Le Glossaire QHSE

Télécharger au format pdf ou txt
Télécharger au format pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 145

LE GLOSSAIRE

QHSE

Lobjectif est de rassembler un maximum de dfinitions concernant le domaine HSE


(Health,Safety&Environment) pouvant intresser les diffrents acteurs professionnels de la
prvention des risques HSE en entreprise.
Il apparat ncessaire de matriser le vocabulaire HSE pour mieux cerner les concepts, les
mthodes et les outils.
La clarification
de
ce
vocabulaire
spcifique
est
essentielle pour que les termes, terminologies, abrviations, mots et concepts soient
accessibles tous et permettent ainsi une bonne comprhension

Juillet 2011

Page 1 sur
145

SOMMAIRE
1. CATEGORIE SANTE....... [PAGE 3 40]
2. CATEGORIE SECURITE... [PAGE 41- 89]
3. CATEGORIE ENVIRONNEMENT [PAGE 90-133]
4. ABBREVIATIONS.. [PAGE 134-138]
5. BIBLIOGRAPHIE.... [PAGE 139]

Page 2 sur
145

Page 3 sur
145

A
Abcs :
Accumulation de pus qui se forme la suite d'une infection et dtruit ou refoule les
tissus environnants.

Ablation :
Opration consistant enlever tout ou partie d'un organe ou tissu. L'ablation peut tre
ralise par divers moyens : chirurgie, laser.

Acariens :
Petits animaux, mesurant moins d'un demi-millimtre, mais visibles au
microscope, se nourrissant de dbris de poils et de peaux. Il en existe plus de 5000
espces. Ils prolifrent en milieux chauds et humides, dans les matelas, oreillers et
moquettes, mais se des schent et meurent en milieux secs. Ils sont inoffensifs
mais leur carapace et leurs excrments contiennent des protines qui peuvent
provoquer des allergies.

Acide gras :
Les acides gras proviennent de la dgradation des sucres ou des
matires grasses alimentaires (lipides) au cours de la digestion. Ils interviennent
dans la constitution des tissus organiques et des membranes cellulaires. Les acides
gras se prsentent sous forme dune chane datomes de carbone, dhydrogne et
doxygne. Les atomes de carbone sont relis entre eux par 4 liaisons ou ponts
chimiques (mise en commun de 2 lectrons). Sur ces liaisons se fixent des atomes
dhydrogne. Lorsque 2 ponts restent en parallle et libres, cette double liaison a alors
encore la possibilit daccepter un atome doxygne. Les acides gras sont classs
selon la longueur de la chane de carbones (il peut y en avoir de 4 24) ou selon la
saturation de la chane, cest dire selon le nombre de liaisons restes libres (ou
disponibles pour recevoir un atome doxygne) : on parle alors dacide gras satur,
mono insatur ou poly insatur. Plus un acide gras comporte dhydrogne plus il est
satur.

Agenda de sommeil :
Feuillet constitu dune grille horaire pour apprcier les horaires et la qualit du
sommeil.
Le sujet doit indiquer les heures de coucher et de lever par des
flches sur les cases correspondantes et hachurer les heures de sommeil
supposes.

Alzheimer :
Des pertes de mmoire, de jugement et de raisonnement jusquaux changements
dhumeur et de comportement, il existe de nombreux signaux qui devront alerter le
patient et son entourage, sans pour autant lalarmer car il existe des symptmes
similaires causs par dautres maladies pour lesquelles existent des traitements
mdicaux. Cest pourquoi, si plusieurs de ces symptmes co-existent chez
Page 4 sur
145

une mme personne, il est important de consulter un mdecin afin de


confirmer le diagnostic de la maladie dAlzheimer.
Pertes de mmoire
- Difficults excuter les tches familires Problmes de - Dsorientation dans lespace et dans le - Jugement affaibliDifficults
face
aux
notions abstraitesObjets
garsChangements
dhumeur ou de comportement - Changements de personnalit-Manque
denthousiasme.

Anmie :
Diminution du nombre de globules rouges dans les ang qui peut se traduire par une
grande fatigue, un soufflement et une pleur.

Angine de poitrine :
Douleur (sensation de serrement), en arrire du sternum, irradiant dans le bras
gauche et souvent accompagne d'une sensation d'angoisse, elle est le
plus souvent due un rtrcissement des artres coronaires (par des
plaques d'athrome) : le cur, alors mal irrigu, souffre d'un dficit en
oxygne.

Angor nocturne :
Crise douloureuse d'angine de poitrine survenant pendant le sommeil.

Anorexie :
Perte de l'apptit.

Antalgique :
Mdicament calmant la douleur.

Anticorps :
Molcule chimique fabrique par l'organisme dont le rle principal est de le dfendre
contre la pntration par effraction d'autres organismes vivants. Cette formation
d'anticorps peut tre dclenche par la pntration dans l'organisme de
microbes, de cellules humaines provenant d'un autre individu (globules rouges,
greffe d'organe...).

Apne:
Arrt complet de la respiration pendant plus de 10 secondes. On donne
habituellement la valeur de l'index d'apnes qui est le nombre d'apnes par heure de
sommeil. Celui-ci est anormal lorsqu'il dpasse 10/heure chez l'adulte et 15/heure
chez le sujet g.

Arythmie cardiaque :
Page 5 sur
145

Trouble du rythme cardiaque : ce peut tre un trouble de frquence ou de rgularit


du rythme ou d'intensit des contractions.

Assure:
La ou les personnes qui sont dsignes au Certificat d'adhsion et qui bnficient des
garanties.

Assurance maladie :
Mcanisme garantissant l'assur le remboursement de ses frais mdicaux et le
versement d'un revenu de remplacement en cas d'arrt de travail. L'assurance
maladie couvre les risques maladie, maternit, invalidit et dcs des assurs.

Asthme :
Maladie inflammatoire des bronches entranant une rduction de leur calibre. Les
muscles des bronches peuvent se contracter brutalement. Ils contribuent aussi la
rduction du calibre des bronches et au passage de l'air par des contractions
brutales (bronchospasmes). Ceci est responsable d'une gne respiratoire avec
souvent des sifflements, une toux, une oppression du thorax. L'asthme est souvent
d'origine allergique.

Atopique, terrain atopique


Aptitude d'un sujet prsenter des manifestations allergiques au contact d'allergnes
qui sont habituellement inoffensifs.

Auxiliaire mdical :
Infirmier, secrtaire mdical, autres

Page 6 sur
145

B
Bactrie :
Organisme unicellulaires autonome, visible au microscope. Les bactries
n'appartiennent niaurgne vgtal, niaurgne animal, leur noyau ne comporte qu'un
chromosome et elles se reproduisent par scission.
Les bactries sont t les premiers tres vivants sur terre, il ya plusieurs milliards
d'annes. Elles sont formes d'une seule cellule. Notre peau, notre bouche et nos
intestins hbergent des millions de bactries, et un seul gramme de terre en contient
des milliards. Certaines bactries sont indispensables la vie sur terre, d'autres
vivent en bonne entente avec nous
etcertainesdclenchentdesmaladies:lesinfectionsbactriennes.Lettanosestune
infectionbactrienne,toutcommelatuberculose,lesfuroncles,lascarlatine,lacoqueluche,
etc.Pourluttercontreuneinfectionbactrienne,onutilise,sincessaire,lesantibiotiques(D
eanti=contreetbio=vie).Schmatiquement,lesantibiotiquestuentlesbactriesetpermett
entaucorpsdevenirboutdel'infection.

Biopsie :
Prlvement de tissu afin deffectuer un examen au microscope. La biopsie est
ncessaire avant de poser le diagnostic dune maladie cancreuse par exemple ou
pour rechercher des agents infectieux. Elle permet aussi dorienter le
traitement. Les biopsies sont aussi utilises pour confirmer le diagnostic
de maladie de Crohn ou de Recto Colite Hmorragique (RCH) ou pour
reprer par avance le risque de survenue de complications.

Boulimie nocturne :
Rveil nocturne rcurrent associ un comportement alimentaire anormal.

Bronchiolite :
Inflammation des bronchioles.
maladie d'origine virale.

La

bronchiolite

du

nourrisson

est

une

Bruxisme :
Grincement de dents pendant le sommeil.

Page 7 sur
145

C
CA 15-3 :
Marqueur tumoral prsent dans les ang et li au cancer du sein .Sa prsence
reflte
de
manireindirectelamaladie.Sontauxsanguinnormalestinfrieur30unitsparml.Il nest
utile que pour valuer lefficacit dun traitement.

Calcification :
Processus de formation de l'os par dpt de sels de calcium dans le tissu.

Calorie :
Sens gnrique : unit de mesure de la chaleur. En nutrition : unit de mesure de
l'nergie produite par la combustion des aliments par l'organisme.

Cancer :
Tumeur(s)maligne(s) stendant rapidement et de faon anarchique et qui peu (vent)
se gnraliser, Sous linfluence de facteurs externes commel et abac, des virus, de
rayons X, du soleil, rsulte un dsquilibre de la croissance et de la multiplication
cellulaire
qui
transformelescellulesnormalesdelorganismeencellulescancreuses.Lamultiplication
cellulaire selon la localisation initiale conduit au cancer du sein, cancer du poumon,
cancer de la prostate, cancer du colon, cancer de lestomac.

Carcinome :
Tumeur maligne ayant pour origine la peau ou les tissus tapissant les organes
internes.

Cataplexie :
Un des symptmes de la narcolepsie qui est une faiblesse musculaire brutale
apparaissant au moment des motions fortes : colre, peur, rire...

Cathter :
Tube flexible destin tre introduit dans une veine permettant lexploration dun
organe, linjection dun mdicament, et qui permet damliorer le confort du patient.

Cauchemars :
Rves effrayants qui sont habituellement trs vivants et prcis. Les
thmes les plus frquents
sont
des
menaces,
des
poursuites
ou
des
agressions.
Les
cauche mars apparaissent habituellement pendant le
sommeil paradoxal.

Cphale :
Douleur de la tte quelles qu'en soient l'intensit et la cause. Dans le langage courant,
on confond souvent migraine et cphale, mme si pour le mdecin, ces termes ne
sont pas synonymes. La migraine est une cphale parmi d'autres. Selon
l'OMS (Organisation Mondiale de la Sant), il existe 13 varits de cphales dont la
Page 8 sur
145

migraine, la cphale dite de tension, les algies vasculaires de la face...

Certificat mdical :
Attestation tablie par un mdecin, justifiant labsence du salari.
Le certificat mdical doit tre adress lemployeur au plus tard dans les 48h du dbut
de labsence, sous peine de sanctions pour le salari.

Champignon :
Les champignons microscopiques :
Les champignons microscopiques sont responsables galement d'infections
appeles mycoses (du grec muks = champignon). Ces infections sont surtout
frquentes sur la peau, les cheveux et les ongles. Les mdicaments qui
luttent contre les mycoses sont appels antimycosiques ou antifongiques (fongus
= champignon).Comment distinguer une infection due un virus de celle
due une bactrie ? C'est souvent difficile. Les rhumes sont dus des virus et 9
fois sur 10 les bronchites et les angines sont galement dues des virus. Face une
infection virale, le patient na pas besoin d'antibiotiques, trop souvent prescrits
inutilement.
Les maladies dues aux parasites sont nombreuses : amibe, paludisme, oxyure (les
vers dans les selles des enfants), etc. Ces maladies se soignent avec
des mdicaments appels antiparasitaires.

Chimiothrapie :
Thrapeutique
gnrale
du
cancer

laide
de
mdicaments.
La
chimiothrapie est adjuvante lorsquelle suit un traitement loco-rgional (la
chirurgie par exemple). La chimiothrapie
est
no
adjuvante
lorsqu elle
prcde un autre traitement. La chimiothrapie est dite palliative en cas de
rechute du cancer.

Cholestrol :
Substance grasse indispensable aux cellules de l'organisme, il intervient dans la
synthse de la vitamine D et dans la formation de diverses hormones. Le cholestrol a
une double origine : par apports alimentaires ou fabriqu par le foie, il est transport
dans le sang par des protines spcialises (HDL ou LDL).

Chromosome :
lment du noyau des cellules qui contient les gnes. Les chromosomes contiennent
le "code gntique", ils dterminent indirectement la forme, les structures et les
fonctions des lments de l'organisme.

Comit dHygine et de Scurit (CHS) :


Instance dont la mise en place est obligatoire dans les tablissements dau moins 50
salaris.
Le CHS a pour mission de contribuer la protection de la sant et de la scurit des
employs ainsi qu lamlioration des conditions de travail.
Il veille notamment lobservation des prescriptions lgislatives et rglementaires fixe
sen ces matires. Il est prsid par le chef de ltablissement ou son reprsentant.

Coagulation :
Page 9 sur
145

Cest un processus qui permet de stopper un saignement. Il forme un


caillot. Les plaquettes, les facteurs de la coagulation et les enzymes plasmatiques
sont impliqus dans ce processus.

Clioscopie :
Examen visuel direct de l'intrieur de la cavit abdominale. Il est ralis au moyen d'un
endoscope qui est introduit travers la paroi abdominale par une petite incision.

Colectomie :
Ablation chirurgicale du clon. Elle peut tre totale ou partielle. Dans ce cas, on
parlera de colectomie droite ou gauche.

Collagne :
C'est la molcule qui donne la souplesse et permet le maintien de l'lasticit de la
peau.

Coloscopie :
Examen au cours duquel un tube flexible, dot d'un dispositif clairant est introduit par
l'anus pour examiner le clon. Des biopsies peuvent tre ralises au cours de
l'examen. Des sdatifs sont gnralement utiliss.

Condition de travail :
Environnement dans lequel travaillent les salaris.
L'employeur a l'obligation de prserver la sant et la scurit des travailleurs, en
valuant les risques professionnels et en proposant des amliorations des
conditions de travail.
Le CHS a pour rle de contribuer la protection de la sant physique et mentale et d e
la scurit des salaris, ainsi qu' l'amlioration des conditions de travail. Il veille
galement au respect des dispositions lgales et rglementaires dans ces matires.

Conditions de travail (matrielles) :


Outils & confort au travail.

Cong de maternit :
Cong de droit pour la salarie enceinte. Le bnfice du cong de maternit est
conditionn par linformation de lemployeur par la salarie

Cong de naissance :
Cong rmunr dont peut bnficier le salari loccasion de la naissance dun
enfant.
Sa dure est de trois jours, et il nest pas soumis une condition danciennet.

Consentement clair :
Afin de tester lefficacit de nouveaux mdicaments, on procde des essais cliniques
sur lhomme. Pour des
raisons de risque mdical,
de dontologie,
dthique, le mdecin demande un consentement clair (crit et sign) son
patient. Il lui prcise les tenants et les aboutissants (pronostic, effets secondaires.)
de lexprimentation laquelle il va se soumettre.
Page 10 sur
145

Contrle mdical :
Contrle par la Caisse dassurance mdicale d'un assur en arrt de travail, qui peroit
des prestations. Le contrle mdical doit s'effectuer en dehors des horaires de sortie
autoriss.
Si le service du contrle mdical estime que l'arrt de travail est injustifi, la Caisse
peut suspendre le versement des indemnits journalires.

Contrle biologique :
Mesure de la gravit de l'exposition d'une personne un contaminant par l'analyse de
l'air expir, d'un liquide biologique (ex. : urine, sang, transpiration) ou d'un lment du
corps (ex. : cheveux, ongles).

Contrleur de travail :
Fonctionnaire plac sous l'autorit de l'inspecteur du travail.
Le contrleur du travail assure le respect de la lgislation du travail, et
contribue la prvention des risques professionnels et l'amlioration des
conditions de travail.

Cortico-dpendance :
Situation au cours de laquelle la maladie est maintenue en rmission sous la condition
qu'une certaine dose de corticodes constante soit absorbe chaque jour. En pratique
cela signifie que si la dose est diminue, les signes de la maladie rapparaissent.

Corticodes :
Mdicaments anti-inflammatoires de type cortisone. Les corticodes peuvent tre
utiliss pour rduire l'inflammation dans la maladie de Crohn et dans la rectocolite
hmorragique.
Ils peuvent tre prescrits sous forme de comprims, injects par voie
intraveineuse, ou encore utiliss par voie rectale sous forme de lavement ou de
mousse.

Cortisone :
Substance naturellement scrte par l'organisme dont les proprits antiinflammatoires sont utilises notamment dans le traitement de la maladie de Crohn et
de la rectocolite hmorragique.

CPAP (Continuons Positive Airway Pressure) o.u PPNC (Pression


PositiveNasale Continue) :
Traitement du syndrome d'apnes du sommeil qui comporte un masque nasal reli par
un tuyau une petite machine qui souffle de l'air dans les voies ariennes. La pression
de l'air permet de maintenir les voies ariennes ouvertes.

Cystoscopie :
Examen de la vessie par introduction d'une sonde (cystoscope)

Page 11 sur
145

D
Dcalage horaire ou Jet-Lag :
Ensemble des perturbations cliniques et sociales en rapport avec le franchissement
rapide de plusieurs fuseaux horaires lors des transports ariens. Le dplacement
rapide soumet l'organisme un dcalage brutal entre son heure physiologique
synchrone de l'heure du pays de dpart et l'heure diffrente du pays d'arrive.

Dclaration des Maladies Professionnelles Indemnisables :


C'est la victime, (ou ses ayants droit), de dclarer elle-mme la
MPI la caisse d'assurance maladie dans les 15 jours qui suivent la cessation
du travail, ou la constatation de la maladie, en joignant cette dclaration un
certificat mdical descriptif initial, tabli par un praticien. Ce certificat doit
comporter l'identification de la victime et de l'employeur, la nature du
travail
effectu,
le
numro
du
tableau
de
la
maladie,
et
les
constatations mdicales. Une prescription d'arrt de travail peut tre
faite, si cela est justifi mdicalement.

Dclaration des Maladies Caractre Professionnelles :


La dclaration de MCP a pour but de contribuer la cration et la modification des
tableaux des MPI. Elle doit tre faite par tout mdecin, quelle que soit sa spcialit
ou son mode d'exercice, lorsqu'il attribue une maladie un ou plusieurs facteurs
professionnels et que la victime ne peut bnficier d'une rparation au titre des MPI.
C'est l'application de l'article L-461.6 du code de la scurit sociale. Cette
dclaration doit tre faite l'inspection du travail ou l'ingnieur des mines qui la
transmettra au mdecin inspecteur rgional du travail et de la main-d'uvre
(MIRTMO).

Consquences d'une dclaration de MCP :


Chaque dclaration peut faire l'objet d'une enqute dans l'entreprise et peut
contribuer viter la prennisation d'un risque pour d'autres individus exposs.
Si le nombre de dclarations attire l'attention de la vigilance industrielle
sur un mme facteur, il y aura une enqute approfondie.
Lors de la modification des tableaux de MPI, les situations ayant fait
l'objet d'une dclaration de MCP peuvent tre retenues pour une prise en charge
dans le rgime MPI et rpares comme telles. Cette rparation se fera partir de la
date de parution du tableau de MPI, sans effet rtroactif, et la condition qu'il soit
fait une dclaration de MPI dans les trois mois qui suivent la parution du tableau.

Dossier mdical :
Dossier constitu par le mdecin du travail au moment de l'embauche. Il est
complt chaque nouvel examen mdical.
Le dossier mdical ne peut tre communiqu qu'aux mdecins-inspecteurs du
travail, et, la demande du salari, au mdecin de son choix.

Drainage lymphatique :
Manipulation gnralement pratique par un kinsithrapeute permettant
de drainer l'accumulation de lymphe lors de complications de type "gros bras.

Duodnum :
Partie initiale de l'intestin grle succdant l'estomac, au niveau du pylore. Reli
la vsicule biliaire et au pancras, il rcupre la bile et les sucs pancratiques,
Page 12 sur
145

essentiels la digestion

Dyslipidmie :
Modification quantitative et qualitative des lipides du sang.

Dyspepsie :
Terme regroupant les
organique dcelable.

troubles

fonctionnels

de

la

digestion,

sans

lsion

Dysplasie :
Modification progressive des caractristiques de normalit d'une cellule. Perte par
exemple de la paroi, ou de certaines proprits de fabrication, de scrtion.

E
Ecotoxicit :
Toxicit vis--vis des organismes vivants, l'homme tant exclu (pour l'homme on
utilise plutt le terme de "toxicologie").

ECG (Electro Cardio Gramme) :


Trac obtenu par enregistrement de lactivit lectrique cardiaque. Cet enregistrement
est ralis en plaant des lectrodes qui mesurent les ondes lectriques mises par
l'activit cardiaque.

Electroencphalogramme (EEG) :
Enregistrement des ondes lectriques du cerveau par des lectrodes
places sur le cuir chevelu et relies un ordinateur ou un polygraphe.

Electromyogramme (EMG) :
Enregistrement de l'activit musculaire.
gnral sous le menton et sur les jambes.

Les

lectrodes

sont

places

en

Electro-oculogramme (EOG) :
Enregistrement des mouvements oculaires utile pour identifier le sommeil paradoxal.

Echo Doppler :
C'est un examen qui permet de visualiser la morphologie des vaisseaux et met en
vidence des lsions minimes. Il est compos d'un chographe qui donne une image
en 2 dimensions du vaisseau et d'un Doppler qui visualise le flux sanguin.

Eclampsie :
Complication qui survient en fin de grossesse et se traduit par une hypertension
artrielle, des dmes et un taux anormal de protines dans le sang.

Eczma :
Maladie inflammatoire chronique de la peau appele aussi "dermatite
topique". Elle apparat chez les personnes avec un terrain allergique et volue par
pousses.

Page 13 sur
145

Embolie pulmonaire :
Obstruction d'une artre pulmonaire par un caillot. Elle peut tre la consquence de la
migration d'un caillot venant d'une thrombose veineuse.

Emphysme :
Maladie pulmonaire faisant partie des BPCO caractrise par la dilatation des
alvoles pulmonaires avec destruction de leur paroi lastique.

Enursie :
Impossibilit de contrler les mictions pendant le sommeil. Elle apparat
habituellement pendant les premires heures du sommeil de l'enfant. A
l'ge de 6 ans, la plupart des enfants ont appris contrler leur miction.

Epidmie :
Vaste pisode dune maladie qui touche un grand nombre dindividus un moment
donn.

Epilepsie morphique :
Epilepsie dont les crises surviennent particulirement au cours du sommeil.

Epithlium :
Maladie pulmonaire faisant partie des BPCO caractrise par la dilatation des
alvoles pulmonaires avec destruction de leur paroi lastique.

Ergotisme :
Intoxication par l'ergot de seigle.

Erythme :
Rougeur localise au niveau de la peau due la congestion des capillaires.

F
Feuille de soins :
Document remis parle mdecin lors de chaque consultation mdicale.
La feuille soins doit tre envoye la Caisse dassurance, pour obtenir le
remboursement des frais mdicaux.
La carte vitale a permis de remplacer les feuilles de soins "papier".

Fibroscope :
Petit tube souple form de fibres optiques, qui permet d'explorer la muqueuse des
conduits et des cavits de lorganisme. Il est par ailleurs dot de conduits permettant
d'injecter ou d'aspirer des liquides ou de faire passer de petits instruments d'analyse
ou de chirurgie.

Fibroscopie :
Mthode dexploration des conduits et des cavits internes de lorganisme laide
dun fibroscope.
Page 14 sur
145

Fiche daptitude :
Fiche tablie par le mdecin du travail aprs chaque examen mdical, en double
exemplaire. Un exemplaire de la fiche d'aptitude est remis au salari, et l'autre
transmis l'employeur, qui doit le conserver.

Fiche mdicale :
Fiche remise au salari qui en fait la demande, ou lorsqu'il quitte l'entreprise. Le
mdecin du travail remet une fiche mdicale au salari, et en conserve un exemplaire
dans le dossier mdical.
La fiche mdicale peut dispenser le salari de l'examen d'embauche dans une autre
entreprise.

Fissure :
Dchirure ralisant une petite plaie, souvent douloureuse.

Fistule :
Communication anormale entre deux organes ou deux segments d'un mme organe
(fistule interne) ou entre un organe et la peau (fistule externe).

Foetoxique :
Substance toxique pour le ftus, c'est--dire toxique pour le produit de la conception
aprs le troisime mois de dveloppement dans l'utrus jusqu' la naissance.

Follicule
Ce terme dsigne une structure anatomique en forme de petit sac, ex. : le follicule
pileux la base des poils.

Formation :
Sensibilisation ; information ; recyclage ; perfectionnement .ex : Risque biologique :
Exposition un Agent infectieux (bactries, virus, toxine.

G
Ganglion :
Formation anatomique consistant en un rassemblement de cellules sous forme
damas.Lesganglionsfiltrentlalympheetjouentunrledansladfenseimmunitairedelorgan
isme.

Gaz du sang :
En pratique, on appelle gaz du sang un dosage du sang artriel qui permet de
dterminer les taux doxygne, de dioxyde de carbone ainsi que le pH. Cet examen
est utilis pour valuer l'efficacit de la fonction respiratoire.

Glucides :
Les glucides reprsentent le carburant de l'organisme, c'est sa source
d'nergie. Les glucides complexes (saccharose, lactose) sont dgrads en sucres
simples: le glucose qui va fournir l'nergie ncessaire aux organes.

Granulome :
Lsion inflammatoire constate lors de l'examen de biopsies au microscope. Ces
Page 15 sur
145

lsions, lorsqu'elles existent, sont en faveur du diagnostic de maladie de Crohn.

H
Hallucinations hypnagogiques :
Ce sont des phnomnes ressemblant aux rves, avec des sensations visuelles ou
auditives souvent effrayantes, qui sont en gnral courtes et se terminent de faon
brutale. Elles apparaissent
chez
les
patients
ayant
une
narcolepsie,
de manire
gnrale l'endormissement, mais peuvent survenir galement
dans la journe lorsque la vigilance baisse.

Harclement moral :
Agissements rpts qui ont pour objet ou pour effet une dgradation des conditions
de travail susceptible de porter atteinte ses droits et sa dignit, daltrer sa sant
physique ou mentale ou de compromettre son avenir professionnel.

HDL cholestrol :
Cholestrol transport dans le sang par les protines HDL, dsign
parfois par "bon cholestrol". Ces protines ramnent le surplus de cholestrol
prsent dans le sang vers les cellules du foie qui se charge alors de l'liminer.

Hmiplgie :
Paralysie d'une moiti du corps.

Hernie :
Terme gnral dcrivant la saillie d'un organe ou d'une partie d'organe en de de la
cavit le contenant normalement, ex. : hernie ombilicale, hernie hiatale, hernie
abdominale.

Hernie hiatale :
Hernie particulire se caractrisant par la sortie dune partie de lestomac au dessus de
la cavit abdominale, c'est--dire au dessus du diaphragme (membrane musculeuse
sparant les poumons et le cur de la cavit abdominale). Cette hernie
est appele hiatale car l'estomac passe travers le hiatus (ouverture troite du
diaphragme), destin normalement au passage de l'sophage. Une hernie
hiatale favorise les pisodes de reflux gastro-oesophagien.

Histamine :
L'histamine est un mdiateur chimique de l'hypersensibilit : cette molcule est stocke
dans diverses cellules et est libre dans l'organisme, lors d'une raction allergique.

Hormones :
Substances produites par les glandes du corps et circulant dans le sang. Elles ont un
rle rgulateur pour de nombreuses cellules et de nombreux organes. Les hormones
importantes dans le cas du cancer du sein sont les hormones sexuelles et la
progestrone.

Hygine de sommeil :
Elle

concerne

les

habitudes

de

sommeil.

Une

bonne

hygine

comporte
Page 16 sur

145

des horaires de sommeil rguliers avec en particulier un lever toujours


la mme heure, sans faire de "grasse matine". Il ne faut pas regarder la
tlvision au lit, ni prendre de repas au lit, viter la cafine, la nicotine et l'alcool au
moment du coucher ainsi que l'exercice dans la soire.

Hygine et scurit :
Ensemble des dispositions lgales et rglementaires destines protger
la sant et la scurit au travail.
Toutes les entreprise doivent respecter la rglementation relative l'hygine
et la scurit. C'est l'inspecteur du travail qui est charg de veill au respect de ces
dispositions. En cas d'infraction, il peut dresser un procs-verbal.

Hypersomnie :
Excs de somnolence pendant la journe ou sommeil nocturne de trs longue dure.
Elle peut avoir diffrentes origines : sommeil de dure ou de qualit
insuffisante. Il est important de parler de sa somnolence un mdecin
pour en dterminer la cause et le traitement si ncessaire.

Hypertension Artrielle gravidique :


C'est une hypertension qui apparat au 3me trimestre de la grossesse et qui rsulte
d'une insuffisance placentaire. Elle doit tre trs surveille car elle met en jeu le
pronostic vital de la mre et du ftus.

Hyperthyrodie :
Excs de scrtion des hormones thyrodiennes qui sont des substances trs
stimulantes en veillantes.

Hypnogramme :
Reprsentation graphique de l'organisation des diffrents sta des du sommeil au cours
de la nuit. Lhypnogramme permet d'avoir une vue d'ensemble de l'architecture du
sommeil.

Hypnotique :
Mdicament capable d'induire et de maintenir un sommeil proche du sommeil
physiologique.

Hypopne :
C'est une diminution partielle de la respiration.
nombre d'hypopnes par heure de sommeil.

L'index

dhypopnes

est

le

Hypoglycmie :
Diminution anormale du taux de sucre dans le sang.

Hypotension :
Le volume du sang circulant n'est pas assez important, cela se traduit surtout quand la
personne est debout, le sang n'arrive pas suffisamment jusqu'au cerveau. On parle
alors d'hypotension orthostatique.

Hmiplgie :
Paralysie d'une moiti du corps.
Page 17 sur
145

I
Immuno-modulateurs :
Mdicaments qui modifient le fonctionnement du systme immunitaire. Ce
type de traitement peut tre utilis dans la maladie de Crohn, en particulier lorsque
les autres traitements sont insuffisants.

Immunosuppresseurs :
Mdicaments qui diminuent les capacits de rponse immunitaire de l'organisme. Ils
sont souvent utiliss au cours des greffes, afin dviter les phnomnes de rejets.

Impatiences :
Voir syndrome des jambes sans repos.

Infarctus :
Terme
dcrivant
l'arrt
de
l'irrigation
sanguine
d'une
zone
tissulaire
normalement vascularise. On parle couramment d'infarctus du myocarde (crise
cardiaque) : une partie du muscle cardiaque (myocarde) n'est plus alimente en sang
(artre bouche) et se ncrose.

Infection :
Comment attrape-t-on une infection ?
Le plus souvent en entrant en contact avec une personne ou un animal porteur du
microbe.
La maladie est alors contagieuse, elle se transmet par contact de personne personne.
Vous pouvez aussi vous infecter en respirant dans un endroit charg de microbes ou
bien en vous baignant dans une eau pollue, en mangeant un aliment, en buvant de
l'eau, etc.

Inflammation :
Une inflammation se caractrise par une raction locale de dfense de l'organisme face
une agression particulire. En gnral l'inflammation se reconnat grce
4 signes : rougeur, douleur, chaleur et tumfaction (sensation dure au
toucher). Si l'inflammation (processus naturel de dfense) s'intensifie, elle peut
devenir dangereuse pour l'organisme.

Insomnie :
Plainte d'un mauvais sommeil avec retentissement sur la qualit de la
journe se traduisant par des difficults pour s'endormir ou bien pour rester endormi.
L'insomnie peut tre provoque par des maladies gnrales, par des
problmes psychologiques, par des mdicaments, par des problmes de rythme
circadien ou par des maladies du sommeil. Le traitement de l'insomnie dpend de sa
cause.

Inspection mdicale du travail :


Page 18 sur
145

Mdecins inspecteurs du travail exerant une action permanente en vue de la protection


de la sant physique et mentale des travailleurs au lieu de leur travail
LInspection mdicale du travail participe la veille sanitaire au bnfice des
travailleurs.
Leur action porte en particulier sur l'organisation et le fonctionnement des
services mdicaux du travail.
Les mdecins inspecteurs du travail agissent en liaison avec les inspecteurs du travail
et cooprent avec eux l'application de la rglementation relative la sant au travail.
Ils bnficient des mmes prrogatives que linspecteur du travail sauf
concernant les Procs-verbaux et les mises en demeure.

Insuffisance d'oxygne (HYPOXIE) :


L'hypoxie est le terme qui dsigne tout tat dans lequel les tissus de l'organisme
reoivent une
quantit
insuffisante
d'oxygne.
On
retrouve
l'hypoxie
artrielle, l'hypoxmie, l'hypoxie histotoxique. L'insuffisance d'oxygne prsentant un
danger immdiat pour la vie ou la sant se produit lorsque la tension partielle de
l'oxygne, que renferme l'air inspir dans les voies respiratoires suprieures, dcrot
jusqu' 13,3 kPa ou moins. Cela se produit lors de l'inspiration d'air dont la teneur
normale en oxygne a t rduite de 20,95 % environ 14 % ou ayant une teneur
normale en oxygne des altitudes suprieures 3,66 km.

IARC: Abrviation
anglaise

Research onCancer pour le CIRC.

InternationalAgency

for

Le Centre International de Recherche sur le Cancer a un programme d'analyse critique


de l'information relative la cancrognicit des substances et groupes de produits
chimiques ainsi qu'aux produits associs certains procds industriels. Il
publie
une
liste
de substances
chimiques
gnralement
reconnues
cancrognes
et
cancrognes
probables pour les humains, ou certaines
substances ayant caus le cancer chez les animaux soumis aux expriences. Le
CIRC classifie galement des substances comme cancrognes prsumes si
les preuves sont limites ou si elles ne sont pas assez constantes pour tre
concluantes.

Ionogramme :
C'est un examen qui permet de dterminer la concentration dans un
liquide organique
(Urines, sang) d'lectrolytes (sodium, potassium). Cela permet de contrler
notamment le fonctionnement du rein.

IRM :
Technique dexamen permettant dobserver des images dune partie du corps en
utilisant les champs magntiques et permettant, comme le scanner, d'obtenir plusieurs
"coupes" d'un organe ou d'une rgion donne.

Ischmie :
Terme dsignant la diminution ou l'arrt de la circulation artrielle au niveau d'une zone
plus ou moins importante d'un organe ou d'un tissu. L'ischmie se traduit
par une diminution conscutive de l'apport en oxygne et une souffrance de l'organe
ou des tissus concerns. Elle peut tre passagre ou modre avec des consquences
rversibles, ou grave avec des consquences irrversibles (infarctus, ncrose, escarres,
Page 19 sur
145

gangrne...).

