M0182008 PDF
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THESE
Prsente et soutenue publiquement le :..
PAR
Mme. Bouchra AIT ABBI Ep. IMZILNE
Ne le 03 Dcembre 1981 Beni Mellal
JURY
Mr. A. TOUNSI PRESIDENT
Professeur de Chirurgie Gnrale
Mr. A. HRORA RAPPORTEUR
Professeur de Chirurgie Gnrale
Mme. H. E. KRAMI
Professeur de Gastro Entrologie
Mr. M. RAIS
JUGES
Professeur de Chirurgie Gnrale
Mr. R. MOUHCINE
Professeur Agrg de Chirurgie Gnrale
Ddicaces
A MES TRES CHERS PARENTS
Cest travers vos encouragements que jai opt pour cette noble
profession, et cest travers vos critiques que je me suis ralise.
Jespre avoir rpondu aux espoirs que vous avez fonds en moi et
ralis aujourdhui lun de vos rves.
Que Dieu tout puissant vous garde et vous procure sant, bonheur
et longue vie pour que vous demeuriez le flambeau illuminant le chemin
de vos enfants.
Merci pour ton amour, ton soutien et tes encouragements qui ont
toujours t pour moi dun grand rconfort.
Je taime ma puce.
A MON GRAND FRERE MOHAMED ET SA FEMME NADIA
Votre aide, votre gnrosit, votre soutien ont t pour moi une
source de courage et de confiance.
Que DIEU le tout puissant vous garde pour vos parents. Je vous
aime de tout mon cur. Jespre que vous raliserez tous vos rves
inchaALLAH.
Vous tes de seconds parents pour moi ; vous mavez accueilli dans
votre maison pendant des annes et vous mavez trait comme votre
fille.
Ma chre Rajaa, tu es pour moi une sur et une amie plus quune
belle sur ; nous avons partag ensemble beaucoup de moments de joie
et de frustration quon a pu surmonter ensemble.
Puisse ALLAH vous aidez dans vos tudes. Jespre pour vous
deux que vous ralisez tous vos rves.
Qui font partie de ces personnes rares par leur gentillesse, leur
tendresse et leurs grands curs.
tous ceux qui ont choisi cette pnible tche de soulager les gens
et diminuer leurs souffrances
Remerciements
A notre Matre,
Prsident de thse
faire.
Rapporteur de thse
Juge de thse
Juge de thse
Professeur de Gastroentrologie
Juge de thse
V.Conclusion ..................................................................................................
......................................................................................................................... 96
VI.Rsums ........................................................................................................ 98
1
I. INTRODUCTION
2
Le but de notre tude est de :
3
Matriels et
mthodes
4
II. MATERIELS ET METHODES
5
On a inclus tous les malades ayant un cancer de lsophage quelque
soit la localisation (tiers sup, tiers moy, tiers inf).
Tous les types histologiques sont inclus.
Les cancers du cardia type I sont inclus.
On a exclu les malades prsentant un cancer du cardia type II et III.
6
Les rsultats
7
III. LES RESULTATS
A. LEPIDEMIOLOGIE
1. Le recrutement annuel
La srie comporte 80 cas de cancer de lsophage colligs sur une priode
de 7 ans, soit un nombre moyen de 11 cas par an.
Durant la mme priode 5970 patients ont t hospitaliss au service pour
diffrentes pathologies. Le cancer de lsophage reprsente 1,3% des
hospitalisations.
Figure 1 : pourcentage des malades ayant un cancer de lsophage par rapport lensemble des
malades hospitaliss la mme priode.
8
2. La frquence
Le cancer de lsophage reprsente 1,3% des hospitalisations au service et
se place au quatrime rang, aprs le cancer colorectal avec 5,68% (339 cas), le
cancer de lEstomac avec 3,68% (212 cas) et le cancer du Pancras avec 1,5%
(94 cas).
2001 13 26 45
2002 7 36 49
2003 10 32 61
2004 15 36 49
2005 17 33 44
2006 9 27 47
2007 9 22 44
9
Figure 2 : pourcentage de certains types de cancers la clinique chirurgicale C .
3. Lge
La moyenne dge tout sexe confondu est de 58,04 ans avec des extrmes
dge de 23 et 89 ans.
4. Le sexe
10
Figure 3 : Rpartition des patients selon le sexe.
B. LETUDE CLINIQUE
1. Les facteurs de risque
Les facteurs de risque ont t prciss dans 64 observations.
39 patients navaient aucun facteur de risque (48,8%);
18 taient tabagiques (22,5%) ;
5 malades avaient une notion de RGO (6,3%).
2 malades taient alcoolo-tabagiques (2,5%).
2. Le dlai diagnostic
Le dlai diagnostic moyen chez nos patients tait de 7 mois avec des
extrmes de 1 60 mois.
11
3. Le motif d'hospitalisation
C. LE BILAN PARACLINIQUE
1. Le diagnostic positif
1.1 La Fibroscopie Oeso-Gastroduodnale avec biopsies
La FOGD et la biopsie ont t ralises chez tous les malades. Elles ont
permis de prciser le sige, laspect et le type histologique de la tumeur.
a) La localisation
Le tiers infrieur de lsophage : 47 cas (58,75%).
