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Initiation la mthodologie de la
recherche
Sous la direction de :
M. Mottelet Stphane UTC (Enseignant rfrent)
M. Villon Pierre UTC (Correspondant du jury final)
Automne 2011
Snque
Document publi sous licence Creative-Commons BY-NC
http://creativecommons.org/licenses/by-nc/3.0/fr/
Remerciements
vii
Table des matires
Introduction 1
Mthodologie 3
3 Cots et optimisations 29
3.1 Quelques optimisations pour LBM . . . . . . . . . . . . . 29
3.1.1 Vers une paralllisation de LBM . . . . . . . . . . . . . . 29
3.1.2 Autres optimisations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29
3.2 Une meilleure structure de donnes pour SPH . . . . . 30
3.2.1 Recherche dans un arbre-kd . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
3.2.2 Recherche dans une table de hashage . . . . . . . . . . . 31
3.3 Bilan . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34
viii
Conclusion gnrale 35
Bibliographie 53
ix
Introduction
1
Mthodologie
3
Introduction la
description dun fluide 1
Un fluide est un corps dont ltat physique est liquide ou gazeux. Il ne
possde pas de forme propre. Un fluide, au repos, pouse la forme du rci-
pient qui le contient. Lorsque le fluide nest pas au repos, il est possible de
dcrire mathmatiquement son mouvement. Ce chapitre vise introduire
les deux types de descriptions possibles pour un fluide : la description
Eulrienne et la description Lagrangienne. Par la suite, nous prsenterons
les quations de Navier-Stokes et lquation de Boltzmann, outils math-
matiques dfinissant ce mouvement.
Pour dcrire le mouvement dun fluide, quelque soit la description
choisie, il est ncessaire davoir une chelle. Lchelle utilise en mca-
nique des fluides est lchelle msoscopique. Situe entre lchelle microsco-
pique et lchelle macroscopique, elle permet de considrer des particules
de fluides comme ponctuelles et le milieu comme continu. On ne fait donc
pas une tude de toutes les molcules. On appelle une particule de fluide un
groupe de molcules de fluide. Ainsi, il est possible dassocier chaque
particule de fluide des grandeurs comme une masse, une vitesse ou encore
une pression. Ces grandeurs pouvant varier au cours du temps.
5
6 Chapitre 1. Introduction la description dun fluide
Figure 1.1 Visualisation dune trajectoire (Guy PATRY LAL 1.3 http://
www.freemages.fr/browse/photo-1457-voie-berge-nuit.html)
1.1.2 Eulrienne
La description Eulrienne ne sintresse pas au suivi des particules de
fluide prises individuellement au cours du temps, mais au mouvement de
lensemble des particules de fluides un moment donn. Schmatique-
ment, lobservateur est plac un point fixe O et regarde les particules de
fluides devant lui. Ainsi, deux instants diffrents, OM(t) ne reprsente
pas la mme particule de fluide. La description Eulrienne dcrit le champ
de vitesse un instant t du fluide en tout point de celui-ci.
La description Eulrienne est par exemple utilise pour dcrire la carte
des vents de la mto 1.2.
Ainsi, en tout point M du fluide et pour tout instant t est dfini le
vecteur vitesse u qui a pour composantes :
u( x, y, z, t)
v( x, y, z, t)
w( x, y, z, t)
DA A( x + u x d t, y + uy d t, z + uz d t, t + d t) A( x, y, z, t)
= lim
Dt d t 0 dt
A( x, y, z, t) + u x x d t + uy yA d t + uz zA d t A( x, y, z, t)
A
= lim
d t 0 dt
Do
DA A
= + (u ) A (1.1)
Dt t
On appelle DDAt la drive particulaire (en description Lagrangienne)
de A par rapport t. tA est la drive partielle, au sens classique, (en
description Eulrienne) de A par rapport t. La relation 1.1 traduit le
fait quen description Eulrienne deux instants diffrents, A( x, y, z, t) ne
caractrise pas la mme particulaire de fluide. Le terme (u ) A est li
la variation spatiale et sappelle terme convectif. Le terme tA correspond
la variation de A des particules de fluides passant au mme endroit.
8 Chapitre 1. Introduction la description dun fluide
Dfinition 1.1 On appelle fluide newtonien un fluide dont le coefficient de viscosit ne varie
pas avec la vitesse.
