- Note C E A - N - 2 4 7 4 -
Alain AUTRET
- MARS 1986 -
Note CEA-N-2474
DESCRIPTION-MATIERE (mots clefs extraits du thesaurus LI DON/INIS)
en franais
en anglais
TURBULENCE
TURBULENCE
ECOULEMENT TURBULENT
TURBULENT FLOW
EQUATIONS
EQUATIONS
COMPUTERIZED SIMULATION
ECOULEMENT STATIONNAI RE
STEADY FLOW
ECOULEMENT INCOMPRESSIBLE
INCOMPRESSIBLE FLOW
EQUATIONS DE NAVIER-STOKES
NAVIER-STOKES EQUATIONS
PROCESSUS ISOTHERMES
ISOTHERMAL PROCESSES
SOLUTION NUMERIQUE
NUMERICAL SOLUTION
NOMBRE DE REYNOLDS
REYNOLDS NUMBER
Alain AUTRET
CEA-N-2474 Tome I
AUTRET Alain
1 9 8 0
Tomes I et II
504 P.
CEA-N-2474
Tome I
AUTRET Alain
,..
lyoo
Commissariat l'Energie Atomique - France
Tomes I et II
504 P.
-0.1-
Monsieur M. COANTIC, Professeur l'Institut de Mcanique Statistique de la Turbulence (Universit d'AIX-MARSEILLE II), pour m'avoir fait l'honneur d'accepter la prsidence du Jury. Je tiens ici lui exprir toute ma
gratitude et ma profonde reconnaissance.
CADARACHE), de m'avoir accueilli dans son laboratoire pour y mener a bien ces
travaux dans de parfaites conditions; qu'il sache ici combien j'ai ou
apprcier d'y exercer mon activit durant ces deux annes.
-0.2-
-0.3-
AVMTT - WOWS
rEnergie
Atomique
UJU>jyDJ>JtSDJtyS.TJtyLMJD.
Toutas las exploitations
graphiquas da
rsultats ont t acheves grca au postprocassaur
graphiqua aux lmanta finis CRAPHY at au logiciai
da trac da courbas COURBX divatopps gaamant
au LMJkNASTHY, crit an ESOPE * FORTRAN 77. ast
implant sur la calculateur CRAY-XMP du rsaau
CISINET tandis qua GRAPHY. lui aussi crit an
ESOPE * FORTRAN 77. ast accassibla sur la calculateur I.BM. 3033 da CJSJ. CADARACHZ.
Dans la cas das geometries complaxas, las
maillagas ont t labors l'aida des meilleurs
COCO et GIBI du systme CASTEM 2000.
L'dition de taxta et la soumission des travaux ont t faites sur f ordinateur I.BM. 4341 de
CJSJ. CADARACHE via la systme VM/CMS d'IBMLa composition da ce prisant mmoire a t
ralise grce au logiciel de traitement de texte
avec inclusion de graphiques CISTEXTE dvelopp
par CJ.&J.
Des recherches bibliographiques ont pu tre
menes bien par consultations da banques de
donnes informatises, telles celles, entra autres,
du C.N.RS. ou de la NASA..
-0.3-
-0.4-
REHERCISKENTS
Page
0.1
AVANT - PROPOS
Page
0.3
SOMMAIRE
Page
0.4
NOTATIONS PRINCIPALES
Page
0.6
IHTRODUCTIOH
Page
1.2
Page
1.8
Page
II.2
Page
11.35
CHAPITRE
II : EQUATIONS DP PHENOMENE
INTRODUCTION
TABLE DES MATIERES DU CH.
II
INTRODUCTION
Page III.2
Page III.55
INTRODUCTION
Page
IV.2
Page
IV.71
IV
-0.4-
! :
-0.5-
IXT90O0CTIOM
Page
V.2
Page
V.6
ANNEXES I VI
Page
A.l
TABLES 1 9
Page TAB.l
FIGURES 1 166
Pace Flg.l
riCTBES
-0.5-
-0.5-
BSSQgBjgnsgMjfi
Aliihabet arec
Jaiis
da sodle da PR1MDTL
ct
dn sooele
C
1' 2
oc s paramtra da relaxation
r t frontire da 0
t t palaaaar de l'conlant
cintique de la turbulence
f t fonction vectorielle da la
c t naranlre de pnalIsailon
ble ralla valeurs dami
e. jt tenseur daa dforaatlona
denalt da foroaa exti'
x t constante de vol n a m
B t hauteur da la
X c critre da prcision
contrainta (n. t. J O
(i x viscosit dfnasdque aolcuiaira
9 i viscosit dnnatlque aolcuiaira
J < aatrloa Jacoblanna
9^1 viscosit dnaatlque quivalente
|J| s dtaralnant da J
k t nargla cmtlqua da la turbulsnce A
(4ne ordre) de la viscoK x aatrlca da rigidit (en. III)
sit plnaalliiiia quivalante
I t chelle da longueur
L i longueur da rfrena
U,i|) x coordoanee curvilignes
l i langnanr da lana
(( ,ij ) > coordonnes des points
d'Intgration de D S S
n..x vecteur unitaire) dirig vara
n x production
l'extrieur
P t aasse voluaique
p x preaaion fluctuante
V
'e* * * * * du aodla
P t preaaion laatantana
T x variable d'intgration (izi.3-4)
P t preaaion aoyenns
P.t tara* da production dana l'qua- x x transformation goatrique sur
tion de k
contrainta de ri 1 1 lsent turP t terse de production dana l'qua- T t bulent
la paroi
tlon de c
f,if
x
fonctions
da foras
R t raldu (cf 111.21}
if
t
fonction
de
courant
H..* produit de corrlation
if,f x oprateurs diffrentiels
Se t noabre da REYVOLDS
u i vortidt
_
0
x
ouvert
born
de
T
Be. i noabre de R R I O L 0 8 de la turbulance
s s abscisse curviligne
t t variable teaporella
t. .i tanaaur daa contralntea
T i dure d'chantillonage CXZ.3-4)
II t vltaeae de rfrence
u.t vlteeae fluctuante
U. v i t e s M inatantane
f
-0.6-
-0.7-
U s vitesse aoyenne
u i vltaaaa da frottant la parol
#
Indieas infrieurs
W e e s suprieur!
A t transpose da la aatrlca A
A t valeur aoyenne da A
U t valeur adlnslonnells de la
A
* "i,t 3t
vitesse (0 - U/u )
y t valeur adlaensionnelle de la
*i.j * ax
* #n- * 1?
.n.
an " 9raa A . n A ,33
A valeur de A la parol
ft
P
*' " "ax
A - Aals
- m a l da la n o n e 1 ||f|| - ( J (f(x)) dx )
2
fl
0.7-
-0.8-
ll'II^Q)'
Z
|ec|<+l
3 W
' 1
/ M - ^ 2
*2
2
L (0)
X
HJ(Q)
HJ()
V { v dans M / div v 0 }
C (Q) t anaastola daa fonctions de classa c sur Q
-0.8-
-1.1-
CHAPITRE I
INTRODUCTION
-1.1-
1.2
Z.l- GENERALITES
Plusieurs facteurs ont contribu au dveloppement de ce thme de recherche. Il est apparu en effet que les coulements fluides n'taient pas les seuls
mouvements affects par ce caractre dsordonn, difficilement prvisible
mais que la turbulence apparaissait dans l'volution de trs nombreux systmes
prsentant un certain nombre de degrs de libert (/EUBLLB (1980)/). Une
approche thorique fructueuse et synthtique est devenue aujourd'hui possible
lorsque, en 1971, D. RUELLE & F. TAKEMS ont introduit en mathmatiques la
notion d'attracteurs tranges. On se trouve donc en prsence d'un phnomne
trs gnral qui intresse de multipj.es domaines, depuis la physique des
plasmas jusqu' la dynamique des populations en passant par l'astrophysique,
la climatologie et bien sr l'hydrodynamique (/AUTRESftHADKAUD (1983)/). Mme
certains problmes purement techniques, tels ceux lis la fus.t^n nuclaire
ou la mtorologie, ncessitent une rponse qui passe, sinon uar la matrise,
du moins par la comprhension de la gense de la turbulence.
1.3-
-1.4-
dans
la
pratique
sont
trs
souvent
turbulents
et
que
la
predetermination des phnomnes qui s'y rattachent est d'un intrt capital
pour l'ingnieur.
Dans le cas qui nous intresse plus prcisment, nous avons traiter des
coulements monophasiques incompressibles dans l'approximation de BOUSSINESQ
dans les conditions normales de fonctionnement du circuit primaire des
racteurs de centrales nuclaires. Les ordres de grandeur de pression et de
temprature s'y rattachant sont respectivement de 150 bars et 320 C. Les
geometries concernes auront trait, par exemple, aux plnums infrieur et
suprieur des cuves ou bien encore aux tuyauteries, injecteurs ou espaces
annulaires du circuit primaire. Ce pourra tre galement le calcul des
coulements dans les pompes du circuit primaire ou secondaire ou dans la boite
eau du gnrateur de vapeur.
1.4-
1.5-
-1.6-
Mais mme avant cette phase trs importante, il est primordial de pouvoir
cerner prcisment les limitations du modle, celles des mthodes numriques
tant maintenant bien connues avec les calculs d'coulements laminaires. Comme
le laisse entendre l'intitul de cette thse - calculs d'coulements turbulents par une mthode aux lments finis -, c'est au niveau de l'exploitation
du code que s'oprera cette dmarche. On essaiera, dans toute la mesure du possible
sur
des
exemples
concrets, de
trouver
les
bonnes
conditions
1.6-
-1.7-
immuLts no CHAPITRE
AUTRE! A . . MAPKAUD H .
"Structura fina da solutions d'quation diffrantialla non linairat"
E . N . S . M . M . B . - U n i v e r s i t de FRANCHE-COMTE ( 1 9 8 3 )
AUTRE! A .
"Comportamant qualitatif da systmes dynamiques"
-1.7-
-1.8-
-1.8-
! i
-1.9-
flBBBBlLTYBB
1.9-
-II-1-
CHAPITRE II
EQUATIONS
DU
PHENOMENE
ET
MODELISATION
DE
LA
-II.1-
TURBULENCE
-II.2-
sont
: la couche limite
-II.2-
f
-II.3Un traitement direct des quations de NAVIER-STOKES ncessite donc une
discrtisation spatiale et temporelle dans laquelle la taille des mailles doit
tre plus fine encore que ces microstructures afin que le calcul puisse p~endre
en compte les effets de cet enchevtrement complexe.
Heureusement, dans
En contrepartie, le "traitement statistique" a conduit une perte importante d'information par rapport aux quations instantanes originelles. En
effet, il conduit un systme d'quations comportant plus d'inconnues que
d'quations. Il se pose alors le problme de la fermeture de ce nouveau systme
d'quations aux drives partielles. Le but du Chapitre II sera donc de montrer
en partie dans quelle mesure on peut rsoudre ce problme, ceci constituant
l'objet mme des modlisations. Nous en verrons un certain nombre dans ce
prsent chapitre mais il faut d'ores et dj savoir qu'il existe un trs grand
nombre de modles, du plus simpliste au plus sophistiqu, du plus conomique au
plus onreux, du mieux adapt au plus universel (sous rserve d'existence de ce
dernier), ... L'ingnieur ne doit jamais perdre de vue qu'un "bon modle" est
avant tout un compromis. Celui-ci doit pouvoir allier universalit avec
II.3-
II.4-
-II.5-
(n.i)
> 1
-o
<ns voques
prcdemment.
Aussi, comme le suggra pour la premire fois O. REYNOLDS vers 1890
(/HDBB
(1959)/), nous
allons
(II.3)
1
D (x ,t) * j
CII.4)
P(x t) - |
[**
V (x x)dT vnd^)
lV
ir
dans lesquelles, on supposera T trs grand par rapport aux chelles de temps du
mouvement turbulent et, dans le cas instarionnaire, petit devant les chelles
de temps caractristiques du mouvement moyen. Suivant la terminologie de FAVRE
(/FAVRB ft al. (1976)/), on parle alors de la "mthode A" tandis que par la
"mthode B" en prend pour valeur moyenne, la i oyenne pondre par la masse.
