Chapitre 1
Chapitre 1
Chapitre 1
Articulation: ensemble pas toujours mobile qui est l’élément de liaison entre 2, 3 pièces
osseuses.
Les articulations sont soumises à des contraintes permanentes: pression, traction, torsion
1. Classification
fibres très courtes de tissu Tissu fibreux qui rattache ligament plus ou moins long
conjonctif entre les os la dent et l’os entre les os
Pour les gomphoses, les dents sont implantées dans le maxillaire et la mandibule.
b) Les amphiarthroses
Il n’y a pas de vide, pas de cavité articulaire, tout espace est comblé par du cartilage.
Il y a deux types :
semi-mobile semi-mobile
Ce sont les plus nombreuses et les plus mobiles. Il y a du cartilage mais aussi une cavité
articulaire plus ou moins importante entre les pièces osseuses, on a une membrane syno-
viale qui produit la synovie, lubrifiant articulaire.
2 / art. condyliennes,
1 / énarthroses 2 / art. en selle, toroïde
condylarthrose
De la tête = suture
Atlanto-occipitale = occipito-
atloïdienne (atlantoïdienne)
Du coude = huméro-ulnaire
Talo-crurale = tibio-tarsienne
1. Articulation
Les surfaces articulaires sont recouvertes de cartilage : le cartilage hyalin. C’est un tissu
spécifique de quelques millimètres d’épaisseur, dépourvu de structure vasculo-nerveuse (ni
irrigué, ni innervé). Il est particulièrement lisse.
Une articulation qui travaille en pression (MI) est plus fatigable lorsqu’elle est immo-
bile (il est préférable de marcher plutôt que de piétiner, faire du sur place). Lorsque les pres-
sions s’arrêtent, le cartilage retrouve son épaisseur initiale.
+ les mouvements sont lents, + le frottement est fort et + l’usure sera importante.
On s’échauffe non pas pour préparer les muscles à l’effort, mais pour préparer le cartilage. Il
est beaucoup plus fragile que les muscles. Un muscle lésé se répare beaucoup mieux que
du cartilage lésé, il faut donc préserver son capital articulaire.
• De développement
• Métabolique
• Traumatique
▪ Elle peut être incomplète avec diminution de l’épaisseur du cartilage, dont la surface
devient irrégulière, gène le mouvement et le rend douloureux. Les radiographies
montrent un pincement de l’interligne articulaire dont l’importance est fonction de la
gravité de l’arthrose.
▪ Elle peut être complète : le contact articulaire se fait os contre os, ce qui explique
l’importance des douleurs et l’usure de l’os.
L’arthrose peut provoquer des lésions méniscales, elle s’accompagne souvent de la forma-
tion d’excroissances osseuses « ostéophytes » (= bec de perroquet).
2. Caractéristiques du cartilage
a) Structure du cartilage
C’est un tissu conjonctif dur (= qui occupe les intervalles entre les organes) spécialisé ; mais
il n’est pas minéralisé, contrairement à l’os. Il est formé de cellules : chondrocytes (cellules
adultes du tissus cartilagineux, contraire des chondroblastes, cellules jeunes) qui synthé-
tisent une matrice ExtraCellulaire, complexe et abondante : la MEC. Cette matrice est syn-
thétisée par les chondrocytes. Elle est dense et est principalement composée de fibres de
collagène et de macromolécules polysaccharidiques, appelées protéoglycanes.
Ce sont des protéines sur lesquelles se greffent des chaines droites de polysaccharides. Ils
ont tendance à s’agglomérer. Ils attirent les molécules d’eau et vont former une substance +
ou - liquide (cela dépend de la proportion de protéoglycanes). La proportion de glucide des
protéoglycanes peut attendre 95%.
Définitions :
▪ Le collagène est une protéine (la protéine la plus abondante du corps humain). Il est
également le principal constituant du tissu conjonctif. Il représente ici environ 20%
du tissu cartilagineux. Il assure la cohésion de l’ensemble des constituants.
à Chondrocytes :
Cellules volumineuse de forme arrondie, située dans les chondroplastes (petites loges). Leur
densité diminue avec la profondeur.
• La MEC
Elle est composée :
La MEC est organisée en un réseau dense de fibres de collagène enchevêtrées entre elles
et dont la disposition varie de la superficie à la profondeur. Ces fibres sont tissées entre
elles sur plusieurs épaisseurs, elles procurent au cartilage son élasticité et sa capacité à ab-
sorber les chocs. Au sein de ce réseau de collagène sont enfermés les protéoglycanes hy-
drophiles (captent d’O2 : élasticité, déformation).