Le tiers moyen : 14 cas (17,5%).
le tiers suprieur : 10 cas (12,5%).
Localisation oesocardiale : 9 cas (11,25%).
b) Laspect
Laspect de la tumeur tait :
Bourgeonnant dans 8 cas (10%).
Ulcro-bourgeonnant dans 5 cas (6,25%).
Infiltrant dans 4 cas (5%).
Ulcrant dans 2 cas (2,5%).
Tumeurs stnosantes dans 61cas (76,25%).
12
c) Le type histologique
ADK : 41 cas (51,25%).
CE : 39 cas (48,75%).
d) La diffrenciation
La diffrenciation a t prcise pour 70 malades.
Tumeurs bien diffrencies : 41 cas (51,25%).
Tumeurs moyennement diffrencies : 26cas (32.5%).
Tumeurs peu ou non diffrencies : 3 cas (3,75%).
13
e) Le type histologique par localisation
Le tiers sup (10 cas) : tous les malades avaient un CE (12,5%).
Le tiers moyen (14 cas) : 12 cas de CE (15%), et 2 cas dADK (2,5%).
Le tiers infrieur et oeso-cardial (56 cas) : 17 cas de CE (21,25%) et 39
cas dADK (48,75%).
2. Le bilan dextension
2.1 Lexamen clinique
14
La Radiographie pulmonaire
Tous nos malades ont eu une radiographie pulmonaire.
Cet examen a montr :
Des mtastases pulmonaires dans 9 cas (11,25%).
Un poumon emphysmateux dans un cas (1,25%).
Pas danomalie dans 70 cas (87,5%).
La bronchoscopie
Elle a t ralise chez 14 malades
Elle tait normale dans 4 cas (28,6%).
Un malade a prsent un bourgeon endoluminal (7%).
Lchoendoscopie
Notre centre ne disposant pas dchoendoscope durant cette priode, cet
examen na t ralis chez aucun malade.
Lexamen ORL
15
3. Le bilan doprabilit
3.1 Le bilan biologique
Nous avons ralis pour tous nos malades :
Une NFS.
Un bilan hpatique.
Taux de protides.
Une albuminmie.
Un bilan dhmostase.
Un ionogramme sanguin.
Nous avons retrouv 32 cas danmie (40%), 21 cas dhypoprotidmie
(26,25%) et 16 cas dhypoalbuminmie (20%).
llectrocardiogramme
16
Les causes de non oprabilit :
Dans 14cas les malades avaient une perte de poids suprieure 20%
voir cachexie (43,75%).
10 malades avaient un cancer du tiers sup (31.25%), adresss pour
une radiochimiothrapie exclusive.
Dans 5 cas on a un ge suprieur 75 ans (15,6%).
Prsence dun ganglion de Troisier dans 2 cas (6,25%)
Un malade avait une cirrhose (3%).
D. LE TRAITEMENT
1. Le traitement curatif
b. Le type dintervention :
Oesophagectomie : 10 cas (71,4%).
Oesogastrectomie : 4 cas (28,6%).
17
c. La plastie
Plastie gastrique : 10 cas (71,5%).
Plastie colique transverse : 3 cas (21.4%).
Plastie colique droite : 1 cas (7,1%).
d. La stomie
Jejunostomie dans 12 cas (85,8%).
1.2. Le traitement no adjuvant et adjuvant :
a. Le traitement no adjuvant
Parmi les 14 malades oprs vise curative une radiochimiothrapie a t
ralise dans 2 cas (14,3%) et une radiothrapie dans un cas (7,1%).
b. Le traitement adjuvant
2. le traitement palliatif
2.1 Le traitement chirurgical
Lacte chirurgical a consist en une stomie. Nous avons procd par voie
mdiane dans 13 cas (38,2%) et par voie lective dans 21 cas (61,8%).
Lindication chirurgicale tait limite un geste dalimentation
demble dans 25 cas (73,52%) alors que dans 9 cas la stomie a t dcide en
per opratoire aprs laparotomie exploratrice (26,47%).
Dans 31 cas (91,2%) il sagissait dune Jejunostomie dalimentation et
dune Gastrostomie dans 3 cas (8,8%).
18
La radio et/ou chimiothrapie palliative
Radiothrapie palliative: 10 cas (15,15%);
Radiochimiothrapie exclusive : 17 cas (25,75%), dont 10 cas de
cancers du tiers suprieur.
Aucun traitement indiqu dans 25 cas.
Nous avons oprs 48 malades dont 23 oprs dans le but dune rsection
curative donc notre vrai taux doprabilit est de 28,75%.
b) Le taux de rscabilit
19
E. LES RESULTATS DU TRAITEMENT
1. La mortalit opratoire
Parmi les 14 malades rsqus, 3 malades sont dcds dans les suites
opratoires (21%).
Un malade dcd J0 (cause inconnue).
Un malade dcd J4 la suite dune mdiastinite.
Un malade dcd J20 aprs une mdiastinite survenue J11.
2. La morbidit
Des complications post opratoires ont survenue dans 6 cas (42,85% des
patients rsqus) :
20
Figure 5 : pourcentage des complications post opratoires.
