SVT - Corrigé - BAC D

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MINISTERE DES ENSEIGNEMENTS SECONDAIRE,

TECHNIQUE ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE Route de l’aéroport


 : 10BP 250 Cotonou
REPUBLIQUE DU BENIN : (229) 21 32 38 43 ; Fax : 21 32 41 88
DIRECTION DEPARTEMENTALE DES ENSEIGNEMENTS SECONDAIRE, web: www.enseignementsecondaire.gouv.bj
TECHNIQUE ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE DU LITTORAL

Année scolaire : 2023-2024


EXAMEN BLANC DEPARTEMENTAL Niveau : BAC
Série :D
Durée : 03 heures

DISCIPLINE : SVT

GRILLE DE CORRECTION
C1. Pertinence de la C2. Cohérence interne
production au double plan de ELEMENTS DE REPONSE
de la production
la démarche et du contenu

Partie I (06 points)


La percussion du tendon rotulien chez un sujet assis, jambes pendantes, provoque l’extension de la jambe
I1 : a posé le problème et a I1 : les idées
concernée. Comment, une dégénérescence des motoneurones de la corne antérieure de la moelle essentielles sont
énoncé le plan
(0,25+0,25) = 0,5 pt épininière pourrait-elle empêcher une telle réaction comportementale chez un sujet atteint de enchaînées de façon
poliomyélite ? Dans notre production, nous présenterons le rôle des motoneurones médullaires dans le logique :
I2 : a mobilisé les idées circuit neuronique, support du réflexe rotulien puis les conséquences de leur dégénérescence sur ce 1 pt
essentielles (3 pts) : circuit.

- Circuit neuronique L’étirement du quadriceps fémoral (muscle extenseur de la jambe) suite à une percussion du tendon
monosynaptique, support rotulien engendre, au niveau des fuseaux neuromusculaires qui y sont localisés, un message nerveux. Ce
du réflexe rotulien: dernier est conduit par des neurones sensitifs vers la moelle épinière (substance grise) où il est transmis à
1 pt certains motoneurones médullaires qui le conduisent au quadriceps fémoral qui se contracte. Il s’en suit
l’extension de la jambe.

1
- Rôle des motoneurones Par ailleurs, en parallèle, les neurones sensitifs déterminent également, par l’intermédiaire
médullaires : 0,5 pt d’interneurones, l’inhibition des motoneurones médullaires innervant le biceps crural (muscle fléchisseur
de la jambe) qui se relâche alors. Les motoneurones médullaires apparaissent dans le circuit
- Conséquences de la monosynaptique comme des structures provoquant la contraction du muscle extenseur de la
dégénérescence des jambe, donc son extension. Ceux du circuit polysynaptique, en lien avec les interneurones, participent à
motoneurones médullaires : la coordination musculaire assurant l’efficacité du réflexe rotulien.
1,5 pt
Dans le cas de la poliomyélite, la dégénérescence des motoneurones médullaires a pour conséquence la
non transmission du message nerveux au quadriceps fémoral qui reste alors au repos à la suite d’une I2 : la conclusion est
percussion du tendon rotulien. En conséquence, l’extension de la jambe n’a plus lieu. en lien logique avec le
problème et les idées
I3 : a élaboré l’explication.
(0,5pt)
La poliomyélite, en provoquant une dégénérescence des motoneurones médullaires, empêche la développées :
transmission du message nerveux au quadriceps fémoral qui reste au repos d’où l’extinction du 1 pt
réflexe d'extension de la jambe consécutive à la percussion du tendon rotulien.
Partie II (12 points)

I1 : Des informations
Situation-problème n°1 (06 pts)
I1 : Deux au moins des
pertinentes sont extraites des déductions sont en
documents
Pourquoi le médecin a-t-il prescrit seulement du repos à Monsieur X grippé ?
lien avec les données
Le document 1 renseigne sur les symptômes et quelques aspects du déroulement de la réponse 1 pt
Document 1
immunitaire contre le virus de la grippe. Il informe que la grippe est une infection virale associée à une
Analyse+ déduction réaction inflammatoire au niveau de la muqueuse du nez et de la gorge. Elle est caractérisée par une
fièvre accompagnée d’écoulement nasal abondant, des maux de gorge et de tête.
0,75pt+0,5pt
Le graphe de ce document présente le résultat du suivi de quelques paramètres physiologiques au cours
des onze premiers jours suivant une infection grippale. Il montre que pendant les deux premiers jours
suivant l’infection, les symptômes de la réaction inflammatoire deviennent de plus en plus importants de
même que la concentration en virus dans le sang, initialement nulle pendant les trois jours qui suivent,
les symptômes de la réaction inflammatoires deviennent de moins en moins importants pendant que la
concentration en virus dans le sang est maintenue à la valeur maximale. Pendant les six derniers jours, la
concentration en anticorps dans le sang, initialement nulle, devient de plus en plus importante pendant

2
que les deux premiers paramètres poursuivent leur diminution et s’annulent. On en déduit que le virus de
la grippe, une fois dans l’organisme, se multiplie dans un premier temps (cinq premiers jours) induisant
une amplification de la réaction inflammatoire et l’apparition des symptômes caractéristiques. Puis,
l’organisme produit des anticorps qui provoquent son élimination.

Le document 2 présente les variations du nombre de lymphocytes cytotoxiques (LTc) dans les poumons
et de la concentration sanguine en virus de la grippe chez une souris infectée.

