Anecdotes Sur W G Mozart
Anecdotes Sur W G Mozart
Anecdotes Sur W G Mozart
https://books.google.com
A propos de ce livre
Ceci est une copie numérique d’un ouvrage conservé depuis des générations dans les rayonnages d’une bibliothèque avant d’être numérisé avec
précaution par Google dans le cadre d’un projet visant à permettre aux internautes de découvrir l’ensemble du patrimoine littéraire mondial en
ligne.
Ce livre étant relativement ancien, il n’est plus protégé par la loi sur les droits d’auteur et appartient à présent au domaine public. L’expression
“appartenir au domaine public” signifie que le livre en question n’a jamais été soumis aux droits d’auteur ou que ses droits légaux sont arrivés à
expiration. Les conditions requises pour qu’un livre tombe dans le domaine public peuvent varier d’un pays à l’autre. Les livres libres de droit sont
autant de liens avec le passé. Ils sont les témoins de la richesse de notre histoire, de notre patrimoine culturel et de la connaissance humaine et sont
trop souvent difficilement accessibles au public.
Les notes de bas de page et autres annotations en marge du texte présentes dans le volume original sont reprises dans ce fichier, comme un souvenir
du long chemin parcouru par l’ouvrage depuis la maison d’édition en passant par la bibliothèque pour finalement se retrouver entre vos mains.
Consignes d’utilisation
Google est fier de travailler en partenariat avec des bibliothèques à la numérisation des ouvrages appartenant au domaine public et de les rendre
ainsi accessibles à tous. Ces livres sont en effet la propriété de tous et de toutes et nous sommes tout simplement les gardiens de ce patrimoine.
Il s’agit toutefois d’un projet coûteux. Par conséquent et en vue de poursuivre la diffusion de ces ressources inépuisables, nous avons pris les
dispositions nécessaires afin de prévenir les éventuels abus auxquels pourraient se livrer des sites marchands tiers, notamment en instaurant des
contraintes techniques relatives aux requêtes automatisées.
Nous vous demandons également de:
+ Ne pas utiliser les fichiers à des fins commerciales Nous avons conçu le programme Google Recherche de Livres à l’usage des particuliers.
Nous vous demandons donc d’utiliser uniquement ces fichiers à des fins personnelles. Ils ne sauraient en effet être employés dans un
quelconque but commercial.
+ Ne pas procéder à des requêtes automatisées N’envoyez aucune requête automatisée quelle qu’elle soit au système Google. Si vous effectuez
des recherches concernant les logiciels de traduction, la reconnaissance optique de caractères ou tout autre domaine nécessitant de disposer
d’importantes quantités de texte, n’hésitez pas à nous contacter. Nous encourageons pour la réalisation de ce type de travaux l’utilisation des
ouvrages et documents appartenant au domaine public et serions heureux de vous être utile.
+ Ne pas supprimer l’attribution Le filigrane Google contenu dans chaque fichier est indispensable pour informer les internautes de notre projet
et leur permettre d’accéder à davantage de documents par l’intermédiaire du Programme Google Recherche de Livres. Ne le supprimez en
aucun cas.
+ Rester dans la légalité Quelle que soit l’utilisation que vous comptez faire des fichiers, n’oubliez pas qu’il est de votre responsabilité de
veiller à respecter la loi. Si un ouvrage appartient au domaine public américain, n’en déduisez pas pour autant qu’il en va de même dans
les autres pays. La durée légale des droits d’auteur d’un livre varie d’un pays à l’autre. Nous ne sommes donc pas en mesure de répertorier
les ouvrages dont l’utilisation est autorisée et ceux dont elle ne l’est pas. Ne croyez pas que le simple fait d’afficher un livre sur Google
Recherche de Livres signifie que celui-ci peut être utilisé de quelque façon que ce soit dans le monde entier. La condamnation à laquelle vous
vous exposeriez en cas de violation des droits d’auteur peut être sévère.
En favorisant la recherche et l’accès à un nombre croissant de livres disponibles dans de nombreuses langues, dont le frano̧ais, Google souhaite
contribuer à promouvoir la diversité culturelle grâce à Google Recherche de Livres. En effet, le Programme Google Recherche de Livres permet
aux internautes de découvrir le patrimoine littéraire mondial, tout en aidant les auteurs et les éditeurs à élargir leur public. Vous pouvez effectuer
des recherches en ligne dans le texte intégral de cet ouvrage à l’adresse http://books.google.com
-
$$
| Z # #
% #:
E = -
-
-,
/
Bayer. Staatsbibliothek
|-
_—
_ _— - ---- --
--
- -__---- ---- - - ----
− -
- - -
- -
- _ -
- -
-
- -
- - ·
!
-
-
| |
- -
| ||
-
| ·
-
· |
-
|
|
-
|
· \ -
·
|
| |
-
|
|-
|
-
|
-
- |
|
|
-
-
-
|
·
|
-
- ·
|
|-| |
-
-
|
-
|
|
- -
|
|
-
|
-
|
|-
| -
|
|-
|
·
-
| |
|-|
|
-
|
| -
- - -
-
|
! ~
|
| | |
- -
~ |
-|
-
·
-
| |
|
| |
| |
- |
×
-
| -
- - ·
-
| |
×
- | _
| -
- | •
| |
-
-
|
|
| |
- | |-
|- -
-
-
| | |
- - -
-
| - |
- -
| - -
- | |
|
| - -
-
- - *
·
-
|
~
-
-
| -
| |
|
-
|
|
-
|
|
-
|- |
--
-- -
|
| | 4 /? !