Le stade tumoral
Les T :
Tumeur T1 : 2 cas
Tumeur T2 : 2 cas
Tumeur T3 : 8 cas
Tumeur T4 : 2 cas
21
Les N
Les M
3.3 La survie
La survie aprs rsection curative
La survie moyenne est de 16,6 mois avec des extrmes entre 5 et 60 mois.
28,5% des malades rsqus ont dpass 12 mois de survie.
60 mois de survie.
49 mois de survie.
21 mois de survie.
13 mois de survie.
22
la survie aprs geste dalimentation
La survie moyenne dans ce groupe tait de 5,3 mois, avec des extrmes de
1 et 10 mois.
La survie globale
La survie globale moyenne dans notre srie est de 11 mois avec des
extrmes de 0 et 60 mois.
23
Figure n6 : arbre rcapitulatif des rsultats de la srie
24
Analyse et
discussion
25
III. ANALYSE ET DISCUSSION
A. EPIDEMIOLOGIE
1. Incidence et frquence :
26
dpartements du nord tant chez lhomme jusqu 4 fois plus leve que dans le
sud de la France (7 ;8).
Figure 7: The global burden of esophageal cancer in men. High incidence rates occur in
Northern Iran, the Central Asian republics, North-Central China, parts of South America and
in Southern and Eastern Africa. (7)
27
1985-2000, on a enregistr 6213 cancers digestifs, dont 843 cas de cancer de
lsophage, soit 13,6% (9). Au Centre dOncologie Ibn Rochd de Casa, parmi
les 9925 cas de cancers recruts durant la priode du 01/01/1996 au 31/12/2000,
le cancer de lsophage a reprsent 1,96% du recrutement total, 16,2% des
cancers digestifs, et on se plaant au troisime rang aprs le cancer de lestomac
et le cancer du rectum (10).
2.1. Lge
Dans notre srie lge moyen des malades tait de 58,04 ans avec des
extrmes de 23 et 89ans.
28
la seconde priode (1995-2003). On constate que lge moyen des malades a
lgrement augmente(11).
Sur ltude faite Casablanca lge moyen des patients tait de 56,2 ans,
avec des extrmes de 20 98 ans(12).
2.2 Le sexe
29
Dans notre srie le cancer de lsophage est plus frquent chez lhomme
avec un sexe ratio de 2,47.
Ltude faite antrieurement au service indique que le sexe ratio la
premire priode (1980-1988) tait de 2,84, et de 3,03 la seconde priode
(1995-2003) (11).
Sur ltude faite Casablanca le sexe ratio tait de 1,09(14). Le sexe ratio
dans notre tude tait de 2,47.
30
3. Facteurs de risque :
a- Alcool et tabac :
Dans notre srie, lintoxication tabagique est retrouve chez 22,5% des
malades. 2,5% seulement sont alcooliques et 48,8% navaient aucun facteur
prdisposant.
31
b- Habitudes alimentaires :
c- Autres facteurs :
32
3.2 Facteurs endognes
La relation entre le cancer de lsophage et lsophagite chronique est
certaine. Les autres conditions prcancreuses (achalasie, membranes et
diverticules sophagiens, brlures et stnoses de lsophage) sont lorigine
dun petit nombre de cancers de lsophage du fait de leur raret (25).
Il semble bien exister quelques cas de prdisposition familiale au cancer de
lsophage en particulier dans les zones forte incidence (26). De mme,
lexceptionnelle tylose (kratodermie palmo-plantaire hrditaire transmission
autosomique dominante) est associe un risque de carcinome pidermode
sophagien mille fois suprieur la population gnrale (27). La maladie
cliaque et diverses gnodermatoses sont galement incrimines dans la gense
du cancer de lsophage (25).
Cas de ladnocarcinome
Les facteurs de risque de ladnocarcinome sont :
Le RGO
Lendobrachyoesophage appel galement sophage de Barrett (28).
Cette mtaplasie glandulaire, au dessus de la jonction oeso-gastrique, est
une complication du RGO. Cest en fait, une vritable lsion
prcancreuse (28).
La prvalence de lEBO augmente avec lge ; lge moyen de dcouverte
se situe entre 55 et 65 ans. Cette affection est plus frquente chez lhomme, elle
est rare chez les noirs (28).
Depuis 1989 sa frquence a augment ce qui pourrait sexpliquer aussi par
la large diffusion de lendoscopie. Le risque de cancrisation dun EBO se
situerait entre 10 et 15 % (29). Le risque de voir se dvelopper un ADK sur
EBO est 30 40 fois celui de la population gnrale(30).
33
Figure 8 : Aspect endoscopique dEBO : service de Mdecine B, Pr OUAZZANI.
Dans notre srie 6,3% des malades avaient une notion de RGO.
34
B. CLINIQUE
(Rf) Frquence(%)
35
Nous constatons que notre taux rejoint celui rapport par les auteurs. Mais
la question qui se pose est : comment dfinir la dysphagie ? Car dans notre
contexte il sagit plus dune aphagie; alors que dans les pays dvelopps les
malades sont pris en charge prcocement au stade de gne la dglutition.
Laltration de ltat gnral est habituelle chez ces patients. Elle peut tre
quantifie par la perte de poids (prsente dans 40% des cas) et la mesure du pli
cutan. Elle sintgre dans un tableau de malnutrition favorise par la dysphagie,
mais aussi par lanorexie (37).
