Réponse Dynamique Des Pieux en Zone Sismique
Réponse Dynamique Des Pieux en Zone Sismique
Réponse Dynamique Des Pieux en Zone Sismique
AVANT PROPOS......1
TABLES DES MATIERES....... ..2
RESUME ..........6
ABSTRACT..........7
..8
LISTE DES FIGURES ...... ..............9
LISTE DES TABLEAUX . ..... 12
PRINCIPALES NOTATIONS......15
2
Table des matires
CHAPITRE 01 : INTRODUCTION
1.1Gnralits .......18
.2Problmatique.......18
1.3plan, du travail .........19
CHAPITRE 02 : GENERALITE
2.1introduction
2.2-Dfinition Et erminologie........20
2-2-1 dfinitions de la fondation profonde........20
2-3 historique.....22
2.4 Principe De fonctionnement ........25
2.5 Classification Des Pieux .....26
2.5.1Les pieux mis en place par refoulement du sol ....26
2.5.2- Les pieux mis en place sans refoulement du sol ...26
2.5.3- Les fondations injectes .......27
2.5.4 Diffrentes catgories de pieux ...28
2-6 Dtermination De La Charge Limite Dun Pieu Isole ....................30
2-7-Dimensionnement Des Pieux ...31
2-7-1- Dimensionnement par la mthode pressiomtrique.31
2-8- Ralisation Des Pieux ..33
2-9 comportements mcaniques des fondations profondes isoles sous chargement
monotone :
2.9.1 Paramtres influenant le comportement d'une fondation profonde isole ..34
2 .9.2 Indice de densit et contrainte de consolidation ...38
Table des matires
Conclusion Gnrale..128
Rfrences bibliographiques .....130
Annexe..132
Rsum
Rsum :
Les fondations profondes (pieux) sont trs utilises pour les ouvrages est devenu
une opration primordiale en Algrie vu les problmes causs par le phnomne de
sisme.
A ce jour, plusieurs tudes sont en cours de ralisation par les universits
algriennes pour trouver une solution ce phnomne, parmi ces tudes, la rponse
dynamique des pieux en zone sismique.
La prsente tude pour objectif de mieux apprhender le comportement des pieux
tout en prsentent dabord les divers mthodes disponibles dans la littrature pour
ltude les pieux bases sur les mthodes de dimensionnement et la mthode
simplifie.
Pour la partie simulation numrique on prsente un bref aperu sur le code des
lments finis PLAXIS, suivi dune tude de la rponse des pieux en zone sismique
Une tude paramtrique sur un modle choisi comme rfrence est a la fin ralis,
on fait varier chaque fois le paramtre comparer. La comparaison est prsente
par des courbes pour chaque paramtre
Abstract:
The deep foundations (piles) are used for books has become a primary operation in
Algeria given the problems caused by the earthquake phenomenon.
To date, several studies are being carried out by Algerian universities to find a
solution to this phenomenon, among these studies, the dynamic response of piles in
seismic zone.
This study aims to better understand the behavior of piles while first present the
various methods available in the literature to study the piles based on the design
methods and simplified method.
For the numerical simulation part presents a brief overview of the finite element
code PLAXIS, followed by a study of the response of piles in earthquake zone
A parametric study on a model is chosen as reference was made late, we vary each
parameter to compare. The comparison is presented by curves for each parameter
Figure Titre
2.1 : Le domaine de fondation profonde
2.5 : Dfinition de A et P pour les pieux tubulaires ouvertes les palplanches et profils H
2.8 : Dplacements (a) et dformations (b) du sol autour d'un pieu fonc dans le cas d'un
massifsableux (Robinski and Morrison (1964) et Vesic (1965))
2.9 : Zones de dformations du sol lors du fonage de modles de pieux dans du sable ; a)
Dplacements verticaux observs (b) zones de sol compact et de sol refoul autour
des pieux et (c) zones de dplacements horizontaux du sol (Shakirev et al, 1996)
2.10 (a) : Evolution du coefficient de pression latrale avec l'arrachement statique : sable
lche et sable dense (Puech et al. 1979)
3.1 : Reprsentation de modle de Winkler.
3.2 Courbe P-Y dans le cas de sollicitations de courte dure en tte dominantes
3.3 Courbe P-Y dans le cas de sollicitations accidentelles trs brves en tte dominantes
3.4 Loi de mobilisation de la raction tangentielle.
3.5Coefficients C1, C2 et C3 en fonction de langle de frottement interne daprs A.P.L.
3. 6 : Valeurs de K en fonction de la densite relative Dr et de langle de frottement interne
daprs A.P.L 1993
3.7 : Forme caractristique de la courbe P-Y daprs Norske Veritas (1977).
Liste des figures
Principales notations
Lettres latines :
-
Principales notations
Lettres grecques
Introduction
Chapitre 01 : Introduction
1-Introduction :
1.1 Gnralit :
On fait appel des fondations sur pieux lorsque le sol de fondation n'a pas les caractristiques
suffisantes pour supporter le poids de la structure et les charges transmises par la structure au sol
de fondation.
Les pieux et micro pieux sont utiliss depuis longtemps dans le domaine du gnie civil, leurs
mises en place est trs varie et va de la fabrication en place a l'inclusion ou l'insertion dans le
sol par battage, verinage ou vibrofonage d'lments prfabriqus (tubes, pieux en bois, bton
..ect)
En Algrie, l'ingnieur gotechnicien conoit ce type de fondation en se basent sur les rgles du
fascicule 62(titre .V. cahier des clauses technique gnrales)
Le calcul et la vrification sous chargement sismique sont peu utiliss comme tout autre type de
fondation, les fondations profondes peuvent tre soumises a des chargements trs varies et
complexe : monotones et cycliques, verticaux et horizontaux.
Alors se pose le problme de leur dimensionnement afin de rsister et de bien se comporter par
rapport ces sollicitations diverses.
1-2 Problmatique:
Les fondations sur pieux sont trs utilises pour les ouvrages tels que les btiments, tours les
ponts.
En Algrie cependant leur utilisation est restreinte pour les ponts, peu les btiments sont fondes
sur pieux
Pourtant dans les sites moyenne et forte sismicit, les pieux peuvent apporter la solution
certains problmes tels que la liqufaction des sols et les sols ayant un comportement dynamique
faible. Dautre part il y a en l'Algrie:
Absence dune rglementation pour le dimensionnement et la vrification de ce type de
fondation
L'Algrie se trouvant dans une zone de sismicit importante, il est impratif de savoir
calculer et dimensionner les pieux sous chargement sismique.
Chapitre 01 : Introduction
De ce fait le choix du thme concernant la rponse dynamique des pieux en zone sismique vise
proposer un outil de calcul et de vrification de ce type de fondation pour les ingnieurs, ainsi
une contribution dans ce domaine en vue dune large vulgarisation en attendant de voir une
rglementation apparaitre. Il faut se noter que ce mmoire est le premier a luniversit de Batna et
parmi les rares mmoires proposes a travers les universits algriennes.
1-3 Plan de travail :
Pour atteindre l'objectif vis, le travail est divis en quatre chapitres en plus dune introduction et
des conclusions.
Le chapitre 1 concerne une introduction gnrale qui situe le contexte du sujet, son importance
et le plan de travail mis en uvre
Le chapitre 2 concerne ltude bibliographique qui est compos de deux parties
La 1ere partie concerne des gnralits sur les pieux et leurs utilisation ; (dfinitions
classifications dimensionnements ..)
La 2eme partie concerne tude du comportement des pieux sous charges verticales et
latrales de type monotones.
CHAPITRE 02 :
Gnralit
Chapitre 02 : Gnralit
2-Gnralits :
2.1 Introduction :
Les fondations profondes permettent de reporter les charges dun ouvrage au niveau des couches
situes entre profondeur. Elles sont en gnral utilises quand la rsistance des couches des
terrains superficielles nest pas suffisante pour supporter les charges transmises par une fondation
superficielle ou que les tassements induits par ce type sont trop importants
Les pieux et les micropieux (ou fondations profondes) permettent de profiter des couches
rsistantes, sur des sites prsentant des caractristiques mcaniques insuffisantes, pour la
reprise des efforts transmis par les ouvrages. Ces efforts sont repris par linclusion sous forme
de frottement latral, mobilis le long du ft du pieu, et de la rsistance en pointe.
Les pieux et les micropieux se diffrencient essentiellement par leur dimension et leur utilisation.
- rsistance en pointe
Au-del de D/B> 6, et D> 3, nous sommes dans le domaine des fondations profondes fig (2.1).
Dune manire gnrale, les fondations profondes sont souvent dsignes par le terme de pieu
Un pieu est une fondation lance qui reporte les charges de la structure sur des couches de
terrain de caractristiques mcaniques suffisantes pour viter la rupture du sol et limiter les
dplacements des valeurs trs faibles. Le mot pieu dsigne aussi bien les pieux, les puits et
les barrettes.
On dsigne par pieu, une fondation profonde ralise mcaniquement et par puits une fondation
profonde creuse la main sous la protection dun blindage.
Une barrette est un pieu for de section allonge ou composite (en T ou en croix par exemple)
Les trois parties principales dun pieu sont
La tte,
La pointe,
Cette valeur de De tient compte du fait que les caractristiques mcaniques de la couche
dancrage sont nettement suprieures celles des sols de couverture traverss par le pieu fig(2.2).
On considre (Fascicule 62 titre V) quun lment de fondation est de type profond lorsque sa
hauteur dencastrement relatif De/B est suprieure 5.
Chapitre 02 : Gnralit
2.3 Historiques:
La conduite de porte des pieux de structure dappui est lun des premiers exemples de lart et la
science de lingnieur. Dans grande-bretabne il y a de nombreux exemples de bois dans
lempilage de travaux et de pont au bord de la rivire tablissements construits par les Romains.
Dans lpoque mdivale, des pieux de chne et laulne one t utiliss dans les fondations des
grands monastres dans le fenlands. DEast anglia. En chine, lempilage de bois a t utilis par
les btisseurs de ponts de la dynastie des han (200avant JC lan 200)
La capacit de charge des pieux de bois est limite par la circonfrence du bois et de la capacit
du matriau rsister conduite par le marteau, sans avoir subir des dommages en raison de
scission ou de fragmentation .ainsi primitive rgles doivent avoir t tablies ds les premiers
jours de lempilage par laquelle la charge admissible sur un tas a t dtermine partir de sa
rsistance la conduite par un marteau de connatre le poids et connu avec une hauteur de chute.
Bton, en particulier, est adaptable aux in-situ des modes de construction qui facilit
linstallation de bases entasss dans des trous percs dans les situations ou le bruit, les vibrations
et le haut-sol a du tre vit.
Bton arm, qui a t labor comme un moyen structurel la fin du XIXe et du dbut du XXe
sicle, largement remplac le bois de grande capacit pour les travaux de battage sur la terre. il
pourrait tre prfabriqu dans diverses formes structurelle de faon convenir aux imposes
chargement et de conditions de terrain, et sa durabilit a t satisfaisante pour la plupart des sols
et des conditions dimmersion. Le partielle le remplacement des conduits en bton par des pieux
de nombreuses formes de coul in situ des pieux a t du davantage llaboration de hautement
efficace des machines pour le forage des trous de forage.
