L'Instinct de Mort Chez Deleuze (Pierre Montebello)
L'Instinct de Mort Chez Deleuze (Pierre Montebello)
L'Instinct de Mort Chez Deleuze (Pierre Montebello)
resum Dans tous les textes de Deleuze sur la psychanalyse, ce qui lintresse le plus, cest
linstinct de mort. Il consacre ce thme un chapitre dans Prsentation de Sacher-Masoch,
de longues pages de Diffrence et rptition et dinnombrables passages de lAnti-dipe. La
controverse avec la psychanalyse peut toucher bien des aspects, mais sur le fond, il est
visible quelle se situe l, sur llment que Guattari et Deleuze jugent le plus intressant,
le plus rvolutionnaire, le plus essentiel. Que sont-ils donc alls chercher dans linstinct de
mort? Pourquoi tout le dbat avec la psychanalyse devait-il se condenser autour ce concept
obscur? Nous prsentons ici quelques considrations pour analyser ces questions.
mots-cls Deleuze; psychanalyse; instinct de mort; dsir; vie; transcendantal
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est dabord un explorateur. Freud dcouvre linconscient, il se dit archologue dune nouvelle rgion. On le sait, il collectionne les statuettes
antiques, il compare maintes reprises la conservation intgrale du pass
lensevelissement dune ville morte, Pompi ou Rome Et puis, il
creuse davantage encore, il svade de ces vestiges, il dcouvre un sansfond, qui na plus rien voir avec les souvenirs, le pass, larchologie, qui
ne relve daucune exprience, daucun vcu, et quil va nommer
instinct de mort. Cest ce mystre que Deleuze veut percer: pourquoi
une philosophie de lEros a-t-elle besoin dun principe nouveau,
Thanatos? Quelle trange aventure. Que le dsir soit dsir de mort, que
le dsir soit nou avec la mort. Comment le comprendre?
La premire explication de Deleuze est passablement complique: il
admire chez Freud une passion toute allemande, la passion du transcendantal. Thanatos est le transcendantal de lexprience rotique. Le
principe de plaisir rgne sur le a, sur la vie psychique du a, toute
reprsentation ou pulsion inconsciente veut le plaisir, le retour du plaisir,
la rptition du plaisir, lexprience le prouve.1 Mais a ne suffit pas
arrter la curiosit de Freud. Pourquoi cherchons-nous le plaisir,
pourquoi cette rptition monotone, envahissante par laquelle nous cherchons tout prix viter la douleur, et valorisons tout prix la satisfaction du plaisir Cest nouveau un problme de fondation dit
Deleuze.2 A partir de lexprience empirique du plaisir, la recherche de
Freud devait sorienter vers ce qui fonde le principe de plaisir. Mais voil
que ce nest plus lexprience qui permet de rpondre, non cest la
spculation transcendantale, et voil aussi dit Deleuze que nous sommes
prcipits en avant, que nous traversons la fondation vers un sans fond
quelle ne peut contenir et qui a pour nom Thanatos: Au-del dEros,
Thanatos.Au-del du fond, le sans-fond (DELEUZE, 1967, p.114).
Rsumons trs vite le sens que Deleuze donne aux dcouvertes de
Freud dans ses Essais de psychanalyse. Freud dcouvre deux choses: le
plaisir est dj une nergie lie, une excitation lie une rptition, et
seule cette liaison permet la dcharge, rend possible le plaisir. Eros est liaison, union, comme dans la mythologie, la pulsion rotique est une force
de liaison et nous faisons sans cesse lexprience de cette force de liaison
dans lamour, la famille, la vie sociale. Pourtant, cette force de liaison est
aussi nie, une autre puissance de dsirer saffirme dans la non liaison,
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dun cadre trs dualiste, vie et mort, pulsions de vie, pulsions de mort,
anim et inanim. On ne sort pas non plus dun ralisme avec un prsent
originaire qui se rpte, une scne primitive, un circuit entre le prsent
absent et le prsent rpt. On ne sort pas enfin dun matrialisme
comme si le modle non reprsentatif de la mort devait tre le retour la
matire. Deleuze ne manque pas de sen tonner: Freud refuse
bizarrement tout autre dimension de la mort (DELEUZE, 1968, p.147).
