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Plans d’exécution

2.1.2 Plans des fondations

C’est une coupe horizontale, située sous le 1er plancher.

Parmi toutes les solutions des fondations, les 2 types les plus courants seront présentés : les fondations par semelles filantes et
les fondations par plots et longrines.

2.1.2.1 Principe des semelles filantes


Ce sont des éléments en béton armé situés sous les murs du niveau supérieur, avec parfois des murs supplémentaires lorsque la
portée des planchers l’imposent.

05
6 08
18
54
3:1
.14
.28
.66
:41
84
24
81
:88
8
83
77
97
95
T A:
US
:R
om
x.c
vo
lar
ho
sc
al.
on

Figure 2.177 - Vue en plan de la maçonnerie du rez de chaussée


ati
rn
e
int

De cette vue en plan sont déduits les ouvrages en fondation, leur représentation et leur cotation.

1 : semelles filantes
2 : mur de soubassement
3 : bêche en limite de la terrasse
4 : massif sous le départ de l’escalier en béton armé
5 : mur de refend
 
Figure 2.178 - Fondations à réaliser selon
la vue en plan du pavillon ci dessus

139
Techniques des dessins du bâtiment : Le dessin technique

2.1.2.1.1 Vue en plan

C’est une projection orthogonale de la perspective ci-dessus.

1 : semelles filantes, en traits forts (0.35mm)


2 : mur de soubassement en traits renforcés (0.5mm)
3 : bêche en limite de la terrasse en traits forts (0.35mm)
4 : massif sous le départ de l’escalier en béton armé en traits forts

0
5 : mur de refend en traits renforcés

5
6 08
6 : axe des murs en traits fins (0.20mm)

18
54
7 : chainage ou raidisseur verticaux dans les angles

3:1
.14
8 : hachures en traits fins symbolisant les murs coupés

.28
.66
:41
84
24
81
:88
8
83

 
77
97

Figure 2.179 - Résultat de la projection


95
T A:
US
:R
om
x.c
vo
lar
ho
sc
al.
on

1 : repérage des semelles fi-


ati

lantes, FF pour fon de fouilles et


rn
e

50x20h pour la section de la se-


int

melle filante (h pour hauteur)


2 : charges sur le plancher (G
pour charges permanentes et Q
pour charges d’exploitation) et
nature du treillis soudé
3 : niveau brut, niveau fini et
épaisseur de la dalle en béton
armé
4 : sections pour repérer des
détails représentés sur la fig
suivante
5 : cotation entre axes
6 : raidisseur vertical
 
 
 
 
 
Figure 2.180 - Cotation
de la vue en plan

140
Plans d’exécution

2.1.2.1.2 Sections

0
Figure 2.181 - Section A-A Figure 2.182 - Section B-B

5
6 08
18
54
2.1.2.2 Principe des plots et longrines

3:1
.14
.28
Lorsque la nature du sol ne le permet pas (impossibilité de creuser des fouilles en rigoles, bon sol trop profond, nature du sol

.66
hétérogène) on a recours au système de plots et longrines. Ce sont des appuis ponctuels dont la hauteur est variable, couronnés

:41
84
par des plots sur les lesquels reposent des poutres appelés longrines

24
81
:88
2.1.2.2.1 Perspectives
8
83

1 : plot
77
97

2 : longrine de rive du garage (plancher


95

sur terre plein)


T A:
US

3 : longrine de rive à becquet (partie


:R

habitable sur vide sanitaire)


om
x.c

4 : longrine intérieure
vo
lar

5 : espace pour le clavetage des lon-


ho

grines (béton armé coulé sur place)


sc
al.
on
ati

Figure 2.183 - Principe des plots longrines


rn
e
int

Remarque : les plots reposent sur des puits de base rectangulaire ou circulaire dont la hauteur varie selon le niveau du
bon sol (résistance souhaitée).

1 : longrine de rive de section rectangulaire


2 : longrine à becquet (pour le coffrage du plancher)
3 : longrine intérieure de section rectangulaire pour réduire la
portée du plancher
Figure 2.184 - Sections des longrines

1 : clavetage d’angle pour les longrines à becquet


2 : clavetage de jonction pour les longrines à becquet
3 : clavetage d’angle pour les longrines rectangulaires (angles du ga-
rage)
 
Figure 2.185 - Détails des clavetages

141
Techniques des dessins du bâtiment : Le dessin technique

2.1.2.2.2 Vue en plan

1 : plot
2 : longrine de rive, à becquet
3 : longrine intérieure
4 : clavetage des longrines

05
08
 

6
 

18
54
 

3:1
 

.14
 

.28
 

.66
 

:41
Figure 2.186 - Vue en plan des plots et

84
24
longrines
81
:88
8
83

Comme pour la vue en plan des fondations par semelles filantes, une cotation spécifique complète la fig précédente.
77
97
95
T A:
US
:R
om
x.c
vo
lar
ho
sc
al.
on
ati
rn
e
int

Figure 2.187 - Vue en plan cotée

142
Plans d’exécution

2.1.2.2.3 Réalisation du plancher

0
1 : plancher sur terre plein pour le garage, 2 : poutrelles du plancher hourdis, 3 : mur du garage en briques ou en BBM, 4 : dalle de compression du

5
08
plancher hourdis

6
18
54
Figure 2.188 - Étapes suivants la pose des longrines

3:1
.14
.28
2.1.2.3 Représentations des armatures des fondations

.66
:41
1 : armatures composées de barres de répartition

84
et de filants
24
81
2 : armatures composées de cadres et de filants
:88
8
83

3 : armature pour plot ou pour semelle isolée


77
97

Figure 2.189 - Différents types  


95
A:

d’armatures
T
US
:R
om
x.c
vo
lar
ho
sc
al.
on
ati
rn
e
int

Figure 2.190 - Armature pour semelle filante courante Figure 2.191 - Armature pour semelle filante renforcée

143
Techniques des dessins du bâtiment : Le dessin technique

05
6 08
18
54
3:1
.14
.28
.66
:41
84
Figure 2.192 - Armature pour plots sur puits, compris clavetage des longrines

24
81
:88
8
83

2.1.3 Plans de coffrage


77
97
95
A:

Par convention, une vue en plan est une coupe horizontale vue de dessus. Pour les plans de coffrage des planchers, il faut
T
US

considérer le béton non coulé…


:R
om

Une autre approche est de considérer le plan de coffrage comme une coupe horizontale mais vue de dessous, une fois les
x.c
vo

ouvrages réalisés (béton coulé et décoffré).


lar
ho
sc

Cette vue en plan est nommée “plancher haut” suivie de nom de l’étage où a lieu la coupe.
al.
on
ati
rn

2.1.3.1 Application au projet Plazac


e
int

1 : mur coupé (trait de 0.5 ou 0.7)


2 : arêtes du linteau, en arrière du plan de coupe (trait de 0.3 ou 0.35)
3 : plancher
4 : trémie d’escalier contour en traits continus et pochage particulier pour indiquer que
c’est une réservation de l’épaisseur totale du plancher (voir fig suivant)
5 : vide sous charpente (absence de plancher)

Figure 2.193 - Éléments coupés et vus sur la vue en plan du coffrage


pour la représentation du plancher haut du RdC

A la stricte représentation des éléments ci-dessus, sont ajoutés :


CC Des éléments de renforcement de structure non visible sur la perspective comme le doublement des poutrelles, le
chevêtre, le sens de portée du plancher, les chainages ou raidisseurs verticaux
CC Des cotations spécifiques comme le repérage des linteaux, poutres et poteaux, chevêtre, raidisseurs, niveau et épaisseur
des planchers

144
Plans d’exécution

50
08
6
18
54
3:1
.14
.28
.66
:41
84
24
81
:88
8
83
77
97
95
A:

Figure 2.194 - Plancher haut du RdC et coupe verticale type


T
US
:R
om

2.1.3.2 Exemple partiel d’un immeuble


x.c
vo
lar

Pour un projet plus grand, d’autres éléments sont à considérer


ho
sc
al.
on
ati
rn
e

1 : plancher bas du RdC


int

2 : mur extérieur
3 : plancher bas de l’étage
(ou plancher haut du RdC)
4 : balcon préfabriqué
5 : réservation
 
