Pratique Du Staff de G Rondeau
Pratique Du Staff de G Rondeau
Pratique Du Staff de G Rondeau
et ses
applications
Copynghled m.iiennl
Mes remerciements mnt à mon mettre d^àf jsrentissage» André
dhauvetf ^eur les mêthedes m'a transmises et l'esprit
niu'iF
d'initiative qu'il m'a inculqué.
1974 à 2007.
AUTEUR:Gérafd Rondeau
J'aivoulu réaliser un ouvrage "LA PRATIQUE DU STAFF ET SES APPLICATIONS" pace que les nombreuses méthodes
de ce métier étaient dispersées et transmises par le seul hazard du travail sur le tas. J'ai voulu les regrouper et en faire une
somme didactique synthétique et pédagogique Je vous conseil aujourd'hui mon nouveau livre "TECHNIQUES ET PRA-
, .
J'ai:
GR
LA PRATIQUE DU STAFF
ET SES APPLICATIONS
par
Gérard RONDEAU
Meilleur ouvrier de France
PRÉFACE DÉ P. COLLIOT
Pmviseur
Copyrighted malarial
Table des matières
Préface 7
Avant-propos 11
1 Historique 13
3. Opérations de fabrication 21
4. Modelage 75
5. imitations 77
6. De l'amateur au professionnel 79
Exercices pour les jeunes 79
Des travaux plus sophistiqués 80
Les applications du staff eur aux autres métiers 81
7. Généralités 8.3
Lexique général 87
Lexique du décorateur 93
CopyrIghTed maie ri al
Le Staffeur, ert effet, doit non seulement connaître
Préface des techniques (fabrication par traînages ou mou-
lages, assemblages d'éléments et pose, etc..)
mais il doit aussi posséder des notions théoriques
(dessin, volume, histoire de l'Art, technologie) et
faire constamment preuve d'imagination, d'espr/t
inventif et de bon goût.
A l'heure où l'on s'efforce de redonner aux métiers Puisse cet ouvrage recevoir l'attention qu'il mérite,
manuels la considération qui leur revient, il paraît susciter l'intérêt d'une large audience et participer,
opportun d'attirer l'attention sur cette spécialité. par sa contribution à la culture technique, à la pro-
Ceux qui l'exercent pour leur compte savent bien motion de la profession et des personnes.
qu'avec justice on peut leur attribuer le titre d'arti-
sans. P. COLUOT, Proviseur.
• Liés à la construction sont aussi tous les
Avant-propos motifs décoratifs réalisés en staff, qu'il s'agisse de
décors de salles de théâtre ou de cinéma, d'amé-
nagements intérieurs tels que bibliothèques,
niches, modules de boutiques, de restaurants, bas
reliefs, hauts reliefs, copies de rondes-bosses ori-
ginales etc.. On peut envisager sans crainte de
réaliser en staff des sièges non modulés s'inté-
grent à un décor de même matériau. Les perspecti-
ves sur ce point sont loin d'être épuisées.
• Dans l'industrie, le staff peut être souvent
La réalisation de cet ouvrage a répondu à un cer- un support du maquettiste. Sur un modèle en plâ-
tainnombre de motivations. trepeuvent être réalisées des épreuves en ciment
ou en plastique.
Nous l'avons entrepris, d'abord, parce que nous
enseignons nous-mêmes le staff et ses techni- • En matière de loisirs enfin le staff offre de
ques. Or nous découvrons quotidiennement que larges horizons pour le moulage, le modelage,
nos élèves manquent de supports explicatifâ écrits l'estampage, etc..
auxquels ils pourraient se référer et par consé-
Ce qui apparaît d'une manière générale, c'est l'igno-
quent, d'un manuel de technologie exhaustif.
rance dans laquelle les possibilités du staff sont
Nous l'avons entrepris aussi parce que les nom- tenues. En dehors de Paris et du Sud de la France
breuses méthodes de ce métier sont encore disper- le métier est pratiquement inconnu dans notre
sées, empiriques, parfois archaïques, transmises pays ce qui est une injustice et une erreur.
par le seul hasard du travail sur le tas, et qu'il nous
a semblé utile de les regrouper et d'en faire une
Même s'il doit concurrencer des gens de profes-
sions annexes^ fabricants de lattis, fabricants de
somme didactique.
plafonds en briques ou plâtriers, ort doit reconnaî-
Il nous a paru aussi qu'une profession comme tre que ce n'est pas sans raison. Sa grande sou-
celle-là ne pouvait réellement progresser sans un plesse d'emploi et d'adaptation mérite d'être
développement, une organisation, une coordina- reconnue d'autant qu'il s'agit là d'une technique
tion rationnels de sa théorie. C'est ainsi que nous liéedirectement aux formes, aux volumes, aux
avons été conduits, avec nos élèves d'abord, dans modules, donc à l'esthétique.
lê cours de cet ouvrage ensuite, à employer (et
En un temps où, comme dit le poète, «on détruit la
donc souvent à créer) un vocabulaire précis qui
beauté pour faire surgir la laideur» y a quelque
il
Nous avons recherché enfin, et surtout, à servir concurrent, mais c'est un concurrent qui a toutes
l'avenir de cette profession, un avenir auquel nous les chances de son côté ses qualités d'ignifuge,
:
Employé dans les domaines de la construction, de pagnes d'information, des efforts de formation et
de la décoration et du loisir, le staff n'a
l'industrie,
les secours de la mode.
pas encore, en effet, la place exacte qu'il devrait
avoir. Puisse cet ouvrage aider à le faire mieux connaître,
à le faire mieux enseigner et à en répandre les utili-
• permet de fournir à la construction pla-
Il
sations.
fonds plats, plafonds moulurés, plafonds à cais-
sons, plafonds hémisphériques, corniches, rosa-
ces de plafonds, mais aussi cheminées de style,
cheminées modernes, fonctionnelles ou décorati- Avertissement
ves, tous travaux qui peuvent être réalisés sur le
chantier ou assemblés par éléments préfabriqués Tous termes non définis dans le cours du téSctë
les
glissés dans des profilés selon des techniques con- le sont dans le lexique se trouvant à la fin de
firmées. l'ouvrage.
Nous avons relevé entre autres une technique de
i. mouluration, une technique d'estampage d'un
motif (donnant des griffons par empreinte) à l'aide
d'un moule creux, un emploi de plâtre pur (et non
en mélange), une fabrication de cimaise modelée,
tirée (distendere) avec un profil en bois glissé,
Historique l'existence de calibres pour les moulures avec
noyaux d'ébauche, d'approche de profil (calibre èh
bols), puis traînage définitif avec second calibre
(en fer) adapté sur le premier calibre en bois. On
signalera que, de nos jours les plâtriers traînent
toujours les corniches au plafond à l'aide d'un traî-
neau guidé sur la retombée par une règle scellée à
la hauteur désirée.
Le Moyen-Age
Le stuc disparaît à cette époque, comme la plupart
des techniques, et faudra attendre le XIV» siècle
il
Le staff a eu pour précurseur le stuc, qui était à Nymphenburg (Munich), l'église de Vîerzehnhéili-
l'origineun mélange de chaux éteinte de travertin gen (Bavière), le palais d'Hiver à Saint-
et de poudre de marbre blgnc. Pétersbourg, le palais de Tsarkoie Sielo.
Les Egyptiens l'employèrent il y a environ 5000 Mais c'est à Versailles qu'il connaît son grand
ans pour recouvrirles pyramides.
règne avec des décorations murales à relief sur
fond blanc telles qu'on en trouve dans le vestibule
Les Grecs, les Romains, les Arabes, l'utilisèrent de
et les appartements de Louis XIV et de la Reine.
même pour parementer la pierre, ou pour préparer
Les grands sculpteurs Pigalle, Falconet, Coustou,
tessurfaces murales destinées à recevoir des fres-
ont travaillé le stuc et ont porté son emploi à la per-
ques (Pompei-alhambre de Grenade etc.).
fection.
Les techniques de travail du stuc remontent, elles-
mêmes, aux temps les plus reculés. Au XIX* sldde et au XX* siècle.
