 du CCTG, aux dispositions du
guide STER 81 et de ses mises jour.
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Dans les annes 60, la norme NF P 15-310 distinguait les chaux hydrauliques lourdes (XH) et les chaux minemment hydrauliques (XEH).
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7.5
Attention, le dosage propos pour lextrados de la vote est sensiblement moiti des
dosages dun corps denduit.
NOTA :
Le terme XHA correspond lappellation des chaux hydrauliques artificielles qui sont vises
par la norme NF P 15-312.
Le terme XHN correspond lappellation des chaux hydrauliques naturelles qui sont vises
par la norme NF P 15-310.
ATTENTION : ces deux normes ont t remplaces par les normes NF EN 459-1,
NF EN 459-2 et NF EN 459-3 sur les chaux de construction avec les
correspondances donnes par le tableau suivant.
Normes NF EN 459-*
Normes NF P
Type de chaux
Sigle
Sigle
Classe de rsistance
Ajout de clinker
XHN
NHL
2 - 3,5 - 5
Sans objet
XHA
NHL-Z
2 - 3,5 - 5
Ajouts
Le mortier de dressement utilis pour la face intrieure des murs doit satisfaire aux dosages
minimaux du DTU 26.1, auquel il convient de se rfrer.
> Pour le corps dun enduit en trois couches et sur un support ancien, le DTU 26-1 fixe
des dosages en chaux voisins de :
n chaux XHN (masse volumique 800 kg/m3)9 20% du poids de sable
(masse volumique ~ 1600 kg/m3) ;
n chaux XHA (masse volumique 900 kg/m3) 15% du poids de sable.
Chapes dtanchit
La masse volumique dune chaux arienne est de lordre de 400 kg/m3 et celle dun ciment entre 950 et 1200 kg/m3.
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7.5
Chapes dtanchit
Pour les complexes dtanchit mis en place haute cadence, il faut se rfrer la mise
jour n1 du guide STER 81 du SETRA et ses mises jour. Ce guide traite aussi des autres
types de chape. La rdaction des pices du march peut faire appel au CCTP-type du SETRA.
REMARQUE : il est possible de trouver sur les sites des fabricants : les fiches techniques des
produits, les fiches de scurit, des guides de choix et de pose, des cahiers de clauses
techniques
Rappel : lexamen des propositions des entreprises est facilit par la lecture des
avis techniques du SETRA sur les procds dtanchit de tous les types.
LASQPE10, qui doit, terme, se substituer au SETRA, prvoit dans ses statuts llaboration de rglements de certification et la participation aux rglements des
ATE dans le domaine des quipements et des tanchits.
Ds que lensemble des normes europennes sur les tanchits sera oprationnel ainsi que le rglement dATE correspondant, les chapes dtanchit pourront
bnficier du marquage CE. Ce marquage dun systme sera dlivr par un des
organismes europens habilits tel que lASQPE.
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7.5
> Suivant les besoins, les gotextiles peuvent assurer les trois fonctions suivantes :
n la sparation entre des matriaux diffrents caractrise par :
- la permabilit,
- louverture de filtration ;
n le drainage caractris par :
- la permabilit,
- louverture de filtration,
- la capacit de dbit ;
n le renforcement du sol caractris par :
- la permabilit,
- louverture de filtration,
- la capacit de dbit dans le plan ,
- la rsistance la traction,
- lallongement leffort maximal,
- la rsistance au poinonnement statique,
- la rsistance la perforation dynamique.
Chapes dtanchit
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7.5
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Chapes dtanchit
NOTA : les matriels de mise en uvre varient en fonction du type de support de chape
(mortier, dalle bton, grave bitume). Il appartient au march de fixer les exigences en
sappuyant sur les fascicules du CCTG, les DTU, les guides techniques et les CCTP-types
applicables.
NOTA : dans le cas de lutilisation de gomembranes, le march fixe les exigences spcifiques
ce type de produit.
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7.5
NOTA : les modes opratoires varient en fonction du type de support de chape (mortier, dalle
bton, grave bitume). Il appartient au march de fixer les exigences en sappuyant sur les
fascicules du CCTG, les DTU, les guides techniques et aussi les CCTP-types applicables.
Quel que soit le support de chape, il importe, quaprs ralisation, les pentes et contre-pentes
exiges soient, aux tolrances prs, respectes et quaucune flache, empreinte de pas ne
soient prsentes.
La conception et la ralisation dun support de chape en mortier ou bton sont traites dans
la 8me partie du prsent guide.
Il est rappel que les supports en mortier et bton doivent satisfaire des exigences en
matire de texture (rugosit) diffrentes suivant le type de chape.
Dans le cas de la ralisation dun support de chape en mortier ou bton, pendant la phase des
travaux, une protection contre les eaux de pluie ou le soleil peut tre ncessaire. Ces travaux
doivent tre raliss lorsque les conditions atmosphriques sont favorables (absence de gel et
de pluie). En cas de pluie, il faut mettre en place une protection, ce qui est relativement facile,
par exemple au moyen de poutrelles appuyes sur les murs et de bches. Pour viter les
fissures par les diffrents retraits, il faut protger le support de chape contre lensoleillement
direct.
Ensuite, la cure doit tre mise en uvre (se reporter au fascicule 65 du CCTG). La chape ne
doit tre ralise quaprs durcissement et schage du support en mortier ou bton.
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Chapes dtanchit
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7.5
Chapes dtanchit
Un plan de calepinage est ncessaire dans le cas dune pose de feuilles prfabriques.
Il est rappel que, pendant la phase des travaux, une protection contre les eaux de pluie et/ou
le soleil peut tre ncessaire. En cas de pluie, il faut mettre en place une protection, ce qui
est relativement facile, par exemple au moyen de poutrelles appuyes sur les murs et de
bches. Il faut aussi protger la chape contre lensoleillement pour viter la formation de
gonfles dans le cas des chapes en position haute ou intermdiaire.
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7.6
7.6.1 GNRALITS
Il est ncessaire de protger un pont en maonnerie contre les eaux qui sinfiltrent au travers
de la chausse, qui proviennent des remblais daccs ou des versants de la valle, qui
remontent du sous-sol mais aussi des eaux qui ruissellent la surface de louvrage.
