Banc Assurance
Banc Assurance
Banc Assurance
Prpar par :
BELKADI Saliha
Encadr par :
Pr. BENHALIMA Ammour
Membres du jury :
Prsidente : Melle BOUZAR Chabha maitre de confrences A lUMMTO
Rapporteur : Mr BENHALIMA Ammour, professeur luniversit dAlger
Examinateurs :
Mr BENNOUR Abdelhafid maitre de confrence A lESC dAlger
Mr ABIDI Mohamed maitre de confrence B lUMMTO
Ddicace
Je ddie ce mmoire :
Mes parents ;
Mon mari et notre fils Mohamed ;
Mon frre et mes surs ;
Mes nices et neveux
Ma trs chre amie Assira.
REMERCIEMENTS
La ralisation de ce mmoire a t possible grce au
concours de plusieurs personnes qui je voudrais tmoigner
toute ma reconnaissance.
Je tiens dabords remercier :
Mon encadreur, Mr BENHALIMA Ammour, qui
par
ses conseils et ses orientations, a permis
laboutissement de ce travail,
Les membres du jury davoir accept de lire et
dexaminer ce travail malgr leur emploi du temps
charg
Les enseignants qui ont contribu de manire directe ou
indirecte lenrichissement de ce travail.
Je dsire aussi remercier le Directeur de la bancassurance
de la BADR, Monsieur HEDDOUCHE Said qui ma
fourni les statistiques disponibles de son organisme sur la
bancassurance.
Jadresse mes remerciements Madame BELKACEM
Dalila Directrice de la Bancassurance de la SAA pour son
support inestimable.
SOMMAIRE
Introduction ..1
Premire partie : la bancassurance et ses enjeux...4
Chapitre I : les acteurs de la bancassurance...7
Section 1 : La banque..7
Section 2 :Lassurance......14
Section 3: Le rapprochement entre les deux activits ..23
Chapitre II :Les fondements de la bancassurance...33
Section 1 : Le concept de la bancassurance.....33
Section 2 : Les produits distribus par la bancassurance.42
Section 3 : Les modles de la bancassurance...51
Section 4 : La bancassurance dans le monde....56
Chapitre III : les enjeux de la bancassurance...66
Section 1 : Les avantages de la bancassurance.66
Section 2 : Les limites et les risques de la bancassurance76
La deuxime partie : La bancassurance en Algrie, ralit et perspectives de
Dveloppement.82
Chapitre I : Evolution du secteur dassurances en Algrie.86
Section 1 : Prsentation gnrale du secteur des assurances en Algrie....87
Section 2 : Evolution du march algrien des assurances.......101
Chapitre II: La bancassurance en Algrie ralit et perspectives de
dveloppement ...121
Section 1 : Le cadre rglementaire..........................121
Section 2 : Les produits distribus..............................127
Section 3 : La bancassurance la BADR...129
Section 4 : Les perspectives de dveloppement de la bancassurance en Algrie..144
Conclusion gnrale..149
Annexes...151
Liste des tableaux152
Liste des figures...153
Glossaire .154
Bibliographie...157
Table des matires...160
Introduction
Lun des changements les plus significatifs dans le secteur des services
financiers depuis seulement quelques annes est lapparition et le dveloppement de la
bancassurance.
Cest ainsi que, durant les annes 80-90, la distribution des produits dassurance
par lentremise des guichets bancaires a commenc se gnraliser en Europe, et
notamment en France, donnant naissance un nouveau concept qui dfinit les divers
rapprochements entre les banquiers et les assureurs, connu sous le nom de
Bancassurance. Dsormais, lapparition et le dveloppement de la bancassurance,
durant ces dernires annes, constituent lun des plus significatifs changements dans le
secteur des services financiers.
Problmatique :
Les tablissements de crdit doivent rester, aujourdhui, l'coute de leurs
clients et des marchs. Ceci du fait que la rentabilit est plus que dans tout autre
secteur conomique, la condition de leur dveloppement. Le dveloppement de la
finance de march fera perdre probablement aux banques de gros clients parmi les
grandes entreprises. Pour faire face cette pression concurrentielle, les banques vont
recourir au dveloppement des commissions et essayer de rduire les frais gnraux.
La bancassurance apparat comme un dbut de solution.
Il nous parat judicieux de traiter la bancassurance travers les raisons qui ont
incit les banques commercialiser les contrats d'assurance. Il est important de
comprendre dans quel contexte et selon quelles logiques les banques ont t amenes
franchir la frontire traditionnelle sparant les activits de banques et d'assurance.
Intrt de la recherche :
Lintrt dtudier le dveloppement de la bancassurance sexplique par deux
raisons:
La premire est de mettre en vidence l'importance de la Bancassurance.
La seconde dcoule de la ncessit pour les banques et les compagnies
dassurances de se prparer en cette priode douverture pour oprer un
reingineering qui semble tre mis en cause par les profondes mutations que
connaissent les deux secteurs.
dveloppement en Algrie sinscrit dans une volont de percer les mystres dune
nouvelle activit qui semble tre une innovation dans le systme financier algrien vu
tous les ramnagements quexige son dveloppement.
Notre travail est scind en deux parties ;
La premire partie traitera les acteurs de la bancassurance, le concept de la
bancassurance, ses fondements et ses enjeux, elle est compose de trois chapitres :
- Le premier chapitre prsentera les acteurs de la bancassurance.
- Le deuxime chapitre traitera les fondements de la bancassurance ;
- Le troisime chapitre analysera les enjeux de la bancassurance ;
LA PREMIERE PARTIE
LA BANCASSURANCE ET SES ENJEUX
Chapitre
Chapitre I
Section 1 : La banque
Section 2 : Lassurance
Section 3 : Le rapprochement entre les deux mtiers
lment cl de lconomie dun pays, les banques jouent un rle trs important
dans le dveloppement du financement de lconomie. Elles contribuent orienter
largent de ceux qui en ont momentanment trop vers ceux qui en ont besoin.
Cette section abordera laspect organisationnel de lactivit bancaire. Elle est
structure selon les trois points suivants :
1.1) Historique :
1.1.1) La banque dans lantiquit :
Lhistoire de la banque est calque sur lhistoire de la monnaie mme si
certaines oprations financires coutumires des banques, comme le prt intrt, ont
pu tre releves depuis la plus haute antiquit avant mme linvention de la monnaie1.
On peut faire remonter lorigine de la banque Babylone, o, ds le IIe
millnaire av.J-C, le prt sur marchandises (particulirement les grains) se pratiquait
dj dans lenceinte des temples. En Grce, des spcialistes, les Trapezi, dont les
locaux sont protgs, reoivent des dpts et peuvent jouer un rle dintermdiaire
notamment dans les commandites maritimes.
Ch1.www.wikipedia.org
Elle distribue une gamme de produits ou de services spcialement conus pour ce type
de client, tels que les comptes dpargne, les comptes courants, moyens de paiement,
crdits, services divers dont la bancassurance.
La banque de financement et dinvestissement appele galement banque daffaires.
Ce mtier se dfinit par : la collecte des ressources sur les marchs de capitaux (hors
particuliers), des oprations de financement et de prestations de services (ingnierie
financire, gestion des risques, conseil en fusions et acquisitions, accompagnement sur
les marchs pour les missions de titres) sur le crneau des grandes entreprises
industrielles et commerciales (corporate), ainsi que la gestion pour son propre compte
dun portefeuille de participations. A linstar de sa clientle, la banque daffaires a une
dimension gographique internationale.
1. MIKDASHI Z. Les banques lre de la mondialisation , dition Economica ,1998. P.7.
Les enjeux de la bancassurance et les perspectives de son dveloppement en Algrie
10
clientle
compose
dinvestisseurs
institutionnels
(compagnies
11
12
13
14
Dune manire plus prcise, selon M.Joseph Hmard : Lassurance est une
opration par laquelle une partie, lassur, se fait promettre ,moyennant une
rmunration(la prime),pour lui ou pour un tiers, en cas de ralisation dun risque, une
prestation par une autre partie, lassureur qui, prenant en charge un ensemble de
risques, les compense conformment aux lois de la statistique1 .