 
Figure 2.195 
Perspective extérieure
partielle du projet

1 : plancher bas du RdC


2 : plancher haut du RdC
3 : voile en béton banché
4 : poteau
5 : mur en BBM
6 : poutre
7 : trémie pour cage d’escalier
Figure 2.196 - Perspective d’une coupe longitudinale

145
Techniques des dessins du bâtiment : Le dessin technique

1 : voile en béton banché


2 : mur en BBM
3 : poteau
4 : linteau
5 : poutre
6 : réservation
7 : balcon
Figure 2.197 - Perspective des éléments à
représenter sur un plan de coffrage

50
08
6
18
54
3:1
.14
.28
.66
:41
BA 24 : balcon n°24

84
24
:88
81 P24 : poteau n°24
V26 voile n°26
8
83
77

Rv : raidisseur vertical
97
95

L12 : linteau n°12


T A:

5 40x25R : poutre n°5 de 40 de largeur


US

et 25 de retombée. La hauteur totale de


:R
om

la poutre est 46 cm (25 de retombée + 19


x.c

d’épaisseur de plancher)
vo
lar

 
ho

 
sc

 
al.
on

 
ati

 
rn
e

 
int

 
 
 
Figure 2.198 - Repérage des élé-
ments repérés sur la perspective

2.1.4 Plans d’armatures

2.1.4.1 Etude de cas


Pour le béton armé1, les armatures en barres ou en treillis sont positionnées dans un coffrage qui définit la forme des éléments

Pour présenter les éléments de base, une structure simple est détaillée.

1. Pour le béton précontraint, le principe est différent. Les aciers sont sollicités (tendus) selon 2 techniques : par pré tension (avant le coulage du béton), ou par
post tension (après durcissement du béton)

146
Plans d’exécution

05
6 08
18
54
3:1
1 : semelle filante, 2 : semelle isolée, 3 : libage, 4 : plancher bas, 5 : poteau d’angle, 6 : poteau intermédiaire, 7 : mur (ou voile selon sa composition),

.14
8 : poutre, 9 : plancher haut, 10 : trémie

.28
Figure 2.199 - Présentation de la structure

.66
:41
84
24
81
:88
8
83
77
97
95
T A:
US
:R
om
x.c
vo
lar
ho
sc
al.
on
ati

1 : semelle filante
rn
e
int

2 : semelle isolée
3 : libage
4 : poteau carré
5 : poteau rectan-
gulaire
6 : poutre
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Figure 2.200
Aerspective  
des armatures

147
Techniques des dessins du bâtiment : Le dessin technique

05
6 08
18
54
3:1
.14
.28
.66
:41
84
24
Figure 2.201 - Armatures en élévation et en coupe :88
81
8
83
77

2.1.4.2 Semelle isolée


97
95
T A:
US
:R
om
x.c
vo
lar
ho
sc
al.
on
ati
rn
e
int

Figure 2.202 - Armatures de la semelle isolée et des attentes du poteau, selon 2 vues (une seule suffit)

Figure 2.203 - Perspective des ar- Figure 2.204 - Nomenclature des aciers de la semelle isolée
matures de la semelle et du poteau

148
Plans d’exécution

2.1.4.3 Poteau

05
6 08
18
54
3:1
.14
.28
.66
:41
84
24
81
:88
8
83
77
97
95
T A:
US
:R
om
x.c
vo
lar

Figure 2.205 - Armatures (élévation, section et nomenclature) d’un poteau rectangulaire


ho
sc
al.
on
ati
rn
e
int

Figure 2.206 - Représentation d’une section d’un poteau circulaire

2.1.4.4 Poutre

Figure 2.207 - Armatures de la poutre en élévation

149
Techniques des dessins du bâtiment : Le dessin technique

Remarque : en règle générale, les cadres ne sont pas représentés sur l’élévation, mais dans cet exemple ils montrent la
correspondance entre l’élévation et les sections.

05
6 08
18
54
3:1
.14
Figure 2.208 - Sections et nomenclature de la poutre

.28
.66
:41
2.1.4.5 Chevêtre

84
24
81
:88
8
83
77
97
95
T A:
US
:R
om
x.c
vo
lar
ho
sc
al.
on
ati
rn
e
int

Figure 2.209 - Armatures d’un chevêtre

2.1.4.6 Dalle en porte à faux

Figure 2.210 - Armatures du porte à faux, compris ancrage situé en partie supérieure

150
Plans d’exécution

2.2 Plans d’électricité


2.2.1 Introduction

La norme NF C 15 100 du 5 décembre 2002, régulièrement mise à jour, impose : un appareil général de coupure et de
protection (AGCP)1, des dispositifs de protection différentiels pour tous les circuits dans l’habitat, des dispositifs différentiels
sur les circuits spécialisés, la réserve de 20% du tableau électrique dans l’habitat, le repérage et la présentation d’un schéma
(dossier électrique), un conducteur de protection équipotentielle (masse) dans tous les circuits, le respect du calibre de protection
et de l’appareillage, une gaine technique logement (GTL) de 600mm par 200mm minimum

Le câble de raccordement entre le coffret et la maison passe dans une gaine enterrée dans une tranchée profonde de 60 cm
si la zone n’est pas accessible aux véhicules et 1m dans l’autre cas. Autant que possible, cette tranchée, représentée sur le
plan de masse, est rectiligne. Si ce n’est pas possible, il faut prévoir un regard de changement de direction. Ce regard est

05
obligatoire tous les 30m si la longueur de la tranchée y est supérieure.

6 08
18
54
2.2.2 Prise de terre

3:1
.14
.28
Tout local ou bâtiment doit être équipé d’une prise de terre2 qui, associée à une protection différentielle, protége les biens et

.66
les personnes des courants de défaut pouvant entraîner une électrocution. Cette prise de terre est mise en œuvre soit, et de

:41
préférence, par une câble enterré en cuivre nu de 25 mm²ou 95 mm² en acier galvanisé, posé tout autour de la maison, soit

84
24
par un ou plusieurs piquets enfoncés verticalement dans un sol toujours humide, à une profondeur minimale de 2 m.
81
:88
8
83
77
97
95
T A:
US
:R
om
x.c
vo
lar
ho
sc
al.
on
ati
rn

1 : conducteur en cuivre (nu) ou feuillard en acier galvanisé ; 2 : barrette de coupure ; 3 : vers le tableau de répartition
e
int

Figure 2.211 - Prise de terre en fond de fouille

2.2.3 Gaine technique logement GTL


La liaison entre l’adduction d’électricité provenant du compteur et la distribution vers les divers appareillages de la construction
est réalisée dans une gaine technique de 600mm x 200mm, appelée GTL, comparable à un conduit ou goulotte, allant du sol
au plafond et directement accessible sur sa façade.
Elle regroupe les arrivées et les départs des circuits électriques avec les systèmes de protection3 et de répartition, mais aussi
l’ensemble des réseaux de communication désigné par VDI (voix, données, images) pour le téléphone, l’internet, la télévision.
Elle est installée à l’intérieur du logement.

