Rabah-Boufas (Soldification) PDF
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Anne: 2013
Salem CHABOUR
Pr
U.B.M.ANNABA
Pr
U.B.M.ANNABA
Devant le jury
Prsident du jury
Mostefa BACCOUCHE
Examinateurs
Messaoud
LEGOUERA
Pr
Abdenacer
LEMMOUI
MCA
U.B.M.ANNABA
Abdelmalek MEBAREK
MCA
U.B .M.ANNABA
DEDICACES
A tous ceux qui maiment et que jaime et que jai omis de les citer.
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REMERCIEMENTS.
Je tiens, en premier lieu et avant tous, remercier pour mavoir consacr un peu de son
temps et avoir voulu prsider le jury de soutenance, enseignant luniversit de Annaba
Monsieur le Professeur BACCOUCHE Mostefa
Directeur du Laboratoire de Mtallurgie Physique et Proprits des Matriaux
Je remercie aussi pour avoir accept dtre membre du jury et davoir examin le contenu
du mmoire
Monsieur le Professeur LEGOUERA Messaoud
Professeur luniversit de Skikda, aussi pour avoir rendu accessibles certains de nos rsultats.
Je dois remercier, pour avoir accept dtre membre de jury et aussi pour le soutien
moral dont il a toujours fait preuve pendant nos annes dtude
Monsieur le Docteur LEMMOUI Abdenacer
maitre de confrences et enseignant luniversit de Annaba.
Je remercie pour avoir voulu particip ma soutenance et accepter dexaminer mon
mmoire
Monsieur le Docteur MEBAREK Abdelmalek
maitre de confrences et enseignant luniversit dAnnaba.
Je remercie le directeur du mmoire
Monsieur le Professeur CHABOUR Salem
pour tous les efforts quil a fait afin que je puisse soutenir dans de bonnes conditions.
Je ne dois pas oublier de remercier chaleureusement tous mes amis et collgues qui ont
toujours t mes cots.
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Rsum.
Les augets sont des moules mtalliques qui leur exploitation sont soumis des
alternances dchauffement rapide et de refroidissement plus ou moins lents. Ils sont lobjet de
dgradation par phnomne de fissuration et de rupture totale. Lexamen de cet outil et du
matriau avec lequel il est confectionn a mis en vidence des discontinuits de la matire soit en
surface ou en volume. Les contraintes dorigine thermique estimes thoriquement en rgime
tabli peuvent atteindre valeurs assez leves.
Ltude a permis de conclure des recommandations tant au niveau du fabricant que de
lexploitant.
Mots-cls : structure, lingotire, moule, contraintes thermiques, fontes.
Summary.
The "augets" are metal moulds in which their exploitation are subjected to alternations
of rapidly heating and cooling more or less slow. They are object of degradation by
phenomenon of cracking and total rupture. The examination of this tool and the material with
which it is made highlighted discontinuities of the matter in their surface or their volume. The
stress of thermal origin estimated theoretically in permanent state can reach rather high values.
With this study it is possible to show recommendations as well on the level from the
manufacturer as from the owner.
Keywords: structure, ingot, mould, thermal stresses, cast iron.
. .
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SOMMAIRE.
INTRODUCTION.
ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE.
I-LES FONTES.
I-1. Fontes blanche, fonte grise.
I-1-1. Systme stable, systme mtastable.
I-1-2. Proprits et rle des constituants.
I-1-2-1. La ferrite.
I-1-2-4. Le graphite.
I-1-2-5. Les formes de graphite.
I-2.COMPORTEMENT DES PIECES SOUMISES AUX CHOCS THERMIQUES.
I-3. ROLE DES ELEMENTS DE LA COMPOSITION CHIMIQUE.
I-4. EXPLOITATION DES AUGETS ET DES LINGOTIERES.
I-4.1. Phnomnes constates pendant le service des augets.
I-4.1.1. chauffement des augets.
I-4.1.2. Modifications de structure et gonflement.
I-5. LOXYDATION.
I-6. CONTRAINTES THERMIQUES.
I-7. TRACE DES LINGOTIERES.
I-8. INFLUENCE DE LA CHALEUR SUR LA STRUCTURE DES FONTES.
I-9. DEFAUTS ET ANOMALIES.
I-9.1. La porosit du gaz.
I-9.2. Les pores de retrait.
I-10. SOLIDIFICATION DES METAUX FERREUX.
I-10.1. Solidification d'une fonte grise hypoeutectique.
I-10.2. Interface de solidification.
I-10.3. Surfusion thermique.
I-10.4. Surfusion de constitution.
I-10.5. Les cellules eutectiques.
I-11. FATIGUE THERMIQUE ET PHENOMENE DE FISSURATION.
I-11.1. Propagation des fissures.
I-12. CARACTERISTIQUES MECANIQUES ET PHYSIQUES DES FONTES
GRISES.
I-12.1. Caractristiques mcaniques.
I-12.2. Coefficient de dilatation thermique.
I-12.3. Conductivit thermique.
II. DESCRIPTION DU PROBLEME ET METHODOLOGIE.
II.1.Description du problme.
II.2.Mthodologie de travail.
II.2.1. Cycles approchant les conditions pratiques.
II.2.2. Partie thorique.
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Intitul de la figure
Systme stable (Fe-C) et systme mtastable en trait plein (Fe-Fe3C).
Effet des lments daddition sur la matrice de la fonte.
Diverses fontes obtenues partir de la blanche ou de la grise.
Influence des lments daddition sur la rsistance la traction de la ferrite.
Influence de quelques lments daddition sur la duret de la ferrite.
Types de graphite.
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N
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Titre du tableau
Proprits de la ferrite en fonction de la teneur en Si.
Influence du carbone total sur la duret dune fonte blanche.
Diagramme de rfrence pour les dimensions du graphite.
Tableau 4. Les quatre types principaux de fonte.
Constituants des types principaux des fontes
Valeur de la variation de volume au point de fusion des mtaux.
Rsistances des fontes en fonction de la nature de la matrice.
Composition chimique du matriau dans ltat de rception.
Proprits thermo-physiques des matriaux mise en jeu.
Mesures de la microduret Vickers dans son tat de rception.
Mesures de la duret HRB dans son tat de rception.
Composition chimique des chantillons aprs utilisation.
Rsultats des essais de duret et la rsistance de traction du matriau ayant
servi.
Composition chimique obtenue par spectromtrie dans son tat livr neuf.
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INTRODUCTION.
Les augets faisant lobjet de notre travail sont des moules mtalliques qui travaillent des
conditions de tempratures assez leves. Ils reoivent du mtal liquide 1400C-1350C. Une
fois refroidit ce mtal coul se refroidit et donne des gueuses en fonte destines pour la chaine de
production en aval. Dans les fonderies o il est produit, il est coul en sable, puis fini, avant
dtre livr au client.
Sa mise en service le soumet donc une exploitation priodique consistant en un
chauffement rapide lorsque le mtal liquide est introduit suivi dun refroidissement plus ou
moins assez lents. Avant dtre utiliss les augets sont enduits de chaux. Ce chaulage permet une
protection de leffet de la chaleur comme il assure aussi dviter le collage du liquide avec
lauget.
Lalternance des rgimes thermiques auxquels lauget est soumis cre dans lpaisseur du
matriau des gradients de tempratures des fois assez importants. Ceci engendre des contraintes
dorigine thermique qui, limage des contraintes mcaniques, provoquent leur tour vu les
valeurs quelles peuvent atteindre des fissurations dans le matriau. Ces fissures peuvent
entrainer une rupture totale, ce qui cause des pertes financires assez importantes pour
lexploitant.
