Electricite Et Magnetisme 2 PDF
Electricite Et Magnetisme 2 PDF
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Magnétisme 2
Note
Ce document est publié sous une licence Creative Commons 2.5 de paternité
(la moins restrictive).
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Attribution
http://creativecommons.org/licenses/by/2.5/
License (abbreviated “cc-by”), Version 2.5.
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III. Temps____________________________________________________ 3
V. Justification _______________________________________________ 4
VI. Contenu__________________________________________________ 4
6.1 Résumé_ ____________________________________________ 4
6.2 Grandes lignes________________________________________ 5
6.3 Représentation graphique________________________________ 5
I. Électricité - Magnétisme 2
par Dr. Henri RASOLONDRAMANITRA
Pour suivre ce cours, l’apprenant(e) doit avoir suivi avec succès le module
III. Temps
120 heures réparties entre les unités d’apprentissage comme suit :
1. Les circuits à courant alternatif- Les ponts en courant alternatif : 30heures
2. Le champ magnétique et les particules chargées- Inductance : 30heures
3. Les propriétés magnétiques de la matière : 30heures
4. Les équations de Maxwell- Les ondes électromagnétiques : 30heures
IV. Matériel
Ordinateur avec connexion Internet, imprimante, Microsoft office, logiciel Ma-
thType.
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V. Justification du module
L’électromagnétisme est une partie de la physique dont les applications dans la vie
quotidienne sont innombrables et fascinantes. On peut citer entre autres la télévi-
sion, la radio, la téléphonie mobile qui utilisent les ondes électromagnétiques pour
leur fonctionnement. Le présent module aidera l’apprenant(e) à acquérir quelques
bases indispensables pour la compréhension de ce domaine. Il permettra également
à l’apprenant(e) de renforcer ses compétences dans la perspective de l’enseignement
de cette discipline.
VI. Contenu
6.2 Contenu/contour
ELECTRICITE ET MAGNETISME 2
INDUCTANCE
EQUATIONS DE MAXWELL
ONDES ELECTROMAGNETIQUES
Université Virtuelle Africaine
- Comprendre les relations de phase entre la tension appliquée aux bornes d’un
circuit à courant alternatif et le courant qui le parcourt
- Comprendre la notion d’impédance
- Comprendre le phénomène de résonance dans un circuit RLC série
- Connaître l’Effet Hall
- Comprendre le principe de fonctionnement d’un cyclotron
- Connaître la loi de Lenz
- Connaître le phénomène d’autoinduction
- Connaître le phénomène d’induction mutuelle
- Connaître les propriètés magnétiques de la matière
- Connaître les equations de Maxwell
- Comprendre le phénomène de transport d’énergie par une onde électroma-
gnétique
- Comprendre la notion de polarisation d’une onde électromagnétique
Université Virtuelle Africaine
Questions
Dans tout ce qui suit, cocher les bonnes réponses
Exercice 1
On considère le circuit ci-dessous
Exercice 2 :
On considère le circuit
Exercice 3 :
Soit le circuit ci-dessous :
q 1 : ε1 - ε 2 = R 1 I1 + R 3 I 3
q 2 : ε1 + ε 2 = R 1 I1 + R 3 I 3
q 3 : ε 2 - ε1 = R 1 I1 + R 3 I 3
Université Virtuelle Africaine 12
Exercice 4
→
Considérer la figure ci-dessus. Un électron pénètre avec une vitesse V horizontale
→ →
dans une région où règnent un champ électrique E et un champ magnétique B .