1. Franois Couilbanlt, Michel Latrasse, Constant Eliashberg, Les grandes principes de lassurance,
ditions lArgus,2003, pp 49
Les enjeux de la bancassurance et les perspectives de son dveloppement en Algrie
15
16
Facteur de progrs :
Dans le pass, elle a contribu l'essor du commerce maritime ;
Elle a toujours favoris la prise de risque par les entrepreneurs et les
investisseurs (assurance de chantiers, assurance incendie) ;
L'assurance laisse place la notion de couverture de risque par des instruments
financiers adapts qu'offre le march financier.
17
18
1. Selon Art. 203 de lordonnance N 9507 relative aux assurances du 25 janvier 1995.
Les enjeux de la bancassurance et les perspectives de son dveloppement en Algrie
19
B. Les courtiers
Le courtier en assurances possde le statut de commerant et reprsente le client
vis vis des compagnies avec lesquelles il travaille. Il est charg par des assurs de
leur trouver les contrats les mieux adapts et/ou au meilleur cot auprs des
compagnies d'assurances (un assur a donc le choix de passer directement par un agent
ou indirectement par le biais d'un courtier). Cependant les produits d'un mme assureur
proposs par les courtiers et les agents ne sont pas exactement les mmes.
20
Mandataire de lassur
Mandataire de lassureur
Personne physique
Commerant
Profession librale
Commission de courtage
21
Chapitre
22
Les socits d'assurance et les tablissements de crdit sont considrs tous les
deux comme des intermdiaires financiers puisque lactivit bancaire consiste en effet
collecter les dpts et les transformer en faveur du public sous forme de crdits et
celle dassurance recueille des dpts (primes) avec en contre partie une prestation
reporte bien plus tard sous forme de capital.
Le but de cette section est de dmontrer le rapprochement qui peut exister par
excellence entre la banque et lassurance. Ainsi on prsentera la relation entre les deux
mtiers dune faon globale, on parlera des motivations entreprendre pour lancer des
stratgies dalliance entre banques et assurances.
Chapitre 3
3.1) La relation entre les deux mtiers :
La notion de rapprochement peut tre dfinie comme la cration d'un lien
financier, humain, matriel ou autre, entre deux ou plusieurs entits indpendantes.
Comme toute forme de partenariat, les rapprochements interentreprises sont souvent
complexes.
Oprant depuis les principaux centres financiers mondiaux tels que Londres,
New York ou Tokyo etc., les intermdiaires financiers aident leurs clients grer
leurs risques, canaliser les fonds des pargnants et des investisseurs vers des socits
la recherche de financement et facilitent la compensation et le rglement de
paiements. Parmi les grands intermdiaires financiers figurent les banques et les
assurances.
23
Assurances
Liquidit : les banques fournissent des Protection des risques : cest la principale
liquidits brve chance grce aux dpts proposition de valeur des assureurs grce
leur pouvoir de diversification et du
des pargnants.
principe de mutualisation.
Scurit par rapport au risque de prix : les
dpts en banque, la diffrence des actions Depuis que les assureurs ont repouss les
et des obligations, offrent un rendement
frontires de l'assurabilit, la porte de la
gestion des risques a augment et englobe
minimum garanti.
dsormais de nouveaux services et produits.
Surveillance d'emprunts : les banques
possdent un savoir-faire dans le contrle des
demandeurs, la surveillance des emprunteurs Les compagnies d'assurance offrent une
proposition de valeur solide dans la gestion
et le recouvrement.
d'actif.
Paiement : le savoir-faire mis en oeuvre par
les banques pour les prts (prvention de la
Un assureur s'apparente un fond de
fraude, analyse de crditetc.) leur permet
placement utilisant des fonds de tiers. Les
d'exceller en matire de paiement.
fonds tant levs par la vente de polices
d'assurance et non via des marchs des
capitaux.
Source : Sigma n07/2001, Swiss Re.
1. Les cahiers Sigma, n 07/2001, Les centres financiers mondiaux : nouveaux horizons pour les
compagnies d'assurance et les banques, Edition Swiss Re, pp 26.
Les enjeux de la bancassurance et les perspectives de son dveloppement en Algrie
24
Aujourdhui, les assureurs ont compris qu'il fallait moderniser leur gamme, et
ont ainsi conquis une part beaucoup plus importante du march de l'pargne, en
proposant des produits modernes qui pallient les inconvnients pesant sur les formules
classique d'assurance vie. Ces produits sont plus proches de l'pargne bancaire. Les
produits d'assurance vie peuvent se substituer dsormais aux produits d'pargne
bancaire. C'est l'une des motivations des banques se lancer dans la commercialisation
des produits d'assurance.
Tableau 4 : Les termes sensiblement quivalent utiliss par les banquiers et les
assureurs
Banque
Assurance
Epargne
Prime
Retrait
Avance
Rachat partiel
Bnfices financiers
Bnfices techniques
Chargement de gestion
Chapitre 3 3
Les enjeux de la bancassurance et les perspectives de son dveloppement en Algrie
25
26
Effets sur la
banque
Effets sur la
compagnie
dassurance
Priodes de dsinflation
FAVORABLE
DEFAVORABLE
annuits de remboursement.
annuits de remboursement.
DEFAVORABLE
FAVORABLE
Diminution du chiffre
La hausse de la valeur du
dassurance vie.
La hausse de la valeur
indemnisations de la branche
dommage diminue.
la branche dommage.
1.KEREN Vered, La bancassurance, Editions Que Sais-je ?, Paris, 1997, pp.21 26.
Les enjeux de la bancassurance et les perspectives de son dveloppement en Algrie
27
En outre, lorsque le contact a lieu, cest en principe lors doccasions peu propices
pour dvelopper des relations de confiance. Dans ce cadre, le banquier a une meilleure
relation avec le client que lassureur. A cet effet, il sagit dune complmentarit dans
limage de marque des deux institutions.
28
3.2.2 ) La drglementation :
Si, historiquement, les dispositions lgislatives segmentaient le march et
garantissaient des monopoles sectoriels aux diffrents tablissements financiers, la
drglementation des annes 80 a remis en cause ces monopoles et a favoris la
concurrence.Les changements rglementaires influent sur lvolution des marchs
financiers et subissent galement son influence. De nombreux pays ont entrepris des
rformes rglementaires en vue de faciliter le dveloppement du secteur des services
financiers.
Ainsi en France par exemple, la drglementation a permis aux rseaux de la poste et
des caisses dpargne de devenir des concurrents trs srieux des banques.
1. Op. cit., Les cahiers Sigma n07/2001, pp 33
2. Une technique dingnierie financire consiste transformer certaines crances bancaires non
liquides en titres liquides et ngociables.
Les enjeux de la bancassurance et les perspectives de son dveloppement en Algrie
29
30
31
Chapitre II
32
De leur ct, les Espagnols se lancent dans la bancassurance au dbut des annes
80, quand le groupe BANCO DE BILBAO acquiert une part majoritaire de
EUROSEGUROS
SA
(dont
la
dnomination
originelle
est
LA
VASCA
Cependant, dun point de vue purement historique, les vritables pionniers furent
les britanniques avec la cration de Barclays Life en septembre 1965. Cette filiale
neut pas un franc succs, tout comme le concept de bancassurance dailleurs.Ceci
nous conduit conclure que lEurope est le berceau de la bancassurance, ce qui
explique en partie la dominance des marchs bancassureurs europens.
33
concentration
Aujourdhui
Rachats
34
35
36
En France, par exemple, la loi bancaire de 1984, sans marquer de relle rupture,
autorise explicitement les banques vendre des produits d'assurance vie (et tout
produit financier). Les banques avaient, ds les annes 70, le droit de dtenir des
filiales d'assurance, seule la production leur tant interdite.
Au-del du cadre rglementaire, trois facteurs influencent les mouvements de
concentration sur le march et par-l mme le degr de convergence capitalistique
entre banque et assurance : le degr de concentration initial du march, les
opportunits d'acquisition sur le march national et le degr de mutualisation.
L'accs au client et le poids des rseaux de distribution :
La structure initiale de la distribution d'assurance, telle qu'elle tait organise il
y a dix ans, avec du courtage, des agents ou de la banque, a fortement influenc la
russite de la convergence et la capacit des banques conqurir ce march.
