Regulationautomatique PDF
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REGULATION AUTOMATIQUE
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Chapitre 4 : Les Régulateurs
4.1 Introduction
4.2 Régulateur à action proportionnelle (P)
Avantages et inconvénients de l’action proportionnelle
4.3. Régulateur à action intégrale (I)
Avantages et inconvénients de l’action Intégrale : I
4.4 Régulation P I
4.5. Régulateur dérivateur pur (D) et régulateur dérivateur filtré.
Avantages et inconvénients de l’action de l’action D.
4.5 Régulateur PD
4.6. Régulateur Proportionnel Intégrateur Dérivé PID.
4.7. Synthèse sur les actions PID.
4.8 Les régulateurs de vitesse moteurs DC
4.9 La régulation de tension
Chapitre 5 : les capteurs
2
Chapitre 1
Introduction à l’asservissement & la
régulation
3
1.9 Définition
La régulation automatique est la technique utilisée pour contrôler une ou plusieurs grandeurs physiques d’un
système telles que la température, la pression, le niveau, le débit, le pH, la concentration, ….etc, en vue d’en
imposer le comportement et de maintenir ces grandeurs à des niveaux prédéfinies.
Grandeur mesuré
Capteur et transmetteur
FIG 1.1
1.10 Notion de système :
Un système ou processus peut être défini comme un ensemble d'éléments exerçant collectivement une
fonction déterminée. Un système communique avec l’extérieur par l'intermédiaire de grandeurs, fonctions
du temps, appelées signaux.
Un système peut être représenté schématiquement de la manière suivante:
FG 1.2 système
Où e(t) est un ou plusieurs signaux d'entrée (excitation, cause ou sollicitation) et s(t) est un ou plusieurs
signaux de sortie (ou réponses), t étant la variable temps.
En général, ces signaux (d'entrée et de sortie) ne sont pas de même nature.
Les grandeurs d'entrée sont les grandeurs qui agissent sur le système. Il en existe deux types :
- Commandes : Celles que l'on peut maîtriser.
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Les signaux de sortie d'un système sont aussi appelés réponse du système.
Un système possédant une seule entrée est dit monovariable, si de plus il possède une seule sortie, il est dit
scalaire.
Pour observer les grandeurs de sortie, on utilise des capteurs. C'est l'information de ces capteurs qui va
permettre d'élaborer la commande.
Exemples:
Un système est dit linéaire si la réponse de ce système à une combinaison linéaire des signaux d'entrée est
égale à la combinaison linéaire des signaux de sortie:
Système (S) Système (S)
Système (S)
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Exemples:
Moteur.
Si on néglige l'usure, le moteur n'évolue pas dans le temps: le système est invariant
Fusée.
La masse de la fusée diminue au cours de son ascension : pour un même débit de propergols, l'accélération
augmente avec le temps : le système est variant.
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Observation, évaluation
Ecart entre
d et d0 Loi de Perturbations
commande
Consigne d (vent)
d0 mesure de la sortie
Mesurer
T
Tc Text
Pj
A
Tm
Amplificateur de puissance
Radiateur
Potentiomètre
On peut représenter le principe de la régulation manuelle de température par un schéma fonctionnel, i.e.
découper logiquement la fonction globale "régulation manuelle de température" en une série de sous-
fonctions ou composants plus simples symbolisés par des blocs, en indiquant la fonction réalisée ainsi que la
nature de l’information (signal) entrant et sortant de chacune d’entre-elles.
Pour le schéma technologique précédent on peut a priori identifier les fonctions suivantes :
– volume d’air du local (entrée puissance de chauffage, sortie température).
– corps de chauffe (entrée tension électrique, sortie puissance de chauffage).
– amplificateur de puissance (entrée commande de tension, sortie tension amplifiée en puissance).
– mesure de température (entrée température, sortie estimation de température)
– traitement de la mesure et action sur le potentiomètre.
Angle de
Ecart potentiomètre Tension Ucc Pj
Tc Température T température
de consigne du local
Amplificateur Radiateur Pièce
Cerveau Main
de puissance
Figure 1.5 – Représentation par schéma fonctionnel du mode de fonctionnement de l’opérateur en cas de
régulation manuelle.
L’opérateur compare la température de consigne Tc, i.e. la température souhaitée, avec la température
mesurée (perçue) Tm, image aussi fidèle que possible de la température réelle T (cela dépend de la qualité
du capteur : dans cet exemple, c’est opérateur qui perçoit sensoriellement la température T). En fonction du
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résultat de la comparaison, l’opérateur agit sur le potentiomètre, ce qui modifie la tension ucc aux bornes du
corps de chauffe, la puissance instantanée dissipée pj et finalement la température T du local. La température
mesurée Tm apparaît en effet :
– au départ de l’action sur le potentiomètre : dépend de Tm.
