2013 - Audit Energetique
2013 - Audit Energetique
2013 - Audit Energetique
Rsidence LAFERRIERE
Crteil
2013
Rdaction Validation
Version finale :
VF1 05/03/2013 Modification des interventions de conversion nergtique (analyse comparative)
Ajout du plan de travaux proposs
1 PRESENTATION DE LETUDE 5
1.1 GENERALITES 5
1.2 MOYENS UTILISES 5
1.3 METHODE ET HYPOTHESES 6
2 PRESENTATION DU SITE 7
2.1 LOCALISATION 7
2.2 SURFACES ET TYPOLOGIES 8
2.3 TRAVAUX SUR LE PATRIMOINE 9
5 ANALYSE THERMIQUE 17
5.1 BATI 17
5.1.1 MURS EXTERIEURS 17
5.1.2 OUVRANTS 20
5.1.3 MURS INTERIEURS 21
5.1.4 PLANCHERS HAUTS 22
5.1.5 PLANCHERS BAS 23
5.1.6 BILAN DES DEPERDITIONS THERMIQUES 25
5.2 SYSTEMES DE VENTILATION 26
5.3 INSTALLATIONS DE CHAUFFAGE 27
5.3.1 REGULATION 32
5.3.2 PRODUCTION DECS 33
8 GLOSSAIRE 41
9 ANNEXE 43
Pour des projets importants, laudit sera suivi par des tudes de maitrise duvre. Il aide le matre d'ouvrage
dcider, en connaissance de cause, chiffres en main, le programme des interventions que ncessite son
btiment. A lui ensuite de choisir des intervenants comptents, de faire raliser les travaux et les rceptionner, et
enfin, de grer ses consommations nergtiques.
Ce rapport rpond lexigence du dcret no 2012-111 du 27 janvier 2012 relatif lobligation de ralisation dun
audit nergtique pour les coproprits.
- Logements visits : 4 pices R+1, 3 pices R+3, 4 pices R+4, 3 pices R+2,
Synthse de la visite - Accs en chaufferie, accs aux caves,
- Les conditions climatiques ont permis la ralisation de thermographie infrarouge.
1. La mthode rglementaire ThCE-ex pour lapplication de la rglementation thermique dans les btiments
existants (calculs raliss avec le logiciel de Perrenoud U48). Les rsultats obtenues sont le niveau de
consommation rglementaire du btiment (ou Cep) et les autres indicateurs rglementaires. Cette
mthode ne prend pas en compte les spcificits comportementales (temprature, consommations
deau chaude sanitaire ) et se base la place sur un comportement dit conventionnel. Les
consommations simules peuvent diffrer des consommations relles.
2. Le logiciel WinPTZ de Perrenoud qui permet de prendre en compte les spcificits comportementales
afin deffectuer un rapprochement du modle rglementaire avec la ralit. La prvision des conomies
dnergies des interventions et scnarios est par consquent amliore. Les rsultats dconomies
prsents sont issus de ce modle.
Pour valuer le cot des consommations dnergies, les prix de lnergie sont issus des factures de la coproprit
lorsque les donnes sont disponibles. A dfaut, ou pour les consommations individuelles, laudit est bas sur les
donnes de lobservatoire des prix de lnergie du Ministre de lcologie, du Dveloppement Durable (Base de
donnes Pgase).
Pour dterminer les temps de retour, des taux annuels dactualisation ont t utiliss pour les cots : soit +4% par
an pour lnergie, +2% pour les prestations dentretien.
Btiment 4
Btiment 5
Btiment 3
Btiment 1
Btiment 6 Btiment 2
Btiment 7 Btiment 9
Btiment 8B
Btiment 8A
La rsidence est situe dans une zone rsidentielle. Les faades sont principalement exposes lOuest et
lEst, ceci ne permet pas doptimiser les apports solaires.
Les btiments 2, 9 et 8B possdent une orientation diffrente des autres ce qui peut accentuer le dsquilibre
thermique (diffrence de temprature entre les logements en priode hivernale).
La prsence darbre feuilles caduques permet de valoriser les apports solaires en priode de chauffage et de
sen protger en priode estivale. En revanche la prsence dimportantes surfaces goudronnes favorise la
surchauffe estivale.
La surface vitre reprsente 32% de la surface de faade et 20% de la surface chauffe. Ces valeurs moyennes
cachent une disparit importante entre les btiments. Ceci complexifie lquilibrage de temprature sur
lensemble du site.
Le rez-de-jardin est entirement occup par les caves et garages.
Commentaires :
Les typologies ont t obtenues par le biais des rglements de coproprit de chaque btiment.
La surface habitable totale a t transmise par le prsident de la coproprit, la rpartition des surfaces
habitables de chaque btiment a t estime partir de cette dernire surface et des tantimes.
Enfin la surface SHON a t estime en multipliant la SHAB par le coefficient 1,2 en labsence dinformation
prcise sur la SHON relle.
