Transformate Urs
Transformate Urs
Transformate Urs
Génie Electrique
Laboratoire de Recherche en Electrotechnique
TRANSFORMATEURS
MONOPHASES
COURS
I. TRANSFORMATEURS
MONOPHASES
Un transformateur est une machine électrique statique à courant alternatif (sans partie
mobile, donc sans pertes mécaniques) qui comporte un circuit ferromagnétique unique
et fermé. Sur les noyaux sont enroulées des bobines concentriques, donc fortement
couplées, sans liaisons électriques entre elles.
L'énergie électrique est produite sous des tensions comprises entre 15kV et 25 kV. Elle
est transportée en haute tension (HT) (généralement 200 kV et plus dans des pays
comme les USA, le Canada, la Russie, la France etc.). Cette énergie électrique est
utilisée en moyenne tension (MT) (6,3 kV à 10 kV) et en basse tension (BT) pour les
usages domestiques (110/127/220/380 V). Au niveau de toutes ces étapes,
interviennent les transformateurs (Fig. 1).
MT
Centrale (a)
de production Transformateur
d'énergie électrique élévateur
Transformateurs
HT abaisseurs
Energie mécanique
Transport Usines
MT
MT
Centrale (b)
Transformateurs
abaisseurs
Agglomérations
BT
Centrale (c)
BT
BT
Fig. 1
Dans la vie courante, les transformateurs monophasés sont assez utilisés. On les
retrouve dans la plupart des appareils domestiques (postes audio, postes audio-vidéo,
alimentation stabilisée, transformateurs pour soudure à l'arc, transformateurs de
mesure, fours à induction etc.). Ils peuvent servir, sous leur aspect abaisseur de tension
ou élévateur (THT des appareils TV…). Ils peuvent être incorporés dans un
appareillage électrique en tant qu'abaisseur de tension en assurant une double sécurité
qui consiste à éliminer les risques d'électrocution pour le manipulateur par contact des
bornes de sortie et à empêcher tout retour de courant par la terre. On utilise souvent
des transformateurs dit d'isolement qui ont pour caractéristique principale une
égalité des amplitudes des tensions primaire et secondaire (V1 = V2) (Fig. 2).
Transformateur
Ph
V V PAS DE DANGER
1 2
n
. .
DANGER
. .
Sol
Sol
Fig. 2 Isolation galvanique
I. 1 CONSTITUTION D'UN TRANSFORMATEUR MONOPHASE
Sous sa forme la plus simple, un transformateur monophasé, qui est une machine
d'induction, est constitué d'un circuit ferromagnétique fermé et d'au moins deux
bobinages électriques concentriques isolés entre eux et enroulés autour de noyaux. Les
deux bobinages statiques sont couplés entre eux par le flux mutuel commun entretenu
à travers le circuit magnétique. Comme matériaux, on utilise des tôles
ferromagnétiques laminées, de faibles épaisseurs ( 0, 30 à 0, 50 mm), enchevêtrées et
isolées les unes des autres. Le transformateur monophasé est utilisé plus
particulièrement pour modifier l'amplitude des tensions à fréquence donnée. L'absence
de partie en mouvement mécanique a pour effet de supprimer les pertes d'origine
mécanique et par conséquent d'augmenter le rendement. En effet, le transformateur est
la machine électromagnétique dont le rendement est le plus élevé.
Primaire Secondaire
I I
1 2
N N V
1 2 2
Source V spires spires
1
~ Charge
Fig. 3
Le rôle essentiel du circuit magnétique, comme nous l'avons vu, est de canaliser le flux
d'induction en présentant un minimum de pertes fer (pertes par hystérésis et pertes par
courant de Foucault). Les tôles comportent généralement 3% de Silicium ( réduction
des pertes fer et plus particulièrement les pertes par hystérésis) et 97% de Fer. Un
pourcentage plus important de Silicium aura pour effet de fragiliser sur le plan
mécanique ces tôles. On utilise aussi des tôles à grains orientés. Il y a deux types de
réalisation pratique de base de circuits ferromagnétiques pour les transformateurs
monophasés:
Ces deux colonnes sont formées par un empilage de tôles en deux couches décalées
(Fig. 4). Les bobines, concentriques, sont frettées et les culasses supérieures et
inférieures sont serrées par des tiges filetées régulièrement réparties et isolées du
circuit magnétique. Si le transformateur est de puissance importante, le
refroidissement peut être réalisé en utilisant un bain d'huile comme on peut aménager
des canaux de refroidissement. Le côté basse tension (BT) est près du fer alors que le
côté haute tension (HT) est bobiné à l'extérieur, ce qui est préférable du point de vue
isolation électrique. Du point de vue électromagnétique proprement dit, il n'y a pas de
différence à ce que le côté HT soit bobiné directement sur le noyau.
Tôles
Couche 1 Couche 2
Enroulement
BT
Enroulement
HT
Couche 1 Couche 2
Enroulement
Enroulement HT
BT
Noyau
Pour chaque forme de section, le coût n'est pas le même (dimensions des tôles,
usinage, nombre de joints ...). Quand les dimensions du transformateur deviennent
importantes, il y a lieu de chercher à minimiser la longueur du cuivre pour les bobines.