→ →
B est perpendiculaire à la direction de V comme l’indique la figure. Sachant que
→
l’électron n’est pas dévié de sa trajectoire initiale, E est dirigé suivant :
q 1 : l’axe des y dans le sens positif
q 2 : l’axe des y dans le sens négatif
q 3 : l’axe des z dans le sens négatif
Exercice 5
Un électron est placé entre les armatures d’un condensateur plan chargé comme
l’indique la figure. On suppose qu’il est initialement ou repos et on néglige son
→ →
poids. La force qui s’exerce sur l’électron est F = e E .
q 1 : vrai
q 2 : faux
Université Virtuelle Africaine 13
Exercice 6
Exercice 7
→
Dans le système international, l’induction magnétique B est exprimée en Wb
q 1 : vrai
q 2 : faux
Exercice 8
→
Une spire, d’aire égale à 5,0cm2 est placée dans un champ magnétique B =
→ →
(40 i - 18 k ) 10- 4 T et parallèlement au plan xy. Le flux qui traverse cette spire
est 900nWb
q 1 : vrai
q 2 : faux
Exercice 9
→ → →
Une spire de section S = 30 k m 2 est placée dans un champ magnétique B =
→ →
2 x10- 2 i T . Le flux de B à=travers cette spire est 60 x 10-2 Wb
q 1 : vrai
q 2 : faux
Exercice 10
Une bobine circulaire de rayon 3cm, comportant 50 spires est placée dans un champ
magnétique uniforme B = 0,10 T et parallèle à la normale à sa section. Le flux ma-
gnétique qui traverse cette bobine est 2,83 x 10-4 Wb
q 1 : vrai
q 2 : faux
Université Virtuelle Africaine 14
Exercice 11
ur ur
La loi d’Ampère est : —
∫ B
(C)
• dl =0
q 1 : vrai
q 2 : faux
Exercice 12
Un conducteur rectiligne, linéique, infini est parcouru par un courant d’intensité
I. Le module du champ magnétique en un point situé à une distance r du fil est :
μ0 I
B=
2π r
q 1 : vrai
q 2 : faux
Exercice 13
Un conducteur cylindrique C1, de longueur infinie et de rayon a est parcouru par un
courant d’intensité I. Il est placé à l’intérieur d’un cylindre métallique creux C2 de
même axe. C2 a pour rayon intérieur b, et c pour rayon extérieur (b < c).
Le courant d’intensité I circulant dans C1 revient avec la même intensité dans C2. Le
champ magnétique créé par ce système est nul en un point situé à une distance r de
l’axe et tel que r > c.
q 1 : vrai
q 2 : faux
Exercice 14
Reprendre l’exercice précédent (exercice n°13). Le champ en un point situé à une
distance r de l’axe telle que a < r < b est nul
q 1 : vrai
q 2 : faux
Université Virtuelle Africaine 15
Exercice 15
Reprendre l’exercice n° 13. Le champ en un point situé à une distance r telle que r
< a est nul.
q 1 : vrai
q 2 : faux
Réponses clés
Solution de l’exercice 1
La bonne réponse est « 2 : I = 1A et VAB = 3 V »
En effet nous avons ici un groupement en série. La résistance équivalente du circuit
12 V
est R = R1 + R2 + R3 = 12 Ω. Le courant qui parcourt le circuit est I = =1A
12 Ω
et la différence de potentiel aux bornes de R1 est VAB = R 1 I = (3Ω)(1A) = 3V .
VAB 12V
I2 = = = 2A
R2 6Ω
ε1 - ε 2 - R 1 I1 - R 3 I 3 = 0 ⇒ ε1 - ε 2 = R 1 I1 + R 3 I 3 .
Université Virtuelle Africaine 16
→ →
Wb
En effet le flux magnétique est Φ = B⋅ S , or le champ B est en et la surface
S en m2 m2
Φ1 est :
Φ1 = B S = (0,10T) (3,14) (0,03)2m2 = 2,83 x 10-4Wb
La bonne réponse est donc « 2 : faux ».
