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Sous le thème :
ETUDE DU MARKETING
A L’EXPORTATION
travail
2
LE MARKETING A L’EXPORT : Cas des produits agroalimentaires au Maroc 2013
REMERCIEMENT
3
LE MARKETING A L’EXPORT : Cas des produits agroalimentaires au Maroc 2013
Introduction ...................................................................................... 5
PRMEIER CHAPITRE : ASPECTS THEORIQUES, DU MARKETING A
L’EXPORT ....................................................................................................................... 9
Section 1 : Notion et contexte historique de marketing à l’export ................ 9
I. Notion de marketing international ...................................................................... 9
II. Evolution et contexte historique du marketing international ....................... 14
Section 2 : les dimensions stratégiques du marketing à l’export ................ 20
I.la dimension de l’analyse ..................................................................................... 20
II. La dimension d’action ....................................................................................... 36
DEUXIEME CHAPITRE: L‘ANALYSE EMPIRIQUE DU MARKETING A
L’EXPORT : CAS DES PRODUITS AGROALIMENTAIRES ............................... 54
Section 1 : Description du secteur agroalimentaire à la région
SMD................................................................................................................... 54
I. Présentation du secteur agroalimentaire à la région SMD ............................. 54
II. les atouts de l’investissement dans le secteur .................................................. 61
Section 2: Analyse des données ....................................................................... 73
I. Méthodologie et questionnaire de l’étude ......................................................... 73
II. Présentation de l’échantillon de l’enquête ...................................................... 74
III. Dépouillement et analyse des résultats ........................................................... 78
Section 3: Proposition d’amélioration du marketing à l’export au sein des
entreprises du secteur agroalimentaire ......................................................... 91
I. Amélioration des techniques et marketing du produit export ........................ 91
II. Amélioration au niveau de l’exploitation des outils marketing à l’export ... 93
Conclusion ....................................................................................... 97
4
LE MARKETING A L’EXPORT : Cas des produits agroalimentaires au Maroc 2013
Introduction
Aujourd’hui, dans le cadre de la mondialisation, s’internationaliser est une
nécessité sine qua non pour toutes les entreprises car elles pensent qu’il faut
disposer de potentialités que l’esprit international permettra développer. Le
commerce international constitue pour les entreprises une sorte de développement et
d’élargissement de leurs projets grâce à une dynamique d’internationalisation selon
laquelle les entreprises peuvent atteindre leurs objectifs.
Pour qu’une entreprise puisse réussir à l’international, elle doit avoir une
procédure à suivre pour aboutir à une finalité donnée. Le marketing constitue l’un
des moyens les plus pertinents permettent aux entreprises de réussir à
l’international, puisqu’il est un outil, un discipline de management qui vise à offrir
des biens et/ou des services sur le marché en fonction des besoins, des attitudes et
de la motivation des consommateurs, c’est donc un ensemble de moyens et de
méthodes dont disposent une organisation pour s’adapter à la demande du marché.
Il a pour objectif d’orienter les activités des entreprises en fonctions des besoins du
marché. Car la performance économique de l’entreprise dépend de sa capacité de
répondre efficacement aux besoins de marché et de redéployer ses activités en
fonction de l’évolution des ces besoins et des possibilités offertes par la
technologie.
En effet, le marketing peut être utilisé par des différentes manières, pour
différentes raisons et en fonction des biens et services échangés par l’entreprise,
c’est pour cette raison on doit distinguer entre le marketing local et le marketing à
l’export. Au niveau local, le marketing est indispensable dans les activités de
commerce car ; d’une part ; il joue un rôle très important dans la satisfaction des
besoins des consommateurs, d’une autre part il crée la différence en ce qui concerne
le bénéfice des entreprises. Tandis qu’à l’international, l’activité de l’entreprise sera
élargie, la législation et les règles sauront un changement. On peut dire que la tâche
de l’entreprise sera totalement développée.
5
LE MARKETING A L’EXPORT : Cas des produits agroalimentaires au Maroc 2013
A cet effet, l’entreprise devra développer ses procédures et ses stratégies
marketing d’une manière à être beaucoup plus conformes avec sa stratégie
internationale. Lorsqu’on parle du marketing à l’export, la mise en œuvre des
principales stratégies est beaucoup plus difficile et épineuse en raison de la
complexité du contexte, Puisque chacun des marchés doit être séparément et
différemment traité, il ne faut pas penser qu’une réussite au niveau de l’un peut se
traduire par celle d’un autre. Il existe des différences culturelles et
environnementales dont il faut prendre en considération.
Ainsi, dans le cadre de notre projet de fin d’étude, nous sommes chargés
d’aborder ; bien précisément; dans une première partie le marketing à l’export, sa
définition, son évolution pendant l’histoire ainsi que les dimensions qui lui
accompagnent, et une deuxième empirique dans laquelle nous allons présenter une
description du secteur agroalimentaire et une étude de cas concernant la mise en
œuvre de marketing international par les entreprises exportatrices des
produits agroalimentaires dans la région de SMD en se basant sur des tableaux et
des graphiques explicatifs pour faire rapprocher le lecteur de l’objet de recherche.
Dès lors, les entreprises opérant dans ce secteur doivent s’ouvrir sur les marchés
étrangers ; à travers l’exportation ; pour faire face à une concurrence croissante,
diversifier les risques de la distribution des produits, diminuer les coûts de
production… ; cependant que l’activité d’exportation nécessite des structures
adéquates (organisation de la fonction export: recrutement de personnel sédentaire
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LE MARKETING A L’EXPORT : Cas des produits agroalimentaires au Maroc 2013
et non sédentaire qualifié, équipement en moyen de communication
performants…). Elle nécessite aussi des choix stratégiques importants.
De cela se découle notre problématique que l’on peut résumer dans la question
suivante :
Dans quelle mesure les entreprises marocaines exportatrices des produits agro-
alimentaires ont réussi à mettre en œuvre un marketing international ?
De cette problématique, on peut déduire un certain nombre d’hypothèses telles que:
Est-ce que les entreprises marocaines exportatrices des produits agro-
alimentaires disposent elles d’implantations dans plusieurs pays ?
Les stratégies de ces entreprises sont-elles adaptées aux conditions locales et
aux caractéristiques de marché ?
Ces stratégies sont-elles cohérentes au niveau international?
Vu de multiples différences existant dans les différents marchés, comment
les entreprises adoptent-elles leur stratégies de marketing et leur marketing-
mix ?
Pour mener à bien notre travail de recherche, nous traiterons la partie théorique
et la partie empirique par le biais d’un questionnaire consacré à un échantillon des
entreprises concernées se situant à la région de SOUSS-MASSA-DRAA ; qui est
une des plus importantes dans le développement du secteur agroalimentaire car c’est
une des régions principales en ce qui concerne la pêche et l’agriculture ; en
analysant et interprétant les donnés recueillies.
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LE MARKETING A L’EXPORT : Cas des produits agroalimentaires au Maroc 2013
PREMIER CHAPITRE :
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LE MARKETING A L’EXPORT : Cas des produits agroalimentaires au Maroc 2013
PRMEIER CHAPITRE : ASPECTS THEORIQUES, DU MARKETING A
L’EXPORT
La majorité des entreprises prennent en conscience qu’elles ne peuvent pas
borner leur terrain d’activité à un seule pays, ainsi le marketing à l’export devient
pour elles un impératif. En effet, elles doivent prendre trois types de décisions.
Premièrement, elles doivent choisir les pays où elles veulent vendre leurs
produits en adoptant pour chacun un mode d’implantation correspondant (réseau de
distribution, bureaux d’études, cession de licence, création des filiales…)
Deuxièmement, elles doivent déterminer dans les pays où elles s’implantent
des stratégies marketing en s’évertuant de concilier deux en harmonie et de la
cohérence des au niveau global.
Finalement, elles doivent adopter des structures et des méthodes d’organisation
propres afin d’assurer une coordination efficaces de leurs activités internationales.
Le marketing connaît, depuis son apparition, un essor qui peut être attribué à
deux phénomènes : la multiplication des produits répondant à une même utilité ; et
le changement du consommateur, plus instable dans son choix, plus individuel dans
son comportement et de mieux en mieux informé.
L’évolution du marketing a suivi plusieurs phases pendant l’histoire, dans ce
premier chapitre on va mettre le point sur le concept du marketing, sa notion et son
évolution en passant par les facteurs qui ont contribuent à la naissance du
marketing international.
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LE MARKETING A L’EXPORT : Cas des produits agroalimentaires au Maroc 2013
et des ont eu besoins, pour vivre, de vendre ce qu’ils produisaient, le marketing a
toujours existé. Mais ce qui a changé depuis quelques décennies, sous l’influence de
divers facteurs économiques, technologies et scientifiques, c’est la manière dont les
entreprises la pratiquent et la conception même qu’elles s’en font.
Le marketing n'est pas une science, mais s'apparente plus à un art. Il n'existe
pas de « recette-miracle » qui permette de garantir le succès de n'importe quel
produit. Les échecs sont nombreux, même pour les entreprises expérimentées
disposant de moyens importants, et prouvent qu'il n'est guère possible d'imposer de
manière durable un produit ne convenant pas réellement au consommateur.1
1
Yvan Valsecchi. Cours Marketing, 4e édition Février 2013. Editions. Las Cresentinas
10
LE MARKETING A L’EXPORT : Cas des produits agroalimentaires au Maroc 2013
1. 2. La conception traditionnelle et la conception moderne du
marketing
« Il y a une énigme dans le marketing : c’est l’une des plus vieilles activités de
l’homme mais on le considère aujourd’hui comme la discipline la plus récente
dans la gestion ».
Michel Baker2
2
Michael Baker, marketing: theory and practice.
Macmillan, 1976.
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LE MARKETING A L’EXPORT : Cas des produits agroalimentaires au Maroc 2013
2. concept d’internationalisation
2.1. Définition
L’internationalisation est une des options stratégiques de développements à la
disposition des entreprises. Dans le cadre de la définition de sa stratégie primaire,
l’entreprise définie ses domaines d’activités : nature de l’activité (spécialisation,
diversification ou intégration verticale) et dimension du domaine (localisation
nationale ou internationale). Long temps conçue comme une partie pratique
défensive de l’entreprise, permettant de répartir les risques sur plusieurs marchés ou
d’échapper à une marche nationale étroite ou saturé, l’internationalisation est
désormais pour les entreprises, en particulier les PME, une modalité de
développement à part entière.
La décision d’exporter ou plus largement de s’orienter vers un développement
international s’appuie donc sur les outils de l’analyse stratégique.