– également comme conséquence de cette action : Tm(t) dépend de
On dit que la température mesurée Tm est contre-réactionnée. Le système de La figure 1.5présente ainsi une
contre-réaction ou a feedback.
Potentiomètre de Text
consigne T
Tc
Pj
Régulateur
+
A
Tm _
_
Comparateur Amplificateur de puissance
Radiateur
Capteur a bilame
Potentiomètre de
mesure
9
Tex
Angle de
Ecart Régulateur
potentiomètre Tension Ucc Pj
Tc Température
de consigne + Amplificateur Radiateur Pièce
de puissance
T température
_ réglée du local
Température mesurée Tm
Capteur
Figure 1.7 – Représentation par schéma fonctionnel du mode de fonctionnement d’une régulation
automatique de température.
Le rôle de l’opérateur se limite maintenant à fixer la consigne de température Tc, la comparaison avec la
température mesurée Tm par un capteur ad hoc (ici un bilame) étant effectuée par un dispositif appelé
régulateur qui se charge d’agir sur le corps de chauffe. Ici le régulateur a un comportement de type tout-ou-
rien, que l’on nomme parfois régulateur à action à deux positions : si l’erreur de température est en-dessous
d’une certaine limite, on impose 0 [V] aux bornes du corps de chauffe, sinon, s’il fait trop froid, on applique
la tension maximale.
Un système est en boucle ouverte lorsque la commande est élaborée sans l'aide de la connaissance des
grandeurs de sortie : il n'y a pas de feedback.
Perturbations
Commande U S. sortie
Actionneur Système
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impossible de stabiliser un système naturellement instable ; nécessité de contrôler la sortie et
d'adapter la commande.
Si le système `a commander n’est pas parfaitement connu ou si des perturbations l’affectent, les signaux de
sortie ne seront pas ceux souhaitées. L’introduction d’un retour d’information sur les sorties mesurés s’avère
alors nécessaire, le système est dit en boucle fermée. La commande est alors fonction de la consigne (la
valeur souhaitée en sortie) et de la sortie.
Perturbations
Commande U
Ecart Régulateur
Consigne +
Actionneur Système S. sortie
Mesure
Capteur
.Régulation ou Asservissement
Il s’agit d’asservissement lorsque la grandeur réglée suit une grandeur de référence variable.
La grandeur réglée devra suivre rapidement les variations de la consigne (la poursuite par la sortie
d'une consigne variable dans le temps).
But : suivre la consigne, quelles que soient ses variations (l'effet des perturbations est supposé nul).
Exemples : table traçante, machine-outil usinant une pièce selon un profil donné, missile poursuivant une
cible. . .
On parle de régulation quand la grandeur réglée s’aligne avec une grandeur de consigne (la consigne
restant fixe).
But : la consigne étant fixe, la sortie doit compenser l'effet des perturbations.
Exemples : régulateur de vitesse, thermostat, pilote automatique d'avion.
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1.15 Constituants d’une chaine de régulation.
On peut présenter la structure de la commande par le schéma fonctionnel suivant:
Comparateur
Mesures-y (t)
Capteur
Cette organisation fonctionnelle représente la structure de base qu’on trouve dans tous les systèmes asservis
ou régulés. Elle fait intervenir deux chaînes :
La chaîne d'action englobe tous les organes de puissance (nécessitant un apport extérieur d'énergie) et qui
exécute le travail.
La chaîne de retour ou de mesure : Analyse et mesure le travail effectué et transmet au comparateur une
grandeur physique proportionnelle à ce travail. Elle comprend généralement un capteur qui donne une
mesure de la grandeur S, qui est ensuite amplifiée et transformée avant d'être utilisée.
Ce type de système est appelé aussi système bouclé ou système de commande en boucle fermée.