Le degr d'quipement des mnages : un rle invers en vie et non-vie
Le quatrime facteur explicatif du degr de convergence et de la russite des
banques en assurance rside dans le degr de maturit et d'quipement de la clientle.
Sur l'assurance vie, une analyse des parts de march des agences bancaires compares
avec le chiffre d'affaires par habitant montre une forte corrlation entre le succs des
banques et la taille du march.Ceci s'explique de deux manires. Soit il s'agit d'un
march en plein essor, comme c'est particulirement le cas en Espagne et en Italie o
les banques ont su s'imposer en prenant de vitesse les assureurs traditionnels,soit il
s'agit d'un march plus mature et les banques n'ont pas su accompagner la croissance.
C'est le cas au Royaume-Uni o le poids trs important des courtiers (65%) et la forte
dsintermdiation expliquent la faible part des banques dans la collecte d'assurance
vie. On observe le mme phnomne dans la distribution de fonds o les courtiers
reprsentent plus de 70% de la collecte.
37
38
En France, par exemple, les produits dassurance vie ont bnfici, jusquen
1995, de plusieurs avantages fiscaux tels que la possibilit de dduire jusqua 25 % des
primes, lexemption de limpt sur le revenu pour les plus-values sur les capitaux
aprs huit ans et lexemption de droits de succession dans la plupart des cas. Les
bancassureurs pouvaient exploiter ces avantages fiscaux en proposant des produits
dpargne long terme la fois simples et peu couteux, qui constituaient une
alternative intressante aux produits traditionnels, plus complexes, du secteur
assurantiel.
c) La complexit des produits :
Les ventes de produits dassurance par les banques sont importantes dans les
pays o les produits, relativement simples dans leur ensemble, ont une affinit
naturelle avec les produits bancaires de base (p. ex. assurances mnage, assurances
temporaires lies des prts hypothcaires ou assurances crdit). Ces produits peuvent
tout fait tre commercialiss par la force de vente gnraliste dune banque.
39
40
Rglementation / fiscalit
BANCASSURANCE
Habitudes
consommation
de
Gestion informatique
Internet et marketing direct
41
42
Le banquier a des arguments choc pour que lon choisisse son assurance. Bien
souvent, les banquiers ngocient avec leurs prestataires des garanties offertes aux
clients lors de la souscription telles que le prt dun vhicule de remplacement ou
mme une assistance panne domicile. Mais encore, les banquiers proposent des
packages avec le financement dun vhicule en incluant lassurance, ce qui lui permet
de faire une vente croise.
b) Assurance MRH( Multi Risque Habitation) :
Par le biais du rseau bancaire, il est possible dassurer son logement au titre de
rsidence principale ou secondaire. Un propritaire ou un locataire a le devoir de
souscrire ce type dassurance, mais ltendue des garanties est diffrente. Il y a, pour
ce type dassurance, un minimum : la responsabilit civile vis--vis des tiers c'est-dire des voisins ou des passants.
Les enjeux de la bancassurance et les perspectives de son dveloppement en Algrie
43
Les banques proposent souvent cette assurance dans un package avec un prt
immobilier ainsi que des conditions avantageuses pour la souscription simultane dun
prt et dune assurance MRH, comme par exemple les trois premiers mois gratuits. Les
conseillers profitent de lannonce dun changement dadresse par le client pour tenter
de vendre ce type de contrat.
44
45
46
47
a) Lassurance dcennale :
Elle est propose aux entreprises du btiment car cest une obligation assurance.
Elle assure contre les dfauts de fabrication du gros uvre. Elle est de moins en moins
propose car cest une assurance peu rentable et trs onreuse pour lassur.
48
49
50
51
52
53
Description
Accord
de distribution
Banque jouant un
rle
dintermdiaire
pour une
compagnie
dassurance
Avantages
Inconvnients
Dbut rapide
des
oprations.
Manque de
flexibilit pour le
lancement de
nouveaux
produits.
Aucun
investissement
en capital
Possibilit de
divergence dans
les cultures
dentreprises
Pays o le modle
est couramment
rpandu
Etats-Unis,
Allemagne,
Royaume-Uni,
Japon et Core du
Sud
Joint Venture
Banque associe
une
ou plusieurs
compagnies
dassurances
Transfert de
savoir faire
Italie, Espagne,
Portugal, Core du
Sud
Intgration
complte
Cration dune
filiale
Culture
dentreprise
maintenue
Investissement
lev
France,Espagne,
Belgique,
Royaume-Uni.
54
55
56
Ce sont les Assurances du Crdit Mutuel (ACM), qui sont les prcurseurs, en
obtenant l'agrment de la bancassurance, le 26 janvier 1971. Le Crdit Mutuel a
commenc se dvelopper vers la fin du XIXe sicle en Alsace, en Lorraine et en
Franche Comt. En effet, le cot engendr par l'assurance, portant sur les prts que le
crdit mutuel consentait ses clients, tait relativement important. Ds lors, est apparu
une volont de grer directement les assurances crdit pour en recevoir les bnfices.
La russite de la bancassurance en France se mesure par l'augmentation de la part de
march des rseaux bancaires, et par la croissance du secteur de l'assurance vie.
57
4501
4500
4000
3500
3000
2500
2000
1500
1000
1212
639
686
379
500
0
Agent gnral
Courtier
Salari de la
compagnie
Guichets ou
tablissements
financiers
LEspagne :
La bancassurance occupe, aujourd'hui plus de 65% du chiffre d'affaire de
1. Les rseaux de distribution dassurance en France ; Article de la Maison des Arts et Mtiers,
Solving , Mars 2007
Les enjeux de la bancassurance et les perspectives de son dveloppement en Algrie
58
59
60
Europe
Asie
Libralise
De libralise interdite
Potentiel de croissance
du
march assurantiel
Modle de
bancassurance
Principalement accords de
distribution et co-entreprises
Rglementation
Principaux moteurs
Produits
Distribution
Principaux intervenants
Canaux multiples
Banques et assureurs nationaux
61
62
Au pays du Golf, des alliances stratgiques ont t conclues entre les banques
commerciales et les compagnies dassurance, en fonction des participations et
parrainages existants entre banques et assurances. Les banques ont galement cre des
compagnies dassurance afin de promouvoir le Takaful : une assurance conforme aux
principes de lIslam. La majorit des produits vie de bancassurance sont de simples
polices de risque vendues par des consultants bancaires. Sagissant des produits nonvie, les
Les enjeux de la bancassurance et les perspectives de son dveloppement en Algrie
63
Conclusion :
Aprs un tour dhorizon de la bancassurance dans le monde, les pays nen sont
pas au mme stade de maturit et exigent, de ce fait, une rflexion diffrente et unique.
64
65
La banque reoit de son partenaire assureur, titre de rmunration pour son rle
de distributeur, des commissions qui peuvent tre un pourcentage de la prime quil a
touche ou une part des rsultats techniques raliss ou, dans certains cas, un dosage
des deux.
66
67
68
Fidlisation
Offre intgre et adapte aux besoins des Entre rapide sur un march
clients
Accs des fonds dtenus par les assureurs- Obtention de capital donc plus solvable
vie
Source : recoupements personnels
69
70
71
C'est ainsi que les bancassureurs, en rpondant aux attentes de leur client, ont
mis en place des plates-formes pour le rglement des sinistres lexemple des platesformes tlphoniques (Call Centers) mises en place pour le rglement des sinistres
automobiles. Le mcanisme est simple, lors de la souscription dun contrat dassurance
automobile, un numro vert est remis au client, auquel il devrait appeler en cas de
sinistre, pour demander le rglement.
Les banques qui ont mis en place un Call Center arrivent ainsi rgler 90% des
sinistres sans avoir un contact physique avec le client, les 10% qui restent sont
gnralement des cas trs complexes que la voie tlphonique ne peut pas prendre en
charge, ds lors ils sont pris en charge par des spcialistes. Les assureurs traditionnels
nont pas hsit imiter les bancassureurs dans leurs attitudes face aux sinistres ce qui
a conduit, globalement, une amlioration nette de la qualit des prestations.
72
73
Sur le plan macroconomique, les produits dassurance vie sont des produits
dpargne long terme qui constituent une source de financement trs stable pour les
agents conomiques ayant un besoin en ressources, ils peuvent constituer un moyen de
financer les dficits de ltat.