1. Dans certains cas, un dispositif parafoudre


2. Mesurée en ohm Ω, (valeurs sur le site www.promotelec.fr)
3. Compris le panneau de contrôle, s’il est placé à l’intérieur du logement

151
Techniques des dessins du bâtiment : Le dessin technique

1 : adduction électricité
2 : distribution basse tension
3 : raccordements courants faibles
4 : tableau de répartition
5 : tableau de communication (téléphone, RJ45, télévision),
6 : deux socles de prises de courant 10/16 A 2P+T,

05
08
7 : cône de finition et raccordement de la GTL au plafond

6
18
54
 

3:1
 

.14
 

.28
 

.66
 

:41
Figure 2.212 - GTL en façade

84
24
81
:88
8

2.2.4 Tableau électrique


83
77
97
95

Même si sa composition est fonction du nombre de pièces et des équipements (avec ou sans chauffage électrique, etc.), il faut
TA:

considérer 3 types de circuits : les circuits « lumière », les circuits « prise de courant » et les circuits spécialisés.12345
US
:R
om
x.c

Lieux Eclairage ou points lumineux Prises 16A+T Prises spécialisées Communication1


vo
lar

Entrée 1 au plafond ou applique 1 socle


ho
sc

Cuisine 1 au plafond et 1 en applique


2
6 socles (4 sur plan de 1 socle pour le four (32A+T) 1 socle T
al.

travail) 1 socle pour le lave-vaisselle (en


on

règle générale, 1 par appareil)


ati
rn

Séjour 1 au plafond 1 socle par tranche de 1 socle T


e
int

4 m² de surface, avec un
Salon 1 au plafond et (ou) appliques 1 socle T
minimum de 5 socles
1 socle TV3
Chambre (par) 1 au plafond et (ou) appliques 3 socles 1 socle T ou RJ45

S. de bains 1 au plafond et 1 applique 2 socles


WC 1 au plafond
Dégagement 2 au plafond et (ou) appliques 2 socles
Cellier 1 au plafond 2 socles 1 socle (20A+T) pour le lave-
2 socles dans la GTL linge, 1 socle (20A+T) pour le
sèche-linge, 1 socle pour le
congélateur
Extérieur4 1 pour l’entrée principale 1 socle5
1 pour le cellier

1. Une prise de communication par pièce principale et dans la cuisine, 3 prises télévision dans les logements de surface > 100 m²
2. Point lumineux équipé d’un DCL : Dispositif de Connexion pour Luminaire, composé d’un socle fixe et d’un boîtier amovible muni de broches (2 pôles + T). La
connexion se fait par simple emboîtement de ces 2élèments, sans aucun outil et sans risque de contact avec le circuit électrique.
3. Située à proximité d’un socle de prise de courant
4. Les point lumineux et les prises de courant étanches sont différenciés par des hachures sur la vue en plan
5. Dans ce cas, placer à l’intérieur du logement un dispositif de mise hors tension, couplé à un voyant de présence tension

152
Plans d’exécution

D’autres circuits spécialisés, fonction de l’équipement de la maison, comme pour la chaudière ou la pompe à chaleur, la VMC, la
climatisation, le chauffe-eau électrique, le portail télécommandé, la piscine, la protection anti-intrusion, Parafoudre, etc. sont à prévoir.
La section minimale des conducteurs est de :
– 1,5 mm² : pour l’éclairage, les prises commandées et pour les prises de courant 16A (dans ce cas 5 socles maximum)
protégé par un disjoncteur 10 A maxi
– 2,5 mm² avec 8 socles maxi par circuit protégé par un disjoncteur de 16 ou 20 A
– 6 mm² pour le four et les plaques de cuisson électriques1 protégés par un disjoncteur 32 A maxi

2.2.5 Dispositions particulières (Salle de bains)


De part son utilisation, le risque d’électrocution dans cette pièce est bien supérieur aux autres. Aussi, en plus de la liaison équi-
potentielle locale LEL, l’installation des différents appareils électriques est règlementé, selon 4 volumes :

05
CC Volume 0 : aucun appareillage.

6 08
18
CC Volume 1 : seuls sont autorisés des interrupteurs de circuit TBTS (Très Basse Tension de Sécurité), dont la source est

54
placée en dehors des volumes 0, 1, et 2.

3:1
.14
CC Volume 2 : un socle de prise de courant alimenté par un transformateur de séparation pour rasoir d’une puissance

.28
comprise entre 20 et 50 VA, interrupteur pour circuit TBTS

.66
:41
CC Volume 3 : sont autorisés les socles de prise de courant, interrupteurs et autres appareillages à condition d’être protégés

84
par un DDR au plus égal à 30 mA
24

source Promotelec
81
:88

Dans les salles d’eau les prises de courant installées dans le sol sont interdites.
8
83
77
97

VOLUME 0
95

Appareil d’éclairage ( ) VOLUME 1

© P romotelec /Mémento “ Loc a ux d’ ha bita tion” .


A:

alimenté en TBTS Chauffe-eau classe I et protégé contre VOLUME 2


T

limité à 12 volts (1)


US

les éclaboussures ( ) VOLUME 3


:R

HORS VOLUME
om
x.c
vo
lar

ME
LU
ho

O
SV
sc

R
HO
al.

(1) Le transformateur (conforme à la norme


on

2,25 m Prise de NF EN 61558.2.6) est placé en dehors


2,25 m
ati

1 courant des volumes 0, 1 et 2.


rn

Prise rasoir (2) E 2P + T


UM 3m
e

(20 à 50 VA) L (2) Alimentée par un transformateur


int

(circuit
VO 0 de séparation de circuit (conforme
ME spécialisé)
à la norme NF EN 61558.2.5).
LU
VO (3) L’appareillage domestique et analogue
3 est admis dans le volume 3.
ou
1 (4) L’espace situé sous la baignoire est
) U ME assimilé au volume 3, si trappe pouvant
(4 OL être ouverte seulement à l’aide d’un outil,
0 m V 0,6 au volume 1 si l’espace est ouvert.
0m
0,6 VOLU
ME 2 Dans les deux cas, le degré de protection
2,40 m
Interrupteur(3) IPx 3 est requis.
d’éclairage Trappe d’accès Nota : Tous les circuits doivent être protégés
VOLUME 3 sous la baignoire par un ou plusieurs dispositifs différentiels
haute sensibilité (DRHS 30 mA).

Figure 2.213 - Définition des volumes

2.2.6 Plans des installations électriques et légende de l’appareillage

La position des appareillages électriques résulte de l’aménagement intérieur : position des prises adaptée à l’agencement et
aux équipements de la cuisine, à la position des lits, etc.

Bien que dans la pratique, un seul plan suffise à tout représenter, pour plus de clarté, deux plans, un pour les prises et un pour
l’éclairage sont détaillés.

1. Inutiles dans le cas d’un équipement au gaz

153
Techniques des dessins du bâtiment : Le dessin technique

2.2.6.1 Plan des prises

05
6 08
18
54
3:1
.14
.28
.66
:41
84
24
81
:88
8
83
77
97
95
T A:
US
:R
om
x.c
vo
lar
ho
sc
al.
on
ati
rn
e
int

Figure 2.214 - Plan de l’adduction (raccordement du coffret à la GTL) et des prises

Figure 2.215 - Légende des prises (ou socles)

154
Plans d’exécution

2.2.6.2 Plan de l’éclairage

05
6 08
18
54
3:1
.14
.28
.66
:41
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24
81
:88
8
83
77
97
95
T A:
US
:R
om
x.c
vo
lar

Figure 2.216 - Plan de l’éclairage


ho
sc
al.
on
ati
rn
e
int

Figure 2.217 - Légende de l’éclairage

155
Techniques des dessins du bâtiment : Le dessin technique

2.3 Plans de plomberie


2.3.1 Alimentations AEP, EF, EC

05
6 08
18
54
3:1
.14
.28
.66
Figure 2.218 - Arrivée et départ du compteur d’eau froide (AEP pour adduction d’eau potable)

:41
84
24
81
:88
8
83
77
97
95
T A:
US
:R
om
x.c
vo
lar
ho
sc
al.
on
ati
rn
e
int

Figure 2.219 - Réseau eau froide eau chaude sanitaire

156
Plans d’exécution

2.3.2 Evacuations EU, EV

05
6 08
18
54
3:1
.14
.28
.66
:41
84
24
81
:88
8
83
77
97
95
T A:
US
:R
om
x.c
vo
lar
ho
sc
al.
on
ati
rn
e
int

Figure 2.220 - Réseau des évacuations EU pour eaux usées et EV pour eaux vannes (WC),  
avec agrandissement de la zone encadrée

157
int
e rn
ati
on
al.
sc
ho
lar
vo
x.c
om
:R
US
TA:
95
97
77
83
8 :88
81
24
84
:41
.66
.28
.14
3:1
54
18
6 08
5 0
05
6 08
18
54
3:1
.14
.28
.66
:41
84
24
81
:88
8
83
77
97

Activités
95
T A:
US
:R
om
x.c
vo
lar
ho
sc
al.
on
ati
rn
e
int

Même si tous les dessins sont prévus pour être réalisés à l’échelle il est envisageable :
• de les tracer à main levée, en respectant, à l’oeil, les directions et les proportions
• d’utiliser un logiciel de DAO
Techniques des dessins du bâtiment : Le dessin technique

1. Report à l’échelle
1.1 Terrain de handball
1.1.1 Énoncé

Il s’agit de représenter, sur le fond de plan de la page de droite, le terrain de handball, en vue de dessus, à l’échelle 1/200.

