ProgMPSI M13 Tab
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Mathématiques
Programme de
Mathématiques
de la classe préparatoire
MPSI
Contenu du programme
Le programme défini un corpus de connaissances requises et de capacités
attendues, et explicite des aptitudes et des compétences qu’une activité
mathématique bien conçue est amène de développer. Il permet à tous les
élèves d’acquérir progressivement le niveau requis pour la poursuite des
enseignements dispensés dans les grandes écoles, et plus généralement
les poursuites d’études dans différents établissements de l’enseignement
supérieur ; il leur permet également de se réorienter et de se former tout au
long de leur parcours.
Le programme porte d’une part sur le secteur de l’analyse et des probabilités, et
d’autre part sur celui de l’algèbre et de la géométrie. L’étude de chaque domaine
permet de développer des aptitudes au raisonnement, à la modélisation et à
la représentation, d’établir des liens avec d’autres disciplines, et de nourrir les
thèmes susceptibles d’être abordés lors des TIPE.
Le programme d’algèbre comprend l’étude de l’arithmétique des entiers
relatifs et des polynômes à une indéterminée, et celle des notions de base de
l’algèbre linéaire pour laquelle un équilibre est réalisé entre les points de vue
géométrique, algèbrique et numérique.
Le programme d’analyse est centré autour des concepts fondamentaux de suite
et de fonction ; il combine l’étude de problèmes qualitatifs et quantitatifs ;
il développe conjointement l’étude du comportement global de suite ou
1. “Tell me and I forget, teach me and I may remember, involve me and I learn.” Benjamin Franklin
(« Dis-moi et j’oublie, enseignes-moi et je peux me rappeler, impliques-moi et j’apprends. »)
Parties réelle et imaginaire d’un nombre com- L’ensemble C peut être construit à
plexe. partir de R2 mais le programme ne
comporte aucun résultat théorique
sur cette construction.
Affixe d’un point du plan, affixe d’un vecteur. Le plan affine euclidien rapporté
à un repère orthonormé direct est
identifié à C.
P Q
Somme et produit d’une famille finie de Notations , .
nombres complexes.
Exemples de changements d’indices et de re-
groupements de termes.Télescopages.
Sommes doubles, sommes triangulaires. Pro-
duit de deux sommes finies.
P
n P
n
Sommes usuelles kj (j = 1, 2, 3), xk . Factorisation de an − bn .
k=1 k=1
n
Factorielle. Coefficients binomiaux. Notation p .
Système linéaire homogène : les bi sont tous Dans le cas homogène, pour tout
nuls. couple (x1 , · · · , xp ), (x10 , · · · , xp0 )
de solutions et tout couple (α, β) de
K, (αx1 + βx10 , · · · , αxp + βxp0 )
est solution.
Opérations élémentaires sur les lignes d’un On utilise les notations tradition-
système linéaire. Une opération élémentaire nelles Li ← Li + λLj (transvection),
transforme un système linéaire s en un système Li ↔ Lj (échange), Li ← αLi
(dilatation).
linéaire s 0 qui possède le même ensemble de
solutions.
4. Nombres réels
Les nombres réels sont supposés connus ; on rappelle leurs propriétés fondamen-
tales sans pour autant adopter un point de vue axiomatique, en mettant l’ac-
cent sur le principe de la borne supérieure / inférieure.
Il est attendu qu’à l’issue de ce chapitre, les élèves aient une bonne maîtrise
des automatismes et du vocabulaire de base relatifs aux inégalités et soient
entraînés à l’usage de la caractérisation de la borne supérieure / inférieure.
On peut utiliser les quantificateurs pour formuler certaines propriétés des réels
(notamment celles relatives à l’ordre) et obtenir leurs négations.
Droite achevée R.
5. Suites numériques
Ce chapitre conjointement avec le précédent posent les fondements du pro-
gramme d’analyse en MPSI. Il est consacré aux suites numériques et combine
l’étude des aspects qualitatifs (monotonie, convergence, divergence) et celle des
aspects quantitatifs (majoration, encadrement, vitesse de convergence ou de
divergence).