Si Deleuze passe son temps proposer un modle non objectif de la
mort dans linconscient, cest quil pressent un grand danger pour la dfinition mme du dsir. Dsirer la mort ce nest pas du tout dsirer un
retour la matire. Ce nest pas du tout funbre. Ce nest pas l que
rside le mystre effrayant de Thanatos. Il y a bien une profonde attraction vers le non rotique. Mais que veut-elle dire? Ce nest ni un
fantasme, ni une exprience matrielle, ni un retour linanim comme
si au fond chacun tait lass de la vie et voulait se fondre, anonyme dans
un immense plan de matire. Dsirer la mort ce nest pas dsirer mourir
matriellement. Cela ce nest que la mort du Je, le Je meurs qui peut tre
reprsent sans doute dans le retour la matire inanime. En lisant Blanchot (Lespace littraire), Deleuze dcouvre quil y a une mort plus puissante, la mort anonyme qui traverse le Je vivant, le fait pour le Je de
mourir au Je, la mmoire, au temps pass, aux souvenirs, au roman
familial Le fait de se librer du dsir comme libido sexuelle revient
se librer des diffrences lies dans les pulsions. Le moment o la libido
se dsexualise, perd ses objets, et se rinvestit dans le moi sous une autre
forme constitue une autre exprience du temps, un temps pur, purifi de
toute lhistoire du Je. Non pas libido dobjet, non pas libido sexuelle, non
pas liaison lautre, mais pure nergie libidinale. Comme si surgissaient
de mondes o lindividuel nest plus emprisonn dans la forme personnelle du Je et du moi, dit Deleuze, comme si enfin le dsir parcourait des
diffrences libres et non lies. La mort retrouve une autre voix, un autre
clat comme une puissance de vie libre.5
Deleuze sappuie ici sur la grande dcouverte de Freud qui prside
sa comprhension du narcissisme secondaire et quil expose ds 1914
dans un article clbre: Quel est dans la schizophrnie le destin de la
libido retir des objets. Et en effet, ltonnement de Freud vient de la
dcouverte que le quartier gnral de la libido, comme il dit dans
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Malaise dans la civilisation, pourrait tre le Moi et pas du tout Eros. Dans
le narcissisme secondaire, ce quil a de surprenant en effet, cest que linvestissement libidinal retourne vers le moi en abandonnant les pulsions
rotiques. Le moi est r-investi, et avec lui tous les objets dindentification
du moi, tandis que les objets sexuels sont abandonns. Tout se met au
service dun dsir sans objet, pulsion de mort qui circule dans linconscient et dont Freud dit dans Malaise dans la civilisation que ce pourrait tre
lexplication des psychoses.
Cette circulation du dsir indpendante du Je explique lusage si
frquent que Deleuze fait de la lettre de Nietzsche du 6 janvier 1889
Jacob Burckhardt, juste avant leffondrement Turin: Ce qui est
dsagrable et drange ma modestie, cest quau fond je suis chaque nom
de lhistoire, qui fait cho cette ultime lettre Cosima Wagner le 3
janvier 1889: Cest un prjug que je sois un homme. Mais jai dj
souvent vcu parmi les hommes, et je connais tout ce que les hommes
peuvent traverser, du plus bas au plus haut. Jai t Bouddha parmi les
indous, Dionysos en Grce - Alexandre et Csar sont mes incarnations,
de mme que le pote Shakespeare, lettre qui se termine par: Jai
aussi t pendu la croix (NIETZSCHE, 2011).
Cest en ce sens que Deleuze dit dans Diffrence et rptition que
Thanatos se confond entirement avec la dsexualisation dEros, avec la
formation de cette nergie neutre et dplaable (DELEUZE, 1968,
p.149), visible chez Nietzsche par exemple, dans sa circulation sur tous les
noms de lhistoire.
On se doute que tout cela prpare la grand livre contre la psychanalyse, lAnti-dipe. On sait la litanie des reproches: linconscient ne vit
pas du mythe (dipien ou autre), il nest pas reprsentation, ni structure,
ni signifiant, ni fantasmatique, ce nest pas non plus un thtre, une mise
en scne, une scne Ce que Guattari et Deleuze opposent la psychanalyse, cest un inconscient sans mythes, sans thtre, sans famille, et
surtout sans liaison pulsionnelle. Seule labsence de lien, la dliaison,
explique le fonctionnement machinique de linconscient. Car linconscient est molculaire, constitu dobjets partiels, il se dmultiplie en se
fragmentant, se produit comme machine en se dcouplant.A cet gard la
citation tire du livre de Pierre Bonnaf sur Objet magique, sorcellerie et
ftichisme, dit lessentiel, il y a un rapprochement entre corps magique et
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On peut dire que la psychanalyse fixe sur Oedipe a tout fait manqu
ce point. Elle na jamais su chanter la vie, le foisonnement de vie:
Comme cest trange laventure de la psychanalyse. Elle devait tre un
chant de vie, sous peine de ne rien valoir. Pratiquement, elle devait nous
apprendre chanter la vie. Et voil quen mane le plus triste chant de
mort, le plus dfait: eiapopeia.7
Mais maintenant la charge contre Freud se fait beaucoup plus lourde.