Remarques : afin d’utiliser un format vertical, le terrain sera orienté de telle sorte que sa largeur soit représentée horizonta-
lement.

À l’échelle 1/200, 1 cm sur le dessin représente 200 cm en réel – ou 2 m (200 cm) en réel sont représentés par 1 cm
sur le dessin.

05
6 08
18
54
1.1.2 Description

3:1
.14
.28
Les dimensions sont définies par la perspective et la nomenclature suivantes.

.66
:41
84
24
811 : Limites du terrain1 : rectangle de 40 m par 20 m
:88

2 : Ligne de milieu
8
83

3 : Ligne de coup-franc  : ligne discontinue d’une lon-


77

gueur de 3 m, terminée de part et d’autre par un arc de


97
95

cercle de 9 m de rayon


T A:

4 : Ligne de la zone de but : ligne continue d’une lon-


US

gueur de 3 m, terminée de part et d’autre par un arc de


:R

cercle de 6 m de rayon


om
x.c

5 : Cage de but : rectangle de 3 m par 1 m situé dans la


vo

zone de dégagement
lar
ho

6 : Marque du jet de 7 m (pénalty) : ligne de 1 m de long,


sc

située à 7 m de la largeur du terrain


al.
on

7 : Zone de dégagement : rectangle décalé de 3 m par


ati

rapport aux limites du terrain


rn
e
int

8 : Centre des cercles de rayons 6 m et 9 m


9 : Symétrie des éléments tracés par rapport à la ligne
de milieu

Figure 3.1 - Nomenclature du terrain de handball

1.1.3 Procédure

Remarques : la ligne de base AB de la page de droite correspond à la largeur des limites du terrain.

Les repères 5, 10, 15, etc. représentent les distances de 5 m, 10 m, 15 m mises à l’échelle.
1. À partir du segment AB, terminer le rectangle des limites du terrain.
2. Tracer la ligne médiane.
3. Représenter la cage de but.
4. Tracer la ligne de coup-franc (arc de cercle de centre : repère 8, puis segment reliant ces 2 arcs).
5. Tracer la ligne de la zone de but (procédure identique à la précédente).
6. Tracer la ligne de penalty.
7. Tracer le rectangle des limites de la zone de dégagement.

1. Toutes les dimensions données sont réelles. Elles doivent donc être mises à l’échelle pour le dessin de la page de droite.

160
É
int
e rn
ati
on
al.
sc
ho
lar
vo
x.c
om
:R
US
TA:
95
97
77
83
8 :88
81
24
84
:41
.66
.28

handball
.14
3:1
54
18
6 08
5 0

É
Techniques des dessins du bâtiment : Le dessin technique

1.2 Terrain de basket-ball


1.2.1 Énoncé

Il s’agit de représenter, sur le fond de plan de la page de droite, le terrain de basket-ball, en vue de dessus, à l’échelle 1/200.

Remarque : comme pour la mise en page du terrain de handball, sa largeur est représentée horizontalement.

1.2.2 Description

Les dimensions sont définies par la perspective et la nomenclature suivantes.

05
08
1 : Limites du terrain : rectangle de 28 m par 15 m

6
18
2 : Ligne du milieu du terrain

54
3:1
3 : Cercle central : rayon 1,80 m

.14
4 : Demi-cercle de la ligne des 3 points : de rayon 6,25 m

.28
et de centre situé sur la médiatrice de AB à 1,25 m

.66
:41
5 : Segment de la ligne des 3 points reliant le demi-cercle

84
aux limites du terrain
24
816 : Centre du panier, projeté au sol, point situé à 1,575 m
:88

7 : Trapèze isocèle de la raquette : grande base : 6 m ;


8
83

petite base : 1,80 m ; hauteur : 5,80 m


77
97

8 : Demi-cercle de rayon 1,80 m, un en trait continu, un


95

en trait interrompu
T A:
US

9 : Pied du poteau supportant le panneau


:R

10 : Limites de la zone de dégagement distante de 2 m


om

des limites du terrain


x.c
vo
lar
ho

Figure 3.2 - Nomenclature du terrain de


sc
al.

basket-ball
on
ati
rn
e
int

1.2.3 Procédure

Remarques : la ligne de base AB du fond de plan de la page de droite correspond à la largeur des limites du terrain.

Le terrain n’est pas centré par rapport à la feuille, afin de pouvoir positionner la cotation.

Les repères 5, 10, 15, etc. représentent les distances de 5 m, 10 m, 15 m mises à l’échelle.

1. Terminer le rectangle des limites du terrain.


2. Tracer la ligne médiane.
3. Représenter la limite des 3 points.
4. Tracer le trapèze de la raquette.
5. Tracer les 2 demi-cercles de la raquette.
6. Positionner le centre du panier.
7. Effectuer la symétrie des éléments tracés par rapport à la ligne de milieu.
8. Tracer le cercle central.
9. Tracer le rectangle des limites de la zone de dégagement.
10. Coter le dessin (échelle réelle).

162
Éch. : 1/200 (0,005)
int
e rn
ati
on
al.
sc
ho
lar
vo
x.c
om
:R
US
TA:
95
97
77
83
8 :88
81
24
84
:41
.66
.28
.14
3:1
54
18
6

basket-ball
08
5 0

Éditions EYROLLES
Techniques des dessins du bâtiment : Le dessin technique

1.3 Plan masse 1

1.3.1 Énoncé

Il s’agit de représenter, sur le fond de plan de la page de


droite, la parcelle ABCDE définie par la figure 3.3, puis d’y
implanter la construction de la figure 3.4, le tout à l’échelle
1/250.

Remarque : selon l’usage, la représentation à produire


correspond au nord orienté verticalement.

05
08
1.3.2 Description

6
18
54
3:1
La parcelle est décomposée en triangles à construire de

.14
proche en proche à partir du 1er triangle ABC de base AB

.28
.66
tracée sur le fond de plan de la page de droite.

:41
84
La construction à représenter est définie :
24
CC par le contour extérieur (aussi désigné par « hors œuvre ») 81
:88

des murs, d’une épaisseur de 20 cm, à représenter en


8
83

traits interrompus, parce que cachés par la couverture ; Figure 3.4 - Cotes définissant la construction (hors
77

œuvre des murs)


97

CC par les lignes de couverture, en traits continus, décalées


95

de 40 cm par rapport aux murs extérieurs.


T A:
US
:R

1.3.3 Procédure
om
x.c
vo

Remarque : le point C est à la fois à une distance AC du


lar

point A et à une distance BC du point B.


ho
sc
al.

Ainsi un arc de cercle de centre A et de rayon 63,17 m


on
ati

et un arc de cercle de centre B et de rayon 34,53 m se


rn
e

coupent en C, point cherché.


int

1. Tracer un arc de cercle de centre A et de rayon1 63,17 m.


2. Tracer un arc de cercle de centre B et de rayon 34,53 m.
3. L’intersection des 2 arcs détermine le point C.
4. Selon le même principe, est positionné le point D à
partir de la base AC du triangle ACD.
5. Positionner les points E et F, les autres dimensions per-
mettant une vérification des points déjà tracés.
6. À partir de l’angle M de la construction, repéré à la fois
sur la figure 3.4 et sur le fond de plan de la page de
droite, tracer le contour extérieur des murs de la maison.
7. Tracer l’épaisseur des murs en décalant les lignes précé-
dentes de 20 cm.
8. Tracer le contour de la couverture par des lignes situées
à 40 cm des murs.
9. Tracer les faîtages situés au milieu de la partie habitable
et au milieu du garage.
Figure 3.3 - Cotes définissant la parcelle

1. Toutes les dimensions données sont réelles. Elles doivent donc être mises
à l’échelle.

164
Éch. : 1/250 (0,004)
int
e rn
ati
on
al.
sc
ho
lar
vo
x.c
om
:R
US
TA:
95
97
77
83
8 :88
81
24
84
:41
.66
.28
.14
3:1
54
18
6 08
5 0

Éditions EYROLLES
Techniques des dessins du bâtiment : Le dessin technique

1.4  Plan masse 2


1.4.1  Énoncé

Il s’agit de représenter, sur le fond de plan de la page de droite, la parcelle ABCDE définie par la figure 3.5, puis d’y implanter
la construction de la figure 3.6, à l’échelle 1/250.