74
75
76
77
78
79
Cependant, il y'a nanmoins des limites: comme le service doit tre de qualit,
on ne peut offrir que des produits qui entrent bien dans les comptences du conseiller
du rseau concern et qui rpondent aux besoins que les clients trouvent logiques
d'voquer. La qute de la distribution croise pourrait s'avrer drisoire avec le temps,
en raison des loignements culturels entre les mtiers et des risques propres issus de la
confusion des mtiers.
80
Les spcialistes saccordent dire que la bonne stratgie bancassurance est celle
qui sadapte le mieux lenvironnement interne et externe et qui, en loccurrence,
arrive contourner les obstacles et les effets pervers prexistants.
81
LA DEUXIEME PARTIE
LA BANCASSURANCE EN ALGERIE,
REALITE ET PERSPECTIVES DE
DEVELOPPEMENT
Chapitre I
82
INTRODUCTION :
La
volont
du
lgislateur
algrien
damliorer
quantitativement
et
83
84
85
A cet gard, notre tude aura comme but dapprcier les caractristiques de ce
march, dtudier son volution
86
87
88
89
90
91
92
93
94
95
96
97
98
99
100
et, la fin, le
Anne
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
Chiffre
19.5
21.8
29.1
31.2
36.7
41.4
46.5
53.8
67.6
77.3
11.43
11.79
33.49
7.22
17.63
12.81
12.32
15.70
25.65
14
daffaires
Taux de
Croissance
Source : KPMG 2009
101
Chiffre d'affaires
90
80
70
60
50
40
30
20
10
0
Chiffre d'affaires
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009
-Daprs les rsultats obtenus nous remarquons que le chiffre daffaires ralis sur
le march Algrien sur la priode 2000-2009 a connu une nette augmentation. Il est
pass de 19,5 milliards de dinars en 2000 77,3 milliards de dinars en 2009 avec une
volution moyenne de 16,20%.
-Toutes les compagnies et toutes les branches ont contribu cette croissance.
Lentre en activit de plusieurs compagnies publiques (CASH en 2000) et prives
(Alliance, Salama, Rayan, Cardif.) a beaucoup aid laugmentation de la
production globale, notamment les mesures entreprises par les autorits pour
encourager le secteur, par exemple : rendre obligatoire plusieurs contrats dassurances
comme lassurance vie qui est devenu obligatoire pour lobtention dun crdit.
-La contribution dans cette augmentation est domine par les compagnies
dassurances publiques (SAA, CAAR, CAAT,CASH, MAATEC,CNMA, CAGEX) le
graphique suivant nous permet de visualiser la situation :
102
45000000
40000000
35000000
30000000
25000000
20000000
15000000
10000000
5000000
0
1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007
25000000
20000000
Le rest
15000000
10000000
5000000
0
1999
2001
2003
2005
2007
103
Automobile
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
9 598
Incendie et
10 354 12 529 13 631 15 127 17 432 19 313 25 651 28 868
Risques Divers
Transport
3 551
4 025
4 421
4 321
4 296
5 115
5 737
6 109
Risques
Agricole
1 172
1 040
992
782
598
544
759
762
Assurance de
personnes
1084
1 176
1 850
2 231
2 734
3 462
5 085
5 789
Assurance de
crdit caution
176
288
199
156
246
704
839
378
104
20000000
AUTOMOBILE
IARD
15000000
TRANSPORT
RISQUE AGRCOL
10000000
ASS DE PERSSON
ASS CREDIT INTERN
5000000
0
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
Il est clair que le march Algrien des assurances est domin par deux branches
moteurs qui sont : lautomobile en moyenne de 43% et lIARD en moyenne de
30,87%, ces deux branches ont dtenu plus de 70% du march durant tout la priode
danalyse : 74%en 2000, 73% en 2001, 84% en 2008. Le graphique suivant montre
lvolution de la prise de march par ces deux branches sur la priode 1999-2007 :
Figure 08 : Part de lautomobile et lIARD dans le march(en milliers de dinars)
45000000
40000000
35000000
30000000
25000000
automobil+IARD
20000000
Reste
15000000
10000000
5000000
0
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
105
puisque sa
Sonelgaz et dAir Algrie qui reprsentent eux seuls une part significative).
Branche Transport : a contribu hauteur de 10 15 % la production totale. Elle
aussi na pas trop varie. Les acquisitions daronefs et les rajustements tarifaires
sur le march international de la rassurance sont pressentis comme facteurs
principaux de cette croissance.
Branche Assurance de Personnes : cette branche a ralis une progression plus au
moins faible par rapport la dure en question (de 4,4%en 1999 7% en 2007),
cela est le rsultat des souscriptions des contrats dassurance vie, notamment la
garantie temporaire dcs exige loccasion dun emprunt bancaire (crdit
immobilier long terme).
106
Lassurance vie en Algrie demeure trs faible avec une part de march
avoisinant les 6%, cette branche commence attirer les investisseurs et les autorits en
Algrie, vu les bnfices qui peuvent tre raliss travers cette branche.
Ces constations divulguent le retard du secteur des assurances en Algrie.
107
par diffrentes
2004
2005
2006
2007
2008
2009
SAA
8 442
11 188
12 532
13 422
14 725
16 445
18 770
CAAR
5 100
3 987
6 255
7 573
8 096
11 062
13 260
CAAT
6 715
8 973
7 392
8 068
10 529
12 515
13 345
CNMA
2 401
2 967
2 991
2 833
3 133
3 958
4 975
MAATEC
22
34
27
29
32
40
TRUST
2 371
2 127
1 499
1 009
1 431
1340
1 461
CASH
1 655
1 775
4 300
6 174
6 553
9 974
8 898
CIAR
1 354
1 587
2 246
2 830
3 323
4 597
6 075
2A
1 071
1 424
1 851
1 852
2 114
2 117
2 622
GAM
723
1 160
1 511
1 337
1 281
1 604
2 108
CARDIF
17
536
302
904
1 674
2 852
497
653
1055
1422
1 916
2 490
ALLIANCE
SALAMA
209
108
18000
CAAR
16000
CAAT
CNMA
14000
MAATEC
12000
TRUST
CASH
10000
CIAR
8000
2A
6000
GAM
CARDIF
4000
ALLIANCE
2000
SALAMA
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
moyenne de 17,23%.
Les enjeux de la bancassurance et les perspectives de son dveloppement en Algrie
109
La CIAR : Elle occupe la cinquime position avec une part moyenne de 7.85
% dans la production totale.Elle occupe ainsi la premire place des compagnies
prives.
- La CNMA se classe la sixime place avec un taux de 6.42 %.
- ALLIANCE ASSURANCES vient la septime place avec un taux 3.68 %.
- A la huitime place, on trouve la compagnie prive 2A.
- La neuvime place est occupe par SALAMA avec un taux de 3.22 %.
- La GAM est la dixime place avec un taux de 2.72 %.
- La TRUST, CARDIF et la MAATEC ont une part totale de 2.63 %.
reste
dominant, mais la prsence trangre se dveloppe peu peu en arrachant des parts de
march domines par les socits classiques, cette prsence va contribuer, par le fait de
la concurrence, lamlioration des services fournis par les socits publiques qui
sont appeles un mouvement de privatisation visant le transfert du savoir faire des
comptences trangres dans le but de relancer le secteur des assurances.
110
2.1.4) La rassurance :
La couverture des grands risques se fait par appel la rassurance. Ils sont pour la
plupart rassurs sur une base facultative auprs de rassureurs trangers cots. Les
compagnies directes mettent galement en place des traits de rassurance pour
couvrir les petits risques. La branche automobile nest gnralement pas rassure.
La Compagnie centrale de rassurance (CCR) bnficie dune cession
obligatoire de 5 ou 10 % suivant les risques et dune priorit pour les autres cessions,
qui ne peuvent tre cdes qu des rassureurs classs au moins BBB2 (ou notation
quivalente), et de la garantie de lEtat dans ses oprations de rassurance des risques
de catastrophes naturelles ; 33 % des primes encaisses par le march sont cdes en
rassurance (15,2 milliards de dinars en 2006). 67 % de ces cessions sont ralises
directement sur le march international et 33 % sur le march national, dont 30 % au
rassureur national, la CCR. Ces donnes restent pratiquement inchanges en 2007 : le
montant des cessions (toutes socits confondues) atteint 17 milliards de dinars, soit
32 % du total des primes mises. 66 % sont ralises sur le march international et 34
% sur le march national.
