Oeuvres Complètes de Buffon V 27 PDF
Oeuvres Complètes de Buffon V 27 PDF
Oeuvres Complètes de Buffon V 27 PDF
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.^1^,^'
SUPPLEMENT
A
L'HISTOIRE NATURELLE,
GNRALE ET PARTICULIERE
DE BUFFON
TOME
I.
MAMMIFERES.
l'Ar.lS.
IMPHIMERIG
i AV.
MOESSARD
RUE DE FIRSTEMBEUG
IN"
KIS.
/iW-v/..
of,
Memlbi^e
ru WIER
die Mnstitiiit
^^:cyA^A' ^^:jJ^^
^>^/
e^d>'^^:iy!i^'>i''Mr-
SUPPLEMENT
L'HISTOIRE NATURELLE
GNRALE ET PARTICULIERE,
DE BUFFON
LA DESCRIPTIOIV DES MAMMIFERES ET DES OISEAUX
LES PLUS REMARQUABLES DECOUVERTS JUSQu'a
CE JOUR, ET ACCOMPAGIV DE GRAVURES;
M. F.
GUVIER,
MEMBRE DE
L INSTITUT.
f^
A PARIS,
CHEZ
F.
RIE DE
D.
SEI?.
PILLOT, DITEUR.
U-SAI^T-GERMAIA,
i5i.
i\"
49'
5:?
3f
AVERTISSEMENT
RELATIF AUX MAMMIFRES.
^><
i^E volume de Supplment l'Histoire naturelle,, gnrale et particulire de Buffon est loin de faire connatre tout ce
que
la
depuis 1789, poque o parurent les dernires publications de Buffon sur ce sujet. Un seul volume ne
pouvait contenir toutes les dcouvertes qui se sont
faites
dant
l'intervalle
qui
s'est
l'histoire
que
le
coup enrichie
le
pen-
tait plus
l'histoire
naturelle
de moiti moindre
de beau-
sance; des vues moins systmatiques, sinon plus leves, ont, en un grand
nombre de
points, prvalu
naturelle des
Quadrupdes ^
trois
volumes, au
Dans
un devoir de
ne pas m'carter du plan de mon auteur, j'ai d
borner
mon
travail
mme, et
que Buffon
traits fui-
AVERTISSr.MENT.
tiennent
qu'il a,
core
ai-je
me borner
les
Au
d'une part,
ne donner qu'un
incomplet,
besoin de
le
compl-
ter,
j'ai
que
je
de son
d conserver
le
condamn,
travail
l'espoir
nombre
de mes prin-
que
trs petit
cepen-
et
dant
c'est l
pour
lire
Il
serait
la
dgnration
galement ncessaire,
les discours
les
prcdents, et
ceux o
les,
il
traite
comme
etc.
Enfin,
si
mes
volumes
in-Zi"
et
AVERTISSEMENT-
n'emneuf ou
ou
examen
suivi
des douze
ERRATA.
Page i38, Le Chien de Tebre-Neuve; ajoutez
i/io,
Le CniEN
Planche 4
Planche 4
2i4- ligne 2
du vison
J'ai
et
se
cachant
la zibeline
donn, planche i6
la zibeline,
247 ligne 2
de
le
fjg- 2.
fig. i
fg. 2.
ajoutez
jQg. 2
comme
nom
de terre
lisez
note:
une figure de
rez
texte.
de terre.
Planche S,
fg. 1.
Planche 22
(VV\\'\VV\A'V\A'\\V\\VV\a\X\\\\A^\V\'\\\XA-V'\'V'V\'\\-/\'VV\'V'V\^VVVAA\\\\'V\/V\'VVVV\\\VV\'\VV\/VVV\'VVXA
DISCOURS PRLIMINAIRE.
plan
lorsqu'il
animaux
tante de
il
mthode
l'histoire
reposait encore
et la
le
ne
et
cl
d'imparfaites observations.
Gesner, AIdrovande
et fidles leur mission
pil les travaux
dernes
Jonston, ouvrant
avaient laborieusement
la
carrire
com-
et
mo-
ou voya-
qu'un assemblage
de tout ce qui
arbitraire,
avait t crit
jusque
hommes de
dans tous
les
toute espce;
caches dans
les
ou-
ne pouvaient tre
il
fallait
saisies;
pour en avoir
l'intelligence
elle-mme,
dont
les
pre-
peine.
riches de
la
10
la
science qu'ils
avaient
ces
ni
classifications ingnieuses,
peut suppler
la
science
lui-mme ne
Linnaeus, ne connaissant
plets
ou superficiels
de
la
sorte
il
en amener
conduit por-
non pas
fut
les faire
son insu,
combattre
la fin.
Bulfon sentit
peu de fondement
des rapports qui avaient t perus entre eux, et
l'imperfeclion des arrangements qui en taient rsults; et comme il avait reconnu et tabli par tout ce
que la raison peut donner de force un homme de
des
faits
en histoire naturelle,
que
gnie
de
nature,
la
le
il
base de
la
science
de ces rapports et
qui reposaient sur eux, et travailla
rejeta la plupart
les classifications
nouveaux
et
la
Cependant ces
faits
ces descriptions de quadrupouvaient
tre
exposs sans ordre; une
ne
pdes
mthode quelconque devait prsider leur arrange,
ment
soit
DISCOURS PRKLMINAII:.
11
CvSsais de Linpeu avanc dans la connaissance de la nature intime des animaux, ne sentit
point d'abord que cette comparaison ne pouvait encore porter que sur des apparences extrieures, que
hommes
ncessairement imparfait de
l'tat
mais de
science, et re-
la
organes,
les
il
fonda
sienne
la
consquence
ques
il
commena
l'objet
de
la
en
bitations.
au del;
dait tacitement
hommage
combattre, car
il
des autres
les
martes
loirs
les
,
les rats
et
les
chiens,
mme
ne trouvant plus d'appui dans son principe de classinous le voyons revenir forcment la mfication
,
le
plus se ressembler
il
dcrit successivement
du zibeth,
et celle-ci
de
la
genette;
il
ras-
volumes
il
finit
qu'il
distingue au
moyen de
caractres organiques
DISC OU US PRELIMINAIRE.
l'A
extrieurs.
Ce sont
aux singes
et
mme
encore ceux
qu'il a
donns
les classi-
relle^, et qui a
si
bien
lait
occup srieusement de
mme superficielle,
fait
connatre
naturelle
la
entr d'abord
c'est l'ide
que
il
tait
la
squent
elle
classes
de genres
systmes,
les
se prter
d'espces
arrangements,
toire naturelle.
cause, llde o
On
il
les
un autre genre,
et
mthodes, en his-
pces de quadrupdes ne
que
s'levait
le
cents.
1.
Toiii.
V\
iu-4%
F',
p.
47.
DISCOURS ruLIMINAIKE.
Sans doute
il
1.1
mmes fondements,
sur les
quadrupdes en espces, en
la
un aussi
vaste champ dans la premire de ces ides que dans
en donnant son hypola seconde. Mais BufFon
l'arbitraire
thse
la
carrire,
prfrence
la
em-
que
prsentent
hypothses
les
le
conduisant
moins admissibles
est
proposer
les
un exemple
frappant du danger qu'il y a dans les sciences naturelles ne pas marcher constamment appuy sur des
faits
exactement observs
mais
elle
est
encore un
la
des vrits
les
plus
Une
BlSCOLllS rilLLMIlXAIRE.
l7f
le
la
nifestement celle de
ma-
la
zoologie, et
la
fait la
reconnu que
la
En
effet,
ds
le
moment
on
tait
conduit
faire
non seulement
la part que
de ce principe une
telle
application
rencontr dans
l'esprit
aurait
il
avec
la
re-
les
uns dans
les autres,
loi-
particulire
comme
celui
naturelle a prouv
l'histoire
changement complet,
et
de Linnseus,
un
s'est
tre
abandonn; ds
accru , ds que
les
obser-
pu
les
embrasser;
et ces faits
nouveaux, tout en
ont
fini
la
nature et
l'in-
animal.
DISCOURS PREUMINAIR]-.
i)
est
contrle
de
la
l'empirisme
si
comme moyen
est
leurs relations
rap-
serait impossible
ment de
la
mthode
si
je
lustre au travail
Lorsqu'on
lit
duquel
l'esprit n'est
l'histoire
mditation
il
reconnatre les
frappe,
le
prennent
le
proccupe,
de ces
l'conomie g-
l'homme
influence sur
des quadru-
il-
m'y soumet-
un supplment.
j'attache
ou qu'on tudie
pdes de Buffon
cette voie des
tres
et je
et leur
le
passer l'esprit
dont
il
ne pourrait
l'difice
en
le jetant
se tirer sans
de l'architecture
la
La
comme
de l'ensemble et de
difficult
le
l'emportent dans
l'effet
le
premier
gnral.
le
les
DISCOURS PRLIMINAIRE.
principales
lement
je ferai
ce qu'il a
fait
de
animaux qui
l'autre les
je
runirai la
ressemblent
se
le
La vritable difficult, pour se mettre en harmonie avec lui, consisterait lever ses penses la
plus.
et c'est
faire,
les
comme
exprimer
une ressemblance
il
laquelle
su
ne
il
Dans
l'impossibilit
de porter
mon
le
travail ce
haut
rduire de sches
querai rappeler les vrits que, relativement chacun des animaux dont j'exposerai l'histoire, la science
depuis Buffon
a acquise
et qui se trouvent
opposes
rendrai peut-
l je
dant de son
hommes
l'influence
principalement,
monde
par
de
que Buf-
sa puissante imagination;
et,
dvelopper
les faits
faits.
connus,
se
crer un
ne
qu'en per-
pliquer
la
utilit.
fon a t livr
c'est l,
dont
et qui
s'y
:
je
dois
rapportent,
quelques unes
DISCOURS PRELIMINAIRE.
crenlre elles, confirmes par
torit
que
I7
le
faits nouveaux,
du charme que cet illustre crivain sut
leur attacher et qu'il y trouva lui-mme.
Le plan que Buffon s'tait trac embrassait notre
une
partie
globe entier
son origine
tions.
sa nature et ses
la
la
et des
surface, des
la
il
s'y
s'y
passe
obser-
animaux, et
de ces derniers
Kien, en
rale.
n'tait plus
efl'et,
propre exciter
les
que
les tres
que
traite et
de
la
comme
comme
dans
ration et
rgne animal
le
les
il
causes
rgne vgtal
sont ceux de
le
nes,
soutenir.
,^
Il
pesanteur, et qui,
comme toutes
la
les forces
qui agis-
vivants;
la
il
gnration et au d~
l8
de moI(!'cules inorganiques et de
molcules organises, et que ces dernires sont attires
l'univers est rempli
moyen de
au
par
la
les parties
force dont
il
mme
nature qu'elles. Ce phnomne gnral s'opre diffremment suivant que les tres o il a lieu sont des
vgtaux ou des animaux; et pour nous en tenir ces
derniers
duit
qui
c'est
moyen des
au
est
un moule,
qui
le
composent;
et toutes les
fin.
dveloppe, lesmolculesorganiquessontemployes
est ter-
dans
l'acte
de
la
facult
de
la
femelle.
Il
etde
la
est inutile
d'arbitraire
le
Tom.
II,
ait
pu
i.
in-4%
tom. X,
p.
565.
DISCOURS PRLIMINAIllE.
qui parat runir aujourd'hui
la
IQ
que
les
celle
de l'volution,
tait
duits par
Buffon
un sexe,
s'est
attach dhiontrer
de ce systme de l'volution,
le
et
il
peu de fondement
contribu puis-
l'origine
des germes,
s'ils
encore partags;
il
paratrait
les savants
sont
de Buffon a conserv peu de partisans, et qu'on penche assez gnralement croire que le germe est produit parles femelles, et qu'il ne reoit des mles
la
dont ce phnomne
le
que
degr de vie
seaux de
la
la
il
n en est
20
communiquent aux
sang que
le
autres, que
le
uns
les
ftus reoit sa
nombre de phnomnes
En considrant celte
aurait senti
il
culation
de
la
que
respiration
les
,
de
phnomnes de
la
nutrition
etc.
la cir,
n'en-
les fonctions
de
il
la
communes
commence
par
l'histoire naturelle
nral qu'il
eux,
sa peinture
ristiques de l'enfance, de
de
la vieillesse,
et
de
la
la
des
pubert, de
mort,
de
la
sup-
traits caract-
l'ge viril,
sa description et
son
s'y
me
DISCOURS nVKLIMINAlRE.
conduirait bien au del des bornes o
je
!2
dois
me
ren-
fermer,
la
pompe de
la
images, o
communs
s'ennoblissent
tredit
nature
c'est lui
difficiles.
De
nom-
il
est
non seulement
murs,
en
lui
il
se nourrit,
couleur, ses
et sur la direction
mme
dveloppement
effets, sur sa
de ses
en dernire analyse
se
hommes; et c est ces causes, auxnous sommes sans cesse assujettis, que Buffon
quelles
s'est arrt.
nous
mme
et
d'ailleurs,
comme
elle
que connaissons-
Qui
a tudi
DlSCOUnS PRLIMINAIP.E.
22
SOUS ce rapport
l'effet
que o Buffon
murs? Personne! A
traait d'ailleurs
si
l'po-
ingnieusement
pce humaine
la
la
lapone,
ngre et l'amricaine,
l'homme
caucasique,
la tartare, la
les
lments de
la
science de
qu'incompltement, car
taient presque tout entiers dans les rcits des
ils
n'existaient encore
pour la plupart, alors, n'avaient pu vique d'une manire superficielle les peuples dont
voyageurs qui
siter
ils
le
l'es-
mentaux,
tels
nombreux
et fidles,
sources de rapports
bien suprieurs
s'-
il
dveloppement
physique et moral peuvent tre encore long- temps
hypothtiques. Depuis ce premier essai de Buffon
sur l'histoire naturelle de l'espce humaine, de nomtait
faites
dans ce
inutiles
les
travaux
anticips
mme
but;
des recherles
connais-
autant pa-
qui ont eu
lui
les
peuples qui
couvrent la
ques des races principales qui s'observent parmi
les
DISCOURS PRELIMINAIRE.
hommes
pces, et
sont considrs
la
comme
svrit du Jangage de
23
la
science l'exigeait
ou plutt qu'une
regarde
comme
sommes soumis,
originelle et spcifique
or,
qu'un Europen pourrait, sous des influences quelconques, devenir un ngre ou un Amricain, passer
de
la
race laquelle
il
Ce point de vue nouveau qui, quelques gards, aurait pu rpugner au sentiment ou aux devoirs religieux de Buffon, n'aurait plus cet effet, aujourd'hui
que
l'ide d'espce a
avait
perdu
prcdemment;
le
je dois faire
remarquer,
c'est
que
les re-
les
et
mieux tudier, est celle aussi que nous sommes cenet comme toutes nos
ss devoir le mieux connatre
c'est en comparant
ides viennent de comparaison
;
les
animaux
nature
les
DISCOURS PllLIMINAIRE.
^4
]a suile
Buflbn
traite
de
la
commenant
ce discours^,
qu'on puisse
citer
et jette
science, les
le
champ de
la
cueillir.
des animaux,
la
les
siennes
de toute
l'objet
le
spare
il
com-
ils
les facults
sont dous,
consquences.
On
sait
que
les
mcaniques, et comme
comme
tant
purement
l'effet
svslme
i.
Tom.
diffrt
IV.
n-4%
p.
'
l'im
DISCOURS PllLIMINAIRE.
25
nominales,
quent que
de
la
et cet
lui;
en
ne voir dans
effet,
le
phnomne
servs plus ou moins long- temps, et nier les sensations, par comparaison avec celles de
exactement
mme
la
distinguant dans
chose.
l'homme
la
l'homme,
c'est
vrit, Buffon,
la
en
sensation proprement
ne reconnat d'intelligence
mais en ce point encore la sup-
dite, de la perception,
que dans
celle-ci
riorit est
Descartes
que
mette Buffon dans l'analyse des plus simples senparvient ramener ces phnomnes
sations
il ne
,
aux
lois
de
la
la
et laisse
les instincts
les
des animaux
la
bles partisans
sens
commun que
men
expliquer.
mme
si fai-
puis-
fortement rpugn au
je
ve a t quelquefois
si
si
si
la
exagre, et
mme
si
aveugle,
I.
est
tomb
DISCOURS PRLIMINAIRE.
26
ble l'homme.
J'ai
erreurs o Buflbn a
l'trange
dont
les facults
les attributs;
srent peut-tre,
arbitraire
par
les
il
il
se trouvait, lui
impo-
de molcules
qui
corps extrieurs
mouvement
mises en
membres
molcules, de manire
nimal de ces corps
la
la
comparaison des
il
par
le
mouvement
rapprocher ou
loigner l'a-
born
l'analyse et
se serait
faits,
et
par l, reconnaissant
rait
d'autres
comme
il
la
le
il
rflexion,
pensait,
n'au-
qui se-
caractre
le
l'espce
cette ide
Christ
Buflbn en reconnat en
de
eflet la vrit, et
les
entoure,
semblent en
adoptant encore une ide d'Aristote
Ainsi
,
il
DISCOURS PRELIMINAIRE.
des animaux
cence
de
toute raison
avec
dlslingne
l'homme
qu'il
nom
irrflchie
de rminis-
mmoire
et
moins long-temps
les sensations
il
la trace
et
rsultent, la source
,
le
la
cette facult
animaux
mmoire
la
dsigne par
27
la
de leurs actions
les
deux
plus remarquables.
facults
du souvenir
et
fois si
compliques, dont
les
Malgr
l'autre.
exemple, et pour
et
pour
l'art
si
et se
il
le
discours
propos en
met en lumire
les vrits sont
dfendent mutuellement
science, en prsentant
rie,
tre
car
contient,
toujours
les lois
la
de
et
sa lo-
vigoureuse ne s'embarrasse
des
faits
les plus
gnraux
toujours un
toujours
DISCOURS PUI^LIMINAIRE.
ij8
consquent
ses principes,
nous ne
le
voyons jamais
ces faux-fuyants
ces
tions,
sont
la
que de jugement;
aussi
en
le lisant,
que de l'admiration
plus sincre et
la
plus
l'in-
la
lgitime.
l
tait
le
dveloppement
pas quels
efl'ets
ont pu
fait
agir
sur eux
la
en
ou dont
eftet
ils
ce qu'il a
nourriture
la
et
dans
les
maux de
l'esclavage.
races humaines
nombre
1.
un
trs petit
p. 3ii.
les
dit.
caractres distinctifs
Pillot,
t,
XVIII, p. -255,
DISCOURS PRELIMINAIRE.
des animaux pour traiter un
tel sujet
'jg
aussi le voyons-
la
mme
es-
Pour
lui le sanglier
commun
la
cile
des rhinocros
que Buffon ne
naturelle
il
tait
bien
et qu'il vt autre
etc.
diffi-
pente
les
en
c'est
qu'avait principalement
pour but
espces nombreuses
effet cette
le
hypothse
les autres,
au
nombre
d'en-
mlange de ces familles entre elles. Depuis, cette hypothse a t porte jusqu' ses extrmes limites, et pousse jusqu' la dernire de ses
consquences par des auteurs modernes. Ainsi tous
et par le
les
constances diverses
aurait produit
fait
cir-
espces de
Malheureusement
vient
prsent
l'appui de ces
ne
jusqu'
aucun
les
s'-
la terre.
ait
jamais vu une
DISCOURS PRELIMINAIRE.
OO
de manire
se
et
les caractres
ceux
des va-
rits.
En
histoire naturelle, et
les
les
miner le degr de confiance qu'elle mrite; mais quelquefois on aperoit une vrit gnrale dans un nombre
de
par
faits
trs
les faits
borns
confirme
riv
pdes sur
la terre. Il tait
monde
avait
important de savoir
si
ceux
s'en
dduire;
et
taient les
DISCOURS PKEUMINAIKE.
Jl
cinquime des quadrupdes que l'on connat aujourd'hui, il a tabli cette vrit
qu'aucune des espces
de l'ancien monde ne devait se rencontrer dans les
:
du nouveau ;
de ces deux mondes
que
communes,
au
moyen des
ou des
glaces
les
nombreuses et
qu'aucun
moyen de communication
ou l'Asie mridionale et le Brsil ou le Prou les espces entirement abandonnes aux influences diverses
,
commune
avec
elles.
une origine
ne se ressemblaient pas,
c'est
pu y
ties
vivre
les
S'ils
la
elle se
la
consquence de
amricains
s'est
mme
il
animaux
comme
en
a t
le
de
quadrupdes du NouveauMonde taient sans aucune comparaison proportionde son ide que
nellement moins
parties
de
la terre.
que
firm ce
fait
dionale
diffrent
les
autres
essentiellement de
DISCOURS PRLIMINAIRE.
32
mmes pa-
Je viens de remplir
la
les discours
de
tendre,
les
je
j'a-
g-
et quoiqu'elle
ses ides
que
et
le
de
la
le
plus, de la richesse
ou de l'tendue
et
de
En
effet,
l'infini, se
bornes
comment
l'esprit
de l'homme, concevant
condamnerait-il ne jamais
pu percevoir,
et l'aide
nombre de
desquels
il
est
sortir
des
faits qu'il a
parvenu d-
ferme
et
aux
lois
surtout et ces
que
qui
faits et
l'ternit est
la
rgissent?
ces lois,
si
Que
paratront
nous considrons
vient de natre
l'existence
Pour
la
terme
la fin,
est force
et d'loigner sans
!a
nature
plus puissantes
sai-
DISCOURS PRLIMINAIRE.
sir les effets,
55
pourrait concevoir.
Honorons donc
hommes
les
comme BufTon
cherchent
la
nature,
que par
donn de connatre vritablement cette nature, et de croire ce que nou en connaissons; ce sont eux seuls qui, pour nous, en cirpendant,
il
nous
est
conscrivent rtendue.
celles
limites vritables de
la
la
nature
mais
champ
le
suffire
laiss
nos forces
entre les
l'intervalle est
grand; et,
en juger par
que
l'esprit
les rsultats
humain
phnomnes qui
que
Que
le
champ de nos
chaque point
de ce champ qui, pour nous, est un but que nous
n'apercevons encore que de loin s'loignera meobservations soit parcouru.
dis-je?
pas un
sister
tre passager,
si
habite,
comme
si
l'homme
n'est
le
monde
qu'elle
DISCOllHS PRLIMINAIRE.
34
jourd'hui
en
sicle,
ses observations
pourront
sance de ces
lois
mme
s'aecumulant de sicle
la
conduire
dpasser sa sphre,
comme
connais-
la
elle
se
com-
VVVvVVV\A/VVVVVW*VVVVVV\%IVVVVVV\^pV\\VVV\VVVVW>\\VV^VVVVVVVVVVVVVVV1VVVVV^/VVVVV\.V^
lui
C'est l, pour lui, la seule origine de cet tat si remarquable dans lequel les animaux semblent tre soumis des lois arbitraires et une puissance plus forte
que leur nature. C'est une erreur que nous ne pouvons nous dispenser de combattre et dans son principe et dans ses consquences, en montrant que la
domesticit est un effet de l'instinct sociable. Nous
tablirons donc d'abord l'existence de cet instinct et
des modifications qu'il nous prsente
et nous en
montrerons ensuite le rsultat dans l'association des
animaux avec l'homme.
Lorsque Buffon disait que s'il n'existait point d'animaux la nature de l'homme serait encore plus incomprhensible il tait loin d'apercevoir toute l'tendue et toute la vrit de cette pense. L'animal
n'tait pour lui
ou pour parler je crois, plus exactement, n'tait dans son systme qu'une machine
organise, aux mouvements de laquelle aucune pntel,
1.
Tom.
IV,
m-4%p. 169.
du Musum
d'histoire naturelle.
XIV,
p. 7.
Ces vues
36
LES
ANIMAUX DOMESTIQUES.
Ce
mcanisme
de Descartes
faut convenir
ment sont
plus appa-
que par
les laits,
servent de fonde-
lui
nom-
que
d'in-
telligence.
les disciples
me
dfendre de
dans ce que
dit le
tait la nature, et
de Buffon
Buffon
maux
que de lgret
et d'arbitraire
que
systme de Buffon
le
de Condillac.
la
la
dans ce
ou
d'utile
pour
les
LES
ANIMAUX DOMESTIQUES.
:)!
est
homme
mme
de
tme,
la
justesse
clbre, et peut-tre
quand on
les
partagent en
les
caractres qu'il
donne
de
son semblable, indpendamment de toute modification antrieure, de toute rflexion, de toute connais^
peuplades
les plus
le
matrise, et
que
tant de force
le rsultat
de Tobservation
elle n'a
pu
natre
que des
hypothses dont
Ce sentiment
la sociabilit
l'espce
moins
humaine;
il
la
cause de
de
eux comme pour
la sociabilit
38
LES
ANIMAUX DOMESTIQUES.
mne
intellectuel, ni
point un
dmonstratives.
S'il
fait
rsultait
de l'ducation
de
l'in-
cause agissant
la mme manire chez tous les animaux dont le dveloppement et la dure de l'existence sont semblables nous verrions les ours qui soignent leurs petits
pendant tout autant de temps que les chiens, et avec
de
mme
mme
sollicitude , nous le
que
ceux-ci; et les ours
montrer avec la
sont cependant des animaux essentiellement solitaires. Au reste, nous avons des preuves directes que
la
tendresse et
mme
la
force
sur ce point
*
la
ne prvaut
mme quand
il
ja-
la socia-
ceux qui ne
En
effet,
on
les
mammifres sociables
le
penchant
la so-
ciabilit. C'est
la
mme ma-
ANIMAUX DOMESTIQUES.
LES
nre qu'eux.
Dans ce
chez
reparaissait
cas,
le
les chiens,
OQ
penchant la sociabilit
pour ainsi dire, ds que
leur vie
dans
les
premires annes de
et vivent
en
qu'ils
ont atteint
l'ge
comme
l'habitude,
de
la
l'instinct, se sont
galement
effa-
Quelques auteurs n'ayant vu le caractre de la sociabilit que dans les services que les membres de
l'association se rendent mutuellement, et mme que
dans le partage, entre tous ces membres, des diffrents
travaux que demandent les divers besoins de
cit
comme
relles
d'animaux
l'ide
de l'auteur des
berg sur
faire
si,
la
so-
de
si
les
de vritables
socits. C'tait
au lieu de juger
les faits
l'hypothse de Condiilac,
il
exprience
lui avait
procures. Il ne
que
hypothse
sa
longue
de
se servir
la
socit,
s'ils
la
condition essentielle
rciproquement pour
les
besoins journa-
40
liers
de
la vie.
les rapports,
dite. Il faut
et
dont
le
commun
la
l'pargne du temps, et
aille
loisir
pour tous,
etc.
mme
Que
le
caractre fondamental de
pouvait-i!
compliqus, que
la
dont tous
les travaux,
ayant
Comment
n'a-t-il pas
vu, par
l'histoire
de tous
la
hommes, que
les
me-
les
be-
la
nature
naissent et s'tendent.
il
faut
primitif de la sociabilit.
Pour retrouver
socits civilises,
les traces
il
de ce sentiment dans
les
nom-
breux
et varis
ANIMAUX DOMESTIQLKS.
LES
ceiiii
quelques
jours
/_]
sacrifices la raison,
comme
le
effet, c'est
leurs.
se distinguent des
t introduit par la
raison nous
tent l'exprience
rechercbes
sociable
tirer
que
nous pouvons en
faire
nature de l'homme
quelques lumires de
la
me
soumet-
un objet de
de
l'instinct
parat pouvoir
l'homme, o, comme
ANIMAUX DOMESTIQUES.
LES
L\2
effets
mes, que
le
que des
actes libres de
hom-
ment indpendant.
Il
est
les effets
cessaires
eux-mmes;
et
si
de l'homme
la sociabilit
est
maux
l'a-
sont davantage.
le
Nous voyons dans la conduite d'une foule d'animaux ce que sont les associations fondes sur un
besoin purement passager, sur des apptits qui disparaissent ds qu'ils sont satisfaits. Tant que les mles
et les femelles sont ports se
ment,
ils
rechercher mutuelle-
dfend leur
ment
vie
au pril de
aussi long-temps
rir, et les petits
que
ses
rendent
la
monde;
sienne ds
le
mo-
l'attachement qu'elle leur porte, tant qu'ils ont besoin d'elle pour pourvoir leurs besoins
mais aussi-
tt
LES
ANIMAUX
STI Q li
F.
q.)
S.
se
chement
animaux
s'teint
peu
se sparent, s'loignent
complet. Alors
le
peu
l'autre, et finissent
peu d'habitudes
l'un
le
de
plus
cun
se suffit
soi-mme
les
ci, la
force est
la
premire
dans
du
meurt de besoin s'il ne trouve pas,
son tour, un plus faible chasser, ou une nouvelle solitude habiter. C'est cet ordre de choses
que nous prsentent toutes ces espces de la famille
leurs intrts, rgle tout
le
la
plus fort, et
hynes,
les
la
con-
lit
uns
la
cause,
comme
quelques
prtendu.
rinsociabilit la plus
l'tat oppos. Le penpeut tre plus ou moins puissant, plus ou moins modifi par d'autres. Nous trou-
chant
la sociabilit
ANIMAUX DOMESTIOIES.
l'ES
44
ils
viduelle.
ils
vont
seuls, ne
s'occupent que
plus complet.
diff-
la sociabilit
se
unis,
ne se sparent plus
ils
retraite, se nourrissent
courent
les
tuoe, et
si
dans
ils
les
partagent
mmes
la
mme
pturages,
d'infor-
les leurs
ils
ne sont plus n-
Dans
eux
ni rivalit
il
deux
in-
n'y a entre
mme
chez
les
L^J
animaux o
la
sociabilit subsiste,
quoique
celui
mme que
qu'ils se
forment, et
c'est
Ds
lait,
la
qu'ils
la fois satisfaire
la
manire
ds qu'ils
bauge sous
commencent
la
marcher
et sortir
ils
de
appren-
ceux o
nent connatre
trouveront de
la
ils
termins par
les
suivons
la vie.
Or,
il
ne
s'agit
com-
ils
ils
Il
nuire ces existences tablies en troublerait le concert, et les plus faibles seraient sacrifis par la nature
M M AUX
DOMESTIOUES.
46
I-ES
des choses.
situations,
de jeunes animaux,
la ncessit,
dans une
faire,
si
telle
ce n'est de cder
la
ruse? C'est, en
effet
le spectacle que nous prsentent les jeunes
mammifres au milieu de leur troupe ils ont bientt
,
fendu
eux. Si ce
tombe
la
harde
leur portersi la
la
sorte,
ils
mme
sur
De
si
la faiblesse,
se nourrissent
ils
largement
souffrent et prissent
l'autorit
et se d-
toutes choses
ils
jeunesse; et
si la
le
cours ordinaire de
la
so-
LES'ANlMAtiX DOMESTIQUES.
les
et
la socit est
le
si
/j7
cit
plus g qui a
commenc
le
sous
la
c'est
l'habitude d'obissance
que
la
il
conserve par
ont eu
le temps
devenue une sorte
de force morale, o il entre autant de confiance que
de crainte et contre laquelle aucun individu ne peut
consquemment tre port s'lever. La supriorit
reconnue n'est plus attaque; ce ne sont que les supriorits ou les galits qui tendent s'tablir qui
prouvent des rsistances jusqu' ce qu'elles soient
acquises, et elles ne tardent point l'tre dans tous
les cas o il ne s'agit que de partage
il suffit pour
les autres
est
commune
de
la
sociabilit et
aide de
de l'habitude d'une
vie
de leurs petits, ils n'en prouvent point de semblables. Quant aux supriorits, elles ne s'tablissent et
ne
se reconnaissent
que quand
possible et
que
des luttes
commencent
la
le
alors
ordinairement l'amour
la
les
femelle, par
surmonter l'espce de
le temps l'avait
faonn, et occuper
On
pourrait donc
la
place laquelle
aisment
il
a droit.
48
Pour qu'un
suffirait
passion
ferait
force de
la
de choses s'tablt,
qu'aucun sentiment ne ft port jusqu'
l'autorit.
tel tat
il
la
l'homme
Leur nourri-
ne
s'est
le
matre.
eux un sujet de
rivalit, et
besoins de l'amour
s'ils
Le
peuvent
comme ceux de
la
satisfaire les
la
si la
force
liments; et
si
et s*anantissent.
Jusqu' prsent,
j'ai
mmes
besoins, aux
squemment par
pendant tous
les
le
suppos tous
les
mme
naturel
mmes penchants,
mme
individus
soumis aux
et
mus con-
individus d'une
mme
espce ne se
plus violentes
:
soumission de
domination
la
la faiblesse.
de
est
Mais une
49
la
force, et la
fois
de
Tordre se
la sociabilit renat.
rtablit.
du commandement, jusqu' ce
investis
Les nou-
qu'ils trouvent
qu'il
y en
ait
an-
ciens de l'association.
ment par
les affections
dividus dont
la
socit se
compose,
il
se manifeste en-
sentiment de haine
!e
deux troupes ne se rapprochent jamais volontairement, et si elles sont forces de le faire, il en rsulte
de violents combats les mles s'en prennent aux mles les femelles attaquent les femelles; et si un seul
:
vient
d'elles,
une prompte
De
et surtout
tranger,
individu
que
le territoire
carnassiers,
elle est
si
inviolable
la
de l'une
mort que par
fuite.
rsulte
nimaux
la
ou qui
forme d'herbivores,
pour
les
si
compose
elle se
lui fournit
est
troupes voisines
d'a-
des pturages,
en quelque sorte
il
devient
comme
les
les limites;
ui-mmo sur
l'aire
cet
le
des
en exaltant
sentiment de sa conservation,
amour de
50
A.MMAIX DOMESTIQUES.
LES
1res sentiments
Au
raison.
cdent chez
reste, et
pour
les tres
dpourvus de
le
on
les
seulement dans
il
ne
de sociabi-
l'tat
comme
effets
demeure
a tabli sa
la
circonscription o
soi le lieu
pr-
cherche et
il
ne soient errants,
une chasse
sa
ils
fait
le
le
mme
dis-je
canton; et
l'aigle
moins
sont pour la
continuellement
rencontrent dans
mme
deux loups,
comme
en
il
de son
aire
ne se
est
de
tend
que nous prsentera toute socit d'animaux, abstraction faite de ses caractres spcifiques, c'est--dire
la dis-
lui
appartiendront exclusivement
de
la sociabilit.
en
pourquoi dans
les
c'est
o
les
l'autorit est
il
en
est
de
mme
01
KS.
fureur.
la sociabilit,
vons
les
reste
tablir.
maux domestiques,
l'espce
ani-
de tyrannie avec
la-
dpendance,
se
satisfaire
fait
peu prs de
mme
naturellement,
l'tait
ses
reconnaissons qu'il en
pour toutes
mestiques. Mais
la
domesticit elle-mme
quant
la
c'est
32
ANIMAUX DOMESTIQUES.
LES
nous seus
mes
la
cause exclusive
l'obissance,
captivit.
comme
domesticit et
la
nous
faire
un
nous
faisait
deux
sacrifice quivalent.
Cependant ces
de semblables;
la
distance
elle est la
simple de
mme que
la libert.
fait
mais
sollicit agir
comme
sa
car
la
au
n'est ja-
crifie rien
il
vit
les li-
et
volont se
il
n'en sa-
conforme
ses
lui.
penchants
ANIMAUX DOMESTIQUES.
LES
satisfait
qu'il
en prouve d'autres;
dans
la
et c'est l'tat
un matre qai
a sur lui
,^v>
il
serait
un pouvoir immense,
et qui
en abuse souvent; mais souvent aussi ce matre emploie sa puissance dvelopper les qualits naturelles
de l'animal
ment amlior;
un
il
a acquis
la facult
tre libre
est
spontanment
sa situation,
le poids
envisager sa situation,
de pnible,
peut en
qu'il
qu'il se
usage,
dgrade au niveau de
monie avec
satisfait
nature
la
lieu desquelles
il
la
lui,
il
lui faire
qu'elle a
mme
ne
montrer tout ce
il
faire
lui
dans ce cas;
un monstre dans
Sans doute
side dans sa
l'ordre physique.
la libert
54
I^l^S
ANIMAUX DOMESTIQTJES.
pense qui ne
la
elle conservait
et
si
quelque
Le caractre
Nous
or, pourquoi
pense d'un
ia
activit, sur
et les
murs
quoi s'exercerait-
pour rpondre.
domestique
et
l'homme
esclave,
que
la
sommes
animaux et
suffisante pour
parer l'esclavage de
En
effet,
la
l'homme ne peut
la
libert
domesticit.
la
maintenu
du caractre
tre rduit et
force, car
il
est
la
volont
la
la
amen
sduction, c'est--dire
qu'autant qu'on agit sur ses besoins, soit pour les sa-
mestique
son espce,
il
nous
fuirait,
s'il
naturellement
sommes
tait libre,
pas de
au premier
A^MMAUX DOMESTIQUES.
LES
lui
5;)
ferions prouver,
la
confiance
la faire natre.
mencer
C'est
toutes tentatives
d'amener un animal
entreprises
dans
la
vue
la domesticit.
Les bons traitements contribuent surtout dvelopper l'instinct de la sociabilit, et affaiblir proportionnellement tous penchants qui seraient en opposition avec
lui.
C'est
pourquoi
ne fut jamais
animaux, que
il
les
d'as-
celui
de chaoin d'eux
sur lesquels
on
varis, et
de sorte que
le
animaux
choix n'est
le
s'il
relle.
56
ses impressions.
Il
ne
snlTirait
blement de
satisfaire les
les captiver,
il
en en
en
faisant natre
nous
les
effet
attacher et
socit de
la
en exal-
de nouveaux
l'homme
ncessaire.
La faim
maux;
et
un des moyens
est
de
comme
la
recon-
profonde que
la
les
II
lui
avez donne
faire natre
il
peut
il
pro-
l'af^iiblir
commence ordinairement
l'ducation
la
lui
vo-
que
des chevaux
qui ont pass leurs premires annes dans une entire indpendance. Aprs s'en tre rendu matre, on
ne leur donne qu'une petite quantit d'aliments, et
de rares intervalles; et c'est assez pour qu'ils se fa-
miliarisent
eux une
ceux qui
les
certaine affection
faire
de
la
considrablement, et
nant
si,
flatter
beaucoup plus
le ferait
il
arrive
un point ton-
avec
la
le
nourriture
la
la
ANIMAUX DOMESTIQUES.
nature leur aurait destine. En effet, c'est
ment au moyen de vritables friandises
LES
67
principaleet surtout
du sucre qu'on parvient matriser les animaux herbivores que nous voyons soumettre ces exercices
extraordinaires, dont nos cirques nous rendent quel-
immdiatement sur
obtenir
l'effet
la
volont de l'animal
qu'on en dsire,
ment physiques ne
l'affection qu'obtient
la
faim et
pour
l'affaiblisse-
les
accorde,
sensuelle.
en
est
demande aux
espce
son
mme
de
chez
nos aniautres individus
maux domestiques, nous voyons les petits joyeux
le
mle
et la femelle
con-
ensemble
se
beaucoup de modration, et on ne
que dans peu de cas qu'ils soient accompagns
de caresses rciproques. Ce genre de tmoignage, o
les jouissances qu'on reoit se doublent par celles
d'autre qu'avec
voit
I.
58
riiomme
acquis
le
LES
ANIMAUX DOMESTIQUES.
c'est
de
besoin
lui seul
aussi c'est
comme
le
lorsque
la
besoin de
lui
la
nourriture augmente
la
sensualit, de
la
force
mme
sons adoucis de
la
C'est ainsi
que
les
l'at-
mme
quelquefois qu'il
met de
la
passion les
disposition.
je
la
crainte, qu'ils
LES
ANIMAUX DOMESTIQUES.
n'amenassent pour
que ces
dois ajouter
un
lui
Sp
trois
indi-
vidus femelles.
Je ne
quels
mettre
sais si je dois
denss, au
les
la
On
que
sait
les
la
aucun
fait
le croire,
ne connaissant
ce qu'on a dit de
la
musique sur
les
lphants
a t
me
j'ai
observ
le
ciation repose
la
il
faut
encore
si
elle
le
calme
et la
con-
Une
de
fois
la crainte.
que
la
une
fois
que, par
les
bons
la fa-
trai-
LES
60
ANIMAUX DOMESTIQUES.
la
l'homme
socit de
la
contrainte et appli-
ils
se rduisent des
coups accompa-
ne puissent
fuir, et
ils
Par
nit
la
est
il
manifestation en celui de
s'affaiblit, et
premier
le
mme
quelquefois
fi-
ploi
de
la
de troubler toutes
Un
la
cheval na-
mme
propre
son
intimide ou
imprudemment,
il
effet,
sentiment dont
le
de ces sentiments
animaux
les
le
et tout
gouffre
Tpagneul
si
si
docile la
emport ou tremblant, lorsqu'une svrit outre mesure a prsid son ducation. Quant la rsistance,
elle commence toujours de la part de l'animal, au
point o notre autorit sort des bornes que
le
temps
nes varient pour chaque espce et pour chaque individu; et ds qu'elles sont dpasses, l'instinct de
conservation se rveille, et
en
mme
temps
la
la
volont
mestiques, et
le
LES
les
ANIMAUX DOMESTIQUES.