1.4.2  Description

La parcelle est délimitée par des segments et des arcs de cercle. Le fond de plan de la page de droite est complété par la
voirie, les réseaux publics, et une légende.

05
08
La construction à représenter est définie selon le même principe que l’énoncé précédent, à la seule différence de 2 terrasses

6
18
couvertes en alignement des murs extérieurs.

54
3:1
.14
.28
.66
:41
84
24
81
:88
8
83
77
97
95
T A:
US
:R
om
x.c
vo
lar
ho
sc
al.
on
ati
rn
e
int

Figure 3.5 - Cotes définissant la parcelle


Figure 3.6 - Cotes définissant la construction (hors
1.4.3  Procédure œuvre des murs)

Remarque : le point C est à la fois à une distance AC du de cercle de rayon 7,80 m qui raccorde les points E et
point A et à une distance BC du point B. D.
6. À partir de l’angle M de la construction, repéré à la
Ainsi un arc de cercle de centre A et de rayon 63,17 m fois sur la figure 3.6 et sur le fond de plan de la page
et un arc de cercle de centre B et de rayon 34,53 m se de droite, tracer le contour des murs extérieurs de la
coupent en C, point cherché. maison.
1. Tracer un arc de cercle de centre B et de rayon 7. Tracer l’épaisseur des murs en décalant les lignes précé-
19,63 m. dentes de 20 cm.
2. Tracer un arc de cercle de centre C et de rayon 41,5 m. 8. Tracer le contour des terrasses couvertes.
3. L’intersection des 2 arcs détermine le point A. 9. Tracer le contour de la couverture par des lignes situées
4. Selon le même principe, est positionné le point E à par- à 40 cm des murs pour les rives d’égout (lignes perpen-
tir de la base AB du triangle ABE. diculaires à la pente) et à 10 cm des murs pour les rives
5. Tracer 2 arcs de cercle de rayon 7,80 m, l’un de centre latérales (lignes parallèles à la pente).
E et l’autre de centre D pour déterminer le centre de l’arc 10. Tracer les faîtages selon les indications de la figure 3.6.

166
Éch. : 1/250 (0,004)
int
e rn
ati
on
al.
sc
ho
lar
vo
x.c
om
:R
US
TA:
95
97
77
83
8 :88
81
24
84
:41
.66
.28
.14
3:1
54
18
6 08
5 0

Éditions EYROLLES

2. Projections orthogonales

168
2.1  Encadrement de baies
2.1.1 Énoncé

Il s’agit de représenter, sur le fond de plan de la page de droite, dans un format paysage,
la vue de face d’une partie de façade à l’échelle 1/25.

2.1.2 Description
Figure 3.8 - Cotes définissant   Figure 3.9 - Cotes définissant l’appui  
Cette partie de façade, limitée à 5 m de long et 3,70 m de haut, est composée : les moellons de l’encadrement de fenêtre
CC d’une baie de porte de 0,90 m de large par 2,25 m de hauteur avec un encadrement
int
er
en pierres de taille sciées de dimensions détaillées dans la figure 3.8 ; na
CC d’un escalier d’accès, centré par rapport à la baie de porte, de 1,60 m tde ion large ;
al.
CC d’une baie de fenêtre de 1,20 m de large par 1,35 m de hauteur. sc
olah
rvo 2.1.3 Procédure
x.c
om
:R
US Remarque : sur le fond de plan de la page de droite sont représentés le niveau 0,00
TA
Techniques des dessins du bâtiment : Le dessin technique

et:9les
59 axes de la baie de porte et de la baie de fenêtre.
7
1. Tracer77un
83 rectangle de 0,90 m de large par 2,25 m de haut, en prenant pour réfé-
8:8
rence le niveau88 0,00 et l’axe de la baie de porte.
12
2. Tracer un rectangle 48 de 1,20 m de large par 1,35 m de haut, en prenant pour réfé-
4:4 1
rence le niveau du linteau1.6 de la baie de porte et l’axe de la baie de fenêtre.
6.2
3. Tracer le niveau du sol extérieur8.1 à – 0,35 m et l’escalier de 1,60 m de large, centré
sur la porte d’entrée. 43
:15
4. Tracer l’appui de fenêtre selon les4cotes 18 de la figure 3.9.
60
5. Tracer le calepinage des moellons de 30 cm 85
0 de haut séparés par des joints de 1 cm,
en commençant par les linteaux et en respectant l’alternance des largeurs de 20 et
30 cm. Compte tenu de l’épaisseur des joints entre chaque moellon, qui ne peuvent
être représentés à l’échelle (épaisseur du trait de crayon), prendre 30  cm pour la
hauteur de chaque moellon.
6. Tracer en traits interrompus l’épaisseur du plancher.
7. Terminer le tracé par le contour extérieur et les hachures du sol.
8. Coter le dessin.

Figure 3.7 - Cotes définissant les éléments de la façade


1. Les linteaux de la porte et de la fenêtre sont alignés sur une même horizontale.
int
e rn
ati
on
al.
sc
ho
lar
vo
x.c
om
:R
US
TA:
95
97
77
83
8 :88
81
24
84
:41
.66
0,00 .28
.14
3:1
54
18
6 08
5 0

Éch. : 1/25 (0,04) Éditions EYROLLES


Techniques des dessins du bâtiment : Le dessin technique

2.2 Massif de fondation


2.2.1 Énoncé

Il s’agit de représenter, sur le fond de plan de la page de droite, la vue de face (partie grisée de la figure ci-dessous) et la vue
de dessus du massif de fondation, à l’échelle 0,02 ou 1/50.

2.2.2 Description

Ce massif, fondé sur des micropieux, est composé de 4 plots (ou dés) reliés par des longrines. Plots et longrines sont réalisés
sur un béton de propreté de 10 cm d’épaisseur avec un débord de 10 cm en tous sens.

05
6 08
18
54
3:1
.14
1 : Axes d’implantation formant un carré de 6 m de côté

.28
.66
2 : Micropieux1 Ø 180 mm. La longueur représentée est réduite à 1,50 m. Elle

:41
ne correspond pas à la longueur réelle (≈ 10 m) afin ne pas changer l’échelle

84
et réduire ainsi la dimension des autres éléments
24
81
3 : Plots en béton armé de 0,90 × 0,90 × 0,80ht
:88

4 : Longrines périmétriques 0,30 × 0,40ht , reliant les plots


8
83
77

5 : Longrine en diagonale de section 0,30 × 0,40h


97

6 : Béton de propreté épaisseur moyenne 10 cm, débord 10 cm


95
TA:
US
:R
om
x.c
vo

Figure 3.10 - Terminologie du massif de fondation


lar
ho
sc
al.
on

2.2.3 Procédure
ati
rn
e
int

Remarque : sur le fond de plan de la page de droite sont représentés sur la vue en plan (ou vue de dessus) les 3 axes d’im-
plantation et sur la vue de face (ou vue en élévation) le niveau inférieur des longrines.

Sur la vue en plan :


1. Terminer le tracé des axes d’implantation.
2. Tracer les 4 plots (0,90 × 0,90) centrés sur les points d’intersection des axes.
3. Tracer les longrines (0,30 de large en vue de dessus).
4. Tracer le béton de propreté avec un débord de 10 cm en tous sens.
5. Tracer les micropieux en traits interrompus.

Sur la vue en élévation :


6. Tracer les plots (0,90 × 0,80) en correspondance avec la vue en plan.
7. Tracer la longrine vue et les longrines cachées.
8. Terminer avec le béton de propreté et les micropieux (hauteur réduite à 1,50 m).
9. Coter le dessin.

