La Négociation Collective en 2016 - Bilan
La Négociation Collective en 2016 - Bilan
La Négociation Collective en 2016 - Bilan
Rapports
La ngociation
collective
en 2016
dition 2017
BILANS ET RAPPORTS
LA NGOCIATION COLLECTIVE
EN 2016
Ministre du Travail
Direction gnrale du travail
Direction de lanimation de la recherche, des tudes et des statistiques
Pour connatre toutes les publications
du ministre du Travail
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Direction gnrale du travail
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Ministre du Travail
Paris 2017
AVANT-PROPOS 11
n ANNEXES : L
A NGOCIATION INTERPROFESSIONNELLE
ET DE BRANCHE 685
PRAMBULE 9
10 PRAMBULE
Avant-propos
Lanne 2016 sinscrit dans la continuit du mouvement de fond
tendant renforcer la place de la ngociation collective comme mode
de rgulation du social initi depuis maintenant plus de dix ans.
Dans cette dynamique, cette anne sest rvle particulirement
structurante plusieurs titres.
En premier lieu, la loi du 8aot 2016 a redfini le cadre du dialogue
social dans trois domaines.
Elle a, premirement, rvis en profondeur le cadre de la ngociation
afin daccrotre la lgitimit des accords, par exemple en prvoyant
la gnralisation progressive de laccord majoritaire. Les acteurs sont
galement renforcs tous les niveaux. La branche voit ainsi pour la
premire fois son rle consacr et institutionnalis via la commission
paritaire permanente de ngociation et dinterprtation. Lacclration
du mouvement de restructuration des branches renforce encore le rle
des partenaires sociaux de branche, tout particulirement lgard
des TPE et PME.
Deuximement la loi du 8aot 2016 a encore tendu la place de
la norme conventionnelle, en particulier celle ngocie en matire de
dure de travail et de congs, au plus prs des ralits des entreprises
et des besoins des salaris. La ngociation est galement un vecteur
privilgi pour scuriser les parcours professionnels et construire les
bases dun nouveau modle social lre du numrique. Cest lobjet
de la concertation sur le tltravail lance au niveau national et inter-
professionnel au premier trimestre 2017, ou encore, de lobligation de
ngocier en entreprise sur le droit la dconnexion.
AVANT-PROPOS 11
Enfin, dans la ligne des prconisations du rapport remis en
septembre 2015 par monsieur Jean-Denis Combrexelle, la loi du
8aot sattache dune manire plus gnrale la dimension culturelle
du dialogue social, grce lorganisation de formations communes
aux employeurs et aux salaris, ouvertes des magistrats judiciaires
et administratifs ou des agents publics.
Sinscrit part entire dans cette volution, ladaptation du contrle
juridictionnel de laccord collectif pour tenir compte de limportance
accrue donne par le lgislateur la norme conventionnelle, comme
le met en lumire la contribution de monsieur Jean-Yves Frouin,
prsident de la chambre sociale de la Cour de cassation cette dition
du bilan. Lautre effet induit est la ncessit de rendre plus visible
et intelligible cette norme ngocie, que ce soit via llaboration
de prambules utiles tant pour les salaris et entreprises relevant
du champ de laccord que pour le juge appel en interprter son
contenu ou via la publication des accords dentreprise, dsormais
obligatoire pour les accords conclus compter du 1erseptembre 2017.
En deuxime lieu, 2016 est par ailleurs une anne essentielle pour
le renforcement de la lgitimit des acteurs du dialogue social en ce
quelle conforte et prolonge la rforme de la reprsentativit initie
par la loi du 20aot 2008 et par celle du 5mars 2014.
Sagissant de la reprsentativit syndicale, plus de 5,6millions
dlecteurs ont particip la dsignation des organisations syndi-
cales appeles les reprsenter dans les ngociations, au cours du
deuxime cycle lectoral 2013-2016 des lections professionnelles
dans les entreprises dau moins onze salaris. Les salaris des TPE
quant eux, ont pu voter pour lorganisation syndicale de leur choix
lors du scrutin qui sest tenu du 30dcembre 2016 au 13janvier 2017.
Les rsultats de la mesure de laudience des organisations syndicales
de salaris ont t prsents lors du Haut Conseil du dialogue social
(HCDS) du 31mars 2017.
Sagissant des organisations professionnelles demployeurs,
laudience est acquise partir dun seuil fix 8%, soit du nombre
des entreprises adhrentes des organisations professionnelles, soit
du nombre des salaris de ces mmes entreprises. Les candidatures
ont t prpares tout au long de lanne 2016 et effectues sur le
site ddi ouvert par le ministre au dernier trimestre. Les rsultats
12 AVANT-PROPOS
de la premire mesure daudience ont t prsents lors du HCDS du
26avril 2017.
En dernier lieu, lanne 2016 voit le nombre daccords se maintenir
autour dun millier au niveau de la branche et augmenter de 15% au
niveau de lentreprise, croissance porte notamment par les accords
relatifs lpargne salariale dans le sillage de la loi du 6aot 2015
pour la croissance, lactivit et lgalit des chances conomiques.
La cuve 2016 du bilan sattache mettre en lumire ces grands
enjeux, partir dun recensement complet des accords collectifs
conclus au niveau interprofessionnel, de branche et dentreprise et de
leur analyse. Par laction quil mne en matire daide la ngociation,
dextension des conventions et accords collectifs de branche, dappui
la restructuration des branches professionnelles et de diffusion
de linformation conventionnelle, ltat accompagne galement le
dynamisme de la ngociation. Ce bilan expose les diffrentes facettes
de cette action. Toutefois, la vitalit de la ngociation dpend en
premier lieu de ses acteurs. Cest pourquoi la premire partie de cette
dition est, comme les annes prcdentes, consacre aux analyses
des organisations professionnelles demployeurs et des organisations
syndicales de salaris.
AVANT-PROPOS 13
Partie 1
APERU DE LA NGOCIATION COLLECTIVE
EN FRANCE EN2016
LES NIVEAUX ET THMES
DE LA NGOCIATION
Accords et
2016 Textes de base TOTAL
avenants
Accords interprofessionnels 1 23 24
Accords professionnels 21 57 78
Conventions collectives 2 618 620
TEXTES NATIONAUX 24 698 722
Accords interprofessionnels 0 0 0
Accords professionnels 0 1 1
Conventions collectives 0 188 188
TEXTES RGIONAUX 0 189 189
Accords interprofessionnels 3 2 5
Accords professionnels 0 1 1
Conventions collectives 0 91 91
TEXTES DPARTEMENTAUX/LOCAUX 3 94 97
TOTAL 27 981 1008
dont: niveau interprofessionnel 4 25 29
niveau branche 23 956 979
Source: ministre du Travail, de lEmploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social - DGT (BDCC).
7 galit professionnelle entre les femmes et les hommes 135 176 166
10 Classifications 65 41 -
10 Temps de travail 65 63 60
Source: ministre du Travail, de lEmploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social - DGT (BDCC).
Note: ce tableau prsente les frquences des diffrents thmes, sachant quun texte peut en aborder plusieurs.
Lasomme des valeurs par thme est suprieure au nombre total des textes signs par anne.
CFE-CGC
CFTC
CGT
CGT-FO
1) Action Logement est lorganisme paritaire qui gre la participation employeur leffort de construction.
II.2.3. P
rolongation du contrat de scurisation professionnelle
(CSP)
En novembre 2016, les partenaires sociaux se sont runis pour ngocier
lavenant de prorogation de la convention relative au CSP, puisquelle
arrivait chance le 31dcembre 2016.
La CFDT a sign laccord unanime rformant ce dispositif(2) de scuri-
sation des parcours et de reconversion des licencis conomiques des
entreprises de moins de 1000salaris.
Les principales modifications de lavenant ont port sur:
la possibilit de reprendre un emploi mme de courte de dure (de trois
jours six mois) sans perdre le bnfice du CSP (alors suspendu);
une lgre baisse de lallocation, fixe 75% du salaire brut (soit prs
de 93% du salaire net);
la cration dune prime de reprise demploi;
la prolongation du CSP, de la dure de lemploi temporaire repris (jusqu
trois mois maximum);
lindemnit diffrentielle de reclassement, pour toute personne reprenant
un emploi en cours de CSP dont la rmunration serait infrieure celle
de son emploi perdu.
Dans un contexte compliqu, quelques mois aprs la suspension de la
ngociation sur lassurance-chmage, toutes les organisations signataires
ont convenu de lutilit et de la pertinence du dispositif, mais galement
du manque de recul ncessaire pour valuer limpact de lensemble des
nouvelles mesures du CSP.
La CFDT a insist sur deux points dattention : laccs la formation
qui doit tre largi et lindemnit diffrentielle qui peut dans certains cas
dsinciter la reprise dun emploi en temps partiel. Le risque dventuels
2) Le CSP offre aux licencis conomiques des entreprises de moins de 1000salaris une allocation chmage
suprieure au droit commun, un accompagnement renforc pour le retour lemploi, et un accs plus facilit la
formation professionnelle. Il permet de donner des droits quivalents aux congs de reclassement des licencis des
grandes entreprises. Il concerne prs de 100000personnes par an.
III.1. L
galit professionnelle entre les femmes et
leshommes dans lconomie sociale et solidaire
Lors du premier trimestre 2016, la CFDT a sign laccord multiprofes-
sionnel sur lgalit professionnelle entre les femmes et les hommes dans
lconomie sociale et solidaire (ESS).
Cet accord est le rsultat de cinq sances de ngociation avec lUDES,
durant lanne 2015. Avant douvrir les ngociations, les partenaires sociaux
ont dfini lobjectif politique et les axes de rflexion au travers dun texte
de concertation pour les futures ngociations.
Ainsi, les ngociations se sont concentres sur un texte paritaire
innovant et dpassant les seules obligations lgales de lemployeur.
La CFDT a port un certain nombre de thmes repris dans laccord
comme:
la responsabilit sociale des entreprises et la place du dialogue social
dans les branches et les entreprises pour parvenir lgalit entre les
femmes et les hommes;
la formation et les parcours professionnels;
les classifications et leur rvision;
lattractivit des mtiers de lESS et le temps partiel;
la parentalit et le partage des responsabilits familiales;
la prvention du harclement et des violences sexistes et sexuelles au
travail.
De plus, laccord multiprofessionnel, sign par toutes les organisations
syndicales, appelle les quinze branches professionnelles adhrentes
lUnion des employeurs de lconomie sociale et solidaire (UDES), ouvrir
des ngociations sur ce thme dans les deux prochaines annes. En effet,
ce texte est un outil dcliner et adapter au regard des ralits profes-
sionnelles dans les branches.
III.2. L
e dveloppement du dialogue social dans lartisanat
Lors du 1ertrimestre 2016, les partenaires sociaux ont poursuivi et
conclu les ngociations concernant lavenant laccord multiprofessionnel
sur le dveloppement du dialogue social dans lartisanat. Il avait pour
V. L
es ngociations dans les branches et les entreprises
V.1.3. P
oint particulier sur les travaux de la Commission
desaccords de retraite et de prvoyance (COMAREP)
La COMAREP a pour principale mission didentifier les clauses qui,
dans les accords de branche ou interprofessionnels, sont contraires la
rglementation en vigueur. Son avis est joint aux accords de branche ou
interprofessionnels pour clairer les membres de la sous-commission des
conventions et accords de la CNNC, afin, quils rendent un avis clair
pour lextension des accords de protection sociale complmentaire.
Durant lanne 2016, ce sont 136accords concernant la protection
sociale complmentaire (cest--dire la complmentaire sant ou frais
de sant, la prvoyance lourde et la retraite complmentaire) que la
commission a tudis.
Sur ces 136accords, 70dentre eux traitaient du sujet de la compl-
mentaire sant, cela signifie que prs de 3600000salaris (ces chiffres
ne comprennent pas les ayants droit [conjoint, enfants]) sont dsormais
couverts par de nouveaux accords sur la complmentaire sant et que
3500000salaris ont bnfici dune mise jour de leur accord initial
sous forme davenant.
Ce sont donc, plus de 7,1millions de salaris qui bnficient dune
couverture complmentaire sant et dont la cotisation est prise en charge
hauteur minimum de 50% par lemployeur. Cette avance sociale est
due la dclinaison de laccord interprofessionnel sur la scurisation des
parcours professionnels de janvier 2013, sign par la CFDT.
V.3. R
munrations : lclaircie salariale de 2016 ne rgle
pas les enjeux de fond
Lanne 2016 aura t marque par lamorce dun redressement
conomique (croissance, bonne tenue de la consommation intrieure,
redressement des investissements, etc.). En toute logique, ce rebond de
Conclusion
Le nombre global daccords et davenants signs en 2016 est lgrement
en baisse par rapport 2015 (979 au lieu de 1042). Cela tmoigne de la
La formation professionnelle
Ce sujet de ngociation avait dj t voqu lors de la prcdente
contribution de la CFE-CGC comme tant particulirement suivi au niveau
Les classifications
Les accords sur les classifications semblent sorienter sur la mme voie
que ceux sur le financement du paritarisme. Certes, mais la ngociation est
ici obligatoire tous les cinq ans. Que constate-t-on?
Les ngociateurs au niveau des fdrations ont fait remonter que,
depuis 2001, la tendance la ngociation et la conclusion est faible mais
constante chaque anne, allant de 2 10% comme cest le cas cette anne.
Si lon effectue la comparaison en ramenant la juste proportion de cinq
ans, alors le taux de conclusion moyen est de 23%. L encore, la branche
remplit sa mission sur son primtre de prdilection.
Lgalit professionnelle
Sur ce point, le constat est similaire celui des classifications avec
un taux de conclusion daccords relativement faible mais avec davantage
dalas dune anne sur lautre. Si lon ramne juste proportion des trois
ans, le taux de conclusion slve environ 6%.
Nous notons ici une diffrence entre les chiffres mis en avant par la
DGT, laquelle classe lgalit professionnelle la 7eposition des accords
conclus que ce soit en 2015 ou en 2016 et la tendance observe au sein
des fdrations.
Au regard du bilan de lanne 2016 que nous fournissent nos ngocia-
teurs, si les ngociations sont effectivement engages un rythme triennal,
il est relever que les accords conclus sont soit sommairement inclus dans
Le forfait-jours
Dans le mme ordre dides, le forfait annuel en jours fait lobjet de
conclusions rgulires. Le taux reste gnralement peu lev, atteignant en
2016, 7,3% des accords conclus.
Rappelons que la confdration milite depuis plus de quinze ans pour
un forfait-jours scuris sur le plan lgal et conventionnel. La branche est
un niveau pertinent pour ce faire. Force est de constater que les ngocia-
teurs de branche semparent de moins en moins de ce sujet alors que les
accords ont besoin dtre mis en conformit. Il est vident que les ngocia-
teurs de la branche ont de moins en moins les moyens daborder ce sujet
leur niveau, le cadre lgal donnant la primaut laccord dentreprise. La
loi Travail a parachev ce mouvement de dcentralisation extrme sur tout
le temps de travail, les repos et les congs.
III.1. P
lus dun an aprs la loi Macron: quel bilan pour
lesaccords relatifs au travail du dimanche?
Louverture dominicale est possible pour les commerces situs dans les
zones touristiques internationales (ZTI), dans certaines gares daffluence
exceptionnelle ainsi que dans les zones touristiques et les zones commer-
ciales. Ces accords doivent notamment prvoir les compensations salariales
accordes aux salaris privs de repos dominical, des engagements en
termes demploi ou en faveur de certains publics en difficult ou des
personnes handicapes et les mesures destines faciliter la conciliation
entre vie professionnelle et vie personnelle. Condition primordiale, le
travail des salaris le dimanche ne se fait que sur la base du volontariat. Des
accords de branche ont t signs dans la bijouterie, joaillerie, orfvrerie
III.3. L
e dploiement de la loi Rebsamen dans
lesentreprises
La loi Rebsamen a mis en place des mesures sur la priodicit et la
possibilit de regroupement des ngociations obligatoires autour de trois
blocs:
la rmunration, le temps de travail, et le partage de la valeur ajoute,
lgalit professionnelle et la qualit de vie au travail,
la gestion des emplois et des parcours professionnels.
En 2016, peu dentreprises staient saisies de ces nouvelles possibilits.
Le dispositif est peut-tre encore trop rcent pour rellement tre valu,
nanmoins nous remarquons que lhabitude des ngociations annuelles
et par thmatique unique sont ancres dans les entreprises. Parmi les
autres dispositions emblmatiques de la loi Rebsamen, celles concernant
le regroupement des instances, sont en plein essor. La dlgation unique
du personnel (DUP) largie et le regroupement des instances par accord
collectif trouvent un cho plutt favorable dans les entreprises.
La loi Rebsamen a revu les rgles de la ngociation collective et celle
du cadre des instances reprsentatives du personnel (IRP) mais na pas
abord la ngociation de branche. La loi Travail a donc introduit un certain
nombre de dispositions en effet-miroir la loi Rebsamen pour les branches,
Conclusion
Nous achevons un quinquennat de rformes du droit du travail qui
a modifi en profondeur les pratiques de la ngociation collective en
France. Ainsi, depuis 2013, nous avons vcu un rythme de rforme intense
parmi lesquelles la formation professionnelle, la loi sur la scurisation
de lemploi, la loi Macron, la loi Rebsamen et la dernire en date, la loi
Travail. Aujourdhui, au-del de la branche et de lentreprise, cest tout le
code du travail et notre faon denvisager le dialogue social dans le pays,
qui oprent une profonde mutation. La prochaine rcriture du code du
travail amorce par la loi Travail annonce un nouveau dfi auquel, nous
CFTC, entendons prendre part pleinement, dans lintrt des salaris et du
bien commun.
Salaires
La CGT note, quune fois de plus, en 2016, le gouvernement a suivi
les conclusions, inchanges anne aprs anne, du rapport du groupe
dexperts sur le salaire minimum interprofessionnel de croissance (SMIC).
Le salaire minimum stablit donc 1480euros brut par mois, pour un
temps plein (35heures), soit un salaire net de 1153euros.
La faiblesse du salaire minimum, coupl un faible dynamisme des
ngociations salariales et des ventails de salaires toujours aussi resserrs,
pnalise la fois les salaris pris individuellement et lconomie franaise
cause de la faiblesse de la consommation qui en dcoule.
Formation professionnelle
Assurance-chmage
Dans le contexte de la mobilisation contre la loi Travail, la ngociation
du rgime gnral dassurance-chmage a chou du fait de lintransi-
geance du patronat, amen par le Mouvement des entreprises de France
Lagirc et larrco
Forfait-jours
Suite des rclamations de la CFE-CGC et de la CGT, le Comit
europen des droits sociaux (CEDS) a dj demand solennellement au
gouvernement franais de corriger la lgislation sur les forfaits-jours et les
astreintes (dcisions du 12octobre 2004, du 8dcembre 2004 et du 23juin
2010). Mais les diffrents gouvernements qui se sont succds ont ignor
ces demandes.
Ces mmes organisations syndicales ont dpos le 4avril 2017 un
recours commun contre certaines mesures de la loi Travail auprs du CEDS,
la juridiction du Conseil de lEurope charge de contrler le respect de la
Charte sociale europenne. Il vise faire reconnatre la non-conformit
la Charte sociale europenne des dispositions de la loi Travail relatives aux
forfaits-jours et aux astreintes.
La rglementation issue de la loi Travail expose les salaris en forfait-
jours des dures de travail draisonnables et prive galement ceux
assujettis des astreintes, dun vritable temps de repos.
Avec la loi Travail, le gouvernement franais sest nouveau affranchi
du respect des engagements internationaux de la France et a manqu une
occasion de rgulariser la situation pour donner un cadre scuris aux
forfaits-jours et pour garantir le droit au repos des salaris soumis aux
astreintes.
Une fois encore, le gouvernement franais prend le risque dun dsaveu
de la part dune juridiction internationale et laisse perdurer une situation
juridique instable pour les entreprises et les salaris. Comme par le pass,
une condamnation du CEDS constituera un appui pour les juridictions
franaises qui pourraient avoir juger de tels manquements.
Tltravail
Agroalimentaire
Lagriculture est particulirement touche par la ngociation restructu-
ration des branches qui souvre. La CGT ne considre pas les conventions
collectives nationales du champagne et du roquefort comme des conven-
tions territoriales. Elles sont uniques et rpondent des spcificits
La mtallurgie
Le dbut de lanne 2016 a t marqu par la signature de laccord
relatif aux appointements minimaux garantis des ingnieurs et cadres. La
CGT sest de nouveau inquite du risque de rattrapage des minima par
le plafond de la scurit sociale, ce qui nest pas sans consquence long
terme sur le niveau des retraites des ingnieurs et cadres.
La ngociation de laccord relatif lemploi sest poursuivie et conclue
lautomne. Tenant compte de leffondrement des effectifs dans la branche
sur, quasiment, lensemble des secteurs dactivit, la CGT a abord cette
ngociation dans loptique daboutir un accord garantissant la prennit
1. La dlibration sociale
Sous la pression du Gouvernement les interlocuteurs sociaux ont inscrit
lagenda social une dlibration sur la restructuration des branches afin
dviter toute dcision administrative htive qui pourrait fragiliser les
conventions collectives, fruits de compromis rsultants de ngociations
difficiles et compliques. Elles constituent des garanties sociales et cono-
miques, en dfinissant des socles de droits pour tous les salaris dun
mme secteur dactivit et en rgulant la concurrence.
Cette dlibration sociale a abouti une lettre commune signe luna-
nimit des organisations patronales et syndicale sauf une.
Cette lettre fixe des principes gnraux en matire de restructuration
des branches tels que:
dfinir paritairement les modalits et critres de la restructuration des
branches;
rechercher lharmonisation des dispositions conventionnelles collectives
regroupes;
rechercher un dialogue social constructif et une ngociation sociale
destins tablir des normes et garanties conventionnelles dynamiques;
assurer une scurit juridique, avec une identification simple des normes
conventionnelles applicables;
assurer une couverture conventionnelle de tous les salaris;
une contribution la rgulation des conditions de concurrence.
La loi Travail
Le Gouvernement considrant que cette lettre paritaire nallait pas assez
loin en termes dobjectifs a fix un nouveau cadre de restructuration des
branches dans la loi Travail:
largissement des critres de ciblages en passant de deux critres
cumulatifs sept critres autonomes;
perte du droit dopposition de la sous-commission sur les projets de
restructuration au profit dune simple consultation;
rduction considrable des dlais de procdure avec un seul avis officiel
de la sous-commission au lieu de deux;
fixation dchances court et moyen termes, tels que la suppression des
branches territoriales avant la fin de lanne 2016, ou encore latteinte de
200branches dici trois ans par la ngociation collective.
Et enfin, elle cre une obligation douvrir les ngociations dans les
branches sur le sujet qui nauront finalement pas lieu En effet, lexercice
tait pour le moins compliqu dans la mesure o la loi parue en aot
prvoyait une obligation douvrir les ngociations sur la dfinition du
cadre mthodologique au niveau interprofessionnel avant le 8 novembre
2016 et dans les mmes dlais assigne aux branches de ngocier sur leurs
restructurations.
1. Loi Travail
La procdure suivie lors de la loi relative au travail, la modernisation
du dialogue social et la scurisation des parcours professionnels a entam
le dialogue social. La procdure prvue par les articles L.1 et L.2 du code
du travail na pas t respecte, ce qui explique que notre organisation
na pas t consulte, notamment au sein du Conseil national de lemploi,
de la formation et de lorientation professionnelle (CNEFOP). Au-del de
la porte de lavis rendu au sein de cette instance, les changes qui sy
tiennent permettent parfois une amlioration du contenu des dispositions
lgislatives et rglementaires. Cela est lgitime dans un domaine comme
celui de la formation professionnelle continue, pour lequel les interlocu-
teurs sociaux jouissent dune comptence.
Emploi
CPME
FNSEA
MEDEF
UNAPL
U2P
1. La rtribution globale
Lambition est de dfinir une nouvelle politique de rtribution globale
rpondant mieux aux attentes des salaris et aux enjeux des entreprises.
Deux accords avaient t conclus le 29janvier 2015 au niveau de la
branche.
Lun, porte sur le projet dvolution de la politique de rtribution
globale, lautre, sur lannexe1 la convention collective, relative au dispo-
sitif de classification et de rmunration. Le projet Rtribution globale
prvoit de modifier les quilibres entre trois compartiments de rtribution
(rmunration conventionnelle dfinie par la convention collective de
branche, rmunration extra-conventionnelle, REC, dfinie au niveau
des caisses rgionales, et intressement), afin de donner plus de poids au
salaire de base conventionnel.
Comme prvu dans le cadre de ce chantier, un troisime dossier a
t ouvert au niveau de la branche en 2015 sur le systme de retraite
supplmentaire, dont bnficient actuellement lensemble des salaris de
la branche.
Un accord sur une mesure complmentaire ce rgime a t conclu
le 25fvrier 2016 (avec trois organisations syndicales signataires ou
adhrentes: CFDT, CFTC, SNECA - CFE-CGC). Cet accord prvoit ainsi
une augmentation du taux de cotisation afin de mieux contribuer la
3. La formation en alternance
Concernant les contrats de professionnalisation et le financement des
centres de formation dapprentis (CFA) du Crdit Agricole, ont t recon-
duits le 30mars 2016 deux avenants laccord relatif lorganisation et au
financement de la formation en alternance et de lapprentissage (avenants
conclus avec cinq organisations syndicales: CFDT, CFTC, SNECA -
CFE-CGC, FO et CGT).
Au 31dcembre 2016, les caisses rgionales comptaient parmi leur
effectif, plus de 2100 alternants.
I. Le versement sant
Depuis 2008, les salaris de la production agricole sont couverts par un
rgime de garanties complmentaires de prvoyance et de sant mis en
place par laccord national du 10juin 2008 relatif la protection sociale
complmentaire en agriculture et la cration dun rgime de prvoyance,
et complt par des accords locaux.
La modification du cadre juridique des garanties complmentaires sant
et prvoyance, (fin des clauses de dsignation, contrat responsable, panier
de soins minimum, clauses danciennet, contribution employeur 50%)
a impos un toilettage juridique des accords en cours.
Le 15 septembre 2015, la FNSEA est parvenue conclure avec les cinq
organisations syndicales de salaris ( noter: depuis la CGT a retir sa
signature) un avenant laccord national donnant une nouvelle dimension
la prvoyance et la sant des salaris agricoles. Les partenaires sociaux
ont ainsi choisi dorganiser une meilleure mutualisation au niveau national,
travers un socle national de garanties obligatoires en prvoyance et en
Le principe
Le principe de subsidiarit consiste rendre suppltive la norme de
niveau suprieur dans le systme pyramidal de production de la rgle
en droit du travail. Ds lors, la norme suprieure ne sapplique quen
labsence de norme labore au niveau infrieur, son caractre plus ou
moins favorable important peu. Ainsi, les dispositions de la loi sur un
sujet dtermin ne sappliquent qu dfaut daccord interprofessionnel ne
sappliquant lui-mme qu dfaut daccord de branche qui ne sapplique
lui-mme qu dfaut daccord dentreprise ayant le mme objet.
Ce dispositif prsente lavantage de rsoudre toutes les difficults
rsultant de lapplication du principe de faveur:
il permet de consacrer la prminence de laccord dentreprise ou,
dfaut de laccord de branche, dans la rgulation des relations de travail.
Les salaris ne sont pas privs de la protection de la loi en dpit de
labandon du principe de faveur. En effet, les reprsentants des salaris,
garants de la dfense de leurs intrts, ne sont nullement tenus dadopter
laccord qui permettra dcarter la rgle lgislative au profit dune norme
conventionnelle diffrente;
il facilite considrablement lidentification de la norme applicable. En
effet, en vertu de ce principe, la rgle labore au plus bas niveau
du systme pyramidal au sommet duquel se trouve la loi suivie par
les accords interprofessionnels, les accords de branche puis les accords
dentreprise, est ncessairement la rgle applicable. Il nest plus exig
de comparer les dispositions ayant le mme objet issues de sources
diffrentes pour appliquer la plus favorable.