Ces protéoglycanes chargés en eau mettent les fibres de collagène sous tension.
Les pressions cycliques auxquelles le cartilage est soumis entrainent des mouvements de
molécules d’eau au sein de la matrice. Donc, la matrice est stabilisée par des glycopro-
téines et de petits protéoglycanes dont une des fonctions est d’attacher les molécules entre
elles.
Ce liquide s’échappe vers la cavité articulaire. Il va avoir des échanges avec la synovie qui
comporte des éléments nutritifs. Lorsque les pressions s’arrêtent, l’eau revient dans le carti-
lage chargé de nutriment et ainsi nourrit le cartilage.
Ceci explique en partie le rôle néfaste de l’immobilité articulaire. Une articulation qui ne
bouge pas n’a pas d’échanges. On dit alors qu’elle se gèle : blocage.
Les protéoglycanes se mêlent à l’eau formant un gel qui harmonise la tension élastique des
fibres collagènes. Contrôlent les mouvements de l’eau et permettent au cartilage de
supporter des charges importantes sans déformation.
Le cartilage articulaire forme l’interface entre deux pièces osseuses dont il assure le jeu et
la mobilité. Le cartilage doit être rigide, mais aussi déformable pour assurer une répartition
harmonieuse des pressions. Ainsi, sa fonction principale et de permettre le mouvement
des articulations. Le cartilage recouvre les épiphyses sur une surface bien spécifique : la
surface articulaire.
Il peut être assimilé à une sorte d’amortisseur avec un coefficient de friction très faible et
une résistance aux forces de compression élevée. On peut distinguer deux fonctions :
c) Le vieillissement
En vieillissant, il existe des remaniements du cartilage principalement marqués par une di-
minution du nombre de chondrocytes et par des modifications qualitatives et quantita-
tives des protéoglycanes. Le cartilage vieillissant présente une moins bonne résistance au
stress mécanique, ce qui créé les conditions d’une arthrose potentielle. Il y a donc un lien
étroit entre le vieillissement et les maladies arthrosiques.
Les causes qui expliquent la diminution de la résistance au stress mécanique sont mul-
tiples :
▪ Une protéine est une substance complexe formée par l’association de nombreux
acides aminés. Ces derniers représentent 10 à 20% de la masse cellulaire.
3. Types de cartilage
o Le cartilage élastique.
▪ Exemple : cloison nasale, trachée.
L’innervation articulaire est réalisée par des fibres nerveuses, myélinisées ou non.
La myéline est une substance lipo-protéinique qui protège les axones, les isole élec-
triquement les uns des autres et augmente la vitesse de transmission des influx. La
myéline ne recouvre que les axones. Les dendrites sont toujours amyélinisées.
Les fibres myélinisées les plus grosses sont destinées à la capsule articulaire.
Toutes ces fibres transmettent les sensations douloureuses : elles sont nociceptives.
Les fibres non myélinisées (amyélinisées) innervent les vaisseaux des articulations.
a) Le réflexe proprioceptif
C’est un réflexe simple correspondant à la réaction d’un organe suite à une excitation lo-
cale. Il semble ne mettre en jeu que deux neurones constituant un arc réflexe :
▪ 1 sensitif
▪ 1 moteur
Exemple : contraction d’un muscle suite à une élongation brutale ou à la percussion de son
tendon. Réflexe myotatique.
b) Le réflexe d’étirement
• Le contrôle de l’encéphale
Le fuseau neuromusculaire :
Les myocytes intrafuseauriaux sont 4 fois plus petits que les myocytes extrafuseauriaux
(=myocytes effecteurs). (myocyte=fibre=cellule géante musculaire)
Fuseau neuromusculaire
Neurofibres efférentes motrice (gam-
Terminaison sensi- ma)
tive secondaire
Terminaison sensi-
tive primaire Myocyte intra fusorial
Capsule
Fuseau neuro-
tendineux
L’étirement peut-être produit par stimulation des neurones moteurs gamma qui provoque
la contraction des myocytes intrafuseauriaux étirant de ce fait la partie centrale : on parlera
d’étirement interne.
Les neurofibres efférentes motrices gamma sont destinées aux myocytes intrafu-
seauriaux.