Les conducteurs de celles-ci sont imprégnés et bien fixés et serrés car dans le cas
contraire il en résultera du bruit du aux forces magnétiques entre conducteurs en
parallèle traversés par un courant alternatif.
Galettes BT
Galettes HT
Fig. 7 Enroulement en galettes alternées. L'empilage est terminé par des galettes BT plus faciles
à isoler du circuit magnétique. Les galettes sont montées en série les unes avec les autres.
Transformateur monophasé
Transformateur monophasé à deux enroulements à deux enroulements avec indicateur
de polarité des tensions instantanées
Représentation unifilaire
Fig. 8
Si le transformateur est considéré parfait (ce n'est pas le cas dans la pratique), il ne
présente donc pas de flux de fuite (circuit magnétique parfait de perméabilité très
importante), pas de pertes par effet Joule (les résistances des enroulements sont
supposées nulles) et pas de pertes fer.
• Le courant i1(t) appelé au primaire (Fig. 9) serait donc nul à chaque instant t
dans le cas où le transformateur ne débiterait aucun courant i2(t) au secondaire
(c'est dire lorsque le courant de charge i2(t) est nul (en termes Electrotechnique,
c'est le fonctionnement à vide).
Les deux équations de tensions au primaire et au secondaire (Fig. 9), dans le cas d'un
transformateur monophasé parfait sont les suivantes:
v1(t) + e1(t) = 0
e2(t) - v2(t) = 0
V2 N
= − 2 = −m
V1 N1
m = N2/N1 (I. 4)
Cette dernière expression peut être déduite en écrivant l'expression de la f.m.m. (avec
la convention récepteur au primaire) tel que:
i i
1 2
e
1 e v
N 2 2
v 1 N
1 2
Φ
Fig. 9
v v
1 2
Fig. 10
En utilisant les expressions (I. 3) et (I. 6), nous obtenons la matrice de transfert (T) du
transformateur parfait:
⎡ 1 ⎤
⎛i 2 ⎞ ⎢− 0⎥ ⎛ i 1 ⎞
⎜ ⎟=⎢ m ⎥.⎜ v ⎟ (I. 8)
⎝v2 ⎠ ⎢ ⎥ ⎝ 1⎠
⎣ 0 -m ⎦
soit:
⎡ 1 ⎤
⎢− 0⎥
T=⎢ m ⎥
⎢⎣0 -m ⎥⎦
La matrice G est telle que:
⎛ i 1 ⎞ ⎡0 -m ⎤ ⎛ v 1 ⎞
⎜ ⎟=⎢ ⎥.⎜ ⎟ (I. 9)
⎝ v 2 ⎠ ⎣− m 0⎦ ⎝ i 2 ⎠
soit:
⎡0 -m ⎤
G =⎢ ⎥
⎣− m 0⎦
-
Considérant la tension V1 sinusoïdale et Z2 comme étant l'impédance (complexe) de
charge branchée au secondaire telle que:
V2
Z2 =
I2
En utilisant (I. 8):
V2 − mV1 2 V1
Z2 = = =m
I2 I1 I1
−
m
V1 Z2
Z1 = = 2
(I. 10a)
I1 m
- - 2
Z =Z /m
1 2
Fig. 10
Φ
i
1
i i i
2 1 2
v
1
Φ v v v
f 2 1 2
1
Φ
f
2
M< 0
Fig. 11
N1i1 - N2i2 = RΦ
et
N1Φ1 = N1(Φ + Φf1)
Ψ1 = N1Φ1
et
Ψ2 = -N2Φ2
dΨ1
v1 = (r é cepteur)
dt
dΨ2
v2 = − (géné rateur)
dt
on a:
dΦ dΦf 1
v1 = N 1 + N1
dt dt
et
dΦ dΦf 2
v2 = N 2 + N2
dt dt
m = N2/N1 = V2/V1
Avec des résistances négligeables pour les enroulements et avec des pertes fer
négligeables, on se placerait dans les conditions d'un transformateur parfait.
On peut facilement vérifier que l'on obtient les mêmes équations pour le système de la
Fig. 12 pour lequel les enroulements peuvent être bobinés concentriques sur la même
colonne avec le même "sens" comme dans la réalité.