Notre tude consiste examiner le matriau et lauget dans son tat livr par le
fournisseur, et de mener une approche mtallurgique avec des cycles thermiques pour constater
ce que le matriau dveloppe lors des alternances cycliques lorsquil est exploit. A cet effet
nous avons retenus types de cycles o les tempratures sont plus leves.
Selon que lauget est chaul ou non la temprature sa paroi interne sera diffrente ; si
elle est assez leve elle pourra tre lorigine de forts gradients thermiques, et alors il faut
savoir labaisser autant que cela est possible. Dans ce sens, avec les variations structurales
observes avec les traitements choisis, on pourra dduire si le chaulage est soigneusement
ralis. Lestimation des contraintes thermiques compare aux valeurs obtenues
exprimentalement nous permettra dapprcier le comportement du matriau lorsquil est
exploit dans ces conditions.
Ainsi, la faveur des rsultats des essais exprimentaux et des essais thoriques on
montrera lefficacit du rle de la chaux utilise comme enduit, et de sinformer sur le
comportement mtallurgique, thermique, et mcanique du matriau.
Le contenu de la recherche bibliographique prsent dans le premier chapitre traite des
caractristiques des fontes les plus utilises, en tenant compte de leur classification, de la tenue
mcanique et de leur aptitude la rupture. Dans cette partie on trouvera des informations portant
sur des travaux publis quant la fatigue thermique et les moyens exprimentaux utiliss.
La mthodologie que nous avons dveloppe dans le deuxime chapitre traite des
moyens exprimentaux mis en uvre dans ce travail et les modes opratoires retenus aussi bien
pratique que thorique.
Le troisime chapitre est consacr aux rsultats que nous avons obtenus, dont certains
confirment partiellement ceux obtenus avec une tendue thermique plus restreinte dans une
approche mene antrieurement.
La conclusion gnrale est axe sur des recommandations pour assurer une meilleure
qualit du produit et de bonnes conditions de service lors de lexploitation.
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I-ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE.
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I-LES FONTES.
Se sont des alliages base de Fe contenant du C en quantit suprieure 2% en poids.
Cette teneur les diffrencie des aciers qui titrent moins de carbone. Le Si est le deuxime
lment quon retrouve dans les fontes avec une teneur qui varie de 1% 3%. Il a un rle
graphitisant, et plus lalliage en contient plus il forme en son sein du carbone libre ou graphite. Si
sa teneur est faible le carbone sera li chimiquement surtout avec le fer. Le troisime lment est
le Mn, qui contrairement au silicium favorise la formation du carbone chimiquement li. Cest un
blanchissant. Le S et le P sont rencontrs en quantit assez limites quils ne doivent pas
dpasser. Rien que ces lments donnent la fonte des proprits assez bonnes et sont trs
utilises dans beaucoup de domaines.
Lintroduction volontaire de d'autres lments (Cr, Mo, W, ) bien dfinie amliore les
proprits [1]; on a alors des fontes allies. Donc on peut obtenir une fonte contenant du
graphite, ou une fonte contenant du C chimiquement li avec le fer, mais aussi une fonte
ordinaire ou une fonte allie ; cependant la complexit est plus importante.
Ces alliages selon les lments quils contiennent et la vitesse laquelle ils se
refroidissent voluent dans le systme stable ou mtastable.
I-1. Fontes blanche, fonte grise.
Selon la fracture on peut observer une cassure blanche ou une cassure grise.
-Une fracture de couleur blanche indique que cest une fonte blanche, due prsence du carbone
chimiquement li qui forme un carbure trs rencontr dans les alliages ferreux et quon appelle la
cmentite. Ce carbure de fer ou cmentite a la formule chimique Fe3C. La fonte blanche contient
donc la cmentite qui est un carbure de Fe : elle est dure, donc fragile, mais a une bonne tenue
labrasion et lrosion; elle est difficile usiner, [2].
Pour lobtenir lalliage doit contenir des lments qui favorisent la formation du carbone
chimiquement li comme le Mn et assurer la pice une vitesse de refroidissement assez grande
pourque son refroidissement seffectue dans le systme mtastable fer-cmentite.
-Une fracture de couleur grise est propre la fonte grise. Cette couleur provient du C libre ou
graphite. Elle contient la place de la cmentite du graphite. Sa duret est moins leve que celle
de la blanche, donc elle est moins fragile, elle a une bonne usinabilit. La prsence de C libre lui
assure un coefficient de frottement peu lev. Avec ceci elle absorbe les vibrations.
On peut lobtenir en favorisant un refroidissement assez long et en introduisant des
lments graphitisants comme le silicium. Liquide, elle scoule bien et de ce fait elle constitue
un bon alliage de fonderie. Elle se refroidit dans le systme stable fer-graphite.
I-1-1. Systme stable, systme mtastable.
La figure 1 prsente les deux systmes qui dcrivent lvolution des alliages ferreux au
cours du refroidissement. Le diagramme Fer-cmentite en traits pleins reprsente le systme
mtastable, alors quen pointill on a le trac du diagramme stable.
Dans des conditions habituelles de refroidissement on obtient la cmentite qui est le
carbure de fer qui a tendance se dcomposer en Fe et C (graphite), donc elle nest pas stable
do son tat dit mtastable.
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Figure 1. Systme stable (Fe-graphite) et systme mtastable en trait plein (Fe-Fe3C), [3].
Pour obtenir du graphite, donc pour avoir une fonte grise, il faut augmenter le
pourcentage de C, augmenter la teneur en Si, favoriser une vitesse de refroidissement aussi lente
que possible, et viter la formation de carbures. Les lments daddition peuvent favoriser la
formation de la cmentite ou du graphite, figure 2.
La diffrence entre les deux systmes est la teneur limite 6,67% de Fe3C dans le
systme non stable alors quelle est de 100% C dans le stable. Les points caractristiques sont
dplacs vers le haut et droite ou gauche selon le systme considr : par exemple le point
eutectique E2 est 4,3% C 1148C alors que E2 indique 4,25% Fe3C pour 1153C.
La figure 3 montre quune fonte selon quelle soit blanche ou grise peut donner, sous
certaines conditions bien dfinies, une fonte mallable ou une fonte graphite sphrodal. Et la
fonte mallable active thermiquement (recuite) peut donner une fonte mallable cur blanc
ou cur noir ferritique. Inocule au Mg la fonte grise donne une fonte graphite sphroidal qui
peut tre ferritique ou encore perlitique si la fin du refroidissement nest pas assez lente. Si la fin
du refroidissement est assez lente la fonte grise peut voluer en fonte mallable cur noir
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Caractristiques mcaniques
Rsistance la traction
Allongement (%) Duret Brinell
Ferrite pure
275
61
75
Ferrite 0,82 % Si
309
50
88
Ferrite 2,28 % Si
437
43
124
Ferrite 3,40 % Si
530
28
150
Tableau 1. Proprits de la ferrite en fonction de la teneur en Si.
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Type C.
Il se prsente en amas et en lamelles. On lobserve surtout dans les fontes
hypereutectiques refroidies assez lentement (CE gal 4,5 % et des paisseurs dpassant 20 30
mm pour les coules en sable). Les gros amas de graphite sont du graphite hypereutectique
dpos avant leutectique graphite-austnite; les lamelles plus fines font partie de lagrgat
eutectique. Les gros amas de graphite ne se dposent effectivement que si le caractre
hypereutectique de la fonte nest pas masqu la solidification par une surfusion importante.
Type D.
Il se forme entre les dendrites avec une orientation alatoire, il est de surfusion. Cette
forme de graphite est caractristique des pices refroidies trs rapidement et, en particulier, au
voisinage de la surface dans le cas de pices coules en coquille. La rpartition interdendritique
trs marque ne saccompagne pas toujours dun carbone quivalent trs au-dessous de 4,3 %
car, dans les fontes refroidies trs rapidement, les phnomnes de surfusion sont trs importants.