Dans le cas stationnaire, on prend typiquement pour valeurs moyennes de la
vitesse et de la pression respectivement :
(II.5)
^ x
On peut par suite introduire la dcomposition suivante pour les grandeurs instantanes l^, P (/7AVHBftal. (1976)//RODI (1980)/) :
-II.6-
-11.7-
(II.6)
(II.7;
P ( x t ) P ( x , t ) + pCx^t)
if
avec
(II.8)
u ^ x ^ t ) 0 i plx^t) 0
U) + B - + B
0
(c) dt - * o CE Mt una constant*
(d) 7 .B +
t
() tt
(f ) T~ ) u
II.7-
-II.8-
Eouation de continuit :
(11.10)
\ i*
l r t
+ ^
- " ^
Cr (
lrj
j r i
(II.il). Ces
(II.10-11) est de 10
doit ds lors
-II.8-
vmfu.u.j) devaient
proportionnels
au
gradient
tre,
des
l'image des
vitesses
tensions
moyennes, le
laminaires,
coefficient
de
II. 9-
-11.10-
(11.12)
- n.u,m i 0
i2 "t 1.2
(11.13)
-$( 5
t
r j +
j f
) -f
ttJ
(11.14)
Vi " Va " Va
11.10-
D'usage assez rpandu dans les milieux industriels, ce "modle" a peu de signification quant son interprtation pnysique, mme s'il donne parfois des
rsultats satisfaisants. Dans la mme catgorie, on peut classer les "modles"
dans lesquels on suppose connatre des profils de v , profils qui auront t
valus partir de donnes exprimentales ou empiriques ou bien encore obtenus par le biais de l'intuition. Mais cette dernire manire d'oprer relve
trop du savoir-faire de chacun.
IgPOfMESEDELOmXaiEroDEigLMIGE
gueur 1 , i.e :
m
(11.15)
- l
-11.11-
soit le
(11.16)
- l
fc
\V \
12
(11.17)
1* |
(11.18)
- l
l r j
l f j
j f l
>]*
MODELE DE PttAMDTL
Ce modle, plus simple, ne s'applique que pour les coucnes
l'coulement :
11.12-
-11.13-
(11.19)
r - C fi I B ^
t
iBljt
l'avantage
d'une grande
simplicit
de
11.2.B.2. T" Tf * T
vmmm
fondamental
de
PRAHDTL
(11.15),
savoir
que
v.
correspond
11.13-
-11.14-
(n.20)
ri
des
hypothses
essentiellement
dinensionnelles
mais
aussi
d'isotropie locale :
(11.21)
e CpJT'V 1
NEE-KOVASZNAY (Annexe II), mais celui-ci n'a reu que trs peu d'applications
dans le contexte industriel.
Quoiqu'il en soit, nous voyons que le problme soulev par
l'quation (11.20) rside dans la spcification de 1, ce qui n'est pas chose
Dlus aise que celle de 1 dans le cas d'coulements complexes. Cn trouvera
m
ce propos en Annexe II la relation entre 1 et 1 . Toutefois, dans le cas
m
d'coulements libres du type jets, sillages ou zones de mlange, on choisit
gnralement pour 1 une expression analogue celle de 1 . En zone de paroi,
m
PRANDTL prconise pour 1 la distance cette paroi.
En rsum, nous pouvons dire que les modles une quation
autorisent de meilleures prdterminations que ne le permettent ceux zro
quation. Cela vient simplement du fait qu'ils tiennent compte de l'histoire
de l'coulement dans la mesure o v
11.14-
modles
deux
quations
permettent
d'obvier
cet
-11.15-
(1968),
(11.22)
V r j
o o , c , c
sont des constantes pour de nombreux coulements et S , une
Z
2*L
Z*
'Z
source secondaire qui dpend du choix de Z. Ainsi pour ( m=3/2 ; n=*-i ), Z = e et
S_ = 0, cette dernire galit tant une des raisons de la grande popularit du
modle k-e.
L'quation (11.22) peut tre obtenue soit de manire purement
intuitive ou empirique, soit de faon plus rigoureuse dans le cas du k-t, ceci
11.16
-11.17constituant l'objet du SlI-3. Kais nous voyons d'ores et dj que les grands
avantages des modles d'ordre 2 rsident, d'une part, dans la non ncessit de
prescrire a priori le comportement de 1 puisque celui-ci est obtenu l'aide
d'une quation d'volution et, d'autre part, dans le jeu des constantes qui
revt un caractre assez gnral - contrairement la thorie de longueur de
mlange dans laquelle les constantes varient en fonction de l'coulement
tudi. Il ne faut pas malgr tout oublier que mme le modle deux quations
le plus sophistiqu est une approximation rudimentaire de la description du
mouvement turbulent.
les
quations
faisant
intervenir
les
corrlations
quadruples
11.17-
-11.18-
II.3- M n w w fc
(11.23)
^ - - u ^ - V i , j - f P, + (r(
lf
j +
j # 1
)
+
l B j
f J
qu'il n'y aura pas d'ambigut, nous omettrons, dans un souci de simplicit, la
barre surmontant les quantits moyennes.
Dans ces conditions, on multiplie l'quation (11.23) par u. puis on
ajoute la mme quation en permutant les indices i et j, on obtient, aprs passage la moyenne :
11.18-
-11.19-
l j # t +
U R
k
(I)
(
- VjV.r t?
{ t t
(IV)
. - R ^ D ^ - R ^ U ^ J (U
P
J I
I L
(!')
(II)
(III)
l j f k
1 # j +
i V Vtt U"
(V)
2 r
"i.^.* ' i j ,
(VI)
ttjf
t t
(VII)
2)Tsenoradiant
(IV)
(BJUJOJ.) W
'
{v
( a
> ? i V V*,* J
( ( p u
i\j
(p
V,i>
-II. 19-
ILJBJ
IUDJ
k .+ D.X .
ft
j #3
(I)
(ID
(IV)
(m)
(V)
11.20-
-11.21
Remarquons enfin que l'quation (11.25) est une quation exacte nous n'avons introduit aucune hypothse supplmentaire - pour laquelle il est
ncessaire de modliser les termes (III) et (IV) (cf SII.3.C).
l'quation des fluctuations de vitesse (11.23) de la faon suivante : on multiplie la drive par rapport x. de l'quation des u. par 2v.u.
3
. et on prend la
lrj
e +V
l,i l,>
a) rr]
"
( u
' ~ "i,. i , i V i
_J
(II)
Vi.iVi',D- 2p \
i
(IV)
(m)
( Pf u
, ) _+
l Bpl m
4
(V)
i
i
(VI)
2 ~72~
- 2 vu. u. , u _ , - 2
i,B i , x m,l
i,l
l
i |_
(VII)
(VIII)
9
i)PfrrtVfiHffttyliirt
(De.
-11.21-
2 ) T s t y ? ^ * " ^
(IV) i(un.
u.
(V) - ( P jtt ,)
"
3 ) T T s source et puits
2
(VIII) - 2 v
2
u.
'
(VII)
- 2 v u.
u. .u
(II)
- 2 , 0
1 # B
1 # i
l f B
production par
action du champ
(III)
-2rH
>
moyen
-11.22-
-11.23-
(11.27)
i ' -Vip * ? ) - ; ^
(11.29)
* . DA H 1 * J
'
3 3
L\
Al
avec
v. - c
+ *JI AV H+ IL ) *
t i ^
i,j
j,i'
4
/ 1
**1
-11.23-
(11.30)
2l,u
tt
i , . i . i - . i ***)
i i
(I)
(IV)
(?II)+(VIII)
(11.31)
- v U U
- - e .,
(11.32)
avec
(in) - c | n - c *
tl
t2
-11.24-
iJ
j,i>
u.
: vitesse moyenne
: pression moyenne
: chelle de longueur
, C
,C
el
c2
: masse volumique
-11.25-
-11.26
v
: viscosit cinmatique molculaire, qui n'interviendra
rellement que dans les zones o les quations de k et e sont modifier.
Dans le cas d'un coulement stationnaire et dans l'hypothse des grands nombres de REYNOLDS de la turbulence, les quations du modle k-t se ramnent :
Equation de continuit
(11.33)
i,i '
- i P
# i
( ( U
1 # j +
) -
J # 1
(11.35)
,f . [ ^ J ^ - ^ ,
a
-^
U.e * f e J - | ( C ,U.U. U. . + C _e )
J j L a
#jj J k el 1 j i,j e2
(11.37)
iV't VV"5 ij
(11.38)
(11.39)
(11.40)
11.26-
IZ.3.E.2.a) IMUmULTIOM
Primo, l'tude de la zone de paroi (sous-coache visqueuse et zone tampon), sige de phnomnes fort complexes dont il est difficile de prendre
en compte tous les effets, ne prsente pas du point de vue des applications
industrielles un intrt capital ds lors qu'il est fait abstraction de
problmes de transfert de masse ou de chaleur. Il existe nanmoins des
variantes du modle k-t qui, l'aide de fonctions correctrices, prennent
en compte les effets de parois (modle bas nombres de REYNOLDS) (/LMMDER
SPMDITO (1974)/).
-11.27-
= 0 ;U = 0 ;k
c.
1,1
=0 ;e
,1
=
,1
(11.41)
*
+l-e
l X ' , 2
2
(11.42)
0- [i
] (C n - C e )
ti
fc2
(11.43)
t - v( U
t
l2
-11.28-
(11.45)
1 " -
to
ou :
(11.46)
a.- ( | V | )
2
- ( T
x. : distance la paroi
-11.29-
bidiaensionnel en moyenne :
U)
(c)
()
PJ
- x UJ^
*2 i
(b)
(d)
(f)
l,2
x Xj
'
La
valeur
de c
s'obtient
en rapprochant la relation de
Pour prciser c
11.30-
-11.31-
[?-].*
a *c2
hypothses, savoir :
il vient
numrique. C'est galement par optimisation numrique que l'on trouve : <r,
1.00.
En conclusion (11.46)
e
9
0,09
t
1,30
^-1,00
C
- 1.44
-11.31-
9^ 1,00
C
e2 '
*'
-11.32-
turbulant
saparatad
flows
using
fluc-
2SETJU
"Macaniqua anprimantala das fluid as"
umaism.
"Etuda d'un jat plan dissymtriqum chauff an rgi mm turbulmnt incomprassiblm"
rnnm
M-trow-nin
"Oacollamant provoqu d'un coulamant turbulant incomprassibla"
Thse d'Etat - TOULOUSE - (1976)
-11.32-
-11.33 HAHJALIC K.
"Two dimensional
asymmetric
turbulent
flow
in ducts"
P h . D. - U n i v e r s i t y of LONDON - (1970)
HARLOW F . H . . HAKATAMA P . I ,
"Transport of turbulence energy decay rate"
LOS ALAMOS S c i . Lab. Univ. of CALIFORNIA, Rf. LA-3854, LOS ALAMOS,
NEW MEXICO (1968)
HINZE J . O .
"Turbulence"
of laminerization
with a two-equation
model of
turbulence"
r s j . . RODI W.
of turbulent
flow"
AFOSR - IFP
-STANFORD"
-11.33-
-11.34-
RODI W.
"Turbulence
in
hydraulics"
S t a t e - o f - t h e - A r t - P a p e r / I . A . H . R (19eo)
RODI W.
"On the equation
governing
energy
dissipation
RODI W.
"The prediction
of
of free turbu'ent
boundary
model
turbulence"
P h . D. - U n i v e r s i t y o f LONDON -
(1972)
SCHIESTEL R .
' Modlisation
numrique
des coulements
turbulents"
Cours D.E.A ( 1 9 8 1 - 1 9 8 2 ) - I . M . S . T .
MARSEILLE
SCHIESTEL R .
"Sur
un nouveau
mouvement
modle
de turbulence
et de chaleur"
(1974)
SCHLICHTIMG H.
"Boundary
layer
theory"
Me GRAW-HILL - 4 t h E d i t i o n -
(1960)
TEWWEKES H . . LHLCT J . L .
"A first
course in
turbulence"
-11.34-
appliqu
aux transferts
de quantit
de
-11.35-
Z Z . 2 . B . MODELISATIONS SIMPLIFIEES
13
15
17
I
I I . 3 - MODELE k - e
18
. . .
18
21
22
23
I I . 3 . E . LE MODELE k - e
25
25
27
I I . 3 . E . 2 . a ) INTRODUCTION
I I . 3 . E . 2 . ) LOIS DE PAROI
I I . 3 . E . 3 . DETERMINATION DESOTNSTANTESNUMERIQUES
REFERENCES DO CHAPITRE IX
27
28
. . . .
30
32
-11.35-
1 t
t
-III.1-
CHAPITRE
RESOLUTION
III
NUMERIQUE
DES
EQUATIONS
DU
MODELE
);
"III - I"
El
It
-III.2-
III.l- IMTHUWCIIOW
C'est principalement pour des raisons conomiques que se sont faits ces
changements : la mcanique des fluides est en effet une discipline dans laquelle l'exprience entre pour une large part. Mais les prdictions exprimentales
sont habituellement trs onreuses et trs exigeantes sur la plan humain quant
au choix des instruments de mesures, leur mise au point, la saisie des donnes,
leur interprtation, ... .Pour cette raison, les mthodes numriques connaissent une grande effervescence en matire de dveloppement sous la pousse des
demandes des ingnieurs dont la tche de base est prcisment la prdiction des
phnomnes. A cela, il faut bien sr ajouter les progrs toujours constants
dans le domaine des calculateurs - qu ' ils soient micros, minis, hyper ou super
- rendant sur le plan pratique d'indniables services.
en son sein une nouvelle famille, celle de ceux que l'on pourrait appeler les
"exprimentateurs numriques". Mais il ne faudrait bien sr pas ngliger pour
autant le caractre fondamental des expriences directes tant sur le plan physique que sur celui des applications industrielles.
t
En contrepartie, l'exprience numrique semble tre la voie d'investigation idale ds lors que le problme est physiquement bien investi : elle
autorise, par exemple, l'tude de l'influence des diffrents paramtres
caractristiques apparents pris isolment ou simultanment, les conditions
"exprimentales" sont
parfaitement
dtermines,
l'coulement
n'est
pas
Dans les pages qui suivent, il ne sera pas ou trs peu abord la thorie
des quations de NAVIER-STQKES (thormes d'existence et d'unicit, comportement asymptotique des solutions, ... ) ou bien encore la thorie des lments
finis
(/LBDTZHEMSKHA
(1969)/ /XBUM
/CXARLET (1978)/ /TBOHASSET (1977)/). On insistera plutt sur la mise en oeuvre et le bien-fond des mthodes utilises. Par souci de clart et afin de ne
pas introduire une complexit inutile, nous mnerons tous nos dveloppements
sur les quations de NAVIER-STOKES, l'extension aux quations du modle k-e ne
prsentant aucune originalit. Nous nous placerons aussi dans le cadre
d'coulements incompressibles stationnaires isothermes.