i
1
i
1
v
1 N
1
v
1
v
2 v N
2 2
i i
2 2
(2)
(1)
Fig. 12
N1i1 + N2i2 = RΦ
N N
1 2
v v
1 2
Fig. 13
R
R
+ R f2 -
f1
Ni
11 Ni
22
- +
Fig. 14
⎡ L1 M⎤
Z = j ω⎢ ⎥ (I. 10b)
⎣M L2 ⎦
⎡ V1 ⎤ ⎡ I1 ⎤
⎢ ⎥ = Z⎢ ⎥ (I. 10c)
⎢⎣ V2 ⎥⎦ ⎢⎣ − I 2 ⎥⎦
V1 = jL 1ωI 1 − jM ω I 2
V2 = jMωI 1 − jL 2 ωI 2
d'où finalement:
V1 M
I1 = + I2 (I. 10d)
j ω L2 L1
et:
M ⎛ M2 ⎞
V2 = V1 + j ω ⎜⎜ − L 2 ⎟⎟I 2
L1 ⎝ L1 ⎠
2
M
En introduisant le coefficient de dispersion σ= 1 − , on a:
L1 L 2
2
M
σL 2 = L 2 − =N 2
L1
d'où:
M
V2 = V1 − j ωN 2 I 2 (I. 10e)
L1
Les équations I. 10d et I. 10e sont des équations fondamentales. Elles permettent
d'aboutir au schéma équivalent du transformateur sans pertes (Fig. 15), qui est le
suivant:
- _
M
I m= jN ω -
1 L 2 I
1 2
-
V -
1 jL ω V
1 2
Fig. 15
V1 Rφ
I m ~ I 1v ~ #
jωL 1 N 1
Comme pour tout dispositif, le transformateur présente des pertes dites "fer" et des
pertes dites "cuivre".
I. 5. 1 Pertes fer
Les pertes fer résultent de deux phénomènes physiques que sont l'hystérésis et les
courants de Foucault.
• En ce qui concerne les pertes par hystérésis, l'énergie dissipée sur un cycle est
proportionnelle à l'aire du cycle d'hystérésis. On a intérêt à utiliser des tôles (tôles
à cristaux orientés) qui présentent un cycle étroit pour réduire au mieux les pertes
par hystérésis. La puissance dissipée par hystérésis est sensiblement
proportionnelle à la fréquence et au carré de l'induction maximale.
J couches isolantes
J
tôle mince
B
Fig. 16
carré du flux et s'expriment ainsi en V12 ou en V22. On ramène ces pertes fer au
primaire telles que:
Pfer = kV12
On tient compte des pertes fer en introduisant une résistance Rfer équivalente placée
en parallèle à l'entrée du schéma équivalent tel que:
Pfer = V12/Rfer
N.B.: Le schéma équivalent ainsi obtenu n'est alors valable qu'autour du point de
fonctionnement pour V1 # V1nominale et plus particulièrement pour f = f nominale.
I. 5. 2 Pertes "cuivre"
Les pertes cuivre d'un transformateur sont les pertes par effet Joule dans ses
enroulements primaire (de résistance r1) et secondaire (de résistance r2). On peut
exprimer ces pertes Joule en les ramenant au secondaire (là où la chute de tension est
généralement recherchée) par:
I. 5. 3 Schéma équivalent tenant compte des Pertes fer et des Pertes "cuivre"
Les pertes fer et les pertes cuivre du transformateur sont introduites dans le schéma
équivalent sous formes respectivement d'une admittance au primaire et d'une
résistance R2, dans le circuit du secondaire, qui est en série avec la réactance totale de
fuite jN2ω ramenée au secondaire (Fig. 17).
- - - -
I jN ω R - I Z I
1 2 2 I 1 2 2
2
m
m
- -
V R -
1 jL ω
1
fer V
2
~ V1 -
Y
1m
-
V
2
a) b)
Fig. 17
Avec:
Z 2 = R 2 + jN 2 ω
nous avons:
V2 = mV1 − Z 2 .I 2
I 1 = Y1m .V1 + mI 2
_ _
Z2.I2 représente la chute de tension au niveau du secondaire du transformateur.
D'autres schémas équivalents que celui de la Fig. 17 sont également possibles comme
nous allons le montrer dans les paragraphes suivants.
Pour tout ce paragraphe, on considère que le primaire du transformateur est relié à une
source de tension sinusoïdale c'est à dire que v1 est aussi sinusoïdale. On tient compte
évidemment des flux de fuite, de l'existence d'un courant à vide, des pertes fer et des
résistances des enroulements. Seul le phénomène de la saturation n'est considéré c'est à
dire que l'on considère la perméabilité du circuit ferromagnétique constante.
Le terme à vide est utilisé pour signifier que le courant débité par le secondaire du
transformateur est nul, c'est à dire que celui-ci se comporte comme un générateur qui
ne charge pas (i2 = 0 et donc v2 = v2v (tension au secondaire à vide). A vide, seul le
primaire est parcouru par le courant i1v (Fig. 18).