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LE MARKETING A L’EXPORT : Cas des produits agroalimentaires au Maroc 2013
- Une production excédentaire
- La motivation du dirigeant
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LE MARKETING A L’EXPORT : Cas des produits agroalimentaires au Maroc 2013
Standard adapté
3.1. Le marketing à l'exportation
Il consiste pour l'entreprise à exporter ses produits dans le pays cible tout en
réalisant une politique marketing qui soit en totale cohérence avec le pays
d'exportation. Il s'agit donc de réaliser un marketing mix spécifique et différent de
celui réalisé dans le pays d'origine. Certaines techniques marketing sont adaptées
mais seulement dans certains cas précis, c'est-à-dire lorsque la notoriété de la
société n'existe pas dans le pays d'exportation, lorsque la concurrence est trop rude,
lorsque la société souhaite réaliser une stratégie de niche pour vendre son produit et
enfin lorsque les coutumes nous obligent à adapter le type de structure etc.
3.2. La gestion internationale du marketing
Il correspond en réalité à une globalisation de l'application d'un marketing
type dans les pays d'export. Cette stratégie de globalisation est prisée par les
sociétés mondialisées disposant de peu de concurrents, et disposant d'un véritable
avantage produit.
3.3. La standardisation adaptée
La standardisation adaptée est une position intermédiaire entre l'adaptation et la
globalisation, cela permet d'adapter de la meilleure façon le produit pour qu'il
corresponde aux besoins des consommateurs. Cette stratégie permet également une
économie puisqu'elle permet de ne pas tout adapter et d'adapter l'essentiel.
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LE MARKETING A L’EXPORT : Cas des produits agroalimentaires au Maroc 2013
gestion comme le marketing. Il est inutile de souligner que cette mission constitue
un véritable défi étant donné que l’évolution du marketing ne s’est pas faite de
façon linéaire, mais a été marquée par de très nombreux apports et nouveautés, de
toutes natures et de toutes constitutions. Au final, le tout débouche sur un véritable
écheveau difficile à démêler. Puisque nous parlons ici de «gestion», notre attention
se portera sur la fonction «marketing» et son approche gestionnaire. Nous avons
décidé de mettre de côté la multiplication à l’infini des champs de spécialisation du
marketing. Cela aurait pu constituer, en soi, une tendance lourde de cette évolution.
Cependant, il n’est pas évident que cette dynamique interne se soit accompagnée
d’un discours clair et homogène qui nous aurait conduits à donner une plus grande
cohérence à notre domaine et nous aurait menés vers un point central précis. Ce
faisant, il nous a été possible de dégager un fil conducteur. Mais en plus, nous
redonnons à l’approche gestionnaire la place qu’elle devrait avoir par rapport à la
recherche.
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LE MARKETING A L’EXPORT : Cas des produits agroalimentaires au Maroc 2013
particulièrement en France ; les techniques de marketing commencèrent à diffuser,
après la seconde guerre mondiale, à la fin des années 50.
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LE MARKETING A L’EXPORT : Cas des produits agroalimentaires au Maroc 2013
Figure 2 : L’évolution du marketing
MARKETING DE MASSE
indifférencié
MARKETING
SEGMENTE
MARKETING
INDIVIDUALISE
ou marketing
one to one
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LE MARKETING A L’EXPORT : Cas des produits agroalimentaires au Maroc 2013
A partir des années 50, la logique s’inverse, le monde entre progressivement
dans une période de surproduction et de rude concurrence.
Des années 1950 jusqu’à la fin de l’année 70: l’émergence de la fonction
vente, l’offre et la demande de produits s’équilibrent. Cependant, l’apparition de la
concurrence oblige les entreprises à développer des outils et des techniques de
vente. L’objectif est donc maintenant d’écouler la production en développant
l’aspect commercial. Cette période voit apparaître la promotion des ventes,
l’utilisation massive de la pub média et le développement de la grande distribution.
(L’émergence de la grande distribution : rapide historique).
1957 Casino inaugure le libre-service à Nice sous l’enseigne Nica.
1960 Le 3 juin, le premier supermarché Carrefour est ouvert à Annecy. Le
magasin connaît un succès fulgurant. La même année est lancée la première
station-service sous l'enseigne d'un hypermarché. Photothèque Carrefour 1961
Gérard Malliez ouvre le premier supermarché Auchan à Roubaix.
2. Contexte historique du marketing
On peut légitimement se demander pourquoi il est important de comprendre
l’origine historique du marketing. Pour celui qui s’intéresse à l’histoire, le
marketing est certes un objet fascinant et souvent méconnu. Mais au-delà du strict
intérêt intellectuel, pourquoi est-ce souhaitable, voire indispensable, de prendre ce
recul historique ? En tant que managers, étudiants ou citoyens, nous sommes
quotidiennement bombardés d’informations en tous genres... Discerner un fil rouge
dans le fatras des événements, donner un certain sens au cours des choses nous
semble une condition préalable à tout jugement fondé et toute prise de décision
efficace. Il nous semble que comprendre l’origine historique du marketing et ses
évolutions permet cette prise de recul nécessaire à l’action raisonnée. Loin de nous
l’idée de penser que connaître l’histoire permet la prévision. Mais identifier les
grands mouvements du marketing, sans en ignorer les continuités à travers le temps
long, permet assurément d’en tirer des leçons pour l’action, ne serait-ce qu’en
relativisant les «révolutions » que l’on annonce chaque jour.
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LE MARKETING A L’EXPORT : Cas des produits agroalimentaires au Maroc 2013
Le marketing est une pratique de management ancienne dont les racines plongent au
moins au 19ième siècle, les origines modernes étant plutôt situées entre 1880 et
1930. Il s’agit d’une très bonne nouvelle dans le sens où le marketing est une
pratique dont le riche passé mérite d’être étudié… . Toutefois, avant d’en présenter
l’organisation, il nous semble important de préciser de quelle manière nous avons
souhaité appréhender ce vaste sujet.
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LE MARKETING A L’EXPORT : Cas des produits agroalimentaires au Maroc 2013
I. la dimension de l’analyse
1. L’environnement international
1.1 Principes de l’environnement international
Depuis 1945, à la faveur du développement des échanges internationaux, les
nations sont devenues interdépendantes. La mise en place d’un cadre institutionnel
favorable aux échanges a accéléré le processus de mondialisation sans toutefois
supprimer les frontières et les différences entre les nations. L’environnent
international est de plus en plus complexe et instable et son analyse est
indispensable pour une entreprise qui souhaite se développer à l’international. En
particulier, elle doit apprécier le niveau de risque de ces pays cibles.
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LE MARKETING A L’EXPORT : Cas des produits agroalimentaires au Maroc 2013
- l’intensification des échanges des biens, qui progressent plus vite que la
production mondiale ;
- une organisation internationale des productions, avec des stratégies
d’implantation des firmes définies en prenant en compte des critères
internationaux (débouchés, coûts…) ;
- des flux des capitaux très importants circulant entre places financières
internationales par l’intermédiaire d’institutions financières qui collectent et
placent des capitaux dans le monde entier.
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LE MARKETING A L’EXPORT : Cas des produits agroalimentaires au Maroc 2013
c. Le cadre de la mondialisation
De multiples organisations internationales, mises en place après la
seconde guerre mondiales ont créé un climat favorable au développement des
échanges internationaux.
L’OMC (organisation internationale de commerce) joue un rôle majeur
parmi elles.
Créée en 1995, cette institution veille au respect des accords multilatéraux et
organise des négociations multilatérales s pour poursuivre le mouvement de
libéralisation du commerce mondial dans le respect des règles d’une concurrence
loyale. Elle est dotée d’un organe de règlement des différents et de surveillance de
la mise en œuvre de décisions.
Plusieurs accords ont été gérés par l’OMC :
Accord général sur les tarifs douanier et le commerce (GATT).
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LE MARKETING A L’EXPORT : Cas des produits agroalimentaires au Maroc 2013
Accord général sur le commerce des services (AGCS ou GATS en anglais).
Accord sur les aspects de propriété industrielle qui touchent le commerce
ADPIC ou TRIPS en anglais).
Accord sur les mesures les obstacles sanitaires et phytosanitaires (SPS).
Accord sur les obstacles techniques liés au commerce (AOTC ou TBT en
anglais).
Accord sur l’agroalimentaire.
Des organismes financiers tels que le FMI, la banque mondiale ou la BERD
contribuent en particulier au rééquilibrage des déficits de balance des paiements,
au financement des pays du tiers-monde et de certains projets d’investissements.
Les accords régionaux et bilatéraux se multiplient et contribuent à la
régionalisation des échanges mondiaux et à la constitution des blocs régionaux.
On distingue 5 niveaux d’intégration régionale :
3
Absence de barrières tarifaires et non tarifaires
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LE MARKETING A L’EXPORT : Cas des produits agroalimentaires au Maroc 2013
d. Les acteurs de mondialisation
Le tableau suivant résume les acteurs principaux de la mondialisation et les
stratégies adoptées par chacun d’eux.
Acteurs Stratégies
Recherchent à développer l’attractivité de leurs
territoires par le biais des politiques publiques
Etats d’infrastructures et d’éducation et en garantissant la
sécurité politique et économique, ainsi que la stabilité
juridique et financière
Firmes multinationales Réalisent les investissements directs à l’étranger
FMN (IDE) et mettent en concurrence les territoires dans le
cadre de leurs décisions d’implantation et de
délocalisation en fonction d’une stratégie globale de
production.
Organisations Sont un agent majeur dans le domaine humanitaire,
non gouvernementales droits humains, de l’environnement, de l’aide au
ONG développement et se posent souvent en contre-
pouvoir aux Etats et aux FMN.
Acteurs de la finance Banques, fonds de pension, investisseurs
mondiale institutionnels font circuler l’argent entre financeur et
emprunteur,…
PME, individus par leurs choix de consommation et
Autres acteurs d’approvisionnement son aussi des acteurs de
mondialisation.
Source: Corinne PASCO-BERHO, Marketing international
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LE MARKETING A L’EXPORT : Cas des produits agroalimentaires au Maroc 2013
1.2.2. L’environnement géopolitique
L’analyse géographique permet de comprendre la relation entre l’espace et le
politique. A partir de multiples éclairages : facteurs géographiques, politiques,
économiques, idéologiques et religieux. Elle permet de fournir des de
compréhension des individus et de peuples, de la situation et des enjeux du monde
actuel.
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LE MARKETING A L’EXPORT : Cas des produits agroalimentaires au Maroc 2013
b. Les risques pays
Le risque pays est une notion clés pour toute les entreprises ayant des
activités à l’international, que ce soit une activité commerciale ou en tant
qu’investisseurs.
Ces risques doivent donc être anticipés et régulièrement réévalues par l’operateur du
commerce international.
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LE MARKETING A L’EXPORT : Cas des produits agroalimentaires au Maroc 2013
cabinets américaines de conseil (BCG, McKinsey) mesurent la position
commerciale et l’attrait de l’activité.
La décision d’internationalisation doit prendre en compte des facteurs déterminants
dans ce choix, appelés facteurs de l’internationalisation : des facteurs commerciaux,
industriels, de l’environnement et d’opportunité.