> Ltude des circulations deau dans les terrains qui entourent un pont, si elles existent
et sont importantes, relve des tudes prliminaires effectuer pendant la mise au
point du projet de rparation. Elle ncessite :
n une visite des lieux pour relever la prsence de zones humides, de sources ;
n la connaissance des diffrentes couches du sol (milieux poreux, rocher fissur, argiles) et
la gomtrie de la zone (courbes de niveau, talwegs, perons,) ;
n la prsence dune nappe libre ou captive au repos ou avec coulement (utilisation de
pizomtres) ;
n le coefficient de permabilit des diffrentes couches (voir le tableau ci-aprs) par des essais
ponctuels (essai Lefranc dans des formations meubles ou Lugeon11 dans des formations
compactes et fissures) ou par des essais de pompage dans des puits
11
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Lessai Lugeon permet aussi de savoir sil est possible dinjecter le milieu fissur pour la cration dun cran de renforcement des
fondations
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7.6
Coefficient de permabilit
1, 10-1 et 10-2
Trs permables
10 , 10 et 10
Permables
Peu permables
10-9 et 10-10
Argiles homognes
Impermables
-3
-4
-5
Dans le cas dune chape en position haute, les eaux qui peuvent sinfiltrer au travers des
couches de roulement et des trottoirs doivent tre vacues hors de louvrage et, de plus, il
faut tenir compte des eaux qui peuvent pntrer aux deux extrmits de louvrage entre la
chape et lextrados de la ou des vote(s).
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7.6
> Pour la conception des dispositifs de rcupration et dvacuation des eaux dinfiltration
dans le remplissage, il est possible de sinspirer des dispositions illustres par les
figures ci-aprs qui montrent certaines des dispositions qui taient ralises dans les
grands ponts en maonnerie, savoir :
n transversalement un support de chape en forme de V avec une pente comprise entre 3 et
5% avec, au centre, un caniveau rempli de pierres sches pour former un drain longitudinal
de 0,20 m x 0,20 m ;
n longitudinalement, un caniveau inclin 5% au minimum entre la cl de vote et la zone
dimplantation des gargouilles, cette zone se situant, soit aux naissances (ou reins) de la
vote, soit au niveau de laxe de la pile. Les formes de pente longitudinales tant conues
de faon ce que la ou les gargouilles recueillent les eaux en provenance des deux demivotes adjacentes ;
n des gargouilles, constitues dun tube avec une crpine en tte pour viter leur colmatage
par les matriaux du remplissage entrans par le ruissellement des eaux ou les dpts de
calcite, taient places, soit au droit des reins (naissances) de la vote, soit verticalement
dans laxe de la pile ;
n pour permettre lentretien des gargouilles, un accs aux crpines tait parfois prvu :
- regards de visite disposs sous la chausse pour les gargouilles places aux reins,
- lgissement transversal au droit de la pile pour les gargouilles places aux reins,
- regard situ dans le corps de pile pour les gargouilles verticales situes dans laxe
des piles
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7.6
>
Lors des travaux de cration ou de remise en tat des dispositifs de drainage, il est
possible damliorer les dispositions anciennes comme suit :
n pour remplacer les pierres sches soigneusement ranges pour constituer les drains, il est
possible dutiliser un granulat sans fines (par exemple, 20/40). Il est aussi possible dutiliser
des canalisations de drainage de 100 mm de diamtre au minimum, prtes lemploi et
vises par la norme NF P 16-351. Il sagit de drains cunette dont seule la partie
suprieure est perce ;
n pour empcher les fines du remblai de venir colmater le drain et la partie crpine de la
gargouille, il suffit denrober les pierres sches ou le granulat sans fines dans un gotextile
et, galement, de couvrir la crpine par un gotextile ;
n les dbits deau vacuer tant relativement faibles, il faut cependant, pour viter tout
risque dobstruction, prvoir des tubes dvacuation dau moins 80 100 mm de diamtre;
n les trous de passage des tubes dvacuation des gargouilles crer sont raliser avec un
carottier couronne diamante plutt quavec un roto-percuteur, ce qui vite dendommager
la maonnerie ;
n pour la constitution des tubes dvacuation, il faut choisir des matriaux durables comme la
fonte, lacier inoxydable, appartenant aux familles austnitique ou duplex (meilleure durabilit
sous rserve de choisir la nuance adapte lagressivit du milieu environnant) ou le
polythylne haute densit (PEHD) ;
n les tubes dvacuation doivent tre munis dune platine ou dune collerette qui est prise
en sandwich entre la premire et la seconde couche de la chape dtanchit ;
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7.6
n ltanchit des tampons des regards sous chausse tant trs difficile obtenir et, de plus,
comme toute intervention oblige interrompre le trafic, il faut supprimer de tels accs
directs. Si cela est possible, il faut crer des accs latraux par les tympans au moyen de
buses noyes dans le remblai. Si cela nest pas possible, il faut crer des accs aux regards
ferms par un tampon hermtique dans le trottoir ;
n dans le cas o les gargouilles descendent dans le corps des piles mais que des regards
dentretien nont pas t prvus, il est prfrable de crer des gargouilles dbouchant aux
reins avec, si possible, des accs par regards. Il est aussi possible de faire dboucher les
gargouilles latralement au travers des tympans ;
n les sorties des gargouilles doivent tre, dans la mesure du possible, places au-dessus des
plus hautes eaux (PHE) pour viter une remonte des eaux dans le remblai du remplissage;
n pour empcher lobstruction des gargouilles par divers animaux, il faut grillager les sorties
des gargouilles (cela nempche pas de suspendre des nichoirs sous les votes si louvrage
est colonis par des chauves-souris) ;
n aux deux extrmits de louvrage il peut tre ncessaire de prvoir des fosss drainants,
voire des tranches drainantes pour limiter les arrives deau en provenance du remblai.
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147
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7.6
148
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7.6
Dans le cas dun profil en long avec une pente suprieure 1% (cest le cas des ponts en
dos dne qui ont des pentes souvent trs fortes), les eaux peuvent se dverser dans les
fosss drainants situs de part et dautre de louvrage.