Leau ou lhuile sont par exemple des fluides Newtoniens, alors que le den-
tifrice non. Le sable mouill nest galement pas un fluide Newtonien, puisque
lorsquon frappe le sable avec une vitesse leve, il se comporte comme un solide
(viscosit leve) alors que si lon appuie doucement, il se comporte comme une
pte.
Dfinition 1.2 Un fluide est dit incompressible lorsque son volume reste constant indpendam-
ment des forces externes pouvant lui tre appliqu.
Mathmatiquement, cela signifie que la masse volumique est constante :
D
=0
Dt
Ltude dun fluide incompressible est plus simple que ltude dun
fluide compressible, notamment puisque cela permet de se dispenser de
lquation de la conservation de lnergie du systme pour obtenir la pres-
sion et la vitesse (ce qui nous intresse au final dans cette tude), et aussi
de ne pas tenir compte des tenseurs de contraintes qui interviendrait sinon
dans les quations. Il reste donc deux quations au lieu de trois.
Un fluide Newtonien incompressible peut tre dcrit par les quations
de Navier - Stokes :
+ (u) = 0 (1.3a)
t
u
+ ( u ) u = P + 2 u + F (1.3b)
t
1.3. Rendre compte du mouvement dun fluide 9
m~a = ~F
Ainsi, le terme de droite de lquation fait intervenir les forces qui
sappliquent une particule de fluide considre :
La force de pression : P.
La force de viscosit : 2 u. Ce qui correspond la rsistance au
fluide tre dform.
Les autres forces extrieures : F. Telle que la force de poids, etc.
10 Chapitre 1. Introduction la description dun fluide
d N = f (r, u, t) d r d u
f f F f
+u + = ( f ) (1.5)
t r m u
Le membre de gauche de lquation 1.5 reprsente lavance du flux
et le membre de droite est ce que lon appelle loprateur de collision.
Loprateur de collision propos par Boltzmann ne fonctionnait que pour
des gaz peu denses (MARI 2008) et tait extrmement compliqu puis-
quil dcrivait les collisions de toutes les particules. Il faudra attendre 1954
pour que des mathmaticiens donnent un oprateur de collision simple et
qui puisse sappliquer la mcanique des fluides. Cet oprateur porte le
nom doprateur BGK, du nom de ces crateurs Bhatnagar, Gross et Krook.
Loprateur BGK est le suivant :
1 eq
( f ) = (f f) (1.6)
Cet oprateur traduit le fait que f va converger vers f eq qui est la
fonction de distribution des particules lquilibre 1 . Il dcrit leffet global
des collisions. est appel temps caractristique et dpend de la viscosit
du fluide.
Ainsi, f dcrit le mouvement des particules de fluide naviguant dans
lespace R3 . Dans le chapitre suivant, nous allons approximer cette fonc-
tion afin de rendre compte du mouvement des particules de fluide.
1. Par quilibre, il ne faut pas comprendre que u est nulle, mais que la fonction de
distribution f ne change pas si elle a cette valeur. f eq est dtaille en annexe A.1.
1.4. Bilan 11
1.4 Bilan
Dcrire le mouvement dun fluide est thoriquement possible. En re-
vanche, afin de conserver des quations simples, nous avons d faire plu-
sieurs hypothses sur les fluides tudis (milieu continu, fluide newtonien
et incompressible, etc). On sest donc limit la description dune classe
restreinte de fluides. Cette classe de fluide est nanmoins suffisamment
riche pour que lon puisse sy intresser, puisquelle comporte notamment
des fluides comme leau ou lhuile.
Le chapitre suivant est consacr la simulation numrique dun fluide,
cest dire, compte tenu des quations donnes ici, comment approcher
une solution rendant compte du mouvement dun fluide.
Modlisation dune vague
2
Intressons nous maintenant la modlisation proprement dite. Ce
chapitre, sans aucun doute le plus long des trois, prsentera trois m-
thodes diffrentes utilises pour simuler le mouvement dun fluide.
o :
h est la hauteur de leau par rapport au sol
u est la vitesse selon laxe des abscisses ;
v est la vitesse selon laxe des ordonnes ;
g est lacclration lie la gravit.