→ →
∫ B.dl = μ (I
—
(C )
0 1 − I2 )
→ → → → →
On a : —
∫ B ⋅ dl = μ0 I . Ici B et dl sont parallèles. Le module de B est le même
(C)
μ0 I
B (2π r) = µ0 I ⇒ B =
2π r
Solution de l’exercice 14
Appliquons la loi sur la circonférence (C) de rayon r avec a < r < b. Tout le courant
→ →
I est enlacé par (C) ,donc on a —
∫ B ⋅ dl = μ0 I ⇒ B ne peut pas être nul.
(C)
Solution de l’exercice 15
Le champ B n’est pas nul car une fraction du courant I est enlacée par (C).
Vous avez au moins 75 %, votre intérêt pour le module est évident, Je vous encourage
à persévérer dans le travail.
Vous avez entre 50 % et 75 %, votre résultat est très encourageant. Alors Bon cou-
rage.
Vous avez entre 35 % et 50 %, bien sûr ce n’est pas parfait. Mais vous avez vraiment la
volonté de réussir dans ce domaine il me semble. C’est cette volonté dont nous aurons
besoin. Je ne vous le cache pas, le domaine que vous avez choisi est très passionnant,
mais il demande beaucoup de travail. Pour commencer, il y a un certain nombre de
rattrapages que vous devez faire. C’est à ce prix que nous pourrons réussir.
Vous avez moins de 35 %, vous avez de gros efforts à faire, puisqu’en plus du module
vous devez revoir vos précédents cours..
X. Activités d’apprentissage
Titre de l’activité
Déphasage entre la tension appliquée aux bornes d’un circuit et le courant qui le
parcourt - Impédance d’un circuit
Consigne : Pour cette activité, si vous avez au moins ¾ des points, vous avez fait
du très bon travail, vous pouvez continuer.
Si vous avez moins de la moitié des points, vous devez relire les lectures proposées
et refaire l’activité.
Si vous avez plus de la moitié des points et moins de ¾ des points, vous avez fait
du bon travail, mais vous devez faire des efforts pour la suite.
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Objectifs spécifiques
Résumé de l’activité
Cette activité est consacrée à l’étude des circuits à courant alternatif et comportant
diverses combinaisons de résistance, d’inductance et de capacité. Vous aurez à exa-
miner les courants I qui s’établissent dans ces circuits lorsqu’ils sont alimentés par
des f.é.m. sinusoïdales U. L’accent sera en particulier mis sur les oscillations de I et
de U pour dégager le déphasage entre eux. En courant alternatif, l’impédance joue le
même rôle qu’une résistance en courant continu et il existe plusieurs démarches pour
la trouver. Vous apprendrez à déterminer l’impédance d’un circuit en :
• considérant la relation qui lie les amplitudes de la tension U et du courant I
ou la relation qui lie leurs valeurs efficaces
• construisant la représentation de Fresnel qui lui correspond
• utilisant son impédance complexe
Lectures appropriées
Ressources appropriées
Liens utiles
http://perso.orange.fr/daniel.robert9/tension_alternative0.html
http://perso.orange.fr/daniel.robert9/tension_alternative1.html
http://www.walter-fendt.de/ph11f/accircuit_f.htm
http://www.univ-lemans.fr/enseignements/physique/02/electri/rlcsinus.html
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Description de l’activité
Cette activité comporte deux exercices sous forme de QCM et des exercices à correc-
tion subjective (exercices à réponses divergentes) qui vont permettre à l’apprenant(e)
de savoir son degré de maîtrise des thèmes d’étude : Circuits à courant alternatif -
Déphasage entre la tension appliquée aux bornes d’un circuit et le courant qui le
parcourt – Impédance, et des résumés de ce qu’il faut retenir après chaque exercice
résolu. L’exercice 1 comporte deux parties
Les exercices sont obligatoires. Chaque réponse fausse des deux premiers exerci-
ces est associée à un exercice de remédiation résolu permettant à l’apprenant(e) de
connaître l’origine de son erreur.
Évaluation formative
Exercice 1
Cocher la bonne réponse.