Chapitre 02 : Gnralit
Lacier : a t utilis dans une mesure croissante, pour lempilage en raison de sa facilit de
fabrication et de manutention et de sa capacit rsister difficile de conduire. Problmes de
corrosion des structures maritimes ont t surmonts par lintroduction de revtement et durable
protection cathodique.
La technique des micropieux a t dveloppe en 1952 par l'entreprise Fondedile sous la direction
technique de F. Lizzi (1982a). Ces premiers pieux de petits diamtres (B = 100 mm) taient fors
et scells au terrain par un mortier (fig2.3). Ils ont t initialement utiliss en Italie pour les
travaux de reprise en sous-uvre de btiments anciens et taient connus sous lappellation de
'pieux racines' (ou "pali radice").
En l'espace d'un demi-sicle, la technique des micropieux est pratique travers le monde et
connue sous multiples termes locaux : pali radice ou micropali (en italien), pieux racines, pieux
aiguilles, minipieux ou micropieux (en franais), minipiles, micropiles, pin piles, root piles ou
needle piles (en anglais), mikropfahl, verpresspfahle ou wurzelpfahle (en allemand) ou estaca raiz
(en portugais).
L'essor de cette technique dans les annes 50 en Italie rsulte du besoin de la restauration des
btiments historiques endommags par la deuxime guerre mondiale. Les micropieux prsentent
ainsi une solution technique simple et avantageuse pour les travaux de reprise en sous-uvre :
La lgret et le faible encombrement des matriels utiliss s'adaptent bien aux conditions
d'intervention. En outre, leur mise en place n'entrane que de faibles et minimales perturbations
l'quilibre de la structure, du sol et de l'environnement.
Le dveloppement de ce systme de fondations profondes dcoule de la diversit de ses
applications et de ses multiples avantages. En effet, la fin des annes 50, la pratique des
micropieux s'tend la stabilisation des pentes, aux renforcements des sols et la protection des
ouvrages souterrains. Les micropieux y sont utiliss en rseaux enchevtrs ("rseaux de pali
radice"). Au niveau technique, on observe l'apparition des micropieux injects sous forte pression
qui ont permis d'obtenir des portances plus leves (Lizzi, 1982b).
L'entreprise Fondedile introduit la technique du pieu racine en Grande Bretagne en 1962 pour la
restauration des btiments anciens. En 1965, des micropieux similaires aux 'pieux racines' sont
utiliss en Allemagne pour la ralisation des ouvrages souterrains en milieu urbain. Les pieux
racines sont galement utiliss lors de l'excution des travaux du mtro de Milan en Italie.
Les entrepreneurs europens commencent dvelopper leurs propres techniques au dbut des
annes 60. Leurs filiales mondiales participent, par la suite, l'exportation de la technique vers
les autres continents.
En France, la pratique des systmes de fondations par micropieux concerne plusieurs domaines
d'application. Si l'usage de cette technique est moins rpandu en France qu'en Italie, les
recherches menes en France, quant elles, ont donn un lan la matrise de cette technique sur
une chelle internationale. Ds le dbut des annes soixante, le dveloppement de la mise en
place des micropieux sinspire de la mthode dinjection slective du coulis des tirants
dancrages. Cette nouvelle mthode dinjection de coulis acquiert aux micropieux une portance
plus importante et une meilleure adaptation aux contraintes du sol.
Ce n'est qu'en 1973 que l'entreprise Fondedile introduit, en Amrique du Nord, le pieu racine
pour l'excution de travaux de reprise en sous-oeuvre dans les villes de Boston et New York. Le
premier rseau de 'pieux racines' est ralis aux Etats-Unis en 1975 pour la stabilisation de la
fondation d'une pile d'un pont sur l'autoroute 55 au Missouri. L'expansion de l'application de cette
technique aux Etats-Unis dbute vers le milieu des annes 80.
2.4 Principe De Fonctionnement :
- par lappui de sa base sur le sol rsistant (effort de pointe not QP)
- par le frottement latral entre le sol et le pieu (effort de frottement latral not QS)
- la rsistance du substratum
Le frottement latral du pieu nest mobilisable que sil y a dplacement relatif entre le pieu et le
sol. Si le pieu a tendance senfoncer dans un sol stable, le frottement sol-pieu gnre un effort
vertical ascendant (frottement positif)
Si au contraire, le pieu tant immobile, le sol tendance tasser, le frottement sol-pieu est
ngatif. Cela pour consquence de surcharger le pieu. Pour remdier ce problme (couches
compressibles, remblais rcents non stabiliss), on chemisera le pieu par un tubage afin de
diminuer leffet du frottement ngatif fig(2.4).
Le pieu est fonction de son mode dexcution, donc on distingue trois grandes classes de
fondations profondes:
Ils concernent les pieux battus (catgories 1 et 2) et les pieux foncs (catgorie 5) :
Ce sont des pieux soit faonns lavance soit tube battu excuts en place. Pour les premiers il sagit
essentiellement de pieux en mtal et de pieux prfabriqus en bton arm, pour les seconds de pieux battus
mouls.
Les pieux mtalliques sont gnralement sous forme de tube ou en forme de H. Les tubes peuvent
tre ouverts ou ferms leur base. Les pieux mtalliques sont mis en oeuvre par battage ou par
vibration.
Les pieux en bton arm sont fabriqus sur des aires proches du chantier. Ils sont mis en uvre
par battage ou par vibration.
Chapitre 02 : Gnralit
Lexcution des pieux battus mouls consiste dabord battre un tube muni sa base dune plaque
mtallique dans le sol, mettre, si ncessaire, en place la cage darmatures, puis remplir le tube de bton
pendant son extraction.
Leur mise en place se fait par vrinage battage ou vibro-fonage. Ils repoussent le sol et le
compriment ce qui gnre un bon frottement latral.
Ils concernent les pieux fors et les puits (catgories 3 et 4). Leur mise en place se fait par
substitution. Ce qui pour effet de remanier le sol et de le dcomprimer. Le frottement latral est
donc diminu, sauf pour certains types de mise en uvre (pieux excuts la tarire creuse, ou
visss mouls)
Leur excution ncessite un forage pralable excut dans le sol avec les outils appropris avec
ou sans protection dun tubage ou de boue permettant dassurer la stabilit des parois du forage.
Aprs mise en place, si ncessaire, de la cage darmatures, le pieu est btonn en utilisant une
colonne de btonnage, selon la technique du tube plongeur qui descend jusqu la base du pieu.
On fera une place part aux pieux la tarire creuse qui ont connu un trs fort dveloppement
ces dix dernires annes et qui sont trs utilises dans les fondations de btiment. Le principe
consiste visser dans le sol une tarire axe creux sur une longueur totale au moins gale la
longueur du pieu raliser, puis lextraire du sol sans dvisser pendant que, simultanment, le
bton est inject par laxe creux de la tarire. On distingue trois types de tarire creuse : les
tarires creuses sans enregistrement des paramtres de forage et de btonnage (type 2), les
tarires creuses (type 2) avec enregistrement des paramtres de forage et de btonnage
(profondeur, pression de bton, quantit de bton), et ces mmes tarires quipes en plus dun
tube de btonnage tlescopable rtract pendant la perforation et plongeant dans le bton pendant
le btonnage (type 3) Ces pieux ne peuvent, videmment, tre arms quaprs lopration de
btonnage. La mise en place des armatures sous leur propre poids ou par vibration devient
dlicate pour des pieux dune longueur suprieure 22 -25m.
Au-del, des techniques de bton arm de fibres en acier ont t dveloppes et permettent
dinjecter directement dans le sol les fibres mlanges au bton. Grce lamlioration
spectaculaire du matriel de forage on peut excuter des pieux de 600 2200mm de diamtre
Chapitre 02 : Gnralit
jusqu des profondeurs allant jusqu 30-35m. Actuellement les pieux la tarire creuse sont
parmi les moins chers sur le march franais.
Dautres types de fondations existent, mais ils sont plutt classs comme renforcement de sol:
- Les colonnes de Col-mix (mlange de sol en place et de liant laide de deux tarires
creuses)
- Les colonnes dejet-grouting (forage puis injection de liant haute pression en remontant)
- Les colonnes ballastes (fonage dun vibreur puis injection lair comprim de ballast
(40/80 mm) en remontant)
- Les picots de sable (fonage dun tube de petit diamtre, puis introduction de sable vibro-
compact
Les documents rglementaires classent les pieux selon les catgories ci-dessous
Battu prfabriqu
Mtal battu
Tubulaire prcontraint
Battu enrob
Battu pilonn
Battu moul
3 - Pieux fors
For simple
Chapitre 02 : Gnralit
For tub
For boue
Viss moul
4 Puits :
Les puits sont des fondations creuses la main. De section circulaire, ils doivent avoir un
diamtre suprieur 1,20m ; de section quelconque ils doivent avoir une largeur minimale de
0,80m et une section minimale de 1,1m2.
Les parois du puits sont soutenues par un blindage qui peut-tre rcupr ou abandonn. Aprs
curage du fond du puits, le forage est btonn sec.
5 Pieux foncs
Bton fonc
Mtal fonc
Un micropieu est un pieu for de diamtre infrieur 250 mm, gnralement entre 76 et 200 mm,
qui comporte des armatures centrales scelles dans un coulis de ciment. Ils travaillent seulement
en compression ou en traction. A l'origine ils taient destins reprendre des charges de 150
250 kN, actuellement ils peuvent atteindre 1000 kN. Lemploi des micropieux a t introduit en
France par lentreprise FONDEDILE (entreprise internationale italienne) dans les annes 1960,
puis repris et dvelopp avec les techniques propres aux entreprises franaises et europennes.
On classe en France, (DTU 13.12 et fasc. 62-titre V), suivant le matriel de forage et les
Type I: pieu for tub, rempli de mortier (micropieux de type FONDEDILE), nest plus
actuellement utilis en France.
Type II: pieu for, quip d'armatures, scell au coulis de ciment ou au mortier par
graviter au moyen dun tube plongeur.
Type III : pieu for, quip d'armatures et d'un systme d'injection qui est un tube
manchettes mis en place dans un coulis de gaine. L'injection du coulis de ciment est faite
en tte une pression gale ou suprieure 1MPa, elle est globale et unitaire (IGU).
Type IV : pieu for, quip d'armatures et d'un systme d'injection qui est un tube
manchettes mis en place dans un coulis de gaine. L'injection du coulis de ciment est faite,
chaque niveau de manchettes, avec un obturateur simple ou double une pression gale
ou suprieure 1 MPa. L'injection est rptitive et slective (IRS)
A ct de ces micropieux, dont lexcution est "normalise" on utilise dautres types de micropieux, en
QU = Q PU + Q SU (2.1)
Avec:
- pp : coefficient rducteur de section de leffort de pointe
Chapitre 02 : Gnralit
Figure2.5 : Dfinition de A et P pour les pieux tubulaires ouvertes les palplanches et profils H
Comme pour les fondations superficielles, le dimensionnement des pieux se ralise partir des
essais de laboratoires, de lessai pntromtrique ou de lessai pressiomtrique.
Actuellement la mthode pressiomtrique donne de bons rsultats quel que soit le type de sol.
Elle est prsente ci-aprs.