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Eléments :
Elément Fonction
Comparateur Construit le signal d’erreur e(t) = w(t) - y(t)
Régulateur Traite le signal d’erreur e(t) et en déduit le signal de
commande u(t) destiné à diminuer e(t)
Actionneur Amplifie en puissance et/ou transforme le signal de commande
u(t) de façon à ce qu’il soit applicable au processus
Processus Installation à asservir
Capteur Forme une image y(t) aussi fidèle que possible de la grandeur réglée brute x(t)
Signaux :
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La Régulation numérique
En régulation numérique, le régulateur est réalisé sous la forme d’un algorithme de traitement, programmé
en langage évolué , s’exécutant à intervalles réguliers h [s]. h est la période d’échantillonnage. Cela signifie
que la grandeur réglée y(t) est échantillonnée, i.e. y(t) n’est observée qu’aux instants d’échantillonnage Les
valeurs typiques de h vont de 10 [s] pour des systèmes de régulation de température à 50 [s] pour des
asservissements de courants dans les entraînements réglés
0. h; 1.h; 2.h……………….., k.h; auxquels une conversion A/D est effectuée. L’algorithme du régulateur
est alors exécuté et délivre une grandeur de commande u(k_h) également à intervalles réguliers h.
L’avantage principal de la régulation numérique est la souplesse d’emploi.
_
Signaux y(k.h)
y(t)
CAN Capteur
transmetteur
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UN EXEMPLE : REGULATION DE VITESSE.
Dans l’industrie, on a souvent besoin d’entraîner une charge à vitesse constante malgré les couples résistants
qui s’exercent sur elle. C’est aussi le cas d’un radar dont la vitesse de balayage doit être le plus constant
possible. On peut utiliser le schéma de principe donné par la figure 1.10 suivante :
Fig. 1.10
La grandeur contrôlée est la vitesse de rotation. Elle est mesurée par une génératrice tachymètrique assurant
la fonction de mesure en donnant une tension Um, image de la vitesse de rotation. La vitesse de consigne est
affichée sous forme d’une tension de référence Uref par le curseur d’un potentiomètre. La tension d’écart e
élaborée par le comparateur attaque l’actionneur de puissance. Les perturbations sont celles qui
interviennent sur la charge (variations du couple résistant au niveau de la charge, frottements secs, etc ...).
Le fonctionnement de cette boucle est alors le suivant :
Si w diminue alors à cause de la charge (perturbation), son image Um diminue. Dans ces conditions є
= Uref - Um augmente. V croît et donc w croît également (cas d'une machine à courant continu à
excitation indépendante) ;
Inversement si w augmente alors Um en fait autant, donc є et V diminuent et w décroît;
L’asservissement est réalisé dès que є = Uref - Um = 0.
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1.16 Performances d'un système asservi
Tout système asservi ou régulé doit posséder des performances. Celles-ci peuvent être résumées en trois
points : la précision, la stabilité et la rapidité.
1.8.1 Précision :
Pour un type d'entrée donné, quel est l'écart entre la consigne et la sortie ? (erreurs statique et de traînage).
Plus l’écart entre ces grandeurs est petit, plus l’asservissement est précis.
La précision dynamique : L’erreur dynamique est l’écart entre la sortie et la consigne pendant l’évolution
de ces signaux. Un écart transitoire apparaît à chaque changement de consigne ou suite à une perturbation.
1.8.2 La stabilité.
Stabilité : la sortie réussit-elle à se stabiliser ? Est-elle obtenue après de nombreuses oscillations ?
On dit qu'un asservissement est stable si pour une consigne bornée en amplitude, tous les autres signaux
sont aussi bornés en amplitude. Les courbes 1 et 2 de la figure 1.13 sont caractéristiques d’un
asservissement stable. En effet, pour une entrée constante, la sortie évolue et se stabilise à une valeur finale
constante. La courbe 3 est caractéristique d’un asservissement instable : la sortie diverge. Une boucle
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Fig. 1.13
Le Comportement statique
On considère le système étudié en régime permanent constant, i.e. lorsque u(t) = const et que t On peut
alors en calculer le gain statique K :
Le comportement transitoire.
Pour un asservissement stable, lorsqu’une consigne est appliquée ou suite à l’apparition d’une perturbation,
la sortie passe par une phase transitoire avant d’atteindre son état permanent. Il est important de contrôler
cette phase et d’évaluer ses paramètres.
Parmi les paramètres les plus pertinents pour caractériser le comportement transitoire, on définit le
dépassement transitoire et le temps de réponse.
Fig. 1.14
Le dépassement.
Pour illustrer la notion du dépassement, on considère la réponse d’un système asservi représentée par la
figure 1.14. Elle est caractérisée par la présence des oscillations d’amplitudes décroissantes.
Fig. 1.15
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Il faut bien comprendre que ces oscillations apparaissent aussi en tout point de la boucle et en particulier au
niveau du signal de commande, ce qui engendre des sollicitations abusives de l’organe de commande
(Vanne, moteur..). En effet, un tel comportement oscillant se reproduira à chaque variation de la consigne ou
suite à l’effet d’une perturbation.