Travaux Anne
Anne Moyenne
Fioul dcennal
2007 2008 2009 2010 2011 2012 e
Consommations
2 505 780 2 766 854 2 548 920 3 036 633 2 223 878 2 481 244 2 632 809
(kWhPCI)
Dpenses (TTC) 174 419 241 300 151 472 200 496 221 305 - 197 798
Cot unitaire
6,96 8,72 5,94 6,60 9,95 - -
(cTTC/kWh)
Emission de CO2 752 830 765 911 667 744 1 323
(tonnes)
Rigueur du climat
(DJU)
1 950 2 247 2 291 2 580 2 020 2 215 2 248
Station mto :
Paris Montsouris
Ratio (kWh/DJU) 1 285 1 231 1 113 1 177 1 101 1 120 1 171
Consommation
surfacique 166 184 169 201 148 165 176
(kWh/mSHAB)
1 200
climatique (kWh/DJU)
1 000
800
600
400
200
0
2007 2008 2009 2010 2011 2012 Moyenne
dcennale
Analyse :
Le ratio kWh/DJU est en baisse sur la priode danalyse. Aucuns travaux significatifs nont t mens sur
lenveloppe entre 2007 et 2010 pouvant expliquer cette volution.
La rduction de la consommation dEau Chaude Sanitaire sur la mme priode explique en partie cette baisse.
Linstallation dune nouvelle chaudire en 2011 peut expliquer les valeurs plus faibles de 2010 et 2011.
La modification des paramtres de la rgulation peut expliquer galement les variations constates.
Lindicateur utilis pour lanalyse des consommations dEau Chaude Sanitaire est appel "q".
3
Le ratio "q" caractrise lnergie consomme pour produire 1 m3 dEau Chaude Sanitaire (exprim en kWh/m ).
3
Ce ratio est habituellement compris entre 100 et 130 kWh/m pour les installations comprenant un bouclage.
Ces donnes permettent de positionner la rsidence sur ltiquette du diagnostic de performance nergtique (le
ratio de consommation est tabli partir de la moyenne sur 3 ans sur la surface habitable).
Consommation relle : 176 kWhEP /m.an Estimation des missions : 53 kgqCO2 /m.an
< 51 A < 6 A
51 90
110 B 6 10 B
111150
91 210 C 11 2 0 C
211 230
151 350 D 176 21 35 D
kWhEP/m.an
351 330
231 540 E 36 55 E 53
kg qCO2/m.an
541 450
331 750 F 56 80 F
>
> 450
750 G > 80 G
Btiment nergivore Forte mission de GES
Ltiquette nergie est leve mais reste matrise grce lisolation gnrale de lenveloppe.
Ltiquette climat est pnalise en raison de lutilisation du fioul qui rejette une quantit importante de CO 2 par
rapport aux autres nergies.
Commentaires :
Les consommations "DPE" (colonnes 3 et 4) issues du calcul rglementaire peuvent tre compares la
consommation relle (176 kWh/mSHAB.an) puisque les usages et la surface de rfrence sont les mmes.
On remarque un cart denviron 10% entre les deux valeurs. Cet cart peut sexpliquer par la faible
consommation dEau Chaude Sanitaire.
Commentaires :
Les charges nergtiques sont leves, avec une moyenne par logement 1 490 /an. Ceci rsulte
majoritairement du cot lev du combustible, coupl une performance moyenne des systmes et de
lenveloppe.
Le cout dentretien est issu du contrat de maintenance il a t actualis selon un taux de 2%/an.
100%
Qualification du confort hivernal
90%
Chaud trop 80%
9% chaud 70%
4% 60%
50%
Froid 40%
6% 30%
20%
Bon Frais 10%
62% 19% 0%
R+1 R+2 R+4 R+5 et T+6
Froid l'hiver Frais l'hiver
Bon l'hiver Chaud l'hiver
Trop chaud l'hiver
Les logements situs dans les tages intermdiaires sont globalement correctement chauffs, les logements
situs aux premiers et derniers tages le sont moins. Labsence de t de rglage au niveau des metteurs va
rendre difficile la correction de cette problmatique.
80%
60%
40%
20%
0%
Bt 1 Bt 2 Bt 3 Bt 4 Bt 5 Bt 6 Bt 7 Bt 8A Bt 8B Bt 9
Froid l'hiver Frais l'hiver Bon l'hiver Chaud l'hiver Trop chaud l'hiver
Le graphique ci-dessus reprend les indicateurs de confort mais cette fois rpartis par btiment. Les 4 diffrents
rseaux de distribution de chauffage ont t indiqus (Cf. annexe "Configuration du rseau de chauffage").
Les btiments 2, 6 et 9 donnent lieu une surchauffe hivernale importante en comparaison aux autres btiments.
Ceci alors que les autres btiments raccords au mme rseau ont tous indiqus au contraire tre dans une
situation tendance inverse (on conserve malgr tout un confort correct avec 73% 82% de confort signal
comme "bon").
Ces btiments sont situs en dbut de rseau de chauffage et bnficient donc probablement dune puissance
plus importante (en raison dune temprature de fluide plus leve et/ou dun dbit plus important). Ceci est
particulirement marqu pour le rseau 4 ou le confort baisse mesure que lon sloigne de la chaufferie :
btiment 9 puis 8B puis 8A).
Par ailleurs dans le cas des btiments 2 et 9 lorientation Sud donne lieu dimportants apports solaires
favorisant encore la surchauffe.