Les 10 livres d'architecture de Vitruve, des textes La Révolution française ayant appauvri les particu-
de Pline et de Tertullien, les Dossiers d'Archéolo- décorateurs se tournèrent naturellement,
liers, les
gie (n"^ 25 nov.-déc. 1 977), les communications pmt restaurer les appartements détruits, vers des
récentes du Centre sur les techniques gjtéeo- matériaux moins coûteux. Ce fut d'abord, le
romaines de l'Académie de Dijon (publication n" 7 - carton-pierre qui apparut en 1817. C'est un
1977. Auteur Michel Frizot) révélant que nombre mélange de papier de sole bouillie, de colle de peau
des procédés expliqués dans ce manuel existaient versée à chaud et de blanc de Meudon (craie)
déjà chez les bâtisseurs romains et gallo-rornalns. jusqu'à consistance d'une pâte homogène avec si
13
besoin est, une armature en fils de zinc. Difficile à appelle la «Belle Epoque» où il n'était point de
conserver (entre des toiles mouillées), à pétrir et construction sans staff (salles de spectacles, bal-
utiliser le carton-pierre devait être remplacé en cons des Théâtres, corniches des appartements,
1 850 par le staff proprement dit, mélange de plâ- décorations des grands magasins, salles à manger,
tre et de filasse avec armature de bois ou de métal, halles, jardins d'hiver des hôtels particuliers etc.).
après que le Français Mézier eut réalisé de cette
façon, les premiers moulages de corniches. Dès
Aujourd'hui, sans perdre pour autant sa valeur
lors l'emploi du staff se développe rapidement. On
décorative (dans les décors de cinéma par exem-
en fit une utilisation intensive et variée à l'Exposi-
ple), le staff a suivi les objectifs de l'industrie et de
tion 1889, à l'Exposition Universelle de 1900, à
l'Exposition des Arts Décoratifs de 1925, à
la construction modernes comme nous l'avons
signalé dans notre avant-propos.
l'Exposition Coloniale de 1 931 à Vincennes (on y
voyait une reproduction en staff du temple d'Ang-
kor), à l'Exposition internationale de 1 937. Sa Son histoire continue... Et les plus audacieux
vogue la plus grande correspondit à ce qu'on diront qu'elle commence seulement maintenant.
14
2 LES OUTILS DU STAFFEUR
gratte fond
cordeau à tracer
limes :
1 2 3 4 5
1) plate
2) tiers-point
2^ o o e:
brosse à stâffer 3) ronde
4) demi-ronde
5) feuille de sauge
chemin de fer
martelet
chevillette
1
riflard
couteau à enduire
15
rips âclents
tournasin
truelle
gouges
surform
Fig. 1 (suite)
• Le |ute (espèce végétale indienne) et le sisal tiers-point ou à la lime plate, affinage à la pierre à
(fibre textile du Mexique et du Soudan), avec l'huile ou â l'affûtoir.
lesquels on fabrique la filasse.
On soignera particulièrement :
• La stéarine, graisse extraite du suif. — lascie (rappelons qu'il convient après avoir
serré la scie entre deux planches, de limer une dent
• Le zinc, utilisé en feuilles d'épaisseur
sur deux avec un tiers-point, sur un côté d'abord,
0,58 mm.
sur le second ensuite puis de redonner de la voie
• Le talc, craie de Briançon ou stéatite. avec te tourne-à-gauche (ou clef à avoyer).
16
Copyrighted malerial
LA PRÉPARA TION DU PLÀ TRE À MODELER Le plan de travail
On peut choisir :
pour retoucher une forme, ou pour enduire la — On se méfiera : du plâtre mort qui est un plâtre
rebattu (ou retouillé) pendant sa prise, et qui, par
on utilise le plâtre clair (ou noyé), venant
filasse,
en-dessous du niveau de l'eau. Les retouches se conséquent, ne peut plus prendre (à rejeter absolu-
feront à plâtre crémeux (coudé). ment).
88, 89 - 1917).
Comment retarder la prise du plâtre : il suffit — On se méfiera enfin du p/âtre flou : lorsqu'il
d'employer de l'eau très froide, ou bien d'ajouter reste des traces de barbotîne sur les parois du
une décoction de 2 à 4 %
de racines de guimauve moule, la surface de l'épreuve moulée risque en
séchées (ce procédé peut retarder d'une heure le effet d'être striée (veiller, pour éviter ce défaut, à
corïimencement de la prise), ou bien d'ajouter 1 0 à ne barbotiner le moule que très légèrement).
20 % de chaux grasse. L'urine encore, retarde la
prise du plâtre. On peut enfin utiliser la colle de
peau.
Les coupes à 45 °
La majorité des assemblages de staff se fai-
Remarque : on admettra que le temps de prise nor- sant à onglet, appartient de bien préparer,
il
mal est de 7 min et que le temps de durcissement de bien tracer et de bien réaliser les coupes,
normal est de 20 min pour le plâtre à modeler. quelles que soient les formes des moulures.
17
Coupe à 45° sens largeur. Pour faire une coupe à 45° dans le sens de la
largeur :
hauteur :
45
— réaliser l'épure sur la dalle en prenant b
/ moulure du carré
(devenant base) pour côté
(b = b') (fig. 5)
— remonter les droites e et g perpendiculai-
rement à la dalle (fig. 6)
— scier la moulure (fig. 7)
— remettre la moulure sur sa base initiale.
Pour une coupe irrégulière (angle différent de
45°, le principe est le même : on doit partir
toujours du tracé).
5^
Fig, 3 -
Vue en plan de la moulure placée sur l'épure.
CopyrIghTed maie ri al
REMARQUES IMPORTANTES :
che, les deux points de la diagonale du carré tracé
— pour maintenir ta corniche en position pen- sur la dalle (fig. 8 «points D2, D3, puis D, Dl»
dant la coupe on réalisera :
a) une pièce de bois (e) avec patin mobile dont Avec un peu d 'expérience on réalisera cette
la hauteur est égale à celle de la retombée dimi- coupe en la maintenant à sa bonne hauteur,
nuée de l'épaisseur du staff. sans bois avec patins ni cales, mais seule-
b) deux cales ff (liteaux etc.. scellés ou blo- ment avec la main.
qués aux extrémités par des serre-joints (fig.
9a, 9b). Si l'angledu mur n'est pas à 90°, le relever à
— pour tracer la coupe on remontera à l'aide l'aide d'une fausse équerre. Le tracé de la
d'une équerre, sur les côtés de la corni- coupe correspondra à la moitié de cet angle.
b)
Hg. 9
a) Corniche en position de coupe.
b) Vue de côté.
19
Ilsuffit maintenant de passer le creux du moule au
3. savon liquide pour imperméabiliser, puis à l'huile
pour faciliter le démoulage. On pourra ainsi obtenir
autant d'épreuves qu'on le désirera.
Démoulez : vous aurez obtenu un moule en creux. décalquer le contour de la moulure sur le support
en plaçant une feuille de carbone entre le dessin de
Vous avez réalisé dès cet instant, quelques unes la moulure et le zinc.
des opérations essentielles du staffeur. On appel-
lera : Deuxième possibilité : le piquage. s'agit de Il
21
d'un calibre Fabrication du calibre
— Le profil étant tracé sur le support de zinc, il
Cas particuliers :
13.
23
— Avec une plaquette posée sur chant, dégager la
base du montage, le profil du calibre et les côtés du
montage (prendre 2 à 3 cm de plus que le support
de zinc (fig. 19, 20, 21).
Fig. 24
a) Calibre enchâssé (manchon en plâtre pour traînage
sans noyau).
b) Calibre enchâssé (coupe bc).
Fig. 25
a) Dégagement du talus de débordement à l'aide de
l'ergot b (méthode Rondeau).
b) Dégagement du talus de débordement ergot b (vue de
côté).
Si l'on désire conserver le noyau afin d'effectuer une forme à l'extérieur (exemple : une applique
plusieurs traînages, on veillera à corriger le talus en murale circulaire).
débordement par apport supplémentaire de plâtre
afin d'éviter toute contre dépouille.
— Procéder comme au paragraphe 5 pour obtenir :
REMARQUE GÉNÉRALE :
Enchâssement d'un calibre à double ou triple
Si l'on fabrique un moule avec des lignes vertica-
profil pour traînage sur noyau
les, on n'oubliera pas de donner aux verticales du
Cette technique sera employée pour la réalisation calibre une légère inclinaison dans te sens du
d'un modèle comportant une forme à l'intérieur et démoulage (fig. 29).
25
CONFECTION DES TRAINEAUX
Réaliser le sabot :
Réaliser le contre-sabot :
29.
26
contre-sabot (plâtre et filasse)
35.
27
L'armature en bois ainsi constituée se nomme le iVIéthode A
«châssis» (fig. 34b, 34c).
— Choisir un tasseau d'une longueur proportion-
— Le traîneau pourra être entièrement en bois (fiq. nelle au rayon du traînage circulaire.
35).