Pour plus de clart, posons (BURKARDT 2010) :
h hu
U = hu F (U ) = hu2 + 12 gh2
hv huv
hv
G (U ) = huv
2 1 2
hv + 2 gh
Les quations prcdentes peuvent alors tre ramenes :
U F (U ) G (U )
+ + =0 (2.2)
t x y
1. Le passage des quations de Navier-Stokes aux quations de Saint-Venant est donn
en annexe A de (MLLER et al. a), et admis dans le cadre de ce mmoire.
13
14 Chapitre 2. Modlisation dune vague
Cette quation est rgie par une loi de conservation hyperbolique, dont
la solution peut tre approche grce la mthode de Lax-Wendroff, base
sur les diffrences finies.
Dans la suite de cette section, nous nous intresserons seulement au
cas 1D de ces quations afin de de pas alourdir les critures, la mthode
prsente restant valable dans le cas 2D.
Dans le cas 1D, lquation 2.2 se ramne :
U F (U )
+ =0 (2.3)
t x
avec
h hu
U= F (U ) =
hu hu2 + 21 gh2
f ( x, t) g( f ( x, t))
=
t x
dont on souhaite approcher la solution. On se donne alors une discr-
tisation en temps et en espace. On note f in lapproximation de f (ix, nt),
et gin celle de g( f in ). On suppose connues les conditions initiales.
Lide de la mthode de Lax-Wendroff est de calculer une estimation
n+ 1
de f i+ 1 2 qui va servir calculer chaque valeur de f in+1 .
2
La mthode de Lax-Wendroff donne deux relations :
n+ 1 f in + f in+1
f i+ 1 2 2 gin+1 gin
2
= (2.4a)
2 t
1 x
n+ 1 n+ 1
f in+1 f in gi+ 12 gi 12
2 2
= (2.4b)
t x
De 2.4a on peut tirer lestimation intermdiaire :
n+ 1 f in + f in+1 t
gin+1 gin
f i+ 1 2 = + (2.5)
2 2 2x
t
n +1 n n+ 12 n+ 12
fi = fi + gi + 1 gi 1 (2.6)
x 2 2
n+ 1 n+ 1
Comme on connat f i+ 1 2 et f i 1 2 et que lon a gin = g( f in ), on connat
2 2
n+ 1 n+ 1
gi+ 12 et gi 12 , ce qui rend le calcul possible.
2 2
Cette approximation est en O(t2 , x2 ).
2.1. Les quations de Saint-Venant 15
Uin + Uin+1
n+ 1 t
Fin+1 Fin
Ui+ 12 =
2 2 2x
1
n+ 2
hi+ 12 hin + hin+1
1
=
n+ 1 2 (hu)in + (hu)in+1
(hu) 2 i + 21
(hu)in+1 (hu)in
t 2 2
((hu)in+1 ) 1 ((hu)in )
+ 12 ghin
+ gh n
2x hn 2 i +1 hn
i +1 i
hin+1 hin
=
(hu)in+1 (hu)in
n+ 1 n+ 1
(hu)i+ 12 (hu)i 12
2 2
t
2 2
n+ 21
(hu)n 1 (hu) 1
x i+
hn 2 + 21 ghin+ 1
i 12
n+
+ 12 ghi 12
n+ 21
i + 21 2 h 1 2
i 2
Ainsi, compte tenu du fait que lon connaisse les conditions initiales h0i
et u0i , on peut calculer pour nimporte quel instant la quantit hin .
Pour que la modlisation soit complte il faut expliciter les conditions
aux limites. La mthode de Lax-Wendroff permet de calculer les valeurs de
U seulement pour les points intrieurs au domaine tudi, pas les points
limites. Il est par exemple impossible de calculer h10 , puisquil faudrait
connatre h1+1/2
1/2
, qui nexiste pas. Plusieurs choix sont alors possibles. Le
choix des conditions aux limites est fait en fonction du problme physique
tudi.
