Application de Leconometrie Du Modele Li PDF
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Rdig par :
Carmen Thiburs S. AGBAHOUNGBATA,
Elve Ingnieur des Travaux Statistiques
Sous lencadrement de :
Monsieur Mayoro DIOP,
Economiste, Enseignant lENSAE
Sous lencadrement de :
Fvrier 2013
Monsieur Malick DIOP,
Ingnieur statisticien conomiste,
Sommaire
Avant-propos ........................................................................................................................................... 3
Introduction............................................................................................................................................. 4
I.
II.
III.
IV.
Prvision .................................................................................................................................... 23
Conclusion ............................................................................................................................................. 25
Avant-propos
LEcole Nationale de la Statistique et de lAnalyse Economique (ENSAE-Sngal),
membre du rseau des grandes coles de statistiques dAfrique francophone, est une cole
qui a pour vocation la formation des cadres de conception, dapplication et dexcution en
statistique. Elle forme, en effet, dans ses trois units, des Ingnieurs Statisticiens
Economiques (ISE), des Ingnieurs des Travaux Statistiques (ITS) et des Techniciens
Suprieurs de la Statistique (TSS). Lentre lENSAE est conditionne par la russite un
concours. Ce concours est organis sur le plan national pour lentre dans lunit TSS et
requiers le diplme du baccalaurat scientifique. Il devient sous rgional pour les autres
units de formations et est organis de concert avec les autres coles du rseau. Le diplme
requis pour participer ce concours est la licence pour lunit ISE et le baccalaurat pour la
filire ITS.
Par ailleurs, nous souhaitons rappeler ici que nous assumons lentire responsabilit
de toutes les erreurs et fautes que le lecteur pourrait relever dans ce document. Aucune
uvre humaine ntant parfaite, nous vous saurons gr, des diffrentes remarques que vous
nous ferez parvenir.
Introduction
Au Sngal comme dans la plupart des conomies sous-dveloppes, la mobilisation
de lpargne intrieure est un vritable problme pour les gouvernants. Sil est vrai que les
diffrents agents qui composent la sphre conomique sngalaise nont pas une
propension marginale trs forte pargner, il est aussi vrai que savoir pourquoi cette
propension nest pas aussi significative aiderait davantage nos gouvernants mieux dfinir
et orienter les politiques de stimulation de lpargne intrieure. Cest dans ce souci de mieux
apprhender les diffrents agrgats qui pourraient contribu lexplication de ce faible taux
dpargne et de son faible mouvement dans le temps que le prsent thme qui fait lobjet de
notre TP a t propos. Il sagira donc pour nous de trouver les principaux dterminants du
taux dpargne intrieure brute du Sngal en utilisant des donnes temporelles. Nous
laborerons donc un modle conomtrique scientifiquement labor et reposant sur des
arguments conomiquement fiables. Dans notre tude, nous prendrons comme acquis
lhypothse de stationnarit et de non co-intgration des variables et utiliserons les
diffrents outils conomtriques assimils en classe et issus de nos recherches personnelles
pour rpondre efficacement la question pose.
Ainsi, dans une premire partie nous allons rappeler la pertinence de notre tude et
les tudes et thories ayant dj t faites ou labores sur le sujet afin de circonscrire la
liste des variables qui nous sembleront pertinentes intgrer dans notre modle. Dans la
deuxime partie, nous spcifierons ce modle en prsentant les variables et les donnes
devant faire lobjet de notre tude. Nous estimerons ensuite le modle et le validerons
laide des diffrents tests statistiques qui nous semblerons les plus appropris dans la
troisime partie. Enfin, afin de confirmer la bonne qualit du modle retenu, nous ferons
une prvision des quatre dernires valeurs de la srie originale du taux dpargne. Cest
lobjet de la dernire partie de ce document.
I.
contexte conomique actuel du Sngal. Le second point abord ici constitue un rsum
des diffrentes recherches effectues sur les dterminants de lpargne intrieure au
Sngal.