Figure n 42 : chape en position intermdiaire dans un pont de grande longueur quasiment plat
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7.6
Photo n 47 : coulures dues labsence de dbord du tube des gargouilles (crdit photo Michotey)
150
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7.6
> Aux deux extrmits de louvrage, l o sarrte la chape dtanchit, deux cas se
prsentent :
n si la chape dtanchit est ralise sur un support souple (enrobs rabots, grave
bitume), il a lieu de prvoir des fosss drainants transversaux aux deux extrmits de la
chape ;
n si la chape dtanchit est ralise sur un support rigide (dalle en bton arm),
lextrmit de la dalle, au droit de la retombe, forme un point dur, ce qui peut entraner par
tassement du remblai la cration dune marche descalier et donc des chocs, au passage
des poids lourds, prjudiciables la tenue de la dalle. Il est ncessaire de prvoir chaque
extrmit :
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7.6
DE RUISSELLEMENT
Le dtail des formules et des rgles de calcul de lassainissement dun pont vis--vis des eaux
de ruissellement figure dans lannexe 4 (FABEM 6.4).
Le STRRES tient remercier Jean-Louis Michotey davoir autoris linsertion
dextraits de son guide vis ci-dessous dans la prsente partie du guide et dans
lannexe 4.
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7.6
> Pour une priode de retour de 10 ans, lintensit de laverse dcennale de rfrence
peut tre fixe :
n soit partir de celles donnes dans le guide du SETRA susvis : Assainissement des
ponts-routiers :
- Zone 1 nord : I10 = 100 mm/h soit 100 l/m2/h ;
- Zone 2 centre : I10 = 150 mm/h soit 150 l/m2/h ;
- Zone 3 sud : I10 = 200 mm/h soit 200 l/m2/h.
n soit, pour un pont situ dans un endroit quelconque, partir des donnes locales des
services mtorologiques.
En France, ces donnes peuvent tre tablies avec laide des relevs faits par la Mtorologie
Nationale qui permettent dtablir la frquence dapparition des lments pluvieux en fonction
de leur intensit maximale et pendant un intervalle de temps donn. Ces relevs sont ensuite
transforms par des modles mathmatiques (formules de Montana ou de Talbot) en courbes
Intensit, Dure et Frquence dites ID :
- Intensit : quantit deau tombe /m2 et par unit de temps ;
- Dure : longueur de la fentre temporelle fixe par lutilisateur ;
- Frquence : frquence de dpassement ou priode de retour qui est lintervalle de
temps moyen quil faut attendre avant de connatre une pluie dintensit gale ou
suprieure.
Les courbes IDF reprsentent lintensit extrme pluvieuse en fonction de la dure D et de
la priode de retour T (axes doublement logarithmiques). Le march fixe la courbe utiliser
et la priode de retour correspondante.
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7.6
NOTA : ici, le modle mathmatique utilis (formule de Montana) ntant valable quau-del de
6 minutes, lintensit maximale de laverse a t plafonne pour t tlim = 5 mn, do la courbe
IDF tronque de la figure ci-dessus.
Pour savoir sil faut retenir la valeur maximum maximorum de lintensit de laverse (imax)
qui correspond la partie plafonne de la courbe lorsque t tlim ou une valeur infrieure, il
faut calculer un paramtre appel le temps de concentration.
Le temps de concentration tc est celui que met leau pour scouler jusqu lexutoire par
le plus long chemin hydraulique, cest--dire, dans le cas dune route ou dun pont, en
parcourant le profil en travers de la chausse, puis toute ou partie du profil en long et, si
ncessaire, en passant par un avaloir pour arriver dans un collecteur jusquau point
dvacuation considr : lexutoire.
Dans le cas dun pont de surface faible, moyenne, voire importante, le temps de
concentration est infrieur tlim, donc lintensit de laverse reste constante et maximale
imax (cest le cas courant pour lequel les calculs sont beaucoup plus simples).
Dans le cas dun pont de surface trs importante, lintensit de laverse itc doit tre
dtermine sur la courbe IDF partir de la valeur de tc qui doit tre calcule. Il sagit ici de
ponts dont la longueur totale dpasse 400 500 m.
154
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7.6
NOTA : si, pour les ponts, le dimensionnement de lassainissement est, le plus souvent, bas
sur une intensit de pluie constante et maximale, au contraire, la courbe IDF retenue joue
plein lorsquil sagit de dimensionner un rseau dassainissement en agglomration ou en rase
campagne, le dbit dun cours deau en fonction des caractristiques de son bassin versant
> La position du pont et la gomtrie du trac routier influent sur la quantit deau
vacuer et galement sur la conception de lvacuation des eaux qui peut appartenir
un des trois modles suivants :
n 1. si le profil en long du pont est en dos dne, la surface drainer correspond celle
louvrage sauf dans le cas o, cause de risques spcifiques de pollution, il faut aussi
rcuprer les eaux qui ruissellent sur la chauss de part et dautre de louvrage ;
n 2. si le pont se trouve au point bas du profil en long, il faut, dune part, rcuprer les eaux
qui ruissellement sur la chausse de chaque ct de louvrage et, dautre part, recueillir
les eaux de pluie qui tombent sur louvrage ;
n 3. si le profil en long du pont est en pente (constante ou pas), il faut, dune part, rcuprer
les eaux qui ruissellent sur la partie de chausse en pente vers louvrage et, dautre part,
recueillir les eaux de pluie qui tombent sur louvrage.
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7.6
Dans ces trois modles, les risques de pollution lis la prsence dun point
sensible, comme une zone de captage des eaux peuvent contraindre au recueil et
au traitement des eaux de ruissellement sur le pont et des chausses adjacentes
mais, aussi, de produits liquides en provenance dun camion accident(1)
proximit ou sur le pont.
De telles contraintes compliquent la conception du projet de drainage de louvrage
et imposent des contraintes dentretien spcifiques (se reporter aux incidences de
la loi sur leau traites dans larticle 7.2.6 ci-dessus).