Afin d’évaluer quantitativement le taux du dépassement, on définit le premier dépassement par :
Dans certaines applications industrielles, le dépassement doit être nul ou très faible. La raison est
généralement liée à la sécurité du personnel et du matériel.
Temps de réponse
Pour chiffrer en pratique la rapidité du régime transitoire, on a l'habitude de considérer le temps de réponse
à 5%; c'est le temps au bout duquel le système a atteint son régime permanent à 5% près et à partir duquel il
ne s'en écarte pas de plus de 5%.
1.8.3 La rapidité.
Rapidité : quelle est la durée nécessaire pour que la sortie atteigne la valeur visée ? (temps de réponse à 2%
ou 5%). Plus le temps de réponse est faible, plus l’asservissement est dit rapide.
La rapidité d'un système asymptotiquement stable se mesure par la durée de son régime transitoire.
Il est pratique de la mesurer grâce à la réponse indicielle.
Pour un système asymptotiquement stable, plus la réponse indicielle converge vite vers la valeur finale, plus
le système est rapide.
Fig. 1.15
18
La comparaison entre les deux réponses ci-dessus permet de conclure que le système asservi dont la réponse
est S1 est plus rapide que l’asservissement de réponse S2.
Système statique
Un système est statique si sa sortie y(t) à l’instant t ne dépend que de l’entrée u(t) au même instant t.
Un tel système réagit donc instantanément, sans retard, sans régime transitoire ou temps d’établissement. Il
est sans mémoire puisque le passé n’influence pas sa sortie présente. Un exemple de système statique est la
résistance électrique idéale.
Système dynamique
Un système est dynamique si sa sortie y(t) dépend non seulement de l’entrée présente u(t) mais aussi des
entrées (sorties) passées.
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Chapitre 2
20
2.1 REPRESENTATION DES SYSTEMES
Pour réaliser une commande automatique d’un système, il est nécessaire d'établir des schémas représentant
ce système et les relations existant entre les entrées (variables de commande) et les sorties (variables de
sortie). L'ensemble de ces relations s'appelle "modèle mathématique" du système.
On distingue différents schémas et différents modèles.
2.1.2. REPRESENTATION PAR SCHEMA PHYSIQUE.
Ce type de schéma utilise la normalisation de la technologie du système à étudier (schéma électrique,
mécanique, électronique,...).
.Exemple 1 : Schéma électrique - circuit RC Le circuit se compose d’une résistance R et d’un condensateur
C en série.
Exemple 2 : Schéma mécanique - masse ressort amortisseur. Le système se compose d'un ressort, d'une
masse M et d'un amortisseur en série.
Système
Fig. 2.3
Si on applique un signal à l'entrée, on recueillera, à la sortie, un signal qui sera liée au signal d'entrée par une
équation différentielle de type :
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2.1.3. REPRESENTATION PAR FONCTION DE TRANSFERT A PARTIR D’UNE EQUATION
DIFFERENTIELLE.
Soit un système décrit par une équation différentielle liant l’entrée u(t) à la sortie y(t) :
On suppose que les conditions initiales sont nulles. Les transformées respectives de l’entrée et de la sortie
sont :
On rappelle que la transformée de Laplace de la dérivée d’ordre n d’une fonction f(t) pour des conditions
initiales supposées nulles, est donnée par :
D’où le rapport :
On appelle respectivement les zéros et les pôles de la fonction de transfert les racines de l’équation N(p) = 0
et D(p) = 0. L’ordre d’un système est défini par le degré de D(p) qui, en général, est supérieur ou égal à ce
lui numérateur pour les systèmes physiques.
C'est aussi le rapport de la transformée de Laplace de la sortie à la transformée de Laplace de l'entrée quand
e p Système physique s ( p)
linéaire H(p)
22
toutes les conditions initiales sont nulles. Dans ce cas, on a :
Exemple1 :
Afin d’illustrer cette forme de représentation, on considère le circuit électrique suivant :
Fig. 2.4
u(t) étant l’entrée de ce système. Si on s’intéresse en particulier à la tension aux bornes de l’inductance L;
y(t) définie alors la grandeur de sortie.
Ce circuit est régi par les équations suivantes :
Exemple2 :
23
Exemple3 :
La modélisation de l’ensemble moteur + charge est réalisable à partir des équations de base de la machine à
courant continu et du principe fondamental de la dynamique.