6l
les leur
Les individus
ment
usage parviendrait
fait
commun-
affaiblir.
la
connus;
le
et quoiqu'ils aient
brutalit tait
sance,
ils
chose soumettre
Les
sables
comme
si
bienfait^,, de notre part, sont donc indispenpour amener les animaux l'obissance comme
:
il
agir sur
eux par
mme
de
la
la
contrainte;
part des in-
mme
espce, auxquels un
pour qui la contrainte
exerce par leurs semblables est un tat naturel, une
instinct, qui sont
lien puissant
de
tend
la
les unir, et
ANIMAUX DOMESTIQUES
LES
62
Ds
leurs premiers
domestiques
vis--vis des
hommes,
c'est--dire
tement employer
Ce sont encore
dont on
les
la
les
que
les
ont sduits et
lphants
qui
par
les
isol,
la
manire
conduit
l'homme
autre troupe
tandis
que l'lphant
la
manire dont
la
domesticit.
les
lphants sau-
,,
s'en trouve
mme
un qui
soit forc
si
de se tenir
il
l'cart, et
solitaire
qui ne
sorst
LES
ANIMAUX DOMESTIQUES.
67)
veau venu,
le
la
Les chtiments
ques
ments
infligs
par
l'individu sauvage,
les individus
joints
domesti-
aux bons
traite-
de
sa captivit; c'est--dire le
se
conforme
sa
se
il
lphant domestique.
Tant que
les
animaux sont
s'attacher
nent de
faire le sujet
considrations.
\Iais
individus, ou par
gie
la
il
ou par
la
nature des
la
telle force
surmonter, et
mme
uns
ne peut
natre.
les autres
n'agiraient efficacement
ils
suffuait plus
ni les
ni
ne seraient
64
mme que
volont
au lieu de
et
la
donc indispensable, pour les animaux qui prouvent un besoin si imprieux d'indpendance, de commencer par agir immdiatement sur leur volont
d'amortir leur emportement pour les rendre capables
de crainte ou de reconnaissance et pour cela on a
eu l'heureuse ide de les soumettre une veille forest
ce ou
la castration.
il parat
que le
premier de ces moyens, la veille force, est de toutes
les modifications qu'un animal peut prouver, sans
qu'on
mutile
le
propre
blir sa volont
et le disposer l'obissance
lorsqu'on
associe avec
les
lui
chtiments
prudence
affai-
surtout
les bienfaits et
profondment;
raison,
agit avec
plus de
et la
promptitude
mme
et plus
de
force.
le
qus plus ou moins vivement ou dans un bruit retentissant, comme celui du tambour ou de la trompette, qu'on varie pour viter l'effet de l'uniformit,
,
diffrents procds
laquelle
il
moment,
du
donnent lieu,
il
en
est
une sur
cas particulier
et qu'elle se
nous
ces. Elle
voir
fait
que tous
les
65
animaux ne savent
que certaines
les
fois
relations
ne
mine pas
dont
ces
c'est
dant
bruit.
le sige
de leur malaise
est
les
cause
personne qui
la
cause
en eux; et cepen-
Ds
la
souffrent passivement
ils
s'ils
ils
que quel-
comme
comme
Je n'exa-
si
la
du
direction
moindre hsitation
des animaux
instinctive et prcde
il
part
il
est
est
mme
rouge
cause de
cas
la
comme
comme
la
vue d'une
je
la
dans
l'autre,
entirement hors de
le
si le
cheval et
lui
le
ce
tau-
le
66
ANIMAUX DOMESTIQUES.
LES
qui
les
animaux
le
mme
rsultat. Celui
la
l'oue.
tous les
ne produisent
de
la
il
castration
n'est
abso-
non
de rparer
satisfaits,
surtout
les forces, la
quand
faim,
le
ce qu'il se sa-
aucun empire immdiat, nous mutilons les animaux qui en prouvent trop fortement les effets, en
lui
En
effet, le
taureau,
tent vritablement
il
a sa principale source.
le blier, etc.,
ne se soumet-
chez eux, comme, au reste, chez tous les autres animaux, bien au del des saisons o les besoins de l'a-
mour
se font sentir.
aucune poque de
la
vie, ces
n'est
que
la
les
che-
les autres.
Par
elle le
commun tous
domestiques sont,
les carnassiers
67
et cet effet
dans
cas
le
des chiens.
la
et
su profiter,
est
il
moyens de sduc-
notre aide,
si
Nanmoins, malgr ce
les rechercher.
animaux de
les
En
effet,
il
nom-
petit
appliquant
des
on doit en obtenir
n'y a presque au-
dvou, autant
l'autre est
dpourvu
daire,
le
chameau,
blier et le taureau
le
,
lamas,
le
renne,
le
bouc,
dveloppes en eux
prescrire dans
un simple mmoire.
les
mais ce
me
le
je
dois
68
ANIMAUX DOMESTIQUES.
LES
Jusqu' prsent,
me
je
suis
born
faire
connatre
Jes effets
qu'ils font
maux
sauvages; car
la
fondement de
Les singes
la
monde,
domesticit.
c'est--dire les
cien
<
quadrumanes de
l'an-
le
les
les
bon traitement
qu'il
en
ait reu.
naturelle
si
grande
et tous leurs
sentiments
si
vio-
les
mouvements qui
bon
les
tmoignages
an
les
moment o
hison
ils
plus affectueux,
il
69
vous donpeuvent
ils
mobilit.
Il
parat
tenant continuellement k
ployer
laires
certains exercices.
commandement et en
l
C'est ainsi
que
la
les
les insu-
dresser les
maimons
monter sur
les arbres
mais nous
ncessairement
est
les
nemestrinuSj, Linn.)
ne trouvons
la violence
et en
gne, on parvient
de Sumatra russissent
[macacm
au
la
et
la
domesticit.
On
^0
diiire
borne
d'en faire
l'essai si
on
l'inutilit
et
le
favorables.
Les carnassiers,
martes
les
que
tels
les civettes
panthres,
etc.
En
libert,
ils
captifs, la vio-
c'est la colre
la
le
trouble
fureur qui
vivement;
qu'ils
n'prouvent
la bont
qu'aucun son de votre
aucun de vos mouvements ne soient menaants,
bientt vous verrez ces terribles animaux s'appro-
voix,
et
cher de vous avec confiance vous montrer le contentement qu'ils prouvent vous voir, et vous donner les tmoignages les moins quivoques de leur
,
affection.
Cent
fois l'apparente
gard l'annoncera, et
il
en sera de
mme
si
c'est
un
l'anime.
On a vu
fidlement
la
meule
la chasse, suivre
On
LES
sait
ANIMAUX DOMESTIQUES.
7I
ment,
cependant quels services les hommes n'auou des ours, s'ils eussent
et
pu
le
employer
les
chien
comme
ils
manderions.
Les rongeurs
mottes
les cureuils
les loirs
leur cause de
agrable
la
douleur
ce qui
fait
certains tats, et
ils
et
Ils
sem-
peu
si
s'loignent de ce qui
qu'on parvient
mme
mar-
les
les
est
habituer
certains exercices
mais
elles
sonne; et cela
e.st
galement
vrai
aux zbres,
etc.,
et
'
72
troupes que
ceux qui
les
un certain point, de
mme
des ruminants
les
mauvais traite-
venir domestiques.
Si notre action sur les
individus
mencer
le
s'il
mme
;
s'tait
borne aux
n'aurions point eu
domestiques
animaux
les
phnomnes
de
la
avons
les plus
se
lui
reconnatre
importants et
les plus
gnraux
ANIMAUX DOMESTIQUES.
LES
^3
succd.
C'est
un
fait
trs
les
le
l'exercice a t
que
\ef^
les
consquemment
donn de modifier les animaux et leur
descendance ou leur race dans les limites entre lesquelles nous pouvons matriser les circonstances qui
qu'il
nous
est
rechercher
telle
nes
1=
les efl'ets
conserver
de
celles-ci.
les races
5
dans
Jeiir
ANIMAUX DOMESTIQUES.
I^ES
74
de qualits nouvelles
et intermdiaires celles
que
je
regarde
comme
faits
qui se
buf, dont
les
du
pour nous
l'attacher
que par
la
nous appartient
le
moins. D'ailleurs
la
buf
doit tre
nombre de
ses gnrations,
il
deviendrait,
comme
le
chien
ANIMAUX DOMESTIQUES,
LES
^iJ
cependant de base
soit indispensable.
la
C'est
comme
a t
les
animaux qui
comme
la
se
domesticit
car, sans
une disposition
animaux ne
emp-
les
cidentel et passager,
impossible de concevoir
comment nous
il
est
soit qu'ac-
si
au renard, l'hyne
la
sem-
on parviendrait
forts
l'homme
nage
chat qui
vit
mme un
dre un but
il
besoin par
comme
les avan-
l'a fait
pour
faut le connatre; et
hommes,
on
au milieu de nous
miers
un
comment
les pre-
l'auraient -ils
connu? Et
l'eiissent-is
conu hypo-
auraient
faire, et
ils
du grand nombre de
auraient
agir,
pour
on
examine
la
question
grande intelligence
plus
il
reste
dmontr qu'une
deviennent domestiques
lire est indispensable
mettent et s'attachent
sent
un besoin de
l'espce
sa protection.
un
gn de qualits propres
et
la
accompa-
en favoriser l'influence et
le
de nature, que leur espce y soit en partie reste, ou que quelques unes de leurs races y soient
rentres accidentellement, forment des troupes plus
ou moins nombreuses; tandis qu'aucune espce solitat
taire
quelque
facile
effet,
que
la
il
suffit
d'-
domesticit
Lorsque, par nos bienfaits, nous nous sommes attachs des individus d'une espce sociable, nous avons
dvelopp notre profit nous avons dirig vers nous
,
le
se
rapprocher de leurs
77
nous suivre
comme
suivre le
serait port
il
il
serait
la
supriorit, s'est
fait
leur,
comme
chef de
la
harde
qu'il conduit,
aucune rsistance tant que chaque individu peut agir conformment aux besoins qui
le sollicitent; elle commence ds que cette situation
change. C'est pourquoi l'obissance des animaux n'est
se
compose.
Il
n'y a
pas plus absolue pour nous que pour leurs chefs naturels
et
si
de ceux-ci,
venus
restreindre
de beaucoup
les
sommes
par-
dus qui ont pass de main en main, qui ont eu plusieurs matres, et chez lesquels par
l se
sont affaiblies,
tat
Ils
hommes
la
mme
doci-
les individus
les
soit isols
animaux non
quand nous
soit en trou-
se retrouve
pour chef,
^8
mconnue
mme
en ennemie par
les
domes-
c'est--dire
comme
serait trait,
qui
s'y
prsenterait pour
la
premire
ne
se laisse
le
le
fois.
cornac
la
combien
sait
il
est
qu'il a
vacher qui
adopt,
hommes;
dangereux de
L'lphant
chacun
et
et
se trouver
les
pturages
les conduit.
qu'ils ont su
prendre
l'aide
de leur su-
priorit d'intelhgence.
l'homme
pour membre et pour chef de sa troupe , est un animal domestique. On pourrait mme dire que ds qu'un
membre de son
domestique, l'homme ne pouvant
pas entrer dans une semblable socit sans en devenir
tel
association,
il
est
le chef.
Si
cipes
d'tablir,
les prin-
LES
ANIMAUX DOMESTIQUES.
^9
nous prouvions la ncessit
nombre de ceux que nous possdons
deveuir domestiques,
d*augmenter
le
si
dj.
Quoique
animaux domestiques,
pr-
l'instinct so-
de
consquemment du
mme
asso-
drumanes amricains
car, fussent-ils sociables et susceptibles de domesticit, leur faiblesse les rendrait inutiles.
nous
et
les
nous servir;
les
et l'on
comme
les
carnas-
le
la
les
pche
chien
la
chasse.
la
les
faiblesse
de s'associer utilement
tiques seraient propres le devenir; et l'on doit surtout regretter que les tapirs,
si
sauvage.
l'tat
en
en
Beaucoup plus
le
sanglier,
ils
que celle du cochon, et dont les qualits sesrement diferentes, car la nature des tapirs,
cieuses
raient
s'loigne
80
de dessus
Toutes
la terre.
les
moins domestiques que le cheval ou l'ne; et l'ducation du zbre, du couagga du daw, de l'hmiaunus,
,
serait
une
Presque tous
la
les
demi,
au
aussi
et
mme
Il
deux, qui
en
le
est
sont
somme
finesse
et
:
les qualits
rentes de celles de
la ane
proprement
trs diff-
dite, et l'on
lits,
ainsi
ici
les
domesti-
maux
la
le
penchant qu'ont
les ani-
8l
la
sduc-
les
d'une des
en
lois les
plus gnrales de
la
concours
le
vie, la trans-
montre
la
intellec-
nous un des
nature
la
trans-
mental
Ce
de
fixer l'attention
des
penseurs
les plus
profonds.
82
LE DZIGAI.
LE DZIGTAP.
BuFFON
n'a point
connu
il
2.
la
nommait mulus
en
il
niel ^
1.
une
histoire suffisantes
pour
a fait
que
connatre ce
le dzigtai se
fait
trouve
^5
M. A. Duva; il nous
nous
a appris
les
et
la faire
important
sauvage dans
l'tat
Pallas le
tartare
mongous,
oreiUes
mais
Snpp.
il
ne parat connatre
le
George Forster
dzigtai
avait
voyag en Sibrie;
avait
publi.
3.
4.
1762.
et Pallas
?es
journaux qui
les
mains.
5.
dans
les diffrentes
ses
nouveaux Essais
Tom.l'
Ml
85
LE DZIGTAl.
une de
employe comme
celle
rendent propre.
Ces renseignements nouveaux infirment
d'aprs Pallas, on
s'tait faite
l'avait
connu qu'
l'y avait
de Tne,
l'ide
que,
Ce cl-
dzigtai.
trouv dans
l'tat
du
taille le
Mongolie, ne
la
sauvage, et
rapports
les
comme une
reprsentaient
Il
parat au contraire
susceptible de soumission
l'homme
dzigtai est
le
d'attachement pour
et c'est ce
et
que
de
et
l'instinct
est
Il
en
plus haut
qui
le
effet certain,
que tous
les
comme nous
montr
l'avons
ressem-
la
les
chevaux
le
chameau
il
ne pourrait que
le
et le
le dzigtai
le
che-
que ne peuvent
l'tre
et
ilsTemployer principalement
comme
bte de somme..
84
1-li
Le
DZIGTAI.
de grandeur moyenne, et
il
la taille
a les
d'un cheval
formes et
les
pro-
Toutes
les parties
nues,
les parties
blanches;
comme
le
de
la crinire
il
en
composent
blanche
est
est
de
mais
la
une
La
mme
base
ligne
jusqu'
la
queue qui
une grande m-
se termine par
Tout le pelage en t
mais il est
et
mme
chez
s'lvent
dfend courageuse-
posent
la
cause qui
recherches et
tressants.
plicit
La
les
l'observation
un des
socit se prsente
que ne nous
com-
humaines;
LE DZIGTAI.
elle
y est
ses effets
85
complication.
Il
de l'homme
est
socits d'animaux
l'tat social
union
porte chaque
limiter son
forces,
une
membre de
l'association s'abstenir,
indpendance
comme
il
et
le ferait
s'il
s'tablir
au milieu de
eux qui fuient la prsence de l'homme, et ne se plaisent que dans ces vastes solitudes des parties centrales de l'Asie, o ils trouvent la fois une nourriture abondante et une scurit complte? Non sans
,
doute! mais
les
troupes,
comme
les individus,
peu-
vent tre domestiques, et celles-ci peut-tre prsenteraient, sous le rapport de la sociabilit, les
rsultats
que
les
premires.
mmes
LE DAW.
86
LE DAW.
A
toire
poque o Buffon traait si noblement l'hisdu cheval, on croyait, et J'on croit encore
assez
communment
mains de
la
nature
aujourd'hui
les perfections
nerveux que
la
et l'agi
ment^.
la
nature
que ce que
la
force
la
ils
noblesse
Ainsi la constance de
la
l'art
l'homme dans
ses efforts
pour
d'autres rsultats
que
et ce
de
les
mmes
sacrifices
animal
l'espce
humaine
fig.
2,
pi. i),
et l'associer
aux autres
et le
daw
X.
Pillol,
LE DAW.
rhomme comme
de
l'espce
du cheval
8^
noQ seule-
la
son espce,
il
se
nature
il
faudrait
montrer que,
Or,
favorables.
livr
lui-mme,
les observations.
relatives
lui, l'influence
aux
qu'elles
les
unes contribuent
l'ac-
croissement des forces, les autres font que les mouvements deviennent plus prompts et plus faciles;
celles-ci tendent donner de la beaut aux formes
de l'lgance aux proportions, celles-l faire acqurir de la finesse l'intelligence ou de la douceur au
caractre, etc. Or, un concours naturel de circon,
aucune race, consquemment, dans son tat de nature, ne peut nous prsenter le dveloppement parfait de toutes les qualits de son espce. Si au contraire l'art tait parvenu dterminer les causes qui
agissent sur
la
nature et
la
si
il
pourrait en faire
LE )AW.
88
un mot, toutes
effet loin
il
rsulte
de
l'u-
qu'une
taille
celles
de
comme une
Rejetons donc
la
nature, runis-
si
l'art
en
les qualits
qui se d,
ne sont
fluences ncessairement bornes et souvent accidendelles qui ont agi sur lui
et l'associer
domestiques.
Cette espce avait t vue,
et l'on
en avait donn
la
LE D \W.
89
la disliu-
de Bonne-Esprance, qui,
comme on
sont remar-
sait,
wards
le
a fait reprsenter
pi.
225,
sous
le
par
Shaw
le naturaliste
(T. Il,
2^ part., pi.
218); et
deux espces
si
caractres distinctifs, ou
mmes
le
comme
paraissent se dis-
que
aussi naturel
ne peuvent appartenir qu' des modifications organiques d'un ordre trs infrieur.
d'une
sa
taille
pouces
En
effet
celle
trois pieds
le
daw
est
du zbre;
quatre six
gnralement
beau cheval de cette taille; il n'en diffre
gure que par une tle un peu lourde, des oreilles
,
celles d'un
d\\
zbre, et
il
se rap-
J.
qu'il
LE DAW.
C)0
n'a
qu'on
corne
cette partie
qu'aux jambe
nomme
que sont
leur distribution
les
chtaigne
couleurs et
mar-
qus.
Aux
parties suprieures
est isabelle,
il
est
du corps
le
fond du pelage
la
que
le
prs un
mme nombre
larges
nire
la
partagent alternativement
cend de
le
briss
trois
Une
et le ventre
les
la
cuis-
sont sans
LE DAW.
gi
l>andes Iransversales; la
le
museau
traits
;
mais
le
mle n'en
qu'il n'en a
que
parties postrieures
diffre
la fe-
les
la cuisse.
comme
mais bientt
ceux du cheval,
ils
se
montrrent
de
l'amour se manifestrent, et l'accouplement eut assez frquemment lieu. Ce ne fut cependant que deux
ans plus lard que
conut.
Il
est
la
probable que
la
gestation a t d'une
anne
elle a
sur
un fond
isabele
tait
il
lisses
les caractres
de son espce
poulains, ayant
les
et
il
tait
comme
les
put
LE
<)2
r.
YALL
LE GYALL
Bans un examen
dit
JUNGLY-C
OT:
At\
JUNGLY-GAU
ou
le
buffle
auquel
il
rapporte tout
et l'aurochs
cj%'il
ne distingue point de
comme
la
l'ii-
souche du
buf domestique
Depuis Buffon,
les
observations
s'tarit
multiplies,
1.
En
Indostan
pi. 2, fig. 2.
2.
3.
mation
il
si
ce
domestique.
4.
Recherches sur
les
ossemenls
fossiles,
lom. IV.
TomJ^
PI
KA
^/W
^ '///'.
2 ;^'/
'
V y ,/ //
2.
LE GYALL OU
UN
GLY -G AU.
Q^
Midi de l'Afrique, et peut tre ceux des Indes, appartiennent des espces diffrentes
l'aurochs et
le
bison des anciens ne semblent point diffrer spcifiquement l'urus parat tre la souche dtruite de
;
le
bison de
mmes
il
en
de
est
contres
des
ont en
bre
de
c'est
celle
de notre buf
se
rapprochent
commun, en
le
plus
ce que l'une et
domestiques.
montagnes du Sylhet
il
se trouve
qui
que en Europe,
qu'on en
tire et
que nous
De
distinguent du
buf domesti-
gyall et nos
nous
le
et ensuite,
faire
de toutes
bufs domestiques;
et
le
ceux-ci doivent
la
plus grande
GYALL OU JUNGLY-GAL.
Lli
94
M. Duvaucel,
le gyall pris
che
l'homme au bout de
trs
peu de temps.
me
mes propres
je
mle
la lettre
M. A. Duvaucel, en m'envoyant
la
que m'-
figure d'un
un extrait de
Lambert de plus important, c'est-
ce que rapporte M.
-dire la lettre
[ayant
crivait
iN
s'atta-
de M. Fleming.
la fidlit
des
j'ai
rapporte
dii Sylliet.
j'ai
pouvaient provenir de
la
mme
souche, et
je
la
mnagerie de Barrak-
j'en ai poursuivi
pour; depuis,
moi-mme
au pied
cueillis
en divers lieux
taient aussi
les buffles.
un
LE GYALL OU JUNGLY-GAU.
^5
namoins port sur des jambes faibles et basses;
disproportion assez sensible pour frapper l'il le
moins exerc; ses cornes, diriges de ct, sont implantes aux bouts de la crte occipitale, et spares
par un espace d'autant plus petit que l'animal est
plus vieux. D'abord, dans le plan du front, puis lgrement inclines en avant, elfes se reportent un
peu en arrire et forment un double croissant gaest
mes
leur
le reste
et d'autant
la
rinde
nence graisseuse qui s'tend jusqu'au milieu du dos.
Toute cette partie est couverte d'un poil gristre et
laineux, plus long que tous les autres, et qui rgne
se rduit
galement sur
du
la
nuque,
l'occiput et le front
le reste
comme
la
la taille et
par
les
mme
par
la
forme de
comme
celle
la
du
jusque sur
les
cts;
le
bout de
la
mchoire inf-
le
bullle^
LE GYALL OU JLi\CLY-GAU.
96
car
il
ne s'avance pas
bits; Qiais,
quoique
comme
sa
lui
dans
physionomie
les lieux
ha-
de mois
il
il
devient domestique
>
l'tat
comme
animal
des
taillis.
On
ne
Ceux
pris par
les plai^
d'entre
les arbres
des
plante
de
la
l'activit; elle
quoique sa
se rapproche
buffle sauvage
la
tte est
coupe de
la tte,
il
diffre
buffle, et
du buf;
la tte
plus courte, du
sommet de
la
beaucoup la fois et du
du gyall tant beaucoup
ia
tte au
bout du nez,
LE GYALL OL JUNGLY-GAU.
mais plus large
le gyall
est petite et
les
du
97
entre les
la
sa
queue
courbure
jarret.
aune
devant de
ventre.
La femelle
dans
De
elle
ne reoit plus
le
elle
porte
trois ans.
Un
si
du
gyall
qu'elle
Le veau
tette
qu'il soit
un
certain
humaine,
ticulire
trs simple
de pren-
Quand
ils
en ont d-
les jongles,
ils
prparent
la voici.
composes de
de terre
puis
ils
sel et
tte
deux troupes
se
les
les
boules dans
les parties
les
des jongles o
ils
supposent
LE GYALL OU JUNGLY-GAU.
9^
ont senti
le
got du
sel
et la terre parti-
il se compose,
ils n'abandonnent plus
que toutes les boules n'aient t puises.
culire dont
cet endroit
Mais
Kookies ont eu
les
le soin
si rapidement
mlent du coton avec la terre et le sel.
Tout cela continue pendant environ un mois et demi,
temps pendant lequel les gyalls apprivoiss et les sau-
velles; et,
dtruites,
ils
animaux
le
montre
une
dus sauvages;
sa
vue leur
il
est
devenue
si
ceux qui ne
aussi
de
le
il
les
faire
touche
qu'il leur
et ainsi
il
est
en tat de
les
ou
village, sans le
emploi de la force
vivement au parrah, que lorsque
:
moindre
ils
les
si
Kookies mi-
nouvelle demeure
si
les
LE GYALL OU JLNGLl-GAU.
99
de prendre des gyalls sauvages, parce qu'ils ont observe que c'est alors que les deux sexes sont le plus
enclins s'associer.
major gnral Hardwicke, qui l'histoire naturelle de rinde doit tant de dcouvertes, pense ^
qu'il y a un gyall ou gayal sauvage que les naturels
M.
le
nomment
un
domestique que les mmes naturels nomment Gobbali^ ou gayal de village. Le premier serait un animal
intraitable, qui ne quitte jamais les montagnes, ne
et ne peut tre pris en vie.
se mle point au gobbah
J'ai lieu de penser, non seulement d'aprs la lettre
Asseel gayal
_,
maux en
la
M. Hardwike
deux espces
distinctes, quoi-
Zoologicai Journal
2.
Recherches asiatiques,
n 10, p. aSi.
vo], VIII.
a parl
du
00
LE GOUR.
>'4>w><9'e4
LE GOl]R\
On ne connat
nouvelle espce de
buf sauvage
qui,
comme,
la
pr-
On
n'a
la
extrait.
Le gour
moa-
leMyn-
Ce plateau
a en-
ou vingt-cinq milles de largeur son milieu et il parat tre lev de deux mille pieds au dessus des plaines
environnantes. Les flancs de la montagne sont trs
escarps, et couverts de jongles pais, o les gours
se rfugient lorsqu'on les inquite. Le sommet prsente un mlange de bois et de plaines ouvertes. Il
y avait autrefois vingt-cinq villages sur le Myn-Pt,
mais le grand nombre des animaux de proie que nour;
1.
Pi. 2
2.
K 2 2
6g.
1.
octobre i8o4.
LE GOL'R.
cette
rit
montagne
gour y
le
rent que
les a fait
le tigre
lui-mme
un
abonde dans
les plaines
j;our
les
Indiens assu-
de
n'est pas sr
la
vic-
gour,
le
abandonner. Nanmoins
conserv sa demeure; et
toire contre
tagne
101
qu'il s'aventure
il
mon-
la
redoute
si
fort
vit
porcs-pics, etc.
Suivant
la
bre
et les chasseurs
crent dans
les
les
nom-
se pla-
blesss;
l'un
six
se sentit bless, se
il
La
du gour est aon caractre le plus frappant. Par malheur on ne prit pas note des dimen')
taille
la
grandeur
de cet animal.
1
Hauteur au garrot
5 pieds anglais
ii
il
Longueur du nez
de
la
fjueue
1 1
pouces
y,,
rextrniilc
"^
LE COUR.
10 2
Le
le
dos, depuis
la
contour ordinaire
le
vertbrale
les
tait
il
que
l'on
et
il
n'a
colonne
gours de tout ge
graisse
la
la
bosse
domestiques dans
ressemblance avec
l'Inde.
la
Il
saillie
que
sans contredit de la
l'on
dcrit dans le
complte du fanon. Ni
quelque ge qu'on
moindre
le
les
remarquable de l'absence
mle ni la femelle du gour,
observe
dans toutes
les
ne prsentent
la
LE GOUPt.
cories
et des
offre
un peu
anneaux de
Le
mme
la
Ov)
couleur au des-
l'aspect huileux
de
la
marin.
Le caractre de
la tte diffre
peu de
le profil
celui
du tau-
de
face est
la
plus arqu, le frontal plus fort et saillant; les corpaisses leur base, fortement
un pied du centre de
le
un
base au
la
Une
d'elles
sommet en
droite
dans
le
buf domestique
il
est
du sourcil
claire, et la saillie
l'arny.
que
le tibia et le tarse
et
:
dans
elles
la finesse
donnent
la
de
la
partie inf-
cependant
l'ide
lgret
la
forme du
celle
du buf,
et le pied
io4
LK
r.
oun.
de
la
queue
On
est garnie
n'a pas
de
entendu
poils.
le
mais alors
il
faisait
cri
entendre un
vgh-ugh.
gour ne
vit
pas
l'tat
l'un
de captivit
mme quand
le
il
La priode de
et les fe-
si
lait
que
les
Indiens
cause
la
mort du
riche qu'il
ne
melle est
nomme
pareeah^
et
purorah
la
jeune fe-
adulte.
en troupes, ordinairement
composes de dix a vingt individus. Leur nombre est
que dans un jour, les chassi grand sur le Myn-Pt
Les gours
se runissent
Les gours
ils
s'taient placs.
ils
paissent aussi
la
saison froide,
lisse
LE BISOiN D AMERIQUE.
OJ
:.*& e>o
LE BISON D'AMERIQUE.
Les rgles sur lesquelles les naturalistes se fondent
pour la distinction des quadrupdes en espces sont
de certitude
manquer
les
mmes
Pour
comme
fixe
invariable
que
comme
les
animaux
s'unissant
mme
la
buf domestique
espce, qu'il
et le
d'une
mme
espce
ment
s'tait
opr.
En
effet, la
vache
et le bison
pro-
que
le
LE BISON d'amRIQUE.
106
Cependant
est
il
la f-
que, chez
et
mulets,
les
la
On
seulement reconnu
ne se soutient pas au del des premires gnraBuffon avait eu connaissance de ce fait, non
tions. Si
seulement
il
mrique, mais
il
de ses doc-
de
les tablir
de nos
rentes et peut-tre un peu plus prcises sur les caractres distinctifs des espces
en gnral,
et,
parmi
quadrupdes
les
en particulier, parmi
espces du
les
genre du buf.
Dans
les
de ressemblance
dbris
la
de
surface
mon
dans
les
formes de
diverses parties
la
tte et
le
la
reconnu
rapports de ses
s'altre
point et
qu*il soit,
tandis
que
le
buf
a le
la
crte occipi-
que
deux extrmits
de
du globe,
a
buf domestique, de
la terre et
quelque race
le
les
un caractre qui ne
bison a
dans
il
nombreux
de
l'occiput..
LE BISON D AMRIQUE.
Par
IO7
l, le
beaucoup plus haut sur jambes que le premier, et il a une paire de ctes de plus. Le bison d'Amrique constitue donc une espce de buf distincte
celui-ci est
de toutes
les autres;
un genre
comme
seulement,
il
ressemblances
appartient
qu'il a
avec
bufs l'emportent de beaucoup sur les diffrences qui l'en distinguent, et qui ne peuvent tre
senties que par une comparaison minutieuse des organes. Quelques autres faits auraient pu coaduire
les autres
depuis long-temps
le
bison et
la
nature
les naturalistes
soupoiioer que
la
monde,
au
de
travail
frquemment dans le
mise bas. C'est une exprience qui s'est
et qu'elles prissent
la
de
prs
l'autre,
de manire
les tenir
qu'ils se voyaient
ou quatre jours,
ils
d'abord ct
de trs
Au bout de
la
mme
trois
en-
fit
mais
les
animaux sauvages
que
pour cause un
mme
n'eut lieu
communment chez
seul et
il
concentrs vers un
objet.
LE B
lue)
air
farouche
ME
U E.
qui
de son garrot et
dessus de
rieure,
la
la
mchoire inf-
tte, e dessous de la
vant
membres
les
un
ce qui
poils,
la
descend
mais courtes; et
la
clair
les parties
pouces;
il
dans
La longueur de
et sa
la
la
queue
queue,
la
est
de
six
pelage
force;
le
a dix-huit vingt
la
cet animal, de
il
les
et
les
mmes.
Comme
douce
LE BISON
0()
elle connaissait
saient, et manifestait
eux.
DAMUIQUE.
mme
On
la
la
brutalit de celui-ci;
ils
vcurent fami-
Ce jeune bison
avait,
en naissant,
la
taille
des
comme
ceux-ci,
ses
le
et enseign.
lui
Un
le
pelage
fris
et assez pais,
le
quatrime,
le
jeune animal
avait
les
bison
s'est
qu'on a eu de
sie qu'il a
celle
qui
lui
reue,
de
il
la
acquis une
taille
qui surpasse
lui
les plus
ment dans
buf
se rencontre trs
abondam-
de l'Amrique septeii-
UO
LE BISON D AMRIQUE.
trionale,
encore
les effets
fait sentir,
ment; mais
ils
de
la civilisation
ne se sont point
la
3ai
del du
la
fourrure et dans
leurs besoins.
la
satisfaire
peau paisse de
plusieurs de
LA BREBIS.
111
LA BREBIS.
Lorsque
Buffoii
et particulire,
commena
n'avait
il
mo-
un
la
devenu
cit tant
se
il
entend parler,
et
commun
des dtails o
il
la
plupart
omission, Buflbn ne
tant
la
du mouflon
il
l'a
la
souche de
mou-
flon l'origine
dil. PJllot
tom. XIV.
LA BTiEBIS.
112
prs quelques unes des modifications qu'elles prsentent et qu'il attribue J'influence du climat. La
race
du nord
el grossire
l'Espagne et
un
la
doux comme
,
rude dans
poil
a plusieurs
les
queue dont
pays chauds.
Il
ajoute
brebis
la
ou rude suivant
qu'elle reoit l'influence des climats temprs ou des
grosse
celle
dont
les
du
Snsjal qui
de lon-
gues jambes. Ces changements rsultaient d'une amlioration relle dans les ides particulires;
mais ces
faits
ses
vues
plus
gard Buffon
faits
ait
car
il
ils
taient
nombreux;
lieu
des ides
Supplments, ce
n'est
qu'il
en
Aujourd'hui
les
naturalistes
admettent
trois
ou
attribuer l'influence
diverses
que
les
prsentent; et
LA BREBIS.
fon restreint
cette
l3
si
dif-
Quoi
en
qu'il
soit,
admettre
,
les
comme
niques qui
garer dans
un ddale
de
faits
c'est s'-
principe de
la
fonder des v-
la diversit
de ces carac-
la
na-
enfin tout
dure
faire entrer,
comme
recourir un
dans
les
de
il
a t puis
sorte qu'admettant
un
gnent graduellement,
en
dif-
frent davantage, que leurs diflrences sont plus profondes, et rsultent de modifications d'organes plus
importants. Par cette mthode les rapports qu'on obtient sont vrais
LA BRKBIS.
l4
bles, resienl
la
dire, auprs de ia race qui nous prsente les caractres de l'espce dans leur plus grande puret; viennent
de causes plus
l'efl'et
nombreuses ou plus actives, et enfin ceux qui ressemblent le moins la race primitive et sur lesquels
consquemment, les causes les plus puissantes et les
plus varies ont port leur action. Ce principe n'a
point encore t appliqu
la classification
des races
il
un
fait.
l'a
de
les a
le cas
remarquables dans
la
on nous
a fait
connatre leur
taille, la
quoique ces
verses parties
du corps,
les
la
ainsi
la
nature de leur
de l'impor-
con-
forme de leurs
elles
structure de
la tte,
qu'on nous a
du chien,
laiss ignorer.
celles
Cependant, aprs
les races
commune, dans
les brebis
de
la
plus
brebis
comprendre toutes
tenjpres i\c lEurope, it parle
laquelle
des parties
dit
les
il
parat
LA BlREBIS.
113
les
uns couverts de
poils,
et
un
les l-
de rassembler,
mconnue
ments qui
s'y
quoiqu'il et
le
la race
commerce des
que
fait
dans
c'est
l'on
dsigne
d^ Mouton d'Astracan.
qui entrent
communment
par
le
norp
LK
MOUTON DASTRACAN.
^^c . ' ! ' ft 8 9
'
LE MOUTON DASTRACAN.
BuFFON regarde tout ce que
geurs disent de ce
la
mouton comme
commune,
et particulirement dans le
Chorasan
qui
,
en Perse
se revtirait
Le
que
fait est
le
mouton d'Astracan
moyenne
les
appartient h
la
dont
il
la tte
Tous
compose d'une laine lisse ou peu ondule, d'un
blanc gristre ou d'un brun noir mais en cartant
les mches de cette toison, on voit que prs de la peau
les adultes son revtus d'une toison gros-
les.
sire,
la
toison de
la
ble
terie
recherche que
ment sous
cette ville
le
nom
que
l'on
d'Astracan
parce que
spcialement
effet,
les
c'est
le
en
corn--
agneaux de cette
MOUTON DASTRACAN.
LE
11^
de laine
trs frises et
autres
qu'elles
mme
temps
mches
si
trs lgre.
trace.
Les agneaux,
pourquoi on
c'est
avant
la
mise bas
est
,
les
brebis
La Mnagerie du Roi
de ces moutons, qu'elle
lieu
Il
et qui venait
parat
tare et
que
devait
M.
en Perse.
le
duc de Riche-
directement d'Astracan.
rpandue en Tar-
LA CHEVRI-.
ae-o
LA CHEVRE.
BuFFON
pai'
ce
nom,
il
dis-
il
chamois et
le
il
est
quetin est
en
ja tige
mle de
la
chvre, et que
C'est
de
est ncessaire
lire
comme on
le
voit
et
bou-
le
chamois
une des
il
ou des analogies;
or,
ici
il
histoire naet
faut au
la
d-
moins que
Pour
produit
jourd'hui
du bouquetin
mtis, auquel
pendant
avait
lui, toute
mme
encore au-
du chamois,
ni par
consquent du
un indispensable besoin de ce
fait;
sans
LA CHVRE.
119
les
autres de ce qui
du bouc
la
fait
de deux animaux de
la taille
recourbes ds leur
la tte,
malgr ces diffrences et d'autres encore dans le pelage avaient produit ensemble. Linnaeus ajoutait que
,
comme
que
l'ide
d'Amrique
le
re-
il
il
regarde
second comme notre chamois dgnr la Jamaque, se fondant sur une assertion de Browne qui
dit vaguement qu'on trouve dans cette le, la chvre
commune, le chamois et le bouquetin; assertion lle
pour
la
chvre
commune,
est
d'hui.
Loin de moi
la
pense de
faire envisager
livr
vaste
champ des
suppositions;
le
et s'garant
mais
Buffon
montrant
je n'ai
dans
le
pas cru
que
ment
tablis,
mme quand on
faits solide-
LA CHEVRE.
12()
et la force d'esprit
de Tautenr
illustre
Tout ce qu'on
a dit
chvre domestique ne
point
fait
quand
il
tait naturel
de
la
la
connatre. Lorsle
bouquetin
lui attribuer.
Mais
et de
prsenter
comme une
le
genre
Ce qui
c'est qu'elle
pu avoir que
nglig de
dcrire les caractres les plus remarquables; c'est la
chvre de la haute Egypte celle du Npaul et celle
de Cachemire.
n'a
mme
Ul
L4 CHEVRE
DE LA HAUTE EGYPTE.
Les naturalistes ont jusqu' prsent confondu dans
une seule
noms de
chvres
pendant appartiennent
reconnatre
le
car
nous
lement bonne
et qui
nous
a t
mme
race.
Jusqu' prsent on n'avait gure eu d'autres caractres pour sparer les chvres des moutons,
la
concavit du
chanfrein et la
Lib. I, p. 1097.
a.
De Quad.
CCVIER-
1.
et la
la tte et le
que
la
haute Egypte a
mouton
et elle est
l'2'2
premire,
la
queue
seconde
cept
la
les
et reste
pendante dans
forme de
la tte, c'est--dire la
la
tandis
aussi.
la
Ex-
courbure de
les cuisses,
et
il
de
poils laineux.
et
l'on
n'avait
qu'une
deux pendeloques
mle
claire
et
que
im pdicule
sa
marche;
elles taient
deux sphres
accoles l'une l'autre. La voix du bouc tait singulire et assez semblable une vieille voix humaine
taient pleines, elles ressemblaient
To:m
1*^
PI. 3.
*'.
V'
im
H
'
.^Wt
f-v\^
/0^^
/0^
4)ra^>
^/f'
( 'r^r//r
/////'f
{<' 't
^>/ y^r
1^3
chevrotant faiblement.
abondant, et
trs
sa
annonait l'anciennet de
la
soumission de sa race
l'espce humaine.
LA CHVRE DU NPAUL*.
Cette race de chvre a peu prs la forme de tte
de celle de la haute Egypte, seulement aucune dpression n'interrompt la courbure de son chanfrein, et
sa
la
suprieure.
chez
la
femelle, par
la
la lgret de ses formes, qui la rapprochent de quelques espces d'antilopes. Sa c-onque auditive est arrive peut-tre au dernier degr de dveloppement
;
de
et alors
l'autre, la tte
d'un beau
j.
PL 3,
gris
fig. a.
^4
LA CIIVRl
GACnEMIRK,
J)E
LA CHEVRE DE CACHEMIRE*.
Depuis l'poque dj fort ancienne o des relations de commerce se sont tablies entre l'Europe et
Perse ou les Indes, nous connaissions
la
nous n'en
nommes
dans
la
chles
quoique
les
femmes ou de
ils
se fabriquent fait
jourd'hui un objet de
commun;
mme
commerce
la laine
avec
assez considrable,
sit
1.
Pl.3,
2.
Mais ce
Buffon
fig. 1.
qu'ils
le trafic et l'argent
que
celle
les
est celle
d'Espagne;
les autres
et
qui attire
prodigieuse quantit de
la
ht
LA
CHVRE DE CACHEMIRE.