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LE MARKETING A L’EXPORT : Cas des produits agroalimentaires au Maroc 2013
2. 1.2. Les facteurs industriels
La recherche d’économie d’échelle
L’élargissement des débouchés permet à l’entreprise d’améliorer sa
compétitivité prix en bénéficiant des avenages de la production en grande quantité.
L’abaissement des couts de production
L’investissement à l’étranger permet de bénéficier de coûts de production
réduits, d’un meilleur accès aux ressources en matières premières ou en capitaux, de
tirer parti de réglementations moins contraignantes en matière fiscale, sociale,
environnementale…
2.1.3. Les facteurs d’environnement
Le décloisonnement des marchés, la multiplication des accords de libre-
échange et des accords commerciaux régionaux contribuent, avec l’OMC, au
développement des échanges internationaux et facilitent la mise en œuvre des
stratégies d’internationalisation par les entreprises.
2.1.4. Les facteurs d’opportunités
Une demande spontanée
Une sollicitation lors d’un salon peut amener l’entreprise à adopter une
démarche plus rationnelle d’internationalisation.
Une production excédentaire
La motivation du dirigeant
Elle est essentielle et déterminante dans le choix d’adopter une stratégie
d’internationalisation. Le profit du dirigeant, sa formation, son expérience vont en
grande patrie donner l’impulsion d’une telle stratégie.
2.2. Les stratégies export
L’entreprise peut choisir entre deux types de stratégie géographique :
1) Une stratégie de dispersion géographique : l’entreprise s’installe
rapidement sur un grand nombre de marchés quitte les abandonner s’ils
n’apparaissent pas rentables ;
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LE MARKETING A L’EXPORT : Cas des produits agroalimentaires au Maroc 2013
2) Une stratégie de concentration géographique : l’entreprise alloue ses
ressources à un petit nombre de marchés sur lesquels elle cherche à
s’enraciner.
Ces stratégies se combinent à celles de couverture de marché à savoir, choix
d’une concentration sur un petit nombre de segments de clientèle ou au contraire de
se disperser sur un grand nombre de segments.
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LE MARKETING A L’EXPORT : Cas des produits agroalimentaires au Maroc 2013
Les choix stratégiques de l’entreprise qui s’internationalise la conduisent à adopter
des modes de management différents.
Ces choix permettent de classer les entreprises en quatre catégories:
- Ethnocentrique: opérations internationales secondaires par rapport aux
opérations domestiques
- Polycentrique: Filiales indépendantes dans chaque pays
- Régiocentrique: filiales autonomes au niveau régional
- Géocentrique: Filiales au niveau mondial (multinational)
Ex: Général Motors dont les activités internationales ont été longtemps par
pays, sont désormais organisés par région (Europe, Asie, moyen orient etc.).
En 1997, les opérations fonctionnent comme une seule unité intégrale.
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LE MARKETING A L’EXPORT : Cas des produits agroalimentaires au Maroc 2013
La capacité financière: Investissement suffisant, Besoin en fond de
roulement et évaluation des risques de non paiement
Les compétences organisationnelles et personnelles: Personnel formé et
compétent pour bien négocier et un bon relationnel pour mobiliser les
différents partenaires (banque, transporteurs etc.)
Compétences Marketing et logistiques: Intelligence économique,
combinaison optimale des 4P, maitrise des opérations de logistique etc.
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LE MARKETING A L’EXPORT : Cas des produits agroalimentaires au Maroc 2013
rationnels et/ou la confier un observateur neutre, si possible, extérieurs à
l’entreprise.
La croissance des compétences distinctives de l’entreprise avec les exigences
concurrentielles peut être mise en évidence dans une matrice.
Pour envisager d’aborder un marché étranger sans handicap, l’entreprise ne doit pas
avoir des points faibles du point de vue des facteurs clés de succès. Ses chances de
réussite augmentent avec le degré de matrice de ces facteurs et quand existe un
avantage sur la concurrence.
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LE MARKETING A L’EXPORT : Cas des produits agroalimentaires au Maroc 2013
4
De plus de l’automatisation, la machine remplace certaines activités du cerveau humain, il peut corriger,
choisir, décider…
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LE MARKETING A L’EXPORT : Cas des produits agroalimentaires au Maroc 2013
Les critères de potentialité: il s’agit d’évaluer la situation économique d’un
pays, son niveau de développement et ses perspectives de croissance mais
également évaluer la situation de la demande locale ;
Les critères de sécurité: les risques liés à la situation politique d’un pays ne
doivent pas être négligés ;
A partir des informations fournies par la pré-étude, l’entreprise dresse un tableau
comparatif des marchés. Dans ces tableaux, on trouve des critères faisant l’objet
d’une notation allant de la situation la plus défavorable à la situation la plus
favorable.
2) Les études sur la structure et le fonctionnement d’un marché étranger:
Connaître le marché nouveau, et identifier ses principaux acteurs:
a) Demande: Evaluer la consommation actuelle du produit, et son évolution sur
les dernières années et envisager les tendances à venir
Concurrence: Evaluer la production locale et son évolution dynamique, - - les parts
de marché respectives, les tendances industrielles, les importations et leur évolution
dynamique et les principaux pays d’origine.
b) Prix: le prix pratiqué sur le marché, les marges de distribution, les conditions
de vente, le prix d’acceptabilité par les consommateurs ;
c) Distribution: la nature des canaux de distribution, les services rendus par les
distributeurs et la structure des coûts de distribution ;
d) Communication: les pratiques de la concurrence en matière de
communication commerciale; les moyens disponibles pour l’entreprise et
leurs coûts ;
e) Environnement légal et administratif: Produit (normes, protection des
marques et brevets etc..), - emballages et étiquetages (conception, recyclage,
mention obligatoires etc.), -conditions de vente (contrôle des prix et des
marges) ;
3) Les études sur un des éléments du plan de marchéage: Elles prennent
souvent la forme de tests permettant de mesurer la réaction probable du marché.
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LE MARKETING A L’EXPORT : Cas des produits agroalimentaires au Maroc 2013
Ces études peuvent prendre plusieurs formes : quantitatives, qualitatives ou
documentaires.
4.2. Le déroulement des études de marché
1) la formulation du problème
Il s’agit d’identifier le problème à résoudre et de rechercher ses origines possibles
ou de déterminer la décision à prendre. L’objet de l’étude sera de valider les
intuitions à retenir.
2) le projet d’étude
Il décrit les caractéristiques de l’étude et les procédures à employer. Le projet
comprend :
35
LE MARKETING A L’EXPORT : Cas des produits agroalimentaires au Maroc 2013
4.4. Les méthodes de prévision de la demande
Pour estimer la demande, l’entreprise dispose de plusieurs méthodes ;
4.4.1. Les méthodes qualitatives
1) des opinions d’experts et de consultants ;
2) le raisonnement par analogie avec des produits ou des marchés proches;
3) Les résultats de ces études peuvent être erronés car sont souvent
intuitives.
4.4.2. les méthodes statistiques de projection
Elles s’appuient sur des données du passé pour prédire l’avenir
Le test est réalisé sur une zone géographique restreinte mais représentative du
marché total.
II. La dimension d’action
1. La politique de produit internationale
Le produit est une variable clé de la stratégie marketing de toute entreprise, aussi
bien sur le marché domestique que sur les marchés étrangers :
Il influence les objectifs et stratégies de l'entreprise ;
Il véhicule son image de marque ;
Il influence les autres variables du marketing mix (prix, communication et
distribution) ;
Il détermine la clientèle et les concurrents de l'entreprise ;
Il influence la production et les programmes de R&D de l'entreprise ;
36
LE MARKETING A L’EXPORT : Cas des produits agroalimentaires au Maroc 2013
La première chose que l'entreprise exportatrice devra savoir, c'est si son produit est
compatible sur le marché.
Les résultats des études de marché permettront d’adapter les choix stratégiques les
plus profitables à savoir: adaptation ou standardisation.
Le sucées d’implantation dans un marché étranger est inhérent à une analyse
critique du produit tant au niveau technique que commercial.
1.1. L’analyse des contraintes
a. Les contraintes techniques:
1) L’analyse du produit sur le plan technique doit être élaborée quel que soit le
secteur d’activité de l’entreprise.
2) Cette analyse comporte une dimension normative complétée par la prise en
compte d’autres exigences techniques.
3) L’intégration des exigences techniques normatives d’un produit dans la
chaine de production limite les pertes de temps et d’argent.
a. L’entreprise est confrontée aux normes techniques soit environ
800000 dans le monde.
4) Le non respect des normes obligatoires peut causer:
Interdiction de pénétrer le marché
Retrait immédiat des matériels et d’éventuelles amendes et poursuites
Impossibilité de participer aux appels d’offre
5) Les entreprises doivent mettre en place un système de veille afin de suivre
les évolutions des normes applicables sur leurs principaux marchés.
b. Les contraintes commerciales:
1) La commercialisation des produits suppose une identification rapide des
produits par le consommateur.
2) la dénomination commerciale doit garantir le respect de certaines
caractéristiques:
Définition légale qui s’appuie sur un texte réglementaire (médicaments
etc.)
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LE MARKETING A L’EXPORT : Cas des produits agroalimentaires au Maroc 2013
Code d’usage émanant d’un centre technique ou d’un syndicat
professionnel ;
Impossibilité de participer aux appels d’offre ;
3) Les entreprises peuvent soit utiliser la marque utilisé sur le marché
domestique, soit en choisir plus adaptée au marché international soit utiliser
la marque de son distributeur.
4) Le choix de la marque internationale doit respecter les mêmes règles du
choix de la marque national et peut faire l’objet d’une protection
internationale.
5) L’étiquetage qui apporte des renseignements doit également respecter les
règles en vigueur sur le marché international.
38
LE MARKETING A L’EXPORT : Cas des produits agroalimentaires au Maroc 2013
1.3. Les prestations liées au produit
Les prestations liées au produit contribuent à se différencier par rapport aux
concurrents et à fidéliser la clientèle.
Niveau de Assistance
formation des technique
utilisateurs
Condition
d’utilisation
du produit
Technicité du Documentation
produit
La fixation d’un prix de vente export se base sur une démarche de collecte
des informations au sein de l’entreprise et sur le marché afin de définir un prix
respectant la relation Win-Win, les études de marché élaborées fournissent des
39
LE MARKETING A L’EXPORT : Cas des produits agroalimentaires au Maroc 2013
renseignements sur : la demande, le prix psychologique, la concurrence, les
distributions, l’accessibilité et la réglementation.
L’évaluation du cout de revient export qui repose sur une connaissance
parfaite des incoterms qui sont des éléments du contrat de vente indiquant le partage
de la responsabilité et du risque entre l’acheteur et le vendeur (transport,
dédouanement, assurance …)
Ex: Une entreprise marocaine vend un produit à une entreprise japonaise.