> Ltude du drainage peut imposer la ralisation de divers dispositifs :
n bassin dorage ;
n dgrilleur ou dessableur ;
n rgulateur de dbit ;
n sparateur dhydrocarbures
Pour les installations de sparation des liquides lgers comme les hydrocarbures,
il faut se reporter aux normes : NF EN 858-1, NF EN 858-2 et NF P 16-442.
La conception dun tel projet ne fait pas lobjet dun dveloppement particulier
dans le prsent guide.
(1) les citernes tant compartimentes en cellules de volumes divers (par exemple : 5, 4, 3, 2 m3), en cas daccident, il
faut tenir compte que le dversement accidentel de toutes les cellules la fois est peu probable. Il faut cependant fixer si ce
dversement accidentel peut avoir lieu ou non pendant une priode de pluie, ce qui peut imposer de traiter lensemble des
effluents.
Photo n 48 : traces de calcite lintrados de larc bris du viaduc de Fontpdrouse (crdit photo D. Poineau)
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7.6
> Suivant limportance de ce volume deau, les deux cas suivants se prsentent :
1. Cas des ponts de faible surface (une, deux ou trois traves, voire plus si le pont est en
dos dne prononc), o le dbit dans les caniveaux latraux ne dpasse pas leur dbit limite
Qlim. Dans ce cas, leau peut tre vacue, soit une extrmit, soit aux deux extrmits
vers :
- des descentes deau sur remblai en bton arm coules en place ou prfabriques
en bton arm ou en bton fibr,
- des fosss en crte de remblai ou en pied de talus avec cunette de fond en bton
arm coule en place ou prfabrique, puis vers un dispositif de traitement des
effluents,
- des regards par lintermdiaire davaloirs, de grilles-avaloirs puis par des
canalisations enterres vers un dispositif de traitement des effluents ou un rseau
dassainissement (unitaire [EP + EU] ou sparatif [EP])
Figure n 49 : conception des descentes des eaux de ruissellement aux extrmits dun pont de faible longueur
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7.6
2. Cas des ponts de plus grande surface : si le dbit dans les caniveaux latraux en bordure
des trottoirs dpasse le dbit limite Qlim. Dans un tel cas, il faut prvoir des dispositifs
dvacuation intermdiaires (avaloirs, gargouilles) en complment des dispositifs
dvacuation placs aux extrmits.
> Pour ces ponts de grande surface, plusieurs cas se prsentent suivant que le pont fait
lobjet dun largissement ou que la chape dtanchit occupe une des trois positions
possibles :
n Cas des ponts avec largissement :
- si la largeur de lencorbellement au-del du nu du mur de tte est suffisante, il suffit
de placer des avaloirs raccords ou non sur une canalisation longitudinale fixe sur
la partie extrieure du mur de tte ou sous lencorbellement,
- si la largeur est insuffisante, lintgration du fil deau dans le corps du trottoir peut
tre une solution (voir la figure ci-aprs)
Figure n 50 : schma dun avaloir dans le cas dun largissement par dalle gnrale
158
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7.6
- si la hauteur est trop faible, il est possible de sorienter vers la mise en place de
gargouilles se dversant transversalement au travers des murs de tte ou
verticalement au travers du corps de vote,
- lintgration du fil deau dans le corps du trottoir peut tre aussi une solution, car
elle permet daugmenter la capacit du caniveau (voir la figure ci-aprs)
REMARQUE : en cas de fuite, comme les dispositifs dvacuation des eaux se trouvent audessus de la chape dtanchit, les eaux de fuite doivent pouvoir tre vacues par les
gargouilles et les travaux de remise en tat des vacuations nauront aucune incidence nfaste
sur ltanchit.
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7.6
Photo n 49 : systme dvacuation des eaux de ruissellement (crdit photo Groupe Wavin France)
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7.6
n caniveaux en bordure de chausse : pour faciliter lcoulement des eaux, il faut que la
surface des caniveaux soit la plus lisse possible. Lasphalte coul permet dobtenir un tel
rsultat. Dans le cas dune chape dtanchit en position haute, le caniveau bloque les eaux
qui percolent au travers des couches de roulement. Il faut donc prvoir des drains
longitudinaux le long des caniveaux qui svacuent dans les autres dispositifs de drainage ;
n trottoirs : ltanchit des trottoirs (en particulier des trottoirs sur caniveaux cause des
dallettes prfabriques) tant rarement efficace, il faut mettre en place au minimum des
drains longitudinaux aux point bas relis aux autres dispositifs de drainage et, si besoin est,
une chape dtanchit (cas des trottoirs sur caniveaux) ;
n pour un bon coulement des eaux, il faut, dune part, interdire les piquages en angle droit
entre les canalisations (ne pas dpasser 60) et, dautre part, quiper les jonctions de
plaques hermtiques indispensables pour permettre le dbouchage des canalisations.
Il est conseill de se reporter au chapitre 2 du guide du SETRA de juin 1989
qui donne de trs nombreuses solutions pour disposer les diffrentes sortes
davaloirs dcals ou non par rapport au fil deau.
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7.6
Photo n 50 : solin et descente deau pour protger les bandeaux dun arc (crdit photo D. Poineau)
Photo n 51 : gargouille lextrados de larc du pont des Albarines (crdit photo CG du Gard)
NOTA : dans le cas o les solutions dveloppes ci-dessus ne suffiraient pas, il est possible
denvisager la pose dune chape non adhrente en PVC ou en Hypalon comme sur larc du
pont de la Caille. Une telle solution na jamais t utilise notre connaissance sur un arc en
maonnerie. Elle est du domaine exprimental et ncessite laide dun laboratoire spcialis
pour en connatre les avantages, les inconvnients et le domaine demploi.
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7.6
7.6.4.1 Gnralits
Les titres 1 et 2 du fascicule 70 du CCTG relatif aux ouvrages dassainissement fixent les
caractristiques et qualits que doivent prsenter les diffrents produits et matriaux (tuyaux
dvacuation des eaux, regards, tampons de fermeture, matriaux drainants). Certaines des
normes vises en rfrence par ces documents ont t abroges ou remplaces, le prsent
guide tient compte de ces volutions. Les deux guides de mai 1992 et de dcembre 2001
compltent en tant que de besoin les stipulations du fascicule. Il faut y ajouter le guide de juin
1989 sur lassainissement des ponts-routes.