III.3-
-III.4-
Equation de continuit
(III.l)
- 0
- t
+ p f
-P 5
* 2 p c
(III.4) e
A j
| ( 0
i r j +
j # 1
(III.5)
ciii.6)
pv
1 # j
-p
f l
W,J
+ p
Afin que le problme constitu des quations aux drives partielles (III.5 -6) soit cinmatiquement dfini et mathmatiquement bien pos,
il faut lui associer des conditions aux limites dont le rle est de spcifier
les valeurs de la vitesse ou des contraintes sur tout ou partie de r, la
frontire du domaine. Ainsi si r et r sont des parties de r, les conditions
u n
imposes sont du type :
-III.5-
-III.6-
(ZIX.7.S) 0
ar r
(III.7.D) h - t y n ^ *
L
BUT T0
1.
2.
et r
ensembliste - de r
l'ensemble vide.
-III.6-
(III.8)
Re
(III-9)
(III.10)
"S
(ixi.il)
i,i '
(
,>
V ,d
Vi.:l
ou
- t
i i f i
f j L
avec :
(XXI .12)
t y - r M ^ ^
-III.7-
,i-
(III.13)
D. . 0
dans Q
(III.14)
"i..i = h"*
(III.15)
J i,j
t j,Ji 2 j,j i
-III.8-
f dans Q
DX
ii
bien pcs et l'on montre que si l'on en fait abstraction alors l'unicit de la
solution et la convergence du systme restent une question ouverte. D'autre
part, l'on montre que si e est choisi arbitrairement petit - en pratique, on
- 5 - 9
...
choisit e = 10
a 10
|| p - P | |
L 1 ( Q ) / f i
* C e
(111.18)
P - - - U*
t
-III.9-
1*1
(111.19)
(111.20)
*(D) f
sur la frontire r dm fi
o ? et sont des oprateurs diffrentiels, U les inconnues, (f ,f_) des fonctions connues.
Q
(111.21)
R(B) (H) f
III.10-
-III.11-
(111.22)
cdil
par parties
(III.22) afin de diminuer l'ordre maximal des drives de U ce qui permet d'affaiblir les hypothses sur la drivabilit de U. cette opration aboutit la
formulation intffit * l
i h 1
tions aux limites (III-20) peuvent apparatre "naturellement". En contrepartie, l'intgration par parties fait intervenir les drives de a, ce qui en
restreint le choix.
l'quation de continuit par une fonction Q de L () et en intgrant par parties (/TEMUi (1978)/), le problme se ramne alors finaxornent (cf Annexe IV):
-III.12-
2
Trouver U dans W, P dans L () tels que
5j a(U,V) + B(U,U,V) - (div V,P) - (f ,V)
(III.24)
(div o,fi) 0
pour tout V de W et tout Q de L (0).
Dans cette dernire expression, on peut liminer la pression l'aide de la relation (III.18) d'o :
III.12-
-III.13-
XXX.3.1.1. OBJECTIFS
Au
niveau
lmentaire, on
crit
/TBOHASSET (1961)/) :
III.13-
donc
(/ZIEWCIEWICZ
(1973)/
-III.14-
nne
(
(x
))
(III.27.a)
W - ' j - % - W S
(III.27.fc)
nnc
P(x ) (^(x.)). P I 4. (x ) P*
i
i = 1,2
"
kl
(III.28)
^ ( X j ) Sj
III.14-
f tj
1
f
f
f
f
L
-> (III.29)
' -1
_i
-III.15-
=
-
1/4
1/4
1/4
1/4
(1 - O U
(1 - O U
(1 + O U
(1 - O U
- *])
" tj)
+ t))
+ t))
utilise
les
polynmes
d'interpolation
de
LAGRANGE
Jt
'< - 1
2
-1
J (1 - {)U -tj) ? i)
*1
- J (1 + )U -ij) ? il
- | ( 1 - { )(l-t]) t|
*2
| (1 + OU - J) I
jj (1 - * ) ( 1 + t!) ,,
*3
j (i + t ) u +1]) I
i
- | (1 - O U " r?)
2
4 (1 - )U +tj) { t]
*7
*9
(1 - { )(1 - t, )
Quant la pression, on peut utiliser soit une approximation bilinaire avec t|> dans Q , soit une approximation linaire avec <|* dans
>
4h
4h
- ^ ( h - 0 0 +ij)
4h
-III.16-
-^(I
4b
+ O (h i))
-Ill-17W
avec : h = 2 / 3^
Dans le cas linaire, les trois degrs de libert ne sont
pas les valeurs relles de la pression mais les coefficients du polynme
linaire en { et -, qui interpole la pression sur l'lment (/BMGELHAIftal./).
*t
T : J
(111.32)
>x
> X
x^lj
transforme
correspondants.
en
le
Ainsi
ct
la
de
l'lment
transformation
rel
dfini
par
(III.32) permet
la
les
points
gnration
-III.17-
(J)
(III.33)
\2
'-1
(111.34)
pur lf>
X.
(T*) , X , ( X .
fc
- (T )
X.
fotwra^f
(111.35)
f ( x , x , ) dx,dx_
]J
JJ
vr.
rf.
-III.18-
(III.36)
, V
(111.37)
, , D
pv
a B
*| ."i.3 i - a
a
eo
l f l
Lvi" J/*
1 D. .Q dQ 0
ou
U.
l
a '
Q d Q * - - | P Q d Q
-III.19-
-III.20-
(III.38)
- [ L< v :
(III.39)
lb'-
dQ 1
0^0
2ti
IL*
> ] Si -
t-
[-iL** l
ZII.3.B.2. ASSEMBLAGE
formelle
de quantit de mouvement et de
-III.20-
-III.21-
l l + *22 * ! < V
21
12
" l
C
V ' V ^ W
~2
2
0
avec (III.41) :
(fi)
9 ^
2K
n +
22+
K^
""
*11
22
JP!
i"M
+ e
o
L
i
U
*21
cjTh*
fc
avec :
-III.21-
-III.22-
(III.43)
il 4. d
[-1,1] ce
en
utilisant
les formules
de
(111.44)
f 1
f({,t)) d{ *j -
JJ-1
D
Z
Z W<i^f({ ,i].,)
i-1 j-1
1 3
(.,TJ.)
les
-III.22-
(IH.45)
(III.46)
- P
r l +
. (
i t l
t i
- p
f l
D, .- 0
III.23'
-III.24-
tfj)
(111.50)
(dlv D^fi )
- (^.di*,/) - (f ,**)
11
> Q"
(IH.51)
div x v
11
}-
> d i v j r t l qu t
n
(di* f^Q ) ( d i v V ^ ) poor tout V^dans v^et Q*dans f
u
11
11
(111.52)
(div^A*) - - e (P*^*)
(111.53)
(DJ.V*) -
(P^div/) - (f .1*)
(111.54)
(div U* Q )
- - e (P ,Q )
n
-III.24-
11
-111.25d i v
o n
En prenant : Q =
P^t alors liminer la pression
inconnue de l'quation (III.53) pour aboutir
h
Trouver
(III.55)
U dans V :
e
e n
pour tout V de V
(111.56)
atf.V* )
L(fl)/fl
* C e + C(h)
III.25-
-III.26-
(111.58)
IT Z ?. D.
I +.P.
(111.59)
( I. + - I ) n F
a
e p
la matrice de
les trois
matrices
lmentaires suivantes :
(dlv U,P)
ft
A
(U,V) dans A
S*
v*
de terme gnrique :
-III.26-
-III.27-
(m.60)
(III.61)
C t
" <-lj>
*
( C
v Wd*
>
ij' ij
2HX
i , j 1
" l'l.*^*
S * lQ i.k j,l
il n ; jl,
r
r l l 1 2 -I
h
(III.62)
B
21
22
ta !,
b
L ij ijJ
2nx2n
<P
<K
i , j l,n
Si l a formulation ( I I I . 5 5 ) e s t u t i l i s e , on a a l o r s :
(III.63)
X 2M" ^
P
et donc ensuite, une fois la vitesse rsolue grce (III.59), on recouvre les
valeurs de la pression via :
(II 1.64)
P - -
(IZZ.65)
K B
P
(III.56), cause de
-III 27-
rV
/ i+j s k }
rV
/ i Sk j k }
avec : r = x ou { ; s = x_ ou tj.
(IZZ.66)
(III.67)
-III.29o Q
(III.68)
(111.69)
n - IJU^I *
et donc :
r f, U ) . f , (ce)
f, ( a ) . f , (a) i
X
(III.71)
K
P
C !"V -| J U ) |
1
f, ( ) . f . ()
*1
J2
J2
f, (ce).f^ ()
On a maintenant ?. dans Q
dans Q ou +. dans P .
Dans le cas o les i|. sont dans Q , on les dfinit aux
points de GAUSS 2 x 2 si bien que : tyA&u) = S... En faisant une analyse similaire celle mene dans le cas du Q , on montre que la matrice B value par
-1 t
intgration rduite 2 x 2 est gale la matrice C N C tant que les matrices C
et N sont values exactement par intgration de GAUSS 2 x 2 , ce qui est le cas
Four
des
lments
faces
non
courbes. Toutefois, si
1*lvent
est
-III.29-
plus aussi vident de trouver les fonctions de base 4. de P vrifiant : 4.. (a.)
= 5. . pour un ensemble donn d e . - j = l,3-de points d'intgration. Il y a
deux choix possibles pour P :
&
L
*
dQ
sya.
J^dQ J / d
J^rdO J^dB
sym.
.y.
J/dQ
-III.30-
doit tre
La prise en compte au niveau matriciel (III.40) des conditions aux limite de type DIRICHLET se fait simplement en liminant les
quations correspondant aux degrs de libert imposs sur la vitesse et en les
passant au second membre.
(m.70)
p - J<p t ^ d r J f 5 ar
avec
(111.71)
t - -P 5 + 2 p t
A j
tj
(111.72)
X X () -1 SS S 1
- i n . 3i-
-III.32Ds lors :
ar ( x + xJJ*
2
(ni.73)
1,S
2,6
(ZIZ.74)
fc
- (| s(l-s) ; 1 - s
(111.75)
fc
(| (1-s) t | (1+8))
; | s(l+s)) pour le o^
pour le Qj^
avec : x. = T X.
1
1
On en dduit alors :
(ZZZ.76)
ST - [ (T* X, ) + (T*
X , ) ] dS
(ZZZ.77)
' i 12 i !. 'x' * !. v 1 *
fit
s
-III.32-
J i
-III.33-
(III.78)
F
1
f.p dQ
JO
qui est une intgrale classique d'aire value de la mme faon que les autres
coefficients matriciels dj calcu? >s.
-III.33-
-III.34-
III.4.A. irrWJPUCTIOM
(111.79)
[ g j X + A(U) + - C ] H P
-III.34-
(III.80)
X(U) D F
mthode de Quasi-NEWTON
Cette mthode - connue aussi sous le nom de mthode de substitution ou mthode itrative de PICARD - consiste construire une suite { U. }
dfinie par le schma itratif :
(III.81)
K(U ) U
1 + 1
- P , U
donn
-III.35-
(III.82)
K(D ) \J I ,
U
+ 1
donn
- ce U + (1-ec) U
,0 S a 1
(III.83)
R(U
1+1
) R(U + AU ) - 0
t
avec
u
*V i r i
+
-III.36-
(HI.84)
ti
i + 1
u - j^d^Md^)
A
ou :
J(D) |? (U)
ailleurs que les drives de K. ne font intervenir que les termes de la matrice de convection, les autres tant indpendantes de U.
