Le Droit de La Famille Au Maroc
Le Droit de La Famille Au Maroc
Le Droit de La Famille Au Maroc
- Le droit marocain de la famille est l’ensemble des règles qui régissent les relations
des personnes unis par des liens de filiation عالقة قرابةou d’alliance عالقة تحالفau
regard de différentes institutions familiale telle que le mariage, le divorce,la
représentation légale, le testament إرادةet les successions خالفة.
- Si l’on parle généralement du droit de la famille, on ne trouve aucune définition de
la famille en droit marocain, il on est de même en droit français dans le code civil,
les seule disciplines qui définissent la famille sont des définitions de sociologique..
- Les définitions qu’on trouve de la famille on pour source le droit international de droit
l’Homme ou dans la déclaration universel de droit de l’Homme de 1948, l’article
16 défini la famille comme la cellule de base et d’unité naturel de la société qui a droit
à la protection de l’état et de la société, de même le pacte international de droit civil
et politique de 1968 retient la même définition que la déclaration universelle, la
convention de droit de l’enfant adopté en 1989 reprend cette définition de la famille
dans le préambule et y ajoute que c’est l’environnement naturel pour l’établissement
et le développement de l’enfant.
- L’étude de droit de la famille appelle l’étude de l’évolution historique de la formation
de ce droit, en effet avant l’adoption du code la famille en 2004 le Maroc a été régie
par la disposition du code de statut personnel de 1957 /1958 et avant l’adoption de
ce code , les relations familiale et les règles les régissent aussi bien au niveau
personnel que patrimonial ont été régie par une disposition du droit musulman
principalement Malikite , à l’Independence du Maroc se dernier ne voulais pas rester
étranger au mouvement de codification entre pris de nombreux pays musulman
(Tunisie, Série, L’Irak ) c’est ainsi le 19 aoûte 1957 , une commission des oulamas a
été instituer par feu le Roi Med 5, présider par feu Hassan 2 dont le rapporteur été
feu Allal fassi.
La commission de codification du droit musulman mais en fin de compte ces travaux
en concerner la codification du seul statut personnel.
- les directives donné par le Roi Med 5 est de revenir au source de richesse de notre
tradition juridique musulman, en faisant revivre cette tradition juridique riche qui n’a
pas besoin d’emprunter aux autres sources, L’objectif principal étaitd’uniformiser
l’application des règles régissant le statut personnel à l’ensemble des marocain
musulman et pour lutter et débarrasser le Maroc des divisions opérer par le
protectorat français notamment : en luttant contre la pratique coutumière qui
s’éloigne quelque fois des enseignements musulmans orthodoxes.
- La commission de codification a fait preuve de grande célérité/ Rapidité en
travaillant à partir d’un projet élaborer par le ministère de la justice et en adoptant la
totalité de 5 livre composant le code de statut personnel entre 1957 et 1958. Le code
de statu personnel marocain contrairement à la Majallat tunisienne de 1956 était
considérer comme le plus respectueux de la tradition juridique orthodoxes, en effet il
s’agit d’une reprise des enseignements de l’école Malikite représenter sous forme
d’un digeste( )مدونةpermettant de mettre entre les mains des praticiens un code
uniforme, facile d’utilisation au lieu de se disperser dans la nombreuse quantité des
sources Malikite néo-moins si l’on considère que ce code n’a pas eu des apports
totale ils n’ont demeurent pas moins qu’il a eu le mérite de consacrer des
dispositions pertinente considérer à l’époque comme une révolution il s’agit
notamment de :
1/ -L’ institution d’un âge de majorité matrimonial de 15 ans pour les filles et 18 au
garçons mettant ainsi fin au mariage de impubère.
2/- L’institution du consentement comme étant une condition de fond au mariage
pour mettre fin au droit de contrainte matrimonial ()الجبر.
3/ -En matière de Dot le code de statut personnel a souligné la propriété exclusive de
la Dot pour l’épouse.
4/- en matière de représentation légale le code de statut personnel à institué à coté
de la tutelle légale exercer par le père et la tutelle testamentaire exercer par le
tuteure désigner par le juge, il a institué une tutelle datif.
Malgré ces apports le code de statut personnel véhiculait le modèle d’une famille
patriarcal consacrant l’autorité maritale et fragiliser par la persistance de deux
institutions la répudiation (mettre fin au mariage par la seule volonté unilatéral de
l’humain) et la polygamie, Allal fassi avait demandé son absolution pure et simple
mais il n’a pas été suivie par les membres de la commission.