Il faut relever que rendre toutes les dispositions des conventions de
branche suppltives au regard des accords dentreprise, risque de priver
III.1. L
a restructuration des branches
Les pouvoirs publics et les partenaires sociaux sont conscients de la
ncessit de restructurer les branches professionnelles, non seulement
pour en rduire le nombre mais surtout pour parvenir un dcoupage du
Cabinets dentaires
Accord et avenants signs:
avenant du 15 janvier 2016, relatif au travail des salaris dans le cadre
du dcret n2015-75 du 27 janvier 2015 relatif lorganisation de la
Pharmacie dofficine:
Accords signs:
accord du 7 mars 2016 relatif la rmunration des jeunes prparateurs.
Cet accord a t tendu par arrt du 4 octobre 2016, publi au Journal
officiel du 15 octobre 2016;
accord du 7 mars 2016 relatif la formation professionnelle tout au long
de la vie, galement tendu par arrt du 4 octobre 2016, publi au
Journal officiel du 15 octobre 2016;
accord salaire du 7 mars 2016. Cet accord a t tendu par arrt du
4juillet 2016, publi au Journal officiel du 12 juillet 2016.
Ngociations:
deux avenants ont t conclus sur la prvoyance des cadres et des
non-cadres le 20mars 2017;
Entreprises darchitecture
Accords signs:
plusieurs accords rgionaux relatifs la valeur du point ont t signs.
LUNSFA na pas t signataire de tous ces accords.
noter que des ngociations sont en cours sur la grille de classification
et la formation professionnelle.
II.1.2.2. M
esures daudiences par les lections professionnelles :
collecte et traitement des procs-verbaux
La mesure daudience rsulte de lagrgation des scores enregistrs par
les organisations syndicales sur le cycle 2013-2016:
des lections professionnelles pour les salaris des entreprises dau
moins onze salaris. Ces entreprises emploient prs de 14millions de
salaris, qui peuvent voter pour une organisation syndicale dans le
cadre des lections professionnelles. La mesure de laudience sappuie
sur la collecte et lexploitation des rsultats issus du 1ertour des lections
aux comits dentreprise et dfaut des dlgus du personnel pour
les candidats titulaires. Le recueil des rsultats des lections profession-
nelles sopre au travers des procs-verbaux qui sont dresss lissue
de ces lections et contresigns par les membres du bureau de vote. Les
lections professionnelles prises en compte dans la nouvelle mesure de
laudience se sont droules du 1erjanvier 2013 au 31dcembre 2016;
de llection TPE pour les employs domicile et les salaris des entre-
prises de moins de onze salaris qui sadressait plus de 4,5millions
de salaris des trs petites entreprises et des salaris des particuliers
employeurs. Elle sest droule du 30dcembre 2016 au 13janvier 2017
(et jusquau 20janvier 2017 pour loutre-mer);
des lections, droules en janvier 2013, aux chambres dpartementales
dagriculture pour les salaris de la production agricole. Ces lections
reposent sur un scrutin de liste un tour. Elles ont eu lieu par correspon-
dance et sur 316004inscrits, le taux de participation tait de 16,12%,
ce qui reprsente 50945votants. Ces lections ont lieu tous les six ans.
Salaires 25,63 %
Classification 11,61 %
Retraite/Prvoyance 9,10 %
0% 5% 10 % 15 % 20 % 25 % 30 %
Source: ministre du Travail, de lEmploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social DGT (CMP).
Temps partiel
La branche du personnel des entreprises de restauration de collectivits
a conclu le 11mars 2016, un texte visant faire voluer les disposi-
tions relatives aux modalits dorganisation du temps partiel, en portant
notamment la dure minimale de travail 24heures par semaine.
Classifications
La branche maisons succursales de vente au dtail dhabillement a
conclu le 20juin 2016, un accord mettant en place un dispositif de classi-
fications avec critres classants.
Travail illgal
La branche des transports routiers (dmnagement) a conclu le 12fvrier
2016 un accord relatif au travail illgal mettant en place un comit de lutte.
Le rescrit de branche
Afin de scuriser les entreprises dans lapplication des stipulations convention-
nelles relatives leur rgime de protection sociale complmentaire, lordonnance
n2015-1628 du 10dcembre 2015 relative aux garanties consistant en une
prise de position formelle, opposable ladministration, sur lapplication dune
norme la situation de fait ou au projet du demandeur, a cr un rescrit de
branche en ouvrant la procdure de rescrit social aux organisations profes-
sionnelles demployeurs et aux organisations syndicales de salaris reconnues
reprsentatives au niveau de la branche.
Dsormais, les organisations professionnelles demployeurs et les organisations
syndicales reconnues reprsentatives au niveau des branches professionnelles
peuvent interroger directement lAgence centrale des organismes de scurit
sociale (ACOSS) ou la Caisse centrale de la mutualit sociale agricole (CCMSA)
sur des dispositions en vigueur ou en projet applicables la branche profession-
nelle et relatives aux cotisations et contributions de scurit sociale. Leur dcision
est opposable pour lavenir par toutes les entreprises relevant de la branche
professionnelle se trouvant dans une situation de fait identique celle expose
dans la demande de rescrit social.
Les modalits dapplication du rescrit de branche ont t prcises par le dcret
n2016-1435 du 25octobre 2016 portant application de lordonnance du
10dcembre 2015, publi au Journal officiel du 27octobre 2016. Ce dcret
articule notamment la procdure du rescrit de branche et la procdure dextension.
Lorsque la demande, formule par une organisation professionnelle demployeurs
ou une organisation syndicale reconnue reprsentative, porte sur une convention
ou un accord collectif dpos et non tendu, le ministre comptent, saisi dune
demande dextension suspend la procdure. Si lorganisation ayant prsent la
demande de rescrit est diffrente de celle ayant prsent la demande dextension,
le ministre comptent informe cette dernire de la suspension de la procdure
dextension. Il lui communique la rponse de lAgence centrale des organismes
II.1.2.5. A
nalyse de la conformit du texte au regard de la lgislation
applicable
Le service charg de lextension vrifie la conformit du texte avec la
lgislation et la rglementation en lien avec lensemble des directions des
administrations comptentes et notamment:
les services de la DGT comptents sur chacun des domaines du droit du
travail abords par le texte;
la dlgation gnrale lemploi et la formation professionnelle
(DGEFP) pour les questions relatives la formation professionnelle, le
Une procdure dexamen acclr pour les accords portant sur les salaires
Lorsque les accords ou avenants une convention collective tendue
ne portent que sur les salaires, ils sont soumis une procdure dexamen
acclr (article L.2261-26 du code du travail). Les textes portant sur
les autres thmatiques sont examins dans le cadre de la procdure
Instruction de la demande
Dcision du ministre
1) Certains arrts sont contresigns par dautres ministres, notamment le ministre charg de lAgriculture.
Lentretien professionnel
Certains accords prvoyaient que lentretien professionnel prvu par
larticle L. 6315-1 du code du travail pouvait se drouler concomitamment
des entretiens formels lis lexercice de lactivit professionnelle ou
conduire dfinir de nouveaux objectifs. Ces stipulations ont t exclues
de lextension. Cet entretien professionnel doit, en effet, tre consacr aux
perspectives dvolution professionnelle du salari, notamment en termes
de qualification et demploi. Il ne doit pas conduire valuer le travail du
salari.
Il a galement t rappel que lentretien professionnel doit tre
propos systmatiquement au salari qui reprend son activit lissue non
seulement dun cong de maternit, dun cong parental dducation, dun
cong dadoption, dun arrt longue maladie prvu larticle L.324-1 du
code de la scurit sociale ou lissue dun mandat syndical, mais aussi
lissue dun cong de soutien familial, dun cong sabbatique ou dune
priode de mobilit volontaire scurise mentionne larticle L.1222-12
du code du travail.
Lapprentissage
Aux termes de larticle L.6211-1 du code du travail, lapprentissage
a pour but lobtention dune qualification professionnelle sanctionne
par un diplme ou un titre finalit professionnelle enregistr au rper-
toire national des certifications professionnelles. Ont donc fait lobjet de
rserve les stipulations autorisant la prparation dans le cadre dun contrat
dapprentissage dun CQP.
Ont galement t tendues avec rserves les stipulations prvoyant
que la rmunration des apprentis de moins de 18ans serait calcule
en pourcentage du salaire minimum conventionnel de la convention
La portabilit
Larticle L. 911-8 du code de la scurit sociale dispose que les garanties
maintenues au bnfice de lancien salari sont celles en vigueur dans
lentreprise. Aussi ont t exclues de lextension les stipulations prvoyant
que lancien salari bnficie des garanties au titre desquelles il tait affili
lors de la cessation de son contrat de travail. Il en a t de mme des stipu-
lations prvoyant que le maintien des garanties au bnfice de lancien
salari cessait la date deffet de la rsiliation de ladhsion de lemployeur
lorganisme assureur. La rsiliation de ladhsion du contrat dassurance
de lentreprise est sans effet sur le maintien des garanties des anciens
salaris puisque cette dernire devra souscrire un autre contrat dassu-
rance pour la couverture de ses salaris actifs conformment laccord de
branche.
Lattention des partenaires sociaux a galement t appele sur le fait
que si larticle L.911-8 du code de la scurit sociale impose lemployeur
dinformer lorganisme assureur de la cessation du contrat de travail du
salari, la circonstance quil ne le fasse pas ne saurait remettre en cause le
bnfice du maintien des garanties auquel lancien salari a droit.
Le cong maternit
Certaines observations ont port plus spcifiquement sur le cong
maternit.
Des accords encourageaient, en effet, les salaries dclarer leur tat
de grossesse ds que celui-ci a t mdicalement constat. Or, larticle
L.1225-2 du code du travail prvoit quune salarie nest pas tenue de
rvler son tat de grossesse, sauf lorsquelle demande le bnfice des
dispositions lgales relatives la protection de la femme enceinte.
Il a galement t rappel quen application de larticle L.1225-16 du
code du travail, le conjoint salari de la femme enceinte, ou bnficiant
dune assistance mdicale la procration ou la personne salarie lie
elle par un pacte civil de solidarit ou vivant maritalement avec elle
bnficie galement dune autorisation dabsence pour se rendre trois de
ces examens mdicaux obligatoires au maximum.
Enfin, ont fait lobjet de rserves les stipulations prvoyant que la revalo-
risation de la rmunration dune salarie en cong maternitconsistait en
un versement au minimum de la moyenne de la somme perue par les
salari(e)s de sa catgorie professionnelle. Or, en application de larticle
L.1225-26 du code du travail, elle doit tre gale la moyenne des
augmentations individuelles des salaris relevant de la mme catgorie.
Sur le mme fondement, ont t exclues de lextension les stipulations
soumettant cette revalorisation une condition danciennet.
II.4.1. Historique
Lors de ses vux aux Franais, le 31dcembre 2013, le prsident de
la Rpublique a annonc la mise en place du pacte de responsabilit
qui est un dispositif ayant pour objectif de redresser la comptitivit des
entreprises et de faire reculer le chmage. Il consiste en une importante
rduction dimpts et de cotisations sociales pour les entreprises ainsi
quen une simplification administrative. Les contreparties au pacte doivent
tre dfinies par les partenaires sociaux.
Programme de travail
La plateforme, dont le vice-prsident est monsieur Yves Calvez, a adopt son
programme de travail pour 2017-2018 lors de sa premire runion plnire,
le 10octobre2016. Les activits seront guides, conformment la dcision
tablissant la plateforme, par les trois axes stratgiques suivants:
coopration et action conjointe. La Plateforme aidera ses membres et observa-
teurs mieux cooprer par-del les frontires, tirer parti de leur participation
un rseau europen et laborer des outils visant faciliter le travail et
renforcer les capacits;
apprentissage mutuel. Des activits dapprentissage et dvaluation par les pairs
seront organises sous diffrentes formes : rvisions thmatiques, sminaires et
assistance mutuelle, notamment;
amlioration des connaissances. Ce processus passera par la compilation des
sources et informations existantes, ainsi que par lanalyse, au moyen dtudes
et denqutes, des modes dorganisation des organes de contrle.
Les outils
Les outils prvus pour mettre en uvre ce programme comprennent:
des tudes;
des enqutes;
des sminaires et des groupes de travail;
des rvisions thmatiques;
de lassistance mutuelle;
de laide la communication interne et externe (lettres dinformation, espace de
travail collaboratif, etc.);
des runions plnires deux fois par an.
La Plateforme a galement adopt au cours de sa runion plnire une tude
intitule Member State Factsheets and synthesis report. Cette tude rsume
les caractristiques du travail non dclar et les mesures mises en place par les
autorits et organismes nationaux pour y faire face, dans les 28tats membres.
Dans le cadre de ce programme de travail, la France organise en avril 2017 un
sminaire europen ax sur le partage et la coopration entre les acteurs de la lutte
contre le travail non dclar, et en particulier avec les partenaires sociaux sur les
moyens de prvention et de sensibilisation auprs des salaris et des employeurs.
La coopration internationale
En 2016, la DGT est intervenue devant plusieurs dlgations tran-
gres. En aot, elle a par exemple rencontr une dlgation chinoise dans
le cadre dun projet financ par lUnion europenne sur linfluence des
politiques de lemploi et de la protection sociale sur la rpartition des
revenus dans un contexte de crise conomique. Cette prsentation a t
loccasion daborder le processus dlaboration de la loi n2016-1088 du
8aot 2016 relative au travail, la modernisation du dialogue social et
la scurisation des parcours professionnels.
En octobre 2016, la DGT a galement t invite en Grce par le BIT
afin de prsenter le systme dadministration du travail en France. Cette
intervention a eu lieu devant des reprsentants de ladministration du
travail grecs, des reprsentants des organisations de salaris et des repr-
sentations des organisations demployeurs.
70
60
50
40
30
0
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016
Source: ministre du Travail, de lEmploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social - DGT (BDCC).
1 400
1 300
1 200
1 100
1 000
900
800
700
Donnes provisoires publies
Donnes actualises
600
500
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016
Source: ministre du Travail, de lEmploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social - DGT (BDCC).
80 National
60
40
Rgional
20
Local
0
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016
(provisoire)
Source: ministre du Travail, de lEmploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social - DGT (BDCC).
1) 532 conventions collectives en vigueur sont recenses au 1er mars 2017 par les services du ministre charg
duTravail. 671 ltaient au 29 septembre 2015.
1) Source: indice des prix la consommation hors tabac pour les mnages du premier quintile de la distribution
des niveaux de vie, en glissement de dcembre dcembre Insee.
I.1.1.2. L
activit conventionnelle dans les branches couvrant
plusde 5000 salaris confirme le rythme plus soutenu
delangociation salariale
Un suivi dtaill des accords de salaires est effectu pour les branches
couvrant plus de 5000 salaris examines dans le cadre du Comit de
suivi de la ngociation salariale.
Le panel des branches tudies est identique celui de lanne prc-
dente. Il est ainsi compos de 299branches (dont 174branches du secteur
gnral), couvrant ou ayant couvert plus de 5000 salaris.
Comme les annes prcdentes, les branches sont rparties en trois
secteurs selon le tableau ci-dessous:
Prs de trois branches sur quatre ont conclu au moins un accord ou mis
une recommandation patronale dans lanne
Le nombre de branches dans lesquelles une augmentation des salaires
minima a t acte en 2016, par accord ou recommandation patronale, est
galement en hausse. En effet, sur 299branches conventionnelles de plus
de 5000 salaris, 220 ont conclu au moins un avenant salarial ou ont mis
une recommandation patronale lorsque la ngociation na pas abouti, soit
74% des branches de lchantillon (200branches en 2015, soit 67%).
Cette tendance se retrouve pour lensemble des secteurs. Si la hausse
est relativement modre dans le secteur gnral (125branches ayant eu
un accord ou une recommandation patronale en 2016, 120branches en
2015, soit +4%), elle est plus marque dans le secteur de la mtallurgie
(57branches en 2016, 47en 2015, soit +21%) ainsi que dans celui du
btiment et des travaux publics (38branches en 2016, 33en 2015, soit
+15%).
2) Laccord sign le 21 mars 2014 dans la branche des salaris du particulier employeur nest entr en vigueur
quau 1eravril 2016, aprs son extension. La grille tait intgralement conforme au SMIC en vigueur au moment
de la signature de laccord mais le premier coefficient est infrieur au SMIC depuis le 1erjanvier 2016.
5) En ce qui concerne les ouvriers du btiment de la rgion parisienne, un accord a t sign le7dcembre 2016
par la CFDT et la CFTC, pour la deuxime anne conscutive. Cet accord est rput non valide en regard au
taux de signature.
I.3.2.2. D
es points de blocage persistent mais les branches
connaissant des difficults durables sont moins nombreuses
que lanne prcdente
Quelques branches connaissent des difficults durables et ne
parviennent pas conclure daccord salarial. La plupart ont pourtant fait
lobjet dun suivi attentif et rgulier du Comit de suivi les annes passes,
parfois ponctu de rendez-vous la DGT permettant didentifier les points
de blocage.
En 2016 toutefois, ces situations sont un peu moins nombreuses que
lanne prcdente, un certain nombre de branches tant parvenues cette
anne lever des blocages qui persistaient parfois depuis plusieurs annes
(cf. supra). En effet, sur les vingt branches du secteur gnral ayant encore
au moins un coefficient infrieur au SMIC au 31dcembre 2016, seulement
cinq dentre elles (25%) taient galement dans cette situation en fin
danne 2015 alors que sur les 21branches dont la grille dmarrait en
dessous du SMIC fin 2015, neuf (43%) taient dans cette situation fin 2014.
Ces cinq branches affichent donc une grille dmarrant en dessous du
SMIC depuis deux ans, voire plus. Il sagit:
des bureaux dtudes techniques, o le dernier accord salarial a t
sign en mai 2013. Le bas de grille est rest conforme au SMIC revaloris
I.3.2.3. L
a question du resserrement des ventails de salaires reste
dactualit
Pour les branches qui parviennent conclure un accord, celles qui font
leffort daccorder des augmentations leves afin de replacer leurs premiers
coefficients au niveau du SMIC ne rpercutent pas le plus souvent ces
augmentations sur lensemble de la grille, ce qui conduit mcaniquement
un resserrement des ventails des minima conventionnels.
Le tassement des grilles est souvent un point de blocage des ngocia-
tions, les organisations syndicales de salaris tant trs attaches au
maintien des carts hirarchiques issus des grilles de classification, seuls
garants dun vritable droulement de carrire pour les salaris.
Cest pourquoi, relayant les demandes des partenaires sociaux, le
ministre charg du Travail a souhait ds 2010 quun suivi des ventails
permette dapprcier la situation de chaque branche afin de veiller ce
que la prise en compte des revalorisations du SMIC dans les ngociations
salariales ne conduise pas un tassement des grilles de salaires. Ce suivi
de lvolution des ventails, branche par branche, permet ainsi de valoriser
les efforts des branches qui respectent le SMIC tout en prservant leur
ventail de salaires, ou au contraire de relativiser la conformit au SMIC
de celles qui natteignent cet objectif quau prix dun resserrement des
ventails.
Les rsultats font lobjet dune analyse dtaille prsente aux parte-
naires sociaux chaque anne lors du Comit de suivi de la ngociation
salariale du mois de juin.
II.1. Tendance
La grille de classification dfinit, pour toutes les entreprises dune
branche donne, les rgles de classement des emplois et de dtermination
des rmunrations minimales applicables aux salaris. Avec 65accords
et avenants conclus sur le thme des classifications en2016 (donnes
provisoires), lactivit conventionnelle de branche sur cette question est en
augmentation, avec une vingtaine de textes supplmentaires par rapport
lanne prcdente. noter que plus de la moiti de ces 65 textes a t
conclue dans le cadre dune commission mixte paritaire, sous la prsi-
dence dun reprsentant de ltat.
Sur ces 65accords, dix-sept prvoient des modifications substantielles
ou engagent une refonte complte de la grille de classification. Pour autant,
les accords signs en 2016 se caractrisent par une prdominance des
accords procdant des amnagements conscutifs la mise en uvre de
nouveaux dispositifs de formation professionnelle dans les branches et des
ajustements de porte limite.
70 700
60 600
50 500
40 400
30 300
20 200
Classifications Salaire
10 100
0 0
2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016
provisoire
Source: ministre du Travail, de lEmploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social - DGT (BDCC).
Sont ici qualifis damnagements, les textes qui apportent des prci-
sions ou des modifications dont la porte naffecte pas la structure des
grilles. En 2016, 28textes relvent de cette catgorie. Ils recouvrent une
varit de situations qui peuvent tre regroupes selon des objectifs qui
consistent notamment :
modifier ou crer de nouveaux emplois ou de nouvelles filires: Crdit
Mutuel; entreprises techniques au service de la cration dvnements;
manutention nettoyage sur les aroports de la rgion parisienne;
production cinmatographique; tablissements des secteurs sanitaire
social et mdico-sociaux;
prvoir et organiser de futurs travaux de rengociation de la grille de
classification: hospitalisation prive; personnel au sol du transport
arien; transports routiers;
modifier ou ajouter de nouveaux coefficients salariaux au sein de la
grille de classification: hospitalisation prive; pharmacie dofficine;
apporter des prcisions sur les dfinitions demplois et les classifications
associes: navigation intrieure de marchandises (ouvriers);
intgrer et faire correspondre un niveau de diplme un niveau de la
grille de classification (fleuristes et animaux familiers) ou relever lexi-
gence en la matire (experts comptables et commissaires aux comptes);
proroger ou rappeler les dlais de mise en uvre des nouvelles classifi-
cations dans les entreprises: industrie laitires; entreprises dexpertises
et dvaluations industrielles;
crer une nouvelle catgorie de cadre avec une garantie dvolution vers
la catgorie suprieure aprs cinq ans: enseignement priv indpendant
(hors contrat).
Ces modifications sont caractristiques du thme des classifications
professionnelles: les grilles dj anciennes ncessitent des ajustements
rguliers et celles qui ont rcemment t rvises doivent souvent faire
lobjet de prcisions ou de complments les premires annes de leur
application.
La thmatique de lgalit professionnelle entre les femmes et les
hommes peut galement tre loccasion pour les partenaires sociaux
dvoquer la question des classifications et dapprhender cette thmatique
comme lun des neuf domaines daction, permettant de veiller renforcer
laccs des femmes aux postes sur lesquels elles sont sous-reprsentes.
Du reste, et conformment la rglementation relative la ngociation
7) Accessible sur le site internet du ministre des Familles, de lEnfance et des Droits des femmes.
1) Textes identifis comme traitant notamment du thme des classifications (en tant que thme principal ou connexe).
2) IDCC: Identifiant des conventions collectives. Le n indiqu entre parenthses correspond au n officiel didentification
de la convention.
3) Disponible sur www.journal-officiel.gouv.fr rubrique BO Convention collective.
1) Textes identifis comme traitant notamment du thme de lgalit professionnelle entre les femmes et les hommes (en
tant que thme principal ou connexe).
2) IDCC: Identifiant des conventions collectives. Le n indiqu entre parenthses correspond au n officiel didentification
de la convention.
3) Disponible sur www.journal-officiel.gouv.fr rubrique BO Convention collective.
1) Textes identifis comme traitant notamment du thme de la participation financire (en tant que thme principal ou
connexe).
2) IDCC: Identifiant des conventions collectives. Le n indiqu entre parenthses correspond au n officiel didentification
de la convention.
3) Disponible sur www.journal-officiel.gouv.fr rubrique BO Convention collective.
10) Par lavenant n46 en son article 2, le titre de la convention collective nationale de la meunerie devient
convention collective nationale des mtiers de la transformation des grains compter de la date deffet
de lavenant. Le nouveau nom de la convention a t repris sur lensemble du bilan alors mme que la date
deffet de lavenant n46 nest pas active la date de rdaction du prsent bilan.
Le taux de majoration
Le code du travail autorise les partenaires sociaux des branches prvoir
un taux de majoration des heures supplmentaires infrieur (mais au moins
gaux au taux de 10%) ou suprieur aux taux lgaux suppltifs de 25%
pour les huit premires heures et 50% pour les suivantes. Seul laccord du
27juillet 2016 dans la branche de la manutention et du nettoyage sur les
aroports de la rgion parisienne prvoit un taux de100% pour les heures
accomplies par certaines catgories de salaris (manutention et nettoyage),
mais les taux lgaux de 25% et 50% pour lensemble des autres salaris.
Quant aux cinq autres accords, ils prvoient explicitement les taux
lgaux ou restent silencieux (entranant de facto lapplication des taux
lgaux).
11) tude dimpact de la loi du 14 juin 2013 relative la scurisation de lemploi: http://www.legifrance.gouv.fr/
Droit-francais/Etudes-d-impact/Etudes-d-impact-des-lois/Lois-publiees
12) Donnes INSEE 2011: 4,2millions de salaris temps partiel auxquels ont t retranchs les 970000salaris
du particulier employeur non soumis aux rgles relatives la dure du travail, lexception des dispositions sur
le 1er mai et les congs pays.
AUTRES BRANCHES
Date de
publication Dure minimale
Intitul
de larrt au hebdomadaire
Journal officiel
Ple Emploi (IDCC 2847) 27 mars 2014 3 heures 45
Organisations professionnelles de lhabitat social (IDCC 2526) 19 avril 2014 24 heures
Acteurs du lien social et familial (IDCC 1261) 25 avril 2014 de 1 24 heures
dition (IDCC 2121) 28 juin 2014 18 heures 28
Accord relatif au travail temps partiel de la branche sanitaire sociale et
28 juin 2014 de 2 17 heures 30
mdico-sociale prive but non lucratif (AP 20002)
Bijouterie, joaillerie, orfvrerie (IDCC 567) 28 juin 2014 de 16 24 heures
Personnel des agences gnrales dassurances (IDCC 2335) 5 juillet 2014 de 2 16 heures
Htellerie de plein air (IDCC 1631) 24 juillet 2014 de 7 24 heures
Hospitalisation prive (IDCC 2264) 24 octobre 2014 de 16 24 heures
Rpartition pharmaceutique (IDCC 1621) 24 octobre 2014 de 4 24 heures
Entreprises de la maintenance, distribution et location de matriels
agricoles, de travaux publics, de btiments, de manutention, de motoculture 24 octobre 2014 12 heures
de plaisance et activits connexes, dite SDLM (IDCC 1404)
Vtrinaires praticiens salaris (IDCC 2564) 24 octobre 2014 11 heures
Ngoce de lameublement (IDCC 1880) 24 octobre 2014 de 16 24 heures
Accord national relatif au travail temps partiel dans les socits
24 octobre 2014 de 2 24 heures
coopratives dHLM (AP 20026)
Interruptions dactivit
La loi du 14 juin 2013 est venue encadrer les coupures dactivit.
Lhoraire de travail du salari temps partiel ne peut comporter, au cours
dune mme journe, plus dune interruption dactivit ou une interruption
suprieure deux heures. Toutefois, une convention ou un accord dentre-
prise ou dtablissement ou, dfaut, une convention ou un accord collectif
de branche tendu, peut prvoir une rpartition diffrente des horaires de
travail des salaris temps partiel:
en dfinissant les amplitudes horaires pendant lesquelles les salaris
doivent exercer leur activit;
et moyennant des contreparties spcifiques, tenant compte des exigences
propres lactivit exerce.
Une minorit daccords prvoit un nombre et une dure possible de
coupures suprieures aux dispositions lgales suppltives (restauration
rapide; agences gnrales dassurances; entreprises de propret et services
associs; cabinets dentaires; rpartition pharmaceutique; sport; commerce
de dtail et de gros prdominance alimentaire; entreprises de navigation;
gardiens, concierges et employs dimmeubles; immobilier; organismes de
tourisme; commerce des articles de sports et loisir; boulangerie-ptisserie;
radiodiffusion et journalistes(15)). Dautres accords nouvrent la possibilit
de saffranchir de la limite dune interruption dactivit infrieure deux
heures par jour que pour certaines catgories de salaris ou demplois: par
exemple, le personnel enseignant dans la branche de lenseignement priv
hors contrat, les salaris en charge du service des ordures mnagres dans
la branche des gardiens, concierges et employs dimmeubles, les emplois
de restauration et de rception dans limmobilier.