125
n'a point
Roi en a possd
venaient immdiatement du Cachemire. 11 parat d'ailleurs certain que cette race se trouve dans toute la
Tartarie. Si l'on et fait une tude plus approfondie des
poils,
la
aurait
qui
la
et le
question de l'origine de
la
la
mme
contex-
rat n'avoir ni la
longueur, ni
l'lasticit
de celui des
le
leur
en grande partie
la
les
proportion que
molet ni
si
les autres;
tom. 87.
est
de castor qui
soit
dlicat. {Bernier,
il
LA CHVRE DK CACHEMIRE
126
vorisent le dveloppement de
la partie
laineuse
par M.
le
trouve dans
le
la
chvre
du
mme
duvet se
au dessus du niveau de
la
animaux
forme que de la
portion du pelage qui recouvre immdiateuient la peau
dans les races plus ou moins rapproches de l'tat sautoison de ces
n'est
en
effet
vage
poils.
le
nom de
La chvre de Cachemire
ses oreilles sont plus ou
laine.
moins longues
et
moyenne;
couches,
}..
Gazette
(.le
la
Calcula,
gris
les plus
avait;
LX CHVRE DE CACHEMIRE.
I27
mme
naturel.
SS
LE CHIEN.
LE CHIEN.
Dx\NS notre discours prliminaire, et en traitant de
la
don-
a l
naient
du chien que
sification
qui en
contestation.
que de
les
En
effet
l'application
de
consquence
races
la clas-
a t aduiise sans
mthode
naturelle, et cette
mthode dans ce cas particulier a conduit sparer d'abord toutes les espces de modifications qui nous sont
offertes par les chiens
domestiques,
de
les ranger
en-
un mme groupe
mmes
les individus
uns dans
les
membres
et
trois ordres
tablis
la tte
qui
LE CHIEN.
129
ment de
la
la
consquence,
et
de
,
lesquelles consis-
membres
de derrire,
LE CHIEN.
l5o
le
semble
tites
les lvriers
5**
les races
pagneuls, dont
les
de toutes
ce groupe ras-
grandes et pe-
capacit crbrale
la
braques,
pagneuls proprement
les
dits, les
barbets,
que se forment les meilleurs chiens de chasse 4" tinfm les dogues, dont la capacit crbrale est la plus
troite, et dont la grosse tte ne rsulte que du grand
dveloppement des sinus frontaux. C'est ce groupe
qu'appartiennent les dogues proprement dits, les
dogues de forte race, les doguins tous remarquables
par leur peu d'intelligence. Les noms que nous venons d'indiquer, et la connaissance que chacun a
des chiens, suffisent pour montrer par quels carac;
l^es
verts d'un poil ras, les autres d'un poil trs long, et
ils
ont une
dresser
la
prement
des poils
dits
enfin, l'on a
oreille.
friss, les
petits, les
plus
facult
conque de leur
lisses, les
barbets,
uns ont
le
mufle simple,
raux doivent
suffiire ici,
LE CHIEN.
taire trs
l5l
avait faite.
Cependant,
la
la
la classifica-
comme
les prin-
connaissance d'une
pu observer, de
celle
tait
nes
Hollande, et
la
de
la
Nouvelle-
la famille des
pagneus.
LE CHIEN
DE LA NOUVELLE-HOLLANDEi.
Le chien dont
il
semblable ceux
With. Sa
1.
tailfe
Les dtails contenus clans cet article ont paru en partie, accom-
p.
les facults
Musum
d'histoire naturelle.
le
LE CHIEN DE LA N
\:)'2
l]
VELLE-HOLL A NDE.
comme ceux
de tous
les
de deux sortes
uhs soyeux et
les
les autres
les
couleur de Tanimal
laineux;
premiers, longs
,
du cou, du dos
dont
la
de
la
et
aucune exception.
tait
avait
un animal
des besoins
satisfaire;
dans
le cas contraire,
et profond.
il
Sa force
il
haute
la tenait
basse et pendante.
et ses oreilles
II
courait
la tte
tonnera peut-tre,
c'est qu'il
mais ce qui
maintenir facilement
Ce chien, qui
lorsqu'il arriva
dans
le
vaisseau o
surface.
femelle
tait
mois
la
en Europe.
il
tait
II
vivait
embarqu;
et
en
libert
malgr
les^
LE CHIEN
Di:
LA N O VE L LE- H
LL AN DE.
IJ
l33
apptit.
L'exprience n'ayant pu
donner
lui
le
sentiment de
se
livrer
perdre
la vie s'il
il
se
et pu
Non
moindre hsitation,
les chiens de la plus forte taille ; mais nous l'avons
vu plusieurs fois, dans les premiers temps de son
se jeter en grondant sur
sjour notre mnagerie
seulement
il
attaquait
sans
la
il apercevait un lion
une panthre ou un ours, surtout quand ceux-ci
les grilles
avaient
au travers desquelles
de
l'air
le
parat, au reste
l'inexprience
Le rdacteur du voyage de
Pliilipp rapporte
qu'un de
animaux,
aurait tu
si
et
qu'un jour
l'on n'tait
il
attaqua un ne qu'il
venu
matre;
et
il
se jetait sur la
principalement sur
mme
la
point, quoi-
supriorit de son
personne qui
lui dplaisait,
aucun motif
apparent; ce qui semble confirmer ce que dit Wathinla haine de ces chiens pour les Anglais lorsque ceux-ci dbarqurent au port Jackson. Si cet
tinch de
animal se
laissait
conduire par
le
gardien qui
rissait et le soignait,
obissait point
sourd
tait
rtonnait et le rvoltait.
Il
sa voix
et le
le
nour-
il
ne
lui
chtiment
afectionnait particulire-
NOUVELLE-HOLLANDE.
l34
LE r.IIIKN DE LA
ment
libert;
il
prance
le
un
petit cri
de
ment
doux
et aussitt
et plaintif,
il
le
en poussant
que la porle
comme pour
le
recon-
donner quelque
marques d'attachement qui consistaient sauter vivement ses cts et lui lcher les mains. Ce pen,
que
les
voyageurs assurent de
chien de
si
la
du
exclusive
la fidlit
sorte de reconnaissance, et
qu'on
lui faisait et
ne
,
les
il
recherchait point
trs
silencieux.
domestiques, celui-ci
ce qui ne
de ce
lui
ses jeux
non point
il
il
sentiment de
qu'il lui
convenait de s'approprier
la volaille
et
il
se jetait
on
et le
chien
moins industrieux de
le
plus enclin
la
la
terre de possder le
rapine.
Cependant
le
sau-
NOUVELLE-HOLLANDE.
LE CHIEN DE LA
la
Nouvelle-Hollande s'en
la chasse
vage de
Je
pour
tr'aidant
premire
la
l55
accompagner
nous offrent bien
fait
l'homme
chien s'en-
et le
poursuivant de con-
fois,
semble aprs
l'avoir atteinte.
de
la
non pas
repu
il
le
,
plus volontiers
constamment
pain,
gotait
il
et ds qu'il tait
il
Son rut ne
et
le
s'est
montr qu'une
en t, ce qui correspond
Hollande,
fois
l'hiver
chaque anne
de
la
Nouvelle-
la
mammifres
soumis chez
les
Chaque
que cet
ch
fois
non pas
qu'on
les
un chien qui
a cher-
s'en rapprocht
conception
la
on
l'accoupler avec
carnassiers en gnral.
gnralement
faire
vcu ne
lui a,
pour
l'au-
en quelque
il
aurait,
tendu
comme
il
il
se serait
lonies anglaises de
la
Nouvelle-Hollande.
de
les co-
x\u lieu
de
LE CHIKN DE LA N
l7)6
VE LLE- H OL L ANDE.
qui se
la
hommes connus
les
les plus
hommes
sont de tous
siers,
t modifi, et
les caractres
n'a point
de
l'tat
sauvage, qui a
moins
plus fidlement
le
comme on
le
sait,
de pure
cette race de chien que nous avons
l'tat
Nouvelle-Hollande;
sauvage et
o
ts
les
,
le
c'est celle
plus celle de
appartient au pays
plus ingrat de
la
terre,
le
plus
une contre
elle
le
la
subsistance
eux-mmes, o
renferms dans
les
quoiqu'ils
besoins de
les moyens de
o consquemment ces animaux, ne
employs la chasse, sont devenus pour
pouvant tre
les habitants
et
de ces
tristes
CHIEN DE LA NOUVELLE-HOLLANDE.
LE
Jy
de somnie tout en conservant une grande indpendance au milieu des solitudes glaces qui les envi,
ronnent.
En
maux
nous allons voir que le chien des Eskirapproche dj des chiens de berger par
effet,
se
soin de
de se
la
ceux de
libert
le
la
Nouvelle-Hollande par
de
le
be-
dsir
le
sa volont
l'impulsion
de
ses
besoins.
L'un
l'aboiement net et
de nos chiens domestiques, tous deux s'attachaient vivement leur matre; mais l'un conser-
distinct
vait
les
envers
les
hommes
qui
lui taient
l'autre
trangers, et
ne manifestait
point.
les dispositions, le
diffrents,
les
na-
des peuples
degrs de
civi-
lisation qu'ils
davantage
si
de
le faire.
Nous trou-
mme
unes pourraient
si
et
nous
monuments
histo-
dvoiler les
seraient associs.
LE CHIEN DE TE RKE-NE
l58
l)
VE.
LE CHIEN DE TERRE-NEUVE.
Il n*est peut-tre
phnomnes
hii
dues
artificiels
l'influence
effets,
la
nature, ce-
des habitudes
le faire aussi
remarquables de
les [>his
des instincts
la
manifestement que
le
chien de Terre-
volontairement
l'eau, la
mme
recherchent
ils
l'vitent,
et les trs
constamment. Le chien de
Terre-Neuve, au contraire, semble s'tre fait un besoin de cet lment; il le recherche en tout temps
en toute saison,
s'y jette
il
l'est
l'origine
dans son essence; car cette race appartient incontestablement l'espce du chien domestique cette
;
premire
les
organes
es-
c'est l'largissement
\^f
y/u/ //
C:
/-/^
'
'^^^
(^ V ///////'//^-'/A/'
/
LE CHIEN DE TERRE-NEUVE.
de
la
membrane
qui
lie
gement que
le
09
de l'espce du chien
les races
il
rsulte
de ce chan-
et se
chiens chez
troite.
cette
gneuls, et
gence
lesquels
membrane
le
a t
la
est
les
reste
intelli-
circonstances o
semblablement, de
lit
se sont trouvs,
ils
la
part de l'homme.
cette
qua-
l'agilit
courage
le
la docilit
nombreux
qu'ils
ont
rendus en arrachant
la
donn de
la
vogue.
il
est certain
convenable
elles
que, soumise
une
seraient devenues ce
comme
qui
la
l40
CHIEN DE
LE
TERl^
E-NE U VE.
du grand epagnen
Son vtement se compose de poils pais et de mdiocre longueur, qui sont
blancs, noirs, ou fauves, le plus souvent rpandus par
La
et
il
taille
de ce chien
en
les
est celle
proportions.
il
la
queue
rele-
quel-
la
que
certain
mmes
chien-loup pour
tre dresse
services
la
le
bord de nos
mais
rivires
comme
grossier
perfectionne
la
eux, appartient
race
la
moins
et
et
dveloppement organique
et l'tat social
la
un accord
JNouvelle-HoUande
la
auquel
il
du premier, vu
l'tat
appartient et qui
l'a
misrable du peuple
form,
et les
contres
LE CHIEN
sauvages qu'il habile
sous ce rapport, de
sous l'influence de
de
ESRIMAIJX.
Di:.i>
se rapproche
race qui
la
trs
de berger, qui ,
comme on sait
le
,
au coatraire
s'est le
la civilisation.
l4l
plus modifie
Ce chien
chien-loup et
appartiennent
en
le
effet
chien
la race
que par le grand dveloppement de leurs parties crbrales et de leur intelligence. Le chien des Eskimaux leur ressemble en-
douceur,
sa volont
a de la
il
peut
maux,
il
en poursuit
teint,
lui.
parvient l'atteindre et le
rsistance, et
comme on
il
se
se trouve inter-
Cependant
saisir,
il
soumet la contrainte
se rsigne
un
son matre
si
ne
fait
qu'il
aucune
prouve,
obstacle matriel.
11
est
pour
le
st aussi
une nourriture
qu'il
Le poisson
recherche.
la
vue
ESKIMAUX.
LE CHIEN Di:S
l42
On
chien de garde.
le lien qn'ii
aussi ferait-il
habite,
il
un mau-
ne peut attribuer
les
ca-
qui
la
se
En
la
nature des
effet,
ce chien
mot, lorsqu'on
vtements,
du peuple
quoique de race
beaucoup prs, des sau-
le
dans
et
vages dans
ces caractres;
l'tat social
l'applique,
INouvelle-Hollande.
hospitalier, qui se
se
couvre de bons
la
que
le
chien et
le
renne. Or, le
d
un exercice continuel de
ce grand dveloppement de
son intelligence; de
l,
que
les
libert individuelle a
il
parat
que
la
due dont elle est susceptible hors d'un entier isolement, et que leurs codes, ou plutt leurs usages,
n'exigent d'elle presque aucun sacriGce. Au milieu
d'une telle indpendance, il est naturel que le chien
l45
ment abandonn
dant un
trs
t obligs,
le soin,
pour
les nourrir,
ils
auraient
taille
queue fortement
le
noir
noir et
le
porte
elle
releve.
blanc
le
domine souvent,
et sa
les poils
et les laineux
soyeux y sont en
y forment un duvet si pais, s'y sont dvelopps avec
tant d'abondance, qu'aucune trace de froid ou d'hutrs petite quantit
que
la
veut combattre
besoin.
la
la
mmes
qu'elle
elle
LliS
1^1
LOUPS.
a8<0<'
LES LOUPS.
Les naturalistes comprennent aujourd'hui sous
le
le
nom commun
Bufi'on a parl
du chien*
turel
et
les autres
de Chiens.
de ses varits;
il
fait
d'abord
connatre
venons de montrer
le
na-
et
nous
unes
du loup commun-,
du loup noir^, du chacal'^, de l'adive^, de l'alco, du
chien crabier, du loup du Mexique et de celui des
avec les autres. Ensuite
il
a trait
Malouines.
1.
2.
5.
4.
5.
p.
221.
dit.
Pillot,
tom. XVI,
pi.
69, p. 100.
LES LOUPS.
Ce que Buon
de
dit
la
145
porte
la
comme
compltement, on ne doit
chez
les
ne put en ap-
s'il
l'attribuer qu'aux
Mnagerie du Roi en
la
mmes
ont vcu en
li-
les
prit part
il
il
a tait
le rsultat de leur
de ces mtis entre eux pendant
son but tait de voir si ces ani-
union
et les produits
quatre gnrations^
maux, qui
tenaient
draient l'une des deux; mais les expriences ne furent point continues assez long-temps, et
le sujet
fil
sa race.
il
dernier
naire
le
2,
tait origi-
i.
a.
Tom. iX,
in-4.
p. 161.
dif.
Eclil.
Pillot,
Pillot,
t.
lom. XV,
XIV,
p. 5i.
p. ligS
eUuiv,
LES Lours.
l46
commun
que, dans
les
pays du nord
on en trouve de
il
apprit ensuite
commun
portes du loup
confirm depuis
et c'est
en
effet ce
Mnagerie du Roi
la
les
qui s'est
a lev des
question
si
ne mettent pas en
d'ailleurs, la solution
dait
ils
une autre,
d'obtenir aujourd'hui
mme
encore possible
donnent ne
se
ici
animaux, parce
qu'il
pces de loup, qui se rapprochent de celui d'Europe par leur pelage, peuvent produire accidentelle-
ment, comme
la
lui,
l'induction
clure que ceux qui ont form du loup noir une es-
LES LOUPS.
n'existe pas dans la nature
Nous
BulTon
ferons
et sur
la
la
147
du moins
rien aujour-
preuve.
mme
son adive
observation sur
:
ces
le
chacal de
artifi-
cielles
les
Jl les a
voyageurs sur
ou
moyenne,
gristre,
il
comme
le
chacal
dans
les
rgions montueuses
sous l'quateur
partiennent
comme
dans
comme
les
dans
les plaines,
il
les
et la con-
no-
se
animaux qui ont pu tre confondus dans l'espce du chacal me paraissent se rapporter, i** au
^ur
les
barie
enfin ceux
si
celui
du S-
que M. lluppel
LES LOUPS
l4S
nomme
par
Jui
Ce que
en Arabie.
et
dit Bufl'on
du
rat
s'emploie
mun
comme nom
chacal.
11
pa-
signifie loup,
et qu'il a
d par consquent
donn
tre
des es-
comme
l'est le
de
lieu
bord que
cal
l'adive,
pce
plus petite
race sauvage
pencher vers
la
que
l'ide
le
espces distinctes. Le
fait
de l'adive, que
les
temps
les lieux
mmes
les observateurs.
tons
de Buffon,
l'adive
compos par
lui
les figures
plus tard^,
la
1.
Supp.
m,
clit. Pillol
la diffr-
Ainsi
comme
nous
le
rp-
comme
pdes; car
de
environnent
tre
n'y a de di-
est qu'il
espce parmi
de chacals -adives,
les
quadru-
donna
qu'il
\VI
pi.
69, p. 100.
Supp.
p. 221,
LES LOUPS.
jouter de
l49
nouvelles difFicuIts
toutes celles
reprsente
la
que
seconde
chacal de l'Inde.
le
Quant la domesticit de l'adive, on ne peut attribuer ce qu'en disent les chroniqueurs dont parle Buffon qu' une confusion de nom dont il ne serait pas
,
de
tait
le faire
car
est
il
prsumer que
s'il
impor-
cette petite
ne
chang son nom en
celui d'une de nos petites races de chiens; c'est-dire que ces adives n'taient que des chiens domess'est
il
mode dans
L'alco
comme
la
comme
l'crit
BuTon
le dit
^,
la
sicle.
ou plutt Fallco,
ainsi
crivirent
sur
ces
les
contres
relle
que
Il
parat
en ont appris
les
la
connaissance
L'histoire naturelle
1.
Tom. XV,
in-4'*, p.
i5i.
dit.
Pillot,
tom.XVIIT, p. 379.
LES LOLPS.
l50
mai
en
M. De Laborde sur
cette espce.
encore
c'est
devons.
le
depuis
le
de
la
la
l'a
laisse,
si
nos collections
assez notables.
mais sa tte
ts
Il
est
la
pur
et
du blanc
se
et les
Sur
1.
-2.
.3.
le
dos,
le
Supp. VII
om. XV,
Hist. Mex
blanc,
in-4%
p.
le
dit. Pillot,
dit.
in-4, p. i49-'
,
p.
479^
il^itl.
Pillot, toQi.
t. XV, p. 344.
XV, p. 54.
LKS LOUPS.
l5l
infrieures,
la
gorge,
des
et la face interne
le
cou,
la
poitrine, le ventre
membres sont
blancs.
Dans
l'tat
tres
riser
nombre
Ainsi
commun
cependant ressembler
les
par
les
cou-
les
loup
commun 2, du
^y
XV,
1.
2.
larlan
3.
4.
p. 28.
p. 65.
fauna americana.
I*',
p. 168^
LES LOUPS.
}''J.
blanc
^,
mais aucun
comparativement
cependant
deux
les
n'en
donne de
unes avec
figures faites
les autres, et
vent remplacer
les
jamais
ne peu-
que rarement
les
mme
remarquables par
avant ceux-ci
je
les
le
caractres particuliers
loup rouge et
le
loup d'A~
Malounes, ou antarctique.
l^a*8<>o;*.ft!C-8>e<sea*o<<>t<>*sye*-p*o<fti*^****9
LE LOUP ANTARCTIQUE.
C'est aux les Malouines
Le Commodore Byron
vert.
que ce loup
est le
a t
lieux
il
ait
mmes
est entr
commodore
dcou-
premier qui en
dans
anglais,
sont, jusqu' ce jour, les seuls qui nous fassent connatre le naturel de cet animal.
Sa
1.
taille
Loup de Francklin
Loup gris, ibid.
ibid.
du renard commun
la
mer
Polaire.
LE
LOUP ANTARCTIQUK.
l53
membres
et la
sont jauntres; la
queue
fauve sa
comme nous l'avons dit plus haut a coque rapporte Bougainville du loup antarcti-
Buffon
pi ce
car
ils
humaine
ni les dangers
de son voisinage;
hommes de
ce pays donnent le
comme
en
nom
de culpeu
la
considre
rapprochement
en conclure que
le
et
tait
fond
il
Ma-
faudrait
du Nouveau-Monde.
i54
t.
ou?
Il
ou g e
Si9i*B*e*>e<t'
LE LOUP ROUGE.
C'est
toire
M. d'Azara qui
naturelle de ce
le
premier
loup sous
le
donn
nom
l'his-
d'agouara
et le traducteur
confondit avec
le
le
Musum
de l'ouvrage
chien crabier de
les collections
la
du
Le loup rouge
seau
l'origine
de
la
queue, celle-ci
mu-
un pied
ressemblante celle d'un chien qu'on le prenpour tel en le voyant dans les champs, si d'ailleurs on ne le connaissait pas, et sans la grandeur de
est
si
drait
ses oreilles
et qui
ont
du corps
et surtout la
le
Toni.L'^.
1..
-z:^-
Js^v///
///<'///^'
LE LOUP ROUGE.
crinire noire
paules;
55
jusqu'au del ds
et droite s'tead
le
diffre point
qui se trouve au
contres voisines,
les
ment, va
la
il
suit sa proie la
de chair.
Un
jeune
lui, et
ye'a-B
^B
)i
t<
la
et
les
avoir
em-
chasse.
f ^qo-e&eiftg'?'gie'9'aipfre
't
LE LOUP DE D'AZARA'.
M.
le
prince Maximilien de
Wied
dcouvert cette
Il
nous
le
dos et
queue;
front
1.
les oreilles
J3rsil
blan-
habitants du
la
La mchoire
ches.
l'extrmit de
oriental le
nomment
cacliorm domato.
6*^
Ijv.
Lor
LE LOUP DE d'azARA.
l5G
jauntre ple
ainsi
que
la
murs
sont les
mmes que
celles
rachay de d'Azara.
Si
connu
d'ailleurs, et
que
article chacal
ne
du chacal de Barbarie,
ensuite le chien
aux longues
somlas
nards.
Il suffit
encore
pour
oreilles
qu'il
avec les
devienne indiffrent de
les faire
connatre
LE CHACAL DU SENEGAL.
Ce chacal
est
remarquable par
ses proportions l-
BaiTOW, dans son premier Voyage en Afrique, traduction franV, p. 58o, nous dit qu'indpendamment du chien do-
aise, tom.
LE CIIACAL DU SENEGAL.
1.);
fonc,
Le dos
sali
le
gris
premier
ches
tantt
les poils se
sparant par
noire.
Le cou
la
membres
de-
m-
blanche el
antrieurs el postrieurs,
le
du museau
derrire des
la
queue,
nombre,
trs petit
et
son extrmit;
gorge,
le
dessous de
la
mchoire infrieure,
la
la
poitrine, le ventre
moins sur
les
membres; en gnral,
cou
queue, un peu
du loup couiraun,
et
il
possJ dans
le
midi de l'Afrique
AJesomlas
2" le Chacal; et 5
une
es[)ce
de Renard,
le
Cap;
i le
CHACAL DU SNGAL.
LE
58
les
allures
il
chacal.
'8i9^*e<9^>*-**^ wst>0*
LE MESOMELAS.
Les naturalistes ont gnralement cru que cette
espce se trouve indique par un des plus anciens
voyageurs qui
soit
comme un
On
i.
?..
Description du cap de
que
dit
la
colonie
Bonne - Esprance,
III, p. 62.
Tom.
regardait dans
tom.
le
2;
tE MESOMLAS.
au reste,
il
\S)
comme
yeux des
naturalistes
qu'une des
trois autres.
naturaliste
qui
Quoi
une espce
distincte et qui
caractres
est
passable
sous
en
ait fait
connatre les
il en
donna une figure
dnomination de Canis Mesom-
Schreber
la
le
moyenne
Ce loup
deux
pieds
longueur
de
du
museau
l'oenviron
las ^
(milieu noir)
du dos
a
en soit, le premier
mesomlas comme
qu'il
considr
ait
de
rigine
par allusion
la
partie
la
queue qui
neuf pouces
ses
propor-
du chacal de l'Inde;
oreilles lui donne une phy-
mais
la
grandeur de ses
sionomie qui
le
de
la
lui est
les pattes
cendr jauntre,
les oreilles
et le
museau
roux.
la tte
La queue
C'est l tout ce
malgr
le
que
visit,
comme
Scbreb.. p. 96.
l6o
Lli
M G A LOTIS.
LE MEGALOTIS*.
Cette espce
n'est
Musum
dpouilles, que le
de ses
l'tude
sde.
la longueur
probablement elle que Barrow distingue du chacal et du mesomlas^; ce n'est
de ses oreilles; et
c'est
en doit
la
connais-
les
il
les
animaux
d souvent
qu'il a chasss, et
lutter d'adresse et
il
avec
de cou-
rage.
La
taille
celle
du renard
mais
loup.
Il
est
du corps,
le ventre
i.
dont
scriptiou qu'il en
l'espce
du
donne
n'est
pas
s>ins
le
il
cou
et sur
nom
de mjgaloius,
rapports avec
el la de-
les caractres
PL
3.
7, fig. a.
trad. franc.,
lom.
1, p. v58a.
de
aucun
'
LE MGALOTIS.
l6l
conque de
compare
externe
l'oreille,
borde de noir
en dessus
La
et
les oreilles.
sa pointe;
quelques
en dessous
la
queue
On
faute d'avoir t
celles-ci.
Il
compares
les
n'est peut-tre
1.
Deux
t dcrites
C. MegaLotus
atpinus.
cpai
pelleteries
n'est
du coumitrce
le C'a"'
:<
MGALO ris.
lE
62
comme un
re-
nard.
LE CHACAL DU CAUCASE.
L*ExiSTENCE de ce chacal est tablie depuis long-
temps par
les
Guldenstaedt^, dePallas^, et rcemment par les observations de M. Tilesius^; c'est ces trois derniers
qu'ils
de cette
l'histoire
tat naturel
les situations,
et qu'ils
en ayant pos-
sd plusieurs individus.
Le chacal du Caucase
mais plus grand que
prochent de
le
renard
et ses
que
le
celles
loup
proportions aplgres.
ment
et
il
en
est
de
de ceux des sens. Toutes les parties supdu corps, c'est--dire le cou, le dos, les pau-
les, la face
moiti suprieure de
le
et
rieures
sur
mme
la
la
1.
2.
5.
Guldeustaedt, Nov.
1^ allas,
5.
Gomm.
pi. i5.
petrop., tom.
1
part., p. 39.
XX,
p.
449
pl-
^^'
LE CHACAL DU CAUCASE.
65
queue est d'un brun fauve mlang de parties noires. La tte et la face externe des oreilles sont rousses
et les moustaches sont noires. Les lvres, la face interne de l'oreille, et toutes les parties infrieures du
de
la
ventre et
la face in-
Le pelage
la poitrine, le
corps, c'est--dire
terne des
membres
forme de poils soyeux grossiers et de poils laineux gnralement gris et doux. Les premiers sont
fort longs, principalement aux paules et la queue.
La tte osseuse d'un chacal adulte avait six pouces
se
la
du Tereck
dans
et
contre galement
mais
en gnral
de
elle se
runis en
cherchent
plus
troupes
faibles
qu'eux
chassent
dvorent
sommeil
objets de cuir
semble leur
ils
et
que
ils
quadrupdes
cadavres
d-
s'approchent
introduisent, s'empa-
phiire,
le
mme
on ne se met pas en
les tentes
les provisions
comme
ils
si
pntrent dans
enlvent
et
nuit
la
la
mon-
qu'ils
grands ennemis de
dant
s'y
les
les
mme
ren-
leurs besoins
satisfaire
ils
au
mer Caspienne
la
elle parat
mineure;
l'Asie
l'orient
est
et
pen-
rongent
voisinage de
les
l'homme
CHACAL DU CAUCASE.
LE
l6/|
fcheux.
veiil trs
Ils
troupe
la
entendre
fait
raccompagnent de
leurs
cris. Ils
repos
ils
mme
la
Ce qui
naturels.
tion
en boule
se roulent
de
tisfont
de penchant
se livrent en
donn,
ils
et lui
qu'ils l'aperoivent
les
mnins
ils
plus d'atten-
s'apprivoisent
comme
le
chien lui-mme,
remuent
ils
et le visage
si
elle le
venus
le
tmoignent,
leur allachement
et sa-
avec douceur,
nourrit
chien
le
le
qu'ils ont
les
(jui les
remarqu avec
maine. Lorsqu'on
sonne
lui
avec laquelle
c'est la facilit
et l'espce
comme
manire que
a t
Dans
saison de l'amour.
la
la
queue,
permet,
les
lui
et se
ds
couchent
menace; une
ne retournent plus
lchent
fois par-
la vie
sau-
Ces
comme
eux.
dispositioiis naturelles
tait la
:iu
chacal du Caucase
Pallas penser
et
consiater
le
fondejueiit
<ie
que cette
Il
est
t faite
pour
restent entirement
ten-
CHACAL DU CAUCASE.
LE
lb5
les
>-0****9
LE CHACAL DU BENGALE.
Cette espce, dont
plusieurs individus
point
la
Mnagerie du Roi
la
du Caucase. Toute
la
possd
caractre du chacal
fait le
que
paules,
les
tour de
la
gueule
choire infrieure,
la
les
gorge,
le
dos,
la
croupe,
Le dessous du mum-
mem-
le
partie crnienne de
la
la
membres,
est varie
la partie
infrieure des
sa
cbacal du Caucase
besoins pendant
la
beaucoup par
elle vit
en troupe
les
murs au
pourvoit
ses
j'ai
6G
CHACAL DU BENGALE.
LE
lurel timide et
qu'aimant
doux
les
personnes dont
les
marques
ils
ont observs.
une odeur
la
si
dont
d'affection
si
que
les
hommes
traitassent
la
du Caucase
Ils
forte et
les chacals
suffirait
pour
en ennemie
odeur
et cette
serait
un
reprsenter
t faite d'aprs
comme
rapporte des
g<in pa acsc.g
LE LOUP DE
JAVA.
la taille
1.
Supp.,
t.
dil.
Pillol,
t.
XVI.
pi.
69, p. 100.
LE
LOUP DE
JAVA.
espce distincte,
c'est
que
le
Musum
67
comme
d'histoire na-
les ca-
1.
Pennant. Quad.
1, p.
1.
1, part. 2, p. 33o.
LES RENARDS.
l68
* <***
LES RENARDS.
Long-temps avant que
la
riser par
une cause
vulgaire avait
fait
cette distinction.
Il
bon sens
le
n'est point
de
ment de loups
renards se trouvaient en
com-
mun
qu'en
histoire
naturelle
les
et
il
est rare
en en dcouvrant
Le
la
les justifier
raison.
nocturnes
comme nous
dont
la
animaux
celle du
la
pupille
la
plus grande
mme
famille.
LES REXAUDS.
Except
l'anstrat Asie
69
du monde
en tre
le
le
et
fait
cependant,
connatre
fidle
aux
ils
vivent,
il
minuer
le
gardant
les
comme
uns que
a t conduit di-
renards, en ne re-
pce
commune
rencontrs dans
que
les
voyageurs ont
les
l'hmisphre boral
mme
nous
le
voyons
le
comme nous
frente du renard
le
le
tableau
du naturel de
plus pittoresque
dit
de ce
plus vrai et
le
juger par
et
peu qu'on
le
de leur instinct
il
sait
par erreur
il
donne ce nom
d'isatis.
Tom.VII,
i.
3.
Supp.
III,
in-4%
4. dit.
Pillot,
pi. 17.
-- dit.
t.
t.
XV,
XVII,
Pillot, torn.
LES RENARDS.
170
nes glaciales,
s'est
l'isatis
qui
les
continents
l'isatis
d'aprs
Gmelin^.
L'ISATIS
Cette espce qui parat avoir
les
murs
gnrales
animal,
il
la
nuit, et
il
habituellement cach
plusieurs issues;
il
ne
de ruse avec Thomme sans trop d'infriorit, puis(jue son espce est parvenue se conserver dans
1.
'j.
Canis Lagoptis.
ol
1755.
L ISATIS.
Au con-
-71
gnon de Behring,
fit
naufrage sur
des
y trouva
en grand nombre et tellement inexpri-
isalis
assommer
ments,
qu'ils se laissaient
ton
s'insinuaient partout
ils
dserte o
l'le
nom
il
coups de b-
s'emparaient de tout
mme du
fer,
ron-
hommes
la
nature de tous
pris connatre
ils
les
deviennent ce que
prouve que
cation
de dangers
les isatis
les
fait
comme
les
hommes,
l'exprience.
Ce qui
que assez
forte
Samoydes
de renne,
les
prennent par
la
queue
faites
et les
les
de bois
assomment
contre terre.
munment
couleur
l'isatis est
qu'il
L ISATIS.
J'j'2
du froid,
l'action
comme
Pallas Ta observ
on ajoute
ne; ce
manire
fait
ils
le
nord en gnral
n'est pas le
Le
mme
que
et le capitaine Parry
que
celui d'hiver.
dans
les les
mer
polaire,
les
blanc et
le
glouton
la
un moyen assur de
lui
donnent
se soustraire.
fit
les
qui en
commission
isatis et
partie de
la
755, par le gouvernement russe, d'exploiSibrie; ce que Butlon dit de l'isatis est tir
charge en
ter la
nom
isatis
rencontr des
bite
paules, qu'aprs
comme on
tait vrai,
dans
les
dos et
le
flancs ont t
de cet auteur, dont nous avons plus haut cit le mmoire. Aprs Gmelin sont venus Steller*, dont les
observations n'ont t publies qu'aprs sa mort
las 2 qui,
Pal-
1.
Description du Kamlscliatka,
2.
p. 5i.
etc.
L ISATIS.
M. Ti-
-.)
d*ol>-
que Buffon donne sous le nom de renard blanc'^y peut-tre celle que Schreber a publie
sous le n 95, une autre de Pallas dans sa Faune
de Russie ouvrage encore indit^, enfin celle que
M. Tilesius a donne et qui est bien incorrecte.
espce
celle
_,
l'Asie
ne sont
le
comme
la
nature
des renards
le
la
plus assur
nom
serait sans
l'on
si
ne sa-
il
d'ailleurs
de
trs
grands rapports.
tom, XI, part. 2
1.
2.
Supp. Vil,
3.
Gur.
m-4%
p.
218,
pi. 5i.
pi. 47.
dit.
Pillot
t.
XV,
p. GS.
1^4
COllSAC.
^^^
V tWl^^tf &4'i;<fr4>4)6<iNi''6<- i
LE CORSAC/.
BuFFON
a dit
dimensions et
un mot du corsac,
la figure
donn les
d'aprs des notes et un deset
il
en
par Colins, de
un
isatis et lui
il
la
Demi-
fait
part
pour
galement
prdcesseurs.
rsulte aujourd'hui de ces divers renseignements
Il
que
la
le
mer Caspienne
trale,
il
vit
la
Tartarie, depuis
en troupes
blonneux dans
le
recherche
les
il
ne sort que
se nourrt
1.
la nuit.
Comme
il
fait
Canis Corsac.
m,
cUt. Pillot,
2.
Supp.
3.
4.
in-/|",
p.ii5,
pi. 17.
le
Nord, I"
t.
XVII, p. 496,
part., p. 29.
p. 4ij pl- 4-
LE COilSAC.
1^5
la
leur nid
surface
la
les perdrix
les
comme
sol,
outardes et
les
de poisson
il
du
ne boit
et
quand
en
avril,
et leur
l'hiver sont
les femelles
nom-
pour cette
mettent bas
petits.
le
le
filets
le
fume, ou en
d'un tire-bourre
dans
sa fourrure
ils le
seur
il
parvenu
de tout ce qui ne
lui est
il
se dfie alors
pas familier, et
les
chiens
ne peuvent l'atteindre.
Trois corsacs nourris par Hablitz sont constam-
ment
mois de soins,
avait acquis
maux
la
pour
le
couchs
manire
ils fai-
tivit.
La
taille
du renard
du chat domestique
ses
formes gu-
LE COU SAC.
iy6
du renard
ment
et
la
probablement
dont
a d'ailleurs les
il
mouve-
gnration, ceux du
aussi
de
la
njris
queue
les
et blanchtre
le
bout
de
poils
pointe
le
du corps
en hiver
la
et
on moins fonc
suivant
que
la
ou moins
septentrionale.
Nous n'avons
faire connatre
le
nom
de
la
premire de
Ce n'est
ne nourrisse que ces
comme
de simples indications
un jour
enrichir
la
qui
contribueront
n'eu
To.n
PI. G
r"''
/r
^y/y/^y. 2 ,,>^'<=>.^v//'
RENARD
LE
D EGYPTE.
>***
LE REN4RD D'EGYPTE.
Nous ne devons
qu'
la
la
Ce renard
est
de
commune.
de notre renard d'Eu-
la taille
ves, et
Il
la
parat
vit la
manire du renard
commun.
LE FENNEC.
Cette espce nous donne une preuve irrcusable
du peu d'avantage
1
Canis
iiiLoticiis.
qu'il
Voyage eu Barbarie,
5.
PL
fig. 1.
pour
l'histoire naturelle
Descriplion de l'gyple.
2.
6,
loin. I, p. aS/j.
LE FENNEC.
1-^8
suppler aux
ner
faits
les
comme
l'esprit connatre, a
besoin d'tre
li-
garer; mais ds
communment les erreurs se produire et se multiplier. Que sera-ce donc lorsqu'on abandonne son esprit au hasard, sans rgle ni
mesure?
qu'un
souffle
conjectures que
le
il
n'a
et
que
peut-il
en quelque sorte
les
fait natre.
et
la revit
il
en envoya
Bufbn, qui
la
les
figure,
le
nom
Bruce,
avait
et qui avait
avait
ensuite
le
petit animal
dont
celui-ci
envoy
le
dessin Buflbn
vu
2,
et lui
aussi sous le
nom
de
ressemble absolument
1.
Supp.
p. 371,
pi.
III,
in-4%
106,
fig, 2.
p.
celle
i48,
pi.
que
19, 1776.
dil.
Pillot
t.
XVlll,
2.
3.
et
autour du
Monde
t.
11
,-
LE FENNEC.
de Bruce; lune
l'autre
et
en eet
n'tait,
accompagna
il
que
79
copie de
la
tion
sa
premire figure
nous
il
que
le
nom
des habi-
qu'il reoit
tants.
de toutes
dividu
s'tait
les
observations
manire exacte
et
complte
l'his-
nature et en
la
et cet in-
l'et dcrit
d'une
peu de
dtails.
mme
espce, que
la
le
fennec a de neuf
queue qui en
a cinq,
5.
i.
Tom.
V,
est
111-4", p- 1*^4
pl-
28.
LE FENNEC.
l80
de
gris
infrieures, et
que
queue
ia
la
nesse et de
nuit;
la
jour et veille
le
la
il
mange
il
Bruce
il
paraissait
se nourrissait
comme un
de pain
en avoir
et
mouvements
les
chiens, et de
l'aji'ait
taient agiles
la
pri*
la
aboyai!;
nuit;
la
s'asseyait
il
comme
l'a
repr-
ble par
sui-
dents,
de viande cuite; et
ses
sent; on
la
le
renard;
le
vit
vant
fi-
11
tait
et
De
le
remarquamlange de
ses observations,
comme une
dans
les
c'est
pass depuis
daert et de Gmelin.
Malgr
les raisons
comme un
nom-
Lt FEi\i\EC.
l8l
Brand ne
iinimal, et
il
se le dissimulait pas.
Cependant
les
ne
restait
ment
guide souvent
rement que
le naturaliste
la
vue
mme
tuation
mal
la
avait
la si-
fait
plus que
Brand
du fennec
miner par
le
ils
ne pouvaient pas
n'avaient,
pour
se dter-
demi
l'animal vivant.
la vrit,
degr de confiance
qu'il
convient d'accorder ce
1.
Mauuel
LE FENNEC.
\S'2
ayant combine
les
Brand
et
mme nom,
makis;
Gmehn
cerda de
(le
zerda
de
afin
comme
il
canis
type de son
,
tirait cette
notion nouvelle,
en
faisait l'animal
et
le
il
de Brand
donna
de Bruce. C'est
qu'en
tait la
science
un
les rcits
efc
les descriptions
dont
le sujet, fut
conduit faire
fennec avait t
le
se
le
soumettant
famille
la
des
des renards.
Nous devons
et
de
y avait
envoy
sa ville natale
les
la
(
cette
,
la
connais-
MM. Ruppel
les
efforts
ont
Francfort-sur-le-Mein
),
connu pour
tre le fennec et
1.
mal,
M. Smilh me communiqua le dessin qu'il avait fait de cet aniet qu'a ensuite publi M. Griffith dans ses additions au rgne
animal de
mon frre.
LE FENNEC.