Ceci laisse transparatre un gain li lquilibrage du rseau (solution dtaill au paragraphe "Installations de
chauffage")
Lanalyse "rseau par rseau" nous permet de constater que le btiment 1 est dfavoris, lintervention en cours
concernant la mise en place de vannes dquilibrage entre rseau devrait permettre de traiter ce problme.
Chaude Trop
39% chaude
8%
La temprature de lEau Chaude Sanitaire est
Tide
considre comme tant chaude trop chaude par
4% 47% des occupants.
Bonne
49%
80%
70%
60% Fraiche
50% Tide
40%
Bonne
30%
Chaude
20%
Trop chaude
10%
0%
bat 1 bat 2 bat 3 bat 4 bat 5 bat 6 bat 7 bat 8A bat 8B bat 9
Les notes donnes par les occupants varient en fonction de la distance du btiment la chaufferie : les btiments
2, 3, 9 et 7 sont les plus proches de la chaufferie, et sont tous situs entre "Bonne" et "Trop chaude".
Les btiments 1, 5 et 8B Sont loigns de la chaufferie, lECS est caractris comme tide par certains
occupants.
Les pignons sont isols par lintrieur : structure bton banch - doublage isolant de 5 cm.
Cette configuration provoque dimportants ponts thermiques au niveau des planchers intermdiaires.
Faades
Les faades sont isols par lintrieur : structure bton banch - doublage isolant de 5 cm.
Cette configuration provoque dimportants ponts thermiques au niveau des planchers intermdiaires et
des refends.
Comme le montre la seconde thermographie, les loggias sont galement concernes par les ponts
thermiques de refends et des planchers intermdiaires. Dans ce cas une isolation extrieure ne permet
pas de solutionner efficacement ces deux jonctions. Le traitement le plus adapt dans ce cas est la
fermeture des loggia.
Photographie Thermographie
Brisis
Analyse :
Lensemble des parois verticales est isol, lpaisseur disolant est faible en comparaison des standards actuels
mais les dperditions sont nanmoins maitrises. La position intrieure de lisolant induit en revanche des ponts
thermiques importants.
Seule une intervention disolation par lextrieur permettrait de traiter lensemble des ponts thermiques. Des
interventions de nature diffrentes sont envisager en fonction des trois types de parois :
- Les pignons peuvent tre traits simplement, labsence de menuiserie dans la plupart des cas
faciliterait la mise en uvre dun systme disolation (polystyrne expans) + RPE (Revtement
Plastique pais) ou enduit hydraulique ou bardage rapport
- Les faades sont plus complexes traiter en raison des loggias : un traitement efficace consisterait
la fermeture de celle-ci afin de raliser des jardins dhiver.
- Les brisis ncessitent la ralisation dune isolation par lextrieur, ceci ncessite la dpose de la
couverture. Lintervention est donc envisager lors de la rfection de celle-ci.
Les thermographies et les relevs effectus rvlent que les tranches 1 et 2 sont constitus dlments de mme
nature en terme de structure et disolation.
Localisation : brisis.
Pathologie : dformation/prsence
de mousse.
Rccurence : gnralis.
310.000 HT
Cot Type enduit : 135 /m (soit un surcot de 123.000 HT par rapport au
ravalement seul)
Intervention Isolation de l'ensemble des murs par l'extrieur et fermeture des loggias
A lorigine, les ouvrants des btiments sont de type simple et double vitrage 4/4/4 sur menuiseries
bois/aluminium. Le sondage a montr que 36% des occupants ont remplacs leurs menuiseries.
Descriptif des ouvrants
Photographie Thermographie
Menuiseries dorigine
Les menuiseries dorigine sont trs dperditives, tant au niveau du vitrage que des montants.
Les loggias sont quipes de menuiseries coulissantes, celles-ci donnent lieu des infiltration d'air sources
dinconfort et de dperditions. Les coffres de volet roulants participent galement dgrader ltanchit
lair du bloc baie.
Menuiseries rnovs
Analyse :
Les fentres dorigine sont de faibles performances thermiques et engendrent dimportantes dperditions de
chaleur. Cette faible performance induit galement un effet de paroi froide, crant de linconfort thermique. Cet
inconfort est compens en augmentant les tempratures dambiance des logements, augmentant par consquent
encore plus les dperditions de chaleur.
Les problmes dinfiltration relevs au niveau des menuiseries coulissantes ne peuvent tre traits efficacement
que dans le cadre du remplacement des menuiseries. Une menuiserie de type coulissante frappe est alors
mettre en place. Ce type de menuiserie coulissante est lun des seuls permettant de garantir une bonne
tanchit lair.
De par leurs surfaces importantes pour lenveloppe des btiments et leur faible performance, le remplacement
des simples vitrages par des doubles vitrages performants est incontournable du point de vue thermique.
Les menuiseries ont galement un fort impact sur le confort thermique dt : les logements situs sous brisis
sont fortement vitrs et exposs. La mise en place de protections solaires adaptes et de menuiseries munis de
traitement permettant daugmenter la rflectivit est ncessaire.
Les murs et les portes donnant sur les circulations ne sont pas isols.
Ltanchit lair des portes palires est globalement bonne, les joints relevs ntait pas dteriors.
Les circulations sont tempres par un metteur situ au niveau du hall dentr. Ceci a pour consquence
daugmenter la consommation dnergie.