Lorsque les fuseaux sont stimulés, la fréquence des influx envoyés à la moelle épinière
augmente, la réaction en retour sera l’excitation des myocytes extrafuseauriaux par les neu-
rofibres efférentes motrices alpha.
c) La sensibilité proprioceptive
Les récepteurs (=propriocepteurs) d’où partent les fibres nerveuses qui arrivent à la moelle
épinière sont sensibles aux modifications de pression et d’étirement.
Les informations sensorielles parviennent au système nerveux grâce aux récepteurs logés
dans les muscles, capsules articulaires, ligaments et tendons.
Les corpuscules de Ruffini répondent aux mouvements et aux positions alors que les
corpuscules de Pacini répondent uniquement aux mouvements.
Les terminaisons nerveuses libres (situées dans les ligaments et les capsules) inter-
viennent dans la nociception(= perception de la douleur) surtout lors des mouvements
forcés.
Situation des mécanorécepteurs:
๏ Perturbation de la marche.
La rééducation aura pour but de produire l’illusion du mouvement (exemple : par vibro-
thérapie ou par mobilisation passive) pour envoyer des informations au système nerveux et
solliciter les récepteurs périphériques afin d’améliorer la stabilité et la mobilité de l’articula-
tion.
1. L’épaule
L’épaule, avant d’être une articulation, est une région anatomique composée de cinq articu-
lations. Ce qui veut dire que les mouvements du bras sont le résultat d’une synergie articu-
laire. On dit qu’il y a concomitance, et non succession de mouvements articulaires.
a) La scapulo-humérale (gléno-humérale)
Gléno-humérale, car on parle de cavité glénoïde ou glène (partie osseuse qui supporte la
surface articulaire qui correspond à l’humérus) de l’omoplate.
C’est une énarthrose (sphéroïde), caractérisée par une disproportion entre la cavité glé-
noïde de la scapula et la convexité de la tête humérale.
Cette cavité glénoïde est 3 fois moins large et 2 fois moins profonde que la convexité
de la tête humérale.
Il existe également une disproportion entre les valeurs angulaires de l’étalement du carti-
lage : 150° pour la tête humérale, et 60° pour la cavité glénoïde.
b) L’acromio-claviculaire
Dans 1/3 des cas, on trouve un fibrocartilage (=annexe articulaire) qui permet d’améliorer
la congruence entre les surfaces articulaires. Ce fibrocartilage est un ménisque incomplet
(fer à cheval).
Elle est sujette à des luxations. La clavicule s’appuyant sur l’acromion, les luxations (perte
de congruence entre les surfaces) se font systématiquement vers le haut.
- le deltoïde en avant
- le trapèze en arrière
- la bourse séreuse sous-acromiale en haut, et le ligament acromio-coracoïdien
en bas
c) La sterno-claviculaire (sterno-costo-claviculaire)
C’est une toroïde, articulation sellaire.On note une disproportion entre la grosse extrémité
interne de la clavicule et les petites surfaces articulaires du sternum et du 1er cartilage costal.
Cette instabilité est partiellement corrigée par un fibrocartilage (disque articulaire) qui aug-
mente la congruence.
Elle représente le seul point fixe entre le thorax et les membres supérieurs.
d) La scapulo-thoracique
e) La sous-acromiale
C’est un plan de glissement limité en haut par la voûte acromiale, en bas par le trochiter
(grand tubercule de l’épiphyse proximale de l’humérus) et le tendon du supra-épineux et
prolongé en dehors par le deltoïde. Le glissement est facilité par les bourses séreuses sous-
acromiale et sous-coracoïdienne.
Ligaments de l’épaule
1 Ligament coracoïdien
Relie deux parties fixes, il n’a aucune utilité dans la stabilité.
Arcade fibreuse qui permet le passage des vaisseaux et nerfs
(=réseau vasculo-nerveux)
2 Ligament conoïde
Fait partie du groupe ligamentaire scapulo-claviculaire
3 Ligament trapézoïde
Fait partie du groupe ligamentaire scapulo-claviculaire
4 Ligament acromio-claviculaire
Confondu avec la capsule
5 Ligament acromio-coracoïdien
Prolonge la voute acromiale, limite l’espace de glissement de
la sous-acromiale
6 Ligaments coraco-huméral
7 Ligament huméral transverse
Sert à maintenir le tendon du long biceps dans la gouttière
intertuberositaire
2. La stabilité
Coapter: s’applique surtout aux articulations. On peut remplacer coapter par 2 verbes: ap-
pliquer contre (approcher) et maintenir. Donc coapter l’humérus avec la scapula c’est appli-
quer la tête de l’humérus dans la cavité glénoïde et la maintenir.