— Fixer ce tasseau sur le côté convenable du cali-
Remarque lorsque le calibre enchâssé est de bre en zinc (fig. 38a).
:
petite dimension, réaliser un sabot et un contre- — Enfoncer dans la base du tasseau un clou qui
sabot en filasse. Commencer par appliquer le polo- servira de pointe au compas du traîneau circulaire
chon 1 puis 2 etc.. (fig. 36, 37). (ou compas-traîneau), (fig. 38b).
contre-sabot
41 . a
sabot en filassel
calibre enchâssé
_contre-sabot
40. b)
clou a
axe de rotation cheville de bois
^ dalle etc.,
Fig. 40
a) Vue de dessus (traîneau en position de montage). (sabot en bois)
b) Vue de face.
Fig. 41
a) Traîneau simple. 41
b) Traîneau simple.
28
— L'équilibre de l'ensemble sera consolidé par une
armature de liteaux dans le cas de montages volu-
mineux (fig. 42a, 42b).
— Dans le cas où le point de centre se trouve en
dehors de la dalle, on montera un pivot dont la hau-
teur sera celle de la dalle au sol (fig. 43).
Méthode B
Se reporter au dessin. Seul le montage au point de
centre est différent (fig. 44).
Fixation du calibre :
Percer le trou dans lequel coulissera l'axe de rota- Fabrication d'un traîneau circulaire sur tour
tion après avoir consolidé la tête du pivot en la de potier (pour réaliser un vase en staff, par
coiffant à son sommet d'une calotte en zinc (fig. exemple).
49) Dans certains cas le pivot sera hors de la dalle
.
(fig. 54).
— Utiliser un tour de potier, qu'on pourra, éven-
tuellement, fabriquer (il est constitué, en effet,
Maintenir pivot en position verticale en le scel-
le essentiellement, d'un plateau circulaire tournant
lant dans un noyau de plâtre et de filasse (fig. 50). autour d'un axe).
29
Copyrighted malerial
Fig. 52 - Traîneau simple monté.
— Sceller le tour sur une paroi verticale. Sceller en teau du tour. Des tasseaux en bois, fixés provisoi-
même temps, et définitivement, le support ferré du rement au mur par des patins, maintiendront
manchon enchâssant le calibr-e à la hauteur du pla- l'ensemble rigide pendant le traînage (fig. 56).
31
Fabrication d'un traîneau dans un nnoule en scellant une plaquette de zinc au fond du
hémisphérique moule) (fig. 57).
(pour réaliser un baffle sphérique, par exemple).
Remarque : pour une gouttière traînée, par exem-
La portée du moule sert de guide pour le déplace- ple, le principe est le même. Cependant le guide
ment du traîneau qui pivote autour d'un axe de sera obtenu par deux portées de moule au lieu
rotation placé au centre du moule (consolider l'axe d'une (fig. 58).
pièce
amphore
chape
calibre
clou . enchâssé
portée
zinc ^ _
!
U chape
ch
I
a'
coupe aa 57.
56.
Fig. 57
Traînage circulaire dans moule
-
1 12 baffle
(2 pièces, une chape).
32
Fabrication d'un traîneau d'angle {ou traî-
neau de cornière) (pour réaliser, par exemple,
un cache de tuyau dans un appartement).
fils traînés).
Traîneau sur
plaque
Fig. 63
plâtre
Traîneau à la broche
calibre
nnanchon : bois
e
support vertical
collier atlas
manivelle
cale de renfort
support horizontal
34
Fabrication d'un traîneau à la broche Pour réaliser une colonne torsadée est donc il
(afin de réaliser un balustre, par exemple). nécessaire que le calibre puisse dérouler la spirale
régulièrement sur le noyau tournant.
— Fabriquer un châssis composé de deux supports
trapézoïdaux fixés verticalement sur un plan de — On procède comme pour le traîneau à la broche
bois. Clouer le calibre sur un montage de bois repo- (supports, montage, manivelle).
sant sur les deux supports (voir enchâssement du
calibre pour traînage sans noyau). — Le montage diffère en ce que le calibre doit être
non fixe, mais mobile latéralertient (par fixation de
— Fixer sur les supports, parallèlement au mon- ce calibre soit sur une vis sans fin, (voir phapitre
tage du calibre enchâssé une manivelle maintenue traînage) soit sur une glissière (fig, 69. On parlera
latéralement par une goupille (veiller à ce que l'axe alors de calibre -curseur).
de la manivelle soit à la même hauteur que le cali-
bre) (fig. 67). Deux procédés peuvent être utilisés :
35
Copyrighted malerial
Le calibre enchâssé appuie sur le guide par l'inter- forme de la section désirée. Le contact du calibre
médîaire d'un patin-bille ou d'une roulette à avec la came est assuré par deux ressorts pous-
coquille pivotante. Un ressatt fixé sur le montaf e iiurs (nîéthode B).
permet de maintenir un contact parfait entre le
guide et le calibre enchâssé.
38
, roulette Traîneau à glissières.
guide incliné
à rejeter.
Fig. 73 Fig. 74
1. Ou à fleur d'eau.
38
— Faire sauter le talus au niveau du grain d'orge. — Traîner le premier profil jusqu'à son lissage (fig.
us sortant
Remarque : lorsqu'on veut utiliser un même profil
contre-sabot
successivement pour un traînage droit puis pour
sabot
un traînage circulaire, faire en sorte que le contre-
sabot du traînage droit devienne sabot du traînage
circulaire (fig. 76) (comparez avec fig. 75).
sens tramage
>
78. 79.
39
Traînage feuiUaté Après coup traîner normalement, jusqu'à la forme
du deuxième profil lissé (fig^ 79 se référer aux tra- :
Traînage feuilleté
But : Traîner une contre-dépouille sans pièce
pour une seule épreuve.
— Faire un traînage avec noyau (plein ou creux),
comme précédemment (fig. 80).
— Procéder comme pour le traînage double profil,
le premier profil représentant le noyau en dépouille
qui approche le deuxième profil à 2 ou 3 aux mm
endroits en contre-dépouille (fig. 81).
— Bien lisser ce noyau (pour faciliter le décollage
de la pelure) et le savonner
— Dégager deuxième profil et faire un traînage
le
Fig. 80
Coupe.
- Traînage d'un moule à pièces traînées
Plaques de staff scellées
Exemple de réalisation : une série de pièces consti-
Fig. 81 - Coupe.
tuant une corniche gothique.
Fig. 82 - Vue de côté.
— Commencer le traTnage sur te premier profil par Moyens : procéder comme pour un traînage ordi-
une ébauche de plâtre au pinceau (cette teclinique naire double profil, le deuxième profil étant celui de
permet de donner une surface intérieure soyeuse). l'intérieur du moule en contre-dépouille.
40
Copyrighted malerial
— Réaliser un premier profil approximatif sauf Tramage d'un moule à pièce de corniche.
pour les parties extérieures de la portée et certai-
nes portions du profil final (fig. 85).
— Savonner et barbotiner la surface du premier
profilaux endroits qui serviront le logement à ou
aux pièces.
— Traîner le deuxième profil (fig. 86).
— Décoller la pièce (fig. 86b) ou les pièces
— Pour le moulage remettre les pièces en place,
savonner, barbotiner le tout et faire l'épreuve (fig.
87).
Fig. 85 - ^'" traînage.
— Au démoulage la pièce (ou les pièces) vien-
dront, peut-être, avec l'épreuve et faudra alors il
Fig. 86 - 2= traînage.
les enlever avec précaution pour les remettre dans Fig. 87 - Epreuve.
leur logement avant de réaliser une deuxième
épreuve. 87.
Traînage sur un premier profil.
Remarque :
Technique :
41
Traînage d'un moule de coupole
armature ^ ,
^ ,
Fig. 92
— Traîner :
95),
• le profil définitif du moule (fig. 96) le premier
;
42
Traînage sur tour de potier Traînage à la broche
Tectinique
— réaliser un noyau en coulant du plâtre sur le pla-
teau du tour, dans un cylindre de terre ou de zinc
(retoucher éventuellement ce noyau au tournasin
dès que le plâtre est pris).
— traîner en projetant le plâtre sur le noyau (se
reporter chapitre IV fabrication d'un traîneau circu-
laire sur tour de potier (fig. 56).
Traînage à la broche
Matériel : un traîneau à la broche (voir au chapitre
de la fabrication des traîneaux).