On soulignera l’intérêt des suites, tant du point de vue pratique (modélisation
de phénomènes discrets) que théorique (approximation de nombres réels).
Suites réeles
Suite majorée, minorée, bornée. Suite station-
naire, monotone, strictement monotone.
Limite finie ou infinie d’une suite Notation un −→ l
Généralités
Ensemble de définition.
Représentation graphique d’une fonction f à Graphes des fonctions x 7−→
valeurs réelles. f(x) + a, x 7−→ f(x + a),
x 7−→ f(a − x), x 7−→ f(ax),
x 7−→ af(x).
Parité, imparité, périodicité. Interprétation géométrique de ces
propriétés.
Fonctions dérivabes
Dérivabilité en un point, nombre dérivé. Interprétation géométrique :
tangente au graphe en un point.
f(x) − f(a)
lim =l
x→a
x6=a
x−a
Inégalité des accroissements finis pour une Ce résultat est à justifier en utilisant
fonction complexe de classe C1 . l’intégration.
Étude de fonctions
Détermination des symétries et des périodicités
afin de réduire le domaine d’étude.
Tableau de variations. Application à la recherche d’extre-
mums et à l’obtention d’inégalités.
Asymptotes.
Tracé du graphe.
Graphe d’une réciproque.
Fonctions usuelles
Les fonctions puissances, l’éxponentielle réelle et les fonctions sinus et cosinus
sont décrites en détail mais leur existence est admise ; leurs propriétés peuvent
être démontrées en partie. On en déduit l’étude des autres fonctions usuelles.
Il est attendu qu’à l’issue de ce chapitre, les élèves aient une bonne connaissance
des fonctions usuelles et soient en particulier capables de se représenter leur
graphe, de définir les fonctions trigonométriques réciproques (circulaires et
hyperboliques), de manipuler les formules d’addition, etc.
Notations internationales standard : exp, ln, cos, sin, tan, cot, cosh, sinh, tanh,
coth, arccos, arcsin, arctan, arccosh, arcsinh, arctanh.
Fonction θ 7→ eiθ .
Fonctions convexes
L’objectif de cette section est d’introduire brièvement la notion de partie convexe
du plan R2 en vue d’étudier les fonctions convexes d’une variable réelle ; la
notion de barycentre est introduite exlusivement pour aborder la convexité.
Le cours gagne à être illustré par de nombreuses figures. On soulignera l’intérêt
des fonctions convexes pour obtenir des inégalités.
Suites récurrentes
Lors de l’étude d’une suite de nombres réels définie par une relation de récur-
rence du type un+1 = f(un ), il est utile de mettre en valeur le rôle des varia-
tions de f pour en déduire celles de la suite (un ). En outre, pour étudier la vitesse
de convergence vers a de un , on peut exploiter le comportement local de f au
voisinage de a et, notamment, une inégalité du type |f(x) − f(a)| 6 k|x − a|
où 0 6 k < 1, ou du type |f(x) − f(a)| 6 λ|x − a|2 , λ > 0.
Principe de superposition.
Forme générale des solutions.
Méthode de la variation des constantes (mé-
thode de Lagrange).
Existence et unicité de la solution d’un pro-
blème de Cauchy.
U, Un .
Groupe des permutations d’un ensemble E. Notation SE .
Exemples usuels : Z, Q, R, C.
Calcul dans un anneau. Relation an − bn et formule du
binôme si a et b commutent.
Multiples et diviseurs d’un entier relatif, di- On note D(a) l’ensemble des
visibilité dans Z. Entiers inversibles, relation diviseurs de a.
d’association.
Théorème de la division euclidienne.
pgcd de deux entiers non tous deux nuls. Noté a ∧ b, c’est le plus grand
élément de D(a) ∩ D(b) pour
l’ordre naturel de Z.
D(a) ∩ D(b) = D(a ∧ b).
Algorithme d’Euclide. Relation de Bézout. L’algorithme d’Euclide fournit une
relation de Bézout.