Φ
v
i
1v Φ
t1v Φ
f1v
v e N
1 1v N 2
1 e v =v
2v 2 2v
Fig. 18
Comme le montre la Fig. 18, seul le primaire est alimenté et produit un flux Φt1v qui
se décompose en un flux Φv canalisé à travers le circuit magnétique de réluctance R et
en un flux de fuite Φf1v tel que:
Φt 1v = Φv + Φf 1v (I. 11)
avec:
R Φv = N 1 .I 1vr (I. 12)
et
N 1 . Φf 1v = l 1 .I 1v (I. 13)
avec
I 1v = I 1va + jI 1vr (I. 14)
soit en notation complexe et en utilisant les expressions (I. 11) et (I. 13) avec d/dt =
jω:
( )
V1 = r1 + jl 1 w I 1v + jwN 1 Φv
(I. 16)
e 2v + v 2v = 0
avec
e2v = -N2(dΦv)/dt (I. 17)
Soit en notation complexe:
V2 = V2 v = − E 2 v = jwN 2 Φv (I. 18)
L'utilisation des relations (I. 11) à (I. 18) permet le tracé du diagramme vectoriel du
transformateur monophasé à vide (Fig. 19). Il y a lieu de signaler que le rapport de
transformation m est défini à vide tel que:
N2 V2 v
m= ≈
N1 V1 (I.19)
Dans la pratique, le courant à vide I1v appelé par le primaire quand le secondaire est
ouvert (I2 =0) représente 5 à 10% du courant nominal I1N.
-
V
- - - - 1
E E I -E
2v 1v 1va 1v
-
jl ω I
1 1v
-
r I
- - 1 1v
I I
1vr 1v
-
Φ
v -
Φ
- t1v
Φ
f1v
Fig. 19
Comme pour le cas de la bobine à noyau de fer, en adoptant les mêmes hypothèses
pour introduire un courant monophasé sinusoïdal équivalent I1v, nous aboutissons à:
où Pfer et Rfer représentent respectivement les pertes fer dans le circuit magnétique
(pertes par hystérésis et par courant de Foucault) et la résistance fictive équivalente,
et à:
Qm = E1v.I1vr # Xm.I1vr2 [VAr] (I. 21)
- Transformateur parfait
I r jl ω
1v 1 1
m
N N
1 2
-V -I -
1 - E
- I 1vr 2v
-E 1va
1v
X -
R m V
fer 2v
Il serait donc tout à fait logique et cohérent de considérer que le sens positif du flux Φ
dans le circuit magnétique du transformateur comme imposé par le primaire tel que:
, N2 (I. 28. b)
I2 = I2
N1
R Φ
i
1 Φ Φ
t1 Φ t2
f1
Φ
v e f2
1 1 N
1 N e v
2 2 2
Φ
1
i
2
Φ
2
Fig. 21
Il est évident que ces équations sont établies en tenant compte du fait que le primaire
est alimenté par une tension v1 sinusoïdale et en adoptant le courant sinusoïdal
équivalent pour le courant produisant le flux Φ à travers le circuit magnétique (courant
assimilé au courant à vide) et en admettant que le sens du flux Φ est imposé par le
primaire.
a.1) Primaire
Φt 1 = Φ1 + Φf 1 avec: N 1 Φf 1 = l 1 .I 1
Φr 1 = Φt1 − Φ2
soit:
Φr 1 = Φ + Φf 1 (I. 29)
a.2) Secondaire
Φt 2 = Φ2 + Φf 2 avec: N 2 Φf 2 = l 2 .I 2
Φr 2 = − Φt 2 + Φ1
soit:
Φr 2 = Φ − Φf 2 (I. 30)
b.1) Primaire
v 1 − r1 .i 1 + e 1 = 0
d Φr 1
avec e 1 = − N 1 .
dt
dΦ dΦf 1
v 1 − r1 .i 1 − N 1 . − N1. =0
dt dt (I. 31)
soit, sous forme complexe:
V1 = r1 .I 1 + jN 1 ωΦ + jl 1 ω I 1 (I. 32)
et notant que:
E 1 = − jN 1ωΦ (I. 33)
b.2) Secondaire
v 2 + r2 .i 2 + e 2 = 0
dΦr 2
avec e 2 = − N 2 .
dt
dΦ dΦf 2
v 2 + r2 .i 2 − N 2 . + N2. =0
dt dt (I. 34)
soit, sous forme complexe:
V2 = jN 2 ωΦ − r2 .I 2 − jl 2 ωI 2 (I. 35)
et notant que:
E 2 = − jN 2 ωΦ (I. 36)
Les expressions I. 24, I.28, I. 29, I. 30, I. 32, I. 33, I. 34, et I.35, permettent le tracé
du diagramme vectoriel du transformateur monophasé réel en charge (Fig. 22).
-
I
2
-
V
- - 1
E E ϕ I
2 1 2 1va -
-E
1 -
- jl ω I
r I - 1 1
2 2 V ϕ -
2 1 r I
- - 1 1
jl ω I I =I I
2 2 1m 1vr 1v
-
I
N - 1
- - - 2. I
N 2
Φ 1
-
Φ
- r1
Φ
f1
Fig. 22
r jl ω
-I -'
I
Transformateur parfait
-I r jl ω
1 1 1 2 2 2
m 2
-I -I# N N
m 1v 1 2
-I -I -V
1vr 2
-V 1va
1 X
R m
fer
- -
-E -E
1 2
L'hypothèse de Kapp consiste à négliger le courant à vide qui comme nous venons de
le montrer correspond au courant de magnétisation. Le théorème d'Ampère appliqué
au circuit magnétique d'un transformateur produit finalement l'expression (I. 28.a ). La
force magnétomotrice résultante, imposant le flux à travers le circuit magnétique, est
pratiquement la même que ce soit à vide ou en charge. Sachant que le courant à vide
ne représente au pire des cas (transformateur mal construit, c'est à dire présentant des
entrefers et par conséquent des flux de fuite relativement importants) qu'environ 10%
du courant nominal (à pleine charge), Kapp émet donc l'hypothèse de le négliger d'où:
L'expression (I. 36) introduite dans l'expression (I. 35) permet d'écrire:
Ν1 Ν1 Ν1 Ν1
V2 . + r2 . I 2 + jl 2 ωI 2 . = −Ε 2 .