2005
2006
2007
Acceptations nationales
4872
4602
4622
5382
Acceptations internationales
785
651
629
637
Total en millions de DA
5657
5253
5251
6019
Taux de rtention
35%
46%
49%
54%
Taux de rtrocession
65%
54%
51%
46%
111
Position
macro-conomique
du
secteur
des
assurances
en
PIB
Taux de
pntration
2000
2001
4 222
2002
2003
2004
2005
2006
2007
28,66
30,55
36,12
41,37
47,2
52,7
4 546
5 263
6 121
7 130
9440
9246
3187
4012
0,54%
112
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
552,50
639,65
705,37
1160
1153
1287
1397
1373
1561
La
densit
en DA
Source : CNA
Malgr que les rsultats montrent une tendance vers la hausse de la prime paye
par habitant, la dprciation du DA par rapport au dollar ralentie cette hausse, mais
titre de comparaison avec la norme qui atteint les 554 $ (en 2007) on dit que la densit
dassurance (18 $) sur le march Algrien est trs faible, cela est d plusieurs
facteurs :
113
114
115
116
2006
Vie
Non vie
Total
Vie
Non vie
Total
croissance
Maroc
368
1116
1484
469
1206
1675
12,87%
Algrie
34
534
568
39
586
625
10,03%
Tunisie
51
543
594
54
550
604
1,68%
117
Maroc
Tunisie
SAA
31,7
RMA-
22,6
STAR
28,3
17,2
COMAR
10,4
12,7
MAGHREBIA 8,3
Watanya
CAAT
24
Axa
assurance
Maroc
CAAR
10,1
Wafa
assurance
CNMA
8,4
CNIA
GAT
8,1
TOTAL
74,2
Total
61,5
Total
55,1
118
119
Chapitre II
120
Chapitre II
121
Chapitre II
1.2)
122
Chapitre II
1. Au Maroc par Dahir n1-02-238 du 3 octobre 2002 portant promulgation du Code des Assurances.
2. En Tunisie grce la loi 37-2002 du 1er Avril 2002.
3. Art. 228 ter. de lordonnance N 95-07 modifie et complte par larrte du 20 fvrier 2008
(Art.1et Art.2), Jo n17 du 30 mars 2008.
Les enjeux de la bancassurance et les perspectives de son dveloppement en Algrie
123
Chapitre II
1.2 ) Procdures :
1.4.1) Conditions de distribution :
Conformment larticle 252 de lordonnance N95-07 modifie et complte
par la loi N06-04, les socits dassurance peuvent distribuer certains types de leurs
produits par lentremise des banques, des tablissements financiers et assimils et
autres rseaux de distribution.
124
Chapitre II
1.4.2) La Convention :
Les socits dassurance agres peuvent prsenter, sur la base dune ou de
plusieurs conventions de distribution, des oprations dassurance par lintermdiaire
des banques. La socit dassurance doit soumettre, la commission de supervision
des assurances, toute convention de distribution conclue entre elle et lun des
organismes financiers. La convention de distribution-type rgissant la relation entre la
socit dassurance et la banque ou ltablissement financier est tablie par
lassociation des assureurs.
La dite convention doit mentionner selon lart.5 du Dcret 07-153 :
1) La liste des agences (mandataire) ou tout point de vente de la banque ou de
ltablissement financier habilits souscrire et distribuer les contrats
dassurance.
2) La liste des produits dassurance, objet de la convention.
3) La commission de distribution et les modalits de rmunration du mandataire.
4) Les informations communiquer la socit dassurance mandante.
5) Les pouvoirs de souscription.
6) La juridiction comptente statuant en matire de litiges.
7) Les pouvoirs en matire dencaissement de primes, de dlai de transfert des
primes lassureur, de gestion et de rglement des sinistres.
1.4.3) La Formation:
Une formation adapte aux agents souscripteurs dassurance employs par les
organismes bancaires et tablissements financiers.Les agents souscripteurs dassurance
employs par ces organismes doivent tre titulaires dun diplme universitaire. La
socit dassurance doit dispenser un stage dau moins quatre-vingt-seize (96) heures
effectives portant sur les oprations dassurance distribuer et sanctionn par une
attestation.
125
Chapitre II
En fin de stage, une carte professionnelle sera dlivre aux agents souscripteurs
par lassociation des assureurs avec mention des produits dassurance pour lesquels ils
sont habilits souscrire.
126
Chapitre II
Par ailleurs, cette vente sera autant scurise si les produits sont proches du
service bancaire. Les guichetiers auront limpression de vendre des produits quils ont
lhabitude de vendre.
Les produits dassurance sont distribus par les banques qui agissent en qualit
de mandataires des socits dassurance.
Ainsi en Algrie, les produits de bancassurance prvus par la nouvelle
lgislation regroupent les branches :
1. Assurance de personnes : accidents, maladie, assistance, vie dcs et capitalisation.
2. Assurance crdits.
3. Assurance des risques simples dhabitation :
- Multirisques habitation ;
- Assurance obligatoire des risques catastrophiques ;
4. Assurance des risques agricoles.
127
Chapitre II
Tableau 17 : Taux maximums de commissions reues par les banques sur chaque
produit
Produits distribus
Commissions
Assurance de personnes
Capitalisation
15 %
Assurance crdits
10 %
32 %
Assurances
obligatoires
des
risques 5 %
catastrophiques
Assurance des risques agricoles
10 %
Source : Conseil National des Assurances (CNA)
128
Chapitre II
La BADR linstar des autres banques algriennes a sign une convention avec
son partenaire dassurance pour la commercialisation et la distribution des produits
dassurance travers son rseau.
Le but de cette section est de voir et analyser lorganisation de ce nouveau mtier au
sein de la BADR.
129
Chapitre II
Sur le plan technique la BADR a enrichi son activit par lintroduction des
nouveaux procds informatiques notamment le Swift pour lexcution des
oprations du commerce extrieur en 1991 et le Sybu pour le traitement des
oprations bancaires en 1992. En 1994, la BADR a lanc sa premire carte de retrait
qui devient partir de 2000 une carte de paiement et de retrait interbancaire.
130
Chapitre II
131
Chapitre II
Prsentation de la SAA :
La SAA (Socit Nationale dAssurance) est une Entreprise Publique
conomique cre en 1963, cest lune des premires socits dassurances institues
en Algrie au lendemain de lindpendance du pays.
Son chiffre daffaires de lanne 2006 est de : 13.4 milliards de Da et elle dtient 28%
de part du march.
Son rseau de distribution est le plus dense, il est rparti travers toutes les rgions du
pays. Il est compos de 460 agences soutenues par 14 directions rgionales tournes
essentiellement vers le march dans loptique dune dmarche de proximit vis--vis
des clients. Le nombre total de leffectif composant la socit est de 3652.
La SAA pratique toutes les branches dassurance tant pour les particuliers que pour les
entreprises industrielles et commerciales.il sagit notamment des risques suivants:
-
Lassurance crdit ;
Lassurance automobile ;
132
Chapitre II
3.2.1) La convention :
La BADR sest engage dans un nouveau partenariat avec la SAA, leffet de
commercialiser les produits dassurance, au bnfice de sa clientle et du large public,
via son rseau dagences. A cet effet, une convention portant sur les modalits de
distribution de ce type de produits a t signe entre les deux parties.
133
Chapitre II
dassurance est effectue par les agences de la BADR dsignes par la convention.
Entretien avec le client : Au cours de cette phase, lagent souscripteur doit tre
en mesure de convaincre son client sur la ncessit de contracter la police dassurance
et laider la formulation de son besoin, il doit lui-mme faire connaitre le produit, ses
avantages et ses conditions.
134
Chapitre II
La quittance de prime ;
Tandis que la deuxime copie de ces documents est archive chez la BADR.
135
Chapitre II
Le montant des primes perues est transfr tous les 10 jours au compte courant
de la direction rgionale SAA de rattachement, ouvert cet effet, accompagn dun
relev des oprations effectues pour la mme priode.