Coaptation :
➡ Les ligaments :
➡ Les muscles :
▪ Supra-épineux
▪ Infra-épineux
▪ Sous-scapulaire
▪ Petit rond
▪ Tendon du long biceps
▪ Court biceps
▪ Coraco-cobrachial
▪ Triceps longue portion
▪ Deltoïde
▪ Faisceau claviculaire du grand pectoral
Ces muscles ont tendance à remonter l’humérus.
Les muscles de l’épaule (terminaison sur l’humérus) interagissent avec ceux du tronc. On
peut considérer les relations suivantes :
1) Supra épineux
1 Coupe oblique au niveau de
2) Infra épineux l’épaule
10
2 3) Petit rond 17) Artères et veines axillaires
4 9 4) Deltoïde 22) Nerf radial
8
5 5) Sous scapulaire
3 23) Nerf médian
11
6) Grand rond 24) Nerf ulnaire
12
7) Grand dorsal
6 7 25) Nerf brachial cutané interne
8) Coraco Brachial 26) Nerf musculo-cutané
9) Grand pectoral 27) Nerf circonflexe
10) Tendon du long biceps
Biceps Brachial
Brachial
Brachial
Expansion aponévrotique
12
11
1) Vaste interne
6
2) Longue portion
10
3) Vaste externe
7
4) Anconé 8
5) Olécrâne 9
2 3
6) Supra épineux
7) Infra épineux
8) Petit rond
1
9) Grand rond
10) Deltoïde 5
4
11) Epine
12) Acromion
TRICEPS :
2 1.O : humérus face postérieure moitié infé-
3 rieure (vaste interne)
1
ANCONE :
1) Biceps brachial
1 2) Brachial
3) Coraco-brachial
4) Triceps brachial vaste interne
2 3
5) Triceps brachial vaste externe
4
6) Tubercule longue portion
5
6
Cette division est simpliste car les actions entrent en jeu simulta-
nément (il y a concomitance) et non successivement.
▪ L’acromio-claviculaire : elle n’est pas très sollicitée. Elle permet une ouverture de
10 à 15° de l’angle scapulo-claviculaire limitée par le ligament conoïde.
▪ Scapulo-thoracique:
Pour certains auteurs, ce n’est pas le trochiter qui limite l’abduction, mais la tension du li-
gament gléno-huméral inférieur.
On dit que :
▪ De 0° à 90°
o Deltoïde
o Sus-épineux
▪ De 90° à 150°
o Trapèze
o Dentelé antérieur
▪ Après 150°
Le deltoïde n’est pas un pur abducteur. La preuve est que l’on a constaté qu’après para-
lysie de son nerf moteur (nerf circonflexe), le mouvement d’abduction persiste. Cependant,
ce mouvement devient impossible suite à la rupture de la coiffe des rotateurs. De plus, cette
coiffe est composée de 4 muscles, mais il suffit qu’un seul soit atteint pour perturber l’en-
semble. Le muscle principal de cette coiffe est le supra-épineux (considéré par certains au-
teurs de « starter »).
Le deltoïde est avant tout un élévateur de la tête humérale qui, venant buter sur la voûte
acromio-coracoïdienne, rend possible l’abduction, avec participation des rotateurs.
L’abducteur principal est donc le sus-épineux qui produit son action maximale au début
du mouvement, mais dont l’efficacité persiste au delà des 90°, tout en coaptant la tête hu-
mérale vers la cavité glénoïde.
• L’adduction
En position anatomique, l’adduction vraie est impossible (on ne peut pas rapprocher le bras
du plan sagittal médian). Elle n’est réalisable que combinée avec une antépulsion.
On aurait plus ou moins 35° d’adduction avec une antépulsion. Avec une rétropulsion,
l’amplitude est négligeable.
Le grand dorsal (=abaisseur) tire l’humérus vers le bas, au risque de luxer la tête humérale,
mais la contraction simultanée du long triceps empêche cette luxation.
La mesure angulaire coude fléchi va de 0 à 90°. Il y a possibilité d’aller jusqu’à 110° en pas-
sant le bras dans le dos (rétropulsion).
• La rotation externe
▪ les ligaments
o gléno-huméral
o coraco-huméral
▪ le sous-scapulaire (principal rotateur interne du bras)
La projection :
▪ le ligament coraco-huméral
• La rétropulsion
Adduction : 0 à 90°
Abduction : 0 à 40°
• Circumduction
Mouvement combiné qui balaie les trois plans de l’espace. Il décrit un cône (de révolution)
dont le sommet se trouve sur la tête humérale et dont la base représente un cercle impar-
fait.
