Le Bilan Thermique D'une Chaudière
Le Bilan Thermique D'une Chaudière
Le Bilan Thermique D'une Chaudière
Référence : 10/15GI
Préparé par :
-Essalih Safaa
-Hadadi Hajar
REMERCIEMENT
DEDICACE
Nous dédions ce travail en premier lieu nos chers parents, nulle dédicace n’est
susceptible de vous exprimer notre profonde affection, notre immense gratitude pour tous
les sacrifices que vous avez faits et que vous allez faire pour nos études.
On le dédie aussi à :
Sommaire
INTRODUCTION .............................................................................................................. 6
Chapitre 1 : la présentation de la société : ..................................................................... 7
I. Historique : ........................................................................................................................................8
II. Identification : ...................................................................................................................................8
III. Organisation de la société : ..............................................................................................................8
1. La direction générale ..................................................................................................................................8
2. La direction technique................................................................................................................................9
3. La direction commerciale...........................................................................................................................9
4. La direction financière .............................................................................................................................10
5. La gestion administrative .........................................................................................................................10
IV. Organigramme de la société : ........................................................................................................11
V. Description de la chaine de production : ......................................................................................12
1. Approvisionnement en lait cru : ..............................................................................................................12
2. Réception, refroidissement et stockage du lait cru : ..............................................................................12
3. Les procédés de fabrication des produits laitiers : ................................................................................19
CONCLUSION : ............................................................................................................. 47
Bibliographie......................................................................................................... 48
INTRODUCTION
Notre formation à la Faculté des sciences et techniques de Fès est clôturée par un stage de fin d’étude
pour l’obtention du diplôme de la licence Génie industriel.
Ce stage a pour objectif de compléter les connaissances théoriques et pratiques acquises par l’étudiant
lors de sa formation et d’avoir une expérience purement professionnelle pour bien s’adapter au marché du
travail.
Nous avons eu l’occasion d’effectuer notre stage à la société anonyme marocaine de l’industrie
laitière « Société Laitière Centrale du Nord » au sein du service maintenance, notre mission était de faire
le bilan thermique de la chaudière à vapeur de la chaine de production de la société laitière centrale du
nord.
I. Historique :
La SLCN ou la Société Laitière Centrale du Nord est une société agro-alimentaire, située à 5 Km au
Nord-Ouest de la ville de Fès.
Elle a été créé le 18 Mai 1976 par des agriculteurs soutenus par l’Office du Développement
Industriel (ODI), pour le traitement du lait collecté avec une capacité de 60 milles litres par jour.
Entre 2000 et 2004 la société a investi dans la modernisation et l’extension des différentes structures
de fabrication et distribution. Aujourd’hui, la société ne cesse diversifier et d’améliorer la qualité ses
produits pour répondre aux exigences des consommateurs et être compétitive sur un marché fortement
concurrentiel.
II. Identification :
Nom Société laitière centrale du nord (SLCN)
Stature social Société anonyme(S.A)
Capitale social 63.000.000 DH
Activité principale Production et commercialisation du produit laitière
Marque Saïss lait
Effectif du personnel 110 personnes
%capacité de production Installe : 60000 l/j, réelle 21000l/j, taux de
remplissage 30%
Marche Fès, Meknès et leur région
Adresse Km 5, route ben souda Fès
Tel 0635726274/0535655096
Fax 0535655070
E-mail saisslait@yahoo.fr
L’organisation des réunions régulières concernant les problèmes rencontrés au niveau aussi bien
de la production et la qualité que de l’entretien et l’approvisionnement.
L’instauration d’une procédure claire à suivre par les services de production et commercialisation.
2. La direction technique
a. Service de production
Ce service a pour principale activité la production de tous les produits laitiers fabriqués au niveau de
cette société.
Le processus de fabrication de ces produits est soumis à un contrôle sévère de qualité. Ce contrôle
consiste, d’une part, à faire des examens physicochimiques préliminaires permettant de s’assurer de la
qualité du lait tout au long du processus de production et d’autre parts, de veiller sur tenue continue de
l’hygiène au sein de l’entreprise.
Ces examens s’effectuent dans un laboratoire. En effet, au niveau de cette structure s’effectuent
toutes les analyses physicochimiques et les analyses bactériologiques sur les matières premières, produits
finis et produits en cours pour assurer la qualité de ces derniers. Sans oublier la préparation des ferments.
b. Service de maintenance
En plus des opérations courantes à savoir l’achat des matières premières et la vente des produits
fabriqués par la SLCN, ce département fournit des informations sur le type de produit désiré sur demande
du client. Il fait aussi des estimations de la demande pour informer le service production ce qui
permettrait à ce dernier d’organiser ses plans de productions.