La revue de littrature
Sur le plan thorique, deux modles conomiques semblent simposer dans lanalyse
des dterminants du taux dpargne. Dune part la thorie de lajustement des stocks qui a
t largement dveloppe par Hounthakker et Taylor (1966). Cette thorie reconnait une
corrlation positive entre le taux dpargne prsent et ses valeurs aux priodes prcdentes
par le biais dun processus dajustement continu rgissant tout comportement conomique.
Dautre part la thorie du cycle de vie qui stipule que le profil chronologique de la
consommation du mnage (et donc de lpargne) dpends de diffrents facteurs dont les
plus importants sont : le taux dintrt sur le march (mme raisonnement chez les
classiques en considrant que le taux dintrt est le loyer de largent), le taux de prfrence
temporelle sur le march, lesprance de vie la naissance, lge la retraite, le PIB par
habitant et le taux de croissance du PIB rel (car en effet les diffrents motifs dpargnes
nengendrent une pargne globale positive des mnages que dans une conomie en
expansion).
De faon empirique, les rsultats obtenus partir des tudes sur les dterminants de
lpargne des mnages ont aboutis des conclusions varies selon que lanalyse soit
temporelle ou longitudinale.
En effet, daprs les analyses de Loayza, Schimidt-Hebbel et Serven, le taux
dinvestissement domestique a une influence positive sur lpargne nationale ainsi que sur
lpargne prive (avec un impact beaucoup plus faible) alors que son impact est ngatif sur
lpargne des mnages industrialiss. De lautre cot, les variables du revenu voluent dans
le mme sens que les taux dpargne public et priv. Aussi leurs travaux ont-ils permis de
faire ressortir la compensation partielle qui seffectue entre pargne publique et prive
travers leffet positif dune augmentation de lpargne nationale sur lpargne publique.
Nanmoins, la corrlation entre pargne publique et prive reste ambigu cause du fait que
lorsque lon utilise les variables du gouvernement central dont la mesure na pas t ajuste
des gains en capital, cette corrlation est inexistante. Mais les rsultats sur un chantillon
des pays en voie de dveloppement indiquent quand mme quil y a une compensation
partielle qui intervient entre pargne prive et pargne publique.
Quant aux rsultats des travaux de Hadji Michael, Ghura, Muhleisen, R. Nord et E. Murat
uces (1995) qui ont tous utilis des donnes temporelles afin de faire ressortir la relation
existante entre pargne domestique ou pargne intrieure et un certain nombre dautres
variables dans 39 pays africains subsahariens, leurs conclusions sont semblables. Les
variables de revenu telles que le PIB par habitant ou le taux de croissance du PIB rel ont
une influence positive sur le niveau de lpargne. Aussi, la stabilit macroconomique au
sein des pays considrs constitue une importante donne dans la stimulation de lpargne
car un faible taux dinflation combin avec un ratio du dficit budgtaire bas induit une
pargne accrue. De mme, le taux dinflation, les variations des termes de lchange,
laccroissement de la masse montaire, le taux dintrt rel ainsi que le ratio de
dpendance entretiennent une corrlation forte avec le taux dpargne.
II.
importe avant lestimation de notre modle de dfinir toutes les variables retenues pour
lanalyse. Nous prsenterons galement dans cette partie les donnes qui nous serviront
pour lvaluation empirique ainsi que les hypothses qui sous-tendent notre modle. La
priode retenue pour cette tude couvre les annes 1974 2010, soit 37 observations
annuelles. Dans le modle nous utiliserons 32 observations pour lestimation (1975-2006) et
le reste servira de comparaison aprs la prvision.
16
12
0
1975
1980
1985
1990
1995
2000
2005
2010
la base de cette thorie, les individus devraient avoir une pargne ngative quand ils sont
jeunes avec un revenu trs faible ou lorsquils sont vieux et retraits. Lpargne sera positive
durant leurs annes de productivit. Mais cette hypothse ne se reflte significative sur
lpargne que lorsque lon fait une analyse travers les pays. Dans le cas dune tude
longitudinale, cette variable a peu dintrt parce quelle est ne se modifie pas sensiblement
au cours du temps, toutes choses gales par ailleurs. Ainsi, en incluant cette variable dans
notre modle, nous souhaitons tester cette hypothse pour le cas du Sngal.
