Cours Audit Fiscal
Cours Audit Fiscal
Cours Audit Fiscal
INTRODUCTION
PARTIE I :
CONCEPTS THEORIQUES
D'AUDIT FISCAL
CHAPITRE I : GENERALITES
SECTION I : NOTIONS GENERALES D'AUDIT
1. Aspects Historiques
Au dbut du moyen ge, les sumriens ont ressentis une ncessit
de contrle de la comptabilit des agents.1(*)
Ce systme de contrle par recoupement consiste comparer une
information qui est parvenue de deux sources d'enregistrements
indpendantes.
Mais le mot audit ne s'est apparu que sous l'empire romain et
plus spcifiquement ds le 3me sicle avant Jsus Christ2(*), o il tait
d'un sens plus large.
Etymologiquement, le terme audit d'origine latine auditus
signifie audition.
Des questeurs, qui taient des fonctionnaires du Trsor, sont chargs
de cette mission. Ils taient tenus de rendre compte oralement devant
une assemble compose d'auditeurs qui approuvait par la suite
les comptes.
Ultrieurement, ce contrle s'est dvelopp suite aux efforts des
anglais. De mme ses objectifs, qui se sont axs principalement la
0 1.500
0%
0%
1.500,001 5.000 D
15%
10,50%
5.000,001 10.000 D
20%
15,25%
20,12%
26,05%
Au-del de 50.000 D
35%
Personnes Morales
Il existe deux taux :
- un taux gnral de 35% applicable aussi la plus-value de cession
immobilire ralise par les personnes morales non rsidentes14(*)
- un taux rduit de 10% applicable
aux entreprises artisanales, agricoles, de pche ou d'armement de
bateaux de pche
aux centrales d'achat des entreprises de vente au dtail organises
sous forme de coopratives de services rgies par le statut gnral
de la coopration
aux coopratives de services constitues entre producteurs pour la
vente en gros de leur production
aux coopratives de consommation rgies par le statut de la
coopration
aux entreprises ralisant des projets caractre industriel ou
commercial dans le cadre du FONAPRAM ou dans le cadre du
programme pour l'emploi des jeunes
2. Le Rgime Forfaitaire
Personnes Eligibles
Sont soumis l'impt sur le revenu selon le rgime forfaitaire
d'imposition les petits exploitants ralisant des revenus dans la
catgorie BIC, il s'agit :
Impt Forfaitaire
Il est tabli sur la base du CA annuel conformment au barme
suivant 15(*):
Tranche de CA en
dinars allant de
Montant de
l'impt
Acomptes provisionnels
pour les non optionnels
Montant global de
l'impt forfaitaire
2516(*)
13,5
38 ,5
3000,001 6000
45
40,5
85,5
6000,001 9000
75
67,5
142,5
9000,001 12000
120
108
228
12000,001 15000
180
162
342
15000,001 18000
260
234
494
18000,001 21000
360
324
684
21000,001 24000
460
414
874
24000,001 27000
580
522
1102
27000,001 30000
700
630
1330
0 3000
que l'vasion pour en profiter des lacunes existantes entre les lignes
des dispositions rglementaires.
L'entreprise demeure en situation de risque fiscal du fait de la non
application des rgles et des sanctions.
Par consquent, la mesure de ce risque peut tre un lment
d'information pour les dirigeants puisque son incidence financire sur
la gestion de l'entreprise est directement mesurable.
Outre le prlvement obligatoire que reprsente en lui mme l'impt,
la fonction de collecteur d'impt assigne l'entreprise est en elle
mme gnratrice d'un cot additionnel.
L'entreprise est charge d'oprations d'assiette, de dclaration, de
perception et de reversement de l'impt. Elle supporte un cot qui lui
est transfr par l'administration fiscale. Il s'agit d'un cot ''subi'' par
l'entreprise auquel elle ne peut se drober 33(*).
Ainsi, mme si l'entreprise joue le rle d'intermdiaire neutre entre le
redevable d'impt et l'Etat, elle le substitue s'il n'honore pas sa dette
ou qu'il soit en situation d'insolvabilit.