Pathologies :
Analyse :
Les circulations ne reprsentent pas un poste majeur de consommation lheure actuelle. Des amliorations sont
nanmoins possibles telles que :
- Larrt du chauffage.
- Lisolation des circulations.
- Le remplacement des portes palires.
Au vue de la performance globale de lenveloppe et de ltat des parties commune, lisolation des murs donnants
sur les parties communes nest pas entreprendre. Cette intervention pourra nanmoins tre envisage une fois
lensemble de lenveloppe optimise.
Pathologies :
Analyse :
Les toitures sont isoles (paisseur variant entre 4 et 10 cm). Les dperditions sont ainsi limites.
Les parois les plus problmatiques en terme de dperdition et de vtust sont les toitures-terrasses, leur rfection
est programm court ou moyen terme, une isolation de plus forte paisseur pourra alors tre mise en place.
Les portions de plancher bas donnant sur lextrieur nont pas pu tre sondes lors de la visite
nanmoins la thermographie indique une temprature de surface relativement leve. De plus la paroi
semble donner lieu des ponts thermiques rpts pouvant tre lis une structure bois. Un traitement
serait raliser.
Pathologies :
La performance des planchers sur extrieur est faible, leur isolation ncessite la dpose de la finition bois en
place. Elle peut tre ralise par la pose de panneaux de type laine minrale (R > 5 m.K/W). Afin de garantir la
performance de lisolation, le traitement du pont thermique rpt de la structure de fixation est ncessaire.
Les planchers bas donnant sur les vide-ordure peuvent quant eux tre traits simplement par flocage. Le
confort pour les logements concerns sera trs sensiblement amliorer.
Le calcul du Ubt permet de caractriser lenveloppe gnrale du btiment. Il reprsente le coefficient moyen de
dperdition par transmission travers la surface de parois dperditives.
La valeur du Ubt est de 1,50 W/m.K
Le coefficient de dperdition surfacique est lev. A titre indicatif, on distingue 4 seuils de performance pour le
coefficient Ubt :
Enveloppe performante : Ubt < 0,5 (btiment trs isol),
Enveloppe modrment dperditive : 0,5 < Ubt <1,0 (isolation standard RT2005),
Enveloppe dperditive : 1,0 < Ubt < 1,5 (btiment peu isol),
Enveloppe trs dperditive : Ubt > 1,5 (btiment non isol).
A partir des relevs effectus sur le bti et sur les installations techniques, une tude des dperditions a t
ralise, aboutissant aux rsultats suivants :
Renouvellement d'air
29%
Ponts
thermiques
10%
Murs extrieurs
Planchers bas 12%
8%
Planchers hauts
4%
Ouvrants
37%
Commentaires :
La part la plus importante des dperditions est engendre par les ouvrants (37%). Ce rsultat est caus par
une faible performance de la majorit des vitrages (simple vitrage) et une proportion de surface vitre
importante. Les ouvrants dorigine sont environ 5 fois plus dperditifs que les ouvrants modernes. Le potentiel
de gain sur le poste le plus dperditif est donc trs important.
La contribution du renouvellement dair est galement importante : la ventilation naturelle actuellement en
place ne permet pas de contrler les dbits, ltanchit lair gnrale est faible.
Les murs reprsentent une faible proportion de dperdition en raison de leur isolation. La position intrieure
de cette isolation induit en revanche dimportants ponts thermiques (environ autant de dperdition que les
murs eux-mmes). La proportion de dperdition par les parois opaques verticales correspond 22% des
dperditions totales.
Les planchers hauts et bas reprsentent une faible part des dperditions, des optimisations peuvent
nanmoins tre effectues.
Le systme est essentiel et permet davoir une ventilation gnrale et permanente des logements.
Aucun problme li un dfaut de la ventilation na t relev en visite. Certains copropritaires (env. 10%)
dclarent dans le questionnaire avoir calfeutr les entrs et/ou extractions dair.
Le systme de ventilation naturel ne permet pas de contrler les dbits de ventilation. Ils peuvent ainsi tre
excdentaires en raison des conditions climatiques ou alors que le logement est inoccup. Ils peuvent linverse
et pour les mmes raisons tre insuffisants.
Pour le second point, il faut, pour assurer des dbits permanents, rapporter sur les tourelles de ventilation un
systme dassistance. Compte tenu de labsence de problme constat lors du diagnostic et de la complexit de
ralisation de ces travaux, cette intervention nest pas tudie.
Enfin, il est noter que les travaux de remplacement douvrants raliss par les copropritaires doivent tre
excuts avec la mise en place dentres dair intgres aux menuiseries. Les entreprises ralisant lintervention
ne posent les entres dair gnralement qu la demande.
Chaudire 1 :
(relev exploitant)
Chaudire 2 et 3 :
Aucune cuve de sparation des hydrocarbures na t releve en chaufferie, ce type dquipement est obligatoire
au vue du combustible utilis.
Le plafond de la chaufferie nest pas floqu. La rsistance au feu peut malgr tout tre satisfaisante selon la
position des fers bton de la dalle. Une expertise complmentaire serait effectuer pour valider ce point.
Analyse :
La production de chaleur est assure par les 3 chaudires, lune dentre elle a t installe en 2011, les deux
autres datent de 1988. Le rendement des chaudires est faible, les anciennes chaudires donnent lieu de fortes
pertes larrt (thermographie ci-dessus).