On dispose d’une bobine d’inductance L = 0,3H, d’une résistance R = 80Ω et d’un
condensateur de capacité C = 50 µF.
a- La bobine et la résistance sont montées en série avec une tension U = Um
sinωt de valeur efficace 120V et de fréquence 60Hz. L’impédance de ce circuit
est :
❑ 113 Ω
❑ 53 Ω
❑ 80 Ω
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❑ 138,5 Ω
❑ 96 Ω
❑ 100 Ω
Exercice 2
Une résistance R et une inductance L sont montées en série aux bornes d’une source
de tension alternative U = Um sinωt. L’impédance complexe de ce circuit est :
1
❑ R+
jCù
❑ R + jLω
1 1
❑ +
R jLù
Université Virtuelle Africaine 25
Activités d’apprentissage
- consulter les objectifs à atteindre pour identifier les points essentiels dans les
cours à lire
- lire attentivement les « lectures appropriées »
- procéder à un travail collaboratif pour résoudre les exercices
Les apprenants seront répartis en groupe de travail suivant leur nombre. Chaque groupe
désigne un rapporteur. Tous les groupes cherchent en même temps l’exercice 1. Au
bout d’une heure de temps et sous la direction d’un tuteur, les rapporteurs échangent
par chat les solutions proposées par leur groupe. Les autres membres du groupe ont
accès au chat. Le chat est enregistré. Le professeur titulaire du cours ou le tuteur
corrigeront le chat ensuite rendront accessible le corrigé de l’exercice 1 dans l’espace
de travail réservé aux apprenant(e)s.
Pour l’exercice 2, les groupes cherchent séparément la solution qu’ils envoient par
leurs rapporteurs au professeur titulaire du cours par e-mail en fichier attaché. Après
correction des différentes productions, le professeur met à la disposition des différents
groupes le corrigé dans un espace de travail réservé aux apprenant(e)s
Le schéma suivant résume l’itinéraire qui vous est proposé dans cette activité.
Un résumé
Réponses clés
Exercice 1-a
❑ 113 Ω. Ce n’est pas la bonne réponse. Cette valeur correspond à la réactance
inductive de la bobine d’inductance L = 0,3H branchée aux bornes de la source
de tension alternative U = Um sinωt de fréquence 60Hz.
Pour en savoir plus et pour renforcer vos acquis :
- établissez la relation de phase entre la tension aux bornes de l’inductance
L et le courant qui la traverse.
- Donnez l’expression de la réactance inductive et calculez- la.
Pour renforcer vos acquis, utilisez la représentation de Fresnel pour établir l’ex-
pression de son impédance et décrire la relation de phase entre la tension appliquée
U et le courant.
Exercices de remédiation
dIL
VL = L = U m sinωt
dt
En intégrant, on obtient :
Um U π π
IL = - cosωt = m sin (ωt- ) = ILm sin (ωt- ).
ωL ωL 2 2
Um Um
ILm = = (1) est l’amplitude de courant. Cette relation (1) nous rappelle
ω L XL
la forme de la loi d’Ohm (U = RI).
q
VC = = Umsinωt (d.d.p aux bornes du condensateur)
C
dq
Le courant instantané qui parcourt ce circuit est : IC =
dt
On obtient :
π
IC = ωCUm cos ωt = ωCUmsin (ωt + )
2
Um U
ICm = ωCUm= = m (amplitude de courant).
1
( ) XC
ωC
XC est appelée réactance capacitive.
1 1 1
A.N. XC = = = ≈ 53 Ω.
ω C 2π f C 2π x 60Hz x 5010-6 F
Université Virtuelle Africaine 30
La d.d.p aux bornes de cette résistance dans ce cas est :
Um
VR = RIR = U m sinωt ⇒ IR = sinωt. Le courant et la tension sont en phase.
R
Um
Ou IR = IRm sinωt avec IRm =.