M. Egret soulignait dans son tude pour les entreprises imposes
selon le rgime rel que la fiscalit est une proccupation
quotidienne, majeure et souvent irritante 34(*)qu'il serait rationnel de
matriser.
Contrainte financire, risque, gestion fiscale sont des lments
suffisamment importants pour justifier un contrle approfondi et
spcialis qui puisse apporter des lments d'information, notamment
aux dirigeants de l'entreprise.
L'intrt d'un contrle des questions d'ordre fiscal est clair. Il doit
permettre en premier lieu de recueillir des informations sur la nature
et l'tendue du risque fiscal encouru par l'entreprise, mais aussi sur
l'aptitude de celle ci utiliser la fiscalit aux mieux de ses intrts.
Cet examen lve donc le voile sur les incertitudes, les interrogations
fiscales de l'entreprise et facilite dans une certaine mesure la prise de
dcision.
Le prolongement de ce diagnostic des recommandations ou
conseils contribue la scurit fiscale de l'entit et participe
l'amlioration de sa gestion fiscale.
1. Dfinitions
Malgr que la notion d'audit fiscal n'acquiert pas encore l'unanimit
pour une telle varit d'audit, plusieurs dfinitions ont tent de
l'expliciter dont voici quelques unes :
- L'audit fiscal est un moyen de se prononcer sur l'ensemble des
structures fiscales d'une entit et leur fonctionnement : c'est la
fiscalit sous toutes ses formes qui est l'objet de l'audit37(*).
- C'est un examen critique de la situation fiscale d'une personne
physique ou personne morale en vue de formuler une apprciation.
En clair, il s'agit d'tablir un diagnostic38(*) .
Cependant travers ces deux dfinitions on peut qualifier l'audit fiscal
d'une expression d'opinion ou d'apprciation d'une conjoncture fiscale
d'une entreprise.
b. Le Contrle d'Efficacit
Il mesure la prdisposition de l'entreprise exploiter les opportunits
et les avantages fiscaux accords par la loi ainsi que les matriser.
Ce contrle porte sur deux types de choix :
- Les uns sont des choix tactiques lis la gestion courante et qui
peuvent porter par exemple sur l'adoption du rgime d'option en
matire de TVA, le mode d'amortissement...
- Les autres sont des choix stratgiques oprs occasionnellement,
dont la fiscalit est l'un des critres de prise de dcisions.
Ces choix sont dterminants des caractristiques fiscales de
l'entreprise. titre d'exemple, on illustre le choix du mode
d'imposition, le choix du rgime fiscal pour certaines oprations
spcifiques ...
Forces de conception
FAIBLESSES THORIQUES
Faiblesses de conception
TEST DE PERMANENCE
Vrification de l'application permanente des points forts
EXISTE-T-IL DES PROCDURES ALTERNATIVES OU
COMPENSATRICES
OUI
Points forts appliqus
Points forts non appliqus
CONTRLE RVLATEUR
Confirmer la ralisation effective des risques thoriques
NON
FORCES
FAIBLESSES
VALUATION DFINITIVE DU CONTRLE INTERNE
SAISIE DES PROCDURES
Description du systme de C.I.
TESTS DE CONFORMIT
Vrification de la comprhension du systme de CI
VALUATION PRELIMINAIRE DU C.I.
Description du systme de C.I.
Pour ce qui est de l'audit fiscal, l'utilit d'un tel programme se rsume
ainsi :
- viter l'oubli d'importants contrles portant sur diffrents impts
- simplifier la rpartition des tches entre les diffrents collaborateurs
tout en s'assurant qu'un risque d'omission ne peut pas y exister
- superviser l'avancement des travaux de recherches et
d'investigations pour l'ensemble de la mission ainsi que des membres
de son quipe
- respecter son calendrier et donne par la suite une image fiable de
ses recommandations
B. Contenu
PARTIE II :
PRATIQUE DE L'AUDIT FISCAL
CHAPITRE I : CONTRLE DE LA REGULARITE
FISCALE
SECTION I : CONTROLE DES REGLES RELATIVES AU
FOND
A. Revue Fiscale des Postes de Bilan
conomiques futurs. Sont dtenus par une entreprise soit pour tre
utiliss dans la production ou la fourniture de biens et de services,
soit pour tre lous des tiers, soit des fins administratives et de
soutien leur activit, et sont censs tre utiliss sur plus d'un
exercice47(*).