Dimensionnement :
Ltude des dperditions et de la production dEau Chaude Sanitaire permet destimer la puissance ncessaire en
chaufferie. Il en rsulte une puissance ncessaire de 1 850 kW (1 230 kW pour le chauffage, 580 kW pour la
production dEau Chaude Sanitaire). Les chaudires 1 et 2 suffisent donc puisque la puissance totale est de
1 810 kW. La chaudire n3 est inutile lors de la quasi-totalit de la saison de chauffe ce qui correspond
lexploitation relle du site puisque la troisime chaudire est coupe manuellement la majeure partie du temps.
Labaissement de la puissance sous le seuil des 2MW permet dallger les contraintes rglementaires et ainsi
raliser un gain sur le contrat dentretien.
Conversion nergtique :
Pour ces trois raisons il est conseill dentreprendre la conversion nergtique de la chaufferie. La solution gaz
est pressentie en raison de la proximit du rseau et de la facilit de mise en uvre. Dans un contexte de forte
augmentation du cot des nergies fossiles, la solution bois apportera une scurit dapprovisionnement plus
intressante. Cette solution a galement t tudie.
Zone transformer
pour laccs camion : Des
places de parkings doivent
tre dplaces.
La chaudire bois dchiquet fonctionne en base (30% de couverture), lappoint est ralis par
Fonctionnement
les chaudires gaz.
Les deux solutions de conversion gaz et bois sont ici compares afin de visualiser limpact de lvolution du cot
des nergies dans le temps.
La comparaison est ralise en Cout Global Actualis, lensemble des cots relatifs chacune des deux solutions
sont additionns chaque anne : investissement / cot de lnergie / cot dabonnement / cot dentretien.
Notons que lhypothse dvolution du cot du gaz est dans la tranche faible par rapport lvolution constate
au cours des dernires annes.
3 000 000
2 500 000
2 000 000
1 500 000
1 000 000
500 000
0
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15
Annes
solution gaz solution bois
Analyse :
TTC TTC
Linvestissement dduit des aides est de 151 000 pour le gaz et de 203 000 pour le bois soit un surcot
TTC
de 230 /logement. Ce surcot est amorti ds la premire anne par les conomies sur le combustible.
Ensuite, linflation sur le cot du gaz induit une augmentation de la facture nergtique plus rapide que dans le
cas du bois. Le cot global de la solution bois+gaz est infrieur ds la deuxime anne.
Linvestissement supplmentaire de 230 /logement engag lanne 0 permet de dconomiser globalement
1100 /logement au bout de 5 ans par rapport la solution gaz, et prs de 3000 /logement au bout de 10 ans.
Cette solution est donc fortement conseille, les contraintes de mise en uvre restent nanmoins solutionnes
par ltude de faisabilit.
Rseaux enterrs
Les rseaux enterrs donnent lieu des dperditions le long de leurs parcours.
Aucun traitement nest propos compte tenu de lemplacement et du remplacement rcent des
canalisations.
Analyse :
Les rseaux sont globalement calorifugs mais des reprises ponctuelles sont prvoir (tronons manquants ou
dgrads).
La configuration actuelle du rseau de chauffage ne permet pas un quilibrage prcis de la temprature entre les
logements car les colonnes montantes ne disposent pas de vannes dquilibrage. Nanmoins des vannes
dquilibrage viennent dtre mises en place pour quilibrer les principaux rseaux entre eux lchelle de
plusieurs groupes de btiment.
Le questionnaire met en vidence que le btiment 1 semble tre dfavoris par rapport au reste de la rsidence,
lintervention en cours permettra de traiter ce problme.
En ce qui concerne lquilibrage prcis entre btiment et entre logement, une cartographie de temprature
intrieure va tre effectue. Nanmoins le premier lment danalyse apport par le questionnaire indique que
des diffrences relativement importantes de temprature ont lieu entre les logements ; en particulier en fonction
de leur position par rapport au rseau de chauffage, lorientation et de ltage. Ces deux premiers points
ncessitent linstallation de vannes dquilibrage en pied de colonne. La gestion entre tage ncessite un rglage
metteur par metteur, labsence de t de rglage ne rend pas possible ce dernier ajustement.
Cot 34.000 HT
Analyse :
La mise en place de vannes thermostatiques sur les radiateurs est prconise afin de permettre la rgulation de
lmission en fonction des apports gratuits. Pour assurer le bon fonctionnement de la distribution du chauffage, la
commande des pompes sera modifie pour mettre en place une variation lectronique de vitesse adaptant le
dbit au besoin.
En effet, le systme actuel ne permet pas de tenir compte des apports solaires parfois trs importants dans les
pices exposes au sud, pouvant conduire des surchauffes dans les logements. Lavantage dune faade sud
vitre nest pas exploit pour optimiser les apports de chauffage.
Cot 57.500 HT
- Rgulation de la cascade
- Modle : SIEMENS. RVK22 4
Paramtrage
Horaires 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24
100 C
Temprature de consigne
80 C Lundi
Mardi
60 C
Mercredi
[C]
40 C
Jeudi
20 C Vendredi
0 C Samedi
-5 C 0 C 5 C 10 C 15 C 20 C
Dimanche
Temprature extrieure [C]
Consignes : Confort : 20,0 C Rduit : 18,0 C
Le rgulateur hebdomadaire en place est un matriel performant pour raliser la rgulation du chauffage selon la
temprature extrieure.
