Les Classes Grammaticales
Les Classes Grammaticales
Les Classes Grammaticales
Petit rappel…
Tous les mots de la langue française peuvent trouver une place dans ce qu’on appelle une
famille de mots.
On parle alors de la classe grammaticale d’un mot, de sa nature.
Les mots
1. Le nom
Un nom peut-être :
@ commun
@ propre
@ animé, désignant un être vivant
@ inanimé, désignant un objet
@ concret, désignant quelque chose de perceptible, touchable
@ abstrait, désignant quelque chose qui n’est pas perceptible, pas touchable
@ collectif, exprimant une idée de pluriel
@ simple, ne comportant qu’un seul mot
@ composé, comportant au moins deux mots
A
B
C
D
F
L
M
P
T (t)
R
3. Dans l’Antiquité, les Romains ont envahi les territoires de la Gaule dans des
chars grecs.
4. Les tableaux peints par Magritte ont une grande valeur marchande.
Le déterminant est un petit mot placé devant le nom et qui nous donne des informations le
concernant (genre, nombre, possesseurs,…)
Le déterminant forme, avec le nom, le groupe nominal minimal.
Une fois qu’ils sont côte à côte, le déterminant et le nom, ensemble, forme le groupe
nominal minimal (gn).
Ce gn peut être agrandi. On parle alors d’expansion du nom… Mais ceci fera l’objet
d’une fiche outil particulière…
@ numéraux
Les adjectifs numéraux cardinaux précisent le nombre.
Ex : Les deux préparations sont faites.
@ indéfinis
Ils indiquent une idée plus ou moins vague de quantité ou de qualité du nom.
Ex : Nous avons reçu le même livre (qualité qui exprime la
ressemblance)
Ils viennent tous les jours (quantité)
@ interrogatifs
Il est utilisé pour poser une question.
Ex : Quel est le problème ?
4. Suite au décès brutal de son père, il traverse une période très pénible.
[ Compose des phrases où les adjectifs suivants seront soit épithètes, soit attributs.
A retenir : L’adjectif est épithète s’il accompagne le nom ; il est attribut s’il suit un
verbe d’état (être, paraître, sembler, demeurer, avoir l’air,…)
1. profond
2. courageux
3. venimeux
4. fongicide
5. diurne
6. collatéral
7. insurmontable
8. gradué
9. crédule
10. fumiste
Le pronom est un mot qui remplace un nom, un groupe nominal (groupe qui a comme
centre un nom) ou une phrase.
La forme du pronom varie selon le genre et le nombre du nom qu’il remplace.
La forme du pronom personnel varie selon le genre et le nombre du nom qu’il remplace,
mais aussi selon sa fonction et le déterminant employé devant le nom qu’il remplace.
Le pronom peut-être :
@ personnel sujet
Il remplace un groupe dont la fonction est « sujet », c'est-à-dire qui fait,
qui est ou qui subit l’action exprimée dans la phrase.
Ex : Tu travailles.
Nous sommes en congé.
Eux viendront à 20 heures, nous à 21.
A l’impératif :
Donne moi un livre. Donne-le-moi
Donne moi deux livres. Donne m’en deux.
@ indirect de lieu
Le pronom indirect de lieu remplace un gn désignant un endroit.
Le pronom « en » remplace un nom introduit par « de »
Le pronom « y » remplace un nom introduit par « à »
Ex : Je vais à l’école. J’y vais.
Je viens de l’école J’en viens.
@ possessif
Le pronom possessif exprime * une possession
* une relation
Ex : Il répare sa voiture. Il répare la sienne.
Nos amis sont là. Les nôtres sont là.
@ démonstratif
Ex : Le livre de Jean est chouette, celui de Marie ennuyeux.
Celui-ci est drôle
Celles-là sont effrayantes.
@ interrogatif
Le pronom interrogatif sert à poser des questions sur les personnes ou sur les
choses.
L’interrogation peut être :
o directe : ex : A quoi penses-tu ?
o indirecte : ex : Dis-moi à quoi tu penses. (pas de point d’interrogation)
Les pronoms interrogatifs sont « qui, à qui, avec qui, par qui », « que,
quoi, à quoi, de quoi, avec quoi, par quoi, où » ; toutes les formes avec
« lequel » (qui peut varier en genre et en nombre).
Ex : Lequel vas-tu acheter ? Le bleu ou le jaune ?
Avec lesquels pars-tu en vacances.
Qui part avec toi.
A qui penses-tu ?
@ numéral
Le pronom numéral indique la quantité de façon précise.
Ex : Deux seulement ont raté leur année scolaire.
@ relatif
Il introduit une proposition subordonnée relative.