5. Lpargne trangre (BP courant)
Lpargne trangre est mesure par le compte courant de la balance des paiements.
Elle entretient une relation priori ngative sur lpargne intrieure. En effet, plus les
mouvements de capitaux privs sajustent sur les variations de lpargne trangre, moins
lpargne domestique devient comptitive.
6. Le taux dintrt rel (TINT)
Les avis sont assez partags ici : dune part, une hausse du taux dintrt rel
rduirait la valeur prsente du revenu futur, ce qui inciterait les agents conomiques
substituer leur consommation prsente une consommation future plus importante pour le
mme type de prfrences. Cependant, il convient de signaler quun accroissement du taux
dintrt rel amliore le revenu dintrt qui permettrait au consommateur daccder une
utilit plus grande.
Ainsi, leffet net dune variation du taux dintrt rel sur leffort dpargne consenti
par les agents conomiques, relverait de lempirisme, tant donn que deux effets de sens
contraires sopposent ici : leffet de substitution positif et leffet-revenu ngatif. Nous
laissons donc le problme ouvert jusqu lestimation de notre modle afin dapprcier le
sens dans le cas du Sngal.
7. Le degr dapprofondissement financier (M2)
Un environnement financier approfondi dans une conomie en dveloppement est
associ la disponibilit croissante des instruments dpargne et lutilisation accrue des
actifs financiers pour entretenir le niveau de richesse, ceci constitue un rsultat potentiel
dune hausse du taux dpargne. Pour capter cela, nous utiliserons la monnaie et la quasi
monnaie en pourcentage du PIB.
Aprs examen des graphiques, il importe de prendre le logarithme des variables qui
ne prsentent pas de valeurs ngatives pour attnuer les fluctuations.
II.2. Le modle, ses hypothses et estimations
A partir de la littrature, le premier modle auquel nous aboutissons est celui du
modle linaire multiple avec constante et qui scrit comme suit :
Pour tout
on a :
Avec
;
(
et
(
Les hypothses sur lesquelles repose ce modle sont les hypothses standard du
modle linaire multiple savoir :
Les hypothses stochastiques
H1 : les variables explicatives sont non alatoires, cest--dire observes sans erreur.
H2 :
[ ]
spcifi.
H3 :
[ ]
dhomoscdasticit.
H4 :
pour
H6 :
et
existe. Cest
H9 :
, la matrice
nest plus
inversible.
A partir de ce modle, nous allons utiliser la mthode dite de pas pas avec
bacward regression pour ne retenir que les variables qui contribuent significativement
lexplication du taux dintrt. Une estimation nave du modle sous le logiciel Eviews
nous donne le rsultat ci-aprs :
Figure 3: estimation nave du modle de dpart
Dependent Variable: LEIB
Method: Least Squares
Date: 02/10/13 Time: 11:35
Sample (adjusted): 1975 2010
Included observations: 36 after adjustments
Variable
Coefficient
Std. Error
t-Statistic
Prob.