- Ce code a résisté pendant longtemps, en 1961, 1965,1979 et 1981 car c’est un
domaine qui touche la religion (Chariaâ). Or la 1ère réforme a été que le 10
septembre 1993 mais d’une manière très limitée.
En 2000 : une préparation du projet du plant d’intégration de la femme au
développement. Le changement qui a eu entre 1993 et 2000= changement de
conception/ En 2004 L’adoption de code de famille
Les réformes :
- La première réforme du code de statut personnel date de 10 septembre
1993, Les principales réformes avaient concerné la tutelle matrimonial الوصاية
الزوجيةqui a d’avantage pour objet la protection des intérêts de l’épouse ; avec
un assouplissement concernent les femmes majeures orphelines de père qui
pouvait conclure elle-même mariage avec toute fois une préférence à la
représentation patrimonial.
- Toujours en matière de mariage le consentement autant comme élément de
fond de mariage est renforcé.
La polygamie est désormais soumise au contrôle du juge.
- La garde l’enfant a connu deux réforme substantiel, la 1 er concerne les
dévolutaire de droit de garde en rétablissant le père dans son droit autant que
gardien de l’enfant qui vient directement après la garde ,
La 2éme réforme vient de la fixation d’âge de fin de garde , malheureusement
diversement fixé pour le garçon (12 ans) et pour la fille (15 ans).
- En matière de dissolution de mariage les réformes ont touché la répudiation
qui ne peut se faire qu’avec la présence que l’épouse. de même le statut
personnel à intégré la possibilité d’un don de consolation (article 52 bis) pour
couvrir les préjudices subit par la femme répudier
- En matière de représentation l’égale la mère peut désormais devenir tutrice
légale de ses enfants en cas d’incapacité ou décès du père, mais pouvoir
reconnu à la mère (tutrice légale) sont nettement inférieure par rapport à ceux
reconnu au père, dans la mesure ou la majorité des actes fait par la mère sont
soumis au contrôle de juge soumis au contrôle du juge de tutelle.
- Malgré l’importance de ces réformes, elles étaient moins de répondre aux
revendications intellectuelles, politiques et notamment féministes.
- Quels sont les principaux acquis de droit de la famille ?
- Depuis l’adoption de dahir de 10 sep 1993 constituant la 1er réforme de
code de statut personnel, les demandes pour aller en profondeur dans les
réforme ont été poursuivis grâce notamment à une société civile très active,
c’est ainsi le gouvernement de 1998 , est engager dans sa déclaration
politique gouvernementale à assurer l’application des dispositions positives
du code de statut personnel est devrait progressivement à sa réforme.
le secrétariat d’état chargé de protection social, de la famille et de l’enfance a
présenté un plan globale d’intégration de la femme dans le développement
dont le référentiel étais d’avantage une disposition des traités internationaux
en matière de droit de l’homme. Ce projet de plan d’intégration de la femme
au développement portait sur les différents domaines devront faire l’objet de
réforme pour accompagner le développement de la femme marocaine. Or les
proposition relatives à la réforme du code de statut personnel ont été mal
accueillit par les conservateurs qui voyait dans ce projet une anhélation aux
idées étrangères à notre culture, et c’est ainsi que la société marocaine de
ses différents niveaux a connu un réel affrontement entre les partisan et
adversaire de ce plan. Un affrontement qui a connu sont paroxysme le 12
mars 2000 avec l’organisation de la marche de rabat qui soutient le plan et la
marche de casa qui été au style au plan d’intégration.
- Le gouvernement dans l’incapacité de gérer la sensibilité de cette période
même s’il a mit en place une commission en mai 2000, mais cette
dernière n’a jamais vu le jour, et il a fallu attendre la nomination de la
commission royale de réforme du code de statut personnel mise en place de
27 avril 2001.
- la commission royale de 27 avril 2001 présentait de nombreuse spécificité
par rapport au commission précédente tout d’abord : la composition est
pluridisciplinaire où il y a aussi bien des juristes, mes magistrats , des
scientifique… des nombre de la société civil ainsi que la présence de
l’élément féminin , des directives contenu dans le message royal adressé aux
nombres de la commission les appelaient à opérer un subtile d’dosage entre
notre héritage culturel, le principe de l’Islam et nos engagement internationaux
en matière de droit de L’homme avec une ouverture sur El IJTIHAD , Dans le
messages royal, la réforme du statut personnel à adopter la position du projet
de plan d’intégration de la femme en inscrivant cette dernière dans le cadre
du développement humain durable, Si l’arbitrage royal a permit de
désamorcer les problème et d’initier une réforme intégral , mais le travail a été
loin d’être facile au sain de la commission qui a connu des affrontement entre
les conservateur et moderniste au point qu’il a fallu changer le président de
cette commission et le replacer par un homme politique qui a pu amener
l’établissement d’un consensuel au tour du projet de code de la famille, ce
dernier a été publiquement présenter par le Roi de 10 octobre 2003 à
l’occasion de l’entre parlementaire.