Ce service est le premier responsable de l’état du stock des produits finis c’est pour cela qu’il donne
beaucoup d’importance au contrôle des quantités. Soit les quantités sorties du stock (commande, casses
frigo ou bien dégustation) soit aux quantités entrées du stock (production ou bien les rendus les livreurs
de la société) ainsi il contrôle et calcule la quantité des produits détruits des vendeurs et des clients afin de
déterminer la quantité vendus pour faciliter la facturation au niveau du service informatique. Ce
département fournit également des informations sur le type de produit désiré sur demande du client.il fait
aussi des estimations de la demande pour informer le service production ce qui permettrait à ce dernier
d’organiser ses plans de productions. Sans oublier que ce service assure la gestion des fichiers clients et
vendeurs pour chaque jour afin de calculer le nombre des recettes par vendeur ou bien par clients et par
produits.
4. La direction financière
Cette direction comporte deux services à savoir le service comptabilité qui enregistre les
commandes, les ventes, les mouvements du stock, les effets à recevoir. Et celui informatique qui consiste
à enregistrer toutes les opérations du vécu de la société.
a. Service de comptabilité
Ce service a pour fonction de veiller à l’enregistrement, au jour le jour, de l’ensemble des opérations
quotidiennes effectuées par la société, que ce soit des opérations de ventes, d’achats ou de règlements, à
l’aide d’un logiciel MOUHASSIB.
b. Service informatique
Ce service (dont le rôle est très important au sein de la société et qui consiste à enregistrer au jour le
jour toutes les opérations d’entrées-sorties du magasin ou des différents ateliers, ainsi que le suivi des
états (clients, fournisseurs, livreurs,…) et de traiter toutes les informations recueillis pour être diffusées
aux autres services).
5. La gestion administrative
Ce département a pour mission de coordonner entre tous les services de la société il comporte :
Le personnel consiste le pivot pour toute entreprise, et sa bonne gestion assure son sucés et son aller
en avant. En effet , le capital humain joue le rôle du protecteur des intérêts de l’entreprise en assurant la
bonne marche de sa politique de travail, ainsi que le contrôle régulier des différents services de la société ,
pour que les taches soient claires pour chacun de ses employés.
b. Secrétariat
Le président + 9 membres
Directeur Général
Gestion Gestion
Gestion Gestion
Administrative Commerciale
Financière Technique
Secrétariat Achats
Service
Service Comptabilité
Vente
Personnel Service
Informatique
Magasin
Service Service
Production Maintenance
Fabrication
Installation
- Laboratoire - Hygiène
Parc
Cette tâche est assurée par le service production laitière ; il s’occupe de la collecte du lait cru des
différentes coopératives de la région (FES : RAS EL MAE, SIDI HARASEM, SEFROU : BOUGHIOUI,
SIDI KACEM : MECHRAE BEL KSIRI).
La collecte s’effectue deux fois par jour (à partir de 6h et 14h) par des camions citerne iso thermique
contenant 3compartiments de capacité différente.
Avant d’amener l’échantillon au laboratoire, le lait est testé par le bromocrésole qui fait apparaitre le
degré d’acidité du lait, si il donne une coloration jaune le lait est acide, verte : légèrement acide, violette :
bon lait.
A ce moment là, le responsable prend des échantillons de chaque compartiment pour effectuer les
analyses physico-chimiques (test d’antibiotique, acidité, test d’alcool, extrait sec, matière grasse…).
b. Refroidissement et stockage :
Le lait est ensuite, stocké dans un tank isotherme en acier inoxydable équipé d’un agitateur qui
empêche la formation de la crème à la surface. La capacité de stockage du lait cru est de l’ordre de
250.000 litres.
Faculté des sciences et techniques-Fès Page 12
Projet de fin d’étude
Il n’est pas possible de pasteuriser le lait immédiatement après réception. Le lait doit être stocké dans
des cuves de stockage pendant plusieurs heures ou plusieurs jours. Dans ces conditions même une
réfrigération poussée ne suffit pas à éviter une grave détérioration de la qualité. Donc la thermisation
consiste à préchauffer le lait à une température inférieure à la température de pasteurisation, pour inhiber
provisoirement la croissance des bactéries, notamment les pathogène. Le lait est chauffé à 75 °C, une
combinaison de température et de durée qui n’active pas l’enzyme phosphatase ( qui va nous servir pour
s’assurer de l’efficacité de la pasteurisation pour éviter la multiplication des bactéries sporulées aérobies
après la thermisation, le lait doit être refroidi rapidement à 4 °C ou moins et ne doit pas être mélangé au
lait non traité. De nombreux experts estiment que la thermisation a un effet favorable sur certaines
bactéries sporulées. Le traitement thermique fait revenir de nombreuses spores à l’état végétatif, et elles
sont donc détruites lors de la pasteurisation ultérieure du lait.
Le lait qui est initialement à une température de 4 à 8 °C passe à 75 °C pour assurer la destruction
d’une bonne proportion de micro-organismes en vue de garder le produit à un niveau bactériologique
acceptable en attendant son utilisation, pour cela, on fait passer le lait cru dans un thermisteur à plaques.