Ν2 Ν2 Ν2 Ν2 (I. 40)
En utilisant l'expression (I. 38) pour les courants dans (I. 40) avec:
Ε2 Ν2
≈ =m
Ε1 Ν1 (I. 41)
on obtient:
Ν1 ⎛Ν ⎞2 ⎛Ν ⎞2
1
V2 . + r2 .⎜⎜ ⎟⎟ I 1 + jl 2 ωI 1 .⎜⎜ 1 ⎟⎟ = −Ε1
Ν2 Ν
⎝ 2 ⎠ ⎝ Ν2 ⎠ (I. 42)
Les expressions (I. 42) et (I. 43) associées à m-1 = N1/N2 donnent finalement:
-1
V1 − m .V2 = ( r1 + m ( −2 -2
)
.r2 ) + jω( l 1 + m .l 2 ) .I 1
(I. 44)
que l'on peut écrire sous la forme suivante:
V1 − m
-1
.V 2 = (R 1 )
+ j X 1 .I 1 (I. 45)
( ,
)
X 1 = l 1 + l 2 ω est la réactance totale de fuite vue du primaire du transformateur
, −2
l 2 ω = m l 2 ω est l a r é a c tance de fuite du sec ondaire vue du prim aire
- -1 -
V m V
1 2
Fig. 25a
-1 -
m V
2
-V
1
Fig. 25b
-2 -2 Transformateur parfait
r jl ω - -' m jl ω mr
1 1 I I 2 2
1 2 m
-I #-I N N
m 1v 1 2
- -I
I 1vr
-V 1va -1-
m V
1 X 2
R m
fer
L'utilisation de l'un ou l'autre de ces deux derniers circuits électriques équivalents n'a
pratiquement d'influence sur les performances du transformateur.
L'impédance de la branche de magnétisation est:
Ν2 Ν2 Ν2 Ν2
V1 . = r1 . I 1 + jl 1ωI 1 . − Ε1 .
Ν1 Ν1 Ν1 Ν1 (I. 50)
En utilisant l'expression (I. 38), pour les courants, dans (I. 50) avec:
Ε2 Ν2 V2 v
≈ = =m
Ε1 Ν1 V1 (I. 51)
on obtient:
Ν2 ⎛Ν ⎞2 ⎛Ν ⎞2 Ν
2
V1 . = r1 .⎜⎜ ⎟⎟ I 2 + jl 1ωI 2 .⎜⎜ 2 ⎟⎟ − Ε1 . 2
Ν1 ⎝ Ν1 ⎠ ⎝ Ν1 ⎠ Ν1
(I. 52)
soit:
2 2
V1 .m = r1 .m I 2 + jl 1ωI 2 .m − Ε1 .m (I. 53)
ou:
2 2
V2 v = r1 .m I 2 + jl 1ωI 2 .m − Ε 2 (I. 54)
( 2
) ( 2
)
V2 v − V2 = r1 .m + r2 I 2 + jω l 1 m + l 2 I 2 = R 2 + jX 2 I 2 ( ) (I. 55)
2 2
V2v =r1.m I2 +jl1ωI2.m −Ε2 (I. 56)
où:
,
R 2 = r2 + r1 est l a r é sistance t o ta le vue du sec ondaire du transf o r m ateur
, 2
r1 = m .r1 est l a r é sistance du prim aire vue du sec ondaire
( ,
)
X 2 = l 2 + l 1 ω est l a r é a c tance t o ta le de fuite vue du s econd aire du transf o r m ateur
, 2
l 1ω = m l 1ω =x'1 est l a r é a c tance de fuite du prim aire vue du sec ondaire
- -
V jX I
2 2 2
-
ϕ R I
2 2 2
-
I
2
Fig. 26
-V =mV
- -
V
2v 1 2
Fig. 27a
-V = mV
- -V
2v 1 2
Fig. 27b
- -
jX I Direction de V
- - - 2 2 2
- mV Z I
1 2 2
F ϕ
2
ξ
-
V
2 - -
O R I A Direction de I
2 2 2
θ
ϕ
2
C
Fig. 28
Evidemment la chute de tension ∆V2 peut être négative (c'est le cas d'une charge
capacitive branchée au bornes du secondaire du transformateur).