13. Polynômes
L’objectif de ce chapitre est d’étudier les propriétés de base de ces objets formels
et de les exploiter pour la résolution de problèmes portant sur les équations
algébriques et les fonctions numériques. L’arithmétique de K[X] est développée
selon le plan déjà utilisé pour l’arithmétique de Z, ce qui autorise un exposé
allégé. Le programme se limite au cas où le corps de base K est R ou C.
Comme pour les entiers, l’algorithme d’Euclide (division euclidienne) fournis
des démonstrations alternatives constructives ; il est attendu qu’à l’issue de ce
chapitre, les élèves sachent l’appliquer à la détermination d’un pgcd ou d’une
relation de Bézout.
Le nombre de racines d’un polynôme non nul Détermination d’un polynôme par la
est majoré par son degré. fonction polynomiale associée.
Polynôme scindé. Relations de Viète entre coef- Aucune connaissance spécifique sur
ficients et racines. le calcul des fonctions symétriques
des racines n’est exigible.
Tout sous-espace vectoriel d’un espace vectoriel Dimension commune des supplé-
de dimension finie possède un supplémentaire. mentaires.
Application linéaire. Opérations sur les applica- L’ensemble L(E, F) est un espace
tions linéaires : combinaison linéaire, composi- vectoriel. Bilinéarité de la composi-
tion, réciproque. Isomorphismes. tion.
Endomorphismes
Identité, homothéties. Notation IdE .
Détermination d’une application linéaire par Si (ei )i∈I est une base de E et
les images des vecteurs d’une base. (fi )i∈I une famille de vecteurs
de F, alors il existe une et une seule
application u ∈ L(E, F) telle que
pour tout i ∈ I, u(ei ) = fi .
Caractérisation de l’injectivité, de la
surjectivité, de la bijectivité de u.
Si u ∈ L(E, F), l’ensemble des solutions de Retour sur les systèmes linéaires, les
l’équation u(x) = a d’inconnue x est soit équations différentielles linéaires
l’ensemble vide, soit un sous-espace affine d’ordres 1 et 2 et la recherche de
polynômes interpolateurs.
dirigé par Ker u.
La notion d’application affine est
hors programme.
18. Matrices
Les objectifs de ce chapitre sont les suivants :
– introduire les matrices et le calcul matriciel ;
– présenter les liens entre applications linéaires et matrices, de manière à
exploiter les changements de registres (géométrique, numérique, formel) ;
– étudier l’effet d’un changement de bases sur la représentation matricielle
d’une application linéaire et la relation d’équivalence qui s’en déduit sur
Mn,p (K) ;
– introduire brièvement la relation de similitude sur Mn (K) ;
– étudier l’aspet matriciel des opérations élémentaires introduites dans le
chapitre sur les systèmes linéaires.
Il est attendu qu’à l’issue de ce chapitre, les élèves
Une matrice élément de Mn,p (K) est de rang Classification des matrices équiva-
r si et seulement si elle est équivalente à Jr . lentes par le rang.
Matrice échelonnée réduite par lignes. Une matrice est dite échelonnée
réduite par lignes si elle est nulle ou
si elle est échelonnée par lignes et
dont les pivots sont tous égaux à 1 et
sont les seuls éléments non nuls de
leur colonne.
Exemples de calcul d’intégrales et de primitives, Pour ce qui est du calcul des primi-
et d’emploi des formules d’intégration par tives, le seul exposé systèmatique
partie et de changement de variable. concerne les fonctions rationnelles ;
il utilise la décomposition en élé-
ments simples des fractions ration-
nelles.
R R
Espace des fonctions intégrables de I dans K. I f 6 I |f|
Inégalité triangulaire.
Si f est continue
R et intégrable sur I, à valeurs
+
dans R et si I f = 0, alors f est identique-
ment nulle.
Fonctions complexes de carré intégrable ; in-
égalité de Cauchy-Schwarz.
Intégration par parties sur un intervalle quel- L’existence de deux des trois termes
conque. apparaissant dans la formule justifie
le calcul. Notation[F]ba.