Ce mouvement permet d’atteindre sans effort les objets situés dans le champ visuel.
4. Le coude
a) Description
▪ 6 ligaments
▪ Une capsule
b) La stabilité
▪ les muscles
o épitrochléens (5)
Insertions
Insertions
o épicondyliens (6)
La coaptation longitudinale (en position anatomique, bras qui pendent le long du corps,
traction de la gravité qui a tendance à disloquer les surfaces articulaires) qui empêche la
dislocation est assurée par :
▪ les ligaments
La coaptation en flexion concerne le radius. Le radius est tiré en avant par le biceps et est
retenu par le ligament annulaire (la tête radiale est entourée par le ligament annulaire).
Le biceps aurait tendance à décoapter le radius, emmener la tête du radius vers le haut.
L’ulna est stabilisée par l’action combinée du brachial en avant (fléchisseur direct) et du tri-
ceps en arrière(extenseur direct).
du LLI).
membrane interosseuse.
Un faisceau postérieur
c) La mobilité
Les mouvements de flexion et d’extension se font dans un plan sagittal autour d’un axe
transversal représenté par l’axe de la trochlée.
L’obliquité de la gorge de la trochlée (partie centrale —> sillon) est responsable du valgus
physiologique de 5 à 10° de l’avant-bras.
La droite notée A passe par le centre de la trochlée. La position des os de l’A-B par rapport
à l’humérus s’écartent vers le dehors, l’extrémité distale de ces os s’éloigne de l’axe de
l’humérus, l’articulation (extrémité proximale) est plus proche du plan sagittal et l’extrémité
distale est plus éloignée.
• La FLEXION :
Amplitude : de 0 à 140° avec un secteur fonctionnel (les mouvements les + efficaces et les
+ réalisés) de 30 à 130°. Cela signifie que c’est la plage articulaire qui nous sert le plus dans
la vie de tous les jours. C’est aussi là que les mouvements sont les plus fréquents, les plus
nombreux, et les plus performants. Les butées osseuses n’interviennent quasiment jamais.
Il n’existe pas de mouvement de latéralité.
La flexion est limitée principalement par le contact des masses musculaires des deux
segments.
Biceps brachial souvent appelé fléchisseur équivalent. C’est le fléchisseur propre le plus
puissant.
▪ les butées
▪ les tensions
o de la capsule
o du triceps.
• L’EXTENSION
▪ La tension
o des fléchisseurs
Rotation latérale
Dans la position de supination, radius et ulna sont côte à côte et leurs axes parallèles. Le
mouvement est limité par :
grand ligament large aplati qui relie sur toute la longueur de la diaphyse les
deux os de l’avant-bras.
FLEXION BB
o relie le haut des deux os (radius et ulna),
• PRONATION
Les deux os de l’avant bras se croisent. C’est surtout le radius qui bouge. Le radius reste
toujours latéral à l’ulna en haut (dans la partie près du coude). Il lui devient interne en bas en
passant devant l’ulna.
Ce mouvement entraine une rotation de la tête radiale autour d’un axe vertical (que l’on ap-
pelle longitudinal).
▪ Le ligament carré
correspond à une rotation externe de l’avant bras ou du coude, la pronation à une rota-
tion interne
Mouvements du coude
EXTENSION TBVE
B
BR TBVI
TBLP
LERC
RP
Flexion
Biceps brachial: fléchisseur le + puissant
Brachial: fléchisseur direct. Il est mono-articulaire, la flexion est son seul rôle.
La puissance du biceps peut être réduite parfois par son intervention dans d’autres mou-
vements.
On a 9 fléchisseurs du coude.
Extension
Ancôné: rôle principal de stabilisation de l’articulation.
RP
BB
LERC S
FRC
CP LA1 LE1
Prono-supination
La radius est toujours latéral en haut dans la supination mais il devient médial en bas dans
pronation.
5. Le poignet
a) Les articulations
▪ La radio-carpienne
▪ La radio-ulnaire inférieure
▪ La médio-carpienne
▪ La carpo-métacarpienne
▪ L’ulno-carpienne
• la radio-ulnaire distale
• la radio-carpienne
• la médio-carpienne
La médio-carpienne et la carpo-métacarpienne communiquent très fréquemment.