Au niveau de ce poste, le contrle de la rgularit fiscale s'opre sur
les vnements et les oprations suivantes :
1. L'Acquisition
Pour contrler la bonne comptabilisation de l'entre des
immobilisations corporelles, l'auditeur fiscal est appel vrifier les
points suivants :
Les immobilisations acquises sont inscrites pour leur cot
d'acquisition, et ce en tenant compte de tout les frais accessoires
ncessaires la mise en tat d'utilisation du bien ajouts au prix
d'achat net de rabais, remises et ristournes.
Les immobilisations produites par l'entreprise sont enregistres
leur cot de production.
La distinction entre charges et immobilisations a bien t
respecte. A titre d'exemples :
L'auditeur doit vrifier que les emballages rcuprables et
commodment identifiables ont t enregistrs en immobilisations et
non en charges, ni en stocks.
Les rparations et modifications qui valorisent un lment d'actif ou
prolongent sa dure d'utilisation sont immobilises.
Les immobilisations importes sont inscrites au cot d'acquisition
selon le cours la date d'achat et non pas au cours la date de
rglement.
En matire de TVA, l'auditeur fiscal doit vrifier que l'entreprise a la
qualit d'assujetti selon le rgime rel, de mme pour ses
fournisseurs d'immobilisations. Il vrifie aussi que la TVA figurant sur
la facture ou l'attestation dlivre par le vendeur a bien t rcupre
selon le prorata d'assujettissement de l'entreprise. En ce qui
concerne les immobilisations produites par l'entreprise, il doit vrifier
qu'elles ont t imposes la TVA.
3. La Cession
Dans ce cas, l'auditeur s'assure que l'lment corporel cd ou en
rebus ne figure plus au bilan de l'entreprise, de mme que son
amortissement cumul. Il vrifie aussi que la dtermination de la plus
value sur cession est correcte en tenant compte de la fraction
d'amortissement entre la date de clture du dernier exercice et la
date de cession.
Remarque : Si le prix de vente du bien est libell en devise, il
faut bien s'assurer que le rsultat de cession se dfalque en un
rsultat de change et un rsultat de valeur et que chacun d'entre
eux figure au niveau de son compte appropri.
En matire de TVA, il vrifie que l'entreprise a procd la
rgularisation de la TVA initialement dduite lors de l'acquisition et ce
en fonction de la dure de vie restante du bien cd en appliquant
une fraction de 1/5 ou de 1/10 par anne respectivement pour les
biens meubles et immeubles.
Enfin, il vrifie que les plus values provenant de la cession des biens
corporels rvalus ont t rintgrs la base imposable51(*).
c. Les Immobilisations Financires
1. Les Titres de Participation
Lors de l'acquisition, l'auditeur vrifie que les frais accessoires
d'achat ne sont pas compris dans la valeur d'achat (tels que les
commissions d'intermdiaires, d'honoraires, les droits et frais de la
banque). Il vrifie notamment que la valeur d'achat comprend les
droits de souscription.
Il s'assure aussi de la bonne qualification des titres de participation
c..d que l'entreprise a l'intention de l'entreprise de les conserver
durablement notamment d'exercer sur la socit mettrice un
contrle exclusif, une influence notable ou un contrle conjoint, ou
pour obtenir des revenus et des gains en capital sur une longue
chance ou pour protger ou promouvoir des relations
commerciales.
Pour les obligations, il vrifie que la valeur d'origine comprend les
coupons courus et non chus.