Nous constatons quil y a une grande diversit des pourcentages car les
critres pris en considration ne sont pas univoques.
(Rf) Amaigrissement(%)
36
1.3 Les autres manifestations rvlatrices
Il peut sagir galement dun diagnostic fait lors dun bilan pour un cancer
ORL ou bronchique dont lassociation est observe dans 15 30% des cas (44).
Dans notre srie nous constatons que la majorit de nos malades ont
consult au stade de dysphagie, ce qui signifie que la tumeur tait dj volue
au moment du diagnostic.
2) Le dlai de diagnostic
Le diagnostic du cancer de lsophage reste encore trop tardif. Ce qui rend
le pronostic souvent sombre. (37). Il faut signaler que le retard au diagnostic est
encore accru chez les dents en raison de leur alimentations habituellement
mixe ou pteuse (39).
37
des signes discrets comme la sensation daccrochage ou de ralentissement du bol
alimentaire (37 ;39,46).
Le dlai de diagnostic est variable selon les auteurs ; dans notre srie, il
tait de 7 mois en moyenne avec des extrmes de 1 60 mois. Nous constatons
que ce dlai est lev. Ceci peut tre expliqu par le retard de consultation de
nos patients ou la relative ngligence face certains symptmes, ce qui nous fait
suggrer une meilleure ducation de notre population.
TRIBOULET (46) 3
CALAMENT (47) 2,9
TABECH (36) 2,5
BETZER (38) 2,5
KATLIC (42) 3,7
JOUGON (40) 2,8
Notre srie 7
3) Lexamen clinique
38
associe : signes de cirrhose, d'insuffisance respiratoire, d'affections cardio-
vasculaires.
1) A vise diagnostique
39
Figure 10 : Aspect macroscopique dune tumeur ulcro-bourgeonnante de lsophage
(Spiral.univ-lyon .fr)
40
Plus rarement, la lsion est Infiltrante (figure 12) raidissant et stnosant
lsophage sur toute sa circonfrence (43).
Figure 12: Aspect macroscopique dun cancer de lsophage : forme infiltrante et stnosante.
(http://anapath- paris7.aphp.fr/cadresite/cadretp.htm)
41
- ANATOMIE PATHOLOGIQUE
Adnocarcinome
Les autres types histologiques de cancer sont plus rares, tels que les
mlanomes et leomyosarcomes (44, 48,49).
42
Dans notre srie, lADK a reprsent 51,25 %, et le carcinome pidermode
48,75%.
-LOCALISATION :
43
Tableau n7 : Frquence des localisations du cancer de lsophage
FEKETE (50) 12 66 22
ELIAS (51) 14 78 8
ROLANCHON (34) 6,2 53,2 40,6
TABECH (36) - 50,6 48
THOMAS (52) 12,28 47,4 22,8
TAIEB (53) 28,8 36,5 28,8
MARITA (54) 15,8 55,3 28 ,9
Notr Srie 12,5 17,5 70
2) Le Bilan dextension
44
Les mtastases sont, relativement tardives, pouvant emprunter la voie
portale vers le foie, ou la voie gnrale vers les poumons et dautres tissus (55).
Figure n13 : image TDM de la rgion sous carnaire mettant en vidence une tumeur
sophagienne (1) avec rduction de la lumire de lsophage. Il y a un contact intime
entre la tumeur et laorte.
45
Figure n14 : TDM thoracique montrant une tumeur sophagienne avec disparition de la
lumire de lsophage.
Iconographie de la clinique chirurgicale C : Pr TOUNSI
Fibroscopie tracho-bronchique : pour liminer une extension muqueuse
tracho-bronchique ou une deuxime localisation ; non systmatique si
adnocarcinome du 1/3 infrieur chez un non-fumeur.
Figure15 : Cancer de lsophage 27cm des arcades dentaire compliqu dune fistule oeso-
trachale visible la bronchoscopie (57).
46
Examen ORL avec laryngoscopie indirecte, la recherche dune
paralysie rcurrentielle, d'un cancer ORL synchrone.
Scintigraphie osseuse, scanner crbral seulement en cas de signes
dappel.
Examen de deuxime intention en labsence de mtastases sur les
examens prcdents :
47
Les alternatives :
Figure n17 : Image nodulaire voquant une mtastase pulmonaire (iconographie de la clinique
chirurgicale C Pr TOUNSI).
48
remis jour le rle du TOGD dans le bilan dextension du cancer de
lsophage.
49
En cas dadnopathies cliaques lcho endoscopie : ponction sous
cho-endoscopie pour confirmation histologique (60).
50
mdiastinal (pricarde, trache, aorte) est prcis avec une sensibilit
suprieure 90% et une spcificit suprieure 85% et la prdiction de
la rscabilit tumorale atteint 87% en IRM pour 84% en TDM (63 ;64).
Dans notre srie, nos malades ont bnfici du bilan dextension suivant :
51
3. Le bilan doprabilit
b) Etat nutritionnel
Il est souvent altr chez les malades qui ont un cancer de lsophage. Une
perte de poids de plus de 15% signe une dnutrition avance. Un soutien
nutritionnel propratoire na cependant pas fait la preuve de son efficacit sur
la diminution des complications et de la mortalit postopratoire (66,31).