Au cours du transport par mer, la marchandise est détruite. Le vendeur a
rempli ses obligations contractuelles si le contrat est conclu selon in
incoterm du groupe C. En revanche, en cas d’utilisation d’un incoterm du
groupe D, ce vendeur n’a pas exécuté n’a pas exécuté son contrat qui lui
oblige de faire parvenir la marchandise à sa destination finale.
40
LE MARKETING A L’EXPORT : Cas des produits agroalimentaires au Maroc 2013
Le coût marginal ou direct costing: consiste à ne prendre en compte que les
seules charges variables, qu’elles soient directes ou indirectes, pour le calcul des
coûts et à gérer à partir de la marge sur coût variable.
Ex: Lorsque l’entreprise dispose d’une capacité de production excédentaire
et qu’elle assure grâce à ses commandes actuelles la couverture des frais
fixes, elle peut fixer le prix d’offre de toute commande supplémentaire au
niveau de son coût marginal, c’est-à-dire la variation des charges causé par
l’accroissement de la production. La méthode du point mort: permet
d’estimer, pour plusieurs hypothèses de prix, les quantités minimas à vendre
pour ne pas perdre d’argent. L’entreprise détermine son seuil de rentabilité
minimum, C’est-à-dire le niveau d’activité minimum permettant de couvrir
les charges.
41
LE MARKETING A L’EXPORT : Cas des produits agroalimentaires au Maroc 2013
3. La politique internationale de distribution
3.1. Les canaux de distribution
La distribution à l’international doit être organisé à travers les meilleurs
itinéraires et ce selon le type de produit:
Les produits à usage professionnel privilégiant le plus souvent des circuits
courts et à supprimer les points de vente permettant un contact direct entre le
fabricant et le client.
Les produits destinés aux particuliers exigeant des circuits longs et plus de
point de vente.
Le type de point de vente choisi prendra en considération certains critères
comme: la surface de vente, le degré de spécialisation, la technique de vente
utilisée etc.
L’entreprise choisit entre 3 formes d’organisations commerciales dont chacune
correspond à une image dans l’esprit du consommateur du pays visé.
1) Le commerce intégré: qui comprend la fonction de gros et de détail à la
fois.
2) Le commerce associé: comprend des détaillants indépendants qui gèrent
collectivement tout ou une partie de leurs achats.
3) Le commerce indépendant: point de vente dans lequel le commerçant
assume seul la responsabilité de ses achats.
3.2. Le choix en matière de distribution
L’entreprise choisira le circuit de distribution suivant les objectifs suivants:
a) Obtenir un certain volume de vente et de profit
b) Parvenir à un certain taux de pénétration du marché
c) Dispose d’une assistance et de sévices à la vente
d) Atteindre un objectif de rentabilité des investissements
Ce choix est soumis également à des contraintes:
a) Contraintes liées au produit: poids, taille, durée de conservation etc.…
b) Contraintes liées au marché cible: nombre de consommateurs, répartition
géographique, habitudes d’achat.
42
LE MARKETING A L’EXPORT : Cas des produits agroalimentaires au Maroc 2013
c) Contraintes liées à l’appareil commercial existant: Chaque pays a son
appareil commercial, avec une structure et des usages propres.
d) Contraintes légales et réglementaires: certains circuits sont obligatoires
pour certains produits (médicaments).
e) Contraintes financières: la correspondance des ressources de l’entreprise
au cout de mise en place des circuits
Trois types de couverture du marché sont envisageables:
1) La distribution intensive ou de masse: consiste à vendre à tout
commerçant qui souhaite revendre le produit. Les fabricants de grande
consommation adoptent volontiers cette démarche. Les inconvénients sont
(cout élevé, image détérioré, gestion lourde etc.)
2) La distribution sélective: l’entreprise limite le nombre de détaillant
espérant établir avec eux des relations plus fortes de coopération. La
sélection des revendeurs se base sur des critères tels que la surface
financière, la taille, leur image, qualité de service etc.…
3) La distribution exclusive: l’entreprise n’autorise qu’un seul commerçant
d’une zone donnée à commercialiser le produit. L’entreprise s’engage à ne
livrer que le distributeur et le distributeur s’engage à ne vendre que les
produits de l’entreprise. La concession et la franchise est un mode d’accès
typique de la distribution exclusive.
43
LE MARKETING A L’EXPORT : Cas des produits agroalimentaires au Maroc 2013
Les contraintes et les opportunités économiques, politiques, juridiques et
sociales du marché.
Nous distinguons trois principaux modes d’accès:
1) L’exportation contrôlée: L’entreprise répond directement aux demandes des
clients étrangers. Elle comprend:
a) Exportation directe: (vente sur salons, vente sur appel d’offre, vente à
distance, vente par internet).
b) Le représentant à l’étranger: Il s’agit d’un employé de l’entreprise
exportatrice, lié par un contrat de travail, basé à l’étranger et rémunéré par un
salaire fixe.
c) Le bureau de représentation: il s’agit d’une émanation de la société mère,
sans personnalité juridique et sans possibilité d’accomplir des actes de
commerce.
d) La succursale: il s’agit d’un service décentralisé du siège de l’entreprise.
Les obligations de la succursale sont proches de la filiale.
e) La filiale de distribution: établissement stable à l’étranger, doté d’une
raison sociale et d’une personnalité juridique contrôlée par la société mère.
Elle achète les produits de la société mère et les revend.
f) La filiale de production: installation d’une unité de production à
l’étranger motivée par la réduction des couts et des incitations à
l’investissement.
g) L’agent commercial: mandataire à titre de profession indépendante
chargé de négocier des contrats en faveur de l’entreprise.
44
LE MARKETING A L’EXPORT : Cas des produits agroalimentaires au Maroc 2013
Les sociétés d’accompagnement à l’international: sociétés de service qui
remplissent les fonctions du service export d’une entreprise, en agissant
pour le compte de son mandat.
Les transferts de technologies: cession de droit de propriété industrielle ou
de savoir faire. Elles peuvent prendre forme de cession de brevet ou de
licence.
45
LE MARKETING A L’EXPORT : Cas des produits agroalimentaires au Maroc 2013
1) La communication d’entreprise: décrire la réalité de l’entreprise à ses
partenaires.
2) La communication institutionnelle: faire connaître au public et au
personnel le système de valeurs de l’entreprise.
3) La communication de marque: Transmettre une idée et un positionnement
précis sur la marque.
4) La communication de produit: expose les qualités et des avantages du
produit.
Le choix des différents modes d’action sera fonction de 4 facteurs:
1) La nature du produit exporté: bien industriel, service ou bien de
consommation.
2) Le degré d’internationalisation de l’entreprise: les ressources et moyens
de l’entreprise.
3) Le mode d’accès au marché étranger: importateur, filiale etc.….
4) Les objectifs de communication commerciale: Prévision de vente et de
rentabilité.
L’entreprise a le choix entre :
La standardisation: Adopter une communication identique dans tous les
pays (ex: Mr Propre).
L’adaptation: mise en place d’une politique de communication spécifique
pour chaque pays (ex: Evian).
L’homogénéisation: solution intermédiaire entre la standardisation et
l’adaptation, c’est à dire préserver les mêmes images et positionnement tout
en utilisant des moyens de communication spécifiques à chaque marché (ex:
xara).
46
LE MARKETING A L’EXPORT : Cas des produits agroalimentaires au Maroc 2013
Mettre en valeur une caractéristique d’un produit.
Construire une image.
La mise au point d’une communication publicitaire exige des compétences
spécifiques comme les agences spécialisées.
La politique de communication internationale est assez semblable à la
communication nationale dans son principe et dans les outils employés. Elle est plus
complexe dans sa mise en œuvre et plus aléatoire au niveau des résultats. A
l'international, l'entreprise est confrontée à des difficultés au niveau de la
coordination et de la cohérence des messages diffusés.
La communication internationale doit également tenir compte d'un certain
nombre de contraintes supplémentaires telles que notamment les législations
locales, la disponibilité et les habitudes en matière de supports et de médias ainsi
que les différences culturelles et linguistiques.
Les résultats d'une campagne ne se feront parfois sentir qu'au bout de quelques
années. Le publicitaire doit tenir compte du signifiant (l’expression) du signifié (le
contenu) et de la connotation.
La perception de la publicité, son acceptation par les consommateurs est
variable selon les pays. Les gouts publicitaires sont très divers:
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LE MARKETING A L’EXPORT : Cas des produits agroalimentaires au Maroc 2013
Agence multinationale: filiale d’une société mère et de filiales implantées à
l’étranger
Réseau international d’agence de publicité: constitué d’une voire de 3
agences « tête de publicité » qui détiennent des participations minoritaires
dans le capital d’agences implantées dans différents pays.
Les correspondants à l’étranger d’une agence de publicité nationale
L’agence locale
48
LE MARKETING A L’EXPORT : Cas des produits agroalimentaires au Maroc 2013
e. Le cinéma : Le cinéma est un vecteur publicitaire dans lequel l'entreprise
peut investir en achetant des espaces publicitaires pour y diffuser des spots. Il
est assez apprécié dans les pays où la presse n'est pas de grande qualité.
49
LE MARKETING A L’EXPORT : Cas des produits agroalimentaires au Maroc 2013
budget qui lui est disponible et des réglementations en vigueur sur le marché visé
(exemple : valeur du produit offert, nature du produit).
4.5.2. La documentation de l'entreprise
La documentation d'entreprise constitue l'outil de communication de base de la
firme. Elle permet à l'entreprise exportatrice de communiquer avec l'acheteur
professionnel à l'étranger.
La documentation doit contenir des informations tant techniques que
commerciales répondant d'avance aux questions que pourrait se poser le prospect
sur l'entreprise ou sur les produits.
Le personnel de vente doit apprendre à l'intégrer dans sa démarche commerciale
et en faire un support pour son argumentation.
Le personnel de vente: Lors d'une vente directe, le personnel de vente est
utilisé pour communiquer avec les clients prospects, essentiellement en face
à face et avec un contact personnel.
Les brochures: La plaquette d'entreprise, souvent premier contact avec les
prospects à l'étranger, est la carte de visite d'une entreprise. Elle doit y mettre
en évidence tous les éléments qui tendent à l'assurer sur les marchés
étrangers.
Les catalogues: Les catalogues ont pour objectif de présenter de manière
plus détaillée les produits de l'entreprise pour promouvoir son image sur les
marchés étrangers.
Les supports audiovisuels: L'audiovisuel d'entreprise, que ce soit le
diaporama ou le film vidéo, complète la plaquette d'entreprise et le catalogue
produits.
50
LE MARKETING A L’EXPORT : Cas des produits agroalimentaires au Maroc 2013
Les relations presses : Les relations presse consistent à diffuser auprès de
personnes neutres sélectionnées - journalistes, leaders d'opinion, experts,
commentateurs spécialisés, décideurs...- des informations intéressantes et
suffisamment neutres sur l'entreprise, ses activités, son savoir-faire, ses
produits et son personnel. La communication événementielle : La
communication événementielle consiste à développer la communication de
l'entreprise par l'intermédiaire d'un événement, d'une activité ou d'un
individu qu'elle soutient matériellement ou financièrement ex (Le
sponsoring et le mécénat)
La participation à des manifestations commerciales : La participation à
une foire internationale est souvent considérée comme une première étape
pour les entreprises démarrant dans l'exportation.