Nous ferons la distinction entre deux possibilits :
Rflectif cest dire que la vague va se heurter un mur et repartir dans
lautre sens. Mathmatiquement cela se traduit par :
Libre cest dire que la vague va continuer dans sa direction sans rencon-
trer dobstacle aux limites du domaine tudi. Cest le choix fait pour
simuler une vague dans un ocan par exemple. Mathmatiquement,
on a :
u0n = u1n h0n = h1n
unI = unI1 hnI = hnI1
tant donn la forme de la solution h = f ( x, t) dans le cas 1D et
h = f ( x, y, t) dans le cas 2D, il est impossible de voir des claboussures, de
lcume ou simplement un rouleau se former. Ce modle est donc adapt
dans le cas dune simulation prsentant peu ou pas de perturbations. On
peut voir une vague se former puis avancer, mais pas lclatement de la
vague. Afin de voir rellement leau clater, les gouttes deau, de voir rel-
lement le rouleau, nous allons maintenant tudier deux mthodes parti-
culaires.
Figure 2.3 Visualisation de la mthode applique sur une maille (MLLER et al. a)
La figure 2.3 est donne pour illustrer les explications qui sont suivre.
Chaque maille du domaine est prise une une. Ltape 1 consiste
dfinir les fonctions de distribution f i0 en fonction des f i en supposant
quil a pas eu de collisions pour la maille considre. On a donc :
f i0 (r, t + t) = f i (r ei t, t) i
ltape 2, les collisions entrent en jeu. Pour prendre en compte les
eq
collisions, il est ncessaire de calculer 2 f i . On a :
eq 3 2 9 2
f i = wi 1 + 3( e i u ) u + ( e i u ) (2.8)
2 2
o :
est la densit du fluide prsente dans la maille considre (qui
dpend donc des f i ).
u est la vitesse locale du fluide dans la maille considre (qui dpend
galement des f i ).
2. Lobtention de cette formule est donne en annexe A.1.
2.2. La mthode de Boltzmann sur rseau 19
cellules gaz ou fluide. Durant les collisions, chaque cellule gagne ou perd
de la masse quelle change avec ses cellules voisines. Il faut donc, au
cours de la simulation, faire des changements. Une cellule de type fluide
va devenir de type interface lorsquau moins une de ces cellules voisines
est de type gaz. Une cellule de type interface deviendra de type gaz si sa
masse M est ngative ou nulle, ou bien de type fluide si masse devient
suprieure ou gale .
Si on appelle Mi (r, t) lchange de masse entre une cellule de type
interface et la cellule situe r + ei t, on a :
0
Mi (r, t + t) = f i (r ei t, t) f i (r, t)
( f i (r ei t, t) f i (r, t)) e(r,t)+e(2r+ei t,t)
(a) t0 (b) t1
(c) t2 (d) t3
Du
= P} + 2 u + |{z}
F (2.9)
D t | {z | {z }
| {z } pression forces ext.
viscosit
advection
Cas continu
Sachant que la distribution de Dirac ( x ) est llment neutre du pro-
duit de convolution, on a f = f , soit :
f (x) = f (y)(y x ) d y (2.10)
2.3. Smoothed Particle Hydrodynamics 23
( f g )(k) = f g(k) , k = 0 . . . p
Le gradient de h f ( x )i est dfini par :
n
( f W)
h f ( x )i = xi
ei
i =0
En utilisant la proposition 2.1, il vient que
n
W
h f ( x )i = f ei
i =0
xi
puis par linarit de la convolution, h f ( x )i = f W
Le gradient dune fonction peut donc tre calcul ainsi :
h f ( x )i = f (y) W (ky x k , h) d y (2.12)
Cas discontinu
tant donn que lon assimile le fluide un nombre fini N de petites
billes, nous devons discrtiser les expressions que nous avons dfinies ci-
dessus qui sont continues. On pose :
f i = h f (ri )i
ji
Wh = W (
r j ri
, h)
mj
Vj = car m j = Vj j
j
En appliquant la mthode des rectangles (ERLEBEN 2010), on a
N mj
ji
fi = f j Wh (2.14)
j
j
N m
j ji
fi = f j Wh (2.15)
j
j
N mj
2 f i =
ji
f j 2 Wh (2.16)
j
j
Or, nous venons de voir une mthode pour valuer une fonction f , son
gradient et son Lapacien. Autrement dit, nous pouvons calculer chacune
des forces ci-dessus et ainsi en dduire lacclration. De fait, u peut tre
calcule en utilisant un schma dintgration numrique et de mme r. Ce
qui nous permet de connatre la position de chaque particule de fluide au
temps t.