Le paramtrage actuel comprend un rduit nocturne, la plage de celui-ci ainsi que la temprature peut tre
optimis. Par exemple rduit 17C sur la plage 6h00 21h00 (le rgulateur comprend une constante de temps
prenant en compte le temps de monte en temprature des btiments).
La cascade est gre de manire favoriser le fonctionnement de la chaudire n1 (DeDietrich). Ceci permet
damliorer la performance de la gnration.
En revanche les chaudires ne sont pas quipes de vannes disolement. Ces vannes permettent dempcher les
circulations parasites de fluides lors des phases darrt des chaudires. Linstallation dune telle vanne est
envisager minima au niveau de la chaudire n2 puisque la chaudire n3 est isole manuellement en cas
dinutilisation et la chaudire n1 fonctionne en permanence pour le chauffage et la production dEau Chaude
Sanitaire.
La mise en place de calorifuge sur ces conduites ainsi que de compteurs individuels permettrait de
maitriser les consommations.
Pertes de
gnration Besoin
11% 34%
changeur plaque
1% ballon
<1%
Canalisations
54%
Analyse :
Le besoin dEau Chaude Sanitaire reprsente un tiers de la consommation finale de fioul. Les deux tiers restants
sont occups par les pertes.
Les canalisations reprsentent 80% des pertes totales : labsence disolation au niveau du bouclage prsent dans
les celliers et les gaines technique explique en majeur partie ce rsultat. Une isolation est possible, elle est de
complexit variable selon les zones :
- Au niveau des celliers : laccs est simple et permet un traitement ais des canalisations.
- Au niveau des gaines techniques : laccs est difficile et rend complexe la mise en uvre de
lisolant.
- Au niveau des garages et des boxes, les portions nu peuvent tre aisment traites.
- Les portions enterres ne peuvent tre traites.
Une amlioration du rendement de gnration est possible mais passe par le remplacement des chaudires et
lamlioration de la rgulation en cascade. Solutions proposes dans la partie chauffage.
Lisolation de lchangeur plaque peut tre envisage tout comme le trou dhomme du ballon de stockage qui
ne possde pas de protection thermique.
consommations d'nergies
Montant rcuprable
Cot par logement
Cot des travaux
fonctionnement
Rduction des
crdit d'impt
(HT/lgt)
(TTC)
(TTC)
(TTC)
(HT)
(ans)
(%)
Travaux disolation
Isolation des toitures-terrasses
3 200 18 1 200 000 1 136 6 300 22 500 >30
(btiments 3 et 8A)
Isolation des brisis (pose en sarking) 3 700 21 2 420 000 2 386 18 620 63 000 >30
Isolation des plancher donnant sur
4 500 26 2 76 000 432 5 320 9 000 13
l'extrieur (portion en lambris)
Isolation des planchers bas sur local
790 4 <1 6 000 34 1 330 - 7
vide-ordure
Isolation des murs par lextrieur
6 700 38 3 310 000 1 764 24 955 46 500 27
(pignons)
Isolation de l'ensemble des murs par
37 000 210 16 1 800 000 10 219 70 091 177 750 28
l'extrieur et fermeture des loggias
Arrt du chauffage des parties
2 800 16 1 3 000 17 - - 1
communes
Remplacement des fentres et portes
1
fentres en simple vitrage 53 000 301 23 1 300 000 9 959 5 508 130 000 17
(travaux privatifs)
Amlioration des systmes thermiques
Mise en place de bouche dextraction
11 000 63 5 37 000 211 - - 3
hygrorglable
Conversion nergtique bois 140 560 799 3 340 000 1 936 95 907 51 000 2
1
Cout correspondant un logement entirement en simple vitrage.
Audit nergtique Coproprit "Laferrire" Crteil 35/58
7 PROPOSITION DE PLAN DE TRAVAUX DECONOMIES DENERGIES
Les propositions de travaux prsentes sont organises ci-aprs selon un plan pluriannuel de travaux
dconomies dnergies cohrent.
La conversion nergtique de chaufferie. Deux solutions sont possibles en fonction de la source dnergie
utilise : gaz ou bois. La solution propose ici est le gaz afin de prendre en compte les rserves de faisabilit.
Nanmoins la solution bois est fortement conseille au vue de ltude comparative (disponible au chapitre
"installations de chauffage").
Le remplacement des menuiseries des logements quips des menuiseries dorigine. La simulation a t ralise
en prenant en compte lobjectif vis : conservation des menuiseries double vitrage dj remplaces,
remplacement de lensemble des menuiseries restantes en simple vitrage.
o Conversion nergtique :
- Ralisation dune tude de faisabilit bois
- Ralisation dun devis auprs de GRdF pour le raccordement gaz
- Ralisation de devis pour la conversion de la chaufferie au gaz
- Choix de conversion nergtique par vote en assemble: gaz/bois
- Ralisation et suivi des travaux lt
Note : le remplacement des menuiseries anticipera les travaux dinstallation de ventilation : les grilles dentre
dair seront adaptes.