1. Les micropieux, constitués de tubes métalliques injectés d’un coulis de ciment, sont des fondations profondes.

170
Éch. : 1/50 (0,02)
int
e rn
ati
on
al.
sc
ho
lar
vo
x.c
om
:R
US
TA:
95
97
77
Élévation

83
8 :88
81
24
84
:41
.66
.28
.14
3:1
54
18
6 08
5 0

Éditions EYROLLES

2.3 Balcon préfabriqué

172
1 : Dalle en forme de trapèze
2.3.1 Énoncé 2 : Murets (surmontés d’une main courante,
représentée sur la figure suivante, de telle sorte
que la hauteur finie soit supérieure à 0,90 m)
Il s’agit de représenter, sur le fond de plan de la page de droite, les 3 vues du balcon
préfabriqué (vue de face en grisé de la figure ci-dessous), à l’échelle 0,04 ou 1/25. 3 : Ligne de référence pour le tracé des vues
Une droite à 45° permet de retrouver les correspondances entre vue de dessus et vue de
Figure 3.12 - Perspective arrière  
gauche.
du balcon

2.3.2 Description
2.3.3 Procédure
Ce balcon préfabriqué en béton armé est complété par un garde-corps fixé ultérieure- 1. Sur la vue de dessus, représenter la dalle par un trapèze.
ment. Jusqu’au moment de la pose du garde-corps définitif, un garde-corps
int de chantier est 2. Sur la vue de face, représenter la dalle par un rectangle complété par 2 segments
mis en place afin d’éviter les chutes de hauteur. er
na
tio figurant le pan coupé.
na 3. Sur la vue de gauche, représenter la dalle par un rectangle (de même hauteur mais
l.s
ch
ola de longueur différente) complété aussi par 2 segments. Mais pour ce rectangle, une
rvo
x.c partie de la longueur est en traits interrompus car elle est cachée par le muret.
om
:R 4. La même démarche est utilisée pour le tracé des murets.
US
5. TAPour vérification, en utilisant les lignes de la droite à 45°, une arête de la vue de
Techniques des dessins du bâtiment : Le dessin technique

:95
gauche
97 doit se trouver en correspondance avec la vue de dessus.
77
83
8
Ce dessin peut:8être
88 complété par le tracé du baraudage du garde-corps en se rapportant
1
au paragraphe de 2la48partie II « 3.2 Division d’un segment en n segments égaux » pour
4
répartir les barreaux. :41.
66
.2 8.1
43 • Potelets de 20 par 40 mm à chaque
:15
4 18 angle
6 08 • Barreaux de 20 par 40 mm dont l’es-
5 0 pacement maximal doit être inférieur à
110 mm
• Lisse basse de 20 par 40
• Main courante de 25 par 50 mm de fa-
çon à obtenir une hauteur finie du garde
corps de 1 m

Figure 3.13 - Perspective  
Figure 3.11 - Dimensions du balcon du balcon après la pose  
du garde-corps
Vue de face
int
e rn
ati
on
al.
sc
ho
lar
vo
x.c
om
:R
US
TA:
95
97
77
83
8 :88
81
24
84
:41
.66
.28
.14
3:1
54
18
6 08
5 0

Vue de dessus

Éch. : 1/25 (0,04) Éditions EYROLLES



2.4 Maison, toit 2 pans 2.4.3 Procédure

174
2.4.1 Énoncé

Il s’agit de représenter, sur le fond de plan de la page de droite, les 3 vues extérieures
de la maison, en représentation simplifiée à l’échelle 0,01 ou 1/100. Une droite à 45°
permet de retrouver les correspondances entre vue de dessus et vue de gauche.

2.4.2 Description

Cette maison de base rectangulaire, avec un décrochement pour la terrasse, est recou-
verte d’un toit à 2 pentes.
Figure 3.15 - Cotation extérieure des murs
int
e rn
ati
on 1. Sur la vue de dessus, représenter le contour extérieur de la maison, le décrochement
al.
sc pour la terrasse et le poteau carré de 18 cm de section.
ho
lar 2. Sur la façade avant, tracer les arêtes des murs en correspondance avec la vue de
vo
x.c dessus, mais de hauteurs quelconques car elles ne sont pas connues. Elles seront
om
:R déterminées par le pignon gauche.
US
3. TASur le pignon gauche, pour les 2 murs gouttereaux extrêmes, la hauteur est connue :
Techniques des dessins du bâtiment : Le dessin technique

:95
2,90 m.
97
77
4. À partir8de38 cette hauteur, tracer le toit, des 2 côtés, selon une pente de 40 % (soit
: 8
4 cm selon8la 81verticale pour 10 cm selon l’horizontale – ou respectivement 2 cm et
24
5 cm). 84
1 : Mur gouttereau ; 2 : Arase inférieure et ligne de base du fond de plan ; 3 : Terrasse couverte ; 4 : Poteau ; :41
5. L’intersection des 2 pentes .66 (côté gauche et côté droit) donne le faîtage.
5 : Mur pignon ; 6 : Débord de toit ; 7 : Rive latérale ; 8 : Faîtage ; 9 : Pan de toit ; 10 : Rive d’égout 6. Tracer un débord de 40 cm,
.28
.14puis l’épaisseur du toit de 20 cm.
3:1
7. Ainsi la hauteur de la rive d’égout 54est déterminée.
Figure 3.14 - Perspective et nomenclature de la maison 18
8. Reporter, par correspondance, ces hauteurs 60
85 sur la façade avant.
9. Compléter la vue de dessus par des traits 0continus pour les arêtes de la couverture par
des traits interrompus pour les arêtes des murs et du poteau.
10. La droite à 45° permet de vérifier qu’une arête de la vue de gauche est en correspon-
dance avec la vue de dessus.

Remarque : compte tenu du débord de couverture, l’arase supérieure des murs est
parfois cachée par la couverture.
Façade avant
int
e rn
ati
on
al.
sc
ho
lar
vo
x.c
om
:R
US
TA:
95
97
77
83
8 :88
81
24
84
:41
.66
.28
.14
3:1
54
18
6 08
5 0

Vue de dessus

Éch. : 1/100 (0,01) Éditions EYROLLES



2.5 Maison, toit 2 pans, pan de mur coupé

176
2.5.1 Énoncé

Il s’agit de représenter, sur le fond de plan de la page de droite, selon le même principe
que le dessin précédent, les 3 vues extérieures de la maison, à l’échelle 0,01 ou 1/100.
Comme précédemment, la façade avant ne peut être représentée qu’après avoir trouvé
les hauteurs définies par le pignon.

2.5.2 Description

Cette maison, recouverte d’un toit à 2 pentes, peut être considérée de base rectangulaire,
avec 2 décrochements : int
CC celui de la terrasse avant délimitée par des murs perpendiculaires et uner mur à 45° ;
na
tio
CC celui de la terrasse arrière formant un simple rectangle. na Figure 3.18 - Vue en plan du contour extérieur des murs
l.s
ch
ar ol
Dans un premier temps, la couverture sera considérée comme arasée en tous sens (c’est-
vo 2.5.3 Procédure
x.c
à-dire sans débord de toit) afin de simplifier la procédure. om
:R 1. Sur la vue de dessus, représenter le contour extérieur de la maison, avec les décro-
US
TAchements pour les terrasses.
Techniques des dessins du bâtiment : Le dessin technique

:9
2. Sur59la
77 façade avant, tracer les arêtes des murs en correspondance avec la vue de
7
dessus, 8de38 hauteur quelconque.
:8
3. Sur le pignon88gauche,
12 pour les 2 murs gouttereaux extrêmes, la hauteur est connue :
2,90 m. 48
4:4
1.6
4. À partir de cette hauteur, 6.2tracer le toit, des 2 côtés, selon une pente de 40 %.
5. L’intersection des 2 pentes 8(côté .14 gauche et côté droit) donne la hauteur du faîtage et
3:1
Figure 3.16 - Perspective des murs et du toit les hauteurs des murs gouttereaux 54intermédiaires (vus et caché).
18
6. Ainsi la rive d’égout est déterminée. 608
50
7. Ainsi les hauteurs sont reportées, par correspondance, sur la façade avant.
8. La vue de dessus est complétée par les arêtes de la couverture.
9. La droite à 45° permet de vérifier la correspondance de position des arêtes de la vue
de gauche avec celles de la vue de dessus.