R
U 2m = VR2m + VLm
2
⇒ U 2m = I2m (R 2 + X 2L )
Um = Im R 2 + X 2L = Im Z avec
Z = R 2 + X 2L
Université Virtuelle Africaine 32
VLm X L 113
tanΦ = = = = 1,4125.
VR m R 80
2
m
= I 2m (R 2 + X C2 )
U
Um = Im R 2 + X C2 = Im Z avec
Z= R 2 + X C2
VC m XC 53
tanΦ = = = = 0,6625.
VR m R 80
U 2m = [R 2 + (X L -XC )2 ] I2m
Um = Im R 2 + (X L − XC )2 = Im Z avec Z = R 2 + (X L − XC )2
VLm − VC m
tanΦ = .
VR m
X L − XC 113 − 53
= = = 0,75
R 80
R
Remarquez aussi que cosΦ =
Z
Exercice 1-b
Solution détaillée
Reprenons les résultats que nous avons trouvés dans l’étude du circuit R- L- C
série :
Z = 100Ω
tanΦ = 0,75 ⇒ Φ = 37°
ou Φ = 0,6458 rad
tanΦ est positif, donc la tension est en avance de Φ sur le courant.
Le courant instantané qui parcourt le circuit est alors : I = Im sin(ωt- Φ) (1) avec Φ
ici exprimé en radian : ω = 2πf = 2π x 60 Hz = 120πrads-1.
U
Im = m
Z
( Im : amplitude de courant ; Um : amplitude de tension)
Université Virtuelle Africaine 36
120 2
D’où Im = = 1,70 A
100
La relation (1) devient :
I = 1,70 sin (120πt -0,6458)
I = 1,70sin (120πt + 0,6458) Faux ! En effet cette expression, décrit un courant qui
est en avance de phase par rapport à la tension appliquée or c’est juste le contraire
qui se passe ici : le courant est en retard de Φ = 0,6458 rad sur la tension.
Visite de sites
Les sites suivants vous proposent des animations des phénomènes physiques relatifs
au thème de votre étude. Deux recommandations pour mieux progresser :
- observez chaque animation attentivement
- ce que vous remarquez lors de ces animations, tâchez de le mettre en relation
avec tout ce que vous avez appris au cours des étapes précédentes.
http://perso.orange.fr/daniel.robert9/tension_alternative0.html
http://perso.orange.fr/daniel.robert9/tension_alternative1.html
Ces deux sites abordent respectivement l’étude des caractéristiques des circuits ca-
pacitifs et inductifs et expliquent en détails les réactances capacitive et inductive et
le déphasage entre la tension et le courant dans ces circuits.
http://perso.orange.fr/daniel.robert9/tension_alternative1.html
http://www.walter-fendt.de/ph11f/accircuit_f.htm
Vous pouvez visualiser sur ces sites les diagrammes de Fresnel et les oscillations de
tension et de courant qui correspondent à :
- un circuit comportant uniquement une résistance
- un circuit comportant uniquement une inductance
- un circuit comportant uniquement une capacité
http://www.univ-lemans.fr/enseignements/physique/02/electri/rlcsinus.html
Il s’agit ici d’une étude des circuits RLC série. Ce site montre :
- une animation des oscillations de tension et d’intensité
- des courbes d’intensité et de déphasage
Université Virtuelle Africaine 37
Résumé 1
Um
- Im = ; impédance Z = R 2 + X 2L
Z
R
- cosΦ =
Z
Université Virtuelle Africaine 38
Um
- Im = ; impédance Z = R 2 + X C2
Z
R
- cosΦ =
Z
Le circuit est constitué - L’angle de déphasage entre la tension U et
d’une résistance R, d’une
inductance L et d’une ca- X L − XC
le courant I est tel que tanΦ = .
pacité C montées en série R
avec U.
Si tanΦ est positif alors U est en avance de
Φ sur I ; si tanΦ est négatif alors U est en
retard de Φ sur I.