HT
Cot ( ) Cot / logement Montants
Actions HT
(hors aides) ( hors aides) rcuprables
HT
Isolation des planchers bas sur local vide-ordure 6 000 34 HT
/lgt CEE : 1 330
TTC
TTC
Remplacement des fentres et portes fentres en CEE : 5 500
HT 2
1 300 000 9 959 HT
/lgt Crdit dimpt :
simple vitrage TTC
130 000
HT
Conversion nergtique gaz 150 000 878 HT
/lgt CEE : 14 800
TTC
HT HT TTC
TOTAL 1 456 000 10 871 /lgt 152 000
Dans le cas o la solution bois est choisie, un surcout (aides dduites) de 40 600 est prendre en compte.
7.1.3 Economie
Economie dnergie 32 %
TTC
Economie sur la maintenance 0
TTC
Economie de fonctionnement la premire anne 134 400
TTC
Economie moyenne de charge par logement 760 /lgt
CEP Ubat
Btiment SHON (m)
(kWhEP/mSHON.an) (m.K/W)
Consommations nergtiques
missions de gaz effet de serre (GES)
(en nergie primaire)
pour le chauffage et la production d'eau chaude sanitaire
pour le chauffage et la production d'eau chaude sanitaire
Consommation relle : 125 kWhEP /m.an Estimation des missions : 29 kgqCO2 /m.an
< 51 A < 6 A
51 90
110 B 6 10 B
111150
91 210 C 125 11 2 0 C
kWhEP/m.an
211 230
151 350 D 21 35 D 29
kg qCO2 /m.an
351 330
231 540 E 36 55 E
541 450
331 750 F 56 80 F
>
> 450
750 G > 80 G
Btiment nergivore Forte mission de GES
2
Cout correspondant un logement entirement en simple vitrage.
Audit nergtique Coproprit "Laferrire" Crteil 37/58
7.2 Phase 2 : Petites amlioration prvoir
Laudit thermique met en vidence la ncessit damliorer les points suivants sur le moyen terme :
Un gain supplmentaire de 18% est ralisable grce ces interventions. Un effort dinvestissement
supplmentaire de 300 000 (1 700 /logement) est prvoir, ces investissements peuvent tre tals sur
plusieurs annes.
Economie dnergie 12 %
TTC
Economie sur la maintenance 0
TTC
Economie de fonctionnement la premire anne 12 000
TTC
Economie moyenne de charge par logement 70 /lgt
o Limplication dun architecte est ncessaire dans le cadre du plan de travaux global sur les
faades
o La consultation des copropritaires est envisager en amont afin de valider leurs volonts
concernant le devenir des loggias. Lintervention propose la fermeture de celles-ci, dans le cas
des copropritaires ne souhaitant pas clore cet espace un manchonnage des dalles et refends
pourra tre envisag.
HT
Cot ( ) Cot / logement Montants
Actions HT
(hors aides) ( hors aides) rcuprables
TTC
CEE : 3 300
HT HT
Isolation des toitures-terrasses (btiments 3 et 8A) 200 000 1 136 /lgt Crdit dimpt :
TTC
22 500
TTC
CEE : 18 620
HT HT
Isolation des brisis (pose en sarking) 420 000 2 386 /lgt Crdit dimpt :
TTC
63 000
TTC
Isolation des plancher donnant sur l'extrieur CEE : 5 320
HT HT
76 000 432 /lgt Crdit dimpt :
(portion en bois) TTC
9 000
TTC
Isolation de l'ensemble des murs par l'extrieur et CEE : 70 090
HT HT
1 800 000 10 219 /lgt Crdit dimpt :
fermeture des loggias TTC
177 750
HT HT TTC
TOTAL (en complment de la phase 1bis) 2 496 000 14 173 /lgt 294 170
Economie dnergie 25 %
TTC
Economie sur la maintenance 0
TTC
Economie de fonctionnement la premire anne 72 000
TTC
Economie moyenne de charge par logement 409 /lgt
CEP Ubat
Btiment SHON (m)
(kWhEP/mSHON.an) (m.K/W)
Consommations nergtiques
missions de gaz effet de serre (GES)
(en nergie primaire)
pour le chauffage et la production d'eau chaude sanitaire
pour le chauffage et la production d'eau chaude sanitaire
< 51 A < 6 A
51 90
110 B 80 6 10 B
kWhEP/m.an
111150
91 210 C 11 2 0 C 19
kg qCO2 /m.an
211 230
151 350 D 21 35 D
351 330
231 540 E 36 55 E
541 450
331 750 F 56 80 F
>
> 450
750 G > 80 G
Btiment nergivore Forte mission de GES
CEE : Certificat dconomie dnergie. Mcanisme rglementaire permettant de valoriser financirement des
travaux dconomies dnergie raliss grce la revente des certificats.
Energie Primaire (EP): On utilise le terme d'nergie primaire pour parler de l'ensemble des nergies disponible
dans la nature avant toute transformation. Si elle nest pas utilisable directement, elle doit tre transforme en
une source dnergie secondaire pour tre mise en uvre. Dans l'industrie de l'nergie, on distingue la
production d'nergie primaire, de son stockage et son transport sous la forme d'nergie secondaire, et de la
consommation d'nergie finale. La quantit dnergie primaire est toujours suprieure lnergie finale disponible.
