1sciences Arabes PDF
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1. Introduction
Lhistoire des sciences a longtemps minimis, dans le domaine des
sciences, lapport de la civilisation arabo - musulmane. Ainsi on peut lire
dans louvrage Les somnambules dArthur Koestler (1905 / 1983),
publi en 1958, les remarques suivantes :
[] les arabes navaient gure t que des intermdiaires : les
lgataires universels de cet hritage [des Grecs]. Ils avaient fait preuve
dassez peu doriginalit scientifique. Si pendant des sicles ils avaient t
les seuls dpositaires du trsor, ils en firent peu dusage. [] aux mains
des Arabes et des Juifs qui le conservrent deux ou trois sicles, ce vaste
ensemble de connaissances demeura strile.
En 2008 paraissait chez Albin Michel louvrage de Sylvain Gouguenheim
Aristote au mont Saint Michel : les racines grecques de lEurope
chrtienne . On peut y lire en quatrime de couverture : On considre
gnralement que l'Occident a dcouvert le savoir grec au Moyen ge,
grce aux traductions arabes. Sylvain Gouguenheim bat en brche une
telle ide en montrant que l'Europe a toujours maintenu ses contacts avec
le monde grec. Le Mont-Saint-Michel, notamment, constitue le centre d'un
actif travail de traduction des textes d'Aristote en particulier, ds le XIIe
sicle. On dcouvre dans le mme temps que, de l'autre ct de la
Mditerrane, l'hellnisation du monde islamique, plus limite que ce que
l'on croit, fut surtout le fait des Arabes chrtiens. Mme le domaine de la
philosophie islamique (Avicenne, Averros) resta en partie tranger
l'esprit grec. Ainsi, il apparat que l'hellnisation de l'Europe chrtienne fut
avant tout le fruit de la volont des Europens eux-mmes. Si le terme de
"racines" a un sens pour les civilisations, les racines du monde europen
sont donc grecques, celles du monde islamique ne le sont pas.
Pour Koestler, la raison de cette mconnaissance quil partageait avec
beaucoup dautres de ses contemporains - tenait essentiellement un
sous-dveloppement important de la recherche dans ce domaine. On se
limitait quelques noms et gnralits transmis par les sicles prcdents
sans vraiment en faire un axe dtude permettant dapprofondir notre
connaissance de cette poque et de cette partie du monde. On
remarquera donc quau milieu du sicle dernier on disposait dune
meilleure vision de lhistoire des sciences et techniques chinoises que de
celle relative au monde arabo - musulman grce, en particulier, de
grands chercheurs comme Joseph Needham (1900 / 1995) - qui
navaient pas dquivalent pour cette autre partie du monde.
Fond par Zarathoustra, prophte perse du VI (?) sicle avant J.-C., le zoroastrisme est une religion monothiste dans laquelle le dieu
unique est le Seigneur Sage Ahura Mazd incarnant la bont, la lumire et la vrit. Mais le monde est soumis au mal contre lequel lhomme
doit sopposer pour aider Ahura Mazd dans sa lutte. Le zoroastrisme devint la religion officielle de lempire sassanide.
On trouve en franais plusieurs orthographes du nom du prophte dont la plus ancienne est Mahomet. On trouve galement Mohammed
mais la plus proche de la prononciation arabe est Muhammad donne ici (forme retenue par lEncyclopdie Universalis).
3
Pour des raisons de lisibilit les dates sont donnes non pas dans celui de lhgire mais dans notre calendrier julio / grgorien.
Alors que son prdcesseur, Alphonse VI, fut tout dabord roi de Lon puis de Lon et de Castille, Ferdinand III fut tout dabord roi de
Castille puis de Castille et de Lon. Lhistoire des royaumes espagnols est assez complique !
11
Le corpus regroupant les actes et les paroles du Prophte. Il a t compil prs de 150 ans aprs la mort de ce dernier. On a recens plus de
700 000 ! Elles sont classes en plusieurs groupes en fonction de la confiance que lon peut accorder leur vracit.