Les effets du mariage nul : le principe : le mariage est sensé n’avoir jamais existé et donc ne
produit aucun de ses effets.
Exception : lorsqu’il y a consommation de mariage, elle donne droit à la dot, et la femme doit
observer une retraite de purification dite « Istibrae » et s’il ya bonne foi les enfants sont rattachés
aux époux avec les effets qu’entraine la filiation notamment les empêchements à mariage.
b-le vice : Le mariage est considéré vicié pour non respect de l’une des conditions de fond
de mariage selon les cas :
le mariage vicié est résilié avant la consommation et validé après cette dernière dans le cas
suivant :
Le non respect des conditions légales relatives à la dot, par la nomination par le juge d’une
dote de parité (l’attribution à l’épouse d’une dot de la même valeur que celle attribuée aux
femmes du même milieu économique et social)
le mariage est résilié avant et après la consommation du mariage dans les cas suivants :
1. le mariage en état de maladie grave sauf rétablissement ultérieur
2. le mariage de complaisance ayant pour objet de rendre licite une épouse divorcée trois
fois successives
3. le mariage sans tuteur matrimonial quand sa présence est obligatoire.
Les effets du mariage vicié : Le principe c’est qu’un mariage vicié produit les mêmes effets qu’un
mariage valable et valide, s’il y a décès de l’un des époux il y a vocation successorale
réciproque.
L’exception tient à la non consommation du mariage auquel cas ce dernier ne produit aucun
effet.
Section 5: La polygamie :
- La polygamie : Le nouveau code de la famille s’il n’a pas aboli la polygamie , l’a
entouré de membre de condition de fond et de forme à la lecture des disposition du
code en la matière la polygamie est l’exception et la monogamie est le principe , le
code de la famille considère d’entrer de jeu que le la polygame est interdite quand il y
a un clause le monogamie introduite par l’épouse , elle est également interdite quand
un injuste est a craindre entre les épouses, Le juge n’autorise pas la polygamie s’il
voit d’après les éléments du dossier que l’époux demandeur n’est pas en mesure de
prendre en charge deux famille et de répondre à l’ensemble de leur besoin de
manière équitable pour autoriser la polygamie l’époux demandeur doit adresser un
demande d’autorisation au juge dans laquelle précise le motif objectif et
exceptionnelle qui fonde sa demande de mariage polygamique , Exemple : (stérilité,
maladie, incapacité d’avoir des relation conjugale…) cette demande doit être assortie
de l’ensemble des document justifiant la situation financière du demandeur.
- Le juge convoque l’épouse à une audience qui aura lieu à huit clos en chambre de
conseil, lors de cette audience un réconciliation est tenté après avoir écouté les deux
époux, les débat en chambre de conseil, peuvent donné lieu à 3 situation :
1- L’épouse accepte le mariage polygamique avec au sans condition (Exemple :
avoir un logement propre, pension alimentaire, droit des enfants…)
2- refus de l’épouse qui s’obstine a demander le divorce si le marie persiste à vouloir
contracté un nouveau mariage, dans ce cas le tribunal fixe un mentant couvrant les
droits de l’épouse et des enfants à consigner dans la caisse du tribunal dans un délai
d’une semaine , à l’expiration de ce délai , le défaut de consignation de la somme est
équivalent à la renonciation de l’époux de son projet de mariage polygamique.