> noter les deux normes suivantes :
n NF EN 752 : Rseaux dvacuation et dassainissement lextrieur des btiments ;
n NF EN 1671 : Rseaux dassainissement sous pression lextrieur des btiments.
> Les tuyaux, raccords et accessoires en plastique (PVC, PP et PU) relvent des normes
suivantes :
n NF EN 12666-1 : Systmes de canalisations en plastique pour les branchements et
collecteurs dassainissement enterrs sans pression Polythylne (PE) Partie 1 :
spcifications pour les tubes, raccords et le systme ;
n XP CEN/TS 12666-2 : Systmes de canalisations en plastique pour les branchements et
collecteurs dassainissement sans pression enterrs Polythylne (PE) Partie 2 : guide
pour lvaluation de la conformit ;
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7.6
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7.6
> Les tuyaux, raccords et accessoires en acier inoxydable relvent des normes suivantes :
n NF EN 11124-1 : Tubes et raccords de tubes souds longitudinalement en acier inoxydable,
manchon enfichable pour rseaux dassainissement Partie 1 : prescriptions, essais,
contrle qualit (voir aussi ladditif A1) ;
n NF EN 11124-2 : Tubes et raccords de tubes souds longitudinalement en acier inoxydable,
manchon enfichable pour rseaux dassainissement Partie 2 : systme S - dimensions ;
n NF EN 11124-3 : Tubes et raccords de tubes souds longitudinalement en acier inoxydable,
manchon enfichable pour rseaux dassainissement Partie 3 : systme X - dimensions.
> Les tuyaux, raccords et accessoires en bton arm et non arm relvent des normes
suivantes :
n NF P 16-341 : vacuation et assainissement Tuyaux circulaires en bton arm et non
arm pour rseaux dassainissement sans pression Dfinitions, marquage, conditions de
rception ;
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7.6
n NF EN 1917 : Regards de visite et botes de branchement en bton non arm, bton fibr
acier et bton arm ;
n NF P 16-346-2 : Regards de visite et botes de branchement en bton non arm, bton
fibr acier et bton arm Partie 2 complment NF EN 1917.
Les normes NF P 16-341 NF P 16-342 servent de support la marque NF 120 : lments
bton pour assainissement.
NOTA : de telles canalisations peuvent tre utilise pour le raccordement un rseau dassainissement existant.
> Les cadres tampons et grilles en fonte ductile relvent des normes suivantes :
n NF EN 1563 : Fonderie Fonte graphite sphrodal ;
n NF EN 124 : Dispositifs de couronnement et de fermeture pour les zones de circulation
pour les pitons et vhicules Principes de construction, essais types, marquage et
contrle qualit.
La norme NF EN 124 sert de support la marque NF 110 : Voirie. Il est noter quelle fixe
pour les produits plusieurs niveaux de performances (B 125 F 900) en fonction des charges
supporter. La classe D 400 est utilise pour les dispositifs sur chausse directement
soumis au trafic des poids lourds et la classe C250 est utilise pour les grilles-caniveaux le
long des chausses.
Les bordures de trottoir et les caniveaux relvent de la norme NF EN 1340 complte par
la norme NF P 98-340/CN : lments pour bordures de trottoirs en bton Prescriptions
et mthodes dessai Complments national la NF EN 1340 : Produits industriels
prfabriqus Bordures et caniveaux Profils.
Les spcifications concernant les gotextiles figurent dans larticle 7.5.5.3.2 ci-dessus.
Les matriaux drainants pour la constitution des fosss drainants ou des tranches
drainantes viss par le titre 2 du fascicule 70 du CCTG relvent de la norme XP P 18-545
qui a remplac la norme XP P 18-540.
> Pour assurer leur rle de drainage, stockage et vacuation, ils doivent satisfaire aux
spcifications suivantes :
n d 8 mm, D 1/4 de lpaisseur de la couche et D/d 3 ;
n passant 80 m 2% ;
n LA 30 et MDE 25 ;
n Teneur des vides 30%.
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7.6
Si besoin est, par exemple sil y a un risque de glivit des granulats, le march introduit des
exigences supplmentaires.
Les produits de calage relvent des normes XF P 18-821 et XF P 18-822 et ceux de
scellement de la norme NF EN 1504-6.
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7.6
La majeure partie des travaux susviss ne relvent pas des techniques lies aux rparations.
Les procdures dexcution relvent essentiellement des diffrents fascicules du CCTG, des
guides du SETRA et du CCTP-type ouvrages dart.
La ralisation des caniveaux en asphalte le long des trottoirs ncessite la mise en place de
coffrages. Les drains longitudinaux sont poss le long des caniveaux avant la mise en uvre
des couches de roulement.
La ralisation des rseaux dassainissement relvent du titre 2 du fascicule 70 du CCTG et
de la norme NF EN 1671 : Mise en uvre et essai des branchements et collecteurs
dassainissement.
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7.6
170
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7.7
DIAGNOSTIC
Photo n 53 : dsordres dus des remontes dhumidit et de sels et survenus juste aprs une priode de gel
(crdit photo D. Poineau)
Il y a lieu de rappeler que les remontes se manifestent dans les parties basses de la
maonnerie au-dessus du terrain naturel, dans les zones o se produit lvaporation des
eaux charges en sels.
La photo ci-dessus montre les dsordres occasionns par une remonte dhumidit et de sels
dans un mur. Les chutes de morceaux de pierres apparaissent, en gnral, juste aprs une
priode de gel.
Il est noter que les remontes dhumidit et de sels, dans le gnie civil, naffectent que peu
douvrages, tels que murs de soutnements et appuis de ponts.
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7.7
172
Les traitements pour stopper les venues deau relvent des chapitres 7.5 et 7.6 ci-dessus
et les traitements des dsordres de larticle 7.7.3 ci-dessous.
Des investigations sont faire raliser par un laboratoire ou un bureau dtudes spcialis
pour le compte du matre douvrage durant la phase projet afin de connatre limportance des
phnomnes en cause. Les investigations effectuer dpendent de limportance et de lorigine
probable des problmes rencontrs.