LDCFMEN
IPC
LEVN
LM2
LPIBH
TINT
RD
BP_COURANTS
CPIB
DEV
DLEIB
C
-7.062121
-0.005776
1.265948
-1.233579
6.639383
0.122177
-0.621598
0.026033
-0.012531
1.278058
0.201003
-53.60436
1.849117
0.006860
1.646017
0.585855
1.751882
0.063321
2.644405
0.019967
0.017364
0.281202
0.100201
23.20220
-3.819186
-0.842054
0.769098
-2.105604
3.789857
1.929472
-0.235062
1.303828
-0.721678
4.544978
2.006001
-2.310313
0.0008
0.4081
0.4493
0.0459
0.0009
0.0656
0.8162
0.2047
0.4775
0.0001
0.0563
0.0298
R-squared
Adjusted R-squared
S.E. of regression
Sum squared resid
Log likelihood
F-statistic
Prob(F-statistic)
0.899056
0.852790
0.233789
1.311777
8.536669
19.43229
0.000000
1.743141
0.609334
0.192407
0.720247
0.376637
1.320060
Daprs ces rsultats, notre rgression est de bonne qualit. Le R2 nous dit quenviron
90% des variations du taux dpargne sont expliques par les variations des diffrentes
variables exognes incluses dans le modle. Mais au vu des tests de significativit des
coefficients qui se rvlent non conluants pour la plupart des exognes, un examen
DLEIB
DEV
CPIB
BP_COURANTS
IPC
LEVN
LM2
LDCFMEN
LPIBH
RD
TINT
DLEIB
1,000000
0,256838
0,292692
0,147054
-0,043341
0,291733
0,087361
-0,020475
-0,117640
0,016004
-0,174213
DEV
CPIB
BP_COURANTS
IPC
LEVN
LM2
LOGDCFMEN
LPIBH
RD
TINT
1,000000
0,228392
0,260887
-0,154139
0,768892
0,468397
0,459057
0,055247
0,755213
-0,889112
1,000000
0,131749
-0,021072
0,105845
0,021403
-0,169341
0,331551
0,258904
-0,214326
1,000000
0,003970
0,014718
-0,299159
-0,047316
-0,199724
0,215113
-0,291617
1,000000
-0,450589
-0,289912
-0,295932
-0,035960
-0,142690
0,227691
1,000000
0,561232
0,777083
-0,062203
0,513937
-0,670169
1,000000
0,378240
0,630679
0,679157
-0,344466
1,000000
-0,184681
0,300695
-0,418186
1,000000
0,573638
-0,047334
1,000000
-0,728867
1,000000
. Cette matrice est reproduite sur le tableau 2 et les cases colores sont les VIF des exognes.
Ainsi, nous pouvons conclure dfinitivement que lesprance de vie la naissance et le ratio de
dpendance se rvlent comme des variables superflues dans le modle. C'est--dire quelles
sont trop corrles avec les autres variables. Une autre variable aussi suffisamment corrle aux
autres est la variable indicatrice que nous avions introduite dans le modle pour capter leffet de
la dvaluation. Etant donc une variable clef pour lanalyse, nous la maintenons dans notre
modle tout en corrigeant la multi colinarit.
Tableau 2: matrice de corrlations des exognes inverse
DLEIB
DEV
CPIB
BP_COURANTS
IPC
LEVN
LM2
LDCFMEN
LPIBH
RD
TINT
DLEIB
1,72261676
0,25816684
-0,51110545
-0,55167238
-0,39890981
-1,29889269
-1,04165832
0,97956593
0,40214843
1,05150309
0,31583785
DEV
0,25816684
12,7581151
-0,78933551
-0,39145811
-2,06869017
-6,04300454
-1,87122917
2,94163185
3,82276607
-4,91167355
4,71279212
CPIB
BP_COURANTS
IPC
LEVN
LM2 LOGDCFMEN LPIBH
RD
TINT
-0,51110545
-0,551672385 -0,39890981 -1,29889269 -1,04165832 0,97956593 0,40214843 1,051503092 0,31583785
-0,78933551
-0,391458115 -2,06869017 -6,04300454 -1,87122917 2,94163185 3,82276607 -4,91167355 4,71279212
2,2042324
0,146068648 0,00072831 -1,7448706 2,47556699 0,49225095 -2,43913882 0,219459416 -0,34224938
0,14606865
2,112870311 0,4642984 0,48297246 1,77127059 -0,07893337 0,62834699 -2,47494141 -0,77577393