Immunosuppresseurs :
Mdicaments qui diminuent les capacits de rponse immunitaire de l'organisme. Ils
sont souvent utiliss au cours des greffes, afin dviter les phnomnes de rejets.

Infarctus :
Terme dcrivant
l'arrt
de
l'irrigation
sanguine
d'une
zone
tissulaire
normalement vascularise. On parle couramment d'infarctus du myocarde (crise
cardiaque) : une partie du muscle cardiaque (myocarde) n'est plus alimente en sang
(artre bouche) et se ncrose.

K
Kyste :
Structure anormale remplie de liquide et isole des tissus voisins par une paroi. Il peut
tre bnin ou parfois cancreux.

L
LDL cholestrol :
Cholestrol transport dans le sang par les protines LDL, dsign parfois par "mauvais
cholestrol". Ces protines transportent le cholestrol vers les tissus : en
quantit excessive, il peut s'accumuler au niveau des artres et former alors des
plaques d'athrome.

Lithotritie :
Ou lithotripsie). Dsigne les techniques utilises pour dsintgrer les calculs.

Lipides :
Ce sont des substances organiques qui composent les graisses. Ils
entrent dans la composition des membranes cellulaires et sont source
d'nergie. Les besoins en lipides reprsentent 30 35% de l'apport calorique
quotidien.

Lymphe :
Liquide qui circule dans les vaisseaux lymphatiques.

Lymphocyte :
Catgorie de globule blanc impliqus dans le mcanisme de l'immunit. Il
en existe 2types: les lymphocytes B qui produisent des anticorps et les lymphocytes
T qui dtruisent les cellules trangres ou anormales.

Lithotritie :
(Ou lithotripsie). Dsigne les techniques utilises pour dsintgrer les calculs.

M
Page 20 sur
145

Maladie professionnelle :
La maladie professionnelle est une maladie cause par l'exercice habituel
d'un mtier" (P.Mazel) ; "C'est une maladie qui, vraisemblablement, ne se serait pas
produite dans un autre mtier".Cest un tat ou un trouble physique anormal
li au travail, caus par lexposition certains facteurs dans le cadre du
travail. Elles comprennent les maladies aigus et chroniques provoqus par
linhalation, labsorption, lingestion ou le contact direct.
On distingue, dans cet ensemble, deux sous-ensembles juridiques :
1. Les maladies professionnelles indemnisables (MPI),
2. Les maladies caractre professionnel (MCP)

Maladie professionnelle indemnisable (MPI) :


Sont toutes les maladies Inscrites sur une liste restrictive de tableaux, La victime d'une
maladie professionnelle indemnisable bnficie d'une rparation spcifique.

Maladie caractre professionnel (MCP) :


Sont toutes les autres maladies d'origine professionnelle et ne rentrant pas dans le
cadre prcdemment dfini. Les victimes de MCP ne bnficient pas de la rparation
des MPI, et sont prises en charge au titre de l'Assurance maladie, comme pour toute
autre maladie.

Maladie vhicule par lair :


Maladie gnralement transmise par les vacuations nasales ou les
scrtions respiratoires, mais qui peut aussi se transmettre par contage. Parmi ces
maladies figurent les affections communes de lenfance (rougeole, coqueluche, variole,
oreillon, diphtrie et angine, ainsi que les maladies de lappareil respiratoire : grippe et
autres affections virales aigus, pneumonies et tuberculose pulmonaire.

Maladie vhicule par leau :


Maladie provenant deaux infectes et transmise lorsque ces eaux sont utilises pour la
cuisine ou la boisson (ex : cholra ou la typhode).

Malaria :
Maladie infectieuse parasitaire, la plus frquente et la plus rpandue dans le monde.

Maligne :
Cancreuse. Se dit dune tumeur qui prsente un caractre grave et ayant tendance
se propager vers dautres rgions de lorganisme.

Mastectomie :
Chirurgie permettant de retirer le tissu du sein atteint par les cellules cancreuses. La
mastectomie peut tre totale (ablation de la glande mammaire en entier), ou partielle (on
ne retire que la tumeur.

Mastose :
Nom donn diffrentes maladies du sein regroupant des affections bnignes. Se
prsente gnralement sous la forme dune zone, apparaissant la
palpation, plus dure et plus douloureuse que le tissu environnant. Dans cette partie
existent des kystes en nombre plus ou moins important.
Page 21 sur
145

Maux de ventre :
Ballonnements, remontes acides, crampes abdominales, gargouillis Qui ne sest
jamais plaint dun mal de ventre ? Le plus souvent bnins, certains de ces troubles
cachent de vritables
maladies
comme
lulcre
ou
le
reflux
gastrosophagien. Quelles sont leurs origines, leurs causes et leurs traitements ? Pour
en finir avec ces douleurs qui peuvent vous gcher la vie, dcouvrez un dossier qui
vous prend aux tripes.

Mdecine du travail :
La mdecine du travail est une mdecine exclusivement prventive : elle a
pour objet d'viter toute altration de la sant des salaris, du fait de leur travail,
notamment en surveillant leur tat de sant, les conditions d'hygine du
travail et les risques de contagion. Exerce au sein d'un service de sant au
travail , la mdecine du travail est obligatoirement organise, sur le plan matriel et
financier, par les employeurs.
Elle est place sous la surveillance des reprsentants du personnel du service social.
Sont la charge de l'employeur l'ensemble des dpenses lies la
mdecine
du
travail
et notamment les examens mdicaux, les examens
complmentaires, le temps et les frais de transport ncessits par ces examens, le
temps pass par les mdecins du travail l'tude des postes de travail dans
l'entreprise. La mdecine du travail bnficie tous les salaris, quelle que soit la taille
de l'entreprise.

Mtabolisme :
Ensemble des processus chimiques permettant l'organisme : de veiller ses tissus
(les former, les entretenir, les rparer), d'laborer certaines substances qui lui sont
ncessaires (hormones, anticorps..), de subvenir ses besoins en nergie

Mtastase :
Propagation ou dissmination de
vers dautres rgions de lorganisme.

cellules

cancreuses

dun

foyer

primitif

Micro calcification :
Dpt calcaire dans le sein, visible sur une mammographie et pouvant tre parfois le
signe d'un cancer du sein.

Microbe :
Les microbes sont prsents partout dans la nature : dans leau, dans lair, la terre, dans
et sur les tres vivants. Mais impossible de les voir lil nu. Alors pour tout savoir sur
les virus et autres bactries, suivez-nous.
Page 22 sur
145

Les plus petits microbes sont les virus. Leur taille se mesure en
millionime de millimtre (1 million de fois plus petit qu'un millimtre). Inutile d'essayer
de les apercevoir avec une loupe ou un microscope habituel (appel
microscope optique), c'est impossible : ils ne sont visibles que grce au
microscope
lectronique.
Au
contraire,
les bactries et les champignons
microscopiques, mille fois plus grands que les virus, sont visibles avec un simple
microscope. Leur taille se mesure
en millime de millimtre, c'est dire en micromtre ou micron, mille fois plus petit qu'un
millimtre. Quant aux parasites, certains sont galement microscopiques.

Micropsie :
Ou micropie. Trouble subjectif de la vue dans lequel le malade voit les objets plus petits
qu'ils ne le sont en ralit.

Miction :
Terme dcrivant l'action d'uriner, ex : troubles de la miction, difficult uriner.

Migraine :
Affection se manifestant par des crises de cphales rcurrentes (au moins cinq fois au
cours de la vie), durant de 4 72 heures, dont les caractristiques
typiques sont la localisation unilatrale, le caractre pulsatile, lintensit modre ou
svre, laggravation par lactivit physique ordinaire (monter des marches) et
lassociation avec nauses ,photophobie et phonophobie.

Migraine ophtalmique :
Migraine dans laquelle le sujet peroit des taches brillantes qui bougent, souvent avant
l'apparition des maux de tte. C'est une migraine avec aura.

Monocyte :
Globules blancs produits par la moelle osseuse qui se transforme en macrophages
capables d'englober des bactries et de les dtruire.

Mucite :
Inflammation des muqueuses, notamment au niveau de la bouche, lie
certains traitements comme la chimiothrapie ou la radiothrapie. Une bonne hygine
permet de la prvenir. Un traitement base de bicarbonates et dantifongiques pourra
tre prescrit parle mdecin.

Mucus :
Le mucus est une substance paisse et visqueuse scrte par des glandes prsentes
sur les muqueuses de l'organisme. Le mucus a un rle d'humidification et
de protection des muqueuses.

Mutagne :
Substances et prparations qui, par inhalation, ingestion ou pntration cutane,
peuvent produire des dfauts gntiques hrditaires ou en augmenter la frquence.

Myoclonies :
Ce sont des secousses rythmiques au niveau des jambes pendant le sommeil. Leur
nombre par heure est anormal lorsqu'il dpasse 5 et cela correspond au diagnostic de
"mouvement spriodiques nocturnes".
Page 23 sur
145

N
Narcolepsie
Il s'agit d'une maladie du sommeil caractrise par des accs d'endormissement
incoercibles pendant la journe. De plus certains patients peuvent avoir une cataplexie,
une paralysie du sommeil et des hallucinations hypnagogiques.

Nause :
Envie de vomir.

Ncrose :
Mort d'une cellule ou d'un tissu l'intrieur d'un organisme vivant.

Noplasie :
Synonyme de tumeur. On parle aussi de noplasme bnin ou malin.

Nerf :
Faisceaux de fibres qui sont le prolongement des cellules des centres nerveux, et reliant
ces centres nerveux aux autres parties du corps pour assurer la transmission de
signaux.

Neurone :
Cellule
du
systme
nerveux
spcialise
dans
la
communication
et
le
traitement d'informations. Chaque neurone est compos d'un corps cellulaire
comportant un noyau, ainsi que deux types de ramifications : les dendrites
(entres) et un axone (sortie des informations). Axones et dendrites de
neurones diffrents entrent en contact via des structures spcialises : les
synapses.

Neuropathies :
Atteinte des nerfs, qui se traduit par des douleurs trs dsagrables dans les bras ou les
jambes.

Nicotine :
La nicotine est un alcalode contenu en grande concentration dans les feuilles de tabac.
C'est un poison neural. basse concentration elle conduit une stimulation du systme
nerveux. Elle crerait une forte dpendance (notamment la cigarette) en agissant sur
les rcepteurs de la dopamine.

Nocif :
Substances et prparations qui, par inhalation, ingestion ou pntration cutane,
peuvent entraner la mort ou des risques aigus ou chroniques.

Nutriment :
Molcule d'origine alimentaire pouvant tre absorbe telle quelle dans l'organisme, tels
le glucose ou les vitamines. Les nutriments sont souvent les produits de la digestion des
aliments.
Page 24 sur
145

Nutriment essentiel :
Nutriment d'origine alimentaire qui ne peut tre synthtis en quantit suffisante dans
l'organisme, mais qui est essentiel la croissance et la survie de l'organisme.

O
Oblitration :
Fermeture d'une cavit ou d'un canal par une substance ou par un corps tranger.

Occlusion :
Fermeture par accolement de ses parois, d'une cavit ou d'un canal.

dme :
Gonflement d une accumulation de liquide dans les tissus de lorganisme, souvent
la suite
de
certains
traitements
hormonaux,
chimiothrapiques
ou
chirurgicaux. Ldme peut galement tre li la maladie elle-mme.

strogne :
Hormone sexuelle. Les strognes sont des strodes scrtes par les ovaires, le
placenta,
le cortex surrnal et les testicules, et qui interviennent, lors de la pubert dans
l'apparition des caractres sexuels fminins secondaires, et par la suite
dans le cycle menstruel (le maximum de production correspondant l'ovulation
cf. progestrone) ainsi que dans divers mtabolismes.

Oncologue :
Mdecin spcialiste connaissant les proprits physiques, chimiques et
biologiques des tumeurs, leur dveloppement, le diagnostic des cancers, leur
traitement et leur prvention.

Opiacs :
Produits drivs de l'opium (exemple : la codine).

Organisation mondiale de la Sant OMS :


Institution spcialise des Nations Unies pour la sant, a t fonde le 7 avril 1948.

Orthse buccale :
Traitement propos pour le syndrome d'apnes du sommeil consistant mettre un
appareil dentaire la nuit pour avancer la mchoire infrieure afin d'augmenter le
calibre du pharynx.

OGM :
Organisme gntiquement modifi.

Organisation du travail :
Contenu du travail ; rpartition des quipes ; dure de travail
Page 25 sur
145

Os :
Tissu dur, compact et poreux compos de sels minraux et de
substances organiques. Certains os prsentent une cavit centrale dans laquelle se
trouve la moelle osseuse ( ne pas confondre avec la moelle pinire) qui produit les
globules rouges et d'autres cellules du sang.

Ostoporose :
Maladie diffuse du squelette caractrise par une masse osseuse faible et des
altrations du tissu osseux entranant une augmentation de la fragilit des os et la
susceptibilit aux fractures.

Oxymtrie
Enregistrement de la saturation en oxygne au cours de la nuit l'aide d'un capteur
plac sur un doigt.

P
Pace-Maker :
Stimulateurcardiaquequiapourbutd'envoyerdesimpulsionsaucurpouraidersa
contraction et tablir un rythme rgulier.

Palliatif :
Se dit dun traitement qui calme les douleurs, les symptmes pnibles de la maladie,
touten maintenant si possible la qualit de vie du patient.

Palpation :
Mthode d'examen mdical utilisant la main ou les doigts, et permettant d'apprcier un
volume, une texture, une localisation, un point douloureux

Paludisme :
Maladie infectieuse parasitaire, la plus frquente et la plus rpandue dans le monde.

Pancolite :
Atteinte inflammatoire de la totalit du clon.

Paralysie du sommeil :
Impossibilit de bouger en gnral au moment d'un rveil qui se passe au cours du
sommeil paradoxal. Trs frquente chez les narcoleptiques, elle peut exister d'une
manire isole, sans pathologie associe.

Parasite :
Un parasite est un organisme dont tout ou partie du cycle de vie se fait au dpend d'un
autre organisme vivant appel hte. En l'absence de cet hte, un parasite
ne peut pas survivre.

Parasomnies :
Ce sont des
phnomnes
souvent brutaux qui apparaissent pendant
le sommeil, principalement chez l'enfant mais qui peuvent tre retrouvs chez l'adulte.
Il peut s'agir par exemple de somnambulisme, de terreur nocturne, de bruxism e
Page 26 sur
145

ou de somniloquie, d'nursie.

Paroxystique :
Qui survient par crises.

Pathogne :
Tout agent (microorganisme en particulier) l'origine d'une maladie ou qui dtermine
une maladie.

Pathologie :
tude des causes, des signes et de lvolution
strict ce terme dsigne l'tude des maladies.

des

maladies.

Au

sens

Perfusion :
Injection intraveineuse lente dun mdicament.

Pridurale :
Mthode permettant d'injecter des substances mdicamenteuses, anesthsiques ou
autres, dans l'espace pidural, c'est dire l'espace sparant le canal
rachidien de la dure-mre (enveloppe fibreuse entourant et protgeant le tissu
nerveux crbral et rachidien).

Peste :
Maladie extrmement infectieuse due un bacille "Yersinia pestis" transmis aux
hommes principalement par les rongeurs. Elle est caractrise par
l'apparition de ganglions et d'abcs rpandant du pus. Elle peut entrainer une
pneumonie, puis infecter le sang, ce qui la rend mortelle.

Pharynx :
Petit organe qui assure le passage de l'air vers le larynx et les poumons et des
aliments vers l'sophage et l'estomac. Fait partie des voies aro-digestives.

Phromone :
Substance ou mlange de substances intervenant dans la communication chimique,
et qui est susceptible de modifier chez un congnre, son comportement ou sa
physiologie. Il en existe cinq types principaux : phromones sexuelles, phromones
grgaires, phromones de piste, phromones d'alarme et phromones
d'espacement.

Phlbite :
C'est une inflammation due la formation d'un caillot sanguin dans une veine, ce
qui obstrue le passage du sang.

Physiopathologie :
On appelle physiopathologie l'tude des mcanismes responsables
en cause dans le cadre des maladies ainsi que la consquence
ces mcanismes sur le fonctionnement normal de l'organisme.

ou
de

Plaquettes :
Les plaquettes sont des lments constitutifs du sang, en forme de minuscules
disques, qui jouent un rle essentiel dans le processus de coagulation en
Page 27 sur
145

s'agrgeant pour former un caillot.

Plasma :
On dfinit par le terme de plasma, la partie liquide incolore du sang (et de la
lymphe) etdans laquelle les globules rouges, les globules blancs et les plaquettes
sont en suspension. Ce liquide indispensable la circulation sanguine
permet galement de vhiculer un ensemble d'lments indispensables
comme le glucose, le chlorure de sodium, le potassium, des protines, des
hormones...

Pollen :
L'lment mle chez les plantes qui fleurissent

Polype :
Excroissance gnralement bnigne qui se dveloppe sur une muqueuse, le plus
souvent au niveau du colon. Elle peut se transformer en tumeur cancreuse.

Polyurie :
mission trs abondante d'urines.

Pontage coronarien :
Le pontage coronarien est une technique chirurgicale indique dans le
traitement des obstructions des artres coronaires. Elle consiste placer
une greffe entre l'aorte et le segment distal d'une artre coronaire pour
rtablir une circulation sanguine normale en court-circuitant l'artre lse.

Poste amnag :
Cest toute blessure entranant lincapacit dune personne accomplir son travail
habituel dans son intgralit. Cet amnagement peut consister en:

Une affectation un travail temporaire


Un travail temps partiel au poste habituel

Pouls :
Le pouls se dfinit par la dilatation et la contraction successives
d'une artre sous l'impulsion du passage du sang l'intrieur de celle -ci (ce
dernier tant mis en mouvement par l'action du cur). La prise du pouls
permet notamment de mesurer la frquence cardiaque qui s'exprime en
battements par minute.

Poumon :
Organe de la respiration, divis en lobes et situ dans le thorax (poitrine). Il est
entour par une membrane : la plvre. Son rle est de permettre
l'change entre le gaz carbonique contenu dans le sang contre l'oxygne de
l'air.

Prvalence :
Nombre total de personnes atteintes d'une
de 100 000habitants, un instant donn.

maladie donne par tranche

Page 28 sur
145

Prvention des maladies professionnelles :


Elle suit les mmes rgles et les mmes principes que la prvention des AT. Le rle
du mdecin du travail est fondamental aussi bien lors des visites d'entreprise que
lors de la visite mdicale dont un des objectifs est le dpistage de toute altration de
la sant en relation avec les conditions de travail.
L'employeur dclare obligatoirement la Caisse d'Assurance maladie et
l'inspection du travail le procd industriel ou les substances employes
qui seraient susceptibles d'engendrer une MPI.
Notons que les MCP sont la plupart du temps mconnues et non rapportes leur
cause relle. Ces affections ne rentrent pas dans le calcul des
cotisations des employeurs couvrant le risque accidents du travail/maladies
professionnelles.

Prvention primarie:

Identifier, valuer et combattre les risques la source


Mise en place de protections collectives,
Dotation en EPI.

Prvention secondaire :
Surveillance mdico-environnementale.

Prvention tertiaire :
Rinsertion socioprofessionnelle.

Principe de prcaution :
Principe
par
lequel
on
prvient
des
consquences
pouvant dcoules de l'importation d'un organisme tranger.
Relations professionnelles Participation la vie du service ;
interprofessionnelles ; relations avec la hirarchie.

nfastes
relations

Q
Quotient Intellectuel ou Q.I :
Quotient Intellectuel. Mesure, effectue l'aide de tests, qui permet d'valuer le
niveau intellectuel, l'intelligence. Le QI est le rapport entre l'ge mental multipli par
100 et l'ge rel. C'est l'ge mental que l'on mesure par les tests. Le QI varie
thoriquement de 0 200.
La limite infrieure de la normalit est 80, les "dous" ont un QI
suprieur 140, les "surdous", suprieur 170.

R
Radiographie :
Technique dimagerie permettant dobtenir des images dune partie du corps laide
Page 29 sur
145

de rayons X.

Radiologie :
Spcialit mdicale ayant un but diagnostique
traitement du cancer grce l'utilisation de rayons.

et

thrapeutique dans

le

Radiothrapie :
Traitement des cellules cancreuses grce des rayons qui dtruisent la tumeur.

Rage :
La rage est une zoonose d'origine virale que l'on trouve chez les animaux
domestiques et sauvages. Elle se transmet d'autres animaux ou l'tre humain
par la salive (par exemple par les morsures, les griffures, le lchage sur
une excoriation cutane ou par les muqueuses). Une fois que les symptmes
de la maladie sont apparus, l'issue est fatale chez l'animal comme chez l'homme.
Les...

Rcepteur :
Rcepteur est le terme gnral qui peut dsigner l'extrmit d'un nerf, dont le rle
est de transformer des stimuli en impulsions nerveuses. Ce terme dsigne
galement, au niveau cellulaire, des molcules protiques situes sur la membrane
ou dans la cellule et agissant en transmettant un message au niveau du noyau. On
dsigne par rcepteur au sens large toute structure capables d'accueillir des
molcules endognes (produites par l'organisme) ou exogne (comme des
mdicaments par exemple).

Rcepteurs hormonaux :
Structures prsentes la surface de certaines cellules et qui fixent les hormones
prsentes dans la circulation sanguine. Lorsquun cancer contient des
rcepteurs hormonaux, les hormones peuvent se fixer sur les cellules
de la tumeur : la tumeur est dite hormono- sensible (sensible laction
des hormones).

Rcidive :
Apparition d'un nouveau cancer identique une premire maladie qui avait t
gurie. La rechute ou la rcurrence indique plus prcisment une reprise de la
maladie avant qu'elle n'ait t dclare gurie (voir gurison). Toutefois, ces mots
sont souvent utiliss comme synonymes.

Reconnaissance de la Maladie Professionnelle Indemnisables :


Il revient l'organisme d'Assurance maladie de reconnatre le caractre
professionnel de la maladie. Le dlai d'instruction de cette demande de
reconnaissance a t fix rglementairement 3 mois, avec possibilit pour la
Caisse d'un dlai complmentaire d'instruction de 3 mois. Le recours au dlai
complmentaire doit tre motiv.
En l'absence de rponse de la Caisse dans ce dlai maximum de 6 mois la maladie
est prsume d'origine professionnelle.

Rein :
Organe en forme de haricot, mesurant entre 10 et 13 centimtres de long pour
environ cinq centimtres dpaisseur. Il est situ au niveau de la
Page 30 sur
145

douzime paire de ctes, dans l'abdomen. Les reins filtrent le sang et


le dbarrassent de ses impurets. Les units fonctionnelles assurant
cette filtration sont les nphrons, au nombre dun million par organe.
Aprs filtration, le sang purifi retourne dans les veines, tandis que les dchets
rejoignent lurine. En une journe, ce sont prs de 180 litres de liquide qui sont
traits parles reins, et 1,5 litre durine qui est produite.

Rmission :
Rgression du volume d'une tumeur accompagne de la diminution des symptmes
qu'elle provoque. La rmission peut tre complte ou incomplte/partielle.
Si la rmission est complte, elle s'apparente une gurison mais il faudra
attendre cinq ans sans rechute pour que le malade soit dclar dfinitivement guri.

Rsorption :
Disparition d'un produit ou d'un corps tranger. On peut dire par exemple qu'une
tumeur s'est rsorbe la suite d'une radiothrapie.

Respiration priodique :
Respiration irrgulire avec des cycles d'augmentation et de diminution de la
respiration qui apparaissent souvent chez les sujets ayant une insuffisance
cardiaque, mais aussi chez les sujets normaux pendant les premiers jours passs
haute altitude.

Rtine :
La rtine est le sige principal de la vision. Elle tapisse le fond du globe oculaire et
est principalement constitue de cellules photo-rceptrices, appeles les cnes et
les btonnets. Ces derniers analysent la lumire qui arrive aprs avoir t focalise
et filtre par la corne et la pupille.
Linformation visuelle est ensuite transmise au cerveau par le nerf optique,
prolongation de la...

Rtrovirus :
Virus dont le gnome est constitu d'ARN. Sa particularit est de
possder une "transcriptase inverse", enzyme qui permet la transcription de l'ARN
viral du gnome en molcule d'ADN "complmentaire" (ADNc) capable de s'intgrer
l'ADN de la cellule hte. Il utilise ensuite la machinerie cellulaire pour se rpliquer.
Le rtrovirus est utilis comme vecteur pour le transfert de gne, notamment ...

Rhinite :
Terme mdical gnral dcrivant l'inflammation de la muqueuse du nez (rhume en
langage commun). Une rhinite peut avoir des origines diverses : allergie, virus

Rhinoscopie :
C'est un examen qui permet de visualiser l'intrieur des sinus l'aide d'une mini
camra.

Riboflavine :
Vitamine B2. Vitamine hydrosoluble faisant partie de la structure du FMN et du FAD,
des
coenzymes
ncessaires

plusieurs
ractions
d'oxydorduction
catalyses par dflavo protines. Le lait et les crales sont de bonnes sources de
Page 31 sur
145

riboflavine. Une carence en riboflavine entrane une fissuration des lvres et une
coloration pourpre de la langue.

Risque relatif :
Rapport entre le taux d'incidence d'une certaine atteinte la sant
chez les personnes exposes au facteur, et le mme taux chez les non-exposs.
Permet de mesurer l'importance du sur-risque li au facteur : la force pathogne
(rle causal) d'un facteur.

Ronflement :
C'est un bruit rsultant de la vibration des parois du pharynx en raison d'un
rtrcissement partiel des voies ariennes, qui peut tre li des
causes multiples comme un tonus musculaire insuffisant, des amygdales
hypertrophies, un voile du palais trop long. Plus de
25% des hommes aprs 40 ans et 15% des femmes sont des ronfleurs habituels.
Priode de 24 heures. Il est li d'une part notre horloge interne et d'autre part au
rythme nuit/jour.

Rupture d'anvrisme :
clatement d'un anvrisme, souvent mortel.

S
Sang :
Fluide circulant dans les vaisseaux sanguins, constitu d'un milieu liquide (plasma)
dans lequel baignent les lments figurs. Le plus important liquide biologique qui
irrigue tous les organes, leur apporte oxygne et lments nutritifs et les dbarrasse
de leurs dchets.
Le sang est compos 55% de plasma et 45% de cellules, globules rouges,
globules blancs et plaquettes.

Sauveteur Secouriste :
Personne appliquant les mthodes de sauvetage du secourisme

Secousses hypniques :
Ce sont des sensations de chute dans un trou sans fond qui
apparaissent
l'endormissement et qui sont interrompues par une secousse.
Ceci est normal et survient chez tout le monde.

Sensibilisant :
Substances et prparations qui, par inhalation ou pntration cutane, peuvent
donner lieu une raction d'hypersensibilisation (maladies allergiques).
Page 32 sur
145

Une
fois
l'hypersensibilit tablie par exemple de la peau ou des voies
respiratoires, l'exposition au produit dclenche plus ou moins rapidement des
troubles allergiques plus ou moins intenses, selon les prdispositions de
l'individu, et ceci mme si la VME est respecte.

Scanner :
Procd utilisant des rayons X permettant d'tudier l'intrieur du corps. Cet examen
ne ncessite aucune introduction de sonde l'intrieur du corps et se
pratique dans des services de radiologie. Cette technique permet d'obtenir
plusieurs "coupes" d'un organe ou d'une rgion donne.

Sclrose :
Le terme sclrose dsigne le caractre anormalement indur (ou "durci") d'un tissu
dans l'organisme. Ce durcissement se traduit par la formation d'une
substance appele collagne. On utilise galement le terme de sclrose pour
dnommer certaines maladies ou processus qui aboutissent une dgnrescence
de certains tissus dont le mcanisme est mal connu, ex. : la sclrose en plaque...

Sclrose en plaque :
Maladie due la destruction de la substance blanche (myline) qui forme une gaine
autour des prolongements (axones) des neurones du systme nerveux central. La
dmylinisation laisse des cicatrices ou "plaques" qui causent des symptmes
varis : baisse de l'acuit visuelle, problmes moteurs, fourmillements, difficult
d'locution...

Scrtion :
La scrtion est le phnomne au cours duquel une cellule, une
glande ou un organe synthtise et libre des substances chimiques,
comme par exemple les enzymes ou les hormones, qui sont ncessaires au
fonctionnement mtabolique dans d'autres rgions de l'organisme.

Sdimentation :
Sparation du sang en ses composants liquide (plasma) et solide (globules)

Selles :
Dsigne les matires fcales.

Sensibilisation :
Acquisition par lorganisme de facults de raction utiles (dfense) ou nocives
(allergie)vis--vis de substances (antignes) quil a reconnues comme trangres
lors dun premier contact et contre lesquelles il a fabriqu des anticorps.

Squelle :
Marque ou handicap dfinitif laiss par une maladie ou un accident

Squenage :
Virus de l'immunodficience humaine. Ce virus est l'agent infectieux responsable
d'une pathologie appele SIDA (syndrome de l'immunodficience acquise).
Page 33 sur
145

Cet agent est un rtrovirus ARN (famille des Retroviridae, genre Lentivirus).

Srum :
Plasma sanguin dbarrass de la fibrine,
la formation de caillots (coagulation du sang).

une

protine

implique

dans

SIDA :
Syndrome d'Immunodficience Acquise. Maladie due a l'infection par le virus VIH.
La transmission du virus se fait par
voie sexuelle, sanguine et
materno-foetale. Le virus entrane une dfaillance du systme immunitaire
(destruction des lymphocytes CD4 et macrophages) permettant l'apparition de
maladies opportunistes (pneumonie, herps...) et de cancers (sarcome de Kaposi,
lymphomes...)

Signe :
Trouble perceptible par une personne indispose ou malade (signe subjectif ou
symptme),ou trouble observable par une autre personne (signe objectif).

Soins mdicaux ou d'infirmerie (SM/SI) :


Les blessures ncessitant une intervention paramdicale sans entraner de
modification du rythme de travail de la victime.

Somatique :
Qui concerne le corps, par opposition psychique.

Sommeil paradoxal :
Stade du sommeil pendant lequel il existe des mouvements
abolition du tonus musculaire. Pendant ce stade se produisent
rves; durant cette priode le corps est paralys, en dehors
respiratoires et oculaires, ce qui empche l'apparition
accompagnant les rves actifs.

oculaires et une
la plupart de nos
des mouvements
de mouvements

Somnambulisme :
Il s'agit de comportement tel que la marche, la monte d'escaliers ou l'ouverture de
porte chez un sujet qui apparemment est endormi. Le somnambulisme
gnralement se produit pendant la premire partie de la nuit chez l'enfant. Il ne
ncessite pas habituellement de traitement en dehors de la prvention des
accidents possibles.

Somniloquie :
Parole prononce pendant le sommeil par un sujet endormi, habituellement en
stade 2. Il n'y a pas de souvenir de ce comportement, ni d'interruption habituelle du
sommeil.

Somnolence :
Ce que l'on ressent lorsqu'on a besoin de dormir. Elle peut se manifester de faon
normale le soir au coucher, aprs le djeuner ou d'autres moments quand il existe
un dficit de sommeil. En dehors de ces circonstances, la somnolence dans la
journe est anormale.
Page 34 sur
145

Stades du sommeil :
Le sommeil est divis en 5 stades : 2 stades de sommeil lger (1 et 2), 2 stades de
sommeil lent profond (3 et 4) et 1 stade de sommeil paradoxal. Dans ce dernier
prdominent les rves s'accompagnant de mouvements des globes oculaires.

Stigmate
Signe ou marque non spcifique qui indique tout observateur que la personne est
malade (La maigreur ou la pleur par exemple). Contrairement la squelle, le
stigmate disparat en principe aprs la gurison. Il ne donne pas d'indication fiable
sur la nature de la maladie contrairement au symptme

Stimulation :
Augmentation de l'activit
d'une voie mtabolique.

d'une

enzyme

ou

augmentation

de

la

vitesse

Substance blanche :
Zones du systme nerveux central constitues par les fibres nerveuses (ou axones)

Substance grise :
Zones du systme nerveux central contenant les corps des neurones

Sucrose :
Saccharose.

Symptme :
Trouble perceptible par une personne indispose ou malade, ou signe observable
par une autre personne.

Synapse :
Rgion d'interaction entre deux cellules nerveuses qui constitue une aire de jonction
par laquelle le message chimique passe
d'un
neurone
l'autre,
entranant l'excitation ou l'inhibition de ce dernier. La synapse comprend aussi
les membranes.

Syndrome :
Groupe de plusieurs symptmes caractristiques d'une maladie dtermine et
constituant une entit clinique reconnaissable.

Syndrome d'apnes obstructives :


C'est
une
maladie
caractrise
par
la
survenue
d'obstructions
spontanes des voies ariennes partielles ou compltes pendant le sommeil.

Syndrome d'augmentation des rsistances des voies ariennes


suprieures :
Rtrcissement rptitif de la filire pharynge pendant le sommeil sans obstruction
Page 35 sur
145

complte aboutissant des micro-rveils et une fragmentation du sommeil


responsable de somnolences diurnes.

Syndrome des jambes sans repos (ou impatience de l'veil) :


Ce
sont
des
sensations
dsagrables,
diffuses,
de
fourmillement,
ventuellement de douleurs, au niveau des membres infrieurs qui entranent un
besoin irrsistible de bouger. Ces signes surviennent surtout au moment du
coucher et peuvent tre responsables d'insomnie.

Syndrome des mouvements priodiques :


C'est une maladie qui est lie l'apparition de myoclonies dans les jambes toutes
les 20 40 secondes pendant le sommeil. La plupart des myoclonies entranent un
bref veil et perturbent le sommeil avec pour consquence une somnolence diurne.

Syndrome d'Ondine :
Maladie rare qui correspond des arrts respiratoires
cours de la nuit, apparaissant habituellement chez l'enfant.

rptitifs

au

excessive

et

Systme immunitaire :
Systme complexe de dfense de l'organisme contre les maladies.

T
Tachycardie :
Terme mdical utilis pour
anormale du rythme cardiaque.

dcrire

une

acclration

Taux de rpondeurs :
Pourcentage de patients rpondant au traitement.

Terreurs nocturnes
Elles apparaissent gnralement dans le sommeil dans la premire partie de la nuit
chez l'enfant qui s'assoit dans son lit et crie. L'pisode peut durer plusieurs minutes
pendant lesquelles le sujet un cur qui s'acclre, des sueurs et des pupilles
dilates. A la fin de l'pisode, le sujet retourne un sommeil normal. Si on le
rveille, la conscience est un peu confuse pendant quelques minutes. Il n'y a pas de
souvenir de l'vnement dans la journe. Habituellement le traitement n'est pas
ncessaire.