Le fascicule 62 titre V dfinit une hauteur dencastrement quivalente De, selon la formule
suivante:
1 D *
De = P1 (Z ).dZ (2.4)
P *1e d
Chapitre 02 : Gnralit
Avec :
* 1 D +3a *
P1e = P1 (Z ).dZ (2.5)
b + 3a d b
Avec:
B
a: max ( , 0.50m ).
2
b: min(a, h)
Principes de conception :
La jonction entre un pieu isole et un poteau est toujours assure par une semelle de liaison en
bton arm.
Robinski et Morrison (1964) ont effectu une srie d'essais sur des modles de pieux foncs dans
un sable lche et ont visualis les dplacements du sol autour du modle par radiographie. Ils ont
constat des dplacements importants et une densification du sol sous la pointe qui sont suivis par
un dplacement du sol vers le bas (direction de fonage) proximit du ft (fig 2.9(a)). Le
mouvement des grains est quantifiable jusqu' une distance de 3 ou 4 diamtres de pieu dans la
direction latrale et de 2,5 ou 3,5 diamtres de pieu sous de la pointe.
Vesic (1965) a transform ces dplacements en dformations et on peut ainsi observer des
dformations de compression pour le sol au dessous de la pointe et des dformations de traction
pour le sol situ au dessus (fig 2.9 (b)).
Dans le but de mieux comprendre la cinmatique des mouvements du sol, Shakhirev et al. (1996)
ont prsent une tude sur le comportement d'un massif sableux lors du fonage d'un pieu, qui a
permis darriver aux conclusions suivantes :
1. proximit du pieu de section constante, les dplacements verticaux du sol sont toujours dirigs
vers le bas et, une certaine distance du ft, le mouvement est plutt ascendant (fig 2.10 (a)) ;
2. le phnomne (1) se traduit par la formation de deux zones (fig 2.10 (b)). La zone (1) est une zone
compacte proximit immdiate du pieu qui augmente avec la profondeur. Elle est entoure par
la zone (2), qui est la zone d'inversion des dplacements verticaux et de refoulement du sol. De
plus, les dplacements horizontaux du sol (fig 2.10(c)) entranent galement la formation d'une
zone comprime qui est semblable la zone comprime dans la direction verticale.
3. l'tat de contrainte est tudi par l'intermdiaire de l'examen des zones de dformation, qui permet
d'observer que lors du fonage, des contraintes verticales et horizontales de compression
apparaissent tant au niveau du ft qu'au dessous de la pointe.
De plus, dans le cas d'un massif sableux, Mokrani (1991) a mesur lors du passage de la pointe
pendant la phase de battage de pieux l'volution des contraintes verticales ( v), radiales ( r) et
orthoradiales ( ) 100 cm de profondeur 3,5 diamtres du pieu (figure 2.6). Les contraintes
( v
et ) augmentent l'approche de la pointe en passant par un maximum environ 15 20 cm
r
avant que la pointe n'atteigne le niveau des capteurs. Quant la contrainte orthoradiale ( ), on ne
constate pas dvolution sensible.
Quant l'interface sol-pieu, son comportement est li l'volution de la contrainte normale suite
l'installation et au chargement et plus particulirement l'volution du coefficient de pression
des terres K (Boulon et al. (1986), Lehanne et al. (1993)). Kraft (1991) a dcrit de manire
schmatique l'volution de ce coefficient dans le cas de sables lches et denses (figure 2.12).
L'tat de contrainte initial proche de K0 peut voluer jusqu' la condition de pousse latrale
Chapitre 02 : Gnralit
passive Kp (trajet 0-1). Le passage de la pointe entrane une diminution de K en raison des
phnomnes de broyage des grains et du comportement contractant du sol sous la pointe lors de
son passage (en raison de la forte compression ainsi provoque) (trajet 1-2). A la fin du processus
d'installation, on constate une augmentation Ki et, par consquent, une augmentation de la
contrainte normale agissant sur le ft du pieu. A partir du point 3, la phase de chargement peut
entraner une augmentation de la valeur de K dans les sables denses (comportement de l'interface
sol-pieu dilatant) ou une diminution dans le cas des sables lches (comportement de l'interface
sol-pieu contractant).
Les tudes prcdentes ont mis en vidence l'importance de la prise en compte du mode
d'installation (notamment refoulant ou non refoulant) sur la dtermination de la capacit portante
des pieux, et plus particulirement la prise en compte des contraintes rsiduelles. De nombreuses
tudes ont ainsi t entreprises (Briaud and Tucker (1984), Poulos (1987), Foray et al. (1989),
Lehanne (1992), Chow (1995)).
Figure 2.8 : Dplacements (a) et dformations (b) du sol autour d'un pieu fonc dans le cas d'un massifsableux
(Robinski and Morrison (1964) et Vesic (1965))
Figure 2.9 : Zones de dformations du sol lors du fonage de modles de pieux dans du sable ; (a)
Dplacements verticaux observs (b) zones de sol compact et de sol refoul autour des
pieux et (c) zones de dplacements horizontaux du sol (Shakirev et al, 1996)
Chapitre 02 : Gnralit
Lehanne (1992) a prsent les mesures ralises sur un pieu instrument lImperial College
(diamtre 102 mm et longueur 6 m), fonc dans un massif de sable moyennement dense. Ces
mesures ont montr que, dans ce cas, le fait de ne pas prendre en compte les contraintes
rsiduelles entranait une sous estimation de 25% de la charge reprise par le ft.
Quantitativement, les mesures faites aprs installation, ont permis de mettre en vidence un effort
de compression de 14 kN au niveau de la pointe et une mise en traction quivalente 7,5 kPa sur
le ft (frottement latral ngatif).
Puech et al. (1979) ont ralis des essais darrachement monotone sur un pieu modle moul dans
un sable et ceci pour deux indices de densit (0,20 et 0,70). La fig 2.11 (a) prsente lvolution du
coefficient K au cours de larrachement. On observe une augmentation de ce coefficient K (et
Chapitre 02 : Gnralit
Figure 2.10 (a) : Evolution du coefficient de pression latrale avec l'arrachement statique : sable lche et
sable dense (Puech et al. 1979)
Chapitre03 : Mthodes danalyse des pieux
CHAPITRE 03 :
3-1Introduction :
La mthode base sur les dformations est celle qui est le plus couramment utilise pour le
dimensionnement dun pieu sous charge latrale statique. Dans le cadre de cette mthode, deux
hypothses distinctes peuvent tre dgages : la mthode au module de raction et la mthode du
continuum lastique.
3.2Mthode Au Module De Raction :
Cette mthode est la plus couramment utilise .elle est base sur le model de Winkler (1867).
Elle consiste modliser linteraction entre le sol et le pieu par une srie de ressorts indpendants
entre eux et de raideur variable. La raideur permet de relier directement la raction latrale do sol
(P) et de dplacement du pieu (Y). Cette mthode est la base des courbes P-Y, les ressorts
ont alors un comportement non linaire.
3.2.1Principe gnral :
Le model de Winkler nonc en 1867, dfinit le sol comme tant un empilement de tranches
indpendantes. Chaque tranche de sol est modlise par un ressort horizontal fig3-1 sur lequel
sappuie le pieu.
La pression sur une tranche de sol ne dpend que du dplacement horizontal de cette dernire
et dun coefficient de raction du sol (lq 3-1)
P = k h ( z)Y ( z) (3.1)
Avec :
P : pression (N/m2).
Kh (z) : le coefficient de la raction une profondeur z (N/m3).
Y (z) : le dplacement du pieu pour une profondeur z (m).
O,
P=ES Y (z ) (3.2)
En posant ES= k h ( z ) B
Avec :
P : la raction d sol (N/m).
ES : le module de raction du sol pour une profondeur z (N/m2).
B : le diamtre de pieu (m).
Le pieu est idalis comme une poutre lastique charge latralement. Le sol modlis par des
ressorts horizontaux indpendants les uns des autres, et de raideur ES.
Le comportement de la poutre, en flexion dans le plan (Y-Z) rsume :
2Y
M = EP I p (3.3)
Z 2
Leffort tranchant est gal :
M T
T= et = P (3.4)
Z Z
A partir des quations (3.2), (3.3) et (3.4) on peut crire lquation dquilibre statique sur un
tronon de pieu
4Y 4Y
EP I P = P EP I P + ES Y (Z ) = 0 (3.5)
Z 4 Z 4
Avec :
EP : module dlasticit du pieu.
IP : moment dinertie de la section transversale du pieu
Z : profondeur dans le sol.
Le premier terme de cette quation est un terme damplification et le second dattnuation.
Chapitre03 : Mthodes danalyse des pieux
Les solutions de cette quation peuvent tre obtenues soit par une mthode analytique soit par
une mthode numrique.
Le principal avantage de cette mthode est quen tout point le long de pieu, linteraction sol pieu
peut tre dfinie. Mais cette dfinition est restreinte par lhypothse que la pression en un point
est fonction linaire du dplacement en ce point et par sa dpendance au choix du profil des
valeurs de kh caractrisent le sol.
3.2.2 Rsolution dans le cas dun sol homogne :
Dans le cas dun sol sec et homogne ou le module de raction du sol est constant Kh(z) = Kh
quelle que soit la profondeur considre, il est possible de rsoudre lquation (3.5)
La solution gnrale de cette quation diffrentielle est (avoir par exemple Frank 1999) :
z z
z z z z
Y ( z) = e l0
cos + sin + e l0 cos + sin (3.6)
l0 l0 l0 l0
Avec , , , les constantes dintgration dtermines partir des conditions aux limites (en
tte et en pied) ;
I0 : la longueur de transfert du pieu ou longueur lastique, elle peut tre dfinie en premire
approche comme la longueur de pieu minimale pour laquelle le chargement latral en tte existe.
Lexpression de la longueur de transfert I0 est la suivante :
4E P I P
I0 = 4 (3.7)
Es
Cette solution permet bobtenir a tout niveau de sol, les expressions du moment flchissant M ;
de leffort tranchant T et la pression du sol P
M = E P I P Y ''
T = E P I P Y ( 3)
E P I PY ( 4) P
P= =
Remarque :
le pieu peut tre considre ( Frank ,1999 ) comme :
D
Souple (ou long) si 3.
I0
D
Rigide (ou court) si 1.
I0
Chapitre03 : Mthodes danalyse des pieux
18
pourB B0
4(2.65 ) + 3
ES
= 3 (3.10)
EM
pourB B0
2 B0 B
2,65 +
3 B B0 2
Chapitre03 : Mthodes danalyse des pieux
Tableau 3 : facteur rhologique pour divers types de sols daprs Baguelin &al (1978)
Type
Tourbe 1
Argile 2/3
Limon
Sable 1/3
Sable et gravier 1/3
d) Matlock et Reese :
La mthode de Matlock et Reese (1960) permet de dterminer le module de raction du sol ES
partir dune analyse non linaire des courbes P-Y exprimentales qui fait intervenir la notion de
module scant en chaque point de la courbe.
Mc Clelland et fochat (1958) sont lorigine de cette loi. Ils essayrent initialement de corrler
des courbes P-Y avec des essais triaxiaux. Lexpression du module de raction est gnralement
donne en fonction de la profondeur par une loi puissante.
Remarque :
Toutes ces mthodes sont cependant limites. En effet, linteraction sol- pieu est rduite
lhypothse que la pression ou la raction du sol pour un tronon est une fonction linaire du
dplacement. La reprsentation dun sol par une loi de comportement lastique semble illusoire.