La mthode de NEWTON-RAPHSON a une vitesse de convergence
suprieure celle de la mthode du point fixe : sa convergence est quadratique
ds lors que le vecteur initial U
gence (cf Annexe V). En revanche, ce rayon est plus petit ce qui rend assez
dlicat le choix de U . Pour pallier cet inconvnient, il est d'usage de recourir quelques itrations de type point fixe qui initialiseront les itrations
NEWTON-RAPHSON. Plus rarement, cette initialisation pourra tre le fruit d'un
calcul d'un problme de STOKES quivalent. Ensuite, comme dans le cas du point
fixe, on pourra acclrer la convergence par une mthode de surrelaxation de la
faon suivante :
-III.37-
-III.38-
(III.86)
\
D
+ 1
j" (U ).R(D )
1
- <r D ^ ( l - ) D
, 0 < or < 1
Cette
mthode
est
un
peu
un
compromis
entre
celle
de
NEWTON-RAPHSON et celle de NEWTON modifie. L'de repose sur une remise jour
simplifie du jacobien et, cette fin, est mis en oeuvre l'algorithme suivant
(/BHGEUUUfftal. (1981)/) :
i " V J L
'i+1
1 , R (
H,
H, + AH,
i+1
i
i
, 5
i i " i
a v # c
Initialement,
on
peut
prendre
R (
pour
V "
R ( u
i-i
la matrice
J(U )
-III.38-
-III.39pratique, voisine
celle
de
NEWTON-RAPHSON
pour un cot
singulirement
amlior.
En pratique, aucune des trois mthodes prsentes ne peut s'appliquer de faon systmatique tous les problmes. Il faut donc laborer une
stratgie de rsolution qui prenne dans toute la mesure du possible les avantages inhrents chacune des mthodes tout en en vitant les inconvnients.
C'est ainsi que trs souvent les premires itrations seront de
type point fixe, celles-ci permettant de calculer une initialisation raisonnable pour les itrations NEWTON-RAPHSON. Aprs une itration NEWTON-RAPHSON,
on dclenche un certain nombre d'itrations Quasi-NEWTON jusqu' ce que la
prcision demande soit atteinte. Si elle ne l'est pas encore, on peut
acclrer le processus en effectuant une nouvelle itration NEWTON-RAPHSON qui
renclenchera d'3 itrations Quasi-NEWTON et ainsi de suite jusqu' la convergence.
-III.39-
III.40-
(111.87)
lU'll
-
r *
n2 1
i ( * - *?r
f
<, X
II * M
" u?>
IU-II
(111.88)
11
--:
, d'o le critre :
S X
n l
l TV
ll ||
L
ii
-III. 40'
Dans
incompressible, on
ni.4i
-TH.42-
(III.89)
(III.90)
Connaissant
l"+,2
"
'
2--+.l
les valeurs
nodales
de
la vitesse, -n en dduit
immdiatement u par :
(111.91)
w f^Oj -
f*^
(III.92)
- + .. u
(111.93)
I ^ . A . 1 | 1 V
dO
-III.42'
-III.43-
(111.94)
-III.43-
-III.44-
III.5- APPLICATORS
III.5.A. UTiUCPWCTIOM
avec l'exprience ou avec d'autres calculs. Ils sont nanmoins tout fait
conformes au rsultat escompt.
Les donnes numriques qui suivent doivent tre considres comme
adimensionnes. L'origine du repre des axes coincide avec le noeud infrieur
gauche du maillage, hormis dans le cas de la cavit d'lancement 1. Pour cette
dernire, l'origine est situe l'oppos du premier coin rentrant sur la diagonale du carr dont les cts s'appuient sur la paroi infrieure du canal
d'entre et sur la paroi latrale gauche de la cavit. L'axe des x est alors
dirig positivement de la gaucne vers la droite tandis que celui des y l'est de
bas en haut.
-III.44-
9,05
-III.46Les Fig. 9-10, relatives au champ des vitesses, montrent respectivement les fonctions de courant et les vecteurs vitesse. On note la prsence
d'une zone de recirculation juste l'aval de l'obstacle. Les coordonnes du
centre du tourbillon et du point de recollement sont respectivement :
X = 2,15 Y = 0,25
X 3 , 0 5 Y = 0,00
X = 3,20 ; Y = 1,26
III. 46'
III.47
l - ^
X = 3,16 ; Y * 0,76
X = 5,28 ; Y * 1,00
III.5.F. vmmprsvmmmTzuwx
Cette configuration est celle d'une bote carre de ct unit dans
laquelle un fluide entre par un orifice de hauteur double de celui de la
sortie, ces orifices tant situs sur le ct gaucne ae la boite. Le nombre de
REYNOLDS moyen d'entre est de 80. Le maillage (flg. 19) est constitu de 156
lments et 675 noeuds.
-III.47-
-III.48Le champ des pressions est visible sur la Flg. 20 tandis qu'une
reprsentation tridimensionnelle est donne sur la Flg. 21.
Enfin, la Flg. 22 met clairenent en vidence la prsence de deux gros
tourbillons aux formes complexes, coaae en tmoigne l'allure de la ligne de
sparation. Cette constatation est confirme par ailleurs sur la Flg. 23.
-III.48-
-III.49-
I I I . 6 . a . RAPPEL
Nous avons obtenu au chapitre II les quations du modle standard de
turbulence deux quations rgissant l'volution de l'nergie cintique de la
turbulence et son taux de dissipation. Mous les rappelons ici :
(III.95.a)
(III.95.b)
V W ^ i ^ ^ l ^ ; ' , !
i,i "
r "t i
k
3/2
(111.96)
(III.97)
V.j - [ r s j ]
'
+ c
t j
di-r
C
'
p
e
e" el k
3/2
k
\'%h
III.6.B. rOFMDLATIOM TAIBLE
-III.49-
-III.50-
f
f
J Vi.:J* * * \ "t \.i*
(III.96)
fl
1
?
(III.99)
| - - u 'Jh.i*
ID. 1
( I I I . 101)
'
fk
*'
*k Jo * ' '
'
3 / 2
^ - V dQ
JQ
dT + 1 PJB dQ
n
JQ *
. t .W dQ +
I D
JQ
*. k J 4 dQ + Cj
1 I rJE
Jr
.w dQ o
U .k .V dQ +
JQ
if
3
P .dQ *
Q
f
1
jj
Jo '
(III.100)
w".d* "?
JQ
e. e .W ., dQ + C _
^ r - W dQ
' '
t 2
JQ
- M W r. e . dT + I F * d0
ff
e Jr
*'
JQ
Z f . u}
1! * *
1-1
f. X
i
-111.50-
t -
1-1 *
la contrainte d'incompressibilit.
Aprs assemblage
et calcul des
GRworro (i3e3)/) :
(III.102)
[ C(D) + m? ) + PI ].u o
(III.103)
[ C(D) + D(v. ) + K ( * , l )
a
t
] . l FV(F. V).D
(II1.104)
dans lequel :
C(U) dnote la matrice de convection
D(f ) dnote la matrice de diffusion
PN dnote la matrice de pnalisation
K(k,l) dnote la matrice de dissipation
E(k,e) dnote la matrice de destruction
PE(J>
-III.SI-
-III.52-
APTRET A .
"Calcul de vingt-huit
NASTHY"
configurations
PARIS
et
les
Presses
de
l'Universit
III.52-
P r o c e e d i n g s of t h e 3 r d I n t e r n . Conf. i n
ALBERTA, CANADA - 1 0 / 1 3 JUIN 1980 - V o l . 2
TEMAMR.
"NAVIER-STOKES Equations"
NORTH-HOLLAND Publisning company (1979)
-III.53-
Flow
Problems,
BANFF,
-III.54 TPW1R.
"Some Finit m Elements in fluid flow'
-III.54-
-III.55-
III.l- INTRODUCTION
.....
10
10
11
13
13
III.3.A.1. OBJECTIFS
13
-III.55-
15
15
15
16
is
19
....
19
III.3.B.2. ASSEMBLAGE
20
22
23
...
.
28
29
31
31
31
32
34
XIX.4.A. XXTRODUCTIOM
34
35
35
36
-III.56-
.....
38
39
40
41
111.5- APPLICATIONS
...
44
III.5.A. IMBODOCXIOI
44
45
45
46
47
..
47
49
III.6.A. RAPPEL
49
49
50
52
-III.57-
-IV.1-
CHAPITRE IV
PRESENTATION
DES
PREDETERMINATIONS
-IV.1-
NUMERIQUES
-IV.2-
xv.i- tlWWgffl
calcul/exprience.
L'exemple le plus caractristique auquel nous avons Ju faire face concerne les valeurs de 1 ' nergie cintique de la turbulence Je 1 ' entre des configurations d'coulement. On sait en effet que les exprimentateurs cherchent
souvent avoir un coulement initial le plus propre possible c'est--dire un
taux de turbulence rsiduelle aussi faible que possible. Mais, numriquement,
il n'est pas toujours possible de pouvoir simuler tous les jeux possibles et
imaginables de k. Ces derniers se trouvent en effet limit* par valeurs
-IV.2-
ceia serait donc plus profitable chacun si le cahier des charges pouvait
tre aussi souvent eue possible labor conjointement.
IV. 3
-IV.*-
CT.2- Miamaamimwtsajaxm
Rappelons ici le systae algbrique matriciel non linaire en les inconnues 0. , k et t obtenu au SIH.5.C (cf III.102-104) :
<If.l)
[ C(0) + D ( ) + PI ] . B F
(I?-2)
(IV.3)
non-linaires
dans
-IV.4-
les quations
-IV.5-
0 3/2
.0 .0
1 ? i " % "5
0
ntd 0 B B i
1 " % "5 * *
(IT.4)
EOOATICW p k t calcul de
(1T.5)
0 2
f*
ll
n+1
AfimSaHSLfiaLi calcul da B^
+1
n+l 3/2
EOOATIOM EH . calcul da
(IV.7)
n+1
MISE A JOUR
(IV.8)
MISE A JOUR DE
(v At
'
1 V
f*
9 )
11
l t calcul da L *
n+l
l""* - CJJ
1 3
B+1
,D
n+1
tt
).O *
"*
k* '
n+l
e
i^ i calcul da X!+l
s
n+l _ _
"t
" H"5
r
IV. 5-
-IV.6-
(If.10)
(IV.11)
" el I ' t
8 ( B )
* dV
.,( H
1 # j
j #
S ( B )
autrement dit, P. peut, dans le sous-programme de calcul des termes de production, jouer le rle de c .c k et vice-ver sa.
el (i
-IV.6-
-IV.7-
np =
x in E.v
*p
(IV.12)
avec
.Ji
V?
jrP -*
v
P " x.
(IV.13)
- y*
-IV.7-
+
+
1 1
33
- Jj a " ' * )
(IV.15)
'f
n ~'~ y
pour y 0
501n( 9 y ) pour y -
IV. 8-
j f
(IV.16)
U - 0 / f(U )
t
avec s
y-
vu
* ,
y"
Ur
_- 0,33
J
) + 7,80 ( 1 - e
(IV.17)
+ (i-a)u;' + A ; '
1 retour n
J i
-iv.iode relaxation a est un nombre compris entre 0 et 1. La vitesse de convergence du
schma (IV.17) est optimale pour <x = 0,50, valeur obtenue empiriquement. Cet
algorithme est appliqu en tous les points de frontire o sont calcules les
conditions de paroi. Ensuite, connaissant u , on en dduit :
u
(IV.18)
*l ?
n 3
V '* P
y
schma qui diverge lorque y tend vers 0. On remdie alors cet tat de fait en
P
+
utilisant la loi linaire lorsque y devient infrieur 2. Cette dernire,
prsentant de plus 1'avantage d'tre explicite en u^, conduit au schma
itratif :
aussi
petits puisque l'on sait que les frontires du domaine de calcul doivent tre
situes dans le coeur de l'coulement, autrement dit des y
beaucoup plus
P
Pour mener bien les calculs qui font 1 ' objet des paragraphes
venir, on impose, en entre, des conditions aux limites de type DIRICHLET pour
U , U_, k et e. Les valeurs des composantes de la vitesse et de l'nergie
cintique
de
la
exprimentaux.
turbulence
sont
issues
directement
ncessaire
des
rsultats
particulire e.
En effet, cette grandeur physique n'est pas mesurable simplement et les incertitudes exprimentales lies sa dtermination sont grandes. Il est de ce fait prfrable, afin d'obtenir des valeurs de e qui soient
compatibles avec
(IV.21)
- 1* | D
Par ailleurs *
(IV.22)
k / e
-IV.U
-IV.12et, en consquence :
(17.23)
e C
>i2
l,2 I
(IV.24)
- j j - - 0.14 -
0.08IJ
- O.OGtj O tj - 1 - J
(IV.25)
II*- j in B.y*
(17.26)
-j- -
(IV.27)
e - c 2 ^ -
Dans le cas de calculs prsentant une symtrie axiale, par exemple, par rapport une droite parallle l'axe des x, on imposera, sur l'axe,
les conditions de symtrie :
(IV.28)
A 2
IV.3.A.4. QWPITOfPEHBZIg
On supposera dans tous les calculs qui vont tre raliss que
l'coulement
-IV.13
-IV.14-
-IV.1E-
XV.4.A.1. IlfTBODUCTIOH
un
(H ) : la dgnrescence de k se fait dans un milieu infini, disons suivant la direction y : le problme est donc monodimensionnel et les grandeurs k et t ne dpendent que de la seule variable d'espace x.