Gomtrie :
o Gomtrie de mesure (techniques darpentage)
o Gomtrie archimdienne (dtermination des surfaces et des volumes)
o Gomtrie euclidienne
o Gomtrie des coniques
o Gomtrie sphrique
13
o Optique
Astronomie :
o Trigonomtrie
o Etude et observation du ciel
o Applications la religion (calendrier, dates des ftes, heures des prires,
direction de la Mecque)
o Applications lastrologie
Musique
o Thories musicales
o Pratiques musicales
o Instruments musicaux
La physique :
Les disciplines retenues et qui sont classes dans cette catgorie sont les suivantes :
Les sciences des tres vivants et des plantes
o La botanique
o La zoologie
o Lagronomie
o La mdecine
o La pharmacologie
o Lastronomie dobservation
o La mcanique ou procds ingnieux
Hydraulique
Appareils ludiques (automates)
Art militaire
5. Quelques travaux originaux dans les sciences arabes
Il nest pas question ici dtre exhaustif sur la question mais de fournir le
point de dpart de quelques pistes que lon pourra emprunter travers les
ouvrages donns en bibliographie. Il faut galement remarquer que la
plupart des intellectuels de lempire arabo musulman taient comptents
dans plusieurs disciplines, quelquefois trs loignes les unes des autres :
par exemple Omar al-Khayyam (1045 / 1131) est connu autant par la
qualit de ses pomes que par celle de ces travaux de mathmatiques !
Mathmatiques
Cest probablement le domaine o la contribution des savants de lempire
arabo - musulman fut la plus importante. On peut citer quelques uns
dentre eux particulirement prolifiques et originaux dans leurs travaux :
Al Khwrizm
Al Kind
Ab Kmil
Ibn Sinn
Al Brn
Al-Khayyam
At Ts
Al Ksh
(780 / 850)
(801 / 873)
(850 / 930)
(908 / 946)
(973 / 1048)
(1045 / 1131)
(1201 / 1272)
(1350 / 1435)
:
:
:
:
:
:
:
:
persan
irakien
gyptien
persan
persan
persan
persan
persan
Balance de la sagesse
Les sciences dans la civilisation arabo musulmane - Pierre MAGNIEN
17
Pour la maison
Savon
Cosmtiques
Fard
Parfum
Boissons alcooliss
Verre
Temprament
Sanguin
Flegmatique
Bilieux
Atrabilaire
Elments
Air
Eau
Feu
Terre
La mise en place de cette mdecine se fait partir du IXe sicle dans des
hpitaux qui sont implants dans les grandes villes. Ces structures
avaient une organisation qui nous semble moderne. Lencadrement est
assur par un corps de mdecins munis dun diplme obtenu dans un
centre de formation, la plupart du temps attach un hpital. Lhygine y
joue un rle de premire importance et les malades disposent dune
pharmacie o, munis dune ordonnance, ils peuvent venir chercher des
mdicaments. Il sy pratique une mdecine de haut niveau avec des
services que nous avons encore notre poque : mdecine gnrale,
ophtalmologie, obsttrique, chirurgie etc. Certains hpitaux possdent
mme un service pour les dments. Chacun dentre eux est dirig par un
spcialiste.
Il faut dire, pour terminer, que de nombreux mdecins, en particulier en
Irak, taient des chrtiens nestoriens (les califes de Bagdad avaient, en
gnral, un mdecin de cette origine) qui avaient t forms, pour
beaucoup Jundishapur, en Perse. Cette ville avait accueilli une
importante diaspora nestorienne en 489 lorsque lempereur byzantin
Les sciences dans la civilisation arabo musulmane - Pierre MAGNIEN
21
La mcanique utilitaire
Lhydraulique : horloges et utilisation de la puissance mcanique de
leau
Lempire besoin de fournir lheure ses habitants aussi bien pour la
vie quotidienne que pour la pratique religieuse. De jour, par beau
temps, cette connaissance pouvait tre obtenue laide dun gnomon
mais dans des circonstances moins favorables il fallait disposer dautres
instruments. Parmi ces derniers, les plus anciens sappuient sur
lcoulement dun liquide comme leau ou le mercure. Les Arabes
taient arrivs une matrise exceptionnelle dans la ralisations de ces
dispositifs comme le montre lhorloge eau quHarn ar-Rashd avait
offert Charlemagne en 806.