Le marketing direct : Le marketing direct regroupe toutes les techniques de
vente ou de communication qui permettent de s'adresser directement au
consommateur. (Exemple : fichier de clients, mailing ou publipostages, le
phoning, télématique).
Les dimensions stratégiques du marketing à l’export apparaissent comme deux
éléments complémentaires, l’un qui est de l’analyse, a pour but l’implantation de
l’entreprise sur le marché, tandis que l’autre (dimension de l’action) a pour objectif
la longitude et la durabilité de l’existence de l’entreprise sur le marché en exploitant
les outils du marketing international.
Dans une économie qui se veut de plus en plus internationale, l’entreprise est
confrontée à de nouveaux défis. Nombreuses sont celles qui se sont laissées tenter et
qui ont réussi une expérience sur les marchés extérieurs. Nombreuses aussi sont
celles qui ont vécu des échecs cuisants.
Décider d’exporter engage donc l’entreprise sur des marchés nouveaux et
peu connus. La démarche classique, qui a fait ses preuves, s’avère souvent peu
opportune lorsque l’entreprise se contente de la décalquer dans les pays où elle
souhaite exporter. C’est dans cette perspective que l’approche des marchés
extérieurs constitue à elle seule une particularité au niveau marketing.
51
LE MARKETING A L’EXPORT : Cas des produits agroalimentaires au Maroc 2013
Il est donc nécessaire de mettre en place, ex ante, une démarche pragmatique
de l’exportation qui lui permettra de mieux appréhender l'environnement et les
caractéristiques politiques, sociales, économiques, et culturelles des marchés qu’elle
souhaite attaquer, avant de choisir les axes d’orientation stratégiques les plus
pertinents.
Dans la partie qui suit, on va traiter la mise en œuvre du marketing à l’export
par les entreprises exportatrices des produits agroalimentaires dans la région SMD
en analysant dans quelle mesure ont réussi d’adopter des stratégies export.
52
LE MARKETING A L’EXPORT : Cas des produits agroalimentaires au Maroc 2013
DEUXIEME CHAPITRE :
53
LE MARKETING A L’EXPORT : Cas des produits agroalimentaires au Maroc 2013
DEUXIEME CHAPITRE: L‘ANALYSE EMPIRIQUE DU MARKETING A L’EXPORT :
CAS DES PRODUITS AGROALIMENTAIRES
54
LE MARKETING A L’EXPORT : Cas des produits agroalimentaires au Maroc 2013
dont 13,6 milliards provenaient de l’exportation. En 2009 les exportations
atteignirent 16,6 milliards de dirhams. Ces données montrent que le secteur présente
de grandes capacités de développement, auxquelles il faut ajouter qu’il n’est pas
tout à fait organisé actuellement, qu’il est fragile et peu compétitif. Les activités
industrielles qui regroupent le secteur sont : les fruits, les légumes, le poisson, les
conserves, la viande (bœuf et agneau), la volaille, les boissons, les huiles, les
produits laitiers, la farine, les céréales, les aliments pour les animaux, le tabac, en
plus d’autres produits alimentaires. Les trois premières activités sont les plus
importantes et sont orientées vers l’exportation, avec les poissons ; le reste est
exclusivement développé pour répondre à la demande intérieure.
La région de Souss Massa Draa est une des plus importantes dans le
développement du secteur agroalimentaire car c’est une des régions principales en
ce qui concerne la pêche et l’agriculture.
L’agriculture est l’activité principale dans la région de Souss Massa Drâa, qui
est caractérisée par la diversité des cultures (céréales, fruits, agrumes
particulièrement…). Voici quelques chiffres significatifs :
- 1ère région productrice d’agrumes et de légumes au niveau national.
- 1ère région en production de bananes sous serres.
- Représente 32% de la valeur ajoutée agricole nationale.
- Représente 44% des exportations agricoles du royaume.
- Représente 21% de la production et 80% des exportations de légumes au
niveau national.
- Représente 48% de la production et 62% des exportations d’agrumes au
niveau national.
L’industrie de la pêche embauche approximativement 400.000 personnes dans
tout le Maroc et contribue à hauteur de 15% du PIB agricole national. Les
principaux centres de pêche sont Safi, Essaouira, Casablanca y Agadir, et les
produits principaux sont : la sardine, le thon, le maquereau, les anchois et les
crustacés et les mollusques. Une grande partie du poisson est transformé, congelé et
mis en conserve, et est exporté, surtout en Europe.
55
LE MARKETING A L’EXPORT : Cas des produits agroalimentaires au Maroc 2013
1. L’agriculture dans la région de SMD
Agadir est considéré comme étant le premier port de pêche du pays avec 18%
de la production nationale, ce qui représente 120.000 tonnes de poissons et de fruits
de mer. La région produit 35% de la valeur ajoutée nationale, elle est donc leader
dans le secteur. Le secteur emploi 15.000 personnes (2% de la population), et
génère un PIB de 1,8 milliard de dirhams (6% du PIB régional).
56
LE MARKETING A L’EXPORT : Cas des produits agroalimentaires au Maroc 2013
Les investissements principaux réalisés ces dernières années se sont concentrés
sur les navires de pêche et les infrastructures des ports, ce qui a augmenté la valeur
unitaire des produits de la mer destinés à l’exportation.
Agadir accueille 70% de la flotte de pêche hauturière, 22% des entreprises de
transformation des produits de la pêche, et 59% des services de congélation du
Maroc. En ce qui concerne les exportations, 54% de la valeur totale nationale
provient du secteur de la région de Souss Massa Drâa. 29% de ces exportations
représente les produits congelés.
Cependant, Agadir voit diminuer le niveau des matières premières depuis
quelques années. C’est également le cas des flux d’investissement, et de la faiblesse
de l’innovation dans le secteur. Pour palier à ces inconvénients, le Conseil Régional
a mis en place, avec l’appui du Ministère de l’Agriculture et de la Pêche et les fonds
Igrane, le fonds agricole et MED-Z, la création du projet Hub :
- Parc Halieutique Agadir (Héliopolis), parc industriel entièrement dédié à la
pêche y à l’industrie de transformation des produits de la mer. Une fois
ouverte (la construction commence en décembre 2011), toutes les entreprises
en relation avec la pêche pourront s’y installer.
Ce projet placera la région de Souss Massa Drâa à l’avant-garde du secteur
de la transformation du poisson, car c’est le premier parc de ce type au
Maroc. Voici quelques données importantes du parc :
- 150 hectares.
- Potentiel de transformation 500.000 tonnes
- Coût global d’investissement de 6,6 millions de dirhams
- Création de 20.000 emplois
- 46 ha dédiés à l’industrie de transformation
- 28 ha dédiés aux industries de soutien
- 26 ha pour les activités logistiques
- 11 ha pour les activités de services
57
LE MARKETING A L’EXPORT : Cas des produits agroalimentaires au Maroc 2013
58
LE MARKETING A L’EXPORT : Cas des produits agroalimentaires au Maroc 2013
5
Source : Plan Maroc Vert
59
LE MARKETING A L’EXPORT : Cas des produits agroalimentaires au Maroc 2013
secteur de l’agriculture et de l’agroalimentaire. Agrotech a aussi créé un centre
pour les activités dans le domaine de l’agro technologie.
Le plan pour la région dispose d’un investissement global de 10,54
milliards de dirhams, dont approximativement 50% sera destiné à des projets de
grande valeur ajoutée (pilier I), 10% à des projets solidaires (pilier II), et 40%
sera destiné à des projets transversaux. Les objectifs de ces projets pour
l’horizon 2020 sont :
- Augmentation de la production : Légumes (47%), Agrumes (37%), Olives
(85%), palmier dattier (12%), cactus (55%), safran (35,3%).
- Améliorer le rendement des exportations pour arriver à 1,27 milliards de
dirhams contre 886 millions actuels. 45% pour les fruits et 44% pour les
agrumes.
- Croissance de la valeur ajoutée annuelle du secteur jusqu’à 9,2 milliards de
dirhams contre 5,3 milliards actuellement.
- Création d’emplois : 12,63 millions de journées de travail.
- Développement de la production animale : lait, viandes rouges (bovins, ovins,
et caprins), viandes blanches et apiculture.
60
LE MARKETING A L’EXPORT : Cas des produits agroalimentaires au Maroc 2013
- Epices
- Plantes aromatiques et médicinales
- Conserves
- Dérivés d’huile.
2) Plan de développement des filières de produits de base nationaux.
- Développement de l’industrie laitière
3) Plan d’appui en faveur des filières intermédiaires
- Amélioration des filières du chocolat, des galettes, des bonbons, des
boissons, et amélioration des la compétitivité des PME.
4) Programme de formation adapté au secteur.
5) Réseau d’agro-pôles.
Ces agro-pôles créés pour dynamiser le secteur de l’agro-industrie et de l’agro-
technologie, résident en 5 zones industrielles ou se concentrent toutes les entreprises
agroalimentaires. Ils sont en plus dotés de services d’accompagnement spécifiques
pour aider les entreprises et les rendre plus compétitives.
- Agro-pôle de Meknès.
- Agro-pôle de l'Oriental.
- Agro-pôle du Souss: une analyse du projet a déjà été réalisée.
- Agro-pôle du Gharb.
- Agro-pôle du Haouz.
- Agro-pôle de Tadla.
61
LE MARKETING A L’EXPORT : Cas des produits agroalimentaires au Maroc 2013
- Barrages d’une capacité totale de 1.357 millions de m3 et de 626 millions de
m3 par an.
- Une population de 3,11 millions d’habitants dont 60% vit en zones rurales.
- Nombre d’exploitations agricoles : 193.000.
- Têtes de bétail : 220.000 têtes de bovins ; 1.050.000 d’ovins ; 960.000 de
caprins et 120.000 de ruches.
- Nombre de coopératives : 363 dont 80% fonctionnelles.
- Indice de pauvreté : moyenne : 16,2%, max : 20,1%, min : 8,1%.
- Nombre de réassociations : 677 dont 100% fonctionnelles.
- Nombre d’unités agro-industrielles principales : 1 unité de stockage de grain,
9 moulins industriels, 8 centrales laitières, 34 unités de trituration d’olives, 4
unités de conserves végétales, une unité de distillation de roses, une unité de
conditionnement de safran, 3 unités de production d’aliments de bétails,
autres (unités de valorisation de l’argan, cactus…).
- Unités territoriales : 6 (UTA1 : PRE-Sahara du Drâa, UTA 2 : Haut Atlas
Central, Haut Atlas Occidental, UTA 4 : Anti Atlas Ouest, UTA 6 : Ida
Outanane, UTA 6 : Souss).
b. Ressources en eau
Grand Hydraulique :
- Superficie équipée : 58.850 Ha.