Technique :
En balayant le calibre sur le manchon duquel on Fig. 99 - Fabrication (voir modèle réalisé par cerces
,
noyau traîné ^cylindrique) • enduire les bordures en plâtre d'une couche de
gomme laque, de chaque côté du fil de laiton. Ceci
planche en bois permettra de nettoyer le rail â volonté (fig. 1 06)
manivelle scellée aux 2 extrémités
• entre les rails strier le plâtre pour faciliter l'adhé-
scellement rence. Fixer des filassons à des clous disposés sur
une sinusoïde parallèle au rail (fig. 1 06)
glissière • terminer le noyau d'approche par traînage d'un
calibre curseur en bois vissé provisoirement sur le
104. tracé hélicoïdal C
noyau manchon
b'
• détacher le calibre d'approche et fixer, à sa
N
n
f
, manivelle place, le calibre définitif. Strier à nouveau le noyau
1
d'approche et traîner le profil définitif (fig. 107).
t 1
3
1
t
\
Remarque : on nettoiera le rail après chaque
1
t
1
passe afin qu'il s'insère toujours bien dans le guide
\ du curseur (fig. 107 e).
1 \S
105.
44
Copyrighted malerial
• pour effacer la rayure laissée par le rail on lis- ^ ergot de nettoyage
sera avec une lamelle de zinc au profil de la par-
tie concave de la torsade (fig. 107 h).
.manivelle
calibre en zinc C_
« 2 mm » .fil de laiton
b et b' 107.
détail a ou a'
colonne torsadée
profil définitif ,
j^'"' "^^ calibre en zinc
.sillon
cornière en L_
fil de laiton f
Traînage à glissière (méthode Chauvet)
manivelle
calibre
It ^ IX manclion en bois
glissière _}__^
L profilé en L vissé
glissières
calibre en bois sur le manchon
r
109.
45
1
— Traîner un premier noyau comme dans la Remarque : cette technique évite d'avoir à col-
méthode Balbien (fig. 1 10). mater le sillon du rail.
— Tracer la ligne convexe hélicoïdale da la tor- Elle permet de plus, si on le désire, d'obtenir
sade procéder avec un crayon marqueur comme directement un sillon en relief dans la concavité
la figure 3 l'indique). de la torsade suffit de réaliser le calibre en
: il
— Planter, sur cette ligne, les clous de fixation conséquence (fig. 1 14).
des filassons (ne pas oublier le striage du plâtre
du noyau pour permettre une meilleure adhé- Cas particulier : réalisation de modèles par
rence de la filasse) (fig. 1 1 2). cerces (et non par traînage)
— Faire ; Remarque préalable : ce chapitre se justifie
• le traînage d'approche grâce au calibre provi- comme complément aux techniques de fabrica-
soire en bois (fig. 1 1 3) tion par traînage.
noyau traîné
manivelle
manivelle .
planche en bois
fixée aux 2 extrénnités
1 10.
m l'y.
\
— Tf*
/
^er\s de
déplacement
^
glissière.
profil définitif
clous
112.
_ manivelle
noyau grippé
1 . André Chauvet était professeur section staffeur architecturier ornemaniste au CET du Gué-à-Tresmes (17). 46
Définition d'une cerce : c'est une forme de superposées, b/ de staff pour cerces perpendi-
plâtre, ou de plâtre et filasse, d'une épaisseur culaires à la dalle (avec débordement de 3 cm de
donnée et à un profil donné. filasse pour accrochage des armatures de jointu-
ration en bois).
On peut utiliser les cerces en les plaçant l'une
sUr l'autre ou en les plaçant verticalement côte à
côte avec jointure par. une armature en bois ou Utilisation des cerces :
teur voulue, maintenue debout par des contre- • soit sur une dalle (fig. 1 1 5) moulage en une :
forts de terre à modeler (fig. 1 1 5). Remplir le enveloppe ou plus (base plane) ou en deux enve-
couvercle ainsi réalisé al de plâtre, pour cerces loppes ou plus (base non plane).
colonne torsadée
calibre en bois
calibre curseur
r en zinc ( 2 mm
d'épaisseur)
113. 114.
forme terminée
115.
47
• soit sur un axe central en fer ou en bois : • Avec ce moule on réalise un deuxième modèle
moulage en deux enveloppes, ou plus (fig. 1 1 6). (en plâtre)
— Elle peut se faire par superposition dans la • On casse ce moule (d'où le nom de creux perdu).
confection de maquette de relief à une échelle • On réalise un second moule (en plâtre ou en élas-
donnée. Chaque cerce sera faite séparément au
tomère) sur le modèle en plâtre qu'on aura retou-
profil de la courbe de niveau désirée et le nom-
ché. C'est ce second moule qui sera le moule défi-
bre de cerces dépend de l'amplitude du relief
nitif et dont on tirera, à volonté, des épreuves.
(fig. 1 17). Les maquettistes emploient aussi des
cerces découpées dans des feuilles de liège col- Pourquoi réalise-t-on un creux perdu ? C'est un
iées à la colle à bois et rendues bien planes par moyen d'obtenir un moule définitif soit à pièces
repassage au fer chaud. Termîriêr toujours par (ou «bon creux») soit souple (en gélatine ou élasto-
un enduit et un lissage de plâtre. mère) à partir d'un modèle de forme complexe.
Copyrighted malerial
tons, par exemple. Lors des premiers essais teinter Creux perdu sur ronde-bosse
la deuxième couche, mais d'une couleur diffé-
Procédé par coupe au fil
rente.
— Réaliser le modèle en terre.
— Après durcissement du en
plâtre, le remouiller
— Enfoncer légèrement un fil de lin ou de laiton sur
surface. La pénétration de l'eau permettra un
le modèle selon le contour extérieur du profil (pour
décollage plus facile du modèle en terre. Débarras-
une statuette par exemple, le fil passera sur
ser complètement l'intérieur du moule de toute
l'oreille). Maintenir les extrémités du fil avec des
trace de terre par brossage et lavage (fig. 1 20).
boulettes de terre (fig. 1 22). Si un modèle néces-
— Tirer un modèle en plâtre ou en staff après site la pose de plusieurs fils se croisant, on les
savonnage et barbotinage. nouera à l'endroit du croisement et on veillera à ce
— Détruire le creux perdu à l'aide d'un ciseau à que la ou les lignes de coupe ne forment pas une
contre-dépouille.
bois peu coupant et d'un maillet en bois. La cou-
che d'avertissement sert alors de point de repère — Faire une couche d'avertissement, sauf de part
pour l'approche prudente du modèle (fig. 121). et d'autre du fil où l'épaisseur de la couche sera
Fig. 1 18 - Modelage en terre ou cire à reproduire. Fig. 1 19 - Couche d'impression -l- couche finale.
moule à briser
V épreuve ^
Fig. 1 20 - Moule retourné, terre enlevée. Fig. 121 - Brisage du moule Idépouillage).
CopyrIghTed malerlal
Creux perdu sur un ronde bosse en terre. — Démouler en mouillant l'extérieur du moule
comme précédemment (utiliser la lame d'un cou-
comme levier dans
teau les lèvres laissées par le fil
Remarques :
50
— Préparation du modèle : sera de préférence, il • en deux pièces : les deux moules étant réunis
couché. Les cheveux, les poils, les cils seront pla- après coup (ne pas oublier d'armer les doigts de fil
qués grâce à une pommade. Le visage sera huilé. de fer galvanisé).
La respiration se fera par un macaroni^ou un tube
de verre placé dans chaque narine. Le modèle
devra s'entraîner à respirer bouche fermée, à gar- Moulage sur échantillons naturels
der les yeux clos, et l'on devra le prévenir que le a) Moulage sur animaux (exemple = un lézard).
plâtre chauffe au moment de la prise. L'animal sera moulé dans sa position naturelle en
creux perdu normal. S'il a été conservé dans
— Préparation du moule : Découper une feuille de l'alcool conviendra de le tremper dans une solu-
il
carton qui sera posée sur les oreilles en encadre- tion de chlorure de zinc à 20° ou 25° pendant
ment approximatif du visage et constituera la por- quelques heures (voir au chapitre des plâtres, le
tée du moule. mot «défarinage»).
— Réalisation du moule
pour accélérer !a : utiliser b) Moulage botanique :en plâtre, on ne pourra uti-
prise et maintenir la température du modèle un plâ- lement réaliser que des empreintes de feuilles, de
tre à fleur d'eau avec de l'eau tiède. Enduire de fleur etc.. l'épreuve complète serait trop vulnéra-
plâtre d'abord les contours, puis le visage, et ble.
finalement, la forme du nez. Si l'on désire vraiment avoir une épreuve complète
de la feuille, faut réaliser un moule à deux coquil-
il
b) Moule sur visage de modèle récemment décédé. les, l'épreuve étant coulée avec un élastomère.