Il est ncessaire de modifier les hypothses de la mthode du module de raction et de supposer
que la raction du sol en tout point du pieu est une fonction non linaire du dplacement.
Lintroduction des courbes P-Y est alors indispensable pour la bonne modlisation du systme
sol / pieu.
3-4 Les Courbes de raction P-Y :
Ces mthodes ont t labores et dveloppes par des nombreux chercheurs par diverses
approches : essais in situ, essais de laboratoires, modlisation physique ou modlisation
numrique.
La justification des pieux soumis des sollicitations transversales se fait le plus souvent partir
des mthodes qui ncessitent de modliser linteraction sol - pieu c'est--dire la loi de raction du
sol en fonction du dplacement horizontale du pieu communment appele courbe P-Y .
Chapitre03 : Mthodes danalyse des pieux
On retrouve ainsi ce type dapproche dans diffrents rglements (M.E. L.T, Fascicule 62, 1993)
et les codes (A.P.I, 1993 ; P.H.R.I, 1980 ; D.N.V., 1992) lesquels proposent chacun leur
procdure pour dterminer les courbes P-Y partir dessais in situ ou en laboratoire.
a)-Fascicule 62 :
les articles du Fascicule 62 concernant les courbes P-Y ont t rdigs partir de linterprtation
faites des essais in situ au pressiomtre ( C.T.R.E.N4 Pressiomtres ,1991) . Mnard (1969)
fait lanalogie entre le tassement dune fondation superficielle uniformment charge et un pieu
charg latralement.
On dfinit un module KF gale deux fois le module de raction ES.
Il est calcul par la formule suivante :
12 E M
pourB B0
4 B0 B
2.65 +
Kf = 3 B B0 (3.11)
12 E M
pourB B0
4
(2,65) +
3
Avec :
: Un coefficient rhologique caractrisant le sol (tableau 4)
B0 = 0.6m.
Tableau 4 : facteur rhologique pour divers types de sols daprs le Fascicule 62.
Type Tourbe Argile Limon Sable Grave
EM EM EM EM
PI PI PI PI
Sur consolid ou trs - >16 1 >14 2/3 >12 1/2 >10 1/3
serr
Normalement 1 9-16 2/3 8-14 1/2 7-12 1/3 6-10 1/4
consolid ou
normalement serr
Sous consolid altr 1 7-9 1/2 5-8 1/2 5-7 1/3 - -
et remani ou lche
Chapitre03 : Mthodes danalyse des pieux
On admet que le sol exerce en chaque section de llment une raction perpendiculaire laxe
de celui-ci, fonction du dplacement transversal de la section considre.
Dans le cas de pieux de sections carrs ou circulaires, on considre que cette raction se compose
uniquement de pressions frontales.
La pression frontales est modlise par une pression uniforme sexerant suer la largeur de
llment perpendiculairement au sens du dplacement, note B.
La loi de mobilisation de la raction frontale en fonction du dplacement du pieu est dfinie par :
Un segment de droite passant par lorigine et de pente KF
Un palier PF gale B PF.
Cette loi est illustre par la (fig3.2) dans le cas de sollicitations de courte dure en tte
dominantes.
Figure3.2 courbe P-Y dans le cas de sollicitations de courte dure en tte dominantes
Pour certains calculs, par exemple vis--vis des sollicitations accidentelles trs brves (chocs), les
justifications peuvent tre menes partir dun diagramme dinteraction tel que celui reprsent
par la (fig 3.3)
Figure3.3 courbe P-Y dans le cas de sollicitations accidentelles trs brves en tte dominantes
Chapitre03 : Mthodes danalyse des pieux
Dans le cas de fondations allonges, de type barrettes, un frottement se dveloppe sur les surfaces
latrales des lments.
La courbe de raction globale P-Y est dcompose en deux courbes :
Une courbe de raction frontale.
Une courbe de raction tangentielle (fig 3.4) dfinie par
1. un segment de droite passant par lorigine et de pente KF
2. un palier PS.
Le module KS est pris gal au module de raction frontale KF (dfini prcdemment)
Le palier PS est pris gal :
PS = 2LS qS (3.12)
Ou LS est la longueur sur laquelle est calcul le frottement latral et qS le frottement latral
unitaire limite.
Z
de rapport : 0.5 1 +
ZC
Chapitre03 : Mthodes danalyse des pieux
kz
P = APu tanh y (3.13)
APu
Avec :
A : un facteur pour la prise en compte dun chargement continu cyclique ou statique ;
A = 0.9 pour un chargement cyclique
Z
A = 3 0.8 0.9 Pour un chargement statique.
B
PU : la raction ultime du sol la profondeur Z (KN/m).
PU la plus faible valeur de PUS = (C1 Z + C2 B)Z proche de la surface (3.14)
PUd = C3 BZ En profondeur
C1, C2 et C3 des coefficients dtermins partir dabaques qui sont fonction de langle
de frottement du sable (fig 3.5)
K : le module initiale de la raction du sol (KN/m3) comme une fonction de langle de
frottement interne et de la densit relative Dr ( fig 3.6)
Z : la profondeur (m).
Y : le dplacement latral (m).
PUS : raction ultime du sol en surface ;
PUS : raction ultime du sol pour les couches profondes ;
B : le diamtre du pieu ;
: Le poids volumique du sol ;
Chapitre03 : Mthodes danalyse des pieux
Pour les sols cohrents, linteraction sol pieu est base sur le modle tabli par Matlock (1970).
Celui-ci a ralis des essais sur un pieu de 0,32 in de diamtre fonc dans des argiles molles.
La seule modification apporte par lA.P.I. porte sur lexpression de la raction ultime du sol
PU. :
1
3
Y
P = 0.5PU (3.15)
yC
O
CU : cohsion non draine du sol (Kpa)
: Poids volumique du sol (Kn/m3)
J : constante empirique dont les valeurs comprises entre 0.25 et 0.5 ont t dtermines par des
essais sur site
Par exemple J =0.5 pour les argiles molles du Golfe du Mexique
ZC : profondeur critique
6B
ZC = (m)
B
+J
CU
On remarque que pour des argiles plus consistantes (CU> 96 kPa), lA.P.I. ne donne pas de rgle
particulire. Il recommande seulement de prendre en compte le caractre plus fragile de ces
argiles et par consquent la possible dtrioration rapide de leur capacit portante pour de grands
dplacements en chargement cyclique.
Chapitre03 : Mthodes danalyse des pieux
O
KS : module de raction latrale dans un sable
KC : module de raction latrale dans une argile
Chapitre03 : Mthodes danalyse des pieux
Cette relation a ensuite t confirme par des travaux raliss avec la centrifugeuse du P.H.R.I.
portant sur un pieu isol charg latralement dans du sable [Terashi et al., 1989]. Dans cette
tude, diverses configurations de pieux ont t testes. La rigidit EI du pieu a une influence sur
la rsistance du sol kS (si El diminue, kS augmente). Par contre linfluence est peu marque sur le
moment flchissant maximum ou sur les dplacements.
Ltude montre aussi que la rsistance du sol kS est inversement proportionnelle la racine carre
du diamtre B du pieu jusqu un diamtre proche de 80 cm. Terashi trouve ce rsultat
concordant avec une tude faite au P.H.R.I. par Takahashi et Kasugai (1987).
d) - Det Norske Veritas [1977]:
Cet organisme norvgien tablit, comme lA.P.I., des recommandations pour la construction de
structures offshore. Il se base sur linterprtation dessais in situ.
De nombreuses simplifications sont apportes tant donn la connaissance limite du
comportement latral dun pieu et lincertitude permanente concernant les donnes du sol.
La campagne de reconnaissance des paramtres gotechniques doit tre ralise dans les
directions horizontales et verticales sur au moins dix diamtres de pieu. Lanalyse de ces
caractristiques conduit la dcision dexcaver ou non les couches de sols suprieurs de faibles
qualits.
La courbe p-y reprsentant les caractristiques effort-dplacement dun lment de pieu de
diamtre B peut alors tre construite. Elle se dcompose en portions (fig 3.7).
La partie initiale, pour p pd et y .b , est une hyperbole dexpression:
Y 1 Y
= + (3.20)
P K 1 p d
O
Pd : rsistance latrale de dimensionnement
: Plin/Pd = rapport de rupture, toujours suprieur 1
Plim : valeur asymptotique de lhyperbole pour y >
k1 : pente initiale de la courbe
Chapitre03 : Mthodes danalyse des pieux
1 + sin d
O KP =
1 sin d
P0 : pression effective (aprs excavation)
d : Angle de frottement pour le projet
Chapitre03 : Mthodes danalyse des pieux
Pd
K1 = 0.25
(3.26)
B( c )
O :
Pd : PdS pour un chargement statique
Pd : Pdc pour un chargement cyclique
: Coefficient empirique (tableau 5)
C :dformation verticale la moiti de la variation des contraintes principales dun essai
triaxial statique non drain sur un chantillon de sol non remani.
Tableau 5 : Valeurs recommandes pour nh et pour des chargements statiques et cycliques dans
le sable
Densit relative du sable
lche moyen Dense
nh (KPa/m) 5.0 12.0 18.0
0.04 0.04 0.04
Statique 80 C 8C
Cyclique 10 30
Cyclique 7.5 C 2.5 C
Cyclique 20 C 5C
rsultats au rglement A.P.I., ils ont propos une nouvelle expression de lissage des courbes P-y
en deux segments pour une profondeur suprieure un diamtre de pieu.
Le premier segment est une droite lorigine de pente Emax applicable pour :
1
P y 1
= = (3.26)
E max B B
O :
Emax = 2Gmax (1 + ), le module de cisaillement maximal Gmax tant mesur dans le conteneur
exprimental, tant choisi gal 0,2
- 08
= 5(Dr) , Dr tant la densit relative en pourcentage
B : ayant une valeur proche de 0,5
Le second segment est une courbe parabolique dexpression:
P y
= (3.27)
E max B B
Le diamtre du pieu na pas dinfluence sur la pente initiale des courbes P-y. Par contre, pour de
grands dplacements, le palier plastique est dpendant du diamtre.
Linfluence de lexcentricit du chargement est tudie pour diffrentes profondeurs. Une
augmentation de lexcentricit conduit des moments flchissant plus importants et des
courbes P-y moins raides. Ceci est surtout vrifi prs de la surface. En profondeur, Li Yan et
Byrne [1992] concluent quun mme jeu de courbes de raction P-y peut tre utilis, en pratique,
pour dimensionner un pieu avec diffrentes configurations dexcentricit de chargement.
Un pieu fixe en tte est la configuration la plus courante en pratique. Compare celle dun pieu
libre en tte, ltude montre que le moment maximal dvelopp est moindre, donc que le pieu
peut fournir une rsistance latrale plus importante.
Par contre, pour une mme condition de sol et de pieu, un mme jeu de courbes de raction peut
tre utilis pour une liaison en tte fixe ou libre.
Ils confrontent leurs rsultats aux rgles donnes par lA.P.I. Les conclusions renforcent la
validit de la nouvelle expression propose pour les courbes de raction P-y.
2. Georgiadis et al. [1992]
Cette quipe a ralis deux tudes exprimentales sur des pieux chargs latralement.
La premire porte sur le comportement dans largile dun groupe de pieux. La modlisation est
faite sur modle rduit en gravit normale.