Freud na pas seulement manqu le dsir, il a limit lexprience du dsir
comme libido, infiniment plus grave il a invoqu Thanatos pour
liquider la libido. Lhistoire de la psychanalyse dpend de ce geste. Que
devient la libido sous le rgne de Thanatos? Ce sont les derniers textes de
Freud, les plus spculatifs, qui le disent, en particulier Malaise dans la civilisation. Le grand projet de Malaise dans la civilisation est de montrer que la
culture est au service dEros contre Thanatos, contre lagressivit, contre
la pulsion destructrice. Seule la civilisation peut sopposer au dsir de
mort, seule elle tourne la pulsion destructrice en dsir de vie. Et dj
sinsinue la dprciation de la vie, le jugement envers la vie, envers la
nature. La psychanalyse prtend nous gurir de nos mauvaises pulsions,
elle devient une prtrise.
La position de Deleuze et Guattari nest alors plus du tout la mme.
On voit ce qui sest pass. LAnti-dipe retient des lments de Prsentation de Sacher-Masoch et Diffrence et rptition. Mais son apprciation
change du tout au tout. Jusqu se demander sil faut conserver le terme
instinct de mort. Anti-dipe revient maintenant sur le principe transcendant, mais estime que ce principe nest plus tellement positif. Car la
transcendance dsigne le fait quil ny a chez Freud aucun modle ou
exprience de la mort (DELEUZE, GUATTARI, 1972, p.397). Or, on
ne peut pas juger de la mort comme principe abstrait (DELEUZE,
GUATTARI, 1972, p. 97). La dcouverte initiale de linstinct de mort
tait une promesse immense: librer le dsir. Mais voil, au bout du
compte, le dsir est priv de libido, le principe transcendant crase le
dsir. Freud a opr la dcouverte le plus profonde de lessence subjective
abstraite du dsir, Libido. Mais, cette essence, il la r-aline, rinvestie
dans un systme subjectif de reprsentation du moi, comme il la recod
sur la territorialit rsiduelle ddipe et sous le signifiant despotique de
la castration alors il ne pouvait plus concevoir lessence de la vie que
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comme une forme retourne contre soi, sous la forme de la mort ellemme (DELEUZE, GUATTARI, 1972, p.398). Bien sr il ne faut pas
du tout confondre lessence subjective abstraite du dsir avec un dsir
subjectif. Freud a bien dcouvert lessence abstraite du dsir ou le dsir
tout cour qui na rien voir avec les reprsentations quelconques de but
ou dobjet dun sujet personnel. Le dsir-libido universel pulse sous
toutes les reprsentations du sujet. LAnti-Oedipe trace un parallle: Freud
a fait la mme dcouverte que Marx pour lconomie lorsque celui-ci
dcouvre le travail abstrait subjectif, soit le vrai sujet de lconomie
depuis tout le temps, comme activit de production elle-mme.
Mais au fond, pourquoi dire que Freud manque lexprience de la
mort? Pourquoi dire quil en fait un principe abstrait? Parce que la mort
est, pour Deleuze et Guattari, ce qui est ressenti dans tout sentiment ce
qui ne cesse et ne finit pas darriver dans tout devenir, dans le devenir
autre-sexe, le devenir-dieu, le devenir race (DELEUZE, GUATTARI,
1972, p.395), parce que la mort est lexprience ordinaire de linconscient
quand celui-ci passe par toutes une srie de devenirs, sujet erratique sans
place fixe. Et lAnti-dipe de reprendre encore le texte de Blanchot sur
les deux morts, la diffrence entre le Je meurs et le on meurt: le sujet
apparent ne cesse de vivre et de voyager comme on, il met toute limpersonnalit des choses en lui.
Que sest-il pass? Freud a dcouvert le dsir ltat pur, dans ses
synthses, ses conjonctions immanentes. Et pourtant, cause de son dualisme vie/mort, Eros/Thanatos, sujet/matire, il est pris dans ce quil faut
bien appeler avec lAnti-dipe une volution catastrophique
(DELEUZE, GUATTARI, 1972, n.397). Linsistance de Deleuze et
Guattari sur le dualisme de Freud vient de Ricur, de son livre sur
Freud, De linterprtation. Ricur montre que le dualisme traverse toute
luvre de Freud et saccentue dans les textes sur la culture. Ce nest plus
seulement le conflit des pulsions, mais la culture qui est traverse par le
plus profond des dualismes. Eros bute continuellement sur Thanatos, les
pulsions sociales sur les pulsions destructrices anti-culturelles. La culpabilit est le moyen dont la culture se sert pour contrarier la tendance
dmoniaque en lhomme, pour rgler le conflit entre Eros et Thanatos.