Etat pleuro-pulmonaire
52
gazomtrie artrielle et une EFR peuvent tre ralises en propratoire. Les
rsultats pathologiques de ces tests contre-indiquent toute chirurgie dexrse :
une hypoxmie de repos, une amputation des paramtres respiratoires suprieure
40-50%, un volume expiratoire maximal seconde (VEMS) infrieur 11/ mm
(66 ;68).
Si les valeurs trouves par lEFR et le dosage des gaz du sang taient
insuffisantes pour envisager une thoracotomie, il semble logique davoir recours
soit lOesophagectomie sans thoracotomie, soit une ventilation assiste
prolonge avec ventuellement une trachotomie temporaire (69).
Etat cardiovasculaire
Environ 45% des futurs oprs ont une atteinte cardiovasculaire plus ou
moins svre. Une artrite diffuse et lhypertension artrielle (HTA) sont les
anomalies les plus frquentes (67).
53
Lchodoppler permet de quantifier la fraction djection du ventricule
gauche (VG) : une fraction djection gale ou infrieure 50% nous incite
contre-indiquer une Oesophagectomie par thoracotomie (67).
La fonction hpatique doit tre value chez les sujets thyliques. Des
bilans cliniques et biologique sont raliss, et ventuellement complts par une
ponction biopsie hpatique (68).
54
Artriopathie svre.
Cirrhose.
Les critres de non rscabilit sont les suivants (59):
Recouvrement aortique 90 en TDM
Envahissement tracho-bronchique
Volume tumoral > 4 cm
Bloc ganglionnaire mdiastinal ou rcurrentiel
Mtastases ganglionnaires cervicales ou cliaques
Mtastases viscrale
55
Fibroscopie
Histologie
RP
Echographie abdominale
M+ Traitement palliatif
M-
TDM Thorax+Abdomen
Fibroscopie tracho-bronchique
-
Traitement Mdical
Traitement chirurgical
Non oprable
Oprable
56
D. LE TRAITEMENT
1. Moyens thrapeutiques
La chirurgie ;
La radiothrapie ;
La chimiothrapie ;
1.1 La chirurgie
a) Principes guidant lintervention
Les principes de la chirurgie carcinologiques sont :
Le curage ganglionnaire :
- Standard.
- Etendu.
- Total.
57
aprs la gastroplastie, lorsque celle-ci est irralisable du fait de
lextension tumorale gastrique ou dune chirurgie gastrique
antrieure (68,70). Quand ces deux organes sont absents ou jugs
impropres pour un tel rtablissement, il est ncessaire dutiliser
lintestin grle et en particulier le jjunum (71).
Dans les tudes rcentes, le taux doprabilit rapports par les auteurs est
de lordre de 30%. En effet Mariette et al rapporte dans leur srie un taux
doprabilit de 30% (72). Marita et al rapporte un taux de 35% (54).
Nous constatons que ce taux doprabilit a baiss dans notre service. Ceci
sexplique par une slection plus rigoureuse des patients oprer. Notre taux
actuel rejoint celui de la littrature.
58
80 % avec comme principaux facteurs de russite une meilleure slection des
patients candidats une chirurgie dexrse et une prise en charge dans des
centres spcialiss.
Notre taux de rscabilit est de 60,8% alors quil tait de 30,6% selon les
rsultats de ltude antrieure faite au service.
44.2%
Stade II 32,8%% 14.3%
31.9%
Stade III 30,5% 64.3%
7.0%
Stade IV 19% -
59
c) Intervention vise curative
Oesophagectomie par double abord abdominal et thoracique droit
(intervention de lewis Santy) :
Certaines quipes, surtout aux tats unis, ont ainsi recours ce procd de
faon systmatique quel que soit le type et ltat gnral du malade. Dautres le
rserve des cas slectionns comme une tumeur superficielle sans adnopathie
dcelable en cho endoscopie, une tumeur de lsophage cervical, ou une petite
tumeur chez un insuffisant respiratoire svre (68,67).
Cest une intervention par triple voie dabord : une rsection sophagienne
par voie thoracique droite, une gastroplastie par voie abdominale et anastomose
sogastrique par voie cervicale. Le transplant gastrique est alors plac dans le lit
60
sophagien (Intervention de Mac Keown) ou derrire le sternum (Intervention
dAkiyama) (67,76).
Les lments pouvant prfrer une intervention de Mac Keown (un trajet
mdiastinal postrieur) sont (76).
Oesopharyngo-laryngectomie totale
Cette intervention mutilante est indique titre curatif pour des cancers de
la bouche sophagienne, du sinus piriforme ou de la paroi pharynge
postrieure envahissant la bouche sophagienne, et pour des cancers de
lsophage cervical ne permettant pas une section de lsophage en zone saine.
Habituellement, lexrse sophagienne est faite sans thoracotomie. Seuls les
cancers cervico-thoraciques dont le ple suprieur est moins de 2 cm de la
bouche sophagienne peuvent justifier une thoracotomie droite associe qui
alourdit nettement lintervention (76).
61
Selon les rsultats de notre tude :
La voie dabord la plus utilise dans notre service tait celle de Lewis
Santy (71,4%).
Pontages palliatifs
62
oesorespiratoire de retrouver un certain confort de vie au prix dune mortalit
postopratoire majeure (78 ;79 ;80).