Le graphite de ce type est toujours trs ramifi avec comme dimensions 7 et 8, cest-dire longueur apparente infrieure 0,03 millimtre.
Type E.
Les lamelles interdendritiques sont orientes. Lorientation de ces lamelles, qui ont dj
une dimension assez consquente, est impose par celle des dendrites de laustnite forme.
Cette distribution est rencontre quand on a une vitesse de refroidissement moyenne ou
faible (paisseurs de lordre de 20 mm et plus dans le cas de la coule en sable) quand la
composition chimique de lalliage est hypoeutectique trs marqu (CE voisin de 4 % et souvent
infrieur).
Dans la littrature on peut rencontrer dautres cas o par exemple on peut observer une
distribution de graphite en rseau, dit de Widmanstten due la prsence de plomb.
Les lamelles sont repres du point de vue dimensionnel par un numro dont la
signification est donne dans le tableau 3, et la figure 6.
Pratiquement dans une pice en refroidissement le problme est de russir une
homognit sur lensemble de la structure.
I-2. COMPORTEMENT DES PIECES SOUMISES AUX CHOCS THERMIQUES.
Beaucoup de pices utilises dans lindustrie sont soumises des conditions de travail
svres, car elles voluent des tempratures leves. Comme exemple on a les lingotires
utilises dans les aciries, les moules ou coquilles, les refroidisseurs, les pices de fours, les
pices destines au freinage, qui doivent avant tout rsister aux variations thermiques.
Les matriaux destins cet effet doivent avoir une haute conductivit thermique et un faible
module dlasticit, tout en visant une teneur en carbone relativement leve. Pour cette dernire
condition la teneur en carbone doit tre suprieure 3,6 %. Dans ce cas le problme du P se pose
et il faut viter simultanment un phosphore de teneur leve et un pourcentage de carbone
relativement bas, dj on doit viter le risque des tapures.
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Ct (%)
2.11
2.37
2.70
3.32
3.57
3.69
3.93
Si (%)
0.40
0.99
0.65
0.79
0.56
0.33
0.65
Mn (%)
0.40
0.65
0.61
0.60
0.43
0.61
0.35
Duret (HV)
395
403
456
546
540
516
566
1
2
3
4
5
6
7
8
> 100
50 100
25 50
12 25
6 12
36
1,5 3
< 1,5
>1
0,5 1
0,25 0,5
0,12 0,25
0,06 0,12
0,03 0,06
0,015 0,03
< 0,015
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Fontes
Grise
Blanche
Mallable
Ductile
%C
2.5 - 4.0
1.8 - 3.6
2 - 2.6
3-4
%Si
1-3
0.5 - 2
1.1 - 1.6
1.8 - 2.8
%Mn
0.4 - 1
0.2 0.8
0.2 0.8
0.2 0.9
%S
0.05 0.25
0.06 0.2
0.06 0.2
0.03 max
%P
0.05 1.0
0.06 0.18
0.06 0.18
0.1 max
Formes du C
Graphite
Fe3C
Graphite
Graphite
%C
2.5 - 4.0
1.8 - 3.6
2 - 2.6
3-4
%Si
1-3
0.5 - 2
1.1 - 1.6
1.8 - 2.8
CE
2.8 - 5
2 - 4.3
2.4 - 3.2
3.6 - 4.9
Comp.
Eutect.
hypo +Graphite
hypo +Carbure
hypo +Carbure
hyper +Graphite
Struct
Ferrite, Perlite
Ferrite, Perlite
Ferrite, Perlite
, Perlite,
Dans cet exemple on voit que le taux de Si et la teneur en C sont plus leves pour la
nuance conue pour le tambour de freinage, alors que la limite infrieure tolre du CE est
pousse vers une valeur plus grande pour la composition destine pour les lingotires.
I-3. ROLE DES ELEMENTS DE LA COMPOSITION CHIMIQUE.
La composition chimique est aussi dterminante que la vitesse de refroidissement ou le
procd avec lequel on a obtenu la pice, car elle optimise les lments principaux et les
lments dalliage.
-Le Carbone et le silicium ont une influence directe et essentielle sur le passage de la forme
mtastable la forme stable au cours de la solidification de la fonte. Par exemple lajout de Si
qui favorise la graphitisation dplace les lignes de solubilits et les points de transformation du
diagramme stable, figure 7.
On voit que le domaine austnitique se rtrcit quand on passe de 2,4% 4,8% en poids
de Si, le C diminue dans leutectique et leutectoide de mme que la solubilit maximale dans
laustnite. A une teneur en Si, le point eutectique tant 4.3%C se dplace vers les plus faibles
teneurs en C quand le pourcentage en Si augmente. Laddition de silicium rduit donc la teneur
du C dans la perlite, et dplacent les lignes de transformation correspondant aux tempratures de
leutectique ou de leutectoide. Ceci augmentent le domaine des tempratures quand on introduit
plus de Si.
La figure 8 prsente leffet du C et du Si pour dterminer a peu prs les domaines des
alliages. La ligne en pointill dlimitant le domaine des aciers et des fontes mallables pour %C
+ 0.06%Si = 2.0 et celle correspondante %C + 0.33%Si = 4.3 montrent les zones dexistence
approximativement de lexistence des diffrentes fontes selon leur taux en Si et en C. La ligne
infrieure montre la solubilit maximale du C dans laustnite ; une teneur leve en C favorise
la graphitisation ou la carburation de la matrice.
La figure montre aussi que des valeurs leves en C et en Si augmentent laptitude de la fonte
devenir sphrodale sous inoculation. Le domaine des fontes grises est limit par des taux en C
de 2,5% 4,0% et des taux en Si de 1% 3%.
-LAluminium est alphagne. Il prsente la particularit dtre graphitisant jusqu une teneur
de 4%, puis agit comme un carburigne entre 10 et 18%, puis nouveau devient graphitisant
jusqu 27%, au-del il reste carburigne. Il augmente trs sensiblement la rsistance
loxydation, [6].
-Le Nickel, le Cuivre, et lEtain favorisent la graphitisation pendant la transformation
eutectique mais agit en sens contraire pour la transformation eutectoide et par consquent on
assiste laugmentation la perlite par rapport la ferrite, et donc on voit la duret amliore.
Ce deuxime effet est d au retardement de diffusion de carbone.
-Le Chrome, le molybdne, le tungstne, et le Vanadium agissent en dfavorisant la
graphitisation au niveau des transformations eutectiques et eutectoides. Ainsi, elles augmentent
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la quantit de carbures et de perlite. Ces lments peuvent former des carbures, mais aussi entrer
en solution dans les (Fe, X)nC, ou dans la solution solide de fer alpha.
-Le manganse et le Soufre sont maintenus une teneur suffisante pour assurer la
neutralisation du sulfure de fer qui se forme dans les joints de grains. Le sulfure de manganse
MnS, [8,11], issue de lopration de neutralisation prcipitera dans les grains, et peut servir de
site de germination pour le graphite. Le rapport entre le S et le Mn est tel que la teneur minimale
en Mn est fixe Mn = 1,7 % S + 0,3. Au-dessus de cette proportion, il agit comme un faible
stabilisant des carbures. En outre, il affine la perlite, et de ce fait lve la rsistance la traction.
La teneur en manganse des fontes ordinaires est gnralement infrieure 1 %. Il est
souhaitable que la teneur en soufre ne dpasse pas 0,12 %.