Il est important de raliser un bon diagnostic qui doit permettre de dterminer les origines
des dsordres dus de lhumidit. En effet, trop souvent, il est constat sur des chantiers des
erreurs de diagnostic qui conduisent traiter des murs contre les remontes deau, alors
que les phnomnes en cause taient dus des problmes de condensation ou dinfiltrations.
Les diagnostics srieux se font en gnral laide de prlvements de matriaux que lon fait
scher pour mesurer leur teneur en eau. Par exemple, dans un mur, il est ncessaire de
distinguer les teneurs en eau de lenduit, du mortier de pose et de la pierre ou de la brique.
Ces mesures doivent tre ralises diffrentes hauteurs, en surface et dans lpaisseur du
mur. Elles permettront de savoir quelle partie du mur est le sige dune circulation deau.
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7.7
Figure n 54 : ici les mesures de teneur en eau montrent que la circulation deau concerne surtout le mortier de pose
Il est possible de complter ces mesures ponctuelle en utilisant des humidimtres capacitifs,
condition de raliser un talonnage entre les valeurs lectriques obtenues et les rsultats
de teneur en eau dtermins par prlvements. Cela permet de tracer les gradients
dhumidit comparatifs des diffrents matriaux constituant le mur. Cest laide de ces
courbes dhumidit comparatives des diffrents matriaux constituant le mur que lon peut
diagnostiquer avec sret les causes de lhumidit.
> En outre, pour les problmes complexes, c'est--dire lorsque les origines de la prsence
deau sont multiples, il faut mettre louvrage en observation pendant quelques mois
laide denregistrements en continu et simultans des mesures suivantes :
n temprature (ambiance et surfaces),
n humidit relative de lair,
n humidit de surface (condensation) et cur des matriaux,
n variation du niveau de la nappe phratique (pizomtre), si ncessaire.
Ces informations sont recueillies en continu par une centrale de mesure (microordinateur)
qui, selon le cas, peut-tre relie par tlphone directement au bureau ou au laboratoire.
> Avant de lancer une telle campagne de mesures, il est ncessaire de connatre :
n la configuration du terrain, sous la forme dun plan avec les lignes de niveau et un relev de
la prsence de sources, de zones humides, ce qui permet de fixer les implantations des
pizomtres ;
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7.7
n la nature des sels en cause (chlorures, nitrates, sulfates) et la teneur en sels des eaux,
des sols et des pierres12 ;
n les emplacements et les surfaces des zones touches par le phnomne
12
Le fascicule technique des monuments historiques limite les teneurs en sels comme suit : Chlorures 0,1% - Nitrates 0,5% - Sulfates
en provenance du gypse 5% - Sulfates associ avec sodium, potassium magnsium 0,1%
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7.7
> les traitements qui ont pour but dvacuer leau qui imprgne les fondations :
n lectro-osmose passive (traitement NON RECOMMAND),
n lectro-osmose active (B), (MH),
n lectrophorse (B), (MH),
n lectro-osmose couple llectrophorse (B), (MH),
n siphons ou drains atmosphriques (traitement NON RECOMMAND),
n asschement dit lectronique (procd rcent, manquant de retour dexprience),
n sous-enduits drainants (B), (MH), (GC).
Bien entendu, il est possible dallier plusieurs mthodes de traitement pour stopper les
remontes capillaires.
Dans le domaine des appuis de ponts en maonnerie et des murs de soutnement, il faut
adapter les solutions aux particularits de ces ouvrages, sachant que les remontes de sels
concernent principalement les parties terre au contact des sols (ponts compltement en site
terrestre, appuis de ponts dans le lit majeur dun cours deau), voire des parties au contact
direct deaux saumtres Seules quelques-unes des solutions dveloppes ci-aprs ne sont
applicables aux ponts.
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175
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7.7
> Par contre, une telle solution ne parait gure adaptable aux murs de soutnement et
appuis de ponts en maonnerie. En effet :
n pour les murs, il nest pas possible de crer la galerie larrire des murs et, lavant, elle
met en jeu leur stabilit en supprimant la contre-pousse ;
n pour les appuis de ponts, rares sont ceux qui ne sont pas en contact avec un cours deau
ou une nappe phratique pour quil ny ait pas un risque dinondation de la galerie.
176
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7.7
ATTENTION : ce procd ne peut tre appliqu que si leau capte par le drain
peut tre rellement vacue.
La tranche drainante est dispose, soit au contact du mur, soit une certaine distance du
mur. Dans le premier cas, la profondeur de la tranche ne doit pas descendre plus bas que
celui des fondations. Dans le second cas, il est possible daugmenter la profondeur de la
tranche en tenant compte dun risque de dcompression du sol de fondation qui dpend de
la nature du sol de fondation.
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177
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7.7
> Avant de faire une tude de stabilit, en premire approximation, il faut respecter les
rgles suivantes :
n l/h 3 pour un sol argileux ;
n l/h 10 pour un sol de sables fins (risque dentranement des fines).
Une autre solution consiste entourer lensemble de la tranche, seulement remplie de
gravillons, laide dun gotextile, pour viter son colmatage et la dcompression des sols par
limination des fines.
Les matriaux de remplissage de la tranche drainante doivent respecter la loi des filtres pour
viter le colmatage du drain par les fines qui peuvent tre entranes par leau.
> Avec :
- 15 et 85 reprsentent le pourcentage de passant lors dune analyse granulomtrique du
matriau de remblaiement.
- df reprsente le diamtre des plus gros granulats.
- ds reprsente le diamtre minimum des granulats les plus fins, tel que ces granulats ne
puissent pas tre entrains par leau au travers des interstices entre les grains les plus gros.
Dans le cas dune canalisation de drainage, il faut sassurer que le diamtre des trous ou la
largeur des fentes respectent les valeurs limites suivantes :
178
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7.7
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179
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7.7
180
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7.7
Il est aussi possible dutiliser des gomembranes spcifiques, disposer verticalement le long
des fondations. Dans ce cas il faut vrifier leur bonne tenue. Il faut veiller, en particulier, au
risque dcrasement du produit sous une grande hauteur de remblais, ce qui peut supprimer
toute ventilation le long du massif de fondation et rendre le systme inefficace.