En réalité le triangle de la chute de tension au secondaire OAB appelé "triangle de
Kapp" est de dimensions très réduites comparativement à celles du triangle CBF (Fig.
28), il s'ensuit que l'angle θ est relativement très faible tel que cosθ # 1 et de sorte que
l'on peut approximer la chute de tension ∆V2 par l'expression suivante, qui est assez
utilisée dans la pratique car elle produit des résultats concordants:
ϕ >0
2
V
2v
ϕ =0
2
ϕ <0
2
I (A)
2
0
Fig. 29
∆V
2 Charge inductive
Z I
2 2
X I
2 2
R I
2 2
ϕ
2
0 arctgX /R
−π /2 −π /2+ arctgX /R 2 2 π /2
2 2
-X I
2 2
Charge capacitive
Fig. 30
La somme des pertes est constituée par les pertes fer ( Pfer) qui sont déterminées à
l'aide d'un essai à vide, sous une tension V1 et une fréquence f données, tel que:
2
Pfer = Phystérésis + Pcourant de Foucault = Pvide − r1 .I 1v
(I. 63)
et par les pertes par effet Joule qui sont déterminées, sous l'hypothèse de Kapp, à l'aide
d'un essai en court-circuit comme nous le verrons au §. 1. 10. Ces pertes par effet Joule
(PJ) ou appelées également pertes cuivre (Pcu; §. 1. 5) ramenées donc, sous l'hypothèse
de Kapp au secondaire, sont exprimées par:
2 2 2
PJ = Pcu = PJ 1 + PJ 2 = r1 .I 1 + r2 .I 2 = R 2 .I 2 (I. 64)
ainsi:
∑ pertes = Pfer + R 2 .I 22 (I. 65)
La question que l'on pourrait se poser est quelle est la condition pour obtenir un
rendement optimal du transformateur quand la tension V1 est donnée c'est à dire
quand la tension V2 est sensiblement donnée?
L'expression du rendement (I. 66) peut être écrite sous la forme suivante:
V2 cos ϕ 2 V2 cos ϕ 2
η= ≈ (I. 67)
Pfer V12
V2 cos ϕ 2 + + R2 .I 2 V2 cos ϕ 2 + + R2 .I 2
I2 R fer .I 2
en effet, en négligeant le courant à vide (hypothèse de Kapp), les pertes fer (§. 1. 5)
sont exprimées par:
2
V1
Pfer ≅
R fer (I. 68)
Ainsi à ϕ2 fixé:
2
V1 R2 2
.R 2 I 2 = .V1 = cons tan te
R fer .I 2 R fer (I. 69)
2
2 V1
Le rendement du transformateur est donc maximal pour R 2 .I 2 = c'est à
R fer
dire quand les pertes fer sont égales aux pertes Joule (Pfer = PJ):
V2 I 2 cos ϕ 2
η max. =
V2 I 2 cos ϕ 2 + 2.Pfer (I. 70)
1
ϕ =0
2
ϕ < 0
2
I
0 2
I I
2max. 2N
Fig. 31
I1N = SN/V1N
On pose:
V1
v1 =
V1N
I1 V1N
i1 = = I1 .
I 1N SN
*
V1 .I 1 *
s1 = = v 1 .i 1
SN
V2
v2 =
mV1N
mV1N
i2 = I 2 .
SN
*
V2 .I 2 *
s2 = = v 2 .i 2
SN
- -
V - V
1N mV 2
1N
Fig. 47
Si le transformateur doit fonctionner suivant le sens des tensions indiquées sur la Fig.
47, nous avons donc au point nominal mV1N > V2N de sorte que:
V2 I2
v2 ≠ et i2 ≠
V2 N I 2N
2
V1N
y 1v = Y1v .
SN
SN
z 2 cc = Z 2 cc .
( mV1N ) 2
Il s'ensuit que:
i 1 = y 1 v .v 1 + i 2
v 2 = v 1 − z 2 cc .i 2
z
- 2cc -
i i
1 2
- -
v y v
1 1v 2
Fig. 48
i 1 = 1 + y 1v
tandis que z2cc représente, comme nous l'avons précisé, la chute de tension (en %)
pour un courant nominal au secondaire:
v 2 = 1 − z 2 cc (I. 71)
Ces notions de grandeurs réduites sont exploitées par exemple pour l'analyse de la
mise en parallèle ou de la mise en série (branchement en cascade) de transformateurs.
⎡
( 2
) (
2 ⎤ 1/ 2
V1cc % = ⎣ R cc % + X cc % ⎦ )
avec:
R 2 .I 2 N X 2 .I 2 N
R cc % = .100 et X cc % = .100
V2 v V2 v
Z
2cc
T
- -
V Y V
1 1v 2
Z'
2cc
T'
Y'
1v
Fig. 49
z
2cc
z'
2cc
- -
V y y' V
1 1v 1v 2
Fig. 50
Z Z'
2cc 2cc
+ +
-
-
Fig. 51
'
z 2 cc .y 1v << 1
z z' z z'
2cc 2cc 2cc 2cc
y y' y y'
1v 1v 1v 1v
Fig. 52
V2 .I 2 .cos ϕ 2
η= 2
V1 2
V2 .I 2 .cos ϕ 2 + + R 2 .I 2
R fer
v 2 .i 2 .cos ϕ 2
η= 2
v1 ' 2
v 2 .i 2 .cos ϕ 2 + + R 2 .i 2
r fer
donc:
2 2 2
V1 V1 V1N 2 1
= 2
. = v1 .