0,00072831
0,4642984 1,8310319 2,45282211 0,49543929 -0,88287926 0,08961649 -0,41162189 -1,04066451
-1,7448706
0,482972461 2,45282211 13,4038414 -4,11888489 -5,62902678 2,52447904 1,41225237 -0,03192394
2,47556699
1,771270587 0,49543929 -4,11888489 8,71744393 0,12379842 -4,88448198 -2,51375022 -2,68000496
0,49225095
-0,078933366 -0,88287926 -5,62902678 0,12379842 4,51382401 0,93217265 -1,34396857 0,29201243
-2,43913882
0,628346987 0,08961649 2,52447904 -4,88448198 0,93217265 8,34050336 -5,51345153 -0,11568465
0,21945942
-2,474941407 -0,41162189 1,41225237 -2,51375022 -1,34396857 -5,51345153 12,03953242 3,26794117
-0,34224938
-0,775773929 -1,04066451 -0,03192394 -2,68000496 0,29201243 -0,11568465 3,267941166 6,73656097
Source : Banque Mondiale, nos calculs sous Excel
Ainsi, en utilisant les critres AIC (Akaike info criterion) et BIC (Schwarz criterion), nous
sommes parvenus liminer les variables qui rendaient notre modle plus complexe sans
apporter un gain majeur en information. C'est--dire sans expliquer significativement la variable
dpendante. Le principe est simple. A partir du modle rduit 09 variables explicatives (sans
LEVN et RD), nous avions limin une une les exognes qui permettent de diminuer lAIC (ou
augmenter le BIC) et de continuer ainsi tant que la suppression dune variable amliore le critre.
Finalement, au bout de trois itrations, nous obtenons le modle estim suivant :
Coefficient
Std. Error
t-Statistic
Prob.
LM2
LOGDCFMEN
LPIBH
TINT
DEV
C
-1.291830
-6.189688
6.040921
0.132724
1.496349
-45.62102
0.429080
1.518044
1.332927
0.059104
0.206327
21.38800
-3.010700
-4.077410
4.532072
2.245577
7.252321
-2.133019
0.0056
0.0004
0.0001
0.0331
0.0000
0.0422
R-squared
Adjusted R-squared
S.E. of regression
Sum squared resid
Log likelihood
F-statistic
Prob(F-statistic)
0.874465
0.851218
0.247384
1.652368
2.580943
37.61600
0.000000
1.740608
0.641352
0.207216
0.479308
0.298766
1.296560
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Partial Correlation
. |** |
. *| . |
. |. |
. |. |
***| . |
. *| . |
.**| . |
. *| . |
. |*. |
. |. |
.**| . |
. *| . |
. |. |
. |. |
. *| . |
. *| . |
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
16
AC
PAC
0.308
-0.071
-0.027
0.016
-0.310
-0.335
-0.279
-0.179
0.032
0.200
0.020
-0.042
0.174
0.175
-0.136
-0.185
0.308
-0.184
0.064
-0.009
-0.360
-0.128
-0.271
-0.155
0.094
0.047
-0.208
-0.179
-0.012
-0.055
-0.184
-0.139
Q-Stat
3.4195
3.6095
3.6375
3.6479
7.6037
12.406
15.871
17.355
17.404
19.415
19.435
19.532
21.272
23.128
24.306
26.621
Prob
0.064
0.165
0.303
0.456
0.179
0.053
0.026
0.027
0.043
0.035
0.054
0.076
0.068
0.058
0.060
0.046
Cet examen nous permet de souponner une auto corrlation dordre 1. Ce qui est
confirm par le test de Breusch Godfrey au seuil de 5% que nous avions effectu. Ainsi, pour
corriger cette auto corrlation, nous avions rajout dans le modle, toutes les variables
explicatives retardes dordre 1. Lestimation du nouveau modle et llimination des
exognes non significatifs nous a conduit retenir deux variables retardes qui corrigent
dfinitivement le problme de lauto corrlation des erreurs. La situation est rsume dans
les figures qui suivent.