-IV.15-
-IV.16
dk
(xv.29.a)
(ZT.29.6)
(IV.30)
k k" - c ^ k ' - 0
x - x i *
av.*)
., [ i-[a _p]
o
1 +
<2
- l).
De (IV.29.a), on dduit :
IV.16-
] o
-IV.17-
(XT.32)
*(>
-'o[
1+
dx 0
:*T
-1
avec
11
*o" -0 0 . dX
X-*
A X 0,10
oit
~ 0,01
A ! * 0,10
SOit
- 0,10
2 2
s 1,491 m /s ce
(IV.33)
a-
in ( * J
k)
10-0
-IV.17-
-IV.18-
(IV.34)
1.2099
in ( - 2i229 >
(IV.35)
1 1 + 1
1-20W
in ( i - 2
2 3 6 0
*n
oy
i.
oy
k(x) = 5 ( 1 + 0 , 2 0 7 7 . x ) ' *
0763
convection dissipation
pour l'quation de k et e
production a 0 % diffusion a 0
pour l'quation de k et e
-IV. 18'
-IV.19De meae, sont prsents sur les Fig. 29-30 les profils respectifs de 1 et r dduits algbriquement des relations classiques :
3/2
" bT
mc
"t t
v.
XV.4.B.1. IMTRODUCTIOM
plus,
il
pouvait
tre
fait
rfrence
aox
travaux
planes
parallles
vrifiant
les
conditions
requises
de
IV. 19'
-IV.20-
A I 6,00 cm
oit
A I 4,50 mm
oit
A X
L
A T
0,033
0,050
en
entre
sont
appliques
les
valeurs
exprimentales obtenues dans un canal en rgime tabli et le calcul est accompli dans un canal de longueur 20 fois la demi-hauteur, longueur ncessaire et
suffisante un bon tablissement de rgime. Les rsultats obtenus aux nombres
de REYNOLDS de 57000, 120000 et 230000 permettent de conclure que les
hypothses (IV.27) relatives au profil de t sont acceptables et peuvent tre
retenues pour la suite des calculs.
Dans un deuxime temps, trois autres calculs aux mmes nombres
de REYNOLDS ont t raliss en appliquant sur la paroi infrieure les lois de
paroi exposes en (IV. 14-18). Un certain nombre de tests ont t effectus en
-4
essayant d'abaisser la valeur de y aux alentours de 7,700.10 m corresponP
-IV.20-
= 4,500 mm, y
-IV. 21-
OX
trouvera
enfin
sur
les
Fig.
42-47
les
comparaisons
les
nombres
indpendance de v
de
REYNOLDS
(Fig.
48-51).
On
remarque
l'absolue
IV. 22'
IV.4.C.1. IMTRODUCTIOt
est une clasjse a coulements qui revt aux yeux du mcanicien des fluides un
intrt particulier : celle des coulements dcolls. La prsence d'une zone
de dcollemrmt a souvent des consquences importantes sur la trane et la
portance des profils d'ailes, sur le transfert de masse et de chaleur, sur le
taux de raction chimique... Elle apparat notamment dans les cavits
prsentant un brusque
changement
de
section
coulements sur un obstacle, sur les profils d'aile forte incidence d'attaque. Dans ces derniers cas, le dcollement est du un changement de signe du
gradient de pression. Il peut galement tre provoqu par un processus de
"soufflage" de la couche limite sur une paroi poreuse. De mme, peut-on la
retarder en "aspirant" la paroi.
Parmi les coulements dcolls bidimensionnels en moyenne, la
marche descendante est la configuration la plus simple. La ligne de sparation
a une allure gomtriquement simple, elle est peu prs elliptique (AIN
KLINE ft JOHNSTON (1978)/). Le point de dcollement est, en premire approximation , localis gomtriquement sur le coin sortant de la marche et, seul, le
point de recollement esc susceptible de se dplacer spatialement. De plus,
elle ne prsente qu'une seule zone de recirculation au lieu de deux, voire
trois ou plus, dans le cas d'coulements sur des obstacles.
Malgr cette apparente simplicit, les coulements sur une marche
descendante
prsentent
toutes
les
complexits
et
toutes
les
{/SIMDIR
(1982)/),
ce
qui en
fait
une configuration
Cv
(.1969)/, . iiA M!!:* (1976)/). Pour l'ingnieur, elle reste un bon cas-test,
r--ativpment
! i
-IV.24sage en revue assez exhaustif des investigations exprimentales menes jusqu'
ce jour dans le domaine de la marche descendante. En dpit de tous ces efforts,
les coulements dcolls sont le sige de phnomnes forts complexes analyser et pour lesquels notre comprhension reste encore, l'heure actuelle,
trs incomplte.
La Fig. 52 montre de faon trs schmatique les cinq rgimes
principaux d'coulements normalement prsents dans un coulement sur une marche descendante.
La rgion I correspond une couche limite ordinaire se
dveloppant sur la paroi suprieure. Elle n'a que peu d'effet sur le reste du
champ tant que le rapport d'aire - largeur de la conduite rapporte la hauteur de la marche - reste infrieur deux.
La rgion II est le sige d'un coulement de coeur non visqueux
dlimitant justement les coulements visqueux qui se dveloppent sur les
parois suprieures et infrieures.
La rgion III est une couche cisaille spare qui possde la
fois les caractristiques du jet et de la couche de mlange.
La
rgion
IV
est
la zone
de
recirculation, typiquement
-IV.24-
-IV.25BRIDSmH ft WHIG (1972), ce recouvrement est trs lent et n'est pas encore total
cinquante hauteurs de marche en aval du point de recollement.
Du
point
de
vue
des
caractristiques
turbulentes,
ces
plus
en
aval, dans
la zone
de
recouvrement, le
IV.26IV.4.C.2. PESCRIFTIOKDOCRLCIIL
-IV.26-
(IV.36)
*/P<X2X)-
'
*/P(III) '
'
VPCIII)
/P(IH)"
e
ni
10
T T T
m /s , e
m /s . Ces paramtres
ont d'ailleurs fait l'objet d'une investigation dans le cadre du modle une
quation d'volution pour le, la fermeture tant acheve par une hypothse
d'chelle de longueur constante 1
IV.28Cette
numriquement
gnration
de
valeurs
ngatives
de
si elle ne s'accompagnait
ne
serait
gnralement
-IV.28-
IV.4.C.4.a) AVAHT-PROPOS
physiquement
acceptables
pour
l'chelle
de longueur
ou la
viscosit cinmatique quivalente autoriserait des comparaisons significatives avec la ralit exprimentale. De mme, il pourra tre fait appel des
profils d'entre plats de le et e. Cependant, l'tude des "vrais" modles une
quation ne fait pas partie de ces prsent travaux et les justifications de
cette manire d'oprer ne peuvent trouver leurs sources que dans une approche
purement numrique du comportement du schma, raisons elles seules dj suffisantes pour mener et prsenter les tudes qui suivent.
XV.4.C.4.D) mraOPUCTIOM
-IV.30-
{ ceo") + D(FJ) + n i }
(rr.37)
f*- f*
EQUATION m k i calcul da
^ 1
(IV.38)
{ CdJ** ) + - - D(p") E ( k , l ) }
*k
*
f*-
FK(
pj^.f
11
MISE A JOUR I
(IV.40)
11
1 t calcul da L *
- c
b~in
e
MISE A JOUR DE v
(IV.41)
t calcul de
-Jl+1
r
n+i
-IV.30-
IV.31-
n+l
(IV.42)
3/2
n
n+l"
soit encore :
J> 3/2
(IV.43)
constante l_
0
c0
calculs
autres
que
les
points
de
paroi. En consquence,
t a
(IV.44)
*n+l
n+l
-IV.31-
-IV.32-
(IV.45)
*"
n+i
e
'
n
t
soit encore t
(ZV.46)
-=e
constante 2
IV.4.C.4.C) INFLUENCE DE 1
Pour l'tude de cette influence, a est donc pris gal sa
2 2
valeur nominale 3/2. k et e sont respectivement pris gaux 5 m /s et 10
m /s et par suite 1 = 3,535 cm en tous les points calculs extrieurs aux
frontires. Ces valeurs de fc et e correspondent aux valeurs moyennes
d'entre purement exprimentales. La longueur de recollement alors obtenue est
telle que X_/H = 4,90 , scit une longueur nettement infrieure la longueur
exprimentale qui est, rappelons-le, de 7 1 hauteurs de marche.
Il est alors intressant de mesurer l'influence de ce
paramtre macroscopique, associ la taille des structures porteuses
d'nergie, sur la longueur de recollement, grandeur elle-aussi macroscopique
mais fondamentalement rvlatrice du comportement moyen de l'coulement. La
Table 9 prsente un rcapitulatif des investigations entreprises ce sujet.
La premire conclusion qui s'impose est que la longueur de recollement est
srement une fonction dcroissante monotone de 1 .
Deuximement, on constate numriquement que plus la longueur de recollement est grande, au plus l'coulement est perturb, les
-IV.32-
caractristiques
: apparition
de valeurs ngatives de
U / H 1 ) , corresponn
m /s et t = 1,12.10
les trois cas, l'coulement moyen reste semblable en tout point lui-mme et
que le rsultat reste le mme pourvu que 1 soit le mme. Dire que l'coulement
moyen reste inchang lorsque l'on fait voluer les valeurs d'initialisation
implique que le champ turbulent reste lui-mme inchang car v
peut galement conclure que ce modle k-1
vis--vis de ses valeurs initiales.
-IV. 33'
* c
1 . On
-IV.34XV.4.C.4.d)
PQATW" Pi y l c u i dm "*
(If.47)
msmMJ
MISE A
v
1
"*
(IV.49)
e"*
f **r
MISE A j c p oc l t calcul dm L
(rr.50)
i "
n+1 3/2
- * - ^
1
(If.Sl)
,f
- c
- ^
e
-IV.34-
-IV.35
pour = 1, i.e. k/e = constante en tout point calcul en dehors des parois,
JL/H = 1,68 en il itrations Point Fixe.
pour = 3/2, i.e. 1 = 1 en tout point calcul en dehors des parois, X_/H =
4,89 en 7 itrations Point Fixe.
pour = 2, i.e. r = r. en tout point calcul en dehors des parois, X_/H 1,12 en 7 itrations Point Fixe.
pour a = 3, i.e. k / c
choisie
au
hasard
mais
plutt
dtermine
partir
de
-IV.35-
-IV.36On constate sur ces quelques exemples la relativement bonne stabilit de l'quation en k vis--vis du paramtre oc. Mme dans le cas o a
= 3, le caxcul ne converge pas mais les rsultats obtenus pour le champ moyen
permettent de dgager une tendance tout fait raliste vers un recollement en
IV.4.C.4.S) MODELE -Z
-IV.36-
-IV.37-
BOOATIOM EH 0 t CBlCttl de U
(IV.52)
+ 1
EOOATIOH EH * c a l c u l de E *
+ 1
(IV.53) { Ctu"* ) + - * - D ( ^ ) + K ( k , e ) } . B * - P B ( k , U
n + 1
) . U i+l
n
n+l
(IV.54)
n + 1
.k
1 I CAlCUl de Ln+l
MISE A JOUR DE
_.,
li+l 3/2
I
- C, - ^ j
k
n + 1
(IV.55)
n+l
MISE A JOUR DE v
(IV.56)
calenil de V
n+l
t
j*
k
n+l
pour a' 0
paroi, X /H - '
i..<*. k = k
-IV.37-
-IV.38
pour <r'= 1 , i.e. k/e = constante en tout point calcul n'appartenant pas
une paroi, JLVH = l~ en 30 itrations.
ZV.4.C.5. MODELE k-
-IV.38-
n+i
Dans
r n+l 1 a
e
kJ
n
e
ce cas, l'quation
ou
moins
rapide
de
valeurs
physiquement
inadmissibles
puis
Infructueux
quant au rsultat final.Ils n'ont cependant pas t inutiles pour autant puisqu'ils ont permis d'laborer un certain nombre de traitements particuliers qui
s'avreront
tre
de
un algorithme
se
IV. 39-
-IV.40infrieures un seuil donn, il est d'usage de forcer ces valeurs une valeur
de seuil arbitrairement dfinie. Ceci permet ainsi de supprimer les valeurs
physiquement absurdes qui, numriquement, posent de srieux problmes (valeurs en dehors du domaine de dfinition des fonctions utilises, valeurs trop
proches du zro numrique ou au contraire de l'infini donc sources d'erreurs
d'arrondi,...) et d'autoriser du mme coup la poursuite du calcul. En fin de
compte, il arrive trs souvent que par ce procd, les valeurs aberrantes disparaissent d'elles-mmes au cours des itrations successives. Cette manire de
faire "facilite" donc le calcul sans en modifier videmment le rsultat final.