Parmi les accords concerns, sept ont recours une compensation
financire (restauration rapide; entreprises de propret et services associs;
sport; immobilier; gardiens, concierges et employs dimmeubles; la radio-
diffusion et les journalistes(15)) et un sous forme de repos compensateur
(rpartition pharmaceutique). Quant aux autres accords, le principe dune
contrepartie spcifique est bien prvu mais en laissant les parties libres de
dcider de la forme que doit prendre cette contrepartie. Dans la grande
15) Personnels exerant dans le champ de la radiodiffusion.
Heures complmentaires
Avant lentre en vigueur de la loi du 14juin 2013, sauf dispositions
conventionnelles contraires, les heures complmentaires qui nexcdaient
pas le dixime de la dure du travail prvue par le contrat de travail
nouvraient droit aucune majoration de salaire. compter du 1erjanvier
2014, chacune des heures complmentaires accomplies dans la limite du
dixime de la dure du temps partiel prvue dans le contrat donne lieu
une majoration de salaire dau moins 10%.
Les heures complmentaires effectues au-del du dixime de la dure
prvue par le contrat de travail et dans la limite du tiers de la dure contrac-
tuelle (hypothse dune convention ou dun accord collectif tendu ou
dune convention ou un accord dentreprise) donnent lieu un paiement
major de 25%. Une convention ou un accord de branche tendu peut
prvoir un taux de majoration diffrent, qui ne peut tre infrieur 10%.
Seules quatre branches fixent un taux lgal de majoration infrieur
au taux lgal suppltif de 25% pour les heures effectues au-del du
dixime de la dure au contrat. Quatorze accords fixent galement des
taux suprieurs 10% ds la premire heure complmentaire (dition;
cabinets dentaires; htellerie de plein air; bijouterie, joaillerie, orfvrerie;
animation; pharmacie dofficine; organismes de formation; entreprises
techniques de la cration et de lvnement; navigation de plaisance;
industries et commerce de la rcupration; organismes de tourisme;
coiffure; radiodiffusion; journalistes(16)).
Complment dheures
Depuis lentre en vigueur de la loi du 14juin 2013, une convention ou
un accord de branche tendu peut prvoir la possibilit, par un avenant au
contrat de travail, daugmenter temporairement la dure du travail prvue
par le contrat. La convention ou laccord de branche tendu:
dtermine le nombre maximal davenants pouvant tre conclus, dans la
limite de huit par an et par salari, en dehors des cas de remplacement
dun salari absent nommment dsign;
peut prvoir la majoration salariale des heures effectues dans le cadre
de cet avenant;
Sur
les engagements en termes demploi ou en faveur de certains
publics en difficult
Ces engagements peuvent viser, outre les crations nettes demploi,
augmenter prioritairement le niveau demploi des salaris temps partiel,
ou privilgier, en cas dembauche, le contrat dure indtermine, ou
enfin favoriser le recrutement de personnes en difficult ou souffrant
dun handicap.
Le travail en soire
La loi n2015-990 du 6aot 2015 pour la croissance, lactivit et lgalit
des chances conomiques ouvre la possibilit pour les tablissements de
vente au dtail situs dans les zones touristiques internationales demployer
des salaris en soire, cest--dire dans la tranche horaire comprise entre
21heures et 24heures. Cette possibilit est ouverte la condition quun
accord collectif le prvoit et en fixe les modalits, notamment sagissant
des contreparties offertes aux salaris.
Laccord territorial interprofessionnel sur le site de la Valle Village
met ainsi en place du travail en soire pour permettre aux salaris de
travailler jusqu 22h30 occasionnellement et jusqu minuit en cas dv-
nements exceptionnels. Les heures effectues en soire sont majores
100% et un repos compensateur quivalent chaque heure effectue en
soire est accord aux salaris. Laccord prvoit galement des contre-
parties pour compenser les charges induites par la garde denfants ou la
prise en charge dune personne dpendante (ticket chque emploi service
universel [CESU]) ainsi que des modalits de prise en charge des frais de
transports.
Les repos
Le code du travail prvoit que tout salari bnficie dun repos quotidien
dune dure minimale de onze heures conscutives et dun repos hebdo-
madaire de 24heures auxquelles sajoute le repos quotidien.
Lavenant du 15janvier 2016 modifiant larticle6.1. du titreVI. de la
convention collective nationale du personnel des cabinets dentaires, plus
favorable que la loi, prvoit un repos quotidien de douze heures et par
consquent un repos hebdomadaire de 36heures.
Dure du cong
Le code du travail dispose que chaque salari a droit un cong de
deux jours et demi ouvrables par mois de travail effectif chez le mme
employeur, que la dure totale du cong exigible ne peut excder trente
jours ouvrables mais prvoit la possibilit, par accord dentreprise ou
dtablissement ou, dfaut, par accord de branche, de majorer la dure
du cong en raison de lge, de lanciennet ou du handicap.
Laccord du 31mai 2016 relatif au contrat de travail et lorganisation du
travail dans la branche ferroviaire prvoit que tout salari a droit chaque
anne un cong de 26jours ouvrs par an.
Lavenant du 29mars 2016 n153 la convention collective du
cartonnage confirme que les cadres ayant deux ans danciennet dans
lentreprise bnficieront, en accord avec lemployeur, soit de deux jours
ouvrables de congs pays supplmentaires, soit dune indemnit corres-
pondante porte quatre jours aprs cinq ans danciennet, mais prcise
1) Textes identifis comme traitant notamment du thme de la dure et lamnagement du temps de travail (en tant que
thme principal ou connexe).
2) IDCC: Identifiant des conventions collectives. Le n indiqu entre parenthses correspond au n officiel didentification
de la convention.
3) Disponible sur www.journal-officiel.gouv.fr rubrique BO Convention collective.
Accompagner le changement
Laccord insiste sur lappropriation des changements en favorisant
autant le dialogue social traditionnel que lexpression directe des salaris
autour de:
la visibilit des enjeux et la comprhension des objectifs ports par les
projets de transformation structurants de lentreprise;
les pratiques professionnelles;
lamlioration des processus;
la simplification des tches.
17) Dcret n2014-1160 du 9 octobre 2014 relatif aux accords en faveur de la prvention de la pnibilit.
18) Dcret n2014-1159 du 9 octobre 2014 relatif lexposition des travailleurs certains facteurs de risque
professionnel au-del de certains seuils de pnibilit et sa traabilit.
1) Textes identifis comme traitant notamment du thme des conditions de travail (en tant que thme principal ou
connexe).
2) IDCC: Identifiant des conventions collectives. Le n indiqu entre parenthses correspond au n officiel didentification
de la convention.
3) Disponible sur www.journal-officiel.gouv.fr rubrique BO Convention collective.
VII.1.1. Lapprentissage
Lapprentissage relve de la formation initiale. Les dispositions affrentes
se trouvent dans le livre II de la sixime partie du code du travail.
Les articles L.6211-1 et L.6211-2 du code du travail prvoient que
lapprentissage est une forme dducation alterne et a pour objet de
donner des jeunes travailleurs ayant satisfait lobligation scolaire une
formation gnrale, thorique et pratique, en vue de lobtention dune
qualification professionnelle sanctionne par un diplme ou un titre
finalit professionnelle enregistr au rpertoire national des certifications
professionnelles (RNCP).
39textes concernent plus particulirement ce domaine. Outre quelques
rappels sur limportance de laccueil des jeunes en apprentissage en tant
que voie approprie pour accder lemploi et sur la ncessit dune
communication de la branche sur le dispositif de lapprentissage, les
accords portent sur:
lobjet du contrat dapprentissage, les publics viss, les conditions de
sa mise en uvre, sa nature (contrat dure indtermine [CDI] ou
VII.1.13. Le tutorat
Larticle L.6325-3-1 du code du travail prvoit que lemployeur dsigne,
pour chaque salari en contrat de professionnalisation, un tuteur charg
de laccompagner. Un tuteur peut galement tre dsign dans le cadre
des priodes de professionnalisation. Les missions du tuteur sont les
suivantes: accueillir, aider, informer et guider les bnficiaires du contrat
de professionnalisation ou de la priode de professionnalisation, organiser
avec les salaris intresss lactivit de ces bnficiaires dans lentreprise et
contribuer lacquisition des savoir-faire professionnels, veiller au respect
de lemploi du temps du bnficiaire, assurer la liaison avec lorganisme
ou le service charg des actions dvaluation et de formation, participer
lvaluation du suivi de la formation.
28 accords ont port sur le tutorat et ont trait des points suivants:
1) Textes identifis comme traitant notamment du thme de la formation professionnelle (en tant que thme principal ou
connexe).
2) IDCC: Identifiant des conventions collectives. Le n indiqu entre parenthses correspond au n officiel didentification
de la convention.
3) Disponible sur www.journal-officiel.gouv.fr rubrique BO Convention collective.
Formation
Les fdrations et organismes de la branche Crdit mutuel veillent ce
que les salaris handicaps aient accs de la mme manire que les autres
salaris aux diffrentes actions de formation professionnelle.
Les actions permettant damliorer laccs aux formations peuvent ainsi
notamment relever:
de ladaptation pour une action prvue au plan de formation;
dune formation spcifique;
de laccs aux salles de formation et/ou des dispositifs de formation
distance.
1) Textes identifis comme traitant notamment du thme de lemploi (en tant que thme principal ou connexe).
2) IDCC: Identifiant des conventions collectives. Le n indiqu entre parenthses correspond au n officiel didentification
de la convention.
3) Disponible sur www.journal-officiel.gouv.fr rubrique BO Convention collective.
1) Textes identifis comme traitant notamment du thme de lemploi (en tant que thme principal ou connexe).
2) IDCC: Identifiant des conventions collectives. Le n indiqu entre parenthses correspond au n officiel didentification
de la convention.
3) Disponible sur www.journal-officiel.gouv.fr rubrique BO Convention collective.
X.1.2.2.
volutions des cas de dispense daffiliation la couverture
collective et obligatoire
Larticle L.911-7 a instaur un cas de dispense dordre public, pour
les salaris ne bnficiant pas dune couverture collective obligatoire dau
21) La somme des accords est suprieure au nombre total des accords examins, certains accords portant sur
plusieurs thmes.
1) Textes identifis comme traitant notamment du thme de la protection sociale complmentaire (en tant que thme
principal ou connexe).
2) IDCC: Identifiant des conventions collectives. Le n indiqu entre parenthses correspond au n officiel didentification
de la convention.
3) Disponible sur www.journal-officiel.gouv.fr rubrique BO Convention collective.
XI.1. Recrutement
XI.1.2.2. F
avoriser lgalit professionnelle en encourageant
lamixit des emplois
Partant du constat que la mixit des emplois est lune des conditions
ncessaires pour faire progresser lgalit professionnelle, les parte-
naires sociaux de la branche de la bijouterie, joaillerie, orfvrerie et des
branches des personnels sdentaires et des personnels navigants des entre-
prises de navigation sengagent lorsquun dsquilibre est constat entre
la proportion de femmes et dhommes dans une filire, en rechercher
les raisons, les analyser et prendre des mesures correctives visant
amliorer la situation.
La branche de la coopration maritime (salaris non navigants, cadres
et non-cadres) prvoit quant elle, lorsquun tel dsquilibre est constat,
de mettre en uvre, dans le cadre de recrutement pour des postes
reprsentation essentiellement masculine, des actions de communication
lattention des femmes, et inversement pour les mtiers reprsentation
essentiellement fminine. Elle va mme jusqu inviter les employeurs
privilgier lembauche des hommes ou des femmes, dans le but damliorer
la parit au sein dun niveau de classification, dune catgorie socioprofes-
sionnelle ou dun secteur dactivit de lentreprise.
Enfin, la branche des vins, cidres, jus de fruits, sirops, spiritueux et
liqueurs de France incite les entreprises tablir un cahier des charges
destination des personnes en charge du recrutement relatif au respect des
critres de slection entre les femmes et les hommes.
Principes de dontologie
Lavenant la convention collective nationale des personnels des
administrateurs et mandataires judiciaires rappelle que ladministrateur
ou le mandataire judiciaire salari relevant du nouveau statut cr par la
loi du 6aot 2015 pour la croissance, lactivit et lgalit des chances
conomiques conserve toute latitude en ce qui concerne sa dontologie et
le choix des dossiers que pourrait lui envoyer son employeur.
Secret professionnel
Lavenant la convention collective nationale des mtiers de la transfor-
mation des grains rappelle, dans un article, linterdiction de communiquer
des informations relatives lentreprise (mthodes, organisation, fonction-
nement, marchs, produits, tarifs, etc.).
Afin de permettre le respect de lobligation de secret professionnel qui
simpose aux personnels des services de sant au travail interentreprises
(SSTI) compte tenu de leurs missions spcifiques, laccord collectif prvoit
que les SSTI sengagent prendre toutes dispositions utiles, notamment
dans lorganisation des locaux (isolement acoustique), la gestion des
courriers, ainsi que pour la conservation et lutilisation des donnes
(donnes mdicales et donnes confidentielles des entreprises).
Non-concurrence
Deux accords encadrent lapplication dune clause de non-concurrence.
XI.2.3. Congs
Afin de favoriser la conciliation entre vie professionnelle et vie prive
des salaris, de nombreux accords favorisent le recours aux congs autres
que les congs pays.
XI.2.4. Tltravail
Les modalits dorganisation du tltravail sont dfinies la fois dans
des accords de branche et dans des accords dentreprise.
Le tltravail ne fait pas encore lobjet daccord spcifique dans les
branches. Il sintgre dans les dispositions daccords plus gnraux
( loccasion de la conclusion dun Pacte de responsabilit, lors de la
23) Source: D@ccordNG systme informatique de gestion du dpt des accords dentreprises - DGT.
Contexte
La feuille de route issue du rapport Btir un cadre stabilis et scuris
pour les intermittents du spectacle (Gille Archambaud Combrexelle),
1) Textes identifis comme traitant notamment du thme de le contrat de travail (en tant que thme principal ou connexe).
2) IDCC: Identifiant des conventions collectives. Le n indiqu entre parenthses correspond au n officiel didentification
de la convention.
3) Disponible sur www.journal-officiel.gouv.fr rubrique BO Convention collective.
24) Pour ldition de cette premire contribution sur ce thme, les textes analyss ci-aprs peuvent tre signs
avant 2016 afin de prendre en compte le maximum darguments noncs par les partenaires sociaux. ce
titre, les branches cites permettent des illustrations mais ces mentions ne refltent pas lintgralit des
branches ayant intgr le sujet dans leurs textes.
XII.1.2. Fonctionnement
XII.1.2.1. L
es modalits gnrales dorganisation et
defonctionnement
Le fonctionnement de la ngociation est abord ds lorigine dans les
conventions collectives puis par avenant. Ces textes prsentent le cadre
gnral des modalits de fonctionnement de linstance de ngociation
(secrtariat), des runions (convocation, calendrier, priodicit) et des
modalits de reprsentation des parties. Quand il sagit de la cration
de cette instance, les parties dfinissent, le plus souvent dans un seul
accord, lensemble de ces points (plus dautres points complmentaires,
le cas chant). Nombre de textes plus spcifiques prcisent uniquement
certaines de ces modalits, notamment afin dadapter les dispositions pour
apporter des moyens supplmentaires.
Le secrtariat de linstance de ngociation est le plus souvent confi
une organisation professionnelle demployeurs (industries cramiques;
ferroviaire, salaris du ngoce des matriaux de construction; plasturgie).
La branche des activits du dchet propose cependant un exercice conjoint
entre le secrtaire du collge syndical de salaris et le secrtaire du collge
professionnel demployeurs.
Les convocations et ordres du jour sont adresss par courrier aux
organisations syndicales de salaris reprsentatives selon des dlais
prciss dans les accords: sept jours (industries chimiques; activits du
dchet; mtallurgie), dix jours ouvrs (industries cramiques) ou quinze
jours avant la date de la runion (salaris des tablissements privs; ferro-
viaire; salaris du ngoce des matriaux de construction). La branche du
XII.1.3. Financement
Pour certaines branches, la ncessit de se doter des moyens ncessaires
pour permettre une ngociation de qualit cest--dire la reconnaissance
de la qualit de ngociateur, la connaissance par les ngociateurs de leur
secteur professionnel, du droit du travail et des stratgies de ngociation
(transports urbains de voyageurs; ngoce et prestations de services dans
les domaines mdico-techniques) implique lattribution dun budget spci-
fique la ngociation collective de branche. Ce budget comprend les
moyens allous au fonctionnement des instances paritaires, ceux ddis
aux actions de valorisation menes par la branche, notamment en termes de
formation des ngociateurs, de communication des actions de la branche,
au niveau territorial ou dans le cadre de ngociations exceptionnelles. Des
moyens sont enfin parfois directement mis disposition des organisations
syndicales de salaris et des organisations professionnelles demployeurs.
Afin de rcolter les fonds ncessaires, ces branches fixent lassiette des
cotisations et y associent la cl de rpartition entre les diffrents objectifs
quils souhaitent vouloir financer.
Lassiette peut tre identique celle du financement de la formation
professionnelle, cest--dire la masse salariale brute hors apprentis (aide,
accompagnement, soins et services domicile; blanchisserie, laverie,
location de linge, nettoyage sec, pressings et teinturerie; bijouterie, joail-
lerie, orfvrerie, etc.).
Le taux de prlvement est variable selon les branches: 0,033%,
0,15% (ngoce et prestations de services dans les domaines mdico-
techniques; blanchisserie, laverie, location de linge, nettoyage sec,
pressings et teinturerie). Parfois, des montants de cotisations minimum ou
maximum sont fixs (montant minimal forfaitaire de 50euros et maximal
de 15000euros pour le ngoce et prestations de services dans les domaines
mdico-techniques). Les branches peuvent galement dcider dune contri-
XII.2.1.1. U
ne varit de commissions suivant ltat des
ngociations
Les runions prparatoires permettent chaque organisation
syndicale reprsentative au sein de la branche de prparer les commis-
sions paritaires de ngociation. Gnralement, ces runions se tiennent la
veille de la commission de ngociation (activit du dchet), les participants
sont dfrays et les frais de transport et de sjour pris en charge linstar
de la commission de ngociation (commerces et services de laudiovisuel,
de llectronique et de lquipement mnager).
Les groupes de travail permettent dalimenter les ngociations ou
dapprofondir un sujet avant la tenue de la runion de ngociation. Ils sont
instaurs en tant que de besoin (activits du dchet) et le plus souvent
XII.2.1.2. L
es instances paritaires lies la formation
professionnelle
Aux termes de laccord national interprofessionnel (ANI) du 5octobre
2009 sur le dveloppement de la formation tout au long de la vie profession-
nelle, la professionnalisation et la scurisation des parcours professionnels
et ses annexes, les commissions paritaires nationales de lemploi et de
la formation professionnelle (CPNEFP) avec lappui des observatoires
prospectifs des mtiers et des qualifications (OPMQ) ont une attribution
gnrale dorientation et de promotion de la formation professionnelle
dans leur champ de comptence en liaison avec lvolution de lemploi.
Le travail des OPMQ permet aux branches de remplir leurs obligations
lgales, en matire de tutorat, daccompagnement des entreprises dans
la dfinition des politiques de formation et les salaris pour llaboration
de projets professionnels, la cartographie des mtiers, lanticipation de
lvolution des carrires professionnelles et la mixit des mtiers (articles
L.2241-2 et L.2241-4 du code du travail) (cf. supra. Partie 3 - Chapitre 3
VII. La ngociation sur la formation professionnelle).
1) Accords, renouvellements daccord et avenants signs par les reprsentants du personnel, procs-verbaux
dedsaccord, textes ratifis par rfrendum, dcisions unilatrales de lemployeur.
120 000
100 000
80 000
60 000
40 000
Textes signs chaque anne et enregistrs la date du 31 dcembre de l'anne N+1
20 000 Textes signs et enregistrs chaque anne la date du 31 dcembre de l'anne N
0
2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016
Source: ministre du Travail, de lEmploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social DARES (Accords
dentreprise).
69% des textes signs en 2016 par des dlgus syndicaux sont des
accords initiaux ou renouvellements daccords antrieurs, soit 4points de
moins quen 2015. En revanche la part des avenants un accord atteint
23% du total contre 18% en 2014, consquence de la plus forte place
du thme de lpargne salariale. Les procs-verbaux (PV) de dsaccord,
souvent utiliss par les entreprises pour attester lexistence de ngociations
annuelles obligatoires qui nont pas abouti un accord reprsentent une
proportion stable de lensemble des textes (6%).
Autre : 0,3 %
Dnonciation
d'un accord : 0,5 %
Source: ministre du Travail, de lEmploi, de la Formation Professionnelle et du Dialogue Social - DARES (Accords
dentreprise).
(a) Donnes provisoires 2016, seuls les accords enregistrs avant le 1er janvier 2017 et signs par des dlgus
syndicaux sont comptabiliss.
6) La contribution, au taux de 8,2 %, au profit du fonds de solidarit vieillesse (FSV), instaure en 2011 sur la
fraction de labondement de lemployeur au PERCO qui excde, annuellement pour chaque salari ou personne
mentionne au troisime alina de larticle L.443-1 du code du travail, la somme de 2300euros (code de la
scurit sociale, art. L.137-5) est supprime (abrogation de L. 137-5 et modification de L. 135-3).
Le forfait social est de 16% (au lieu de 20 %) pour les sommes issues de lintressement et de la participation, et
pour les contributions des entreprises qui seront verses sur le PERCO (code de la scurit sociale, art. L.137-16)
sous certaines conditions.
Les entreprises peuvent, si le rglement le prvoit, effectuer un versement initial dans le plan, mme en labsence
de contribution du salari (code du travail, art. L.3334-6).
Le texte autorise la mise en place dun PERCO par ratification aux 2/3 des salaris, lorsquil nexiste pas
dedlgu syndical (DS) ni de CE (code du travail, art. L.3334-2).
Le texte autorise les salaris ne disposant pas de CET verser lquivalent de dix jours de congs non pris dans un
PERCO, au lieu de cinq prcdemment (code du travail, art. L.3334-10).
7) Articles L.3312-3 (intressement), L.3323-6 et L.3324-2 (participation) et L.3332-2 (plans dpargne) du code
du travail.
60
2015
50
2016
40
30
20
10
0
Accord Avenant Dnonciation Dsaccord Adhsion Dcision Autre
unilatrale
Source: ministre du Travail, de lEmploi, de la Formation Professionnelle et du Dialogue Social - DARES (Accords
dentreprise).
Lecture: en 2016, 41,3% des textes relatifs lpargne salariale sont des accords, contre 50,6% en 2015.
8) Cf. rsultats agrgs de la dernire mesure daudience aux lections professionnelles: http://travail-emploi.
gouv.fr/actualite-presse,42/breves,2137/mesure-d-audience-de-la,16109.html
Source: ministre du Travail, de lEmploi, de la Formation Professionnelle et du Dialogue Social DARES (Accords
dentreprise).
Lecture: 17,5% des salaris du secteur marchand non agricole sont employs dans lindustrie; au 1erjanvier 2017
on recense 11825accords ou textes assimils signs en 2016 dans ce secteur par des dlgus syndicaux soit
34,1% de lensemble.
(a) Sont comptabiliss dans le tableau les accords, avenants, procs-verbaux de dsaccord et dnonciations signs
par des dlgus syndicaux et ayant un code dactivit principale exploitable et ne relevant pas du secteur agricole.
(b) Sries longues sur lemploi salari (hors agriculture, emploi du secteur non marchand et activits extraterrito-
riales), niveaux demploi au 2metrimestre 2015, Informations rapides n217, 10septembre 2015, INSEE.
Dossier n 2:
tude statistique sur les grves en 2015:
un lger repli de lintensit des grves
DOSSIER N 1 609
LES FICHES STATISTIQUES
SUR LES CONVENTIONS
COLLECTIVES DE BRANCHE EN 2014
En fvrier 2017, un ensemble de donnes statistiques sur les conven-
tions collectives de branche a t mis en ligne sur le site du ministre
charg du Travail (1) . On y trouve notamment des fiches dtailles sur les
252conventions collectives de branche couvrant 5000salaris ou plus en
2014, comportant un ensemble dindicateurs sur lemploi et les salaires,
dsagrgs selon diffrents critres (ge, sexe, catgorie socioprofession-
nelle, taille dentreprise).
Ces fiches statistiques ont t ralises laide dune exploitation du
fichier exhaustif des dclarations annuelles de donnes sociales (DADS)
2014 mis disposition aprs retraitement statistique par lInstitut national
de la statistique et des tudes conomiques (INSEE), et sont accompagnes
dune publication Portrait statistique des principales conventions collec-
tives de branche en 2014, dont les principaux rsultats sont rappels ici.
Les caractristiques des salaris et des emplois varient fortement selon
les branches. Ces carts sexpliquent en partie par la diversit des mtiers
exercs, mais aussi par le fait que certaines conventions collectives de
branche, dites catgorielles, ne sappliquent qu certaines catgories
socioprofessionnelles.
Dans lensemble de ces conventions collectives de branche, le salaire
net moyen dun quivalent temps plein (EQTP) est de 2240euros par
mois en 2014. Les carts salariaux des branches sont rapprocher des
profils des salaris. Au sein de chaque catgorie socioprofessionnelle, et en
particulier pour les cadres, les carts de salaire moyen par branche restent
nanmoins marqus. En moyenne dans lensemble des conventions collec-
tives de branche, le salaire mensuel net moyen dune femme est infrieur
de 19% celui dun homme.
Au 31dcembre 2014, 712conventions collectives de branche (hors
branches agricoles) couvrent 15,3millions de salaris selon les dclarations
1) http://dares.travail-emploi.gouv.fr/dares-etudes-et-statistiques/tableaux-de-bord/les-portraits-
statistiques-de-branches-professionnelles/les-250-portraits-statistiques-structurels/article/
conventions-collectives-de-branche-fiches-statistiques
DOSSIER N 1 611
annuelles de donnes sociales. Elles sont regroupes des fins danalyse
en 466conventions collectives agrges, afin de tenir compte notamment
de lexistence concomitante de conventions collectives dchelon national
et territorial pour la mme activit (voir Encadr Dfinitions).
En 2014, 20% des conventions collectives de branches agrges,
soit un peu plus dune centaine, couvrent moins de 1000salaris et
ne totalisent que 0,2% de leffectif salari de lensemble des branches.
linverse, 65conventions collectives agrges concernent chacune plus
de 50000salaris et totalisent 74% de lemploi salari.
Si 60% des conventions collectives sappliquent toutes les catgories
socioprofessionnelles, 40% dentre elles (soit 26% de lemploi salari) ne
sappliquent qu une, deux ou trois catgories socioprofessionnelles. 10%
nen concernent quune seule.
La suite de ce dossier prsente les principales caractristiques des
57conventions collectives de branches agrges comptant chacune plus
de 50000 salaris. Ces conventions collectives couvrent dix millions de
salaris, soit 65% de lensemble des salaris couverts par une convention
collective de branche.
DOSSIER N 1 613
totalit des salaris couverts par les conventions collectives des banques,
des socits dassurances, des transports ariens pour personnels au sol,
des transports publics urbains de voyageurs et de lhospitalisation prive
travaillent dans une entreprise de 10salaris ou plus.
Le salaire mensuel net moyen dun quivalent temps plein (EQTP) hors
apprentis est de 2240euros en 2014 dans lensemble des conventions
collectives de branche. Dans celles couvrant plus de 50000salaris, il
schelonne de 1350euros (coiffure) 4360euros (mtallurgie cadres). Les
carts de salaires entre branches sont dus en grande partie leur compo-
sition en termes de catgories socioprofessionnelles. Une forte prsence
de cadres tire vers le haut le salaire moyen de la branche: celles o il est
suprieur 2600euros ont environ 20% de leurs effectifs composs de
cadres.