1.2 La radiothrapie
63
Les rsultats publis font souvent appel des techniques dirradiation
devenues obsoltes. La dfinition du volume-cible dpend des coles : certains
radiothrapeutes considrent que lensemble de la muqueuse sophagienne est
risque, et incluent alors dans les faisceaux tout lsophage, et systmatiquement
les aires ganglionnaires sus claviculaires pour les tumeurs des tiers suprieur et
moyen, et les aires ganglionnaires cliaques, pour les tumeurs des tiers infrieur
et moyen (67). La dose totale vise curative varie de 50-65 Gy.
Lirradiation non continue dite en split course, qui dlivre une dose
par fraction leve de 3 4 Gy et offre lavantage de rduire, la dure
totale de la radiothrapie, damliorer parfois la tolrance immdiate,
mais augmente le risque de complications mdiastinales long terme
(pricardite, fibrose, stnose) et favoriserait la repopulation tumorale.
64
dmontr, la tolrance immdiate peut tre mdiocre surtout lorsque la
chimiothrapie est associe (80 ;83 ;84).
Les rsultats rcents concernant des malades ayant de petites lsions (stade
I et II), montrent un taux de survie 5 ans variant de 12 et 20%.
65
Peu de nos malades ont bnfici dune radiothrapie no adjuvante. En
effet, cette dernire na t indique que chez un seul malade.
66
15,15% de nos malades ont reu une radiothrapie palliative mais nous ne
disposons pas dune valuation post irradiation de leur tat. Le but tait
essentiellement antalgique.
1.3 Chimiothrapie
Initialement, les agents cytotoxiques nont leur place que dans les stades
avancs, avec une efficacit faible. Lutilisation du cisplatine, au dbut des
annes 1980, a permis daccrotre le taux de rponses objectives et denvisager
dutiliser la chimiothrapie dans les stades oprables (67).
67
Les drogues les plus intressantes semblent tre le cisplatine (CDDP), le 5-
Fluoro-uracile (5-FU), le mthotrexate, la vindsine et la blomycine. On notera
la faible activit du carboplatine.
Trois tudes de phase III ont compar une CT adjuvante la chirurgie seule
(8889), sans bnfice sur la survie.
68
b) Chimiothrapie vise palliative
69
a) Associations radio-chimiothrapiques exclusives
17 patients inclus dans notre srie ont reu une RCT exclusive (25,75%).
Dans 10 cas il sagissait de tumeurs du tiers suprieur. Pour ces malades
galement ne nous disposons pas dune valuation post RCT car ils ont t
suivis lINO.
70
b) Associations radio-chimiothrapiques propratoires
71
1.5 Traitement endoscopiques
Les traitements palliatifs les plus utilises reposent sur lendoscopie, dans
le but de maintenir la permabilit de la filire digestive et de permettre au
malade de manger et de dglutir sa salive : ils permettent ainsi un apport
alimentaire, une certaine vie sociale et vitent les phnomnes de stase salivaire
(84).
On distingue :
Photo-destruction laser :
Laction de la chaleur sur les tissus provoque des modifications qui sont
diffrentes suivant la temprature atteinte: simple dnaturation des protines
55- 60 C, ncrose de coagulation entre 60-100C, volatilisation de constituants,
leau en particulier 100C, carbonisation des tempratures suprieure
100C (96 ;97).
72
continu sapplique davantage la coagulation de rgions plus importantes
(96 ;97).
73
Intubation transtumorale :
74
Les prothses mtalliques auto-expansives :
Etape 1 : marquage des ples sup et inf de la tumeur laide des agrafes.
75
Etape 2 : mise en place de la prothse auto expansive laide dun fil conducteur.
76
Vue endoscopique de lsophage aprs la mise en place de la prothse montrant la dilatation de
la lumire sophagienne.
77
Elle entrane en une ou deux sances une amlioration de la dysphagie dans
70 90% des cas, sans quil soit ncessaire dobtenir une ncrose complte de la
tumeur (80,96). Elle se maintient pendant 4 12 semaines (95).
Les effets secondaires sont les perforations, les hmorragies et les fistules
(98).
78
mm travers la stnose tumorale. Avec un tel calibre de lumire sophagienne,
une alimentation normale est possible. Le traitement dattaque est suivi dun
traitement dentretien quelques mois plus tard, en fonction de la rcidive de la
dysphagie.
79
Figure n22 : schma indiquant la corrlation entre le stade tumoral et la pntration au niveau
des couches de lsophage.
Autre classification :
*T1a sans franchissement de la muscularis mucosae : moins de 4%
dadnopathies mconnues et possibilit dun traitement endoscopique,
*T1b avec franchissement de la muscularis mucosae : ganglions envahis
dans 30 60 % des cas.
80
Les contre-indications ce traitement sont le caractre dprim ou ulcr
de la lsion et lenvahissement de la musculaire muqueuse.
Les cancers superficiels de lsophage sont mconnus dans notre contexte.
Tous nos malades consultent des stades beaucoup plus avancs.
Mucosectomie :
81
Figure n24: En-bloc endoscopic resection using the ER-cap technique. (A) A type 0-IIa lesion
with a diameter of 1520 mm arising in a Barrett oesophagus. (B, C) The margins of the lesion
are delineated with narrowband imaging (B) and chromoendoscopy using indigo carmine (C).