- Superficie à équiper : 10.000 Ha.
- Dotation moyenne : 411 Mm3.
- Besoins : 540 Mm3.
- Bilan : déficit de 129 Mm3 (24M).
Petite et Moyenne Hydraulique :
- Superficie : 88.355 Ha.
- Volume mobilisé : 607,15 Mm3
Irrigation privée (eaux souterraines) :
- Superficie : 48.500 Ha.
- Volume mobilisable : 368,2 Mm3.
62
LE MARKETING A L’EXPORT : Cas des produits agroalimentaires au Maroc 2013
- Volume à mobiliser : 368,2 Mm3.
- Bilan (PMH+ I. Privée) : Déficit de 340 Mm3.
c. Ressources temporaires :
- Superficie : 26.245 Ha.
d. Ressources en terre
- 79% des exploitations ont moins de 5 hectares (80% SAU), 2% ont moins de
20 Ha.
- Domaine Privé d’Etat (DPE) : 23.600 HA.
- Terrains collectifs : 35.485 Ha.
- Habous et Guich : 3.450 Ha.
e. Occupation de l’espace agricole et principaux secteurs de production
- Production végétale : les cultures de légumes et d’agrumes en irrigation dégagent
des hautes valeurs ajoutées (98.000 Dh/Ha pour les légumes et 32.000 Dh/Ha
pour les agrumes) malgré leur petite superficie.
- Production animale : le secteur laitier présente le même volume d’affaires que le
secteur de la viande rouge. Ce dernier est le plus consommateur d’emplois. La
production de viande blanche présente une faible valeur ajoutée.
63
LE MARKETING A L’EXPORT : Cas des produits agroalimentaires au Maroc 2013
1.3. L’analyse de l’offre de l’industrie de transformation du poisson
Cette industrie traite près de 70% des captures de pêche côtière et exporte à peu
près 85% de la production à une centaine de pays sur les cinq continents, surtout en
Europe.
a. Conserves
Cette industrie est la plus importante du secteur et regroupe une trentaine
d’unités de traitement ayant une capacité annuelle de 300.000 tonnes de matière
première, employant 21.000 salariés, permanents et saisonniers. En 2009 128.320
tonnes ont été exportées, avec un chiffre d’affaire de 3,63 milliards de dirhams.
La sardine est la reine des conserves et son offre est très variée : sardines
entières, sans peau, en filets, conservées dans l’huile, à l’huile d’olive, piquantes, à
la tomate, naturelles, ou au citron. Les autres conserves principales sont les
maquereaux et le thon.
Le graphique6 suivant de l’Union Nationale de l’Industrie des Conserves de
Poisson montre la distribution des conserves par pays. On peut voir que l’Europe est
le principal importateur des conserves de poisson marocaines avec 48% du total.
b. Semi-conserves
Cette industrie traite surtout la salaison et les marinades ainsi que les anchois.
Il existe une vingtaine d’entreprises de production et une dizaine de salaison. Elle
génère 6.000 emplois directs, dont 1.000 sont permanents. Elle dispose d’une
6
Source : Union Nationale de l’Industrie des Conserves de Poisson.
64
LE MARKETING A L’EXPORT : Cas des produits agroalimentaires au Maroc 2013
capacité de production de 16.000 tonnes par an et son chiffre d’affaire en
exportation a dépassé les 931 millions de dirhams en 2005.
c. Congélation en terre
La majorité des entreprises se trouvent dans la région à Agadir, Tan Tan,
Dakhla et El Ayoune, car cette zone est la plus productrice de poulpe, de sèche, de
crevettes, de langoustines et de bouquets. Cette activité est la plus importante du
secteur avec 6.000 emplois.
d. Poisson frais
Cette industrie produit 34.000 tonnes de poisson blanc par an, bien qu’elle ait
une capacité de traitement de 120.000 tonnes par an. La production est destinée
principalement au marché européen, et plus particulièrement au marché espagnol,
car le pays absorbe 73% du chiffre d’affaires.
e. Farines et huiles de poisson
Les entreprises dédiées à cette activité se trouvent dans les ports à sardine
comme à Agadir, Safi, Tan Tan, Essaouira et El Ayoune. Cette industrie est
composée de 20 unités avec 1.000 postes de travail et de 8.000 marins et produit
8.000 tonnes par jour.
2. Analyse de la demande
65
LE MARKETING A L’EXPORT : Cas des produits agroalimentaires au Maroc 2013
vendeurs sont des critères importants. La moyenne de coût de consommation par
habitant est de 950 euros par an, et en général, les familles sont composées de 4 à 5
personnes. De toute manière, il y a une grande différence entre la consommation
dans les zones rurales et les zones urbaines.
Avec l’augmentation du niveau de vie, les dépenses en alimentation ont baissé dans
la population marocaine. Cependant, elle représente 40% des dépenses.
Les données suivantes de l’étude de la région de Souss Massa Drâa, publiée en
2010 par l’agence pour le Développement Agricole, présentent la production de
certains produits et comment est distribuée la demande.
- Tomate : 73% est destiné à la consommation nationale, 19% est exporté
(France 65%, Espagne 17%...), et les 8% restants sont transformés.
- Agrumes : 43% pour la consommation nationale, 55% pour l’exportation en
Russie et 2% pour la transformation.
- Huiles (olive, argan) : la production se développe pour répondre à la
demande nationale et seulement 16% est transformé. Le Maroc est le second
exportateur d’huile du monde.
- Pêche : 41% de la production nationale est consommé, 15,7% est destiné aux
conserves, et 33% est utilisé pour faire des farines et des huiles, le reste est
congelé ou salé.
- Lait : le total de la production du pays est utilisé pour la consommation
nationale.
3. Réglementation et législation
66
LE MARKETING A L’EXPORT : Cas des produits agroalimentaires au Maroc 2013
production, transformation, distribution, et commercialisation ainsi que les
peines pour infractions.
- Dahir portant la Loi N° 1-75-291 du 24 chaoual 1397 (8 octobre 1977) sur
les mesures relatives à l’inspection sanitaire et qualitative des animaux
vivants et des produits d’origine animale. Cette loi sert à déterminer et à
contrôler les conditions d’hygiène des animaux et des produits d’origine
animale.
- Loi 9/94 relative à la protection des obtentions végétales au Maroc, adoptée
par la Chambre des Représentant, pour résoudre le vide juridique en matière de
« création » variétale et stimuler la recherche agronomique dans le pays.
- Dahir sur la Loi N° 1-76-472 du 5 chaoual 1397 (19 septembre 1977) qui
modifie le dahir N° 1.69.169 du 10 joumad a I 1389 (25 juillet 1969),
réglementant la production et la commercialisation de graines et de
plantes. Cette loi établit que la commercialisation et la production de graines et
de plantes sont soumises au contrôle et doivent être certifiées. De plus, il établit
un catalogue officiel des espèces et des variétés de plantes cultivables au
Maroc. En ce qui concerne la commercialisation, cette loi dit que les graines et
les plantes peuvent uniquement être commercialisées par les organismes
autorisés par décret du Ministre de l’Agriculture et en relation avec les prix
d’achat des producteurs et de vente des agriculteurs. Les prix sont fixés
conformément à la législation et à la règlementation relative au contrôle des
prix.
- Loi N° 02-84 relative aux associations d’usagers d’eaux agricoles.
Ce code définit les avantages agricoles que les agriculteurs peuvent avoir et
leurs obligations. Parmi les avantages, l’apport d’aides financières de la part de
l’Etat (crédit, primes, subventions, adaptations fiscales) et d’aides techniques :
Réalisation d’infrastructures de base.
Opérations de protection et d’amélioration de la productivité du sol, des
cultures et du bétail.
Travaux de recherche agronomique.
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LE MARKETING A L’EXPORT : Cas des produits agroalimentaires au Maroc 2013
68
LE MARKETING A L’EXPORT : Cas des produits agroalimentaires au Maroc 2013
- Conditions climatiques favorables pour les cultures destinées à l’exportation.
- Existence d’une infrastructure importante de base (équipements agricoles, ports,
aéroports, agropoles, et le parc halieutique…).
- Dynamisme des producteurs et savoir-faire local.
Dans le cadre du plan Maroc Vert, 80 projets sont développés et répartis en
deux piliers, accompagnés de plusieurs actions et de projets transversaux
comme l’économie de l’eau, la formation et la recherche :
- Pilier I : 24 projets pour le développement de filières de grande valeur
ajoutée.
- Pilier II : 56 projets pour le développement d’une agriculture solidaire
pour améliorer les revenus des agriculteurs et lutter contre la pauvreté.
- Les projets par secteur et par pilier sont divisés ainsi :
- Production végétale : Le développement des systèmes de production végétale
comprend 48 projets potentiels, dont le financement est estimé à 3.513 millions
de DH entre 2009 et 2020. 9 d’entre eux appartiennent au pilier I. Le nombre de
projets du pilier II est de 39 avec un investissement estimé de 1.411 millions de
dirhams.
- Production animale : 32 projets potentiels ont été sélectionnés pour le
développement de la production animale avec un investissement estimé de 1,35
milliards de DH. 47% des projets sont du pilier I. Les investissements destinés
au développement du secteur laitier représentent, respectivement, 65% du pilier
I et 24% du pilier II.
Produits ayant potentiel dans la région SMD
Par ordre d’importance :
1° Argan
Emblématique et caractéristique de la région, l’argan occupe une surface de
culture de 800.000 hectares dans tout le monde, et 80% de cette surface se trouve
dans la région de Souss Massa Drâa.
Sa culture a un caractère traditionnel dans la région et présente des
caractéristiques très intéressantes comme son utilisation, le fait que ce soit un
69
LE MARKETING A L’EXPORT : Cas des produits agroalimentaires au Maroc 2013
produit unique, et le niveau de développement actuel de son industrie, qui offre
actuellement de bonnes opportunités d’affaires, au vu de son potentiel de croissance
2° Safran
Le Conseil Régional de Souss Massa Drâa a été celui qui a instauré la
Dénomination d’Origine Protégée AOP Taliouine SAFRAN, un signe distinctif qui
protège et organise une chaîne de valeur du safran. L’approche AOP créera de
nombreux emplois pour les jeunes sur toute la chaîne : production, séchage, et
commercialisation. Afin de renforcer les racines culturelles du Safran en tant que
produit de la terre de la région, AOP encourage l’organisation de coopératives et
d’unions de coopératives de producteurs de safran.
3° La figue de Barbarie
Sa culture représente 57% des ventes totales agricoles de la région et 48% de sa
production nationale. Le développement de cette activité est considéré une priorité,
car jusqu’à maintenant elle n’était pas organisée de manière adéquate, bien qu’elle
ne présente pas un grand potentiel de croissance.