La préparation et la réalisation devront être absolu-
ment identiques au modèle vivant, et avec les c) Empreinte d'animaux :
mêmes précautions pour la respiration. S'abstenir — réaliser un creux perdu (sans couche d'avertis-
de tout moulage sur un modèle décédé depuis trop sement) en coulant lentement un plâtre légère-
longtemps. ment coloré à la surface duquel on provoquera des
vagues afin de faire remonter les bulles.
c) Moule d'une main (en creux perdu à deux
coquilles sans couche d'avertissement, avec plâ- — attendre que le plâtre commence à couder poijr
tre légèrement coloré). aboutir à l'épaisseur définitive et obtenir un con-
tour propre et net.
1
'^'^^
phase : réaliser la coquilledu dessus de la main
: on place le plat de la main sur une portée en terre.
— si l'on veut conserver l'empreinte originale (cas
On graisse la partie supérieure à mouler en pla- des empreintes de la grotte de Niaux par exemple),
quant bien les poils et on l'enduit avec un plâtre on pratiquera un estampage en terre ou un mou-
le en élastomère.
tiède à prise accélérée (1 à 1,3 cm d'épaisseur
environ). Démouler. 2
d) Moulage avec instamold :
Résistance Temps de
3^ phase : réaliser l'épreuve Instamold Eau
:
du moule prise
• en une seule pièce
on maintient les deux coquil-
:
1 volume 1 Forte 2 à 3 min,
les, portées adhérentes, soit par des filassons, soit
par une ligature, et on moule à la volée par le trou 1 volume 2 Moyenne 5 à 8 min.
portée b moulée, fig. 1 27). les surfaces du support et du cube, puis d'ébau-
cher au pinceau avec un plâtre à fleur d'eau. Dès
— une coupe à 45° sur cette épreuve en pre-
Faire
que le plâtre coude on le remonte avec une règle
nant pour guide la largeur a (fig. 1 28). glissée sur les supports c et c'. On lisse enfin à la
— Assembler et sceller la portion d'épreuve ainsi
plaquette avant la prise complète (fig. 132 e).
coupée à une équerre exacte. La savonner et la — Réaliser la deuxième pièce du moule :
Jt90° 90°
Hg. 1 3Q - Vue 8(e face
13D. Fig. 1 î2 - pièea et chape terminées.
52
• pour le moulage d'une épreuve savonner pièce séparation une bande de terre dont la largeur sera
et chape à part avant la remise en position et bar- fonction de l'épaisseur des pièces ajoutée à
botiner l'ensemble avant le staffage de l'épreuve. l'épaisseur de la coquille coiffant ces pièces (au
moins 5 cm). On creuse ensuite sur la portée en
— la sixième face du cube sera obtenue en renver-
terre deux ou plusieurs mortaises (on parle aussi
sant l'épreuve sur une couche de plâtre à fleur
de «clef en négatif») de chaque côté.
d'eau étalée sur la dalle.
On recouvre cette portée en terre d'une portée en
plâtre de 7 à 8 mm
d'épaisseur. On arme la partie
en plâtre de filassons après avoir isolé le modèle.
ou
On retourne le modèle en le posant sur des coussi-
Bon creux à deux enveloppes (deux coquilles
nets de terre si besoin est. Enfin, on enlève la por-
deux chapes.
tée en terre et on nettoie le modèle et la portée en
Remarques préalables : plâtre (fig. 1 33).
— Raison d'être de ce type de moulage sur une :
• Deuxième : on peut aussi (face compor-
solution
sculpture d'une certaine importance faudra mou- il
tant le plus grand nombre de pièces vers soi) met-
ler des éléments à part (ou abattis). Exemple
une portée en terre à 8 mm au-dessous de la
les :
tre
bras d'une statue, les pattes d'un animal, la
portée en plâtre qui ainsi s'y superposera. Mais
trompe d'un éléphant, etc.. cette solution est plus délicate (voir photo de
— Position du modèle on choisira toujours l'hori-
: moule souple à deux coquilles).
zontale sauf pour les statues lourdes sur socle qui,
ne pouvant être déplacées, seront moulées dans la
— Traçage : on trace sur la portée et le modèle le
— Protection du modèle :
ces.
54
refait un cadre en terre, on moule la pièce etc. Bon creux à deux coquilles
jusqu'à obtention du nombre de pièces définitif,
(fig. 138, 139).
deuxième coquille.
Savonner la portée de
• la première coquille et
la surface du modèle.
• Mouler les pièces successivement, en
n'oubliant pas, si elles ne sont pas maintenues par
d'autres, de les munir d'un annelet.
• Savonner et barbotiner les pièces et réaliser
55
On enlève ensuite la première coquille et y reposi- part. Ces gouttières constituent des tuyaux
tionne les pièces (fig. 141). On fait de même pour d'échappement du plâtre superflu (fig. 142).
la seconde (lorsqu'une coquille comporte beau-
coup de pièces, ne pas omettre de les numéroter et Il faut éviter également les manques de plâtre
de numéroter aussi leur emplacement dans la résultant, à certains endroits, de la présence de
coquille). poches d'air on ménage donc, à ces endroits, des
:
,
portée 1 coquille
sillon
cale de -fixation
pièces
pièces
Fig. 141 - 2" coquille réalisée. Fig. 142 - 1='= coquille (creusage sillons)
r = repères mâles
ficelle
ficelle
épreuve
(abattis!
pièce pièce
56
— Le moulage :
Fig. 1 44 - Chapette
Lorsque certaines pièces forment contre-dépouille
avec la coquille devient Indispensable de réaliser
il
57
• Solution A - Tailler une partie de l'angle aigu des dra, bien entendu, dans ce cas, qu'une seule
pièces moulées venant à la base du modèle et épreuve (fig. 1 53).
fabriquer le couvercle (fig. 147).
7»"' opération : traîner le profil désiré et faire
• Solution B - Tailler une plaque de plâtre évidée les coupes des quatre éléments constituant
au centre à la forme du profil de base du modèle le moule.
(côtés légèrement en dépouille). Sceller la plaque
2^ opération : retourner chaque élément dans
au modèle à l'aide de filassons. Puis confectionner
les pièces et enfin le couvercle (fig. 148).
un plan horizontal parfait.
3^ opération : scier la base de chaque élé-
ment sur une profondeur d'environ 1 cm si le
profil est à 1 ,5 cm de la base du moule.
Fig. 147
Estampage terre
58
— Prendre ensuite de la terre (ni trop molle ni est plus rapide et plus pratique que le moule à piè-
trop ferme) qu'on applique en boulettes en ces, mais il est moins fidèle compte tenu des
commençant par les parties les plus profon- déformations qu'il risque d'entraîner. On le choi-
des, puis, par adjonctions nouvelles en sira donc pour obtenir des pièces pour lesquelles
repoussant la terre afifi qu'il n'y ait pas de on peut être moins exigeant.
manques (fig. 1 54).
— l'on désire faire une chape en plâtre sur
Si
le moule en terre, on a intérêt à rendre chape Comment isoler le modèle en
plâtre :
La séparation entre les coquilles pourra être Fig. 156 - Moule prêt à l'emploi.
rendue possible grâce à deux méthodes ;
,
estampage terre
, boulette écrasée
boulette de terre
chape en staff
estampage terre
modèle isolé
clou de support
dalle //miiii
dalle
56. 157
Estampage sur ronde bosse (moule à pièces en terre).
pièce en terre
modèle en plâtre
(huilé et talqué)
ou coquille)
58. 160
cylindre
pièces en terre
coquille en terre
épreuve
coquille en terre
modèle
portée en terre
RI
Comment fabriquer la portée mitoyenne
papier protecteur
modèle
colombin
de terre
clef
portée (b)
en plâtre)
PaP'si-/'!^ renfort
/ (plâtre, filasse)
'
B
,
élastomère
élastomère etc
verse^
trou de coulée^ terre, filassons etc...
<^ _cône verseur (ou verse)
'
portée
^
renfort
filasson
dalle
Fig. 168 -
Coupe AB coulage moule souple (1"« chape). Fig. 1 69 - Démoulage l»^» chape.
63
— Isoler l'intérieur de la coquille avant sa remise Comment réaliser la deuxième coquille ?
enposition sur les portées. — Après avoir retiré le cône-verseur et les filas-
— Fixer sur le trou- de coulée un cône verseur ou sons des portées ab (fig. 169) on peut retourner
verse en zinc. l'ensembie sur le dos de la première coquille.