Equation électrique
Equations électromécaniques
où
Représente le couple électromagnétique fourni par le moteur,
E la force contre électromotrice générée par le moteur
U la tension d’induit
R, L la résistance et l’inductance d’induit
J le moment d’inertie du moteur
F le coefficient de frottement visqueux de l’ensemble moteur + charge (on considérera le couple de
frottement sec comme étant nul)
Donc l'équation du moteur à courant continue qui lie la tension d'alimentation à la vitesse de rotation est
comme suit:
24
2.1.4. LA TRANSFORMEE DE LAPLACE
Pour t ≥ 0
Avec p une variable complexe.
On note F(p) = L [f(t)] et f(t) = L -1[F(p)] et on dit que F(p) est la transformée de Laplace de f(t) et que f(t)
est l'original de F(p).
En pratique on utilise la transformée de Laplace restreinte qui ne s'applique qu’aux fonctions causales (c'est
à dire aux fonctions nulles lorsque t<0).
B. Principales propriétés :
Les principales propriétés de la transformée de Laplace sont :
Linéarité :
Soient a et b deux constantes, la fonction f(t) = a.f1(t) + b.f2(t) a pour transformée de Laplace : F(p)=
a.F1(p) + b.F2(p).
Translation :
La fonction g(t) = f(t).e-a.t a pour transformée de Laplace G(p) =F(p+a).
Théorème du retard :
Soit f une fonction dont la transformée de Laplace est et soit g la fonction présentant un
retard par rapport à f telle que alors on a :
25
Dérivation :
Ordre 1:
Ordre n:
Si les conditions initiales f (0+)et f (n-1) (0+) sont nulle, ce qui est généralement le cas, alors on aura :
Intégration :
En considérant les conditions initiales nulles :
N.B :
Lorsque les conditions initiales sont nulles, on peut retenir simplement :
- Dériver dans le domaine temporel revient à multiplier par p dans le domaine fréquentiel.
- Intégrer dans le domaine temporel revient à diviser par p dans le domaine fréquentiel.
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Transformées usuelles
F(p)
f(t)
Echelon A A
p
Dirac 1
A.t A
p2
e at 1
pa
sin wt w
p w2
2
sinh wt w
p w2
2
e at sin wt w
p a 2 w 2
coswt p
p w2
2
coshwt p
p w2
2
pa
p a 2 w 2
e at
coswt
tn n!
p n 1
t 1
1 e
p1 p
1
p a 2
te at
27
2.1.5. REPRESENTATION PAR LE SCHEMA FONCTIONNEL.
La représentation par le schéma fonctionnel, appelé aussi diagramme fonctionnel, permet de représenter de
manière graphique un système physique. C’est un moyen à la fois utile et commode pour représenter les
relations fonctionnelles entre les différents organes d’un système de commande.
2.1.7 Schéma canonique d’un système asservi.
Matériellement, un système de commande en boucle fermée est constitué de plusieurs organes. Le schéma
fonctionnel est constitué de plusieurs blocs connectés les uns aux autres par les signaux d’entrée et de sortie.
Par une série de transformation, ce schéma fonctionnel peut être réduit au schéma canonique suivant :
Fig. 2.19
Ce schéma permet d’introduire les principales fonctions de transfert de l’asservissement:
Fonction de transfert de la
chaîne directe:
Fonction de transfert de la
chaîne de retour :
Fonction de transfert en
boucle ouverte :
Fonction de transfert de
l’erreur :
Fonction de transfert en
boucle fermée:
Fig. 2.20
28
Le comportement de ce circuit est décrit par les équations suivantes :
Fig. 2.21
En appliquant les règles précédentes, ce schéma se réduit aux schémas suivants:
Fig. 2.22
Le dernier bloc contient la fonction de transfert du système à partir de laquelle on peut déduire l’équation
différentielle reliant us(t) à ue(t) en utilisant la transformée de Laplace inverse :
Relation qu’on aurait pu déterminer également à partir des équations temporelles en éliminant le courant i(t).
Exemple 2
Fig. 2.4
Le comportement de ce circuit est décrit par les équations suivantes :
29
Après la simplification et l’élimination des variables I1 et I2 et l’application de la transformée de Laplace
nous trouvons la fonction de transfert du circuit :
Exemple 3 :
Le mouvement de rotation de l’arbre d’un moteur à courant continu de type ‘’excitation indépendante’’
résulte de l’action du champ magnétique produit par le circuit inducteur, sur le circuit de l’induit. La
variation du couple moteur appliqué sur l’arbre peut s’obtenir par la variation du courant inducteur tout en
maintenant le courant induit constant (commande par l’inducteur).
On propose d’établir un schéma fonctionnel du moteur électrique.
