Acte Réflexe Intéressant Complet

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4.1- EXPERIENCES.

4.1.1- Expérience N° 1 : la peau et son rôle.

La grenouille étant suspendue à un support, on stimule la peau de la patte


postérieure gauche avec une pince, un courant faible ou quelques gouttes
d’acide acétique dilué. On observe une flexion de la patte stimulée.

Cette flexion de la patte est un acte réflexe.

Si on anesthésie la patte postérieure gauche à l’aide de l’éther, aucune


réaction ne se produit après stimulation. L’anesthésie rend insensible les
terminaisons nerveuses sensorielles de la peau. Une substance anesthésiante
est donc une substance qui peut suspendre momentanément le fonctionnement
d’un organe.

Les récepteurs sensoriels mis en jeu dans la réalisation d’un acte réflexe
sont dans la peau. Elle joue donc le rôle d’un organe récepteur.

4.1.2- Expérience N° 2 : le nerf sciatique et son rôle.

On coupe le nerf sciatique qui est le nerf de la patte. On stimule ensuite


par pincement cette patte et aucune réaction n’est observée.

On donc penser que l’excitation de la peau n’a pas été conduite jusqu’à
l’organe actif.

Le nerf sciatique est le conducteur de l’influx nerveux indispensable


dans la réalisation d’un acte réflexe.

4.1.3- Expérience N° 3 : la moelle épinière et son rôle.

On détruit la moelle épinière. On stimule ensuite par pincement les pattes


et on n’observe aucune réponse.

Malgré l’excitation de la peau et la conduction du message nerveux par


le nerf sciatique, le résultat observé s’explique par l’absence du centre nerveux
réflexe qui est la moelle épinière.
Le centre nerveux de traitement du réflexe est donc la moelle épinière.

4.1.4- Expérience N° 4 : le muscle gastrocnémien et son rôle.

Sur une autre grenouille encore spinale, on sectionne le muscle


gastrocnémien de la patte gauche. La patte ainsi traitée ne réagit plus aux
excitations

Le muscle gastrocnémien est donc l’organe effecteur indispensable à la


réalisation de l’acte réflexe.

CONCLUSION

En résumé, les organes suivants sont donc indispensables à la réalisation


d’un mouvement réflexe :

un organe récepteur (peau par exemple) ;

deux types de conducteurs nerveux ou nerfs : un conducteur sensitif (ou


conducteur afférent ou centripète) qui conduit le message nerveux de
l’organe récepteur jusqu’au centre nerveux ; un conducteur moteur (ou
conducteur efférent ou centrifuge) qui conduit le message du centre nerveux
jusqu’à l’organe effecteur ;

un centre nerveux (moelle épinière par exemple) ;

un organe effecteur (muscle ou glande).

NB : Le nerf sciatique est capable de conduire l’influx nerveux dans les


deux sens : c’est un nerf mixte.
4.2- NOTION D’INFLUX NERVEUX.

On appelle influx nerveux la perturbation électrique qui prend naissance


au point excité et qui se propage dans les nerfs jusqu’à l’organe effecteur.

On distingue deux types d’influx nerveux :

l’influx nerveux sensitif qui part du récepteur sensoriel vers le centre nerveux
en transitant par les nerfs sensitifs ou fibres nerveuses sensitives ;

l’influx nerveux moteur qui part du centre nerveux vers l’organe effecteur et
qui transite par les nerfs moteurs ou fibres nerveux motrices.

4.3- TRAJET DE L’INFLUX NERVEUX.

On appelle arc réflexe le trajet suivi par l’influx nerveux au cours d’un
mouvement réflexe.

5- AUTRES CENTRES NERVEUX REFLEXES.

◙ LE BULBE RACHIDIEN : il sert de centre nerveux aux mouvements


réflexes comme la fermeture des paupières, la sécrétion des larmes ou de la
salive.

◙ LE CERVELET : il sert de centre nerveux aux réflexes de


coordination des mouvements.

Les réflexes ayant pour centre nerveux le cervelet ou le bulbe rachidien


sont qualifiés de réflexes encéphaliques (≠ réflexes médullaires).

6- IMPORTANCE DES REFLEXES DANS LA VIE D’UN INDIVIDU.

Les mouvements réflexes sont très utiles à l’organisme.

La plupart des réflexes innés servent à écarter le danger venant de


l’extérieur ou à réguler les fonctions vitales : les mouvements respiratoires,
l’activité cardiaque, les réflexes d’équilibration, la régulation.
Les réflexes acquis permettent à l’individu de s’adapter à son milieu de
vie et libèrent le cerveau de certaines tâches. Ils permettent aussi de faire des
apprentissages (lecture, conduite, écriture) et des dressages (animaux des
cirques).

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