Thorax :
Partie suprieure du tronc (poitrine) spare de labdomen par le diaphragme. Son
squelette comprend les vertbres thoraciques, le sternum et des ctes.

Thrombus :
C'est un caillot de sang form dans un vaisseau sanguin ou dans une cavit du
cur. Il constitue une thrombose.

Page 36 sur
145

Tissu :
Ensemble de cellules formant un tissu et ayant une mme fonction (tissu
musculaire, tissu osseux).

Tonus :
Contraction partielle et permanente de certains muscles.

Trache :
Canal constitu de fibres et de cartilage, dont le rle est d'acheminer l'air aux
bronches. La trache se situe entre le larynx (organe de la voix situ entre la gorge
et la trache) et les bronches, et passe devant l'sophage.

Traitement curatif :
Dsigne tout traitement mdical en vue de l'obtention
c'est--dire s'attaquant la cause de l'affection traite.

d'une

gurison,

Traitement d'entretien :
Un traitement d'entretien est un traitement mdicamenteux administr de faon
chronique et doses plus faibles, une fois que la maladie a t
contenue. La maladie rapparat gnralement si ce traitement est interrompu.

Traitement local ou loco-rgional :


Traitement consistant liminer les cellules cancreuses dans la rgion de la
tumeur. La chirurgie et la radiothrapie peuvent tre considres comme
des traitements loco- rgionaux.

Traitement mdicamenteux :
Un traitement mdicamenteux consiste administrer un ou plusieurs mdicaments
un malade aprs prescription par le mdecin.

Traitement symptomatique :
Dsigne tout traitement destin combattre les symptmes d'une affection, c'est -dire ses
manifestations
et
non
sa
cause.
Un
traitement
symptomatique
(des
anti- inflammatoires) peut tre associ un traitement
curatif (des antibiotiques).

Transformation :
Modification du patrimoine gntique
information gntique trangre.

d'une

cellule

par

introduction

d'une

Transfusion :
Administration de sang ou d'lments sanguins d'un malade.

Transgnse :
Gne tranger introduit dans le gnome d'un organisme gntiquement modifi.
Page 37 sur
145

Transgnique :
Animal, plante... dont le gnome a t modifi par introduction d'un gne tranger.

Troubles menstruels :
Drglement du cycle des rgles chez la femme pouvant tre d la mnopause,
un traitement mdicamenteux ou encore une maladie. Les troubles peuvent tre
temporaires ou dfinitifs.

Tumeur :
Terme
mdical
utilis
pour
anormale du rythme cardiaque.

dcrire

une

acclration

excessive

et

Tympan :
Fine membrane tendue sur une bordure rigide en chitine (selon le mme principe
quun tambour). Cette membrane capte les sons en vibrant et transmet
les informations au cerveau.

Typologie du sommeil :
A chacun son sommeil : chacun d'entre nous a des besoins de sommeil spcifiques
pour se sentir repos. Cette dure est variable d'un individu l'autre. La plupart sont
des " moyens dormeurs ", entre 7 et 9 heures. Les petits dormeurs ont besoin de
moins de 7 heures et les gros dormeurs plus de 9 heures de sommeil. Par ai lleurs,
certains sont couche-tard, alors que d'autres sont lve-tt. Il n'y a pas de normes.

U
Ulcre :
Un ulcre est caractris par une perte de substance au niveau de la
peau ou d'une muqueuse.

Uretre :
Dcrit les canaux (uretres droit et gauche) acheminant l'urine des reins la vessie.

Urostomie :
Drivation urinaire : abouchement temporaire ou dfinitif de l'urtre la peau de
l'abdomen pour permettre l'limination artificielle des urines dans une poche.

Utrus :
Organe
du
systme
reproducteur
fminin.
Lutrus
est
un
organe
musculaire creux piriforme. Le tiers infrieur de lutrus sappelle le col (Partie
troite de la partie infrieure de l'utrus. Le col utrin est ferm par un bouchon de
mucus pais qui devient mince et permable au sperme uniquement au
moment de lovulation.) Lutrus est recouvert, lintrieur, dune muqueuse.
Page 38 sur
145

V
Vaccin :
Substance d'origine microbienne, que l'on inocule un organisme pour l'immuniser
contre une maladie.

Vaisseau lymphatique :
Canal destin transporter la lymphe dans lorganisme.

Vaisseau sanguin :
Canal (artre ou veine) destin transporter le sang dans lorganisme.

Variole :
La variole ou petite vrole est une maladie infectieuse d'origine virale,
qui stimule le systme immunitaire, trs contagieux et pidmique, due un pox virus, caractrise par une ruption de taches rouges devenant des vsicules, puis
des pustules.

Vasculaire :
Qui a trait aux vaisseaux sanguins (artres et veines).

Vasoconstriction :
Diminution (contraction) du calibre des vaisseaux.

Vasodilatation :
Augmentation (dilatation) du calibre des vaisseaux.

Vecteur :
Molcule d'ADN capable de s'auto rpliquer (plasmide, cosmide, ADN
viral) dans laquelle on introduit (in vitro) de l'ADN tranger et que l'on utilise ensuite
pour faire pntrer cet ADN dans une cellule hte.

Ventricule crbral :
Cavits situes dans l'encphale (systme nerveux compris dans le crne) et
contenant du liquide cphalo-rachidien.

Vertige :
Le vertige est un trouble neurologique, sous l'influence duquel on croit tre anim
d'un mouvement giratoire ou oscillatoire. C'est un trouble de l'quilibre.

Vessie :
Page 39 sur
145

Organe en forme de poche servant de rservoir d'urine entre les mictions. L'urine
arrive dans la vessie par les uretres et s'vacue par l'urtre.

Vestibule :
Partie de l'oreille interne qui contient les acclromtres intervenant dans le systme
de l'quilibre.

VIH :
Virus de l'immunodficience humaine. Ce virus est l'agent infectieux responsable
d'une pathologie
appele
SIDA
(syndrome
de
l'immunodficience
acquise). Cet agent est un rtrovirus ARN (famille des Retroviridae, genre
Lentivirus). La transmission se fait par contacts sexuels, transfusion sanguine,
injections (seringues), dans le cas mre-enfant, travers le placenta et lors de
l'allaitement.

Virus :
Particule microscopique infectieuse possdant un seul type d'acide nuclique
(ADN ou ARN) qui ne peut se rpliquer qu'en pntrant dans une
cellule et en utilisant sa machinerie
cellulaire.
Les
virus
sont
en
gnral
des
germes
pathognes. Vaste famille de
microorganismes responsables d'infections
Les virus
Les virus ne sont pas vraiment des tres vivants car ils sont incapables d'avoir
des descendants tout seul. Pour se multiplier, ils utilisent la machinerie
d'un tre vivant, en la dtruisant en partie. Les virus peuvent tre responsables de
nombreuses infections chez l'homme, chez les plantes et les animaux :
la grippe, la varicelle, l'herps, l'hpatite virale, le Sida, etc. Ils sont
galement responsables des verrues ou de certains cancers comme le cancer du
col de l'utrus. Pour lutter contre les virus les antibiotiques sont inutiles,
seuls peuvent tre efficaces les antiviraux. Lune des meilleures faons de
lutter contre les virus est de se faire vacciner quand le vaccin est disponible.

Vitamine :
Molcule indispensable au bon dveloppement et au fonctionnement normal
de l'organisme, qui ne peut les synthtiser en quantit suffisante. Ces molcules
n'ont pas de valeur nergtique et doivent tre absorbes quotidiennement
faible dose. Diffrentes classes de vitamines existent : vitamine A, B,
C, D, E, K, PP. Une alimentation quilibre vite les carences vitaminiques.
Quelques cas de carence : vitamine C : scorbut.

Visite mdicale dembauche :


Examen mdical effectu par le mdecin du travail. La visite mdicale d'embauche
doit avoir lieu avant l'embauche, ou au plus tard avant la fin de la
priode d'essai (sauf exceptions).

Visite mdicale de reprise :


Examen mdical ralis par le mdecin du travail. La visite mdicale
de
reprise
est obligatoire aprs toute absence pour cause de maladie
professionnelle, cong de maternit, absence d'au moins 8 jours pour cause
d'accident du travail, absence d'au moins 21 jours pour cause de maladie ou
d'accident non professionnel et absences rptes pour raisons de sant.
Page 40 sur
145

Visite mdicale priodique :


Examen mdical ralis par le mdecin du travail. La visite mdicale priodique
doit avoir lieu tous les ans (sauf surveillance mdicale renforce).

Z
Zone d'endmie
Zone gographique o l'agent responsable d'une maladie infectieuse ou
parasitaire est prsent de faon permanente ou revient de faon rgulire.

Zoonose :
Maladie animale transmissible l'homme.

Page 41 sur
145

Catgorie scurit

Page 42 sur
145

A
Accident :
Un accident est un enchanement indsirable dvnements imprvus
comportant un transfert dnergie qui entrane des dommages corporels,
des dommages matriels, des dommages environnementaux, une perte de
production ou une atteinte la rputation de la socit qui sont rels.

Accident :
Evnement ou suite d'vnements
matriels et/ou corporels.

imprvus

entranant

des

dommages

Accident :
Un vnement non souhait du fait du travail ou pendant le travail associ aux
oprationsdu Groupe Sonatrach, qui entrane des lsions corporelles (blessures).

Accident :
Un accident est un vnement imprvu et soudain qui produit ou aurait pu produire
une blessure, une maladie ou un dommage matriel. Cet vnement est, son
tour, produit par une perturbation dun ou plusieurs facteurs relis aux lments de
leur situation ou de leur interaction. (Source PERUSSE)

Accident :
vnement non voulu qui entrane une lsion corporelle aux personnes, un
dommage la proprit ou une perte dans le procd de production. (Source F.
Bird et G. Germain).

Accident lectrique :
Accident survenu du fait ou pendant le travail, et ayant entran des lsions
corporelles(Mortelles ou non mortelles) dont lagent matriel est directement le
courant lectrique.

Accident du travail AT :
Est considr comme accident du travail, quelle quen soit la cause, laccident
survenu parle fait ou loccasion du travail toute personne salarie ou travaillant,
quelque titre ou en quelque lieu que ce soit, pour un ou plusieurs employeurs ou
chefs dentreprise.
Il en rsulte une lsion corporelle physique (brlure, entorse, coupure, etc.) ou
psychique (Choc psychologique suite une agression, etc.)

Accident du travail AT :
Accident survenu du fait ou pendant le travail, et
corporels mortelles ou non mortelles.

ayant entran des lsions

Page 43 sur
145

Accident avec arrt de travail (AAA) :


Accident de travail entranant une ou plusieurs blessures avec arrt de travail dfinitif
ou temporaire,
quelles
quen
soit
les
consquences
environnementales, matrielles et mdiatiques associes.

Accident avec arrt de travail AAA :


Accident de travail entranant une ou plusieurs blessures avec arrt de travail dfinitif
ou temporaire,
quelles
quen
soit
les
consquences
environnementales, matrielles et mdiatiques associes.

Accident sans arrt de travail (ASA) :


Accident de gravit moindre que les AAA, ils ncessitent toutefois des soins
mdicaux dune
certaine
importance
et
probablement
le
changement
temporaire dactivit de la personne accidente.

Accident sans arrt de travail ASA :


Accident de gravit moindre que les AAA, ils ncessitent toutefois des soins
mdicaux dune
certaine
importance
et
probablement
le
changement
temporaire dactivit de la personne accidente.

Accident

mortel ou fatalit :

Accident de travail ayant entran mort dhomme.

Accident de Circulation (AC) :


Accident impliquant des vhicules de Sonatrach Activit Amont ou des vhicules
de socits prestataires, survenu sur la route et entranant des dommages ou
accident de travail.

Accident de trajet :
Est considr comme accident de trajet, laccident survenu au salari pendant le
trajet aller et retour : entre son lieu de travail et sa rsidence principale ou une
rsidence secondaire prsentant un caractre de stabilit, ou tout autre
lieu o le salari se rend de faon habituelle pour des motifs dordre familial.
Entre son lieu de travail et le restaurant, la cantine, ou tout autre lieu o le salari
prend habituellement ses repas.
Il doit sagir dun itinraire normal cest--dire du trajet le plus direct. Les dtour
sin justifis sont en principe exclus.
Enfin, le trajet doit avoir lieu dans un temps normal , cest--dire avant et aprs les
heures de travail, sauf heures supplmentaires rclames par l'employeur.

Accident de trajet :
Accident survenu pendant le trajet effectu par la victime pour se rendre son lieu de
travail quel que soit le mode de transport utilis.

Accident majeur :
Evnement survenu du fait du

travail ou pendant le travail associ aux


Page 44 sur

145

oprations
du Groupe
professionnelles mortelles
travail de 21 jours et plus.

Sonatrach,
et
ayant
entran
des
lsions
ou des blessures graves multiples avec un arrt de

Accident industriel majeur :


Evnement inattendu et soudain, impliquant une ou des matires dangereuses
(mission de matires toxiques, explosion, radiation thermique,..) et entranant des
consquences pour la population et lenvironnement, lextrieur du site de
ltablissement

Action ou condition dangereuse :


Toute action ou toute situation ayant le potentiel de causer un incident (il ne sest rien
pass).

Action scurit :
Lapplication de lesprit scurit (comportement, culture) sur le terrain.

Action corrective :
Action visant liminer la cause dune non-conformit ou dune autre situation
indsirable dtecte.

Action prventive :
Action visant liminer la cause dune non-conformit potentielle ou dune autre
situation potentielle indsirable

Adsorbant :
Substance
que
renferment
les
cartouches
des
appareils
de
protection respiratoire d'puration d'air, afin de dbarrasser l'air inspir des gaz et
des vapeurs toxiques.

Adsorption :
Adhrence de molcule de gaz ou de vapeur la surface d'une autre substance
appele adsorbant.

Arosol :
Dispersion de particules solides ou liquides dans un milieu
gnralement), comprenant les brouillards, fumes et poussires.

gazeux

(l'air

Affaissement :
Effondrement dune surface considrable de terrain, due au dplacement de phases
fluides ou solides sous-jacentes ou de matriaux solubles transports par leau.

Agent Formant Film Flottant (Leau + Additif A.F.F.F.)


mulseur dot
d'agents
de
surface
fluors
filmognes. Il
forme

la surface des hydrocarbures un mince film aqueux l'isolant de l'air. Il ne forme


pas de film aqueux sur les liquides polaires.
C'est un produit extincteur efficace sur les feux d'hydrocarbures, et bien sr toujours
sur les feux de classe A. Le procd d'extinction est ici l'isolement du combustible par
rapportau comburant. L'effet de refroidissement demeure.
Page 45 sur
145

Agent extincteur :
Ds qu'un feu se dclare, des moyens qualitatifs et quantitatifs doivent
permettre son extinction le plus rapidement possible.
Pour ce faire, on emploie un certain nombre d'agents extincteurs qui peuvent tre
utiliss de diverses faons.
Les agents extincteurs les plus couramment utiliss l'heure actuelle sont les
suivants:
l'eau (avec ou sans additifs, en jet plein ou pulvris),
la mousse

le gaz carbonique (dioxyde de carbone),


les poudres,

les hydrocarbures halogns (halons) - (bientt supprims).

Alarme :
Signal davertissement dun danger.

Alarme gnrale :
Signal sonore ayant pour but de prvenir les occupants d'avoir vacuer les lieux.
L'alarme gnrale peut-tre immdiate ou temporise.

Alarme gnrale slective :


Alarme gnrale limite

l'information
de
certaines catgories
personnel d'un tablissement. Exemple : tablissements de soins, hpitaux

de

Alarme restreinte :
Signal sonore et visuel distinct du signal d'alarme gnrale
but d'avertir le personnel dsign pour exploiter cette alarme.

ayant

pour

ALARP (As Low As Reasonably Practicable ) :


La rduction des risques jusqu un niveau aussi bas que raisonnablement ralisable.

Alerte :
Appel d'un service de secours (transmission de l'alarme distance,).

Alimentation lectrique de Scurit (A.E.S.) :


Dispositif
145

qui

fournit

l'nergie

lectrique

tout

ou

partie

d'un

S.S.I.
Page 46 sur

ou d'un Systme d'clairage de Scurit (S.E.S.) afin de lui permettre


d'assurer ses fonctions. Une Alimentation Electrique de Scurit doit rpondre
aux dispositions de la norme NFS 61-940.

Ala :
Phnomne naturel doccurrence et dintensit donne. Il peut tre hirarchis en
plusieurs niveaux en croisant intensit des phnomnes et probabilit
doccurrence

Algrianisation :
La mise en conformit des quipements
par rapport la rglementation Algrienne.

soumis

la

rglementation

Amlioration continue :
Activit rgulire permettant d'accrotre la capacit satisfaire aux exigences.

Amlioration continue :
Processus de mise en valeur du systme de management de la
sant et de la scurit permettant d'amliorer les performances globales
concernant la sant et la scurit au travail, en accord avec la
politique de sant et de scurit au travail de l'organisme. (OHSAS
18001)

Amlioration de la qualit :
Partie du management de la qualit axe sur l'accroissement de la capacit
satisfaire aux exigences pour la qualit. (ISO 9000)

Amplitude :
Diffrence entre la crte et le
exemple dune onde dflagration.

niveau

zro

de

toute

onde,

par

Analyse des risques industriels :


Elle se fait en identifiant de faon prcise et exhaustive les incidents ou accidents
stant produits ou pouvant se produire.
Il peut sagir de risques lis :

Aux produits
Aux procds de fabrication
Aux installations
Au facteur humain
Aux agressions extrieures

Analyse des modes de dfaillance, de leurs effets et de leur


criticit(AMDEC) :
tude prospective, destine analyser les sources de dysfonctionnement d'un
processus ou d'un systme.

Appareillage :
Ensemble d'appareils et d'accessoires divers
Page 47 sur
145

Appareil de protection respiratoire :


Appareil utilis pour protger un individu face un risque d'altration de sa sant
par l'inhalation d'un air contamin par des gaz, des vapeurs, des
arosols ou par manque d'oxygne.

Appareil pression :
Toute enceinte lmentaire dont les parois limitatives sont soumises
une pression suprieure la pression atmosphrique due aux lments liquides,
vapeurs ou gaz qu'elle contient.
Ex d'APV : les appareils utilisant ou produisant de la vapeur d'eau,
les appareils produisant de l'eau surchauffeEx d'APG : les compresseurs
de gaz, les appareils utilisant des gaz comprims, extincteurs

Arbre des causes :


Analyse clinique rtrospective a posteriori, visant rechercher les
liens de dpendance logique entre les variations antcdentes d'un accident.

Asphyxie :
La concentration doxygne dans lair ambiant est de lordre de 21%. Elle ne doit
jamais tre infrieure 19%.
Ce risque est prsent dans les locaux ferms et non ventils lorsque l oxygne de
lair t consomm par :

Combustion
Respiration
Oxydation lente dun mtal (formation de rouille)
Lorsquilsetrouvediludansouremplacparungazinertevis-visdelarespiration (azote, dioxyde de carbone)

Assurance de la qualit :
Partie du management de la qualit visant donner confiance en ce que les
exigences pour la qualit seront satisfaites. (Source : norme ISO 9000:2000).

Atteinte A Limage De Marque :


Peut tre lchelle nationale comme elle peut passer lchelle internationale
selon la gravit de lincident.

Atmosphre dangereuse :
Selon la norme CSA Z94.4-93 4, toute atmosphre pauvre en oxygne ou qui
contient des contaminants de l'air toxiques ou susceptibles de causer des maladies
des concentrations suprieures aux valeurs d'exposition admissibles.

Atmosphre prsentant un danger immdiat pour la vie ou la


sant (DIVS)(IDLH:ImmediatelyDangerous to Life or Health) :
Selon la norme CSA Z94.4-93 4 , condition de tout lieu, espace ou zone de travail,
o une atmosphre dangereuse qui, respire, pourrait entraner la mort d'une
personne non munie d'un appareil de protection respiratoire appropri, lui faire
subir des effets immdiats et irrversibles sur sa sant ou provoquer chez elle une
Page 48 sur
145

incapacit travailler. On considre tre en prsence d'une situation prsentant un


DIVS chaque fois qu'une ou plusieurs des conditions suivantes existent :
un contaminant connu une concentration gale ou suprieure une
concentration de DIVS;
un contaminant connu une concentration inconnue, mais
potentiellement toxique;
un contaminant inconnu;
une insuffisance doxygne;
un espace clos;
une concentration de contaminant gale ou suprieure la
limite infrieure d'explosivit;
la lutte contre un incendie.

Assurance de la qualit :
Partie du management de la qualit visant donner confiance en ce que les
exigences pour la qualit seront satisfaites.

Audit :
Processus mthodique, indpendant et document permettant d'obtenir des
preuves d'audit et de les valuer de manire objective pour dterminer
dans quelle mesure les critres d'audit sont satisfaits.

Audit :
Procdure systmatique, indpendante et documente visant runir et
valuer objectivement des lments pour dterminer la mesure dans laquelle
les critres dfinis sont remplis. Le terme Indpendant ne dsigne pas
ncessairement un audit externe indpendant, cest--dire effectu par une
personne extrieure lorganisation.

Audit du SME :
Processus
de
vrification
systmatique
et
document
permettant
d'obtenir et d'valuer, d'une manire objective, des preuves afin de
dterminer si le systme de management environnemental d'un organisme
est en conformit avec les critres de l'audit du systme de management
environnemental dfinis par l'organisme, et afin de communiquer les
rsultats de ce processus la direction.(Source : norme ISO 14001:1996)

Auditeur :
Personne ayant la comptence pour raliser un audit.

Autocontrle :
Contrle par l'excutant lui-mme du travail qu'il accomplit, suivant les rgles
spcifies. (ISO 8402)

Autorisation Du Travail :
Concerne les installations qui prsentent potentiellement des risques ou des
nuisances importantes. Lautorisation nest dlivre qu lissue dune procdure de
Page 49 sur
145

travail tablie comportant


notamment
des
prescriptions
techniques

respecter pour la prvention des risques et la protection de lenvironnement.

B
Balisage :
Le balisage comme la signalisation de scurit ont pour but d'attirer de manire
rapide et intelligible
l'attention
sur
des
objets
et
des
situations
susceptibles de provoquer des dangers dtermins.

Les principaux risques lis au non balisage ou un mauvais balisage sont :


Les chutes de personnes ou de matriaux.
Les boulements.
Les contacts avec les diffrents imptrants (fluides, nergie,)

Blast :
(Souffle) le plus souvent (pas toujours) dune explosion. Exp: blast roof
(rsistant au souffle).

Botier filtrant :
Composante d'un appareil de protection respiratoire puration d'air,
gnralement un appareil de protection respiratoire botier filtrant, qui contient
une quantit d'adsorbant permettant de retenir une plus grande quantit de
contaminants qu'une cartouche.

Blessure :
Lsion ou dommage produit dans lorganisme dun individu victime dun accident.
(Source M. PERUSSE)

B.L.E.V.E.: Boiling Liquid Expanding Vapor Explosion:


Expression amricaine adopte pour dcrire un type particulier dexplosion, une
explosion de gaz en expansion provenant dun liquide en bullition. Si
le gaz en question est inflammable, il y a formation dune boule de feu avec
un rayonnement thermique intense

BLEVE (Boiling Liquid Expanding Vapor Explosion ):


Ce type dexplosion peut se produire lorsquune grande quantit de vapeurs
combustibles est rejete en atmosphre non confine sans quil y ait
inflammation immdiate. Les paramtres tudier sont : - Le calcul du dbit de
rejet la brche en phase liquide (cas des gaz liqufis)
- Estimation de la masse explosible
-Evaluation des effets de lexplosion par la mthode de lquivalent TNT.

BOIL-OVER (venir bullition) :


Phnomne qui peut se produire quand il y a prsence dun film deau dans un
rservoir dhydrocarbure et que celui-ci est chauff par un incendie ; la
vaporisation brutale peut provoquer
une
boule
de
feu
de
par
Page 50 sur
145

la

projection

du

carburant

enflamm

BOIL OVER :
Boule de feu et projection de produit enflamm par phnomne de BOIL OVER
(explosion dun bac de stockage de liquide inflammable pris dans un incendie, du
fait de la vaporisation dune masse deau ou hydrocarbure prsente au fond dun
bac).

Boucle d'alarme :
Circuit lectrique continu sur lequel sont
automatiques ou les dclencheurs manuels.

raccords

les

dtecteurs

Bulletin quotidien dinformations HSE :


Comporte toutes les informations devront tre transmises quotidiennement
suite un accident ou incident.

C
Cagoule :
Dispositif recouvrant compltement la tte, le cou et les paules, et qui peut, ou
non, protger la tte ou les yeux.

Capacit :
Aptitude d'un organisme, d'un systme ou d'un processus raliser un produit
satisfaisant aux exigences relatives ce produit.

Capacit :
Rcipient qui sert recueillir, contenir des substances, solides liquides ou
gazeuses.

Caractristique qualit :
Caractristique intrinsque d'un produit, d'un processus ou d'un systme relative
une exigence.

Cartouche :
Composante d'un appareil de protection respiratoire puration d'air
qui contient un adsorbant permettant de protger contre un type de gaz ou de
vapeur ou une combinais on de ceux-ci.

Casque :
Appareil destin en premier lieu protger la tte de l'utilisateur contre les chocs.

Catastrophe :
La catastrophe se dfinit en fonction de l'ampleur des dgts aux personnes et aux
biens. Il n'y a pas forcment de corrlation entre l'importance d'un ala
et l'importance des dommages.
Page 51 sur
145

Catastrophes naturelles :
Sont considrs comme les effets de catastrophes naturelles, au sens de la
prsente loi, les dommages matriels directs ayant eu pour cause dterminante
l'intensit anormale d'un agent naturel, lorsque les mesures habituelles prendre
pour prvenir ces dommages n'ont pu empcher leur survenance ou n'ont pu tre
prises.

Certification :
Reconnaissance, par un organisme indpendant du fabricant ou du prestataire de
service, de la conformit d'un produit, service, organisation ou personnel des
exigences fixes dans un rfrentiel. (AFNOR)

Certificat De Conformit :
Document attestant de la conformit d'un quipement de travail,
quipement de protection ou d'une installation par rapport des rgles.

d'un

Certificat dAptitude la Conduite en Scurit (C.A.C.E.S) :


Reconnaissance de la matrise des questions de scurit lie la fonction de
conducteur d'engins (grues tour, grues mobiles, grues auxiliaires de chargement
de vhicules, chariots automoteurs de manutention conducteur port, platesformes lvatrices,), tant sur le plan thorique que pratique.

Chantier :
Lieu o se droulent des travaux de construction, de rhabilitation,
d'entretien,
de rparation ou d'exploitation temporaires d'une journe, ou
permanents, fixes ou mobiles.

Cindynique :
Cest la science qui tudie les risques (du grec : kindunos, danger), on dit aussi
science du
danger .
Elle
sintresse
plus
particulirement
au
risque
industriel
et
plus spcifiquement aux risques majeurs. Son
objectif est de rpondre aux questions : Comment identifier le risque,
comment le mesurer, quelles en sont les consquences et comment le contourner
?
La cindynique sapplique aux risques industriels (comme le risque nuclaire), aux
risques naturels
(incendies
de
fort,
avalanches...),
mais
aussi
aux risques conomiques, psychologiques, urbains.

CL 50 :
Concentration Ltale 50 qui quivaut la quantit d'une substance en
concentration dans l'air, absorbe par inhalation, qui entrane la mort de
50 % des animaux soumis l'exprience.

Claquage :
Page 52 sur
145

tat d'une cartouche qui a atteint son niveau de saturation. Ce phnomne se


produit lorsque toute la surface de charbon actif a t utilise pour adsorber des
contaminants. Suivant des essais en laboratoire, des courbes du temps, en
fonction du pourcentage de claquage pour des concentrations donnes,
permettent d'tablir le temps de claquage partir duquel la cartouche se
sature trs rapidement. Ce point permet d'valuer un temps de service dans des
conditions dtermines.

Client :
Organisme ou personne qui reoit un produit. Exemple : Consommateur, client,
utilisateur final, dtaillant, bnficiaire ou acheteur.
Note : le client peut tre interne ou externe l'organisme.

Coefficient de partage n-octanol/eau [LogP (o/w)] :


Ce coefficient est le rapport entre la solubilit d'une substance dans
l'n-octanol et sa solubilit dans l'eau et il est donn sous forme de logarithme
(Log P). Ce coefficient de partage peut aider comprendre dans quelle mesure
une substance est absorbe par le corps ou s'y accumule et aider aussi
comprendre les effets de la substance chimique sur l'environnement.

Colmatage :
Accumulation de particules sur un filtre ayant pour consquence d'augmenter la
rsistance respiratoire.

Combinaison d'adduction d'air :


Selon la norme CSA Z94.4-93 4, vtement impermable la plupart des
contaminants particulaires et gazeux et contenant une quantit suffisante d'air
respirable (alimentation d'air 170 L/min) pour maintenir une surpression
l'intrieur du vtement.

Comburant :
Une substance et prparation qui, au contact d'autres substances,
notamment de substances inflammables, dgage facilement de l'oxygne
et
prsente
une
raction fortement
exothermique.
Ces
substances
chimiques alimentent le feu et sont trs ractives. Des exemples de
comburants sont l'oxygne, le chlore et les composs de peroxyde.

Combustible :
On dit qu'une matire est combustible lorsqu'elle peut prendre feu et brler. Les
termes combustible et inflammable dcrivent tous deux des matires
qui peuvent brler. En gnral, les matires combustibles prennent feu
moins facilement que les matires inflammables.

Commission dhygine et de scurit CHS :


Institution reprsentative du personnel dote de pouvoirs dlibratifs pour
l'ensemble des questions de sant, de scurit et de qualit de vie
au travail, constitu dans tous les tablissements occupant au moins 50
salaris, (INRS)
Il comprend obligatoirement :
o Le chef d'tablissement (ou son reprsentant) qui en est le prsident
Page 53 sur
145

o Une de lgation du personnel


o le mdecin du travail charg de la surveillance mdicale du personnel
o le chef du service de scurit

CHSS :
Commission Hygine scurit Suprieure.

Composant :
Tout lment ou substance chimique pure qui entre dans la composition d'un
produit.

Conduite dfensive :
Apprendre les techniques de dfense (bien ragir) lors de la conduite.

Conformit :
Satisfaction d'une exigence.

Consigne :
Instruction formelle donne toute personne charge de l'excuter.

Contamination :
Introduction d'une substance nocive dans un milieu

Contrle :
Evaluation de la conformit par observation et jugement accompagn si ncessaire
de mesures, d'essais ou de calibrage. (Source : ISO/CEI Guide 2)

Contrle de la qualit :
Le contrle de la qualit fait partie des bonnes pratiques de fabrication
il concerne l'chantillonnage, les spcifications, le contrle, ainsi que les procdures
d'organisation, de documentation et de libration qui garantissent que les analyses
ncessaires et appropries ont rellement t effectues et que les matires
premires, les articles de conditionnement et les produits ne sont pas librs pour
l'utilisation, la vente ou l'approvisionnement sans que leur qualit n'ait t jug e
satisfaisante. (BPF)

Correction :
Action visant liminer une non-conformit dtecte.

Corrosif :
Une substance et prparation qui, en contact avec des tissus vivants, peut exercer
une action destructrice sur ces derniers.

Cot d'obtention de la qualit :


Ensemble des cots engags par l'entreprise pour atteindre et assurer les niveaux de
qualit requis. (NF EN 29004).
Page 54 sur
145

Cycle PDCA :
Plan (prvoir), do (faire), check (vrifier) et action (tablir).

D
Danger :
Elment ou situation pouvant nuire par blessure ou atteinte la sant, aux biens et
l'environnement.

Danger :
Source ou situation pouvant nuire par blessure ou atteinte la sant,
dommage la proprit, et l'environnement du lieu de travail ou une
combinaison de ces lments. (OHSAS 18001)

Danger (directive "Seveso II") :


Proprit intrinsque d'une substance dangereuse ou d'une situation physique de
pouvoir provoquer des dommages pour la sant humaine et/ou l'environnement.

Danger :
C'est la proprit ou capacit intrinsque pour une substance de causer des effets
nuisibles. Pour valuer le danger que prsente une substance, on tient compte de
ses proprits telles que la toxicit, l'inflammabilit et la ractivit chimique,
ainsi que de la faon dont la substance est utilise.

Danger :
Caractristique d'un systme, d'une machine, d'un atelier, d'un procd, d'une
situation, ayant
un
certain
potentiel

causer des
dommages
aux
personnes, aux biens, l'environnement. Il est vrifiable et quantifiable.
Etat ou situation comportant une potentialit de dommage pour l'homme, la
socit, l'environnement.
Situation d'un systme o sont prsents des facteurs pouvant conduire la
ralisation d'un accident potentiel.

Danger :
Exposition un pril. Un pril peut ne pas prsenter un danger sil est isol.

Danger :
Ce qui est susceptible de causer des lsions corporelles, nuire la sant ou
dommage la proprit.

Danger :
La proprit intrinsque dune substance dangereuse ou dune situation
physique de pouvoir provoquer des dommages pour la sant humaine et /ou
lenvironnement

Dangereux pour l'environnement :


Une

substance

et

prparation

qui,

si

elle

entrait

dans

l'environnement
Page 55 sur

145

prsenterait ou pourrait prsenter un risque immdiat ou diffr pour une ou


plusieurs composantes de l'environnement.

Danger grave et imminent :


Danger susceptible de produire un accident ou une maladie entranant
la mort ou paraissant devoir entraner une incapacit permanente ou temporaire
prolonge.
Si un salari se trouve dans une situation de travail prsentant un
danger grave et imminent, il peut exercer son droit de retrait.
Les reprsentants du personnel peuvent galement exercer leur droit
d'alerte face un danger grave et imminent.