1) Le lait cru vient du tank 25 à une température entre 4 et 6 °C pour passer à la section de
préchauffage permettant la récupération de la chaleur du lait chaud par un circuit lait froid / lait
chaud, le lait ressort ainsi à 45 °C et envoyé à l’écrémeuse puis revient au thermisteur avec la
même température.
2) Section où la température du lait est augmentée jusqu’à 75 °C par de l’eau chaude par l’échangeur
de chaleur à plaque à contre courant, puis passent dans le chambreur pour maintenir la
température de 75 °C durant le temps nécessaire.
3) Section de refroidissement du lait, qui a été déjà pré-refroidi par contact indirect avec le lait cru
entrant au thermisteur, ensuite on passe à un refroidissement final à 6 °C par l’usage de l’eau
glacée.
Ecrimage
Schéma de la thermisation-écrémage
Après avoir préchauffé le lait à une température de l’ordre de 45 °C, on procède à l’écrémage. C’est
une opération de séparation mécanique moyennement une centrifugeuse qui permet, d’une part,
l’élimination des impuretés suspendues dans la solution et d’autre part, l’isolation de la crème du lait
écrémé.
L’évacuation des impuretés de l’écrémeuse s’effectue par l’ouverture périodique d’une électrovanne
(durée de débourbage : 0.5 à 2 secondes, mais cette durée peut être variable selon la quantité de boues à
éjecter) qui entraine un volume d’eau destiné au nettoyage de bas de l’écrémeuse (chambre à boues).
Par jeu de vanne, le lait écrémé est soutiré vers la deuxième section du thermisteur et la crème à 400
g/l de matière grasse est récupérée dans une cuve qui a une capacité de 2370 l.
Après avoir traversé le système de standardisation (écrémage), le débit de crème est divisé en deux
flux. L’un, dont le débit permet de conférer au lait la teneur en matière grasse finale désirée, va vers
l’homogénéisateur, et l’autre, la crème excédentaire, va vers la cuve de stockage de la crème.
d. La pasteurisation :
Le lait est aspiré par une pompe vers un tank de lancement équipé d’un flotteur qui maintien le
niveau constant du lait (régulateur). Ce lait passe à un traitement thermique très adéquat nommé : la
pasteurisation.
La pasteurisation est un traitement thermique qui vise à détruire les germes pathogènes et à réduire la
flore totale.
Le pasteurisateur est constitué d’échangeur de chaleur qui comporte plusieurs sections ainsi qu’un
chambreur. L’échangeur de chaleur à plaques à contre-courant rectangulaires disposées verticalement et
constituée de plusieurs plaques serrées les unes contre les autres par des joints qui assurent une bonne
circulation et qui peut réchauffer ou refroidir en continu.
Le principe de l’échangeur de chaleur est simple, le lait circule parallèlement à un fluide thermique et
entre les deux fluides se trouve une plaque (surface de chauffe). L’écart de température entre les deux
fluides provoque un courant thermique à travers la surface de chauffage. Le fluide froid se réchauffe donc
et le fluide chaud se refroidit.
L’homogénéisation est une opération qui sert à empêcher les globules gras de remonter à la surface
du lait en réduisant leur diamètre.
Le produit pénètre dans le bloc-pompe et mis sous pression par la pompe à pistons.La pression
obtenue dépend de la contre-pression assurée par la distance entre le clapet et le siège de la tête
d’homogénéisation, le lait est forcé dans un étroit orifice annulaire de 0.1 mm où les globules gras sont
fonctionnés.
f. Conditionnement :
Destinée à véhiculer les produits laitiers fluides dans les réseaux de production et de distribution,
l’emballage doit avoir certaines qualités :
L’emballage en carton, malgré sa faible résistance, est apprécie par les consommateurs pour son
apparence, sa forme et sa commodité. Il permet, en outre, une bonne protection du produit. Fabriqué de
carton enduit de polyéthylène.
Les équipements utilisés pour ce type d’emballage sont nombreux et offrent beaucoup de flexibilité et
de rapidité. L’opération entière, incluant le montage du contenant, le remplissage, le scellage et la mise en
caisses, est de plus en plus intégrée pour répondre aux exigences nouvelles des usines.
Les inconvénients des emballages flexibles, signalons leur manipulation difficile pour le
consommateur et une protection insuffisante du produit contre les rayons lumineux, sensible à la chaleur
ambiante par rapport au carton (d’après des suivis effectuées pendant la livraison).
Les équipements varient en fonction du type d’emballage utilisé et de la cadence désirée, ils sont de
deux types : ceux qui opèrent par gravité et ceux dites volumétriques fabriqués généralement en acier
inoxydables pour les parties qui entrent en contact avec l’aliment et pourvus d’un système de nettoyage.