S N .R fer V1N S N .R fer r fer
2 2
R 2 .I 2 R 2 .i 2 .S N ' 2
= 2 2
= R 2 .i 2
SN m .V1N
' (%)
avec: R 2 = Rée( z 2 cc )
En fonctionnement nominale, i2 = 1 et v1 = 1. Soit:
v 2 cos ϕ 2
η= (%)
v 2 cos ϕ 2 + p
v 2 = 1 − ∆v = 1 − z 2 cc cos ξ−ϕ 2 ( )
et finalement:
(
1 − z 2 cc cos ξ − ϕ 2 )
η= (%)
( )
p
1 − z 2 cc cos ξ − ϕ 2 +
cos ϕ 2 ( )
I. 11 PHENOMENE LIE A L'ETABLISSEMENT DU COURANT DANS UN
TRANSFORMATEUR MONOPHASE A VIDE
Nous rappelons que ce cours porte sur le transformateur monophasé en régime établi
(forcé). Les régimes transitoires (libres) des machines électriques font partie,
actuellement, d'un cours de très grande importance, de la cinquième année du cursus
de formation d'Ingénieur d’état en Electrotechnique comme ils font également partie
du cours sur les réseaux électriques en particuliers pour les transformateurs triphasés et
pour les machines synchrones qui sont parmi les éléments principaux de ces derniers
réseaux. Toutefois, au niveau de ce paragraphe et à titre d'exemple, montrant
l'importance de l'étude des régimes transitoires au niveau d'un transformateur, nous
abordons brièvement le phénomène lié à sa mise sous tension à vide.
différentes variations peuvent avoir des effets indésirables qu'ils soient respectivement
d'ordre thermique et électrodynamique (surintensité) ou diélectrique (surtension).
En supposant que les inductances sont indépendantes du champ (donc constantes par
hypothèse) et qu'a l'instant initial (t=0) il existe un flux rémanent φr au niveau du
circuit magnétique, cherchons l'équation différentielle liée à l'application d'une tension
sinusoïdale v1(t) de pulsation ω au niveau du primaire d'un transformateur monophasé
à vide (c'est à dire à secondaire ouvert, i2 =0). Ce transformateur présente une
résistance r1, une inductance de fuite l1 et un nombre de spires N1 au primaire.
Soit :
avec:
⎛ r .φ ( t ) dφ ( t ) ⎞
V1 max sin(ωt + ϕ i ) = ⎜⎜ ⎟⎟.N 1
1
+
⎝ l1 dt ⎠
(I. 74)
V1 max r1 .φ ( t )
1 dφ ( t )
sin(ωt + ϕ i ) = + .
ω.N 1 l 1 .ω ω dt (I. 75)
φ = φp + φl (I. 76)
• Détermination de φp
Sachant que dans un transformateur, r1 << l1ω alors la tension serait en avance de π/2
par rapport au flux φp, donc:
avec φmax qui représente l'amplitude du flux total en régime permanent à vide tel que:
• Détermination de φl
r1
− t
l1
φl ( t ) = Ce (I. 79)
φ = ± φr = − φmax cosϕ i + C
soit:
C = φmax cos ϕ i ± φr (I. 80)
d'où:
r1 r1
− t − t
l1 l1
φl = φmax cos ϕ i e ± φr e (I. 81)
L'exploitation des expressions (I. 81), (I. 77) et (I. 76) donne la solution recherchée,
soit:
⎡ −
r1
t
⎤ −
r1
t
⎢ ⎥
( )
φ( t ) = −φmax ⎢ cos ωt + ϕ i − cos ϕ i e
l1
⎥ r± φ e
l1
⎢⎣ ⎥⎦
(I. 82)
• Discussion
V1(t=0) = 0
⎡ −
r1
t
⎤ −
r1
t
⎢ l1 ⎥ l1
φ( t ) = −φmax ⎢ cos ωt − e ⎥ r± φ e
⎢⎣ ⎥⎦
Pour ωt = 0:
⎡ r1 ⎤
− t
r1
− t
⎢ l ⎥ l
φ = −φmax ⎢1 − e 1 ⎥ ± φr e 1
⎢⎣ ⎥⎦
⎡ r1 ⎤
− t
r1
− t
⎢ l ⎥ l
φ = φmax ⎢1 + e 1 ⎥ ± φr e 1
⎢⎣ ⎥⎦
r1
− t
l
Comme r1 << l1 ω, e 1 ≅ 1 et qu'en général le flux rémanent est situé dans
0 ,2 φp ≤φr ≤ 0 ,3φp
l'intervalle ainsi, l'amplitude du flux φ à l'instant
d'enclenchement du transformateur à vide peut être tel que:
Φ (Wb)
∼2Φ
max
i(A)
i i
1vide 1encl.