-Le phosphore des fontes ordinaires qui en contiennent suffisamment (plus de 0,30 %) joue un
rle important dj signal par ltude du systme Fe-C-P. Linfluence du phosphore est
complexe, car la rpartition de leutectique phosphoreux varie considrablement suivant la
vitesse de refroidissement. Lorsque celle-ci est grande (paisseur des pices voisine de 10 mm
dans la coule en sable), leutectique phosphoreux est rparti en un rseau continu dlimitant
compltement les cellules eutectiques ds que la teneur en phosphore atteint 0,4 %.
Lexistence dun tel rseau contribue diminuer sensiblement la rsistance la traction.
Au contraire, dans des conditions de refroidissement normales, leutectique phosphoreux est
rparti uniformment dans toute la pice et joue un rle sensible, mais nettement moins
dfavorable. Au-del dun taux de phosphore de 0,3 % environ, linfluence du phosphore sur les
principales caractristiques mcaniques peut tre schmatise de la faon suivante : une
augmentation de la teneur en phosphore de 1 % accrot la duret Brinell de 30 40 points,
diminue le module lastique de 10 000 MPa.
Par ailleurs, il exerce une influence dfavorable sur la rsistance au choc des fontes. Sur
la rsistance la traction, leffet est variable.
-Le Molybdne est un stabilisateur de perlite et augmente la capacit de trempe. On lutilise le
plus souvent avec le cuivre et le nickel plus petites quantits, [7], car il prserve les qualits
dusinage de la fonte. En outre, il amliore les caractristiques mcaniques haute temprature et
augmente la rsistance au choc.
- L'antimoine, larsenic, le bismuth, le magnsium, le crium, et le calcium, peut agir de
manire sensible et changer la forme du graphite et apporter des changements sur la
microstructure de la fonte.
I-4. EXPLOITATION DES AUGETS ET DES LINGOTIERES.
Les augets sont des moules mtalliques labores en alliages ferreux dans lesquelles
comme les lingotires on introduit du mtal liquide. Le mtal liquide, de la fonte, aprs
refroidissement peut tre vacu de la lingotire sous la forme dune gueuse solide de poids, de
forme, et dencombrement dtermine.
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Elles sont rutilises autant que possible. La rptitivit des oprations fondamentales que
sont le remplissage, l'alimentation et l'jection impose des contraintes techniques particulires
pour la conception et la mise en uvre de ces moules.
La fonte liquide est verse dans lauget la temprature de 1350-1400C, appele
temprature de coule. Lauget enduit de chaux est refroidi par un systme externe de jet deau
distance.
I-4.1. Phnomnes constats pendant le service des augets.
I-4.1.1. chauffement des augets.
Initialement une temprature donne, lintroduction du mtal liquide porte sa surface
interne une temprature trs leve. Une bonne partie de la chaleur est absorbe par le matriau
par conduction, alors quune partie est vacue dans le milieu ambiant par effet de convection et
de rayonnement thermique. La transmission de la chaleur du lingot vers lauget se fait dans les
premiers instants de la coule par conduction jusquau moment du dcollement du lingot
refroidit et en contraction.
Ce dcollement est trs rapide et est irrgulier, il dbute entre deux et cinq minutes
partir de la coule pour se terminer aprs quelques minutes. Comme lauget peut tre mal chaul
et que la chaleur traverse la couche de chaux, puis scoule dans lpaisseur de la lingotire, la
surface intrieure atteint 750 800 C et la surface extrieure est de 670 C trente minutes aprs
la coule.
I-4.1.2. Modifications de structure et gonflement.
Ce moule en fonte est soumis donc des variations de chauffages et de refroidissements
qui ne sont que la consquence des conditions dutilisation. Ces variations thermiques
lesquelles il est soumis engendrent, outre les contraintes thermiques au sein du matriau, deux
consquences :
-un effet dordre physico-chimique sur la structure de la fonte ;
-un effet physique, rsultant des dilatations ou des contractions ingales dues la
progression en fonction du temps, dans lpaisseur de lauget.
Le comportement dilatomtrique dune fonte hmatite destine pour la fabrication de ces
moules avec le point de transformation A1-3 situ 775 C, on constate :
-dans le domaine des tempratures infrieures A1-3 on assiste un gonflement d
lvolution de la perlite qui se dcompose de manire partielle en graphite ;
-A la temprature correspondant A1-3, on observera une contraction du matriau. A cette
contraction au chauffage correspond une dilatation au refroidissement.
Ceci est accompagn dun dpt de graphite sous forme de fines touffes dposes sur les
lamelles prexistantes. Ce dpt entrane un gonflement rsiduel.
La graphitisation au-dessous de A1-3 intresse les parties de lauget dont la temprature
atteint ou dpasse 700 720 oC. Le deuxime phnomne intresse les rgions o la temprature
dpasse A1-3.
Ce gonflement est fonction aussi de la teneur en silicium qui conditionne avec la vitesse
de refroidissement la structure en graphite. Au contraire de certains alliages ferreux comme les
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aciers la transformation austnitique se manifeste par une contraction, ce qui nest pas le cas des
fontes o le Si est prpondrant.
I-5. LOXYDATION.
Comme la temprature est leve loxydation du silicium provoque, elle aussi, un
gonflement important de la fonte. Daprs certains travaux menes par des auteurs, tableau 5, la
paroi intrieure de la lingotire, loxydation du silicium peut atteindre 60 % sur 1 2 mm pour
dcroitre ensuite. Elle est moindre dans les angles que sur les faces parce que la temprature de
la lingotire y est moins leve.
Loxydation se manifeste comme suit : si un chantillon de fonte est maintenu sous air
une temprature suprieure 500C, sa superficie se couvre dune pellicule doxyde de fer. Cette
pellicule doxyde peut tre divise en deux couches distinctes par leur composition chimique [8],
selon que loxyde forme est cationique ou anionique :
-Loxydation tant externe, loxyde est compos de Fer et dOxygne. Cest un oxyde dit
cationique car il est form par la diffusion des ions Fe++ vers lextrieur de lchantillon.
-Loxyde interne, compos de fer, doxygne et dlments dalliage est dit anionique ,
car form par la diffusion des ions O-- vers lintrieur de lchantillon. Les ions O- diffusent vers
lintrieur et les ions Fe+ diffusent vers lextrieur.
Compare aux aciers les fontes sont connues pour leur bonne rsistance loxydation,
due la prsence du silicium. Cet lment participe dans la formation dun oxyde interne riche
en fayalite Fe2SiO4, (ou FeCr2O4 ou FeAl2O4 formes avec les lments daddition) trs
adhrent et peu permable loxygne ; ce qui gne loxydation. Comme on prsent dj que
les fontes GS ont des teneurs en Si et en C assez leves, elles ont une bonne rsistance
loxydation que les fontes courantes. Loxydation des fontes GS, figure 9, est beaucoup plus
lente que celle des fontes graphite lamellaire car le rseau form par les lamelles de graphite
favorise la diffusion de loxygne vers lintrieur du matriau.
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Le tableau 6 donne pour quelques mtaux le taux de variation du volume sur le point de
fusion en pourcent. Le comportement des matriaux mtalliques peuvent donner aussi bien un
gonflement comme le cas du Silicium, ou une diminution de volume. Les fontes lorsquelles
passent ltat liquide subissent un gonflement selon le taux du Silicium prsent dans la
composition chimique.
Donc sur la formation de la structure et des dfauts, qui peuvent apparaitre dans les pices
coules, la solidification a une influence importante.
Page 28 sur 73
Strucuture
CFC
CFC
Diamant cubique
CC
CC
profil de temprature, seulement la diffrence est dans la phase liquide o on voit que les valeurs
sont moindres pour le cas not c. La temprature au niveau de linterface note Tm est plus
leve.