Pour le paiement des commissions, le rglement seffectue par la direction
rgionale SAA au profit de lagence BADR mensuellement suivant les taux arrts par
la convention.
3.2.3) Avantages, Entraves et pistes damlioration
3.2.3.1) Lapport de la bancassurance pour la BADR :
Le tableau ci-aprs illustre la tendance haussire des commissions acquises par
la BADR suite la vente des produits dassurance au titre de la convention signe avec
la SAA.
Tableau N 18 : la tendance des commissions acquises par la BADR
Anne 2009
Dsignation police ou prime nette
(DA)
branche
Total assurance de
personnes
Total assurance" simple
Habitation"
Assurance multirisques
engins agricole
Total assurance agricole
Total
Anne 2010
Au 31/10/2011
commissions
prime nette
(DA)
commissions
prime nette
(DA)
commissions
129 363,80
7 275,72
678 139,87
59 372,44
109 422,81
9 339,76
385 104,63
44 763,38
762 565,84
86 983,15
3 799 911,35
379 991,14
34 780 951,39
3 478 095,14
78 431 686,05
7 843 168,61
84 082 513,99
8 408 251,40
34 890 374,20
3 487 434,90
78 946 154,48
7 895 207,71
85 523 219,70
8 554 606,98
136
Chapitre II
137
Chapitre II
Nombre d'agences
350
300
250
200
150
100
50
0
Aptitude du personnel.
B) Contraintes technologiques
-
Fiabilit.
Scurit.
Compatibilit.
138
Chapitre II
Forces
Faiblesses
gographiquement du rseau de
rurales)
- Dficit de communication ;
type agricole ;
Opportunits
Menaces
bancassurance ;
la concurrence ;
du march ;
dvelopp ;
partenaires de qualit ;
dassurances.
139
Chapitre II
140
Chapitre II
Le produit ;
Lacte dachat ;
Le moment de la transaction ;
Le montant de la transaction.
La dure de la relation ;
La fidlisation ;
L'coute client est une dmarche du marketing relationnel qui sappui sur un
certain nombre de rgles procdurires. La connaissance du prospect est gnralement
considre comme le point de dpart dune politique marketing oprationnelle
efficace. Ce postulat de base est frquemment ignor par les concepteurs de produits
dassurance en Algrie. Cette absence de prospection du march afin de dtecter les
attentes des consommateurs en matire dassurance, est plus due un manque dune
vision client, qu un choix dlibr.
141
Chapitre II
Cibles
3
Produits
Rseaux de distribution
142
Chapitre II
Conclusion :
La BADR avec sa signature de la convention de distribution des produits
dassurances de la SAA vient dintgrer dfinitivement lactivit de la bancassurance.
143
Chapitre II
144
Chapitre II
4.1)
Rappelons que jusqua ces dernires annes, les acteurs conomiques publics ne
disposaient mme pas dune vritable fonction (Dpartement) Marketing au sein de
leur organisation. Dans ce contexte dindiffrence lgard des clients, il parait urgent
pour les assureurs de donner une nouvelle dimension leur mtier. Il est important de
faire la dmonstration que lassurance est galement au service du citoyen, et quelle
se propose de protger les personnes et leurs biens.
Rares sont les socits dassurances qui connaissent vritablement les dsirs de
leurs clients, puisque aucune socit ne daigne vraiment formaliser les besoins des
assurs travers des enqutes de satisfaction par exemple.Cest une fois que la cible a
t bien dtermine, et que ltude dopportunit montre quil y a un vrai engouement
sur un type de produit, que la rflexion sur la conception du produit lui-mme peut
commencer.
Cette tape est aussi commande par des impratifs de rentabilit, car il serait
vain de vouloir cote que cote mettre en place un produit trs attendu par les
consommateurs,mais faible rentabilit voir structurellement dficitaire.
145
Chapitre II
4.2)
Avoir le plus gros rseau de distribution ne garantit pas la premire place dans
le classement du meilleur chiffre daffaire, et encore moins la meilleure rentabilit.La
logique de souscription tout azimuts qui vise augmenter les parts de march, au
dtriment parfois de la qualit, est dailleurs entrain de cder la place une logique
base sur lefficacit des rseaux commerciaux.
4.3) Introduction des systmes dinformations modernes et performant :
146
Chapitre II
Il est trs probable que lintroduction du progrs technique tous les niveaux de
la chane de valeur dune compagnie, va rduire considrablement les besoins de celleci en terme de formation assurantielle proprement dite, considre comme un des
obstacles majeurs auxquels fait face la profession dassurance en Algrie.
En effet, il est trs lgitime de sattendre ce que les prodigieux progrs des
systmesdinformations rduisent les besoins des compagnies en cadres polyvalents et
lui permettent de faire converger divers profils spcialiss dans la fonction dassureur.
4.4)
147
Chapitre II
La Bourse dAlger, qui a dmarr son activit en 1998, na pas russi faire ses
preuves. Malgr un certain dynamisme ses dbuts, provoqu notamment par
plusieurs introductions en bourse, la place financire dAlger na pas russi imposer
le mode de financement direct dans la ralit conomique. Lconomie algrienne
demeure quasi exclusivement une conomie dendettement.
148
Conclusion gnrale
La bancassurance est sans nul doute une vritable chance pour le secteur des
assurances qui connat un faible taux de pntration. Le march souffre, en effet, de la
faiblesse du pouvoir dachat, mais aussi du manque dune culture assurance bien
ancre, notamment lassurance-vie. Pour les banques aussi, la vente des produits de
bancassurance ne peut qulargir davantage leur gamme de produits, fidliser leurs
clients et surtout assurer la croissance des marges bancaires par des rentres rgulires
de fonds.
149
Par ailleurs, ils ne doivent pas s'adresser l'ensemble de leur clientle, mais
cibler les clients capables de payer les primes pour une longue dure. La distribution
des produits d'assurance est un puissant moyen de fidlisation de la clientle bancaire.
Grce leur puissance financire et aux informations dont elles disposent, les
banques peuvent exercer une influence trs importante sur leurs clientles et leur
vendre assez facilement les produits d'assurance. Il est alors relativement ais au
charg de la clientle bancaire de prsenter les produits d'assurance et de les
argumenter. Par ailleurs, il est important pour les quipes de marketing des banques de
rdiger des contrats plus faciles et plus simples comprendre afin de former leurs
commerciaux et guichetiers ,d'une part, et de se dmarquer des assureurs traditionnels
dont les contrats sont plus compliqus, d'autre part.
150
ANNEXES
151
152
153
Glossaire
Assurance en cas dcs :
Assurance par laquelle l'entreprise d'assurance s'engage verser un capital ou une
rente en cas de dcs d'un assur.
Assurance en cas de vie :
Assurance par laquelle l'entreprise d'assurance s'engage verser un capital ou une
rente une ou plusieurs dates convenues si un assur est alors vivant.
Assurance complmentaire :
Assurance accessoire d'une autre assurance, d'un contrat de capitalisation ou d'un
rgime de prvoyance ou de retraite apportant des garanties supplmentaires.
Assurance de groupe dcs :
Assurance en cas de dcs intressant un ensemble de personnes prsentant des
caractristiques communes.
Assurance temporaire :
Assurance en cas de dcs par laquelle l'entreprise d'assurance s'engage verser un
capital l'chance du contrat ; les primes cessent d'tre dues lors du dcs d'un assur
ou, au plus tard, l'chance du contrat.
Assur :
Personne dont la vie, les actes ou les biens sont assurs. Le souscripteur et l'assur sont
gnralement la mme personne. Mais lorsque ce n'est pas le cas, l'assur doit
intervenir pour donner son consentement l'assurance prise sur sa tte.
Assurfinance :
Nologisme qui dsigne la distribution des produits bancaires par une compagnie
d'assurance et ses intermdiaires.
Avance sur contrat :
Prt au souscripteur par l'entreprise auprs de laquelle il a souscrit un contrat de
capitalisation ou d'assurance sur la vie aprs une priode minimale convenue, d'une
partie de la crance qu'il possde au titre de ce contrat.
Bancassurance :
Nologisme qui dsigne la distribution de contrats d'assurance par les guichets de la
banque ou d'tablissements financiers.