Dans les ouvrages existants, ce sont les tudes pralables vises larticle 7.7.1 ci-dessus
qui peuvent conduire imposer la cration de telles coupures qui font partie des
traitements radicaux des remontes dhumidit et de sels.
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181
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7.7
Pour les btiments neufs, le DTU 20.1 (ouvrages en maonnerie de petits lments Parois
et murs) donne dans son article 3.1 les dispositions adopter pour les coupures de
capillarit (0,15 m au-dessus du niveau du sol extrieur aprs remblaiement pour viter les
risques dhumidification par le rejaillissement des eaux de pluie) et les enduits sur les murs de
fondation.
182
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7.7
Le DTU indique que les enduits sont excuts conformment aux dispositions du DTU 26.1,
soit avec un enduit traditionnel, soit avec un enduit dtanchit, qui peuvent, en sus, recevoir
un revtement dtanchit bitumineux appliqu en deux couches.
Photo n 54 : effets nfastes de lapplication dun enduit sur un pont en maonnerie (crdit photo Michotey)
Dans les ouvrages existants, les coupures de capillarit sont assimiles des reprises en
sous-uvre. Elles peuvent tre ralises par mise en place, dans une saigne pralablement
effectue la base de la partie douvrage concerne et au moins 15 cm au-dessus du sol
fini (incidence des rejaillissements), dun matriau impermable (mortier tanche base de
liants minraux ou organiques, feuille de feutre bitum, de plomb, de cuivre, ou de
polythylne
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183
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7.7
Une autre mthode (procd Huckendubler), consiste introduire, aprs sciage dune partie
de lpaisseur du mur, par force (pression et vibration) des plaques de tle ondule en acier
inoxydable sur toute son paisseur. La mise en uvre est facilite lorsque la maonnerie est
assise (pierres de taille, moellons dappareil, moellons assiss, briques). Ce procd nest
recommand que pour les btiments (B) et les monuments historiques (MH).
184
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>
7.7
Les disques et les fils diamants permettent dobtenir des coupes nettes et de faible ouverture
mais ils possdent aussi leurs propres limites demploi.
Cas des disques diamants : le diamtre des disques diamants varie de 300 1600 mm.
Il est noter que la profondeur de coupe correspond sensiblement au 2/5 du diamtre de la
couronne. La profondeur de coupe maximale de ces appareils est donc de l'ordre de 0,65 m.
Le sciage a lieu par passes successives de 30 120 mm de profondeur une vitesse de
l'ordre de 0,15 1,00 m/min suivant la profondeur de la passe et la rsistance du mortier
du joint.
Cas des cbles diamants : la partie coupante est forme par des tronons de cbles de 3 m
de longueur runis par des manchons. Chaque tronon est constitu par un cble de 5 mm
de diamtre sur lequel sont fixs (par exemple, par brasure l'argent) des anneaux diamants
de 10 mm de diamtre l'espacement de 25 mm. La vitesse du cble varie entre 0 et
30 m/s et sa tension de 0 150 kg. La surface scie atteint environ 1 m2/h. Cette
technique, avec peu de bruits, sans vibrations ni chocs, permet des dcoupes de grandes
dimensions, dans toutes les directions et mme sous l'eau.
n il faut procder par plots successifs afin dviter tout tassement de la maonnerie entranant
des dsordres et le blocage du dispositif de sciage (par exemple, le dcoincement dun disque
peut tre obtenu par des vrins introduire dans des trous carotts de chaque ct de la
dcoupe) ;
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185
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7.7
Dans le domaine du gnie civil et dans le cas des murs de soutnement et des appuis de
ponts en maonnerie, le domaine demploi est rduit. En effet :
n dans le cas des murs de soutnement, murs de tte, en retour, la barrire tanche risque
de crer un plan de glissement. De plus, elle nempche pas leau darriver par les terres en
contact avec la partie arrire des murs ;
n dans le cas des appuis dun pont en maonnerie, ce procd pourrait tre appliqu, avec
beaucoup de prcautions, par exemple, pour crer une coupure de capillarit dans une pile
de faible ou de moyenne paisseur si les autres procds ne peuvent tre utiliss ou ne
peuvent rsoudre le problme.
186
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7.7
Il est recommand de raliser une imprgnation au niveau des joints horizontaux tous les 50
cm environ et de faire une imprgnation au minimum par bloc de pierre de taille. La rgle est
adapter pour les maonneries de briques.
13
La coupure doit, normalement, dispose au-dessus des plus hautes eaux (PHE).
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187
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7.7
Empcher larrive
de leau
Empcher leau
de remonter
Procds
Btiment
Murs de
soutnement
Appuis de ponts
Galerie priphrique
Oui
Non
Rarement possible
Oui
Possible
Possible
Drains subhorizontaux
Possible
Possible
Possible
Oui
Oui
Rarement possible
Oui
Non
Rarement possible
Oui
Oui
+ drainage
arrire
Oui solution
recommande
lectro-osmose active
Oui
Non utilise
Non utilise
lectrophorse
Oui
Non utilise
Non utilise
lectro-osmose + lectrophorse
Oui
Non utilise
Non utilise
lectro-osmose passive
vacuer leau
Possible si la teneur
en eau < 6%
Non efficace
Sous-enduits drainants
Observations
Possible si la teneur
en eau < 6% +
entretien ncessaire
Non efficace
Possible avec
coupure tanche
ou imprgnation
dans la masse
Non utilise
Non utilise
Tableau n 9 : conditions demploi des divers procds de lutte contre les remontes dhumidit et de sels
188
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7.7
n mesure de la diffrence de potentiel entre les deux lignes dlectrodes pour vrifier que le
systme fonctionne
n contrle de lvolution du taux dhumidit dans la maonnerie qui doit diminuer (la rsistivit
de la maonnerie est lie au taux dhumidit).
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189
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7.7
190
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7.7
Les siphons ou drains atmosphriques sont constitus, soit de tubes en terre cuite scells
dans la maonnerie, soit de tubes en matire plastique. Ces tubes sont inclins vers lextrieur.
Leur principe est bas sur un change qui devrait avoir lieu entre lair sec et lair humide : lair
humide plus lourd que lair sec sortant du tube en faisant entrer de lair sec et ainsi de suite.