La diffrence est une question de degr de surfusion. Une grande valeur de surfusion tend
assurer une croissance dendritique et de faibles valeurs de surfusion permettront une croissance
cellulaire.
I-10.3. Surfusion thermique.
Par rapport linterface la temprature est moins leve dans le liquide et aussi dans le
solide. La croissance en cellule se produit quand linterface devient instable, on assiste alors un
passage vers une cellule type qui se forme cause de la variation et de linstabilit du front.
Linstabilit provient du fait que la partie qui est lgrement en avant dans le front, se
dveloppe dans le mtal liquide de temprature plus basse.
Ces parties formes sisolent car elles vacuent leur chaleur latente dans le liquide
adjacent qui voit sa temprature augmenter. De mme des pics de temprature donnent
paralllement le mme phnomne et on assiste la formation des cellules qui se forment avec
lavancement de la solidification.
La formation en dendrites est une autre manifestation de croissance cellulaire dans
laquelle les fluctuations se dveloppent aux cots. A une surfusion leve avec une grande
vitesse de croissance les cellules se dveloppent dans partie progressant rapidement, parfois de
gomtrie complexe en forme darbre.
Les bras secondaires des dendrites se dveloppent la perpendiculairement au bras
primaires. Comme bras primaire solidifi dgage sa chaleur latente, la temprature
immdiatement dans la zone ct augmente. Ceci cre une inversion de la temprature dans le
liquide avec les bras primaires. De mme pour les ramifications secondaires et tertiaires.
L'espacement entre des bras est proportionnel la quantit de chaleur prise par le moule.
Un refroidissement rapide produit de petits espacements de bras de dendrite.
I-10.4. Surfusion de constitution.
Le cas des mtaux purs font lobjet beaucoup plus des inversions de tempratures, alors
que les alliages o les dendrites sont beaucoup rencontres cause de la surfusion
constitutionnelle. Cette surfusion est provoque de la sgrgation des lments dalliage rejete
dans le liquide en avant de linterface.
Ceci entraine une concentration supplmentaire des lments d'alliage et entraine une
diminution du point de fusion dans le liquide, qui peut prendre une valeur plus basse que la
temprature du milieu, et donc le liquide en ce point deviendra constitutionnellement surfondu;
parce quil y a eut 'un changement dans la constitution du liquide.
Cette notion de surfusion apparait dans le diagramme FE-Carbone selon quil se refroidit
dans un tat stable ou hors dquilibre. La diffrence entre le point C et C correspondant au
point eutectique selon quon a le fer-graphite ou le fer-cmentite, augmente avec le pourcentage
en Si ; au-del de 1.7% de Si on assure thoriquement une diffrence de temprature assez
importante pour favoriser la formation du carbone libre.
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certains cas, peu frquents en pratique, la cellule eutectique apparat difficilement ou mme
nexiste pas.
Les cristaux deutectique phosphoreux, figure 18, ont gnralement une rpartition en
rseau (plus ou moins continu), chaque maille entourant une cellule eutectique. Les cristaux
deutectique phosphoreux ont une duret plus grande que la matrice, mais variable de 400 900
HV suivant la proportion de la phase carbure car celle-ci est plus dure que le phosphure.
La tendance la stabilisation du carbure dans leutectique phosphoreux est accrue du fait
des micro sgrgations qui, trs gnralement dans les fontes grises, lenrichissent en manganse
et en impurets carburignes (Cr, Mo,...) de mme quelles lappauvrissent en silicium et en
impurets graphitisantes (Ni, Cu,...).
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graphite, [21]. Pour les matrices contenant de la martensite il a t observ pendant le cycle, la
structure martensitique en latte combine avec une densit de dislocation leve ainsi que la
prsence des carbures le long des interfaces des lattes favorise lendommagement, [22].
Pour ce qui est des cylindres de laminoirs on fait recours aux revtements. On renforce le
corps avec une couche de matriau noble comme un acier inoxydable martensitique. Une tude,
[23], a port comme tant la couche extrieure sollicit thermiquement sur un acier inoxydable
contenant 0.1% C, 12% Cr, 2.45% Ni, et 1.25% Mo , le X12Cr13. Cette nuance dacier sert de
couche noble de travail extrieure au cylindre constitu de ferrite, le 25Cr4). Lchantillon avec
le dispositif est prsent sur la figure 20.
Le phnomne a toujours t vu sous un angle de chaleur et de mcanique. Trois modes
de transmission de la chaleur sont mises en jeu. Le chauffage de lchantillon provoque un flux
thermique qui va pntrer dans le matriau par conduction. Il est refroidit de lintrieur avec de
leau et de lextrieur avec de lair. Lquation de la chaleur pour la conduction dans le matriau
est :
dT
C
T = Q
dt
o Q est le flux thermique, est la masse volumique, C est la chaleur spcifique, et est la
conductivit thermique.
dT
= h
dr
(T T )
Mais de manire gnrale une fois la fissuration est prsente, comme le cas des dfauts
issus de ltape de solidification, la fatigue et les sollicitations thermiques ne feront que favoriser
sa propagation. Lamorage dune fissure peut tre initi aussi par une trempe mal conduite
dans des endroits gomtriques o on a une concentration de contraintes.
Les installations pour ltude du comportement la fissuration, sont nombreuses et
dpendent des travaux tudis. Lacquisition des donnes thermiques est importante, mais aussi
il faut dterminer avec soin les points o la prise de temprature doit tre faite. Le systme de
refroidissement comme aussi lintensit de linducteur doivent tre convenablement mene, ainsi
que la forme et les dimensions des chantillons.
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Pour dfinir un effet dun choc thermique, ce nest pas seulement la temprature
maximale atteinte mais il faut prciser si elle dpasse ventuellement le point de transformation
Ac3 de la fonte, ce qui entraine des consquences plus graves.
Il faut noter aussi les vitesses dchauffement et de refroidissement et comment quelles
sont tales sur la dure du cycle ; et les occasions issues de lhistoire thermique ou de service du
matriau comme la corrosion, les contraintes mcaniques extrieures, les maintiens en
temprature.
Les essais de ltude do est tire la figure 23 ont montr leffet des lments dalliage
sur le choc thermique. Un avantage des teneurs en carbone assez leves (3,7 4,0 %)
compatibles avec des teneurs en phosphore pouvant atteindre 0,5 % au moins. Le phosphore est
au contraire trs nocif dans les fontes bas carbone; les basses teneurs en soufre (0,03 %) sont
favorables. La structure de la matrice a peu dinfluence (perlite ou ferrite). La ferritisation par
recuit ne se justifie pas en gnral.
En cas de choc thermique haute temprature comme 850 oC, les lments dalliages
usuels sont plutt dfavorables.
Pour un choc thermique temprature modre aux environs de 530oC, 0,6 % de
molybdne ou 0,15 % dtain peuvent avoir un effet favorable.
Pour lensemble des fontes, il y a des corrlations de la rsistance au choc thermique avec
le coefficient de duret, [24].
I-11.1. Propagation des fissures.
La dfinition de la propagation de la fissure dpend de l'chelle de longueur considre.
Fondamentalement, on peut dfinir le dclenchement de la fissure quand les forces de cohsion
atomiques sont dpasses et provoque lcartement entre deux surfaces ou plans. A une chelle
plus grande par exemple, la taille de grain, ou le diamtre moyen du prcipits ou des pores en
prsence dans le matriau. La propagation est le dveloppement des fissures en tant que dj
prsentes. Elles augmentent avec le nombre de cycles, figure 24.