Le salaire moyen des cadres schelonne de 2040euros dans la
coiffure, entre 2800 et 3000euros dans le commerce de dtail, fruits,
lgumes, picerie, la restauration rapide et les pharmacies dofficine,
plus de 5000euros dans les transports ariens pour personnels au sol, les
industries chimiques et pharmaceutiques et les banques. Dans les autres
catgories socioprofessionnelles, les carts sont moins marqus. Pour les
professions intermdiaires, le salaire mensuel net moyen par EQTP est le
plus lev dans lindustrie pharmaceutique (2960euros) et le plus faible
dans les pharmacies dofficine (1660euros, soit un rapport de1 1,8).
Pour les employs, il varie de 1310euros dans la restauration rapide
2500 dans lindustrie pharmaceutique et les transports ariens pour
personnels au sol. Huit branches, dont lindustrie pharmaceutique (2270
euros), offrent un salaire mensuel net moyen pour les ouvriers de plus de
2000euros alors quil stablit 1280euros dans la propret et les services
associs. Au sein de chaque catgorie socioprofessionnelle, les diffrences
dcart salarial sexpliquent aussi par lhtrognit des postes occups et
par les diffrences de structure par ge.
En 2014, prs de 7% des salaris couverts par une convention collective
de branche peroivent une rmunration voisine du salaire minimum inter-
professionnel de croissance (SMIC), soit entre 1et 1,05SMIC. La proportion
de salaires au voisinage du SMIC varie fortement entre les branches, en
lien avec le profil des salaris couverts. Elle est ainsi infrieure 1% dans
quatre branches, la mtallurgie et les travaux publics cadres, les transports
DOSSIER N 1 615
salaries. Dans la branche prvention et scurit, 93% des salaris prsents
fin 2014 sont des employs; parmi eux, les femmes gagnent en moyenne
5% de plus que les hommes. Dans les activits du dchet, lcart global
en faveur des femmes ne se retrouve pas lintrieur de chacune des
catgories socioprofessionnelles, les hommes gagnant entre 17 % (cadres)
et 4% (employs) de plus que les femmes.
Lcart salarial entre les femmes et les hommes cadres varie entre 38%
et 6% en faveur des hommes selon les branches. Le salaire des femmes
cadres est infrieur de plus de 30% celui des hommes cadres dans les
banques et les transports ariens pour personnels au sol. En dehors de
ces deux branches, lcart varie entre 29% (cabinets dexperts comptables)
et 6% (pharmacie dofficine). Lcart salarial femmes-hommes dans les
professions intermdiaires est denviron 1,5% dans le commerce de dtail,
papeterie, bureau, librairie et le commerces et services de laudiovisuel, de
llectronique et de lquipement mnager. En dehors de ces deux branches,
cet cart varie entre 4% (prvention et scurit) et 20% (services de lauto-
mobile) en faveur des hommes. Chez les employs, lcart est favorable aux
femmes pour la prvention et la scurit (+5 %) et favorable aux hommes
dans les autres cas. Il est compris entre 24% (boulangeries-ptisseries
artisanales) et 1% (restauration rapide). Pour les ouvriers, lcart salarial
femmes-hommes est en faveur des femmes dans le btiment ouvriers plus
de 10salaris (+1%), les tlcommunications (+8%). Le salaire des
femmes ouvrires est, en revanche, infrieur de 16% celui des hommes
ouvriers pour les prestataires de services dans le domaine du secteur
tertiaire et de 20% pour les industries chimiques.
catgorie socioprofessionnelle donne, lcart salarial femmes-hommes
saccentue avec lge tout particulirement pour les cadres. Pour les salaris
gs de moins de 30ans, lcart est globalement identique pour toutes les
catgories socioprofessionnelles. Au-del de cet ge, dans lensemble des
conventions collectives de branche, il saccentue trs fortement au sein des
cadres et dune faon moins marque pour les autres catgories. Quelle
que soit la tranche dge, les branches dans lesquelles lcart est marqu
pour les cadres sont aussi celles o il est lev pour les employs.
DOSSIER N 1 617
Code Regroupement Intitul Effectif
IDCC CRIS salari au
31/12/2014
00275 O Transports ariens pour personnels au sol 85200
00292 D Plasturgie 119300
00303 G Couture rgion parisienne 6600
00398 E Ngoce des matriaux de construction ouvriers 23000
00454 O Remontes mcaniques 11600
00468 G Succursales du commerce de dtail en chaussure 22200
00478 Q Socits financires 37000
00489 F Industries du cartonnage 17400
00493 I Vins cidres jus de fruits sirops spiritueux 42400
00500 G Commerces de gros de lhabillement, de la chaussure et du 20700
jouet
00533 E Ngoce des matriaux de construction ETAM 38700
00538 U Manutention ferroviaire 7800
00567 V Bijouterie joaillerie orfvrerie 17600
00573 J Commerces de gros 333700
00637 U Industries et commerce de la rcupration 31900
00650 A Mtallurgie cadres 435300
00652 E Ngoce des matriaux de construction cadres 8700
00653 Q Socits dassurances producteurs salaris 7800
00669 E Industries de fabrication mcanique du verre 22800
00675 G Succursales de vente au dtail dhabillement 115000
00714 A Mtallurgie Moselle 27400
00731 L Commerce de quincaillerie interrgionale cadres 8400
00733 G Dtaillants en chaussure 10400
00759 V Pompes funbres 17600
00787 T Cabinets dexperts comptables 135400
00822 A Mtallurgie Savoie 9100
00827 A Mtallurgie Ardennes 11100
00828 A Mtallurgie Manche 7700
00836 A Mtallurgie Haute-Savoie 24500
00843 I Boulangeries ptisseries artisanales 132000
00860 A Mtallurgie Finistre 9500
00863 A Mtallurgie Morbihan Ille-et-Vilaine 22200
00878 A Mtallurgie Rhne 43600
00887 A Mtallurgie Eure 11100
00897 P Services interentreprises de sant au travail 16800
00898 A Mtallurgie Allier 6700
00899 A Mtallurgie Marne 7700
00911 A Mtallurgie Seine-et-Marne 13200
00914 A Mtallurgie Ain 15900
00915 Q Expertises valuations industrielles commerciales 9800
00920 A Mtallurgie Vienne 8200
DOSSIER N 1 619
Code Regroupement Intitul Effectif
IDCC CRIS salari au
31/12/2014
01412 V Installation araulique frigorifique et thermique 19400
01413 V Travail temporaire permanents 34900
01423 O Navigation de plaisance 13500
01424 O Transports publics urbains de voyageurs 51200
01431 L Optique-lunetterie de dtail 34700
01472 A Mtallurgie Pas-de-Calais 17000
01480 H Journalistes 46300
01483 G Commerce de dtail, habillement et articles textiles 65500
01486 S Bureaux dtudes techniques 820200
01487 V Commerce de dtail de lhorlogerie bijouterie 19900
01492 F Production des papiers cartons OETAM 19400
01495 F Transformation des papiers cartons OETAM 20300
01499 E Miroiterie transformation ngoce du verre 10600
01501 N Restauration rapide 161800
01504 I Poissonnerie 10100
01505 I Commerce de dtail fruits lgumes picerie 74800
01512 R Promotion construction 23700
01513 I Production eaux boissons sans alcool bire 16900
01516 V Organismes de formation 74000
01517 L Commerces de dtail non alimentaire 103900
01525 A Mtallurgie Nord Dunkerque 6100
01527 R Immobilier 141200
01534 I Industrie et commerce en gros des viandes 45100
01536 I Distributeurs conseils hors domicile de boissons 12300
01539 H Commerces de dtail papeterie bureau informatique 56900
01555 C Fabrication commerce produits pharmaceutiques 30300
01557 G Commerce darticles de sports et dquipements loisirs 58100
01558 E Industries cramiques 9200
01560 A Mtallurgie Alpes-Maritimes 6400
01564 A Mtallurgie Sane-et-Loire 16200
01572 A Mtallurgie Charente 6400
01576 A Mtallurgie Cher 7100
01577 A Mtallurgie Hrault Aude et Pyrnes-Orientales 8300
01578 A Mtallurgie Loire Yssingeaux 22400
01580 G Industrie de la chaussure 8100
01586 I Industrie de la salaison charcuterie en gros 36800
01589 I Mareyeurs expditeurs 8400
01592 A Mtallurgie Nord Valenciennois Cambrsis 18600
01596 B Btiment ouvriers jusqu 10 salaris 336200
01597 B Btiment ouvriers plus de 10 salaris 489100
01604 A Mtallurgie Seine-Maritime Rouen Dieppe 17500
DOSSIER N 1 621
Code Regroupement Intitul Effectif
IDCC CRIS salari au
31/12/2014
01982 P Ngoce et services mdico-techniques 28800
01996 C Pharmacie dofficine 118700
02002 G Blanchisserie interrgionale 32500
02003 A Mtallurgie Vosges 6400
02021 V Golf 5200
02046 P Centres de lutte contre le cancer 20200
02060 N Caftrias 18200
02089 F Industrie des panneaux base de bois 5300
02098 S Prestataires de services dans le domaine du secteur tertiaire 122800
02120 Q Banques 218400
02121 H dition 18200
02128 Q Mutualit 54300
02147 V Entreprises des services deau et dassainissement 37300
02148 H Tlcommunications 86600
02149 U Activits du dchet 54200
02150 R Socits anonymes et fondations dHLM 38700
02156 L Grands magasins et magasins populaires 36300
02198 L Vente distance 34500
02205 T Notariat 48900
02216 K Commerce dtail et gros prdominance alimentaire 677300
02219 O Taxis parisiens salaris 6600
02221 A Mtallurgie Isre Hautes-Alpes 28300
02247 Q Entreprises de courtage dassurances rassurances 39000
02257 N Casinos 14900
02264 P Hospitalisation prive 268900
02266 A Mtallurgie Mayenne 8600
02272 U Assainissement et maintenance industrielle 11700
02332 R Entreprises darchitecture 32400
02335 Q Agences gnrales dassurances 24000
02336 P Foyers et services pour jeunes travailleurs 5700
02344 A Sidrurgie 18400
02372 H Entreprises de distribution directe 24600
02408 V tablissements enseignement priv 70100
02409 B Travaux publics cadres 51100
02420 B Btiment cadres 73500
02489 A Mtallurgie Vende 14600
02511 V Sport 76200
02528 G Industries de la maroquinerie 19900
02542 A Mtallurgie Aisne 8900
02543 R Cabinets de gomtres-experts 11100
02579 A Mtallurgie Loir-et-Cher 7900
DOSSIER N 1 623
Caractristiques demploi par CRIS pour les principales
conventions collectives de branche non agricoles au 31/12/2014
En% dessalaris
Effectif salari Cadres Professions Employs Ouvriers
Convention collective ou regroupement CRIS*
au 31/12/2014 (***) interm-
diaires
Ensemble des conventions collectives
15338000 17 19 33 30
debranche
A MTALLURGIE ET SIDRURGIE, 1642200 27 27 8 39
dont:
00054 Mtallurgie rgion parisienne 250100 -- 50 17 33
00650 Mtallurgie cadres 435300 100 -- -- --
01059 Mtallurgie Midi-Pyrnes 52600 -- 40 11 49
B BTIMENT ET TRAVAUX PUBLICS, 1382700 9 10 7 74
dont:
01596 Btiment ouvriers jusqu 10 salaris** 336200 -- -- -- 100
01597 Btiment ouvriers plus de 10 salaris** 489100 -- -- -- 100
01702 Travaux publics ouvriers 174200 -- -- -- 100
02409 Travaux publics cadres 51100 100 -- -- --
02420 Btiment cadres 73500 100 -- -- --
02609 Btiment employs, techniciens, agents 145600 -- 51 49 --
de matrise (ETAM)
02614 Travaux publics employs, techniciens, 84800 -- 68 32 --
agents de matrise (ETAM)
C CHIMIE ET PHARMACIE, 509500 28 36 11 25
dont:
00044 Industries chimiques 218400 26 29 10 35
00176 Industrie pharmaceutique 127500 36 36 9 19
01996 Pharmacie dofficine 118700 25 56 13 7
D PLASTIQUES, CAOUTCHOUC 220500 19 21 11 49
ETCOMBUSTIBLES,
dont:
00045 Caoutchouc 53300 19 24 7 50
00292 Plasturgie 119300 14 18 10 59
E VERRE ET MATRIAUX 199200 14 16 21 49
DECONSTRUCTION
F BOIS ET DRIVS, 254900 12 14 25 49
dont:
01880 Ameublement ngoce 60800 12 10 60 18
--: catgorie socioprofessionnelle non couverte par la convention collective.
(*) Conventions collectives regroupes pour linformation statistique (CRIS). (**) IDCC agrgs. (***) Y compris chefs
dentreprise salaris.
Note: figurent ici les 22regroupements CRIS et les 57conventions collectives de branche ayant au moins
50000salaris au 31/12/2014 dont les donnes peuvent tre diffuses au regard du secret statistique.
44 23 7 21 2240 - 19,4
22 15 3 10 2760 - 14,1
27 18 4 7 2530 - 10,7
22 10 2 16 4360 - 16,2
21 21 5 6 2190 - 10,2
11 26 6 8 2020 - 0,3
7 36 9 9 1630 - 0,9
6 28 6 7 1800 1,2
2 22 3 4 1860 - 0,3
18 16 1 10 4100 - 22,8
18 12 2 14 3650 - 17,7
39 19 4 15 2110 - 21,6
24 20 3 6 2230 - 16,4
56 17 6 19 3000 - 23,4
39 15 5 10 3120 - 14,8
58 12 6 14 3710 - 18,8
88 28 8 40 1950 - 17,7
30 13 4 10 2610 - 18,7
23 13 4 11 2570 - 12,7
32 13 4 9 2220 - 19,6
22 14 3 8 2260 - 11,0
30 17 5 11 2090 - 11,7
45 25 8 18 1980 - 12,5
Champ: conventions collectives de branche en 2014 (hors branches agricoles).
Source: INSEE, DADS 2014 (fichier exhaustif) ; calculs DARES.
DOSSIER N 1 625
En% dessalaris
Effectif salari Cadres Professions Employs Ouvriers
Convention collective ou regroupement CRIS*
au 31/12/2014 (***) interm-
diaires
G HABILLEMENT, CUIR, TEXTILE, 470800 13 11 52 24
dont:
00018 Industries textiles 61300 15 16 16 53
Succursales de vente au dtail
00675 115000 13 13 70 4
dhabillement
01483 Commerce de dtail habillement textiles 65500 8 5 83 4
Commerce articles de sports
01557 58100 15 8 68 9
quipements loisirs
H CULTURE ET COMMUNICATION, 543100 37 18 26 19
dont:
00086 Publicit 74600 45 26 19 10
00184 Imprimeries de labeur 50900 13 14 13 60
01539 Commerces de dtail papeterie bureau 56900 14 23 53 9
librairie
02148 Tlcommunications 86600 54 20 23 2
I AGRO-ALIMENTAIRE, 822900 9 11 32 48
dont:
00843* Boulangeries ptisseries artisanales 132000 -- -- 48 52
01505 Commerce de dtail fruits lgumes 74800 6 5 81 8
picerie
J COMMERCE DE GROS 64800 16 18 13 53
ET IMPORT-EXPORT,
dont:
00573 Commerces de gros 333700 19 22 34 25
K COMMERCE PRINCIPALEMENT 678300 7 9 72 12
ALIMENTAIRE,
dont:
02216* Commerce dtail et gros 677300 7 9 72 12
prdominance alimentaire
L COMMERCE DE DTAIL 383000 13 16 58 13
PRINCIPALEMENT NONALIMENTAIRE,
dont:
01517 Commerces de dtail non alimentaire 103900 10 13 67 10
01606 Bricolage (vente au dtail en 74500 10 14 68 8
libre-service)
01686 Commerce audiovisuel lectronique 62100 12 13 55 19
quipement mnager
--: catgorie socioprofessionnelle non couverte par la convention collective.
(*) Conventions collectives regroupes pour linformation statistique (CRIS). (**) IDCC agrgs. (***) Y compris chefs
dentreprise salaris.
Note: figurent ici les 22regroupements CRIS et les 57conventions collectives de branche ayant au moins
50000salaris au 31/12/2014 dont les donnes peuvent tre diffuses au regard du secret statistique.
49 12 6 12 2130 - 24,3
82 48 13 45 1760 - 22,7
77 37 14 34 1610 - 20,9
42 48 19 27 1830 - 16,4
45 21 7 24 2660 - 17,3
52 27 7 13 2900 - 18,6
34 12 4 9 2140 - 18,1
46 26 8 21 1960 - 23,5
37 23 5 10 3410 - 17,9
44 28 8 18 1950 - 21,0
50 48 9 23 1440 - 18,3
55 36 13 35 1470 - 12,4
44 17 8 11 2340 - 17,3
34 19 5 13 2310 - 17,6
58 31 11 34 1750 - 20,8
58 31 11 34 1740 - 20,8
50 31 10 22 1890 - 14,7
61 35 13 29 1700 - 15,2
43 27 8 18 1810 - 13,5
35 31 10 17 1980 - 10,3
DOSSIER N 1 627
En% dessalaris
Effectif salari Cadres Professions Employs Ouvriers
Convention collective ou regroupement CRIS*
au 31/12/2014 (***) interm-
diaires
M SERVICES DE LAUTOMOBILE 502300 10 16 24 51
ET DES MATRIELS ROULANTS,
dont:
01090 Services de lautomobile 417700 9 16 24 51
01404 Commerce rparation tracteurs matriel 80000 12 16 23 49
agricole Btiment Travaux Publics
N HTELLERIE, RESTAURATION 970900 6 9 70 15
ETTOURISME,
dont:
01266 Restauration de collectivits 93700 6 19 54 21
01501 Restauration rapide 161800 4 7 80 9
01979* Htels cafs restaurants 606800 6 6 71 17
O TRANSPORTS (HORS STATUTS), 875400 9 10 20 62
dont:
00016 Transports routiers 664600 7 7 18 68
00275* Transports ariens personnels au sol 85200 21 29 31 18
01424 Transports publics urbains de voyageurs 51200 2 10 12 76
P SECTEUR SANITAIRE ET SOCIAL, 1988900 8 31 51 10
dont:
01147 Cabinets mdicaux 83500 4 18 69 8
02264 Hospitalisation prive 268900 7 32 59 3
Q BANQUES, TABLISSEMENTS 740600 38 26 35 1
FINANCIERS ET ASSURANCES,
dont:
01672 Socits dassurances 138900 44 26 29 1
02120* Banques 218400 50 27 23 0,3
02128 Mutualit 54300 21 21 57 1
R IMMOBILIER ET ACTIVITS TERTIAIRES 321500 22 23 49 5
LIES AUBTIMENT,
dont:
01043 Gardiens concierges employs 65100 -- -- 100 --
dimmeubles
01527 Immobilier 141200 27 28 39 6
--: catgorie socioprofessionnelle non couverte par la convention collective.
(*) Conventions collectives regroupes pour linformation statistique (CRIS). (**) IDCC agrgs. (***) Y compris chefs
dentreprise salaris.
Note: figurent ici les 22regroupements CRIS et les 57conventions collectives de branche ayant au moins
50000salaris au 31/12/2014 dont les donnes peuvent tre diffuses au regard du secret statistique.
23 27 5 13 1900 - 13,0
17 26 4 8 2120 - 12,8
48 39 10 31 1660 - 11,1
54 14 5 26 1750 - 19,1
50 66 6 63 1410 - 4,4
44 37 12 25 1650 - 11,8
23 15 7 15 2090 - 3,2
20 16 7 14 1880 - 2,3
40 10 3 23 3280 - 26,9
20 9 4 13 2260 - 7,5
77 19 10 38 1800 - 14,7
92 14 7 46 1800 - 34,5
85 24 13 27 1810 - 19,3
60 18 5 17 3240 - 36,2
63 15 6 19 3270 - 28,6
56 17 3 17 3830 - 36,8
76 16 10 21 2280 - 31,2
59 16 6 23 2350 - 25,6
64 3 5 45 1620 - 14,6
61 21 7 19 2460 - 30,4
Champ: conventions collectives de branche en 2014 (hors branches agricoles).
Source: INSEE, DADS 2014 (fichier exhaustif) ; calculs DARES.
DOSSIER N 1 629
En% dessalaris
Effectif salari Cadres Professions Employs Ouvriers
Convention collective ou regroupement CRIS*
au 31/12/2014 (***) interm-
diaires
S BUREAUX DTUDES ET PRESTATIONS 945100 52 19 23 6
DE SERVICES AUX ENTREPRISES,
dont:
01486 Bureaux dtudes techniques 820200 58 20 16 5
02098 Prestataires de services secteur tertiaire 122800 13 14 65 8
T PROFESSIONS JURIDIQUES 250900 25 16 54 5
ET COMPTABLES,
dont:
00787 Cabinets dexperts comptables 135400 27 10 60 3
U NETTOYAGE, MANUTENTION, 648900 4 4 26 66
RCUPRATION ET SCURIT,
dont:
01351 Prvention et scurit 154700 3 3 93 2
01810 Entreprises de propret 54200 9 10 9 72
02149 Activits du dchet 363300 2 3 4 91
V BRANCHES NON AGRICOLES DIVERSES, 610400 13 32 45 10
dont:
01516 Organismes de formation 74000 19 53 24 4
02408* tablissements enseignement priv 70100 7 37 56 --
02511 Sport 76200 6 64 25 6
02596 Coiffure 97900 2 1 96 1
--: catgorie socioprofessionnelle non couverte par la convention collective.
(*) Conventions collectives regroupes pour linformation statistique (CRIS). (**) IDCC agrgs. (***) Y compris chefs
dentreprise salaris.
Note: figurent ici les 22regroupements CRIS et les 57conventions collectives de branche ayant au moins
50000salaris au 31/12/2014 dont les donnes peuvent tre diffuses au regard du secret statistique.
34 28 6 14 3010 - 20,5
62 34 17 22 1810 - 26,9
73 25 6 23 2510 - 32,2
67 30 4 23 2560 - 34,8
42 15 12 40 1590 - 17,3
12 19 9 15 1510 7,0
15 13 6 9 2020 7,7
63 13 14 61 1390 - 15,1
59 29 11 32 2100 - 33,0
62 14 15 41 2110 - 19,3
77 12 6 58 1690 - 23,7
37 36 18 45 1980 - 19,9
88 52 9 27 1350 - 13,3
Champ: conventions collectives de branche en 2014 (hors branches agricoles).
Source: INSEE, DADS 2014 (fichier exhaustif) ; calculs DARES.
DOSSIER N 1 631
DOSSIER N2
TUDE STATISTIQUE
SUR LES GRVES EN 2015 :
UN LGER REPLI DE LINTENSIT
DES GRVES
DOSSIER N 2 633
TUDE STATISTIQUE
SUR LES GRVES EN 2015:
UN LGER REPLI DE LINTENSIT
DES GRVES
En 2015, 1,3% des entreprises de 10 salaris et plus du secteur marchand
non agricole dclarent avoir connu un ou plusieurs arrts collectifs de
travail, soit un taux quivalent celui de 2014. Ces entreprises emploient
24% des salaris du champ. Le nombre de journes individuelles non
travailles (JINT) est de 69jours pour 1000salaris. Le nombre de jours de
grve est en lgre diminution aprs avoir connu une progression de 2012
2014.
Les rmunrations restent le premier motif darrt collectif du travail, cit
par plus de la moiti des entreprises ayant connu au moins une grve en
2015. Le temps de travail est un motif plus frquent en 2015 que les annes
prcdentes.
Dans les secteurs de lindustrie, des services et de la construction, la
conflictualit en entreprise est assez stable en 2015. Dans le secteur du
commerce, lintensit des arrts collectifs de travail diminue de faon nette.
En particulier, les entreprises de transports et entreposage ont connu des
grves plus frquentes mais moins intenses quau cours des deux annes
prcdentes.
1,3% des entreprises de 10salaris et plus du secteur marchand non
agricole dclarent avoir connu un ou plusieurs arrts collectifs de travail
au cours de lanne 2015 (1) (grves ou dbrayages (2)), quelle que soit leur
dure. Cette proportion, relativement stable par rapport aux annes prc-
dentes, varie selon la taille des entreprises (tableau1): si elle stablit
0,2% dans les entreprises de 10 49salaris, elle atteint 30,6% dans celles
employant au moins 500salaris.
1) Ces rsultats sont issus de lenqute ACEMO sur le dialogue social en entreprise de la DARES (Encadr1).
2) Il est demand aux entreprises de 10salaris et plus du secteur marchand non agricole si au moins une grve
et/ou un dbrayage se sont produits au cours de lanne considre.
DOSSIER N 2 635
Tableau 1 - E
ntreprises ayant dclar au moins une grve
en2013, 2014 et 2015 par secteur et par taille
(en% dentreprises)
3) Le nombre de journes individuelles non travailles (JINT) pour fait de grve dans lensemble des tablissements
dune entreprise est gal au nombre de jours de grve multipli par le nombre de salaris concerns
pourchaque arrt. Lenqute ACEMO sur le dialogue social en entreprise ne permet pas de dissocier leffet
dedure et leffet daudience des grves pour expliquer les fluctuations de lindicateur.
En % dentreprises En jours
350
3,3
318
3 300
2,7
250
2,1 2,2
2 1,9 1,8 200
1,8
164
128 136 1,4 150
1,3 1,2 1,3
117
100
1 77 79 81 100
60 69
50
0 0
2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015
DOSSIER N 2 637
Tableau 2- Conflictualit selon le secteur dactivit
Salaris
JINT/1000 JINT/1000
travaillant dans
salaris, dans Entreprises ayant salaris, dans les
une entreprise
lensemble dclar au moins entreprises ayant
ayant connu au
desentreprises unegrve (en%) connu au moins
moins unegrve
duchamp unegrve
(en%)
Industrie 111 3,3 327 33,8
Construction 9 0,3 140 6,2
Commerce* 147 0,7 560 26,3
2014
dont: transports
et entreposage 419 1,9 795 52,7
Services 22 1,7 136 16,4
Ensemble 2014 81 1,4 356 22,8
Industrie 117 3,3 345 33,8
Construction 8 0,3 104 7,8
Commerce* 98 0,8 358 27,5
2015
dont: transports
et entreposage 258 2,9 494 52,2
Services 25 1,2 133 19,1
Ensemble 2015 69 1,3 281 24,4
Source: DARES, enqute ACEMO Dialogue social en entreprise.
* Le commerce comprend les entreprises du commerce; rparation dautomobiles et de motocycles, des trans-
ports et entreposage et de lhbergement et restauration.
Lecture: dans lindustrie, le nombre de journes non travailles pour fait de grve rapport aux effectifs salaris de
ce secteur quivaut 117 jours pour 1 000 salaris en 2015. Rapport aux effectifs des entreprises dans lesquelles
un conflit a eu lieu, ce chiffre atteint 345 jours pour 1 000 salaris. 33,8% des salaris de ce secteur appartiennent
une entreprise dans laquelle un conflit a eu lieu.
Champ: entreprises de 10salaris ou plus du secteur marchand non agricole en France mtropolitaine.
DOSSIER N 2 639
Tableau 3-Types de grves selon le secteur dactivit (en %)
Secteur dactivit
Industrie 58 22 20 100
Construction nr nr nr 100
Commerce* 42 20 38 100
2014
dont: transports
nr nr nr -
etentreposage
Services 31 9 60 100
Ensemble 2014 43 16 41 100
Secteur dactivit
Industrie 40 23 37 100
Construction nr nr nr 100
Commerce* 62 13 25 100
2015
dont: transports
nr nr nr -
etentreposage
Services 31 11 58 100
Ensemble 2015 42 16 42 100
Source: DARES, enqute ACEMO Dialogue social en entreprise.
nr: non reprsentatif; rsultats non publis car le nombre dentreprises rpondantes dans ces strates dclarant une
grve est trop faible pour permettre une estimation suffisamment prcise.