Galdi RG50 :
Permet le conditionnement du lait pasteurisé et lait fermenté « Doulci » dans des emballages
cartonnés de ½ litre.
La PREPAC :
Cette machine permet d’emballer le lait pasteurisé, lait fermenté « Doulci » et le petit lait
« LBEN » dans des sachets en polyéthylène, d’un ½ litre ou d’un ¼ litre qui sont au début sous
forme de film en polystyrène, après pliage et soudure verticale par une résistance, le lait est injecté
à l’aide d’une pompe doseuse à la fin de processus le sachet (plein) est fermé et détaché des
autres, à la réception des sachets se trouve des ouvriers qui vont les classer dans des caisses.
La THERMOPACK :
C’est une machine remplisseuse de pots, assurant la fermeture et la soudure des pots ainsi que
marquage des dates sur les étiquettes. Elles permettent le conditionnement du yaourt (brassé, fermé,
Raibi), capables aussi de produire des séries de douze pots de polystyrène.
Refroidissement à 4°c
Thermisation et standardisation
Refroidissement à 4°c
Poudrage
Pasteurisation à 95°C
Pasteurisation à 95°C
Lait pasteurisé
Maturation Maturation
Conditionnement Maturation
jusqu’à 100- jusqu’à 95°C
jusqu’à 95°C
110°C
Conditionnement
Conditionnement
Conditionnement à
Etuvage à 45°C Etuvage à Conditionnement
20°C
28-30°C
Refroidissement à 4°c
Entreposage à 6°C
Commercialisation
15- 6- La fermentation est stoppé par agitation pour le conditionné soit par :
16- « PREPAC » dans un emballage en plastique.
17- « GALDI » dans un emballage en carton.
18- Le yaourt est conservé en chambre froide de (5-8 °C) jusqu’à chargement.
iv. Petit lait (LBEN) :
4- L’incubation est dans des cuves de fermentation où le produit est maintenu à 40-45 °C.
5- Quand l’acidité est au environ de 100-110 °D après 12 à 16 heures d’incubation à 40-45 °C, le produit
se solidifie, c’est la coagulation.
7-Le yaourt est conservé en chambre froide de (5-8 °C) jusqu’à chargement.
I. Généralités et définition :
1. Définition :
La chaudière est un dispositif permettant de chauffer l'eau et de produire de la vapeur si l'eau est
chauffée au-delà de la pression atmosphérique. Industriellement, on utilise les chaudières pour produire
la vapeur nécessaire au fonctionnement des procédés. La source de chaleur peut-être fournie par un
combustible (gaz, fioul, charbon…) ou une résistance électrique.
2.1.2. Fonctionnement :
Le tube foyer, qui se trouve dans le ballon même de la chaudière, sous le plan d’eau, collecte les gaz
chauds en sortie de brûleur. Les gaz chauds, accumulés dans un premier caisson à l’arrière de la
chaudière, sont véhiculés par un groupe de tubes immergés dans l’eau du ballon vers un second caisson à
l’avant de la chaudière. Un second groupe de tubes immergés emmène les gaz vers un troisième caisson à
l’arrière de la chaudière, ce troisième caisson débouche sur la cheminée pour évacuation des fumées vers
l’extérieur. Il y a donc circulation des gaz de combustion dans des tubes assurant, par conduction la
vaporisation de l’eau.
2.2.2. Fonctionnement :
Ce type de chaudière possède deux réservoirs appelés ballon distributeur (en partie inférieure) et
ballon collecteur (ou encore ballon de vaporisation, en partie supérieure), reliés par un faisceau de tubes
vaporisateurs, dans cet ensemble circule l’eau qui se transforme en vapeur.
Les gaz chauds produits par le brûleur sont directement en contact avec les tubes vaporisateurs, à
l’intérieur de ceux-ci se produit la vaporisation. La vapeur ainsi générée est collectée dans le ballon
supérieur, l’eau excédentaire est ramenée vers le ballon inférieur par des tubes de chute non soumis à la
chaleur.
Il y a donc circulation de l’eau dans des tubes placés à l’intérieur d’une enceinte contenant les gaz
chauds.
Le tableau suivant présente une comparaison entre les chaudières à tubes fumées et les chaudières à
tubes d’eau :
Tableau 1 : comparaison des performances entre les chaudières à tubes de fumées et les
chaudières à tubes d’eau [Réf[2]]
D’après le tableau on constate que les chaudières à tubes d’eau plus performantes que les
chaudières à tubes de fumées.
II. Etude thermodynamique :
Nous allons étudier lors de ce projet un système thermique (la chaudière industrielle à vapeur) ce qui
nécessite de définir les formes d’énergie qui peuvent être échangées au cours de sa transformation.
*la chaleur ou énergie calorifique notée Q. Ce transfert se fait avec variation des variables d’état
internes (la pression et la température).
1. Chaleur :
Les échanges d’énergie non réductibles à un travail s’appellent chaleur. Ce transfert d’énergie se fait
sous la forme cinétique moléculaire correspondant à une agitation désordonnée.