Situ gographiquement sur des territoires faible pluviomtrie,
lempire arabo musulman avait besoin dune gestion optimise de ses
ressources en eau aussi bien pour lirrigation des cultures (stockage,
transport) que pour lexploitation de la puissance disponible utilise
dans les diffrents types de moulins17 (crales, tissus, mtaux,
17
Il y avait dautres types de moulins utilisant la force humaine, animal, olienne voire marmotrice.
Amalfi, Bari, Pise, Gne et surtout Venise), vont contrarier les changes
entre les diffrentes parties de lempire. Cette dsorganisation aura
galement une influence sur la circulation des ides et lirrigation
intellectuelle mutuelle des foyers dtude arabes.
A la fin du XVe sicle, les europens lancent de grandes expditions vers
le continent amricain rcemment (re)dcouvert et tablissent de
nouvelles routes commerciales qui vont accentuer le dclin de lactivit
conomique de lempire arabo musulman .
La formation de l'empire Ottoman (Turcs)
Lmiettement du pouvoir au Moyen-Orient qui a suivi les invasions
mongoles a profit une tribu dorigine turc seldjoukide installe en
Anatolie : les ottomans. Aprs avoir repouss les Byzantins jusqu la mer
Mditerrane, conquis les royaumes serbes le long de lAdriatique ils vont
progressivement reconstituer un empire qui recouvre pratiquement
lancien empire abbasside : il y manque bien sr lEspagne mais il intgre
en plus de vaste territoire europen (Serbie, Grce, Hongrie).
Constantinople est pris en 1453 : cest la fin de lEmpire Romain dOrient.
On aurait pu croire que cette nouvelle priode de stabilit politique et
dunit territoriale allait dynamiser un nouvel lan de la recherche
scientifique. Il nen a rien t. Les nouveaux matres ne sont pas, comme
leurs prdcesseurs abassides, des monarques clairs ayant cur
dencourager ltude scientifique du monde. Bien au contraire : lorsque fut
invente en Europe limprimerie, le sultan de Constantinople, sous la
pression des copistes et des conservateurs religieux, interdit son usage
dans son empire pour produire des ouvrages en arabe ou en turc. A cela
plusieurs raisons : conomique tout dabord car les copistes formaient une
puissante corporation et une source de revenus importante, culturelle
ensuite car le savoir intellectuel et religieux tait dtenu par les partisans
de la tradition qui taient systmatiquement hostiles aux rformes. Enfin
lcriture arabe jouissait dun prestige bien plus grand que celle dun
simple instrument de communication : lie la rvlation coranique de la
parole de Dieu, elle est sacre et ne peut tre transcrite par une machine.
Ce ne sera donc quau milieu du XIXe que limprimerie commencera
rellement concurrencer la copie manuscrite.
8. Conclusion
Comme on la vu prcdemment les causes du dclin de la recherche dans
les diffrents domaines des connaissances humaines sont multiples.
18
Pas plus que lon pourrait dire que les populations anciennes du croissant fertile (Msopotamiens, Chaldens etc.) avaient la volont de
transmettre leurs connaissances leurs voisins.
19
La Bible
Le mutazilisme affirme, entre autre, que le Coran nest pas ternel et a t cr. Pour imposer autoritairement sa vision, al Mamun ira
jusqu crer un organisme charg de perscuter les rudits qui nadhrent pas cette nouvelle doctrine.