Remarque : pour prolonger cet exercice, les terrasses peuvent être couvertes selon le
même principe que précédemment, avec un débord de toit de 10 cm pour les rives
latérales et 50 cm pour les rives d’égout.
Figure 3.17 - Perspective du contour extérieur des murs seuls
int
e rn
ati
on
al.
sc
ho
lar
vo
x.c
om
:R
US
TA:
95
97
77
83
8 :88
81
24
84
:41
.66
.28
.14
3:1
54
18
6 08
5 0

Vue de dessus

Éch. : 1/100 (0,01) Éditions EYROLLES


Techniques des dessins du bâtiment : Le dessin technique

2.6 Mur de soutènement préfabriqué


2.6.1 Énoncé
Il s’agit de représenter, sur le fond de plan de la page de
droite, les 3  vues extérieures de ce mur de soutènement
préfabriqué, à l’échelle 0,02 ou 1/50.
La vue de face choisie correspond aux zones grisées de la
perspective.
Comme ce mur possède un axe de symétrie, les vues de
Figure 3.21 - Exemple d’utilisation des murs  
droite et de dessus ne seront que des demi-vues, afin de
de hauteurs variables
pouvoir utiliser l’échelle 0,02.

05
08
2.6.2 Description

6
18
54
3:1
Ainsi juxtaposés, ces éléments préfabriqués, dont la hauteur

.14
peut être variable, assurent la stabilité des terrains entre des

.28
.66
zones d’altitudes différentes.

:41
84
24
81
:88
8
83
77
97
95
T A:
US
:R
om
x.c
vo
lar

1 : Voile, de section variable (trapèze en pied, rectangle en tête)


ho
sc

2 : Semelle avant, de section variable


al.
on

3 : Semelle arrière, de section variable, reliée au voile par un gousset


ati
rn

4 : Nervure rigidifiant la liaison voile-semelle arrière


e
int

Figure 3.22- Détail d’une nervure

Remarque : les barbacanes pour évacuer l’eau et les


broches pour le levage du mur ne sont pas représentées.

2.6.3 Procédure
1. Sur la vue de face, représenter les contours des zones
grisées de la perspective.
Figure 3.19 - Cotation et nomenclature du mur
2. Compléter la demi-vue de dessus et la demi-vue de
droite par correspondances (lignes horizontales, verti-
cales, droite à 45°).

Figure 3.20 - Détail du raccordement entre le voile  


et les semelles

178
Éch.
Vue de gauche
int
e rn
ati
on
al.
sc
ho
lar
vo
x.c
om
:R
US
TA:
95
97
77
83
8 :88
81
24
84
:41
.66
.28
.14
3:1
54
18
6 08
5 0

Vue de face

Vue de dessus

Éditions EYROLLES
Techniques des dessins du bâtiment : Le dessin technique

3. Intersections de plans et vraies grandeurs Sur le fond de plan, le contour extérieur et l’épaisseur des
murs sont représentés en traits interrompus, car cachés par
la couverture à dessiner.
3.1 Toit de même pente
La forme de la couverture définit les murs gouttereaux et les
3.1.1 Énoncé murs pignons.

Il s’agit de représenter, à l’échelle 1/100, sur le fond de


plan de la page de droite, la vue en plan et l’élévation 3.1.3 Procédure
de la couverture. Puis les vraies grandeurs des arêtes et
des surfaces seront obtenues par rabattement sur le plan 1. Sur la vue en plan de la couverture, représenter les
horizontal. contours de la couverture pour un débord de 50 cm.
2. Tracer les faîtages, positionnés aux milieux des corps
du bâtiment. La longueur du faîtage repéré 4 n’est pas

0
3.1.2 Description connue. Elle est déterminée soit par l’élévation, soit par

5
6 08
le tracé des noues.

18
54
Le bâtiment en forme de T est couvert en tuiles à emboite- 3. Sur la vue en plan de la couverture, tracer les noues

3:1
ment selon une pente à 50 %, sans croupe aux extrémités. avec : pour point de départ le sommet de l’angle formé

.14
par les lignes 6 et 8 ; pour direction la bissectrice de cet

.28
.66
angle (270°/2 = 135°) car les pentes sont égales.

:41
4. Ainsi la longueur du faîtage 4 est définie.

84
5. Sur l’élévation, à partir de la ligne horizontale du bas
24
81
du mur et de la ligne verticale correspondant à la hau-
:88

teur du mur, tracer la couverture en projection soit sans


8
83

épaisseur, soit avec une épaisseur de 20 cm (cela ne


77
97

modifie en rien le principe des rabattements et des


95

vraies grandeurs).
T A:
US

6. Sur l’élévation, la pente du versant 1 est rabattue sur le


:R

plan horizontal. C’est la vraie grandeur (« en largeur »)


om

du versant 1, ramenée à l’horizontale.


x.c
vo

7. De même, la noue est rabattue sur le plan horizontal,


lar

mais ce n’est pas sa vraie grandeur car la noue n’est


ho
sc

1 : Versant 1, pente 50 % ; 2 : Versant 2, de même pente ; 3 : Faîtage pas parallèle au plan vertical de la vue en élévation.
al.
on

du versant 1 ; 4 : Faîtage du versant 2 ; 5 : Noue (ligne d’intersection 8. Le report sur la vue en plan de la couverture des lon-
ati

des 2 versants) ; 6 : Axe de rotation du versant 1 ; 7 : Arc de cercle du gueurs de ces segments, précédemment rabattus à l’ho-
rn
e

rabattement du plan du versant 1 sur le plan horizontal ; 8 : Axe de rota-


int

rizontale, en correspondance avec les lignes de la vue


tion du versant 2 ; 9 : Arc de cercle du rabattement du plan du versant
2 sur le plan horizontal en plan donne la vraie grandeur du versant 1.
Figure 3.23 - Perspective et nomenclature   9. Ainsi est trouvée la vraie grandeur de la noue qui, repor-
de la couverture tée par un arc de cercle, permet le tracé du versant 2.
10. Autrement, la vraie grandeur du versant  2 est trouvée
par une section rabattue de l’aile du versant 2 sur la vue
en plan de la couverture.
11. Pour différencier les vraies grandeurs, les surfaces sont
coloriées différemment.

Figure 3.24 - Cotation extérieure des murs

180
Éch.
int
e rn
ati
on
al.
sc
ho
lar
vo
x.c
om
:R
US
TA:
95
97
77
83
8 :88
81
24
84
:41
.66
.28
.14
3:1
54
18
6 08
5 0
Élévation

Éditions EYROLLES
Techniques des dessins du bâtiment : Le dessin technique

3.2 Toit de pentes différentes


3.2.1 Énoncé
Il s’agit de représenter, à l’échelle 1/100, la vue en plan de la couverture, son élévation puis de trouver les vraies grandeurs
des arêtes et des surfaces par rabattement sur le plan horizontal.

3.2.2 Description
Le bâtiment en forme de T est couvert en tuiles à emboîtement selon une pente à 50 %, avec des croupes aux extrémités de la
grande longueur du bâtiment.
1 : Versant 1, pente 50 %

0
2 : Versant 2, de pente différente, afin que les 2 faîtages soient au même

5
08
niveau

6
18
3 : Croupe redressée (de même pente que le versant 2)

54
3:1
4 : Faîtage du versant 1

.14
5 : Faîtage du versant 2

.28
.66
6 : Noue (qui n’est plus à 45° en plan, car les pentes sont différentes)

:41
7 : Arêtier (qui n’est plus à 45° en plan, car les pentes sont différentes)

84
24
8 : Axe de rotation du versant 1
:88
81
9 : Axe de rotation du versant 2
8
83

10 : Axe de rotation de la croupe


77
97

Figure 3.25 - Perspective et nomenclature de la couverture


95
T A:
US
:R

3.2.3 Procédure
om
x.c
vo

Sur le fond de plan, le contour extérieur et


lar

l’épaisseur des murs sont représentés en traits


ho
sc

interrompus, car cachés par la couverture à


al.
on

dessiner.
ati
rn
e

La forme de la couverture définit les murs


int

gouttereaux et les murs pignons.