*par rayonnement ;
Le transfert de chaleur peut avoir deux types d’effets sur un système, ces deux types pouvant
coexister pour un corps hétérogène ou se succéder pour un corps pur homogène.
Faculté des sciences et techniques-Fès Page 24
Projet de fin d’étude
Mathématiquement, la quantité de chaleur sensible Q échangée par un corps qui passe d'une température
T1 à une température T2 est donnée par la relation suivante:
Où Q est la chaleur sensible (en J), m est la masse du corps (en kg), c est la chaleur massique de ce corps
(en J.kg−1.K−1), T1 et T2 sont les températures initiales et finales du corps (en K).
Changement de phase : l’expérience montre que lorsque le transfert thermique s’exerçant sur
un glaçon à 0°C est positif, le glaçon fond et se transforme en eau à 0°C. Il y’a changement de
phase du corps pur (H2O) constituant le glaçon. On dit aussi qu’il y a un changement d’état
physique. Dans ce cas il s’agit d’une chaleur latente.
Q’=mL
2. Puissance thermique :
La puissance thermique (ou puissance de chauffage) désigne la quantité de chaleur (ou transfert
thermique) traversant une surface isotherme par unité de temps. Il s'agit donc d'un flux de chaleur qui peut
s'exprimer en watts, kilowatts ou mégawatts, la quantité de chaleur étant exprimée en joules et le temps
en secondes. On exprime aussi une puissance thermique en kilocalories par heure (kcal/h) ou thermies par
heure (th/h).
P=Q/t
Avec :
Q : énergie thermique (chaleur) mesurée en joule [J].
P : puissance thermique en watt [W].
3. La combustion :
3.1. Définition :
La combustion est une réaction chimique d’oxydation d’un combustible par un comburant. Les
produits de combustion s’appellent aussi gaz brûlés ou fumées.
Le combustible
Le carburant
Le produit de combustion
La combustion industrielle étant réalisé avec l’oxygène de l’air, il est plus intéressant de connaitre le
volume d’air que celui d’oxygène nécessaire à la combustion.
En général :
La combustion complète d'un alcane dans le dioxygène donne la réaction chimique suivante :
Avec :
Réactifs : alcane et dioxygène.
L’eau passe par un système de traitement que l’on appelle adoucisseur afin d’obtenir de l’eau
déminéralisée, diluée pour éviter l’entartrage autour des tubes dans la chaudière au cours du chauffage de
l’eau.
L’eau adoucie entre à la chaudière avec une température égale à 60°C due au retour condensat (retour
de la vapeur non consommable vers la bac d’eau ce qui permet d’augmenter la température de l’eau
d’alimentation)
Le fioul se stocke dans des citernes indépendantes des chaudières, puis grâce au pompe à
engrenage, ce fioul est aspiré des citernes de stockage et refoulé vers le brûleur, en passant par le filtre à
fioul, dirigeant ensuite vers le surchauffeur et le resurchauffeur où celui-ci subit un chauffage par des
résistances électriques.
ADOUCISSEUR
Surchauffeur 90°C
Bac d’eau
p Pompe
CHAUDIERE CHAUDIERE
N°1 N°2
1t/h 1t/h
2 3
4
1 7
La chaudière comprend :
1. Brûleur
2. Soupape de sûreté
3. Pressostat
4. Cheminée
5. Indicateur de niveau de sécurité
d’eau
6. Pompe d’alimentation en eau
7. Vanne de purge
8. Foyer
9. Tube de fumée
8
9
1. Le brûleur :
a. Définition :
Le brûleur est la partie cruciale dans la chaudière,
il a pour fonction de mélanger le combustible avec
l’air et de fournir de l’énergie grâce à la combustion
du mélange ainsi obtenu.
1. Servomoteur
2. Boite de contrôle
3. Transformateur
4. Electrodes
5. Ventilateur
6. Volet d’air
7. Déflecteur
8. Gicleur
9. Réchauffeur
10. Cellule photorésistante
11. Electrovanne
12. Pompe et régulateur de pression
1. Le servomoteur : un moteur à deux vitesses, c’est l’élément qui fait la régulation de la quantité
d’air et de fioul nécessaire à la combustion.
2. Boite de contrôle : Commande la mise en marche et à l'arrêt des composants du bruleur a fioul et
s'assure que le cycle de combustion est réalisé en toute sécurité.
4. Électrodes
6. Volet d’air : Le volet permet le réglage du débit d'air nécessaire à la combustion, l'ajustement de
l'excès d'air se fait par action sur la position à l'ouverture du volet d'air
Le volet d'air est commandé par un dispositif de positionnement qui le positionne selon l'étape du
cycle de démarrage de la chaudière ou le régime de fonctionnement du brûleur
Le volet d'air est en position d'ouverture totale en phase balayage au démarrage de la chaudière, puis
il est en phase de fermeture à l'enclenchement de la flamme puis en positions intermédiaires selon les
allures du brûleur, première allure, deuxième allure ou autre.