Une microfissure de longueur a une fois quelle existe peut se dvelopper et devenir
aussi importante que cela devient ncessaire de procder au remplacement de la pice. La
sensibilit sa propagation se fait souvent sur des prouvettes de flexion instrumentes, places
sous une charge vibrante, des variations de la vitesse a/N en fonction de lamplitude de
variation du facteur dintensit de contrainte K. Ce facteur dintensit est calcul daprs les
cotes de lprouvette, la charge laquelle elle est soumise, et la longueur de la fissure. On dfinit
pour ce facteur dintensit deux cas limites : K qui caractrise une fissure lorsquelle ne
dveloppe pas et K = K qui correspond une rupture immdiate. Le domaine intermdiaire
est rgit par la loi de Paris:
a
= CK
N
Avec a est laccroissement de la longueur de la fissure et N est le nombre de cycles entre les
deux mesures conscutives de a. La variation K amplitude de variation de K au cours du cycle,
C et n paramtres. Il a t observ que les fontes grises sont plus aptes la propagation de la
fissure compar aux aciers et fontes GS, [23], par exemple de 100 fois plus pour K = 20 MPa.
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les fontes grises sont les mieux places car elles sont les plus rsistantes la traction, ayant K1c
le plus lev.
Quoique cette quation empirique est simple, o on a deux constantes pratiques C et n, la
loi de Paris est devenus la pierre angulaire de l'utilisation de la mcanique de la rupture ;
cependant, ainsi prsente sous sa forme originale, cette loi est une simplification car beaucoup
de paramtres ne figurent pas.
La propagation de la fissure relve de la mcanique de la rupture qui a pour objet
essentiel ltude de la fissuration des matriaux. Elle dcrit en dtail le dveloppement plus ou
moins rapide de ces fissures diffrentes chelles dobservation, micro/macro/mso. Elles
peuvent tre issues de llaboration de lalliage, ou de la mise en forme de la pice, ou de
lutilisation de la pice en cours de service.
Dabord dveloppe pour ltude des parois paisses en acier haute limite dlasticit
(marine) et des parois minces en alliages daluminium (aviation), la mcanique de la rupture
stend des cas moins extrmes, et les fontes ont dj fait lobjet de nombreux travaux de
laboratoire.
La rupture des fontes grises est due au dveloppement rapide et brutale des microfissures
formes dans la matrice par les lamelles de graphite qui sont dj des entailles dans le matriau
et les valeurs mesures de K1c sont plutt faibles. Ce facteur critique, permet de calculer la
charge limite entranant la destruction dun lment de forme quelconque constitu du mme
matriau prfissur, dit aussi tnacit la rupture du matriau. Il sexprime en MPa M car,
selon la thorie, la contrainte rpartie qui, dans des conditions simples et dtermines, ouvre et
propage une fissure plate de longueur a est de la forme :
= K1c / a
do la dimension de K1c de 25 40 MPa M . Il varie dans le mme sens que la rsistance la
traction.
A titre dexemple pour un acier donn, [25], la constante de proportionnalit C est de
5.19x10 -11, alors que lexposant n est de 2.25 ; est fonction du diamtre du grain d lie par la
relation 1.7 + .
La diminution de lordre du facteur d'intensit a comme consquence une propagation
rgulire de la fissure de fatigue thermique sur une surface strie plutt quune croissance
acclre, qui se produit habituellement sur les surfaces lisses, [26].
I-12. CARACTERISTIQUES MECANIQUES ET PHYSIQUES DES FONTES GRISES.
I-12.1. Caractristiques mcaniques.
Les proprits mcaniques dpendent directement de la matrice de lalliage. Dans les
fontes GS le graphite en sphrodes donne des caractristiques mcaniques proches de celles des
aciers ordinaires.
Ces caractristiques dpendent essentiellement de la constitution de la matrice. Mais on
ne peut pas considrer la duret dune fonte comme compltement indpendante car le graphite
agit par sa quantit et par ses dimensions par exemple sur la duret. Alors que le module
dlasticit des fontes grises dpend peu de la matrice quelle soit perlitique ou ferritique mais
beaucoup du graphite. La valeur du module dlasticit des fontes grises est lie la quantit de
graphite, la forme du graphite et ses dimensions.
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RP0,2 (MPa)
220-320
320-370
420
480-600
Rm (MPa)
350-500
500-600
700
800-900
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En consquence, une teneur leve en C des fontes grises (3.6 4%) sont adquats. Les
fontes mallables perlitiques ou fontes mallables allis avec du silicium et du molybdne
restent meilleures pour la tenue la rsistance et supportent de hautes contraintes.
Les matriaux sollicits aux hautes tempratures sendommage leur surface par le bain
liquide et par corrosion.
Les lments contenus dans le liquide peuvent diffuser dans le contenant et changer plus
ou moins sur une profondeur proche de la surface la composition du moule.
Ils dpendent de linteraction physico-chimique entre les lments constituant le matriau
de loutil et ceux constituant lalliage ltat liquide dans un domaine de temprature leve.
Lrosion peut endommager lauget par une usure de la surface par action mcanique provennat
des particules solides du bain ou du chaulage.
Un autre mcanisme dendommagement est le collage car ladhsion sur la surface de
lauget, peut entrainer la formation de composs intermtalliques en surface de moule
Page 46 sur 73
II.
DESCRIPTION DU PROBLEME
ET
MODES OPERATOIRES.
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II.1.DESCRIPTION DU PROBLEME.
Lauget est mont sur une chaine mcanique en mouvement, figure 25. Elle appartient
une srie daugets monts sur un mcanisme de chaine mcanique qui permet leur mouvement
aussi bien au cours du remplissage que lors de lvacuation de la gueuse une fois refroidie. Donc
les augets placs lun cot de lautre, reoivent du mtal liquide port trs haute temprature.
Lors du mouvement de la chaine lauget contenant du mtal liquide se dplace une faible
vitesse pour laisser lauget suivant se remplir. Ce mouvement lent de la chaine mcanique sur
laquelle sont fixs les moules assurent un refroidissement de la gueuse jusqu son jection de
lauget une fois celui-ci est bascul. Ils sont refroidit par la suite avec un jet deau et le cycle
reprend.
Sur la chaine ces pices doivent tre recouvertes de chaux et sches. Une fois
pralablement ainsi prpares elles peuvent recevoir du mtal liquide et assurer plusieurs
remplissages en bain mtallique. La photo de la figure 25 montre une machine deux lignes de
coule de la gueuse en fonte brute provenant du haut-fourneau. Elles sont chaul et prtes
recevoir la fonte liquide.
Une ligne peut couler 50 tonnes de gueuse par heure. Elle se dplace avec une vitesse de
7 m/mn. La distance entraxes des bandes de coule est de 56.2 m avec une longueur utile de
54.2 m. Chaque ligne de coule compte 290 augets.
Thoriquement, lauget prsent sur la figure 26, a un poids de 140 kg ; la gueuse en
fonte pse 50 kg et son refroidissement dure 8.1 mn ; elle est remplie jusqu un niveau de 130
mm, donc il y a une partie suprieure qui ne contient pas de mtal liquide.
Le mtal avec lequel il est confectionn a la composition chimique suivante, tableau 8:
%C
3.5 - 4%
%Si
2 -2.5%
%Mn
0.7- 1%
%P
0.15%
%S
0.05% - 0.07%
Figure 25. Augets monts sur chaine mcanique chauls et prts recevoir le mtal liquide.
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prcdent, car ntant pas visible, loutil apparait sain et peut tre mont sur la chaine et
provoquer dans un dlai trs court une panne.
Une tude mene sur un acier Ni-Mn-Cr a mis en vidence, [29], le comportement de la
microstructure o staient produit des prcipits.