2. Al-Khwrizm
La biographie de ce mathmaticien dorigine perse est mal connue. N
vers 780 au sud de la mer dAral21, il vcut jusque vers 850. La plus
grande partie de sa vie se droula Bagdad et il participa la grande
aventure de la Maison de la Sagesse sous le rgne du calife al-Mamun.
Il sy adonna donc aux travaux de traduction douvrages scientifiques
grecques et y ctoya les frres Ban Ms (Muhammed, Ahmed et
Hassan), trio de mathmaticiens fortuns possdant leurs propres
traducteurs chargs de travailler sur les ouvrages achets grand prix
ltranger. Il travailla dans de nombreux domaines : mathmatiques, bien
sr, mais galement astronomie, gographie.
Al-Khwrizm nous est connu par plusieurs ouvrages que lon peut mettre
en bonne position dans la littrature scientifique universelle. Le premier
est intitul Kit ab al-jam'wal tafriq bi hisab al-Hind que lon peut
traduire par Livre sur le calcul indien . Il y prsente le systme dcimal
de numration positionnelle dj utilis depuis plusieurs sicles en Inde o
le mathmaticien Brahmagupta (598 / 668) avait introduit le zro
comme le rsultat de la soustraction dun nombre lui mme.
21
Pour certains ce serait ces parents qui taient originaires de cette rgion et il serait n Bagdad.
22
Denis Guedj, dans son ouvrage Le thorme du perroquet signale que dans Don Quichotte de Cervants on rencontre un algebrista,
cest dire un rebouteux.
Prenons un exemple quelconque, qui nest pas sous une forme canonique,
avec lgalit :
x2 + 40x - 52 = 10x + 84
Appliquons lui lopration de restauration en ajoutant 52 dans les deux
membres pour supprimer le terme prcd du signe (-).
x2 + 40x = 10x + 52 + 84 = 10x + 136
Appliquons lui lopration de comparaison en soustrayant 10x dans les
deux membres pour quil ny est que lun dentre eux avec un terme en x.
x2 + 30x = 136
On est alors ramen une quation canonique du type (4).
Pour la rsoudre al-Khwrizm opte pour une solution gomtrique. Il
considre un carr de ct x, donc de surface x2, auquel il ajoute quatre
rectangles de ct x et 30/4 : la surface du carr et de ses extensions a
donc comme valeur x2 + 30x ; elle vaut donc 136.
Le grand carr construit sur cet ensemble a pour surface 136 + 225 = 361
= 192 et son ct est de x + 2 * 30/4 = x + 15.
On a donc 19 = x + 15 ce qui nous donne pour linconnue x la valeur de
4.
Vrifions que ce rsultat obit bien lquation de dpart :
42 + 40 * 4 -52 = 124
10 * 4 + 84 = 124
Cependant cette quation possde une autre solution, ngative, qui est le
nombre 34.
La mthode gomtrique suivie par le savant arabe ne pouvait pas la
trouver mais toutes les solutions positives de toutes les quations du
second degr taient accessibles.
Ces travaux furent prolongs par ceux dAb Kmil (850 / 930) puis dalBrn (973 / 1048) qui cherchrent tendre les rsultats prcdents
aux quations du 3e degr sans pouvoir proposer de solution gnrale.
Ceci sera luvre de Omar al-Khayym (1045 / 1131). Philosophe,
pote et mathmaticien, il sappuie lui aussi sur des mthodes
gomtriques en recherchant les points dintersection de deux coniques.
Par exemple pour rsoudre lquation de la forme23 x3 + ax = b il la met
sous la forme x3 + p2x = p2q et recherche lintersection de deux courbes :
le cercle x2 + y2 = qx et la parabole x2 = py.
23
Les formules donnes ici sont une manire moderne de traduire la mthode dAl Khayyam.
24
Le nom latinis de cet auteur tait Algorizmi qui donnera un peu plus tard notre mot algorithme.