\S7)
premier connatre par une description dtaille les caractres gnriques de cet animal;
depuis i! a t reprsent et dcrit dans le voyage
kart
qui
fit
le
mme
homme
dice
a pris tant
de part;
les
clbre
la
mme
origine.
que
Il
queue
est
de neuf pouces
et
en
a la
a
de
ceux des
l'origine
queue en
la
fennec
et qu'il
du mouvement
Sa longueur, de l'occiput
sens.
le
de
a sept
la
la
aux paules,
de poils
gris
Tout
le
la
queue
est
L'Amrique
du monde o
multiplies,
bout de
est
les
si
comme nous
l'on
en juge par
le
nombre
les plus
des ani-
maux que les voyageurs dsignent sous ce nom commun; cependant ces indications plus ou moins incompltes n'ont encore conduit qu' reconnatre quatre
1825,
2*^
1.
Isis.
2.
PL
3.
2.
^fjoi.
4*^
cahier, p. 296.
L^ FENNEC.
l84
elles
ont
les
si
objets qui en
fait le sujet.
LE RENARD ROUGE
Presque tous
les
la distin-
guant par un
avec notre
mme
dans
la
et
que pour
il
M.
Palissot Beauvois
les
2.
il
fallait
peut-tre
la
comparer immdia-
Canis fulvus.
Bulletin des Sciences par la socit philoraathique,
t. Il,
p. 1,57.
LE RKNArn RorcrE.
temenl
l'espce
coninuine
i85
pour apprcier
ies difT-
de noir,
dernire couleur;
toute
la
le
bord de
mchoire infrieure
la
mchoire vsuprieure,
la
gorge,
cou
le
ls
bout de
et sur la poitrine,
aux blancs,
la
le
cou
la
poi-
jambes de der-
et la partie
blanche du ventre
est trs
le
tarse noir
Tout ce pelage
compos de
poils
la tte et les
membres o
de
la
les couleurs
de
du corps.
magasins de
QUVER.
la
I.
compagnie de
la
LE
8()
apprenons
UENARD
llOUGE.
qu'elle est
plus
senter ce renard,
qui ne
l'avait
jamais t, dans
un mle que nous devions aux soins de M, Milet peu aprs nous remes une femelle de la
c'tait
,
mme
ami
et
en Amrique, o
il
continue
les
importantes obser-
deux
animaux ayant t runis ont vcu en bonne intelligence et vers la fin de fvrier la femelle n'a pas
tard montrer des signes de chaleur; le mle l'a
couverte, et l'accouplement a t accompagn des mmes circonstances que chez le chien. Bientt on a eu
l'assurance que la conception avait eu lieu; les mavations qu'il a dj faites sur les poissons. Ces
la fin d'avril
nous avons
les
yeux ferms,
les
et tout
jeunes chiens du
--
mme
fait
dans
l'tat
o sont
la tte
c'est alors
mme que
tes
quer
et
celle
du
aussi
IV.
duvet
NARD KOUG;.
partie laineuse
oi! a
du pelage de
8^
leurs parentSj
comme
les
chiens domestiques, en
sont dpourvus?
mre de ces jeunes renards ne furent point spars, et tous deux montrrent pour leurs
Le pre
petits
et la
cela
ils
ils
mme
la
lumire, et pour
les
comme
un
Cependant
et les tenait
les
pousss par
fort
la
mre
propre-
mue
de leurs parents.
LE RENARD TRICOLORE.
Ce renard
avait sans
doute
fait le
ont
moyennes
et les parties
sud de
le
en
donn un
figure et
Canin cinereo-argenien^,
2.
Fig. 92
p. 5rto,
l88
RENARD THICOLOR.
LE
donner
voir
la figure et les
Mnagerie du
la
en
tte
queue,
tait
avait quatre, sa
aux paules
le
taille; sa
chanfrein
tait
,
longueur, du museau
de dix-huit pouces;
queue douze,
de dix pouces
sa
hauteur
et sa
jusqu'au bord
le
reste
du museau tait marqu de blanc et de noir, c'est-que la lvre suprieure tait blanche antrieurement, puis venait une large tache noire et ensuite
du blanc qui, passant derrire la bouche, descendait
sous la nichoire infrieure. Le bout de cette mdire
respondait celle de
la
mchoire oppose;
la
partie
et
fauve bruntre;
le
les
cts et
beau
ple;
le
ventre et
fauve ple;
la
dos,
le
gris argentin
le
externe d'un
face
croupe,
les cts
la
sa
l'in-
la
cuisse, d'un
du corps d'un
gris plus
membres d'un
un peu de gris et celle des jaubes de derle bord des fesses, les cts et le desrire du brun
sous de la queue taient d'un beau fauve mais le
dessus de celle-ci tait noir bord de gris, et son ex-
frait
1.
dcembio 1820.
LE
li
EK A
11
D T
11
COLO
11.
89
de pelage suivant
servations
il
les saisons
et d'aprs
il
&>g8&9"e>
LE RENARD ARGENTE,
Jusqu' l'poque o M. GeofTroi Saint-Hilaire dcrivit cette
admise
1.
ou bien
ils
l'avaient
confondue avec
iiiamm. du Mus.
le
loup
LE 1VEN1U>
190
noir, et
si
Pennaiit
la
11;
ICO 1.0 TU
lui avait t
marine
Ja
Brest.
et
le naturel
du
murs
les
cule.
comme
jouait
Il
les
jeunes chiens
grognait
en menaant
la vue des personnes qui lui dplaiquoique jeune, rpandait une odeur fort
il
cachait dans les
dsagrable. Aprs s'tre repu
coins de sa loge les aliments qui lui restaient en les
saient, et
comme
le fait le
renard
commun
au-^
et le
froid
de
l'incommoder,
il
souffrait point
ne
plus fines
elle se
sur tout
le
effet tait
compose de
corps de l'animal
le
duvet
gris noir.
le
plus grande
fonc
partie
et
on en
voit
un
se
petit
pour
pointe blanche
plus
Sa couleur
du
l'hiver.
Sa fourrure en
ment
et
la
nombre de
il
tout
en rsulte que
s'y
LE UEINAKJ) ARGEiMJi.
dominent
19I
bout de la queue est presque entireDes poils pais garnissent la plante des
et le
ment
blanc.
pieds
comme
chez
l'isatis.
Dans quelques individus on trouve une tache blanche au bas du cou et l'on en rencontre qui n'ont pas
une trace de blanc dans le pelage. Cette espce, au
dire du capitaine Franklin*, n'est pas trs abondante.
,
i.
la
mer
Polaire.
LOUTRES.
LliS
9^
ed90 B>s9..><e&e<ei>etoefi<*e<9>^0>4^^
LES LOUTRES.
Ce sont toujours les espces des genres les plus
naturels que Bufifon a mconnues, gar par le systme qui lui faisait appliquer aux animaux sauvages
ce qui n'tait vrai que pour les animaux domestiques, et
de
taille
mmes
voyons
le
principes qu'
Nous
la
mme
espce
c'est--
d'aprs Delaborde.
La prcision que
l'histoire naturelle a
acquise dans
conduit aujourd'hui
les
mmes
si
heureuse
des voyageurs
et
souponner
l'exis-
comme
la
science le
demande.
les
LES LOUTRES.
Nous n'ajouterons
loutre
rieu ce
commune quant
ses
IQ)
que
dit
Buffon de
la
tat na-
mais nous relverons son erreur quand il suppose trop de grossiret cet animal pour tre capable
d'ducation; la loutre au contraire s'apprivoise sans
turel
peine, s'attache
sa voix, la suit,
est
personne qui
ne cherche point
nourrit, vient
la
fuir,
et
si
elle
dans
mme
la
le
saisie.
trs
moindre signe des personnes qu'elles connaissaient. Elles se nourrissaient presque indiiTrem-
raient au
ment de matires
a distingu
partie
le
plus grand
du monde
aujourd'hui
nombre
l'exception
sous
le
cette nouvelle
de l'Europe, tant
rapport de
ses
productions
beaucoup mieux connue que toutes les autres. Malheureusement on n'a observ de tous ces animaux
trangers que la taille, le pelage et les couleurs, avec
la facult commune toutes les loutres de vivre aux
bords des rivires
et
de se nourrir principalement
1.
Gesner,
etc.
les
^^^ LOUTRES.
194
LA LOUTRE DU CANADA\
BuFFON
et
d'aprs une
Daubenton
donn une
lieu d'tre
a t
coup par
ses
formes de celle de
la
loutre
commune;
elle
elle
du nez
et
physes,
les maxillaires
apo-
tort
il
se
demande
si
elle
i.
Luira Hudsonicu.
i.
5.
Tom.
Tom.
4.
XIII, in-4%
pi.
commune,
varit de la loutre
ne
nom
44,
de Latax^,
p. 322.
dit.
et
Pillot
il
t.
dont
conclut
XV,
p.
8o.
LA LOUTRE DU CANADA.
pour
la
nomme
ngative; mais
loup marin,
il
195
comme
tant
le
cette
revenir.
que
plus curieuses
fait
de
marche pro-
sanc-
la
un animal
qui,
comme
la nuit, et va
qui a
corps
ceux des
cerfs. Il est
trs
les arbrisseaux
et de
le
mord
qui
qui
phoques
l'tat
porter ces
raient
pu
traits
faire le sujet
castor et
la
loutre
lui-mme de
puisqu'il excluait
,
cette recherche le
traits
ceux de
l,
Bcloii,
cie
p.
la
i<S,
loutre
la rigidit
LA LOLiTIlE DU CANADA.
IC)G
la
scheresse de celui du
cerf.
consquences,
fois
mme
le lataXj,
aujourd'hui que
l'ont
aujourd'hui, et ce qu'au-
et
de ses murs
les rivages
figure qu'il
originaire,
la
il
seulement ayant
lui
cette
LA SARICO V1E\M'.
197
LA SARICOVIENNE,
ou LOUTRE DU
Par ce
noiri
BRSIL.
espce de loutre
qu'il constitue
de tout ce
une
pu
qu'il a
de l'Amrique mridionale:
mme
la
n'ap-
espce, quoiqu'elles
ne puissent pas encore tre distingues l'une de l'autre. En attendant de plus complets renseignements,
on pourrait, en suivant ce qu'indiquent
lits et les
procds de
de saricovienne
tie
la
les loutres
mridionale du Brsil
le vaste
bassin
du
les
probabi-
du Paraguay
et
de
la
nom
par-
fleuve de
La Plata;
alors l'histoire
de Thevet, de Marcgrave
de d'Azara
etc.,
aux-
3.
France quinos.,
4.
Hist.
i.\c
p. i55,
rOrnoquc.
i558,
p.
107, etc.
^gS
LA SAlUCOVIILNNl^
du Musum.
les collections
La saricovienne
sente peu prs
loutre
la
que
repr-
auleurs systmati-
les
trois pieds
en
sa tte
inet au
a six
queue
sa
de son som-
le
qui
de
est
la
Jaune
le
dessous de
mchoire infrieure
la
clair.
queue blanc,
comme
et
le
bout
la
animaux vivent en
voiser facilement
mesticit
gnent
et s'habituer
connaissent
les
appelle
ils
et
tourner
quoique
l'tat
bonne
que
les
re-
un nom qui
signifie loup
de rivire,
nom
trad. franc.,
'i.
le
tom. 1",
p.
p.
548
de saricovienne ^
quadrupdes du Paraguay^
et suivantes.
987.
dit.
Pillot,
tom. XV,
p. 87.
LA
S A
RICO VIENNE.
IQg
de Thevet et le carigaelbeju de Marcgrave mais suivant toute apparence cet animal n'est point une loutre ; toutefois Steller n'en a pas suffisamment dve;
lopp
LA LOUTRE DE LA GUL4NE,
Nous
quent
qu'il
il
avait appris
ce
en ce point
les
En
le
rapport
distinguer les
loutres
mmes
les faits
eux-
donn
200
tres, sont
se seraient
la
constitution physique
de ce continent.
L'une de ces loutres du bassin de i'Ornoque que
nous allons dcrire, est celle laquelle nous avons
donn le nom de loutre de laGuiane^, parce que c'est
de la Guiane franaise qu'elle nous est parvenue pour la
premire
Cette loutre a
fois.
mune mais
,
loutre
com-
face jusqu'aux
la
la
de
de
sa
seconde n'en
est bai clair
la taille
oreilles
gorge
la
et les cts
sont blanchtres
la
comprise entre
les
core parler.
Son genre de
est sans
La
vie
loutre
petite loutre
devenu
1.
p.
le
242.
u.
dit.
Pillot
toin.
XY;
pi.
84,
pi.
St,
201
quel
les
ment
le
nom de
mufle. Sa
du museau
l'origine
surpasse celle de
taille
de
queue
la
neuf pouces
et celle-ci a
un
couvrent entirement
les
les
et
le
menton
la
gorge et
le
cou
le
du dessous du cou
circonscrite et plus ou moins
partie jaune
poils
bruns
fauves avec
la
jauntres sous
laineux aux
gorge.
dans
les
le reste
de leur
uns
La queue, de
la
couleur du
I.
cette
est
mmes
pointe brune
la
moins nettement
varie de brun. Les
suprieures du corps sont
longueur;
tour
dessous du cou
l3
mem-
LA
202
et
il
en
est
de
mme
de toutes
le
les par-
car cet
les
peaux bourres
Musum
d'histoire natu-
relle, et
les ttes
compris entre
du nez.
cause
la
LA LOUTRE DE LA TRINITE*.
Cette espce ne nous
envoye de
l'le
de
la
est
Trinit au
Musum
sa
peau,
d'histoire
du corps
de
la tte
gorge,
le
dessous du cou et
la
le
menton
1.
qu'il
Lutra insularis.
dsigne par
il
la
poitrine.
d'o
le
nom
parle
de chien d'eau
LA LOUTRE DE LA TR[N[T.
et
que
les
Indiens,
dit-il
nomment
2o3
Guaclii^ lequel
des rivires;
il
est
de
la
tingue
nommment^;
ne peut, quant
de ce genre; mais
n'en
fait
quelques
et
dis-
comme
il
ne
le dcrit
point, qu'il
draient toutes les loutres, on ne peut en reconnatre les caractres spcifiques. Aussi
en parlant du
puisque de toutes
les loutres
faire
l'Ornoque et aux
LA LOUTRE DE LA GAROLINE^
Cette espce, plus grande que
la
loutre
commune,
deux pieds neuf pouces du bout du museau l'origine de la queue. Son pelage, doux et pais, doit
a
1.
1,
Lutra lataxina.
LA
SO/f.
LOUTRE DE LA CAROLINE.
isa
cette couleur,
aux parties suprieures du corps, est d'un brun noiun peu aux parties infrieures; les
le
le
menton, et
la
La
sente
nez
comme
en plusieurs autres,
et
elle diffre
en ce point
de
la
loutre
C<fe3i8v340o
LA LOUTRE MARINE,
ou DU KAMTSCHATKA^
C'est sous
le
de et animal
^,
nom
covienne du Brsil. L'histoire qu'il en donne est tire de ce qu'en a rapport Steler dans les Nouveaux
1.
o..
Luira
lutris.
p. 287,
dit.
Pillot,
tom. XV,
p. 86.
LA LOUTllE MARINE.
2o5
plusieurs
des loutres,
pendant son
les
nombreux
triste
^; elJe fait
s'y
ou
sjour dans
l'le
Behring. Cepen-
nous
connatre, en donnant
fait
desquels
il
la
,
description de son
et sur
l'exactitude
doutes
ne sont
marine
n'a point;
bre de quatre, et
celles-ci
les loutres
des dents
sont au
nom-
mchoires
chaque ct de
la
marine n'en
que quatre de
mchoire suprieure. Les membres
et la loutre
a*
marine
et
de Steller,
comme une
dont il serait encore ncessaire d'tudier l'organipour en tablir les rapports. Ce n'est pas moins
sation
que
l'espce de la loutre
marine
dis
1.
Tom.
11,
anne 1751.
LA LOUTRE MARINE.
'206
loutres
ce
du
Brsil et
de son
fin
de
Guiane
la
en
effet, c'est la
marine,
qu'il
fait
la
avance
Guiane,
les
pour
les
les
dre
l'eau
aquatiques que
Schreber^
la
et
c'est
que,
aussi
peu
figure de
trouvent dans
les dj30uilles se
du Musum
la
elle
porte
le
nom de
en avons donne.
les
corps,
i.
la
laineux
croupe,
Planche 128.
la
cuisse, les
membres
postrieurs
LA LOUTRE MARINE.
et la
queue
2O7
la
queue
tte
la
bas des
d un brun ple
pointe
et termins
gorge
le
membres
sur les
tandis
que
membres
de blanc sur
base
la
les
et
soyeux
postrieurs
corps
le
la
et le
museau
sur tou-
tes ces parties, les poils soyeux sont d'un blanc bril-
du cou. Le
et les
mous-
queue,
la
et celle-ci,
L'individu du
Musum
"
'
un fourreur; peut-
LA LOUTRE BARANG'.
Chez
MM.
riss
i.
Diard et
:
cette espce
les poils
Lutra barang.
et
recouvrent
les ai-
"
LA LOUTIIE BARANG.
i>08
brun de terre d'ombre sale et griun peu plus ple sous le corps, et vers les tempes;
gorge,
le
dessous et
le
sont
ment avec
le
de Java au
Musum
et elle porte
Sumatra
le
nom
de Barangbarang.
M.
mamm.
de Sumatra, Trans.
dans cette
qu'il existe
le
dsigne sous
le
Je pense que
nom
de simung.
il
c'est
dj bien tranches
porte
vante
que ce
n'est point
menton
est blanc.
vif et
bien tranch^ et
LA LOUTRE NIRNAIER.
^209
LA LOUTRE NIRNAIER*.
Cette loutre a
peu longs
les poils
soyeux recouvrent
les laineux,
et
doux; les
ceux-ci sont doux
et assez
et fournis.
Le pelage
cots du corps
des lvres,
menton
le
de
les cts
la tte et
gorge et
la
le
du cou,
le
tour
dessous du cou
museau
au dessous de
l'il
enfin le dessous
Les
avec
remarque au dessus et
une tache d'un brun fauve clair;
du corps
pointe rousse
la
la
la
pointe
d'un
gris
bruntre
clair.
quatre pouces
1.
Luira mur.
et celle-ci a
PI. i5, g.
i.
la
queue
deux pieds
2 10
LOUTRE NIRNAIER.
r.A
LA LOUTRE DU CAP\
M. Delalande
rapport du Cap
la
dpouille et
le
comme
un groupe
prsente
mme
le
ayant seulement
tres,
large
elle
en a aussi
la
les
lou-
les oreilles, le
mufle et
la
forme
la
rapprochent
du genre qui nous occupe; mais ce qui l'en distingue sensiblement, est la forme des pieds et les rapports
des doigts. Ceux-ci sont gros, courts et
ms
branes, et
ils
peine pal-
mem-
le
toute
la
premire articulation
et le
cinquime ou l'interne
court de tous.
1.
Lutra
ces
Aux membres
in un g ai s.
LA LOUTRE DU
CA
211
l.
mem-
brane
second et
le
troisime paraissent
le
ils
la
ainsi
premire
arti-
que ceux-ci,
sont d'une longueur gale entre eux, et l'interne ou
le cinquime est le plus court de tous. Tous ces doigts
le
premier
dans
et
le
bout
l'on
remarque seulement
l'extrmit
le
des se-
Le pelage
doux, fourni
est assez
la
croupe
les
membres
bruntre sur
les; le
le
brun
assez fonc
dessous de l'il,
la
la
et
dessus de
queue; plus
et la
la tte,
du cou
la tte et
le
mufle et
du cou
l'il
lvre suprieure
tempe,
le
les
et des
la
cts de
la
poitrine
la
,
et l'es-
sont d'un
la
menton,
pau-
Joue au
gorge,
le
tte, les
sont d'un
LA LOUTRE DU CAP.
212
avant de l'paule;
rousstre
Aux
parties
le
brunes
les poils
cou;
les
et l'oreille est
gris
la
pointe brune.
queue,
et celle-ci a
retire
dans
de poissons
et
de crustacs.
>o>
et se nourrit
10
l'histoire
presque
les
comme
taient pas
bitraire
les
l'influence
son insu
dit
saisir, ils
ne se prsen-
ar-
nous aurions pu
faire
fit
le
C'est
mme
l'histoire
voyons dcrire
l'ne la suite
renard,
le
quoique
loup;
les
le
blaireau est ct de
n'aient t reconnus
eux
la
loutre,
qu'il parle
que rcemment;
des martes,
comme
s'il
et c'est aprs
et pressenti
mme
famille.
ment^ de
1.
suiv.
la
En
fouine
Tom. VU,
effet,
de
la
Buffon
marte
traite
du putois, du
dit.
Pillot,
la
successive-
t.
furet,
XV, p.ioo
et
9.}\
de
la
pecan, du vison et de
donne des
la
zibeline
premiers,
six
comme
du
celle
de toutes
les
qu'il
mme
encore aujour-
d'hui
systme qui
pces,
le
nombre des
es-
restreindre le
il
gratuites
le portait
que
la
marte
aux Maldives,
et la
du Nord,
Chine
la
et
commune
au Tunquin
dans l'Amrique
or, rien
ne pou-
traitant
que
le
l'ictis
s'apprivoise facilement, et
Nous ne rpterons
du daw, de cette ide qu'il existe des quadrupdes que l'on ne peut apprivoiser; ide qui, par
ses consquences, aurait d tre jamais rejete par
un esprit aussi profond et aussi clair que Buffon.
Quant aux trois dernires espces de martes dont il
parle, il ne les connut que par leurs dpouilles, ou
l'occasion
p.
Tom.
527
et
528.
dit.
Pillot,
le
tonu
vison
XVH,
i2 1
aucun voya-
en donne, et
les descrip-
geur; aussi
Daubenton fout-eiles connatre, pour la premire fois, ces animaux autant qu'il est possible de
le faire d'aprs des peaux plus ou moins bien con-
tions de
serves;
ne parle de
il
la
que d'aprs
zibeline
Gme-
il
bord des
le
le satkerion d'Aristote,
rivires,
il
comme
bords des
que
la
la
les autres
la
zibeline
uns
les
septentrionales de
consquence que
tire
si
cent sur
elle
point par
le fait
de se soumettre
comme
la
loutre
est-il
pro-
de ces animaux
que
la
s'il
zibeline.
le
espce
1.
Tom.
toni.
XVII,
p.
628.
dil.
Pillot,
2)6
05t,
LF.S
en
ed'et,
donn par
les
trouva
qui
que nous
nom
ce
nom
de
dont
zorille^ et
que
description
la
donne de son
espagnol
ignorait l'origine
du cap de Bonne-Esprance,
tait
ne
zorille
l'crivain
il
lui
comme
organes du
les
mouvement
et
n'est
il
il
et
en
es
propres
propres
fon
grimper,
Du
fouir.
il
et la description
rieurs
et,
donnant
le
malgr
nom
la
de
les
donne Buf,
par
faite
plus propres
zorille, ce
nom
Buffon, en
fit
lui
noms de
putois, de fouine
de marte
mais
c'est
suffi-
pour d'autres
une mangouste
sant
est
ainsi
sa
sa fouine
etc.
de Madagascar
grande marte de
la
Guiane
'^
est
rinde
et sa petite fouine
de
la
Guiane, ce sont
dit,
1.
Supp.,
2.
Ibid.j p. 260.
Ibid., p. 262.
Ibid.,
p. i32.
4.
Ibid., p. 201.
Ibid.,
p. 112.
t.
Ibid., p. 109.
Pillot,
t.
XV,
p. io5
1'^
Nous avons
connus.
ajouter
le
chorok,
de Java et
la
belette d'Afrique.
le furet
perouasca,
le
le
la
inink,
l^^a>^^^el
LE CHOROK.
Les Russes donnent ce
nom
nom
latin
de sibirica; mais
le
peu de
celle
la
du
diffrences pour les distinguer. Selon cet illustre nale chorok aurait des poils plus longs et
turaliste
moins fins que le putois, et au lieu de l'extrmit
du museau brune, il aurait le tour du nez blanc; cet
animal du reste a toutes les murs du putois. On
sentqu'une nouvelle comparaison est ncessaire pour
tablir qu'il y a une diffrence spcifique entre ces
animaux.
La collection du Musum parat possder un indi,
roux
except
le
son
et donnerait
ctviEn.
I.
i4
des
LE M[NK.
'2iO
LE MINK*.
Cette espce
et
que
queue
bout de
le vison,
tiers
sa
de sa
mchoire
une
et qu'elle vit
de reptiles et de
LA BELIVrXE D'AFRIQUE'.
M. Desmarest a publi cette espce d'aprs une
peau bourre du cabinet du Musum, qui porte aujourd'hui, pour toute indication, qu'elle a t tire
2.
fig.
1.
<
'
//.y./,
2.t^
(2./^.../.
;/'r/,y
], \
BELETTE D AFRIQUE.
219
de l'abdomen, partage
partie postrieure
longitii-
la
queue
est
tendue.
LE PEROUASCA
^
Cette espce
la
A 1
du bout du museau
a,
l'origine
de
en a
la
groupe,
c'est
nellement que
qu'
la
base de
les putois.
la
queue,
c'est--dire, le
membres
cou,
la
poi-
le
Mustela sarnartica.
220
LF.
spare
PEnOLASCA.
les
et vient,
en
du cou; la nuque est blanche, et donne naissance deux autres bandes blanches qui descendent
obliquement et viennent se terminer au devant de
cts
l'paule
ligne
moyenne jusqu'en
la
nat
perouasca
sur
faite
individu du Cabinet,
de
a donne du
pour qu'on puisse penser que la distri-
diffre assez
celle
e>*8<s<oi6'ti(e>':'
LE FURET DE
Cette espce
est
un peu
la
JAVA*.
que
bout de
plus petite
tte et le
le
putois.
la
queue,
et l'extrmit de la
Miistela nudipes.
LE FURET DE JAVA.
221
soit
quoique
C'est
MM.
la
la taille
de
la
de
la
zibeline.
traits
M. Milbert sous
le
le
dessous
comme
ceux
caractristiques
Musum d'histoire
nom de marie des
Hurons, et comme ayant t prise dans le haut Canada. Le Cabinet possde plusieurs individus de cette
espce qui ne diffrent point sensiblement l'une de
l'autre.
1.
Musteia huro.
LES CHAUVE-SOUKIS.
222
9i
LES CHAUVE-SOURIS.
Ces animaux, aussi bien que
raient
pu donner
fates
sur
que
direction
la
les
musaraignes, au-
lieu
des
l'histoire naturelle
com-
pose,
une
vissent
mmes
natre
la
mme marche
En
proportions.
que sept
supplments
il
huit
dans
et s'enrichissent
eflet,
Buffon
chauve-souris, et
ne
fait
les
con-
dans ses
si
d-
ce
n'est
faire connatre
quables
Il
a plus
les
modiremar-
i.
Tom.
VIII, in-4% p.
3.
Supp.
111, 111-4", p.
15.
264,
di. Pilloi
dil,
tom. XV,
Pillot, tom,
XV,
p.
nom
ar>r),
p. 283.
Toni
1"*
P]
14
22 J
qu'elles avaient
comme
tance
pour
la
caractres distinctifs
science
ne sont encore
me
la
quadrupdes, pourrait
deux d'entre
mthodes de classification, l'autre, l'habitation presque force dans les grandes villes des hommes qui
s'occupent de l'histoire naturelle des animaux, et qui,
le
elle.
drupdes
tait trs
rapporter
born
le
comparaison
et l'opposition
mme
LES
22[\.
mais
Cil
AU VE-SOL'RIS.
les principes
suffisait
la
l'obligation
de
science
on ne
mme
de
la
duquel
la
aujour-
d'hui.
ment
que
leurs travaux.
rait
plus favorable-
donner de
vainement qu'on se
Ce
serait
aux recherches de
l'clat
livre-
et des genres
sons.
Il
mme
mme
les collections
ment ou
que
objet, agir de
renfer-
de
en prsenter
la
peinture.
LES CHAUVE-SOUKIS.
est indispensable au succs
le
235
les livres
de
zoologie, les
les chaires,
l'histoire naturelle
nombre
est
et leur
Mais
la capitale.
la
si
si
la vie
des champs,
combien
villes l'lude
leur naturel
que
la vie
l'observation
la
des grandes
recherche de
un
mot,
la connaissance
dans
les villes
o ne
grandes bibliothques
se trouvent ni collections, ni
,
ni chaires savantes
nuisibles
et qui
rarement
par les
faits
classification et
utiles, et trop
ces
m-
de nomen-
souvent
ils
sont
ment prcieuse
si
si
au lieu de
226
ils
chacune
voir dans
la part
de l'intelligence et celle de
en indiquant ce qui
l'instinct
s'y trouve de fortuit
ou de ncessaire de variable ou de constant.
Peu d'animaux seraient plus favorables ce genre
,
un obstacle
Leur
vie
l'observateur,
la
pr-
l'instinct
pour
la
penser
genres, caractriss
eux-mmes
ou moins grande
Un volume
sur
la vie.
dans
les
ayant une
plique
les
se trouvent indiqus
uns
membraneuse
l'extrmit
vespertilions
ils
suffirait
les
plus
du museau,
phyllostomes
ou moins com-
et les autres,
en tant dpourvus;
les
les
premiers se
loiii.l
lL..^.<r
//'<r/:^^^
C//<r^i^/^^^a^<:>^<^!h^fi^eZ^l'^, 2 ..-^^^^e.^>f^^'ZV?2^^'>^>;
<?^'>t^<-'
rf/
y^yr*
LES CHAUVE-SOURIS.
partagent en six genres principaux
proprement
dits
vampires
les
2 2'J
les
phyliostomes
rhinolophes
les
les
appartiennent aux
grand et
tomes;
enGn
le petit
fer-de-Iance
grand et
fer--cheval
le petit
^,
les
le
lui seul 2;
*,
le
le
trois
con-
faire
autres.
-a
LE GLOSSOPHAGE DE PALLAS'.
C'est Pallas qu'on doit
animal, dont
plte sous le
tails
il
nom de
entre sur
il
la
vespertilio soriciniis
la
de
les principes
la
ft le
type
mthode
1.
2.
tom. XV,
Tom. X
lom. XV,
3.
Tom.
p.
p.
ni
in-/|, pi.
-4%
et
289.
d-
d'fin
genre,
p.
55
Supp. VII
p. 291.
il
pourrait
53.
p.
dit.
dit.
Pillot,
275.
VIII,ii-4", pi.
20
ei 17, fig. 2.
dit. Pillot,
fig. 1-
4.
PI.
5.
9,
et les
la
287
naturelle furent
Pillot,
com-
trs
ds que
connaissance de cet
pi.
5 et 4; iti-4"'
t.
XV,
p. 261.
LE GLOSSOPHAGli DE PALLAS.
2'2S
forma, du
par
la
vespertillo soriclnuSj le
considration
animal
dont
la
dubitablement
cation.
le
genre glossophage^^
le
sens du got et
mode de mandu-
le
nom de
dits,
dans lequel
et
vs dans
la
liqueur.
bout du museau
l'extrmit
et les
ment
est allong
comparative-
comme
tronques, les
iMcmoiies du
2.
Annales du Mus.
Alu;,
cl'llist.
iiat.,
d'hist. iial.,
iom. IV,
tom. XV,
La mdeux
incisives, les
p. 4> '?
p. 179,
1818.
i8i5.
LE
GLOSSOPHAGE DE PALLAS.
que
moyennes
chaque ct etsixmchelires,
plus petites
les latrales,
229
une canine de
cinq mchelires suprieures, et M. Geoffroi n'en ansix; mais l'on ne doit attribuer cette diff-
nonce que
rence entre
le
les
chez
la
du mouvement sont
les
sait
que
les
organes
membrane des
ailes, la plante
le
des pieds
le
la
les oreilles
papilles molles s'aperoivent sa base, mais princitrois ; deux ct l'une de l'autre en arrire,
une immdiatement avant elles. Les yeux sont
palement
et
i.
comme
caraclre zoologiquc
p. 52.
GrOSSOPHACE DE
LE
9.00
assez grands
les oreilles,
pointe.
La verge
est
l'ALLAS.
mdiocrement tendues
la feuille
l'u-
le
hommes endormis
auxquels ils
11
est
prsumer que
les
glossophages sont
pourvus des
instinct;
est-il
si
diffrente de celle
compltement.
Celte espce qui se trouve
sil
pas
en
doute dans
et sans
la
Jamaque
au Br-
contres voisines
n'est
a fait
queue
les
la
est
la
moins longue que la membrane interfa la queue plus longue que cette
membrane
mridionale.
de l'Amrique
LA
MEGADERME
FEUILLE.
2l
LA MEGADERME FEUILLE*,
BuFFON,
l'article
de
la
chauve-souris fer-de-lance^,
du Sngal qui
le
a ga-
la
descrip-
de Buffon
quelques mots de
^, dit
du Sngal.
souris feuille
feuille,
la
chauve-
fait
sa
5.
le
Depuis, M. Geoffroi
genre mgaderme
Daubenton
y a
seul a vu et dcrit
il
n'en a malheu-
Megaderma
2.
BufTon,
7t.
Anne 1759.
4.
5.
l.
frovs. PI. 9,
XIII, iii-4% p.
fig. 2.
227. dit.
Pillot,
t.
XV,
p. 287.
200.
iii-4" p-
Supplmeuts
Daubenton
de
et
par consquent
le
nombre
la feuille.
6.
Annales du Mus.
d'hisl. uat.,
LA
2.32
MGADtRME FEUILLE.
riiie
j'ai
observes,
le
le
fois aussi
grandes que
la
les oreilles
membrane,
gine par
terne
la
moiti de
elles
la
longueur, et qui
la
moiti de leur
pointu par
le poil est
le
bout.
d'une belle
Il
suprieure, et
il
mchoire
chacune
trois lobes; la
l'in-
mme m-
le
loir volant,
ports du Sngal.
lom
1*^
y///^y/r///r'
W' r.//////
y/z/^y?yy/Ay/Zr^^
'^y^y\^y/t2j>y//f"//J.
LE RHINOPOMl- M Cn O P H YL LE.
2,33
LE RHINOPOME MICROPHYLLE^
Cet animal, dcouvert par M. Geoffroi Saint-Hidans les souterrains des pyramides du Caire et
laire,
de Gyzeh, a t dcrit
et figur
par
lui
dans
scription
form
genre rhinopome
le
de Copenhague
Quant
phyllus.
dans
sous
ce
la
dit
de-
elle avait dj t
description du cabinet
nom
le
que
mais
la
qu'il a
de vespertUio micro-
Belon
d'une chauve-
veau
et
difficile
qu'on
rapporte ce rhinopome
il
est
ment.
Cette chauve-souris petite feuille nasale est particulirement remarquable par son chanfrein creus
ferment par
Elle a
l'lasticit
deux
l'une de l'autre,
...la
de groin
deux
mchoire suprieure
et la
i.
i.
5.
PI. 6, fig. 1, 2, 5, 4
4.
De
mchoire infrieure
P-.
i.
5o.
CUVIER.
I.
cartes
-A.
la
et qui
de leurs bords.
chap. 5g.
1^
LE l\IIINOPOME MICKOrHYLLE.
liJ,^
du groin et la lvre oppose se termine par deux mamelons que spare un lger sillon.
L'il est de grandeur mdiocre et peu prs gale
dislance de l'oreille et du bout du museau. Les ailes
partie infrieure
Dans
le
queue
la
est
membrane
interfmorale
en grande partie
libre.
membrane.
deux pouces de longueur du bout
du museau l'origine de la queue, celle-ci a prs de
deux pouces l'envergure est de sept pouces et demi;
let
pour soutenir
Cette espce
la
le
ment
peut
que
un mouve-
LE 3I0RM0PS.
'J.rO
LE MORMOPS^
C/est M.
le
la
con-
pce ne parat
s'tre
l'esIl l'a
que
si
les ca-
extraor-
fondement que
actions de cet animal donne
des habitudes non moins re-
un naturel
et
marquables.
Le mormops
forme de
est surtout
sa tte,
la
rudimentaires
trilobes
de chaque ct
trois
que
que la
gue
est couverte
l'in-
lan-
et multifides postrieurement,
que
les narines
sont
MOKMOrs
le
'jj6
inodification importante.
veloppe dans
membrane
la
interfVmorale
est plus
On
l'histoire
le
nez ont
mais beau-
dtails
ici.
lestaphiens, les
mune*,
la
noctule^,
la
chauve-souris com-
la pipistrelle^, et la serotine^,fait
et sa barbas-
''
1.
p.
Tom.
255,
pi.
Vm
45
iiv4%
18,
2.
1(1., pi.
5.
4.
5.
Id.
6.
7.
Tom. X,
8.
Id., pi.
9.
pi.
pi.
dit-
Pillot
t.
et 46.
fg.
1, p.
118
et 128.
p. 119 et 129.
1,
,
p.
119
et 129.
Ibid.,
Ibid.,
Ibid., p.
260,
pi.
47'
20,
fig.
p.
119 et lo.
Ibid.,
p. 88.
84.
p. 82.
pi. 18,
1
et 2
1,
p.
Ibid,
t.
XV,
Ibid.
p. 283.
XV
Ton.r'
Pin.
LA FURIE HRISSE.
'l'^^j
LA FURIE HERISSEE.
Cette chauve -souris de petite taille frappe d'abord la vue par son museau camus et hriss de poils
raides, au milieu desquels se montrent des
lants qui ajoutent encore
yeux
sail-
l'expression bizarre de
suprieures sont au
la
noctule, etc.
moyennes
nes d'en bas. Les incisives infrieures, places rgulirement sur un arc de cercle, sont trois dents,
et
en cela
elles diffrent
de
que
comprimes entre
les
celles
de plusieurs autres
bifides, et
nommer,
de celles des
lesquelles sont
que
LA FLllJE HRISSE.
^58
commun
avec celles de beaucoup d'autres insectivores. La mchoire d'en haut offre deux fausses molaires de cha-
que ct,
et trois vraies, et la
comme on
sait,
dans
le
nombre,
ni
dans
la
laires.
en dedans
la
les
ligaments ramnent
ds
le
milieu de
la
membrane
parat se continuer en
trmit de cette
membrane;
coup
celle-ci, fort
tendue, se
en dessous,
comme
que nous
remarqua-
de
le
mtf-
que par
un bourrelet qui ]es environne et qui forme une
chaacrure leur partie suprieure. Les lvres' sont
seau
l'autre
LA FUniE IIKIWSSIIE.
entires,
joues;
la
iTiais
'Jjg
la
la
lvre sup-
la
mchoire infrieure
et
pelage est
il
il
doux
et pais,
du
except sur
le
en
croix.
que sur
corps.
Le
museau, o
La hauteur du
maxillaire
celle
du
la
dpression sensible
sur
la tte
non dpouille.
nous donnerons
hrisse
^,
le
nom
de
est d'un
pouce
et
\\
la
\>[.M,
tig.
1.
LE TAPHIEN INDIEN.
2l^0
e<*e<t**e*8-8>a*<s>b8.e<ve>?ie<8-^,e<wke*o8fl<^^
;<
LE TAPHIEN' INDIEN.
une espce nouvelle de chauve-souris ^ dont
la description nous fera connatre les caractres communs toutes les espces qui forment le genre taphien. Elle nous a t envoye de Java par M. Diard.
C*EST
le
genre auquel
il
ap-
rsultant
res
mais
il
en
il
cinq mchelires
de chaque ct des deux mclioires, une fausse moet trois vraies molaires.
laire anomale, une normale
,
forme
le
la
au
museau, dans un
toute l'paisseur de
de
la
trs petit
mufle qui
fait
le reste
de
sans abajoues
Le genre Taphien
Saint-Hilaire
2.
et lisses,
Tapliozous
Description de l'Egypte,
a
t.
qui correspondent
form par M. Geoffrei
t
Il
p. 126.
LE TAPT^E^^ INDIEN.
^4
elle vient se
et
la
cir-
du museau,
de
du bord an-
libre et troit
Chez
l'individu
dont
nue
i'orifice transversal
leuses.
Les
et
la
noiis
gorge une
et large
de
trois,
de lvres muscu-
est garni
de grandeur mdiocre
aiies sont
qu'elles se ferment
la
que
lors-
la
sus, tandis
que
la
second, et
la
troisime du troi-
Une membrane
du
in-
l'autre
sa
la
membrane
queue
mais
premire moiti
mem-
tronqu
volumineux;
le
comme
mit postrieure.
et gristre
en dessous;
les par-
LA TAniEN INDIE.^.
2l\2
nues sont d'un brun violac. Sa longueur, du sommet de la le le l'origine de la queue est de Iroiii
ties
pouces;
la tte et la
LE NOGTILION BEC-DE-LIEVRE,
Cette chauve-souris*,
du genre
ainsi
que
museau lev,
les naturalistes;
reprsenter, d'Azara
cependant
s'est
born
ses
il
en
l'autre
dcrite,
antrieurement
suprieure qui en
Schreber
murs ne
l'exposition
Cet animal
moyennes
l'a
divis
la lvre
el
autres espces
plate, et sou
occup
les
le
et Sliaw l'ont
P.Feuilleen parle^
larges et
deux
deux
latrales rudiuientaires
et
situes ct l'une
de
celles-ci se
touchent par
t'ait
que
qui forme
desc^^Mid
i.
l'I.
la
partie
du mufle sur
12,
fig.
l.
les incisives,
et
deux
sillons
ToiU
1*^
1 J^e--' fi^l^"^^^/^.
r^?^
]^J j:
/'>'V
^/V
//'^i.'^t^
.^???