On considère sur quelques exemples
l’utilisation de la formule d’intégra-
tion par parties pour ramener l’étude
de la convergence d’une l’intégrale
à celle d’une intégrale absolument
convergente.
Le terme général d’une série convergente tend Exemples de séries simples à étudier,
vers 0. Divergence grossière. cas des séries géométriques, cas de
télescopage.
Une série à termes réels positifs converge si, et Dans le cas où une série à termes
seulement si, la suite de ses sommes partielles positifs est divergente, il est pratique
est majorée. de convenir que sa somme est égale
à +∞.
24. Dénombrement
Dans ce chapitre, Il s’agit d’une brève initiation aux techniques élémentaires
de la combinatoire ; l’objectif est de consolider les acquis du secondaire. On in-
troduit sans formalisation excessive la notion de cardinal et on peut admettre
sans démonstration les propriétés les plus intuitives. Pour la dénombrabilité,
on se limite à la définition et quelques exemples.
Cardinal d’une partie d’un ensemble fini, cas La formule du crible est hors
d’égalité. Une application entre deux ensembles programme.
finis de même cardinal est bijective si et seule-
ment si elle est injective, si et seulement si elle
est surjective. Cardinal d’un produit fini d’en-
sembles finis. Cardinal de la réunion de deux
ensembles finis.
Cardinal de l’ensemble des applications d’un
ensemble fini dans un autre. Cardinal de l’en-
semble des parties d’un ensemble fini.
Nombre de p-listes (ou p-uplets) d’éléments Démonstrations combinatoires des
distincts d’un ensemble de cardinal n, nombre formules de Pascal et du binôme.
d’applications injectives d’un ensemble de car-
dinal p dans un ensemble de cardinal n,
nombre de permutations d’un ensemble de car-
dinal n. Nombre de parties à p éléments (ou
p-combinaisons) d’un ensemble de cardinal n.
Ensembles dénombrables, au plus dénom- Un ensemble est dénombrable s’il
brables. est en bijection avec N. Un ensemble
est au plus dénombrable s’il est en
bijection avec une partie de N.
Une probabilité sur (Ω, T ) est une application Exemple simple : pour Ω = [[1, n]]
P de T dans R+ vérifiant (1) P(Ω) = 1, (2) une probabilité P est déterminée
pour A et B incompatibles, P(A ∪ B) = par la liste P({k}), k ∈ [[1, n]].
Exemple plus subtil : si E est un
P(A) + P(B) et (3) pour (An )n croissante au
sous-ensemble simple de R2
sens de l’inclusion limn P(An ) = P(∪n An ).
d’aire unité il existe (on l’admet)
On parle d’espace probabilisé (Ω, T, P). une probabilité sur E, T vérifiant
P([a, b] × [c, d]) = (b − a)(d − c)
pour tout [a, b] × [c, d] ⊂ E. La
tribu T est ici la plus petite tribu qui
contient comme éléments tous les
[a, b] × [c, d] inclus dans E.
Propriétés des probabilités : probabilité de la
réunion de plusieurs événements, probabilité
de l’événement contraire, croissance.
Probabilités conditionnelles.
Si P(B) > 0, la probabilité conditionnelle L’application PB est une probabilité.
de A sachant B est définie par : PB (A) =
P(A ∩ B)/P(B), notée aussi P(A|B).
Formule des probabilités composées. Formule Proposer applications issues de la vie
des probabilités totales. Formule de Bayes : si courante.
A1 , · · · , Ak est un système complet d’événe-
ments de probabilités non nulles et si B est un
événement de probabilité non nulle, alors
PAj (B)P(Aj )
PB (Aj ) = P
PAi (B)P(Ai )
i
Contenu du programme . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
Première période
4 Nombres réels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
5 Suites numériques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
13 Polynômes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36
14 Fractions rationnelles . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38
Deuxième période
15 Espaces vectoriels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40
16 Applications linéaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43
18 Matrices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46
23 Séries numériques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63
24 Dénombrement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66
25 Espaces Probabilisés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 68