On suppose pour la mise en équation que le couple résistant est formé des composantes suivantes :
Fig. 2.23
Le couple moteur m est proportionnel au courant inducteur; soit m = KcI. La tension de commande V est
appliquée au circuit inducteur de résistance R et d’inductance L.
On commence par établir d’abord les équations électrique et mécanique du système :
Equation de l’inducteur :
30
Ces équations se traduisent par le schéma fonctionnel suivant :
Fig. 2.24
Ce schéma se réduit en un seul bloc contenant la fonction de transfert du moteur :
Fig. 2.25
Opérations sur les transferts
Il est constitué essentiellement de :
Bloc
Le bloc possède une entrée E(p) et une sortie S(p) à l’intérieur duquel on précise l’élément (constituant)
qu’il représente, ou on inscrit la fonction de transfert G(p) ou simplement G de l’élément. Celle-ci peut être
déterminée d'après les équations de fonctionnement de l’élément.
S(p) = G(p).E(p)
Fig. 2.5
Flèches : chaque flèche représente une grandeur physique entrant ou sortant d’un élément,
Le sens des flèches est important; il permet de distinguer l’entrée de la sortie.
Jonction
Une jonction permet de prélever une information en un point d’un schéma fonctionnel.
Fig. 2.6
La variable de la branche 1 est identique à celle de la branche 2. Un prélèvement d’information ne modifie
pas la variable.
Sommateur
Fig. 2.7
31
Le sommateur permet d’additionner algébriquement des variables entre elles. Il possède plusieurs entrées
mais une seule sortie. Dans l’exemple de la figure 2.25, on a :
S = E1 + E2 – E3
Comparateur
Fig. 2.8
C’est un cas particulier du sommateur. Un comparateur permet d’élaborer la différence entre deux entrées
(de comparer) :
S = E2 – E1
FIG 2.9
La fonction de transfert de l'ensemble est égale au produit des fonctions de transfert de chaque
élément :
Mise en parallèle:
Soient n éléments de fonction de transfert G1 (p) .......Gn (p) mis en parallèle
FIG 2.10
32
Soit un système formé par la mise en parallèle de deux sous systèmes de fonction de transfert H1 et
H2.
La fonction de transfert de l'ensemble est :
є =E-M
S1=K.E et S2=K.M
єs = K є S =G єs
є = S1- S2 S =G є S =KG (E - M)
S = KG (E - M)
Fig 2.11 Fig. 2.12
De la transformation ci-dessus, on peut déduire que les deux schémas suivants sont équivalents :
Exemple 3 : Réduction d’un schéma fonctionnel (Cas où les boucles ne se chevauchent pas).
Fig. 2.26
En appliquant les règles précédentes, on a les schémas successifs suivants:
Fig. 2.27
Fig. 2.28
D’où le schéma fonctionnel canonique :
34
Fig. 2.29
Il peut se réduire en un seul bloc contenant la fonction de transfert en boucle fermée :
Fig. 2.30
Exemple 5 : Réduction de schéma fonctionnel (Cas où les boucles se chevauchent)
Fig. 2.31
On note que S = G4 z et e3 = x – y = G2 e2 - H1 S et d'où e3 = G2 e2 - H1 G4 z. Ce qui se traduit par le schéma
équivalent suivant :
Fig. 2.34
Les boucles ne sont plus à présent chevauchées et on peut alors appliquer la même procédure que dans
l’exemple précédent. On trouve :
35
Fig. 2.35
Remarque : On peut procéder par calcul algébrique pour réduire un schéma fonctionnel. En effet, on
introduit des variables intermédiaires dans le schéma initial et on écrit les relations algébriques reliant ces
variables. On élimine par la suite toutes les variables intermédiaires pour trouver la relation entre E et S.
A titre d’exemple, on considère l’exemple de la figure 2.43 :
S = G4 z z = G3 e3 e3 = G2 e2 – H1 S
e2 = G1 e1 – H2 z e1 = E – H3 S
Soit :
S = G4 G3 e3 = G3 G4(G2e2–H1S) = G3G4 G2(G1e1–H2 S/G4)
S = G1 G2 G3 G4 (E – H3 S) – G2 G3 G4 H2 S /G4).
De cette relation, on déduira la relation entre E et S.