-7
La valeur du seuil retenue savoir 10
-12
a t port 10
sans aucune incidence sur le rsultat final obtenu. Il s'ensuit que les "points
problme" sont des points en lesquels k et t prennent des valeurs ngatives
-7
et non des valeurs positives Infrieures 10 .De plus, il s'avre que ces
valeurs en ces points sont, en valeur absolue, du mme ordre de grandeur , voire plus grandes, que les autres. Par consquent, vouloir forcer des valeurs
ngatives mais grandes en module une valeur positive arbitrairement petite
peut s'avrer trs contraignant pour le systme surtout si ces points sont nombreux, ce qui est souvent le cas au dbut des itrations. En d'autres termes,
ces valeurs positives introduites arbitrairement peuvent tre incompatibles
avec les quations qu'on cherche rsoudre.
Pour pallier cet inconvnient, nous avons dcid que cha-12
que fois que le ou e prendrait une valeur infrieure ou gale 10
- donc
deviendrait ngatif en vertu de la remarque ci-dessus -, celle-ci serait
remplace par la valeur prise en ce point au cours de l'itration prcdente.
Cette faon de faire permet de lever l'arbitraire sur la valeur donner au
seuil. Elle s'avre tre numriquement plus douce dans la mesure o elle fait
appel aux valeurs prcdemment issues de la rsolution du systme donc compatibles avec le systme.
-IV.40-
ces
points d'angle
sont
des
points
particuliers
du
m caractrise de
cette faon l'appartenance des points d'angle aux parois et - ies du domaine.
Dans le cas de la marche descendante, il y a un point d'angle dans le coin
infrieur gauche et un autre hauteur de la paroi vraie du tuyau d'entre (y =
5,08 cm). L'influence des valeurs prises par k et e dans les coins sur le reste
de l'coulement (cf SIV.4.C.6) sera vue ultrieurement.
IV.4.C.5.d) RESULTATS
itrations sur l'quation de e au mme instant que celles sur l'quation en le.
En dfinitive, plus qu'un problme d'initialisation, nous avons affaire un
-IV.41-
Les
rappelons-le, dfinies comme tant la moyenne des valeurs prises aux noeuds
voisins. Il tait donc intressant de regarder l'influence de ces valeurs
locales sur le reste de l'coulement.
Dans un premier temps, en a montr que les valeurs prises par les
quantits de la turbulence dans le coin infrieur gauche n'avaient que trs peu
d'influence sur le point de recollement. En contrepartie, celles prises au
-IV.42-
-IV.43polnt d'angle situ prs de l'entre ont une influence plus notable sur le comportement de l'coulement. En effet, si au lieu de prendre simplement la moyenne des valeurs aux noeuds voisine, on prend une valeur 500 fois p.us grande, le
point de recollement reste gomtriquement sensiblement au mme endroit mais
avec une valeur moyenne 1000 fois plus grande, on le place en X_/H = 4,76.
L'effet constat va bien dans le sens attendu et s'interprte
simplement par le fait que les effets diffusifs sont localement augments dans
une trs forte mesure ( v
ce qui a pour consquence de raccourcir la longueur de recollement. En conclusion, les valeurs du champ turbulent en ce point d'angle ont des effets non
ngligeables. Cependant, le procd bas sur la moyenne semble tre le moins
arbitraire et c'est celui que nous retiendrons pour la suite.
IV.43
-IV.44
pour un nombre d'itrations Point Fixe sensiblement gal dans les trois cas,
savoir 15 19.
La longueur de recollement dpend donc faiblement du nom
bre de REYNOLDS d'entre. Ceci corrobore les observations exprimentales de
WESTPHAL & al. lorsque le nombre de REYNOLDS dpasse un certain seuil.
-IV.44-
IV.45-
m
0.5
10
10
/.
3,54.10"
1,12.10~
0,10
ii&.uT
40
2,50.10~
10
40
7,91.1e"
100
40
25,00
1000
40
7,91.10
0,32
40
4,53.10"
5.10"
2,25.10*
2,25.10~
2,25.10"
2,25.10~
2,25.10"
2,25.10
2,25.10
2,25.10"
!Htrqn
4,89
CV (Re 2,10.10
4,52
5,29
CV (Re 2,10.10
4,65
CV (Re 2,10.10
1,00
13 i t . (Re 2,10.10
l"
Km CV (Re 2,10.10
l"
13 I t . (Re * 2,10.10
5,44
fc
fc
400
2,50.10"
2,25.10"
5,62
qq k at e < 0 t non-CV
(Re 2,10.10
fc
0,5
100
3,54.10"
2,25.10"
5,49
qq k t e < 0 ; non.CV
(Re 2,10.10 )
fe
0,16
100
e^s.io"
2,25.10"
5,82
-IV.45-
-IV.46-
niveau
du
comportement
qualitatif
du schma, la
gnration de valeurs ngatives de k et e dans le coeur de l'coulement ne semble pas, l non plus, lie aux valeurs intrinsques de ces paramtres. On peut
mme conclure que le schma se rvle particulirement stable en regard des
conditions d'entre, mme lorsque celles-ci sont peu ralistes. En effet, dans
les exemples ci-dessus, la valeur de k varie dans un rapport de 1 20000 tandis que celle de e
: plus les
-IV.46-
par
rapport
l'exprience
numrique.
On
sait,
en
IV.4.C.8. HfTLUPfCE DE c
5 m /s
; c
* 10 m /s
exprimentaux de COMTE-BELLOT (Re = 57000), les rsultats obtenus sont identiques en ce qui concerne la longueur de recollement : X /H = 5,12. Il est par
-IV.47-
-IV.48ailleurs intressant de noter l'effet identique produit par les deux profils
de k et c, la convergence complte tant atteinte dans les deux cas.
Si l'on souhaite amliorer quantitativement quelque peu ces
rsultats,
il
au niveau des
qu'il faut
ajuster en cherchant si possible diminuer la valeur. La faon la plus naturelle et la plus directe pour y arriver est de rduire la valeur de c . Les
difrents rsultats alors obtenus sont les -suivants :
gas nl
pour c
sft n? : pour c
6,92.
Cas n3 : pour c
Cas n4 : pour c
les
raisons
prcdemment
voques, mettant
non-ralisabilit du modle.
-IV.48-
encore en exergue la
-IV.49ZT.4.C.9. C M M K M S C H Q L a i L / n i g g n K g
dans la zone de
recirculation, c'est dire jusqu' X/H = 8, tandis que, toutefois (Fig. 56),
une disparit apparat en zone de paroi et s'estompe par ailleurs en aval de la
arche. Les carts s'accentuent de faon nonotonenent croissante lorsque l'on
s'loigne du point de recollement. Il est simple d'en trouver une explication
rationnelle : la zone de recouvrement, qui reprsente en fin de compte plus de
60% du domaine de calcul, a, dans sa partie terminale, une structure trs proche de celle d'un coulement de conduite pleinement dvelopp. Or, il a t
prcdemment montr, dans le cas du canal symtrique, que le comportement du
modle k-c tait efficient dans cette configuration et qu'une valeur de 0,09
pour c
deux
fois moindre a donc pour effet de sous-estimer les niveaux de la vitesse dans
i
IV.49-
JP'rif
o P
et U
dnotent respectivement une pression et une vitesse de
rfrence pour lesquelles les valeurs respectives -31,05 N/m et 12,05 m/s ont
t considres.
Les comparaisons avec le calcul sont prsentes sur les
Fig. 65-66. On constate dans les deux cas qu'il y a concordance des maxima et
minima et que les comportements des volutions sont tout fait similaires. La
lgre translation en x n'affecte pas la valeur de la perte de charge.
On trouvera au S IV.4.cil d'autres rsultats concernant
le champ des pressions.
-IV.50-
-IV.512 2
2 2
tanax( calcul) 5,108 m / s ; tanax(exp.) = 3,572 m / s ' soit un rapport de
1,43 pour la section Y/H = 2 .
2 2
2 2
kmax(calcul) = 6,808 m /s ; kmax(exp.) = 4,635 m /s soit un rapport de
1,47 pour la section Y/H = 4.
2 2
2 2
3unax(calcul) = 6,992 m / s ; kmax(exp.) = 6,355 m / s soit un rapport de
1,1C pour la section Y/H = 6.
2 2
2 2
knax(calcul) = 6,016 m /s ; Junax(exp.) = 6,467 m /s soit un rapport de
0,93 pour la section Y/H = 8.
2 2
2 2
tanax(calcul) = 4,910 m /s ; kmax(exp.) = 5,150 m /s soit un rapport de
0,95 pour la section Y/H = 10.
2 2
2 2
kmax(calcul) = 4,028 m / s ; kmax(exp.) = 3,905 m / s soit un rapport de
1.03 pour la section Y/H - 12.
2 2
2 2
Junax(calcul) = 3,349 m / s ; kmax(exp.) = 3,311 m / s soit un rapport de
1,01 pour la section Y/H = 14.
2 2
2 2
kmax(calcul) = 2,877 m /s ; Jcmax(exp., = 2,753 m /s soit un rapport de
1.04 pour la section Y/H = 16.
2 2
2 2
kmax(calcul) = 2,472 m /s ; kmax(exp.) = 2,126 m /s soit un rapport de
1,16 pour la section Y/H = 18.
On remarque
entre
autre
l'apparente
exprimentaux dans la zone comprise encre les ordonnes 0,75 et 0,85. Ceci sem-
-:v.5l-
l'aval
du
point
de recollement
1.
2.
-IV.52
On peut tirer des conclusions trs instructives de la comparaison des "diffrents" modles prcdemment exposs. Ils ont en commun les
conditions d'entre savoir :
(I
- 0,09 , rj = 2,25.10
-3
m /s , X ^ H = 6,88 (courbe
B).
C).
-IV.53-
r o
l
c
H
-. V
J
et varie donc en tout point comme c . On remarque galement (Fig. 80) que c'est
le modle (M2) qui prvoit les pics les plus forts sur l'nergie cintique de
la turbulence, le modle (M3) ayant tendance les sous-estiraer fortement. La
disparit la plus forte entre les deux catgories de modles se trouve principalement sur l'axe du jet (Fig. 81).
En ce qui concerne e (Fig.82-85), on note les mmes tendances
mais, cette fois, les niveaux de e sont trs fortement sur-estims par le
modle (M2) en regard des autres. Cette constatation est surtout visible sur la
Fig. 84, dans la rgion du point de dcollement. Dans le cas du modle (M2), e
est valu l'aide de la relation :
IV.54-
IV.55rables entre elles, sauf pour le profil de 1 dans la zone de jet correspondant
2
Y * 5 . 1 0 ~ (Fig. 86).
Les modles (Ml) et (N4) prvoient le mme comportement en ce
qui concerne la viscosit cinmatique de la turbulence (Flg. 90-93), les
niveaux tant plus faibles dans le cas du modle (M4) pour lequel la valeur du
c
est pourtant deux fois plus grande. Cette tendance se trouva inverse sur
-IV.55-
1
-IV.56celles relatives la destruction de c sur les Flg. 118-121 et enfin celles
relatives la gnration sur les Fig. 122-125.
On remarquera l encore que les modles deux quations (Ml) et
(M4) se comportent de manire analogue d'un point de vue qualitatif. Quantitativement, il semble que le mod-le standard donne des valeurs suprieures, en
module, celles du modle modifi, ce qui un effet direct de la valeur de c .
En conclusion, nous retiendrons donc qu'une valeur deux fois
moindre de c
IV.4.C.11. RESULTATS
(entre)
(recirculation)
-IV.57
droite A5 d'quation X/H = 6.67
(recollement)
(recouvr#wr.t)
"
"
(sortie)
(paroi infrieure)
(recirculation)
(marche)
(axe du jet)
(Paroi suprieure)
-IV.57-
ce
qui
concerne
la
composante
transversale
U ,
diffrents endroits
du
-IV.58-
-IV.59-
-IV.60Quant v.,
-IV.60-
-IV.61Enfin, la section de sortie (Fig.188-189), la tendance s'accentue avec une trs forte dcroissance des niveaux de production et de dissipation. On a toujours aigre tout l'impression que l'coulement est scind en
une zone de recouvrement et une zone de jet.
Les Fig- 190-191 prsentent respectivement les bilans de la dissipation et de l'nergie cintique de la turbulence sur la paroi infrieure sur
laquelle k et t ne sont pas calculs l'aide des quations du modle mais simplement partir des lois de paroi prcdemment introduites. Il n'en reste pas
oins que les termes de diffusion, convection, production et dissipation ont
t valus rigoureusement de la mme faon que dans le reste de l'coulement.
On constate alors que le bilan est loin d'tre vrifi et que, de plus, ce sont
les termes diffusifs qui deviennent cette fois seuls prpondrants, contrairement ce qui se passe dans le coeur de l'coulement. La seule responsabilit
semble en incomber aux lois de paroi qui auraient donc le dfaut de gnrer des
conditions aux limites trs diffrentes de ce qui se passe dans le coeur de
l'coulement. On peut formuler les mmes remarques propos de la paroi
suprieure (Fig. 196-199).