(D) APC markings are placed around the lateral margins of the lesion. (E) After submucosal
lifting, an electrocautery snare is prelooped in a distal rim in the ER-cap, and the lesion is
targeted. (F) The lesion is sucked into the cap and by closing the snare a pseudo-polyp is created.
(G) The resection was endoscopically radical, since all markings have been resected. (H) Eight
weeks after the endoscopic resection, the resection wound had healed with scarring.
La curiethrapie endocavitaire :
Elle peut tre utilise en complment une radiothrapie externe quand une
tumeur sophagienne persiste ou rcidive. Elle peut aussi tre utilise pour
traitement dune tumeur superficielle inoprable (95).
82
Lamlioration de la dysphagie est rapide, les rsultats de cette technique
sur un sophage dj irradi sont moins bons et les risques dulcration
creusante ou dhmorragie importants (98).
Ce traitement est trs peu diffus et ncessite une infrastructure lourde (80).
Figure n25: vue endoscopique dune tumeur obstruante avant et aprs photothrapie
dynamique. (96)
83
2. Indications thrapeutiques (90)
Dans notre pratique, nous nous limitons au traitement chirurgical pour ces
malades dont le pourcentage reste faible.
Pour les patients oprables porteurs dune tumeur T3 N0- 1 M0, il nexiste
pas de standard.
84
de survie et de qualit de vie entre RCT exclusive et RCT puis chirurgie, chez
les patients rpondeurs.
La chirurgie nest pas indique pour les tumeurs envahissant des organes
mdiastinaux (T4) ou avec des mtastases distance (M).
85
endoscopique est parfois la seule option thrapeutique chez les patients
ne pouvant bnficier dautres traitements.
Ceux sont soit des cancers primitivement localiss ce niveau, soit cancers
de lhypopharynx ou de lsophage cervical envahissant la bouche
sophagienne par contigut ; ou situs moins de 2 cm de la bouche de
lsophage : la chirurgie de premire intention a disparu au profit de la RCT
exclusive qui donne des rsultats carcinologiques superposables en termes de
survie, tout en vitant un geste chirurgical lourd avec sacrifice vocal. La
chirurgie (Oesopharyngolaryngectomie totale circulaire avec gastroplastie ou
coloplastie) est rserve aux checs de la RCT (104).
86
a.2 les cancers de lsophage cervical situs plus de 2
cm de la bouche sophagienne :
Ils relvent dune Oesophagectomie classique par triple voie dabord, aprs
stre assur de la rscabilit tumorale ventuellement par un abord cervical
premier. La RCT no adjuvante avec rvaluation est frquemment propose
pour faciliter lexrse vise curative de ces cancers dabord complexe.
b) Cancers superficiels
Les cancers m3 et sous muqueux peuvent tre traits par une mthode
endoscopique associe une RT externe ou une RCT. Pour ces cancers, le
risque denvahissement lymphatique est de 5 16 % et le risque
87
denvahissement vasculaire de 19 58 % (72). La curiethrapie endoluminale
haut dbit de dose peut tre galement indique, de mme que le laser Yag et la
coagulation largon.
Lorsque lune des localisations ne peut tre traite efficacement que par un
procd thrapeutique (chirurgical ou CRT), celui-ci doit tre employ en
priorit pour traiter galement la seconde lsion en cours du mme temps
opratoire. Le pronostic est mauvais avec, aprs rsection R0, une survie cinq
ans de 25% (72)
88
Figure n26 : schma rcapitulatif des indications thrapeutiques.
89
3.1 La mortalit postopratoire
Les chiffres de mortalit opratoire les plus bas (infrieur 2%) sont
observs au Japon. Ces rsultats pourraient tre la consquence dune moindre
altration de ltat gnral chez les malades Japonais pour les quelles existe une
politique de dpistage (80).
90
Nous constatons que notre taux de mortalit postopratoire est plus lev
par rapport ceux rapports dans la littrature.
Toutes ces conditions ne peuvent tre runies que dans un site comportant
un plateau technique performant et des praticiens spcialiss.
3.2 La morbidit
a) Complications respiratoires :
91
pneumopathies bactriennes qui restent un souci majeur et trs rarement le
syndrome de dtresse respiratoire de ladulte (72).
Tableau n10 : Frquence des complications respiratoires aprs chirurgie des cancers de
lsophage
92
b) Les fistules
Les fistules cervicales sont beaucoup plus nombreuses mais un peu moins
graves (67). La moins bonne qualit de la vascularisation des transplants
gastriques ascensionns au cou explique cette diffrence (80).
93
c) Le chylothorax
3.3 La survie
Aprs exrse incomplte de type R1 ou R2, les taux de survie 5 ans sont
de 7 % et 0 %, respectivement. La survie aprs exrse chirurgicale est
dpendante du stade tumoral.
Dans notre srie, la survie moyenne aprs une rsection R0 tait de 16,6
mois. 28,5% des patients rsqus ont dpass 12 mois de survie.
94
Conclusion
95
V. CONCLUSION
Le pronostic du cancer de lsophage reste svre, avec un taux de survie
5 ans situ entre 5 et 10%.Ce pronostic pjoratif est li en grande partie un
diagnostic tardif. En effet, la majorit des malades consultent au stade de
dysphagie voir daphagie.