36
Chapitre 3
37
3.1. Entrées canoniques.
L’échelon u(t):
Appelée aussi Existence ou fonction d’Heavyside. Elle correspond à un changement brusque de
consigne (saut). Cette fonction est définie par :
La rampe r(t) :
38
3.2 Réponse d'un système asservi aux entrées canoniques
A. Définition :
Un système (linéaire continu invariant) est dit de premier ordre, lorsqu’il est régit par une équation
différentielle linéaire à coefficients constants du premier ordre de la forme:
La loi des mailles permet d’écrire : La loi des mailles permet d’écrire :e(t)= s(t)+ R.i(t)
Or
D’où :
39
On a bien un système de 1er de fonction de transfert :
D’où :
Valeurs remarquables :
0 T 2T 3T
T T 2T 3T 5T
40
3.2.4 Systèmes du deuxième ordre.
A. Définition :
Un système linéaire continu et invariant d'entrée e(t) et de sortie s(t), est dit de second ordre, lorsqu’il est
régit par une équation différentielle linéaire à coefficients constants de second ordre de la forme :
(E1) :
2
Soit en divisant par 0
Exemple :
On considère le système électrique suivant :
Circuit R-L-C
Méthode1 : En déterminant en premier lieu l’équation différentielle liant s(t) à e(t) :
41
D’où la fonction de transfert :
D’où
Régimes de fonctionnement :
Notons par D(p) le dénominateur de
42
La décomposition en éléments simples de S(p) et la transformée de Laplace inverse permettent de
déterminer s(t) :
L’évolution de s(t) (pour différentes valeurs de est donnée par la figure suivante :
Réponse indicielle unitaire (E=1) d’un système de second ordre (K=1, = {1, 2, 3}, = 5 rad/s)
Remarque :
On remarque bien la ressemblance de la réponse indicielle du système de second ordre hyper amorti (ou à
fort amortissement) avec celle du premier ordre, toutefois il est important de noter que la pente de la
tangente à l’origine est nulle. L’allure de la sortie présente une légère courbure au début de son évolution.
43
Réponse indicielle unitaire (E=1) d’un système de second ordre (K=1, = 0,3, = 5 rad/s)
La réponse présente la forme d’une sinusoïde amortie de pulsation (c’est la pseudo pulsation ou pulsation
propre amortie (rad/s)), de pseudo période : p
Remarque :
La réponse indicielle d’un système de second ordre tend vers la valeur finale K.E, sauf que le comportement
du système à faible amortissement est oscillant, il présente un dépassement, contrairement à celui du
système à fort amortissement où la valeur finale est atteinte sans jamais la dépasser. Cette propriété du non
dépassement est exigée dans certains asservissements où le dépassement est interdit.
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Chapitre 4
Les Régulateurs
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4.1 Introduction
On s’intéresse dans ce chapitre à l’étude des actions du module PID composé par les trois actions de base.
On mettra en évidence l’effet produit par chaque action dans une boucle de régulation, ses avantages ainsi
que ses limitations.
Le régulateur, dont la fonction de transfert est désignée par Gc(s) ("controller", Regler), est situé en amont
du système à régler Ga(s).
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Le régulateur a pour charge de maintenir le signal d’erreur e(t) aussi proche de zéro que possible ; dans ce
but, il fournit au système à régler la commande u(t) telle que l’image y(t) de la grandeur réglée obtenue par
mesure tende à correspondre à la consigne w(t).
La commande u(t) est construite sur la base des signaux de consigne w(t) et de mesure y(t) de la grandeur
réglée selon la loi de commande u(t) = u (w(t); y(t))
Réalisée par une électronique de signal (amplificateurs opérationnels) voire implantés dans un
microprocesseur, cette commande est en général d’un faible niveau de puissance, raison pour laquelle un
amplificateur de puissance
est normalement intercalé entre le régulateur et le processus à proprement parler. Ledit amplificateur de
puissance fait dès lors partie intégrante du système à régler .
Appliquée au système à régler, la commande u(t) provoque donc une modification de la grandeur réglée y(t).
Le régulateur en tenant compte pour former u(t), on constate que y(t) apparaît :
– à l’origine de l’action entreprise par le régulateur ;
– comme conséquence de cette action.
Représenté graphiquement sous forme de schéma fonctionnel, le système présente donc une boucle, i.e. une
boucle de contre-réaction.
La loi de commande du régulateur peut être très simple (régulateur toutou-rien, appelé aussi régulateur à
action à 2 positions)
u(t) = umax si e(t) > 0
u(t) = umin si e(t) < 0
ou beaucoup plus compliquée (régulateurs flous, réseaux de neurones).
4.2 Régulateur à action proportionnelle (P)
Le régulateur à action proportionnelle, ou régulateur P, a une action simple et naturelle, puisqu’il construit
une commande u(t) proportionnelle à l’erreur e (t). Cette action s’apparente à un effet ressort (ressort de
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rappel). Il agit principalement sur le gain du système asservi et permet donc d’améliorer notablement la
rapidité, la précision et la stabilité.