Bnficiaire :
C'est la personne, dfinie dans le contrat, qui reoit la prestation.
Les enjeux de la bancassurance et les perspectives de son dveloppement en Algrie
154
155
Provisions mathmatiques :
Provisions techniques correspondant la valeur des engagements de l'entreprise
d'assurance en ce qui concerne les rentes et accessoires de rentes mis sa charge.
Provisions techniques :
Somme obligatoirement inscrites au passif du bilan d'une entreprise d'assurance, de
rassurance ou de capitalisation, en vue de permettre le rglement intgral des
engagements pris par l'entreprise l'gard des souscripteurs et des bnficiaires des
contrats.
Rachat :
Paiement par anticipation au souscripteur, sur sa demande, de la crance acquise sur
un contrat par capitalisation.
Rassurance
Opration par laquelle une entreprise d'assurance se fait assurer son tour pour tout ou
partie des risques qu'elle garantit.
Souscripteur :
Personne physique ou morale qui, pour son compte ou celui d'une ou plusieurs autres
personnes, souscrit un contrat d'assurance auprs d'une entreprise d'assurance ou qui
est, en vertu de la loi ou d'une clause contractuelle, substitue la personne qui a
souscrit l'origine.
Taux de pntration de lassurance :
Est gal au rapport du chiffre daffaires global de l'activit Assurances sur le PIB
(Produit Intrieur Brut).
Taux de sinistralit :
Est gal au rapport des sinistres de lexercice sur les primes acquises.
Units de compte :
Valeurs retenues dans le contrat comme rfrence pour valuer les garanties et
gnralement les primes. Celles-ci ne sont plus exprimes en unit montaire mais en
valeurs mobilires : obligation garanties ou actions cotes, parts ou actions de socits
d'investissement, de fonds communs de placement ou de socits immobilires.
156
Bibliographie
OUVRAGES :
-
157
ARTICLES
GILLES BERNIER, La bancassurance au Canada : mythe ou ralit, menace ou
opportunit ?, Universit Laval, Chair dassurance et de services financiers, Janvier
2006 ;
Maison des arts et des mtiers, Solving, Les rseaux de distribution dassurance en
France, Mars 2007 ;
MARJORIE Chevalier, LAUNAY Carole, BRANGRE MAINGUY, La
Bancassurance, Focus, Groupe Scor, Juin 2005 ;
Sigma n 4/2000, Marchs mergents : le secteur de lassurance lheure de la
mondialisation, Swiss Re ;
Sigma n 7/2001, Les centres financiers mondiaux : nouveaux horizons pour les
compagnies dassurance et les banques, Swiss Re ;
Sigma n 7/2002, Dveloppement de la bancassurance en Asie Une activit en
plein essor, Swiss Re ;
Sigma n 5/2007, La bancassurance : tendances mergentes, opportunits et dfis,
Swiss Re.
TEXTES RGLEMENTAIRES
Lordonnance N 95-07 du 25 Janvier 1995 relative aux assurances.
La loi n 90 -10 relative la monnaie et au crdit.
L'Ordonnance 03 - 11 du 26 aot 2003 modifiant et compltant la loi sur la monnaie et
le crdit.
La loi N 06-04 du 20 fvrier 2006 modifiant et compltant lordonnance n 95-07
relative aux assurances.
Dcret excutif n07-153 du 22 mai 2007.
Dcret excutif n02-293 du 10 septembre 2002.
Arrt du 06 aot 2007.
Arrt du 20 fvrier 2008.
Les enjeux de la bancassurance et les perspectives de son dveloppement en Algrie
158
SITES INTERNET
-
159
1. 3) Organisation de la banque....11
1.3.1) Typologie des fonctions bancaires ...11
1.3.1.1) Les fonctions de Direction Gnrale ..11
1.3.1.2) Les fonctions commerciales et assimiles ..11
1.3.1.3) Les fonctions dexcution ...12
1.3.1.4) Les fonctions dintendance gnrale ..12
1.3.1.5) Les fonctions purement fonctionnelles ...12
1.3.1.6) Les fonctions administratives ......12
1.3.2) Lorganisation des agences bancaires ...13
1.3.2.1) Les relations front-office/back-office ..13
1.3.2.2) Les services de lagence ..13
Section 2 : Lassurance ..14
2.1) Repres historiques .14
2.1.1) Lassurance maritime dans lAntiquit.14
2.1.2) Naissance de lassurance moderne15
2.2) Principes gnraux de lassurance ..15
2.2.1) Dfinition ..15
2.2.2) Le contrat dassurance ...16
2.2.3) Lassurabilit des risques ..16
Les enjeux de la bancassurance et les perspectives de son dveloppement en Algrie
160
161
162
163
164
Conclusion gnrale..149
Annexes...151
Liste des tableaux152
Liste des figures..153
Glossaire .154
Bibliographie...157
Table des matires...160
165
BADR
LES PARTIES
Et
Dautre part,
ARTICLE 12 : Confidentialit
Chaque partie sengage veiller la confidentialit des informations lies aux
assurs et/ou bnficiaires des contrats dassurance ainsi que celles relatives aux
mthodes, procdures et conditions de tarification des contrats dassurance.
ARTICLE 13 : Droits de proprit intellectuelle et industrielle
Les droits de proprit relatifs lensemble des produits, services et tout
dveloppement technique et informatique ralis par lune des parties dans le
cadre de la prsente convention sont et demeurent sa proprit exclusive et ne
sont pas transfrables lautre partie.
ARTICLE 14 : Droits de proprit du portefeuille
Le portefeuille des contrats souscrits par le mandataire au nom et pour le compte
de lAssureur est et demeure la proprit exclusive de lAssureur.
ARTICLE 15 : Modification de la convention.
Les dispositions de la prsente convention peuvent tre modifies la demande
de lune des parties et dun commun accord.
Toute modification est tablie par avenant dment sign par les deux parties.
Les nouvelles dispositions ou modifications prennent effet compter de la date
de notification de laccord de la commission de supervision des assurances.
ARTICLE 16 : Rsiliation de la convention.
La prsente convention peut tre rsilie dun commun accord entre les deux
parties.
Elle peut tre rsilie linitiative de lune ou lautre des parties au moyen dune
notification par lettre recommande avec accus de rception au moins trois
mois avant son chance.
Elle est rsilie si lune des deux parties nhonore pas ses obligations dfinies,
selon le cas, par les articles 9 et 10 de la prsente convention.
Convention de distribution des produits dassurance de la SAA par la B.A.D.R.
Elle est rsilie de plein droit et sans pravis en cas de liquidation judiciaire ou
amiable, de cessation dactivit ou par limpossibilit dexcution pour une
cause indpendante de la volont des parties.
ARTICLE 17 Effets de la rsiliation.
En cas de rsiliation de la prsente convention, le mandataire cesse toute
distribution de produits dassurance objet de cette convention.
Les contrats souscrits avant la date de rsiliation continuent de produire leurs
effets jusqu leurs termes respectifs.
La dcision de rsiliation doit indiquer le sort des contrats en cours.
LASSUREUR
10
ANNEXES
11
ANNEXE 01 :
En assurances de personnes :
o Produit de capitalisation Avenir Retraite ;
o Produit dassurance en cas de dcs Associs ;
o Produit dassurance en cas de dcs Remboursement Crdit
individuelle ;
o Produit dassurance Mixte Scurit Plus ;
o Produit Retraite Plus Individuelle ;
o Produit dassurance Individuelle Accidents ;
o Produit dassurance Voyage et assistance ltranger ;
o Produit dassurance dindemnits forfaitaires en cas
dhospitalisation chirurgicale.
En assurances de risques dhabitation :
o Produit dassurance Multirisques Habitation ;
o Produit dassurance contre les effets des catastrophes naturelles sur
les risques dhabitation.
En assurances de risques agricoles :
o Assurance contre lIncendie des rcoltes ;
o Assurance contre la Grle ;
o Assurance Multirisques Grle et Incendie des Rcoltes ;
o Assurance Multirisques Serres ;
o Assurance Jeunes Plantations ;
o Assurance Multirisques Exploitations Agricoles ;
o Assurance Multirisques Btail ;
o Assurance Multirisques Elevages Avicoles.