Rappelons que limage se forme bien inverse au fond de lil, sur la rtine, et que cest le cerveau qui opre le retournement.
Edition Frderic Risner 1572. Une dition antrieure de moindre qualit tait parue en Italie au XII sicle.
4. Ibn an-Nafs31
On a dj rencontr ce
savant
dans
la
partie
consacre la mdecine.
Dans ce paragraphe nous
allons dvelopper sa grande
dcouverte relative la
circulation pulmonaire.
Cest la thorie de Galien qui
faisait
cette
poque
autorit. Pour ce dernier on
ne peut dailleurs pas parler
de
circulation
puisquil
pensait que le sang tait en
permanence fabriqu par le
foie et dtruit dans la
transpiration. Son modle
sappuyait sur un mlange
dobservations plus ou moins
cohrentes et de prceptes
transmis depuis Hippocrate,
30
Ibn Al-Haytham a donc introduit deux concepts trs modernes : la vitesse de la lumire est finie et on peut la dcomposer en deux parties
respectivement parallle et perpendiculaire au dioptre de sparation entre les deux milieux.
31
Ce paragraphe sinspire essentiellement du chapitre II intitul la circulation pulmonaire de louvrage Les dcouvertes en pays
dIslam sous la direction de Ahmed Djebar aux ditions Le Pommier .
Il crit encore un peu plus loin : Il n'y a point de passage entre les deux
ventricules. La cloison entre les
deux ventricules est plus paisse
que dans toutes les autres
parties du cur, et cela afin qu'il
ne
puisse
y
avoir
interpntration et perte du sang
ou des esprits. L'opinion de celui
qui prtend que cette partie est
trs poreuse est donc totalement
fausse. Ce qui l'a induit en erreur
est son opinion prconue,
savoir que le sang qui se trouve
dans le ventricule gauche serait
pass par ces porosits et cela
est faux. Le passage du sang
dans le ventricule gauche se fait
par les poumons aprs que ce
sang a t chauff et remont du
ventricule droit, comme nous
l'avons dj dit plus haut. .
La thorie de Ibn an-Nafs nest pas encore conforme ce que nous
savons aujourdhui. Il continue adopter la thorie des humeurs et le
principe vitaliste de pneuma. On le voit en observant que la circulation
veineuse et artrielle entre le cur et le cerveau se fait dans le mme
sens. Il na donc pas dcouvert tout ce qui concernait la circulation
sanguine mais son explication des liens entre le cur et les poumons est
correcte ainsi que le rle jou par ces derniers dans lorganisme humain.
L encore, cet exemple de la thorie de la circulation sanguine par Ibn anNafs ne peut donc que sopposer au reproche fait aux Arabes de ntre
que des compilateurs. On constate que mme les savants arabes se sont
corrigs les uns aprs les autres. Cette ncessit est explicitement
exprime par Averros. Il prcise, contrairement ce que prnaient les
thologiens, que la science ne peut tre acheve un moment ou un
autre. Dans le mme sens, il signale limportance des sciences naturelles
(fondamentales) dans la comprhension de la mdecine.