Lorsque l'entreprise procde une augmentation de capital par
distribution gratuite des titres c..d par incorporation des rserves,
Sont regroups dans la classe IV, les comptes rattachs aux comptes
de tiers et destins enregistrer les dettes et crances courantes,
autres que financires. Donc, l'auditeur passe en revue des comptes
suivants :
40 : Fournisseurs et comptes rattachs
41 : Clients et comptes rattachs
42 : Personnel et comptes rattachs
43 : Etat et collectivits publiques
44 : Socits de groupe et associs
45 : Dbiteurs et crditeurs divers
a. Fournisseurs et Comptes Rattachs
Les principaux comptes concerns sont :
401 & 404 : Fournisseurs (d'exploitation et d'immobilisation)
403 & 405 : Fournisseurs, effets payer
408 : Fournisseurs, factures non parvenues
4091 : Fournisseurs, avances et acomptes
Tout d'abord, l'auditeur fiscal doit apprcier l'tendue des
investigations effectuer en fonction de la qualit du contrle interne
pour le cycle achats - fournisseurs.
Il procde aprs, par la revue analytique des diffrents comptes en
dterminant les ratios significatifs pour diriger les recherches
d'ventuelles anomalies : il revoit les balances fournisseurs,
rapproche les soldes du grand-livre, identifie les comptes dont les
libells sont imprcis et recherche les critures qui ne sont pas
passes selon la procdure habituelle57(*).
Il doit appliquer la procdure de confirmation directe concernant les
comptes de dettes - fournisseurs. A travers leurs confirmations, il
valide les oprations comptabilises et rapproche par la suite les
rponses obtenues avec les soldes fournisseurs dgags de la
balance auxiliaire.
s'assure que les salaires verss des employs travaillant pour les
dirigeants n'ont pas t pris en charge par l'entreprise, ainsi que pour
tout salaire ne correspondant pas un travail effectif.
Il doit aussi s'assurer que tout les salaires et avantages en nature
(logement, nourriture, habillement autre que celui du travail, voiture,
etc.) sont dclars.
De mme, il vrifie que les hautes rmunrations verses ne sont
pas exagres, et que la rmunration des associs dans les
socits de personnes ou celle de l'exploitant de l'entreprise
individuelle a fait l'objet d'une rintgration lors de la dtermination du
bnfice fiscal.
Il en est ainsi des appointements servis aux associs des SNC, aux
commandits dans les SCS, aux associs des socits de fait, aux
membres indfiniment responsables dans les socits en
participation60(*).
L'auditeur doit s'assurer aussi que les jetons de prsence servis aux
membres du conseil d'administration ou de surveillance dans les SA
et SCA ne sont dductibles de l'assiette imposable qu' concurrence
des frais de prsence auxdits conseils. En outre, il vrifie que les
sommes qui lui sont excdentaires ont t rintgres61(*).
De mme, il doit vrifier que les avances et acomptes aux personnels
ont bien t inscrits dans le compte spcifique 421 : Avances et
acomptes et non pas dans le compte 425 : Rmunration due .
Ce contrle s'effectue travers la justification des avances accordes
par une autorisation hirarchique et leur conformit aux rglements
arrts.
Il est tenu ce titre de vrifier que l'entreprise a dj tabli un tat
des avantages en nature et que ces avantages figurent bien au
niveau de la dclaration.
Si l'entreprise procde des mesures de motivation du personnel par
un prlvement du fond social, il faut s'assurer que ce dernier a t
aliment par une part des bnfices ne dpassant pas 10% du
bnfice brut avant impt.
Pour les primes d'assurances constitues au profit de l'entreprise sur
la tte des dirigeants ou des salaris, il vrifie qu'elles sont
rintgres lors de la dtermination du rsultat fiscal puisqu'elles
n'ont pas pour but de faire face une diminution d'un lment d'actif
Il est noter que l'auditeur doit de mme vrifier que les intrts ne
sont pas dcompts un taux infrieur 8% au titre des sommes
mises par la socit la disposition des associs63(*).
f. Dbiteurs & Crditeurs Divers
L'auditeur fiscal doit vrifier que les comptes dbiteurs divers ne
correspondent pas des recettes dont la prise en rsultat aurait t
diffre64(*).
En matire de TVA, il peut effectuer les mmes travaux et
vrifications effectus au niveau des comptes clients et fournisseurs.