LE NOGTILION
profonds
mme
la
l[{^
horizontalement pour
et se replient ensuite
lement,
nue
cette lvre
trs char-
sa partie
lisse.
La langue
est
charnue, large,
L il
papilles molles.
et
de
rapproch de
l'oreille
nu
et couverte
commissure
la
un pdicule,
scrotum
nat au
est couvert
presque
l'aile se
aussi
ferme,
auditif.
Le
longue que
la
premire
que
la
et lorsque
premire du
troisime doigt
environ de sa longueur.
La
taille
mulot;
et sa
le
corps
queue
celle
du sur-
a dix lignes.
Son envergure
est
de vingt-
deux, vingt-quatre pouces. Toutes les parties suprieures de son corps sont d'un fauve rousstre
peu plus
clair le
un
LE RAT VOLAJNT.
244
w *e 6^
LE RAT VOLANT.
C'est de cette chauve-souris, qui n'a encore l
et dcrite
Saint-Hilaire a Torui le
n'avions cru devoir runir Vldstoire naturelle gnrale et particulire _, tout ce qu'un de ses auteurs a
n'a pas
lui-mme rap-
prcdemment
Le
qu'il avait
fait
que Daubenton
rat volant a
dit
trois
qu'il
en
soit,
de cet animal.
le
court et gros.
oreiilon
de
sa
leur brune,
1.
oreilles
le
bout de
Ja tte et la
hat.,
Les
trs petit
et
la
la
la
face infrieure
est
d'un
blanc
II, p. 11 5.
Ilist
LE RAT VOLANT.
sale avec
245
(les ailes et
gris.
six,
LES
i?/|6
ML: S
AU
IGNES.
LES MUSARAIGNES.
C'est moins pour montrer
le rle
lieu
pendant
ici
l'inlervalle
qui
s'est
coul depuis
la
publication des derniers volumes de l'histoire gnrale et particulire Jusqu' ces derniers
BuCbn ne
temps.
parle
quinze
vingt aiitres
la
Europe que
se trouve le plus
est
du monde,
susceptible de
Brasjl., p. 229.
1.
Ilist.
2.
3.
Tom.
VIII
in-4%
160.
59.
p.
dit. Pillot
loin.
XVIII,
XV,
p.
4 16.
p. 190.
LES MUSARAIG.\ES.
2 j^
Asie et en
c'est la partie
dans
la
le
plus d^obscuril
vit
paratrait
Il
dans
les
ou sous
les raci-
que
la
le
de son gte;
bord des fontaines,
riture
la
maisons, se cachant
la nuit pour
du naturel des
autres espces est moins dtaill encore
de sorte
que toutes les observations auxquelles elles ont donn
satisfaire
ses besoins.
le
jour et courant
Ce qu'on
sait
LES MUSARAIGNES.
^48
ne consistent
que clans la
mesure de leur
jure
la
ou des proporlons de quelques unes de leurs pareffet, c'est peu prs vers ce seul but la dis-
taille
En
ties.
que
ils
mire partie de
science, et
la
la
seconde
le
de soin
tres
et
de rigueur dans
distinctifs
la
le
la
pre-
la
plus
but de
est reste
doniaine de
la
posie
de l'intelligence ou ceux de
l'instinct,
ne con-
environnes d'incertitudes
comme
quadrupdes, qu'aujourd'hui par un dfaut contraire Ton nglige ceux qui se tirent des murs, des
etc. Mais la connaissance de ces caracinstincts
tres n'est qu'une introduction la science; outre
la mcanique de ces tres, nous avons en tudier
,
les actes,
car
si
les
qui font
le
le
composent ils
ne le sont pour la nature que par l'emploi que l'animal en fait. Quel serait nos yeux le speclacle de
si nous ne nous le retracions que d'acette nature
prs la science, si nous ne le composions qu' l'aide
seul
les
LES IUSRAIGNES.
des
tacle
Pour
science, sans
la
^49
faits qu'elle
mouvements? comment
tant
champ o quelques
il
suit
conduit
le plus
espces dj nombreuses
la
profonde
qu'on
la
et n'accrot le
des
domaine de
dans
les teintes
pas de
mme,
ou dans
les
proportions.
Il
n'en est
les
le
organes
ces
systme gnral
les
couleurs? aujour-
et
mme
quels
les
I,
LES MU SAIIAIOIN
2;)0
tiintes,
ES,
que
les variations
ses
exacte de ceux-ci
vingt espces,
rarement que
mais une
comme
la
fois
il
arrive
rclaire de la
auquel toutes
Nous
allons
sommairement indiquer
fait
les
musarai-
connatre depuis
plus de fixer
le
lention et de devenir
d'observations nou-
sujet
le
l'at-
velles.
la
les
autres
espces qui vivent prs des ruisseaux et des fontaines, faisant leur gte des lgres excavations qui se
forment elles-mmes.
ou que peut-tre
elles se
r>A
MUSARAIGNE PLARON.
2r)l
LA MUSARAIGNE PLARON.
Cette espce n'est encore tablie que sur sept petites musaraignes trouves prs de Strasbourg dans
leur nid par le docteur Gall lorsqu'il faisait ses tudes
Hermann
cette universit.
aucune dent,
pendant
ils
et brillant
ville, et
remises par
lui
et
comme
celui
de
queue
la
tait
doux
comprime
donner
leur
la
le
base,
nom
la-
tin
couches sur
tes;
chacune
la terre
C'est l tout ce
espce, et
nue
d'elles avait
et
entirement dcouver-^
l'on ajoute
si
En
effet,
M. Geoffroi
non plus d'aprs les jeunes indivimais d'aprs deux individus empaills
dcrit le plaron^
dus de Gall
morts pendant leur mue, envoys l'un d'Abbeville,
,
et l'autre
1.
Ann. du Mus.,
tora.
XVII,
p.
178,
il
crut recou-
LA MUS A 11
2 03
Air.
NE TLA R ON.
seur de Strasbourg
espce
la
comprime du profes-
rapporte
il
en outre
cette
Bechstein.
On
de cette
l'histoire
Brehm viennent
par M.
ont besoin de
et
saraigne
de celle-ci,
compares, ce sont la mu:
S. amp/iibius
espces
se ranger auprs
lui tre
amphibie
comme
et la
musaraigne
la
[S. stagnallils).
9$-s^#&i<e'&^>'^<4'4
LA MUSARAIGNE PYGMEE.
Cet animal
drupdes;
gueur ne dpasse pas vingt-deux lignes;
a quinze.
le
nom
Laxmann
le
^,
les
le
sa
queue en
premier sous
Sibr. Briefe
que Linnaeus
caractres suivants
Jusque
connatre
1.
fit
de queue
nutm,
qua-
il
vol. in-S".
Gltingue, 17G9.
S. mi-
l, cette
par Laxmann,
LA MUSARAIGNE PYGMEE.
^55
las
mme
faite, et induisait
la fit
riva
que ce savant
lente de
Gnielin
ar-
il
comme
de
mme
M. GeofTroi, puisant
exilis), et
nom
de mide l'espce de
Gmelin enfin c'est encore sa musaraigne sans queue
que Laxmann a dcrite sous le nom de sorex ccutiens ^, comme nous l'apprend Pallas, qui a eu en
la
mains cette prtendue musaraigne aveugle, conserve dans la liqueur. 11 parat que l'espce qui nous
occupe vient d'tre dcouverte de nouveau en Silsie
par M. Gloger^ qui, cependant, n'a pu l'observer
vivante. D'aprs ce que ces diffrents auteurs rapportent, la musaraigne pygme est remarquable par
ses
racine
ment, runis
p.
moyenne
trois trois et
1.
2.
Voyage 1771
t.
et trs rtrcie sa
la
revtent imparfaite-
I, p. i34. 1811.
traduct. franaise,
t.
III. p.
407; d. orig.,
t. II
664.
4.
Musum t. XVII.
Mm. de TAcad. de Ptersbourg
5.
3.
Annales du
p. 478-
mcd. acad.
1786
nat. Curios,
pi.
6, p. 286.
tom. XIII,
2'"
pariic
^^ MUSARAIGNE PYGMi:.
254
d'elle. C'est
tour
Laxmann
la
struits avec
la
il
siffle-
fait
des provisions de grains; mais cette dernire circonstance est plus que douteuse. Pallas
dans
le
ainsi
l'a
trouve fr-
du Ja-
communes dans
la
un objet de recherche
et
et d'-
LA MUSARAIGNE DE
Les grandes espces de musaraignes,
L'INDE.
ainsi
qu'on
l'a
comme
LA MUSARAIGNli DE LINDE.
ne
que dans
se sont
255
gnralement rencontres'
de TAncien et du
que nous rapportons
Nouveau-Monde
c'est
un
fait
mener
premire qui
la
de Pondichri
sous
nom
le
ait
t publie;
l'un
en donna
et l'autre
la
rapporta
la
description^
de musaraigne musque de
l'Inde.
l'Afri-
que par l'expdition de Baudin-. Je donnai moimme sous le nom indien de monjourou ^, la figure
,
Malabar, et que
considrai
l'espce
origine
je
nomme ainsi au
comme appartenant
musaraigne
et la description d'une
commune. Depuis
a fait connatre
crite sous le
nom
de musaraigne blonde,
il
qu'il a
et
a
d-
que De-
galement
Supp.,
t.
VII, in-
4%
fig.
71, p.
l'tat
281.
une
de momie dans
dit. Pillot
tom. XV,
Annales du Mus.
d'hist. uat,,
tom, XVII,
pi.
4,
fig.
3, p. 124.
1811.
.
4.
Mm.
mamm.,
art.
hist. nat.,
t.
XV. 1826,
^56
les
lA MUSATIAIGNF. DE t'NDE.
de l'enduit
l'avoir
dbarrasse
eu d'examen critique
faire.
M. Geoffroi
comme
et celle du Cap comme
de
celle-ci, et
j'ai
moi-mme donn
de
l'espce
mmes
rsultats
seule et
mme
le
mon-
par
lui
qu'il
dsigne par
le
nom
faites
serves
les
remarques
trs judicieuses
de M. Isidore
faits
sa critique et ses
de considrer
musaraignes
la
comme
donc un nouveau
LA MUSARAIGNE DE l'iNDE.
sujet de recherches
pour
267
les naturalistes, et
sous
le
murs;
maux ne
consiste qu'en
un
du naturel de ces
ani-
nombre de
faits
trs petit
portun
maisons de Pondichri,
est
si
commun
et malfaisant, est
pntrante, que
et
s'il
dans toutes
les
employs dans le pays rafrachir l'eau, il communique son odeur ce liquide; il ajoute que les serpents, au dire des Indiens, fuient les lieux que cette
noc-
turne.
a fait
ses dis-
que
les obstacles
qui s'oppo-
258
et
petit.
pu passer du nord de
l'Asie au
nord de l'Amrique
Monde,
appartiennent
et qu'elles
Si ce n'est
qu'on
a la certitude
saraignes
dans
le
aussi avoir
l'ocan
Hearne^
dit
du Nord;
il
rapporte
il
mme
s'tablit
dans
ce
les
fait
curieux
habitations
bondantes provisions. Cependant des doutes pouvaient subsister sur l'exactitude de ces tmoignages,
et celui de Forster n'avait point beaucoup gagn tre
,
savantes de M. Say.
LXII
1.
Trans. phil.,
t.
t.
p.
58
Il, p.
1.
221.
Nous-mmes, nous
M. Lesueur nous
avait
avions dj
2^9
connatre^ que
fait
mu-
Monde
core ce genre dj
si
la
description de quatre
des esp-
musaraigne plaron
deux
et
donne comme
qu'il
M. Isidore GeoflVoi en
sous le
nom
qu'en tait
de musaraigne masque
i^sorex persona-
comme
comme
bornerons
faire
connatre
la
musaraigne
queue courte
et
de
\.
2.
5.
la
(5. brevicauda-
Avril i825,
260
MUSARAIGNES d'amRIQUE.
LES
la
les saisons.
LA MUSARAIGNE PETITE*.
Elle
a t
le major Long, et
gouvernement des Etats-Unis elle
a t trouve dans la valle du Missouri. Sa longueur
du bout du museau l'origine de la queue est de
vingt vingt-deux lignes, et celle de sa queue est de
huit neuf lignes. Son pelage, dans toutes les parties
suprieures du corps, est d'un brun cendr, et il
ordonne par
le
est
queue
est
blanche en dessous;
est noirtre.
1,
la
la
LA MUSARAIGNE
COU TE QUEUE.
II
LA MUSARAIGNE
A COURTE QUEUE*.
Elle a t dcouverte dans
prcdente et dans
la
les
la
mmes
lieux.
Sa longueur
Les
LA MUSARAIGNE MASQUEE'.
Cette espce ressemble beaucoup par la taille et
couleurs la musaraigne commune; mais ce qui
les
de son museau
est
espces prcdentes.
i.
3.
PL 8,
l'uynopode.
'62
L'HYENOPODE\
La dcouverte de
rieuses
que
Il
l'histoire
le
offert
plus lev
de
telles
des
de
l'or-
ainsi, la INouvelle-Hollande en a
combinaisons formes
on ne
voit
que
,
trs
fois
ces
rarement
abstraction faite
famille est
la
si
ma-
la
forme de
la
pupille
par
tous les autres sens, par les dents et par les organes du
mouvement, toutes
entre elles
la
les
il
nom commun de
de devant
i.
et quatre
PI. 7, fig.
1.
ceux de derrire
*
l'hynopode
265
l'hyinopode.
n'a
appartient
la
en
il
du
a
reste
les
il
dents
des loups
mais
cette
mem-
de coloration pour
plus grand
le
pelage.
La couleur du
et
de
gris plus
fondent
unes avec
former de taches.
remarquer au contraire par la
distribution uTgulire de ses couleurs
et quelqueles
L'hynopode
se fait
fois
Il est
trs
fait l'objet
en et reconnu
du moins
c'est cette espce seule jusqu' ce jour, que convient ce qu'il dit d'un k>up du cap de Bonne-Esprance,
qui a la taille d'un chien de Terre-Neuve, le fond
du pelage ple, le poil du cou et du dos long et
fris, la queue courte et droite, les cuisses et les
jambes marques de grandes taches irrgulires et
les vritables caractres,
qu'il
soit
en
1.
avait
donn une
fraa.,
t. I
M. Temminck
p. 58i.
2.
5.
Bruxelles
t.
III.
l'hynopode.
264
une hyne,
fit
et
De-
M. Brooks,
et
pu rpter
les
observa-
vues.
En
effet,
venons de
le
que
comme nous
ne
que parce
ses pieds
reprsenter M. Temminck.
la
tle noire,
dj
front,
le
donn une
la
calotte,
derrire des
le
rousstre
rtre
et
les
le
cts
le
les flancs et le
du corps sont
le
varis
le
le
dos,
haut de l'paule
et les
les
Article
p. 299.
Hyne
naturelles,
t.
XX!!
i/hynopode.
26S
mme
dont
le
couleur,
d une
ta-
une
se trouve
vant de
jambe
la
se trouve
ches pleines
croupe
le
les
est varie
haut de
de roux
jambe sont de
la
la
genou
de
cuisse,
le
l'une au milieu
bas de
la
jambe
la
la cuisse et
de
brun noir
de brun
du
antrieure
et la partie
la cuisse
le
talon a
,
blanche
le
le
dedans
la
jambe
obliques vers
le
haut
trouve vers
stre.
Les
le
blanchtre, et
il
se
oreilles
sont grandes,
ovales,
velues,
GCVIER.
I.
17
l'hynopode.
266
un naturel
trs
s'adoucissait pas
rissait
mme
pour
il
le
gardien qui
les
il
ne
nour-
affectueusement avec
le
il
finit
par vivre
LK CARCAJOU.
267
LE GARCAJOU,
ou BLAIREAU AMRICAIIN.
Tout ce qui pouvait
vement
plments,
il
tre
connu de Buffon,
le
relati-
mme
espce^.
Il
n'a
mal appliqu,
tait
et
que
cette
doux
plus
et plus fin.
tantt admise,
a t
deLaHoutan^, de Sarrazin^,
et
les
de Buffon,
et
rapports
par mes
dit.
1.
Tom.
2.
Supp.
3.
Voyage au Canada.
Pillot
49. dit.
t.
XVII,
Pillot,
t.
p. 497.
XVII, p. 5o5.
4.
5.
p. 64.
t.
VII
LE CARCAJOU.
26^
vaient considr
tandis
que
comme
les autres, se
la dif-
le
blaireau et
comme
carcajou
le
la
les
confiance
deux animaux
la
description
que nous en avons reue de M. Milbert et enfin la peau qui se trouve aujourd'hui dans
le musum d'histoire naturelle, ont permis de caractriser cette espce et nous ont appris qu'elle a, en
effet, tous les caractres gnriques du blaireau, et
Polaire,
la figure
fait
Mammi-
^.
il
la
I.
Novembre 1824,
livraison l\^.
la
force gale
LE CARCAJOU.
chiens avec lesquels
ilcVlire les
^69
se bat. Ses
il
mouve-
il
parvient
lui
chapper que
glace; car
le
carcajou
pour-
lorsqu'il
cherche et
le
il
l'atteint
la
jusque
qu'il dtruit
fine
la tte,
au lieu de former,
l'il
comme
la
chez
blaireau,
le
partie,
passent sur
ne l'embrassent
et
l'il
une
pelage de
le
ligne circulaire
et
la
lui
point chez
celui-ci
le
blaireau
et le dessous
On
voit de plus
la
la
se trouve
gorge que
La
moyenne de la
le
partie
de
ne
carcajou.
les
yeux,
ligne
tte,
s'arrte
chez
le
chez
le
la
LE CARCAJOU.
2^0
chez
le blai-
reau.
Ce sont
vidu que
l,
j'ai
traits distinclifs
espce,
lui
donnaient
le
nom
latin
de Labradorius.
LES ECUREUILS.
2'Jl
LES CUREUILS.
Le nombre
grand,
il
est
l'Ancien-Monde
de Gingy, l'cureuil
alli
l'cu-
et l'cureuil
D'un autre ct le Canada en nourrit plusieurs espces ainsi que le Brsil; et c'est une circonstance
importante remarquer, que la facilit qu'ont ces
animaux de se conformer des conditions d'existence
si diffrentes, que l'aptitude de leur systme organique se prter des influences si diverses. II serait
,
de
la
un
si
grand nom-
elle
LES ECUREUILS.
'2'J'2
que
les cureuils.
Quoi
qu'il
en
soit,
de
tait difficile
capacit de sub-
la
de
terre
la
il
et c'est en
une facult qu'il a reue; aussi ces modifications
ont donn le moyen de bien caractriser les subdivisions de ce genre. Au reste, cette facult s'est tendue
,
effet
il
distinguer les
espces
n'est peut-tre
celles-ci
les arbres,
dans
les trous
agiles et vivent
desquels
ils
les
qui ont
moins sur
distique et
des poils
que
les cureuils
comme
les oiseaux.
entre les
Les lamias
des terriers;
traitant
aussi n'en
des cureuils
le
habi-
GuEiiLiNGUETS. BuCTon en
dans
parlerons-nous qu'en
la
qn'il croyait
nord ou dans
dcrit
Guiane.
Il les
distinguait dj
les climats
temprs; et depuis
LES GLERLINGUETS.
c'est
encore dans
les
2'^3
les prin-
LE TOUPAYE\
M. Duvaucel qui
le
premier nous a
toupe ou toupaye,
nrique
maux
ils
les
Au
contraire,
l'cureuil
connatre
toupaye a tous
reuils
fait
sins des
le
nom
et sous lequel
que
le
commun, seulement,
sa
queue au
lieu d'tre
museau court,
sa
ses
les testicules
du mle sont remarquables par leur volume. Il surpasse un peu notre cureuil commun par la taille
son corps a six pouces de longueur du bout du museau l'origine de la queue, la tte en a deux et
la queue six. Ses couleurs sont varies et donnent un
:
fond d'un brun noir, qui prend une teinte plus ple
1.
Macroxiis vitlatus.
274
TO PAYE.
I^r.
II
dessous de
la tte.
la
nombreux
de
la tte
que
sur les
mit de
la
membres
et sur
Toutes
les parties
membres
et l'extr-
les noirs.
anneaux
flancs se trouvent
de
il
les
noix
afin
qu'elles renferment, et
Cette espce
fois
M.
Sumatra.
a t
latin
nes^. J'en
dcouverte pour
On en
nom
premire
donn une
aussi
la
de vittatus^ dans
ai
palmiers dont
Rallies, sous le
nom
les
le
Transactions Unnen-
figure^ et
une descrip-
tion.
LE LARY'.
C'est encore M. Duvaucel que nous devons
connaissance de ce guerlinguet.
coup au toupaye
1.
Tom. XIII,
2.
5.
Macroxus
except
p. 269.
Mainm.,
liv.
55.
1,
par
Il
la
ressemble beau-
les
couleurs qui
/, ^/r^/..,>./:K-
"^ '^/f^iyY//^ffr/'.=^^^f^y
2.=_'>^
LE LARY.
275
du
dos.
Toute
la tte
deux
la
commissure des
le haut des
lvres jusqu'au cou. Les cts du cou
paules, les bras, les flancs, les cuisses et les jambes
bande fauve
de
la
dans tout
le reste
ventre, sont
comme
pelage
la tte.
celle
les
des
pieds
de cet animal
s'-
ils
immdiatement
la
les
LE LARY.
2'j6
la
latin
description et
!a
un
tr
la
la figure
guerlingiiet^, et
ct
de
prcdente'^.
Le
cureuils proprement
Sumatra
dits.
et
de Java.
Nous
diviserons les
que
Ce rapprochement
n'est
considra-
la
que
peu importantes,
puisqu'elles ne consistent gure que dans la taille ou
les couleurs, il n'est pas sans intrt de voir les rapports de ces animaux avec le climat; car, son incelles-ci sont gnralement
et les di-
mme
La
Mamm.,
2.
.5.
/j.
PI.
19,
fig. 2.
liv.
24,
7* cah.
la
porte peut-tre
LES ECUREUILS
PROPREMENT
DITS.
t'jn
la
connaissance de
mais
but de
le
dividu
il
fait
plus
la
naUire,
comme
il
tend
mo-
la
soutiennent
tent
la
la
elles la
por-
ses
tres.
miste, et
le
l'a
trouv dans
vieilles murailles,
de coton
et
de
facilement, devient
il
elle
feuilles.
Cet animal
mme
qui s'apprivoise
appartements
et vient
278
de
table.
la
fruits,
les
ch de
importun;
Indiens regardent
Son
le tuer.
comme un
grand p-
se rendre par la syllabe tuit^ exprime dune manire aigu et sonore, et qu'il rpte quelquefois pendant un quart d'heure sans inil
peut
terruption.
seulement
s'tant enrichies
les collections
de ses dpouilles, on
reconnu
trouvait
Les cureuils
partie
les
qui l'avoisinent.
de l'Ancien-Monde, et considrs
espces, sont au
donnerons
qu'il se
continent de l'Inde
le
nombre de
les caractres
dix
comme
des
ou quinze. Nous
de ceux dont on
a parl le
utiles
la science.
et se
demander
si en effet
pour constituer des
est remarquer que
caractres spcifiques
leurs couleurs
car
il
gris jauntre,
en pas-
En dessous,
le
est blanc, et
un
nombre
plus grand
est
roux, un
279
^tif**a***i***09***i*$**9t*9***9***9
L'ECUREUIL DE GINGY*.
SoNNERAT
a publi, SOUS le
reuil qui a t
admis dans
nom
de Gingy, un cu-
les catalogues
mthodi-
ques sous
faite
j'ai
donn Sonnerat,
les
voyageurs
afin
faire les
d'amener
lui
les naturalistes
ou
le
existe entre
nom que
de cette oppo-
gure t
qu'en en exerant
la
des quadrupdes
qu'en des
traits grossiers
le
nom
d'erythropus,
avec lequel on
la
nom
sous
l'cureuil de gingy.
a8o
que vaguement
des
les teintes
publia;
il
en
fit
paratre de
nouveaux, excutes
que
un dessinateur qui
naturaliste, et
n'tait rien
moins
il
pu
dans
tablir
mmes
contres.
est
clair sur le
ventre, les
celle
bande blanche
circulaire.
que
conforme
Cette de-
la figure originale
de
ajouter
que
je
le gris
les flancs et
non sur
le
queue
ventre,
la
direc-
tait distique.
1.
Mammalogc,
p. ooCy.
:^8l
Une
chaque
comme
lor, et qui,
la
lui, se
en
ait
flanc.
le
donn de
nom de
sciurus affi-
figure. Sa
couleur est
d'un gris cendr bruntre aux parties suprieures
du
corps, ainsi qu' la queue, et entirement blanche
membres; une
raie d'un
brun rougetre
sert
les
membres
des
de tran-
blanches
antrieurs
jusqu'aux postrieurs. Ces couleurs sont toutefois sujettes des variations sensibles; ainsi le gris
peut se
changer en un brun
clair,
ou en un jauntre obscur.
Parlie zooJogique.
CUVIER.
I.
'J.S'2
ce sont
le billneatus ;
cet cureuil,
la face
externe
Aux
membres
d'un roux
vif;
pares sur
les flancs
blanchtre
le
Qienton est
mains
est
il
de noir;
le
les
les poils
la
M. Bellanger.
L'cureuil a ventre gris-, qui a t envoy de
Musum par M. Diard. Son pelage dit
M. Isidore GeofTroi, est en dessus, et la face extrieure des membres brun tiquet de fauve les cts
de la tte, le devant de l'paule, la gorge, sonl d'un
Java au
pi.
7.
Edition
Pillot
pi.
21,
ri. 21,
2.
;;^ (2y<^^<^^^M'C/y^^y'^?^-^f//r<)
r<'^//'r^\f
d\m
nembres sont
tigus
fonc
gris
et
Sa
taille
membres
le
long des
comme
est
dente, semblable
les
'jb.)
la taille
a,
comme
de grands rapports
le reconnat M. Isidore Geoffroi
avec le prcdent il est d'un brun tiquet de rousstre en dessus et la face externe des membres.
Les parties infrieures de son corps sont d'un beau
roux marron sa queue semble annele comme ses
poils de brun et de fauve, et c'est un anneau fauve
,
qui
le
termine. Enfin
reuil,
c'est
comme
L'cureuil a queue de cheval ^. Il a
prcdents t envoy de Java au Musum par
M. Diard. Il est roux tiquet de noir en dessus; la
,
les
ventre et
la
d'un
t.
Sciiirus flavi
Sciurus liippurus
gris
les cts
sa
queue
p. i/|8.
p. i49-
de son cou
interne des
face
3.
membres
membres
est
sont d'un
entirement noire.
284
l^I^S
CUKEUILS
d' SI E.
queue,
est
la
la
longueur du
corps.
son pelage.
Musum
et qui a t
envoy de Java,
est
moyenne
dessous du corps,
membres
chtre
M. Diard,
Le
interne des
irrgulire, couvre
une
sa partie
partie de la cuisse; la
moyenne,
les
la
1.
Sciarus
riifi veiitev,
\).
ibo.
l'cureuil BRIN.
a#a04<-8^8-e^8<v4'a8^a8<.a s g a-a^C a a
^^85
'8'8
LE eu RE U IL BRUN*.
C'est une des espces les plus reuiarquables par
la
randeur l'cureuil
commun
la
il
surpasse eu
lonsfueur de son
queue est de
sept. Son pelage est gnralement d'un brun marron
trs brillant. Seulement les parties infrieures du
corps sont un peu plus ples que les suprieures.
corps est de huit pouces, et celle de
Les moustaches
sont noirs, et
si,
la
recouvrent
les doigts
le
bout
commun.
Nous avons d
pce d'cureuil
la
M. Duvaucel et il a
MM. Reynaiid
,
AL Lesson
l'a
n'iL
1,
d-
inries zoologlques
celui
aussi t
et Bellanger.
en
lui
E.eyn.).
Sciurus f'errugiHCus.
l'glueiil bicolor.
2^6
<e>e< .^e<s>**oie.*a*o**>o>9tp9<9.o*(W>c<t'**>o^
L'ECUREUIL BICOLORS
Il fut dcouvert Java par
Sparmann^ qui
le
d-
albiceps^.
ties
En
la partie
tandis
ant-
que
la partie
ses
externe de
jambes de derrire,
celles
ainsi
de devant, taient
en dessous
1.
Sciurus bicolor.
2.
5.
Tab. 2i6.
4.
du Mus,
dllisl. iint.
l'cureuil bicolor.
287
point conserver
fied, qui
ne
le
s'est
nom
'albifrons.
Enfin M. Hors-
condamn
n'en tudier
animaux que dans des cabinets mais qui y a sles animaux dans leurs divers changements, a publi une histoire du sciurus bicolor dans laquelle on reconnat celui de Sparmann
Valbiceps de M. Geoflfroi, et le Leschenaultli de
M. Desmarest nouvelle preuve des variations infinies
auxquelles les cureuils sont sujets, et de la prudence
qui est ncessaire pour en tablir les espces.
Nous rapporterons ici ce que M. Horsfield nous apprend sur cet cureuil bicolor, un des plus grands
les
qu'on connaisse.
L'individu qu'il a
communment
dans
qu'on trouve
de Java,
Sur
dit-il
le
on
la
premire
fois, dcrite
par Sparmann, et qui avait t pris Java, probablement dans les districts de l'Ouest. La diflerence
qu'oftVe la robe du sciurus bicolor l'est de Java^
i.
Mammalogic,
p.
556.
2SS
l'cureuil bigolok.
je l'ai
je dcrirai
particulirement.
Quant
la description
un jeune animal
pouces pour
la
de Sparmann
longueur du corps,
il
eile parat
donne douze
pour la
et autant
fait
thque de
D'un autre ct
la
Hamilton.
pris
j'ai
trouv dans
de cet animal,
vu
dit-il
dernirement dans
faite
longueur totale
queue forme
la
con-
parle docteur
les bois; sa
la biblio-
trs
est
la
queue sont
Aux lom-
gorge,
et des
la
poitrine, le ventre,
le
doux
les
de derrire sont galement noirs; la queue est comprime, c'est--dire, que les poils se dirigent sur les
cts; les oreilles sont courtes, velues, arrondies
leur extrmit, avec
un bord mince.
Cette descrip-
Musum
de
la
289
compagnie, provenant de
la
collection
du docteur Finlayson.
Voici maintenant ce que dit M. Horsfield de la
-mme
gueur
totale
l'extrmit
du nez jusqu'
trois pieds,
dans lesquels
tre
La lon-
pour plus de
la
la
moiti.
queue,
elle seule,
Ce sont
aussi les
en-
dimen-
Dans
les individus
les parties
que
recueillis l'est
j'ai
suprieures de
la
tte et
du corps
de Java,
du cou
et les
le
dos
membres sont
ou bien uniformment fonou bien bruns leur base, et jauntres leur extrmit. C'est de la distribution de ces poils que la
tire
son caractre
tantt la
de diffrente tendue. Dans la plupart des individus, la robe est fonce et uniforme sur les cts du
cou,
l'extrmit du nez
de
la
rpandant sur
le
vertcx et sur
la
la
tte, et,
partie antrieure
2gO
CUREUIL BICOLOU.
du COU, produit l'apparence d'un animal tte blanche. Cette pleur de coloration n'est toutefois pas
invariable
les indi-
du
es oreilles et la
front.
Les parties infrieures, dans notre varit d'cuen gnral, jauntres; mais cette
du fauve dor un jaune de soufre clair
teinte varie
de
la
la
du corps sont
frieures
La couleur
rays.
commence
et se
embrasser
confond avec
versalement
du corps,
devant, o
la large
occupe
elle est
la
les
yeux,
de
postrieurs
seulement. Dans
rencontre
membres
les cts
les joues,
la tte; elle
et
l'extrmit
de manire
celle
claire
la
le reste
queue
l'est
est
fonce sa base
))Dans
ties
un
petit
nombre de
gristre
tandis
que
les infrieures
une diffrence de coloration entre le dessus et le dessous du corps. Ces individus diffrent beaucoup du sci.urus bicolor dcrit
par Sparmann, et, sans ce que m'ont appris une
ple, de sorte qu'il y a peine
ECUREUIL LICOLOK.
comme une
garder
Les
2gi
on pourrait
les re-
espce distincte.
de grandeur moyenne
nombreux,
du nez
et
de
la
longs,
lvre su-
bouche
de
et les oreilles.
Les
l'o-
profondment divise.
Dans sa forme gnrale, aussi bien que dans celle de
la tte et dans les proportions du cou et des membres,
rang
le
la
de l'Inde, et,
comme eux
aussi,
a sur le
il
pouce un
Le pouce lui-mme
consiste dans
un
mais
il
l'ongle.
comprims,
comme
dans
La
mais
ils
sont
peau
sur
la
poitrine et l'abdomen
la
la
fourrure a une
la teinte est,
en
depuis
les
la
292
ECUREUIL BICOLOR.
La robe
cts
commune de
plus
la
les
une
ressemble au
samment par
la
inlrieures.
il
est assez
de Java; mais
il
est
nourriture abondante. Je
dans
mon voyage
jusqu' Kediri
mais rencontr
l'ai
orientaux de
les
ensuite
et
l'le,
Eanyumas
je n'ai ja-
le
ils
en mangent
la chair.
ici la
description
ait
i.
je crois,
a fait re-
point encore d-
encore t question.
SymhoUe
physicae
pi. 8.
Si l'on
en juge par
la
plan-
LKCL'REUIL FOSSOYEUR.
enlumine, cette espce
clie
et
^^9.^
brune sur
tait
le clos,
Un
connu de Buffon
barbaresque
^
encore ne l'en Afrique,
tait -il que par une peau empaille et par ce qu'en
avaient dit Gains 2, et surtout Edwards^ qui en avait
c'tait le
donn une
dessine
figure
d'aprs
un animal
vi-
iTonvelle, et
cependant
L'ECUREUIL FOSSOYEUR
Le premier cureuil d'Afrique, dcouvert aprs le
barbaresque, mais dont on ne connut pas d'abord
l'origine, est l'cureuil fossoyeur,
nomm
ainsi
par
M.
pi.
Tom. X, in-4%
p.
126, pL 26.
62.
2.
Gcsner,
llist. qiracl., p.
5.
Edwards
hist. of bird.
4. Sciariis erytkropus
187.
p. 19^
Gcoff.
Kdit.
Pillot
t.
XVI,
p. 197,
r/C:tJUELlL FOSSOYELl.
2C}/\
du Stathouder de Hollande,
avait
proba-
c'est cette
circonstance qu'on doit attribuer le caractre accidentel que ses ongles prsentaient; aussi faut-il se
nom
qui
lui
a t
donn
d'autre
En
effet,
Sngal.
Quelques
traits particuliers
remarquable par
et par la
sa
longueur compare
courbure longue
et
exclusivement propre
et
ne dpassent point
les oreilles
form de
elles
est
sommet de
le
sa hauteur,
la tte,
comme
la
fourrure
si
fortement
espces de ce genre. L'cureuil fossoyeur est sensibleplus grand que l'cureuil commun. La longueur
de son corps est d'environ sept pouces et demi et celle
de sa queue de six pouces. Toutes les parties sup-
ment
de
la tte, le
la
croupe,
le
externe
teinte
LCIREUIL FOSSOYEUR.
uliis
pur, et
Toutes
la lace
commence
2()D
l'paule
et
finit
la
du ct du corps
Le mufle
leur de chair.
est violtre
Tous
l'oreille est
nue
et
cou-
les poils
nent sur
le
queue, fauves leur moiti infrieure, sont couverts de larges anneaux noirs et blancs
dans le reste de leur longueur.
longs poils de
la
murs
pu observer aimaient
j'ai
cacher dans
se
le foin
des
quo
dont
on avait compos leur lit; pour cet effet, ils en. formaient un tas pais, et s'introduisaient au milieu dans
le danger. Au moindre bruit, ils sortaient la tle de
leur nid, et
ils
accouraient
si
gourman-
on
avait
la
aux cureuils,
ptulance et
ils
ils
ressemblassent tout--
la vivacit.
tion
qui
frappaient
une
d'abord,
particularits organiques
que
ma
je
sorte de circonspecet
qui,
joints
viens d'indiquer,
conjecture sur
la
aux
me
nature
l'cureuil fossoyeui.
:2)6
des rapports de
cetli^
M. Ehreriberg
espce avec
de l'cureuil de
cliyoius)
nom de
le
flancs,
en ce
point
si
la
propos
un cureuil
d'Abyssinie, sous
comme
mais
il
en
blanche c^
la
Caroline, et
encore introduit-il de
du premier en
le
la
coqualin ou
le
confusion dans
confondant avec
le petit-
de l'Europe
et
de
l'Asie.
C'est sous ce
de In^cureuil de
la
nom
de pe-
Caroline, et on
que
gris,
et celle
que
le
d'Amrique diffrent du
petit -gris n'est
petit-
lui-mme que
Symbolae pbjsic
2.
PI. 21
3.
Tom. X
il
bien ta-
a t
pi. 9.
fig. 2.
,
in
-4%
p. 116.
dit.
Poillt,
t.
XV
p.ftO'
que
bii
CUREUIL
cureuils
les
LONGUE QUEUE.
297
de l'Amrique septen-
gris
nom
de
le
commerce
et par les
petit-gris.
et au-
nombre de sept ou de
huit,
compter
sans
les
a parl, et,
ce
n'en
dans
compte
mme
celles
le
dont l'existence
est la
desquelles on
l'histoire
moins douteuse,
s'est le
et sur
plus tendu.
mon
Jusque l
born en indiquer les principaux caractres; M. le major Long l'avait dcouverte dans son
expdition aux montagnes rocheuses, et M. Say l'a-
on
s'tait
vait dcrite
le
^,
nom
dans
l'histoire
change
le
nom
sdi
F aune amricaine,,
de Ceylan. Voici
la
donn
un cureuil
possd.
1.
fig. 1.
LV. 1826.
2.
Liv.
5.
I.
v. i, p.
ii5.
19
j'ai
2gS
lle, partir
jusque derrire
de jauntre;
partie
les oreilles
les oreilles
blanches dans
de leur longueur,
la
plus grande
jambes de devant,
la
La m-
cou,
le
poitrine, le ventre, et
la
les
face in-
ment
une
ligne noire
la
borde de
pau-
ses, ainsi
le
dessous de
la
queue,
en dessous,
il
rsultait
comme
partie
la
anneaux noirs
la
et
dernire range
ils
queue
de
l'inf-
une
rieure.
Tous
res-
d'anneaux noirs, blancs et jaunes; et c'est de la prdominance de l'une et de l'autre de ces couleurs que
rsultent les teintes diverses qui parent
de cette espce.
Sa taille tait
fort
grande
du
boiit
le
vtement
du nez
l'o-
299
queue il avait quinze pouces, et sa queue
en avait au moins dix-huit.
La description que donne M. Say de son sclurus
macroura diffre quelques gards de la ntre. Mais
on en sera peu surpris d'aprs ce que nous avons
dj dit sur les changements de couleur des cu-
rigine
de
la
_,
reuils.
a
Le corps de
de noir,
poils
les
M. Say, en dessus
un mlange de gris et
la face
interne des
mme
Le
les joues.
membres,
Les
teinte,
le
des-
ventre
queue en dessous
dessus
le
est
les
bords.
commune
sur les
mmes
dans
les
deux
saisons.
couleur rouge.
M. Say, en reconnatre
l'CUUKUIL de la
300
C Ar.f FORINU:.
L'CUREUIL DE LA CALIFORNIE'.
Cette espce, qui nest connue que depuis deux
ans, a des rapports de couleurs avec la prcdente,
de
et avec l'cureuil
la
Caroline
c'est--dire
que son
mais
la
la
distinction spils
ne se distin-
encore plus
si
d'ailleurs
eleve.
Mexique
leurs
il
continent,
formes de
lui
de
crire
la
rappelle
il
sa tte.
En
l'cureuil
si
du
mme
d'Europe par
les
ce-
comparativement
reuil
et la Californie; et
commun
la
remar-
quer dans la bote crbrale; or, l'cureuil de la Cane prsente point ce caractre qui jusqu'
lifornie
i.
d'Amrique; cet gard il est semblable ceet rompt ainsi les rapports qu'on pou-
d'Europe,
Mamm.,
liv.
LIX. 1829,
l'cureuil
vait croire
LA CALIFORNIE.
Dli
formes de
ce qui
des
tte
la
du moins
ceux du
quant
5o
et
nord du Nouveau-Monde.
L'cureuil de
la
un peu fonc,
et toutes
lant.
moyenne,
sont,
la tte, le
et
bout de
mchoire in-
la
le
tarse
et le carpe.
Une
la
nuque,
teinte.
La queue
grise
ici
avec quelque
la
par-
pris cette
marque de
du fauve au
blanc.
La gorge,
poitrine,
la
le
ventre,
lieu
les
de
jambes
chez
les
mles
gris
entourent
comme
chez
les
un pinceau de poils.
La longueur de cette espce
bout du museau l'origine de
a huit.
de dix pouces du
queue; celle-ci en
est
la
3o2
l'icureuil noir.
eo-ue<<8<''<
L'ECUREUIL NOIR\
Plusieurs voyageurs et les plus anciens ont parl
d'cureuils uniformment noirs, ou noirs avec le
le collier
mu-
il
le
ne pouvait tre
tir
cri-
il
des divers r-
Ce
n'est
oreilles blanches.