Danger Immdiat pour la Vie ou la Sant (DIVS) :


Les concentrations de DIVS se trouvent sous l'appellation IDLH dans le Pocket Guide
to Chemical Hazards 11 publi par le NIOSH. Dans la dernire dition de ce guide de
pochesur les contaminants chimiques, le NIOSH explique que les concentrations
IDLH ont t tablies pour s'assurer que, dans le cas d'un bris de leur
quipement de protection respiratoire, les travailleurs puissent s'chapper d'une
exposition des contaminants sans dommages irrversibles pour leur sant.
Les concentrations IDLH des contaminants chimiques sont tablies en fonction
d'une marge de scurit concernant les effets pouvant rsulter d'une exposition de 30
minutes. Toutefois, cette priode de 30 minutes n'implique en aucune faon que le
travailleur puisse rester dans le milieu contamin plus que le temps ncessaire
l'vacuation. Donc, le NIOSH dfinit qu'une condition d'exposition de type IDLH
prsente un risque d'exposition des contaminants dans l'air qui pourraient causer
des effets dfavorables irrversibles, immdiats ou retards sur la sant ou qui
pourraient causer la mort ou qui pourraient empcher l'vacuation d'un tel
environnement.

Dclaration daccident de travail :


Obligation de lemployeur en cas daccident dinformer la Caisse dAssurance
Maladie. Lemployeur doit procder linformation dans les 48 heures par une
dclaration spcifique comprenant :
l'identification de l'employeur, de l'tablissement et de la victime,
la description dtaille des circonstances,
la nature de la lsion,

lindication des ventuels tmoins. Cette dclaration doit


tre faite par courrier recommand avec accus de rception.
Lemployeur peut mettre des rserves sur le caractre professionnel
de laccident. Mme sil ne le fait pas, il pourra toujours contester
ultrieurement laccident du travail. Le salari a lui, 24
heures pour
informer son employeur de laccident, oralement ou par lettre
recommande.

Dclencheur Manuel (D.M) :


Page 56 sur
145

Appareil qui, partir d'une action manuelle, met une information destination d'une
U.G.A., d'un B.A.A.S. ou de l'quipement de commande et de signalisation (tableau
de type 1) d'un S.D.I.

Dcomposition : Altration d'une substance chimique.


Dfaut :
Non-satisfaction d'une exigence relative l'utilisation prvue ou spcifie.

Dflagration :
Combustion vive dun corps, accompagne dune explosion et de projection de
matires enflammes.

Dgagement :
On entend par dgagements les sorties, les sorties de secours (accessibles
seulement en cas de problmes), les portes, les couloirs, les circulations, les
escaliers, etc.
On distingue:

Les dgagements exigibles : imposs rglementairement, minima


respecter en fonction du personnel reu,
Les dgagements supplmentaires : rajouts par l'exploitant, mmes
caractristiques que les dgagements supplmentaires .

Densit :
La densit d'une substance est son poids par unit de volume. On donne
ordinairement la densit en gramme par millilitre (g/ml) ou en gramme par centimtre
cube (g/cm3). On peut calculer le volume du produit qui se trouve dans un contenant
en se basant sur sa densit et son poids.

Dtecteur Automatique (D.A) :


Appareil qui, partir d'une action automatique met une information destination du
tableau de signalisation type 1 d'un S.D.I.

Dtecteur Autonome Dclencheur (D.A.D) :


Appareil fonction unique, consistant dtecter localement partir
d'un ou de deux lments sensibles identiques, des phnomnes relevant
de l'incendie et assurer la commande directe d'un, deux ou trois D.A.S.
assurant la mme fonction au niveau local, dans les conditions prvues par la
norme NFS 61-937. Un D.A.D. Doit rpondre aux dispositions de la norme
NFS 61-961.

Dterministe (approche) :
Prise en compte dans l'valuation des risques (en particulier dans les tudes de
danger) de l'ensemble des scnarios d'accident, quelle que soit leur probabilit
d'occurrence (mme les scnarios trs improbables) contraire : approche
probabiliste.

Diffuseur Sonore (D.S) :


Page 57 sur
145

Appareil assurant la diffusion acoustique du signal d'alarme gnrale et devant


rpondre aux dispositions de la norme NFS 32-001.

Dtonation :
Mcanisme par lequel se propagent de trs grandes vitesses certaines explosions.

Dtonation en phase condense :


Ce type dexplosion peut survenir lorsquune substance trs sensible sest accumule
en grosse quantit jusqu linstant o un mcanisme initiateur quelconque
entrane la formation dune onde de dtonation.

DOP : Phtalate de dioctyle :


Produit utilis comme agent d'essai pour la rsistance
pour les essais d'ajustement quantitatifs de masques.

des

filtres

ou

Disponibilit :
Aptitude d'une entit accomplir une fonction requise dans des conditions donnes,
un instant donn ou pendant un intervalle de temps donn, en supposant que la
fourniture des moyens extrieurs soit assure.
Remarque :
La disponibilit est une fonction de la fiabilit et de la maintenabilit. C'est une notion
probabiliste. Pour un produit non rparable : fiabilit = disponibilit. On
distingue la disponibilit intrinsque (relative la conception et la
ralisation) et la disponibilit oprationnelle (relative son utilisation).

Dispositif Actionn de Scurit (D.A.S) :


Dispositif command qui, par changement d'tat, participe directement et localement
la mise en scurit d'un btiment. Un D.A.S. doit rpondre aux dispositions de la
norme NFS 61-937. Exemple : portes coupe-feu, trappes de dsenfumage

Dispositif de Commande Manuelle (D.C.M) :


Appareil qui met un ordre de commande de mise en scurit destination d'un ou
de plusieurs D.A.S., partir d'une action manuelle applique son
organe de scurit manipuler. Un D.C.M. doit rpondre aux dispositions de la
norme NFS 61-938.
Exemple : poigne pour "Tirez-Lchez".

Dispositif de Commandes Manuelles Regroupes (D.C.M.R) :


Appareil quivalent la juxtaposition de plusieurs D.C.M. dans un
mme botier et regroupant
toutes les commandes des D.A.S . du
S.M.S.I. qui restent actionnables individuellement. Un D.C.M.R. doit rpondre
aux dispositions de la norme NFS 61-938.

Dispositif Adaptateur de Commande (D.A.C) :


Dispositif qui reoit un ordre de commande de scurit et qui se borne le
transmettre aux D.A.S. tlcommands, sous une forme adapte leurs
caractristiques d'entre. Un D.A.C. doit rpondre aux dispositions de la norme
NFS 61-938.
Page 58 sur
145

Dispositif de Commande avec Signalisation(D.C.S) :


D.C.M.R. quip d'une unit de signalisation (U.S.) et prsentant une
entre de commande exclusivement rserve au dclenchement d'un ou plusieurs
D.A.S. du S.M.S.I. par l'quipement d'alarme. Un D.C.S. doit rpondre aux
dispositions des normes NFS 61-938 et NFS 61-935.

Direction :
Personne ou groupe de personnes qui oriente et contrle un organisme au plus haut
niveau.

Document :
Support d'information. Exemple : Enregistrement, spcification, documen t de
procdure, plan, rapport, norme.

Dommage :
Atteinte lintgrit physique dun individu. (Perte auditive, dgt matriel.)

Dose :
Quantit unitaire d'une substance chimique administre ou reue.

Dose Ltale 50 :
Qui quivaut la quantit d'une substance, qui absorbe d'un seul coup, entrane la
mort de 50 % des animaux soumis l'exprience, dont les voies d'absorption les plus
courantes sont la bouche (orale) et la peau (dermique).

Dure de vie utile ou temps de service :


Temps durant lequel un appareil de protection respiratoire fournit une protection
efficace l'utilisateur.

E
boulement :
Chute de masse rocheuse d'un volume de quelques milliers quelques dizaines de
milliers de mtres cubes. Les boulements en grande masse sortent du champ de
cette tude.

Ecart :
Un cart est une dcision dlibre de transgresser une exigence procdurale,
technique ou lgislative formelle. Notre politique ne permet aucun cart sans
approbation autorise et spcifie que ce genre dincursion doit tre autant que
possible. Il est prfrable de respecter les exigences ou dintroduire un
changement formel. Dans ce dernier cas, le processus dcrit dans la
procdure de gestion des changements.

Effet domino :
Page 59 sur
145

Il sagit du risque multiplicateur que constitue la prsence sur un mme site de


plusieurs tablissements risques.
Larticle 8 de la directive Seveso 2 dispose que lautorit comptente
(le prfet
pour
la France)
identifie
les
tablissements
ou
groupes
dtablissements pouvant prsenter en raison
de
leur
localisation
les
uns par rapport aux autres, des risques accrus.
Il est dsormais demand une coopration entre tablissements proches
afin quils changent un certain nombre dinformations, dont leurs rapports de
scurit et leurs plans durgence, "de faon approprie".

Effets Dominos :
Interactions entre des installations proches ; action d'un premier phnomne
(mission de dbris par explosion, par exemple) qui pourrait en dclencher un
second (fuite d'un rservoir perfor par un quipement, par exemple) dans une
installation voisine

Effets Mcaniques :
Effets lis une surpression, rsultant dune onde de choc (dflagration ou
dtonation), provoque par une explosion issue dun explosif, dune raction
chimique violente, dune combustion violente, dune dcompression brutale dun gaz
sous pression ou dun nuage de poussires combustibles.

Effets Thermiques :
Effets (dtermins par un flux : quantit de chaleur par unit
surface) lis une combustion dun produit inflammable ou une explosion

de

Effets Toxiques :
Effets correspondent linhalation dune substance chimique toxique (chlore,
ammoniac, phosgne), suite une fuite sur une installation.

Efficacit :
Niveau de
escompts.

ralisation

des

activits

planifies

et

d'obtention

des

rsultats

Efficience :
Rapport entre le rsultat obtenu et les ressources utilises .

lectrisation :
Blessure due un contact lectrique.

lectrocution :
Mort produite par le passage d'un courant lectrique dans l'organisme.

Elment Important Pour la Scurit (IPS).


A la fin d'une tude de dangers, il faut veiller ce qu'il y ait le listing des IPS.

Emetteur :
Dans un processus de communication, le message se cre dans l'esprit de
l'metteur qui doit coder dans un langage qui reflte le sens de sa pense.
Page 60 sur
145

Embout buccal :
Partie d'un appareil de protection respiratoire qu'on introduit dans la bouche et qui
est relie un dispositif d'puration d'air ou une source de gaz respirable, ou les
deux.

Emulseur :
Un mulseur est une solution aqueuse saponifiante permettant de
diminuer la tension superficielle de l'eau favorisant ainsi la formation d'une
mousse.
Il existe diffrents types d'mulseurs utiliss par agents dintervention et
dans les extincteurs :
mulseur
newtonien :
mulseur
dont
la
viscosit
est
indpendante de son tat d'agitation ;
mulseur thixotrope : mulseur dont la viscosit diminue quand on
augmente son tat d'agitation. Au repos, il peut se prsenter sous la
forme d'un gel.
La fabrication d'mulseurs permet de distinguer deux principales bases
moussantes :
mulseur protinique : Contient des protines hydrolyses ;
mulseur synthtique : Contient des agents de surface d'origine synthtique

Endommagement des quipements :


Suite un incident ayant entran des consquences matrielles dun niveau de
gravit rel.

Enjeux :
Ils reprsentent l'ensemble des personnes et des biens (ayant une valeur montaire
ou non montaire) pouvant tre affects par un phnomne. Les consquences
d'un risque majeur sur les enjeux se mesurent en termes de vulnrabilit.

Enqute publique :
Procdure dont l'objet est d'informer le public et de recueillir, pralablement
certaines dcisions ou certaines oprations, ses apprciations, suggestions et
contre-propositions, afin de permettre l'autorit comptente de disposer de tous
les lments ncessaires son information.

Equipement soumis la rglementation :


Tout quipement grer par une rglementation spcifique (APG, APV, Bacs de
stockage, compresseurs, etc.)

Enregistrement :
Document faisant tat de rsultats obtenus ou apportant la preuve de la ralisation
d'une activit.

Entreprise extrieure :
Entreprise qui effectue des travaux ou des prestations de service dans
l'enceinte d'une entreprise utilisatrice.

Entreprise utilisatrice :
Page 61 sur
145

Entreprise qui utilise les services d'entreprises extrieures.

Environnement :
Milieu dans lequel un organisme fonctionne, incluant l'air, l'eau, la terre, les
ressources naturelles, la flore, la faune, les tres humains et leurs interrelations. (ISO
14001)

Environnement de travail :
Ensemble des conditions dans lesquelles le travail est effectu.
Note: Ces conditions intgrent des aspects physiques, sociaux, psychologiques et
environnementaux (tels que temprature, dispositifs de reconnaissance, ergonomie
et composition de l'atmosphre).

Equipement d'Alarme E.A :


Ensemble des appareils ncessaires au dclenchement et l'mission des signaux
sonores d'vacuation d'urgence. L'E.A. fait partie du S.M.S.I. et doit rpondre aux
dispositions de la norme NFS 61-936.
Les quipements d'alarme sont classs en quatre types appels : 1, 2 (a ou b), 3 et
4.

quipement d'alarme de type 1 (E.A.1) :


Associ un S.D.I. il comprend :

une unit de gestion d'alarme (U.G.A.1)


des diffuseurs sonores (D.S.) ou des blocs autonomes d'alarme sonore
(B.A.A.S)de type Sa et ventuellement un tableau rptiteur.

quipement d'alarme de type 2a, (E.A.2a) :


Comprenant:
-Des dclencheurs manuels (D.M.)
- Une unit de gestion d'alarme (UGA2)
- Des diffuseurs sonores (D.S.) ou des blocs autonomes d'alarme sonore
(B.A.A.S.) de type Sa et ventuellement un tableau rptiteur.

quipement d'alarme de type 2b, (E.A.2b) :


Comprenant :

des dclencheurs manuels (D.M.)


un bloc autonome d'alarme sonore B.A.A.S. de type Pr
des blocs autonomes d'alarme sonore B.A.A.S. de type Sa et ventuellement
un tableau rptiteur.

quipement d'alarme de type 3 (E.A.3) :


Comprenant :

des dclencheurs manuels (D.M.)


des blocs autonomes d'alarme sonore B.A.A.S. de type Ma
un dispositif de commande de mise l'tat d'arrt.

Page 62 sur
145

quipement d'alarme de type 4 (E.A.4) :


Il comprend un tout autre dispositif autonome de diffusion sonore.

Equipement de Protection Individuelle EPI :


Est un article ou vtement qui se porte pour empcher l'exposition directe une
matire ou une situation dangereuse. Les quipements de protection
individuelle doivent n'avoir qu'une importance secondaire par rapport aux mesures
techniques, car ils sont parfois peu fiables et s'ils font dfaut, le travailleur risque de
se retrouver sans aucune protection.

Equipement de protection collective :


Equipement plac entre la source du danger et le travailleur le protgeant des risques
pour sa scurit ou pour sa sant au travail.

Equipement de travail :
Obligation lgale du chef dtablissement de mettre la disposition des travailleurs
les quipements de travail ncessaires, appropris au travail raliser
ou convenablement adapts cet effet, en vue de prserver la sant la scurit des
travailleurs et limage de lentreprise.
Les quipements de travail et les moyens de protection mis en service ou utiliss
doivent tre quips, installs, utiliss, rgls et maintenus de manire prserver la
scurit et la sant des travailleurs, y compris en cas de modification de ces
quipements de travail et de ces moyens de protection.

Equipement de travail :
Machines, outils, engins, matriels et installations utiliss dans le cadre du travail.

Esprit scurit :
Avoir un comportement ou une culture scurit (rflexes scurit)

Essai :
Dtermination d'une ou plusieurs caractristiques selon une procdure .

Essai d'ajustement qualitatif (EAQL) :


Essai d'ajustement qui consiste exposer l'utilisateur d'un appareil de
protection respiratoire une fume irritante, une vapeur odorante ou une autre
substance approprie. L'utilisateur se sert de ses sens pour dtecter l'infiltration de
la substance utilise pour l'essai l'intrieur du masque.

Essai d'ajustement quantitatif (EAQN) :


Essai d'ajustement qui consiste exposer l'utilisateur d'un appareil de
protection respiratoire une atmosphre contenant un agent d'essai et mesurer
quantitativement l'infiltration
au
moyen
d'un
systme
de
dtection.
Il
peut
permettre
de
mesurer quantitativement le facteur de protection
rel assur par l'appareil.

Etablissement Recevant du Public (ERP) :


Constituent des ERP, tous btiments, locaux et enceintes dans lesquels les
personnes sont admises soit librement soit moyennant une rtribution quelconque
Page 63 sur
145

ou dans lesquels sont tenues des runions ouvertes tout venant ou sur invitation
payante ou non.

Etablissement Recevant des Travailleurs (ERT) Etalonnage :


Ensemble des oprations tablissant, dans les conditions spcifies, la relation
entre les valeurs de la grandeur indique par un appareil de mesure ou un
systme de mesure, ou les valeurs reprsentes par une mesure matrialise ou
par un matriau de rfrence, et les valeurs correspondantes de la grandeur
ralise par les talons. (NF X 07-001)

Etat d'arrt :
Etat dans lequel toutes les alimentations de l'Equipement d'Alarme sont coupes.
Cet tat est destin n'tre utilis que durant une fermeture prolonge
de l'Etablissement, ncessitant une coupure de l'alimentation du systme.

Etat de veille gnral


Etat dans lequel l'Equipement d'Alarme est prt donner l'alarme gnrale.

Etat de veille limit l'alarme restreinte :


Etat dans lequel un Equipement d'Alarme a t mis volontairement hors d'tat de
donner l'alarme gnrale tout en donnant l'alarme restreinte. Cet tat est destin
n'tre utilis qu'en dehors de l'occupation du btiment.

Etiologie :
Science des causes

Etude de dangers :
Les installations soumises autorisation doivent galement faire lobjet dune
tude de dangers qui doit permettre de dterminer les accidents susceptibles de
se produire dans linstallation, den valuer les consquences, pour ensuite
proposer des dispositions afin de prvenir ou matriser ces accidents potentiels.
Un mme tablissement comporte souvent plusieurs installations qui font l objet
dtudes de
dangers
individuelles.
Les
informations
qui
y
sont
contenues doivent notamment permettre didentifier les sources de risque, les
scnarios daccident envisageables et leurs effets sur les personnes et
lenvironnement.
Elle constitue la base indispensable pour ltablissement des Plans dOpration
Interne(POI) et des Plans Particuliers dIntervention (PPI).
Avec la directive SEVESO II, ltude de dangers doit tre dsormais
ractualise au moins tous les cinq ans.

Etude prospective :
Dmarche partant dune source de dysfonctionnement et tentant de
retrouver les dysfonctionnements ou dfaillances successifs aboutissant un
accident.

Etude rtrospective :
tude cherchant retrouver des faits ayant prcds un accident en prenant
lvnement non souhait comme point de dpart.
Page 64 sur
145

Etude statistique :
Toute tude comprenant lexamen et le traitement de donnes numriques
relatives un type dvnement non souhait afin damliorer la connaissance du
risque.

Etude analytique :
tude prenant en compte un type de relation de caractre dterministe
entre les faits recueillis. Ces faits ne sont pas seulement situs, mais organiss
selon les possibilits de dpendance ou d'indpendance pouvant tre envisages
entre eux.

Etude dvaluation des risques :


Concerne les tudes quantitatives ou qualitatives dtude de danger et dvaluation
du risque pour les nouveaux projets, les modifications apportes aux
installations
en exploitation et/ou toute autre tude initie suite un
accident/incident.

Etude clinique :
Toute tude consistant dtailler un ou plusieurs cas d'vnements non
souhaits, afin d'en dgager des enseignements sur les circonstances et modalits
de ralisation de ces cas.

Etude descriptive :
Lorsque la relation entre des faits n'est que de simple coexistence ou de situation
spatio- temporelle de ces faits les uns par rapport aux autres.

Etude prospective :
Dmarche partant d'une source de dysfonctionnement et tentant de
retrouver les dysfonctionnements ou dfaillances successifs aboutissant un
accident.

Etude rtrospective :
tude cherchant retrouver des faits ayant prcds un accident en prenant
l'vnement non souhait comme point de dpart.

Etude statistique :
Toute tude comprenant l'examen et le traitement de donnes numriques
relatives un type d'vnement non souhait afin d'amliorer la connaissance du
risque.

Evaluation du risque :
Processus gnral d'estimation de l'ampleur du risque et de prise de dcision
concernant l'acceptabilit du risque. (OHSAS 18001)
Page 65 sur
145

Evnement Indsirable :
Un vnement indsirable est tous vnement pouvant causer des
dommages ltre humain, ou matriel ou lenvironnement.
Un vnement indsirable peut tre un incident, une action ou condition
dangereuse ou une maladie professionnelle.

Exigence :
Besoin ou attente formuls, habituellement implicite, ou imposs.

Explosif :
Des substances et prparations solides, liquides, pteuses ou glatineuses qui,
mme sans intervention d'oxygne atmosphrique, peuvent prsenter une raction
exothermique avec dveloppement rapide de gaz et qui, dans des conditions
d'essais dtermines, dtonent, dflagrent rapidement ou, sous l'effet de
la chaleur, explosent en cas de confinement partiel.

Explosion :
Les produits combustibles mlangs lair ne sont explosifs que
dans un domaine de concentration dtermin compris entre la Limite Infrieure
dExplosivit (LIE) et la Limite Suprieure dExplosivit (L.S.E.).

Exposition aigu :
L'exposition est aigu lorsqu'elle se produit sur une courte dure (des minutes, des
heures ou des jours). Les effets d'une exposition aigu sont ordinairement
observs au moment de l'exposition, mais il arrive parfois qu'ils tardent des heures
ou des jours se manifester (effet retard).

Exposition chronique :
L'exposition est chronique lorsqu'elle se produit sur une priode prolonge (des
mois ou des annes). Bien qu'il y ait souvent une absence des symptmes au
moment de l'exposition, une maladie peut se manifester des mois ou des annes
plus tard.

Extrmement inflammable :
Des substances et prparations liquides dont le point d'clair est extrmement bas
et dont le point d'bullition est bas, ainsi que des substances et
prparations gazeuses qui, temprature et pression ambiante, sont inflammables
l'air.

Extinction :
Deuxime phase dextinction dun feu. Cest la phase pendant laquelle les moyens
mis en uvre permettent denvisager une extinction totale du feu. Cette
phase est bien sur dcisive, de courte dure (env. 20 mn) et ne doit pas tre
mise en dfaut, notamment par dventuels r-allumages.

F
Facilement inflammable :
Page 66 sur
145

Des substances et prparations pouvant s'chauffer


au point de
s'enflammer la temprature ambiante sans apport d'nergie. C'est--dire, des
liquides dont le point d'clair est trs bas, ou qui, au contact de l'eau ou de l'air
humide, produisent des gaz extrmement inflammables
en
quantits
dangereuses. Il s'agit galement de substances qui l'tat solide
peuvent s'enflammer facilement par une brve action d'une source d'inflammation
et qui continuent brler ou se consumer aprs le retrait de la source
d'inflammation.

Facteur cologique :
Qualifie tout lment du milieu susceptible d'influencer un tre vivant.

Facteur abiotique :
De nature physique ou chimique : climat, relief, eau, sol.

Facteur biotique :
D l'influence des tres
comptition alimentaire, etc.

vivants

symbiose,

prdation,

parasitisme,

Facteur anthropique :
Dont l'influence est d'origine humaine

Facteur de protection :
Mesure quantitative de l'ajustement et
protection respiratoire
particulier
par
particulier. Cette mesure est le rapport
prsent dans l'atmosphre ambiante sa
l'utilisateur de l'appareil.

de l'tanchit d'un appareil de


rapport

une
personne
en
de la concentration d'un contaminant
concentration dans l'air inhal par

Facteur de protection caractristique :


Ce sont des valeurs recommandes par un organisme, tel que l'Association
canadienne de normalisation pour exprimer un indice de scurit de la protection
offerte par un masque respiratoire. Plus le facteur de protection est lev, plus le
masque offre une protection leve.

Fatalit :
Accident de travail ayant entran mort dhomme

Feedback :
La communication se dfinit comme un flux d'informations qui gnre des feed -back :
c'est un ensemble d'interactions

FFP2 :
Selon la norme europenne EN 149 2 , il sagit d'un demi-masque filtrant
contre les arosols solides ou liquides de classe P2 (efficacit moyenne,
i.e. filtres qui arrtent au moins 94 % d'un arosol de chlorure de
sodium lors d'essais effectus selon la norme EN 143 27 ). (Voir amiante)

Fiabilit :
Aptitude d'une entit accomplir une fonction requise dans des conditions donnes
et pendant un intervalle de temps donn.
Page 67 sur
145

Remarque :
Un systme peut assumer plusieurs fonctions, il aura donc plusieurs fiabilits. La
fiabilit caractrise la continuit de service sans dfaillance sur une priode
d'observation donne ;un service peut tre partiellement assur, il faut donc dfinir le
seuil partir duquel la mission n'est plus assure. La fiabilit est une notion
probabiliste. Elle tient compte de l'environnement du produit.

Filtre :
Matriau poreux destin liminer les impurets sous forme de particules de l'air.

Filtre haute efficacit


Particulate Air Filter) :

ou

absolu

(HEPA: High Efficiency

Filtre mis l'essai dans le but d'assurer une efficacit gale ou suprieure 99,97 %
afin d'extraire de l'air les particules d'un diamtre arodynamique moyen de 0,3
micron.

Fiche de donnes scurit (FDS) :


La fiche de donnes de scurit est un document rglementaire que le fournisseur
est tenu de dlivrer pour toutes substances ou prparations dangereuses vendues
Elle comporte des informations plus compltes et plus prcises que l'tiquette,

Forth-over (mousser) :
Forth-over est le plus souvent la suite dune fuite de condenst. Ces derniers se
vaporisent dans la masse du produit rchauff (fuels, bitumes).
Cette manifestation ne donne pas lieu un feu, toutefois elle dgage
une mulsion inflammable.
Ce moussage est abondant, violent et continu.

Forth-over :
Le froth-over est un moussage caus par le passage deau dans le produit ou
contenue dans le produit et vaporise.
Ce phnomne nest pas caus par lincendie. Il peut tout simplement survenir sur
des produits lourds rchauffs.
Le froth-over peut galement se produire lorsquil y a introduction accidentelle dun
produit lger dans un produit lourd rchauff.

Fournisseur :
Organisme ou personne qui procure un produit. Exemple : Producteur,
distributeur, dtaillant, marchand, prestataire de service ou d'information.
Note 1 : Un fournisseur peut tre interne ou externe l'organisme.
Note 2 : Dans une situation contractuelle, le fournisseur peut tre appel
"contractant".

Formation :
Sensibilisation ;
information ;
Incendie : dclaration dun feu.

recyclage ;

perfectionnement

.ex :

Risque

Fuite dhydrocarbures :
Tous les dgagements et/ou fuites ont un impact sur lenvironnement, mais ils
peuvent galement (dans des cas extrmes) entraner des dommages
Page 68 sur
145

corporels, des dommages matriels, une perte de production ou une atteinte la


rputation de la socit sils sont accompagns dun incendie et/ou explosion.

Fraction tiologique du risque :


Grandeur tenant compte la fois de la nature du danger et de l'importance de
l'exposition (qui doit tre mesure). Elle mesure le nombre de cas
vitables si l'exposition est supprime.

Fume :
Ensemble des gaz de combustion et des particules qu'ils entranent
(par extension il s'applique aussi aux gaz chargs de particules provenant d'un
processus chimique ou d'une opration mtallurgique).

Fume nocive :
Particules solides formes par condensation de l'tat gazeux, gnralement aprs
volatilisation de substances fondues (ex. : soudure) et souvent accompagnes
d'une raction chimique telle que l'oxydation.

G
Graphe :
Ensemble des couples dlments vrifiant une relation donne.

H
Habilitation :
Reconnaissance, par l'employeur, de la capacit d'une personne accomplir en
scurit les tches fixes.

Hazard Analysis Critical Control Point (HACCP):


Travail sur les risques. 7 principes :

Procder l'analyse des dangers

Dterminer les points critiques pour la matrise de ces dangers ;

tablir les critres oprationnels (limites, ) permettant la matrise des CCP

Mettre en place des actions correctives ;


tablir des procdures spcifiques pour la vrification ;

tablir un systme documentaire intgr celui de l'assurance qualit

Health, Safety& Environnement


environnement) :

HSE

(sant,

scurit

&

Dmarche par laquelle sont appliques aux questions de sant, dhygine, de


scurit du travail, et denvironnement, les pratiques de la dmarche qualit.

HSE- MS: Health, Safety and Environment Management System:


Systme de Management de la Sant, Scurit et Environnement.

Histogramme :
Reprsentation graphique form par une srie de rectangles.
Page 69 sur
145

I
Incident :
Un incident est tout vnement indsirable comportant un transfert dnergie
ou une possibilit de transfert dnergie dont la consquence est un accident, des
dommages ou une perte relle ou potentielle.
Un incident peut entraner lune des consquences suivantes ou plusieurs d entre
elles :
Dommages corporels
Impact sur lenvironnement
Endommagement de biens/quipements

Perte de production

Incident:
Tout vnement indsirable comportant un transfert dnergie ou une
possibilit de transfert dnergie dont la consquence est un accident, des
dommages ou une perte relle ou potentielle.

Incident :
vnement ayant entran un accident ou qui aurait pu entraner un accident.
(OHSAS18001)

Incompatibilit :
Les substances incompatibles sont celles qui peuvent produire une raction
violente ou explosive lorsqu'elles sont mlanges ou qu'elles entrent en
contact les unes avec les autres. Ces substances doivent tre stockes
sparment et ne pas tre mlanges sans prcaution spcifique.

Identification du danger :
Processus consistant reconnatre l'existence d'un danger et dfinir ses
caractristiques. (OHSAS 18001)

Indicateur :
Permet de mesurer de faon objective un phnomne tudi. Un indicateur doit
tre facile utiliser, l'ensemble des indicateurs (la mesure) sont regroups dans un
document appel

Indicateur :
Un indicateur est un outil dcisionnel et permet de mesurer l'efficacit d'un
dispositif mis en place.

Industrie des hydrocarbures :


Lensemble des activits industrielles ptrolires lies directement la
recherche, la production, au transport, au raffinage et au dveloppement des
hydrocarbures.

Inflammable :
Substances
145

et

prparations

liquides,

dont

le

point

d'clair

est

bas
Page 70 sur

(infrieur ou
flamme.

gal

100C et de ce fait prend feu facilement et entretient la

Informations rgulires :
Toutes les informations devant tre transmises dans un dlai bien dfinie tel que :
Rapport mensuel HSE
Rapport annuel HSE
Les Plan durgence (POI, PPI, PAM)

Informations irrgulires :
Toutes les informations relatives aux vnements
occasionnelles tel que :
o Dclaration dincident et daccident
o Rapport dincident/accident
o Etude dimpact sur lenvironnement
o Analyse environnementale
o Etude de danger et de risque
o Dclaration de maladies professionnelles

imprvus

et

actions

Infrastructure organism:
Systme des installations, quipements et services ncessaires
fonctionnement d'un organisme. (Source : Norme ISO 9000:2000)

pour

le

Irritant :
Substances et prparations non corrosives qui, par contact immdiat, prolong ou
rpt avec la peau ou les muqueuses, peuvent provoquer une raction
inflammatoire.
Inspection technique, rglementaire ou autre : concerne les inspections
techniques
des systmes, quipements et/ou appareils soumis la
rglementation, les inspections sont programmes ainsi que les compagnes
dinspections prventives.

Institut
Risques

National de
(INERIS) :

l'Environnement

Industriel et

des

Etablissement public caractre industriel et commercial (EPIC), plac sous la


tutelle du ministre de l'Amnagement du Territoire et de l'Environnement.

Missions:
Mentionner et prvenir les risques accidentels ou chroniques pour l'homme et pour
l'environnement
lis
aux
installations
industrielles,
aux
substances
chimiques et aux exploitations souterraines,
Expertise au service des politiques publiques (appui l'administration centrale et aux
services dconcentrs), des industriels (tude d'impact) et des collectivits locales.
Recherche pour rpondre aux principales questions souleves dans ses domaines
d'activits
(sant,
environnement,
scurit
industrielle,
prservation
des cosystmes) en partenariat avec les autres acteurs de la recherche franaise.

Domaines d'activit:
Risques chroniques : valuation des risques sanitaires et environnementaux long
terme des substances chimiques,
Page 71 sur
145

Risques accidentels : prvention et expertise des risques lis aux activits


industrielles (explosion,
incendie)
et
aux
moyens
de
transports
(tunnels, ports) des matires dangereuses,
Risques du sol et du sous-sol : modlisation et valuation des risques
gotechniques. Surveillance et diagnostic des sites.
Hydrogologie de l'environnement.
Evaluation des risques lis aux missions de gaz en milieu confin et de biogaz,
Certification : certification et valuation des matriels, quipements, systmes et
produits contribuant la scurit industrielle.
Contrles, expertises et audit (marquage CE, Ex), Valorisation et formation

L
Lieu de travail :
Lieu o le salari excute habituellement sa prestation de travail.
En gnral le lieu de travail est fixe, et fix par le contrat de travail, mais ce nest
pas le cas pour tous les salaris : certains nont pas de lieu de
travail principal ou sont amen rgulirement se dplacer.
Cela peut notamment poser des problmes pour lapplication de certaines rgles
(temps de trajet, temps de travail effectif)

Ligne de Contrle :
Ligne assurant le transport des informations d'tat d'un (ou plusieurs) D.A.S.
destination d'un U.S. Elle doit tre installe conformment aux dispositions de la
norme NFS 61-932.

Ligne de Tlcommande :
Ligne assurant le transport de l'ordre de commande destination d'un (ou
plusieurs) D.A.S. tlcommand(s). Elle doit tre installe conformment aux
dispositions de la norme NFS 61-932.

Logigramme :
Graphique qui dfinit les tapes dun processus logique devant amen une prise
de dcision.

Limites d'explosion:
Ces limites prcisent la gamme des concentrations dans l'air d'une substance qui
peut prendre feu en prsence d'une tincelle ou d'une flamme. O n
les appelle aussi limites d'inflammabilit.

La limite infrieure d'explosivit (LIE) est la plus faible concentration


de gaz ou de vapeur laquelle la substance peut
exploser en prsence d'une tincelle ou d'une flamme.

prendre

feu

ou

La limite suprieure d'explosivit (LSE) est la plus forte concentration


de gaz ou de vapeur laquelle la substance peut prendre feu ou
exploser
en
prsence
d'une tincelle ou d'une flamme. Lorsque la
concentration se situe entre la LIE et la LSE, on dit que le mlange est explosif.
Page 72 sur
145

M
Maillon faible :
Selon la thorie du maillon faible, la fiabilit d'un systme est dtermine par
l'lment le moins fiable. Cette thorie a t le point de dpart du
dveloppement de la Sret de fonctionnement : il s'agit alors d'augmenter la
fiabilit du maillon le plus faible.