Energie Finale (EF) : On utilise le terme d'nergie finale pour parler de l'ensemble des nergies se situant en fin
de chane de transformation de l'nergie. Il sagit de l'nergie utilise concrtement par l'utilisateur final , telle que
mesure par les compteurs du fournisseur dnergie.
Facteur de conversion
nergie Unit dorigine
en kWhEP
Electricit 1 kWh 2,58
Gaz naturel / fioul 1 kWhPCS 1
Bois 1 kWh 0,6
Emissions de CO2 : Unit permettant de reprsenter l'impact du btiment sur le rchauffement climatique.
Conversion
Energie
(kgCO2/kWhEF)
Fioul 0,300
Gaz naturel 0,234
Electricit 0,084
Bois 0,013
CEP : Le CEP, ou consommation conventionnelle, est issue dun calcul rglementaire Th-C-E ex et correspond la
consommation en nergie primaire dun btiment pour les 5 usages suivants : chauffage, production dEau
Chaude Sanitaire, clairage (forfaitairement) et auxiliaires de chauffage/ventilation.
CEF : Le CEF correspond aux consommations en nergie finale de 5 usages (chauffage, ECS, refroidissement,
clairage des logements, auxiliaires de chauffage et de ventilation) par m de SHON.
Coefficient de transmission thermique (en W/m.K) : caractrise la quantit de chaleur traversant une paroi en
rgime permanent, en fonction du temps et de la diffrence de temprature des ambiances de part et dautre de
la paroi. Plus sa valeur est faible et plus la paroi est performante.
kWhcumac : unit de compte du dispositif de certificat dconomie dnergie. Cumac signifie que les conomies
dnergie sont cumules (sur une dure de vie norme de lopration) et actualises.
DJU : Degrs Jour unifi. Le DJU est un indicateur de besoin de chauffage. Il est calcul jour par jour par cart
entre une temprature intrieure conventionnelle de 18C et la temprature extrieure moyenne de la journe
(donnes Mto France, moyenne trentenaire).
SHON : la surface hors uvre nette est une mesure de la surface de plancher dun btiment.
Th-C-E ex : la mthode de calcul Th-C-E ex est prvue larrt du 13 juin 2008 relatif la performance
nergtique des btiments existants de surface suprieure 1000 m lorsquils font lobjet de travaux importants.
K Degrs Kelvin
kWh Kilowattheure
RT Rglementation thermique
Nombre de
copropritaires ayant
rpondu entirement Nombre de
au questionnaire copropritaires n'ayant
44% pas rpondu au
questionnaire
56%
Localisation 5 rponses
impossible
5 rponses
12 rponses
5 rponses
4 rponses
10
rponses 4 rponses
4 rponses
15 rponses
7 rponses
6 rponses
100%
Qualification du confort hivernal
90%
Chaud trop 80%
9% chaud 70%
4% 60%
50%
Froid 40%
6% 30%
20%
Bon Frais 10%
62% 19% 0%
R+1 R+2 R+4 R+5 et T+6
Froid l'hiver Frais l'hiver
Bon l'hiver Chaud l'hiver
Trop chaud l'hiver
80%
60%
40%
20%
0%
Bt 1 Bt 2 Bt 3 Bt 4 Bt 5 Bt 6 Bt 7 Bt 8A Bt 8B Bt 9
Froid l'hiver Frais l'hiver Bon l'hiver Chaud l'hiver Trop chaud l'hiver
100%
80%
60%
40%
20%
0%
Fentre non remplaces Fentre remplaces
Froid et frais Bon Chaud et trop chaud
remplace
origine 39%
61%
100%
80%
60%
40%
20%
0%
Fentre remplace dans Fentre remplace dans Fentre remplace dans Moyenne
le Sjour la Chambres la Cuisine
remplac
10%
origine
90%
Problme d'humidit
14%
Aucun
pproblme
d'humidit
86%
Chaude Trop
39% chaude
8%
Tide
4%
Bonne
49%
80%
70%
60% Fraiche
50% Tide
40%
Bonne
30%
Chaude
20%
Trop chaude
10%
0%
bat 1 bat 2 bat 3 bat 4 bat 5 bat 6 bat 7 bat 8A bat 8B bat 9
178 APP
37
16 ESCALIERS
9 BATIMENTS
ESTIMATION DE 160 COLONNES CHAUFFAGE
ESTIMATION DE 5 COLONNES PAR APPARTEMENTS Bt 1
4 m3/h
Dpart N1 4 m3/h
Dpart N2 13,8 m3/h
Dpart N3 14 m3/h
Dpart N4 31,2 m3/h 63 m3/h
GENERAL 63 m3/h Chauf Cuve
DN 65 DN 125 DN 40
13 m3/h 39
41
Bt 3 14 m3/h
Bt 4 Bt 2
DN 65
20
22
18
38
DN 80
Bt 9
40
Bt 8
DN 50
12 4
16 32,3 m3/h
Bt 6
Bt 5 2
10 Bt 7
14
8 6
RUE LATERALE
CEP Ubat
Btiment SHON (m)
(kWhEP/mSHON.an) (m.K/W)
9.6.1 Phase 2
CEP Ubat
Btiment SHON (m)
(kWhEP/mSHON.an) (m.K/W)