Les principaux pronoms relatifs sont :
Qui, que, dont, où
Lequel, laquelle, lesquels, lesquelles
Auquel, à laquelle, auxquels, auxquelles
…
Ex : Voici le livre que nous devons lire.
C’est un homme qui travaille beaucoup.
La soirée à laquelle j’étais invitée était fort réussie.
[ Pronominalise le sujet.
[ Pronominalise le civ.
1. Tu réponds à Jacques.
5. Tu me passes le pain.
1. Dis-le-lui.
2. Parle-lui-en.
3. Regarde-les.
4. Penses-y.
5. Manges-en.
[ Complète par leur ou leurs, en suivant la règle donnée dans le cadre précédant.
Le verbe, c’est dans la phrase, l’action, l’état que le sujet fait, subit ou est.
1. Je partirai le premier.
2. Tu as tort.
3. Elle nous attend avec impatience.
4. Elles ont la solution.
5. Jean demeure jeune.
6. Le soleil a brûlé les récoltes.
[ Orthographe
Ortho pp.104-1005 : personne / temps / infinitif
Ortho, pp.108-109
[ Dans les phrases suivantes, souligne les adverbes. Dis de quel adjectif chacun
d’eux est issu.
ÕA méditer !
La formation des adverbes en –ment.
rapide :
joli :
lent :
faux :
convenable :
profond :
entier :
courageux :
Õ A méditer…
« tout » adverbe !
Il peut rester invariable ou s’accorder quand l’adjectif féminin commence par une voyelle
ou un « h » muet
Ex : Elle semble toute étonnée.
Elle est toute heureuse de ton arrivée.
- Si tu veux, on se voit…
- … d’accord !
Õ A méditer aussi…
Ortho, pp.78-79
Les mots liens sont des mots invariables qui servent à introduire des éléments dans la
phrase ou à relier des éléments entre eux.
a. Les prépositions
Les conjonctions de coordination sont des mots liens invariables qui relient deux mots ou
deux groupes de mots de même nature et de même fonction.
Les conjonctions de subordination sont des mots liens invariables qui servent à enchâsser
des propositions ou des sous-phrases.
Une proposition, c’est une partie de phrase qui contient un sujet et un verbe.
Le bol de chocolat
Kind était encore sous les arbres lorsqu’il sentit les bonnes odeurs du
pain grillé et du chocolat. Il sut ainsi que Tio Pepe pensait à son pays.
Chaque fois que Tio Pepe pensait à l’Espagne, au lieu du café au lait
habituel, il préparait pour Kind un grand bol de chocolat. Et Kind adorait
le chocolat onctueux et bien mousseux qui lui faisait des moustaches
jusqu’aux oreilles. Du coup, il se sentit réconforté et de meilleure
humeur.
- onctueux
- moustache
- humeur
- réconforté
Sinon, voici un petit principe à appliquer, qui fonctionne bien. Il t’aidera à trouver les
natures de mots, presque sans plus aucune difficulté !
En d’autres termes, un nom peut toujours être remplacé par un autre nom ; un adjectif
par un autre adjectif,…
Quand le feu a pris, comme tout le monde, je me suis levée. Mais tout d’un coup je
me suis trouvée seule dans le dortoir avec le feu qui rentrait par la porte en grondant
comme dans une cheminée. On aurait dit que les flammes me cherchaient pour me
brûler. Elles passaient sous les lits, léchaient les murs, couraient par terre... J’ai mis
mes bottes parce que j’avais froid aux pieds sur le carreau glacé. Comme il n’y avait
pas d’autre moyen de m’échapper, j’ai ouvert une fenêtre et j’ai sauté... Il avait
beaucoup neigé deux jours avant et la neige avait fait de gros tas mous. Je ne me
suis pas du tout fait mal.
- quand - carreau
- seule - glacé
- dans - moyen
- brûler - deux
- froid - mous
Pendant l’hiver, leur blé étant humide, les fourmis le faisaient sécher. La
cigale, mourant de faim, leur demandait de la nourriture. Les fourmis lui
répondirent
- Pourquoi en été n’amassais-tu pas de quoi manger ?
- Je n’étais pas inactive, dit celle-ci, mais je chantais mélodieusement. Les
fourmis se mirent à rire
- Eh bien, si en été tu chantais, maintenant que c’est l’hiver, danse. Cette fable
montre qu’il ne faut pas être négligent si l’on veut éviter le chagrin et les
dangers.
Remarque :
1. « eh bien » est une interjection
2. « l’ » est un mot !
« c’ » aussi !
Ò
Les classes grammaticales, 1ère année, 2006-2007, p.32/32