Chaque particule de fluide porte des informations, comme la masse ou
la vitesse, que nous devons mettre jour chaque itration.
La premire mettre jour, pour chaque particule, est la densit 4 , et
on a :
4. Il est important de noter que SPH est une technique de simulation originalement uti-
liser pour des fluides compressibles et lastrophysique. Ainsi, il est ncessaire de calculer i
pour ensuite utiliser lquation de Tait 2.18 pour extraire la pression sans avoir dquation
diffrentielle rsoudre. Cependant, on suppose toujours que le fluide est incompressible,
ce qui nous permet dutiliser lquation 1.3b. Cette hypothse est faite dans de nombreux
ouvrages, on ne citera que (KELAGER 2006, ADAMS et WICKE 2009). Il existe une va-
riante de SPH, incompressible-SPH nutilisant pas cette hypothse. Mais elle ne sera pas
aborde dans le cadre de cette tude.
2.3. Smoothed Particle Hydrodynamics 25
mj
m j Wh
ji ji
i = j Wh = (2.17)
j
j j
Le problme de symtrie
Si lon prend la formule 2.15 pour calculer le gradient de la pression,
on remarque que lon naura pas ncessairement de symtrie (principe
daction-raction). Pour voir cela, il suffit de considrer deux particules.
Comme le gradient du noyau est nul en 0, seule la particule 2 contri-
buera au calcul de la force de pression de la particule 1 et inversement
(MLLER et al. b) . Pour palier ce problme, on utilise ce que lon appelle
lapproximation symtrique du gradient.
P
On cherche calculer . On peut remarquer lgalit suivante
P P
P
= 2
Do lon tire 5 :
P P P
= + 2
On en dduit alors que :
! !
Pi m j Pj ji Pi mj ji
i
= j j Wh + 2 j
j Wh
j i j
!
Pj P ji
= mj 2
+ 2i Wh
j j i
On a donc :
p
!
fi Pj P
ji
= mj 2
+ 2i Wh (2.20)
i j j i
do lon tire
1
2 u = 2 (u) u2
puisque que u = 0 daprs lquation dincompressibilit 1.4.
On en dduit alors que :
mj
2 u i =
ji
u j ui 2 Wh
j
i
Animation du fluide
On connat donc lacclration de chacune des particules, en sommant
p
les diffrentes forces 6 que lon vient de calculer : DDuti = 1i fi + fiv + fie .
La gestion des forces extrieures est trs simple puisquil suffit de mo-
difier la force fie . Dans le cas o une particule de fluide rencontre un obs-
tacle, comme un mur ou un verre, la solution la plus couramment utilise
(KELAGER 2006) consiste faire rebondir la particule de fluide sur la
paroi. Pour cela, on modifie la vitesse ainsi :
ui = ui (1 + cr )(ui ~n)~n
6. En labsence de forces extrieures, on posera fie = g
2.4. Bilan 27
(a) t = t0 (b) t = t1
(c) t = t2 (d) t = t3
(e) t = t4
2.4 Bilan
Les trois mthodes que nous venons de voir permettent de simuler le
mouvement dun fluide, chacune avec ses spcificits. Par exemple, la r-
solution des quations de Saint-Venant, telle que nous lavons faite, nous
permet de connaitre ltat de la surface de leau. La rsolution est relati-
28 Chapitre 2. Modlisation dune vague
29
30 Chapitre 3. Cots et optimisations
Dfinition 3.1 Un arbre-kd est une structure de donnes de partition de lespace permettant de
stocker des points, et de faire des recherches plus rapidement quen parcourant
linairement le tableau de points. (Wikipdia 2 )
N ( pi ) = { p T , k ri r k h }
Figure 3.4 Calcul de N ( pi ).Seules les cellules violettes sont lues. (ADAMS et WICKE
2009)
j r k jr k jr k
x y z
hash(r) = p1 XOR p2 XOR p3 mod M (3.2)
h h h
o :
p1,2,3 sont trois nombres premiers. KELAGER (2006) utilisent ceux-
ci :
p1 = 73856093 p2 = 19349663 p3 = 83492791
M est la taille de la table de hashage. M ne doit tre ni trop grand
pour ne pas alourdir la taille en mmoire, ni trop petit pour viter au
maximum les collisions. KELAGER (2006) utilise : M = prime(2N ),
o prime() est une fonction qui retourne le nombre premier suivant
2N.