Figure 3.26 - Cotation extérieure  


des murs

1. Sur la vue en plan de la couverture, représenter les contours de la couverture pour un débord de 50 cm en tous sens.
2. Tracer les faîtages positionnés aux milieux des corps du bâtiment (la longueur du faîtage repéré 4 est trouvée ultérieurement).
3. Tracer les noues qui joignent les intersections des lignes d’égout et l’intersection des faîtages. Avec des pentes de toit diffé-
rentes, ces lignes ne sont pas à 45°.
4. Tracer les arêtiers en utilisant l’angle des noues (intersection des plans de même pente que pour les noues).
5. Ainsi est déterminée la longueur du faîtage repéré 4.
6. Des lignes de rappel verticales déterminent la couverture en élévation.
7. Selon un procédé identique au sujet précédent, les rabattements des versants repérés 1, 2 et 3 donnent les vraies gran-
deurs. Comme une vérification, la longueur de la noue du versant 1 doit être identique à la longueur de la noue du ver-
sant 2. Il en va de même pour les arêtiers.

182
Éch. : 1/100 (0,01)
int
e rn
ati
on
al.
sc
ho
lar
vo
x.c
om
:R
US
TA:
95
97
77
83
8 :88
81
24
84
:41
.66
.28
.14
3:1
54
18
6 08
5 0
Élévation

Éditions EYROLLES
Techniques des dessins du bâtiment : Le dessin technique

3.3 Couverture, coyaux et lucarnes


3.3.1 Énoncé

Il s’agit de terminer les éléments de la couverture ébauchée sur le fond de plan de la page de droite, à l’échelle 1/100.
Compte tenu des éléments fournis, le tracé de lignes horizontales et verticales permet de :
CC trouver les pentes du versant de long pan, du versant de croupe, des versants de la lucarne ;
CC tracer les lignes de couverture selon les 3 vues ;
CC trouver les vraies grandeurs des arêtiers, des noulets (pour la lucarne), du versant 1, de la couverture de la lucarne.

3.3.2 Description

05
08
La maison rectangulaire est couverte de tuiles plates selon différentes pentes définies sur le fond de plan.

6
18
54
3:1
.14
1 : Versant de long pan

.28
2 : Versant de croupe

.66
:41
3 : Lucarne

84
4 : Coyaux (pente inférieure à la partie courante)
24
81
5 : Ligne de brisure entre les 2 pentes
:88
8

6 : Arêtier courant
83
77

7 : Arêtier du coyau
97
95

8 : Détail de la lucarne
T A:

9 : Jouée de lucarne
US
:R
om

Figure 3.27 - Repérage des éléments  


x.c

de la couverture
vo
lar
ho
sc
al.
on

3.3.3 Procédure
ati
rn
e
int

Sur le fond de plan, sont représentées l’élévation d’une partie de la couverture (l’angle et la lucarne) et les ébauches de la vue
de gauche et de la vue en plan (ou vue de dessus).
1. Sur la vue de gauche les lignes de rappel avec la vue de face permettent de représenter la lucarne.
2. D’autres lignes permettent de trouver les pentes (mesure de la hauteur pour 10 cm selon l’horizontale, à exprimer en pour-
centage).
3. De la même manière, la vue en plan est complétée.
4. Sur cette vue en plan, peuvent être rabattus les versants de long pan, du coyau, de la couverture de la demi-lucarne.

184
Éch. : 1/50 (0,02)
int
e rn
ati
on
al.
sc
ho
lar
vo
x.c
om
:R
US
TA:
95
97
77
83
8 :88
81
24
84
:41
.66
.28
.14
3:1
54
18
6 08
5 0

Éditions EYROLLES

4. Intersections de cylindres et développements 4.1.3 Procédure

186
4.1 Intersection de cylindres de même diamètre Les 2 cylindres sont représentés selon 3 vues.

4.1.1 Énoncé La section du cylindre incliné à 45° est représentée par une ellipse sur la vue de gauche
et la vue de dessus.
Il s’agit de déterminer, sur le fond de plan de la page de droite, l’intersection des
2 cylindres de même diamètre, sur la vue de face et sur la vue de dessus, à l’échelle 1/1. Quant aux intersections à déterminer, elles ne sont visibles qu’en vue de face et vue de
dessus. Sur la vue de gauche, cette intersection est confondue avec l’enveloppe extérieure
du cylindre horizontal.
1. Sur la vue de face, terminer le partage du cercle2 de la section rabattue en 12 arcs
4.1.2 Description égaux, en prenant pour ouverture de compas le rayon du cercle, et pour point de
départ le point 0. Ainsi sont positionnés les points 2, 4, 6… Les points impairs sont
Les 2 cylindres forment un angle de 45°. L’intersection cherchée est relative à l’enveloppe déterminés par la même méthode, mais commençant par le point 3 situé sur un axe
extérieure1. int perpendiculaire à celui passant par le point 0.
er
na 2. Effectuer la même opération sur une section rabattue du cylindre horizontal.
tio
na Le repérage des génératrices est tel que la génératrice 0 du cylindre incliné se trouve
l.s
ch
ola en accord avec la génératrice 0 du cylindre horizontal.
rvo
x.c 3. Les points de l’intersection3 cherchée sont positionnés aux points de concours des
om
:R génératrices, comme esquissé sur le fond de plan.
US
4. TAJoindre les points pour tracer l’intersection.
Techniques des dessins du bâtiment : Le dessin technique

:9
5. Le 5principe
97 est identique pour la vue de dessus, avec une courbe en traits continus
77
(intersection
83 vue) et une courbe en traits interrompus (intersection cachée).
8:
6. Représenter8la 88 section rabattue du cylindre incliné à 45° sur la vue de gauche afin
12
d’en tracer l’ellipse,48 qui correspond à la projection du cercle.
4 :41
.66
.28
.14
3:1
54
18
6 08
5 0
1 : Cylindre horizontal de 35 mm de diamètre ; 2 : Cylindre incliné à 45°, dont la section rabattue est re-
présentée sur la vue de face du fond de plan ; 3 : Génératrice du cylindre 2 ; 4 : Génératrice du cylindre 1

Figure 3.28 - Perspective de l’intersection des 2 cylindres

1. Selon que l’on s’intéresse à la fibre moyenne ou à l’enveloppe extérieure, le résultat est légèrement différent. 2. Même si en pratique le partage du demi-cercle suffit.
3. Les points issus des génératrices 0, 3, 6 existent déjà sur le fond de plan.
int
e rn
ati
on
al.
sc
ho
lar
vo
x.c
om
:R
US
TA:
95
97
77
83
8 :88
81
24
84
:41
.66
.28
.14
3:1
54
18
6 08
5 0

Éch. : 1 Éditions EYROLLES



4.2 Développement du cylindre incliné à 45° 4.2.3 Procédure

188
4.2.1 Énoncé Sur le fond de plan sont représentés :
CC le cylindre incliné à 45° en projection ;
Il s’agit de déterminer, sur le fond de plan de la page de droite, le développement du
CC la section rabattue à diviser en 12 parties égales ;
cylindre incliné à 45°, à l’échelle 1/1.
CC la génératrice 0, origine du développement, extérieure au cylindre.
1. Diviser la section rabattue en 12 parties égales puis numéroter les génératrices.
2. Tracer les parallèles à la génératrice 0 issues du cercle divisé.
4.2.2 Description 3. Perpendiculairement à la génératrice 0, origine du développement, tracer un segment
égal à pD.
Une fois l’intersection trouvée en projection, il s’agit de définir le développement du
4. Diviser ce segment en 12 parties égales1.
cylindre sur une feuille. Ainsi, la feuille repliée sur le cylindre détermine sa découpe afin
5. Reporter chronologiquement les longueurs des génératrices du cylindre en projection
que l’assemblage, en général par soudure, puisse être effectué.
sur les génératrices du segment de longueur pD.
6. Joindre les points pour tracer le développement.
int
e rn
ati
on
al.
sc
ho
lar
vo
x.c
om
:R
US
T A:
Techniques des dessins du bâtiment : Le dessin technique

95
97
77
83
8 :88
81
24
84
:41
.66
.28
.14
3:1
54
18
6 08
5 0

1 : Cylindre incliné à développer ; 2 : Génératrice du cylindre ; 3 : Cylindre horizontal à développer dans


l’exercice suivant ; 4 : Perspective de l’intersection

Figure 3.29 - Perspective éclatée de l’intersection 1. Voir dans la partie II le paragraphe « Division d’un segment en n segments égaux ».

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