7. Déflecteur : Le déflecteur du brûleur est un organe qui permet une rotation de la flamme dans le
foyer de la chaudière
L’air est ventilée tangentiellement à l'allure de la flamme, cette rotation de flamme dans le foyer de la
chaudière permet un meilleur mélange d’air carburant et assure une combustion complète avec le
minimum d'excès d'air.
8. Gicleur : dispositif mécanique qui répand le combustible en petites gouttes, pour que le fluide
puisse être brûlé.
10. Cellule photorésistante: a pour rôle de détecter la flamme fioul, la cellule photorésistante réagit
directement à la lumière émise par la flamme. Cette réaction est pratiquement instantanée, ce qui
permet une commande rapide du système de sécurité. La cellule est constituée par un semi-
conducteur dont la résistance varie en fonction inverse de son éclairement : ce matériau a la
propriété de ne permettre le passage du courant que lorsqu'il est éclairé.
12. Pompe et régulateur de pression : La pompe qui aspire le fioul a également pour mission de
maintenir, via un régulateur, une pression suffisante au fioul pour permettre sa pulvérisation.
Le brûleur fioul à pour fonction de mélanger, dans des proportions correctes, l’air comburant et le
fioul pour permettre la combustion.
L’alimentation en air assurée par un ventilateur qui puise l’air ambiant de la chaufferie.
L’alimentation en fioul est assurée par une pompe qui puise dans le réservoir. La pompe a également
pour mission de maintenir, via un régulateur, une pression suffisante au fioul pour permettre sa
pulvérisation. L’électrovanne libère le combustible au moment déterminé par la programmation. Le
gicleur assure la pulvérisation du fioul des milliards de gouttelettes et le réglage du débit nominal de
fioul. La pulvérisation du fioul a pour objectif d'augmenter la surface de contact entre le fioul et l'air
comburant. Cela permet une évaporation plus importante du fioul à sa surface et favorise son mélange
avec l'air.
Par mesure de sécurité certaines conditions doivent se réunir pour autoriser le démarrage du brûleur
d'une chaudière :
Le cycle de démarrage d’une chaudière commence par une étape de balayage suivie de l’allumage,
une première allure de flamme, une éventuelle deuxième allure ou même une troisième allure du
brûleur…
Phase balayage :
Au cours de cette étape l’électrovanne du carburant liquide ou gaz est fermée, il n’y pas de passage
de carburant, le volet d’air est ouvert au fond et le ventilateur du brûleur refoule le maximum d’air dans le
foyer de chaudière.
Cette étape est importante au niveau sécurité d’utilisation de chaudière, elle permet d’éviter le risque
d’explosion par les imbrûlés dans le foyer de la chaudière.
Le temps de balayage nécessaire est calculé en fonction du volume du foyer et tubes de fumée et en
fonction du débit du ventilateur de soufflage.
Phase allumage :
Après le temps de balayage le volet d’air du ventilateur du brûleur se ferme pour permettre un
minimum de passage d’air, l’électrovanne de première allure de carburant gaz ou liquide s’ouvre puis
l’étincelle enclenche la flamme.
Une fois la flamme est enclenchée le volet d’air s’ouvre pour prendre la position optimale (préréglée
par un analyseur de combustible).
Arrêt :
Dès satisfaction des besoins calorifiques, arrêt du brûleur par mise hors tension du moteur du
ventilateur et de l'électrovanne.
2. Soupape de sûreté :
3. Pressostat de régulation :
4. Cheminée :
La cheminée d'une chaudière permet l'évacuation de fumée vers l'extérieur de la locale chaudière.
L’évacuation de fumée peut être faite par une convection naturelle provoquée par la différence de
densité entre l'air et la fumée chaude.
7. La vanne de purge :
La purge se fait généralement par l’ouverture complète d’une vanne connectée sur le fond de la
chaudière. Cette ouverture dure souvent quelques dizaines de secondes et s’effectue plusieurs fois par
jour. Le but est de créer un débit important sur un laps de temps court, afin de décrasser le fond de la
chaudière.
8. Foyer de chaudière :
C'est l'espace où la combustion peut avoir lieu, le foyer de chaudière est une chambre cylindrique
dans laquelle se passe la combustion du carburant.
La partie frontale du foyer de chaudière qui est en face du brûleur est revêtue en brique réfractaire qui
supporte l'éventuel contact du front de la flamme.
9. Tubes de fumée :
Dans les chaudières à tube de fumée la fumée circule à l'intérieur des tubes disposés dans le
récipient où l'eau ou la vapeur se trouve.
III. Fonctionnement :
Le fioul entre dans le bruleur sous forme liquide et sort sous forme gaz brulés par la combustion, il
pénètre ensuite dans le foyer, qui se trouve dans ballon même de la chaudière, sous le plan d’eau, collecte
les gaz chauds en sortie de brûleur.