Algorithme 2: Calcul de N ( pi )
Entres : pi , particule dont on cherche les voisins.
tablehash , la table de hashage construire grce lalgorithme 1.
Donnes : neighboorsSet =
dbut
pour x = pi .r x h pi .r x + h par pas de h faire
pour y = pi .ry h pi .ry + h par pas de h faire
pour z = pi .rz h pi .rz + h par pas de h faire
neighboorsSet = neighboorsSet
{ p tablehash [hash( x, y, z)], k p.r pi .rk h}
retourner neighboorsSet
3.3 Bilan
Simuler un fluide est, comme nous venons de le voir, une opra-
tion coteuse. Mme aprs optimisations, pour SPH on a au mieux du
O( N log N ), avec un N de lordre du millier. Comment, en pratique, simu-
ler un fluide alors ? La solution est simple. Il faut utiliser des techniques
pour tromper le spectateur : simuler 10cm3 de fluide en faisant croire,
grce un jeu dchelle quil sagit dun barrage de 10m de hauteur par
exemple.
Si on sintresse aux optimisations prsentes pour SPH, la figure
suivante illustre ce que nous avons montr. Lutilisation dune table de
hashage est simple et limplmentation rapide, par rapport larbre-kd.
Mais, elle est beaucoup moins adaptative que larbre, comme lillustre la
figure.
35
La mthode de Boltzmann
sur rseau A
A.1 Obtention de la distribution dquilibre de la
fonction de Boltzmann
Le but de cette section est de justifier lquation 2.8, donnant lexpres-
sion de la fonction de distribution lquilibre utilise dans la mthode
de Boltzmann sur rseau. Pour rappel, on a :
eq 3 2 9 2
f i = wi 1 + 3( e i u ) u + ( e i u )
2 2
o les wi sont des coefficients donns.
La distribution lquilibre normalise de Maxwell peut scrire
comme (MOHAMAD 2011) :
3 2
f eq = 2 e 2 (eu)
3
Ce que lon peut aussi crire comme :
3 2 2 3 2 3 2
f eq = 2 e 2 (e 2eu+u ) = 2 e 2 e e 2 (u eu)
3 3
On a donc :
3 2 e 1 3 2
f i = wi e 2 (u )
eq i u
o wi = 2
e 2 ei
3
Pour finir, il ne reste plus qu faire un dveloppement limit de
32 (u2 ei u)
e lordre 2 :
!
3 u2 2ei u 2
eq 1 3 2
fi = wi 1 + u 2ei u + O ( u2 )
2 2 2
3 2 9 2
wi 1 + 3 ( e i u ) u + ( e i u )
2 2
Do le rsultat.
37
38 Annexe A. La mthode de Boltzmann sur rseau
/* Collide step */
pour i [0; nx 1] faire
pour j [0; ny 1] faire
si domaine[i ][ j] = OBS alors
continue
(, ux, uy) = getDensityAndVelocities( f , i, l )
pour k [0; 8] faire
eu ex [k ] ux + ey[k ] ux
f eq
w[k ] (1 + 3 eu + 9/2 eu2 3/2 (ux2 + uy2 ))
f [i ][ j][k ] = (1 ) f p[i ][ j][k ] + f eq
Algorithme 6: getDensityAndVelocities()
Entres : i, j, f [nx ][ny][9]
Sorties : , ux, uy
dbut
0
ux 0
uy 0
pour k [0; 8] faire
+ f [i ][ j][k]
ux ux + ex [k ] f [i ][ j][k ]
uy uy + ey[k ] f [i ][ j][k ]
ux ux
uy
uy
Smoothed Particle
Hydrodynamics B
B.1 Convergence vers ( x )
Il sagit de prouver ici que toute fonction W ( x, h) ayant les proprits
suivantes converge vers la distribution de Dirac ( x ), quand h tend vers
0:
W ( x, h) 0 W ( x, h) d x = 1, supp (W ( x, h)) ]h; h[
< Wn , > = Wn d x
1
n 1 1
= Wn d x car supp (Wn ( x )) ;
n1 n n
1
n 1 1
= (c) Wn d x c ; , (tho. de la moyenne)
n1 n n
| {z }
=1
41
42 Annexe B. Smoothed Particle Hydrodynamics