0.033296
0.046257
Prob. F(1,23)
Prob. Chi-Square(1)
0.8568
0.8297
Test Equation:
Dependent Variable: RESID
Method: Least Squares
Date: 02/11/13 Time: 05:12
Sample: 1975 2006
Included observations: 32
Presample missing value lagged residuals set to zero.
Variable
Coefficient
Std. Error
t-Statistic
Prob.
LM2
LPIBH
TINT
LDCFMEN(-1)
DLEIB
LDCFMEN
DEV
C
RESID(-1)
-0.038118
0.106499
0.002622
0.122856
0.011170
0.151436
-0.001683
-2.460869
-0.052840
0.456853
1.626346
0.056130
2.341414
0.129376
2.198264
0.205424
28.08156
0.289578
-0.083437
0.065484
0.046720
0.052471
0.086337
0.068889
-0.008192
-0.087633
-0.182471
0.9342
0.9484
0.9631
0.9586
0.9319
0.9457
0.9935
0.9309
0.8568
R-squared
Adjusted R-squared
S.E. of regression
Sum squared resid
Log likelihood
F-statistic
Prob(F-statistic)
0.001446
-0.345878
0.223055
1.144331
7.888625
0.004162
1.000000
1.47E-14
0.192269
0.069461
0.481699
0.206106
1.975470
Son estimation est faite la figure 8. Tous les coefficients des exognes y sont significatifs au
seuil de 5%.
Coefficient
Std. Error
t-Statistic
Prob.
LM2
LOGDCFMEN
LPIBH
TINT
DEV
C
LEIB(-1)
LDCFMEN(-1)
-1.428553
-7.038505
6.754018
0.163647
1.347662
-74.25418
0.234369
5.332893
0.398029
1.994176
1.487126
0.053155
0.201042
24.12998
0.111658
2.196905
-3.589069
-3.529530
4.541659
3.078659
6.703384
-3.077258
2.098982
2.427458
0.0015
0.0017
0.0001
0.0051
0.0000
0.0052
0.0465
0.0231
R-squared
Adjusted R-squared
S.E. of regression
Sum squared resid
Log likelihood
F-statistic
Prob(F-statistic)
0.904582
0.876752
0.218517
1.145990
7.865436
32.50366
0.000000
1.707573
0.622437
0.008410
0.374844
0.129873
1.996852
Le test de normalit
Le test de normalit effectu sur les rsidus nous permet de valid lhypothse de
normalit. En effet, la p-value associe la statistique de Jacques Bera tant infrieur 0,5
nous rejetons lhypothse nulle de non normalit des rsidus avec 95% de confiance.
Figure 9: Test de normalit des rsidus
Le test dhomoscdasticit
Ici, nous avions utilis le test de White qui est plus gnral pour dtecter une
htroscdasticit des erreurs. Lhypothse nulle de ce test postule que les rsidus sont
homoscdastiques, c'est--dire de variance constante. Daprs la figure10, nous acceptons
cette hypothse au seuil de 5%.
Figure 10: Test de White
Heteroskedasticity Test: White
F-statistic
Obs*R-squared
Scaled explained SS
1.616298
10.25231
14.24421
Prob. F(7,24)
Prob. Chi-Square(7)
Prob. Chi-Square(7)
0.1788
0.1747
0.0470
Test Equation:
Dependent Variable: RESID^2
Method: Least Squares
Date: 02/11/13 Time: 05:30
Sample: 1975 2006
Included observations: 32
Variable
Coefficient
Std. Error
t-Statistic
Prob.
C
LM2^2
LPIBH^2
TINT^2
LDCFMEN(-1)^2
DLEIB^2
LDCFMEN^2
DEV^2
10.83834
0.045136
-0.048614
-0.002215
-0.005154
0.007397
-0.167264
-0.134501
4.240416
0.021960
0.021451
0.001571
0.108434
0.016584
0.087368
0.072219
2.555962
2.055387
-2.266253
-1.409814
-0.047530
0.446032
-1.914470
-1.862393
0.0173
0.0509
0.0327
0.1714
0.9625
0.6596
0.0676
0.0748
R-squared
Adjusted R-squared
S.E. of regression
Sum squared resid
Log likelihood
F-statistic
Prob(F-statistic)
0.320385
0.122163
0.075769
0.137783
41.75889
1.616298
0.178782
0.035812
0.080870
-2.109931
-1.743497
-1.988468
2.646595
df
23
(1, 23)
1
Probability
0.2484
0.2484
0.1687
Sum of Sq.