3- L’épouse refuse le mariage polygamique et ne demande pas le divorce dans le
cas le tribunal déclenchera d’office la procédure de la discord
Le mariage polygamique dans le cadre du nouveau code a également prévu le droit
à l’information de la seconde épouse, cette dernière doit être mise au courant que le
future marie est déjà engager dans les liens de mariage , elle doit donné sans accord
en connaissance de cause , l’information et l’accord de la 2 épouse sont notifier sur
un procès verbale officiel
Le mariage valable est valide produit ses effets en droit et devoir entre les époux leur
enfant et les proches parents,
- Section1 : vis-à-vis des conjoints :
Entre les conjoint : les effet des mariage vis-à-vis des conjoint , l’actuel code de la
famille ne prévoir que des droit et devoir réciproque qui font l’objet de l’article 51 du
CF , le choix opérer par le législateur met fin en au différente manifestation de
l’autorité maritale qui prévalait sous l’ancien de code de statut personnel en effet le
code statut personnel de 57 / 58 dés le 1er article consacré le principe de la
puissance maritale en mettant la famille sous la direction de l’époux , les effets de
mariages était subdivisait en trois catégorie :
- les droit des devoir réciproque
- les droit de l’épouse sur son époux
- le droit de l’époux sur son épouse
Si les effets patrimoniaux consacrait toujours une Independence des patrimoine des
époux et une vocation successorale réciproque il ont allaient différemment des effets
personnel , ces derniers consacrés l’inférioté de l’épouse, en l’obligeant à garantir
d’une maniére unilatéral la fidéléter et la pureté des rapports sexuel dans le mariage,
le devoir d’obélissance , le devoir de veiller au charge du foyer ( tache ménagére) et
le respect due au parent de l’époux .
L’actuel code de la famille considère : Que le mariage valable entraine vis-à-vis des
conjoint premiérement la coahbitation légale , les rapports conjugaux , légalité des
traitements entre les épouse en cas de polygamie, les bon rapport entre les époux ,
la fidélité resciproque et la présérvation des intérêt de la famille, - la participation de
l’épouse ainsi que de l’époux à la prise en charge de la famille et des enfants cette
prise en charge commune ne signifie pas forcement l’obligation de l’épouse de
participer pécuniairement , en effet la prise en charge de l’épouse incombe à l’époux
et le défaut d’entretient constitue un cause de divorce judiciaire
Les autre effets : la concértation entre les époux pour toutes les question
conscérnant la famille, les enfants, le planing familliage ( nombre d’enfant) enfin les
effet réciproque reconnaissent à l’un comme à l’autre conjoint de devoir de respect
vis-à-vis des parents et proches de l’autre et leur acceuille dans la limite des
convenance .
Section 2: vis-à-vis des enfants
Vis-à-vis des enfants le mariage entraine des effets que le législateur à consacré
expertement dans son article 54 le 1erconstat qui peut être fait c’est l’influence des
disposition de la convention de droit de l’enfant sur le contenu de cette article en
effet l’article 54 regroupe aussi bien des droit de l’enfant à la vie , à la survie , au
développement et à la protection en effet, les droit consacré par cette article ,
concerne la pretection de l’enfant depuis sa conception jusqu’à l’âge adulte , la
préservaition de l’identité de l’enfant par l’auctroit d’un nom, prénom nationalité et
son inscription sur les registre d’ Etat civil , la protection de la santé de l’enfant son
allaitement au sein dans la mesure possible , la protection contre la violence et
mauvais traitement , l’orientation religieuse, l’éducation et la formation selon les
capacipté phisique et intelectuel , la prise de disposition spécifique quand il s’agit
d’enfant souffrant d’un handicape notamment en matiére d’éducation et de formation
,
cette article précise …. Doivent être garantie dans le cas de divorces ou de décès
conformément aux dispositions du code régissant la garde de l’enfant et la
représentation légale
- L’actuel code de la famille s’il l’a innover par certain coté, cette innovation est resté
dans la stricte orthodoxie musulman régissant la filiation.
Le code de la famille a néanmoins développer l’établissement de la filiation en
prévoiant la filiation parentale, la filiation maternel avant de se consacrer à
l’établissement de la filiation paternel
Le code de la famille à souligner que la filiation parentale c'est-à-dire la relation
biologique qui lie l’enfant à ses deux parents peut être légitime ou illégitime ( elle ne
produit aucun effet vis-à-vis du père ) mais produit les même effet qu’une filiation
légitime vis à vis de la mère en vertu du lien naturel qui lie la mère à son enfant),
-Les Rapports par erreur (choubha) : sont des rapports qui ne peuvent
être ni totalement illicite ni totalement licite le parcoure de la litérature à
permis de dégager certain situation de choubha tel que les relations
d’un homme avec une femme croyant avoir à faire à son épouse ou
d’autre auteur considère que les rapport de choubha peuvent avoir lieu
dans le cas de rapports avec un 5éme femme ou avec une épouse 3
fois divorcer sans avoir contracter de mariage etc. le législateur
marocain à retenue les rapports par erreur comme fondement de la
filiation paternel aussi bien dans CST que son CF et c’est par le biais
qu’il a pu établir la filiation d’un grossesse qui a lieu pendant les
fiancaille enffet l’article 156 prévois la possibilité d’établir la filiation
d’une grossesse pendant les fiancaille si pour des rapport par erreur si
pour des raisons impérieuse l’acte de mariage n’a pas pu être établis, a
condition qu’il y ait fiançaille connu , échange de consentement ,
présence et accord du tuteur matrimonial le cas échant et que la
grossesse à lieu pendant les fiancailles , si le fiancer nie que cette
grossesse et de lui le tribunal ordonera une expértise judiciaire.