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191
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7.7
14
192
Cf. la publication des rsultats des essais effectus conjointement par le CEBTP et lUnion Nationale de la Maonnerie des diffrents
procds de lutte contre les remontes capillaires lors du colloque le patrimoine en brique organis Albi par la section franaise de
lICOMOS (Conseil International des Monuments et Sites) entre le 17 et le 19 septembre 1992.
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7.7
n le dessalement, par exemple avec laide de compresses de pulpe de papier appliques sur
un mur pralablement humidifi.
La profondeur de dessalement par la mthode des compresses dpasse rarement 5 10 cm
alors que, dans certains cas, lpaisseur totale dun mur peut tre charge en sels. De plus,
il sagit dune opration de longue dure car les compresses doivent tre remplaces au fur
et mesure quelles se saturent en sels et sasschent. Enfin, si aucun autre traitement
empchant les remontes dhumidit nest effectu, les dsordres vont rapparatre.
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193
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7.7
194
Dans le domaine des murs de soutnement et des appuis de ponts en maonnerie, ces
phnomnes de remontes capillaires et de sels ne concernent que peu douvrages. Aussi,
sauf sils sont classs monument historique, il semble prfrable, aprs avoir tabli des
coupures de capillarit par imprgnation dans la masse (solution ralisable dans la plupart
des cas), de privilgier le remplacement partiel ou total des pierres des parties dgrades,
voire leur rparation par un mortier spcifique. Ce sont les tudes prliminaires (types de sels,
teneurs en sels, profondeur de pntration) qui permettent de connatre limportance des
dmolitions reconstructions effectuer.
Il appartient au march de prciser les rparations effectuer sur les parties endommages
partir des informations recueillies lors des tudes prliminaires.
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Rparation non-structurale
8
Support de chape en mortier ou bton
8.1
8.2
Gnralits
Ralisation dun support de chape en mortier
ou bton
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195
UNE DITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SPCIALISTES DE TRAVAUX DE RPARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES (STRRES) / FEBROER 2011
8.1
196
Gnralits
La ralisation dun support de chape en mortier ou micro-bton est ncessaire dans le cas
de la ralisation dune chape en position basse. Une contre-vote dextrados peut aussi
assurer le rle de support de chape. Le support, comme la contre-vote, par ses formes de
pentes, doit permettre le recueil et lvacuation des eaux qui arrivent sur la chape vers les
dispositifs dvacuation des eaux.
Il convient de consulter la 7me partie du prsent guide relative la protection contre les eaux
et la 5me partie du guide FABEM 6.3, qui traite de la contre-vote dextrados.
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8.2
La ralisation de tels travaux est trs voisine de ceux dune contre-vote lextrados dune
vote existante.
8.2.2 LPINGLAGE
Afin damliorer ladhrence linterface entre la vote et le support de chape mais sous
rserve que lextrados de la vote prsente de bonnes qualits mcaniques, un pinglage est
mis en uvre entre la vote et le support de chape.
Cet pinglage est constitu de fer bton, gnralement sous forme darmatures haute
adhrence de diamtre de 8 mm, scelles au pralable dans des forages pratiqus au
travers du support. Ces forages ont un diamtre denviron 2 fois celui de lpingle et une
profondeur gale environ 10 15 fois son diamtre. Elles y sont scelles avec un mortier
de scellement base de liant hydraulique ou de rsines. Prvoir de lordre de 4 pingles au
mtre carr au minimum.
Lpingle, une fois scelle, est recourbe lhorizontale sur environ 10 15 cm pour servir
de support un treillis soud anti-fissures de diamtre et de maillage adapt lpaisseur de
la chape.
Rappel : lattention est attire sur lintrt de lutilisation de matriaux non
corrodable, ce qui permet daugmenter la dure de vie de la rparation et de
louvrage.
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197
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8.2
198
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8.3
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199
UNE EDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SPCIALISTES DE TRAVAUX DE RPARATION ET RENFORCEMENT DE STRUCTURES (STRRES) / FEVRIER 2011
Photo n 1 :
Photo n 2 :
Effets des eaux la base dun mur et sur lenduit dun autre
(crdit photo D. Poineau)....................................................................15
Photo n 3 :
Photo n 4 :
Photo n 5 :
Photo n 6 :
Photo n 7 :
Photo n 8 :
Photo n 9 :
Photo n 16 : Travaux de finition au pont des Abarines (crdit photo CG du Gard) ..........28
Photo n 17 : Dgradations plus ou moins superficielles des pierres du bandeau
dun ponceau (crdit photo D. Poineau) ................................................38
Photo n 18 : Rparation locale ancienne avec un mortier base de ciment
(crdit photo D. Poineau)....................................................................41
Photo n 19 : Rparation locale rcente du soubassement de la Tour Saint-Jacques
(crdit photo D. Poineau)....................................................................42
Photo n 20 : Rparations locales anciennes de lglise de Saint-Germain lAuxerrois
(crdit photo D. Poineau)....................................................................42
200
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201
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Photo n 57:
202
Figure n 1 :
Figure n 2 :
Figure n 3 :
Figure n 4 :
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Figure n 6 :
Figure n 7 :
Figure n 8 :
Coupe type dans le cas dune dalle gnrale appuye sur le remblai .........82
Figure n 9 :
Figure n 5 :
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203
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204
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Figure n 60 : Drains subhorizontaux interceptant les diaclases o circulent les eaux ....179
Figure n 61 : Drainage mixte le long dun mur cas n1 ............................................180
Figure n 62 : Drainage mixte le long dun mur cas n2 ............................................180
Figure n 63 : Drainage mixte le long dun mur cas n3 ............................................181
Figure n 64 : Schma dimplantation dune coupure capillaire....................................182
Figure n 65 : Schma dun cble diamant pour sciage ...........................................185
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205
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avec la participation de :
Jean-Pierre LEVILLAIN
Gilles PINGANAUD
Christian TRIDON
Grard COLLE
Bernard PLU
(JPL conseil)
(PAREXLANKO)
(ARTEM)
(COFEX LITTORAL)
(SNCF)
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