* Le commerce comprend les entreprises du commerce; rparation dautomobiles et de motocycles, des trans-
ports et entreposage et de lhbergement et restauration.
Lecture: 40% des entreprises de lindustrie ayant connu grve ou dbrayage en 2015 signalent des arrts de travail
dus exclusivement des motifs internes.
Champ: entreprises de 10 salaris ou plus du secteur marchand non agricole en France mtropolitaine ayant dclar
un arrt collectif de travail.
Secteur dactivit
Industrie 74 20 11 11
Construction nr nr nr nr
Commerce* 55 12 32 12
2014
Secteur dactivit
Industrie 57 17 9 13
Construction nr nr nr nr
Commerce* 59 19 37 20
dont: transports et entreposage 72 26 52 31
2015
Services 44 16 20 15
Ensemble 2015 53 17 18 16
Rpartition (en% de lensemble
0,7 0,2 0,2 0,2
desentreprises)
Source: DARES, enqute ACEMO Dialogue Social en Entreprise.
nr: non reprsentatif; rsultats non publis car le nombre dentreprises rpondantes dans ces strates dclarant une
grve est trop faible pour permettre une estimation suffisamment prcise.
* Le commerce comprend les entreprises du commerce; rparation dautomobiles et de motocycles, des trans-
ports et entreposage et de lhbergement et restauration.
Lecture: 57% des entreprises de lindustrie indiquent que les rmunrations figurent parmi les motifs des grves
(ou de la grve) quelles ont connu en 2015. Le total des motifs est suprieur 100% car un mme arrt de travail
peut porter sur plusieurs revendications.
Champ: entreprises de 10 salaris ou plus du secteur marchand non agricole en France mtropolitaine ayant dclar
un arrt collectif de travail.
DOSSIER N 2 641
(tableau1) et reste plus leve dans ce secteur que dans les autres. Le
nombre de JINT pour 1000salaris augmente de sixjours en passant de
111jours en 2014 117 en 2015 dans lindustrie (tableau2 et graphique2),
prolongeant ainsi une intensification continue des conflits dans ce secteur
depuis 2012.
Les entreprises industrielles voquent moins souvent quen 2014 des
motifs de mobilisation propres lentreprise: 40% dclarent avoir connu
des grves pour des motifs internes exclusivement (tableau3).
Un peu plus de la moiti (57%) des entreprises du secteur industriel
concernes par des grves dclarent les rmunrations comme motif de
mobilisation collective en 2015, soit une baisse de17 points par rapport
2014. Lemploi, deuxime thme de conflit le plus cit dans lindustrie,
concerne 17% des entreprises (tableau 4).
Malgr une diminution de la part dentreprises de fabrication de
matriels de transport concernes par des arrts collectifs de travail, cette
catgorie reste celle dont les entreprises connaissent le plus de grves dans
lindustrie (14% en 2014 et 9% en 2015, tableau1). En revanche, lintensit
des grves sest accrue dans ces entreprises de 2014 2015, passant de 185
jours de grve pour 1000 salaris en 2014 224 jours en 2015.
7% des entreprises des industries extractives, nergie, eau, gestion
des dchets et dpollution ont connu au moins une grve en 2015. Cette
proportion est stable par rapport lanne prcdente alors que lintensit
des arrts collectifs de travail dans ces entreprises est en progression,
passant de 270jours de grve pour 1000salaris en 2014 286 jours en
2015. Cette conflictualit sexplique en partie par les mobilisations contre la
loi de transition nergtique, adopte le 22juillet 2015 et contre les direc-
tives de la Commission europenne qui exige davantage de concurrence
dans le secteur nergtique (en particulier lhydrolectricit). On peut
galement citer le cas dAreva qui a connu plusieurs arrts collectifs de
travail visant contester le plan social annonc en mai 2015, et la cession
dune partie de lactivit dAreva EDF.
69
81 2015
79
60 2014
Ensemble 77
318 2013
136
100 2012
117
111 2011
96
87 2010
Industrie 116
604 2009
196
141 2008
8
9
8
2
Construction 27
27
11
22
98
147
131
78
Commerce* 96
370
191
27
258
419
407
243
Transports, 291
1151
entreposage** 597
25 387
22
36
38
Services 47
143
71
54
DOSSIER N 2 643
constante, avec 133jours de grve pour 1000salaris au sein des entre-
prises ayant connu au moins une grve.
58% des entreprises de ce secteur connaissent des grves exclusivement
pour des motifs sectoriels ou interprofessionnels en 2015. Les salaris de
ces entreprises font relativement moins souvent grve que dans les autres
secteurs pour des raisons internes lentreprise uniquement (31% dans
les services contre 42% pour lensemble du champ). Seulement 11% des
entreprises signalent des grves pour motifs internes et externes la fois.
Les rmunrations sont le principal thme de mobilisation dans les
services, prsent dans 44% des entreprises de ce secteur ayant signal au
moins une grve en 2015, et concernent une plus grande partie des conflits
quen 2014 (+10points). Les conditions de travail sont cites par 20% de
ces entreprises alors que le temps de travail, motif de grve plus frquent
en 2015 quen 2014 (+10points), est cit par 15% dentre elles.
Au sein des services, les entreprises du secteur activits financires et
assurance sont celles qui, en proportion, dclarent le plus avoir connu au
moins une grve (3,7%). Le nombre de JINT pour 1000salaris y est en
augmentation par rapport lanne prcdente, passant de 22 33jours.
Bien que le secteur de lenseignement, sant humaine et action sociale
ait connu une mobilisation importante le 25juin la fois pour dfendre
les mtiers du travail social et sopposer aux conomies demandes aux
hpitaux et la loi de modernisation de notre systme de sant (loi dite
Sant), 1,1% des entreprises dclarent au moins une grve dans ce secteur.
Le nombre de jours de grve pour 1 000 salaris diminue dans ce secteur,
avec 14jours en 2015 contre 19 en 2014. Ce dcalage entre des indica-
teurs de conflictualit faibles et la couverture mdiatique importante de ces
mobilisations sectorielles peut sexpliquer par le fait que le secteur public
nest pas pris en compte dans le champ de lenqute ACEMO Dialogue
social en entreprise, et que les professions librales de la sant y sont peu
reprsentes. Ainsi les donnes indiques prcdemment ne donnent pas
une vision exhaustive des mobilisations du secteur enseignement, sant
humaine et action sociale.
DOSSIER N 2 645
exploite linfrastructure ferroviaire, et SNCF Rseau, gestionnaire de cette
infrastructure.
La RATP a connu plusieurs grves, qui portaient gnralement sur les
conditions de travail des salaris, notamment chez les chauffeurs de bus et
les rgulateurs du rseau de bus.
En dehors de la RATP, de nombreuses grves dans les transports urbains
ont mobilis les salaris, notamment dans les villes de Toulouse, Bordeaux,
Lyon, Lille, Montpellier, Rouen, Brest, Dijon. Elles concernent surtout les
conditions de travail et des demandes de revalorisation salariale.
De nombreuses mobilisations ont eu lieu au sein de La Poste en 2015,
qui concentre 40% du nombre de JINT du secteur transports et entre-
posage. Ce sont pour la plupart des conflits localiss qui concernent divers
motifs dont la rorganisation ou la dlocalisation de centres postaux, les
conditions de travail, le temps de travail (rduction dheures, obligation
dheures supplmentaires).
Chez Air France, plusieurs mobilisations parfois trs mdiatises ont
galement rythm lanne 2015. Dans la continuit de 2014, une part des
conflits a port sur le plan de restructuration Perform 2020. Plusieurs
mobilisations ont eu lieu la fin de lanne pour protester contre les
poursuites disciplinaires lencontre de salaris la suite de laffaire de
la chemise arrache(6) de deux membres de la direction de lentreprise le
5 octobre 2015.
Dans les transports maritimes, les salaris de diffrents ports se sont
mobiliss. Plusieurs ports maritimes ont connu des grves, en parti-
culier ceux de Calais, du Havre, de Marseille et Dunkerque. Certaines
de ces mobilisations taient motives par des revendications nationales
(notamment le 8octobre 2015, journe daction intersyndicale et nationale).
Des conflits locaux ont galement t lorigine de plusieurs grves et
blocages; cela a t le cas le 13octobre 2015 Calais o des agents du port
ont protest contre laugmentation de la charge de travail lie lintrusion
de migrants, ou encore le 9dcembre au Havre, o des agents portuaires
ont fait grve en soutien lentreprise Sidel, alors en plan social. Les ports
franais ont par ailleurs connu des conflits en 2015, lis la reprise de
compagnies maritimes comme la SNCM ou MyFerryLink.
Globalement, 20,3% de lensemble des entreprises statut ont connu
au moins un jour de grve en 2015 (encadr2). Cette proportion a connu
une forte progression de 2014 2015, soit +8points.
6) Cest de cette manire que de nombreux mdias ont nomm cet pisode conflictuel.
Le champ de lenqute
Lenqute annuelle sur le dialogue social en entreprise (DSE) est ralise depuis
2006 par la DARES dans le cadre du dispositif denqutes sur lactivit et les
conditions demploi de la main-duvre (ACEMO). Le questionnaire est envoy
au printemps de lanne n et porte sur lanne civile n-1. Les statistiques
prsentes ici sont issues de lenqute ralise en 2016 qui porte sur lanne
2015, compte tenu des dlais requis par la collecte et lexploitation dune telle
enqute.
Cette enqute porte sur un chantillon denviron 15 000 entreprises, reprsentatif
des 200 000 entreprises de 10 salaris ou plus du secteur marchand non agricole
en France mtropolitaine, qui emploient environ 12,5 millions de salaris(7).
Lensemble des entreprises du transport, de lnergie et des tlcommunications
en font partie. Sont notamment incluses les entreprises du secteur public et les
grandes entreprises nationales : EDF, GDF-Suez, SNCF, RATP, France Telecom
et La Poste.
Une enqute centre sur le niveau de lentreprise, unit lgale
Lenqute permet un suivi statistique annuel des relations professionnelles au
niveau de lentreprise dfinie comme unit lgale et identifie par un seul numro
Siren. Cette dfinition du primtre de lentreprise comme celui de lunit lgale
diffre de la notion dentreprise tablie par la loi de modernisation de lconomie
(LME) du 4 aot 2008 selon laquelle lentreprise est la plus petite combinaison
dunits lgales qui constitue une unit organisationnelle de production de biens
et de services jouissant dune certaine autonomie de dcision, notamment
pour laffectation de ses ressources courantes. Selon cette dernire dfinition,
une entreprise peut tre compose de plusieurs units lgales alors que, dans
lenqute ACEMO, une entreprise quivaut une seule unit lgale. Cette
approche est retenue dans la mesure o les sources statistiques usuelles ne
permettent pas didentifier prcisment les contours des entreprises au sens de
la LME de 2008(8).
7) Les rsultats prsents ici proviennent de 9 764 rponses exploitables lors de la rdaction de larticle. Ils sont
susceptibles dvoluer lgrement dans le bilan que la DARES publiera ultrieurement, sans que les ensei-
gnements nen soient modifis.
8) Une premire mise en uvre de cette dfinition figure dans Les entreprises en France, Insee rfrences,
octobre 2015.
DOSSIER N 2 647
Lenqute ACEMO portant sur le dialogue social en entreprise recense des
informations sur les instances reprsentatives du personnel prsentes dans les
entreprises, lexistence de ngociations collectives et la signature daccords.
Elle mesure en outre chaque anne la part des entreprises qui ont connu un
ou plusieurs arrts collectifs par taille, secteur dactivit (NAF17) et branche
professionnelle (CRIS niveau 1). Et elle permet enfin de calculer un volume total
de journes individuelles non travailles (JINT) pour fait de grve. Cet indicateur
correspond lensemble du temps de travail non effectu par des salaris
impliqus dans des grves et est exprim en jours. Par exemple, si dans une
entreprise 60 salaris ont dbray une demi-journe au cours dune anne
donne, le nombre de JINT dclarer est de 30 (calcul : 60 x 0,5 = 30 JINT).
Lanalyse des rsultats de lenqute sur les arrts collectifs de travail est enrichie
par des donnes externes : remontes des services dconcentrs du ministre
charg du Travail et articles de presse.
Depuis 2008, les enqutes sont cales sur les effectifs salaris issus des estima-
tions demploi de lInstitut national de la statistique et des tudes conomiques
INSEE (restreints au champ ACEMO) et sur la structure par taille dentreprise et
activit selon les dclarations annuelles de donnes sociales (DADS) de lINSEE
au 31 dcembre.
DOSSIER N 2 649
DOSSIER N3
LA JURISPRUDENCE SOCIALE
ET LACCORD COLLECTIF :
VOLUTION OU ADAPTATION
DOSSIER N 3 651
LA JURISPRUDENCE SOCIALE
ET LACCORD COLLECTIF :
VOLUTION OU ADAPTATION
La question a t pose, diverses reprises, et dans la priode rcente,
des relations entre la jurisprudence sociale et laccord collectif, et dune
possible volution de la premire lgard du second avec en arrire-plan
la question dune mise en retrait (ou dun changement de posture) du juge
concidant avec la promotion de laccord collectif(1) .
Il faut dire que lon part dune situation o le contrle juridictionnel
sur les accords collectifs a pu tre dune rigueur extrme, en tout cas
trs pouss. Deux jurisprudences adoptes dix ans dintervalle en sont
lillustration: la premire avait consist noncer que la dcision du chef
dentreprise doit tre prcde par la consultation du comit dentreprise
quand elle porte sur lune des questions ou mesures vises par le second
de ces textes, sans quil y ait lieu de distinguer selon que la dcision en
cause est une dcision unilatrale ou prend la forme de la ngociation dun
accord collectif dentreprise portant sur lun des objets soumis lgalement
lavis du comit dentreprise (Soc. 5 mai 1998, n96-13.498, Bull. n219) (2) .
La seconde, cest la dcision selon laquelle la seule diffrence de catgorie
professionnelle (mme trouvant sa source dans un accord collectif) ne
saurait en elle-mme justifier pour lattribution dun avantage, une diff-
rence de traitement entre les salaris placs dans une situation identique
au regard dudit avantage, cette diffrence devant reposer sur des raisons
objectives dont le juge doit contrler la ralit et la pertinence (Soc. 1erjuillet
2009, n07-42.675, Bull. n168).
Le trait commun ces deux jurisprudences, qui par ailleurs ont fait
lobjet de larges et vives critiques, tenait notamment ce quelles ne faisaient
aucune distinction dans lexercice du contrle juridictionnel selon que ce
contrle sexerait sur un acte unilatral de lemployeur ou sur un accord
collectif de travail, comme si au regard dun contrle de validit il ny avait
aucunement lieu de distinguer.
1) F. Ga, des accords collectifs sans juge, Droit social 2/2017, p. 98 et s.; Ph. Antonmattei, le juge judiciaire et
laccord collectif: brves observations, Droit social 5/2017, p. 425 et s. On observera ici que si le premier des
auteurs semble convaincu de la ralit dun tel retrait, le second lest beaucoup moins.
2) Larticle L. 2323-2, alina 2 du code du travail, issu de la loi n2015-994 du 17 aot 2015 a mis un terme cette
jurisprudence.
DOSSIER N 3 653
Or, cest prcisment ce qui a chang: la place croissante accorde la
norme conventionnelle par des volutions lgislatives successives a induit
une adaptation du contrle juridictionnel un environnement normatif
modifi (I.) mme si pour lessentiel et logiquement le contrle de
lgalit des accords collectifs est normalement maintenu (II.). Reste la
question particulire de linterprtation des accords collectifs (III.).
Cinq lments bien connus, et que lon se bornera ici rappeler, ont
contribu dans la priode rcente (depuis 2004, notamment) renforcer
la place de laccord collectif parmi les sources de droit du travail et en
asseoir la lgitimit:
dabord, il faut toujours avoir lesprit que la norme conventionnelle
a un fondement constitutionnel rgulirement rappel par le Conseil
constitutionnel et issu de lalina8 du prambule de la Constitution selon
lequel tout travailleur participe, par lintermdiaire de ses dlgus, la
dtermination collective des conditions de travail (3);
ensuite, les pouvoirs publics ont entendu, en 2007, faire du dialogue
social le point de dpart de toute rforme du droit du travail en insrant,
dans un chapitre prliminaire qui ouvre le code du travail, un article
1erdu mme code en vertu duquel tout projet de rforme envisag par
le gouvernement portant sur le droit du travail et de lemploi fait lobjet
dune concertation pralable avec les partenaires sociaux en vue de
louverture ventuelle dune ngociation, lobjectif tant de permettre le
dveloppement de lois dites ngocies;
en troisime lieu, la loi du 20aot 2008 dans son volet portant rnovation
de la dmocratie sociale a eu notamment pour objet de faire reposer la
reprsentativit syndicale, et partant laptitude des syndicats ngocier
des accords collectifs, sur laudience lectorale acquise lors des dernires
lections professionnelles (4);
en quatrime lieu, la loi du 4mai 2004, conforte sur ce point par la
loi du 20 aot 2008, a renforc la lgitimit des conventions et accords
collectifs eux-mmes en instituant comme condition de leur conclusion
3) O. Dutheillet de Lamothe, laccord collectif, une source constitutionnelle du droit du travail, SSL 2012, n1533.
4) Toute la loi du 20 aot 2008 est traverse par lide que laptitude des syndicats ngocier doit reposer sur une
lgitimit dmocratique des organisations et de leurs reprsentants dans lentreprise, Obs. sous Cass. soc. 22
fvrier 2017, n16-60.123, FS-PB, RJS 5/17, n347.
DOSSIER N 3 655
le systme bien connu de majorit dite ngative, cest--dire la rgle des
30/50;
enfin, la loi du 8aot 2016 a tout la fois pos pour lavenir la rgle
de laccord majoritaire pour la conclusion des accords collectifs et par
ailleurs amplifi la place de la norme conventionnelle parmi les sources
du droit du travail, en en faisant le pivot dune refondation du droit du
travail dans le prolongement du rapport Combrexelle.
Le cumul de ces lments convergents, qui tend rapprocher la norme
conventionnelle de la loi, et qui a surtout pour consquence de donner
son plein effet (par la volont des pouvoirs publics) ce que lon dsigne
traditionnellement comme lautonomie normative des partenaires sociaux,
a naturellement induit une certaine adaptation du contrle juridictionnel
sur la norme conventionnelle.
DOSSIER N 3 657
dune mme catgorie professionnelle des fonctions distinctes (Cass. soc.
8 juin 2016, n15-11.324, en cours de publication), puis aux diffrences
de traitement rsultant daccords dtablissement dune mme entreprise
(Cass. soc. 3 novembre 2016, n15-18.444, en cours de publication).
Cette solution est essentiellement fonde dans les arrts cits sur le rle
et la lgitimit dmocratique des organisations syndicales mais il va de soi
quelle prend appui sur lensemble des lments dj voqus concernant
laccord collectif et sa place nouvelle dans lenvironnement normatif en
droit du travail (5) .
Une troisime illustration, parfois mise en avant pour rendre compte
dune modification du contrle juridictionnel sur laccord collectif,
rsulte de la jurisprudence qui permet laccord collectif de modifier
le primtre dapplication des critres de lordre des licenciements et
au-del, de le soustraire au contrle du juge.
La loi ne fixant pas le primtre dapplication des rgles de lordre
des licenciements, cest la jurisprudence qui dans le silence de la loi a
dcid que lordre des licenciements devait tre mis en uvre au niveau de
lentreprise (Cass. soc. 24 mars 1993, n90-42.002, Bull. n97), mais elle a
rserv la possibilit pour un accord collectif conclu au niveau de lentre-
prise ou un niveau plus lev de droger cette rgle en choisissant
notamment un primtre plus troit (Cass. soc. 15 mai 2013, n11-27.458,
Bull. n121). La raison de cette possibilit de drogation conventionnelle
la rgle pose de manire prtorienne tait simple et claire: dabord,
les partenaires sociaux peuvent (lgitimement) avoir une autre reprsen-
tation de ce que doit tre dans une situation prcisedonne le primtre
de lordre des licenciements ; ensuite, on voit bien les inconvnients
que peut prsenter la rgle lgale dans certains cas: elle peut en effet
conduire, lorsquun tablissement loign est ferm, licencier des salaris
dpendants dun autre tablissement dont lactivit est poursuivie sils sont
dsigns par lapplication de lordre des licenciements toute la catgorie
de personnel dont ils font partie, alors mme que les salaris de ltablis-
sement ferm pourront ne pas accepter un reclassement dans un lieu trs
loign, ce qui aboutit une situation paradoxale.
Mais cela tant, partir du moment o cette possibilit de drogation
conventionnelle la dtermination du primtre dapplication des rgles
de lordre des licenciements est admise, revient-il au juge den conserver le
contrle? Cest une rponse ngative qui est donne cette question dans
5) Comme on a pu lcrire, le juge considre que les ngociateurs sociaux, agissant par dlgation de la loi,
doivent disposer dans la mise en uvre du principe dgalit dune marge dapprciation analogue celle que
le Conseil constitutionnel reconnat au lgislateur dans le contrle quil exerce sur le respect par celui-ci du
principe constitutionnel dgalit, note explicative sous Cass. soc. 8 juin 2016.
6) La solution se trouve dsormais consacre dans le nouvel article L.1233-5 du code du travail issu de la loi
n2015-990 du 6 aot 2015.
7) P-H. Antonmattei, op.cit.
DOSSIER N 3 659
II. LE MAINTIEN DUN CONTRLE DE LGALIT
DESACCORDS COLLECTIFS
On a dit prcdemment que lvolution intervenue concernant la place
de laccord collectif tendait la rapprocher de la loi comme source de droit
du travail.
Il nen demeure pas moins que la norme conventionnelle a, dans la
hirarchie des normes, une position infra-lgale dont il se dduit quelle
doit tre conforme la loi, ce qui a pour consquence un contrle judiciaire
de lgalit de la norme conventionnelle, toutes les fois notamment quune
disposition lgale dordre public prexiste et (ou) encadre le pouvoir
normatif des partenaires sociaux:
il appartient en consquence au juge de vrifier le respect des droits
fondamentaux par les accords collectifs.
Un accord collectif ne saurait, ainsi, comporter des dispositions discri-
minatoires (Cass. soc. 8octobre 2014, n13-11.789, Bull. n232).
Cest lexercice dun tel contrle sur le respect des droits fondamentaux
qui a conduit le juge dclarer invalides diverses conventions collectives
en matire de forfaits en jours, mais il sagissait aussi dun pur contrle
de lgalit. On rappellera en effet que la loi du 19janvier 2000 relative
la rduction ngocie du temps de travail, tout en admettant la licit de
principe du recours au forfait en jours, en avait encadr la mise en uvre
en dlguant aux partenaires sociaux la possibilit dy recourir et la dter-
mination des modalits de suivi leffet dviter des abus (larticle L.3121-45
du code du travail disposait que laccord collectif de travail, qui prvoit la
conclusion de forfait en jours, prvoit des modalits de suivi de lorgani-
sation du travail des salaris concerns, de lamplitude de leurs journes
dactivit et de la charge de travail qui en rsulte). Or, cest prcisment
parce que la plupart des conventions collectives prvoyant la possibilit
de recourir au forfait en jours ne comportait pas des modalits de suivi
srieuses propres viter les abus quelles ont t dclares invalides tant
au regard de larticle L.3121-45 du code du travail que de plusieurs direc-
tives communautaires combines et du droit constitutionnel au repos;
il appartient galement au juge de sassurer de la loyaut dans le cours
de la ngociation collective et de sanctionner le cas chant laccord dont la
ngociation naurait pas t conduite conformment au principe de loyaut.
La loyaut est en quelque sorte le support de la lgitimit de laccord.
Ainsi a-t-il t rcemment rappel que la nullit dune convention ou dun
accord collectif est encourue lorsque toutes les organisations syndicales
DOSSIER N 3 661
III. L INTERPRTATION DES ACCORDS COLLECTIFS
Cest sans doute la question la plus importante et la plus complexe
laquelle est confront le juge en matire daccords collectifs de travail: la
plus importante, parce quelle est dj la source dun abondant contentieux
qui ne pourra que saccrotre avec la promotion en cours de laccord collectif
et que cette question reprsente un enjeu fort puisquelle dtermine le sens
de laccord sur des points qui peuvent tre essentiels sa bonne application ;
la plus complexe, parce quen labsence de travaux susceptibles de lclairer
sur lintention des partenaires sociaux, observation tant faite au surplus
quun accord collectif est le rsultat dun compromis sur des dispositions
rciproquement favorables ou dfavorables (accord dit donnant-donnant),
il est malais au juge den dire le sens sauf se livrer un exercice divina-
toire sapparentant une sorte dimpressionnisme juridique.
Alors quelle(s) solution(s)? La premire des solutions mais elle relve
de la profession de foi et en tout cas du long terme tient une volution
du comportement des partenaires sociaux eux-mmes et ladoption par
eux dune position dans la ngociation collective qui tende dgager des
rgles effectivement applicables la collectivit des salaris (plutt que des
rgles ambigus dont chacun espre pouvoir tirer un jour parti raison
mme de cette ambigut).
Au-del, il faut se demander qui il revient de procder linterpr-
tation de laccord collectif. Au premier chef, il apparat que cest au juge
que cet office revient puisque, laccord collectif ayant la nature dun acte
rglementaire (de droit priv), cest naturellement au juge judiciaire quil
revient de procder son interprtation. De ce point de vue dailleurs, la
nouvelle saisine pour avis de la Cour de cassation sur linterprtation dune
convention ou dun accord collectif (L. 441-1 du code de lorganisation
judiciaire tel quissu de la loi n2016-1088 du 8 aot 2016) est opportune
car elle pourra avoir pour effet dacclrer lunit dinterprtation de textes
conventionnels.
Reste que la principale difficult laquelle se trouve confront le
juge dans linterprtation dun accord, cest celle de la recherche et de la
dtermination de lintention des partenaires sociaux, faute de documents
existants de nature lclairer sur cette intention probable. En prsence
dune intention indterminable, et mme parfois insondable, la tentation
du juge est de se rabattre sur linterprtation littrale. On le lui reproche
parfois mais il faut bien voir quil sagit en ralit de se rabattre sur le seul
lment objectif qui subsiste le sens littral de la disposition en cause
DOSSIER N 3 663
En ralit, pour quun mcanisme dinterprtation des accords collectifs
par les partenaires sociaux eux-mmes puisse fonctionner effectivement, il
faudrait que la mise en place de commissions dinterprtation soit obliga-
toire et gnralise, quelles puissent tre actionnes par les intresss avant
tout contentieux, et quventuellement certaines conditions dtermines
par la loi lavis rendu simpose au juge.
Pour lheure, en application dune dcision dj ancienne, ce nest
que dans lhypothse o la convention collective dispose que lavis dune
commission dinterprtation aura la valeur dun avenant que cet avis lie le
juge (Cass. soc. 11 octobre 1994, n90-41.818, Bull. n272).
La question nest certes pas mure et ncessite en toute hypothse une
rflexion approfondie mais il faut avoir prsent lesprit que la place crois-
sante de laccord collectif parmi les sources de droit du travail porte en
elle le germe dun contentieux trs nourri (car dj abondant) de linterpr-
tation quil sera trs difficile au juge dassumer.
Pour conclure, on observera quil nest pas dabandon, ni de retrait du
juge, dans lexercice de son contrle sur laccord collectif mais un simple
assouplissement et une adaptation galement lis la prise en compte de
la normativit renforce de laccord collectif.
DOSSIER N 4 665
LOI DU 17 AOT 2015 RELATIVE
AU DIALOGUE SOCIAL ET
LEMPLOI : PREMIER BILAN DES
ACCORDS DENTREPRISE CONCLUS
DOSSIER N 4 667
travail dtermine le nombre minimum de reprsentants qui composent la
dlgation au sein de linstance regroupe ainsi que le nombre dheures
de dlgation qui leur sont attribues pour lexercice de leurs fonctions. Il
distingue les regroupements de deux ou trois IRP.