Les gaz chauds, accumulés dans un premier caisson à l’arrière de la chaudière, sont véhiculés par un
groupe de tubes immergés dans l’eau du ballon vers un second caisson à l’avant de la chaudière.
Un second groupe de tubes immergés emmène les gaz vers un troisième caisson à l’arrière de la
chaudière, ce troisième caisson débouché sur la cheminée pour évacuation des fumées vers l’extérieur. Il
y a donc circulation des gaz de combustion dans des tubes assurant par conduction la vaporisation de
l’eau.
Tubes de
fumée 3 éme
passe
Premier caisson à
l’arrière de la
chaudière
Bruleur
Foyer
I. Introduction :
La chaleur apportée par un combustible qui brule dans la chaudière n’est pas totalement récupérée
par le fluide que l’on veut chauffer, on opère une partie par différentes mécanismes. La chaleur apportée
par unité de masse (ou de volume) est également le pouvoir calorifique du combustible. La chaleur qui
sert à chauffer est appelée la chaleur utile, les pertes qui sont de différents natures ne peuvent être
éliminées cependant, les règles de conduite et d’entretien permettent de produire ces pertes au minimum
et augmenter l’efficacité de la chaudière, cette efficacité est exprimée par le rapport entre l’énergie utile
est l’énergie introduite apportée par le combustible.
Eau d’alimentation
Energie sortante=vapeur+pertes par les fumées+pertes par parois+pertes par imbrulés+pertes par les
purges
Paramètres :
Vapeur
L’eau d’alimentation De : débit (kg/h) 1000
Te : Température d’entrée 60
(°C)
Tf : Température de sortie 170
(°C)
Combustible (fioul) Dc : Débit kg/h 79
Tc : Température (°C) 120
Fumées Tf : Température (°C) 270
Teneur en CO2 (%) 14
Le fioul N°2 provient de la distillation du pétrole brut. Les proportions de carbone et d’hydrogène
dans les fiouls varient très peu, la valeur moyenne des composantes du fioul utilisé au Maroc est donnée
dans le tableau suivant :
Le pouvoir calorifique (en kJ/kg) est la quantité d’énergie dégagée lors de la combustion complète
de l’unité de masse de fioul.
Combustion du fioul
Pour la première équation : une mole de fioul nécessite 79/2 moles d’oxygène ce qui fait 197.5
moles d’air.
Pour la deuxième équation : une mole de fioul nécessite 109/2 moles d’oxygène ce qui fait 272.5
moles d’air.
Une mole de fioul nécessite 47 moles d’oxygène ce qui fait 235 moles d’air.
Avec :
Débit du fioul : 79 kg/h
Pouvoir calorifique du fioul : 11,34 kWh/kg
A.N :
Papp = 895.86 kW
2. Energie sortante :
a. Puissance utile :
L’eau entre dans la chaudière avec une température de 60 °C puis il commence à se vaporiser à une
température de 164.96°C puis il subit une augmentation de température jusqu’à 170 °C.
Te Tv Tv Ts
Donc on aura :
Avec :
C : la chaleur spécifique de l’eau liquide est 4.185 kJ/kg d’après les tables. [Réf[7]]
Lv : la chaleur latente de vaporisation à 8 bars d’après les tables, Lv = 2046 kJ/kg. [Réf[7]]
A.N :
Putil =692.60 kW
b. Les pertes :
i. Pertes par les purges :
Ces pertes proviennent de la chaleur sensible des purges. Elles peuvent être réduites par un traitement
adéquat d’alimentation et un bon système de retour de condensats. Ces pertes dépendent de la température
et du débit des purges.
Ppu = Papp*2.5/100
Ppu =22.4 kW
Leur calcul est difficile, elles dépendent de la géométrie de la chaudière, de composition des parois,
de l’état du calorifugeage et son entretien.
A.N
Ppa =35.83 kW
Elles représentent la chaleur emportée par les gaz chauds, ces quantités de chaleur sont
proportionnelles au volume de fumée pour les calculer on utilise la relation semi-empirique suivante :
Qf (%) du PC=m*(Tfu-Ta)/a
Q : pertes par les fumées (en %) correspondant au pouvoir calorifique du combustible consommé ;
Tfu-Ta : écart de température entre les fumées (Tfu) et l’air comburant (Ta) ;
On a le débit de combustible égale à 79 kg/h donc pour un tel débit les pertes par chaleur sensible
des fumées :
A.N :
Qf (%) du PC = 0.6*(270-25)/14
Qf (%) du PC =10.5 %
Donc :
Pf = Papp*10.5/100
Pf =94.06 kW
3. Calcul du rendement :
Le rendement d’une chaudière est le rapport de la puissance utile et la puissance donné par la
combustion de combustible, il exprime sa capacité à récupérer l’énergie de son combustible pour la
restituer au circuit de chauffage, et il permet de prévenir la performance de la chaudière.