Maintenabilit :
Aptitude d'une entit tre maintenue ou rtablie dans un tat de fonctionnement
donn dans lequel elle peut accomplir sa mission (fonction requise dans des
conditions donnes, avec des procdures et des moyens donns).
Remarques : Un systme peut avoir plusieurs fonctions, il
aura
donc
plusieurs maintenabilits.
Le
seuil
d'acceptabilit
d'une
rparation
doit
tre
prcis.
La
maintenabilit est une notion probabiliste. Elle
dpend des conditions de rparation

Matires particulaires :
Arognes comprenant les poussires, fumes nocives ou brouillards

Matre duvre :
Personne physique ou morale qui a la responsabilit de la conception, de
lexcution et du contrle de l'excution de l'ouvrage.

Matre douvrage :
Personne physique ou morale pour le compte de qui un projet est
ralis. Le matre d'ouvrage dfinit les objectifs du projet, investit, choisit le
matre d'uvre et contrle le rsultat.

Matrise de la qualit :
Partie du management de la qualit axe sur la satisfaction des exigences pour la
qualit.

Manager :
Chef, dirigeant dune entreprise

Management :
Ensemble de connaissance pour organiser et grer une entreprise, quipe dirigeante
dune entreprise

Management de la qualit :
Activits coordonnes permettant d'orienter et de contrler un organisme en matire
de qualit.

Manuel qualit :
Document spcifiant le systme de management de la qualit d'un organisme. (ISO
9000)
Page 73 sur
145

Marge brute :
Bnfice net + dotation aux amortissements + variation des provisions pour
dprciation d'actifs (immobilisations et provisions pour risques et charges
caractre de rserve)

Matriel central :
Ensemble des matriels du C.M.S.I. regroups dans un poste central de scurit.

Matriel dport :
Ensemble des matriels du C.M.S.I. ne faisant pas partie du matriel central.

Message enregistr :
Message vocal prcdant l'alarme
clairement l'ordre d'vacuation.

gnrale

et

permettant

d'annoncer

Mitigation :
Mesures pour diminuer la vulnrabilit des constructions.

Mode de dfaillance :
Effet par lequel une dfaillance est observe. Un mode exprime ce que l'on constate
sur un matriel.

Mode Opratoire(encore appel fiche technique, instruction de travail) :


Document qualit intgr dans le systme documentaire, plus prcis que les
procdures. Le mode opratoire dtaille ce qui doit tre effectu pour
une tche donne, un poste dtermin. Elle dcrit une srie
d'actions mener et correspond au "comment" d'une procdure.

Module :
Unit de production dhuile ou de gaz au niveau des installations de Sonatrach

Morbidit :
Frquence des dcs, des maladies, des blessures et des incapacits dans une
population donne.

Mortalit :
Frquence des dcs comme composante de changement dmographique.

N
NIOSH (National Institute for Occupational Safety and Health):
Organisme de recherche et de certification en sant et en scurit du travail aux
Etats- Unis.

Nombre de journes travailles :


Les journes perdues sont comptes partir du jour suivant laccident, le jour o
laccident eu lieu nest pas comptabilis.
Page 74 sur
145

Nombre dheures travailles :


Total des heures travailles au sein dune structure, y compris le personnel
administratif, les employs avec contrat dure dtermine, les apprentis et les
stagiaires.

Non-conformit :
Non-satisfaction d'une exigence. (ISO 9001)

Non-conformit :
Tout cart par rapport des normes, pratiques, procdures, rglementations,
performances de systme de management, etc. qui pourrait entraner, directement ou
indirectement, des blessures ou maladies, des dommages la proprit,
l'environnement du lieu de travail, ou une combinaison de ces lments. (OHSAS
18001)

Norme :
Engagement unilatral volontaire d'une personne pour pratiquer les rgles qu'elle
nonce.

Nouvelle approche :
Elle consiste renvoyer des normes, en priorit europennes et si ncessaire
nationales, titre transitoire ;

Nuclide radioactif :
Matire qui, par sa structure
rayonnements ionisants.

atomique,

peut

mettre

spontanment

des

N CAS :
Ce numro est un identificateur distinctif affect chaque substance chimique qui
permet son identification sans quivoque, malgr la complexit de la nomenclature
chimique. Il est affect par le Chemical Abstracts Services de l'American Chemical
Society.

O
Objectif Qualit :
Ce qui est recherch ou vis, relatif la qualit.

Organisation :
Ensemble de responsabilits, pouvoirs et relations entre les personnes.

Organisme :
Compagnie, socit, firme, entreprise, autorit ou institution, ou partie ou
combinaison de celles-ci, responsabilit limite ou d'un autre statut, de droit public
ou priv, qui a sa propre structure fonctionnelle et administrative. (Source : Norme
ISO 14001:1996).
Ensemble d'installations et de personnes avec des responsabilits, pouvoirs et
relations. (Source : Norme ISO 9000:2000)
Page 75 sur
145

OSHA (OccupationalSafety and Health Administration ) :


Organisme de rglementation en sant et en scurit du travail aux Etats-Unis.

Organisation du travail :
Contenu du travail ; rpartition des quipes ; dure de travail.

P
Partie intresse :
Personne ou groupe de personnes ayant un intrt dans le fonctionnement ou le
succs d'un organisme. (ISO 9000)

Particule :
Petite partie de matire solide ou liquide.

Performance :
Rsultats mesurables du systme de management de la sant et de la scurit au
travail, en relation avec la matrise par l'organisme, sur la base de sa politique et de
ses objectifs en matire de sant et de scurit au travail, des risques pour la sant
et la scurit au travail. (OHSAS 18001)

Prils :
Condition qui prsente un potentiel de
dommage aux quipements, ou une
fonction.

causer une blessure une personne, du


diminution de la capacit de remplir une

Primtre dexploitation :
Ltendue du primtre dfini et dlimit par le titre minier dexploitation
attribu Sonatrach et dont les coordonnes gographiques sont dfinies.

P.E.R.:Primtre dExposition aux Risques


Aire dtude du Plan de Prvention des Risques Technologiques dtermine sur la
base de l'tude de danger et des scnarios daccident tudis

PH :
Le pH est une mesure de l'acidit ou de la basicit (alcalinit) d'une substance lors
qu'elle est dissoute dans l'eau. On l'exprime sur une chelle de 0 14. L'ventail du
pH se divise ordinairement comme suit.
PH Catgorie
0- 2

Acide fort

3 - 5 Acide faible
6 - 8 Neutre
9 - 11 Base faible
12 - 14 Base forte
Les substances dont le pH se situe entre 0 et 2 ou 11.5 et 14
sont classifies comme corrosives. Les matires corrosives doivent tre utilises
Page 76 sur
145

et entreposes trs soigneusement.

Phrases R :
Phrases types classes selon une directive Europenne (2001/59/CE) dcrivant la
nature des risques particuliers attribus aux substances et prparations
dangereuses.

Phrases S :
Phrases types classes selon la directive Europenne (2001/59/CE) dcrivant les
conseils de prudence concernant les substances et prparations dangereuses.

Pipeline :
Canalisations servant ou destines servir au transport du ptrole, du gaz ou tout
autres produits, et reliant le point terminal dpart au terminal arrive, y compris les
branchement, extensions, citernes, rservoirs, installations de stockage ou
de chargement, pompes, rampes, rampe de chargement, compresseurs, systme
de communication entre stations
,, ainsi que les ouvrages ou autres, biens, immeubles, ou meubles, connexes
lextension des gouts ou canalisation de distribution deau servant ou destins
servir uniquement aux besoins municipaux.

Plan daide mutuel(PAM) :


Cest un plan dtermin par des accords en gr gr entre les diffrents sites
industriels de la mme rgion prsentant des risques similaires et les autorits
locales, contiennent les coordonnes des entreprises pouvant tre appel en renfort
en cas de ncessit. Le PAM sera dclenche pour assurer le soutien au site affect
en cas daccidents majeurs.

Plan dopration interne (POI) :


Il sagit dun plan de secours pour lintrieur de ltablissement, labor, rdig et mis
en uvre par lindustriel. Il est impos aux installations SEVESO mais il peut tre
aussi impos toute installation classe.
Cest notamment le cas pour des installations moins dangereuses mais ayant dj
subi un sinistre. Le POI doit tre rdig en prenant en compte les lments contenus
dans ltude des dangers (notamment les scnarios daccidents) et dsigne,
pour ltablissement, un responsable de son application et un personnel qualifi
pour son excution.
Les installations dites "Seveso" doivent tablir un POI avant la mise en service, le
mettre jour et le tester au maximum tous les 3 ans.

Plan dopration interne (POI) :


Lobligation d'tablir un plan d'opration interne ou POI en cas de sinistre. Le POI
dfinit les mesures d'organisation, les mthodes d'intervention et les moyens
ncessaires que le chef dtablissement doit mettre en uvre pour protger le
personnel, les populations et l'environnement.
Le POI est demand principalement pour les installations prsentant les risques les
plus importants pour les personnes et l'environnement (notamment les
installations faisant l'objet d'un plan particulier d'intervention).
A pour but d'organiser la lutte contre le sinistre et doit, en particulier, dtailler les
moyens et quipements mis en uvre :
Page 77 sur
145

o Les procdures,
o Les moyens matriels,
o Les moyens humains,
o Les moyens organisationnels.
Le POI ne peut tre tabli que sur la base d'une tude de danger comportant une
analyse des diffrents scnarios d'accidents possibles et de leurs consquences
les plus pnalisantes.
La ralisation d'exercices d'application du POI doit tre effective, afin
d'en vrifier la fiabilit et d'en combler les lacunes ventuelles.
Il est souhaitable que de tels exercices aient lieu au moins une fois par an. Les
diffrents services concerns doivent tre informs de ces exercices et y tre
associs en tant que de besoin.

PLAN ORSEC : (Plan dOrganisation des Secours)


Plan durgence qui recense les moyens publics ou privs (rquisition) pouvant tre
mis en uvre en cas de catastrophe. Il existe plusieurs types de plans Orsec :
rgional (dclench par le Wali), et national (dclench par le gouvernement)

P.P.R.T.: PPRT (Plan de Prvention des Risques Technologiques):


Instrument daction de ltat dont lobjet est de cartographier, autour
des installations classes haut risque, des zones lintrieur desquelles
lexpropriation est possible pour cause de danger potentiel trs grave menaant la
vie humaine, celles lintrieur des quelles les communes peuvent donner
aux propritaires un droit de dlaissement et celles lintrieur
desquelles les communes peuvent prempter les biens loccasion de transferts
de proprits.

Plan dUrgence

Interne

(P.U.I) :

Cest lquivalent du P.O.I. Pour les centrales nuclaires

Plan qualit :
Document spcifiant quelles procdures et ressources associes doivent tre
appliques par qui et quand, pour un projet, produit, un processus ou un contrat
particulier.

Planification de la qualit :
Partie du management de la qualit axe sur la dfinition des objectives qualits
et la spcification
des
processus
oprationnels
et
des
ressources
affrentes, ncessaires pour atteindre les objectives qualits.

Point

dclair :

Pour caractriser
linflammabilit des liquides on utilise la notion de
point
dclair, temprature minimale partir de laquelle ce liquide met
suffisamment de vapeurs pour former avec lair un mlange pouvant tre
enflamm, en prsence dune source dnergie.
Plus le point dclair dun produit liquide est faible, plus le risque dincendie est
important.
Page 78 sur
145

Point clair :
C'est la temprature la plus basse laquelle un liquide ou un
solide dgage assez de vapeurs pour que se produise sa surface un
mlange air-vapeur inflammable. Plus le point d'clair est bas, plus le risque
d'incendie est lev.

Politique Qualit :
Orientations et intentions gnrales d'un organisme relatives la qualit telles
qu'elles sont officiellement formules par la direction.

Polymrisation :
Procd de ractions conscutives qui par la runion de deux ou plusieurs
molcules forme un composant plus complexe avec un poids molculaire plus
lev, appel un polymre. Ces ractions sont susceptibles de produire
beaucoup de chaleur, de faire clater un contenant ou de provoquer une
explosion.

Presque accident :
Cest un enchanement indsirable dvnements imprvus comportant
un transfert dnergie ou une possibilit de transfert dnergie qui, dans dautres
circonstances, aurait pu
entraner
des
dommages
corporels,
des
dommages
matriels,
des
dommages environnementaux, une perte de
production ou une atteinte la rputation de la socit.

Pression vapeur :
La pression de vapeur dsigne la tendance d'une substance former une vapeur.
Plus la pression de vapeur est leve, plus la concentration de vapeur peut tre
leve. En gnral, une substance ayant une pression de vapeur leve est plus
susceptible de prsenter un danger pour les voies respiratoires ou de causer des
incendies qu'une substance ayant une pression de vapeur peu leve.

Prvention :
Lensemble des mesures, des moyens, des activits et des efforts mis de lavant
pour viter les accidents du travail et les maladies professionnelles.

Prvention :
Ensembles de mesures de toutes natures prises, avant qu'ils se produisent, pour
rduire les effets dommageables des phnomnes naturels. La prvention
englobe le contrle de l'occupation du sol, la mitigation, la protection, la
surveillance, la prparation.

Prvention et prvision :
Ces deux mots sont souvent utiliss indiffremment pour dire
organiser lavance, prendre des prcautions . Il est prfrable de rserver
prvision au souci de voir avant , quand et comment un vnement prvisible
pourrait survenir. La prvention succderait la
prvision,
puisquelle
consisterait aller au-devant de lvnement prvu en prparant la
protection.

Probabilisme (approche) :
Approche fonde sur lvaluation quantitative du risque (valuation du nombre de
chances d'en obtenir la ralisation), introduit la notion de risque acceptable.
Page 79 sur
145

Procdure :
Manire spcifie d'effectuer une activit ou un processus.

Procdure :
Mthode, dmarche suivre pour obtenir un rsultat. Exemple : procdure
d'vacuation, de dclaration des accidents de service etc.

Processus :
Selon l'ISO/DIS 9000 : "systme d'activits qui utilise des ressources pour
transformer des lments d'entre en lments de sortie".
Selon l'EuropeanFoundation for Quality Management (EFMQ), ce sont "les
moyens l'aide desquels l'organisation met en uvre et dploie les comptences
de son personnel pour produire des rsultats".
On peut galement le dfinir comme l'organisation rationnelle de
personnes, matires, nergie, quipements et procds en activits
conues pour produire un rsultat final spcifi. L'enchanement logique
de ces activits et moyens relis entre eux en tapes successives
aboutit la ralisation d'une tche ou d'un service et l'obtention
d'un rsultat.

Procdure :
Selon l'ISO/DIS 9000 : "manire spcifie d'effectuer une activit ou un
processus".
C'est l'ensemble des rgles crites propres une activit. Les procdures
peuvent
faire l'objet de documents qualit intgrs dans le systme
documentaire. On parle alors de procdure crite ou de procdure documente.
Au sens juridique du terme, c'est un ensemble de rgles, de formalits qui doivent
tre observes. Plus largement, c'est une manire de procder pour arriver un
certain rsultat.

Prparation :
C'est un synonyme du mot produit qui est un mlange rsultant d'un processus
industriel ou mlanges simples de substances. Cela peut galement tre un
mlange formul d'une seule substance en vue d'un emploi dtermin et mis dans
le commerce sous un nom de fantaisie, c'est--dire pas sous leur nom chimique ou
dsignation commerciale usuelle.

Processus :
Ensemble
d'activits
corrles
ou
interactives
qui
transforme
des
lments d'entre en lments de sortie. (ISO 9000)
Note 1 : Les lments d'entre d'un processus sont gnralement les lments de
sortie d'autres processus.
Note 2 : Les processus d'un organisme sont gnralement planifis et mis en
uvre dans des conditions matrises afin d'apporter une valeur ajoute.
Note 3: Lorsque la conformit du produit rsultant ne peut tre immdiatement ou
conomiquement vrifie, le processus est souvent qualifi de "procd spcial".

Produit (Dfinition normative) :


Rsultat d'un processus.

Page 80 sur
145

Produit :
Mlange rsultant d'un processus industriel ou mlanges simples de
substances. Cela peut galement tre un mlange formul d'une seule
substance en vue d'un emploi dtermin et mis dans le commerce sous un
nom de fantaisie, c'est--dire pas sous leur nom chimique ou dsignation
commerciale usuelle. C'est synonyme du mot prparation.

Projet
Processus unique qui consiste en un ensemble d'activits coordonnes
et matrises comportant des dates de dbut et de fin, entreprise dans le but
d'atteindre un objectif conforme des exigences spcifiques, incluant les
contraintes de dlais, de cots et de ressources. (Source : Norme ISO 9000:2000)

Prospective :
Discipline, ensemble de mthodes et plus largement attitude qui vise explorer les
futurs d'un enjeu, d'un objet de la connaissance ou de l'action (comme le territoire),
afin de prendre position sur la ralit prsente et de l'orienter dans le sens
souhait et ainsi clairer une stratgie d'action et un projet

Principe de participation :
Chacun doit avoir accs aux informations relatives l'environnement, y compris
celles relatives aux substances et activits dangereuses

Principe de prcaution :
Labsence de certitudes, compte

tenu des connaissances scientifiques


et techniques du moment, ne doivent pas retarder l'adoption de mesures
effectives et proportionnes visant prvenir un risque de dommages graves
et irrversibles l'environnement un cot conomiquement acceptable

Principe de prvention :
La prvention des atteintes l'environnement se font par priorit la source, en
utilisant les meilleurs techniques disponibles un cot conomiquement
acceptable.

Principe de protection :
Correspond la notion de sauvegarde du patrimoine commun

Projet :
Dmarche spcifique
qui permet
progressivement une ralit venir.

de

structurer

mthodiquement

et

Qualification :
Opration
destine

dmontrer
qu'un
matriel
fonctionne
correctement
et
donne rellement les rsultats attendus. Le concept
de validation est parfois largi pour comprendre celui de qualification. (BPF)

Qualit :
Aptitude d'un produit ou d'un service satisfaire, au moindre cot et dans les
moindres dlais les besoins des utilisateurs. (ISO 9000 : 1982)
Page 81 sur
145

Qualit :
Ensemble des proprits et caractristiques d'un produit ou d'un service qui lui
confrent l'aptitude satisfaire des besoins exprims ou implicites. (ISO 9000 :
1987)

Qualit :
Ensemble des caractristiques d'une entit qui lui confre l'aptitude satisfaire d es
besoins exprims et implicites.

Qualit :
Aptitude d'un ensemble de caractristiques intrinsques satisfaire des
exigences.

Radioprotection :
Ensemble des rgles, des procdures et des moyens de prvention et de
surveillance visant

empcher
ou

rduire
les
effets
nocifs
des
rayonnements
ionisants produits sur les personnes
directement
ou
indirectement,
y
compris par les atteintes portes lenvironnement.

Rapport dincident :
formulaire/imprim ou toutes les zones dinformations devront tre remplies.

Rapport mensuel HSE :


Formulaire contenant des informations relatives la sant, la scurit &
lenvironnement.

Rapport annuel HSE :


Reprend les mmes informations que le rapport mensuel HSE mais pour lanne.

Raction exothermique :
Transformation chimique qui dgage de la chaleur.

Ralisation de mesures correctives :


Taux de ralisation des mesures correctives suite
une
daccident/incident ou presque accident afin dviter toute rcurrence.

investigation

Rgime d'autorisation
La demande d'autorisation est une dmarche complexe. L'exploitant doit
produire des tudes trs dtailles des nuisances engendres par son activit en
fonctionnement normal (tude d'impact), ainsi qu'une tude trs prcise des
risques lis son activit en fonctionnement accidentel (tude de dangers).
Ce dossier sera tudi par les services de l'Etat et fera l'objet d'une enqute publique
dans un rayon dfini par la rglementation. A l'issue de cette procdure (d'une dure
d'environ 1 an), l'autorisation d'exploiter pourra tre dlivre par le Prfet avec
des contraintes spcifiques aux risques de ce site et que l'exploitant
l'obligation de respecter. Cet arrt donne galement des prescriptions
techniques respecter pour la protection de l'environnement (eau, sol, dchets).
Page 82 sur
145

Rgime de dclaration
Lexploitant doit dclarer auprs de lautorit prfectorale la nature et
les conditions dutilisation de son activit risque. Par retour, le Prfet
lui notifie un arrt type (identique
pour
toutes
les
installations
prsentant
un
risque
similaire),
avec
les prescriptions de scurit
appliquer et les moyens de prvention mettre en uvre.

Relations professionnelles :
Participation la vie
avec la hirarchie.

du

service ; relations interprofessionnelles ; relations

Rsistance respiratoire :
Rsistance d'un appareil de protection respiratoire au flux d'air inspir ou expir
travers la pice faciale.

Rsistance au feu :
Temps pendant lequel un matriau joue le rle qui lui est dvolue, ceci malgr l'action
d'un incendie. En termes de classification, on considre 4 critres :

La rsistance mcanique ;
Ltanchit aux flammes ;
Ltanchit aux gaz et aux fumes ;
Lisolation thermique

Rsorption transcutane
Certaines substances pntrent dans l'organisme non seulement par les voies
respiratoires, mais galement au travers de la peau. Il en rsulte un accroissement
notable de la charge toxique interne de l'individu expos.

Risque :
Cest la possibilit de survenance d'un dommage rsultant d'une exposition un
danger. Il est la composante de deux paramtres, la gravit et la probabilit. Plus
la gravit et la probabilit d'un vnement sont leves, plus le risque nest lev

Risque :
Le risque quantifie lexposition un danger. Lorsque le risque est associ une
situation de travail, il est dfini comme le produit de la probabilit quun accident se
produise dans cette situation par des dommages.

Risque :
Probabilit qu'un danger se transforme en accident. Le risque = Danger x Exposition

Risque
Combinaison de la probabilit vnements dangereux ou expositions un ou de
tels vnements et de la gravit du prjudice personnel ou de latteinte la sant que
cet vnement latteinte la sant que cet vnement ou cette/ces exposition(s)
peuvent causer. (OHSAS 18001/2007)
Page 83 sur
145

Risque :
Mesure du niveau de danger caractrisant un accident potentiel. Cette mesure
s'exprime par : sa probabilit d'occurrence (P) (ou sa frquence) sa gravit (G)
(importance de sa consquence, dommage)

Risque majeur
Risque caractris par une faible frquence et une norme gravit (nombreuses
victimes, dommages importants aux biens et lenvironnement

Risque majeur
Un risque majeur se dfinit comme la survenue soudaine et inopine, parfois
imprvisible, d'une agression d'origine naturelle ou technologique dont les
consquences pour la population sont dans tous les cas tragiques en raison du
dsquilibre brutal entre besoins et moyens de secours disponibles.

Risque technologique
Risque dorigine anthropique (d la prsence de lhomme), il regroupe
les risques industriels, nuclaire, biologique, les ruptures de barrages...avec les
risques naturels et les risques lis au transport de matires dangereuses, il constitue
ce que lon appelle un risque majeur.

Risque acceptable
Risque qui a t ramen un niveau tolrable par lorganisme au regard
de ses obligations lgales et de sa propre politique de sant et de scurit au
travail. (OHSAS18001/2007)

Risque attribuable
Rapport entre le taux d'incidence d'une certaine atteinte la sant chez les
personnes exposes au facteur, et le mme taux chez les non-exposs. Indique la
part de problme attribuable un facteur de risque dans la population expose.

Routine :
Habitude dagir ou de penser toujours de la mme manire

Revue
Examen entrepris pour dterminer la pertinence, l'adquation et l'efficacit de ce qui
est examin.

S
Sant et scurit au travail
Conditions et facteurs qui affectent, ou pourraient affecter, la sant et la scurit des
employs ou dautres travailleurs ( y compris les travailleurs temporaires et le
personnel dtach par un sous-traitant),des visiteurs, ou de toute autre personne
prsente sur le lieu de travail. (OHSAS 18001/2007)

Sauver : Tirer hors danger


Page 84 sur
145

Sauvetage :
Action de sauver

Secourir : Venir en aide


Secours : Aide et assistance
Secourisme
Ensemble des moyens pratiques
uvre pour porter secours

et

thrapeutiques

simples

mis

en

Secouriste
Personne capable de pratiquer les gestes et les mthodes du secourisme. Membre
dune organisation de secours pour les victimes dun accident ou dune catastrophe

Scurit : Action de protger les personnes et les biens, dassurer la


tranquillit

Scurit : Absence de risque de dommage inacceptable. (OHSAS


18001)

Scurit : Protection relative de lexposition des prils.


Scurit : Situation o l'on n'a aucun danger craindre.
Scurit
Aptitude d'une entit viter de faire apparatre, dans des conditions
donnes, des vnements critiques ou catastrophiques pour les hommes, les
quipements ou les biens. Ensemble des actions destines assurer la protection
des personnes et des biens contre les dangers, nuisances et gnes rsultant de la
cration, du fonctionnement, de l'arrt et du dmantlement d'un dispositif
technique ou d'une installation.

Scurit
Sapplique un systme en mettant l'accent sur les problmes d'interaction,
intgre les facteurs humains (systme homme-machine), envisage toutes les
circonstances pouvant
conduire une situation dangereuse, s'attache des combinaisons
d'vnements qui chappent l'exprience.

Scurit positive.
Un systme est dit scurit positive lorsqu'il se met en tat
sr par dfaut d'alimentation en nergie. Par exemple, une vanne
automatique d'un rservoir sera scurit positive si dans son tat de repos
elle est ferme. Il lui faut une nergie (donc une action volontaire) pour s'ouvrir

SEVESO (directive)
Seveso est le nom dune localit italienne o, le 10 juillet 1976, un accident dans
une usine chimique provoqua une mission de dioxine (substance extrmement
toxique ayant des consquences long terme sur la sant de homme). Cette
commune a laiss son nom aux directives europennes prises en matire de
Page 85 sur
145

prvention des risques technologiques majeurs et aux tablissements industriels


soumis ces directives.

Signal dalerte
Une alerte est la diffusion dun signal sonore et de messages qui annoncent quun
danger est imminent. Elle permet chacun de prendre des mesures de protection
adaptes.
Le signal dalerte est un signal spcifique mis par une sirne. La fin de lalerte est
galement annonce par une sirne

Site
Il est dfini comme le lieu gographique ou lieu lactivit. Il peut sagir de la socit
ou de lentreprise sous contrat :
o Les emplacements des installations,
o Les units industrielles,
o Les bases logistiques,
o Les immeubles de bureaux,
o Les rsidences et rseaux divers oprs par lentit,
o Les concessions ou champs dhuile ou gaz ou autres zones sur
lesquelles lentit mne ses oprations.

Slop-over (dborder)
Il peut se produire lors dun feu de bac de produit lourd (produits rchauffs au
dessus de100C).
Leau sur la surface en feu, provenant du refroidissement ou de la
dcantation de la mousse, donne lieu un moussage enflamm sur la surface en
feu. Ce phnomne est de faible intensit et de courte dure.

Slop-over
Ce phnomne intervient durant lextinction dun feu impliquant des produits lourds.
Si par inadvertance, des eaux dextinction sont introduites dans la nappe en feu, il
sen suit un moussage de courte dure qui, en rgle gnrale, provoque le
dbordement du contenu sans projection violente.

Solubilit
La solubilit est la capacit que possde une substance de se dissoudre dans un
liquide, par exemple: solubilit dans l'eau ou un solvant. Elle peut s'exprimer par un
pourcentage ou par un terme qualitatif comme insoluble, trs soluble ou miscible.

Source

dnergie

Cest une source dinflammation capable de produire assez de chaleur


pour initier la combustion : la flamme, point chaud, tincelle lectrique
Page 86 sur
145

ou lectrostatique, choc ou frottement.

Sous traitance
Entreprise juridiquement indpendante de l'entreprise utilisatrice, amene faire
travailler son personnel, ponctuellement ou en permanence, sur les lieux de travail
de l'entreprise utilisatrice.

Spcification
Document formulant des exigences.

Stabilit
La stabilit d'un produit est sa capacit de rsister la chaleur et
l'humidit ou l'oxygne qui se trouve dans l'air. Un produit instable peut se
dcomposer, se polymriser, brler ou exploser spontanment dans des conditions
normales. Lorsqu'il est indiqu qu'un produit est instable, on doit observer
les prcautions d'entreposage et de manutention appropries.

Stabilisateur, stabilisant
Produits qui permettent de rduire ou d'liminer la possibilit d'apparition d'une
raction dangereuse.

Stockage
La prsence dune certaine quantit de substances dangereuses des fins
dentreposage, de mise en dpt sous bonne garde ou demmagasinage.

Stratgie
Art de coordonner laction. Art dtablir un plan, ensemble dactions coordonnes.

Substance
Des substances de base (substances naturelles non modifies, substances
chimiquement simples) ou mlanges techniques
t confectionns en vue d'un emploi dtermin.

simples

qui

n'ont

pas

Sret
Etat, situation ou les personnes ne sont pas en danger. La scurit est facteur de
sret.

Sret de fonctionnement
Ensemble des proprits qui dcrivent la disponibilit et les facteurs qui la
conditionnent : fiabilit, maintenablit et logistique de maintenance.

Symboles de dangers
Ce sont des images qui veulent dire DANGER. Ces symboles sont ceux relatifs aux
indications de danger des substances et des prparations dangereuses
correspondant aux donnes la directive 1999/45/CE et l'Annexe 1 de l'Ochim RO
2005

Systme de management
Ensemble
145

d'lments

corrls

ou

interactifs

permettant

d'tablir une
Page 87 sur

politique et des objectifs et d'atteindre ces objectifs.

Systme de management de la qualit


Systme de Management permettant d'orienter et de contrler un organisme en
matire de qualit.

Systme de management de la sant et de la scurit au travail


Partie d'un systme de management gnrale dun organisme utilise pour laborer
et mettre en uvre sa politique SST et grer les risques pour la SST . (OHSAS
18001/2007)

Systme de Gestion de la Scurit (S.G.S)


Sinscrivant dans le systme de gestion gnral des tablissements, le SGS d finit
les fonctions des personnels, les procdures et les ressources qui permettent de
dterminer et de mettre en uvre une politique de prvention des accidents
majeurs.

Systme de Dtection Incendie

(S.D.I)

Ensemble des appareils ncessaires la dtection automatique d'incendie et


comprenant obligatoirement :
- les dtecteurs
- l'quipement de commande et de signalisation (tableau de type 1)
- les dclencheurs manuels.

Systme de Dtection Incendie (S.D.I.)


Et un Systme de Mise en Scurit Incendie (S.M.S.I.), voir exemple ci-dessous :
La
mise
en
scurit
de
l'tablissement
peut
comporter
les
fonctions suivantes :

Compartimentage
Evacuation des personnes (diffusion du signal d'vacuation, gestion des
issues)
Dsenfumage
Extinction automatique
Mise l'arrt de certaines installations techniques.
Les systmes de scurit incendie sont classs en cinq catgories par ordre de
svrit dcroissant, appeles A, B, C, D et E.

Systme de Mise en Scurit Incendie

(S.M.S. I)

Ensemble des quipements qui assurent les fonctions ncessaires la mise en


scurit d'un btiment en cas d'incendie.

Systme de Scurit Incendie (S.S.I) :


Ensemble des matriels servant collecter toutes les informations ou ordres lis la
seule scurit incendie, les traiter et effectuer les fonctions ncessaires la mise
en scurit d'un btiment ou d'un tablissement. Dans sa version la plus comple xe
Page 88 sur
145

(S.S.I. de catgorie A),

T
Tactique :
Art dappliquer un plan. Ensemble des mthodes mises en uvre pour parvenir
une fin

Tableau de signalisation
Tableau regroupant la gestion et les fonctions de l'Equipement d'Alarme ou de la
dtection automatique d'incendie.

Taux de gravit
Cest lincapacit temporaire suite un accident avec arrt

Lincapacit totale 100% est value 6 000 journes.


Lincapacit permanente partielle de 10% est value 600 journes.
Lincapacit permanente partielle de 1% est value 60 journes.

[TG=[(nbredejournesperduesX10 3)/nbre dheures travailles]

Taux de frquence
Le taux de frquence est le premier lment prendre en compte pour
lapprciation dune situation dentreprise, dusine, datelier.
La formule prend en compte les seuls accidents provoquant un arrt de travail au del du jour de laccident qui nest pas indemnis par lassurance.
Le taux de frquence, cest le nombre daccidents de travail avec arrt pour 1 000000
heures dexposition.[TF=(AAAx10 6)/nbredheurestravailles]

Technique
Pratique, savoir-faire, propres un art. Production dobjets. Manire
construire, de fabriquer. La technique se distingue de la nature et du savoir.

de

Temporisation
Temps pendant lequel l'alarme gnrale est diffre (rglementairement 5 mn
maximum).

Toxique
Substances et prparations qui, par inhalation, ingestion ou pntration cutane en
petites quantits, entranent la mort ou prsentent des risques aigus ou chroniques.

TORCHE
Installation en forme de haute chemine pour le brlage atmosphrique des sousproduits industriels, en particulier ptroliers

Traabilit
Page 89 sur
145

Aptitude retrouver l'historique, la mise en uvre ou l'emplacement de ce qui est


examin.

Trs toxique
Substances et prparations qui, par inhalation, ingestion ou pntration cutane en
trs petites quantits, entranent la mort ou prsentent des risques aigus ou
chroniques.

Toxique pour la reproduction


Substances et prparations qui, par inhalation, ingestion ou pntration cutane,
peuvent produire
ou
augmenter
la
frquence
d'effets
nocifs
non
hrditaires
dans
la
progniture (embryotoxicit, de foetotoxicit, de
teratognicit ou toxicit de rsidus nuisibles pour le nourrisson dans le lait
maternel ) ou porter atteinte aux fonctions ou capacits reproductives
mles ou femelles (rduction de la fcondit chez l'homme ou chez la femme,
Perturbations du cycle menstruel ou fausse couche).

U
UnconfinedVapor Cloud Explosion (U.V.C.E)
Explosion d'un nuage de gaz en milieu non confin. Suite une fuite de gaz
combustible, le mlange du gaz et de l'air peut former un nuage inflammable qui
rencontrant une source d'allumage peut exploser. Les effets sont essentiellement des
effets de surpression

Unit oprationnelle
Divisions, directions
associations.

fonctionnelles,

directions

rgionales,

groupement

en

Unit de Commande Manuelle Centralise (U.C.M.C) :


Sous-ensemble du C.M.S.I. permettant de commander les D.A.S., sur dcision
humaine, depuis un point central.