Il fixe galement le nombre de jours de formation des reprsentants au
sein de linstance regroupe. Ils bnficient du stage de formation cono-
mique prvu larticle L.2325-44 lorsque linstance regroupe le CE, et
du stage de formation prvu larticle L.4614-15, lorsquelle regroupe le
CHSCT.
ce jour, au moins une vingtaine daccords portant cration dune
instance regroupant les IRP ont t conclus (voir tableau). Ces accords
sattachent principalement dfinir les IRP regroupes, le niveau de regrou-
pement (entreprise/tablissement) et les moyens de linstance (les accords
pouvant fixer un nombre de reprsentants et un crdit dheures suprieurs
aux seuils rglementaires). Certains accords traitent galement la question
du budget de linstance, la loi tant muette sur ce point.
En premier lieu, il est intressant de noter que ces accords couvrent
toutes les combinaisons de regroupement des IRP mais, pour la moiti
dentre eux, ils privilgient le regroupement du CE et des DP.
En second lieu, ils prvoient, pour certains dentre eux, un nombre de
reprsentants suprieur ce que prvoit le dcret et pour la plupart leur
allouent un nombre dheures de dlgation mensuelles suprieur aux seuils
rglementaires.
Enfin les accords prvoient le nombre minimum de runions de lins-
tance et la constitution de commissions en leur sein. La moiti dentre eux
sont plus favorables.
Ainsi, une unit conomique et sociale de la chimie a t conduite
distinguer les regroupements des tablissements tertiaires (regroupant CE
+ DP + CHSCT) et ceux des tablissements non tertiaires (DP + CHSCT). Si
le nombre de reprsentants et dheures de dlgation est identique, laccord
prvoit toutefois cinq heures de plus dans les tablissements concerns par
la rglementation des risques industriels (SEVESO).
Une entreprise de lhabillement a prvu quant elle un nombre dheures
major, voire doubl, pour les reprsentants exerant les fonctions de
secrtaire, de secrtaire adjoint et de trsorier.
DOSSIER N 4 669
III. LA MODULATION EN TROIS TEMPS
DELANGOCIATION OBLIGATOIRE
La loi du 5mars 2014 avait permis, titre exprimental, de conclure
un accord dentreprise prvoyant le regroupement, dans une ngociation
unique dite de qualit de vie au travail, de certains thmes de la
ngociation obligatoire.
Larticle19 de la loi du 17aot 2015 relative au dialogue social et
lemploi a poursuivi cet effort de rationalisation:
elle regroupe lensemble des thmes de ngociation obligatoires en
entreprise en trois blocs:
-- ngociation annuelle sur la rmunration, le temps de travail et le
partage de la valeur ajoute;
-- ngociation annuelle sur lgalit professionnelle entre les femmes et
les hommes et la qualit de vie au travail;
-- ngociation triennale, dans les entreprises dau moins 300salaris, sur
la gestion des emplois et des parcours professionnels et sur la mixit
des mtiers.
elle permet pour les entreprises et par accord majoritaire de modifier la
priodicit de ces ngociations.
La loi prvoit dsormais que laccord dfini larticle L.2222-3 du code
du travail, accord qui fixe les modalits de prise en compte des demandes
relatives aux thmes de ngociation manant dune ou des organisations
syndicales, dtermine galement le calendrier des ngociations tout en
pouvant adapter les priodicits des ngociations obligatoires prvues par
le code dans la limite de:
trois ans pour les ngociations annuelles;
cinq ans pour les ngociations triennales;
sept ans pour les ngociations quinquennales.
DOSSIER N 4 671
ainsi laccord dune grande banque. La plupart des accords donnent des
garanties: la rintgration dans le poste quivalent ou similaire, corres-
pondant au niveau de qualification de la personne, et assortie dune
rmunration au moins quivalente. Autre assurance gnralement
affiche: la prise en compte de lexprience acquise dans le cadre de
lexercice du mandat.
20 h/mois pouvant
5 jours de formation
bnficier aux
Entreprise (pas dunit conomique et 3
Accord dure DP + CE + 12 titulaires et supplants si elles ne
conomique et sociale 01/06/2016 / jours de formation
indtermine CHSCT 12supplants (+) sont pas utilises par
[UES] - 305 salaris) aux missions
les titulaires. 4 h/mois
CHSCT (=)
pour les supplants (+)
Entreprise (pas dunit
6 titulaires et
/ conomique et sociale DP + CE 01/04/2016 4 ans (=) 20 h/mois (+)
6supplants (=)
[UES] - 387 salaris)
DP + CE
(anciennement
regroups dans
9 titulaires et
/ Entreprise une dlgation 01/06/2016 / / /
9supplants
unique du
personnel [DUP])
+ CHSCT
Unit conomique et
sociale (UES) compose 6 titulaires et
/ / / / 12 h/mois (=) /
de 21 entreprises 6supplants (=)
(341salaris)
3 ans
(reprise des
dispositions
Accord dure
Entreprise (pas dunit dun ancien
indtermine 6 titulaires et
conomique et sociale DP + CE 01/04/2016 accord sdur 20 h/mois (+) /
du 27 avril 6supplants (=)
[UES]) la dure des
2016
mandats des
reprsentants
lus)
/ / / / / / /
DOSSIER N 4 673
Date de mise
IRP concernes
Forme de Niveau de mise en en place de Dure des Crdit dheures
par le Composition Formations
laccord place linstance de mandats accord
regroupement
regroupement
12 h/mois pour les
titulaires (1 journe
1/2 pour les forfaits en
jours). Report possible
dans la limite de
12mois - Limite: un
membre lu ne peut
pas disposer, dans le
Entreprise (581 salaris 5 jours de formation
Accord dure 7 titulaires et mois, de plus dune
- laboratoires danalyse DP + CE 01/07/2016 / conomique et
indtermine 7supplants (+) fois et demie son crdit
mdicale) sociale (=)
dheures mensuel.
Partage possible des
heures entre titulaires
et supplants. Dans
chaque cas, ncessit
dinformer lavance le
suprieur hirarchique
(bons de dlgation) (=)
Accord dure
dtermine
Unit conomique et 5 jours de formation
jusqu la fin 7 titulaires et
sociale (UES) (3 entre- DP + CE 01/06/2016 / 32 h/mois (+) conomique et
des mandats 7supplants (+)
prises - 466 salaris) sociale (=)
des membres
de linstance
Pour les
tablissements
dont les effectifs
sont infrieurs
300 salaris: 20 h/mois pour les
Dans une unit cono-
Accord dure 5 titulaires et titulaires et pour
mique et sociale (UES), mars 2018
indtermine 5supplants; les reprsentants
au niveau seulement des DP + CE + (prochaines
en vigueur pour les tablis- / syndicaux dsigns /
tablissements de moins CHSCT lections
la date de sa sements tertiaires dans linstance dans
de 100 salaris et des profession-nelles)
signature dont les effectifs les tablissements de
tablissements tertiaires
sont gaux ou 300salaris et plus (+)
suprieux
300salaris:
10titulaires et
10supplants (=)
Entre 100 et
299 salaris:
7 titulaires et
Au niveau de chacun 20 h/mois pour les
7 supplants
des tablissements titulaires et pour
/ Entre 300 et
distincts non tertiaires les reprsentants
499 salaris: Formation prvue
employant 100 salaris syndicaux dsigns
8 titulaires et par le code du
et plus: mise en place dans linstance dans
DP + CHSCT 8 supplants / travail pour les
dun comit dhygine les tablissements de
/ Entre 500 et membres du
scurit environnement 300salaris et plus
749 salaris: CHSCT (=)
- conditions de travail - / 25 h/mois pour les
9 titulaires et
dveloppement durable titulaires dans les sites
9supplants /
(CHSECT-DD) classs SEVESO (+)
750salaris et
plus: 10 titulaires
et 10supplants.
Gestion du patrimoine
Fix par le secrtaire du CE. Linstance
1 runion tous les et le prsident. Doit bnficie de la Local amnag et
Titulaires et
2 mois. Runion tre communiqu aux subvention de matriel ncessaire
supplants (seuls
extraordinaire possible membres de linstance fonctionnement et de lexercice de ses
les titulaires et / /
(absence de prcision au moins 5 jours la subvention au titre fonctions. Possibilit de
lemployeur ont voix
quant sa mise en avant la tenue de la des activits sociales recourir un expert de
dlibrative)
place) (+) runion (3 jours en cas culturelles (ASC) son choix
durgence) prvues par le code du
travail pour le CE
DOSSIER N 4 675
Date de mise
IRP concernes
Forme de Niveau de mise en en place de Dure des Crdit dheures
par le Composition Formations
laccord place linstance de mandats accord
regroupement
regroupement
Accord dure
dtermine 5 titulaires et
prenant fin 5 supplants - 20 h/mois (=). 24 h/
lissue des reprsentants mois pour le secrtaire
mandats des syndicaux pour les (+). Les titulaires
membres de runions relatives pourront rtrocder
lissue des 5 jours de formation
linstance de aux missions tout ou partie de
Certains tablis- prochaines conomoque et
regroupement CE - mdecin du leur crdit dheures
sements de lections sociale et un stage
des IRP. Accord travail, reponsable aux supplants
lentreprise (les tablis- professionnelles, de formation des
group avec DP + CE + scurit et appartenant la mme
sements concepts, soit soit dici la fin de / membres du CHSCT
un accord CHSCT conditions de organisation syndicale
16tablissements - pas lanne 2016 dans selon les modalits
relatif au travail, agents (OS) (ncessit dune
dunit conomique et lensemble des prvues convention-
renouvellement des services de information crite par
sociale [UES]) tablissements nellement dans un
des membres prvention des les OS aux directions
concerns accord de 2010 (+)
du CCE, des organismes de des tablissements
CE, des DP et SS et IT, pour les concerns et la DRH
des membres runions relatives avant la fin du mois
du CHSCT aux missions du prcdent [+])
de la socit CHSCT
MGL
Accord dure
dtermine
(4 ans) qui tablissements (24
5 jours de formation
prend effet tablissements pour un 4 titulaires et 15 h/mois pour les
CE + DP 01/06/2017 / conomique et
la date de sa effectif total de 1 875 4supplants titulaires
sociale (=)
signature, soit salaris)
le 6 octobre
2016
Titulaires et
Commission
supplants (seuls
dhygine, de
les titulaires et
1 runion ordinaire/ scurit et des
lemployeur ont
mois, linitiative du conditions de
voix dlibrative;
prsident. Au moins travail; il convient
les supplants ont
4 runions/an de Linstance bnficie chaque instance
voix consultative).
linstance ou de la de la subvention de de dterminer les
Y participent Fix par le secrtaire
commission HSCT fonctionnement et de missions relevant
galement les et le prsident. Doit
doivent tre consacres la subvention au titre de la comptence
reprsentants tre communiqu aux
en tout ou partie des activits sociales du CHSCT quelle
syndicaux pour membres de linstance
lexercice des missions culturelles (ASC) lui dlgue. Ses
participer aux points au moins 5 jours avant
de linstance en matire prvues par le code du membres sont
concernant les la tenue de la runion / /
dHSCT. Runion travail pour le CE. Ces dsigns parmi les
missions dvolues par courrier ou par
extraordinaire possible comptes sont grs membres titulaires
au CE. Le mdecin courrier lectronique
la demande de la par le trsorier, lu de linstance
du travail, les (sauf en cas durgence
majorit des membres parmi les membres (rsolution prise
agents des services ou de force majeure,
de ladlgation du titulaires de linstance. la majorit des
de prvention des sans plus de prcision)
personnel (pas de Doit tablir un rapport membres titulaires
organismes de
prcision sur les annuel prsents). Ses
scurit sociale
supplants) , soit runions se font soit
(SS) et lIT pour
la demande de dans le cadre dune
participer aux points
lemployeur (+) runion de linstance
concernant les attri-
de regroupement,
butions dvolues au
soit sparment
CHSCT
Gestion du patrimoine
du CE. Linstance
bnficie dune
1 runion tous les
subvention de
2 mois. Runion Fix par le secrtaire
fonctionnement gale
extraordinaire possible Titulaires; les et le prsident. Doit
0,2 % de la masse Aucune commission
la demande de la supplants ny tre communiqu aux Local par site de plus
salariale brute de cre (mention /
majorit des membres participent pas sauf membres de linstance de 50 salaris
lentreprise et dune expresse de laccord)
ayant voix dlibrative, remplacement au moins 3 jours avant
subvention au titre
soit la demande de la tenue de la runion
des activits sociales
lemployeur (+)
culturelles (ASC) gale
0,5 % de la masse
salariale brute
1 runion plnire tous
les mois ( lexception 6 sections thma-
du mois daot). tiques (dlgation du
La priodicit des personnel; activits
runions des sections sociales culturelles
est galement prcise [ASC]; conomie,
Recours la visiocon-
(trimestrielle). stratgie et finances;
/ / / frence organis par /
Runion extraordinaire organisation, emploi
laccord
possible la demande et comptences;
de la majorit des politique sociale;
membres ayant voix hygine, scurit
dlibrative, soit et qualit de vie au
la demande de travail [QVT])
lemployeur (+)
Gestion du patrimoine
du CE. Linstance
bnficie de la
subvention de
fonctionnement et de
11 runions/an / / / / /
la subvention au titre
des activits sociales
culturelles (ASC)
prvues par le code du
travail pour le CE
DOSSIER N 4 677
Date de mise
IRP concernes
Forme de Niveau de mise en en place de Dure des Crdit dheures
par le Composition Formations
laccord place linstance de mandats accord
regroupement
regroupement
tablissements
de plus de 15 h 24 h/mois pour
Accord dure
tablissements des 300salaris: les titulaires en fonction
indtermine
entreprises de lunit 6 titulaires et de leffectif
qui prend effet 5 jours de formation
conomique et sociale 6supplants -
la date de sa CHSCT + DP 01/10/2016 4 ans conomique et
[UES] (7 entreprises tablissements Possibilit de mutua-
signature, soit sociale (=)
composent lUES avec de moins de liser entre eux et avec
le 5 octobre
15 tablissements) 300 salaris: les supplants jusqu
2016
4 titulaires et 3 heures par mois
4supplants
Accord dure
indtermine
qui prend effet
6 titulaires et 12 h/mois pour les
la date de sa Entreprise CE + CHSCT 01/11/2016 3 ans /
6supplants titulaires
signature, soit
le 4 octobre
2016
Accord dure
indtermine
qui prend effet
5 jours de formation
la date de tablissement 4 titulaires et 25 h/mois pour les
CE + CHSCT 01/01/2017 4 ans conomique et
sa signature, Chilly-Mazarin 4supplants titulaires
sociale (=)
soit le
21septembre
2016
Accord dure
indtermine Entreprise (CCE) 30 h/mois pour les 3 jours de formation
CE + DP + 5 titulaires et
qui prend effet tablissement (CE + DP 01/11/2016 / titulaires conomique et
CHSCT 5supplants
partir du + CHSCT) Impossiblit de report sociale (=)
23aot 2016
Accord dure
indtermine
qui prend Unit conomique 5 jours de formation
CE + DP + Prochain renouvel- 10 titulaires et 16 h/mois pour les
effet partir et sociale (UES) / conomique et
CHSCT lement des IRP 10supplants titulaires
du prochain (4entreprises) sociale (=)
renouvellement
des IRP
8 runions/an.
Runion extraordinaire Convocation et ordre du
CHSCT possible Titulaires jour sont communiqus
Recours la visioconf-
la demande de la uniquement sauf 8 jours avant la / / /
rence max 3 fois/an
majorit des membres, absence runion (3 jours en cas
soit la demande de durgence)
lemployeur
6 runions/an.
Runion extraordinaire
Convocation et ordre du
possible sur demande
/ jour sont communiqus / / / /
de lemployeur ou de la
3 jours avant la runion
majorit des membres
titulaires
Gestion du patrimoine
du CE. Linstance
bnficie de la
subvention de
fonctionnement et de
4 runions/an / / / / /
la subvention au titre
des activits sociales
culturelles (ASC)
prvues par le code du
travail pour le CE
Local dt dune
table, de chaises et de
Gestion du patrimoine
meubles de rangement,
du CE. Linstance
une ligne tlphonique, Mise en place de
6 runions/an. bnficie de la
une adresse mail 3 commissions
Runion extraordinaire subvention de
Convocation et ordre du ddie, (logement, galit
possible sur demande fonctionnement et de
/ jour sont communiqus un ordinateur, professionnelle /
de lemployeur ou de la la subvention au titre
3 jours avant la runion un accs aux photo- et qualit de vie
majorit des membres des activits sociales
copieurs de lunit au travail [QVT],
titulaires culturelles (ASC)
conomique et sociale formation)
prvues par le code du
[UES]
travail pour le CE
et deux panneaux
daffichage
Commission
Gestion du patrimoine dhygine, de
6 runions/an. du CE. Linstance scurit et des
4runions/an pour le bnficie de la conditions de
CHSCT. subvention de travail, laquelle
Convocation et ordre du
Runion extraordinaire fonctionnement et de seront dlgues
/ jour sont communiqus / /
possible sur demande la subvention au titre lensemble des attri-
3 jours avant la runion
de lemployeur ou de la des activits sociales butions reconnues au
majorit des membres et culturelles (ASC) CHSCT. 3 membres
titulaires prvues par le code du de linstance y parti-
travail pour le CE cipent. Doit se runir
au moins 4fois/an
6 runions/an. Commission
4runions/an pour le dhygine, de
CHSCT. scurit et des
Runion extraordinaire conditions de travail,
/ / / / /
possible sur demande laquelle peuvent
de lemployeur ou de la tre dlgues
majorit des membres des attributions
titulaires reconnues au CHSCT
DOSSIER N 4 679
Date de mise
IRP concernes
Forme de Niveau de mise en en place de Dure des Crdit dheures
par le Composition Formations
laccord place linstance de mandats accord
regroupement
regroupement
Accord dure
indtermine Unit conomique et 5 jours de formation
Prochain renouvel- 7 titulaires et 12 h/mois pour les
qui prend effet sociale (UES) (6 entre- CE + DP / conomique et
lement des IRP 7supplants titulaires
partir du prises - 614 salaris) sociale (=)
23juin 2016
Accord dure
indtermine Unit conomique et 5 jours de formation
Prochain renouvel- 7 titulaires et 32 h/mois pour les
qui prend effet sociale (UES) (3 entre- CE + DP / conomique et
lement des IRP 7supplants titulaires
partir du prises - 466 salaris) sociale (=)
19mai 2016
Accord dure
indtermine
5 jours de formation
qui prend effet 10 titulaires et 15 h/mois pour les
Entreprise (657 salaris) CE + DP 01/11/2016 / conomique et
partir du 10supplants titulaires
sociale (=)
19 novembre
2015
Gestion du patrimoine
du CE. Linstance
Mise en place de
bnficie de la
3 commissions
subvention de
Convocation et ordre du (logement, galit
fonctionnement et de
11 runions/an / jour sont communiqus / professionnelle /
la subvention au titre
3 jours avant la runion et qualit de vie
des activits sociales
au travail [QVT],
et culturelles (ASC)
formation)
prvues par le code du
travail pour le CE
Gestion du patrimoine
du CE. Linstance
bnficie de la
Convocation et ordre du
subvention de
6 runions/an. jour sont communiqus
fonctionnement et de
Runion extraordinaire / 5 jours avant la / / /
la subvention au titre
possible runion. 3 jours en cas
des activits sociales
durgence
et culturelles (ASC)
prvues par le code du
travail pour le CE
Mise en place de
3 commissions
12 runions/an. Convocation et ordre du (logement, galit
Runion extraordinaire / jour sont communiqus / / professionnelle /
possible 3 jours avant la runion et qualit de vie
au travail [QVT],
formation)
DOSSIER N 4 681
Partie 5
ANNEXES ET DOCUMENTS
IDENTIFIANT DES CONVENTIONS COLLECTIVES (IDCC)
Lidentifiant des conventions collectives (IDCC) correspond au numro
denregistrement dune convention collective. Un IDCC est automati-
quement attribu toute nouvelle convention collective, que celle-ci se
substitue un texte existant ou quelle concerne un secteur jusque-l
non couvert par le droit conventionnel. Il sagit dun numro dordre de
un quatre chiffres (les IDCC les plus levs concernent les conventions
les plus rcentes) qui permet de reprer sans quivoque ni confusion une
convention, puisquun numro correspond une seule convention.
En effet, la mention obligatoire de la convention collective dans le bulletin
de salaire nest pas toujours suffisante pour dterminer la convention
applicable. La rubrique est souvent rduite une mention ambigu
(exemple: Btiment) ou un numro de brochure des Journaux officiels,
qui peut regrouper plusieurs conventions. De plus, le numro de brochure
est insuffisant puisque toutes les conventions ne sont pas publies ce
jour ou que certaines brochures couvrent plusieurs IDCC.
Pour les entreprises soumises lobligation de dclaration annuelle
de donnes sociales (DADS), la norme en vigueur (DADS-U) impose
dsormais lemployeur dindiquer, via lIDCC, la convention collective
applicable chacun de ses salaris. La collecte de cette information
devrait notamment permettre damliorer considrablement la connais-
sance statistique des effectifs salaris par regroupements de branches
professionnelles.
Les brochures des conventions collectives qudite la direction de linfor-
mation lgale et administrative (DILA - Journaux Officiels) font mention
de lIDCC, comme cest aussi le cas des informations disponibles sur
le site de Legifrance (www.legifrance.gouv.fr). Par ailleurs, un moteur de
recherche, disponible sur le site Internet du ministre charg du travail
(www.elections-professionnelles.travail.gouv.fr), permet de dterminer
lIDCC dune convention collective donne, partir des mots de son titre.
Lattribution dun IDCC pour chaque convention collective ne modifie
en rien le processus dapplication du droit conventionnel: la convention
applique par lemployeur est celle qui correspond lactivit principale
rellement exerce par lentreprise. Lemployeur informe le salari des
textes conventionnels applicables dans lentreprise ou ltablissement,
sur lesquels ladministration nest pas en mesure de se prononcer.
Lorsquil cherche dterminer quelle convention collective il doit
appliquer, lemployeur peut, titre indicatif, se rfrer au code APE de son
entreprise attribu par lINSEE. Cette indication peut savrer nanmoins
approximative car il ny a pas de correspondance univoque entre lAPE et
la convention collective.
Accords interprofessionnels 5 5 41 41 46 46
Accords professionnels 38 42 43 47 81 89
Accords interprofessionnels 2 0 1 0 3 0
Accords professionnels 3 3 1 1 4 4
Accords interprofessionnels 1 3 2 4 3 7
Accords professionnels 1 1 0 0 1 1
Conventions collectives 1 1 94 96 95 97
Dont:
8 8 44 45 52 53
Niveau interprofessionnel
Niveau branche 48 52 994 1 037 1 042 1 089
Source: ministre du Travail, de lEmploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social - DGT (BDCC).
1) Le nombre de textes provisoire est le nombre de textes publi dans le Bilan de la ngociation collective en 2015 pour des textes signs entre le 1er janvier
et le 31 dcembre 2015 et ports la connaissance de la DGT avant le 17 mars 2016.
2) Le nombre de textes dfinitif est le nombre de textes signs entre le 1er janvier et le 31 dcembre 2015 et ports la connaissance de la DGT avant le
17 mars 2017.
Date de Publication
IDCC Intitul
signature BOCC
TEXTES NATIONAUX
3217 Accord relatif aux dispositions gnrales de la convention 31/05/2016 2016/27
collective nationale de la branche ferroviaire (convention)
tendu le 4 novembre 2016
Remplace : accord de branche du 14 octobre 2008 relatif lorganisation
et lamnagement du temps de travail dans le fret ferroviaire
3218 Convention collective de lenseignement priv non lucratif (EPNL) 12/07/2016 2016/48
Remplace : convention collective de travail des professeurs
delenseignement secondaire libre enseignant dans les tablissements
hors contrat et dans les tablissements sous contrat mais sans tre
contractuels (IDCC 390) signe le 23 juillet 1964
Remplace : convention collective nationale des matres de lenseignement
primaire priv dans les classes hors contrat et sous contrat simple etne
relevant pas de la convention collective de travail de lenseignement
primaire catholique (IDCC 1326) signe le 27 novembre 1984
Remplace : convention collective des psychologues de lenseignement priv
(IDCC 1334) signe le 11 janvier 1985
Remplace : convention collective nationale du travail des personnels
enseignant hors contrat et des chefs de travaux exerant des
responsabilits hors contrat dans les tablissements denseignement
techniques privs (IDCC 1446) signe le 18 dcembre1986
Remplace : convention collective de travail de lenseignement primaire
catholique (IDCC 1545) signe le 28 fvrier 1989
Remplace : convention collective nationale de travail du personnel
enseignant et formateur des centres de formation continue et des centres
de formation dapprentis, des sections dapprentissage et des units de
formation par apprentissage intgrs un tablissement technique priv
(IDCC 2152) signe le 14 avril 2000
Remplace : convention collective nationale des universits et instituts
catholiques de France (IDCC 2270) signe le 4 juin 2002
Remplace : convention collective de la FESIC (IDCC 2636) signe
le5dcembre 2006
Remplace : convention collective des salaris des tablissements privs
2015 (IDCC 3211) signe le 7 juillet 2015
Source: ministre du Travail, de lEmploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social - DGT (BDCC).
1) Labsence de date darrt dextension signifie soit que le texte na pas fait lobjet dune demande dextension, soit quil na pas t tendu la date de la
rdaction de ce tableau.
1) Labsence de date darrt dextension signifie soit que le texte na pas fait lobjet dune demande dextension, soit quil na pas t tendu la date de la
rdaction de ce tableau.
1) Labsence de date darrt dextension signifie soit que le texte na pas fait lobjet dune demande dextension, soit quil na pas t tendu la date de la
rdaction de ce tableau.
Date de
Intitul des textes (IDCC (1)) Nde Brochure BOCC (2)
signature
TEXTES NATIONAUX (suite)
CCNE Acteurs du lien social et familial (1261) 3218
Avenant n01-16 prvoyance 14/01/2016 2016/6
Avenant n02-16 salaires 05/02/2016 2016/12
Avenant n03-16 salaires 01/12/2016 2017/2
Avenant n04-16 salaires 22/12/2016 2017/8
CCNE Activits de marchs financiers (CCNM) (2931) 3257
Salaires minima hirarchiques 2017 08/12/2016 2017/3
CCNE Administrateurs mandataires judiciaires (2706) 3353
Avis dinterprtation des avenants n9 et n12 03/03/2016 2016/17
Avenant n14 classification et salaires du mandataire salari 30/06/2016 2017/1
CCNE Araulique installation entretien rparation (1412) 3023
Avenant n1 laccord du 3juin 2015 rgime frais desant 02/02/2016 2016/13
Avenant n60 salaires minima conventionnels et primes 10/02/2016 2016/13
Avenant n61 clause de non concurrence 05/04/2016 2016/20
Formation professionnelle 21/09/2016 2016/44
Avenant n2 laccord du 3juin 2015 rgime frais desant 21/09/2016 2016/51
Avenant n5 laccord du 27mars 2006 prvoyance 13/12/2016 2017/4
CCNE Aide soins services domicile (BAD) (2941) 3381
Avenant n24-2016 organisation du temps de travail 27/01/2016 2016/29
Avenant n25-2016 congs pays 27/01/2016 2016/29
Avenant n26-2016 paritarisme 27/01/2016 2016/29
Avenant n28-2016 CPNEFP - CPREFP 06/07/2016 2017/3
Avenant n29-2016 titre VII. maintien de salaire 03/11/2016 2017/10
Avenant n30-2016 rgime de complmentaire sant 03/11/2016 2017/10
Avenant n31-/2016 salaires (valeur du point) 03/11/2016 2017/10
CCNE Ameublement fabrication (1411) 3155
Avenant laccord du 6 juillet 2015 contributions la formation 24/05/2016 2016/33
Salaires professionnels catgoriels 1erjuin 2016 24/05/2016 2016/26
Accord de mthode pour la ngociation dun accord constitutif dun
12/10/2016 2017/1
OPCA interbranches
CCNE Ameublement ngoce (1880) 3056
Avenant article33 jours fris 17/03/2016 2016/21
Travail dominical Gironde 30/06/2016 2016/47
Travail dominical Indre-et-Loire 21/09/2016 2016/50
CCNE Animation (1518) 3246
Avenant n158 salaires (valeur du point) 10/06/2016 2016/33
Fonds social rgimes de prvoyance et sant 02/12/2016 2017/8
Source: ministre du Travail, de lEmploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social - DGT (BDCC).