Pour les charges et produits constats d'avance, il est tenu de
contrler la justification de ces soldes.
Concernant les comptes transitoires ou d'attente, il doit examiner le
dtail des critures de rgularisation passes lors de l'inventaire et
vrifier que ces comptes ont t solds en fin d'exercice.
4. Les Comptes Financiers
a. Banques, Etablissements Financiers et Assimils
L'auditeur doit vrifier que l'incidence sur le rsultat des oprations
rapproches a t correctement analyse : il s'agit de vrifier qu'il n'y
a pas de charges ou de produits diffrs.
Il est tenu de mme de vrifier que la TVA a t facture par les
tablissements financiers pour que l'entreprise puisse les rcuprer.
b. La Caisse
L'auditeur doit s'assurer que :
- la caisse n'est pas crditrice
- toutes les oprations de caisse ont t comptabilises au fur et
mesure des mouvements de numraire
- la caisse en devise n'a pas t confondue avec celle en dinars et
qu'elle a t valorise au cours de change la date de clture.
Enfin, il doit examiner les mouvements de l'exercice et rechercher par
ailleurs les recettes et dpenses occultes. Il doit aussi s'assurer que
le solde du compte caisse correspond exactement au rsultat de
Ainsi, le choix doit tre fortement reli l'activit exerce et par voie
de consquence la situation de l'entreprise.
En outre, un autre choix peut tre infiniment avantageux aux
personnes physiques se prsentant dans la possibilit d'affecter
certains biens tels les immeubles ou les valeurs mobilires
l'exploitation professionnelle avec les consquences fiscales de
dductibilit et d'imposition applicables la catgorie de revenus
laquelle ils sont affects par destination110(*).
L'auditeur doit s'assurer que l'entreprise est impose selon le rgime
rel, pour qu'elle puisse bnficier de cette affectation.
Par ailleurs, si l'entreprise a une situation prospre, l'auditeur peut
l'orienter opter pour le rinvestissement de son bnfice et donc
rduire sa charge fiscale.
Ce rinvestissement peut tre opr au niveau :
- des projets d'hbergement et de restauration au profit des
tudiants111(*)
- de la ralisation de projets, de la souscription ou de l'augmentation
du capital des entreprises s'installant l'tranger ayant pour but
exclusif la commercialisation des marchandises ou services
tunisiens112(*)
- de la souscription au capital des SICAR ou plac auprs d'elles113(*)
- les comptes pargne en actions 114(*)ouverts auprs des
banques ou intermdiaires en bourse pour la souscription ou
l'acquisition d'actions cotes la BVMT, des bons de trsor
assimilables ou des parts des OPCVM.
L'auditeur ne se contente pas de lister les diffrentes possibilits mais
il vrifie que l'entreprise remplit les conditions exiges.
Ainsi, le contrle des choix stratgiques ne se limite pas la seule
tude des avantages mais s'tend vers l'analyse des contraintes
inhrentes ces choix.
b. Le Contrle de l'Apprciation des Contraintes Inhrentes aux
Choix Stratgiques
Il est bien clair qu'un choix envisag ou exerc prsente
cumulativement des avantages et des contraintes.
- du minimum d'impt
Exemple126(*) :
Soit une socit qui ralise un bnfice de 100.000D. Elle ralise
deux investissements :
- 40.000 D d'investissements physiques dductibles hauteur de
35%
- 20.000 D d'investissements financiers dductibles hauteur de 35%
Ces dgrvements sont assortis du minimum d'impt de 20%.
La dtermination de l'IS s'tablit comme suit :
Bnfice avant rinvestissements ......................................................
100.000 D
1er rinvestissement (40.000 D)
100.000 D *35% = 35.000 D
Dduction plafonne ....................................................................
35.000 D
Reliquat ..................................................................................... 65.000
D
2me rinvestissement (20.000 D)
65.000 D * 35% = 22.750 D
Dduction totale soit ......................................................................
20.000 D
Reliquat, assiette imposable ..............................................................
45.000 D
Calcul de l'impt sur les socits :
45.000 D * 35% ............................................................................
15.750 D
Minimum d'impt :