4° Le palmier dattier
Dans la région, la production de palmier représente 20% des ventes agricoles de
la région, et 40% de la production nationale. Cette activité se caractérise par un
grand potentiel de croissance, et nécessite un élan dans son développement car elle
est en déclin depuis quelques années. Ceci s’explique surtout par le fait que les
conditions de son développement sont difficiles, et par l’exode rural de la
population qui provoque un abandon progressif des activités les plus traditionnelles.
La région compte 1,9 millions de palmiers qui produisent 600.000quintaux
annuellement.
5° La Rose
La culture de la rose dans la région de Souss Massa Drâa représente 100% de la
production nationale. Les zones de culture s’étendent sur 45 km dans la vallée des
roses (5 km au sud de El Keela jusqu’à 4 km au nord de Dades Boulmane), et la
production totale annuelle est de 32.000 tonnes.
70
LE MARKETING A L’EXPORT : Cas des produits agroalimentaires au Maroc 2013
6° Le Miel
Dans la région de Souss Massa Drâa, le miel est obtenu de l’abeille noire et de
l’abeille du Sahara, qui sont plus résistantes aux maladies et plus productives.
La région compte 110.000 ruches traditionnelles et 25.000 industrielles.
El Amlou est une recette spéciale de la région, élaborée avec du miel, de l’huile
d’argan et des amendes.
La production de miel annuelle à Imouzzer Ida Outanane (région de SMD) est
estimée à 180 tonnes. La région produit le meilleur miel du pays avec une saveur de
thym. Cette région héberge une des plus anciennes ruches collectives : la ruche
Inzerki. Le Plan Maroc Vert débourse 13 millions de dirhams sur 58 ans pour
moderniser le secteur apicole. Pour l’année 2020 la région aura 22.000 ruches.
7° Les Amendes
Ce fruit s’est établi de manière naturelle dans les vallées et les plateaux de
l’Atlas, et après l’olive, c’est le fruit qui occupe le plus de surface au Maroc
(132.000 hectares).
La production dans le pays d’amendes oscille entre 50.000 et 90.000 tonnes.
Les plantations sont généralement situées en montagne, comme celles de l’Anti-
Atlas, et en zones arides et semi-arides (Tafraout, Azilal, Draa oasis).
La région de Souss Massa Drâa occupe la première place des producteurs
d’amendes au Maroc. LE processus de production représente une des priorités du
Plan Vert du Maroc, qui prévoit l’augmentation de la surface cultivée de 30%.
Le Festival de l’Amende est célébré tous les ans, et organisé par le Conseil
Régional de Souss Massa Drâa. Il a pour objectif de promouvoir sa culture.
8° Le Câpre
Le Maroc est actuellement le plus gros producteur et exportateur de câpres au
niveau mondial. Les 3 régions productrices principales de ce fruit sont Safi,
Taounate et Taroudant.
Dans la région de Souss Massa Drâa les zones de culture sont situées sur le
versant sud du Haut Atlas et de l’Anti-Atlas. Un projet a été mis en place pour
implanter 400.000 viviers sur une zone de 1.000 hectares dans la province de Tiznit.
71
LE MARKETING A L’EXPORT : Cas des produits agroalimentaires au Maroc 2013
9° Le Henné
Dans la région de Souss Massa Drâa, le henné se cultive sur une surface de
1.200 hectares dans la zone de Tazarine et dans la vallée Draa, et emploie 2.400
agriculteurs. Sa production est de 36.000 quintaux par an.
72
LE MARKETING A L’EXPORT : Cas des produits agroalimentaires au Maroc 2013
Afin de compléter l’étude théorique, on a essayé de répondre à notre
problématique qui consiste en l’étude de l’existence d’une mise en œuvre d’un
marketing international au sein des entreprises exportatrices des produits
agroalimentaires dans la région SOUS- MASSA- DRAA.
73
LE MARKETING A L’EXPORT : Cas des produits agroalimentaires au Maroc 2013
2. L’échantillonnage
Pour recueillir des informations sur notre population statistique telle que les
entreprises exportatrices des produits agroalimentaires, nous avons adopté
la méthode des sondages ou échantillonnage qui conduit à n’examiner qu’une
fraction de la population, un échantillon.
3. L’échantillon de l’enquête
Pour évaluer le marketing au sein des entreprises exportatrices opérant dans
le secteur agroalimentaire, il convient de mener différentes enquêtées sur le terrain,
auprès d’un ensemble d’entreprises, pour récolter des informations spécifiques
concernant notre étude. Un recensement de l’ensemble de la population concernée
est la plupart du temps irréalisable. Bien souvent la population est trop vaste pour
être enquêtée dans sa totalité, s’ajoutent aussi les moyens limites (ex : nombre
d’enquêteurs restreints, zones enclavées), et le manque de temps est aussi une
contrainte majeure.
Pour ces raisons nous avons essayé de se focaliser sur un échantillon représentatif
tel que : N = 48
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LE MARKETING A L’EXPORT : Cas des produits agroalimentaires au Maroc 2013
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LE MARKETING A L’EXPORT : Cas des produits agroalimentaires au Maroc 2013
FRESH FRUIT SARL Nouveau Port AGADIR
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LE MARKETING A L’EXPORT : Cas des produits agroalimentaires au Maroc 2013
2. Identification des ETP interrogées
2.1. Présentation selon la forme juridique
77
LE MARKETING A L’EXPORT : Cas des produits agroalimentaires au Maroc 2013
Les frais du constitution sont moins importants par rapport aux autres
formes;
L’absence de capital minimum exigé par la loi.
La facilité de gestion de ces types de sociétés;
La responsabilité est limitée à concurrence des parts sociales.
6%
19%
Agrumes
Primeurs
Poissons congelés
47% Produit de conserve
28%
78
LE MARKETING A L’EXPORT : Cas des produits agroalimentaires au Maroc 2013
entreprises opérant dans le secteur de l’industrie agroalimentaire sont assez rares
d’où la faible proportion (6%).
14%
27%
59%
Les entreprises qui ont des produits occupant une part grandissante à
l’étranger représentent 59% de l’échantillon. Par contre nous constatons bien que
celles qui vendent leurs produits dans un seul pays sont peu nombreuses.
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LE MARKETING A L’EXPORT : Cas des produits agroalimentaires au Maroc 2013
Il est important de montrer que la cause de l’importance de nombre des
entreprises ayant des parts de marché grandissantes à l’étranger peut être celle liée à
la fidélité et la régularité existant entre ces entreprises et leurs clients.
Elle peut être due également à une bonne connaissance des besoins, les attentes, le
potentiel d'achat, les caractéristiques et les habitudes de leur clientèle dans les
divers segments de leurs marchés étrangers.
1.3. La transformation du produit export
Tableau 4 : la transformation du produit exporté
Oui 8 29,60%
Non 19 70,40%
80
LE MARKETING A L’EXPORT : Cas des produits agroalimentaires au Maroc 2013
En faisant le croisement entre le produit et la transformation de ce produit. Il nous
apparait que le nombre des entreprises recourant au secteur de l’industrie
agroalimentaire est moins important.
1.4. La capacité de production
Tableau 5 : La capacité de production
Disposition d'une capacité de production Nb. cit. Fréq.
Non réponse 1 3,70%
Oui 14 51,90%
Non 12 44,40%
Total observations 27 100%
81
LE MARKETING A L’EXPORT : Cas des produits agroalimentaires au Maroc 2013
capacités de production pour répondre, entre autres, à une demande accrue pour
leurs produits.
1.5. La disposition des fonds nécessaires pour la modification des
produits en fonction du marché cible
Tableau 6 : La disposition des fonds nécessaires pour la modification des
produits en fonction du marché cible
Disposition de fonds nécessaires Nb. cit. Fréq.
Non réponse 2 7,40%
Nous disposons du financement nécessaire 7 25,90%
Nous préparons le financement 15 55,60%
Nous n'avons pas de financement 3 11,10%
Total observations 27 100%
Nous préparons
le financement
56%
82
LE MARKETING A L’EXPORT : Cas des produits agroalimentaires au Maroc 2013
En partant de ces constats, on peut conclure que les entreprises prennent en
considération le côté financier. Cependant, elles ont besoin de temps pour le
préparer leurs dossiers, car elles sont conscientes que la modification et la
promotion du produit est source d’amélioration du qualité de produit et de son
unicité sur le marché cible. C’est donc un facteur clé de succès que doivent
maitriser ces entreprises pour avoir et défendre une bonne position sur leurs
marchés cibles export.
1.6. Les compétences des dirigeants au niveau de l’activité
d’exportation
Tableau 7 : Les compétences des dirigeants au niveau de l’activité
d’exportation
Les compétences des dirigeants Nb. cit. Fréq.
Oui 25 92,60%
Non 2 7,40%
Total observations 27 100%
20
15
10
5 2
92,60% 7,40%
0
Oui Non
Nb. cit. Fréq.
83
LE MARKETING A L’EXPORT : Cas des produits agroalimentaires au Maroc 2013
La prise en considération de ce facteur par les entreprises peut s’expliquer par
l’obligation pour toute entreprise qui souhaite internationaliser ses activités ou
vendre ses produits à l’export d’avoir des bons dirigeants qui doivent s’adapter avec
ses activités export.
1.7. Le respect des échéances du paiement
Tableau 8 : Le respect des échéances du paiement
Oui 27 100%
Non 0 0,00%
0,00%
Non
0
Fréq.
Nb. cit.
100%
Oui
27
0 5 10 15 20 25 30
84
LE MARKETING A L’EXPORT : Cas des produits agroalimentaires au Maroc 2013
1.8. L’avantage concurrentiel export
Tableau 9: L’avantage concurrentiel export
Oui 24 88,90%
Non 3 11,10%
24
25
20
15 Nb. cit.
Fréq.
10
5 3
88,90%
11,10%
0
Oui Non
85
LE MARKETING A L’EXPORT : Cas des produits agroalimentaires au Maroc 2013
2. Exploitation des outils marketing à l’export
2.1. L’étude du marché étranger
Tableau 10 : l’étude du marché étranger
l'étude du marché étranger Nb. cit. Fréq.
primaires 15 55,60%
secondaires 15 55,60%
visite dans le pays visé 15 55,60%
quelques recherches primaires et secondaires 7 25,90%
aucune recherche n’est effectuée 5 18,50%
Total observations 27
9% primaires
12% 27%
secondaires
quelques rechérche
26% primaires et secondaires
26% aucune rechérche est
effectuée
86
LE MARKETING A L’EXPORT : Cas des produits agroalimentaires au Maroc 2013
2.2. L’engagement des représentants dans les pays étrangers
Tableau 11 : l’engagement des représentants dans les pays étrangers
Graphe 11: Représentation selon l’engagement des représentants dans les pays étrangers
44,40%
dans tous les payes
12
14 dans certain payes
pas d'engagement
51,90%
1
3,70%
Les entreprises qui ont engagé des représentants avaient adopté des stratégies
d’impartition (sous traitante, franchise, cession de licences…) qui leur permettront
d’élargir des canaux de distribution afin d’augmenter leur chiffre d’affaires sur le
marché export. Quant aux autres entreprises, il est probable qu’elles soient
87
LE MARKETING A L’EXPORT : Cas des produits agroalimentaires au Maroc 2013
incapables d’adopter des stratégies de cette façon vu leurs situations financières ou
bien craignent d’envisager des risques en adoptant ce type de stratégies. Sinon elles
vont confronter des difficultés au niveau de leurs politiques commerciales car
l’internationalisation exige des stratégies correspondantes à l’important volume que
va connaitre l’activité.