AN ECDO TES
W. G. M O Z A R T,
A PARIs , de l'Imprimerie de CH. FR. CRAMER ,
rue des Bons-Enfans , n°. 12.
lt.a, t Esºtº !
ANECDOTES
S U R
W. G. M O Z A R T.
Traduites de l'Allemand,
P A R
CH. X'R. C R A M E R.
«-a-a-a-di-a-a
LÉDERER futº ,
KÖNYYT À BAECL .
A P A R I S,
A N I X. — 18o1
|
A
- LE dernier voyage que Mozart fit à
Berlin , il arriva le soir dans cette ville. -
I I.
I I I.
A 3
( 6 )
I V.
(,
V I. *
" ", " . |.
( 13 )
l'espace d'une seule nuit ; savoir celle qui
précéda la première représentation. Il
attendit pour la faire jusqu'à cette extré
mité , au point que les copistes eurent
bien de la peine à achever de la transcrire
pour la première représentation ; et qu'il
fallut que l'orchestre l'exécutât, sans avoir
pu faire la moindre répétition. Don
Giovanni , d'abord , fit peu d'effet à
Vienne. Après une ou deux représenta
tions, le prince R*., connu par son amour
pour les beaux-arts , voulut en donner
une répétition, devant une nombreuse com- .
pagnie. La plupart des connaisseurs de la
capitale y étaient présents ; entr'autres
le célèbre Haydn. Mozart n'y vint pas. On
parla beaucoup de cette nouvelle produc
tion. Après que les gens comme il faut et les
jolies femmes eurent beaucoup parlé pour et
contre , plusieurs connaisseurs prirent la
parole. Ils convinrent tous que cet ouvrage
était de la plus grande richesse, que c'était
la production d'un génie etd'une imagination
inépuisables; mais l'un le croyaittrop plein,
l'autre le trouvait confus , un troisième
y désirait plus de mélodie, un quatrième
( I4 )
plus de contraste, etc., etc. Chacun avait
émis son petit jugement, mais le célèbre
Haydn n'avait pas encore prononcé. Enfin
on lui demanda son avis. Haydn répondit,
avec sa réserve ordinaire : « Messieurs, il
me serait difficile de rien décider sur vos
différentes opinions. Mais... mais... ce que
je sais, ajouta-t-il, avec beaucoup de vi
vacité, c'est que Mozart est le plus grand
compositeur que l'univers possède aujour
d'hui ! » — Et nos élégans et les belles
dames ne dirent plus un mot.
V I I.
| V I I I.
/ -
>
A.
( 27 )
abondante et un trésor inépuisable de grande et
savante harmonie. C'est de mon ami SCHULz, har
moniste le plus célèbre de l'Allemagne après Sébastien
Bach , auteur des CHoEURs D'ATHALIE , et un des
rédacteurs du traité le plus complet d'harmonie
qui existe : KIRNBERGERs KUNST DEs REINFN
sATzEs , que je tiens cette petite découverte in
téressante. Pour prouver la vérité du fait, je m'en
presse de joindre ici la Gigue en question. C. F. C.
I X.
X I.
X I I.
X I I I.
X V.
X V I I.
X X.
} , D 3
( 54 )
X X I.
D 4
· ( 56 )
X X I I.
( 58 )
comme tant d'autres hommes célèbres ,
pendant toute sa vie a été hors de sa véri
table destination. C'était bien à lui qu'il
appartenait de donner un nouvel éclat à
la musique la plus sublime, je veux dire à
celle qui s'occupe à célébrer dans nos tem
ples les grandeurs de Dieu et les mystères
de la religion ; genre presqu'entièrement
perdu par la dégradation et l'abâtardisse- .
ment de l'art. C'était là le champ où ,
d'après le sentiment unanime des connais
seurs , même des détracteurs de ses com
positions théâtrales, il a brillé dans tout
son lustre , et qu'il a laissé un monument,
-
X X I I I.
:
( 65 )
devait se donner. C'était au théâtre de la
cour. Mozart écrivit à la hâte la partie du
violon ; mais quant à la sienne ( c'était
lui-même qui devait l'exécuter ), il n'en
eut point le tems. L'empereur Joseph II,
qui de sa loge regardait en bas dans l'or
chestre, crut s'apercevoir que Mozart n'a
vait point de notes devant lui. Il envoya
, quelqu'un pour en savoir la cause , et fit
venir le compositeur, qu'il pria de lui mon
trer sa partition. Mozart sourit, et l'empe
reur fut étonné de ne voir sur son manuscrit
que des mesures tracées sans aucune note.
X X V I I I.
- x x I x.
Un jour qu'il allait signer le reçu des
appointemens de huit cents florins que lui
· avait assigné l'empereur , Mozart dit :
« C'est trop pour ce que l'on me de
mande en retour, mais trop peu pour ce
que je pourrais faire. » Il est à observer que
· la cour de Vienne ne lui demanda jamais
•, ( 67 )
, une note en sa qualité de compositeur de
chambre. -
X X X.
X X X I.