* texte archiv.
** texte avec une date de fin prvue.
1) IDCC: identifiant des conventions collectives. Le nindiqu entre parenthses correspond au nofficiel didentification de la convention.
2) Disponible sur www.journal-officiel.gouv.fr rubrique BO Convention collective.
1) IDCC: identifiant des conventions collectives. Le nindiqu entre parenthses correspond au nofficiel didentification de la convention.
2) Disponible sur www.journal-officiel.gouv.fr rubrique BO Convention collective.
1) IDCC: identifiant des conventions collectives. Le nindiqu entre parenthses correspond au nofficiel didentification de la convention.
2) Disponible sur www.journal-officiel.gouv.fr rubrique BO Convention collective.
1) IDCC: identifiant des conventions collectives. Le nindiqu entre parenthses correspond au nofficiel didentification de la convention.
2) Disponible sur www.journal-officiel.gouv.fr rubrique BO Convention collective.
1) IDCC: identifiant des conventions collectives. Le nindiqu entre parenthses correspond au nofficiel didentification de la convention.
2) Disponible sur www.journal-officiel.gouv.fr rubrique BO Convention collective.
1) IDCC: identifiant des conventions collectives. Le nindiqu entre parenthses correspond au nofficiel didentification de la convention.
2) Disponible sur www.journal-officiel.gouv.fr rubrique BO Convention collective.
1) IDCC: identifiant des conventions collectives. Le nindiqu entre parenthses correspond au nofficiel didentification de la convention.
2) Disponible sur www.journal-officiel.gouv.fr rubrique BO Convention collective.
1) IDCC: identifiant des conventions collectives. Le nindiqu entre parenthses correspond au nofficiel didentification de la convention.
2) Disponible sur www.journal-officiel.gouv.fr rubrique BO Convention collective.
1) IDCC: identifiant des conventions collectives. Le nindiqu entre parenthses correspond au nofficiel didentification de la convention.
2) Disponible sur www.journal-officiel.gouv.fr rubrique BO Convention collective.
1) IDCC: identifiant des conventions collectives. Le nindiqu entre parenthses correspond au nofficiel didentification de la convention.
2) Disponible sur www.journal-officiel.gouv.fr rubrique BO Convention collective.
1) IDCC: identifiant des conventions collectives. Le nindiqu entre parenthses correspond au nofficiel didentification de la convention.
2) Disponible sur www.journal-officiel.gouv.fr rubrique BO Convention collective.
1) IDCC: identifiant des conventions collectives. Le nindiqu entre parenthses correspond au nofficiel didentification de la convention.
2) Disponible sur www.journal-officiel.gouv.fr rubrique BO Convention collective.
1) IDCC: identifiant des conventions collectives. Le nindiqu entre parenthses correspond au nofficiel didentification de la convention.
2) Disponible sur www.journal-officiel.gouv.fr rubrique BO Convention collective.
1) IDCC: identifiant des conventions collectives. Le nindiqu entre parenthses correspond au nofficiel didentification de la convention.
2) Disponible sur www.journal-officiel.gouv.fr rubrique BO Convention collective.
1) IDCC: identifiant des conventions collectives. Le nindiqu entre parenthses correspond au nofficiel didentification de la convention.
2) Disponible sur www.journal-officiel.gouv.fr rubrique BO Convention collective.
1) IDCC: identifiant des conventions collectives. Le nindiqu entre parenthses correspond au nofficiel didentification de la convention.
2) Disponible sur www.journal-officiel.gouv.fr rubrique BO Convention collective.
1) IDCC: identifiant des conventions collectives. Le nindiqu entre parenthses correspond au nofficiel didentification de la convention.
2) Disponible sur www.journal-officiel.gouv.fr rubrique BO Convention collective.
1) IDCC: identifiant des conventions collectives. Le nindiqu entre parenthses correspond au nofficiel didentification de la convention.
2) Disponible sur www.journal-officiel.gouv.fr rubrique BO Convention collective.
1) IDCC: identifiant des conventions collectives. Le nindiqu entre parenthses correspond au nofficiel didentification de la convention.
2) Disponible sur www.journal-officiel.gouv.fr rubrique BO Convention collective.
1) IDCC: identifiant des conventions collectives. Le nindiqu entre parenthses correspond au nofficiel didentification de la convention.
2) Disponible sur www.journal-officiel.gouv.fr rubrique BO Convention collective.
1) IDCC: identifiant des conventions collectives. Le nindiqu entre parenthses correspond au nofficiel didentification de la convention.
2) Disponible sur www.journal-officiel.gouv.fr rubrique BO Convention collective.
1) IDCC: identifiant des conventions collectives. Le nindiqu entre parenthses correspond au nofficiel didentification de la convention.
2) Disponible sur www.journal-officiel.gouv.fr rubrique BO Convention collective.
1) IDCC: identifiant des conventions collectives. Le nindiqu entre parenthses correspond au nofficiel didentification de la convention.
2) Disponible sur www.journal-officiel.gouv.fr rubrique BO Convention collective.
1) IDCC: identifiant des conventions collectives. Le nindiqu entre parenthses correspond au nofficiel didentification de la convention.
2) Disponible sur www.journal-officiel.gouv.fr rubrique BO Convention collective.
1) IDCC: identifiant des conventions collectives. Le nindiqu entre parenthses correspond au nofficiel didentification de la convention.
2) Disponible sur www.journal-officiel.gouv.fr rubrique BO Convention collective.
1) IDCC: identifiant des conventions collectives. Le nindiqu entre parenthses correspond au nofficiel didentification de la convention.
2) Disponible sur www.journal-officiel.gouv.fr rubrique BO Convention collective.
1) IDCC: identifiant des conventions collectives. Le nindiqu entre parenthses correspond au nofficiel didentification de la convention.
2) Disponible sur www.journal-officiel.gouv.fr rubrique BO Convention collective.
1) IDCC: identifiant des conventions collectives. Le nindiqu entre parenthses correspond au nofficiel didentification de la convention.
2) Disponible sur www.journal-officiel.gouv.fr rubrique BO Convention collective.
Date de
Intitul des textes (IDCC (1)) Nde Brochure BOCC (2)
signature
TEXTES RGIONAUX (suite)
CCRE Automobile services Guyane (2360) BO bis 2004/1
Mise jour de la convention 13/07/2016 2017/8
CCRE Btiment ETAM le-de-France (2707) 3354
Avenant n8 salaires minima 2017 07/12/2016 2017/7
CCRE Btiment Travaux Publics ETAM Guadeloupe (3144)
Salaires minima 2016 16/06/2016 2016/42
CCRE* Blanchisserie Nord et Pas-de-Calais (528)
Avenant n19 salaires minima conventionnels 03/05/2016 2016/28
CCRE Bois pin maritime Gascogne (172)
Mise en place de la commission paritaire rgionale de lemploi et 10/02/2016 2016/19
de la formation professionnelle
Avenant n11 politique salariale 2016 10/02/2016 2016/17
Avenant n1 laccord du 1er juillet 2014 indemnisation maladie 13/10/2016 2017/2
CCRE Couture parisienne (303) 3185
Travail dominical 19/04/2016 2016/22
Avenant n12 laccord du 25 janvier 2002 RMAG 21/04/2016 2016/22
Prime de collection printemps/t 2016 21/04/2016 2016/22
Formation professionnelle 23/11/2016 2017/5
Source: ministre du Travail, de lEmploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social - DGT (BDCC).
* texte archiv.
** texte avec une date de fin prvue.
1) IDCC: identifiant des conventions collectives. Le nindiqu entre parenthses correspond au nofficiel didentification de la convention.
2) Disponible sur www.journal-officiel.gouv.fr rubrique BO Convention collective.
1) IDCC: identifiant des conventions collectives. Le nindiqu entre parenthses correspond au nofficiel didentification de la convention.
2) Disponible sur www.journal-officiel.gouv.fr rubrique BO Convention collective.
1) IDCC: identifiant des conventions collectives. Le nindiqu entre parenthses correspond au nofficiel didentification de la convention.
2) Disponible sur www.journal-officiel.gouv.fr rubrique BO Convention collective.
1) IDCC: identifiant des conventions collectives. Le nindiqu entre parenthses correspond au nofficiel didentification de la convention.
2) Disponible sur www.journal-officiel.gouv.fr rubrique BO Convention collective.
1) IDCC: identifiant des conventions collectives. Le nindiqu entre parenthses correspond au nofficiel didentification de la convention.
2) Disponible sur www.journal-officiel.gouv.fr rubrique BO Convention collective.
Date de
Intitul des textes (IDCC (1)) Nde Brochure BOCC (2)
signature
TEXTES TERRITORIAUX
CCT Mtallurgie Somme - Vimeu (1164)
Salaires minima 2016 (RAG) 26/02/2016 2016/16
Salaires minima 2016 (RMH) 26/02/2016 2016/16
Source: ministre du Travail, de lEmploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social - DGT (BDCC).
* texte archiv.
** texte avec une date de fin prvue.
1) IDCC: identifiant des conventions collectives. Le nindiqu entre parenthses correspond au nofficiel didentification de la convention.
2) Disponible sur www.journal-officiel.gouv.fr rubrique BO Convention collective.
Date de
Branche Intitul de la (des) convention(s) de la branche IDCC*
signature
Aide domicile CCN de la branche de laide, de laccompagnement, des soins 21/05/2010 2941
etdesservices domicile (BAD)
Animation CCN de lanimation 28/06/1988 1518
Assistants maternels CCN de travail des assistants maternels du particulier employeur 01/07/2004 2395
Avocats personnels salaries CCN du personnel des cabinets davocats 20/02/1979 1000
descabinets davocats
Avocats salaris CCN de lavocat salari 17/02/1995 1850
Bricolage CCN du bricolage 30/09/1991 1606
Cabinets ou entreprises de CCN des cabinets ou entreprises de gomtres experts, gomtres 13/10/2005 2543
gomtres-experts, gomtres- topographes photogrammtres, experts-fonciers
topographes, photogrammtres et
experts fonciers
Caftrias CCN des chanes de caftrias et assimils 28/08/1998 2060
Casinos CCN des casinos 29/03/2002 2257
Coiffure CCN de la coiffure et des professions connexes 10/07/2006 2596
Commerce de gros CCN des commerces de gros 23/06/1970 573
Commerces de quincaillerie, CCN des commerces de quincaillerie, fournitures industrielles, fers, 23/06/1971 731
fournitures industrielles, mtaux et quipement de la maison, cadres
fers, mtaux et quipement CCN des commerces de quincaillerie, fournitures industrielles, 03/07/1985 1383
delamaison, employs et cadres fers, mtaux et quipement de la maison, employs et personnels
dematrise
Commerces et services CCN des commerces et services de laudiovisuel, de llectronique et de 26/11/1992 1686
delaudiovisuel, de llectronique lquipement mnager
et de lquipement mnager
Distribution directe CCN des entreprises de la distribution directe 09/02/2004 2372
dition CCN de ldition 14/01/2000 2121
ditions phonographiques CCN de ldition phonographique 30/06/2008 2770
Employs de maison / salaris CCN des salaris du particulier employeur 24/11/1999 2111
duparticulier employeur
Entreprises de dsinfection, CCN des entreprises de dsinfection, dsinsectisation, dratisation 05/06/1991 1605
dsinsectisation, dratisation
Esthtique CCN de lesthtique - cosmtique et de lenseignement technique 24/06/2011 3032
etprofessionnel lis aux mtiers de lesthtique et de la parfumerie
Experts comptables CCN des cabinets dexpert-comptable et de commissaires aux comptes 09/12/1974 787
etcommissaires aux comptes
Exploitation cinmatographique CCN de lexploitation cinmatographique 19/07/1984 1307
Fleuristes et vente et services des CCN des fleuristes, de la vente et des services des animaux familiers 21/01/1997 1978
animaux familiers
Gardiens, concierges et employs CCN des gardiens, concierges et employs dimmeubles 11/12/1979 1043
dimmeubles
Grands magasins et magasins CCN des grands magasins et des magasins populaires 30/06/2000 2156
populaires
Greffiers des tribunaux CCN du personnel des greffes des tribunaux de commerce 14/11/1957 240
decommerce
Horlogerie-bijouterie commerce CCN du commerce de dtail de lhorlogerie-bijouterie 17/12/1987 1487
de dtail
*IDCC: identifiant des conventions collectives.
Suppression
Fusion avec une autre branche
de lIDCC
Date de
IDCC Intitul du texte
signature Intitul de la convention Date de
IDCC
collective signature
CCN de la bijouterie, joaillerie,
CC locale des industries du peigne
25 01/03/1951 567 orfvrerie et des activits qui 05/06/1970
de la Valle de lHers et du Touyre
syrattachent
CC des tisseurs domicile rubanier
57 30/07/1954 18 CCN de lindustrie textile 01/02/1951
de la rgion de Saint-tienne
CC locale de la tapisserie dart CCN de la fabrication
131 02/07/1955 1411 14/01/1986
dAubusson-Felletin delameublement
CC locale pour le transit des
313 primeurs dAfrique du Nord 31/01/1962 573 CCN des commerces de gros 23/06/1970
Marseille
CCN de travail des guides interprtes CCN du personnel des agences
349 21/06/1962 1710 12/03/1993
de la rgion parisienne devoyages et de tourisme
CCN des industries de la mode et
350 05/07/1962 247 CCN des industries de lhabillement 17/02/1958
dela chapellerie
CCN des dtaillants, dtaillants-
CC de lindustrie des fruits confits
595 28/10/1970 1286 fabricants et artisans de la 01/01/1984
dApt
confiserie, chocolaterie, biscuiterie
CCN des cadres et agents de
matrise des services gnraux CCN de lexploitation
625 01/07/1971 1307 19/07/1984
et administratifs des thtres cinmatographique
cinmatographiques
CCN des entreprises de
CCN du commerce des machines commission, de courtage et de
735 01/07/1973 43 18/12/1952
coudre commerce intracommunautaire et
dimportation-exportation de France
CC rgionale des tresses rigides et
752 lastiques de la rgion de Saint- 22/01/1974 18 CCN de lindustrie textile 01/02/1951
Chamond et du Puy et Yssingeaux
CCN des employs et techniciens
des services gnraux et CCN de lexploitation
889 28/06/1976 1307 19/07/1984
administratifs de lexploitation des cinmatographique
thtres cinmatographiques
CC locale des industries de la pipe CC du travail mcanique du bois,
1113 et du fume-cigarette de la rgion 01/08/1969 158 des scieries, et de limportation 28/11/1955
deSaint-Claude des bois
CCN du travail des industries
dela maroquinerie, des articles
354 CCN de la ganterie de peau 2528 27/11/1962
devoyage, chasse, sellerie, gainerie,
bracelet en cuir
Suppression
Fusion avec une autre branche
de lIDCC
Date de
IDCC Intitul du texte
signature Intitul de la convention Date de
IDCC
collective signature
CC rgionale des industries
CC interrgionale de la blanchisserie,
dela teinture nettoyage
528 25/02/1955 2002 laverie, location de linge, nettoyage 17/11/1997
etdelablanchisserie du Nord
sec, pressing et teinturerie
etduPas-de-Calais
CC dpartementale de la boulangerie CCN de la boulangerie-ptisserie -
52 01/07/1954 X 843 16/03/1976
de la Haute-Garonne entreprises artisanales
CCN relative aux conditions de
CC locale des industries de produits
113 23/05/1955 X 1558 travail du personnel des industries 06/07/1989
rfractaires de Givors
cramiques de France
CCN des ingnieurs et cadres de la
707 transformation des papiers cartons 21/12/1972
CC pour les ouvriers de la fabrication et de la pellicule cellulosique
155 des sacs en papiers de Saint-Junien 01/11/1955 X CCN pour les ouvriers, employs,
de la Haute-Vienne dessinateurs, techniciens et agents
1495 16/02/1988
de matrise de la transformation des
papiers, cartons et celluloses
CCN des entreprises du ngoce
CC dpartementale du ngoce et de distribution de combustibles
164 26/12/1955 X 1408 20/12/1985
charbonnier du Rhne solides, liquides, gazeux et produits
ptroliers
CC dpartementale de limportation CCN des vins, cidres, jus de fruits,
193 et du commerce en gros des vins et 28/06/1956 X 493 sirops, spiritueux et liqueurs 13/02/1969
spiritueux de la Loire-Atlantique deFrance
CC des entreprises de carnage CC locale des industries
195 piquage et travaux maritimes 04/07/1956 X 979 mtallurgiques de larrondissement 26/06/1978
connexes de la rgion havraise du Havre
CCN du personnel des prestataires
CCN des cadres des agences
201 12/07/1956 X 2098 de services dans le domaine 15/09/1999
derenseignements commerciaux
dusecteur tertiaire
CC rgionale du notariat de la Cour
246 13/02/1958 X 2205 CCN du notariat 08/06/2001
dappel de Colmar
CCN des entreprises du ngoce
CC ouvrire de la distribution et de distribution de combustibles
249 19/03/1958 X 1408 20/12/1985
charbonnire de la rgion parisienne solides, liquides, gazeux et produits
ptroliers
CC locale des dessinateurs
descabinets de dessin de la ville
265 05/12/1958 X 18 CCN de lindustrie textile 01/02/1951
de Lyon et des localits de la
communaut urbaine de Lyon
CCN des entreprises du ngoce
CC des employs du commerce
et de distribution de combustibles
280 dela distribution charbonnire 04/12/1959 X 1408 20/12/1985
solides, liquides, gazeux et produits
delargion parisienne
ptroliers
CC des dessinateurs pour textiles,
281 papiers peints, toiles cires et 07/12/1959 X 18 CCN de lindustrie textile 01/02/1951
linoleums de la rgion parisienne
CC rgionale du notariat de la Cour
295 23/09/1960 X 2205 CCN du notariat 08/06/2001
dappel de Rouen
CC rgionale des entreprises
CCN de lassainissement et
314 devidanges du Nord - Pas-de-Calais 05/03/1962 X 2272 21/05/2002
delamaintenance industrielle
et de la Somme
Suppression
Fusion avec une autre branche
de lIDCC
Date de
IDCC Intitul du texte
signature Intitul de la convention Date de
IDCC
collective signature
CC rgionale du notariat du Nord -
356 19/12/1962 X 2205 CCN du notariat 08/06/2001
Pas-de-Calais
CC locale du personnel ouvrier
CCN pour les industries de produits
376 dansles industries de la salaison 13/01/1964 X 1396 22/10/1985
alimentaires labors
etde la morue du canton de Fcamp
CC locale du personnel des cabinets CCN du personnel des cabinets
426 17/03/1967 X 1000 20/02/1979
davocats de Nantes davocats
CC interrgionale de lindustrie
427 textile dElbeuf Louviers et 11/04/1967 X 18 CCN de lindustrie textile 01/02/1951
delargion
CCN des ouvriers, employs,
CC rgionale du personnel ouvrier
techniciens et agents de matrise
508 dexploitation de chauffage pour 23/04/1969 X 998 07/02/1979
delexploitation dquipements
largion lyonnaise
thermiques et de gnie climatique
CC des commerces de gros de bire,
des eaux minrales, des jus de fruits CCN des distributeurs conseils hors
524 28/07/1969 X 1536 21/11/1988
et boissons gazeuses de la rgion domicile
parisienne
CC dpartementale du commerce
541 dedtail des chaussures 27/01/1970 X 733 CCN des dtaillants en chaussure 27/06/1973
de la Loire-Atlantique
CCN des commerces
dequincaillerie, fournitures
1383 industrielles, fers, mtaux et 03/07/1985
quipement de la maison, employs
CC du commerce des fers tubes et personnels de matrise
641 05/01/1972 X
etmtaux de Nantes et sa banlieue
CCN des commerces
dequincaillerie, fournitures
731 23/06/1971
industrielles, fers, mtaux
etquipement de la maison, cadres
CC rgionale du personnel ouvrier
des entreprises de distribution CCN des ouvriers, employs,
defluides thermiques, dexploitation techniciens et agents de matrise
654 28/03/1972 X 998 07/02/1979
et de maintenance, dinstallations de lexploitation dquipements
dechauffage du groupement thermiques et de gnie climatique
rgional Sud-Ouest
CC rgionale du personnel
desemploys techniciens et
CCN des ouvriers, employs,
agents de matrise des entreprises
techniciens et agents de matrise
655 dedistribution de fluides thermiques 28/03/1972 X 998 07/02/1979
de lexploitation dquipements
dexploitation et de maintenance
thermiques et de gnie climatique
dinstallations de chauffage Sud-
Ouest
CC de lexploitation des terres CCN relative aux conditions detravail
660 rfractaires des bassins de Provins 01/04/1972 X 1558 du personnel des industries 06/07/1989
Villenauxe-la-Grande cramiques de France
CC dpartementale des ouvriers CCN de la boulangerie-ptisserie -
663 08/05/1972 X 843 13/03/1976
boulangers dIlle-et-Vilaine entreprises artisanales
CC rgionale pour les entreprises
CCN des activits industrielles
688 parisiennes de boulangerie 11/09/1972 X 1747 13/07/1993
deboulangerie et de ptisserie
industrielle
Suppression
Fusion avec une autre branche
de lIDCC
Date de
IDCC Intitul du texte
signature Intitul de la convention Date de
IDCC
collective signature
CC locale des industries
CC locale du carnage
694 13/10/1972 X 979 mtallurgiques de larrondissement 26/06/1978
de Saint-Nazaire et sa rgion
du Havre
CCN de la boucherie, boucherie-
CC de la boucherie pour la rgion charcuterie et boucherie
769 17/04/1974 X 992 12/12/1978
lyonnaise hippophagique, triperie,
commerce de volailles et gibiers
CC dpartementale de la mtallurgie
CC locale de la rparation navale
818 12/12/1975 X 860 et des industries connexes 09/04/1976
de Brest
duFinistre
CC interdpartementale
824 desanimateurs professionnels, 01/01/1976 X 1518 CCN de lanimation 28/06/1988
conseillers dducation populaire
CC de la boulangerie et de la CCN de la boulangerie-ptisserie -
845 19/03/1976 X 843 13/03/1976
boulangerie-ptisserie de lIndre entreprises artisanales
CCN de la boucherie, boucherie-
CC dpartementale du personnel
charcuterie et boucherie
985 deboucherie charcuterie 01/09/1978 X 992 12/12/1978
hippophagique, triperie,
du Haut-Rhin
commerce de volailles et gibiers
CC de la boulangerie et
CCN de la boulangerie-ptisserie -
2108 delaboulangerie-ptisserie 09/01/1999 X 843 13/03/1976
entreprises artisanales
deSeine-Maritime
CC de travail concernant
CC de travail concernant
lesexploitations de polyculture,
9182 lesppinires et tablissements 06/04/1966 X 9181 12/05/1964
dlevage, darboriculture et de
horticoles du dpartement du Cher
viticulture du dpartement du Cher
CC de travail concernant CC concernant les scieries agricoles
9232 lesppinires sylvicoles 07/07/1960 X 8741 et les exploitations forestires 01/09/1998
dudpartement de la Creuse de la rgion Limousin
CC de travail concernant
lesexploitations de cultures de
champignons et les tablissements CC concernant les exploitations
producteurs de blancs de Paris, darboriculture, de marachage,
8114 20/05/1964 X 8113 08/09/2006
des Hauts-de-Seine, de Seine- dhorticulture et de ppinires
Saint-Denis, du Val-de-Marne, de la rgion le-de-France
desYvelines, de lEssonne et
duVal-dOise
CC de travail concernant les
CC de travail concernant
exploitations de polyculture et
les exploitations de cultures
9603 03/03/1965 X 9601 llevage, les entreprises de travaux 29/07/1963
spcialises du dpartement
agricoles et ruraux et les CUMA
delOise
dudpartement de lOise
CC de travail concernant
9332 lesexploitations conchylicoles 01/06/1990 X 7019 CCN de la conchyliculture 19/10/2000
dudpartement de la Gironde
CC de travail concernant CC de travail concernant
lesentreprises de dshydratation les entreprises agricoles
9282 28/04/1970 X 8215 20/03/1970
deproduits agricoles dedshydratation de la rgion
dudpartement dEure-et-Loir Champagne-Ardenne
Suppression
Fusion avec une autre branche
de lIDCC
Date de
IDCC Intitul du texte
signature Intitul de la convention Date de
IDCC
collective signature
CC de travail concernant
lesexploitations de polyculture,
X 9181 12/05/1964
CC de travail du concernant dlevage, darboriculture et de
lesexploitations marachres viticulture du dpartement du Cher
8244 27/03/1972
desdpartements de lIndre et CC concernant les exploitations
duCher de polyculture, levage, viticulture,
X 9361 15/10/1969
arboriculture, travaux agricoles,
CUMA de lIndre
CC de travail concernant
CC de travail concernant lesexploitations de polyculture,
lesexploitations dhorticulture et levage, viticulture, arboriculture,
9362 16/07/1970 X 9361 15/10/1969
deppinires du dpartement travaux agricoles, coopratives
delIndre dutilisation de matriel agricole
dudpartement de lIndre
CC de travail concernant
lesexploitations conchylicoles
9172 30/10/1998 X 7019 CCN de la conchyliculture 19/10/2000
du bassin de Marennes-Olron
(Charente-Maritime)
CC de travail concernant
lesexploitations conchylicoles
9173 31/07/1979 X 7019 CCN de la conchyliculture 19/10/2000
duquartier de La Rochelle
(Charente-Maritime)
CCN de travail concernant
CC de travail concernant les lescoopratives agricoles, unions
8824 coopratives agricoles de fruits et 06/05/1958 X 7006 de coopratives agricoles et SICA 16/11/2011
lgumes de la rgion Rhne-Alpes defleurs, de fruits et lgumes et
depommes de terre
CC de travail concernant les scieries
CC de travail concernant les ouvriers agricoles et les exploitations
8821 forestiers sylviculteurs de la rgion 14/12/1992 X 8822 forestires de la rgion Rhne- 27/06/1988
Rhne-Alpes Alpes, lexception du dpartement
delaLoire
CC de travail concernant le
secteur de la production agricole
CC de travail concernant
dudpartement de la Vienne et
9862 leschampignonnires 21/05/1974 X 8542 23/12/1999
desentreprises de travaux agricoles
dudpartement de la Vienne
et ruraux des dpartements
delaVienne et des Deux-Svres
CC concernant les exploitations
depolyculture et dlevage,
X 9021 de cultures spcialises et 12/07/1973
CC de travail concernant lesentreprises de travaux agricoles
lesexploitations et entreprises et ruraux du dpartement de lAisne
8221 25/10/1991
champignonnistes des dpartements CC de travail concernant
de lAisne et de lOise lesexploitations de polyculture et
X 9601 dlevage, les entreprises de travaux 29/07/1963
agricoles et ruraux et les CUMA
dudpartement de lOise
CCN du travail concernant CCN des structures associatives