Les Fig. 192-193 montrent que l'on atteint presque l'galit
entre les termes de production et de dissipation dans l'quation de k, les
autres ternes tant loin d'tre ngligeables.
Les Fig. 194-195 reprsentent
respectivement
le bilan de
-IV.61-
IY.4.0.1. AMlmtMMICnOB
d'un
coulement
dans
une
cavit
recirculante,
deux
geometries
avec
la
ralit exprimentale,
des
recherches
bibliographiques
conditions
d'entre
sur
la
vitesse,
l'nergie
-IV.63If.4.D.2.b) RESULTATS
-IV.64pour d'videntes raisons d'chelle. On constate une rgion de trs forte production dans la zone du coin sortant de la marche. Les rsultats numriques
montrent galement que cet coulement est le sige de trs forts dsquilibres
nergtiques puisque le rapport (Production de X/Dissipation de X) peut
atteindre 100 dans la rgion situe aux trois-quarts du canal d'entre, hauteur de la marche. De mme, le nombre de REYNOLDS de la turbulence vaut 188000
juste l'amont de la marche. Les courbes d'isovaleurs de k sont reprsentes
sur la Fig. 212, mettant en vidence la prsence d'un maximum absolu de valeur
2 2
suprieure 1000 m /s au centre de l'isocourbe I.
Les bilans de l'quation de k sont reproduits sur les Fig.
213-217. On constate, comme dans le cas de la marche descendante, la prsence
de phnomnes essentiellement productif et dissipatif dans la rgion amont de
la marche. En sortie, les termes respectifs de l'quation tendent tre de
nouveau du mme ordre de grandeur. La Flg. 217 donne une ide prcise de l'effet de l'angle droit sur le comportement du champ turbulent.
On remarque des phnomnes tout fait analogues en ce qui
concerne le taux de dissipation de l'nergie cintique de la turbulence
(Fig.218-227).
Les Fig. 228-230 reprsentent les rsultats relatifs
l'chelle de longueur. On constate (Fig. 230) que, dans cette configuration,
les valeurs numriques de l'chelle de longueur gnres par le modle k-e peuvent tre suprieures aux dimensions de la gomtrie du domaine. En effet, le
maximum de 1 vaut 59 cm et est atteint dans la rgion caractrise par de trs
svres gradients sur les quantits caractristiques, localise au centre de
l'isocourbe H. Malgr tout, en dehors de cette zone particulire, l'chelle de
longueur prend des valeurs tout fait analogues celles de la gomtrie.
Enfin, les Fig. 231-233 reproduisent les profils (Fig.
231-232) de la viscosit cinmatique quivalente et les courbes d'isovaleurs
(Flg. 233). On situe sur ce dernier graphique, au centre de l'isocourbe G, un
2
maximum absolu de v
-IV.64-
Cette
configuration
prsente
un
intrt
pratique
Flg. 234
prsente
XV.4.D.3.) RESULTATS
-IV.65-
-IV.66
l'absence
de
suprieure et
infrieure est reprsente sur la Fig. 241. L'on note la trs faible volution
de celle-ci sur la paroi suprieure et cela confirme donc le peu *'impact de la
zone de recirculation sur la courbure des lign's de courant du jet.
En ce qui concerne les profils respectifs de k et c, on
constate que le "pic" relatif la rgion du coin sortant de la marche montante
atteint des niveaux beaucoup moins forts rue dans le cas de la configuration de
1\ marche montante.
-IV.66-
est de
-IV.67-
-IV.68-
IV.5- COHCLUSIOMS
le cas
la
d'utiliser
d'autres
techniques
particulires
que
celles
prconises dans le cas de la marche descendante, prouvant par l-mme la relative gnralit de ces traitements.
-IV.68-
-IV.69-
REFEHEHCES DO CHAPITRE IV
BRADSHAW. NONC
"The reattachment and relaxation of a turbulent shear layer"
J . P . M . , v o l . 5 2 , Part 1 , p 1 1 3 , (1972)
COMTE-BELLOT 6 . . CORRSIN
"The use of a confection to improve the isotropy of grid-generated turbulence"
J . F . M . , v o l . 2 5 , P a r t 4 , p 6 5 7 , (1966)
DEKEYSER I .
"Etude d'un jet plen dissymtrique chauff en rgime turbulent incompressible"
Thse d ' E t a t - AIX-MARSEILLE I I - ( 1 9 8 2 )
EATON J . X .
"Turbulent flow reattachment : an exprimente! study of the flow and structure
behind e backward-facing stap"
P h . D. - STANFORD U n i v e r s i t y ( U . S . A . ) -
(1980)
EATOM J . K . . JOHNSTON J . P .
"Turbulent flow reattachment : an experimental study of the flow and structure
oehind a backward-facing stap"
R e p o r t MD-39 - STANFORD U n i v e r s i t y - (1980)
HA-MIKH-HIEU
'Dcollement provoqu d'un coulement turbulent incompressible"
Thse d ' E t a t - TOULOUSE - ( 1 9 7 6 )
KESTIM J . . RICHARDSON P . P .
"Heat transfer across turbulent, incompressible boundary layers"
I n t . J . of Heat and Mass Transfer, V o l . 6,pp 147-18S (1963)
KIM J . . KLINE S . J . . JOHHSTOMJ.P.
"Investigation of separation and reattachment of a turbulent shear layer : flow
over a backward-f jcing step"
R e p o r t MD-37 - STANFORD U n i v e r s i t y - (1978)
IV.69-
LAZARPTM.
"Experiences numriquas sur un coulement turbulent dcoll - Anelyse des conditions da par or
separated flows"
step geometries ; a
IV.70'
-IV.71-
iv.- INTRODUCTION
13
13
14
15
....
15
IV.4.A.1. INTRODUCTION
15
15
17
19
IV.4.B.1. INTRODUCTION
19
....
MARCHE DESCENDANTE
...
20
23
IV.4.Cl. INTRODUCTION
23
26
27
-IV.71-
29
IV.4.C.4.) AVAIT-PROPOS
IV.4.C.4.b) UTRODDCIIOI
29
. . . . :
29
IV.4.C.4.C) INFLUENCE D E I .
IV.4.C.4.(3) MODELE
32
fc-Z
34
36
38
38
39
41
IV.4.C.5.d) RESULTATS
41
42
43
43
44
IV.4.C.8. INFLUENCE D B C
47
49
49
50
50
53
IV.4.Cil. RESULTATS
56
62
.....
62
62
62
IV.4.D.2.6) RESULTATS
63
....
65
H?
^
-IV.73-
65
IV.4.D.3.b) RESULTATS
65
IV.5- COICLUSIOMS
68
RBFBRBHCBS DU CBAPITRB IV
69
:1
-IV.73-
! t
-V.1-
CHAPITRE V
CONCLUSIONS
-V.1-
-V.2-
galement
lorsque l'coulement
est
trs
des
physique
correspondent
des
difficults
d'ordre
numrique.
Le
traitement numrique n'a donc pas pour effet d'adoucir les phnomnes gnrs
par le modle mais bien au contraire de les reproduire fidlement.
-V.2-
devrait y avoir moins de problmes de ralisabilit du modle dans ces conditions. Nais, l encore, le savoir-faire et l'exprience de celui qui mne les
calculs rentrent pour une large part dans le rsultat final et sa validit.
Il a t dmontr galement combien il tait important de ne pas individualiser les quations du champ turbulent dans le cadre du modle k-e. Les
difficults de convergence du schma numrique semblent tre beaucoup plus
dues un problme d'irralisabilit du modle, tout du moins l'apparition de
valeurs physiquement aberrantes, ou bien encore un problme d'quilibre
entre les champs respectifs de k et e qu' un problme d'initialisation des
quations de k et e. Il semble en effet primordial d'itrer conjointement sur
let* quations du modle.
-V.3-
exprimentales
compltes,
claires
et
prcises,
c'est--dire
V.4-
-V.5-
v.2 ou^ptiwy y
l,a
ffl ^ r T?
de constantes dynamiques
du modle, autrement
dit, de
finis
dans
incompressibles, visqueux et
isothermes.
Une
suite
logique
pourrait
tre donc
la qualification
pour des
coulements soumis des effets de temprature dans le cadre de l'approximation de BOUSSINESQ. Dans une optique quelque peu diffrente, ce pourrait
tre galement l'adjonction de modelages algbriques des contraintes de
REYNOLDS (ASH : Algebraic Stress Model) ou bien encore l'implantation de
modles avec quation d'volution pour les contraintes de REYNOLDS (RSTM :
REYNOLDS Stress Transport Model).
V.5'
-V.6-
V . 2 - OUVEHTlUga EX
V.6'
-A.i-
DXSTBIBUTX01 DB 1
( cf II.2.B.1 t Modle sro quation )
Rappel r . lj j U ^ |
t
/ 5 = 0.070
/ 5 = 0.090
/ 5 = 0.075
/ S 0.125
/ 6 = 0.160
rpTMlt fl'BSCTBIB :
y S ;
x
1 - xy
m
y > - 5
x
1
m
= *5
x = 0.41 ; X = 0.09
S : paisseur de l'coulement l'abscisse x i.e distance l'axe du point dont
la vitesse est moiti de la vitesse sur l'axe
Remarqua : cette formule ncessite une modification trs prs de la paroi
-A.l-
-A.5Equation nodlise de k :
U.k
1
.
ri
(
=
i ri
l ,i
+ U.
1 >3
3
JL'
U.
. * '
4S
RglWirqv? importante : Bien que les phnomnes dissipatifs aient lieu au niveau
des petits tourbillons, e est gouvern par les mouvements grandes chelles
dont les caractristiques sont les chelles k e t l .
Dr-
h - ( _
)
G - D
Dt
9 v t,2 ',2
v
G = A i> \ U
t
| ; D = B v/
A * 0.1 ; B = 1. ; a
= 1. ; 1 : longueur caractristique
-A. 5-
Rappel : r = C 5 I U
-U . I
"^
t
' max
mm '
: C = 0.0148
Jet circulaire
: C = 0-0110
Jet radial
: C = 0.0190
Sillage plan
: C = 0.0260
Rfrences de l'annexe I :
/HODI (1980)/ /SCHIBSIBL (1S74)/ /SCBIBSZBL(1980)/
-A. 3-
f
V
-A.4-
II
EQUMIOI D'BVOLDTIOI DE k
( cf II.2.B.2 : SodlM 4 one quation )
Sous sa forme stationnaire, dans l'hypothse des grands nombres de REYNOLDS de
la turbulence, cette quation s'exprime de la faon suivante :
...
avtc t
un
v-V^J.i-vft.1- "i?j
m U.k .
'
( Uj( - r ? + ^ )) j
1
s - u.u.D. .
production
m v u.2~.
ij
dissipation isotrope ou
pseudo-dissipation
u .Uj
'
diffusion
i,j-
ic
D
3 / 2
-A. 4
-A.5Equation otodlise de Je :
"t
Jc
U.k . = ( k .) . + vu.
.( U. .+ U. .) - c -l ,1
<r , l ' , l
t 1,3
1,3
3,1'
D 1
3 / 2
Rfffflrqv? importante : Bien que les phnomnes dissipatif s aient lieu au niveau
des petits tourbillons, c est gouvern par les mouvements grandes chelles
dont les caractristiques sont les chelles ket 1.
"t
h - ( _
) +G -D
Dt
9 t,2 ,2
V
G -A | U
t
x2
| ;D = B v/ 1
Rfrence :
/MES ft KOVMMAI (1968)/
-A. 5-
ft 2
1,2
Compte tenu de
on trouve :
l,2
Mais
't " V
V l
3/2
-A. 6-
! ;
-A.7En consequence, l'chelle de longueur et la longuer de mlange sont propor
tionnelles dans ce cas.
-A.7
-A.8-
III
ADIHEMSIOIALISATIOM
.l - '
,i
T
A
^ .
.
j irj
T ..
A
,i
JL - *
.2
i,j
-A. 8-
T
J,i
,j
+p
+ , ,
Enfin :
ij " "
ij
* 'i j
soit encore :
i ^ - - pi V i
, J ( ; . * ^ . )
d'o :
i
fc
j " " X j ib
avec
REYNOLDS).
-A. 9-
(condition de
-A.10-
ANHP IV
PORMULATIOM IHTBGR&LE FAIBLE
Rappel :
a(u,v)
tt
< i,:l
b(u,v,v)
j,i> \ . j
aVj.iV
mais :
donc
-A.10-
Re j Q
i,j
j,i j i
J Q J i,j i
J Q ,1 i
JQ ii
On a :
(D
J i,j
+ D
,i , i
(u
+ n
,v
I ,iV - I Q V i *
2 +
<s0 +
j
J rV i.j
I r V " i * - - I Q* \
f l
(D
Pv
I oVi.j i* " I n i , i *
I a W 1 rV " V S
( u
+ n
' V j
"
i , j j.i>
mais
"
i j * Ri
{ D
i,j
d'o :
-A.11-
j,i j
, n
d r
Iri
d'o
Ri 1 a i,j j ^ i . j
-A.12-
J Q i V f rV i ^
Dans ces conditions et compte tenu que :
1.