Nom
Nom latin
Jaber ibn Hyyam Geber
Al-Khwrizm
Algoritmi
Al-Tabari
Sanad Ibn Al
Ban Ms (frres)
Al-Kind
Alchindius
Al-Raz
Rhazes
Al-Battn
Albatenius
Ab Kmil
Ibn Sinn
Al-Frb
Alpharabius
Ibn al-Jazzar
As-Sf
Al-Majrt
Ibn Sahl
Ibn Yunus
Al-Karaj
Ibn Sn
Avicenne
Ibn al-Hayttham
Alhazen
Al-Brn
Al-Zarqal
Arzachel
Umar al-Khayyam
Al-Khazn
Ibn Zhr
Avenzoar
Ibn Tofal
Ibn Rushd
Averroes
Al-Jazar
Al-Bitrj
Alptragius
Ibn al-Baytar
At-Ts
Ibn al-Nafs
Al-Chirz
Ibn al-Banna
Ibn al-Chater
Al-Kash
Ulugh Bey
Domaines scientifiques
Pays
Chimie
Irak
Mathmatiques / Astronomie Irak
Mdecine
Irak
Mathmatiques / Astronomie Irak
Mathmatiques / Mcanique Irak
Mathmatiques / Astronomie Perse
Mdecine / Chimie
Perse
Astronomie / Mathmatiques Syrie
Mathmatique
Egypte
Mathmatiques / Astronomie Irak
Philosophie / Mathmatiques Syrie
Mdecine
Tunisie
Astronomie
Perse
Astronomie
Andalous
Mathmatiques / Physique
Irak
Mathmatiques / Astronomie Egypte
Mathmatiques / Technologie Irak
Mdecine / Physique
Perse
Physique / Math / Astro
Irak / Egypte
Mathmatiques / Astronomie Irak / Inde
Mathmatiques / Astro / Go Andalous
Mathmatiques
Irak / Perse
Physique / Astronomie
Perse
Mdecine
Andalous
Mdecine / Astronomie
Andalous
Mdecine
Andalous
Technologie
Irak
Astronomie
Andalous
Botanique / Pharmacologie Andalous
Astronomie / Mathmatiques Perse / Irak
Mdecine
Egypte
Astronomie / Mathmatiques Perse / Egypte
Mathmatiques / Astronomie Andalous
Mathmatiques / Astronomie Syrie
Astronomie / Mathmatiques Perse
Astronomie
Perse
Dates
721 / 814
780 / 850
800 / 861
Mort >864
IX sicle
801 / 873
865 / 925
855 / 929
850 / 930
908 / 946
872 / 950
898 / 980
903 / 986
X sicle
940 / 1000
950 / 1009
953 / 1029
980 / 1037
965 / 1039
973 / 1048
1029 / 1087
1045 / 1131
Mort > 1130
1091 / 1162
1100 / 1185
1126 / 1198
1136 / 1206
Mort = 1204
1197 / 1248
1201 / 1274
1210 / 1288
1236 / 1311
1256 / 1321
1304 / 1375
1350 / 1435
1393 / 1449
PETITE BIBLIOGRAPHIE
Une histoire de la science arabe : introduction la connaissance du
patrimoine scientifique des pays de l'Islam : entretiens avec Jean
Rosmorduc / A. Djebbar, J. Rosmorduc - d. du Seuil, 2001. (384 p.)
Les sciences dans l'islam : Entre le VIIe et le XIIe sicle, l'ge d'or du
monde islamique / S. Azar - Editions Paris-Mditerrane, 2005. (183 p.)
Histoire des sciences arabes : astronomie, thorique et applique - T1
/ R. Rashed - Seuil, 1997. (380 p.)
Histoire des sciences arabes : mathmatiques et physique - T2 / R.
Rashed - Seuil, 1997. (434 p.)
Histoire des sciences arabes : Technologie, alchimie et sciences de la
vie - T3 / R. Rashed R. Morelon - d. du Seuil, 1997. (321 p.)
Les dcouvertes en pays d'Islam / A. Djebbar C. de Hosson D.
Jasmin / La Main la pte - Ed. le Pommier, 2009. (191 p.)
L'ge d'or des sciences arabes / A.Djebbar - Ed. le Pommier : Cit des
sciences et de l'industrie, 2005 (187 p.)
Avicenne ou la Route d'Ispahan / G. Sinou - Denol, 1989. (382 p.)
L'islam et la raison : anthologie de textes juridiques, thologiques et
polmiques . Prcde de Pour Averros / Averros A. de Libera
M. Geoffroy - Flammarion, 2000. (218 p.)
Averros / A. Benmakhlouf - Perrin, 2009. 1 vol. (242 p.)
Al-Biruni, un gnie de l'an mil / L. Herz - Ed. du Cygne, 2007 . (102
p.)