Unit de Gestion d'Alarme (U.G.A)


Sous-ensemble de l'quipement d'alarme faisant partie intgrante du C.M.S.I., ayant
pour mission de collecter les informations en provenance de dclencheurs
manuels ou du systme de dtection incendie, de les grer et de
dclencher le processus d'alarme. L'U.G.A. peut tre incluse dans un autre
matriel du S.S.I. et doit, dans ce cas, rpondre aux dispositions de la norme NFS
61-936.

Unit de Signalisation (U.S)


Dispositif qui assure la signalisation des informations ncessaires pour la
conduite du S.M.S.I. LU.S, fait partie intgrante d'un C.M.S.I., d'un D.C.S.,
ou d'une A.E.S. L'Unit de Signalisation doit rpondre aux dispositions de la no rme
NFS 61-935.

Valeurs d'exposition admissible (VEA)


Selon le Rglement sur la sant et la scurit du travail (RSST), ce sont les valeurs
limites d'exposition des travailleurs des contaminants de l'air.
Page 90 sur
145

Valeur Limite d'Exposition VLE


Est une limite d'exposition qui est calcule sur une courte dure, car pour de
nombreux polluants les dpassements de la concentration moyenne (VME) doivent
tre limits si l'on veut viter des atteintes la sant. En se fondant sur les
connaissances toxicologiques et hyginiques actuelles, des limites d'intensit, de
temps et de frquence ont t fixes pour ces dpassements.

Valeur limite Moyenne d'Exposition VME


Indique la concentration moyenne dans l'air aux postes de travail en un polluant
donn qui, en l'tat actuel des connaissances, ne met pas en danger la sant de la
trs grande majorit des
travailleurs
sains
qui
y sont
exposs, et
ceci pour une dure de 42 heures hebdomadaires, raison de 8 heures
par jour, pendant de longues priodes. Le polluant en question peut tre sous forme
de gaz, de vapeur ou de poussire.

Validation
Confirmation par des preuves tangibles que les exigences pour une utilisation
spcifique ou une application prvues ont t satisfaites.

Validation
Etablissement de la preuve, en conformit avec les principes de bonnes
pratiques de fabrication, que la mise en uvre ou l'utilisation de tout processus,
procdure, matriel, matire premire, article de conditionnement ou produit,
activit ou systme permet rellement d'atteindre les rsultats escompts. (BPF)

Vapeur
Phase gazeuse d'une substance qui est solide ou liquide 20 C et 1
bar (101,32 kPa) (temprature et pression normales).

Vapor Cloud Explosion VCE


Cest lexplosion dun nuage de vapeurs de gaz
lvaporation de leffluent liquide rpandu suite une fuite.

confin,

produit

par

Vrification :
Confirmation par des preuves tangibles que les exigences spcifies ont t
satisfaites.

Visite dinspection des lieux de travail


Visite dinspection inopine effectue par le premier responsable du site ou son
intrimaire sur les lieux de travail, le descriptif devra contenir lobjet bref de cette
action.

Voies de transmission
Liaisons filaires internes au C.M.S.I., ncessaires la transmission
donnes et de signaux entre le matriel central et les matriels dports.

de

Voies d'exposition
Elles reprsentent les diffrentes faons par lesquelles on peut tre expos une
substance chimique, c'est--dire le processus par lequel une substance passe dans
l'organisme. Une substance peut causer des effets nuisibles au point de contact et/ou
par absorption. Les voies d'exposition possibles sont la peau, les yeux,
l'inhalation (voie respiratoires) et l'ingestion (voie orale).
Page 91 sur
145

Vulnrabilit
Au sens le plus large, exprime le
d'un phnomne naturel sur les enjeux.

niveau

de

consquences

prvisibles

Vulnrabilit
Niveau de consquences prvisibles d'un ala sur les enjeux. La vulnrabilit mesure
les consquences dommageables de l'vnement sur les enjeux concerns

W
Workshop : Atelier

Z
Zone
Un btiment ou un tablissement est gnralement dcoup, au titre
de la scurit incendie, en plusieurs volumes correspondant chacun, selon le
cas, un local, un niveau, une cage d'escalier, un canton, un secteur ou
un compartiment. Une zone peut correspondre un ou plusieurs de ces
volumes ou l'ensemble d'un btiment. Les Zones de Dtection (Z.D.), le s Zones
de mise en Scurit (Z.S.), les Zones de diffusion de l'Alarme gnrale (Z.A.)
dfinies
ci-aprs
n'ont
pas
ncessairement
les
mmes
limites
gographiques.

Z1
Zone dfinie dans les tudes de dangers. A partir des scnarios d'accidents, zone
risques correspondant aux premiers dcs et aux premires atteintes
irrversibles pour l'homme sont dfinies : zone dans laquelle un accident aurait des
consquences mortelles pour au moins 1 % des personnes prsentes. Surpression
de 140 mbars : zone d'exclusion.

Z2
Zone dfinie dans les tudes de dangers. A partir des scnarios d'accidents, zone
risques correspondant aux premiers dcs et aux premires atteintes
irrversibles pour l'homme sont dfinies : zone dans laquelle un accident aurait des
effets irrversibles pour la sant ou provoquerait des blessures srieuses.
Surpression de 50 mbars : habitat limit.

Zone risques majeurs


Une zone expose un risque majeur entranant des consquences immdiates et
graves aux personnes, aux biens et lenvironnement.

Zone de diffusion d'Alarme gnrale (Z.A)


Cette zone gographique, dans laquelle le signal d'alarme gnrale est audible
pour donner l'ordre d'vacuation, est considrer comme une zone de mise en
scurit. Z.A. > Z.C. >Z.F. > Z.D.

Zone de Dtection (Z.D.)


zone surveille par un ensemble de dtecteurs et/ou de Dclencheurs
Manuels
(D.M.) auxquels correspond une signalisation
commune dans
Page 92 sur
145

l'quipement de commande et de signalisation du Systme de Dtection In cendie


(S.D.I.) par analogie, dans le cas d'un
Equipement d'Alarme du type 2 (E.A.2, tel que dfini dans la norme NFS 61 -936),
chaque
zone quipe d'un ensemble de dclencheurs manuels (D.M.) auxquels
correspond une signalisation commune constitue une zone de Dtection.

Zone de mise en Scurit (Z.S.)


Zone susceptible d'tre mise en scurit par le Systme de Mise en
Scurit Incendie
(S.M.S.I.). Une zone de mise en scurit peut correspondre deux fonctions
diffrentes :

Zone de compartimentage (Z.C.) correspondant la fonction


compartimentage.
Zone de dsenfumage (Z.F.) correspondant la fonction dsenfumage.

Zone humide
Terrains inonds de manire permanente ou temporaire et caractriss par la
prsence de plantes hygrophiles (en gnral moins de 6 mtres d'eau) ;

Page 93 sur
145

CATEGORIE ENVIRONNEMENT

A
Absorbant carbon :
Dispositif supplmentaire qui utilise du carbone activ pour absorber les
Composs Organique Volatils (COV) prsents dans un courant de gaz. Ces composs
sont ensuite rcuprs partir du carbone.

Absorption :
Processus qui permet une surface solide particulire de recueillir les gaz ou les
Page 94 sur
145

vapeurs.

Absorption atmosphrique :
Absorption par latmosphre terrestre de la plupart des rayons infrarouges
mis par le soleil, lexception de la lumire visible. Ce phnomne empche la
surface du globe de schauffer exagrment.

Absorption des rsidus :


Aptitude des milieux ambiants liminer les dchets et rsidus.

Activation :
Production en arobiose, dans les boues, dune masse bactrienne capable dliminer
ou dabsorber les matires organiques contenues dans les eaux uses.

Activit auxiliaire :
Activit dappoint ralise dans une entreprise (ou un tablissement) afin
de crer les conditions dans lesquelles peuvent tre effectues les activits
principales ou secondaires.
Il peut y figurer des mesures notables de protection de lenvironnement.

Activits de dfense de lenvironnement :


Ces activits peuvent comporter :
La protection prventive de lenvironnement ;
La rgnration de lenvironnement ;
Les moyens dviter les dommages rsultant de la dgradation de lenvironnement ;
La rparation des dommages causs par les impacts cologiques.

Actions de rduction du rchauffement plantaire :


Actions menes pour rduire la probabilit de rchauffement mondial par
exemple en limitant les missions anthropognes des gaz effet de
serre et en protgeant et augmentant les puits et les rservoirs de gaz.

Action 21 :
Plan visant rendre le dveloppement durable sur le plan social,
conomique et environnemental, adopt lors du sommet de la terre, Rio de Janeiro,
en 1992, appel aussi agenda 21.

Adaptation :
Modification de la structure ou des habitudes dun organisme qui laide sadapter
son milieu.

Adoucissement :
Opration constituant liminer
responsables de la duret de leau.

les

sels

de

calcium

et

magnsium
Page 95 sur

145

Aration :
Addition dair leau, entranant une augmentation de sa teneur en oxygne dissous.
Plus prcisment, laration est applique dans le traitement des eaux uses. Dans ce
cas, elle sert maintenir une concentration adquate doxygne dans leau use afin
de favoriser loxydation biologique et de maintenir en suspension la boue active.

Aration des sols :


Renouvellement de lair ou dautres gaz dans le sol.
Arobie :
Qui se produit ou qui vit en prsence doxygne libre ou dissous.

Arosol :
Dsigne la suspension dans un milieu gazeux de particules solides
liquides prsentant une vitesse de chute ou de sdimentation ngligeable.

et/ou

Agents biologiques
Les micro-organismes susceptibles de provoquer une infection, une allergie ou une
intoxication.
Les agents biologiques sont classs en 4 groupes :
Groupe 1 = agents biologiques non susceptibles de provoquer une maladie chez
lhomme,
Groupe 2 = agents biologiques pouvant provoquer une maladie chez lhomme et
constituer un danger pour les travailleurs ; leur propagation dans la collectivit est peu
probable ; il existe gnralement une prophylaxie ou un traitement efficaces,
Groupe 3 = agents biologiques pouvant provoquer une maladie grave chez lhomme et
constituer un danger srieux pour les travailleurs ; leur propagation dans la collectivit est
possible, mais il existe gnralement une prophylaxie ou un traitement efficaces,
Groupe 4 = agents biologiques qui provoquent des maladies graves chez lhomme et
constituent un danger srieux pour les travailleurs ; le risque de leur propagation dans la
collectivit est lev ; il nexiste gnralement ni prophylaxie ni traitement efficace.
Les agents biologiques des groupes 2, 3 et 4 sont considrs comme pathognes.

Agglomration :
Est constitue dun ensemble dimmeubles habits ou frquents, jointifs ou
trs rapprochs, faisant masse par rapport un ensemble dhabitat peu dense. On peut
aussi utiliser le terme de ville ou despace urbain.

Agrocologie :
Etude de la relation entre les cultures et lenvironnement.

Aire protge :
Zone protge par les lois, des rglements ou une politique damnagement du
territoire afin de limiter loccupation ou les activits humaines. Les aires protges
comprennent les paysages
protgs,
les
parcs
nationaux,
les
zones
damnagement intgr et les parcs naturels. Selon la convention pour la
Diversit Biologique toute zone gographiquement dlimite qui est dsigne,
ou rglemente, et grer en vue datteindre des objectifs spcifiques de
Page 96 sur
145

conservation .

Alcalinisation :
Dgradation des sols provoque par une accumulation de sels alcalins solubles dans
leau.

Alimentation en eau :
Prlvement, transport, traitement, stockage et distribution de leau de la
source aux consommateurs, par exemple les foyers domestiques, les tablissements
commerciaux, les industries, les quipements dirrigation et les services
publics (pompiers, arrosage des rues,).

Amnagement :
Cest une action ou un ensemble dactions entreprises, par les gnrations dhommes
qui ont exploit un territoire donn, ces actions tant conditionnes par des choix
politiques. Amnager, cest transformer lexistant selon certaines conceptions
politiques et/ou architecturales
en
sefforant
damliorer
le
bien
tre,
la
scurit
dintgrer
les proccupations environnementaleslAmnagement
est une action volontaire et rflchie dune collectivit sur son territoire au niveau local
(amnagement rurale, urbain), rgional (grand amnagements rgionaux) ou national.

Amnagement du territoire :
Art ou technique de disposer avec ordre, travers lespace dun pays et dans une
vision prospective,
les
hommes
et
leurs
activits,
les
quipements
et les moyens de communication quils peuvent utiliser, en prenant en compte
les contraintes naturelles, humaines et conomiques, voire stratgique.

Anarobie :
Qui se produit ou qui vit en labsence doxygne.

Analyse :
Ensemble de dterminations contribuant caractriser, un temps donn, les proprits
physiques, chimiques et/ou biologiques dun chantillon.

Analyse historique du site :


Collecte et examen technique des informations existantes et disponibles afin d'identifier
la prsence (vraisemblable) de produits dangereux sur un site dans des conditions
indiquant un rejet existant ou ayant exist, ou une menace de rejet dans des
structures ou dans l'environnement (sol, eaux souterraines, eaux superficielles,
air). Les informations rechercher concernent les activits (installati ons, procds,
produits, ...), les pratiques de gestion environnementale (rejets, dchets,...), les
accidents ou incidents (incendies, explosions, chargement / dchargement, ...). La
reconstitution de l'histoire du site doit tre mene en tenant compte des volutions dans
le temps (usages et activits du site et de ses environs, limites de proprits).

Analyse de sensibilit :
Analyse ayant pour but de quantifier, dans un modle, l'influence des variables d'entre
sur la variable de sortie. L'analyse consiste changer la valeur d'une variable d'entre
la fois, en laissant les autres paramtres d'entre leur valeur nominale. Les sensibilits
Page 97 sur
145

de toutes les variables d'entre sur la variable de sortie sont compares.

Aquifre :
Qui porte, qui contient de leau. Terrain aquifre, terrain poreux, permable, permettant
lcoulement dune nappe souterraine et le captage de leau.

Aquifre :
Terrain permable, contenant une nappe d'eau souterraine, suffisamment conducteur
pour permettre
l'coulement
significatif
d'une
nappe
et
le
captage
de
quantits d'eau apprciables.

Aquifre confin :
Aquifre o les eaux souterraines sont confines
sensiblement suprieures la pression atmosphrique.

sous

des

pressions

Aquifre semi-confin :
Aquifre partiellement confin dans un sol peu permable permettant sa ralimentation,
et son coulement.

Arborescence
Mthode ayant pour objet dtablir une filiation entre des vnements et des causes.

Asbeste :
Fibre minrale qui peut polluer lair ou leau et provoquer des cancer ou une asbestose en
cas dinhalation.

Assainissement :
Amlioration de lenvironnement des habitations par le drainage et lvacuation des eaux
rsiduelles et des ordures, qui influent sur ltat de sant de ltre humain.

Assainissement de lenvironnement :
Mesures prises pour faire face au rejet des substances dangereuses qui pourraient nuire
l'tre humain ou lenvironnement. Le terme assainissement est parfois utilis en
lieu et place de mesures correctives ou de raction, par opposition aux mesures
prventives ou mesures danticipation.

Assimilation :
Aptitude des systmes naturels absorber sans danger des dchets et rsidus.

Attnuation :
Rduction de la concentration dune substance avec le temps, par adsorption,
dgradation, dilution ou autre transformation.

Autorisation de pollution ngociable :


Autorisation dmettre certains
march artificiellement cr.

polluants

qui

peut

se

ngocier

sur

un

Page 98 sur
145

Usure ou rosion dune substance provoque par un phnomne de


friction.
Lattrition contribue, par exemple la pollution atmosphrique par les
poussires.

Atmosphre :
Masse dair entourant le globe terrestre et compose essentiellement doxygne et
dazote.
La plupart des phnomnes mtorologiques se limitent la troposphre, couche de 10
kilomtres qui correspond la basse atmosphre.

Audit environnemental :
Processus de vrification systmatique et document permettant dobtenir et
dvaluer, dune
manire
objective,
des
preuves
daudit
afin
de
dterminer
si
les
activits, vnements,
conditions,
systmes
de
management
environnemental
relatif
lenvironnement ou les informations
y affrant,
sont
en conformit
avec les critres de laudit et afin de
communiquer les rsultats de ce processus au demandeur.
Un audit environnemental est un outil de management qui consiste en une
valuation systmatique, documente, priodique et objective, de la faon
dont
une
organisation environnementale, un systme de management et des
quipements se comportent dans le but de :
o Faciliter le contrle par le management des pratiques environnementales ;
o Evaluer la conformit avec les politiques de lentreprise, incluant de satisfaire aux
exigences rglementaires.

Autopuration:
Ensemble des processus biologiques, chimiques, physiques permettant un cosystme
aquatique quilibr de transformer ou dliminer les substances (partiellement organique)
qui lui sont apportes (pollution)

B
Bac dvaporation :
Bassin o les boues de dcantation des eaux uses sont rejetes pour y scher.

Bactries :
Micro-organismes unicellulaires. Certains dentre eux servent pour lutter contre
la pollution car ils dcomposent les matires organiques continues dans leau ou les sols.

Balayures :
Dchets solides secs des locaux dhabitation et des bureaux.

Bassin atmosphrique :
Zone gographique dont toutes les caractristiques (relief, plans et cours deau)
sassocient pour y crer un micro climat.

Bassin de retenue :
Bassin ou rservoir, galement fait de terre, pour le stockage des eaux de ruissellement
pollues.
Page 99 sur
145

Bassin fluvial :
Superficie totale draine par un fleuve et ses affluents.

Bassin de stabilisation des dchets :


Vaste bassin peu profond o les eaux
traites au moyen d'algues ou de bactries.

uses

brutes

ou

uses

sont

Bassin versant :
Zone do les prcipitations scoulent vers un lit de cours deau unique ou un rseau de
cours deau. Egalement appel bassin de captage ou bassin hydrographique.

Biocycle :
Cycle de transfert de lnergie et des substances indispensables entre les espces et les
composantes biotiques et abiotiques de lenvironnement.

Biodgradable :
Se
dit
des
produits
susceptibles
dtre
dcomposs
en
composs
inorganiques par des micro-organismes. Capable de se dcomposer rapidement dans
des conditions naturelles.

Biodgradation :
Dgradation molculaire
micro- organismes.

des

substances

organiques

rsultant

de

laction

de

Biodgradabilit :
Phnomne naturel, cest la capacit dune substance organique ou minrale
tre dcompose dans un milieu sous laction de micro-organismes, par
des processus biologiques de digestion ou de ractions chimiques. Le temps de la
dcomposition varie de quelques jours des milliers dannes. Il est possible damplifier
ce phnomne naturel en ajoutant des composs chimiques ou vivants, on parle alors de
traitement biologique.

Biogaz :
Gaz rsultant du processus de dgradation biologique de la matire organique contenue
dans les dchets. Mlange de mthane et de gaz carbonique dans la proportion de 7 : 3,
produit par le traitement de fumier animal, de dchets industriels et de
rsidus de lagriculture. Ce gaz sert de source dnergie de remplacement.

Biote :
Partie vivante dun cosystme.

Biotope :
Espace caractris par des facteurs climatiques, gographiques, chimiques,
physiques gologiques, en quilibre constant ou cyclique et occup par des
organismes qui vivent en association spcifique (biocnose). Cest la composante non
vivante de lcosystme. Aire gographique favorable au dveloppement dune
espce. Milieu biologique dtermin offrant une biocnose des conditions dhabitat
Page 100 sur
145

relativement stable.

Brche dans la couche dozone :


Diminution saisonnire de lpaisseur de la couche dozone 15 kilomtres au dessus
de lantarctique.

Bruit :
Son audible de la circulation, des travaux de construction qui peut engendrer
des nuisances et avoir des effets nocifs (perte de loue). Le bruit se mesure en
dcibels.

Brlage lair libre :


Brlage en plein de dchets tels que bois, paves dautomobiles, tissus, sciure de
bois,

Brleur dappoint :
Brleur situ dans un incinrateur ou sa proximit de faon quil soit possible dy faire
passer les gaz de combustion et den liminer ainsi les fumes et les odeurs. Ces
brleurs peuvent tre incorpors dans lincinrateur ou en tre spars.

Brume sche :
Obscurcissement de latmosphre imputable la prsence de fines particules de
poussires en suspension.

Boues actives :
Boues contenant une forte proportion de bactries actives mlanges avec
de effluents primaires ou, des eaux uses brute et tenues en suspension
par insufflation dair ou agitation de manire liminer les matires organiques des
eaux uses. Aprs dcantation, ces boues sont recycles dans le bac daration.

Boues de station d'puration :


Dchets
rsultant
du
fonctionnement
d'une
station
d'puration

l'exclusion des ventuelles phases de prtraitement. Sont exclus de cette dfinition


les rsidus rsultant de toutes les phases du prtraitement :
Le dgrillage : dchets de dgrillage (lments volumineux) ;
Le dshuilage : graisses de station d'puration (lments lgers) ;
Le dessablage : sables de station d'puration (lments lourds).
Les boues proprement dites comprennent :
Les boues primaires (du traitement primaire par dcantation) ;
Les boues biologiques (biomasse en excs du traitement biologique secondaire) ;
Les boues mixtes (mlange des deux premires catgories) ;
Les boues physico-chimiques (issue d'une dcantation aprs traitement par
un ractif).

Boues de dragage :
Boues obtenues par dragage des cours deau, estuaires, ports ou zones littorales.

Boues rsiduaires :
Dpts de vase semi solides subsistant aprs llimination de la lus
grande partie des liquides contenus dans les eaux uses (ventuellement
par traitement chimique et filtration).
Page 101 sur
145

C
Capacit au champ :
Quantit deau retenue dans un sol aprs drainage des eaux par gravitation.

Capacit dune installation de traitement :


Quantit maximale de dchets qui peut tre traite au cours dune anne en appliquant
les normes et techniques habituelles par une installation particulire de
traitement. Cette capacit peut tre exprime par le volume quotidien deaux uses
traites, son quivalent- habitant (dans le cas du traitement des eaux) ou le poids qui
peut tre trait.

Carneau :
Passage conduisant les gaz de combustion un incinrateur. Egalement appel
chemine.

Catgories de qualit de leau :


Catgories qui tiennent compte de la pollution globale de la puret de leau.

Canalisation :
Alignement et creusement des ruisseaux pour y permettre une circulation plus rapide de
leau. La limitation des crues et le drainage des marais peuvent nuire lassimilation
des dchets et perturber les habitats des poissions et de la faune.

Cendres volantes :
Particules rsiduelles non combustibles rsultant dune combustion et vhicules par
les gaz de chemines.

Cnosphres :
Grosses particules (plusieurs dizaines de microns) mises lors de la combustion des
fuels lourds (en plus des suies). Particule de carbone trs poreuse qui
concentre tous les minraux (soufre, mtaux,) du fuel lourd.

Certification :
Procdure par laquelle une tierce partie donne une assurance crite quun
produit, un processus ou un service est conforme aux exigences spcifies.

Centre d'enfouissement Technique (Centre de stockage) :


quipement d'limination de dchets par dpt ou enfouissement sur le sol ou dans des
cavits artificielles ou naturelles du sol, sans intention de reprise ultrieure. On
distingue :
Centre d'Enfouissem ent Technique de classe I pour les dchets inertes.
Centre d'Enfouissement Technique de classe II pour les dchets mnagers
et assimils. Centre d'Enfouissement Technique de classe III pour les dchets
spciaux.
Page 102 sur
145

Centre de prtraitement :
Le centre de prtraitement est une installation dans laquelle on pratique les oprations
conduisant la modification de la composition chimique ou des caractristiques
physiques du dchet et qui ncessite un traitement ultrieur du dchet.

Centre de regroupement :
Le centre de regroupement est une installation dans laquelle on pratique le mlange de
dchets de provenances diffrentes mais de nature comparable.

Centre de tri :
Le centre de tri est un quipement permettant d'extraire les fractions
valorisables des dchets (exemple : carton, palettes en bois...) et de les
diriger ensuite vers les filires adquates.

Changements climatiques :
Selon la convention sur les changements climatiques sentend des changements de
climat
qui sont attribus directement ou indirectement une activit humaine
altrant la composition de latmosphre mondiale et qui viennent sajouter la
variabilit naturelle du climat observ au cours de priodes comparables .
Expression souvent utilise par rfrence au rchauffement du globe
imputable aux missions de gaz de serre rsultant de lactivit de lhomme.

Champ dpandage :
Terrain sur lequel sont dverss de faon gnrale les eaux rsiduelles ou leurs
effluents. Il peut sagir de terrains cultivs.

Charge :
Capacit de matires polluantes contenues dans une masse deau.
Chemine dvacuation :
Chemine, c'est--dire carneau ou canalisation verticale, installe dans un immeuble ou
une usine pour lvacuation des gaz dchappement et des particules en suspension.

Chlorofluorocarbones (CFC) :
Substances chimiques inertes, non toxiques et faciles liqufier, utilises
pour la rfrigration, la climatisation, lemballage et lisolation ou bien
comme solvants ou propulseurs darosols. Comme les CFC ne disparaissent pas
dans la basse atmosphre,
ils drivent
vers
la
haute
atmosphre
o
leurs
composs
chlors
dtruisent lozone. Ils figurent galement parmi de serre qui peuvent provoquer des
modifications su climat.

Cible :
Rcepteur physique ou environnemental, tre vivant exposs (homme, faune, flore,
eau, btiments, ...) aux effets d'un danger, direct ou indirect, ou soumise un risque.

Citerne dImhoff :
Citerne o le traitement des eaux uses par sdimentation est combin avec un
traitement par des bactries anarobies.
Page 103 sur
145

Classification saprophytique des eaux :


Classification biologique des eaux en cinq catgories :
a) Oligosaprophytique : eau clair sans pollution, sinon lgre, et forte
teneur en oxygne dissous.
b) Msosaprophytique-p : eau modrment pollue teneur encore leve en
oxygne dissous.
c) Msosaprophytique-x : eau pollue relativement, faible teneur en
oxygne dissous.
d)
Polysaprophytique : eau fortem ent pollue teneur en oxygne dissous
ngligeable.
e) Antisaprophytique : eau si pollue quaucun organisme vivant ne peut y vivre.

Climax :
Ecosystme stabilis en tat dquilibre avec une biomasse maximale.

Collecte des dchets :


Le ramassage et/ou le regroupement des dchets en vue de leur transfert vers un lieu
de traitement.

Collecte slective :
Terme voqu pour les collectes prenant en charge
dchets ou matriaux afin de faciliter leur valorisation.

sparment

certains

Collecte par apport volontaire :


L'entreprise transporte par ses propres moyens ses dchets pour les amener dans un
centre de tri, une dchterie, une plate-forme de regroupement...

Coefficient dmission :
Rapport entre le volume de pollution produit et la quantit transforme
dune matire premire. Cette expression peut galement dsigner le rapport
entre les missions produites et les produits rsultant dun procd de production.

Collecteur :
Dispositif qui utilise la force centrifuge pour extraire les arosols dun mlangez gazeux
ou pour dshydrater les boues.

Combustibles fossiles :
Charbon, ptrole et gaz naturel. Ils rsultent de la dcomposition de vgtaux et
d'animaux.

Combustion :
Brlage ou oxydation rapide, accompagn de la libration dnergie sous forme de
chaleur et de lumire. La combustion est la cause fondamentale de la pollution
atmosphrique.

Combustion en torchre :
Combustion des gaz perdus dans un jet brlant ou au moyen dun autre dispositif avant
leur libration dans latmosphre.
Page 104 sur
145

Compactage :
Rduction du volume des dchets solides par compression et roulage.

Compartiment :
Subdivision de
faune, flore,...).

lenvironnement

(synonyme : milieu).

Exemples : air,

eau,

sol,

Composs organiques :
Composs contenant du carbone ( lexception des carbonates de bicarbonates, du gaz
carbonique et de loxyde de carbone) qui constituent la base de la matire vivante. Dans
les effluents domestiques, ces composs sont principalement des rsidus du
mtabolisme des matires fcales ou de lurine, mlangs des graisses, des
dtersifs,

Compression :
Compactage des dchets qui en rduit le volume de 80 pour cent.

Composs organiques volatiles (COV) :


Composs
organiques
pollution atmosphrique,
photochimiques.

qui
svaporent
facilem ent
et
contribuent

la
principalement par la production dagents oxydants

Compost :
Mlange de dbris organiques et dordures dgradables avec de la terre, o les bactries
contenues par cette terre transforment ces dbris et ordures en engrais organiques.

Compostage :
Processus biologique dans lequel les dchets organiques sont transforms par les micro organismes du sol en un produit stable et hyginique appel compost. Autre dfinition :
rduction des dchets vgtaux et animaux soit par dcomposition biologique naturelle
des matires organique en prsence de lair, soit par des moyens mcaniques contrls
dans le dessin daccrotre et dentretenir la fertilit des sols.

Concentration ambiante :
Mesure de la qualit de lenvironnement par le volume de polluants contenu dans une
unit de volume du milieu ambiant.

Concentration de fond :
Concentration ambiante de polluants tels que le gaz carbonique ou dautres gaz de serre,
mesure par les stations de contrle.

Confinement :
Retenue des matires dangereuses pour les empcher efficacement de se disperser
dans lenvironnement, sinon jusqu une certaine tolrance. Le confinement
Page 105 sur
145

peut tre ralis dans des espaces construits exprs cet effet

Contaminant :
Toute substance physique, chimique, biologique ou radiologique, ou encore matire, qui a
des effets nocifs pour lair, leau, les terrains ou les organismes vivants.

Confinement :
Tout processus physique ou tout traitement chimique visant limiter ou interdire les
changes entre un systme, un individu, un espace gographique et son environnement.

Contamination :
Prsence anormale d'une substance, de micro-organismes dans un milieu, un objet, ou
un tre vivant. La notion de contamination est applique historiquement et dans l'ordre
aux micro-organismes, puis aux substances radioactives.

Conservation des sols :


Protection des sols contre lrosion et dautres dgradations, destine conserver au sol
sa fertilit et sa productivit.

Constat de pollution :
Apprciation d'un tat :
Qualitatif (exemple : forte odeur, indice visuel). , et / ou par rapport des rfrentiels
(exemple : valeurs de rfrence).

Corrosive :
Toute substance ou prparation qui, en contact avec des tissus vivants, des matriaux,
...., peut exercer une action destructive sur ces derniers.

Critre de la qualit de lair :


Niveaux de la pollution et dure de lexposition la pollution entranant des effets nocifs
pour la sant et la qualit de vie de ltre humain.

Critres de la qualit des eaux :


Degrs spcifiques de la qualit de leau, souhaits pour des utilisations bien dfinies,
dont
la boisson, la plaisance, la culture, la pisciculture, la propagation dautres
organismes vivants aquatiques, lagriculture et lindustrie.

D
Dcharge contrle :
Tout site de stockage dfinitif des dchets sans intention de reprise ultrieure construit et
exploit dans des conditions conformes aux dispositions lgales et selon les rgles de
lart.

Dcharge sauvage :
Lieu

utilis

pour

dverser

des

dchets

solides

sans

surveillance

du

milieu

Page 106 sur


145

ambiant. Emplacement dcouvert utilis pour le dpt des dchets sans surveillance de
leurs effets sur lenvironnement.

Dchetterie :
Espaces ferms et surveills lintrieur desquels se trouvent
rcipients ou conteneurs chacun deux tant destin un dchet particulier.

plusieurs

Dchet :
Tout rsidu d'un procd de production, de transformation ou d'utilisation ;
toute substance, matriau, produit ou plus gnralement tout bien meuble abandonn, ou
que son dtenteur destine l'abandon ; toute substance ou tout objet dont
le dtenteur a l'obligation de se dfaire. La rglementation franaise distingue les
dchets inertes, des banals (dchets mnagers et assimils), et des industriels spciaux.

Dchets dactivits de soins :


Tous dchets issus des activits de diagnostic, de suivi et de traitement
prventif ou curatif, dans les domaines de la mdecine humaine et vtrinaire.

Dchets encombrants :
Tous dchets issus des mnages qui en raison de leur caractre volumineux ne peuvent
tre collects dans les mmes conditions que les dchets mnagers et assimils.

Dchets inertes :
Tous dchets provenant notamment de lexploitation des carrires, des mines, des
travaux
de dmolition ou de construction, qui ne contiennent pas des substances
ou lments gnrateurs de ractions nocives biologiques, chimiques ou physiques
entre eux ou avec leau et qui ne sont pas contamins par des substances dangereuses
ou autres lments susceptibles de nuire la sant et/ou lenvironnement.

Dchets mnagers et assimils :


Tous dchets issus des mnages ainsi que les dchets provenant des activits
industrielles, commerciales, artisanales ou autres, qui eu gard leurs caractristiques et
aux quantits produites, peuvent tre collects et traits sans sujtions techniques
particulires.

Dchets spciaux :
Tous dchets issus des activits industrielles, agricoles, de soins, de services et tous
autres activits, qui en raison de leur nature et de la composition quils contiennent, ne
peuvent tre collects, transports et traits dans les mmes conditions que les dchets
mnagers et assimils et les dchets inertes.

Dchets spciaux dangereux :


Tous dchets spciaux qui, par leur constituant ou par les caractristiques des matires
nocives quils contiennent, sont susceptibles de nuire la sant publique
et/ou lenvironnement.

Dcontamination :
Elimination
partielle
ou
totale
des
substances
dangereuses
dans
les
milieux environnementaux, dans l'intention de restaurer les fonctions de ceux-ci et de les
Page 107 sur
145

remettre en tat pour une utilisation.

Dchets ultimes :
Tous les dchets de tri qui ne sont
cologiquement ou conomiquement rationnelle

pas

valorisables

de

manire

Dchets urbains :
Toutes ordures mnagres, dchets du commerce et de lindustrie assimilables aux
dchets mnagers, dchets encombrants, dchets verts de jardin et parcs,
dchets de march, dchets de nettoyage des rues, dchets spciaux en petite
quantit, dchets d'activits de soins et de la recherche associe, dchets de
construction, boues de traitement deau.

Demande Biochimique (Biologique) en Oxygne :


Mesure de la quantit doxygne consomm au cours des processus
biologiques de dcomposition des matires organiques en eau. Plus la DBO est leve,
plus le degr de pollution est important.
Quantit oxygne dissous ncessaire aux organismes vivants pour la dcomposition
arobie des substances organiques prsentes dans leau.