2.
D(U,U,V)
= B(u,u,v)
De mme :
f o ,i "
ott
fi
-A.12-
-A.13-
AHHB V
CONVERGENCE QUADRATIQUE DE LA MEIBODE DE NEWTON-RAPHSON
Rappel : Dans le cas gnral, le systme rsoudre revt la forme suivante :
(l)F(x)=0
T
oF(x) = (f,(x),f,(x),
h* = x - x
(3)
F(x) +h .J(x) = 0
-J~ (x).F(x*)
(5) x =x
P + 1
= x -j" (x ).F(x )
-A.13-
COMVERGEMCE DE LA MBTBODB
Theorems : Sous les hypothses suivantes :
Il existe un voisinage V de s tel que :
ce
Alors
en
prenant
x'
dans
V .
la
mthode
de
NEWTON-RAPHSON
converge
ouadratiouement.
Dmonstration
Pour x dans V e t t dans [ 0,1 ] , posons :
CC
if At) = f . ( x + t h ) ; h = ( h i , h , . . . , h )
i
l
n
Le dveloppement de TAYLOR des 4>., i = l , n , donne :
2 f
avec :
-A.14-
-A.15-
1 , D
et
>'(t) - I
I f
l,n l,n
j k
(x
t.h) h h
(10) n.(x,h) = |
Z
Z f, ,(x+ 0.h) h.h.
1,11 l,n
Si 1 ' on note
on dduit de (10)
-A.15-
-A.16-
x dans V
a
donc :
(il)
M M<X.H) M < B . | | n
\\l
| | . . B . || c t - x .
||2
e t par induction :
(12)
|| -x
a
||<C. M^-^llf
oOO
-A.16-
-A.17-
1i
-A.18-
AHHEXE VI
FOHCTIOMS ANALYTIQUES POUR LE PROFIL DES VITESSES
Validit
Fonrole pour u (y )
+
+
u y
0 S y 11.5
u 2.51n y + 5.5
y > U.5
+
+
u y
0 S y 5
5 y 30
u * 2.51n y + 5.5
y > 30
0 y 27.5
u 2.51n y + 5.5
y > 27.5
dy " 1 + { 1 + 4 K V { 1 - p(-y /A )} }
2
VON
KAPHA!
RAMIB
VAM
tout
+
y
DRIEST
tout
REICHARDT
K - 0.4
A - 26
- (y /ll) cp(-0.33 y )}
dy
TAILOR
du*
+
du
PRANDTL
u 51n y - 3.05
Auteurs
0 y 26
DBISSLER
l + n u y { 1 -vcp( -n u y )}
n - 0.124
u 2.78 In y + 3.8
+
y > 26
y*' u + A { cp Bu - 1 - Bu - | (Bu )
-s
(BB+)3
- "il
(Bu+,4}
tout
y
A * 0.1108 B - 0.4
-A.18-
SPALDING
-TABLES. 1-
- GEOMETRIE
- D t largeur de la condnlta en
- L t longnaur de la conduite en
D 1.00
L * 10.00
- PROPRIETE DO FLUIDE
2
- v x viscosit cinaatique en /a
3
- p s aasse voluaique
en kg/a
- p t viscosit dynaalque en kg/as
-'
v * 1,190.10 '
p 1.206
_i
p 1,438.10 '
u 10.00
- CALCULS
-
coefficient de pnalisation : 1 0
1000 lawnta 21/P0 ; 1111 noeuds
critre de convergence sur U, k et c : 10~
noanre d'Itrations Point Fixe t 8
tsapa C.P.O (CRAI-XKP/SACLA) t 28 aecondea
-TABLES.l
TABLES.2-
0.0045
6.84
0.497
35.336
0.0090
7.47
0.461
16.975
0.0135
7.83
0.437
U.850
0.0180
8.13
0.410
8.360
0.0225
8.39
0.389
6.717
0.0270
8.60
0.367
5.553
0.0315
8.76
0.347
4.740
0.0360
8.93
0.319
3.903
0.0405
9.06
0.299
3.391
10
0.0450
9.20
0.271
2.788
11
0.0495
9.33
0.250
2.395
12
0.0540
9.44
0.224
1.955
13
0.0585
9.55
0.203
1.642
14
0.0630
9.63
0.179
1.313
15
0.0675
9.72
0.158
1.057
16
0.0720
9.80
0.143
0.899
17
0.0765
9.88
0.131
0.783
18
0.0810
9.93
0.120
0.686
19
0.0855
9.98
0.114
0.648
20
0.0900
10.00
0.110
0.633
-TABLES.2
-TABLES.3-
71.078
59.528
41.973
30.960
26.883
16.261
12.881
10.806
8.C49
7.494
-TABLES.3-
50.034
36.021
22.245
18.905
9.195
7.630
-TABLES.4-
0.0045
27.65
6.198
1576.463
0.0090
30.26
5.902
797.963
0.0135
31.59
5.619
538.020
0.0180
32.64
5.348
408.111
0.0225
33.54
5.066
326.514
0.0270
34.28
4.799
272.233
0.0315
34.91
4.543
232.976
0.0360
35.45
4.263
199.901
0.0405
36.00
3.972
171.574
10
0.0450
36.43
3.629
143.331
11
0.0495
36.89
3.360
124.014
12
0.0540
37.28
3.062
104.811
13
0.0585
37.67
2.794
89.252
14
0.0630
38.03
2.506
73.856
15
0.0675
38.34
2.224
60.075
16
0.0720
38.61
1.991
49.924
17
0.0765
38.77
1.798
42.319
18
0.0810
38.84
1.609
35.387
19
0.0855
38.92
1.526
33.310
20
0.0900
39.00
1.486
33.143
-TABLES.4-
-TABLES.5-
- GEOMETRIE
- D : demi-largeur de la conduite en B
D 0.09
- L : longueur de la conduite en
L - 1.80
- PROPRIETE OU FLUIDE
- v i
-5
viscosit cinmatique en /s
/s...
fn\,
- P i aasse voluaique
en
- H * viscosit dynaaique
en kg/os
.... p 1,812.10-5
Re 57000
u 0.39
Re 120000
U 0.80
Re - 230000
U - 1.36
Re
U 10.00
o
U - 22.00
o
U - 39.00
o
57000
Re 120000
Re - 230000
Re 57000
Re 120000
Re - 230000
U 8.73
U - 19.34
U - 34.69
Re - 57000
Re - 120000
Re 230000
t 0.184
i - 0.773
r - 2.234
-TABLES.5-
-TABLES.6- CALCULS
- y.en pour tous les noabres de BETHOLDS t 0.0045
P
- y de paroi
Re 57000
Re 120000
Re 230000
117
240
408
- coefficient de pnalisation s 10
- 570 lments Q1/P0 ; 620 noeuds
- critre de convergence sur D, k et e s 10~
- noobre d'itrations Point Fixe s 7 10 (fonction de Re)
- temps C.P.D (CRAY-XMP/SACLAY) t 14 17 secondes
-TABLES. 6'
-TABLES.7-
CB105
6,196.10~
2,598.10
4,575.10
6,750
1,505.10
2,765.10
2,200.10
3,900.10
1,000.10
-3.049.10"
-6,498.10"
-8.561.10"
5,232.10~
3,836.10"
1,134.10"
_1
0,000
0,000
1,716
3,068
4,907.1G"
1,365
5,094.10*
2,361.10
6,198
4,625.10"
4,377
3,534
9, V-6.10"
CVJ^
1,082.10
Cvk
7,541.1c"
1,560.10
7.742.10"
- 1
3,765
0,000
"ta
CT1230
CB1120
2,026.10 ~
3,890.10
1,576.10
9,327.10*
9,788.10"
9,221.10"
8,755.10*
C644.10"
6,291.1c"
1,290.10"
2,193.10"
3,336.10"
6,821.10"
1,126.10"
-2,363.1c"
-2.026.10*
-9,147.10"
8,536.1c"
4,377.10*
2,352.10"
-5,091.1c"
-9,297.1"
-3,185.10"
1,070.10"
5,081.10"
1,474.1c"
-TABLES.7
1!
-TABLES. 8-
D8k
0,000
5,652.10
5,759.10~
0,000
Pffl
Si
Df.
D 8 e
-^os.io"
5,277 . 1 0 "
0,000
2
2,486.10
_1
-2.234
-1,866.10
- 1
4,061
3,395.10
-4,501.10~
-2,344
-1,065.10
1,485.10~
0,000
4,811.10~
0,000
***
2,595.10~
0,000
5,767.10~
2,340.10
Dse
0,000
0,000
-3
2,918.1c"
2,0B1.10"
1,427.10
_1
0,000
0,000
9,896
7,335.10 *
0,000
0,000
6,435
4,876.10
-TABLES.8-
-TABLES.9-
- GEOMETRIE
- H t Hauteur du canal de sortie en
D = 0.1270
- L s longueur de la conduite en
L * 1.0160
- H * Hauteur de la marcne en
H O.05O8
- PROPRIETE DU FLUIDE
2
-vx
viscosit cinmatique en /s
- p t easse volumique
en kg/a
- (i t viscosit dynamique
-5
v 1,190.10
p 1.208
s
p * 1,437.10
en kg/as
- y en n pour paroi
P
, (III) : 1,00.10"
- coefficient de pnalisation x 10
- 1161 levants Q1/P0 ; 1232 noeuds
- critre de convergence sur U, k et t x 5.10~
- nombre d'itrations Point Fixe t 20 30
- temps C.P.O (CRAT-XMP) t environ 110 s pour 30 itrations
-TABLES.9-
-TABLES.10-
(M.K.S.)
4,445.10~
9,220
6,464.10~
5,945.10
5,504.10~
9,430
6,084.10~
4,738.10
5,571.10~
9,640
5,898.10~
3,968.10
5,650.10~
9,890
S^S-IO"
3,152.10
5,741.10~
1,014.10
- 1
2,217.10
5,846.10*
1,036.10 *
4,516.10"
1,304.10
5,968.10
3,894.10*
1,210.10
6,110.10"
1,094.10 *
s^is.io"
6,274.10~
1,123.10
2,540.10~
4,553
10
6,465.10~
1,14C.10
1,866.10
_1
2,354
11
6,686.10~
1,172.10
i.129.10""
12
6,940.10~
1,189.10
5,200.10*
1.781.10
13
7 194.10
1,740.10~
2.020.10"
14
7,7O2.10~
1,201.10
5.2OO.10"
1,849.10"
15
8,210.10*
1,201.10
1.3OO.10*
^so.io"
16
8,718.10~
1,200.10
6,000.10*
2.946.10"
17
8,890.10**
1,199.10
6.000.10"
3,279.10~
-2
1,068.10
- 2
4,844.10
1,199.10 *
8,226
a^s.io"
- 1
-TABLES.10-
-TABLES.11-
o
3
non cv
non cv
non cv
- 14,00
7,68
7,06
4,89
_1
1,09
0,50
100,00
3,54.10"
0,50
50,00
7,07.10"
0.50
25,00
1,41.10""
0,50
14,41
2,45.10"
0,50
13,32
2,65.10"
0,50
10,00
3,54.10"
0,50
1,00
3,54.10
0,50
0,10
3,54.10
0,50
0,01
3.54.10
0,74
0,68
-TABLES.11-
-TABLES.12-
- GEOMETRIE
- H
0.0752
B* 0.0362
- L
L* = 0.0752
- L
0.0752
PROPRIETE D0 fLUHJB
2
- y t viscosit dnaatlque en a / s
v 1,190.10
- p t aasse voluaique
en kg/a
p 1.208
en kg/as
p 1,437.10
- f i t viscosit dynamique
- CALCULS
- y en pour paroi
(I) * 3,65.10~
(II) s 1,00.10~
(III) J 1,72.10"
(IV) f l 72.10"
- coefficient de pnalisation t 1 0
-TABLES.12-
-TABLES.13-
- GEOMETRIE
- H' : Hauteur du canal d'antre an
H' * 0.0762
- B
t Hauteur de la cavit en
B' * 0.0508
- L
t longueur de la cavit en
L 0.0508
L* * 0.0508
- PROPRIETE 00 FLUIDE
-vx
2
viscosit cinmatique en /s
- p : aasse volunique
- p t viscosit dynamique
- CALCULS
-5
v 1,190.10
3
en kg/a
en kg/as
(I) i 5 37.10"
p * 1.208
p 1,437.10
3
- y e n pour paroi
(II) * 1,00.10"
(III) i 3,65.10~
(IV) 3,65.10"
(V) t 1,00.10"
- coefficient de pnalisation t 10
- 1093 lments Q1/P0 ; 1166 noeuds
- critre de convergence sur U, k et e t 5.10~
- nombre d'itrations Point Fixe s 40
- temps C.F.U (CRAY-XKP) s environ 129 pour 40 itrations
-TABLES.13-
Imprim
par \a Section d# Oocumtntation
C6.N./CADARACHE