– Loi de commande du régulateur P :
Bande proportionnelle
Remarque : Dans un régulateur industriel, on n’affiche pas directement Kp, mais plutôt la bande
proportionnelle définie par :
BP%=100x1/Kp
• Variation en % de l’entrée du régulateur qui fait varier la sortie de 100% .
• BP%=100/K .
• BP de l'ordre de 3 à 400% dans les régulateurs électroniques. Dans les régulateurs industriels, elle est
appelée Xp.
• Bp = Xp E/100 E: Echelle de mesure du régulateur (ex : 0/100°C)
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4.3. Régulateur à action intégrale (I)
Le problème de l’erreur statique
Les exemples des asservissements de vitesse et de température vus précédemment ont montré qu’un
système, même contre-réactionné par un régulateur P, pouvait présenter une erreur permanente en régime
permanent constant. Cette erreur intervenant alors que les signaux d’entrée (consigne ou perturbation) sont
constants, on la désigne par erreur statique.
Pour remédier au problème du statisme la solution consiste à intégrer l’erreur. La loi de commande pour un
intégrateur pur, la loi de commande s(t) est de la forme:
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1/Ti grand 1/Ti faible
Dans l’industrie, on utilisera l’action I chaque fois qu’on a besoin, pour des raisons technologiques, d’avoir
une précision parfaite - exemple : la régulation de la pression ou de la température dans un réacteur
nucléaire-
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4.4 Régulation P I
– Loi de commande du régulateur PI :
Le régulateur PI est le régulateur le plus utilisé en pratique où ses contributions à la précision mais aussi à la
robustesse du système asservi sont particulièrement appréciées.
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4.5. Régulateur dérivateur pur (D) et régulateur dérivateur filtré.
La constante de temps Td de dimension l’unité de temps est appelée la constante de temps de dérivation.
Elle intervient également comme un gain.
La fonction de transfert de ce type de correcteur est purement théorique : un système physique ne peut pas
avoir un numérateur de degré supérieur à celui du dénominateur.
Le correcteur approchant le mieux l’effet dérivé tout en étant réalisable est un correcteur dérivateur filtré de
la forme :
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4.5 Régulateur PD
On notera que l’action D ne permettant pas la transmission d’un signal constant, elle doit donc toujours
s’accompagner au moins d’une action P en parallèle (régulateur PD).
Un régulateur PID est un régulateur qui dispose des trois actions P, I et D. Son intérêt est de réunir les effets
positifs des trois correcteurs de base. Grâce au terme I, il permet l’annulation d’une erreur statique tout en
autorisant grâce à l’action D des performances de rapidité supérieures à celles d’un régulateur PI.
– Loi de commande du régulateur PID :
Sous forme d’un tableau récapitulatif, on résume les avantages et les limitations des actions de base des
régulateurs PID :
Tableau d’influence
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4.8. Structure des régulateurs électroniques.
Les différentes structures suivantes sont apparues grâce à l’emploie des amplificateurs opérationnels. On
distingue trois structures pour les régulateurs PID:
§ La structure parallèle :
§ La structure mixte
§ La structure série
Il arrive dans certaines situations qu’on soit amené de passer d’une structure à une autre. Par exemple,
certaines méthodes de synthèse des régulateurs PID supposent que le régulateur est de type mixte, or si le
régulateur disponible est de type parallèle ou série, il convient alors de trouver les paramètres de ces derniers
pour qu’ils soient équivalents au premier. Par équivalence de deux régulateurs de structure différente, on
entend qu’ils ont la même réponse à la même excitation du moins de point de vue théorique.
On donne quelques exemples de calcul pour passer d’une structure donnée à une autre et puis on résume
dans un tableau les formules générales de passage pour toutes les transformations.
Pour ce faire, on note :
Kpp, Tip, Tdp : les paramètres du régulateur à structure parallèle;
Kps, Tis, Tds : les paramètres du régulateur à structure série;
Kpm, Tim, Tdm : les paramètres du régulateur à structure mixte.
a- Exemple : passage de mixte à parallèle et inversement
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Le tableau suivant donne l’ensemble des relations pour passer d’une structure à une autre.
De série *
De
*
parallèle
De
*
mixte
Remarque : On note que certaines transformations sont conditionnelles : Le terme sous la racine carrée doit
positif ou nul.
b- Exemple d’application numérique
On cherche à déterminer le régulateur PID série équivalent au régulateur PID parallèle suivant :
D’après les notations utilisées, on a : Kpp=2, Tdp=0.1, Tip=0.5. La condition de transformation de parallèle
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