L’établissement de la filiation pendant les fiancaille n’entraine pas
établissement du mariage les seuls effet qui découle c’est
l’établissement de la filiation vis-à-vis du fiancer qui entraine les
empêchement réciproque à mariage et droit et devoir réciproque
-La garde est une institution qui a pour objet la protection de l’enfant son éducation
et sa préservation, de tous ce qui peut lui porter préjudice.
La HADANA requière une grande importance pendant les 1ères années de l’enfant.
Le FIQH musulman lui a accordé une grande importance partagé par les différents
rites, la HADANA a été principalement une prérogative féminine.
les malikites et les hanafites s’inscrivait dans se cadre en privilégiant l’exercice de la
HADANA Par la mère ou ses parentes
contrairement au hanbalite qui considère qu’on dehors des 1 années de l’enfants,
ères
la HADANA devait être exercer par les parents males par les males ( العصبةles
agnats).
-Le droit musulman distinguait entre la protection de la personne et des celle des
biens de l’enfant par conséquence, il prévoyait deux institution distincte à savoir la
HADANA et la représentation légale.
le code de statut personnel de 57/ 58 à pratiquement reprit la même distinction avec
un assouplissement introduit en 1993 et une organisation plus au moins conjointe de
ces deux institution.
Le 10 septembre 1993 le père est désormais placer après la mère mais avec toute
la liste des parentes maternelles et paternelles.
L’actuel code de la famille qui balance entre la notion de responsabilité parentale et
de responsabilité paternel octroi en priorité le droit de garde à la mère suivit du père
et de la grand-mère maternelle, en l’absence ou dans le cas d’incapacité de ces
derniers le juge l’octroi au proche parent de l’enfant en fonction de l’enfant en
fonction de l’intérêt supérieur de l’enfant.
-le fait d’habiter une ville différente du représentant légal , ne s’oppose pas à
l’exercice de droit de garde,
-l’exercice d’un profession ou d’un commerce de la mère ne s’oppose pas à
l’exercice de la garde
-par contre des maladie contagieuse ou un âge très avancer dans le cas de la grand
mère , peut constituer des motif pour reconsidérer l’octroi de la garde
si la non musulman gardienne est la mère de l’enfant elle exerce le droit de garde au
même titre que la mère musulman à condition de ne pas chercher à détourné l’enfant
de sa religion,
si la gardienne non- musulman elle ne peut exercer cette garde que 15
L’actuel code n’a pas introduit cette distinction mais il a largement souligner
l’impotence de l’orientation religieuse
Si la gardienne est la mère sont remariage n’entraine pas la perte de droit de garde
si l’enfant est âgé de moins 7 ans, si la séparation avec la mère lui porte préjudice à
l’enfant , si l’enfant souffre d’une maladie ou d’un handicape rendant sa garde difficile
pour une autre personne autre que la mère et bien entendu si le mari est le
représentant légale de l’enfant ou si le marie est parent à degré
prohibé………………………
Nous voyons qu’il est diff de privé une mère gardienne de la garde de ses enfants
par son remariage
Si la mère gardienne se remarie le père n’est plus tenu de payer les frais de
logement ni le salaire de la garde, par contre il reste chargé de la pension alimentaire
de son mari.