Demande Chimique en Oxygne :


Mesure indirecte de loxygne ncessaire pour oxyder tous les composs prsents dans
leau, tant ceux organiques quinorganiques. Elle ne correspond pas ncessairement la
DBO.
Indice de pollution de leau qui mesure la concentration massique de loxygne
consomm pour la dcomposition chimique des matires organique et inorganique.
Dsert rgion o la vgtation est rare ou totalement absente en raison dune
insuffisance des prcipitations ou dune aridit dorigine daphique.

Demi - vie :
Laps de temps ncessaire pour qu'une masse, une concentration, une activit d'un agent
chimique ou physique soit diminue de moiti.

Dnudation :
1- Erosion par la pluie, le gel, le vent ou leau des matires solides du sol. Ce term e
dsigne souvent la disparition du sol jusqu la roche mre.
2- Elimination, par des moyens naturels ou artificiels, de toute vgtation et matire
organique.

Dpollution :
Opration qui consiste traiter, partiellement ou totalement, un milieu pollu (sol, eaux,
air) pour en supprimer ou en diminuer fortement le caractre polluant,
dans le but de restaurer leurs fonctions et les remettre en tat pour un usage.
Page 108 sur
145

Dpt :
Accumulation de produits divers (matires premires, produits finis, dchets,...) stocks
en un mme lieu, en vrac ou en conteneurs.

Dpoussireur :
Dispositif de capture des poussires vhicules en gnral par les gaz de chemine. La
plupart des poussires ainsi captes sont des cendres volantes.
Dtenteur des dchets : Toute personne physique ou morale qui dtient des dchets.

Dsalinisation :
Extraction du sel contenu dans le sol par des moyens artificiels, en gnral la lixiviation.

Dsertification :
Dgradation des sols des zones arides, semi-arides ou sub-humides, rsultant de divers
facteurs, par exemple. Les incidents climatiques (scheresse) ou les activits de lhomm e
(surexploitation des terres peu arross).

Dsenvasement :
Extraction des boues des bacs d sdimentation, fosses septiques,

Dversement :
Rejet de substances (rsidu de la production ou de la consommation) dans leau ou sur le
sol.

Diagnostic environnemental :
Action visant dresser un tat des lieux (valuation des atteintes l'environnement) et
proposer des objectifs. Le diagnostic couvre la totalit des tapes suivantes:

Recueil de donnes sur les antcdents et sur le contexte actuel.


Constat des effets (valeurs prises par diffrents critres pertinents)
Analyse des phnomnes (endognes, exognes) en relation avec les effets,
Analyse des risques (criticit des dommages) encourus,
Recommandation des voies d'amlioration, de traitement, ou des mesures
d'urgence et de prvention.

Dommage :
Perte, dgt, prjudice matriel, corporel ou immatriel, immdiat ou diffr, subi par une
personne (physique ou morale), parle milieu naturel, ou par un bien meuble ou immeuble.

Drainage des sols :


Elimination de lexcdent deau des champs moyennant la construction de canaux ou de
conduites. Le drainage facilite la croissance des cultures grce laration
et au dveloppement des racines et il freine la propagation des mauvaises herbes.

E
Eau de pluie :
Page 109 sur
145

Eau tombe sur le sol dune atmosphre charg dhumidit. Elle peut
contenir des, quantits indsirables dazote, de soufre ou de mtaux lourds qui crent le
problme dit des
Pluies acides .

Eau dgouts brute :


Eaux rsiduelles dorigine domestique ou industrielle non traites.

Eau dorage :
1.
2.

eaux provenant des prcipitations ;


ruissellement qui pntre dans les gouts.

Eau domestique :
Eau utilise par l'homme pour ses besoins domestiques (cuisine, toilettes, salles de
bain, etc.).

Eau douce :
Eau
dorigine
naturelle

faible
concentration
de
sels.
Elle
est
gnralement reconnue comme se prtant au prlvement et au traitement en vue de
la production deau potable.

Eau dure :
Eau alcaline contenant des sels dissous qui influent ngativement sur certains procds
industriels et empchant le savon de mousser.

Eau industrielle :
Eau
utilise
dans
le
cadre
d'une
installation
industrielle
procd, de refroidissement).
Eau de ruissellement : Eau de pluie s'coulant sur la surface du sol.

(eau

de

Eaux de surface :
Eaux douces superficielles (toutes les eaux stagnantes et les eaux courantes la
surface du
sol en amont de la limite des eaux douces), estuaires (zone de transition l'embouchure
d'un fleuve entre les eaux douces et les eaux ctires) et eaux ctires (eaux situes en
de d'une ligne dont tout point est situ une distance d'un mille marin au del du point
le plus proche de la ligne de base servant pour la mesure de la largeur des eaux
territoriales et qui
s'tendent, dans le cas des cours d'eau, jusqu' la limite extrieure de
l'estuaire, le cas chant) - (proposition de directive cadre sur l'eau - projet COM 9749 du 26 fvrier 1997)
Eau humique : Eau fortement charge dacides dorigine vgtale.

Eaux mnagres :
Partie des eaux uses provenant des usages domestiques, lexclusion des
excrments. Riches en nutriments des plantes, elles servent pour certaines cultures, par
exemple celles des lgumes ou de la canne sucre.

Page 110 sur


145

Eau potable :
Eau rpondant des normes dfinies qui en garantissent linnocuit pour la boisson et l
cuisine.

Eau rsiduaire :
Eaux uses, caractristiquement dverses dans les gouts, qui contiennent des
matires et des bactries en solution ou en suspensions.

Eau rsiduelle mnagre :


Dchets mnagers provenant des salles de bain, cuisines,

Eau saumtre :
Eau contenant des sels en concentrations sensiblement plus faible que celle de leau de
mer.
La concentration de sels dissous y est en gnral comprise entre 1000 et 10000 mg/l.

Eaux souterraines :
Eaux douces prsentes au dessous de la surface du sol (en gnral dans les aquifres)
qui approvisionnent les puits et les sources. Comme les eaux souterraines constituent
lune des principales sources deau de boisson, leur contamination par des polluants
agricoles et industriels ou par des substances provenant de citernes de stockage
souterrain est une source de proccupation croissante.

Eaux superficielles :
Toutes les eaux naturellement ouvertes sur latmosphre, y compris les fleuves, les
rivires
les lacs, les rservoirs, les ruisseaux, les lacs de barrage, les mers,Le terme
sapplique galement aux sources, aux puits et autres collecteurs deau qui
subissent directement linfluence des eaux superficielles.

Eau use :
Eau ayant t utilise par
domestiques ou industrielles

l'homme

dans

le

cadre

de

ses

activits

Eboulement :
Glissement vers le bas de masses instables de terre ou de roches.

Echappement de suie :
Entranement de grosses particules dans latmosphre par des gaz dchappement
haute vlocit. Ces particules, en raison de leur taille, ne restent pas en
suspension dans latmosphre et se dposent sur les terrains environnants.

Echantillon :
Quantit de matire sur laquelle les observations faites peuvent fournir des donnes sur
l'ensemble dans lequel l'chantillon a t prlev.

Echantillon composite :
Page 111 sur
145

Echantillon se composant de divers (sous-) chantillons, le mlange ayant entran la


perte de lidentit des chantillons dorigine.

Echantillon global :
Ensemble des prlvements lmentaires.

Echantillon global tri :


Echantillon global obtenu aprs tri des lments grossiers de taille suprieure 2 cm.

Echantillon localis :
Echantillon d'effectif spcifique ou de quantit spcifique, prlev un endroit prcis,
dans un matriau ou en un lieu et un moment prcis dans un coulement, et considr
comme reprsentatif de son environnement immdiat ou proche.

Echantillon slectif :
Echantillon choisi dlibrment en utilisant un plan d'chantillonnage qui
limine
les matriaux
prsentant
certaines
caractristiques
et/ou
qui ne
slectionne qu'un matriau prsentant d'autres caractristiques pertinentes.

Echantillonnage :
Action qui consiste prlever une partie considre comme reprsentative d'un milieu en
vue de l'examen de diverses caractristiques dfinies.

Ecosystme :
Ensemble constitu du milieu physico-chimique (biotope) et des tres vivants
qui le peuplent (biocnose). Lcosystme est lassociation intgre et stable
de ressources vivantes et inanimes fonctionnant lintrieur des limites dun milieu
physique dfini. Ce terme peut sappliquer une unit aussi vaste que
lcosphre dans son ensemble. Il sapplique plus souvent une division plus
restreinte. Ensemble de tous les organismes
constituant
une
biocnose,
des
relations
trophiques
ou
chronologiques
diverses qui les unissent entre eux, et de toutes les interactions avec le
milieu. Lcosystme est un systme fonctionnel qui inclut une communaut dtres
vivants et leur environnement.

Ecrmage :
Elimination mcanique du ptrole ou de lcume de la surface de leau.

Ecumeur :
Dispositif mcanique utilis dans les bacs de sdimentation pour ramasser les
poussires, mousses et impurets prsentes la surface deau.

Effets nfastes des changements climatiques :


Selon la convention sur les changements climatiques sentend les
modifications de lenvironnement physique ou des biotes dues
des
changements climatiques et qui exercent des effets nocifs significatifs sur la
composition, la rsistance ou la productivit des
cosystmes
naturels
et
Page 112 sur
145

amnags, sur le fonctionnement des systmes socio- conomiques ou sur la


sant et le bien tre de lhomme.

Effet de refroidissement :
Abaissement de la temprature du globe d laccumulation dans lair de particules
qui arrtent les rayons du soleil.

Effet de serre :
Rchauffement de latmosphre terrestre provoqu par une accumulation de gaz
carbonique et dautres gaz de serre ou gaz en traces (oligo-gaz) qui agissent comme
une vitre dans une serre, permettant la lumire solaire de passer et de rchauffer le
sol mais empchant une dperdition compensatrice de rayonnement thermique.

Elimination des dchets :


Toutes les oprations de traitement thermique, physico chimique et biologique, de
mise en dcharge,
denfouissement,
dimmersion
et
de
stockage
des
dchets, ainsi sue toutes oprations ne dbouchant pas sur une possibilit de
valorisation ou autre utilisation du dchet.

Effluent :
Rsidu liquide (trait ou non) rsultant dun procd industriel ou dune activit humaine
et rejet dans lenvironnement.

Effluent liquide :
Liquide, trait ou non, qui provient d'ouvrages urbains, d'installations individuelles (fosses
septiques), d'une activit industrielle ou agricole, et qui est rejet dans l'environnement.

Egout :
Canalisation ou canal ouvert qui transporte les eaux uses, les eaux vannes, ou les eaux
de pluie de leur sourde jusqu une usine de traitement ou un cours deau rcepteur. Les
gouts sanitaires transportent les eaux rsiduaires des mnages et des tablissements
industriels tandis que les gouts pluviaux transportent les eaux dorage et les gouts
combins servent aux deux fins.

Egout bivalent :
Egout qui transporte la fois les eaux de vidange et les eaux dorage.

Elimination des dchets :


Toutes les oprations de traitement thermique, physico-chimique et biologique, de mise
en dcharge, denfouissement, dimmersion et de stockage des dchets, ainsi
que toutes oprations ne dbouchant pas sur une possibilit de valorisation ou autre
utilisation du dchet.

Emanation des dcharges :


Emission des gaz partir de dcharges contrles, compose en volum e
de 50 % de mthane et de 50 % de gaz carbonique, avec parfois la prsence dun
peu dazote.
Page 113 sur
145

Emissions :
Selon la convention sur les changements climatiques sentend la libration de gaz
effet de serre ou de prcurseurs de tels gaz dans latmosphre au dessus dune zone et
au cours dune priodes donnes .
Rejet dans un milieu, partir d'une source, de substances solides, liquides ou gazeuses,
de rayonnements, ou de formes diverses d'nergies.

Emission diffuse :
Pollution
pntrant
dans
latmosphre

partir
dune
exemple : les poussires provenant des dcharges de laitier.

source

tendue,

Emission fugace :
Emission rsultant dune fuite de polluants et non arrte par un dispositif de capture.
Emission des fours coke :
Emissions toxiques libres dans la production ou lutilisation du coke et qui provoquent
des cancers chez ltre humain.

Enclos bestiaux :
Ces enclos constituent un risque potentiel pour lenvironnement, car ils provoquent une
pollution des eaux et une dgradation des terres et des vgtaux vers lesquels scoule
leau pollue.

Enfouissement des dchets :


Tout stockage des dchets en sous-sol.

Enjeu environnemental :
Proccupation majeure qui peut faire pencher la balance en faveur ou en dfaveur du
projet.

Environnement :
Ensembles des conditions extrieures qui influent sur lexistence, le dveloppement et
la survie dun organisme.

Episode de pollution atmosphrique :


Forte concentration de polluants dans lair, imputable une inversion de temprature et
la faiblesse des vents. Un pisode de cette nature peut provoquer des maladies
graves et parfois fatales.

Epuration des eaux :


1/ (avant une premire utilisation) opration destine rendre leau
prleve dans une source apte une premire utilisation.
2/ traitement des eaux uses par des mthodes mcaniques, biologiques ou de pointe.

Erosion :
Usure et dplacement des sols provoqus par le vent ou les eaux courantes, les
Page 114 sur
145

glaciers ou les vagues. Lrosion est un phnomne naturel mais souvent il


est intensifi par le dfrichem ent des terres ralis des fins dagriculture, de
construction rsidentielle ou de dveloppement industriel.

Etanchit :
Qualit, tat de ce qui est, ou est rendu tanche, impntrable par un liquide, de ce qui
contient, empche un coulement : un cran, un voile d'tanchit, un barrage, un
bassin de rtention.

Etude dchets :
Etude fixe et impose rglementairement (circulaire du 28 dcembre 1990) prs de
2000 installations classes existantes ou lors de toute nouvelle demande d'autorisation ;
elle comporte trois parties : (1) description de la situation existant dans l'installation ou
dans l'entreprise (production, gestion et limination des dchets), (2) tude technicoconomique des solutions alternatives pour diminuer les flux et la nocivit rsiduelle des
dchets, (3) prsentation et justification des filires dont le choix est retenu.

Etude de faisabilit de la dpollution :


Permet dvaluer les techniques disponibles et de choisir celle qui permettra datteindre
les objectifs fixs par la dpollution.

Etude dimpact sur lenvironnement :


Analyse systmatique des consquences cologiques ventuelles de la mise en uvre
de projets, de programmes ou de politiques.
Processus systmatique didentification, de prvision, dvaluation et
de
rduction des effets physiques, cologiques, esthtiques, sociaux et culturels dun
projet pouvant affecter sensiblement lenvironnement. Elle seffectue avant toute
dcision ou dengagement important.

Etude des sols :


Etude prliminaire d'un site (potentiellement) pollu visant :
(1) identifier les pollutions potentielles, voire constater l'impact sur la sant humaine et
l'environnement des activits, passes ou prsentes, pratiques sur ce site,
(2) recueillir les informations indispensables pour mettre en uvre la mthode
d'valuation des risques simplifie et de classement des sites en vue de
hirarchiser les priorits d'intervention.

Evacuation des boues de dcantation :


Evacuation par :
a) dversement des boues sur des terres cultives pour en amliorer le sol ;
b) leur utilisation comme remblai ;
c) leur rejet en mer ;
d) leur utilisation dans lindustrie ;
e) leur incinration.

Evacuation des dchets :


Elimination des dchets dans des dcharges,
enfouissement en profondeur, un rejet en mer,

par

un

confinement,

un

Exploitant :
Page 115 sur
145

Toute personne, physique ou morale, qui exploite une installation (titulaire


de l'arrt d'autorisation), ainsi que celle qui dtient ou s'est vu dlguer
un pouvoir conomique dterminant sur celle - ci.

Exposition aigu :
Exposition de courte dure (de quelques secondes quelques jours).

Exposition chronique :
Exposition persistante, continue ou discontinue, se produisant sur une
longue priode (Ayant lieu sur une priode comprise entre plusieurs annes et la vie
entire).

Exposition subchronique :
Exposition de dure intermdiaire entre une exposition aigu et une exposition
chronique
(Se rapporte une priode de vie comprise entre quelques jours et quelques annes).

F
Facteur dimpact :
Substance polluante rejete ou prlvement de ressource.
Faune :
Ensemble des animaux dune rgion ou dun milieu dtermin.

Fermentation :
Dissociation incomplte des molcules alimentaires, et plus particulirement des
sucres, en labsence doxygne.

Filtration :
Extraction des particules solides contenues dans leau par passage
travers des substances poreuses telles que le sable ou des filtres artificiels. Ce
procd sert souvent pour extraire les particules qui contiennent des organismes
pathognes.

Filtre air :
Dispositif de retenue des poussires contenues dans lair par un tissu de matire textile,
de feutre, de fil de fer, de papier ou autre, et non un dpoussireur
Flore : Ensemble des espces vgtales qui croissent dans une rgion dtermine.

Fonctions de lenvironnement :
Fonction de type qualitatif exerc par lenvironnement naturel, c'est dire la terre, leau
et latmosphre
(Y
compris
leurs
cosystmes)
et
leurs
biotes.
Il
en existe trois fondamentales :
A) llimination, c'est--dire lassimilation des dchets par lenvironnement naturel,
B) la production, fonction conomique qui consiste offrir des ressources naturelles et
de lespace pour la production et la consommation enfin,
C) Fonction au service des consommateurs, qui rpondent aux besoins physiologiques,
d'occupation des loisirs et apparents de ltre humain.

Fosse septique :
Fosse souterraine qui recueille directement les eaux rsiduelles provenant dune
Page 116 sur
145

habitation.
Les dchets organiques y sont dcomposs par des bactries et se dposent dans la
fosse ; les effluents scoulent dans le sil et la boue subsistante est pompe
priodiquement.

Friche :
Espace laiss l'abandon, temporairement ou dfinitivement, la suite de l'arrt d'une
activit agricole, portuaire, industrielle, de service, de transformation, de dfense
militaire, de stockage, de transport.

Fuite de carbone :
Lefficacit de mesures de rduction des missions de gaz
effet de
serre prises unilatralement par un pays ou un ensemble de pays peut tre affecte
par un phnomne baptis fuite de carbone. Ces fuites se produisent si la matrise des
missions de CO2 dans certains pays tend accrotre les missions de CO2 des autres
pays selon des mcanismes particuliers.

Fumes :
Particules
gazeux.

minuscules

retenues

dans

la

vapeur

lintrieur

dun

systm e

G
Gnrateur de dchets :
Toute personne physique ou morale dont lactivit gnre des dchets.

Gestion des dchets :


a) ramassage, transport, traitement et vacuation des dchets ;
b)
surveillance et rglementation de la production, du ramassage, du
transport, du traitement et de lvacuation des dchets ;
c)
prvention de la production de dchets par la modification des
procds, l rutilisation ou le recyclage.
Toute opration relative la collecte, au tri, au transport, au stockage, la valorisation
et llimination des dchets, y compris le contrle de ces oprations.

Gestion des dchets solides :


Manutention contrle des dchets depuis leur
jusqu leur rcupration ventuelle ou leur limination.

production

la

source

Gnrique :
Terme appliqu, dans le contexte de la gestion des sites pollus, aux
hypothses simplificatrices, gnralement conservatives, prises dans les scnarios
d'exposition en lieu et place d'informations propres au site tudi.

Gaz carbonique (CO 2) :


Gaz incolore, inodore et non toxique provenant de la combustion de matires fossiles,
qui fait normalement partie de lair ambiant. Ce gaz, galement produit par la respiration
des organismes vivants (vgtaux, animaux), il est rput comme le
principal gaz de serre contribuant aux variations climatiques.
Page 117 sur
145

Gaz de chemine :
Mlange de gaz rejet dune chemine aprs une combustion en chaudire. Il peut y
entrer des oxydes dazote, des oxydes du carbone, de la vapeur deau, des oxydes du
soufre, des particules solides ou liquides et dautres polluants chimiques.

Gaz de serre :
Gaz carbonique, peroxyde dazote, ozone et chlorofluorocarbones naturellement
prsents
ou rsultants dactivits de lhomme (production et consommation), qui
contribuent leffet de serre (rchauffement de la plante).

Gaz dchappement :
Gaz produits par la combustion des carburants dans les moteurs explosion. Les
gaz d'chappement sont nocifs pour les tre humains, les vgtaux et les animaux.

Gaz naturel :
Mlange dhydrocarbures et de petites quantits dautres substances existant en phase
gazeuse ou en solution cot du ptrole dans des rservoirs souterrains naturels.

H
Hirarchisation des sites pollus :
Action visant organiser, classer, ordonner un ensemble dfini de sites suivant des
rgles pralablement dtermines.

Hydrocarbures :
Toxiques et peu biodgradables, les hydrocarbures saccumulent et enrobent les
plantes, limitant les changes vitaux et empchant le dveloppement de la faune et de
la flore. Formant un film la surface de leau, ils sopposent loxygnation naturelle
de leau et empchent les rayons lumineux de passer.

Page 118 sur


145

I
Indicateur :
Paramtre ou valeur calcule partir de paramtres donnant des
indications sur (ou dcrivant) l'tat d'un phnomne, de l'environnement ou d'une
zone gographique et d'une porte suprieure aux informations directement lies la
valeur du paramtre. L'indicateur doit remplir quatre fonctions :
(1) validit (traduction fidle et synthtique de la proccupation du dpart),
(2) mesurabilit (facilit d'accs l'information en tenant compte du cot et du temps),
(3) lisibilit (simplicit d'interprtation et non ambigut),
(4) cohrence (dans le temps, dans l'espace, et entre les divers lments de la
population.
Il doit, en outre, tre caractris par sept attributs : nom, dfinition, mode de calcul,
unit de mesure, frquence d'actualisation, source d'origine, maille de validit.

Indicateur de pollution :
Variable synthtique chimique, physique, ou biologique (animal ou vgtal) qui, partir
d'une certaine concentration, tmoigne de la ralit ou de l'importance d'une pollution
du milieu.

Indicateur de condition environnementale :


Expression spcifique qui fournit des informations
rgionale, nationale ou mondiale de lenvironnement.

sur

la

condition

locale,

Indicateur de lenvironnement :
Paramtre, ou valeur drive de plusieurs paramtres, qui dnote ou
dcrit ltat de l(environnement, ou encore renseigne son sujet, et dont lintrt va
au-del de celui qui est directement associ un seul paramtre. Lexpression peut
sappliquer aux indicateurs dtat,
de
pression
et
de rponse lis
lenvironnement (OCDE ,1994). Le modle Pression/Etat/Rponse, dvelopp
par lOCDE, fournit un premier cadre de suivi des progrs accomplis
dans le domaine de lenvironnement. Le cadre rsulte de quelques
questions simples :
-Indicateur dEtat / quel est ltat de lenvironnement et des ressources
naturelles :
il renseigne
des
changements
ou
volutions
dans
ltat
physique ou biologique du monde naturel.
-Indicateur de Pression / pourquoi cela arrive-t-il : il renseigne des pressions ou
stresse exercs par les activits humaines lorigine des changements dans
lenvironnement.
-Indicateur de
Rponse / que fait-on ce sujet : il renseigne des
actions adoptes en rponse aux problmes et proccupations denvironnement.

Indicateur de performance environnementale :


Expression spcifique qui fournit les informations sur la performance (ISO14031
:1999).
Indicateur de situation environnementale :
Types
dindicateurs
environnementaux
utiliss
pour
dcrire
la
Page 119 sur
145

situation
de lenvironnement local, rgional/national ou mondial en rapport avec
lorganisme.

Indice de pollution :
Fonction arbitraire de la concentration d'un ou plusieurs polluants qui est une mesure
de la nocivit potentielle de la pollution.

Indice de la qualit de leau :


Moyenne pondre des concentrations de certains polluants gnralement lis la
qualit de leau.

Indice de la pollution atmosphrique :


Mesure quantitative de la qualit de lair ambiant. Cet indice se calcule en regroupant
en un seul les chiffres correspondant divers polluants de latmosphre.

Influx :
Eau, eaux uses ou autre liquide
bassin ou un bac de traitement.

pntrant

dans

un

rservoir,

un

Incinration :
Procd de traitement par combustion de la fraction organique dans des fours
spciaux
(Fours rotatifs, ciment, etc...) Adapts aux caractristiques des dchets.

Incinrateur :
Four permettant de brler les dchets dans des conditions contrles.

Infiltration :
Ecoulement de leau dans un milieu poreux travers la surface du sol.

Immersion des dchets :


Tout rejet de dchet dans le milieu aquatique.

Immission :
Transfert de polluants de l'atmosphre vers un rcepteur (terme allemand)

Impact :
Effet d'une action, d'un amnagement, d'une exploitation de matire premire, ...,
sur un milieu naturel, des organismes, un cosystme, des paysages, ...

Installation de traitement des dchets :


Toute installation de valorisation, de stockage, de transport et dlimination des
dchets.

Installation classe pour la protection de l'environnement :


Installation dont l'exploitation peut tre source de dangers ou de pollutions. La liste des
installations concernes est fixe par une nomenclature et leur exploitation est
rglemente
au titre de dcret excutif 07-144 du 19 mai 2007. Toute installation
figurant dans la nomenclature des installations classes est soumise, pralablement
Page 120 sur
145

sa mise en service et selon sa classification, soit une autorisation, soit une


dclaration.
In situ : Mesure ou traitement en place, dans l'environnement naturel (terme latin).

Intrusion deau sale :


Mlange deau sale avec une eau douce, qui peut se produire soit dans une eau de
surface, soit dans les aquifres.

Installation :
Unit technique dans laquelle une ou plusieurs activits ou procds sont exercs.

Installation de traitement des dchets :


Toute installation de valorisation, de stockage, de transport et dlimination des dchets.

Invasion :
Pntration dans un rseau dgouts sanitaires deaux de pluie provenant de sources
autres que linfiltration, par exemple les coulements de caves, les trous
dhommes, les canalisations deaux dorage et larrosage des rues.

Inventaire des missions :


Liste, ventile par source, des quantits de polluants effectivement ou
potentiellement mises. Ces inventaires servent laborer et formuler des normes
dmission.

L
Lahar :
Dpt form par des coulements boues ou de cendres volcaniques satures deau.

Laitier :
Sous-produit de la mtallurgie et de la combustion, compos principalement dun
mlange doxyde de silice, de soufre, de phosphore et daluminium. Le laitier sert de
matriau pour la construction de routes, de ballast ou de source dengrais phosphats.

Lessivage :
Elimination des sels alcalins et solubles du sol moyennant une irrigation abondante et un
drainage.
Autre dfinition : entranement par leau travers les horizons de sols des
substances fixes sur des particules fines.

Lixiviats :
Eaux ayant percoles
travers les dchets en se chargeant
physiquement,
chimiquement et biologiquement, des substances inorganiques et organiques jus des
dchets .

Lixiviation :
Dissolution et entranement de substances d'un solide complexe sous l'action d'un
solvant
(Exemple : eau travers les horizons d'un sol).
Page 121 sur
145

Lutte antipollution :
Techniques utilises ou mesures prises pour rduire la pollution ou ses
effets
sur lenvironnement.
Les
dispositifs
les
plus
courants
sont
les
dpoussireurs, les barrires antibruit, les filtres, les incinrateurs, les usines
de traitement des eaux uses et le compostage des dchets.

Lutte contre la pollution atmosphrique :


Dispositions prises pour conserver lair une puret qui lempche de
nuire la sant publique, pour protger la flore et la faune ainsi que les biens, pour
assurer la visibilit et pour la scurit des transports terrestre et ariens.

Lutte contre le bruit :


Actions menes pour rduire les missions de bruit ou de vibrations dune
source donne, ou bien pour protger les tres humains et les constructions d'une
exposition au bruit et aux vibrations.

M
Mchefers :
Rsidus solides d'incinration, ressortant la base du four et constitus des matriaux
plus ou moins incombustibles que contenait le dchet trait.

Matre d'uvre :
Personne physique ou morale assurant la conception, le contrle de la construction et la
rception d'un ouvrage conformment aux vux du Matre d'Ouvrage.

Matre d'ouvrage :
Personne physique ou morale propritaire actuel ou futur d'un bien meuble ou immeuble
assurant le rglement du cot de la construction d'un ouvrage ou de sa
modification conformment ses vux.

Mare noire :
Nappe de ptrole dcharge accidentellement ou volontairement, qui flotte la surface
des eaux et y est dplace par les vents, les courants et les mares. Les mares noires
peuvent tre partiellement limines par dispersion chimique, combustion, confinement
mcanique ou adsorption. Elles ont un effet destructeur sur les cosystmes littoraux.

Matires en suspension (MES) :


La pollution dune eau peut tre associe la prsence dobjets flottants,
de matires grossires et de particules en suspension. En fonction de la
taille de ces particules, on distingue gnralement :
Les matires grossires (dcantables ou flottables) ;
Les matires en suspension (de nature organique ou minrale) qui sont des matires
insolubles, fines.
Page 122 sur
145

Cette pollution particulaire est lorigine de nombreux problmes comme


ceux lis au dpt de matires, leur capacit dadsorption physic o-chimique ou aux
phnomnes de dtrioration du matriel (bouchage, abrasion, etc.).

Matire inorganique :
Substances dorigine minrales
structure essentiellement carbone.

qui

ne

se

caractrisent

pas

par

une

Marais :
Terrain humide o ne saccumulent pas des dpts apprciables de tourbe et o domine
une vgtation herbace. Les marais peuvent tre des eaux douces ou des eaux sales.

Marcage :
Terrain
inondable
o
leau
rside
en
permanence
ou
pendant
trs
longtemps et qui est recouvert dune vgtation naturelle dense. Les marcages
peuvent tre deau frache ou deau sale et subir ou non linfluence des mares.

Membrane :
Barrire slective plus ou moins poreuse permettant de sparer les diffrents
constituants d'un liquide.

Mtaux et mtaux lourds :


Les mtaux lourds ont la particularit de saccumuler dans les organismes vivants ainsi
que dans la chane trophique.
Les lments mtalliques surveills dans la pollution de leau sont les
suivants : Fer, Chrome, Zinc, Nickel, et mtaux lourds : mercure, cadmium, plomb,
arsenic,...

Mthane :
Hydrocarbure gazeux incolore, non toxique et inflammable, rsultant de la dcomposition
anarobie des composs organiques. Le mthane est un puissant gaz de serre.

Mthanisation :
Traitement bas sur des fermentations contrles agissant en absence d'air. Ce
traitement suppose
des
cuves
tanches
pour
assurer
les
conditions
ncessaires ce type de fermentation (absence d'air) ; il dgage un gaz
combustible riche en mthane (le biogaz). C'est ce mme biogaz qui se produit
naturellement (par un processus analogue) dans les dcharges.
De la mme manire que pour le compostage, il convient de parler de tri -mthanisation
plutt que de mthanisation, afin d'insister sur cette phase capitale de tri pralable.

Milieu :
Air, sol, eau et biote (faune, flore et micro-organismes).

Mise en dcharge :
Page 123 sur
145

Toutes les oprations dentreposage permanent des dchets dans une dcharge
contrle selon les rgles de lart et qui peut comporter un traitement pralable in-situ.

Mobilit :
Aptitude d'une substance ou de particules migrer, soit sous l'action de la gravit, soit
sous l'influence de forces locales

Mouvement des dchets :


Toute opration de transport, de transit, dimportation et dexportation des dchets

N
Nappe d'eau souterraine :
Eaux souterraines remplissant entirement les pores d'un terrain permable (aquifre) de
telle sorte qu'il y ait toujours liaison par l'eau entre les pores ; la nappe s'oppose la zone
non sature sus - jacente ; une nappe peut recevoir diffrents qualificatifs relatifs son
gisement (nappe alluviale, ...), ses conditions hydrodynamiques (nappe captive ou libre,
artsienne, ...), ou des caractristiques de l'eau (nappe sale ou thermale, ...).

Nappe de ptrole brut :


Nappe de ptrole odorante, colore et dense
pollue galement latmosphre lorsquelle est brle.

qui

pollue

leau

et

qui

Nappe phratique :
Nappe deau souterraine forme
alimentant des sources et des puits.

par

linfiltration

des

eaux

de

pluie

et

Nomenclature des dchets :


Document
rglementaire
permettant
le
classement
des
dchets
un code alphanumrique en fonction de leur origine et de leur catgorie.

selon

Nomenclature des installations classes :


Document rglementaire permettant le classement des installations classes
(Dcret excutif n 07-144 du 19 mai 2007 fixant la nomenclature des installations
classes pour la protection de lenvironnement).

Norme :
La norme est une spcification technique approuve par un organism e
reconnu activit normative pour application rpte ou continue, dont lobservation
nest pas obligatoire.
Le guide ISO/CEI prcise, en outre, quil sagit <<dun document tabli par
consensus qui fournit, pour des usages communs et rpts, des rgles,
des lignes directrices ou des caractristiques, pour des activits ou leurs rsultats,
Page 124 sur
145

garantissant un niveau dordre optimal dans un contexte donn>>.


La norme est un document labor en consensus par lensemble des
acteurs
dun march : producteurs, utilisateurs, laboratoires, pouvoirs publics,
consommateurs

Norme de qualit de lenvironnement :


Limite fixe une perturbation de lenvironnement, en particulier due la concentration
de polluants ou de dchets, qui correspond la limite maximale admise de la dgradation
du milieu considr.

Norme de rejet :
Volume maximum des polluants autoriss dans les effluents.

Norme dmission :
Quantit maximale de polluants que la loi autorise rejeter partir dune source mobile
ou stationnaire.

Normes applicables aux effluents deaux uses :


Normes prescrites pour application dans les usines de traitement des eaux
uses, qui concernent la demande biochimique doxygne (DBO), les solides en
suspension et lazote ammoniacal et ont pour but dassurer la qualit souhaite des
effluents.

Normes de la qualit de leau potable :


Normes exprimant la qualit des eaux potables en fonction du contexte environnemental,
social, conomique et culturel, compte tenu de la prsence de matires en suspension,
dun excs de sels divers, dun got dplaisant et de microbes nuisibles de toute nature.
La satisfaction de ces normes ne signifie pas que leau en question est pure.

Normes de la qualit de lair :


Concentrations de polluants atmosphriques fixes par rglement et qui ne peuvent tre
dpasses dans un laps de temps dtermin dans une zone donne.

Norme ISO :
Ont t labores partir de 1980 et publie en 1987. Lassociation
franaise pour lassurance de la qualit qui opre au plan international, relaye par
dautres associations internationales a pour mission la certification des entreprises sur la
base daudits quelle confie des cabinets spcialiss sur la base de diffrentes normes
ISO.