Nous faisons remarquer que thoriquement les pannes pour une production journalire de
300 tonnes de fonte en gueuses, provoquent en moyenne 05 augets endommages par jour. Les
pannes qui stalent dans le temps et provoquent des arrts de longues dure perturbent la
production en aval et en amont. Ce dfaut sous la forme de cavit interne provient gnralement
des mauvaises conduites de fusion, de la technologie de moulage ou encore dun mauvais trac
de la pice. Les gaz dissous dans le mtal lors de la fusion, ou provenant du moule en sable,
emprisonns et ne pouvant tre vacus se traduisent une fois la solidification termine par une
cavit sous la forme de porosits ou de retassure. La retassure est un dfaut de fonderie qui est
apparent ou interne, dveloppe par les alliages eutectiques ou assez proches lors de la
solidification, figure 29. Sur cette figure on voit quau fur et mesure que la pice se refroidit le
mtal se contracte et forme un vide qui se traduit une fois que tout le mtal est solidifi par une
cavit ou retassure.
On peut lvacuer de la pice finie avec un bon trac comportant les masselottes. Le but
du masselottage, constitu de parties additives dans la pice brute, a justement pour rle de
contenir les cavits qui apparaissent dans les parties qui se refroidissent en dernier temps. Une
fois la pice refroidie ces parties additives sont enleves et stockes pour servir nouveau de
charge mtallique dans le four de fusion.
Les figures 30 et 31 montrent des augets dans un tat endommag trs avanc qui
ncessite larrt de la chaine mcanique afin de procder son remplacement. Quand la
destruction arrive avant le remplissage en mtal liquide ou encore une fois le mtal solidifi les
dgts sont relativement limits ; chose autre lorsque la destruction se fait brusquement alors que
lauget contient du mtal liquide. Celui-ci encore fluide va scouler travers la fente ou la
cassure du moule et couler sur le mcanisme de la chaine, pour se solidifier ; ce qui entraine des
dgts importants, un arrt de production assez prolong, et une perturbation dans la production
de la gueuse. Nombreux sont ces accidents qui perturbent toute la chaine de production et
entrainant de fortes pertes en argent.
De ces deux figures, qui montrent une rupture totale de loutil quest lauget, on a observ
que gnralement la cassure est localise surtout au niveau des mplats sur le bord suprieur de
la lingotire. Gnralement dans un trac dune pice on peut rencontrer des renforcements dans
lpaisseur, des nervures, ou des mplats destins des fins dtermins. Ces zones non
seulement doivent tre correctement tudies pour assurer une solidification rgulire pour le
corps, mais aussi elles constituent des endroits forte concentrations de contraintes une fois
loutil sollicit. Une mauvaise conduite de la technologie dobtention de la pice emmne une
solidification non homogne, et provoque dans les parties paisses refroidies avec une vitesse
donne une structure diffrente des parties minces qui se solidifient en premier temps avec une
grande vitesse. On risque, par exemple, si la pice coule est dsire en fonte grise davoir des
parties paisses en fonte grise se refroidissant dans le systme stable et des parties minces en
fonte blanches qui volueront au cours du refroidissement dans le systme mtastable ; et ceci
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Figure 27. Lingotire dans son tat de livraison prsentant une cassure sur le cot.
Figure 28-a. Courbes de refroidissement des parties minces et des parties paisses
dans une pice, [30].
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Figure 31. Prsence des fissures au niveau des mplats sur les augets aprs service.
Variant entre 0 et 1, pour des solidus et des liquidus droits, k est constant pour toutes les
compositions. Quand k est proche de 1, lintervalle nest pas favorable la sgrgation ; sil est
trs petit lalliage a tendance former la sgrgation.
II.2. Mthodologie de travail.
On dveloppera une partie exprimentale relevant des observations mtallographiques et
une partie thorique base sur le calcul du champ thermique et du chmp des contraintes
engendres par le gradient de chaleur.
On examinera le comportement mtallurgique du matriau avec lequel sont fabriqus les
augets. On rapprochera les conditions relles de travail avec des cycles thermiques de revenu
aprs trempe et de trempes interrompues ; ces cycles nous permettront de saisir les changements
structuraux intervenant dans le mtal jusqu des tempratures relativement leves.
Les moyens et les mthodes exprimentaux mis en uvre dans la partie exprimentale
sont des mesures de duret, de la rsistance la traction, des observations micrographiques avec
le microscope optique ou lectronique.
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do la pente a est :
(2T + T ) et =
T T T ( )
et tel que =
; d -longueur pour T
La contrainte dans ce cas de problme en rgime tablit nest fonction que de x et scrit
comme :
1
x
= E T T
( )
3
d
Deux cas limites se dgagent de cette considration :
E T T
et
= E T T
Notons cependant que les modles sont nombreux et les approches tout aussi diffrentes
selon les auteurs, [34] , o on a
= yET (1 2)
avec y est un coefficient de proportionnalit et le coefficient de Poisson.
II.2.2.2. Choix des paramtres de calcul.
Le modle prsent pour la partie thorique est trait avec les donnes suivantes : la
temprature finale de refroidissement est de 100 C ; cette valeur ne laisse pas deau ltat
liquide dans le systme auget, et elle stablit comme valeur moyenne de refroidissement une
fois que le rythme de la machine couler est atteint. La temprature du mtal liquide introduit
dans lauget est prise de lordre de 1350C, qui est la temprature de coule gnralement admise
des fontes grises.
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Il stablit alors entre lauget et le mtal liquide une surface de contact que nous
supposons parfait et qui a une temprature commune aux deux couches, fonctions seulement des
proprits des matriaux en contact.
Les donnes des grandeurs thermophysiques utilises pour le calcul sont prsentes dans
le tableau 9:
Proprits, en S.I.
Auget 100C
Chaux 25C
Cp
16.282
6.310852 x106
2.58x10-6
10118.1
41.868
4.1868 x106
1.0x10-5
13256,2
0.70
a
b
1.344 x106
0.52 x10-6
969.94
173C la deuxime cest la temprature que va prendre la paroi de lauget quand une
couche de chaux de lordre 1 2 mm joue le rle de corps intermdiaire et sopposer en partie
aux flux de chaleur.
Cette dernire temprature de contact nest pas leve pour entrainer la formation de
contraintes thermiques assez leves pouvant causer des dgts dans la pice.
Gnralement le corps ayant la plus grande effusivit impose sa temprature. On observe
dans lexpression que la temprature de contact nest pas fonction du temps ; en ralit ceci est
vrai dans les premiers instants, mais une fois que le temps scoule le systme mtal-coul-chaux
-auget se refroidit et la temprature de contact change de valeur. De plus il y a une tape de
changement dtat, la solidification, qui se passe sans changement de temprature car on observe
sur les courbes danalyse thermique, un palier o la temprature reste constante aussi longtemps
que la solidification dure.
Ces deux tempratures sont entre 150C et 650C domaine de temprature retenue pour
les cycles thermiques de revenu et de trempe isotherme avec lesquelles nous avons tudi le
matriau.
En ralit le modle est simplifi car dans ce cas on considre une rsistance de contact
qui provoque une chute de temprature quand on passe du liquide au solide.
Page 58 sur 73
E(T) =
,
.
Page 60 sur 73
1
345
2
399
3
409
Valeur moyenne
384
Duret HRB
96
95
95
Page 62 sur 73
Ech. 1
Ech. 2
%C
4.68
4.96
%Mn
0.52
0.61
%Si
1.65
1.46
%P
0.197
0.56
%S
0.412
0.48
%Cu
0.318
0.17
%Al
0.007
0.012
%Ni
0.123
0.078
%Cr
0.189
0.186
%Co
0.012
-
%Ti
0.036
0.074
%Fe
91.74
-
Echant. 1
91.5
13
640
Echant. 2
94
16
690
Echant. 3
95
17
705
Echant. 4
96
18
720
Echant. 5
98.1
20.3
770
%C
%Mn
%Si
%P
%S
%Cu
%Al
%Ti
3.49
0.36
1.69
0.36
0.31
0.50
0.001
0.019
0.10
0.14
0.011
Tableau n 10. Composition chimique obtenue par spectromtrie dans son tat livr neuf.