Chapitre03 : Mthodes danalyse des pieux
La seconde porte sur le comportement dun unique pieu charg transversalement dans du sable.
La modlisation est ralise en centrifugeuse 50g dans du sable compact manuellement une
densit de 16.3 kN.m-3
Dans les deux cas, les pieux sont quips de jauges sur leur fiche. Le dispositif exprimental est
suffisamment instrument pour obtenir les conditions aux limites et ainsi obtenir par double
drivation et double intgration les courbes de raction P-y.
Par ces deux approches, aux conditions exprimentales trs diffrentes, Georgiadis et al
obtiennent les mmes conclusions concernant la forme des courbes P-y:
Y
PU = (3.28)
1 Y
+
K PU
O
K : la raideur initiale de la courbe P-y ;
Pu : la rsistance ultime du sol ;
Y : le dplacement latral
Pour les sables, se basant sur la thorie de Terzaghi (1955), les auteurs tablissent que les valeurs
de K augmentent proportionnellement avec la profondeur : K = z.nh o n est un coefficient
dpendant de la densit du sable.
Pour la rsistance ultime PU, la valeur est le minimum de celles tablies par Reese et al.
K 0 Z tan sin
tan( ) cos
tan
+ (B + Z tan tan )
tan ( )
PU 1 = AZ + K 0 Z tan (tan sin tan )
(3.29)
K0 B
( ( )
pU 2 = AZ K a tan 8 1 + K 0 tan tan 4 )
Avec
: Le poids volumique (N/m3) ;
: Langle de frottement (degr) ;
K0 : coefficient des terres au repos ;
Chapitre03 : Mthodes danalyse des pieux
=2 ;
= 45 + 2
A : un facteur de profondeur qui dpend du rapport Z/D. les auteurs choisissent ce coefficient
entre 1 et 2, Reese et al (1974) recommandent entre 0.9 et 3
Le choix effectu pour mieux coller aux courbes P-Y exprimentales na pas dinfluence sur
la rponse du pieu.
3. Kouda et al. [1998]
A la suite du tremblement de terre de Kobe en 1995, des lacunes dans les mthodes de
dimensionnement ont t mises en avant. Cette quipe de chercheurs a travaill sur la dfinition
de relations p-y pour de grands dplacements. Des essais sur modles en centrifugeuse sont la
base exprimentale de ltude.
Le pieu modle est constitu de 13 cylindres indpendants et joints. Le dispositif exprimental
permet dappliquer une mme charge chaque tronon indpendamment. Les dplacements de
chaque lment du pieu sont aussi mesurs. Ainsi chaque palier de chargement, les conditions
aux limites dun tronon sont connues, permettant une analyse aise des courbes de chargement.
Le principe dinterprtation des donnes exprimentales nest malheureusement pas dcrit. La
courbe de raction obtenue a pour expression:
kh y
.
p n D
= (3.30)
nD kh
n y
1+ .
Pmax D
nD
O :
kh : module initial de raction la profondeur z,
Pmax: pression limite la profondeur z,
Y : poids volumique du sol,
D : diamtre du pieu,
n : acclration centrifuge.
Chapitre03 : Mthodes danalyse des pieux
Ces essais mis en oeuvre ne correspondent pas des essais reprsentatifs dun prototype mais ils
utilisent un procd original permettant dobtenir de grands dplacements du pieu sur toute sa
fiche.
Les courbes p-y proposes sont valides en calculant la rponse dun pieu. Ces rsultats sont
confronts ceux dun essai sur pieu modle isol centrifug. Une bonne concordance est
obtenue pour de faibles et de grands dplacements.
Suite au tremblement de terre destructeur de Kob en 1995, il a t mis en avant des problmes
lors du calcul des pieux soumis de grands dplacements.
3.5 Paramtres ncessaires la construction des courbes P-y rglementaires :
Nous avons rsum dans le tableau ci -dessous les paramtres de sol s ou de pieu ncessaires la
construction des courbes P-y pour les trois rglements
Nous nous sommes placs dans le cas dun sable sec.
Tableau 7 : Paramtres ncessaires la construction des courbes P-y
Rglement Paramtre de sol Paramtre de pieu
Fascicule 62 EM le module pressiomtrique B le diamtre du pieu
A.P.L/D.N.V langle de frottement interne B le diamtre du pieu
ID lindice de densit
P.H.R.I - B le diamtre du pieu (pour B<0.8m)
Il est important de remarquer quaucun des rglements ne prend en compte les efforts appliqus
sur la structure, ni mme la mthode de mise en place des pieux.
3.6) Mthodes du continuum lastique
Les mthodes du continuum lastique supposent que le massif de sol est un milieu continu et
lastique. La plupart du temps, le sol est galement considr comme homogne et isotrope. Ces
mthodes reposent sur la solution des quations de Mindlin (1936).
3.6.1) Mthode de Poulos :
Le comportement du pieu et le sol est caractrise par deux paramtres, le module dlasticit ES
et le coefficient de Poisson.
Poulos (1971) modlise le pieu par une plaque verticale de largeur B et de longueur L.
La rigidit la flexion est constante sur toute la longueur et gale EpI p.
Le pieu est dcompos en n lments de mme longueur, chaque lment tant soumis
une contrainte horizontale constant P.
Lexpression du dplacement et de la rotation du pieu est fonction de deux paramtres :
Chapitre03 : Mthodes danalyse des pieux
67
Chapitre04 : mthode simplifie de calcul
La rponse dynamique des pieux
,-
* - -
* - , - / -
! * /
(
Cette dure est au maximum de lordre de 60 s en zone trs sismique, mais n'est que de quelques
secondes en zone peu sismique.
La caractrisation la plus explicite d'un tremblement de terre est videmment constitue
d'acclrogrammes enregistrs dans la zone gographique considre, qui contiennent la fois
les aspects acclrations, dure et contenu frquentiel.
Les acclrogrammes constituent une donne d'action directement utilisable par la dynamique
des structures.
Enfin, les spectres de rponse constituent la caractrisation des tremblements de terre la plus
couramment utilise par l'ingnieur des constructions. Ils sont des sous-produits des
acclrogrammes et permettent un calcul simple des efforts internes dans une structure soumise
sisme.
4-1-3 Effets particuliers des sismes :
Des sables secs soumis vibration peuvent subir des tassements importants, qui peuvent tre
estims par des mesures des vides du sable. Ces tassements peuvent atteindre quelques dizaines
de cm.
Diffrentiels ou non, ils peuvent tre suffisants pour rendre une construction inutilisable.
Les sables fins saturs en eau peuvent tre le sige dun phnomne encore plus spcifique au
contexte sismique : la liqufaction des sols.
Lexplication du phnomne est la suivante.
La rsistance au cisaillement d'un sol est donne par la relation :
R = ( u) tg (4.1)
68
Chapitre04 : mthode simplifie de calcul
La rponse dynamique des pieux
Avec :
-
- u)
- u
Comme la mise en mouvement du sol entraine une monte de la pression interstitielle u, il y a
rduction de la rsistance R du sol, jusqu son annulation :
R=( u ) tg =0 (4.2)
Un matriau sans rsistance au cisaillement se comporte comme un liquide, do le terme
Liqufaction du sol.
Ce phnomne peut entrainer des effets catastrophiques :
- une couche non liqufiable situe au dessus dune couche liqufie peut glisser sur celle-ci, si
des pentes existent. Des dplacements de sol de grande amplitude sont possibles: ainsi, des
glissements de terrain de plusieurs km ont t observs au Prou
4-1-4- Propagation Des Ondes :
A partir du foyer, la secousse sismique se propage sous forme dondes de divers types, qui,
compte tenu de lhtrognit du sol, engendrent en surface un mouvement complexe
difficilement prdictible en un site donn.
On peut distinguer les types dondes suivants :
Elles prennent naissance dans le foyer et se propagent lintrieur de la terre sous deux formes :
> 2
Ces ondes se propagent avec une vitesse de 7 8 Km/s et saccompagnent dun changement de
volume (compression et dilatation alternes).
> 4
Ces ondes se dplacent avec une vitesse de 4 5 Km/s saccompagnent dune distorsion dans le
plan perpendiculaire la direction de propagation, provoque un cisaillement sans changement de
volume.
Al diffrence des ondes longitudinales, les ondes transversales peuvent se propager dans les
milieux liquides ou gazeux, en raison de linaptitude de ces milieux transmettre les efforts de
cisaillement.
69
Chapitre04 : mthode simplifie de calcul
La rponse dynamique des pieux
Ondes de surface : Les ondes de volume qui arrivent la surface de la terre produisent des
ondes de surface nintressant le sol que sur une profondeur extrmement faible.
On distingue principalement :
! # # + "
Ce sont des ondes pour lesquelles les points do sol dcrivant des ellipses dans le plan vertical de
propagation.
Ce mouvement est semblable au mouvement de la houle et entraine des compressions (ou des
tractions) ainsi que des cisaillements dans le sol.
! ? !
Ce sont des ondes pour lesquelles les points du sol se dplacement dans un plan tangent la
surface, perpendiculairement a la direction de propagation ; elles nengendrent que des
contraintes de cisaillement.
Les ondes de surface ont une vitesse de propagation de 1.5 5 Km/S dans les terrains compacts
ou rocheux et de 0.5 1.5 Km/S dans les terrains meubles.
Si on assimile le sol un milieu lastique et homogne caractris par le module dlasticit
longitudinal E, le coefficient de poison et la masse volumique , la vitesse VP des ondes P est
donne par :
Avec :
Le rapport des vitesses de propagation des ondes P et S peut se mettre sous la forme :
70
Chapitre04 : mthode simplifie de calcul
La rponse dynamique des pieux
On considre un dpt sdimentaire dlimit par une base rocheuse en partie infrieure, on
considre un milieu lastique parfait, homogne, isotrope et continu de hauteur H
Dans la situation dune oscillation horizontale, un point situ la cot x, de la surface libre tel
que :
!"
#
$ #
Lquation de mouvement est :
% !" % !"
&
%" %
On introduit un vecteur propre reprsentant la fonction harmonique stationnaire qui admet pour
lquation (4.7) ;
Une solution particulire de type Fourier-Bernoulli, on considre une variable en fonction du
' " tel que : (! " ) ' " *
En remplaant (4.8) dans (4.7) on a :
71
Chapitre04 : mthode simplifie de calcul
La rponse dynamique des pieux
$ #
-.. / 0 .. 1
- / 0 1
Ou
Comme les deux variables ' " et X(t) sont indpendantes (4.10) on obtient deux quations
indpendantes variables spares :
' ++ " $ ' " #
$
) ++ 2 3 ) #
La solution des quations (4.11) et (4.12) est :
' " 4567$" 89:5$" ;567 $" <
$ $
) =567 >9:5
Les constantes dintgrations M, N, C et < sont dtermines par les conditions aux limites ainsi
que les constantes A et B
les conditions aux limites :
#
?0 1
?1
4 * <
1 <&, <5
Lq (4.13) @ A=0
$ $ C
9:5 B # @ B 6 DEF9 > G #
A A
6 C
HI 9:5 J K #
B
i=1, 2, 3..