On constate que pendant que la concentration sanguine en virus, initialement élevée (107 UA), diminue
Document 2 progressivement et s’annule au bout de sept jours, le nombre de LTc presque insignifiant au début de
l’infection, augmente progressivement, atteint une valeur maximale (300 103) au bout de six jours avant
Analyse+ déduction de diminuer légèrement.
0,5 pt +0,5pt On en déduit que suite à l’infection par le virus de la grippe, l’organisme produit également des LTc
dans les poumons, pour l’éliminer.

Le document 3 est un ensemble de deux figures présentant le mode d’action des acteurs de la réponse
Document 3 immunitaire contre le virus de la grippe.
Mode d’action des
La figure a montre que les anticorps circulants se fixent sur le virus de la grippe formant un complexe
anticorps : 0,5 pt
anticorps-virus (complexe immun). Ce complexe est phagocyté dès que ces anticorps se lient aux
Mode d’action des LTc : récepteurs membranaires d’une cellule phagocytaire.
0,5pt
La figure b indique que les LTc se lient par l’intermédiaire de leurs récepteurs T aux peptides viraux
associés aux molécules CMH1 des cellules infectées. Ils libèrent alors des perforines et des granzymes
La solution au problème est qui tuent les cellules infectées.
I2 : l’explication est en
formulée : 0,75pt
Au vu de ce qui précède, on retient que le médecin a prescrit seulement le repos et la vitamine C à lien avec le problème :
monsieur X atteint d’une grippe parce que son organisme est capable seul d’éliminer le virus grippal
grâce à une réponse immunitaire à médiation humorale puis cellulaire. 1pt

3
I1 : Des informations Situation-problème n°2 (06 pts) I1 : Deux au moins des
pertinentes sont extraites des déductions sont en
documents
Comment apparaît la BPOC et comment l’électrophorèse transforme t-elle la probabilité pour que lien avec les données
1 pt
l’enfant attendu par madame A soit sain en une certitude?

Le document 1 présente quelques données moléculaires sur la BPOC et comporte deux parties:
Document 1
La partie A informe que la BPOC est une maladie caractérisée par la dilatation des alvéoles pulmonaires
A) sous l’action des protéases secrétées par les globules blancs créant ainsi des bulles qui exposent les
Analyse (0,5pt) poumons aux infections souvent mortelles.
Déduction : 0,5pt
Le tableau 1 de cette partie présente une concentration d’AAT protéine protégeant les poumons contre
l’action lytique des protéases) anormalement basse, associé à un taux de protéase anormalement élevé et
à des alvéoles pulmonaires fragilisées anormalement gonflées. On enduit que la BPOC est due à un
déficit d’AAT ayant pour conséquences, la fragilisation et la dilatation des alvéoles pulmonaires sous
B) l’action des protéases fortement secrétées par les globules blancs.
Analyse : 0,5pt La partie B indique que le gène SERPINA 1 qui contrôle la synthèse d’AAT présente deux allèles: l’un
Déduction : 0,5pt
normal; l’autre morbide. La figure 1 de cette partie montre que l’allèle morbide est écourté d’un triplet de
nucléotides TTC situé entre les nucléotides en position 7540 et 7550 de l’allèle normal. C’est donc une
mutation génique de type délétion qui a induit la synthèse d’une protéine AAT écourtée d’un seul acide
aminé (Phe) qui est à l’origine de la BPOC.

Le document 2 comporte également deux parties.

Document 2 La partie A présente l’arbre généalogique de la famille de madame A dont certains membres sont atteints
de BPOC. On constate que les parents II1 et II2 respectivement sain et malade ont donné naissance à
l’enfant III1 présentant des symptômes intermédiaires : les allèles normale et morbide (M) sont donc
semidominants. Le père I1 de phénotype intermédiaire a donné naissance à un garçon II2 malade : le
Mode de transmission : gène considéré n’est donc pas situé sur le gonosome Y (la présence de la femme I2 malade exclut la
0,25pt possibilité que le gène soit situé sur le chromosome Y). par ailleurs, les individus de sexe masculin I1,
II4 et III1 présentent le phénotype intermédiaire : le gène considéré n’est également pas situé sur le
Localisation : 0,25pt gonosome X; en conséquence, il est autosomal.

4
Pour que l’enfant attendu par madame A soit sain, aussi bien elle que son époux produisent chacun un
gamète renfernant l’allèle normal. Etant donné qu’ils présentent tous deux le phénotype intermédiaire, la
probabilité pour que l’un ou l’autre produise un gamète renfermant l’allèle normal est 1/2. le risque
recherché est donc 1/2*1/2 = 1/4.

La partie B présente les résultats de l’électrophorèse du gène de la BPOC des membres de la famille de
madame A. il montre que l’enfant attendu ne possède que l’allèle normal du gène de la BPOC: il est donc
homozygote pour cet allèle et sera par conséquent sain.
Probabilité : 0,25pt

De l’ensemble des informations collectées, on retient que la BPOC est une maladie d’origine
génétique. Elle est due à une mutation génique qui induit la synthèse de la protéine AAT non
Génotypes des membres : fonctionnelle, incapable de protéger les poumons contre l’action lytique des protéases secrétées par les
0,75pt globules blancs. En conséquence, les alvéoles pulmonaires se fragilisent et se dilatent, les poumons
sont ainsi exposés aux infections souvent mortelles.
La solution au problème est I : l’explication est en
Le doute sur l’état de santé de l’enfant attendu par madame A et dont la probabilité d’être sain était de 2
formulée : lien avec le problème :
0,25 + 0,25 pt ¼ est levé par l’électrophorèse puisque ses résultats révèlent que l’enfant sera sain. 1pt

Critère de perfectionnement (CP) : 2 pts pour une note supérieure ou égale à 12/20
I1- Présentation matérielle de la copie (absence de surcharge et de rature) : (1pt)
I2- Originalité de la production : (1pt) .

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