— Bloquer portées et coquille à l'aide de filassons. — Enlever alors délicatement la portée mitoyenne
(b),savonner la portée du moule de la première
coquille, protéger, comme précédemment le
Préparation du matériau modèle avec des feuilles de papier de soie, enrober
en terre etc.. sëlon toutes les opérations exécu-
S'il de gélatine neuve, faire tremper les pla-
s'agit
tées lors du moulage de la première coquille.
ques dans l'eau froide afin de faciliter leur fusian
ultérieure (les retirer dès qu'elles blanchissent
— Avant le coulage de la deuxième coquille on
lorsqu'on les plie). 5i la gélatine est anotienne elle n'oubliera pas de graisser la portée du moule sou-
aura été préalablement coupée en petits mor- ple de la première coquille.
ceaux.
Remarques importantes :
Ôn obtient la fusion de la gélatine au bain-marie, Ilexiste une méthode par laquelle l'élastomère à
dans peu d'eau (environ 60°) en remuant réguliè- usage unique est non coulé mais appliqué par
rement et en veillant à ne jamais atteindre le degré ébauches successives au pinceau autour d'une
d'ébullition. trame-armature en verrane. On utilise cette techni-
— S'il s'agit d'élastomère réutilisable on prend soit que lorsqu'on envisage des éléments importants
la matière jaune dure, soit la matière rouge mi- avec une légère contre-dépauille (le prociédé est
dure, soit un mélange à pourcentage variable de alors intéressant surtout sur le plan économique)
matière jaune et de matière rouge coupées en
petits morceaux. La fusion peut se faire de deux • Préparation spéciale : on prendra une portée
manières - ou bien dans un récipient d'amiante mitoyenne plus large (2 cm environ) que dans la
posé sur une plaque d'amiante (température 1 40° méthode par coulage, de fabriquer à son extré-
afin
environ - remuer régulièrement) - ou bien au bain- mité une portée de retour (hauteur 1,5 cm) (réf.
marie à l'huile. 170). Ôn creusera un sillon à l'intérieur de la por-
tée mitoyenne et sur teute sa langueur afin de pou-
— S'il s'agit d'élastomère à usage unique' se réfé-
rer à la notice du fabricant pour la quantité de
voir loger le On portera
cordisn dé poSitiéWnefnent.
1, Vinamolcl.
64
Moule souple à deux enveloppes (par ébauchagel.
sillon àcreuser
annelet
\ (cordon châssis, etc
tube plastique, etc..
^bande de plâtre^
\ positionnement) portée latérale/
bande de terre
/élastomère
papier protecteur
— Principe du moule-mère
Lorsqu'on a beaucoup d'épreuves à faire, devant
le risque de détérioration du moule souple, on a
intérêt à prévoir tout de suite la fabrication de ce
qu'on appelle un moule-mère. est réalisé en fai-
Il
iportée de base
174.
— Moule souple à une enveloppe (fig. 173, 174, pièce afin de délimiter l'avancée et la retombée de
175). la corniche (fig. 177 ab).
essentielles : tracer (ou implanter) accrocher, fixer, joints de séparation, sera ancrée grâce à des filas-
retoucher. sons bourrés autour des clous par les trous enton-
-
66
Clouage (fig. 1 82 sur murs et plafonds en plâtre). retombée et d'avancée de la corniche. Appliquer
ensuite au mur, affleurer la colle à la plaquette et
Forer dans la corniche une série de trous obliques
nettoyer à l'éponge humide (même principe de
et fraisés, au diamètre des clous de fixation choi-
mise en place, d'alignement et de bourrage des
sis. Les éléments sont ancrés aux murs et plafond,
que pour un scellement ou un clouage).
joints
au marteau, par ces clous (même principe de mise
Finition
en place, d'alignement et de bourrage des joints
que pour un scellement). Bourrer à la spatule par exemple, les noirs, les
joints, les entonnoirs, etc.. avec du plâtre clair
Collage (sur tous matériaux) coudé. Affleurer et lisser à la plaquette ou au fer-
Enduire de colle à carreaux de plâtre les portées de moir.
Fig. 179 -
Support (liteaux, clous). ^ig. 180 - Support (liteaux).
50 cm
d (entonnoir)
iclousîen V
i mur
50 cm
—
ciou^
67
Pose d'un plafond suspendu Montage d'échafaudage
Les mi^hodes tradWonnelles Il existe plusieurs sortes d'éehaufaudages :
68
clog à bêJori
4" solution : deux opérateurs tracent les points de béton
dalle
repère du niveau du plafond à l'aide d'un niveau à
de niveau
^
eau (il suffit de choisir au départ un point de niveau I trait (bl H
de base).
règle mobile
Mise en place des supports provisoires (les indica-
/règle porteuse
tions suivantes sont valables pour des plaques de
80 cm par 1 20 cm). I plaque de staff
de serrage
vclou
détail a (échafaudage tabulaire)
clou
clousen V
tracé du trait de niveau (b)
Pose de la première rangée de plaques — Lorsque l'accrochage a durci reste à ôter les il
20 180 180 20
1 20 cm
0) I
ml
plaqué de staff
règle mobile
règle porteuse
règle mobile
b
r I
règle porteuse r
vue de face
Vue de dessus
1) droit pour plaques de staff
2a2b) pQtir éléments circulaires etc.
70
Copyrighted maleriai
ancien plafond!
en plâtre
surface
d'ancrage E ''
b : plaques scellées
c : plaques posées dont te scelterrient est commencé)
plaques scellées
papillon (joints alternés! regard
'
^clou support ^ ^^f^
plaque bombée - plaques
règle mobile _
posées sur
règles mobiles
Copyrighted malerlai
Technique de pose
Plafond suspendu à plaques modules démon-
tables. Pour la première rangée la plaque module est
encastrée dans l'aile du profilé support secondaire
Ces plaques modules fabriquées en plâtre, fibres
et elle repose sur la cornière de rive (bloquer avec
de verre ou fibres de roche servent à réaliser des
des écorces de plaque).
plafonds qui ont l'avantage sur les plafonds sus-
pendus en staff de pouvoir être démontés facile- Placer le deuxième profilé support secondaire et le
ment et posés plus rapidement. Leur inconvénient, serrer en encastrement sur la seconde rangée de
qui est le jaunissement dans le temps, pourra être plaques.
pallié par applicatign de peinture, encore que l'on
enlèvera ainsi l'effet de matière. Maintenir les plaques entre elles par des languettes
de jointure en carton.
Profilés
Fixer la dernière plaque de la manière suivante :
Pour la pose on remplace le jeu de règles porteuses d'une part elle repose sur la cornière de rive.
mobiles par des profilés supports définitifs. D'autre part elle est fixée aux autres plaques,
— maintenus à juste écartement
Profilés primaires après suppression de la partie supérieure de la rai-
(1 m, 1,20 m) par une suspente composée de nure, par des épingles.
tiges filetées par exemple,
Technique de finition
— Profilés secondaires maintenus aux profilés pri-
maires par des étriers (ou clips).
Utiliser une pâte à enduire.
ossature
72
— le bloquer en rive Pose verticale (exemple : une bibliothèque) ffig.
repères et les cordeaux tendus. où seront creusées les poches de SGellèmertt maïs
aussi pour vérifier que l'alignement se fera sans
Pose d'une coupole {fig. 1 89). défaut.
Remarques préalables On commencera toujours par les éléments de
Il faut tracer d'abord l'implantation, puis fixer repère (extrémités et contours de fenêtres).
l'ossature à sa juste place (1/2 basting etc.). La
suspente sera composée de ronds d'acier. Mise en place définitive
— Caler en premier les éléments de repère à l'aide
Pose d'une petite coupole (au-delà de 1 m de dia-
de taquets, chevillettes etc..
mètre) .
— Jusqu'.à 2 m environ l'épreuve est moulée com- ^ VérOTer constamment la verticalité et l'atigne-
73
— Outillage de fabrication : en dehors de la main,
4 principe essentiel, on utilise :
Modelage de fil
• les mirettes outils constitués d'un anneau
:
— un creux perdu
— un modèle en plâtre
— un bon creux ou moule souple
— autant d'épreuves que l'on veut avec tous les
matériaux possibles (plastique, ciment, plâtre,
stuc etc.). Se référer pour ces opérations, au cha- Fig. 1 91 - Modelage
pitre consacré aux moules.
qués.