3
315 d2
1 Si d < h
Wh (d) = 64h3 h2 (B.1)
0 Sinon
2 2
945 d
0 32h3 h2 1 dh2 Si d < h
Wh (d) = (B.2)
0 Sinon
d2 d2
(
945 1
1 5 1 Si d < h
Wh00 = 32h h
3 2 h 2 h 2
(B.3)
0 Sinon
3
4 d2
1 Si d < h
Wh (d) = h2 h2 (B.4)
0 Sinon
2 2
24 d
0 h2 h2 1 dh2 Si d < h
Wh (d) = (B.5)
0 Sinon
( 2
2
24 1 d d
1 5 1 Si d < h
Wh00 (d) = h h
2 2 h2 h2 (B.6)
0 Sinon
3
15 d
1 Si d < h
Wh (d) = h3 h (B.7)
0 Sinon
2
h3 h 1 dh
45 1
Si d < h
Wh0 (d) = (B.8)
0 Sinon
(
90 1
1 dh Si d < h
Wh00 (d) = h h
3 2
(B.9)
0 Sinon
B.2. Exemple de noyaux utiliss pour SPH 43
3
10 d
1 Si d < h
Wh (d) = h2 h (B.10)
0 Sinon
2
h2 h 1 dh
30 1
Si d < h
Wh0 (d) = (B.11)
0 Sinon
(
00
60 1
2 h2 1 dh Si d < h
Wh (d) = h (B.12)
0 Sinon
Documents ncessaires
lUV C
Dans les documents suivants, jai supprim les rfrences bibliogra-
phiques qui taient originalement prsentes pour ne pas alourdir inutile-
ment la bibliographie automatique.
45
46 Annexe C. Documents ncessaires lUV
ment certains ouvrages, ainsi que des prsentations ralises lors de col-
loques. Je me servirai aussi des supports de cours universitaires. Cette
liste est non-exhaustive, et certains supports ne seront peut-tre pas pris
en compte dans le mmoire final.
Concernant la recherche sur la modlisation en animation, je min-
tresserai principalement au fonctionnement et aux modles utiliss par
le simulateur de fluide du logiciel libre danimation 3D Blender, savoir
ElBeem. Ce simulateur est bas sur la mthode de Boltzman sur rseau,
mthode laquelle je mintresserai particulirement.
Je pense galement prendre un rendez-vous avec M. Ouahsine Abde-
latif qui fait des recherches sur le sujet de la modlisation de la houle en
zone ctire 2 au laboratoire Roberval.
0= + (u) (C.1)
t
Du
= P + 2 u + F (C.2)
Dt
Le but de cette section est de prsenter les quations de Navier - Stokes,
de dfinir les variables utilises dans ces quations et que seront utili-
ses dans la suite , dcrire comment elles fonctionnent et surtout do
elles viennent.
f f F f
+u + = ( f ) (C.3)
t r m u
f i0 (r, t + t) = f i (r tei , t)
Gradient
h f ( x )i = f (y)W (ky x k , h) d y (C.5)
Laplacien
h f ( x )i = f (y)W (ky x k , h) d y (C.6)
Domaines
Pour le gnie civil Quelles sont les applications pour le gnie civil ? :
1. tude numrique des efforts sur les structures marines + simulation
de la rsistance :
Plateformes ptrolires
Navires
Tsunamis
2. Amnagement ctier, rosion
Cot de la modlisation
Il sagira de montrer dans cette sous-section quen pratique, simuler
un fluide avec ralisme est extrmement difficile. On montrera ici o sont
les difficults et quels sont les moyens employs pour y palier (GPU +
rduction dchelle). Fake it, est il crit sur le wiki de Blender.
In general, it is really hard for current computers to correctly
simulate even a 1-meter tank of water. For simulating a wave
crashing through a city, you would probably need one of the
C.2. Plan provisoire 51
3. http://wiki.blender.org/index.php/Doc:2.4/Manual/Physics/Fluid
Bibliographie
53
54 Liste des figures