Les contre indications lies au terrain, la localisation de la tumeur et son
extension aux organes de voisinage font quun grand nombre des malades nont
pas dindication chirurgicale pour le traitement curatif.
En faite la prise en charge du cancer de lsophage fait appel un arsenal
thrapeutique compos de radio chimiothrapie, dendoscopie interventionnelle
et de la chirurgie.
Dans notre contexte 71,25% de malades navaient pas dindication
chirurgicale curative do lintrt de dvelopper chez nous les autres mthodes
non chirurgicales.
Seulement 28,75% des malades ont e un traitement chirurgical mais nous
gardons un taux de mortalit et de morbidit levs quil convient damliorer
en instaurant des plateaux techniques spcialiss voir mme des centres de
rfrence.
96
Rsums
97
VI. RESUMES
INTRODUCTION
MATERIELS ET METHODES
Nous avons men une tude rtrospective dune srie de 80 cas du cancer
de lsophage colligs la clinique chirurgicale C de Janvier 2001
Dcembre 2007. Lge de nos malades variait entre 23 et 89 ans avec une
moyenne de 58ans. Les hommes reprsentaient 71,3% des cas avec un sexe ratio
de 2,47. Le dlai de diagnostic dans notre srie tait de 7 mois en moyenne et
78,8% des malades (63 cas) avaient consult au stade de dysphagie ; alors que
16,3% des patients (13 cas) avaient dj une altration de ltat gnral.
La FOGD avec ralisation de biopsies a permis de poser le diagnostic dans
tous les cas. 51,25% des malades (41 cas) avaient un ADK et 48,75% avaient un
CE. 58,75% des tumeurs taient localises au tiers infrieur (47 cas), 17,5% au
tiers moyen (14 cas), 12,5% au tiers suprieur et localisation oesocardiale dans
11,25% des cas (9cas).
98
La radiographie pulmonaire : 100% des cas.
La bronchoscopie (17,5%).
Lexamen ORL (45%).
Au terme de ce bilan :
RESULTATS
DISCUSSION
99
sa dcouverte. En effet, 82,5% de nos malades ntaient pas rscables au
moment du diagnostic.
Certes, notre taux doprabilit est bas (28,75%), mais ceci au profit dun
taux de rscabilit lev (60,8%). Dans la littrature le taux de rsection
complte schelonne de 54 69 %. Cependant, nous gardons encore un taux de
mortalit post opratoire (21%) plus important que celui rapport dans la
littrature (4 10 %) et une morbidit de 26 41 % contre 43% dans notre srie.
CONCLUSION
100
SUMMURY
INTRODUCTION
101
At the end of this review:
- 10 patients had cancer of the upper third: addressed to exclusive
radiochemotherapy (13.75%).
- 22 patients had surgical indications against (27.5%).
- 31.25% of patients were not rscables (34 cases). These patients
received a gesture of food.
- Patients made to curative: 28.75% of cases.
- The surgical way preferred was path of Lewis Santy (71.4%), and
Akiyama has been achieved in 14.3%, as well as the way
transhiatale. The Oesophagoplastie stomach was achieved in 71.5%.
RESULTS
- We deplore 3 deaths (21%) in our series.
- 43% of patients had complications post-op: 4 cases of mdiastinitis
(29%) and pulmonary complications in 2 cases (14%).
- The majority of our patients were classified as stage III (64.3%)
- The survival after a curative resection is 16.6 months on average.
DISCUSSION
Analysis of our series we identified the following comments:
The delay in diagnosis, with a period of 7 months on average in our series
(1 to 60 months), which explains the high incidence of tumors locally advanced
or metastatic (82.5%).
Rigorous selection was that our operability rate is low (28.75%), but to a
good rate of resecability (60.8%).
However, our mortality rate (21%) remains quite high and should be
improved to match the literature (4 to 10%).
The morbidity is 26 to 41% against 43% in our series.
102
CONCLUSION
The esophagus cancer remains a poor prognosis cancer, improved
prognosis through early diagnosis, multimodal treatment and optimal surgery
with operative mortality and morbidity acceptable, these conditions can not meet
only in centers multidisciplinary expertise.
103
%
2 ,47
78,8 %
%
%
48,75%
% %
% %
%
) %
%
%
17,5 %
%
104
%
31,25%
28,75%
( 71,4% Lewis Santy
71,5% 14,3 % Akiyama
21%
(29%) 43%
(14%)
(64,3%)
16,6
105
(28,75%)
(21%) (60,8%)
(4-10%)
26 41% 43%
106
Rfrences
bibliographiques
107
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Ann Surg Oncol 2007
132
Annexe 1
Nom : N Dentre :
Age : Sexe :
Motif dhospitalisation :
Dlai diagnostic :
Bilan : - FOGD
- TOGD :
-RX poumon :
-Echographie :
-TDM
-Bronchoscopie :
-EFR
-Echocoeur :
-Echo Endoscopie
Taux de protides
Albuminmie
NFS:
TP; TCK:
-Examen ORL:
Chimiothrapie Radiochimiothrapie
Cervicale et abdominale
Stade : T: N: M:
Chimiothrapie Radiochimiothrapie
Survie en mois :
Serment
d'Hippocrate
2008