Le droit de visite :
- la garde de l’enfant par un parent ne prive l’autre parent du droit du visite de
l’enfant en effet qu’il s’agissent du csp ou du cf l’organisation de la garde
s’accompagne de l’organisation de droit de visite ; les parents peuvent se mettre
d’accord d’un manière volontaire sur les modalité d’exercice du droit de visite et de
soumettre à la justice en cas de conflits le juge fixe le droit de visite en précisant
minutieusement les modalité ( lieu, heur, jour) pour éviter toute sorte de fraude ou
autre
de même le tribunal peut reconsidérer l’organisation de droit de visite si des
circonstances rendent difficile l’exercice de ce droit tel qu’il était prévu
Si le titulaire de droit de visite vient à décéder son père et sa mère bénéficient de ce
droit de visite
La fin de la garde
La fin de la garde est fixée à l’atteinte de la majorité. Toutefois, à partir de 15 ans, le garçon
comme la fille peut choisir le parent avec lequel il souhaite vivre. Ce choix est validé en fonction
de l’intérêt de l’enfant. Le nouveau CF a fixé uniformément l’âge à partir duquel l’enfant peut
choisir le parent avec qui il souhaite vivre. Contrairement au CSP qui fixait un âge différent selon
il s’agisse du garçon à 12 ans ou de la fille à15ans. De même le nouveau CF a mis fin à la
tradition malikite selon laquelle la fi, de la garde se prolonge pour la fille jusqu’à son mariage
indépendamment de toute limite d’âge.
Tout divorce à l’initiative de l’époux est un divorce révocable cela signifie que l’époux
peut reprendre la vie conjugale sans nouvel acte si la reprise a lieu pendant la
retraite de viduité et à condition que l’épouse consent à cette reprise. Pour ce faire,
le juge convoque l’épouse et lui fait part de la volonté de l’époux si elle est
d’accord, un acte de reprise est dressé par le tribunal il sera conserver dans le
dossier des époux et une transmission sera faite à l’officier d’état civil des lieux de
naissance de chacun des époux, ou il sera destiné au procureur du roi près du TPI
de Rabat si les époux ne sont pas nés au Maroc.
Si l’épouse n’est pas d’accord, la procédure de divorce par discorde est
automatiquement déclenchée par le tribunal. A l’expiration de la retraite de viduité, le
divorce devient irrévocable et la reprise de la vie conjugale est soumise par un nouveau
mariage.
Le divorce à la demande de l’épouse
Si le CF a maintenu la dissolution du mariage à l’initiative de l’époux, il a également
reconnu la possibilité de dissoudre le mariage à l’initiative de l’épouse, si le mari lui a
concédé un droit d’option.
L’épouse respectera la même procédure que celle du divorce à l’initiative de l’époux, le
tribunal vérifiera le droit d’option et procédera dans les mêmes conditions à une tentative
de réconciliation voire deux tentatives quand il y a des enfants.
Si la réconciliation s’avère impossible, le tribunal autorise l’épouse à enregistrer le divorce
et le faire constater par deux adouls du ressort du tribunal qui a donné cette autorisation.
Pour la validité de l’acte adoulaire, il faut qu’il soit homologué par le juge et une décision
de justice sera rendue dans les mêmes conditions que le divorce initié par l’époux.
Le divorce à l’initiative de l’épouse ne l’oblige pas, contrairement à l’époux, de déposer
préalablement la somme fixée par le tribunal couvrant les droits de l’épouse et
éventuellement les droits des enfants.
Par contre dans la décision du divorce, le juge fixera les droits de l’épouse et les enfants
(l’organisation de la garde, le droit de visite…). Le divorce par option exercé par
l’épouse est un divorce irrévocable.
Le divorce par consentement mutuel
C’est un nouveau mode de dissolution introduit par le CF, inspiré davantage de la loi
du 11 juillet 1975 concernant le divorce par consentement mutuel du droit français. La
nouveauté de ce mode de dissolution est le fait qui peut être demandé par l’un ou par
l’autre une fois ils se sont mis d’accord sur la dissolution du mariage.
La requête est présentée au tribunal, accompagnée de l’accord des deux époux, aucun
formalisme n’a été demandé, cet accord peut être fait avec ou sans conditions, le tribunal
aura à vérifier les conditions de l’accord. Le rôle du tribunal est de s’assurer et d’examiner
de prés les conditions de l’accord qui ne doivent pas porter préjudice aux tiers notamment
les enfants. L’accord des époux pour dissoudre le mariage n’empêche pas l’entreprise de
tentative de réconciliation dans les mêmes conditions prévues par le code à défaut d’une
réconciliation, les époux sont autorisés à enregistrer le divorce.
Le divorce par compensation ()الخلع
Le CF a repris le divorce moyennant compensation qui était pratiquement la seule voie
ouverte à l’épouse pour dissoudre un mariage quand la voie judiciaire lui parait difficile et
surtout très longue. Le divorce moyennant de compensation est également appelé, par
une bonne partie d’orientaliste, le divorce par rachat dans le sens où l’épouse rachète sa
liberté.