• l'agrandissement ou le retrait par rapport à
— Il convient de la même façon, d'approcher le un élément donné.
travail des rondes-bosses. • la reconstitution de la partie manquante
Dans chaque type de travail, la progression se fera d'un original
en tenant compte des différentes étapes à parcou- • la recherche d'un décor autour d'un élément
rir. donné
— Le modeleur devra apprendre à approcher, d'un • le travail d'après une photographie etc..
• peindre l'objet d'un glacis teinté, bois clair ou
5. foncé, avec la brosse à peindre.
une sorte de poussière à l'aide de pig-
• réaliser
ments qu'on dépose avec le spalter, dans les aspérités.
• ne jamais cirer, sinon l'effet naturel serait
Imitations perdu.
Avant de livrer une épreuve définitive, on peut, à la passer un premier glacis sur la totalité de la
•
demande, lui donner un aspect superficiel repro- statuette (mélange de blanc, noir et bleu pour gra-
duisant les caractères d'un matériau, d'une épo- nit gris, mélange d'ocre rouge, de laque de garance
que, d'un style, d'une exposition à l'air ou à l'eau avec peu de jaune pour granit rose)
etc.. • faire un chiquetage plus foncé à la brosse à
tableau (presque noir pour un granit gris, par exem-
On lui conférera alors ce qu'on appelait «une
ple).
patine» et que les professionnels, aujourd'hui,
choisissent de désigner sous le terme d'imitation. • faire ensuite trois glacis très liquides (gris
clair bleuté, gris plus foncé et blanc pour le granit
Nous présentons ici un chapitre consacré aux gris, rouge de garance, ocre rouge et gris clair pour
matériaux outils et techniques propres à obtenir le granit rose).
SUT une épreuve en plâtre les différents aspects
souhaitables de matière. • imprégnér le petit spalter (largeur 5 cm) du
premier glacis et spiter l'objet
Nous y avons adjoint un lexique succinct du déco-
• refaire l'opération avec la deuxième teinte.
rateur d'imitation.
• refaire la même opération avec le troisième
Comment donner l'apparence du vieux bois glacis.
sculpté ? • recommencer l'opération mais avec «un
— Utiliser pour outillage, une brosse métallique, des soupçon» d'aluminium et seulement par endroits
clous, une brosse à peindre et un spalter. (se méfier que l'aluminium ne devient brillant
— Disposer des produits suivants glacis incolor qu'après fixation et, en conséquence, éviter de
: ,
surcharger).
pigments (sienne naturelle, ocre jaune, terre de
cassel qu'on pourra femplacer par de l'ombre natu-
relle ou de l'ombre brûlée. Suivant la teinte du bois
Comment imiter le fer forgé ?
de faire apparaître l'aspect fibreux et usé du vieux ments (noir, blanc, poudre d'aluminium, ocre rouge
bois faire des rayures de différentes profondeurs.
;
et jaune)
cet objet de multiples trous affirmant l'existence de • préparer d'abord les glacis teintés en noir et
vers. gris foncé
77
Copyrighted malerial
• peindre l'objet en noir mat en s'efforçant de parties importantes (de relief surtout) par des
créer des nuances par pochage de gris différents à applications de gomme laque surchargée de pou-
l'aide de la brosse dre de bronze.
• pocher ensuite au spalter dans le glacis précé-
tie supérieure.
poche, au petit spalter, une couche de gomme
laque incolore très fluide qu'on aura chargée de
— pocher ensuite du haut vers le bas afin d'obtenir
le dégradé.
brun et de poudre de bronze (le bronze de la pre-
mière couche doit apparaître pat transparence, à — la médaille pourra être patinée (ou vieillie) après
travers le glacis brun). On peaufine en finition, les coup.
78
Copyrighted malerial
— Plus difficile apparaît le moulage d'un fruit (une
6. poire par exemple) puisqu'il exigera la confection
d'un creux perdu à deux coquilles sur le fruit lui-
même. L'opération se fera en deux phases et les
deux épreuves obtenues pourront être collées, le
plâtre étant sec, à la colle cellulosique.
De l'amateur — est possible de créer des panneaux décoratifs
Il
79
Des travaux plus sophistiqués
Les particuliers, avec un peu d'adresse et de soins,
ont la possibilité de se doter, grâce au staff, d'un
certain nombre d'objets généralement coûteux et
que de toutes façons, ils ne trouveraient pas dans
le commerce à leur convenance.
Voici, entre beaucoup d'autres, quelques sugges-
tions :
Fig. 196 - Moule traîné (méthode par assemblage des d'appliquer une série de polochons sur un grillage
profils c.d) mis en forme fixé au mur par l'intermédiaire d'une
80
charpente en bois. La surface de parement pourra
être laissée telle quelle en fibre végétale (fig. 1 97)
ou bien lissée et peinte.
— Tous les créateurs utiliseront valablement notre ( Domicile de mes parents à Fresnay-sur-Sarthe ) Fig. 197
technique pour façonner leurs maquettes et en
tirer éventuellement des moules à épreuves.
81
15 mïn. par coupe
7.
— 40 min. pour la réaîisation d'une pièce de bon
creux
— 45 min. pour une pièce chape.
Rythme de pose
On estime qu'un ouvrier peut poser 5 m^ par jour
de plafond suspendu compte tenu des cifconstan-
ces suivantes :
— l'accès et l'étage,
— 1 h environ pour la mise en place d'un traîneau sonnel entrer à I Ecole des Arts appliqués et
83
1
Paris - tél. 533.72.06, s'adresser pour toute infor- — n'existe pas actuellement en France de B.T. ni
Il
tion de l'école elle-même). Paris - tél. 01 43 42 33 02) qui transmet tous les
renseignements utiles.
Fig. 198 * Section architecturier - Maquettiste - 1976 Fig. 1 99 - Section architecturier - Maquettiste - 1 980
Paris).
— DTU s'adresser au Centre scientifique et tech-
:
nue du Maréchal Foch, Mulhouse 68100, Haut- toute requête au Syndicat National des Industries
Rhin. du Plâtre.
Champigny/Marne.
— CNTE : 1 00 bis rue Hénon, 693 1 6 Lyon cedex
1 - tél. (78) 29.1 3.94 pour întùfmôtiôTi cours par
:
— Série Centrale des prix et des travaux du Bâti-
ïBorresponclance Maîtres Auxiliaires de l' Enseigne- ment (pour STAFF tome 1) (Ch. Massin et Cie 2, :
Copyrighted malerial
Lexique général Battage technique consistant à lâcher
:
maximum
d'un cor-
afin
d'obtenir une ligne de repère.
d'une épreuve. enveloppe (côté face brute) dont le but est d'abord d'évi-
c. annelet de fixation : il peut servir de patte de scelle-
ter sadéformation mais aussi d'assurer sa stabilité. Une
ment lors d'une pose verticale, etc. épreuve, de la même façon, lorsque les circonstances
d. annelet de support : sert par exemple, à fixer un
il
l'exigent, sera armée d'un châssis.
cadre en staff. (L'anneau sera en débordement afin
Chevillette : piton qui sert à maintenir un élément en
d'enrober l'ancrage fixé préalablemem). staff à sa bonne place avant de le sceller.
portées d'un moule lors du staff âge de l'épreuve. loppe lors du coulage d'un moule souple, lors du mou-
Barbotine mélange à quantité égale de savon noir et
:
lage de l'épreuve etc. (la partie femelle se nomme,
d'huile végétale (verser l'huile jusqu'à coloration bien mortaise).
jaune de la composition).
Colombin saucisson de terre destiné à maintenir cer-
:
Barbotinage eii couleuvre : bsrbotinàgi partiél. tains calibres en position idéale lors du montage du trai»
neau, ou à mouler une loge dans l'enveloppe pour mou-
Bas-relief ouvrage (terre, plâtre, bois, pierre, etc.)
:
les souples, créant ainsi une galerie d'immobilisation (ce
dont le relief est én léger surplomb sur un fond de rriême colombin de terre se nommera alors colombin de posi-
composition. tionnement).
1,J al feriu -i céer leptiernier lexique sur le slaff potif .trîànstnettte iestsirhes
le définissant par èerii
87
Copyrlghted maferial
Contre-dépouille éléments d'un modèle qui ne peuvent
: Enehâssamant : enrobage du calibre avec dw plâtre
être moulés que par la division en pièces, ou par la réali- (l'ensemble plâtre ou bais assurant la rigidité du calibre
sation d'un moule souple, ou par destruction du moule se nomme «manchon»).
s'il s'agit d'un modèle en terre.