Oui 26 96,30%
Non 1 3,70%
Graphe 12: Représentation selon l’engagement des transitaires ou des courtiers en douanes
30 96,30%
25
20
15
Fréq.
10 Nb. cit.
5
3,70%
0 26
1
Oui
Non
88
LE MARKETING A L’EXPORT : Cas des produits agroalimentaires au Maroc 2013
2.4. La politique du prix
Tableau 13 : La politique du prix
la politique du prix Nb. cit. Fréq.
Luxe 2 7,40%
prix bas 1 3,70%
d'écrémage 0 0,00%
prix moyen 9 33,30%
autres 15 55,60%
Total observations 27 100%
0%
7% 4%
33%
56%
89
LE MARKETING A L’EXPORT : Cas des produits agroalimentaires au Maroc 2013
2.5. La politique de la communication
Tableau 14 : La politique de la communication
la politique de la communication Nb. cit. Fréq.
Total observations 27
3%
31%
90
LE MARKETING A L’EXPORT : Cas des produits agroalimentaires au Maroc 2013
91
LE MARKETING A L’EXPORT : Cas des produits agroalimentaires au Maroc 2013
1.3. L’impact de la mondialisation
Les entreprises investissant dans le secteur agroalimentaire doivent connaître les
conséquences du libre-échange et de la mondialisation des marchés sur ce secteur et
prendre les actions nécessaires pour mieux y faire face.
1.4. Recherche des économies d'échelles
Les dirigeants de ces entreprises en se basant sur leurs expériences dans le domaine
de l’internationalisation peuvent étudier les possibilités de réaliser des économies
d'échelles, de fabriquer des produits différenciés, de protéger ses marchés et de
conclure des alliances stratégiques.
Il est recommandé à ces entreprises d’affecter une révision régulière à leurs
stratégies de marketing, afin de les adapter aux divers changements intervenus dans
l’environnement sur lequel elles opèrent.
2. Amélioration des études de marché et l’avantage concurrentiel
Selon l’analyse des résultats obtenus à partir l’étude empirique nous avons
effectuée, la majorité des entreprises constituant l’échantillon étudié connaissent le
potentiel et la part du marché selon les segments de marchés visés et savent
exploiter leurs avantages concurrentiels et se positionner avantageusement sur les
différents marchés visés. Cependant, il existe une partie des entreprises qui ne sont
pas capables d’aboutir à ces études, pour cela, nous allons leur proposer quelques
moyens d’amélioration des études de marché et de l’avantage concurrentiel :
Suivre l'évolution de la demande globale de leurs produits sur les marchés
étrangers,
Effectuer des recherches d'études et d'enquêtes, afin de déceler des
occasions d'affaires ou des menaces.
Exercer une veille sur la concurrence en se comparant aux meilleurs du
secteur et identifier des éléments d'amélioration de leur performance.
Evaluer constamment les forces et les faiblesses des concurrents de façon à
identifier leurs avantages différentiels et à mieux se positionner sur les
segments de marchés visés.
92
LE MARKETING A L’EXPORT : Cas des produits agroalimentaires au Maroc 2013
3. Amélioration de la stratégie export
Les dirigeants des entreprises concernées peuvent effectuer une analyse de la
fonction marketing, afin de faire ressortir les forces, les faiblesses, les menaces et
les occasions d'affaires avant de définir leur stratégie de marketing appropriée.
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LE MARKETING A L’EXPORT : Cas des produits agroalimentaires au Maroc 2013
1.2. Création d’une gamme de produit
Les dirigeants peuvent créer des gammes de produits puis s'assurer que leurs
gammes de produits sont cohérentes et présentent une certaine homogénéité quant
aux canaux de distribution, aux méthodes de fabrication et à l'utilisation finale.
1.3. Lancement de nouveaux produits
Les entreprises peuvent augmenter leurs parts de marché dans les pays visés en
lançant de nouveaux produits sur ce marché après avoir réalisé au préalable une
étude et un test de marché, afin de s'assurer qu'il répond aux besoins de la clientèle.
Elles peuvent gérer leur gamme de produits en améliorant les produits existants, en
ajoutant de nouveaux produits et en éliminant les produits désuets ou non rentables.
1.4. S’adapter au progrès technologique
Les directions se tiennent à la fine pointe du progrès technologique en favorisant
l'achat de brevets et de licences de fabrication ou la mise en place d'un programme
de recherche et de développement.
94
LE MARKETING A L’EXPORT : Cas des produits agroalimentaires au Maroc 2013
2.2. Détermination des politiques de vente et de crédit
Les chefs des entreprises interrogées et toute autre entreprise similaire peuvent
également améliorer leur marketing mix en déterminant les politiques de vente et de
crédit pour favoriser l'atteinte des objectifs visés.
2.3. Service après vente
Pendant l’analyse des informations collectées nous constatons l’absence de service
après vente au sein de l’ensemble de notre échantillon alors qu’il soit parmi les
importantes fonctions de vente.
Donc ces entreprises doivent compléter l'offre de vente de ses produits en offrant
des programmes incitatifs portant sur la garantie, la livraison, le service, les facilités
de crédit, les accessoires, les escomptes, etc.
Il faut se donner des outils pour évaluer le plan de communication et son impact
sur les ventes et les autres objectifs visés.
4. Amélioration de politique de distribution
La plupart des entreprises exportatrices des produits agroalimentaires que représente
notre échantillon interrogé ont engagé un représentant ou un agent local ou conclu
95
LE MARKETING A L’EXPORT : Cas des produits agroalimentaires au Maroc 2013
un partenariat avec une entreprise locale dans tous les pays, mais il ya cependant
une fraction assez importante des entreprises qui n’ont pas effectué cette opération.
Elles peuvent confronter des difficultés de distribution sur le pays visé, pour les
aider à faire face à ces difficultés on leur propose quelques actions d’amélioration
de politique de distribution :
1) Etablir leur stratégie de distribution en tenant compte des caractéristiques
de leur secteur agroalimentaire, de leurs objectifs de marketing, des coûts et
du contrôle de la mise en marché du produit.
2) Choisir le meilleur distributeur après avoir défini le profil recherché,
complété l'offre de service, vérifié leurs références et évalué leurs
compétences selon des critères précis.
3) Analyser régulièrement la rentabilité de chaque distributeur et les
possibilités d'augmentation des ventes par l'amélioration de la livraison, de
l'entreposage, de l'inventaire, du traitement de la commande, etc.
Pour mener à bien leurs politiques de distribution nos entreprises doivent
exercer une gestion efficace de leurs réseaux de distribution, soutenir les efforts des
distributeurs et mesurer leur satisfaction.
Après avoir décrit le secteur agroalimentaire dans la région SMD en
présentant le secteur d’un côte et en révélant ses atouts et ses défis d’un autres coté.
Nous avons essayé à partir l’analyse d’un échantillon représentatif de présenter
analytiquement les différents aspects relatifs au marketing international au sein des
entreprises marocaines exportatrices des produits agroalimentaires en se basant sur
une étude empirique faite à la région Souss Massa Draa.
Il faut signaler que d’après cette étude, nous avons constaté qu’il existe des
lacunes au niveau de la fonction marketing au sein de ces entreprises, ce qui nous
incite à leur proposer des instruments d’amélioration permettant d’adopter un
marketing mieux adapté aux différents niveaux d’activités d’exportation tels que l’
amélioration des techniques et marketing du produits export ainsi que l’amélioration
du marketing mix.
96
LE MARKETING A L’EXPORT : Cas des produits agroalimentaires au Maroc 2013
Conclusion
L'entreprise vit dans un monde en pleine évolution. Des changements
constants affectent sa stabilité, sa rentabilité et modifient les forces en présence.
Dans un contexte de mondialisation des marchés, les dirigeants d'entreprise doivent
réagir rapidement et efficacement aux divers changements qui transforment leur
environnement, et rechercher constamment à développer une fonction marketing
plus performante.
Le marketing international des produits agroalimentaires constitue un
véritable enjeu pour les entreprises agroalimentaires. Il permet à partir d’une
conciliation avec les autres fonctions de créer de la valeur sur des marchés banalisés
et saturés. Les services marketing peuvent s’en saisir afin de redonner du sens à
leurs produits et leurs marques. En situation d’achat, le consommateur cherche à
identifier des attributs intrinsèques susceptibles de lui fournir les éléments
d’informations nécessaires à l’évaluation du nouveau produit.
Au terme de ce projet de fin d’étude, nous pouvons constater, d’une part que
la notion de marketing à l’export est encore dans sa phase initiale au sein des
entreprises marocaines exportatrices des produits agroalimentaires puisque ces
dernières donnent beaucoup d’importance à l’exportation des poissons
congelés(47%), les primeurs(28%) et les agrumes (19%) alors que la
commercialisation de ces produits ne nécessite pas un grand effort de marketing à
l’export car elle se base généralement sur la confiance entre le client et le
fournisseur. Son émergence nécessite la bonne volonté des dirigeants de la part de
la direction de l’entreprise et ses parties prenantes. Il présente des obstacles et des
ruptures dans le fonctionnement vu de la nature des produits exportés. A partir cette
analyse nous avons constaté également qu’elle existe des engagements nécessaires
qu’exige l’exportation et qui sont obligatoires pour les entreprises exportatrices, le
transitaire par exemple (96,3%).
Pour aider les dirigeants des entreprises exportatrices des produits
agroalimentaires dans la région de SMD à améliorer la fonction marketing dans
leurs entreprises, nous avons proposé un certain nombre d’outils d’amélioration de
97
LE MARKETING A L’EXPORT : Cas des produits agroalimentaires au Maroc 2013
la fonction marketing qui vont permettre de mieux évaluer l'efficacité du marketing
dans ces entreprises, d'identifier les forces et les faiblesses de l'organisation, et de
préciser les priorités ainsi que les actions à entreprendre et les améliorations à
apporter.
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LE MARKETING A L’EXPORT : Cas des produits agroalimentaires au Maroc 2013
BIBLIOGRAPGHIE
Edition 1992
7ème Edition
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LE MARKETING A L’EXPORT : Cas des produits agroalimentaires au Maroc 2013
ABREVIATIONS
Abréviation Désignation
FREQ Fréquence
SMD Souss-Massa-Draa
100
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101