On
aurait besoin
les cureuils
peu
Sciurus niger.
2.
Ann. du Mus.
5.
Hist. nal.,
parle
d'Hisl. nat.,
Mes., p. 682.
t.
1, p. 2!Si.
enti-
2S)r~'c
/ra/j.
L E C U llE U
dans
la
r.
1 P..
Martinique
et
*,
Bartram
nous apprend qu'il a trouv un cureuil dont le pelage tait entirement d'un noir trs pur 2. J'ai aussi
possd un cureuil entirement noir qui venait de
l'Amrique septentrionale
partie, et
consquemment
se rapprochait plus
de
queue,
de huit
de
la
en
l'cureuil
tait
commun,
neuf pouces,
et sa
physionomie rappelait
mais sa tte
queue
tait plus
de
celle
grosse.
et l'exception
que
l'cureuil
un nid au milieu du
et s'y cachait
le
mme
naturel,
commun; comme
le
lui
il
mme
in-
se formait
de manire
de
l'apercevoir.
>
aa'
'e>
>
L'ECUREUIL D'HUDSON*.
Il parat certain
a.
Tom. U,
3.
Sicinrus Hudsonlus.
p. 62.
dit. Pillot,
l,
XV,
p. 164.
et
5o4
l'cureuil d'uudson.
cependant il y a quelques probabilits que rAmrique du nord nourrit une espce particulire d'cureuil
lui
les
le
contres voisines de
la
remarquables du genre
les plus
et
un
petit
nombre de
Pendant
qu'en ont
dit
Hearne^, ou par
ralistes
faits.
long-temps
fort
tirrent
les
il
Pennant^, Schreber^ sont les premiers qui en donnrent des figures et celle du dernier est bien pr,
J'en
figure et la de-
comme
scription^; et
la
j'ai
publi
la
ai
possd
ai faite,
que
je vais
rapporter
ici.
que
rsulte de ce
il
en
est
Act. angl.,
Voy.
5.
Hist. of.
4.
Tab. 214.
5,
t.
mme
LXII, p. 3 78.
da Nord, trad.
1.
2.
l'occ.
de
quadrup., p. 41^
Mamm.,
Viv.
>
de
franc.,
queue en dessus
sa
t.
II
pl* 45-
XLVl. 1824
p. 219.
L'iiCUiiEiJiL
celle-ci a
d'hudson.
3o5
borde sur
depuis l'extrmit de
en dessous
les cts;
la
et suprieures sont
et la partie
elle est
du corps
galement blanches
blanche du ventre
paupires in-
les
est
spare de
la
Les
le nez.
les
et noires
celui
les caractres, et
comme
ils
offrent quel-
cinq
deux
remarquer par
se font
qui domine
le
membres roux,
brune de
la teinte
le
comme
les
premiers,
sur
le
la
capitaine
mer Po-
intressants
que nous
allons rapporter.
5o6
l'cureuil d'jiudson.
les forts
contres.
11
mange
couvert
il
soleil se
dans
les
choisi sa retraite,
lui inspire
de
la
ne tarde pas
qu'il
faire
les naturels le
poursuivi,
il
nom
cherche
se
il
mais
la
crainte,
il
il
ce qui
de
a fait
lui
tcldkerle.
donner
Quand
il
est
et qui fournit
abondamment sa
Quand
approche,
issues
de son
neige
on
dit
il
terrier,
mme
que quand
l'cureuil d hudson.
abondantes,
c'est le
007
coups de
fl-
ou
les
L'ECUREUIL DU BRESIL.
Jusqu' prsent on n'avait trouv dans l'Amrique
mridionale que des guerlinguets, et par une exception singulire cette partie
la
la
terre; caria
Nouhmi-
possde un cureuil;
les collections
le
Brsil
du Musum ont
Marcgrave
i.
avait dj parl
l'cutieuil du
?)oS
r sir.
liant
et
en
auto-
avons sous
les
yeux.
Marcgrave nous
la figure et
sa
queue
vrir
pour
aussi
dit
taille l'cureuil
la
entirement;
qu'il a
place du pouce,
la
ceux de derrire, tous arms d'ongles croque les oreilles sont courtes et arrondies ; que
et cinq
chus
et
de brun; que
la
queue
est revtue
blancs.
cureuil
du
Brsil, et
de
la
membres
blanche. En
La gorge,
la
la
antrieurs
partie su-
dessous,
la
queue
poitrine, le ven-
Toiv.l'
( ^-//^'r/^f/
>'^
>^//v/y<'r/r
//^
'yv///^
<r/?&/
-r^
/'/Y/<''g^<
l'cureuil du
tre
509
b ri: s il.
de fauve
clair
depuis
bande
troite
la
nitales.
dire
mun
tait la seule
les parties
propre
tonner
la
digue de sa puissance
si
nature est
espces dans
le
variables,
diffrents
riche,
si
pro-
infinie
si
si
si
de
ne rencontrer qu'un petit nombre d'espces d'cureuils dans des rgions si diffrentes et si tendues,
il
semble
qu'il existe
sez puissantes
pour
les
tre surpris
tlist.
nat.
desMamtn.,
Sciuvns alplnus,
pi.
liv.
20,
as-
XXTV. 1821.
fig.
2.
d'ail-
5lO
Nouveau -Monde
un nombre comparativement trs grand d'espces de ce genre. Mais quand
nous croyons que la nature manque ses lois, cette
harmonie qui fait son essence, c'est presque toujours
leurs ne trouvons -nous pas dans le
et sous les
mmes
parallles
alors
serait
il
dtruire les
que de
il
commence donc
tait difficile
de rendre
remplir
raison.
Sa
couleur est d'un brun trs fonc, tiquet de blanc jauntre sur toutes les parties suprieures du corps, et
les cts
La
de la bou-
est
blanc
les quatre pieds sont d'un fauve assez pur; et l'on voit
membres, des
poils fauves se
trieur de
profil
la
mais
Les poils
Jll
pour
la
ont
ils
mous-
taches qui se trouvent au dessus des yeux et au dessus des lvres suprieures sont noires
et
commun
auquel
il
comme
les oreilles
celles
de l'cu-
taille
mle
et la femelle
changer essentiellement de couleur; seulement pendant l't, les parties brunes taient plus noirtres
que pendant
mlait
la
l'hiver;
il
srise.
se
Ces
commun
dont
ils
seraient
une varit
constante et occasione parles influences qui s'exerceraient sur eux dans ces rgions; le doute cet
si
montrer qu'en
des observations
effet la
couleur
comme
et fauves.
considre
, en parlant de l'cureuil commun
une simple varit de cette espce l'cureuil
,
turalistes.
De
saires
les
et
na-
pour lever
les
3i2
nous
les
comme
dans tous
les autres,
la
peu-
con-
commune
toutes.
Ces di-
TKS SPERMOPHILES.
.)
K>
LES SPERMOPHILES.
Les animaux auxquels jai donn le nom gnrique de spermophiles ne sont connus que depuis un
petit nombre d'annes, et une seule espce, le souslik
avait t
admise dans
qu'on et apprci
la
sa vritable nature.
Linnaeus ignora
cher
les
il
n'tait pas
la
distinction
de
Ce
geurs.
n'est
runi ou aux
tantt
rats,
comme un
comme
une marmotte,
Illiger,
nous
est prsente
dans
les diffrentes
trois
qu'il y a
dans
les
5i4
LES SPKUMOPHILES.
une ide
comme
absolue et en supporter
domi-
la
la
fit
forme des
un
rat
du
incisives et le
souslik dont
il
nombre des
n'avait
qu'une
mieux
les
doute
sa vie souterraine, et
pendant
l'hiver,
en
fit
quoiqu'il y en
grande
et plus
arrt.
nombreux rapports
l'cureuil suisse
les
deBuflon, en
fit
un cureuil; de mme
Le
fait
est
raies, et
du
fait
que
comme
le
le
suisse
souslik
comme
l'cureuil
dix
la
marmottes
rapprochent encore
les
ils
diff-
mme
ils
De
LES SPERMOPHILES.
plus, les spermophiles ont
sans
la
les
membres
une oreille
conque presque ru-
pupille ovale,
conque membraneuse ou
dimentaire et
OKI
postrieurs plantigrades.
s'lve
l'exception
du nord du Nouveau-Monde. Ce
du
n'est
de
les cultiver, et
annes que
la
fortune
lui a
donn
le
aux Etats-Unis
le
Faune de l'Amrique
borale ^ a
fait
dans
connatre en
en
les
contres.
Pour
1.
p.
190
pi. 3i.
dit
LES SPERMOPHILES.
5l6
c'est
lire.
voyageur,
il
est bien
de ce savant
et la sagacit
peu de genres en
histoire natu-
LE SPERMOPHILE
DE LA LOUISIANEi.
Cette espce
en
t dcouverte
1807, et
les auteurs
une preuve de
la
am-
la difficult
tre
l'obscurit
comble
auxquels
ser.
ils
se rapportaient,
On doit M.
ne permettait pas
le
savant
les
mme
l'a-
murs
vol. i, p.
45:.
qui les
iu-/j% p. i5/|.
2.
d'utili-
LE SPERMOPHILE DE LA LOIISIANE.
l-J
dcrit
lo
privation.
entre
bout de
le
la
langue et
la
syllabe
rapidement
l'air
le palais.
rouge
frieures sont
^.^l'un
prime en dessus;
blanc sale;
les
yeux grands;
l'iris
d-
d'un brun
de
d'autres surmontent
devant,
sa
la
base;
il
quelques longs
la
etfl
et
comprim
gorge et au cou,
la
;
joue
le
mu-
aux jambes de
le poil n'est
pas fonc
du pied de devant
atteint la
de longueur;
conique;
la
queue
le
pouce
est courte
est
elle
le poil
n'est pas
qui
la
forme, ex-
de couleur plombe
LE SPERMOPHILE DE LA LOUISIANE.
5l8
queue,
avec
le
l'origine de la
pouces (mesures anglaises); la queue,
poil qui la termine, a trois pouces et demi
seize
environ.
donn
cet
assemblage d'habitations
le
nom
de
vil-
ils
font saillie
le
ct; toute
la
trois pieds, et
perc
surface et surtout
le
sommet
est
solide et
mme
LE
SPERMOPHILE DE LA LOUISIANE.
quoiqu'on
1res,
les
ig
ils s'y
sur
le
tire
chapper, ou bien
dans
le
si
le terrier, et le
atteindre.
Comme
ils
gique
ils
hermtiquement
tres
l'entre
arrangements que
de leurs
le chien
terriers.
Les au-
d'attention
laire,
sommet
est
un doigt,
tissue
fine
et
sche, dont
et qui est
qu'on pourrait
qu'elle en ft
si
arlistement et
la
si
le
faire passer
solidement
endommage.
LE SPERMOPHILE DE PARRY'.
Cette espce habite les terres striles ^ qui avoi.sinent le bord de la mer vers Churchill dans la baie
1.
3.
LE SPERMOPIIILE DE PARRY.
7)20
d'Hudson,
du con-
Beechey en
parfaitement
abondante dans
le
voisinage
du
fort
Entre-
et aussi vers le
du Nord. On trouve en
nombre de
terriers
eux
attentif au
sommet du monticule,
tandis
que
les
l'approche du
donne l'alarme, et tous aussitt regagnent
leur terrier; on les voit s'arrter en grondant au bord
de leur trou , jusqu' ce que le voisinage de l'ennemi
les oblige de s'y enfoncer. Lorsque la retraite leur
est coupe, leurs mouvements annoncent un grand
effroi, et ils cherchent un autre refuge dans le premier enfoncement qui s'oifre eux, aussi leur arrivet-il frquemment de ne cacher que leur tte et leur
tandis que leur queue est applique
train de devant
plat sur le rocher, position qu'elle prend chez ces
animaux lorsqu'ils sont domins par la crainte. Leur
danger
il
borne
Athapescow, Wollastou
chill
ou Missinippi
et des
au nord
de Cuivre,
et l'est
par
la
les lacs
la rivire
Chur-
marchands voyageurs, parce qu'elle est dpourle bord de quelques unes des grandes ri-
LE SPERMOPIIILE DE PAR
cri
021
Y.
II
celui
de Tcureuil de
la
baie d'Hudson
et le
nom
de seek-seek, que les Esquimaux ont donn cet animal, semble destin en imiter le cri. Suivant Hearne,
on
aisment, et
les apprivoise
ils
montrent
l'tat
tudes
car
on
de jeunes pousses de plantes, soit des baies de quelques arbustes, soit de graines de gramines ou de
quelques lgumineuses.
Ils
petits la fois.
Le
museau
est
court, pais, trs obtus, dpassant les incisives suprieures, et couvert de poils courts et serrs, d'un
pas
la
forts; les
longueur de
la
moiti de
la tte
se voient au
et saillants; l'oreille
ne consiste que
surmontant
les joues
le
la
mlange de
Les poches des joues sont assez
s'ouvrent dans la bouche immdiatement
beaucoup de
grandes, et
gris.
Quand
le
le
LE SPERMOPHILE DE PARRY.
022
arrire.
La fourrure
paisse, courte et
gris
douce
se
sommet;
les poils
com-
leur
la
Toutes ces couleurs sont disposes de manire produire comme un assemblage confus de lches irrgulirement quadrangulaires, bordes et spares par
des lignes noires et grises jauntres. Quoique ces taches ne soient nulle part bien circonscrites,
c'est la
partie postrieure
la
gorge
les
de devant et ceux de derrire, et toute la partie infdu corps sont d'une couleur qui tient le milieu entre le rouge bruntre et le brun orang. L'rieure
clat
la
saison;
la
queue
est
bord interne d'un fort tubercule la partie postrieure de la paume. Aux pieds
de derrire la moiti de la plante, partir du talon,
est recouverte de poils serrs. La longueur du corps
arrondi;
il
est situ au
de
la rivire
Mackensie.
/f,//:r^-y^'r
/Y'
y/Y' ^.
/y/j^
LE STERMOPHILE DE PARRY.
O'Jj
cette espce,
la
le
du prc-
et
les couleurs.
Une
autre
LE SPERMOPHILE
DE RICHARDSON^.
Le nom qui
impos
prcdente
un hommage de M. Richardson aux courageux
efforts du capitaine Parry; M. Sabine 2, son tour, a
a
l'espce
tait
voulu rendre
il
c'est
il
la ht
conna-
encore
Cet animal
les
branches septentrionales
fauria Bor.
p. 164.
9.
o.
Pi.
20,
fig.
1.
689,
lab. 28.
Amer,
in-zi",
LE SPERMOPIIILE DE llICHARDSON.
324
et les
branches mridionales de
Saskat-
rivire
la
de Carlton-House, et
sont proportionns
ils
la taille
de
de la surface du sol,
obliquement jusqu' une profondeur
considrable; quelques uns ont plus d'une entre. La
terre que l'animal retire en creusant est rassemble
auprs du trou en une petite lvation sur laquelle
l'animal
et s'enfoncent
il
Au printemps
l'ouverture
du
et^
on
la fois
souvent on n'en
terrier, le plus
quoique
j'en
aie pris
un
le
n'en
trou
un
ai
,
en
terrier, et
d'en sortir,
les obligeant
abri dans la
demeure d'un de
De
ses voisins.
que
je
terrier
ils
nombre
petits
de chaet quel-
les
mles
lorsque des
se
une
et
il
partie de sa
queue
de
lorsqu'il
SPKr.MOPHILE DE RTCFAlDSON.
LT.
de s'chapper. Je
essaie
sentinelle
comme
celle
n'ai
de
02r>
la
passent
la
de torpeur. Comme
tal
l'poque o
je
me
la
un
l'auteur anglais, je
est la
dorment, et s'ils
font ou non des provisions. Vers la fin de la premire
ou aussitt qu'une portion assez
semaine d'avril
tendue du sol est dlivre de la neige, ces animaux sortent, et, lorsqu'on les prend cette poque, on trouve le plus souvent dans les poches de
leurs joues les petits bourgeons de Vanmone nattaliana^ qui est trs abondante et la plante la plus prils
la
les
fois
Ils
premire
et
en
re-
deviennent maigres, et
ils
la
le poil
commence
grce,
bas
ils
ils
du danger; mais
s'ils
queue de haut en
la
si
les atteindre
flche
on
le
pourrait
mme
du trou
pendant quelques minutes; car on est sr que leur
curiosit les attirera bientt au dehors. Leur nourritur;
LE
7)9.6
PE RM or HT LE DE
1'.
ICTT
AR HSON.
plaines de
;
quand
sont gras.
ils
il
et
ne
les parties
du 55^ degr
et
j,
par
voyageurs canadiens,
les
semblances avec
il
les
cureuils
ait
n'en
de grandes resa
pas l'activit;
le
il
noirtre
courts
le
ont
les
le
reste de
mmes
la
face et le
couleurs que
le
grands;
sommet de
la tte
la tte;
les
yeux sont
du conduit auditif et
La couleur du dos est
recouvertes de
poils courts.
de poils noirs
le
le gris, et
entremle
fin
sur les
LE
flancs
est
il
peu plus
grise jauntre,
mme
en
temps que
ventre
le
il
il
est aussi
la
gorge,
la
ral
de
la
leur longueur; ce
n'est
la
serr
sont
blanc;
le
les
moins
gris jauntre.
les poils
membres
un
galement
est
Les joues,
C>2']
teinte en est
la
les poils
sont
qu' leur
la
sommet ^we
se
queue
est plate,
quart de
la
longueur de l'animal,
et les poils
un
dont
la
le dos.
lisr
du
de devant:
ils
et
qui
la
se termi-
et
la
forment
queue,
que
comprims aux pieds
derrire.
neuf pouces huit lignes (mesures anglaises) du museau l'origine de la queue; celle-ci
est longue de trois pouces trois lignes. Les femelles
Cet animai
STEUMOPHILE DE FRANKLIN.
LK
5ii8
LE SPERMOPHILE DE FRANKLIN'.
M. Sabine
a Je
premier
fait
connalre et
nomm
capitaine Franklin
temps que
murs
l'on n'a
vit
depuis
M. Ilichardson
dcrire
ses
pu
du
la
mme
ses caractres
:
ainsi
il
qu'il se
gumineuses,
1.
PL 25.
qu'il
fig. 2.
rencontre trs
Spennop/iiliis Franklinii.
abondamment
Richardson
Aneric., p. i68.
2,
aus-
Faunn bor.
sitt
que
LE SPERiMOPHILE DE FRANKLIN.
329
nu
les fruits
la
neige, en fondant,
que l'automne
vu mrir
et
laisse a
tomber.
l'oreille
couverte de
poils semblables
et jaunes
devient blanc
au haut de
et le noir y est
la tte
le
au
sommet
le poil est
court
coup plus grand que dans le spermophile de Richardson, mais moindre que dans l'cureuil d'Hudson.
Quelquefois
les teintes
la
La gorge,
le
menton,
le
les poils
de
la
dans toutes
les
directions.
Il
dessous de
la
queue
r.
si
l'on
en
550
SPERMOnilLE DE FRANKLIN.
LE
excepte
le
glas.
est
nue;
la
plante des
gueur, depuis
base
Les ongles,
le talon.
noirs leur
dix pouces
LE SPERMOPHILE DE BEECHEY \
Il n'est encore
M. Richardson, qui
Nous emprunterons
son ouvrage
les dtails
suivants.
Ce spermopbile
des terriers sur
les
est fort
abondant, et se creuse
les
il
se tient prs
autour d'eux
queue
ingalit
en courant
droite
ils
portent en gnral
la
de terrain,
ils
la
redressent
comme pour
PL 24
p. 170.
fig-
1-
Sperviophilus BeecheyL
loin
1*
PI
SPERMOPHILE DE BEEC1[EY.
LK
rTreinent sortir;
33l
ils
trait
un
jusqu' l'en-
instant
et s'y
cachent
et
si
nourrissent de
Ils se
vgtaux.
Pour
ses
formes gnrales
de
sa
queue,
et
coup du spermophile de Franklin; son caractre distinctif le plus saillant est la plus grande dimension de
ses oreilles,
La
dprime,
le
moyenne,
poches des
les
les
moustaches,
aplatie,
demi-ovale, mince
s'lvent
sa
un
un peu en pinceau
comme
en arrire
elle est
le
dessus de
la tte
est
brun plus fonc, lgrement tiquete de blanc, s'tend du derrire de la tte jusqu'au dos , et de chaque ct, depuis les oreilles jusqu'aux paules. Dans
l'espace qui spare les oreilles des paules, le pelage
forme de
petites taches
mal distinctes
qui le
352
LE SPEllMOPHILK DE BEECIIEY.
sparent.
Ce tiquetage
est
l'ex-
on
d'une
jusqu'auprs de leur extrmit. Les parties suprieures des joues sont blanchtres; les parties infrieures,
ainsi
le
les
que
les
bords de
bouche
la
le
menton,
la
gorge,
lorsqu'ils
la
la suit est la
de ce que
les poils,
ment quand
absolument
il
les
est poursuivi
mmes
la
queue horizontale-
les
caractres
pieds prsentent
que
mophiles amricains.
La longueur du corps de cet animal
pouces
celle
de hauteur.
de
la
queue de
est
de onze
LE SPERMOPHILE DE DOUGLA.*!.
OJJ
LE SPERMOPHILE DE DOUGLAS'.
M. Richardson donne avec doute sous Ce nom ua
petit animal dont M. Douglas lui envoya la pea\i des
bords de la Colombie, et qui ressemble beaucoup
l'espce prcdente. L'absence
du
squelette et
d(>6
poches des joues, n'ont pas permis l'auteur anglais de dterminer d'une manire positive la place
seulement sur
forme des
ongles, sur la longueur plus grande du second doigt
du pied de devant sur la brivet de la queue et des
oreilles, sur la nature et les couleurs du pelage, qu'il
de celle espce, et
c'est
la
a t
conduit y voir un vritable spermophile, voideux espces prcdentes. Cet animal se rap-
sin des
ressemblance gnrale
tingue facilement par
mer
les diffrences
la
par
telle
vue,
que
il
bien qu'on
est difficile
les dis-
d'en expri-
le langage.
j'ai
; ses oreilles sont moindres que celles du spermophile de Beechey, mais relativement beaucoup
plus grandes que celles du spermophile de Franklin.
courts
Sur
le
dos,
les poils
cit., p.
172.
554
LJ
SPERMOPHILE DE DOUGLAS,
ils
que
l'pine
ment;
les cts
de
la
bouche,
et
un espace
troit au-
l'ex-
dessus de
brune;
la
les oreilles,
repli sa base,
comme
dessus du cou et
la
partie
noirtre.
La couleur dominante
dos, est
le
du
la partie postrieure
nombre de
,
Les
la tte.
LE SPEKMOPHILli DE DOUGLAS.
La longueur du corps de
535
pouces
LE SPERMOPHILE DE SAY\
Cet animal, dcouvert par Lewis et Clark, et dcrit, pour la premire fois, par M. Say^, n'est gure
connu que par ses caractres extrieurs pour ce qui
regarde ses murs, on sait seulement qu'il habite les
montagnes rocheuses o on le trouve dans toutes les
parties couvertes de bois, et qu'il se creuse des terriers.
M. Richardson en donne la description suivante
tte large; jambes courtes; incisives jauntres bouche situe fort en arrire; front convexe; nez ob;
courtes que
la
plus
voient au dessus de
l'il et la partie
postrieure des
un peu
oreille
sommet,
aplatie,
pla-
PL
2/|
fig.
2.
SpermQpllus
Richardson.
lateralis.
Op.
p. 174.
2.
Longs
expecl. to tlie
Rocky Mountains
cit.
536
SrERMOPHILE DE
LE
d'un
gris
de fume ple
sommets
La couleur du pelage
SAY.
puis
puis
leurs
est
il
n'y a
chaque
cts du corps
oreille, et,
va se terminer
le
descendant sur
hanche
la
les
elle est
rire l'oreille,
bres, la poitrine et
sale avec
la
la
mem-
c-
le reste
de leur tendue.
Il
elle
est
sous, elle
et
des-?
de blanc bruntre.
Les pieds ont la mme forme que dans
les
espces
LE SPERMOPUILE DE SAY.
537
La longueur du corps
de
la
queue
varie
est
la
hau-
de quatre lignes.
teur de l'oreille
iai
LE SPERMOPHILE DE HOODE\
Cette espce
mal
d'cureuil de
M. Sabine
dentes, sous
la
M. Mitchell
classe.
la
l'a
publie 2, sous
le
mais
nom
l'a
fait
le
nom
latin
raye ^ et je
l'ai
spermop/iile ray
l'unit
moi-mme^
publie
:
mais
le
sous celle de
rompre
dsir de ne point
me
fait
prf-
moire d'un
homme
hommage
enlev trop tt
la
lam-
science, qu'il
promettait d'honorer.
Tous
les
2.
cit., p.
3.
4.
Mamm., dcembre
177.
tait enleve.
SS8
LE SPEIIMOPHILE DE HOODE.
marmotle-lopard.
preuiier observe
le
Elle
habite en
nombre
lon-House, sur
Saskatchewan
ne parot pas
s'tendre au del du cinquante-cinquime degr de
latitude; et,
la
suivant
nombreux
sont assez
taire
du Missouri
dins.
Ils
elle
M. Schoolcraft
sur
la rivire
ces
animaux
Saint-Pierre, tribu-
cl sablonneuses, et
et
fort
les
cinq pieds
mmes que
la
profondeur de quatre ou
ce spermophile sont les
murs de
5uer
et
les
mais
celles
il
et
perante
la syl-
que que
le
spermophile de Franklin
la
mme
la
des femelles
poque
qu'ils sont
po-
bientt aprs
recherche
,
il
combats avec
se
les
oi-
plaines en grand
combattent quand
ils
se ren-
fait
de ces
LE SPERMOPHILE DE IIOODE.
dont
Une
mai
il
est rare
la
35g
locemment subi
le
milieu de
Ce spermophile
lik, et
y a aussi
il
a la
nombreuses dont
les taches
il
est couvert.
Mais ces
interrompues, qui,
commencent
comme
celles
postrieure de
la partie
Cinq
non
formes de points,
la
tte, et
beau brun
marron occupent le dos, et offrent chacune dans
leur milieu une chane de petites taches carres de la
mme couleur que le ventre. Le long de l'pine, ces
taches sont petites et mal distinctes, ce qui les fait
se terminent la queue.
paratre
raies d'un
les raies
brunes sont
mme
couleur que
les
taches
on
voit aussi
L'extrmit et
des joues,
les
les cts
paupires,
du nez
la
la
gorge,
membres
partie infrieure
le
ventre, une
prend une
la tle
la
m-
mchoire
54o
SPERMOPHILE DE IIOODE.
Ll
courtes que
la tte,
sommet d'un
brun jauntre. La queue est plus troite et plus longue que celle des spermophiles de Franklin et de
Richardson
elle offre en dessus, vers son milieu,
quand elle est distique, une couleur d'un brun chocolat ple, que borde de chaque ct une teinte plus
:
la
claire.
mmes
Les
tr, tait
glais.
un mle, qui
avait prs
LE SUISSE
A
mles.
SPERMOPHILE
QUATRE RANDES^.
Je donne sous ce
dcrit
ou
les
comme un
nom un
cureuil
M. Richardson
2 a
comme un
nom
de
suisse ^ et qui
me
babilit l'espce
dont
et
il
le
1.
2.
Long, exped.
0.
to tlie
pi.
22,
Rocky mount.
fig. 2.
p. 184.
la
54
dcouverte du genre
faite
par
d-
tails qu'ils
ainsi dire
J'ai
mal dans
le
a, en eflet,
Il
on pourrait dire
si
des spermo-
borne sont
il
peu levs.
Serait-ce une preuve nouvelle d'un fait que les progrs de l'histoire naturelle confirment chaque jour?
C'est que la nature ne produit d'hiatus que quand
ii lui faut, pour des conditions d'existence tout--fait
se
elle
le
un peu
le
mme
terraine des vms, elle a conserv des autres leur naturel ptulant, et
un peu de
leurs habitudes.
lgante.
SPERMOPHTLE
LE
7)f\'
QUATRE BANDES.
nes
au dessus
l'oreille
au dessous de
l'autre
la
l'il
et s'arrtent
deux raies
conque
ventre, et
gris ple.
la
La queue
sa face suprieure
est
les lvres, la
membres
gorge,
sont d'un
de poils bruns
sa base, noirtres
ple.
queue de quatre.
Cette espce, dit M. Richardson
et
est
abondante
s'tend au
nord jus-
loin
un pemontre un in-
latitude. C'est
et qui
LE
SPERMOPHILE
stinct particulier
pour
QUATRE BANDES.
faire
343
rencontre en gnral les poches des joues toujours remplies de graines lgumineuses, d'herbes ou
Je
de bourgeons;
secs,
il
les taillis
est plus
commun
sont pais, et on
dans
les
le voit
endroits
souvent en
incommode pour
les chasseurs,
il
est
cause du bruit
les
les
spermophile se retire
l'hiver, ce
de
la
on ne
animaux de la
menace. Pendant
dans un terrier
autres
du danger qui
la
le voit
jamais
la surface
neige;
la terre,
a t retire
en quantit' assez
de dfense
mal
veut-il
par
M. Richardson
se garantir
fait
la rivire Saskatchewan, et par consquent plus au midi, n'ont pas l'entre de leur ter^
344
l'Es
OURS.
LES OURS.
De ce que dit Buffon des diffrentes espces d'ours^,
il
glaciales, l'ours
brun
qu'il
l'ours
ne trouvait
d'Amrique. C'est
tout ce que
la
science
premier et
sacra.
le
Cependant
les
la terre
les
que septentrionale
les
suffisants
ours dans
sulter, et
p. 292.
et
Supp.
III,
in-4.
dit.
Pillot
tom. XV,
LES OURS.
345
que Buffon
lui-mme
s'tait interdit
les
connais-
on ne pouvait
peut-tre pas encore parvenir, de son temps, aux
espces dans leurs rapports naturels
Depuis BufTon,
le
nombre des
observations faites
augment; mais
les
comporter
le
que
rendre plus
la
en espces,
difficile.
En
elles n'ont
quand ces
effet,
ordre infrieur,
la
tels
que
la
proportion des
ou
membres
du climat
la
nourriture
c'est le
cas
ception de
l'ours blanc
du Nord
de
o en
l'ours
l'ex-
jon-
de
peut-tre
l'ours
noir
d'Amrique,
qui
difi'-
membres,
je
CUVIER.
le
LES OURS.
546
ou
tre
telle espce.
nuances, depuis
les
le*
blond jusqu'au
noir, et
qu'on
rencontre dans toute l'Europe, en Afrique, en Sibrie, jusqu'au Kamtschatka, dans l'Amrique septentrionale, et peut-tre
ridionale.
des
faits
Dans
mme
l'impossibilit
qui se confondent,
la
e,st
et les tudier
C'est ce
pour
les
ours qui
depuis Buffon
aujourd'hui
faire
,
se sont prsents
avec plusieurs modifications nouvelles. Je vais rapporter successivement ce que l'histoire naturelle a
acquis depuis cette poque, en
commenant par
les
que Buffon n'a connues qu'imparfaitement ou qu'il n'a point connues du tout. Je parlerai
espces relles
ne
dirai rien
1.
om.
2.
Ibid., p. 248.
dit.
Pillot, toui.
XV,
p. 292.
LES ouns.
347
l'his-
que toutes
les
MW8 a
L'OURS BLANC
DES MERS GLACIALES^.
BuFFON
figure fort
Depuis,
mmes
tre
elle a t
vue
nous-
c'est aujourd'hui
Tune
des mieux tablies. La^taille de cet animal parat surpasser celle des plus grands ours bruns; on
cette
mesure
combien
la
cepen-
tait,
la
Tout porte
pas au del de six
subir.
la
prparation qu'on
lui fait
sept
leur
l'a
longueur du
d'un individu tu
sait
la
trois
pieds.
2.
p.
Ursus rnaritimus.
Supp.
009.
loru. III, in
-4%
p. 2, pi.
24.
dit. Pillot,
tom. XV,
54^
que ne
le
mmes
sont les
aucune autre
parties dans
rement que
la
les
suffirait pas.
rendre plus
facile la distinction
mon
c'est la brivet
dit
Le caractre
le
plus frappant
main
beaucoup plus considrable que
brun. Le pied de derrire de celui-ci fait
du pied qui
dans l'ours
est
peine le dixime
de
la
il
en
fait le
il
se
compose de
membres;
il
peau
gles,
de son mufle et de
l'intrieur
Sa
de ses on-
de sa bouche;
les
dont
ils
et c'est ce-
stamment montr une brutalit stupide, et une mchancet que rien n'adoucissait, car ils ne traitaient
pas mieux l'homme qui les nourrissait que les per-
plus trangres.
les
J'ai lieu
549
de supposer que
mau-
le
conduite
ne
le
douceur,
et qui a
les
laires
leur ont
fait
courir; mais
visit les
il
est
son
qu'ils
la
prsumer
la sortie
de l'hiver,
ils
maigrissent
beaucoup.
meurent
la
qu'ils
passent
pendant laquelle
rgions po-
ils
sai,
et;
Leur
dvo-
et viennent
chouer sur
phoques
et les
les individus
de nourriture
ils
pce,
fort petite
des
55o
peu
dont on
le fer
un
cle
est
arm.
ctes
les
dans
Nord
le
de
la
du Jenissen
Lena
et
de
baleine
la
il
est
commun
sur
Sibrie, principalement
embouchures de
la
pche
le
mers qui sparent l'Amrique septentrionale deJ'Europe; il n'est mme pas rare de le voir arriver port sur des glaces en Islande, et jusqu'en Noret
dans
les
wge.
parat souffrir
Il
nos mnageries,
qu'en
tit
lui
d'eau.
Durant tout
l'hiver,
le
et
dans
l'tat
sau-
mois de septembre
jus-
une entire
retraite, sans manger, et presque sans mouvement,
ordinairement entour par une grande quantit de
l'paisse couche de graisse dont il est alors
neige
qu'en
avril
revtu sert
de
mme;
nourrir
le
et si,
mangent moins
l't,
le
la
en esclavage
il
et font
diffrence est
mois d'aot
est
mentanment
les femelles
mois
d'avril et
est
c'est
au
ordinairement de deux
mencement de
35i
parleur mre jusqu'au com-
l'hiver suivant.
ils
sont fort
vie
On
suppos que
espce d'ours
phe^
les
que
et
celui
fit
il
est
du Li-
les ca-
donn
La
fidles.
bonne qu'on
seule
mon
a t publie par
rchal
p.
1.
Athen.,
Spicilegia Zoologica
5.
Voyage
4.
Tom.
t.
liv.
la baie
pi.
02
G.
La Mnagerie du
et
fasc.
XIV,
pi. i.
d'Hudson.
VIII
Synop. quad.,
un dessin de Ma-
5.
55
frre d'aprs
6.
2.
trouve
jusqu'aujourd'hui
ait
est
p.
mieux encore
34 duSupp.;
probablement
Musum
f.
celle
1.
de cet ouvrage.
552
l'ours
]\'0JU
de L'AMlIQUli SEPTENTRIONALE.
>0
) fl
'
L'OURS NOIR
DE L'AMRIQUE SEPTENTRIONALE*.
Il serait difficile
de se
faire
comme ds
les
premiers voya-
que
suffit
Buffon
de tous
et
il
qui
les
est
admettait
la
et
le
farouche
timide.
ressemblance spciGque
il
forma arbitrairement
de ce
que
pour ceux-ci,
uns
brun,
les
Le
fait
de cette espce
douteux
pelage trs
fonc,
1.
Ursus /mevicanus,
et
nombreux
j'ai
depuis
le
353
t por-
diverses,
si
j'eusse voulu
si
conduit en
faire
si
en Eu-
rope; mais
mrique
elle
ne
celui-ci
l'est
forme, en
effet,
se
onn
qu'il
ber en
donn une
frre qui
l'a fait
figure passable
mon
mais c'est
ses caractres.
assez
ils s'y
On
sont reproduits.
dislingue d'abord l'ours noir d'Amrique des
une
son
uniformment courbe, et
aucune dpression ne spare le museau du front en
outre, son pelage se compose de poils lisses et non
chanfrein
suit
ligne
point gaufrs
comme
des cts de
la
bouche
et
du
dit.
1.
Supp.
2.
III,
in-4%
p. 199.
Pillot
lom. XV,
5.
PL
4-
3o8.
p.
i4i.
avec figure.
iu'i2
p,
144
354
blanc sur
chevron bris
taches; et
il
est
dans
les collec-
du Musum,
immdiatement recouverte de poils laineux trs
pais d'un noir rousstre que les poils noirs cachent
avait la
tions
est
entirement. Sa
taille et ses
Son
naturel et ses
mmes;
car
il
murs
que
cet ours habite les forts les plus paisses, les contres les plus sauvages, et qu'il ne se rapproche des
de nourriture dans
la
le
prive
mange
l'homme ou les animaux qui peudfendre que lorsqu'il est vivement press par
cher, et n'attaque
vent se
nage avec
mais
il
grimpe
et
qu'ayant l'habitude de
bien
tain
pour
le
se rencontre par-
poque
et la
dure de
la retraite
des ours.
Il
n'en est
355
humaine. Lorsque
dans
l'hiver
commence
se faire sentir
se trouvent jusqu' la
mer
Polaire),
abandon-
les
ils
ours
nent pour se rapprocher de celles du Midi sans descendre toutefois au del des Florides, et pour le temps
,
le
rocher,
et
que
neiiies et vienne
les
prouvent
maigreur est
si
leur chair; et
ils
le soleil
les
les
le
les
fondre
les
mois de juin
besoins de l'amour
grande que
alors leur
sauvages ddaignent
que
commence
vrier
abri
d'un
attendent
qu'ils
un
la saillie
se choisissent
ils
six
que
j'ai
observ
la
gesta-
Ils
ont, en
couverts de poils
core ouverts, et
ils
leurs ongles
l'accompagnaient au-
le
change-
le
leur a peut-tre
fait
abandonner. Mais
de
la
il
y invite
commencent
de rendre
de ce jene,
le
Ds que
la
leur entreprise
la fin
ils
le village.
circonfrence du
la
il
est difficile
Comme
taque
que,
les
fort souvent,
ils
quelqu'arbre pourri,
gtes
leur retraite
les
constances,
ils
et
cur de
contre l'arbre
on n'at-
d'hiver,
et l'ours se
du tronc
alors
ils
ou
frappent
montent sur
les
cir-
ils
le
moment o
tuent au
descend de
l'ar-
que
ils le
et
pour cela
il
il
ennemi
outre
faite
Franais
les
graisse.
Pour
au grand
air
on y
jette
par as-
me
paisse; la
la laisse
il
s'en lve
on
et
la
une
il
fu-
et la graisse en-
transvase dans
un pot o
Au bout de
ce
aux
bonne que
mmes
doux aussi blanc, mais un peu plus mou que le saindoux de porc; il sert tous les besoins de la cuisine.
Tout ce que M. Lepage Dupratz dit de la bont de
la
graisse
de
que
la
le
entirement d'accord
baron de La Houtan, qui
558
que
bonne qu' brler. Aprs que la viande
dgraisse, on la boucane ordinairement.
la graisse n'est
est
degr de
docilit
;
l'autre se
soumet;
sent
que
d'intelligence
mme
le
brun
l'ours
d'Europe
il
ou
aussi
ne
le
la curiosit et
sant au son
plaintive,
l'ours brun.
L'OURS DU CHILT.
Il n'y a qu'un trs petit
cette
geur
n'avait
aucune
mme
nous
Ce-
est
dans
les Cordilires
du Chili;
il
ne
riv vivant la
ces
derniers
temps
naturalistes
les
quelque rpugnance
raient prouv
admettre
encore
le
aussi
grande
qu'au Chili
la
au-
l'exis-
chaleur est
IJrsus ornoitis.
pris, et
ils
ne se
l'ours du CHILI.
seraient laiss convaincre
que par
359
la
preuve
la
plus
qu'en
semblaient contraires
Nous ne
rechercher
quoique
les
les
connus rendaient probable. Aujourd'hui que l'on connat trois espces d'ours dans
ce
que
les
Indes,
les
il
faits
climats, la
la
animaux, peut
se
la
l'ours
du
cette contre,
il
montagneuse de
temprature qui
lui
la
convient.
de dcrire;
il
a,
comme
lui,
des poils
lisses, bril-
Le museau
est
d'un
les
que
l'ours du CHILI.
56o
tous les autres, qui sont d'un gris sale. Sous les poils
qui donnent
les
couleurs l'animal, et
qui sont
soyeux, s'en trouvent de laineux plus courts et entirement bruns. Les moustaches des lvres sont noires; mais ce qui distingue surtout cette espce de
l'ours noir
du Canada,
c'est
les
j'ai
vu vivant avait
trois pieds et
la partie postrieure
du
avec
elle n'avait
plus
l'ge.
L'OURS JONGLEUR\
Depuis fort long-temps l'existence des ours dans
mridionale tait indique ; Marsden rapporte
que l'ours de, Sumatra se nomme brourong ; Willaml'Asie
premier, un qui venait des montagnes des Gattes; l'autre, un qui tait originaire de
en avaient vu,
i.
le
17.
fig. a.
LOLRS JONGLKUK.