Enveloppe on désigne ainsi l'ensemble recouvrant les
:
Coquille : enveloppe des pièces d'un bon creux en plâtre Epanneler action dé tailler une
: masse de plâtre pour
(armée si nécessaire à l'aide de fentons, etc.). obtenir un profil dSflnïtif.
tre appliquée lorsdu moulage d'une épreuve ou d'une du traînage hélicoïdal citée ci-dessus.
enveloppe par staffage, coulage, ébauchage. Le dosage Estampage opération consistant à prertdre l'empreinte :
sera à fleur d'eau sauf pour les parties verticales de d'un ornement avec une matière mallêabfe (terre, plasti-
grande hauteur d'un moulé dans ce cas le dosage isera line) afin de mouler ensuite une copie de cet ornement
plus fort. dans le moule en terre ainsi réalisé.
en bloc et sans pièces. la forme désirée servant â armer la coquille d'un bori
creux, ou un creux perdu ou encore la coquille en terre
Dépouiller se dit de briser un creux perdu afin de libérer
:
d'un estampage, ou enfin une épreuve.
l'épreuve unique moulée préalablement.
fl^marque : les fentpns peuvent être remplacés par du
Désaffleuré se dit d'un élément qui n'est pas au
: même rôisa d'âêiér, mais ce n'est pas souhaitable.
niveau qu'un autre qui lui est contigu. Filasson : petit polochon.
lage.
Gouttières sillons creusés sur la portée des pièces et de
:
être préféré (voir estamper b). et le surplus de plâtre lors de tout moulage (l'orifice
d'entrée se nommera «trou noir» l'orifice de sortie «trou
Elément : partie moulée d'un ensemble destiné à la pose. blanc»).
88
Copyrlghted maleriai
Graissage action d'isoler le moule de l'épreuve afin de
: Moulage classique (voir lexique général!
démouler facilement celle-ci (pour le moule en gélatine
on utilise un mélange de stéarine fondue et de quatre
cinquièmes d'huile qu'on étend dans le moule une heure
après l'alunage).
tecture etc..
Moulage ^
A, Classique : réalisation d'une épreuve à partir d'un
moule.
L'opération se en plusieurs phases fait :
lien: vidéos
pféalatjlement réunies, on répartit le plâtre (comme de Peau de vache : tissu de filasse ou toile de jute qui join-
l'huile dans unë poêle) en déplaçant le moule par un toie les cerces et sur lequel sera lissée l'enveloppe de
mouvement tournant dans toutes ses positions. plâtre du noyau définitif ou du modèle réalisé pareerces.
VéiHer :
1. â rejeter le surplus de plâtre lorsqi^ là par«l du moule Pelure couche de plâtre traîné sur le noyau savonné
:
a été recouverte entièrement di l'épaisseur désirée. d'un traînage feuilleté est destiné à être enlevé après
: il
C. En deux parties : dans le cas d'une grosse pièce (sta- servant à une fixation horizontale (section = 2 cm mini-
tue). On moule séparément dans chaque coquille et on mum).
réunit ensuite les deux coquilles. Points tf'ahcràge : endroits 01:1, d'après le tracé d'Implan-
— appliquer à l'aide d'un pinceau, sur la paroi de chaque
tation du plafond suspendu sur l'ancien plafond, on dis-
(négatif de l'épreuve) une première couche de plâ-
pose les ancrages.
moule
tre à fleur d'eau.
Polochon : morceau de filasse trempé dans le plâtre (cas-
— recouvrir rapidement cette première couche en proje- quette, pendard, patin de scellement, filasson).
tant le même plâtre à la main.
Remarque : éventuellement faire une deuxième gâchée Portée : partie d'un moule ou d'une pièce servant de sup-
si nécessaire. port.
— veiller à bien tenir nëttes les surfaces des portées.
Poussée du plâtre gonflement du plâtre (préférer
: Id
— refermer les deux coquilles et les bloquer à l'aide de terme «poussée» au terme «gonflement»).
ficelles, fils de fer, élastiques, poignées mécaniques,
etc.. Raccorder faire un raccord de plâtre, pour jointurer
:
— solittelriser 16s deux parties de l'épreuve en faisant deux plaques de staff ou deux éléments d'un modèle
couler du plâtra clair à lajointure des deux moitiés par le etc..
trou de coulée. Regard trou réalisé dans la dernière plaque de staff d'un
— après démoulage retoucher éventuellement au pin-
:
c. contre-dépouilles dans le drappé d'une statue par dont l'assemblage constitue le profil en creux du
exemple. modèle. Cet assemblage permet le démoulage facile des
formes en contre-dépouille. Il permet de plus une grande
Noyau : structure creuse ou pleine constituée de gravats de reproduction.
fidélité
ou de morceaux de staff sur laquelle, lorsque le profil a
un volume d'une certaine importance, on effectue le traî- Pièces perdues (ou fausses pièces) : lorsqu'il n'est pas
possible de maintenir entra elles certaines pièces dans
nage définitif.
(La fabrication du noyau permet d'économiser du plâtre :
une enveloppe à cause d'une contre-dépouille trop
importante on sera amené à réaliser des pièces perdues
de bien réussir son traînage.
(voir II bon creux à deux coquilles CF cas particuliers
et au-dessous (grandes cales) de deux plaques de staff Pivot : élément central en bois coiffé de zinc qui sert de
afin qu'elles joignent parfaitemênt. Le serrage des cales guide au traîneau circulaire (exemple traînage d'un
se fait par le moyen d'un fil de fer que l'on torsade à son moule de coupole).
extrémité.
Plafond plat suspendu en staff (se dit encore «faux pla- :
Passe : action de glisser le traîneau avec ou sans plâtre. fond» plafond composé d'un nombre désiré de plaques
;
même les filassons de fixation d'un faux plafond plat en une face lisse apparente appelée «face de parement» et
staff lorsqu'il se trouve à une distance inférieure à 5 cm une face cachée appelée «face brute» (généralement :
90
Copyrighted malerial
Rdgies porteuses : règles supportant les règles mobiles Talus de débordement : profil en plâtre dépassant de 0.5
(ces règles seront maintenues provisoirement à leur à 1 ,5 cm le profil du calibre et servant à traîner l'enve-
juste hauteur par des tendeurs). loppe du noyau plein ou creux. On le fera sauter après le
traînage, au niveau du grain d'orge (à 1 ,5 cm au-dessus
Réhydratation : opération consistant à tremper dans du profil final).
l'eau froide de la gélatine neuve avant la fusion (afin de
l'accélérer). Talus rentrant : biseau réalisé sur le manchon en plâtre
pendant l'enchtssémént du Calibre. Il est placé sur le
Repères trous hémisptiériques faits au dos et sur les
;
côté du profil en dégagement de 2 mm.
côtés des pièces en dépouille de façon à mettre ces piè-
ces en ordre et à les maintenir en place (voir C bon II
Talus sortant biseau réalisé sur le manchon en plâtre
:
des repères en plastique appelés «nateh». côté du profil en dégagement de 1 ,5 cm (le manchon en
bois lui n'a pas de talus sortant).
Rive extrémités d'un plafond plat suspendu sur les qua-
:
etc..) et «auteur duquel en peut tourner» le Robert). Tendeifl' (eu tirant) : fil de fer tendu dont le rôle est de
fixer provisoirement lo support des éléments â poser (les
SabiM élément de bois ou de plâtre et filasse servant de
: plâtriérs emploient des serres règles).
guide lors de l'exécution d'un traînage droit.
Touiller : action de brasser le plâtre pour le rendre homo-
Savon noir sert à boucher les pores du plâtre avant le
; il
gène.
moulage (sa préparation requiert de faire bouillir 2/3
Tournasin : outil de céramiste servant à dégrossir le plâ-
d'eau pour 1/3 de savon noir et ne doit être utilisée que
tre.
refroidie).
Suspente : voir accrochage. Verseur (ou verse) entonnoir de zinc utilisé dans la
:
nium â la forme désirée, servant à piànéifier les deux Vents petits trous à la surface d'une épreuve moulée
:
couches de plâtre qui constituent le manchon. provoqués par des bulles d'air emprisonnées.
91
Copyrlghted malerial
Lexique
du décorateur
renoe, est plus ou moins pigmenté. peinture en brossant la main sur le spalter.
93
Copyrighted malerial
Imprimé en France
Imprimerie JOUVE - PARIS
Dépôt légal: 3« fiimestre 1981
N° d'Editeur : 3675
BAYON • L'établissement d'un projet de bâtiment. Conseils pratiques
à un projeteur :
"
Collection " Construire sa maison
EYROLLES 7294