Norme ISO 14001 :


Permet de certifier
dans leur gestion.

les

entreprises

qui

prennent

en

compte

lenvironnement

Notice dimpact sur lenvironnement :


Dossier tabli par un organisme comptent concernant limpact cologique de projets ou
Page 125 sur
145

programmes proposs.

Nuisance :
Tout facteur caractre permanent, continu ou discontinu, qui constitue
une gne, un danger immdiat ou diffr, une entrave, un prjudice immdiat ou
diffr pour la sant d'un organisme, l'environnement ou le fonctionnement d'un systme
(nuisance olfactive, visuelle, auditive, encombrement, promiscuit, ...) et qui rendent la
vie malsaine ou pnible.

O
Objectif :
Recherche, pour un site donn, d'un rsultat (exprim sous la forme d'une valeur
numrique
ou d'un nonc narratif) pour sauvegarder, protger ou exploiter un milieu
naturel, en fonction de l'usage auquel il est destin en tenant compte des conditions
spcifiques du site.

Objectif de qualit :
Recherche d'un rsultat avec un niveau de qualit que souhaite atteindre ou conserver
un dcideur pour l'usage d'un milieu, eau superficielle, eau souterraine, sol, air, ...

Objectif environnemental :
But
environnemental
gnral
quun
organisme
se
fixe,
rsultant
la politique environnementale, et quantifi dans le cas o cela possible.

de

Opacit :
Obscurcissement de la lumire par une pollution particulaire de latmosphre.

Osmose :
Diffusion de solvants travers une membrane semi-permable qui les laisse pntrer
dans une solution plus concentre. Cest ainsi que leau contenue dans le sol passe dans
les cellules des radicelles des vgtaux.

Osmose inverse :
Page 126 sur
145

Procd de filtration consistant exercer sur leau une pression suprieure la pression
osmotique pour la forcer passer travers une membrane semi permable en sens
inverse du processus naturel de losmose. Cette technique est utilise par exemple pour
production deau potable partir deau sale ou saumtre.

Oxyde de carbone (CO) :


Gaz incolore, inodore et toxique rsultant dune combustion incomplte de matires
fossiles. Loxyde de carbone se combine avec lhmoglobine des tres humains et rduit
sa capacit de transport doxygne, produisant ainsi des effets nocifs.

Oxyde nitrique (NO) :


Gaz form par une combustion sous haute pression et haute temprature dans un
moteur combustion interne. Il se transforme en peroxyde dazote dans lair ambiant et
contribue au brouillard photochimique

Oxyde de lazote (NOx) :


Produits de combustion provenant de sources mobiles ou stationnaires. Ils figurent parmi
les principaux composants des retombes acides et les principales causes de la
formation d'ozone dans la troposphre.

Ozone (O 3) :
Gaz piquant, incolore et toxique qui contient trois atomes doxygne par molcule. Il se
prsente
naturellement
en
concentration
denviron
0.01
millionime
dans
lai atmosphrique. Il est considr comme toxique partir de 0.1
millionime. Dans la stratosphre, lozone constitue une couche qui protge
le globe des effets nuisibles des rayonnements ultraviolets sur l tre humain et les
autres biotes. Dans la troposphre, cest un des principaux composants du brouillard
photochimique qui lse gravement le systme respiratoire de lhomme0

P
Panache :
Substances mises des chemines, en concentrations variables et dcrivant des
parcours varis.

Percolation :
Passage dun liquide travers un milieu poreux non satur, par exemple lcoulement de
leau dans le sol sous laction de la pesanteur.

Permabilit :
Aptitude d'un milieu se laisser traverser par un fluide sous l'action d'un
gradient hydraulique (diffrence de charge hydraulique entre deux points d'un aquifre
par unit de distance, selon une direction donne) ; cette permabilit se traduira soit par
une vitesse d'infiltration, soit par un coefficient de permabilit l'eau ; ce
coefficient dpend notamment de l'tat de saturation en eau du milieu ; la permabilit
s'exprime en volume d'eau par unit de temps et par unit de surface, mais
aussi usuellement par unit de vitesse.

Persistance :
Page 127 sur
145

Proprit que possde un xnobiotique demeurer prsent dans l'environnement. Elle


peut se mesurer par la dure ncessaire pour obtenir une dgradation complte ou
partielle

Pizomtre :
Dispositif servant mesurer une hauteur pizomtrique en un point donn de l'aquifre,
qui indique la pression en ce point ; il permet l'observation ou l'enregistrement d'un
niveau d'eau libre ou d'une pression.

Pizomtrie :
Surface idale qui reprsente la distribution des charges hydrauliques d'une
nappe coulement bidimensionnel, ou des charges rapportes une surface
dtermine. Elle est figure par un ensemble de lignes quipotentielles de charges
quidistantes.

Politique environnementale :
Dclaration
par
lorganisme
de
ses
intentions
et
de
ses
principes
relativement sa performance environnementale, qui fournit un cadre laction et
ltablissement de ses objectifs et cibles environnementaux.

Polluant :
Substance prsente en concentrations
vivants
(tre humains, vgtaux et
environnementale de qualit.

capables
animaux)

de
ou

nuire aux organismes


dpassant une norme

Pollution :
1) prsence, dans les milieux cologiques (air, eau, terre) de substances ou dnergie
thermique dont la nature, lemplacement ou la quantit produit des effets
indsirables sur lenvironnement ;
2) activit gnratrice de polluants.
Toute intervention de lhomme dans les quilibres naturels par la mise en circulation de
substances toxiques, nuisibles, ou encombrantes, qui troublent ou empchent lvolution
naturelle du milieu. Introduction directe ou indirecte, par lactivit humaine, de
substances, de vibrations, de chaleur ou de bruit dans lair, leau ou le sol, susceptible de
porter atteinte la sant humaine ou la qualit de lenvironnement, dentraner des
dtriorations aux biens matriels, une dtrioration ou une entrave lagrment de
lenvironnement ou dautres utilisations

Pollution acoustique :
Sons dintensit excessive qui peuvent nuire la sant de ltre humain.
Pollution atmosphrique :
Prsence dans lair de substances contaminants ou polluantes qui ne
dispersent pas normalement et qui nuisent la sant ou la qualit de vie de lhomme
ou qui ont dautres effet nuisibles sur lenvironnement.

Pollution transfrontalire :
Pollution mise dans un pays mais qui peut, en traversant les frontires par voie
Page 128 sur
145

aquatique ou arienne, endommager lenvironnement dun autre pays.

Pollution Acceptable :
Une pollution est dite acceptable lorsque lenvironnement est dans ltat acceptable qui a
t dtermin par les pouvoirs publics et le droit applicable.

Polychlorobiphnyles (PCB) :
Groupes de composs organiques utiliss pour la fabrication de matires
plastiques, comme lubrifiants, fluides dilectriques dans les transformateurs, pour la
protection des bois, des mtaux ou du bton, ainsi que dans les adhsifs,
pour le revtement des fils mtalliques,ces substances sont extrmement
toxiques pour la vie aquatique et persistent longtemps dans lenvironnement.
Elles peuvent saccumuler dans la chane alimentaire et provoquer, en fortes
concentrations, des effets secondaires nocifs.

Pr-collecte :
Ensemble des oprations d'vacuation des dchets depuis leur lieu de production
(ateliers, bureaux,...) jusqu' leur sortie de l'entreprise.

Prlvement :
Recueil d'une portion d'un milieu pour l'analyse et les essais.

Prtraitement des Echantillons :


Ensemble des oprations que l'on fait subir aux chantillons en vue de les soumettre
des analyses physiques, chimiques ou biologiques. Il comporte en gnral cinq types :
schage, broyage, tamisage, sparation et pulvrisation.

Principe du pollueur-payeur :
Principe selon lequel le pollueur doit supporter le cot des mesures prises pour rduire la
pollution, en fonction soit du dommage subi par ma socit, soit du dpassement dun
seuil acceptable (norme) de pollution.
Le principe de pollueur-payeur, selon lequel les frais rsultant des mesures de
prventions, de rduction de la pollution et de lutte contre celle-ci doivent tre supports
par le pollueur.

Protection de la nature :
La protection de la nature a pour objet dassurer la conservation des cosystmes peu ou
pas altrs par lhomme, ainsi que la diversit biologique qui leur est propre, c'est--dire
celle de la totalit des espces vivantes.

Protection de lenvironnement :
Activits menes pour prserver ou restaurer la qualit de lenvironnement en empchant
lmission de polluants ou en rduisant la prsence dans le milieu naturel. Cette
protection peut consister modifier les caractristiques des productions (biens ou
services), modifier les habitudes de consommation, modifier les techniques
de production, traiter ou dposer les rsidus dans les lieux isols de faon en
protger lenvironnement, recycler les dchets, et prvenir la dgradation des sites et
Page 129 sur
145

des cosystmes.

Protection du climat et de la couche dozone :


Mesures prises pour limiter les missions de gaz de serre et de gaz qui dtruisent la
couche dozone
stratosphrique
(gaz
carbonique,
mthane,
peroxyde
dazote, Chlorofluorocarbones (CFC) et halons).

Protection contre lrosion :


Activits visant protger les sols contre les rosions. Ces activits peuvent consister en
la
plantation
de
vgtaux,
en
lentretien
dune
couverture
vgtale
protectrice, en la construction de terrasses en travers des pentes ou des mesures
contre la dsertification.

Protection des sols et des eaux souterraines :


Activits de protection de lenvironnement consistant en la construction,
lentretien et lexploitation dinstallations de dcontamination des sols pollus, en
lpuration des eaux souterraines et en une protection contre les infiltrations dagents
polluants.

Point d'exposition :
Lieu de contact entre une substance
appartient un compartiment dexposition.

et

la

cible.

Le

point

dexposition

Porosit :
Ensemble des volumes de vides occups par des fluides l'intrieur d'un corps ou d'un
milieu solide. Elle s'exprime par le rapport du volume des vides occups par des fluides
au volume total du solide.

Potentiel dApprovisionnement de la Couche dOzone (PACO) :


Mesure de la capacit dun produit chimique donn dtruire lozone, valu par rapport
au CFC-11, dont le potentiel dapprovisionnement de lozone est 1.

Poussire :
Particules suffisamment lgres pour rester en suspension dans lair.

Puits de carbone :
Rservoir o se trouve absorb le carbone libr lors dune autre tape du cycle de
carbone. Par exemple, si lchange net entre la biosphre et latmosphre seffectue
en direction de latmosphre, la biosphre constitue la source et latmosphre le puits.

Puits de contrle :
Puits dobservation creus dans des installations de traitement des dchets dangereux
afin de vrifier la qualit des eaux souterraines qui se trouvent au-dessous de ces
installations.

Puits perdus :
Puits ou fosse servant recueillir
ont des parois tanches ou poreuses.

les

vidanges

et

autres

ordures ;

ils

Page 130 sur


145

Puits confin :
Puits dont la seule source dapprovisionnement est une eau souterraine confine.

Q
Qualit de leau :
Cette qualit dpend des
organoleptiques de leau.

proprits

physiques,

chimiques,

biologiques

et

Qualit de lenvironnement :
Etat des composants du milieu cologique, exprim par des indicateurs
ou ses indices dfinis conformment aux normes de qualit de lenvironnement.

R
Rabattement :
Rabattement des gaz dans une chemine par des tourbillons ou des courants dair
sous leffet du vent.

Rchauffement de la plante :
Phnomne attribu laccumulation de gaz carbonique et de gaz de serre. De
nombreux scientifiques y voient une grande menace pour lenvironnement mondial. La
temprature moyenne du globe a augment dun demi-degr depuis le
milieu du sicle dernier. Les annes 80 ont connus huit annes les plus chaudes
depuis cent ans. Cependant le rythme et lampleur de ce rchauffement sont, pour
linstant, comparables ceux des fluctuations naturelles du pass. Cest pourquoi
il nest pas possible dattribuer avec certitude ce rchauffement la
croissance de la teneur de lair en gaz effet de serre.

Recherche historique :
Premire tape de la politique de gestion et de traitement des sites et sols pollus
visant identifier, recenser les secteurs gographiques sur lesquels ont t
pratiques par le pass des activits susceptibles d'engendrer une pollution de
l'environnement. Ces inventaires historiques sont, en gnral, raliss l'chelle d'une
rgion, partir d'une analyse critique des archives locales (administrations, archives
dpartementales et communales, Institut Gographique National, chambres de
commerce et d'industrie, directions rgionales des affaires culturelles, ...)

Rcuprateur :
Prestataire assurant la collecte slective de certaines catgories de
dchets pour les orienter ensuite vers des filires de valorisation. Cette prestation
comprend bien souvent des oprations de prparation des dchets collects
(vrification et amlioration de la qualit, mise en balles...) pour les rendre
admissibles par l'unit de valorisation.
Page 131 sur
145

Rcupration :
Collecte, dmontage ou dmolition, puis
certains dchets en vue d'une valorisation.

sparation

et

conditionnement

de

Recultivation :
La rintgration de sites dune dcharge dans leur environnement aprs achvement
de lexploitation.

Recyclage :
Terme gnral dfinissant
uss ou des dchets.

la

rutilisation

ou

la

valorisation

des

produits

Rfraction de lozone :
Destruction de lozone atmosphrique qui protge le globe des rayonnements
ultraviolets nuisibles. La destruction de la couche dozone est provoque par des
ractions chimiques catalyses par des oxydes de, lhydrogne, de lazote, du chlore
et du brome.

Rfrentiel :
Ensemble des mesures rfrences et dates constituant un tat de rfrence d'un
milieu physique (air, eaux, sol) ou biologique (faune, flore d'un biotope).

Rgnration :
Procd en gnral physique ou chimique, ayant pour but de redonner
un dchet les caractristiques qui permettent de l'utiliser en remplacement d'une
matire premire neuve.

Rhabilitation :
Ensemble d'oprations (ramnagement, traitement de dpollution, rsorption,
contrles institutionnels...) effectues en vue de rendre un site apte un
usage donn. Cette opration englobe la fois les oprations de
traitement de dpollution, celles de confinement et de rsorption des dchets sur
un site pollu en vue de permettre un nouvel usage.

Rejet :
Dchets spars durant le traitement des cultures et des minerais, y compris les
rsidus de matires premires.

Remblai:
Lgre surlvation de terrain qui peut empcher un liquide rpandu de staler.

Rseau dgouts :
Rseau de collecteurs, canalisation, conduites et pompes servant vacuer les eaux
uses de leurs point de production jusqu une usine publique de traitement ou un point
o les eaux uses sont rejetes dans des eaux superficielles.
Page 132 sur
145

Rserve :
Zone protge en raison de son intrt cologique et o les activits humaines sont, en
principe, rglementes. Dans une rserve intgrale , ou naturelle , ou
encore
Biologique , toute activit humaine est interdite, y compris le ramassage.
Rservoir :
Lieu o leau est rassemble et stocke en grande quantit pour tre utilise en cas de
besoin.

Rsidu ultime :
Dchet rsultant ou non du traitement d'un autre dchet et qui n'est pas susceptible d'tre
trait dans les conditions techniques et conomiques du moment, notamment
par extraction de la part valorisable ou par rduction de son caractre polluant ou
dangereux.

Rsorption :
Opration d'limination des dchets prsents sur un site pollu.

Retenue :
Masse deau accumule, par exemple au moyen dun barrage.

Retombe acide :
Toute forme de retombe sur les plans deau, le sol et les autres surfaces, qui en
augmente lacidit par lapport de polluants acides, par exemple lanhydride sulfureux,
les nitrates ou dautres acides. Les retombes peuvent tre sches (en cas
dabsorption de polluants acides sur des particules) ou humides (par exemple les
prcipitations acides).

Ruissellement :
Partie des prcipitations atmosphriques (pluie, neige) qui s'coule la surface du sol
et des versants.

Rutilisation :
La rutilisation ou le remploi est la forme la plus directe du recyclage. Un produit ou
des parties dun produit seront rutiliss nouveau en ltat ou en parties, et ce sans
quelle soit retravaill ou modifi dune faon substantielle. Un exemple tant les
bouteilles de boissons en verre, qui aprs un lavage seront rutilises.

S
Salinisation :
Augmentation de la concentration en sel dun milieu de lenvironnement, notamment le
sol. On dit galement salure.

Salinit :
Teneur en sel des milieux ambiants.
Page 133 sur
145

Sdimentation :
Dpt de matire la base dun liquide ou dune masse deau, notamment dun
rservoir.

Scheresse :
Absence prolonge ou dficience
contribuer la dsertification.

notable

des

prcipitations,

qui

peut

Servitude :
Sujtion ou contrainte lie l'usage d'un bien, d'un site, d'une installation. Des
servitudes d'utilit publique peuvent tre instaures par voie administrative
lgale aprs enqute publique pour assurer :
la protection d'un bien commun (ressources en eaux souterraines, parc
naturel, ZNIEFF, ....), la protection des usagers, en limitant par exemple l'accs ou
l'exploitation d'un site pollu.

Scnario d'exposition :
Ensemble des activits dun individu et des conditions de ralisations de ces activits
pouvant conduire une exposition

Site :
Ensemble
du
l'environnement
pratiques.

secteur
gographique
sur
lequel
une
pollution
de
est susceptible d'tre rencontre du fait des anciennes activits

Site industriel :
Secteur gographique correspondant l'emprise industrielle (limites de proprit).

Site orphelin :
Ces
derniers
sont
soit
des
terrains
industriels
en
friche
dont
le
propritaire nest pas identifiable,
soit
des
sites
pollus
ayant
un
exploitant
ou
un
propritaire
dans l'impossibilit de payer les frais de
rhabilitation.

Site pollu :
Site
prsentant
un
risque
prenne,
rel
ou
potentiel,
pour
la
sant humaine
ou l'environnement du fait d'une pollution de l'un ou l'autre des
milieux, rsultant de l'activit actuelle ou ancienne.

Sol :
Couche
suprieure
de
la
crote
terrestre
compose
de
particules
minrales, de matire organique, d'eau, d'air et d'organismes" (selon le projet de
norme internationale ISO/TC
190 sur la qualit des sols).
Page 134 sur
145

Ce projet de norme rappelle aussi que "dans le contexte de la protection du sol, il faut
prter attention au sol superficiel, au sous-sol et aux couches plus profondes, et aux
gtes minraux associs l'eau souterraine. Il faut aussi faire attention aux matriaux
d'origine anthropique introduits dans ou sur le sol, comme les dchets domestiques ou
industriels,
les boues, les boues de curage de cours d'eau et les rsidus miniers.
Ceux-ci sont importants, parce qu'ils peuvent influencer certaines fonctions
du sol et constituer une source de substances dangereuses pour le sol
et affecter les sols naturels voisins. Les processus
pdologiques
peuvent,
en
temps
et
lieu,
intervenir
dans
ces
matriaux anthropiques de la
mme manire que dans la roche mre naturelle et les dpts de
surface".

Sorption :
Terme gnrique incluant l'absorption, l'adsorption, la dsorption et l'change d'ions ; la
sorption est le processus majeur de subsurface affectant le devenir et le
transport des polluants dans l'environnement.

Source de pollution :
Terme gnrique dsignant une entit (spatialement dlimit, foyer) ou un
ensemble d'entits dont les caractristiques ou les effets permettent de les
considrer comme l'origine de nuisances ou de dangers. Il s'agit en
gnral de zones o des substances dangereuses, des dchets ont t dposs,
stocks ou limins.

Spciation :
Dfinition de la forme chimique (forme ionique,
association physique,) ou de la phase porteuse
organique), dans laquelle se trouve un lment chimique.

structure
(support

molculaire,
minral ou

Stabilisation des dunes :


Stabilisation des dunes ralise principalement par la plantation darbustes.
Suie : Poussire de charbon due une combustion incomplte.

Sur-pompage :
Extraction deau souterraine excdant le renouvellement du bassin ou de
laquifre et entranant lpuisement des ressources hydrologiques. Le sur pompage dun puits peut provoquer des intrusions deau sale si le puits se trouve
proximit du littoral.

Surveillance continue :
Observation et mesure continues ou frquentes de lenvironnement (air, eau, sols,
biotes), souvent pratiqus aux fins dalerte et de rgulation.

Systme de surveillance :
Systme de contrle de la qualit de lenvironnement, qui sert recenser
les zones de concentration de polluants en temps voulu pour prendre des mesures
correctives.
Page 135 sur
145

T
Taux de compactage :
Proportion entre le volume initial
aprs compactage.

des

dchets solides

et leur volume final

Taxes environnementales :
Les
taxes
lies

lenvironnement
sont
des
versements
obligatoires
effectues
sans contrepartie lEtat, en fonction dune assiette fiscale juge
particulirement opportune en termes denvironnement.

Taxe sur les missions carbones :


Moyen dinternaliser les cots cologiques. Il sagit dun impt indirect peru auprs des
producteurs de combustibles fossiles bruts en fonction de la teneur relative en carbone
de ces combustibles.

Terrasse :
Mur de pierre construit en travers dun terrain en pente pour empcher lrosion.

Terrassement :
Dcoupes de petites parcelles planes sur les pentes des terrains aux fins de culture.
Ces parcelles sont entoures de murs de soutnement destins retenir le
ruissellement et prvenir lrosion des sols.

Terre :
Dsigne le systme bio-productif terrestre qui comprend le sol, les vgtaux, les autres
tres vivants et les phnomnes cologiques et hydrologiques qui se produisent
lintrieur de ce systme.

Technologie non polluante :


Installation ou partie dune installation adapte de faon produire moins de pollution
ou pas du tout. Dans ces technologies, par opposition aux technologies de fin de
chane , le matriel de protection de lenvironnement est intgr dans le procd de
production.

Technologie propre :
Mode
de
fabrication
intrinsquement
moins
polluant
qu'un
procd
ancien, soit quantitativement soit qualitativement, soit en adaptant une modification
au niveau du procd telle qu'elle permette de minimiser les pertes et les
rejets
(par
exemple
par recyclage direct dans l'unit de fabrication), voire
d'amliorer le fonctionnement du mode puratoire aval. La mise en place d'une
technologie propre est une action de prvention de la pollution la source.

Tri des dchets :


Toutes les oprations de sparation des dchets selon leur nature en vue de leur
traitement.
Page 136 sur
145

Traitement :
Tout
processus
physique,
chimique,
modifie
les caractristiques des dchets
valorisation ou en faciliter llimination.

biologique
ou
de manire a

thermique
qui
en favoriser la

Traitement cologiquement rationnel des dchets :


Toute mesure pratique permettant dassurer que les dchets sont valoriss,
stocks et limins
dune
manire
garantissant
la
protection
de
la
sant publique et/ou de lenvironnement contre les effets nuisibles que peuvent
avoir ces dchets.

Traitement chimique des dchets dangereux :


Traitement utilis pour dcomposer compltement les dchets dangereux en
gaz non toxique ou, plus frquemment, pour en modifier les proprits chimiques, par
exemple par la rduction de leur solubilit dans leau ou la neutralisation de leur
acidit ou de leur alcalinit.

Traitement des dchets dangereux :


On peut en distinguer deux sortes :
Les traitements physiques qui consistent en une sparation progressive par
dposition, filtrage ou centrifugation et solidification des dchets, permettant leur mise
en dcharge.
Les traitements thermiques, c'est--dire loxydation haute temprature qui
convertit les dchets en gaz et rsidus solides.

Traitement des eaux rsiduaires :


Procd destin modifier les eaux rsiduaires pour
aux normes denvironnement ou dautres normes de qualit.

quelles

rpondent

Traitement cologiquement rationnel des dchets :


Toute mesure pratique permettant dassurer que les dchets sont valoriss,
stocks et limins
dune
manire
garantissant
la
protection
de
la
sant publique et/ou de lenvironnement contre les effets nuisibles que peuvent
avoir ces dchets.

Transfert :
Migration de substances dissoutes ou non l'intrieur d'un sol, travers ou sa
surface, cause par l'eau, l'air et les activits humaines, ou bien par les organismes du
sol.

Turbidit :
Opacit de leau imputable la prsence de particules en suspension.

Page 137 sur


145

U
USAGE DE L'EAU :
Le captage, la distribution et la consommation
d'eau de surface ou
d'eau souterraine,
Toute autre utilisation d'eau de surface ou souterraine susceptible d'influer
de manire sensible sur l'tat cologique des eaux.

USAGE D'UN SITE :


Emploi, utilisation d'un bien meuble ou immeuble, d'un milieu pour satisfaire un besoin,
une fonction, un service.

V
Valorisation des dchets :
Conversion des rsidus solides en produits utiles, par exemple le compostage des
dchets organiques pour les rendre utilisables aux fins de bonification des
sols, ou encore la sparation de laluminium ou dautre mtaux en vue de leur
refonte ou de leur recyclage. Toute opration de rutilisation, de recyclage ou de
compostage des dchets.

Valorisation nergtique :
Toute opration ayant pour but la rcupration du potentiel nergtique des dchets.

Valorisation matrielle :
Toute opration ayant pour objet la rcupration du produit ou de la matire partir des
dchets.

Vecteur de pollution :
Milieu, organisme, support physique minrale ou organique, liquide ou solide ou
gazeux, susceptible de transmettre un lment polluant ou infectieux vers une cible
partir d'une source de pollution, par des processus de transport identifis.

Vidange :
Contenu des puits perdus, fosses daisances, utilis en particulier comme engrais.

Volatilit :
Aptitude d'une substance s'vaporer, gnralement mesure par la tension de
vapeur.

Vulnrabilit :
Aptitude d'un milieu, d'un bien, d'une personne
la suite d'un vnement, naturel ou anthropique.

subir

un

dommage

Vulnrabilit des eaux souterraines :


Page 138 sur
145

Ensemble des caractristiques d'un aquifre qui dtermine la plus ou moins grande
facilit d'accs ce rservoir et de propagation dans celui - ci d'une substance
considre comme indsirable.

X
Xnobiotique :
Substance possdant des proprits toxiques, mme lorsqu'elle est prsente dans le
milieu de trs faibles concentrations.

Z
Zones arides, semi arides et subhumides sches :
Ces expressions dsignent les zones, lexclusion des zones arctiques et subarctiques,
dans lesquelles le rapport entre les prcipitations annuelles et lvapotranspiration
possible se situe dans une fourchette allant de 0.05 0.065.

Zone littorale :
Etendue de terre ou deau adjacente au littoral, qui exerce son influence sur lutilisation
de la mer ou son cologie ou bien, au contraire, dont lutilisation et lcologie sont
influences par la mer.

Zone protge :
Zone continentale ou aquatique dlimite par la loi et appartenant la collectivit ou
des particuliers, qui est rglemente et gre de faon atteindre des
objectifs dfinis de protection.
Selon la convention sur la diversit biologique sentend
toute zone
gographiquement dlimite qui est dsigne, ou rglemente, et gre en
vue datteindre des objectifs spcifiques de conservation .

Zone touche :
Lexpression zone touche dsigne les zones arides,
subhumides sches touches ou menaces par la dsertification.

semi-arides

et/ou

Zone verte :
Zone proche dune ville o lurbanisation est limite. Elle sert dcran entre la population
urbaine et les sources de pollution.

Zone de prlvement :
Zone prsume homogne permettant de raliser un chantillon reprsentatif. Un site,
une parcelle peuvent tre diviss en plusieurs zones de prlvement.

Page 139 sur


145

ABREVIATIONS :
A
AAA : Accident Avec Arrt
ADEME : Agence de l'Environnement et de la Matrise de l'Energie
AFAQ : Association Franaise d'Assurance de la Qualit
AFNOR : Association Franaise de Normalisation
AFSSET : Agence Franaise de Scurit Sanitaire de l'Environnement et du Travail
AMDEC : Analyse des Modes de Dfaillance, de leurs Effets et de leur Criticit
ANVAR : Agence Nationale de Valorisation de la Recherche
APSAD : Assemble Plnire des Socits d'Assurances et de Dommages
AS : Autorisation avec Servitude
ASA : Accident Sans Arrt
AT : Accident de Travail
ATEX : Atmosphres Explosibles

B
BARPI : Bureau d'Analyse des Risques et des Pollutions Industrielles
BERPC : Bureau d'valuation des risques des produits et agents chimiques
BLEVE: Boiling Liquid Expanding Vapor Explosion
BPL : Bonnes Pratiques de Laboratoire

C
CCDSA : Commission Consultative Dpartementale de Scurit et d'Accessibilit
Page 140 sur
145

CCS : Commission Centrale de Scurit)


CDH : Comit Dpartemental d'Hygine
CE : Conformit Europenne
CEN : Comit Europen de Normalisation
CHS : Commission dHygine et de Scurit
COT : Carbone Organique Total
C.R.A : Compte Rendu dAccident
CSA ou ACNOR : Canadian Standards Association (Association canadienne
de normalisation).

COT : Carbone Organique Total


TTC

Coefficient

de

Transfert

Trophique CEN Comit Europen de


Normalisation
CCS
Commission
Centrale de Scurit
CCDSA Commission Consultative Dpartementale de Scurit et d'Accessibilit

CE Conformit Europenne
CENELEC : Centre Europen de Normalisation Electronique
CETIM : Centre Technique des Industries Mcaniques
C.F.C : Chlorofluorocarbone,
CFRAC : Comit Franais d'Accrditation
CNRS : Centre National de la Recherche Scientifique
CNRSSP : Centre National de Recherche sur les Sites et Sols Pollus
COP : Composs Organiques Persistants
COS : Centre Oprationnel de Scurit
COV : Composs Organiques Volatils
CSD : Centre de Stockage des Dchets
CSE : Commission des Substances Explosives

D
D.A.A : Dclaration Aprs Accident
DBO5 : Demande Biologique en Oxygne 5 jours
DCO : Demande Chimique en Oxygne
DIB : Dchet Industriel Banal
DIREN : Direction Rgionale de l'Environnement
Page 141 sur
145

DIS : Dchets Industriels Spciaux


DRIRE : Direction Rgionale de l'Industrie, de la Recherche et de l'Environnement
DTQD : Dchets Toxiques en Quantits Disperses
DUP : Dclaration d'Utilit Publique

E
ENERO: European Network of Environmental Research Organisations (Rseau
Europen des Organismes de Recherche en Environnement)

E.P.I : quipements de protection individuelle


E.P.C : quipements de protection collective
E.R.D : Eaux de Rejets Domestiques,
E.R.I : Eaux de Rejets Industriels,
ERP : Etablissement Recevant du Public
ERT : Etablissement Recevant des Travailleurs
ESReDA: European Safety Reliability Research and Development Association
(Association Europenne de Recherche et Dveloppement pour la Scurit et la Sret)

F
FSE : Fonds Social Europen

G
GEHSE : Guide dEngagement Hygine Scurit Environnement.

H
HACCP: Hazard Analysis Critical Control Point
HALONS : compose halogns,
HAP : Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques
H.C : Hydrocarbures
HS : Hors Service

I
IANOR : institut Algrien de Normalisation
Page 142 sur
145

IAP : Institut Algrien du Ptrole


ICPE : Installation Classe pour la Protection de l'Environnement :
ICS: Incident Command System (Systme de Gestion des urgencies et des crises)
IDLH: Immediately Dangerous to Life or Health).
IFEN : Institut Franais de l'Environnement
IFP : Institut Franais du Ptrole
IGH : Immeuble de Grande Hauteur
INERIS : Institut National de l'Environnement Industriel et des Risques
INRS : Institut National de Recherche sur la Scurit
INSERM : Institut National de la Sant et de la Recherche Mdicale
IPS : Elment Important Pour la Scurit
IRP : Immeuble Recevant du Public
IRT : Immeuble Recevant des Travailleurs
ISO : International Standard Organisation

L
LCSQA : Laboratoire Central Surveillance Qualit Air
LIFE : L'Instrument Financier pour l'Environnement
LMR : Limite Maximale de Rsidus

M
MASE : Manuel dAmlioration Scurit des Entreprises-Industries ptrolires,
ptrochimiques, gazires et activits dangereuses.

MES : Matires en suspension dans leau


MODECOM : Mthode de Caractrisation des Ordures Mnagres

N
NF : Norme Franaise

O
OMS : Organisation Mondiale pour la Sant

P
PAM : Plan dAide Mutuelle
PCB : polychlorobiphnils
PEC : Concentrations Environnementales Prvisibles
PIG : Programme d'Intrt Gnral
Page 143 sur
145

PLU : Plan Local d'Urbanisme


PNR : Parc Naturel Rgional
POI : Plan d'Opration Interne
POS : Plan d'Occupation des Sols
PPAM : Politique de Prvention des Accidents Majeurs
PPI : Plan Particulier d'Intervention
PPR : Plan de Prvention des Risques
PPR : Plan de Prvention des risques naturels prvisibles

S
S.A.M.U. : Service dAide Mdicale dUrgence
S.A.O : Substances Appauvrissant la couche dOzone dont les CFC et halons,
SCOT : Schma Collectif d'Organisation du Territoire
SDACR : Schma Dpartemental d'Analyse et de Couverture des Risques
S.A.G.E. : Schma d'Amnagement et de Gestion des Eaux
S.D.A.G.E. /S.A.G.E. : Schma Directeur d'Amnagement et de Gestion des Eaux
SGCI : Secrtariat Gnral de Coordination Interministrielle
SGS : Systme de Gestion de la Scurit
SME : Systme de Management Environnemental
SMS : Systme de Management de la Scurit

T
TER : Toxicity Exposure Ratio
TTC : Coefficient de Transfert Trophique

U
U.I.C.N : Union Internationale pour la Conservation de la Nature

Z
Z.N.I.E.F.F: Zone Naturelle d'Intrt Ecologique Faunistique et Floristique

Page 144 sur


145

BIBLIOGRAPHIE :
CATEGORIE SANTE & SECURITE :
-

Protgez vous.com
Sommeil et sant -2002Le centre de recherche pour le dveloppement international CRDICanada - 2004Doctissimo -2007INRS : conception des lieux et des situations de travail -2006Les maladies professionnelles CSST Qubec 2001
Experts du risque.com
Wikipdia.htm
Rglement de scurit contre lincendie -Juin 2006-

CATEGORIE ENVIRONNEMENT :
-

Glossaire de lenvironnement et du dveloppement durable MATE -Mars 2004Manuel d'information sur la gestion et llimination des dchets solides
urbains
MATE & GTZ (coopration technique Allemande) -Fvrier 2003La loi 01-19 du 12 Dcembre 2001 relative la gestion, au contrle et
llimination des dchets
Gestion des sites pollus BRGM -Juin 2000-

Page 145 sur


145

Vous aimerez peut-être aussi