Le divorce par compensation est un divorce à l’initiative de l’épouse uniquement dont
lequel elle se met d’accord avec l’époux pour mettre fin aux liens conjugaux moyennant
une compensation. Les conditions du divorce par الخلعconcernent la capacité de l’épouse,
sa liberté de consentir à ce divorce et la contrepartie de ce divorce.
En ce qui concerne la capacité, en principe seule une épouse majeure en possession de
ses facultés peut choisir en toute liberté de rompre le mariage par الخلع. Mais étant donné
que le CF reconnait le mariage des mineures et que ce dernier émancipe la mineure quant
aux conséquences liées au mariage.
Toutefois, si l’épouse est encore mineure, elle peut choisir le divorce par الخلعmais ne peut
se libérer de la contrepartie (la compensation) qu’avec l’accord de son tuteur légale.
Qu’en est t-il de la contrepartie ? Tout ce qui peut constituer une obligation, peut
servir de contrepartie. Le plus souvent la contrepartie de la compensation est la
renonciation de l’épouse à l’entretient النفقةde ses enfants. Cette contrepartie est acceptée
à condition que la mère soit en mesure de prendre en charge ses enfants. Si la mère, qui
a donné en contrepartie la pension alimentaire de ses enfants, devient insolvable l’époux
doit prendre en charge ses enfants. Ce dernier peut demander un remboursement à la
mère quand elle revient à de meilleures conditions.
La nouveauté du CF concernant la contrepartie du الخلعest très intéressante à plusieurs
égards. En effet, quand l’époux est d’accord de divorcer moyennant la compensation,
mais n’est pas d’accord sur la nature de la compensation, le tribunal intervient pour
essayer de rapprocher le point de vue des époux et surtout éviter les cas d’abus. Si les
époux sont d’accord, le tribunal les autorise à enregistrer le divorce. Mais si l’époux
n’est pas d’accord, le tribunal déclenche automatiquement la procédure de discorde. Le
divorce par compensation est un divorce irrévocable.
Le divorce par discorde ()الشقاق, une seconde nouveauté de législateur marocain en
matière de droit de la famille, est une procédure qui a été envisagée davantage pour
réconcilier les époux. Or, depuis l’adoption du CF s’est devenue le moyen le plus utilisé
pour dissoudre le mariage dans la mesure où il constitue un choix des époux et également
un dernier recours du tribunal qui le déclenche automatiquement. Ex : (en cas de
polygamie, divorce par compensation, défaut de reprise…).
Le divorce par discorde est soumis à une procédure dont l’objectif premier et dernier est la
réconciliation des époux. L’époux ou l’épouse qui saisit le tribunal par une demande de
divorce par discorde et avant tout désireux de solliciter une aide du tribunal pour régler les
différents conjugaux qui risquent de briser son mariage. En effet, le tribunal saisit par les
requêtes en discorde diligentes tous les moyens permettant de réconcilier les époux ; il
choisit deux arbitres de la famille de l’époux et de l’épouse à qui il fixe un délai pour
remettre un rapport consignant les causes des différents entre les époux, la part de
chacun dans ce différent et ce qui a été entrepris pour les rapprocher.
Si à l’expiration de ce délai, les époux ont refusé la réconciliation ou s’il y a un des
époux qui l’a refusé ou si les arbitres ne se mettent pas d’accord sur des causes (le
contenu du rapport) ou s’ils ne remettent pas le rapport dans les délais, le tribunal peut
faire recours à tous moyens qu’il juge utile.
Si les époux acceptent de se réconcilier, un procès verbal est rédigé, signé par les
arbitres et les deux époux, réalisé en 3 exemplaires pour chacun des époux gardent un
exemplaire et le 3ème classé dans le dossier du tribunal. Si les époux refusent la
réconciliation, le tribunal les autorise à enregistrer le divorce près de deux adouls et le
tribunal dans sa décision, constatant le divorce, statue sur le droit dû à l’épouse et aux
enfants, et peut prévoit un dédommagement pour la partie lésée.Le divorce par discorde
est un divorce irrévocable.
Tout divorce à l’initiative de l’époux est un divorce révocable sauf quand il s’agit d’un
divorce avant la consommation.