η= Putil/Papp
A.N :
η =77.31%
Faculté des sciences et techniques-Fès Page 43
Projet de fin d’étude
On constate d’après les résultats obtenus que le rendement calculé est inférieure au rendement du
constructeur (90.5) ; cela est du aux pertes.
D’après les calculs on a trouvé que les pertes par les fumées sont plus importantes que les autres
pertes. Cela montre que les pertes par les fumées ont une grande influence sur le rendement de la
chaudière, qu’elles peuvent provenir d’un excès d’air excessif qui peut être du aux :
Et aussi les analyses des fumées montrent que la température des fumées est très élevée, elle est de
l’ordre de 270 °C, cette augmentation de la température est due à l’accumulation des dépôts de tartre et
les suies et cendres volantes sur les surfaces d’échanges, ce qui demande une plus grande énergie pour
évaporer l’eau, ainsi puisque la chaleur ne subit pas un transfert plus au moins complet cette dernière part
avec la fumée ce qui explique la grande monter de température des fumées.
La couche formée est isolante et limite le transfert de chaleur, la résistance de cette couche à la
transmission de la chaleur augmente avec son épaisseur. Il en résulte une augmentation de la température
des fumées. Ce qui provoque une diminution du rendement.
2. Recommandations :
Pas assez d’air : Risque de combustion incomplète avec présence de CO (Danger, mauvais
rendement)
Trop d’air : Gaspillage d’énergie.
Mesures et réglages périodiques.
Solutions possibles
Pour réduire ces pertes on peut insérer un séparateur de phase ou vase de ré-vaporisation afin de
récupérer la vapeur de ré-vaporisation qui apparait lors d’une chute de pression de condensat, elle est
visible à la sortie de purgeur quand celui-ci évacue le condensat à l’air libre.
Bâche d’alimentation
Chaudière 1t/h
Eau adoucie
Echangeur
Ballon de re-vaporisation
Pour diminuer ces pertes on peut utiliser un bon isolant des parois afin de diminuer le flux de chaleur
sortant de la chaudière.
Le rendement et plus particulièrement les pertes n’ont pas été calculés d’une manière précise parce
que nous ne disposons pas des données relatives au taux de salinité de l’eau de la purge, d’une fiche
technique de la chaudière, l’analyse des teneurs en gaz carbonique dans la fumée, en oxygène, en azote…
Donc il faut impérativement commander les appareils de mesures capables de mesurer ces teneurs au
niveau de la chaudière, ce qui permettrait un calcul plus précis du rendement.
CONCLUSION :
Le stage que nous avons effectué au sein de la SLCN « Saiss Lait » nous a permis de mettre en
évidence nos connaissances acquises pendant notre formation en Génie industriel à la FST.
Le sujet que nous avons traité était très bénéfique car il nous a permis de comprendre le mécanisme
de la combustion, la production de la vapeur et de suivre les paramètres qui influencent sur le rendement
de la chaudière et de sa durée de vie.
Nous avons conclu que pour améliorer le rendement de la chaudière et prolonger sa durée de vie, il
faut tout d’abord faire des suivies régulières de la qualité de l’eau alimentant la chaudière pour éviter les
dépôts de tartre ainsi que la maitrise de l’excès d’air.
Pour cela nous avons proposé à la société différentes recommandations que nous pouvons résumer
comme suit :
Finalement il faut savoir que s’engager pour un développement durable nécessite un investissement,
pour cela il faut être conscient que l’amélioration du rendement d’une chaudière permet de diminuer la
consommation du combustible, réduire les rejets de co2 et co dans l’atmosphère, protéger indirectement
les appareils de production contre l’entartrage et la corrosion …..
Pour résumer, il faut produire tout en respectant l’environnement, en protégeant les appareils et en
économisant de l’énergie.
Bibliographie
Bibliographie
Web graphie
http://www.memoireonline.com/09/10/3884/m_Optimisation-de-la-facture-energetique-par-
lamelioration-du-systeme-de-production-denergie-de8.html [1]
http://ww2.ac-poitiers.fr/sc_phys/IMG/pdf/Chaudieres_a_vapeur_a_combustible.pdf [2]
http://www.energieplus-lesite.be/index.php?id=10952 [3]
http://french.alibaba.com/product-gs/for-uae-saudi-arabia-middle-east-commercial-steam-boiler-oil-
fuel-commercial-steam-boiler-oil-commercial-steam-boiler-60210798917.html [4]
http://smart2000.pagesperso-orange.fr/combustibles_et_combustion.htm [5]
http://www.econologie.com/pouvoirs-calorifiques-pci-pcs-fuel-et-gaz-articles-534.html [6]
http://www.thermexcel.com/french/tables/Eau%20atmosph%E9rique.pdf [7]