Il existe également dans environ 75% des cas une communication entre les comparti-
ments radio-carpien et piso-triquetral.
Par contre, à l’état normal, il n’y a pas de communication entre les 3 compartiments majeurs
du poignet.
L’artculationi du 5ème métacarpien avec la facette interne de face interne de la face inf de
l’os crochu (l’hamatum) est trop souvent confondue dans des descriptions communes avec
les autres.
La radio-carpienne
▪ Flexion
▪ Extension
▪ Adduction
▪ Abduction
Elle met en rapport une surface concave (la cavité glénoïde du radius) et une surface
convexe (le condyle carpien (1ère rangée des os du carpe)).
La cavité glénoïde est prolongée en dedans par le ligament triangulaire dont la face infé-
rieure est recouverte de cartilage et qui participe à l’articulation au niveau du triquetrum. On
appelle cette structure un disque articulaire (= ligament triangulaire) donc la face inférieure
est recouverte de cartilage et qui participe à l’articulation au niveau du triquetrum.
Le condyle carpien est formé par les surfaces articulaires du scaphoïde, du lunatum et du
triquetrum, de forme convexe, ces os étant reliés par des ligaments interosseux, recouverts
de cartilages sur leur face supérieure.
La radio carpienne
Le ligament radio-carpien dorsal : s’insère sur le bord dorsal de la surface articulaire car-
pienne du radius (la cavité glénoïde du radius) et rejoint la face dorsale du triquetrum.
C’est une trochoïde (cylindrique, pivot) qui unit la circonférence articulaire de l’ulna et l’inci-
sure ulnaire du radius (incisure radiale).
La capsule renforcée :
La médio-carpienne
Ces arthrodies n’autorisent que des mouvements limités (mouvement de faible amplitude).
Elle participe aux mouvements du poignet plus particulièrement à la flexion grâce à la laxité
des ligaments dorsaux.
La carpo-métacarpienne
On a une capsule articulaire commune pour les os de la rangée inférieure du carpe, et pour
les métacarpiens II à V.
▪ Le 2ème métacarpien est très encastré. C’est le seul qui s’articule avec 3 os du
carpe :
o Le trapèze
o Le trapézoïde
o Le capitatum
La capsule renforcée :
La carpo-métacarpienne du pouce est une toroïde entre le trapèze et la base du 1er méta-
carpien.
L’ulno-carpienne
C’est un plan de glissement, il n’y a pas de contact direct entre l’ulna et la carpe. Ceci
est dû à la présence du ligament triangulaire qui fait office de surface articulaire dont la base
est fixée au bord distal de l’incisure ulnaire du radius et son sommet à la pointe du proces-
sus styloïde de l’ulna.
G4
Ligaments de la face palmaire du poignet
Groupe 1: 8-9-10-11-12
Groupe 2: 13-14-15-16
Groupe 3: 17-18-19
G1
G2
G3
G4
b) Biomécanique du poignet
• La capsule
c) Les mouvements
La flexion
Oriente la main vers l’avant. Elle est donnée de 0 à 80°. La première moitié de ce mouve-
ment se passe dans la médio-carpienne, et la seconde dans la radio-carpienne.
On a 9 fléchisseurs du coude.
L’extension
‣ Le CERC
‣ Le LERC
‣ L’extenseur commun des doigts : ECD
‣ L’extenseur ulnaire du carpe : EUC
‣ Long abducteur du pouce
De 0 à 45°.
▪ supérieur
▪ Inférieur
▪ Supérieur
▪ Inférieur
Actions musculaires :
‣ FUC
‣ EUC
‣ ECD
De 0 à 15°.
d) Le canal carpien
Région anatomique de la main. Il est formé par le ligament transverse du carpe = rétina-
culum des fléchisseurs.
C’est une lame conjonctive solide, épaisse, reliant le scaphoïde et le trapèze à l’hamatum et
au pisiforme. C’est ce ligament qui, avec os du carpe un canal ostéo-fibreux dans lequel
passent les tendons des muscles fléchisseurs superficiels et profonds des doigts, le
long fléchisseur du pouce et le nerf médian.
Il permet le maintien des tendons contre le carpe lors des mouvements de la main.
Remarque : Cas pathologique du canal carpien : compression du nerf, limite les mouve-
ments de la main.
Extension
CERC
ED
E2
LE1 FRC
FSD
LERC
FUC
LF1 FPD
Flexion
ABD ADD
ED FUC
FRC
LERC
EUC
LF1
LE1
LA1