Lhomme civilis est ptri de culpabilit, Eros doit se frayer son chemin
sur les ruines de la culpabilit. Le pur dsir que dcouvrait Freud ne peut
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Quelle issue pour le dsir? On peut croire des dsirs librs, mais ce
quon dsire est mort, dj mort: des images (DELEUZE, GUATTARI,
1972, p.404). Images dipiennes, familiales, sociales. Tout est dj
mort. On ne sest libr de rien, surtout pas du dsir de mort. Si lon suit
Freud, la Libido ninvestit le champ social quen se sublimant, quen se
dsexualisant, marque jamais par sa lutte avec Thanatos. Quand elle
entre dans le socius, elle est dj morte.A jamais le dsir est pris dans des
instances rpressives. Cest la mme entreprise qui se continue et se
fortifie: liminer llment machinique du dsir, les machines dsirantes.
Il sagit dliminer la libido, en tant que celle-ci implique des conversions
nergtiques dans la machine (DELEUZE, GUATTARI, 1972, p.398).
Au final le dsir a accompli sa mtamorphose pitoyable: Il faudra que le
dsir, ayant achev sa migration, connaisse cette misre extrme, tre
retourn contre soi, le retournement contre soi, la mauvaise conscience;
la culpabilit, qui lattache au champ social le plus dcod, comme lintriorit la plus maladive, le pige du dsir, sa plante vnneuse
(DELEUZE, GUATTARI, 1972, p.257).
Tout avait commenc pour Deleuze par la fascination pour la spculation de Freud sur Thanatos comme principe, on sen souvient. Au
dpart, Deleuze tait fascin, mais la fascination tourne court quand lAnti-Oedipe dcouvre que la psychanalyse rejette au fond lexprience du
dsir, pire quand Deleuze et Guattari saperoivent que la psychanalyse
nie lexprience de la mort dans linconscient afin de constituer la psychanalyse comme discours auto-rfrenc. Laxiomatique a pris le pas sur
lexprience, les instances rpressives sur lexprimentation dsirante, la
culpabilit sur les agencements libres et les flux dcods du dsir, la
violence du socius sur lnergie libre de Thanatos: La psychanalyse, toute
la psychanalyse est une gigantesque perversion, une drogue, une coupure
radiale avec la ralit, commencer par la ralit du dsir, un narcissisme,
un autisme monstrueux (). A la limite la psychanalyse ne se mesure
plus aucune ralit, ne souvre plus sur aucun dehors () La psychanalyse index sui (DELEUZE, GUATTARI, 1972, p.373).
La psychanalyse aurait pu tre un hymne la vie, un chant pour le
dsir libr, nouvellement libr, mais voil que la dcouverte de linstinct de mort sest mue en dsir de mort, dsir danantissement: il y a
tant de dsirs qui ne dsirent que ce qui a la puissance de les anantir.
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1 Freud, in Essais de psychanalyse, Payot, 1982, Au-del du principe de plaisir, p.45: Les faits
qui nous ont conduits croire en la domination du principe de plaisir dans la vie psychique
trouvent aussi leur expression dans lhypothse selon laquelle lappareil psychique a une
tendance maintenir aussi bas que possible la quantit dexcitation prsente en lui ou du
moins le mantenir constante
2 Deleuze, Prsentation de Sacher Masoch, 1967/2007, p.28: On peut dire que le problme pos
par Freud est le contraire de celui quon lui prte souvent: il sagit, non pas dexceptions au
principe de plaisir, mais de la fondation de ce principe
3 Lanalyse de la perversion trs importante chez Deleuze jusqu Prsentation de Sacher Masoch
aspect, dsigne ltat des diffrences libres quand elles ne sont plus soumises la forme que
leur donnaient un Je, un moi, quand elles se dveloppent dans une figure qui exclut ma
propre cohrence au mme titre de celle dune identit quelconque. Il y a toujours un on
meurt plus profond que le je meurs et il ny a pas que les dieux qui meurent sans cesse et
de multiples manires: cest comme si surgissaient des mondes o lindividuel nest plus
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emprisonn dans la forme personnelle du Je et du moi, ni mme le singulier, emprisonn dans
les limites de lindividu bref le multiple insubordonn
6 Pierre Bonnaf, Nouvelle revue de psychanalyse, n2, 1970, cit par Deleuze et Guattari, Lan-
Referncias bibliogrficas
DELEUZE, G. Diffrence et rptition. Paris: PUF, 1968.
___________ Prsentation de Sacher-Masoch. Paris: Les dtions de
Minuit , 1967/2007.
DELEUZE, G.; GUATTARI, F. Lanti-dipe. Paris: Les dtions de
Minuit, 1972.
FREUD, S. Essais de psychanalyse. Paris: Payot, 1982
NIETZSCHE, F. Dernires Lettres (hiver 1887-hiver 1889). De la volont
de puissance lAntichrist. Prsentation et notes Yannick Souladi. Paris:
ditions Manucius, 2011.
RICUR, P. De linterprtation, essai sur Freud. Paris: Seuil, 1965.
(Deuxime partie: linterprtation de la culture, deuxime chapitre: la
culture entre Eros et Thanatos).