Fig. 53
En général, le courant à vide d'un transformateur ne dépasse pas les 10% du courant
nominal (I1v ~ 10%I1N) cependant à l'enclenchement, cet appel de courant à vide
(i1encl.) peut atteindre 100.I1v sous la même tension d'alimentation si celle-ci est nulle
à l'instant d'enclenchement (t = 0) et dans ce cas ce courant d'enclenchement peut
atteindre 10.I1N. Toutefois, cette dernière amplitude du courant à l'enclenchement à
vide n'est pas dangereuse pour le transformateur (elle ne lui provoque aucun
dommage) car la composante apériodique de ce courant s'amortit rapidement avec la
constante de temps (l1/r1) (expression I. 81). Pratiquement la constante de temps
tourne autour de 20 s pour des transformateurs de fortes puissances et aux environs de
2 s pour ceux de faibles puissances. Mais il faut préciser tout de même que l'amplitude
du courant d'enclenchement peut déclencher les relais de protection à maximum de
courant quand ils sont mal temporisés comme il peut faire sauter les fusibles mal
calibrés des ampèremètres. En ce qui concerne ce dernier point, lors des essais à vide
sur les transformateurs au niveau du Laboratoire, avant de mettre directement sous
tension nominale un transformateur, il faut prendre la précaution de court-circuiter
les ampèremètres ou les secondaires des transformateurs d'intensité (T. I.) quand ils
sont utilisés. Par contre, lors des essais en court-circuit des transformateurs, il faut
veiller à les alimenter à partir d'une tension nulle sans avoir dans ce cas à court-
circuiter ni les ampèremètres ni les secondaires des T.I. s'ils sont utilisés.
di cc ( t )
V1 max sin(ωt + ϕ cc ) = R cc .i cc ( t ) + l cc .
dt (I. 86)
Φ(Wb)
∼2Φ
max
i(A
i i
1vide 1encl.
Fig. 54
Parmi les transformateurs spéciaux, nous avons les transformateurs de mesure qui
permettent de réaliser une adaptation de tension ou de courant.
Ils fonctionnent à vide (Fig. 55) et ils doivent donner au secondaire une image fidèle
de la tension. Si les fuites partielles au niveau du secondaire doivent être acceptables,
celles du primaire doivent par contre être négligeables. L'enroulement primaire (HT)
doit être interne ce qui contredit ce que nous avons énoncé au départ du point de vue
de l'isolation. Les transformateurs de potentiels sont du type cuirassé (Fig. 56) et ils
sont nettement sur dimensionnés.
THT
V
Fig. 55
THT
noyau
Fig. 56
On les désigne souvent par le terme "T. I.". Le transformateur de courant fonctionne
toujours en court-circuit et ainsi, par rapport au transformateur de potentiels, ce sont
les fuites partielles secondaires qui doivent être négligeables. La réactance de fuite l2ω
doit être très faible devant l'impédance interne de l'ampèremètre qui est en elle-même
déjà négligeable. Par contre, les fuites au primaire ne sont pas gênantes et c'est pour
cela que dans la configuration limite d'un transformateur de courant (T. I.) on obtient
ce qu'on appelle la "pince ampéremétrique" où le courant primaire à mesurer circule
carrément dans le conducteur lui-même donc avec une seule spire (Fig. 57).
Seule la loi régissant les ampères-tours (f.m.m.) intervient:
N1i1 - N2i2 = RΦ
En toute logique, la réluctance du circuit magnétique doit être négligeable pour que la
mesure soit précise. Cependant, dans ce cas de figure, l'ouverture du secondaire du T.
I. où est branché l'ampèremètre est alors dangereuse car le flux Φ' ( Fig. 58) s'établit
brusquement et brutalement dans le circuit magnétique au primaire en provoquant une
surtension. En pratique, avant de changer de calibre ou de débrancher l'ampèremètre,
il faut commencer par court-circuiter le secondaire du T. I.
N
1
I
2
I
1 N A
2
Conducteur Secondaire
(jouant le rôle du primaire du T. I.) "Pince ampéremétrique"
Fig. 57
'
Φ
RΦ
N i
1 1
N i
2 2
Fig. 58
I. 12. 1. 2 Autotransformateur
- -
i + i
1 2 -
i
2
- N N - -
v 1 2 v + v
1 1 2
-
i
1
- - -
i + i i
1 2 2
a) Montage élévateur
-
i - -
1 i + i
1 2
-
i
2
- - N N
v + v 1 2 -
1 2 v
2
- - -
i i + i
1 1 2
b) Montage abaisseur
Fig. 59
N
2
- -
I + I
2 1
- -
V+ V
1 2
N -
1 V
1
-
I
1
Fig. 60
noyau
Fig. 61
- N
V
1
-
V
2
Fig. 62