Java.
Ces indications ne
suffisaient
56
cependant pas
mme
aux climats
tions propres
qu'ils habitent.
on en
mme
le
ensemble,
et
dans quel-
comme
cet ours
partenait
la
des paresseux, et
ils le
par
les livres,
nomma
qu'il
ap-
fit
de cet ours
le
la
nom de
nature que
runit galement
la
On ne
mon-
pendant
l'erreur;
les
Buchannan^ reconnut
la
vritable naUire de
I.
t.
II, p. 197.
20
l'ours jongleur.
562
M. de
le
nom
d\irsits la-
il
donn
le
fait le
nom
lie-
sous-genre auquel,
le
mme
tes,
dans
le
second
elles
taient dans
un
tat ru-
tions aux
comme
unes des
Nord; circonstance importante
les
les autres
beaucoup mieux
de celte
srie nouvelle.
fait
qu'aucun des
l'ours jongleur.
367)
Mammifres
turelle des
_,
Cet ours
le
museau
sa
tte est
museau, d'abord
ras et uni,
venant
du
grandir et
de
la tte la
le
est vieux.
les bras.
au Bengale que
les autres
commun
peuple.
On
le
les
le
montagnes
habits, o il passe
les
564
ni s JONGLEUR.
i/o
montre
la
et se
ferment
la
et la
comme
volont
les parties
plus^ trapues,
un peu plus
sa taille est
petite.
< '9>><0>4
i;OURS MALAIS\
C'est de cet ours
que Marsden
ou Bruong
nier qui,
comme
le
nom de Bourong
premier, a
comme
le
2,
(]e
der-
fait
11
en possda pendant
cela
il
sa familiarit. Il vivait
1.
Urmis malayanus ,
a.
Trans. Unn.,
t.
pi.
XUI,
18,
[>.
fg. 2.
254.
du vin de Chamdou-
perdt rien de sa
amicalement avce
365
l'ours malais.
musculeux
terre des plantains dont
grand, et
si
qu'il arrachait
il
facilement de
la tige.
a publi
ll(?s;
et l'autre.
la tte
courte, conique,
un produ museau
longement charnu de
la
partie suprieure
che
se
les lvres
les
l'il
bou-
courts et roides
front
la
mais
les
yeux placs
noir
loin
du
les oreilles
il semble
que les poils qui les couvrent aient t coups par
une main trangre; le conduit auditif est couvert
de poils, et a la forme d'un entonnoir; la gorge est
le
cou qui
rire l'occiput.
Le corps
est
la
366
l'ours malais.
sistant
membres
tronc;
ils
s'amin-
cale,
ils
lvent toute
la partie
antrieure du corps
et
nombre de cinq,
sont comprims,
et tous sur le
mme
les
plan,
les ongles
dis
s'lve
lgrement dans
la
marche,
et ce pied est
en
rieure
que
le
de
jais,
yeux, o
trine
puis
le
except
ils
la partie
aux paules, o
gueur des
[)oils
ils
suprieure de
la
sont lgrement
la
tte, au
friss.
peau
cou
et
La lon-
l'ours de;?
l'ours malais.
367
dont
il
seau et par
se
la
mrs par M.
rapproche par
tache de
la
couleur ple du
poitrine
la
brivet de
la
mu-
ont dj t nu-
On
la
peut
queue
la
et
douceur du naturel. Je regrette que les matMusum ne me donnent pas les moyens
riaux du
d'entrer dans
le dtail
la
malheureusement ne
et
se trouvait pas
dans
qui a t dpose au
chirurgiens.
les suivantes
pietlii.
poiic.
ligii.
Longueur de
11
la tte.
et
au
en suivant sa
courbure
Circonfrence du corps
la
partie la plus
basse de l'abdomen
Circonfrence du cou
Des
trois
picdemment trouv
au INpaul, qui aurait le plus de rapport par les couleurs avec l'ours Malais;
comme
celui-ci,
il
est noir
mais,
l'ours matais.
568
figure qu'il
et
par ce que
il
la
ne parat pas
pendantes
teuse
qu'en
et le
ne
je
le
consi-
drerai
et je
faisait
me
la
comparaison
M. Duvaucel en l'opposant
l'ours jon-
bornerai rapporter
me
parat ves^
de M. Horsfield, dont
je parlerai bientt.
L'ours du Npaul
dit
museau
dj peu lev
M, Duvaucel,
a le
celui-ci et
presque sur
la
mme
mme
ligne
que
le nez.
La
disposition
saillant.
cdents
Son museau
est noir
en dessus,
tout
"e, avec une lgre teinte rousse aux bords des le-
vres.
lieu
et plus
^f
/'/'
/f//
l'ours euryspile.
06g
'>*>(*8.**e**9*<>:>9<8-*9i*5**9<yftea*o<ft
L'OURS EURYSPILE\
Voici ce que M. Horsfeld
dont
il
fait
un sous-genre sous
dit
le
de l'espce d'ours
nom
dans
d'hlarctos^ et
la
mme
subdi-
L'animal que
je dcris ici,
ios eiiryspiluSj et
que
sous-genre dans
le
regarde
je
sous le
j'ai
dcrit dans
avoir
donn
la
description
(Je
mal appartenant
sus [hlarctos)
de
sin
l'ours
la
mme
apport de
subdivision
l'le
sir
un ani-
du genre ur-
de Borno,
et
si
voi-
personnes peut-tre,
la
Le soupon
Borno
tait
qu'il
existait
pu encore trouver
ques uns des voyages publis sur ces contres. L'animal qui a servi la description suivante fait aujouri.
Ursus euryspUus ,
2.
l'oUUS EURYSI'ILE.
3^0
de
d'iuii partie
Mnagerie de
la
Tour;
la
il
apport de Borno.
C'est dans
distinctif
crne
la
forme de
plus
le
compar
la tte
de
saillant
qu'est
le
caractre
euryspile.
l'ours
Le
presque hmisphrique,
il
va gale-
sont fixes
les oreilles,
au contraire,
la partie
et trs saillant
il
conserve
mme
la
largeur jusqu'
ouvrir par
un
est
effort volontaire
les
que
celui
de
dans l'ours
charnue,
nimal
commun;
et, jusqu'
la
un
mais
il
trompe. La
l'est
plus que
et de la faire saillir
et,
l'ours jongleur
en avant
bords latraux
comme une
courte
comprime,
suprieure. Les deux
la
nus transversaux; un grand nombre de poils divergents, longs d'un pouce, et de couleur gristre, sont
dissmins sur
les
bords de
la
lvre suprieure
mais
l'ours elryspile.
]'anima est
dpourvu de longues
371
et fortes
mousta-
du mu-
l'iris
sont
les oreilles
d'pais
rebord de Toreilie,
les poils
conduit
auditif externe
de
courts. L'ouverture
les
le
est
dans
Le
de
la
bouche
mchoires et de
avec
comme
grande,
long du
poils
le
faire saillir sa
langue
le
est trs
largement
qui forme
caractre princi-
la
m-
choires
la fait saillir
il
le
que
cou
mais lourd
minces que
les
com-
transversalement
cl parat surtout
propre
creuser
LOURS EURYSPILE.
7y']2
toutefois on peut supposer, d'aprs les baudes analogues de Tours des Malais, que celui-ci
la terre
bil
deux
Il
ventrales.
La fourrure
et
peu de duvet
leur base,
))
o ils sont
doux au toucher.
L'ours de Borno
la tte,
1res
trs pais,
a, sur
le
presque dresss et
corps,
que
la
ntre
la tte et les
jais
pur, que
ainsi
la
vif, et
partie
antrieure
presque orang
forme, de celle de
la
Malais, et constitue
la
du
cette
l'ours des
grande, large
irrgu-
la
son
Il
l'in-
LOURS EURYSPILE.
res pour dterminer
comme
v>70
la
caractre spcifique.
la
Tour,
teint
ordinaire, sa hauteur,
la
pouces.
La longueur des extrmits antrieures
est de.
La circoufrence de
Celle
la tte est
de
du corps de
ped
7 pouc.
10
il
avait
j'aie
vu, tait
six
pouces.
y a plus de deux annes, et peut tre regard par consquent comme ayant acquis tout son
ce pays,
il
dveloppement. Depuis
n'a
remarqu en
lui
trs
aucun accroisssemenL
II
forme
ceux que renferme la Mnagerie royale. Je n'entrerai pas dans le dtail de toutes les modifications de
ses habitudes dans l'tat d'esclavage;
mon unique
traits les
J'ai dit
tait
compltement
planli-
l'ours euryspile.
574
grade;
il
rire, et ses
le
permettent de
lui
vue
de
organes
le
plus
porte de
les visiteurs
mouvements. Quoiqu'il
bizarrerie de ses
lourd et stupide,
la
prs
la
dont
il
attire l'attention
ceux de
assis
examinant attentivement
sa loge,
la
le
trouve
sou-
et
paraisse
la
l'olfaction
,")articulirement
de
et
il
il
a, sous l'empire
Il
tracte et pousse
suprieure en
pour
mme
temps
gardien et
proche
ger, et
il
il
lui
fait
qu'il se sert
con-
sa lvre
de ses pattes
tmoigne de l'attachement;
son ap-
manplain-
il continue ce bruit
tif et rude sans tre dsagrable
en mangeant en mme temps qu'il fait entendre par
;
intervalles
tourmente,
un grognement
il
lve
et dchirants. Il est
est
excessivement vorace.
de bonne humeur,
frentes faons
ouvre
les
assis
mchoires
la
et
il
amuse
les
Quand
il
spectateurs de dif-
tend sa langue
effile
il
comme
/ /
;,
//X.V
//^ /////^''V/'
>
LOUns EllRYSPILE.
haut;
ments
qu'il reoit
il
est sensible
de son gardien;
il
.)75
aime
tre flatt
de
la
main; mais
les
il
s'irrite
mauvais traite-
ments.
ce pays par le
Borno
et
commandant d'un
il
y a ense trouva
il
maux
Ses murs, en
celles
de
observ par
sir St.-Railes;
de Borno
l'tat sauvage.
murs de
L'OURS DE SYRIE'.
JNous terminerons ces diffrents extraits de l'histoire des ours par
la
qu'adonne M. Ehrenberg^.
Environ neuf cents ans avant Jsus-Christ, dans les
montagnes de la Palestine, prs de Beth-el, et non
Syrie,
loin de la ville de
le
livre II
2.
Ursus Syriaciis,
Icnes
et
Descript.
i.
mammal.,
in-f". Berlin.
LOUIIS DE SYllIE.
576
le
pins clbre
mais
il
s'en faut
que,
pour ce qui
tres, n'a
annonc
est
ramen en Europe
de Sectzen,
le
nom
des montagnes de
la
donn, d'aprs
mme
les
notes
la
suivantes
Longueur de
la queue
Longueur de
de
l'extrmit
la
du nez
l'origine
queue
la tte
de l'paule
la
pouc.
lign.
pointe de l'ongle..
11
4
8
du bras
de l'avant-bras
Distance entre
les oreilles
Circonfrence de la poitrine
pieds.
de
du tronc
du pied de devant du bord suprieur
dimensions
les
la
taille
l'ours
qu'on trouve
LOURS DE SYRIH.
077
long de la ligne moyenne du dos d-
le
sommet,
de
la
il
n'y a
que ceux
trs
nez dont
le
il
se
confond
n'est spar
que par
le
les poils.
l'iris
bru-
ntres et charnus
les
La couleur
est d'un
de ces animaux,
c'est--dire
deux
la
chasse
parce que
le
la
peaux
celles-
ia
trois
sommet
es^
formes par
destruction de
la
le
ayant us sa four-
fauve.
ci;v)EB.
I.
24
l'ouUS de SYRIE.
vlyS
Au mois de
juillet
Le mont Liban
nomm
l'un
avons
Il
deux;
visits tous
mont Makmel,
le
que
l'ours se nourrisse
le
vaste
frquemment
les
d'animaux;
vit
le
voisinage
Dans
tait vide.
l'hiver,
on
dit
que
nire
se trouvait
ta-
L'excrment de
en Egypte
et
remde pour
l'ours
en Syrie
les
nomm
o on
le
regarde
comme un
fiel
de l'ours
nous nous tions engags le donner aux chasseurs indignes qui nous accompagnaient ;
les peaux se vendent. Nous avons mang la chair de
cet animal
est
doux
Si
nous voulions
pourrait considrer
traiter
comme
le foie
de tous
les
ours qu on
L
l'ours
OURS DE SYRIE.
de Sibrie*,
l'ours
de Norwge^,
l'ours
079
blond
etc.
gure se distinguer des ours bruns que par des nuances plus ou moins fonces.
Un mot
donc pour
suffira
les caractriser.
la
plus grande
taille
brun
blanches sur chaque paule, lesquelles descendent
est d'un
sur
les
gris
membres
l'ours des
d'un brun
blanc sur
gristre
uniforme,
produisent ensemble
monde
1.
2.
3.
fois, la
la
Pyrnes,
et celui des
fois
l'accouplement de
Mnagerie du
Ptoi
et
Mamm.,
liv.
XLII.
Ici,
Id.,
Id.,
liv.XLIV.
Rocky mountains, v.
Capitaine Franklin aux bords de la mer
4.
voyageurs,
aucune trace de
les paules.
Nous devons
chaque
et n'a
Expcd.
to the
ii
p. 52.
Polaire.
Voyage
du
La Prouse
580
LES CIVETTKS.
LES CIVETTES.
Les animaux qui appartiennent
nombreux,
civettes sont
ils
la
famille des
et varies.
genette
le zbet et la
sont dcrits
premiers
les
la suite l'un
de l'autre*, et
La
civette
il
connus
en est de
qu'il ait
S'il
vague sur
suricate,
il
quelle
il
et qui devait
l'ide
l'abandonner ds que
la-
modifications
les
or, le
une des espces qui sous ce rapport s'du type principal de la famille.
le
plus
loignent
Les naturalistes systmatiques eux-mmes n'avaient
point reconnu les caractres communs aux animaux
suricate est
de
la
des martes,
les
unes voisines
les
1.
loin.
2.
parmi
les
Tom.
Pillot,
p.
116 et 128,
p.
481
pi.
5i,
54
et
36.
dit. Pillot,
pi. 60.
lom. XVII,
quadrupdes.
ef;
suiv,,
pi. 19,
20
et 21.
dition
LES CIVETTES.
Ce que
Buffon de
dit
la civette et
58l
du
zibet est
peu prs ce qu'on en sait aujourd'hui. Notre mnadeux espces; je les ai fait reprsenter de nouveau en en donnant exactement les cagerie a possd ces
ractres
^5
et les dtails
de
la
mme
que
mme
de
m-
mme
la
Java, a
compos
l'histoire qu'il
en donne de tout ce que les voyageurs, dans ces diffrentes parties du monde, ont rapport sur des ani-
maux qu'eux-mmes
nom
genette. Depuis,
elle appartient
on
cependant.
commet pour
Buffon
mangoustes
les
il
la
mme
lui
parais-
observa-
er-
ne
mesticit
laquelle
nat. des
I.
iist.
'i.
Supp.
III,
Mamm.,
in-4%
p. i63.
XXI
et
dit.
XXVI.
Pillot, loin.
XVII
p. 487.-
382
LES CIVETTES.
maux
seraient soumises
Nous
supposition.
mme,
voyons
le
vivant^, et en publia
vit le suricate
il
comme
description excellente,
toutes celles
une
qu'a
faites
dsabusa 6, et
et
confirm
a t
le suricate
sous
du cap
le
j'ai
nom
dcrit
environs du lac
les
Tchad ^;
il
Ce sont
l les
m,
animaux de
seuls
1.
Supp.
2.
Supp. VII
3.
5.
Tom.
Tom.
Tom.
Xm
6.
Supp.
4.
Pillot,
in-4% P 72.
7.
Voyage,
8.
9.
Ibid.,
Ibid.,
Ibid.
t.
liv.
IH,
489.
491.
p.
489.
Ibid., p. 455.
Mamm.,
p.
p.
XXIL
la
plus
des civet-
lom. XVII,
Ibid., p. 491.
iu-4, p. 249.^
t.
la famille
donc
est
p.
490.
LES CIVETTES.
583
dont Buflbn ait parl. Depuis, il en a t dcouvert un grand nombre d'autres, et l'on a pu rectifier
tes
la
renseignements
l'insuffisance des
aussi par le
penchant qui
diffrences spcifiques
qu'il possdait,
et
ne voir dans
les
le portait
telles.
ne sont pas
les
rapports; que
uns
vis--vis
s'il
en
est qui
mmes
les
dre lev des diffrences qui exercent sur leur naturel, sur leurs
penchants
nral
comme
considrs
avoir
,
on
les
ds lors
constituant
une
in-
aprs les
un groupe g-
plication de cette
nombreuses qui, dans le systme de Biiffon, n'auraient t que des races accidentelles, que des varits
Pour
lui, ces
immdiat de
la
ils
auraient t l'objet
du
tra-
famille, s'lvent dj
dans cette
de vingt vingt-cinq,
et sont
^^^ CIVETTES.
584
drupdes
est
quoique dans
ts; et
gnralits paraissent
en
soumises
ralit
une
de
les
faits
exactement consla*
dominer
sont
la
comme
la
puissance
daire
en
ait
et laquelle
il
cr tout,
a toujours
rendu
hommage.
Nous ne pouvions pas trouver une occasion
plus
que celle des animaux de la famille des cipour donner un exemple de la mthode que
favorable
vettes,
de
l'histoire
de
rience et sur
Tous
les
c'est le
moyen
la raison.
animaux de
la famille
chair,
il
vgtale; et
le
ainsi
LES CIVETTES.
585
que
pour chaque animal, la proportion de ces deux sortes
de nourritures; or, nous voyons que les civettes ne
sont point exclusivement carnassires, et qu'elles sont
frugivores des degrs diffrents.
Toutes
les civettes
ont
le
mme nombre
de dents
deux
ou moins
mufle, et
la
de race moyenne,
celle
de
Monde
la
la taille
d'un chien
approchent de
belette; toutes enfin sont de l'Ancienet les plus petites
386
LES CIVETTES.
de
les civettes
en groupes secondaires au nombre de cinq ou de six,
et
la
Le premier de
ces genres
comprend
civettes
les
tus; leur
et leur
les
et les
les parois
une matire
Buflbn,
natre les
trs odorante.
comme nous
deux
l'avons dit,
ayant
fait
con-
animaux.
ils
ont
le sys=
prement
dites; mais
ils
diffrent de ces
animaux en
que leur
queue s'enroule en spirale d une manire particulire,
que leur verge se dirige en avant, et qu'ils n'ont point
de poche anale.
Ce genre ne contieni encore qu'une espce bien
demi-rtractiles, leurs doigts demi-palms,
POUGOUNK.
LE
dtermine;
387
j'y
examine de nouveau.
d'tre
LE POUGOUNE*.
Cet animal
remarquables
est
de
d'examiner
listes
les
fai't
comme une
sidrait
M. Geoffroi
le
qu'ils
doivent occu-
reprsenter celui-ci^,
espce voisine de
conservant
rang
la
mme
ide
le
con-
genette
la
,
l'a
et
dsign
sous le
nom
avec
la
de civette
qui, dtache du
perdu
le
squelette, a, pour
elle tait
ainsi
effet
dire,
applique, et se
lui
veut donner,
il
mangoustes
pu
tre
ob-
masses et trapues,
la
singulire disposition de sa
Paradoxarus typus.
Ce nom
dans
2.
la
est
Supp.
donn
cet
t.
III, in-4, p.
animal
est
237,
une erreur.
nom
de genette de France^
LE POU G ou Ni.
588
Le pougoun
qui
sa
des
membres vigoureux
donnent un peu
lui
dmarche
la
et trapus
physionomie du blaireau
Il
a le col court
le
nui-
seau fin, les narines enveloppes d'un mufle et semblables celles des chiens; l'il a son angle interne
une troisime paupire qui peut en recouvrir presque entirement le globe. L'oreille a sa conque externe arrondie, avec une profonde chancrure au
bord postrieur, laquelle est recouverte par un fort
lobule
comme
interne de cette
dont
il
l'oreille
dans
les
conque
est impossible
de trouver
de l'homme enfin
;
la
face
des
les
analogues dans
recou-
deux ventrales;
les doigts
pais
tubercule
qui
mince
et aigu, est
presque aussi r-
membrane
permet de s'carter,
palms; la
en fait en quelque
queue prsente un des traits les plus caractristiques
de cet animal et une disposition dont il ne parat pas
et
LE
POUGOUN.
589
phnomne
suivant
se fait
queue ce mouvement
d'abord de dessus en dessous, comme s'il
la
tait
si
les
comme
cles
continuent d'agir,
queue
la
si
les
mus-
Deux
sortes
composent
lisses
de poils,
pelage
parmi
racine.
la
soyeux
les
et les laineux,
y en a de
et de trs longs, tandis que d'autres sont plus
le
les
premiers,
forment
le
vtement principal
ches garnissent
les cts
de
il
nombreux,
de longues mousta-
la lvre
suprieure, et
le
quer
et qui
peuvent expli-
que
La couleur
est d'un noir jauntre
c'est--dire que vue
dcote, et de manire n'apercevoir que l'extrmit
les descriptions
donnent
du corps
les
quelquefois
auteurs du
mme
si
diffrentes
animal.
trois
Sur ce
LE
090
que ct de pine
I
VOUGOUN.
se
de couleurs rsultent des teintes propres aux diffrentes sortes de poils; les soyeux sont entirement
noirs, et les gaufrs le sont leur extrmit
mais
de sorte
comme ils
sont en petit
nombre compara-
que
soyeux
ressortent sur
lisses
quand on
les
par
la
ce fond jauntre, et
mais
sitt
qu'on regarde
le
pelage de ct
les
cet es-
taches en se
noire dans
la
la
moiti de sa longueur, et
queue
la
est
tte est
lieu
et noire
except
le
son contour;
bord qui
ligne environ.
est
la
blanc dans
la
largeur d'une
LE
391
Le pougoiin
o
POUGOUN.
de i*Inde,
il
sailles.
Mnagerie passait
la
les
il
il
retournait sa place
Il
LE MUSANG.
Ce
n'est qu'avec
nouvelle
doute que
la
je
place
ici
cette espce
il
M.Horsfield'^
l'a
l'espce prcdente
en bas
un jour
Au
son extrmit.
la
reste, quelle
1.
de
MM. Rafles^
dtails
connatre
Marsden.
3.
p.
XIH,
p.
253.
pour
ici.
Sumal.,
2.
liist. of.
le faire
de
Pies,
in Java.
JQ2
LE
Sumatra
C'est
AIL
SANG.
qu'il a t
Il
est, suivant ce
longue que
aussi
le
queue,
la
mme
couleur,
et pointu, le sillon
l'ani-
mal est de la
M. Horsfield a rencontr cette espce Java, o elle
parat prsenter plusieurs varits; la plus rpandue
est d'un gris noirtre, o l'on peut distinguer sur le
dos trois bandes longitudinales plus fonces, et deux
autres moins marques sur les cts; il y a plus de
blanc autour du nez, et on voit une tache de mme
couleur au dessous de
l'il et l'extrmit
de
la
m-
choire infrieure.
Lorsque
et docile
le
il
riture animale
fruits
ou vgtale;
pulpeux; mais,
si la
il
faim
le
presse,
il
attaque
la
est
bifurcation
il
villages
se construit
le
et
les jar-
principalement
A
frir
Java
les
pommes de
les plantations
du musang, ce qui
pin.
lui a fait
LE MUSA N G.
points
nom de
le
?^at
du caf;
il
C)
en dvore
les baies
en
les fruits
les plus
mrs
tiennent ainsi
et les plus
le
veloppe membraneuse.
Au
que cet
spontanes d'un
fruit
l'est
l'le, la
plus inattendue et
la
le
sauvages
surprises.
les
uns contre
les
1.
Tom.
9.
Supp.
m,
r.rviF.n.
ia-4%
I.
pi. 26.
25
^E
.)94
MUSA N G.
comme une espce; 5^* !a mangouste du Cap*, a laquelle il donne le nom de nems ou nims qui est le
nom arabe du furet; et enfin, 4* une mangouste
qu'il dit tre de Madagascar 2, qu'il prit pour une
Nous ne dirons rien de la grande
de cette mangouste de Madagascar
qui n ont point t revues tout ce que l'on en sait,
EufTon Ta dit nous ne dirons galement rien du nems,
car quoique cet animal ait t vu plusieurs fois, son
petite fouine.
mangouste,
ni
on
a acquis
quelques notions
ton
l'a
fait
nouvelles.
*s9**ie**8>*w**a.e
LA MANGOUSTE D'EGYPTE'.
Bien que cette espce
si
clbre sous
le
nom
ait t connue des anciens, et que Bufdonn une figure assez bonne ^, son his-
'Ickneumon y
fon en
ait
par
les rcits
fabuleux des
du second sur les distinctions des espces. Nous retrouvons donc encore ici l'heureuse influence pour
i.
Supp.
2.
5.
H erpestes
4.
Supp.
'9.
ichneamon.
m, m-4%
pi-
26.
Tom r
PI 2P>
LA MANGOUSTE d'GYPTE.
Sq'J
tives
dues
membre de
commission d'Egypte, dont les travaux ne forment pas une des parties les moins tonnantes de notre glorieuse expdition en Afrique.
L'Ichneumon est un des animaux dont le rle dans
l'conomie de la nature, semble le plus manifeste et
le mieux trac ; c'est ce qui lui avait attir la vncelte
moyens
la destruction des
produisent sous
gypte.
Ce
quand
ils
le
il
parat princi-
climat chaud et
humide de
l'E-
de vive force,
et
sont adultes;
il
ni les
laquelle
il
treint la
ici
mon,
dit-il,
quoiqu'assez
fourni l'occasion de
l'y
si
a trac
pittoresque
qu'il res-
des
*.
murs
L'ichneu-
observer
il
de
et plus dfiant
1.
La mnagerie du Musun
pcie et Cuvier, an
in-fo!.
LA 31ANG0U.STE n'GTrTE.
0)6
devant
ombrage
tranquille,
lui
dans
le
il
il
ne continue
vue;
il
que quand
sa route
sa
n'est
l'a
il
sans doute
telle est
la
domesticit
matre,
il
quoiqu 'assur de
la
protection de son
la
et
au
moyen de
l'odorat.
porte
il
la
dfiance
dans
le INil
de regarder autour de
rampe
lui
saisi d'effroi
il
fuit
combien de
il
en marchant
))
lui
arrive
il
un pas que,
reculons; ce n'est
flair
fait
Un animal d'un
il
avant de se dcouvrir!
fois
il
propose
un bond ou pour
,
sa proie.
il
est
doux
et caressant;
il
distingue
une maison de
On
peut l'employer
souris et de rats
et
nettoyer
flair
point
ii
ne quille
pour
se contente
alors
s'en saisir;
il
il
MANGOUSTE
LA
de sucer
le
sang et
J97
D EGYPTE.
le
qu'il
il
coutume de
se
fuit
avec ce qu'on
retir et le plus
mme
donne dans
lui
en mordant.
il
dfend
il
il
s'en-
l'endroit le plus
sombre de l'appartement
la lui relire;
sa proie
il
ne faut
en grognant
La couleur de
ichneumon
est
parties
sous
le
une
teinte
corps;
la
entirement bruns.
**>
LA MANGOUSTE DE MALAGA.
Cette mangouste
ondoyante
et lgre,
est
un animal
aux mouvements
la
dniarche
vifs et
souples,
LA MANGOUSTE DK MALACA.
gS
raissait
ils
la
coup
si
grande, et
tait trs
dvorer avec
avidit.
un croassement
et elle devenait
assez ai^u et
de s'emparer de
poils de la
queue
perpendiculaires
ia
sa proie.
son axe
forme arrondie de
nault, qui
la
la
et
donner
tous les
devenir
cet organe
ti's
abondante sur
favorise sa propagation.
Il
habite les
il
ceux des putois chez nous. Dans la camdtruit beaucoup de gibier, et parat faire
semblables
il
colre
pagne
la
de manire
d-
mandel
Dans
se hrissent,
le
le
tour de
l'il
l'oreille
et
J'ex-
MANGOUSTE DE MALACA.
LA
O99
En marchant
habituellement allongs,
dans
la
tte au niveau
du dos,
et des putois.
<fct*>fc<>
LA MANGOUSTE DE JAVA\
Cette espce
et
Duvaucel, a,
nagerie royale
1.
liv.
28,
PI.
XXV
fig.
2.
comme
el
nous
prsent
les
mmes
allures,
/jOO
mmes
I(s
MAlN(;OlJSTK
I,A
hahilndes,
('ll(^
iiM plaisir
cnprcsscnn'nl
mme
Ic
aux caresses,
rniliriv, serisihlr
pour
(l(''li('.i<;ux
ne
iioii
(^t
pas
l(!rH<' rsl
ll.inrs
s<Md('
iorle
\l.
dans
pins lonc(^
;\
sa ra(-ine, et va
ll(vrsln'l(M, (pli a
los
ronlrcs
comme
varit des
la
elhi voulait
si
les poils le
brun
pelaj^e
d tre
sont de noir
lieu
la
et
nn
de ce qu'au
plus uniforme
que sur
les
ln(* les
en diminuant vers
observ
la
([u'elle liahite,
les
la
pointe.
mangouste de Java
rapporte qu'elle est
agilil es
licld
fa-
v;inl<Mit
ils
l'on
si
parce (pn*
couMnimc dans
Ires
Son
dos,
le
la
de hianc,
<t
Sur
douce
semblent tre
on juj^e par son
son corps.
(]v
<jui vi(Mt
;j;ris, ca\
i\v Innrj.
naturel
celles-ci
jxmi
amirls de noir
r\
de
dilIV'H'
un
JAVA.
rechercher, et par
les
sa lailh'
Dli
s(Mpcnls; et
des (:ond)als
d(
(-vs
ont
animaux,
Tait
(vst
IM.
lail
llors-
entirement
goiislev
le.
les naturels,
man-
bien
la facult
(pi'ont c(\s
l'alK>ng(M' tout
rU>nn\M';
eell(^-ei
UorslicKI.
/.ool.
ne
s'(Mi
lusr.mh,
iii
.lava.
LA MANGOUSTE DE JAVA.
elle se
ramasse
4^1
et lorsque le
mordre,
la saisir et la
Ce qui
mal connaisse
la
la
mangouste s'allonge,
saisit le reptile la
gorge
pour
tte
glisse
et le
que
d-
l'ani-
la
la
que
soit lui
les
dcouverte.
La mangouste de Java creuse la terre avec beaucoup d'adresse, et emploie ce moyen pour atteindre
les rats. Ses penchants et ses habitudes dans l'tat de
domesticit sont d'ailleurs les
mmes que
celles
de
l'espce prcdente.
LA MANGOUSTE A BANDES'.
Daurenton
les
voyageurs rapportent
de
clair ni
l'objet
elle l'est
comme
il
serait
possible que ce qu'on rapporte des murs et des habitudes de ces deux espces, ne lui ft pas applicable.
En effet la mangouste bandes semble par ses for,
2.
Ilerpeslcs
Bulou
mongos.
t.
XIll
in-4", p. i^'2
iil.
ly.
LA
4 02
mes
MANGOUSTE
BANDES.
mangouste de Malaca
effile
de
la
premire, ni
le
partiennent;
le
systme dentaire
de l'analogie avec
ceux de la gnration.
J'ai eu occasion d'observer vivante pendant quelque temps une femelle de cette espce je l'ai dcrite
;
et fait reprsenter
mammifres*. Elle
dans
tait
mon
histoire naturelle
des
nativement noirs
sur
la tte
le
et blarics,
ou
la
les poils
croupe,
les
avec
anneaux
les noirs;
les cuisses et la
j.
iJist.
luU, dos
Mamu.,
liv.
l.XIV. i83o.
4OO
LA MANGOUSTli A BAADES.
pied; celle
celle
de
la
de
la
tte
queue de
>-g^e'v9 a
de denx pouces
six
et
demi,
et
pouces.
eyfrs.'eetf
LA MANGOUSTE ROUGE\
M. Desmarest a dcrit sous ce nom^ une espce
dont la patrie est inconnue, et dont les collections
du Musum d'histoire naturelle possdent la dpouille. C'est un animal dont le pelage est gnrale-
membres
la tte
et sur la face
oarticuli-
les poils du dos et des flancs sont marqus d'anneaux, alternativement roux fonc et roux
jauntre ou fauve, qui font paratre ces parties comme
;
le
dessus de
menton
du dessous du cou
et
de
la
la
du
poitrine sont
le
ventre. La
queue
est garnie
annels.
J^a longueur du corps est de quinze pouces environ ; celle de la queue de onze,
Les crossarques ont leurs dents carnassires beaucoup plus paisses que celles des civeltes dont nous
avons parl jusqu' prsent.
1,
7.
Herpestes
Ils
ruber,
ioiii.
X.\1X
p'!g(
62,
4o4
LES CROSSARQUES.
rige
en avant.
Enfin
ils
On
LE MANGUE'.
Le mangue
est
les thories, et
la
Un
les
la
prouve que
hommes ne
l'est
l'ont sup-
et dcroissante
mmes
empchent
combl des lacunes et cr des intermdiaires, l o l'auteur systmatique n'en avait pas
n'avait pas souponn d'hiasenti le besoin, l o
certains genres
il
PL 29,
XLVIL
1.
liv.
iig.
1.
Crssarclius obscur us
Ilist.
iial.
des
MammiL,
M i3.
i bCy^'/Ca'^ii^^/2
^K^ e/^^/6>^^^^J/:ec
,.'X.
Vv^
^^ C^. ^.Jc.
LE
tus.
Le mangue en
est
MANGUE.
4o5
des
chelie
tres
e-
les
la
l'a fait
mme
combinaisons nouvelles
drait-il
sanes infrieurs
organisation
J'ai
eu
le
et
de d-
depuis l'poque o
je l'ai
semblablement des
Gambie,
et le
nom que
je lui ai
midi de
donn, outre
la
qu'il
le
pce dans
mon
Le mangue
ici
ce que
j'ai
tait
faisait
entendre. Son
annonait en
lui
agilit,
son il noir
une intelligence,
l'aide
LE MANGIE.
4o6
de laquelle
il
la
ses besoins.
11 tait
d'une
son pelage, et
avait choisi
elle
Sa nourriture
nettet.
tait la
il
la
Musum
Mnagerie du
et
une
un jour
agilit
saisir
extrmes,
cependant
a des
il
formes plus
il
plus grand
prolonge-
sous ce dernier
ce qu'il
encore par
tandis
et les
le
mangue
vient se placer.
Les cinq doigts tous les pieds ont entre eux les relations qu'on pourrait appeler rgulires, en ce que ce
sont celles que nous prsente
nature
le
elles consistent
le
plus
en ce que
les
le
communmentla
doigt moyen est
le
touchent sont un
les
plus
LE MANGUE.
4^7
ci
cules
et
ils
mmes
rapports,
si
me
mme
goustes; 'animal ne
lieu
La queue
ligne.
est
compri-
de
la
laisse
la
courbe en dessous.
pupille ronde et une troisime
man-
jamais traner, et au
la
il
la
paupire imparfaite. Le nuiseau trs mobile, se prolonge d'un demi-pouce au del des mchoires, et se
des chiens. Les oreilles sont petites, arrondies et remarquables par deux lobes en forme de lames, trs
saillants
la
et
situs
au
conque. La langue
est
et susceptible
dans
bords;
elle
de beaucoup s'allonger. Le
mais
les
rudes
les
presque entirement;
lignes.
Sur
il
les recouvrent
qui
ont
en
a
jusqu'
dix-huit
y
la tte et les
membres,
fort courts, et la
queue semble
LE
/|08
ANGLE.
31
ceux des deux cts se replient dans ces deux direcde ce que l'animal se cou-
effet.
de manire
elle
le
le
les
de maladie
lisses,
comme
de
la
un tat naturel
quelque chose chez
sant. C'est
produire cet
de
les
le
de scrotum
et
ne se voient point au
quable
tie
se
c'est sa
poche
rapproche de
la
base de
la
queue
que
celle-ci
elle se
ferme
la
l'orifice
de l'anus; mais
dveloppe,
elle
ressemfinit
par
scrte
est
uniforme sur
la tte est
plus
un peu plus de
jaune que les postrieures, surtout prs du cou;
c'est que les poils sont d'un brun trs fonc dans la
pale
LE MANGUE.
dor
4^9
que cette partie est plus tenles paules que vers la croupe et
leur pointe, et
due vers
cou
le
et
les cuisses.
La longueur de
Jusqu' l'origine
demi,
de
celle
l'animal
de
la
la
depuis
queue,
tait
le
bout du museau
de onze pouces et
Les suRiCATEs sont plantigrades comme les crossarques, et comme eux ils ont une poche anale qui se
,
ils
en diffrent en ce
fouisseurs.
ils
La
est le suricate ^,
n'en ont
seule es-
dont Buf-
veau
ait fait
de quelques observations,
l'objet
peu de
que nous venons
elles ajoutent
et ce
depuis Buffon
trois
genres prcdents,
la
premire^
tait originaire,
1.
Ryzna
2.
de sorte
qu'il reste
teiradaciyla.
pi. 8.
dit.
PUot,
p. 449.
5.
Tom. IX
cuTiER.
26
t.
XVII,
LES GENETTES.
4lO
incertain quelle
sente
la
sane de Madagascar*.
ont t ajoutes
qui sont
le
De cinq ou
la
los-
espces qui
six
mieux dtermines.
LA GENETTE DU SENEGALl
La mnagerie du Musum
physionomie
vements souples
un
fine, sa taille
et gracieux; le
Deux
raies noires,
la
l'autre raie
moyenne
p.
i65, pi.
ne de
parallle-
i.
Au
20.
on
finir la
dit. Pillot,
t.
del de
voit trois
queue;
XVII,
86.
2.
Genetia ^irtcralensis,
est
la nuque;
du dos jusqu' la queue, et
le bas du cou une autre petite
pi.
mou-
la ligne
ses
ment
troites, naissent de
la
lance
list.
nat. dos
Mamm.,
llv.
XXXV.
p.
les
487,
tA GENETTE DU SNGAL.
/fil
nombre de quatre;
au nombre de dix,
celles
et
de
la
jambe,
est
cette partie
cou
de la
une large plaque noire, qui enveloppe
comme
au dessous de
la
face externe
la ligne latrale et
continue
le
sont
indtermine
est
la
la
cette genette
tion
la
robe de
la
distinction
du museau ajoute de
physionomie, de tout ce
qu'il
y a d'l-
d'harmonieux dans
pelage.
les
LA GENETTE DE JAVA.
4l2
e<e9' ^*^
LA
GENETTE DE
JAVAS
M. Hardwick en
qui tant
le
a d'abord
donn une
nom
de viverra linsang^,
javanais d'une espce de loutre, n'a
nom
le
^.
lui a substitu
nom
nouveau dans
me
de
la fa-
de prionodontides
civettes, laquelle
fait
_,
en
paraissent
la famille
des
tres importants.
ici la
description qu'en
donne M. Horsfield.
Cet animalse caractrise,
dit-il,
un museau pointu, une queue longue et paisse, des membres fins et dlis; la longueur du corps est peu prs celle du chat domes-
une
tte conique,
tique
mais
les
qu'il
Genetta gracilis.
2.
Linn.
3.
et
cache tout--
LA GENETTE DE JAVA.
/^l5
les
rapprochs du nez,
la tte; les
de grandeur moyenne
les
douceur
et
le poil; le
et
peau
tre la
le
corps
est
La queue,
entirement
,
soyeux et
pais
et
de Java un aspect
trs
ventre
une
les flancs et
partie
remarquable. Sur
recouvre
du dos
et
de
le
cou,
la
queue,
le
un peu
quatre ban-
croupe
y a deux
bandes plus troites; et deux raies longitudinales pren-
versalement sur
le
dos; sur
la
il
4l4
^^ GENETTE DE JAVA.
elles sont
trajet
par
bandes
les
remplaces par de larges taches qui couvrent ces parties; des paules et des cuisses, quelques raies mal distinctes descendent vers les pieds,
elles sont
On
qui couvrent
la
province de Blambangan
il
situe
nom de
Deiundung,
LA GENETTE RAYE,
ou LE RASSE^
Si les dessins de Sonnerat mritaient plus de confiance
et
si
l'on
esquisse incomplte,
loin des objets
ter, l'aide
qu'ils taient
destins reprsen-
de descriptions vagues
ncessairement confus
1.
ils
et
de souvenirs
nat. des
Mamm.,
liv.
LXlil.
Hist
4*^
voyageur a
genete de
donne
teur qui en
moins ramass
et la tte plus
longue que
les civettes.
est
et la partie postrieure
les
yeux;
deux
les cts
de
avec
les l-
la tte est
du cou sont
ou moins irrgulires
un demi-collier auquel se joint une
ligne qui nat au bout de la mciiioire infrieure. Le
dessus des paules est d'un gris brun uniforme; et
sur la premire partie du dos se voient des taches
confuses qui se transforment bientt en six rubans
troits, lesquels s'tendent peu prs paralllement
jusqu' la queue; les deux raies moyennes se runiset
en dessous
est
4l6
raies se conserve.
garnissent les
mment
produit pas.