0.065861
1.145990
1.080129
1.080129
df
1
24
23
23
Mean
Squares
0.065861
0.047750
0.046962
0.046962
Value
7.865436
8.812453
df
24
23
t-statistic
F-statistic
Likelihood ratio
F-test summary:
Test SSR
Restricted SSR
Unrestricted SSR
Unrestricted SSR
LR test summary:
Restricted LogL
Unrestricted LogL
Coefficient
Std. Error
t-Statistic
Prob.
LM2
LOGDCFMEN
LPIBH
TINT
DEV
C
LEIB(-1)
LOGDCFMEN(-1)
FITTED^2
-2.068802
-9.398448
9.915353
0.194040
1.829611
-111.2964
0.334474
7.390773
-0.137035
0.669407
2.807553
3.049802
0.058631
0.453182
39.38328
0.139311
2.786837
0.115715
-3.090499
-3.347559
3.251147
3.309532
4.037253
-2.825980
2.400923
2.652030
-1.184243
0.0052
0.0028
0.0035
0.0031
0.0005
0.0096
0.0248
0.0142
0.2484
R-squared
Adjusted R-squared
S.E. of regression
Sum squared resid
Log likelihood
F-statistic
Prob(F-statistic)
0.910066
0.878785
0.216707
1.080129
8.812453
29.09290
0.000000
1.707573
0.622437
0.011722
0.423960
0.148367
2.045362
Le test de CUSUM (Cumulative Sum) est bas sur la somme des recursive residuals
(obtenues en faisant des estimations puis des prvisions rptes avec diffrentes parties de
lchantillon) divise par leur cart type calcule sur toute la priode. Dans notre cas la
statistique sur les rsidus est contenue dans lintervalle de confiance. Ce test conduit lui
aussi la stabilit des coefficients.
Figure 12: CUSUM Test
Interprtation du modle
Les diffrents tests de validation du modle stant rvls concluant, nous avons
donc le modle dfinitif suivant :
IV.
Prvision
Lun des objectifs majeurs de lconomtrie est deffectuer des prvisions. Notre
modle tant valid, nous pouvons nous attendre une bonne reconstitution des taux
dpargne de 2007 2010 par la rqression. Pour effectuer la prvision, nous utilisons les
valeurs des variables explicatives de la priode 1982-2010, les valeurs prdites qui nous
concernent tant celles de la priode colore en jaune au tableau 3.
Tableau 3: Valeurs prdites et Valeurs relles
obs 1982 1983 1984 1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010
LEIBF 1,99 1,10 1,34 1,53 1,13 1,66 1,00 1,18 1,06 1,00 0,84 0,15 1,71 1,96 1,68 1,93 2,10 2,44 2,35 2,27 1,97 2,17 2,21 2,63 2,23 2,30 2,18 2,47 2,42
LEIB 1,73 1,21 1,43 1,76 1,28 1,94 1,29 1,06 0,86 1,06 0,86 -0,09 1,34 1,97 1,78 2,15 2,19 2,39 2,41 2,24 1,91 2,17 2,07 2,65 2,37 2,15 1,96 2,23 2,38
Source : Banque Mondiale, nos calculs sous Eviews
Figure 13: graph du taux d'pargne reconstitu par le modle avec l'intervalle de confiance
Le graphique confirme lanalyse du coefficient de Theil effectu plus haut. Notre modle a
bien prdit les valeurs.
Conclusion
Au terme de notre analyse il ressort clairement que le taux dpargne intrieure brute au
Sngal est expliqu 85% (