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Figure 38-a. Effet de la temprature isotherme sur la duret des fontes, [35].
Donc la chaux est sense un certain domaine de temprature dvelopper dans le
matriau une structure moins fragile et plus dure. Cette opration assure avec ces trempes
interrompues une structure dure et plus fragile quand la temprature est dans le domaine cit.
Les rsultats de la figure 40 montrent les valeurs de la duret prises sur des chantillons
chauls et des chantillons non chauls obtenus avec le cycle apparents aux trempes et revenus.
Le comportement des rsultats pour cette catgorie dessais est diffrent car on assiste une
volution de la duret o les courbes ne se coupent pas. Les chantillons recouverts ont une
duret plus faible et prsentent une matrice moins dure et plus fragile. Remarquons que les
courbes pour ce type de traitement accusent un maximum vers 350C-450C pour ltat non
chaul, qui est en retrait vers 350C et moins lorsquil sagit de ltat chaul. Dans ce cas
dessais les valeurs de la duret semblent plus reproductibles avec un cart pratiquement rduit,
mais pas assez convenablement traites.
Ce maximum correspondant un durcissement secondaire ne peut tre que leffet des
lments introduits en teneur limite et quon a relev leur prsence avec lanalyse
spectromtrique, qui agissent en tant qulment dalliage. Ils forment des carbures ce niveau
de tempratures de cmentite allie et assurent aussi la matrice une duret assez leve ; ces
carbures avec laugmentation de la temprature voluent en engendrant de nouvelles
transformations structurales dans lalliage.
Sur la micrographie de la figure 41, observe pour sur un chantillon non chaul, on peut
dceler car le grossissement ntant pas assez grand, la prsence de fines particules rparties
dans la matrice ; ceci peut tre une forte prcipitation de cmentite sous forme globulaire.
Donc si on rsume on remarque que leffet de la chaux sur lauget est pour des
tempratures qui ne doivent pas aller au-del de 450C, car il semble quaux tempratures
suprieures le matriau devient plus fragile.
Ces rsultats de traitement thermique, relevant dune approche mtallurgique confirment
ce quon a obtenu, [37], avec une tendue thermique qui stale de 100C 600C, alors que dans
cette partie la gamme dtude de temprature stend de 150C 650C, qui est argumente par
les tempratures de contact imposes sur la paroi interne de lauget.
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1
x
( )
3
d
Les rsultats obtenus avec ce modle, tenant compte de la variation du module de Young
et du coefficient de dilatation linaire en rgime non stationnaire, sont prsents sur la figure 43.
Tels quils sont montrs on observe un effort de compression dans les couches profondes de
lpaisseur relativement important compar aux couches de la surface. Les couches en surface
chaudes en expansion tendent comprimer celles plus profondes encore froides. Les valeurs
avoisinent les 250 MPa en surface expose la chaleur sur une distance de 5mm, pour ensuite
diminuer et changer de signe vers 17 mm. Le double en MPa est constat pour les zones loin de
la surface 1 ; ce niveau la compression est dj trs proche de la rsistance du matriau
observe sur certains chantillons et prsentes auparavant, tableau 12, affichant de 640 MPa.
Une temprature de paroi plus leve et proche de celle du mtal liquide entraine
invitablement des efforts de compression trs grands.
Si on considre que la couche dpaisseur de 5 mm , couche prs de la surface o la
contrainte accuse un pseudo-palier, est la profondeur de pntration de la chaleur quand le mtal
est introduit dans lauget, et sous conditions de premier type, elle ne sera atteinte quau bout
dune dure infrieure la demi-seconde moins de 4 secondes. Par dfinition, sur cette couche
la temprature atteint une variation de 5% de sa valeur en surface et le front de perturbation de
la temprature na pas atteint le cot oppos 2. Lexistence dune couche de pntration de la
chaleur comporte un gradient thermique relativement important, et qui peut tre le sige des
dfauts prsentant une forte aptitude au phnomne de fissuration qui prend alors une ampleur
importante avec les dfauts de fonderie observs prcdemment.
Des valeurs de contraintes plus faibles et assez loin de 640C seront obtenues avec des
tempratures de contact plus faible, comme celle obtenue pour lauget chaul.
Seules des tempratures de contact plus basses ou des tempratures de prchauffage de
lauget pourront aller vers une diminution des contraintes thermiques.
= E(T) (T) T T
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CONCLUSION GENERALE.
Ltude que nous avons mene sur lutilisation de lauget et le matriau avec lequel il est
confectionn nous a permis de conclure les points suivants :
-la technologie de la pice doit tre soigneusement conduite, en commenant par ltape
de conception comprenant le trac du dessin, la fusion de lalliage, le refroidissement dans le
moule. De nombreux dfauts de fonderie assez importants ont t mis en vidence aussi bien en
surface quen volume, lexemple de la cavit constat dans lpaisseur de lauget qui ne peut
tre assimil une retassure. La structure dans son tat de rception est diffrente pour les
paisseurs de loutil, ce qui constitue une fragilisation entre les zones dures et les zones tendres.
-le phnomne de rupture totale, au cours de lexploitation de lauget, a t constat
surtout au niveau du mplat dans la partie suprieure de lauget, zone o les paisseurs sont
diffrentes, et localiss prs des dfauts ; ces dfauts qui rendent le matriau apte dvelopper la
fissuration.
-lexamen du matriau a montr un dveloppement de structures de la matrice perlitique,
mais aussi comportant de la ferrite. Ceci, pour rappel et renvoi, en complment avec des tudes
menes auparavant faites sur des chantillons qui ont rvls une structure de fonte blanche ou et
dautres chantillons ont rvl une structure de fontes grises. Le matriau comporte des
composes de soufre, vu laugmentation du soufre dans certains chantillons analyss par
spectromtrie, sans pour autant un changement important dans la teneur de Mn .
-selon que lauget est chaul ou non, deux tempratures de contact ont t dtermines :
une temprature de lordre de 640C lorsque le matriau est non chaul, ou lorsque la chaux ne
remplit pas convenablement son rle, est excessive pour lexploitation de lauget car elle
dveloppe des contraintes thermiques assez de la rsistance du matriau. La deuxime
temprature assez proche de 170C est recommande, ou encore correspond lorsque la chaux est
convenablement utilise, car les gradients thermiques dans le matriau ne seront pas aussi
importants.
-les traitements auxquels des chantillons ont t soumis, en complment des travaux
entams auparavant, ne font que confirmer la mauvaise exploitation des augets quant la vitesse
de refroidissement et le chaulage. Trs probablement dans les conditions relles le
refroidissement du matriau est assez proche de celui des chantillons soumis aux trempes
interrompues. Cest--dire que le matriau en exploitation ne se refroidit pas jusqu la
temprature ambiante, ou quil nest pas assez refroidit pour reprendre le cycle suivant.
Apparemment la chaux avec ce cycle de trempes isothermes est mene de manire non soigne.
Les observations montrent que le matriau comporte un important endommagement vu la
fissuration quil prsente.
-la prsence de formation de composs tels que les sulfures rend le matriau apte se
fissurer ; la teneur en soufre doit tre convenablement lors de la fusion.
En gnral, il est recommander dassurer une meilleure qualit du produit au niveau de la
fonderie qui labore ce genre doutil, de prparer soigneusement la chaine des augets en ce qui
est du chaulage et du choix des pices monter, et de favoriser un refroidissent assez lent.
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