72
Chapitre04 : mthode simplifie de calcul
La rponse dynamique des pieux
La priode de vibration : LI T
M PQ
NO I RS
La priode fondamentale :
B C
L LU $
B
De la mme manire :
B B B B
L ! LV ! LP ! LW
T & ,
Ou :
L L L L
! T! &! ,!
L LV LP LW
La priode est proportionnelle la hauteur H et inversement proportionnelle la vitesse de
propagation de londe de cisaillement.
La dforme pour le mode fondamental est :
C
X 9:5 &
B
Dans le cas dun dpt constitu de plusieurs couches de proprits peu diffrentes, la vitesse de
propagation de londe S peut tre value par :
]
[ !\ B\ *
YZ?
B
^_
Avec :
!\ ` vitesse de propagation couche k ;
B\ : Hauteur de la couche k
4.3-Calcul sous dformation sismique impose :
Il y a quelques dcades, le principe de la protection parasismique des fondations profondes
consistait sur dimensionner ces ouvrages (pieux larges et raides) de manire ce que les
ruptures par cisaillement qui pourraient se produire au cours dun sisme par suite des
dformations du sol ne compromettent pas la transmission des charges verticales dans le fut des
pieux
73
Chapitre04 : mthode simplifie de calcul
La rponse dynamique des pieux
74
Chapitre04 : mthode simplifie de calcul
La rponse dynamique des pieux
75
Chapitre04 : mthode simplifie de calcul
La rponse dynamique des pieux
comparer cette priode de vibration celle de la structure supporte , pour dceler sil ny a pas
mise en rsonance de lensemble sol-structure .
Considrons une poutre sur appuis simples de porte 2H et dont la ligne de charge est la
sinusode dquation :
a b acde
fg
h
(4.19)
Equation de leffort tranchant :
i b klc
jh fg
f h
(4.20)
an ob n
Equation du moment flchissant :
m b cde a b
o n o
anP ob nP
Equation de la dform :
pqr s cde a b
oP n oP
C
En liminant P(z) entre les quations (4.15) et (4.16), il vient :
4 t uvw x
B
Le moment maximum et la flche maximum tant obtenus la surface du sol (Z=H), et le
dplacement maximum du sol tant li lacclration en champ libre a par la relation
fondamentale :
y {
r y
z o
On peut dailleurs crire cette relation en fonction de la vitesse des ondes de cisaillement :
uvD
4Y|1
est au mois gale 750 m/s ; ils conseillent dautre part de ne pas prendre en compte dans les
calculs de profondeur H du substratum rocheux suprieure 150 mtres.
###
#c
&
n
2 * "
{ ckler
#
Si le champ libre est soumis une acclration de 0.3g (zone de forte sismicit), le dplacement
maximum la surface du sol a pour valeur :
y { ##
r y # * k
z o #
Dplacement relatif dun pieu flottant de 24m de profondeur :
o o
#*J cde K #* cde #*#T T k
Ainsi un pieu de 36 m reposant en pointe sur le substratum rocheux devra tre calcul pour un
dplacement en tte de 10.8cm, alors quun pieu flottant de 24 m devra tre calcul pour un
dplacement relatif de 5.4cm
4-3-4 Remarques importantes :
Pour les pieux colonnes , il conviendra de limiter lencastrement du pieu dans le substratum
rocheux de faon ce que la rotation en pied puisse seffectuer effectivement ; si le pieu est
parfaitement encastr ( rotation nulle ) , la rupture par cisaillement est quasi invitable , moins
que le sol ne soit suffisamment lche pour absorber la dforme dinflexion du pieu , on
78
Chapitre04 : mthode simplifie de calcul
La rponse dynamique des pieux
rappellera ce sujet que pour une profondeur identique au pieu articul en pied , le pieu
parfaitement encastr sa base supporte pour un dplacement en tte donne des moments de
flexion doubles et des efforts tranchant quadruples.
Il convient de signaler que le problme du calcul dun pieu sous sisme, ou cest le sol qui
provoque la dformation du pieu : est fort diffrent du problme du calcul dun pieu sollicite en
tte par un effort horizontal, ou cest le pieu qui dforme le sol :
79
Chapitre04 : mthode simplifie de calcul
La rponse dynamique des pieux
On rappellera pour mmoire que la solution de ce dernier problme peut tre apporte par la
mthode de WINCLER ; si lon suppose que le module de raction du sol K est constant avec la
profondeur, on sera conduit utiliser les solutions de lquation diffrentielle (chapitre2) :
uv > #
?
?
(4.34)
Cette mthode, qui t reprise par SCHNABLE en 1973, et recommand par le SEAOC [7] en
1974, consiste pondrer les vitesses des ondes du cisaillement dans les diffrentes couches :
BV
L ,
]I I BI
4.4.1.3mthode dAMBRASEYS [1], 1959 :
Cette mthode, qui a t reprise par IDRISS, et qui sera recommande dans les futures rgles
parasismiques PS.84, consiste a pondrer les modules de cisaillement des diffrentes couches :
B
L #
I BI
I BI
Si les densits des couches contiges sont trs diffrentes, on pourra pondrer ces densits par la
hauteur des couches correspondantes.
Ainsi, la priode quivalente des 2 premires couches tant rigoureusement donne par la
solution de lquation (4.31), se transformant comme suit aprs pondration des densits par les
hauteurs correspondantes :
V BV L C L C LV
" " D
B B LV L L
On procdera par rcurrence jusqu la dernire couche, qui combine avec les (n-1) couches
prcdentes, donne la priode quivalente des n couches par rsolution de lquation suivante :
] B] L] C L] C L]
" "
] I BI L] L L
Dans les quations prcdentes, L] dsigne la priode quivalente des i premires couches
Pour utiliser la rsolution graphique donne par labaque de la figure 4.12, il suffira de
remplacer :
B B
D(
B B
Et :
B BI B BI
D(
I
BI I BI
U ) wx
Q
82
Chapitre04 : mthode simplifie de calcul
La rponse dynamique des pieux
La procdure considre conduit une mthode de rsolution itrative convergence rapide, qui
peut amplement se simplifier si, comme le propose DOBRY [3], on admet une densit constante
t et si lon fait lhypothse dune variation linaire de la dforme entre les points
extrmes dune mme couche :
B xI
)I )I BI
I
Variables ( w)wx et X sont remplaces par des valeurs moyennes dans chaque couche :
) )I )I
w) )I )I B xI
wx BI I
83
Chapitre04 : mthode simplifie de calcul
La rponse dynamique des pieux
4.5 Dtermination des efforts dans un pieu en tenu compte la charge axiale :
Le cas dun pieu traversant une couche de sol dpaisseur H pour se ficher dans le bed-rock la
base de la couche.
fig4.5: Dtermination des efforts dans un pieu en tenu compte la charge axiale.
En ngligeant les forces dinertie dans le pieu, lquation de sa dform U(Z) quant le sol a un
dplacement US(Z) scrit :
w Q
uv 4Q B x / x + x x+ x + wx + *
wx Q
Avec :
84
Chapitre04 : mthode simplifie de calcul
La rponse dynamique des pieux
En posant : P #
\ Q Q
Q /
w wV BV Q
! # F"
w w V uv
(Encastrement dans la masse m qui exerce leffort tranchant VH)
Pour rsoudre lquation (4.39), on suppose que US ( correspond la dforme du mode
fondamental de la couche de sol c'est--dire :
C
567
Dans ces conditions, la solution U ( de lquation (4.39) se dtermine par des calculs
lmentaires ; on trouve lquation (4.46) qui suit :
P C
567
P C P
BV Q
9 5 9:55 9 5 5679
V uv 5
En ayant pos :
C=cos ; s = sin ; 9 5 &
Dou pour le dplacement en tte du pieu :
P BV Q
95 *
P C P V uv 5
Si on suppose que le btiment pos sur les pieux soit suffisamment rigide, il se comporte comme
une masse qui suit le mouvement impos par la couche de sol et la masse m de la figure (4.14)
reprsente le quotient de la masse totale du btiment par le nombre de pieux.
Lacclration Q en tte du pieu est donc :
Q (4.49)
Et on a pour leffort tranchant VH exerc sur la tte du pieu
Q Q T#
BP BEQ
4Q 95 T
/
P CP 5
86
Chapitre04 : mthode simplifie de calcul
La rponse dynamique des pieux
B BV 95 C 95
4Q V T
P C P /
5 / BV 5
Dans les mthodes simplifies de dimensionnement des pieux sous sollicitation sismique, la
plupart des codes parasismiques admettent que les efforts et les moments peuvent tre calculs en
supposant que les pieux suivent exactement la dformation du sol ; on trouve alors en tte le
moment MS donn par :
C uv nV /
4 B T
B P
Do en divisant lq (4.53) par lq (4.54) :
4Q P V 95 C 95
TT
4 P C P
/ BV 5 / BV 5
Les formules (3.51) et (4.55) permettent de mettre en vidence les principales caractristiques de
linteraction sol-pieu.
A prsence dun dnominateur pouvant a priori sannuler pour certaines valeurs des paramtres
fait apparatre un risque de rsonance (lamplitude de la rponse devient infinie en labsence
damortissement) ; la condition de rsonance scrit :
BV C 95
T
/ 5
Pour en apprcier la signification, il convient de prciser la gamme des valeurs numriques des
facteurs qui interviennent dans cette relation. Pour des pieux cylindriques de diamtre , en
prenant / on a :
C B P P
B
v HP P 2 3 2 3 T&
C u H Cu H
En prenant E= # U
8 (bton), *## V ; VS =100m/s ou 200m/s on trouve
pour `
87
Chapitre04 : mthode simplifie de calcul
La rponse dynamique des pieux
B
# T :( ##5
H A
B
# :( ##5
H A
X
# ## #B :( ##5
B A
Ces conditions peuvent tre dans des cas plausibles (par exemple X #T, :(
B # . Le risque de rsonance fait donc partie des critres de vrification dun systme de
pieux en zone sismique, comme cest le cas dans les rgles PS92(AFN95).
La longueur H des pieux tant fixe par les caractristiques du site, cest en agissant sur le
diamtre X que lon peut viter le risque de rsonance.
La formule (4.55) montre que, mme si on sest plac assez loin de la rsonance, les efforts et les
moments subis par les pieux peuvent tre sensiblement majors par rapport ceux que lon
calcule en tenant compte que des dformations imposes par le sol. il ne faut donc pas oublier, en
dimensionnant les pieux, la part deffort qui rsulte des forces dinertie agissant sur la structure
supporte. Par contre, pour des ouvrages linaires entirement enterrs (canalisations, tunnels),
qui ne sont pas sollicits par des ractions inertielles provenant de parties lair libre , la pratique
courante consistant les calculer sous la seule action des dformations du sol est tout fait
justifie ; elle revient ngliger les effets dinteraction sol/structure dans des conditions ou cette
omission est ncessairement dans le sens de la scurit .
88
Chapitre04 : mthode simplifie de calcul
La rponse dynamique des pieux
89
CHAPITRE 05 :
Simulation Numrique
90
Chapitre 05 : Simulation Numrique
5. SIMULATION NUMERIQUE
5.1 Gnralits :
5.1.1 Introduction :
Le but de ce chapitre est de propose un modle de rfrence pour ltude, pour cela on va raliser
une modlisation de lexemple prsente dans le chap.4.Pour cet exemple, on se propose dtudier
la rponse dynamique dun pieu en calculant les efforts par la mthode simplifie dune part et
de voir linfluence des paramtres de calcul sur la variation des efforts avec le logiciel.