12
ANNEXE 02 :
AGENCE
Amirouche
A.L.E El Harrach
A.L.E Chraga
CODE
060
634
638
625
A.L.E ROUIBA
622
A.L.E Chlef
261
A.L.E Ghardaa
Avenue du 1er
Novembre Ghardaa
292
A.L.E Laghouat
Avenue de
lindpandance
Laghouet
297
324
A.L.E Khenchla
326
021-63.48.83
021-63.48.85
021-63.45.44
635
A.L.E Birkhadem
TEL / FAX
021-52.59.75
021-52.34.08
021-44.00.22
021-44.00.43
021-54.12.31
021-21.01.49
021-21.96.32
021-21.90.64
021-21.91.27
021-81-42-90
021-81-42-91
027-77.43.65
027-77.28.23
029-88.44.24
029-88.43.45
029-88.81.24
029-93.19.66
029-93.28.00
029-90.11.42
032-42.14.36
032-42.81.66
032-42.14.36
032-32.19.05
032-32.15.30
13
ANNEXE 02 :
AGENCE
CODE
A.L.E Batna
336
A.L.E Bjaia
Rue de la Libert no 49
BP 501Bjaia
357
A.L.E Biskra
393
A.L.E El Oued
A.L.E Bchar
388
409
A.L.E Blida
426
A.L.E Bouira
458
ALE Tindouf
CITE MOUSSANI
410
A.L.E Tebessa
Bd colonel Mahmoud
Cherif Tebessa
488
A.L.E Tlemcen
513
A.L.E Tiaret
541
A.L.E Tissemsilit
Bd de lIndpandance
Tissemsilit
544
TEL / FAX
03380.70.40/41
033-80.70.62
034-20.50.83
034-20.55.44
034-20.20.27
033-74.98.62
033-74.05.21
032-24.84.82
032-24.94.91
049-80.12.24
049-80.11.53
025-41.15.54
60
025-41.98.05
026-94.11.00
026-94.75.58
026-94.12.63
049 - 92-36-23
049 -92-20-39
037-48.23.00
037-47.25.83
037-48.19.85
043-26.40.73
043-26.56.46
043-26.36.95
046-41.55.22
046-41.80.27
046-41.73.43
046-41.79.30
046-47.92.61
046-47.92.53
046-47.83.60
14
ANNEXE 02 :
AGENCE
A.L.E Stif
A.L.E Saida
A.L.E El Bayadh
A.L.E Skikda
CODE
697
725
730
744
763
A.L.E Annaba
802
822
A.L.E Guelma
Angle Jugurtha
GUELMA
A.L.E Constantine
A.L.E Mda
A.L.E Mostaganem
A.L.E Msila
821
831
846
866
904
TEL / FAX
036-84.62.46
036-84.62.40
048-51.10.33
048-51.17.24
049-72.49.71
049-72.49.28
038-76.11.76
038-76.36.69
048-54.37.29
048-54.23.78
048-54.12.24
048-54.23.77
038-86.78.75
038-36.78.22
038-86.80.67
037-32.83.76
037-32.74.14
037-32.84.82
037-26.63.17
037-26.68.04
03192.99.74/55
031-92.18.81
025-58.11.10
025-59.42.00
045-.21.20.97
045-21.20.98
045-21.78.54
035-55.67.13
035-55.66.27
035-55.65.57
15
ANNEXE 02 :
AGENCE
A.L.E Mascara
CODE
921
A.L.E Ouargla
Avenue de la Palestine
BP 519 Ouargla
934
A.L.E Tamanrasset
Centre Commercial
Tamanrasset
298
A.L.E Illizi
946
A.L.E Oran
949
ALE Adrar
252
696
A.L.E Tipaza
448
ALE Boufarik
Place de la Libert
429
265
TEL / FAX
04582.48.86/87
045-85.62.02
029-76.05.27
029-76.06.29
029-76.63.42
029-76.08.98
029-34.42.31
029-42.12.90
029-42.16.05
041-40.62.05
041-40.71.02
041-40.26.35
041-40.20.41
041-40.26.04
049-96-04-10
049-96-04-09
035-68.57.71
035-68.57.61
024-47.82.56
024-47.82.57
024-47.82.58
024-47.82.80
024-47.82.57
025-47-15-56
025-47-15-23
025-47-20-05
027-60.22.60
027-60.46.65
16
ANNEXE 02 :
AGENCE
CODE
Complexe bd dOran
Ain Temouchent
772
A.L.E Relizane
870
A.L.E Mila
834
A.L.E Boumerds
725
ALE Djelfa
Cite Saadat
651
ALE Annaba
20 Cours de la
Revolution
802
ALE Tarf
7 Rue du SAHRA
803
BD Moh Said
Ouzeffoun
580
ALE Jijel
Avenue Emir
Abdelkader
676
TEL / FAX
043-60.21.00
043-60.25.00
043-60.23.12
04692.49.45/47
046-94.95.59
031-57.82.21
031-57.74.68
031-57.82.01
048-51.10.33
048-51.17.24
027-87-48-15
027-87-48-17
027-87-48-14
038-86-78-75
038-86-78-22
038-86-80-67
038-66-34-08
038-66-34-08
026-22-75-61
026-22-78-83
026-22-80-52
026-22-75-71
026-22-75-69
026-22-98-65
034-47-11-46
034-47-41-36
17
ANNEXE 03 :
En assurance de personnes :
o Le produit Avenir Retraite est distribu uniquement en mode de versement
programm (avec autorisation prlvement sur le compte). Le montant du
premier versement doit tre au moins de deux milles (2.000) DA et infrieur ou
gal dix milles (10.000 DA). Chaque versement ultrieur doit tre dun
montant au moins gal mille (1000) DA et infrieur ou gal cinq mille
(5.000) DA ;
o Le montant garantir en assurance Associs doit tre dau moins cinq cent
mille (500.000) DA et infrieur ou gal deux millions et demi
(2.500.000)DA par tte assurer ne dpassant pas 60 ans la date de
souscription et ne prsentant pas danomalies de sant selon le questionnaire de
sant ou/et le rapport mdical ;
o Le contrat dassurance Scurit Plus , le montant garantir en cas de dcs
doit tre dau moins cinq cent mille (500.000) DA et au plus deux millions et
demi (2.500.000) DA par tte assurer ne dpassant pas 60 ans la date de
souscription et ne prsentant pas danomalies de sant selon le questionnaire de
sant ou/et le rapport mdical ;
o Le montant garantir en ARC Individuelle doit tre dau moins cent mille
(100.000) DA et infrieur ou gal deux millions et demi (2.500.000) DA par
tte assurer ne dpassant pas 60 ans la date de souscription et ne prsentant
pas danomalies de sant selon le questionnaire de sant ou/et le rapport
mdical ;
o Le montant garantir en cas de dcs Individuelle- Accidents doit tre dau
moins cinquante mille (50.000) DA et infrieur ou gal un million
(1.000.000) DA uniquement pour les classes de professions I,II,III et IV
prvues par le tarif ;
o Le montant garantir en cas de dcs en assurance voyage et assistance
ltranger doit tre dau moins cinquante mille (50.000) DA et infrieur ou gal
un million (1.000.000) DA couvrant des personnes ne dpassant 65 ans la
souscription et en appliquant strictement les rgles dacceptations dictes par
lassureur ;
Convention de distribution des produits dassurance de la SAA par la B.A.D.R.
18
ANNEXE 03 :
19
ANNEXE 03 :
20
ANNEXE 04 :
Taux de commission
03 % sur le premier versement
et 01% sur chaque versement
ultrieur
10 %
10 %
10 %
03 %
15 %
Option A : 05 %
Option B : 10 %
15 %
20 %
05 %
10 %
10 %
10 %
10 %
10 %
10 %
10 %
10 %
21
ANNEXE 05 :
22
ANNEXE 06 :
Volume horaire
06 heures
15 heures
24 heures
18 heures
06 heures
09 heures
18 heures
21 heures
03 heures
120 heures
- Formation pratique:
o Lieu (structure): Agences SAA
o volume horaire :
Production
: 30 heures ;
Techniques de vente : 30 heures.
- Autres informations : En raison de la capacit daccueil limite des
centres de formation de la SAA, la formation des agents souscripteurs
sera organise en groupe de trente personnes maximum.