Selectin Cta
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Ceci implique la connaissance des caractéristiques thermodynamiques de l'air (dans ces 2 cas de figure: été et
hiver):
Pour connaître ces caractéristiques, il faut au préalable déterminer le débit massique d'air soufflé (qui sera
constant en été comme en hiver). Ce débit dépend bien évidemment du bilan thermique du local (calcul des
charges été et hiver).
θe θs
Ψe Ψs
M Traitement S
< qm AN qm AS
Local aux conditions
qm AR θi intérieuresθi et Ψi
Ψi
qm ARJ θi qm ARX
Ψi
Bilan énergétique (charge totale): entrée (cas été) ou sortie (cas hiver) de
chaleur totale Htot=Hsens+Hlat
q En hiver
Il ne faudra pas tenir compte des apports internes (sensibles et/ou latents) car ceux-ci tendront à diminuer les
puissances à installer.
En effet, l'air doit être généralement réchauffé et humidifié en hiver de sorte que les apports internes combattent
les déperditions. Mais si ceux-ci diminuent (occupation anormalement basse ou processus en panne), alors la
puissance viendrait à manquer si on en avait tenu compte dans le dimensionnement des différents éléments
nécessaires (principalement batterie chaude et humidificateur).
Conclusion: dans le cas hiver on ne tient compte que des charges externes (déperditions).
q En été
Les apports internes (sensibles et latents) entraînent une augmentation des puissances à installer de sorte qu'il
faut en tenir compte afin de pouvoir satisfaire les conditions climatiques intérieures lorsque les charges sont
maximales.
Rappel : À noter que dans les 2 cas (été et hiver) le calcul des charges externes devra être effectué pour les
conditions extérieures de base !
qvAS=τbrassage×Vlocal (m 3/h)
Afin de ne pas créer de gêne pour les occupant, il existe des limites pour les écarts de soufflage ∆θs tels que:
∆θs<10°C en été
∆θs<15°C en été
Ainsi d'après le bilan thermique du local, on peut alors déterminer le débit massique d'air soufflé qmas.
En effet afin de maintenir constantes les conditions du local (rappel: dans le cas le plus défavorable au niveau du
dimensionnement), on doit avoir:
Rappel : Ce bilan doit être vérifié en chaleur sensible et latente (ou charges totale et hydrique)
C'est à partir de l'équation ci-dessus appliquée à l'énergie sensible que l'on détermine le débit d'air soufflé.
On doit impérativement faire le calcul dans les 2 cas été et hiver afin de déterminer le cas le plus
défavorable, c'est à dire le cas où le débit calculé est le plus important car c'est ce débit qui sera pris en
compte pour tout le dimensionnement et dans les 2 cas Eté et Hiver (CTA à débit constant)
⇔∆θs=(θi−θs )=
HSens. HSens.
θS=θi+
qmAS×CpAIR qmAS×CpAIR en °C
Remarque
HLat.
rSS=rSi+
2,5×qmAS en [g/kgAS] avec Hlat en kW.
Remarque
∆θs ne doit pas être trop faible car sinon, d'une part qmAS augmente ce qui entraîne un coût d'exploitation plus
important (+ de pdc et ventilateur + puissant) et d'autre part la vitesse terminale est plus élevée ce qui peut créer
un inconfort de l'usager.
V. POINT DE MELANGE
La détermination du point de mélange ne pose pas de problème particulier; il suffit de connaître la quantité d'air
neuf introduit (aux conditions extérieures de base), sachant que l'air recyclé est aux conditions intérieures à
respecter.
NB : Pour les calculs, on se réfère aux méthodes décrites chap1. "L'air humide".
A noter qu'en hiver, on aura souvent affaire avec du chauffage (et du préchauffage d'air neuf) et de
l'humidification; alors qu'en été, il s'agira surtout de refroidir et déshumidifier.
q Définition de j
j= hs2−hs 1 = Ptot
s s
Il s'écrit
r 2−r 1 qmo
q Droite de soufflage
Une utilisation pratique de ce type de rapport est de terminer la droite de soufflage qui relie le point de soufflage
au point intérieur. En effet, on aura:
r i −r s qmo
Connaissant j et le point intérieur, il suffit ensuite de se servir du rapporteur présent sur le DAH pour connaître le
lieu des points de soufflage.
Pour le dimensionnement, le choix d'un écart de soufflage permet de connaître directement les autres
caractéristiques thermodynamiques du point de soufflage.