Le modle de rfrence est tabli et test avec le logiciel PLAXIS 8.2 [voir Annexe]
5.1.2 Choix de llment fini :
Pour les rglages gnraux, on choisi
1) Elments 15 nuds pour le sol.
91
Chapitre 05 : Simulation Numrique
Les proprits des couches de sol utilises dans la simulation sont rsumes dans le tabl 5.1 :
Tableau 5-1 proprits des couches de sol
paramtre Dsignations Couche 1 Couche2
Modle et type de Mohr- coulomb drain Mohr- coulomb drain
comportement
Poids volumique apparent 16 kn/m3 16, 17,18 kn/m3
Poids volumique sature 18 kn/m3 20 kn/m3
Module dYong Eref 70.000 kn/m2 30.000 - 90.000 kn/m2
Coefficient de poison 0.35 0.25
Cohsion Cref 51 kn/m2 1 kn/m2
Angle de frottement 35 25
Angle de dilatance 0.2 0.2
b-Proprits des pieux :
Les proprits des pieux sont rsumes dans le tabl5.2 :
Tableau 5-2 proprits des pieux :
paramtre Dsignations
type de comportement Matriel type Elastoplastique
Rigidit normale EA 4.000X104 Kn/m
Rigidit de flexion EI 3.333X104 Kn/m
Epaisseur quivalente D 1.000m
Poids W 2.00kn/m
Coefficient de poison 0.3
92
Chapitre 05 : Simulation Numrique
5.1.5 Maillage :
Licne maillage permet deffectuer automatiquement le maillage du problme. On rgle la
finesse du maillage dans le menu Mesh. Le maillage est prsent sur la fig 5.2
93
Chapitre 05 : Simulation Numrique
4 Y|1
|
Le moment flchissant maximal est :
R
(5.1)
5.3 Calcul par la mthode numrique :
5.3.1 tape de calcul :
La mthode numrique se fait par les tapes suivantes :
1- On devise la profondeur du massif en dix couches c'est--dire le sol est dfinit comme
un empilement de tranches chaque tranche a une paisseur gale a H/10.
2- Ensuite on applique les incrments de dplacements pour chaque tranche .les valeurs des
dplacements sont en fonction de la vitesse, la densit et de la priode
wI D
| O
PM
(5.2)
LI
PQO
R
(5.3)
(5.4)
Le calcul numrique est fait laide de logiciel Plaxis .Le calcul du modle de rfrence se fait
selon les phases suivantes :
Phases 0 : Initiation Des Contraintes :
On value les contraintes effectives initiales
Phase 01 : Application des Dplacements,
On applique les dplacements sur le massif de sol cette phase est caractris par : Calcul
plastique Activer loption ignore undrained, Entre total multiplers weight =1
Phase 02 : Calcul Les Efforts Internes.
On dtermine les moments, et effort tranchant dans le pieu : Calcul plastique Activer loption
staged construction dans le menu loading input Activer le pieu et lancrage a partir du bouton
define qui nous permet daccder au menu de gomtrie.
94
Chapitre 05 : Simulation Numrique
Dplacement
Profondeur Vitesse priode Acclration
(m)
0 111,8 0 0.3g 0
3,6 111,8 0,1288 0.3g 0,001238
7,4 111,8 0,26476 0.3g 0,0052308
10,8 111,8 0,3864 0.3g 0,0111418
14,4 111,8 0,51521 0.3g 0,0198076
18 111,8 0,64401 0.3g 0,0309494
21,6 111,8 0,77281 0.3g 0,0445671
25,2 111,8 0,90161 0.3g 0,0606608
28,8 111,8 1,03041 0.3g 0,0792305
32,4 111,8 1,15921 0.3g 0,1002761
36 111,8 1,28801 0.3g 0,1237976
95
Chapitre 05 : Simulation Numrique
96
Chapitre 05 : Simulation Numrique
97
Chapitre 05 : Simulation Numrique
0 105,4 0 0.2g 0
3,6 105,4 0,137 0.2g 0,00092841
7,4 105,4 0,281 0.2g 0,00392283
10,8 105,4 0,41 0.2g 0,00835571
14,4 105,4 0,546 0.2g 0,0148546
18 105,4 0,683 0.2g 0,02321032
21,6 105,4 0,82 0.2g 0,03342286
25,2 105,4 0,956 0.2g 0,04549222
28,8 105,4 1,093 0.2g 0,05941841
32,4 105,4 1,229 0.2g 0,07520143
36 105,4 1,366 0.2g 0,09284127
Tableau 5-12 : les valeurs de dplacement pour V3=105.4 m/s et a =0.3g
99
Chapitre 05 : Simulation Numrique
a=0.2g
a=0.3g
Remarque :
5,96
5,9B
5,9
5,5C 5B
5,57 5D
5,56 5 9E
5,5B 5 BE
5
5 95 B5 D5 65
Daprs ces rsultats on rsume que le dplacement diminue avec diminution du la vitesse.
Le dplacement augment avec laugmentation de lacclration en champ libre
Le dplacement maximum tant obtenu la surface de sol
101
Chapitre 05 : Simulation Numrique
50000 1,7 2,943 3333 108,47 1,33 0,131526991 0,833767 0,3563576 0,4274067
50000 1,8 2,943 3333 105,41 1,37 0,139263873 0,882812 0,3795545 0,42993808
Figure
5.6 :
dfor
matio
n du
pieu
Le
tabl5.16 :
montre une
bonne
corrlation des
rsultats pour
les
acclrations
0.15g et 0.20g (moyenne),
Pour les acclrations plus grandes les rsultats divergents.
102
Chapitre 05 : Simulation Numrique
Daprs ces rsultats on remarque que les valeurs des moments par la mthode simplifie sont
augment avec laugmentation du la zone et la densit mais par la mthode numrique on trouve
un dcalage sur les valeurs. Donc on peut prend la densit = 1.8
5.4Etude paramtrique :
103
Chapitre 05 : Simulation Numrique
Aprs lapplication de la mthode simplifie et calculer les efforts et les dformations dun pieu,
ltude paramtrique sera effectue sur le mme modle montre leffet des diffrents paramtres
sur la rponse dun pieu avec les mmes donnes en changeant chaque fois le paramtre choisi
pour comparaison (les paramtres ont t modifi un par un).
Les paramtres tudis sont :
Module de dformation
La vitesse
La zone sismique
5.4.1 Module de dformation E=30.000kn/m2 :
Tableau 5.17 : les valeurs de dplacement pour V1=81.65 m/s et a =0.15g
104
Chapitre 05 : Simulation Numrique
5,B
5,9E
@9A <5 9E
5,9
@B A <5 B5
5,5E G@D A <5 BE G
5 G@6 A <5 D
Figure 5.9
9 : Variation des dplacements en fonction du la zone
V1=81.65m/s E =30.000 Kn/m2
105
Chapitre 05 : Simulation Numrique
106
Chapitre 05 : Simulation Numrique
5,96
5,9B
5,5B
5
5 D,7 F,6 95,C96,6 9C B9,7BE,BBC,CDB,6 D7
Figure 5.10 :
V2=105.41m/s E =50.000 Kn/m2
107
Chapitre 05 : Simulation Numrique
108
Chapitre 05 : Simulation Numrique
5,9B
5,9
5,5C
@9A <5 9E
5,57 @B A <5 B5
5
5 D,7 F,6 95,C 96,6 9C B9,7 BE,B BC,C DB,6 D7
Figure 5.11
V3=124.72m/sE =70.000 Kn/m2
109
Chapitre 05 : Simulation Numrique
B9,7
BE,B
BC,C
DB,6
5
D,7
F,6
9C
D7
111
Chapitre 05 : Simulation Numrique
!#%"$
5,96
5,9B
5,9
5,5C 7<C9 7E
5,57 F<95E 69
5,56 C<9B6 FB
H<969 6B
5,5B
5
5 95 B5 D5 65
!#% #
5,9C
5,97
5,96
5,9B
5,9 7<C9 7E
5,5C
F<95E 69
5,57
5,56 C<9B6 FB
5,5B H<969 6B
5
5 95 B5 D5 65
112
Chapitre 05 : Simulation Numrique
!#% $
5,BE
5,B
5,9E
7<C9 7E
5,9 F<95E 69
5,5E C<9B6 FB
H<969 6B
5
5 95 B5 D5 65
!#%,#
5,BE
5,B
5,9E
7<C9 7E
5,9 F<95E 69
C<9B6 FB
5,5E H<969 6B
5
5 95 B5 D5 65
113
Chapitre 05 : Simulation Numrique
-( .!#/"$
9,55555
5,H5555
5,C5555
5,F5555
0
5,75555
5,E5555
5,65555
5,D5555
5,B5555
5,95555
5,55555
5 B5555 65555 75555 C5555 955555
114
Chapitre 05 : Simulation Numrique
-( .!#/ #
9,65555
9,B5555
9,55555
0
5,C5555
5,75555
5,65555
5,B5555
5,55555
5 B5555 65555 75555 C5555 955555
-( .!#/ $
9,65555
9,B5555
9,55555
0
5,C5555
5,75555
5,65555
5,B5555
5,55555
5 B5555 65555 75555 C5555 955555
115
Chapitre 05 : Simulation Numrique
-( .!#/,#
9,75555
9,65555
9,B5555
9,55555 0
5,C5555
5,75555
5,65555
5,B5555
5,55555
5 B5555 65555 75555 C5555 955555
0-(
9,6
1<5,9E
9,B
1<5,B
9 1<5,BE
1<5,D
5,C
5,7
5,6
5,B
5
5 B5555 65555 75555 C5555 955555
116
Chapitre 05 : Simulation Numrique
- !2"%3$ '
9,75555
9,65555 0
9,B5555
9,55555
5,C5555
5,75555
5,65555
5,B5555
5,55555
5 5,E 9 9,E B B,E D D,E
moment-zone V=105.41m/s
9,55555
5,H5555 0
5,C5555
5,F5555
5,75555
5,E5555
5,65555
5,D5555
5,B5555
5,95555
5,55555
5 5,E 9 9,E B B,E D D,E
117
Chapitre 05 : Simulation Numrique
Figure 5.23 :
E=50.000
moment-zone V=124.72m/s
5,F5555
0
5,75555
5,E5555
5,65555
5,D5555
5,B5555
5,95555
5,55555
5 5,E 9 9,E B B,E D D,E
Figure 5.24 :
E=70.000
- !"&"%& '
5,75555
0
5,E5555
5,65555
5,D5555
5,B5555
5,95555
5,55555
5 5,E 9 9,E B B,E D D,E
118
Chapitre 05 : Simulation Numrique
Figure 5.25 :
E=90.000
119
Chapitre 05 : Simulation Numrique
120
Chapitre 05 : Simulation Numrique
9,E
@9A <5 9E
9 @B A <5 B5
G@D A <5 BE G
5,E G@6 A <5 D
5
5 D,7 F,6 95,C96,6 9C B9,7BE,BBC,CDB,6 D7
4
Figure 5.26 :
V=25.81m/S E =3.000 Kn/m2
122
Chapitre 05 : Simulation Numrique
0 100 0 2,4525 0
3,6 100 0,144 2,4525 0,00128948
7,4 100 0,296 2,4525 0,00544845
10,8 100 0,432 2,4525 0,01160532
14,4 100 0,576 2,4525 0,02063168
18 100 0,72 2,4525 0,03223701
21,6 100 0,864 2,4525 0,04642129
25,2 100 1,008 2,4525 0,06318453
28,8 100 1,152 2,4525 0,08252674
32,4 100 1,296 2,4525 0,1044479
36 100 1,44 2,4525 0,12894803
124
Chapitre 05 : Simulation Numrique
125
Chapitre 05 : Simulation Numrique
5,5F
5,57
5,5E
@9A <5 9E
5,56
@B A <5 B5
5,5D
G@D A <5 BE G
5,5B G@6 A <5 D
5,59
5
5 D,7 F,6 95,C96,6 9C B9,7BE,BBC,CDB,6 D7
4
B9,7
BE,B
BC,C
DB,6
5
D,7
F,6
9C
D7
129
Chapitre 05 : Simulation Numrique
9,B
5,C G 9<BE C9
B<E5
5,7
D<955
5,6 6<9E5
5,B E<B55
5
5 95 B5 D5 65
9,C
9,7