On
ne
s'y re-
la
dans
les forts
le train
facile d'extraire la
Ce parfum
prgnent
est trs
en im-
le
personne avec
rend souvent incommode pour
Europens.
Le nom de
du mot
ils
sanskrit rasa^
et a t
espce de genette
donn par
cause de
les
membrane
poche
anale.
ils
LES ATILAX.
4^7
le
nom
de vansire^; et
comme
bonne,
fait
vu plusieurs
ait t
fois
une
figure
ne devoir
je crois
animal
et
cette description
quoique cet
depuis que Buffon l'a
,
connatre.
elle et celle
ictides ont
comme
termi-
la famille
des ours.
En
effet, les
une paisseur o
quelque attention
les
l'on
mchelires des
ne retrouve qu'avec
civettes.
plantigrades qui
et
allonge verticalement.
LE BENTURONG GRIS^
Cet animal
le
museau
et qui tient
la fois
fin,
le
spare entirement de
tous deux
Xm,
Tom.
2.
pi. 2
elle
queue
est
1.
in-4%
caractre de sa
le
d'une
489,
pi. 86.
LE BENURONCr GRIS.
/'jlS
et elle
un pinceau de
poils
sillon
yeux
et pais, et la
cou-
leur base
ts
et blancs
du museau
dans leur
et la
le
ainsi
dessus du museau et
tiers suprieur.
L'iris est
le
Les c-
que
le
ventre est gris; ses poils plus courts que ceux des
sont
ce qui
fixes. Il est
fait
prsumer que
ses couleurs
les
les
mmes cou-
LE
4*9
LE BENTURONG NOIR\
Cette espce ne
de
diffre
dun
la
fort
Ilaffles^ a
de
mieux
le faire
dit-il
il
eu occasion d'ob-
murs. J'ex-
sa
de
la
hauteur
est
de douze
quinze pouces.
est
Il
est touffue et
les
jambes;
queue,
la
trs paisse
de moustaches brunes
le
leur
nez;
et
pointe
il
est couvert
et qui
deve-
ou d'aurole,
et
donnent
la
la
fort
lants
les
oreilles courtes
arrondies
Manim.,
1.
2,
la
face
'i53.
liv.
XLIV.
sail-
bordes de
LE BENTtJllONG NOIR.
4^0
poil
L'individu que
j'ai
sait
de
de matires animales
volailles,
montre plus
Il
d'activit
Il
dort pendant
durant
la nuit.
le
jour, et
LES CHATS.
a 9t a
4^*
i gi 9
M iKg^9W
LES CHATS.
Les animaux grands
et petits
de
la
que
nom
si difficiles
eux
les naturalistes
de chats
sont en
si
grand nom-
cause
il
crivait,
poser, ait
l'histoire
Depuis cet
essai
de Buffon
l'histoire naturelle
des
criti-
parties.
de porter la lumire o
la
teuse ou errone.
Ce
mme
indiquer tous
de Buffon
travail m'entranerait
est
dou-
dans des
le
but sp-
LES CHAS.
.f22
cas
il
serait inutile
me bornerai donc
de Bufibn, sur
rectifier
les
il
a parl,
mence par
suivant
lui
sont le
le
vier, habitant le
mais en termes
Nord,
il
commun
si
Tout ce
tait
du
qu'il dit
il
les rapportait.
lion et
du
tigre,
except quand
mais
le
tableau qu'il
donne de leur
Le
gnreux que
ils
prouvent
le
besoin de
la
faim
les
Jamais
le
ils
seul besoin
de
la
mettre mort,
comme on
le
animaux
les
LUS CHATS.
repus
1^20
sie, et
tent et
semblent
alors le besoin
mme
ils
du repos
de
et
la scurit.
les vi-
domine
Je parle
ici
que
de chats, tous
en gnral toutes
les
la
ri-
fois
l'espce
humaine leur
ils
ils
grandes espces
les
la
nature
est assouvie,
;
mais quand
est
elle
ils
que bruit
et tout ce
et
eux,
a fait
dune
sentiment de
le
la
aveuglement tout ce
qu'ils
Ces
faits
peuvent servir
comme
de commentaire
Le tableau qu'il
se rapporte ce que nous
fait du naturel du lion
venons de dire des animaux carnassiers dans leurs
et d'explication aux ides de Buflbn.
,
ces
du
tigre se rapporte
aux relations de
424
CHATS.
l'Es
sitions
il
est ce
le
que
vi-
ils
le lion, et
il
le dit
cir-
fait
il
il
le
Le
reprsente
lion n'est pas
plus courageux
D'abord,
il
de loin, juge de
la suit
sa
direction,
et
animal coureur;
ce
il
pour
sa hauteur, et
prodigieuse force
quoique
ils
ses
pas d'abord,
poir,
et
il
se
en cela
entre le tigre et
dfend avec
il
lui.
le
ne leur chappe
coarage du dses-
LES CHATS.
4^5
patrie.
BufFon regrette que Gesner et Willughby, qui rapportent que des lions sont ns Florence et Naples,
Depuis
tion.
lors les
nous-mmes que
que
jours,
reproduire
les lions se
la
yeux ferms,
et les
et
exactement
que ce
yeux
se
En
comme ceux
ou
et
que
la
couleur
les
montrent.
dont
est
les
Buffon
tait
expos
des
que
que nous venons d'indiquer; car encore aujourd'hui ces espces de chats, plus ou moins semblables la panthre, sont pour les naturalistes
ja source de beaucoup de confusion. Aussi Buffon
n'a-t-il pu porter la lumire dans l'histoire de ces
animaux; sa critique l'a gar; il mle l'une l'autre
celles
les
H son texte
CUVIEH.
LES CHATS.
426
la pn~
et
lopard.
Tonce
du
C'est
un
difice que
thre , de
,
le temps a min et qu'il faudrait reconstruire en entier. Je dirai seulement que la figure de sa panthre femelle^, et peut-tre celle de sa panthre mle 2, sont
des figures de jaguars, animaux de l' Amrique mridio-
et
dont Bufibn
du marguai,
article
il
en
est
de
mme
qu'il
avait
et ce qu'il
pour
galement vu vivant
observ
en
dit,
la figure
;
mais
il
du
est
mme
les aca-
1.
Tom. IX,
2.
5.
4.
6.
in-4,p^-i2.
pi. 58.
p. 109.
LES CHATS.
du
sieurs fols
trouve dans
Les
Monde
Il
presqu'le de l'Inde.
la
de Buffon sur
essais
4^7
les
parle
du jaguar,
en donne
et
la figure
dans trois
ralit
le
le
nom
j'ai
de ckatl^
publi
il
aussi n'est-
pu
se faire
nom
un
de jaguar de
trs
la
Nouvelle-Espagne'^,
faite
jaguars ont
beaucoup plus de
vingt-trois
Tom. IX,
dit.
les
pouces de
1.
d'aprs
la
Pillot,
queue.
lom. XVI,
3. Supp.,
4.
m,
Mamm.,
in-4%
Ibid., p. 59.
liv.
pi. 38.
XVIII.
dit.
Pillot
t.
XVI,
p.
42,
pi. 55.
LES CHATS.
4^8
du cougouar*,
du marguai^, donnent
espces de chats, et rien
La
de
l'ocelot
mle
et femelle^ et
trois
sinon quelques
les dtails
que
celles
de Buffon.
Son
histoire
thre et
le
la
pan-
les plus
pelage est
les
les
uns habitent
pays chauds;
il
les
sont au
les
s'en trouve
dans l'Amrique septentrionale et dans le nord de l'Ancien-Monde; enfin, il en est qui ont une queue trs
courte
gue
s'est
que d'autres
tandis
l'ont
un
tait
le
et peut-tre l'influence
1.
Tom. IX,
in
-4%
p.
23o,
du
pi. ig.
climat.
p.
89
3.
Tom. XIII,
,
pi.
Ibid.
ne faut donc
Edit. Pilloi;
pi. 54.
2.
Il
t.
XVI,
dit. Pillot
p.
t.
64,
XVI,
58.
,
p.
242
pi. 37.
Edit. Pillot
tom. XVI
LES CHATS.
4^9
lire
cougouar de Pensilvanie
d'a-
du cougouar
proprement
ou la peau lui
cougouar noir
avait t
dont
envoye de Cayenne
dit
3"*
le
la
chat sauvage de
la
peu
figure
et qu'il
qu'il
Nouvelle-Espagne
en
trs
obscurment
la livre
de cette
deuxime anne de la
supposition
que
ce chat de la Nousa
quant
vie
velle-Espagne tait le mme que son serval , elle doit
tonner, car son serval, pour lui, tait originaire
espce dans
la
premire et
la
des Indes
et
il
avait tabli
comme
vrit incontesta-
du
Mississipi
tent
mais
qui sont le
mme
animal et reprsen-
1.
Supp.
a.
3.
III
6.
Supp. VII
in-4'', pi-
55.
450
LES CHATS.
le caracal
du Bengale
dont
il
donne
la figure
d'aprs
sum.
Tels sont les diffrents chats dont Buffon
On
voit qu'except
pour
les
a parl.
du caracal, du serval et du cougouar qui ont t conserves peu prs comme il les prsente toutes les
,
autres ont
ont exig
d
de nombreuses
ces
de
la
En
mme
gnral,
espces, on doit
parDaubenton, et qu'elle
ou qui n'avaient
a pour objet des animaux vivants
encore prouv aucune altration. Pour rendre la
partie historique exacte il aurait fallu que la science
ft beaucoup plus avance, beaucoup plus riche d'observations qu'elle ne l'tait l'poque de Buffon car
tout matriels que sont quelquefois les obstacles il
n'est pas toujours donn au gnie de les vaincre.
Depuis que ces obstacles se sont affaiblis relativement aux animaux dont parle Buffon, on a pu re-
oreilles, sont
,
1.
Supp.
4^
PJ 2.
//.y;.
'^^^/////.VV
LES CHATS.
On
possd
i^5l
le vritable
une des espces les mieux connues, et Ton a dcouvert un assez grand nombre d'espces nouvelles , ou
qui n'taient tablies que sur des indications vagues,
insuffisantes
mais
il
pour
n'a point
de
l'antre
chaque
tre
fois
taches
il
donner la description
core t reconnu.
donc
donnent
faits
grandes taches
les
noms de pan-
thre ou de lopard.
CHATS D'AFRIQUE.
LA PANTHRE^.
La. description la plus
complte qu'on
publi
mon
1.
3.
Mcnageiic du Mus.
fg. i.
ait
frre
2,
de cette
en
l'ac-
LA PANTHRE.
432
critique
que
le
qui voudraient se faire une ide de ce que cette question a offert long-temps d'obscur et d'embarrass. Je
ne
transcrirai ici
que ce qui
la
a rapport l'histoire
une bonne
figure faite
description.
les
panthre
le
le
cendr; toutes
uniforme
les
et
le
taches de
les parties
nez qui
la
tte
est
d'un
du cou
elles
du dos sont en
forme d'anneaux noirs, interrompus, et dont le milieu est un peu plus fonc que le reste du poil ; celles
des cts du corps forment des anneaux plus petits
et plus interrompus que les prcdents. Tout le desleurs; celles des parties postrieures
sous
du corps
et le
cou deux ou
elles
plus ple.
le
trois
La mchoire infrieure
est
blanche
avec
LA PANTHRE.
4^^
une grande tache noire sur chaque ct, qui contribue beaucoup donner du caractre la physionomie;
la
mchoire suprieure
est
Un
un peu plus
petit,
de modle
a servi
la figure,
de
la
d un fauve plus
Les peaux
vif.
fond ple
comme
larges et espaces
se trouvent
mais dont
celles
taches sont
de l'individu grav
chez
les
recherchent de
vaux
et c'est sans
que
les
peaux
comme
fait
de
la
mme
espce.
Nous avons
hsit quelque
affirmativement sur
la
temps
prononcer
est-ce l'animal
que
ou lorsque
les
l PANTHRE.
434
le
et des descriptions
pourront. Quant
la
la
pouvoir nier,
deux panthres de
mme
le
mme
neaux interrompus. INous pensons donc qu'il faut effacer l'once et le lopard^ de la liste des quadrupdes
pour n'y laisser que la panthre.
Les Grecs ont connu la panthre sous le nom de
pardalls;
Xnophon en
dcrit
la
sation
et
reconnaissable
natre
que
la
sa petite
espce est
la
mme que
quoiqu'il dise
le lynx.
le
nom
de
Je n'ai transcrit
qu'il a fallu
de temps
ici
et d'efforts
mon
frre, dans
sujet
quelque
un Mmoire sur
les
chang
d'avis
mme.
LA PANTHRE.
l[OD
ses jeux;
Pompe
Auguste quatre
communes
et plus
vernait la Cilicie
Si je
le
et au
nord de
Mac-
la
Le mot pardus
a t
employ par
les
Romains
de couleur,
qu'ils
au sexe, et enfin ce
nyme de
mot
a t
de panthera
celui
comme
regard
quant
syno-
leopardus^
il
de
la
crinire.
On
dsigner
la
l'a
un
disait tre
lion sans
panthre elle-mme.
Aujourd'hui
munes dans
la
panthre
com-
la
Maroc
et
de Constantine.
Si
le
tigre-chasseur des
il
faudrait admettre
rit blanchtre
la
haute Asie
l'once
et qu'il y
que
la
celles
je le
panthre ou sa va-
en
jusque sur
comme
d'once.
les frontires
mme
que
la
tigres toutes
LA PANTHRE.
436
de chasser consiste
se tenir
la
en embuscade dans
nii
beaucoup de singes, d'antilopes, de bul'homme n'est pas toujours l'abri de ses attaques mais seulement au rapport de Lon l'Africain lorsqu'elle le rencontre dans quelque chemin
elle dtruit
fles, et
troit.
les
le
moutons^.
que
parat qu'en
mme
celle
ce pays elle
On ne
l'tat
Il
sait
de captivit
elle
; dans
ne s'adoucit que mdiocre-
elle
aime
chat. Elle
livres
de
moins qu'on ne
lui ait
se plat lancer
et
regardent.
i.
Lon afric,
p. 38i.
donn des
os, urine
en arrire,
la
LE LOPARD.
4^7
<w o*o I
LE LEOPARDS
Mon
frre,
dans
le
mmoire que
j'ai
lui donne
en
pour caractres distinctifs, qu'elle a des taches en
roses beaucoup plus nombreuses que la prcdente.
On en compte au moins dix par ligne transversale,
tandis que la panthre n'en a que six ou sept dans le
reconnaissant l'existence
mme
espace.
Il s'est
de cette espce,
mentation du nombre des taches n'est point une difqu'il n'y a pas de varit inter-
frence de sexe, et
mdiaire. Cependant
comme
dans un
c'est surtout
de cette nature qu'il est impossible de suppler par la parole au tmoignage des sens j'ai fait
reprsenter avec soin dans mon histoire naturelle
sujet
la
la figure
par Marchal.
Toutes
les parties
membres
avaient
un fond
la
du cou, d'une
1.
25,
fig.
2.
jambes antMamm.,
liv.
XX,
LE LOPARD.
458
et d'une
du dos, des
manire con-
flancs, et d'une
galement pleines
et
pe-
du pelage, contribuait
les
que
celui
du fond
dtacher davantage
les
unes des autres. Ces taches en rose sont assez rapproches sur le lopard comparativement celles
,
de
la
nom-
membres
la
la
queue entourent
d'autres vers le
les fait
sale
dtache sur
le
bouche
et
la
fond blanc de
la lvre
vers l'angle
tue au dessus de
de
est si-
l'il.
tait adulte,
Il
avait
deux pieds
et
LE LOPA.nD.
paules
comme
croupe
la
tait
Zf59
trois
les caractres
pouces.
gnriques
des chats, en a sans doute aussi les murs. Toutefois son histoire sous ce rapport reste entirement
faire
composer avec
voulait la
incertains
les
si
on
matriaux incomplets et
1^<^c
<
LE CHAT BOTTE'.
Cette espce
pour qu'on les
seule
avec
ai
mais M.
de rapports avec
a assez
ait
Temminck- en
exactitude,
la
suivante,
et
moi-mme
depuis que
pu en
j'ai
faire
lui a
les
les dis-
tinguent.
qui
je
un examen
donn
le
nom
qu'elle porte
et qui
^,
envoya
26,
Felts catlgata.
1.
PI.
2.
5.
Trad. franc.,
4.
fg. 2.
vol.
XIII,
pi.
p. 232.
Mamm.,
liv.
LV.
I, p. 121 cl 120.
00, p. 258.
dit.
Pillot,
t.
XVI,
p.
80
et suiv.
LE CHAT BOTT.
44o
une dpouille
plte
et
nom
trs
nom
latin
de
rieures sont d'un blanc fauve sale, et son trait caractristique consiste dans la teinte d'un fauve trs brillant
qui colore
la face
convexe de
l'oreille
laquelle se
un
quand on
du corps sem-
que
fond du pelage,
le
et
formes pour
la
plupart de
se
remarquent sur
du museau
les cuisses et
,
la
mchoire
chanfrein sur
mme
le
couleur.
nez
et entre les
Le dessous du
deux yeux
tarse et celui
est
de
la
du carpe
dont
la
anneaux, dont
complets.
les trois
Tom I"
/.-.
/'
/y^^^rj. 1
^-
^'.v/
./
(" .,/y:y'
<^^^....v/,A-
LE CHAT BOTT.
44
de blanc, de fauve et
de noir; il parat que les anneaux noirs et blancs
dominent chez les mles, et les blancs et fauves chez
sultent de poils soyeux annels
les femelles.
convenir
plus distinctes
serait celle
suivant M.
des femelles
Temminck
la
teinte fauve
elles
sont
la
L'individu que
l'origine
dix pouces
de
;
la
et la
j'ai
avait
tait
de quatorze pouces.
LE CHAUSS
C'est Guldenstaedt^ qu'est
de cette espce,
et
il
due
la
connaissance
et la
envoy de
la
la
mnagerie du
haute Egypte.
1.
2.
r.
Musum
avait la taille
11
;
il
et i5.
98
paraissait
LE CHAUS.
4^12
en avoir
aussi
et dfiant sans
de
et
murs
ies
mchancet,
dans
Cet animal
la
il
la
d'motion que
sa cage.
lumire, ont
sauvriLre,
pupille allonge.
yeux,
Le pelage
est trs
fourr; d'un gris jauntre, plus ple aux parties infrieures qu'aux suprieures, et
de taches;
le
les
unes d'un
gris
corps,
la vie.
marqu de deux
Les cts
le
la
le
bout du museau
per-
de
et le dessus
dos et
les
du
cts
sortes
gris
jam-
janne,
mchoire infrieure
la
le
poitrine et le ventre
les
hors
la
et
queue
que
membres ont
les parties
aussi
une
suprieures du corps:
une mche
et
44"
LE CHALS.
noirs disposs d'une manire assez analogue ce
que
nous avons vu dans l'espce prcdente. Ses proporun peu plus fortes.
GuMt^nstaedt a
donne
qu'il
tir
de Pline
a cette espce.
commune dans
est trs
mer Caspienne, o
les
nom de
contres voisines de
nomment
Tartares la
moesgedu
chaus,
11
les
le
la
kir-
Russes,
et les
kosc/ika.
LE CHAT DE CAFRERIE\
Cette lgante
de Delalande dans
que
mais
dtails
il
les parties
mridionales de
de ses murs
due au voyage
ont subi
mme
le
l'Afri-
les dpouilles
sort
les
que tant
mme,
animaux
et avec lesquels
et d'adresse.
il
La mort qui
de tant de richesses,
lutta
l'a
souvent de courage
si
enlev a priv
la
science
voulu dposer
m-
1*1.
27,
fig.
Felis cafra.
le
est
marque de rubans
les
espces aujourd'hui
444
CHAT DE CAFREKIE.
I-E
connues.
a le
Il
sommet de
la tte
et les cts
des
joues d'un gris qui devient plus fonc aux parties sule dessus et les ctes du nez sont
d'une ligne blanche toute
surmont
fauves
la mchoire infrieure est galement blanche; deux
lignes noires parallles partent, la suprieure de l'angle de l'il l'infrieure de la pommette et viennent
plusieurs ause terminer en arrire des mchoires
prieures du corps
l'il est
nes sur
Les
jusqu' la nuque.
le
oreilles
chanfrein s'tendent
blanches en dedans,
le
cou,
les
pau-
face infrieure de la
et la
d'tre dcrite
la
premire moiti de
la
dont
la
disposition a be-
distinctes vers la
la
le
mieux
ventre,
poitrine,
soin
la
ou
continuation de celles de
et
la tte,
rgnent
le
compte
six
les
jambes de devant
et celles
en arrire
est
galement
trs
tout le
noir; la queue,
LE CHAT DE CAFRERIE.
445
taches
irrgulirement
sont
dissmines
sous
le
ventre.
Ce pelage
compose, dans
se
poils laineux,
gris
termins, pour
longueur.
Ce chat de
Cafrerie,
le
la
queue,
torze
la
^o< ><
,
il
croupe.
CHATS
D'ASIE.
LE TIGRE ONDULE*.
On
espce
1,
l'histoire
Felis nebulosa.
d'une
se trouve
LE TIGRE ONDUL.
/|/|6
par
la
qui croirait, en
effet
qu'il
comme
le tigre
en Angle-
ondul
ait
pu y
Heureusement
que d'habiles dessinateurs en avaient pris la
figure, et parmi eux je dois citer d'abord M. le major
Sniith, dont j'ai publi le dessin dans mon Histoire
des dbris sans valeur et sans
utilit ?
toutefois
l'animal
pouvoir
nier de
Sumatra
minck
ne
MM.
lui
nomme
il
porte
mme
macrocelis
notre espce
s'il
tait
le
nom
que
or, ce
de rimau dakaii^
celui
adopt;
c'est
pourquoi, nous
cause
de
porterons
ici,
petit
nombre de
tigre
ondul
Ce
tigre
le
recueillis sur le
LE TIGRE ONDUL.
44;
compagnie des Indes, avait t embarqu Canton, o Ton assurait qu'il venait de la Tartarie chiil
noise
a vcu trois ans la Mnagerie d'ExeterChange, et c'est l que M. le major Sujith l'a dessin
la
un animal dont
noble,
et la
galer le
la
du Bengale
et
connat.
et
tait grave
dont
Pour
le
re-
volume
t^ il parat presque
mais il a les jambes
dfiance.
pour
le
quoiqu'elles ne
pour l'paisseur
tigre
la
grandeur de
tigre
plus courtes
lui
physionomie
mouvements calmes,
les
du corps
qu'on
la
cdent point au
le
la force.
cou
le
Sa queue est
est pais; le
front et les
aspect particulier
les
que
la
robe prend un
comme
dans
le tigre royal, se
recourbent en devenant moins distinctes, et de manire cependant circonscrire des espces de taches
arrondies,
les
un nuage, ou
ces
la
regarde contre
le
jour.
la
La queue
LE TlGRi: ONDUL.
44S
d'un grand
nombre
qu'ils se rap-
la
gance et sa beaut.
LE
DE JAVA\
CI! AT
M. Leschenault qui,
C'est
de Java
les dpouilles
le
premier, rapporta
field a
Tem-
minck
a aussi
senter^.
Cet animal a
domestique
la
la
taille et les
proportions du chat
est d'environ
sa
le
corps,
le
cou
un mlange agrable de
et les
jambes prsentent
Felis Javanensts.
3.
4.
Mamm.,
p. loo.
liv.
LIIJ
fonces, se rapprochent
un brun
2.
est
la
poitrine
le
LE eu AT DE JAVA.
449
queue
blanchtres.
sont
ventre, et le dessous de
Toute sa robe est marque de taches d'un brun noir
la
du
front, se prolonge
accompagne
beaucoup plus larges
et
d'o
il
suit
lirement et parallles, les deux moyennes trs rapproches. Sur l'paule, se voient des taches allonges
museau, deux
entre l'il et
le
jusqu' prs de
blable, mais plus troite, borde chacune des paupires; une tache brune nat l'angle extrieur de
l'il, et
forme, sur
la
la
CIAT nu JAVA.
LF.
/|r)0
gorge
elle
forme, par
sa
au bas du cou
les
il
y en
a trois
transversales,
la
lieu
arbres
a
et s'y
se retire
cache pendant
recherche de
dans
Il
sa proie, et
le
dans
le
creux des
La
jour.
nuit
il
va
que
souponne.
Il
quadrupdes; mais
la
se nourrit
si la
faim
de
le
sa
prsence
volailles et
de petits
presse
il
mange
aussi
ne parvient
LE CHAT DU NEPAUI
Cette espce nouvelle dcouverte
Musum
et
envoye au
la fois
JNpauI et au Bengale.
1.
Felis tortiaaia.
Hist
liv.
LIV.
au
LE cn\T DU Nl':P\Ut.
peu prs
Elle a
clair.
Le museau
proportions d'un
la taille et les
le
/|5l
gris
ne
l'angle
de la
de l'il, se termine sous
commissure des lvres et se prolonge au del de la
premire. Le dessus de la tte est marqu de quatre
l'oreille, l'autre part
et
de
s'tendent jusqu'
en naissent
la
semblables qui
sa naissance
trois
queue. Le cou
ornent
la
qu'on regarde
rieurs sont
le
chat en face.
la
tache
par sa largeur;
trois
que
les
et le reste
du corps,
de
la
face externe de la
jambe
y en a deux seulement, dont la direction est semblable, la face interne. La queue termine de noir est marque de
larges.
et
il
de noir sur
les lvres,
LE JAXILAR
452
rl>i D ''ft l'ai
(i
CHATS
DE L'AMRIQUE MRIDIONALE.
LE JAGUARS.
On ne sait, dit mon frre dans son Mmoire
sur les
chats^,
mmes
amricaines devaient tre plus petites que leurs analogues de l'ancien continent.
Enfin
aprs avoir
fait
les
recherches
les
plus
zara et
Humboldt qui
d'Amrique,
que par
ayant vu cent
l'ont affirmativement
MM.
fois le
reconnu
ici
d'A-
jaguar
,
ainsi
la
pays pour
le
que
le
reus empaills du
mme
fourreurs
jaguar est
1.
Fetis ona,
2.
Ann. du Mus.,
toiu.
XIV,
le
j'ai
t convaincu,
p. i44'
LE JAGUAR.
que
c'est
que Buffon
d'il
point cependant
a
le
gnral
les, ni
mme
deur
de
mais
il
moins d'lgance
panthre
la
et le
lopard,
sa
et
gran-
la
qu'en
et
beaut du jaguar.
la
Le jaguar
que
pan-
la
modernes en Afrique,
il
et
4^^
et le plus
le ligre,
tous soyeux, et
du pelage, jauntre,
ment
queue
les
celles-ci sont
pre-
les
membres,
du corps;
la tte, les
le
dos,
grandes et
peu nombreuses, plus ou moins arrondies, et Quelques unes ont parfois un ou deux points noirs dans
leur milieu on n'en compte que cinq ou six au plus,
de chaque ct du corps, en suivant la ligne la plus
droite du dos au ventre. Au milieu du dos, le lon^j;
de
la
colonne pinire,
les
la tte et
ventre et de
la
la
les
autres
queue. De
et l'on
du
en
LE JAGUAR.
454
jambes de devant
les autres parties
de
et
de derrire. Toutes
celles
ne varie pas
Toutes
du corps,
le
jambes,
la
mais ce qui
c'est ie
cuisses
poitrine, le cou,
la
la
le
ventre,
gorge,
le
dessous des
mchoires,
l'extrmit
son extrmit.
La voix du jaguar
sentiellement
celle
de
la
la
seconde ressemblant au
un peu aigu;
tion faite
un aboiement
la
M. GeofTroi^
du premier
mme
c'est
et
de
susceptibles d'une
expression prcise.
On
doit d'Azara
murs du
sa force, sa frocit
une foule de
jaguar
dtails intres-
l'tat
dangers
et sur les
sauvage
qu'il fait
sur
cou-
aux voyageurs. C'est un animal nocturne qui s'avance dans les campagnes dcouvertes, qui habite
rir
les
i.
2.
grandes forts
Aiin.
en prfrant
le
LE JAGlIAll.
res
qu'il traverse
qu'aux points ou
de devant,
bave
qu'il
presque tous
les
animaux
et
tomber
les pois-
d'un coup de
sa palte
laisse
sur
attaque
le rivage. Il
et les tuerait
on assure
il
il
les rivires
sons dont
4-^^
mme
d'une
s'il
cou de
sa victime, lui
du museau
lve violemment celui-ci et opre ainsi une sorte de
luxation. La force du jaguar parat prodigieuse on
l'a vu frquemment entraner avec rapidit loin du
lieu du combat le corps entier d'un cheval on d'un
taureau mort il ne tue cependant que ce qui est ncessaire sa consommation, et il arrive que trouvant
deux bufs ou deux chevaux attachs ensemble il
l'occiput,
de
saisit
l'autre
l'extrinil
la vie.
loin
il
attaque
le
cri; et le feu
si
mme
comme on
n'est pas,
le
croit
et d'viter
exemples d'in-
semble
l'entour
d'un grand
qu'on
lui
que penser de
prte?
On
dit
fe]i
s'il
y en
un
mais
si
l'on
ne
force, ni l'adresse, ni
la
singulire intelligence
que
s'il
la
trouve
il
la
nuit
une
entre et tue le
qu'aprs
la dfaite
de tous
LE JAGUAll.
Li'b
ceux qui
l'ont
la
doux
Mnagerie du
;
ils
aimaient
ils
Musum
avaient le
jouaient
la
manire
rouls, et les
mouvements de
LE CIIAXr.
Quoique
les naturalistes
une
difficult
i.
Felis vntis.
LE CHATI.
Le
les auteurs.
ciiati
nous en
4'^^
nom ^ un
chat que
possd vivant
j'ai
que
et
je
ne pouvais
synonymie
j'ai
donc
qu'auraient
fait
bonne
ma description uniquement
fait
et l'esprit
en moi
natre
et cette connais-
l'tablissement d'une
les
j'ai
descriptions plus ou
donn
les caractres
mise dans
les
un type bien
arrt auxquel
on devait pouvoir un
revu
en
douteuses. C'est
j'ai
appartenait l'Amri-
^
;
que
Noude Penla
le ttatcoocelotl de
Hernands ^, et peut-tre le chibigouazou de d'Azara ^.
Ce joli animal a le naturel le plus doux et le plus
nant^,
le felis
ona de Schreber,
Mamm.,
1.
2.
3.
Id.,
4.
Hist. of
5.
Tab. 109.
6.
Pag. 5 12.
Sapp.
III,
Quad.,
CDVIER.
1.
m-4,
p.
liv.
pi.
267,
XVIII.
pi. i8.
39,
pi.
3j,
dit. Pillot,
dit. Pillot,
t.
t.
XVI,
XVI,
fig. 1.
29
p. 54.
p. 60.
LE eu ATI.
4f)8
traitable.
mestique
Il
;
diurne
ou
grand que
pupille
rondo
blond
trs clair, et
le
chat do-
le
fond de sou
corps est
d'un
comme
plus
triangulaires,
du dos sont
vers
moyenne du corps
partie
la
surtout.
Des
paules; des
taches
les
pleines
les
galement
membres
arrondies
postrieurs jus-
jambes de devant,
elles s'allon-
gent et forment des lignes transversales; sur les quatre pieds, elles sont trs petites et pleines.
le
Les taches
fond du pe-
prsen-
la
le
haut
la
jambe de devant
se voient
se termine vis-
LE CHATI.
-vis
de loreille,
et
459
de l'arcade zigomatique
nat au dessous
sem-
tout--fait
premire,
la
et se
termine
aussi vis--vis
tres lignes
chaque ct
et de
en dehors, s*en trouvent deux
forme d'i5. La base de la queue est
le
cou,
d'elles,
quatre demi-anneaux; et enfin, cet organe se termine par trois anneaux complets, le dernier beaucoup plus troit que les autres. Entre ces taches principales et surtout en dessous, s'en trouvent de plus
Les joues,
le
fond blanc
le
ainsi
W oc
<a<
<
LE CHAT DU BRESIL.
Ce qui est arriv pour le chtie, aura probablement lieu quelque jour pour l'espce que je dsigne
ici
sous
le
nom
qu'on en fera
vague de
un type
cliat
du Brsil^ c'est--dire
LE CHAT
\(}0
les
coup d'auteurs.
mon
J'ai
donn, de
scription et
une
C'est
cessit
il
BRESIL.
DLi
une
sorte
quand on
les
le
n-
la
effet
les
esp-
qu'ils
adulte.
sue
Pour ne pas
l'tat
s'garer dans
on devra renoncer
ces
les naturalistes,
la
disposition
l'ar-
cause du
des taches,
pares; car
ment
je l'ai
formes
par suite
de ces peaux
les taches
qui
les
arrondies s'allongent
figure
elles
1.
deviennent parallles,
Liv. LVIII.
etc. Voil ce
qui expl-
LE CHAT DU BRSIL.
que
la
l\6i
moyenne
le
nom-
dont
taille,
sens de
la
le
lon-
le
nom
d'ocelot.
et d'un blanc
nombreuses
et
pur aux
de diverses
dos,
Jes autres
la
queue,
membres
les
pau-
blanches;
la face
deux
lignes
leurs extrmits
en circonscrivant entre elles une bande grise jauntre. La queue en dessus, dans sa moiti suprieure,
est revtue
de quatre demi-anneaux,
frieure se
et sa moiti in-
bout est noir. Les cts blancs des joues sont marqus de rubans troits, allongs et pleins, qui s'avancent obliquement du coin de l'il vers la partie postrieure de la mchoire; un demi-collier garnit la
<rore, et un autre se voit au bas du cou. Les moustaches sont blanches et noires, les oreilles larges et
arrondies.
LE COLOCOLO.
462
LE COLOCOLO*.
Cette
joiie
espce
tait
les
travaux
paraissent mriter
les naturalistes
ne
L'individu qui
fait le
lui
commune aux
que
parties orien-
tales et occidentales
Le colocolo ressemble
vage pour
organes; seulement
il
a le
le
le
museau,
la
effiles, noires
les
un chat sau-
tout--fat
proportions gnrales et
les
la taille,
celles
gris d'ardoise;
1.
Felis cidocola.
y.
Hist. nal.
PL 26
du Chili,
iig. 1.
p.
276.
Toii
LE COLOCOLO.
couleur de chair, et
ies,
la
4^0
queue courte
et
fond
la
hommes ou
de
les
et
il
vient jusqu'au-
fO^'^^^^C^^^'C
LE GHAT-CERVIER DU CANADA
Je
deux
me
tats
si
diffrents
je l'ai
pu observer moi-
mme,
mique
expose dans
mon Histoire
donner
lieu
et
que
j'ai
fait la
princi-
peut
et
anne, sans
il
se prsenter
encore
les
i.
Felis rufa.
2.
Livraisons LIV et
quand
de sorte que
LVUl.
LE CHAT-CERVIER DU CANADA.
464
dont
il
sagit,
auront t
il
nombre des
le
espces.
Le
une
chat-cervier
celle
du chat domestique
plus de
la face
un fond
gris clair
tte, les
plus foncs
ont
le
mlang de fauve
paules et
que
les
le
flancs.
le
dessus de
les
Le
unes
parties infrieures
et les autres sont
et
dont
la
descrip-
couvrent
la tte et la
plus l'expression de
les lignes
nombreuses qui
physionomie sont
l'il
les joues
trois lignes
ct du nez, s',
viennent se
et contrastent avec la
leur
quoique
le
pro-
grise,
la
ajoute
queue;
du dos, il s'en
du pe-
LE CHAT-CERVIER
DU CANADA.
4^^
une
dos
montrent
la partie
jambes; et
la partie antrieure
du
et sur les
La queue fauve en dessus et blanche en dessous a trois ou quatre demi-anneaux noirs en dessus,
et elle est termine par une tache noire d'un demi-
flancs.
pouce de longueur.
Tel est
le chat-cervier
forme; mais
lorsqu'il
parvenu
fois
que dans
l'tat tout--fait
tres suivants
il
est
moins gros;
de lgret. Toutes
la tte
adulte
prsente
moins trapu;
il
ses proportions
a le
une
carac-
les
ventre et
annoncent plus
du corps
sont d'un gris fauve plus fonc sur le dos que sur les
flancs ce pelage est parsem de nombreuses taches
petites, et d'un brun plus ou moins noir; elles sont
les parties suprieures
membres. Les
parties infrieures
sont blancs
la
gorge,
la face
la
la
celles
poitrine, le ven-
externe des
du museau
deux
lignes
partie suprieure
la
466
dont
LE CHAT-CERVIER DU CANADA.
la face
La longueur de
l'animal
du bout du museau
l'o-
rigine de la
d'un pied.
UN.
TABLE
DES ARTICLES
CONTENUS DANS CE VOLUME.
MAMMIFRES.
Avertissement relatif aux mammifres
Page
discoubs prliminaire
6
9
35
Le Dzigtai
82
Daw
86
Le
Le Giall ou Jungly-Gau
Le Gour
Le Bison d'Amrique
La Brebis
Le Mouton d'Astracan
La Chvre
La Chvre de la haute Egypte
La Chvre du Npaul
La Chvre de Cachemire
Le Cuien
Le Chien de la Nouvelle-Hollande
Le Chien de Terre-Neuve
Le Chien des Eskimaux
92
100
io5
116
118
121
laS
12/i
128
i3i
i58
i4o
Les Loups
i44
Le Loup antarctique
Le Loup rouge
162
Le Loup de d'Azara
Le Chacal du Sngal
i55
i56
Le Mesomlas
i58
i54
Le Mgalotis
160
Le Chacal du Caucase
Le Chacal du Bengale
Le Loup de Java
162
.
i65
166
Les Renards
168
L'isatis
170
Lu Gorsac.
..,,..
174
TABLE.
468
Le Renard d'Egypte
Le Fennec
Le Renard rouge
Le Renard tricolor
Le Renard argent
Page 177
Ibid.
184
187
Les Loutres
189
192
La Loutre du Canada
La Saricovienue, ou Loutre du
La Loutre de la Guiane
1^4
Brsil
197
199
201
La Loutre de
202
la Trinit
La Loutre de la Caroline
La Loutre marine, ou du Kamtschatka
La Loutre Baraug
La Loutre INirnaier
La Loutre du Cap
Les Pdtois et les Martes
Le Chorok
2o3
2o4
207
209
210
2i5
217
Le Mink
218
La Belette d'Afrique
Le Perouasca
Le Furet de Java
La Marte des Hurons
Ibid.
219
220
221
222
Les Chauve-Souris
Le Glossophage de Pallas
La Mgaderme feuille
227
261
Le Rhinopome microphylle
233
Le Mormops
2 35
La Furie
hrisse.
Le Taphien indien
Le Noctilion bec-de-livre
Le Rat volant
Les Musaraignes
La Musaraigne plaron
La Musaraigne pygme
La Musaraigne de l'Inde
Les Musaraignes d'Amrique
La Musaraigne
petite
La Musaraigne
courte queue
La Musaraigne niasquce
237
240
242
244
246
260
261
262
254
267
260
261
ibid^
TABLE.
LHynopode
Le Carcajou
4^9
Page 262
ou Blaireau amricain
267
Les cdredils
271
Les Guerlinguets
272
Le Toupaye
Le Lary
275
274
276
277
L'cureuil de Gingy
279
282
ibid.
L'cureuil
285
queue de cheval
ibid.
284
285
286
L'cureuil brun
L'cureuil bicolor
295
L'cureuil fossoyeur
ibid.
296
L'cureuil de la Californie
297
3oo
L'cureuil noir
3o2
L'cureuil d'Hudson
L'cureuil du Brsil..
3o3
307
309
3i3
Les Spermophiles
Le
Le
Le
Le
Le
Le
Le
liC
Spermophile de
la
Louisiane
3 16
Spermophile de Parry
Spermophile de Richardson
319
323
Spermophile de Franklin
328
Spermophile de Beechey
33o
Spermophile de Douglas
Spcrihophile de Say
333
335
Spermophile de Hoode
Le Suisse ou Spermophile
quatre
bandes
Les Odrs
337
34o
344
347
352
L'Ours du Chili
358
L'Ours jongleur
36o
L'Ours malais
364
TxVBLE.
470
Page 36g
076
58o
386
L'Ours euryspile
L'Ours de Syrie.
Les Civettes
Les Paradoxures
ibid.
Le Pougoun
387
Sgi
Le Musang
Les Mangoustes
La Mangouste d'Egypte
La Mangouste de Malaca
La Mangouste de Java
La Mangouste bandes
398
394
397
399
4^1
La Mangouste rouge
4o5
Les Crossarques
ibid.
Le Mangue
4^4
Les Suricates
4^9
Les Genettes
ibid.
La Genette du Sngal
La Genette de Java
La Genette raye, ou
4io
4 12
le
Rasse
4^4
4^^
Les Atilax.
Les Ictides
Le Benturong
4^7
gris
ibid.
Le Benturong noir
Les Chats
!\'ii
Chats d'Afrique.
Le
Le
Le
Le
4^9
La Panthre
43
Lopard
4^7
Chat bott
4^9
44
Chaus
Chat de Cafrrie
Chats d'Asie.
443
Le Tigre ondul
Le Chat de Java
Le Chat du Npaul
j.
Le Chali
Le Chat du
445
Le Jaguar
448
45o
452
456
Brsil
4**>9
Le Colocolo..
462
4^5
FIN DE LA TABLE.
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