2- Le divorce judiciaire
Le divorce judiciaire est un divorce que le CF a reconnu à l’épouse dans certain cas
limitatifs. Le divorce judiciaire, contrairement au divorce sous contrôle judiciaire, est un
divorce prononcé par le juge, il est rendu sous forme de jugement.Tout divorce judiciaire
est irrévocable sauf le divorce pour défaut d’entretien, et le divorce pour
délaissement. L’épouse peut demander le divorce judiciaire pour non-respect des
conditions de l’acte ou pour préjudice, pour défaut d’entretient, pour absence de l’époux,
délaissement, vices rédhibitoires, serment de continence.
En ce qui concerne le non-respect des conditions de l’acte de mariage, cela signifie
que si les conditions volontaires est consensuelles, introduites dans l’acte du mariage par
les époux ne sont pas respectées, l’épouse peut demander le divorce ; même si une
bonne partie des malikites considèrent que le non-respect de ces clauses volontaires ne
doit pas entrainer la dissolution du mariage. Le préjudice a été traité dans le même point
que le respect des conditions de l’acte. Le préjudice signifie aussi bien un préjudice
physique que moral qui rend la vie conjugale difficile et porte atteinte à l’épouse ou aux
conditions de vie de la famille et des enfants.
Le CF dispose que l’épouse peut démontrer le préjudice par tous les moyens de preuves
possibles y compris le recours à l’expertise ou autres. Le divorce pour préjudice ouvre les
effets patrimoniaux relatifs aux droits dû à l’épouse et aux enfants, ouvre également le
droit à un dédommagement pour préjudice subie.
En ce qui concerne le défaut d’entretient, le code a envisagé différentes situations :
o Si l’époux a des biens, le tribunal définit les moyens d’entretient de l’épouse et ne
répond pas à sa demande de divorce.
o Si l’époux a des biens et refuse d’entretenir son épouse, le tribunal prononce
immédiatement le divorce.
o Si l’époux a des difficultés de subvenir aux besoins de son épouse, le tribunal lui
apporte un délai de 30 jours pour montrer la possibilité de prendre en charge
son épouse.
o Si à l’expiration de ce délai d’un mois, et en l’absence de circonstances ou de
causes indépendantes de la volonté de l’époux (maladie, chômage,…), le juge
prononce le divorce mais c’est un divorce révocable.
En ce qui concerne l’absence de l’époux, cette dernière porte préjudice à l’épouse, et
porte atteinte également aux objectifs du mariage. L’épouse est fondée à demander le
divorce pour absence, même si le marie a laissé des biens pour son entretient.
Contrairement aux Chaféites et aux hanafites, les malikites considèrent que l’épouse peut
demander le divorce pour absence si cette dernière est supérieure à une année. Pour ce
faire, le juge déploie tous les moyens y compris le recours au ministère public pour avertir
l’époux que s’il ne vient pas vivre avec son épouse, ou s’il ne la pas fait venir près de lui,
le divorce sera prononcé.
Le CF a également prévu le cas de l’absence quand il s’agit de l’emprisonnement de
l’époux, auquel cas il autorise l’épouse à demander le divorce si l’époux est condamné à
une peine supérieure à 3 ans, l’épouse peut demander son divorce à partir de la fin de la
1ère année.
La position du CF diffère de la majorité des écoles dont la mesure où la plupart
considèrent que la femme de l’emprisonné n’a pas à demander le divorce. Le fondement
légal du CF en la matière porte sur le préjudice que subit l’épouse en raison de cet
emprisonnement.
Les vices rédhibitoires concernent les maladies présentant des dangers pour la santé ou
la vie de l’autre époux ou des males formations empêchant les relations conjugales. S’il
s’agit de maladie, le juge fait recours à une expertise si la guérison peut intervenir dans un
délai maximum d’un an, on sursoit sur la demande et on accepte la demande du divorce si
l’expertise démontre qu’il s’agit d’une guérison.
En ce qui concerne les vices rédhibitoire, si l’époux connaissait l’existence de ces vices
avant le mariage, et il a accepté le mariage, sa demande de divorce sera refusée. S’il a
appris l’existence des vices, et qu’un acte de mariage a été dressé et qu’il avait divorce
avant la consommation, l’épouse a le droit à la moitié de la dot, et elle a droit à la totalité
de la dot, quand il y a consommation du mariage.
Le CF a également repris le serment de continence et le délaissement comme cause
de divorce judiciaire. L’épouse peut demander le divorce si son mari ne remplit plus ses
devoirs conjugaux, le tribunal accorde au mari un délai de 4 mois, si à l’expiration de ce
délai, l’affection n’est pas revenue au sein du couple, le juge prononce le divorce mais
c’est un divorce révocable.