7015 lesgardes-chasse et gardes-pche 02/05/1973 X 3203 depche de loisir et de protection 22/06/2013
particuliers du milieu aquatique
Suppression
Fusion avec une autre branche
de lIDCC
Date de
IDCC Intitul du texte
signature Intitul de la convention Date de
IDCC
collective signature
CC de travail concernant CC rgionale applicables
8235 lesppinires de la rgion 27/05/1974 X 8234 aux exploitations horticoles 02/10/1967
Haute-Normandie de la Haute-Normandie
CC de travail concernant
volution vers une convention
9201 les exploitations agricoles 13/10/1989 X
rgionale
du dpartement de la Corse-du-Sud
CC de travail concernant
volution vers une convention
9202 les exploitations agricoles 10/11/1968 X
rgionale
du dpartement de la Haute-Corse
CC rgionale des employs,
35 techniciens et agents de matrise 09/06/1952 X 18 CCN de lindustrie textile 01/02/1951
des tissages de soierie du Sud-Est
CC rgionale du personnel des
114 maisons grainires de la rgion 25/05/1955 X CC dnonce
parisienne
CC locale des grands magasins CCN des grands magasins et
278 15/10/1959 X 2156 30/06/2000
de Brest des magasins populaires
CC locale des grands magasins CCN des grands magasins et
441 01/01/1968 X 2156 30/06/2000
rayons multiples de Bastia des magasins populaires
CC locale des grands magasins CCN des grands magasins et
510 13/05/1969 X 2156 30/06/2000
de larrondissement dAvesnes des magasins populaires
CC rgionale des ouvriers
642 07/01/1972 X 18 CCN de lindustrie textile 01/02/1951
des tissages de soierie du Sud-Est
CC des cadres et agents de matrise
751 des entreprises grainires et 22/01/1974 X - CC dnonce
annexes de la rgion parisienne
CCN des commerces de dtail non
alimentaires : antiquits, brocante,
galeries dart, arts de la table,
CC locale des employs de
4 05/11/1936 X 1517 coutellerie, droguerie, quipement 14/06/1988
commerce de magasins du Havre
du foyer, bazars, commerces
mnagers, modlisme, jeux, jouets,
prinatalit et maroquinerie
CCN des commerces de dtail
non alimentaires : antiquits,
brocante, galeries dart, arts
de la table, coutellerie, droguerie,
5 CC du commerce de dtail de lIndre 17/03/1937 X 1517 14/06/1988
quipement du foyer,
bazars, commerces mnagers,
modlisme, jeux, jouets,
prinatalit et maroquinerie
CCN des commerces de dtail non
alimentaires : antiquits, brocante,
galeries dart, arts de la table,
CC locale des commerces non
24 01/03/1951 X 1517 coutellerie, droguerie, quipement 14/06/1988
alimentaires de Nevers
du foyer, bazars, commerces
mnagers, modlisme, jeux, jouets,
prinatalit et maroquinerie
CC locale des employs
50 26/02/1954 X Multi-rattachement
decommerce des cantons de Rodez
Suppression
Fusion avec une autre branche
de lIDCC
Date de
IDCC Intitul du texte
signature Intitul de la convention Date de
IDCC
collective signature
CCN des commerces de dtail non
alimentaires : antiquits, brocante,
galeries dart, arts de la table,
CC du commerce de dtail
120 15/06/1955 X 1517 coutellerie, droguerie, quipement 14/06/1988
nonalimentaire de Bourges
du foyer, bazars, commerces
mnagers, modlisme, jeux, jouets,
prinatalit et maroquinerie
CC locale des grands magasins
CCN des grands magasins et
212 de nouveauts et spcialits 10/12/1956 X 2156 30/06/2000
desmagasins populaires
syrattachant de Rouen
CC des employs des magasins CCN des grands magasins et
231 14/06/1957 X 2156 30/06/2000
populaires de Seine-et-Marne desmagasins populaires
CC dpartementale des commerces
239 01/10/1957 X Multi-rattachement
de la Sarthe
CC des commerces non alimentaires
271 13/04/1959 X Multi-rattachement
de la Somme
CC dpartementale des commerces
276 de gros demi-gros et dtail de la 29/05/1959 X Multi-rattachement
Haute-Vienne
CC locale des commerces de la
296 16/11/1960 X Multi-rattachement
rgion Roubaix-Tourcoing
CCN des commerces de dtail non
alimentaires : antiquits, brocante,
CC rgionale des commerces non galeries dart, arts de la table,
352 alimentaires du territoire de Belfort 09/11/1962 X 1517 coutellerie, droguerie, quipement 14/06/1988
et de la rgion de Montbliard du foyer, bazars, commerces
mnagers, modlisme, jeux, jouets,
prinatalit et maroquinerie
CC locale des commerces
367 24/10/1963 X Multi-rattachement
delargion lilloise
CC du commerce des Bouches
377 04/03/1964 X Multi-rattachement
duRhne lexception de Marseille
CC des grands magasins CCN des grands magasins et
386 05/06/1964 X 2156 30/06/2000
de Meurthe-et-Moselle desmagasins populaires
CCN des commerces de dtail
nonalimentaires : antiquits,
brocante, galeries dart, arts
CC de travail des commerces
dela table, coutellerie, droguerie,
455 dedtail non alimentaires 24/05/1968 X 1517 14/06/1988
quipement du foyer, bazars,
de la Meuse
commerces mnagers, modlisme,
jeux, jouets, prinatalit et
maroquinerie
CC locale des commerces CCN du commerce de dtail
483 du vtement et de la nouveaut 10/12/1968 X 1483 de lhabillement et des articles 25/11/1987
de larrondissement de Valenciennes textiles
CC des commerces de dtail
490 alimentaires et non alimentaires 30/01/1969 X Multi-rattachement
des Vosges
CC locale des magasins populaires CCN des grands magasins et
513 27/05/1969 X 2156 30/06/2000
de larrondissement de Valenciennes des magasins populaires
Suppression
Fusion avec une autre branche
de lIDCC
Date de
IDCC Intitul du texte
signature Intitul de la convention Date de
IDCC
collective signature
CCN des commerces de dtail non
alimentaires : antiquits, brocante,
CC dpartementale des commerces galeries dart, arts de la table,
530 non alimentaires des Bouches- 01/10/1969 X 1517 coutellerie, droguerie, quipement 14/06/1988
du-Rhne du foyer, bazars, commerces
mnagers, modlisme, jeux, jouets,
prinatalit et maroquinerie
CCN des commerces de dtail non
alimentaires : antiquits, brocante,
galeries dart, arts de la table,
CC locale des commerces non
539 09/01/1970 X 1517 coutellerie, droguerie, quipement 14/06/1988
alimentaires de Pau et dOloron
du foyer, bazars, commerces
mnagers, modlisme, jeux, jouets,
prinatalit et maroquinerie
CCN des commerces de dtail non
alimentaires : antiquits, brocante,
galeries dart, arts de la table,
CC dpartementale des commerces
548 23/02/1970 X 1517 coutellerie, droguerie, quipement 14/06/1988
de dtail non alimentaires de lAube
du foyer, bazars, commerces
mnagers, modlisme, jeux, jouets,
prinatalit et maroquinerie
CC dpartementale des commerces CCN du commerce de dtail
560 de lhabillement nouveauts et 24/04/1970 X 1483 de lhabillement et des articles 25/11/1987
accessoires de la Haute-Vienne textiles
CCN des commerces de dtail non
alimentaires : antiquits, brocante,
CC des commerces de dtail non galeries dart, arts de la table,
704 alimentaires de lagglomration de 06/12/1972 X 1517 coutellerie, droguerie, quipement 14/06/1988
Toulon du foyer, bazars, commerces
mnagers, modlisme, jeux, jouets,
prinatalit et maroquinerie
CCN des commerces de dtail non
alimentaires : antiquits, brocante,
CC locale des commerces de dtail galeries dart, arts de la table,
711 non alimentaires de la communaut 02/01/1973 X 1517 coutellerie, droguerie, quipement 14/06/1988
urbaine de Lyon du foyer, bazars, commerces
mnagers, modlisme, jeux, jouets,
prinatalit et maroquinerie
CC dpartementale des grands
magasins, magasins populaires et CCN des grands magasins et
712 12/01/1973 X 2156 30/06/2000
grands magasins prdominance desmagasins populaires
alimentaire de la Charente-Maritime
CCN des commerces de dtail non
alimentaires : antiquits, brocante,
galeries dart, arts de la table,
CC dpartementale des commerces
782 01/10/1974 X 1517 coutellerie, droguerie, quipement 14/06/1988
de dtail non alimentaires de lOise
du foyer, bazars, commerces
mnagers, modlisme, jeux, jouets,
prinatalit et maroquinerie
Suppression
Fusion avec une autre branche
de lIDCC
Date de
IDCC Intitul du texte
signature Intitul de la convention Date de
IDCC
collective signature
CCN des commerces de dtail
non alimentaires : antiquits,
brocante, galeries dart, arts
CC locale du commerce de dtail de la table, coutellerie, droguerie,
784 29/10/1974 X 1517 14/06/1988
non alimentaire de Besanon quipement du foyer,
bazars, commerces mnagers,
modlisme, jeux, jouets,
prinatalit et maroquinerie
CCN des commerces de dtail non
alimentaires : antiquits, brocante,
CC des commerces de dtail non galeries dart, arts de la table,
794 alimentaires de lagglomration 07/03/1975 X 1517 coutellerie, droguerie, quipement 14/06/1988
cherbourgeoise du foyer, bazars, commerces
mnagers, modlisme, jeux, jouets,
prinatalit et maroquinerie
CCN des commerces de dtail non
alimentaires : antiquits, brocante,
CC de travail des commerces galeries dart, arts de la table,
814 dedtail non alimentaires 04/11/1975 X 1517 coutellerie, droguerie, quipement 14/06/1988
deMeurthe-et-Moselle du foyer, bazars, commerces
mnagers, modlisme, jeux, jouets,
prinatalit et maroquinerie
CCN des commerces de dtail non
alimentaires : antiquits, brocante,
CC rgionale des petits et moyens
galeries dart, arts de la table,
commerces de dtail de Rouen
881 16/06/1976 X 1517 coutellerie, droguerie, quipement 14/06/1988
etsa rgion (Haute-Normandie sauf
du foyer, bazars, commerces
leHavre)
mnagers, modlisme, jeux, jouets,
prinatalit et maroquinerie
CC des commerces de dtail CCN du commerce de dtail
913 dutextile nouveaut habillement 01/12/1976 X 1483 delhabillement et des articles 25/11/1987
etaccessoires du Gard textiles
CCN des commerces de dtail non
alimentaires : antiquits, brocante,
galeries dart, arts de la table,
CC des commerces non alimentaires
941 17/06/1977 X 1517 coutellerie, droguerie, quipement 14/06/1988
du dpartement de Vaucluse
du foyer, bazars, commerces
mnagers, modlisme, jeux, jouets,
prinatalit et maroquinerie
CCN des transports ariens
964 11/01/1978 X - CC dnonce
rgionaux
CC dpartementale des grands
CCN des grands magasins et des
966 magasins et magasins de nouveaut 18/03/1978 X 2156 30/06/2000
magasins populaires
dIndre-et-Loire
CC dpartementale de travail des
CCN du commerce de dtail de
976 commerces de dtail dhabillement 05/06/1978 X 1483 25/11/1987
lhabillement et des articles textiles
et du textile de Haute-Savoie
CC du travail des commerces
1042 alimentaires et non alimentaires 11/12/1979 X Multi-rattachement
dudpartement du Loiret
Suppression
Fusion avec une autre branche
de lIDCC
Date de
IDCC Intitul du texte
signature Intitul de la convention Date de
IDCC
collective signature
CCN des commerces de dtail non
alimentaires : antiquits, brocante,
CC locale des commerces de galeries dart, arts de la table,
1076 dtail non alimentaires de la ville 01/07/1980 X 1517 coutellerie, droguerie, quipement 14/06/1988
deBziers du foyer, bazars, commerces
mnagers, modlisme, jeux, jouets,
prinatalit et maroquinerie
CCN des commerces de dtail non
alimentaires : antiquits, brocante,
CC locale des commerces de galeries dart, arts de la table,
1088 dtail non alimentaires de la ville 05/12/1980 X 1517 coutellerie, droguerie, quipement 14/06/1988
deMontpellier du foyer, bazars, commerces
mnagers, modlisme, jeux, jouets,
prinatalit et maroquinerie
CCN des commerces de dtail non
alimentaires : antiquits, brocante,
galeries dart, arts de la table,
CC du commerce de dtail
1202 21/05/1982 X 1517 coutellerie, droguerie, quipement 14/06/1988
nonalimentaire du Maine-et-Loire
du foyer, bazars, commerces
mnagers, modlisme, jeux, jouets,
prinatalit et maroquinerie
CCN des commerces de dtail non
alimentaires : antiquits, brocante,
galeries dart, arts de la table,
CC des commerces de dtail non
1240 01/02/1983 X 1517 coutellerie, droguerie, quipement 14/06/1988
alimentaires de Bourg-en-Bresse
du foyer, bazars, commerces
mnagers, modlisme, jeux, jouets,
prinatalit et maroquinerie
CCN des commerces de dtail non
alimentaires : antiquits, brocante,
galeries dart, arts de la table,
CC du commerce de dtail non
1276 13/10/1983 X 1517 coutellerie, droguerie, quipement 14/06/1988
alimentaire du Finistre
du foyer, bazars, commerces
mnagers, modlisme, jeux, jouets,
prinatalit et maroquinerie
CC locale des commerces
1298 06/04/1984 X Multi-rattachement
deCambrai et de larrondissement
CCN des commerces de dtail non
alimentaires : antiquits, brocante,
galeries dart, arts de la table,
CC des commerces de dtail
1343 28/01/1985 X 1517 coutellerie, droguerie, quipement 14/06/1988
nonalimentaires du Morbihan
du foyer, bazars, commerces
mnagers, modlisme, jeux, jouets,
prinatalit et maroquinerie
CCN des commerces de dtail non
alimentaires : antiquits, brocante,
CC des commerces de dtail galeries dart, arts de la table,
1385 dedenres non alimentaires 15/07/1985 X 1517 coutellerie, droguerie, quipement 14/06/1988
desArdennes du foyer, bazars, commerces
mnagers, modlisme, jeux, jouets,
prinatalit et maroquinerie
Suppression
Fusion avec une autre branche
de lIDCC
Date de
IDCC Intitul du texte
signature Intitul de la convention Date de
IDCC
collective signature
CCN des commerces de dtail non
alimentaires : antiquits, brocante,
galeries dart, arts de la table,
CC des entreprises du commerce
1394 14/10/1985 X 1517 coutellerie, droguerie, quipement 14/06/1988
non alimentaire du Tarn
du foyer, bazars, commerces
mnagers, modlisme, jeux, jouets,
prinatalit et maroquinerie
CCN des commerces de dtail non
alimentaires : antiquits, brocante,
galeries dart, arts de la table,
CC du commerce non alimentaire
1406 17/12/1985 X 1517 coutellerie, droguerie, quipement 14/06/1988
dela Gironde
du foyer, bazars, commerces
mnagers, modlisme, jeux, jouets,
prinatalit et maroquinerie
CCN des commerces de dtail non
alimentaires : antiquits, brocante,
galeries dart, arts de la table,
CC du commerce de dtail
1415 01/02/1986 X 1517 coutellerie, droguerie, quipement 14/06/1988
nonalimentaire de la Loire
du foyer, bazars, commerces
mnagers, modlisme, jeux, jouets,
prinatalit et maroquinerie
CC dpartementale de lindustrie
1017 20/06/1979 X 1979 CCN des htels, cafs, restaurants 30/04/1997
htelire des Bouches-du-Rhne
CC dpartementale des htels
cafs restaurants brasseries et tous
189 05/06/1956 X 1979 CCN des htels, cafs, restaurants 30/04/1997
lestablissements sy rattachant
du Rhne
CC dpartementale de lindustrie
547 05/02/1970 X 1979 CCN des htels, cafs, restaurants 30/04/1997
htelire du Vaucluse
CC des htels, cafs, restaurants
564 01/06/1970 X 1979 CCN des htels, cafs, restaurants 30/04/1997
dudpartement de lIsre
CC locale de lindustrie htelire
568 12/06/1970 X 1979 CCN des htels, cafs, restaurants 30/04/1997
delarrondissement de Bayonne
CC de lindustrie htelire
601 22/12/1970 X 1979 CCN des htels, cafs, restaurants 30/04/1997
des Alpes de Haute-Provence
CC dpartementale pour
607 les employs de lindustrie htelire 25/01/1971 X 1979 CCN des htels, cafs, restaurants 30/04/1997
de la Loire
CC dpartementale de lindustrie
667 31/05/1972 X 1979 CCN des htels, cafs, restaurants 30/04/1997
htelire de la Cte-dOr
CC des hteliers restaurateurs et
871 28/04/1976 X 1979 CCN des htels, cafs, restaurants 30/04/1997
dbitants du Haut-Rhin
CC des hteliers restaurateurs et
931 18/03/1977 X 1979 CCN des htels, cafs, restaurants 30/04/1997
dbitants de boissons du Bas-Rhin
CC dpartementale de lindustrie
968 03/05/1978 X 1979 CCN des htels, cafs, restaurants 30/04/1997
htelire des Pyrnes-Orientales
CC dpartementale de lindustrie
1030 06/09/1979 X 1979 CCN des htels, cafs, restaurants 30/04/1997
htelire de la Seine-Maritime
CC dpartementale des htels,
1075 cafs, restaurants de Meurthe-et- 24/06/1980 X 1979 CCN des htels, cafs, restaurants 30/04/1997
Moselle
Suppression
Fusion avec une autre branche
de lIDCC
Date de
IDCC Intitul du texte
signature Intitul de la convention Date de
IDCC
collective signature
CC dpartementale de lindustrie
1128 25/05/1981 X 1979 CCN des htels, cafs, restaurants 30/04/1997
htelire de Haute-Sane
CC des htels, cafs, restaurants
1195 et discothques du dpartement 16/04/1982 X 1979 CCN des htels, cafs, restaurants 30/04/1997
duPuy-de-Dme
CC dpartementale de lindustrie
1235 22/12/1982 X 1979 CCN des htels, cafs, restaurants 30/04/1997
htelire des Vosges
CC dpartementale de lindustrie
1260 02/06/1983 X 1979 CCN des htels, cafs, restaurants 30/04/1997
htelire du Var
CC dpartementale des htels,
1284 27/12/1983 X 1979 CCN des htels, cafs, restaurants 30/04/1997
cafs, restaurants de la Gironde
CC dpartementale des htels,
1320 30/10/1984 X 1979 CCN des htels, cafs, restaurants 30/04/1997
cafs, restaurants du Nord
CC rgionale du personnel
deshtels de tourisme trois et
1370 01/05/1985 X 1979 CCN des htels, cafs, restaurants 30/04/1997
quatre toiles luxe de Paris et
dpartements environnants
CCN des commerces de dtail non
alimentaires : antiquits, brocante,
CC locale des commerces de galeries dart, arts de la table,
894 dtail non alimentaires de la ville 05/07/1976 X 1517 coutellerie, droguerie, quipement 14/06/1988
deRennes du foyer, bazars, commerces
mnagers, modlisme, jeux, jouets,
prinatalit et maroquinerie
Accord professionnel des
professeurs lacs de lenseignement
technique priv ayant reu dans un
2364 tablissement sous contrat simple 13/05/1964 X - La CC est un accord professionnel
un agrment ou une dlgation
rectorale et dont le traitement est
pris en charge par ltat
CC locale de lindustrie textile de
392 20/10/1964 X - CC dnonce
Roubaix-Tourcoing, valle de la Lys
CC rgionale des industries
CC interrgionale de la blanchisserie,
dela teinture nettoyage et
528 25/02/1955 X 2002 laverie, location de linge, nettoyage 17/11/1997
de la blanchisserie du Nord
sec, pressing et teinturerie
et du Pas-de-Calais
CC des ouvriers des entreprises
de manutention et des chantiers
954 01/12/1977 X -
charbonniers des ports de
Strasbourg
CC interrgionale de la blanchisserie,
CC de cadres des entreprises
432 24/07/1967 X 3017 laverie, location de linge, nettoyage 15/04/2011
demanutention du port de Marseille
sec, pressing et teinturerie
CC du personnel de services CC interrgionale de la blanchisserie,
1461 auxiliaires de la manutention 20/05/1987 X 3017 laverie, location de linge, nettoyage 15/04/2011
desports de Marseille sec, pressing et teinturerie
CC des employs des services CC interrgionale de la blanchisserie,
1750 auxiliaires de la manutention 24/03/1989 X 3017 laverie, location de linge, nettoyage 15/04/2011
portuaire de Marseille sec, pressing et teinturerie
Suppression
Fusion avec une autre branche
de lIDCC
Date de
IDCC Intitul du texte
signature Intitul de la convention Date de
IDCC
collective signature
CC des cadres des services CC interrgionale de la blanchisserie,
1751 auxiliaires de la manutention 31/12/1990 X 3017 laverie, location de linge, nettoyage 15/04/2011
desports de Marseille sec, pressing et teinturerie
CC de mensualisation dans
CC interrgionale de la blanchisserie,
lesentreprises de manutention
2304 12/11/2002 X 3017 laverie, location de linge, nettoyage 15/04/2011
du port de Dunkerque et mesures
sec, pressing et teinturerie
sociales daccompagnement
CC de travail des personnels
CC des surveillants personnels
des services administratifs et
administratifs et de service
conomiques, des personnels
713 delenseignement primaire priv 31/01/1973 X 2408 14/06/2004
dducation et des documentalistes
desarrondissements
des tablissements denseignement
de Saint-tienne et Montbrison
privs
CC dpartementale des ouvriers CCN de la boulangerie-ptisserie-
663 08/05/1972 X 843 19/04/1976
boulangers dIlle-et-Vilaine entreprises artisanales
CC dpartementale des ptissiers
891 confiseurs glaciers de Bordeaux 29/06/1976 X 1267 CCN de la ptisserie 30/06/1983
etde la Gironde
CC de travail du groupement national
1911 interprofessionnel dessemences 30/06/1968 X - La CC est un accord dentreprise
graines et plants
CC de travail des instituteurs CCN de lenseignement priv hors
285 etinstitutrices de lenseignement 01/04/1960 X 2691 contrat (CCN de lenseignement 27/11/2007
priv lac du premier degr priv indpendant)
CCN de travail des professeurs CCN de lenseignement priv hors
73 delenseignement secondaire priv 25/01/1955 X 2691 contrat (CCN de lenseignement 27/11/2007
lac priv indpendant)
2891 CC de lindustrie du Roquefort 15/07/2009 X 112 CCN de lindustrie laitire 20/05/1955
CCN des commerces de dtail non
alimentaires : antiquits, brocante,
CC des commerces de dtail
galeries dart, arts de la table,
nonalimentaires du dpartement
406 15/07/2009 X 1517 coutellerie, droguerie, quipement 14/06/1988
duCalvados, largie au dpartement
du foyer, bazars, commerces
de la Mayenne
mnagers, modlisme, jeux, jouets,
prinatalit et maroquinerie
CC dpartementale des commerces
de dtail de lhabillement, CCN du commerce de dtail
486 desdtaillants en chaussures, 18/12/1968 X 1483 delhabillement et des articles 25/11/1987
desmagasins rayons multiples textiles
deSane-et-Loire
CCN des commerces de dtail non
alimentaires : antiquits, brocante,
CC des commerces de dtail galeries dart, arts de la table,
210 nonalimentaires de larrondissement 03/12/1956 X 1517 coutellerie, droguerie, quipement 14/06/1988
de Saint-Malo du foyer, bazars, commerces
mnagers, modlisme, jeux, jouets,
prinatalit et maroquinerie
Suppression
Fusion avec une autre branche
de lIDCC
Date de
IDCC Intitul du texte
signature Intitul de la convention Date de
IDCC
collective signature
CCN des commerces de dtail non
alimentaires : antiquits, brocante,
galeries dart, arts de la table,
CC locale des commerces de dtail
671 26/06/1972 X 1517 coutellerie, droguerie, quipement 14/06/1988
non alimentaires de Grenoble
du foyer, bazars, commerces
mnagers, modlisme, jeux, jouets,
prinatalit et maroquinerie
CC dpartementale du commerce CCN du commerce de dtail de
400 22/06/1975 X 1483 25/11/1987
delhabillement de la Vienne lhabillement et des articles textiles
CC des commerces dalimentation
162 en gros et demi-gros 16/12/1965 X Multi-rattachement
dudpartement de la Somme
CC dpartementale des commerces
232 dalimentation gnrale de dtail 24/06/1957 X Multi-rattachement
dela Somme
CC dpartementale des commerces
434 dalimentation gnrale de dtail 28/07/1967 X Multi-rattachement
dela Somme
CC locale des cadres et agents
437 de matrise du commerce 03/11/1967 X Multi-rattachement
delanouveaut de Nantes
CC du commerce de dtail
1323 13/11/1984 X Multi-rattachement
delaMoselle
Source : ministre du Travail, de lEmploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social DGT.
Dcret n2016-1555 du 18novembre 2016 relatif aux congs autres que les congs
pays (article9, I., 1)
Modalits de fractionnement du cong de solidarit familiale et de sa trans-
formation en priode dactivit temps partiel du cong (dispositions
suppltives).
Dlais dinformation de lemployeur par le salari sur la prise du cong
de solidarit familiale, sa dure prvisible, son renouvellement ainsi que
les conditions du retour du salari avant le terme prvu (dispositions
suppltives).
Conditions et dlais de prvenance pour le cong sabbatique (dispositions
suppltives).
Plafonds en termes de nombre de jours de cong sabbatique ou de
proportion de salaris en congs sabbatique (dispositions suppltives).
Dlai dans lequel le salari informe lemployeur de sa demande de prendre
le cong mutualiste de formation (dispositions suppltives).
Dlais dans lesquels le salari adresse sa demande de cong de partici-
pation aux instances demploi et de formation professionnelle ou un jury
dexamen.
Dlais dans lesquels le salari adresse sa demande de cong pour catas-
trophe naturelle.
Dlai dans lequel le salari adresse sa demande de cong de formation de
cadres et danimateurs pour la jeunesse lemployeur.
Dlai dans lequel le salari adresse sa demande de cong de reprsentation
lemployeur et les rgles selon lesquelles est dtermin, par tablissement,
le nombre maximal de salaris susceptibles de bnficier du cong au
cours dune anne (dispositions suppltives).
Conditions dans lesquelles dfaut de rponse de lemployeur concernant
le cong de solidarit internationale dans un dlai fix, son accord est
rput acquis.
Rgles selon lesquelles est dtermine, en fonction de leffectif de lta-
blissement, le nombre maximal de salaris susceptibles de bnficier
simultanment du cong de solidarit internationale et les dlais mentionns
au 4 de larticle L. 3142-64 dans lesquels le salari adresse sa demande de
cong son employeur (dispositions suppltives).
Dcret n 2016-1676 du 5 dcembre 2016 relatif au vote par voie lectronique pour
llection des dlgus du personnel et des reprsentants du personnel au comit
dentreprise (article 58, II., 1, b)
Modalits du vote lectronique pour llection des dlgus du personnel.
Modalits du vote lectronique pour llection du comit dentreprise.
Le contexte lgislatif
--Mission de prfiguration de la commission de refondation du
code du travail (France Stratgie) 176
Action de ltat
--Exprience de monsieur Pascal Geiger, prsident de
commission mixte paritaire (PCM)234
--Principaux thmes ngocis en commission mixte paritaire en
2016 235
--Le rescrit de branche 243
--Nombre de demandes dextension par an250
--Nombre de textes tendus par an selon la procdure dexamen251
--Dlai moyen dinstruction (en jour) des demandes dextension
selonles thmes des accords252
--La jurisprudence du Conseil dtat en 2016 relative
la procdure dextension265
--Exemples de branches en difficult suivies dans le cadre
du comit272
--Textes portant sur le pacte conclus dans les branches suivies
dans le cadre du groupe de travail ddi275
--La commission paritaire locale du Tarn-et-Garonne 282
Ministre du Travail
Direction gnrale du travail
Bureau des relations collectives du travail
39/43 quai Andr Citron 75902 Paris cedex 15