9,6
9,B
G 9<BE C9
9
5,C B<E5
5,7 D<955
5,6 6<9E5
5,B E<B55
5
5 95 B5 D5 65
130
Chapitre 05 : Simulation Numrique
B,E
9,E G 9<BE C9
B<E5
9
D<955
5,E 6<9E5
E<B55
5
5 95 B5 D5 65
B,E
9,E G 9<BE C9
B<E5
9
D<955
5,E 6<9E5
E<B55
5
5 95 B5 D5 65
131
Chapitre 05 : Simulation Numrique
moment-zone V=25.81m/s
B5
9C 0
97
96
9B
95
C
7
6
B
5
5 5,E 9 9,E B B,E D D,E
1
132
Chapitre 05 : Simulation Numrique
moment-zone V=50m/s
E
6,E
0
6
D,E
B,E
9,E
5,E
5
5 5,E 9 9,E B B,E D D,E
1
moment-zone V=100m/s
9,B
0
9
5,C
5,7
5,6
5,B
5
5 5,E 9 9,E B B,E D D,E
1
Figure 5.36 : Variation des moments en fonction du la zone
V=100m/S E=45.000 Kn/m2
133
Chapitre 05 : Simulation Numrique
moment-zone V=150m/s
5,E
5,6E
0
5,6
5,DE
5,D
5,BE
5,B
5,9E
5,9
5,5E
5
5 5,E 9 9,E B B,E D D,E
1
0
5,E
5,6
5,D
5,B
5,9
5
5 5,E 9 9,E B B,E D D,E
1
Figure 5.38 : Variation des moments en fonction du la zone
V=200m/S E=180.000 Kn/m2
Pour une zone de faible sismicit de 0.15g le rapport Mp/Ms= 2.36/2.0299=1.166
Pour une zone de moyenne sismicit de 0.25g le rapport Mp/Ms=3.1409/2.0299=1.60
134
Chapitre 05 : Simulation Numrique
moment-vitesse A=0,15g
95
H
C
F
7
E
6
D
B
9
5
5 BE E5 FE 955 9BE 9E5 9FE B55 BBE
moment-vitesse A=0,20g
96
9B
95
5
5 BE E5 FE 955 9BE 9E5 9FE B55 BBE
135
Chapitre 05 : Simulation Numrique
moment-vitesse A=0,25g
97
96
9B
95
5
5 BE E5 FE 955 9BE 9E5 9FE B55 BBE
Moment-Vitesse A=0,3g
B5
9C
97
96
9B
95
5
5 BE E5 FE 955 9BE 9E5 9FE B55 BBE
136
Chapitre 05 : Simulation Numrique
4 4AIY # ~ ~ T# ##
WU
R U W
(5.6)
4 4AIY ## (5.7)
Avec
A : coefficient dacclration de la zone
V : vitesse (m/s)
Les rsultats obtenus sont rsumes dans le tab5.55
Tableau 5.55 : les valeurs de moments flchissant corrige par les formules proposes :
Module de
Vitesse acclration Mp Mcorr
dformation
25,82 3000 1,4715 7,35670098 8,32494266
50 11250 1,4715 1,9618038 2,4618038
100 45000 1,4715 0,49045095 0,34045095
150 101250 1,4715 0,2179782 0,2179782
200 180000 1,4715 0,12261274 0,12261274
25,82 3000 1,962 9,80893464 11,0999235
50 11250 1,962 2,6157384 3,28240507
100 45000 1,962 0,6539346 0,4539346
150 101250 1,962 0,2906376 0,2906376
200 180000 1,962 0,16348365 0,16348365
25,82 3000 2,4525 12,2611683 13,8749044
50 11250 2,4525 3,269673 4,10300633
100 45000 2,4525 0,81741825 0,56741825
150 101250 2,4525 0,363297 0,363297
200 180000 2,4525 0,20435456 0,20435456
25,82 3000 2,943 14,713402 16,6498853
50 11250 2,943 3,9236076 4,9236076
100 45000 2,943 0,9809019 0,6809019
150 101250 2,943 0,4359564 0,4359564
200 180000 2,943 0,24522548 0,24522548
Figure 5.43 : Variation des moments en fonction du la vitesse
a=0.15g (par la formule proposes)
137
Chapitre 05 : Simulation Numrique
moment-vitesse A=0,15g
95
5
5 BE E5 FE 955 9BE 9E5 9FE B55 BBE
moment-vitesse A=0,20g
96
9B
95
5
5 BE E5 FE 955 9BE 9E5 9FE B55 BBE
138
Chapitre 05 : Simulation Numrique
moment-vitesse A=0,25g
97
96
9B
95
5
5 BE E5 FE 955 9BE 9E5 9FE B55 BBE
moment-vitesse A=0,30g
B5
9C
97
96
9B
95
5
5 BE E5 FE 955 9BE 9E5 9FE B55 BBE
139
Conclusion gnrale
Conclusion Gnrale
1-Introduction
Lobjet de notre travail a porte sur ltude de la rponse dynamique des pieux en zone sismique,
en utilisant le code lments finis (Plaxis) et une mthode simplifie
Cette simulation concerne ltude de linfluence de diffrents paramtres sur leffort internes :
moment flchissant
Les paramtres choisit sont :
Sismicit du la zone
Caractristiques de sol (module de dformation et la densit)
Vitesse de cisaillement
2 Conclusions :
Cette comparaison permet dmettre ce qui suit
Les rsultats obtenus avec la mthode simplifie sont assez concordance avec ceux du calcul par
lment finis.
En effet obtient :
Pour une zone de faible sismicit de 0.15g le rapport Mp/Ms= 0,96375/1,10351=0.873
Pour une zone de moyenne sismicit de 0.25g le rapport Mp/Ms=0.531/0.66121=0.802
Pour une zone de forte sismicit de 0.30g le rapport Mp/Ms= 0.327/0.36781=0.889
140
Conclusion gnrale
En fin a partir des rsultats obtenus par la simulation numrique (limite) et une formulation
simplifie propose en fonction de la vitesse de cisaillement et la zone sismique pour corriger les
rsultats de la mthode simplifie ; cette formulation a donne des bons rsultats
3 Recommandations :
La mthode simplifie peut tre utilise a condition de corriger le moment obtenu en fonction de
la vitesse de cisaillement et de la zone sismique pour ce la les formulations propose donne de
bons rsultats et peut tre utilis.
141
Rfrences Bibliographique
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en 1973, DOBRY [3],] SOULOUNIC , mthode simplifie des pieux en zone sismique ,
sminaire international de gnie civil, universit de Constantine (1985)
143
Annexe
Annexe
144
Annexe
Prsentation de plaxis
1-Bref historique
Lhistoire de La mthode des lments finis a commenc en 1819, quand Navier dfinit
une mthode dtude des systmes hyperstatiques bass sur lapplication des conditions
dquilibre et de compatibilit, puis Maxwell en 1864 et Castigliano en 1878 tablissent dune
faon complte les thormes de lnergie. Au dbut de 20me sicle, des rsultats fondamentaux
dans le domaine des mthodes dapproximation en ont tabli les bases en effectuant une
discrtisation spatiale du domaine tout en utilisant les mthodes dapproximation variationnelles.
En 1955, Argyris prsente une mthode unifie des mthodes de dplacements et des forces,
lanne suivante Turner et Clough publient une prsentation systmatique de la mthode des
dplacements. Ces deux publications sont particulirement importantes et prsentent
vritablement le dbut de la MEF comme technique de calcul des structures complexes.
2- Concept de base
La MEF consiste remplacer la structure physique tudier par un nombre fini
dlments ou de composants discrets qui reprsentent un maillage. Ces lments sont lis entre
eux par un nombre de points appels nuds. On considre le comportement de chaque partie
indpendante, puis on assemble ces parties de telle sorte quon assure lquilibre des forces et la
compatibilit des dplacements rels de la structure en tant quobjet continu.
La MEF est extrmement puissante puisquelle permet dtudier correctement des
structures continues ayant des proprits gomtriques et des conditions de charges compliques.
Elle ncessite un grand nombre de calculs qui, cause de leur nature rptitive, sadaptent
parfaitement la programmation numrique.
145
Annexe
verticale de louvrage tudier. Les utilisateurs sont supposs tre capables de travailler dans un
environnement Windows.
Lutilisation de PLAXIS consiste en quatre sous-programmes (Input, Calculations,
Output, Curves) :
a) Le programme dentre de donnes (Input)
Le programme contient tout ce qui est ncessaire pour crer et modifier un modle
gomtrique, pour gnrer le maillage dlments finis correspondant et pour gnrer les
conditions initiales.
schma : dune part les lois de comportement qui dcrivent bien le comportement des sols sont
complexes et demandent, pour la dtermination des paramtres quelles contiennent, des tudes
spcifiques lourdes sortant du cadre des projets dingnierie. La validation des lois de
comportement a fait lobjet, dans les annes 80 de plusieurs ateliers pour comparer les rponses
des diffrents modles sur diffrents chemins de sollicitation. La seconde difficult a t
lintgration de ces lois de comportement dans des codes par lments finis, bi ou
tridimensionnels. Peu de codes sont oprationnels actuellement, avec des lois sophistiques. Le
cot de ces calculs est gnralement important [BOU1, 04].
Pour traiter un problme de soutnement (paroi moule, palplanche, etc.), il est tout
fait adapt de considrer le sol comme lastoplastique et le modle de Mohr-Coulomb sera bien
adapt dans ce cas. Mais pour traiter un remblai sur sols mous, avec chargement par tapes et
consolidation, il faut tenir compte de lcrouissage. Le matriau se consolide et il est plus adapt
dutiliser le Soft Soil Model qui prend en compte cette volution du matriau. Pour un calcul
dcoulement, il suffit de prendre un matriau lastique, mais on peut avoir coupler coulement
et dformation ; dans ce cas un modle lastoplastique peut tre justifi.
Les rgles dor dans le domaine de la simulation du comportement dun ouvrage sont :
Quel est le comportement principal modliser ?
Utiliser un modle qui dcrive ce comportement ;
Interprter les rsultats, notamment en fonction des paramtres de la modlisation.
En ce sens, la modlisation numrique ne fournit sous une autre forme que les donnes du
problme pos.
148