Um
- Im= ;Z = R 2 + (X L -XC )2
Z
R
- cosΦ =
Z
Corrigé de l’exercice 2
1
R+ . Ceci ne peut être la bonne réponse car le circuit ne comporte pas de
jCù
capacité. Cette expression représente plutôt l’impédance complexe d’un circuit
composé d’une résistance et d’une capacité connectées en série et branché aux
bornes d’une source de tension U = Um sinωt.
R + jLω. Bravo. Bonne réponse. Nous avons ici un montage en série. Dans un
montage en série, les impédances complexes des différents éléments s’ajoutent.
Rappelez-vous aussi que le module de l’impédance complexe donne l’impédance
1 1
+ est relié à l’impédance complexe d’un circuit constitué d’une résis-
R jLù
tance et d’une inductance montées en parallèle aux bornes d’une source de tension
alternative U = Umsin ωt. Ce n’est donc pas la bonne réponse.
Exercice complémentaire : pour en savoir plus, cherchez l’impédance de ce circuit.
1ère méthode
Utilisons l’impédance complexe Z .
1 1 1 1 1
Nous avons = + = +
Z R jLω R jX L
1 jRX L jRX L (R − jX L )
➔ Z= = =
1 1 R + jX L R 2 + X 2L
+
R jX L
RX 2L + jR 2 X L
Z=
R 2 + X 2L
2 2
⎛ RX 2L ⎞ ⎛ R 2 X L ⎞ R 2 X 2L (R 2 + X 2L )
Z= ⎜⎝ R 2 + X 2 ⎟⎠ + ⎜⎝ R 2 + X 2 ⎟⎠ =
L L (R 2 + X 2L )2
RX L
Z=
R 2 + X 2L
2ème méthode :
On utilise la représentation de Fresnel pour les courants.
Remarquons que VL = VR = U, VL et VR étant respectivement les différences de
potentiel aux bornes de l’inductance et de la résistance.
IR et VR sont en phase.
VL est en avance de 90° sur IL donc il s’ensuit que IL est en retard de 90° sur IR
(voir VL = VR et IR et VR sont en phase).
IR
Φ
IL
I
2
⎛ U⎞ ⎛ U ⎞
2
2 2
On a alors : I = I + I = ⎜ ⎟ + ⎜
2
R
⎝ R ⎠ ⎝ X L ⎟⎠
L
1 1
➔I=U + 2
R 2
XL
On en déduit l’impédance Z :
Université Virtuelle Africaine 41
1 1 R 2 X 2L RX L
Z= = = =
1 1 R 2 + X 2L R 2 + X 2L R 2 + X 2L
+ 2
R 2
XL R 2 X 2L
Résumé 2
1
- Remplacer chaque capacité C par son impédance complexe .
jωC
- Garder inchangées les résistances Ohmiques R.
- Additionner les impédances complexes de ces différents éléments
pour un montage en série.
- Additionner les inverses des impédances complexes de ces diffé-
rents éléments pour un montage en parallèle.
y
alors tanΦ = .
x
Auto évaluation
Guide de l’enseignant
Titre de l’activité
Consigne : Pour cette activité, si vous avez au moins ¾ des points, vous avez fait
du très bon travail, vous pouvez continuer.
Si vous avez moins de la moitié des points, vous devez relire les lectures proposées
et refaire l’activité.
Si vous avez plus de la moitié des points et moins de ¾ des points, vous avez fait
du bon travail, mais vous devez faire des efforts pour la suite.
Objectifs spécifiques
Résumé de l’activité
Cette activité porte encore sur les circuits à courant alternatif. Il s’agit cette fois - ci
d’étudier le phénomène de résonance dans un circuit comportant en série une résis-
tance, une capacité et une inductance et aux bornes duquel on fait agir une tension
sinusoïdale dont on fait varier la pulsation tout en gardant son amplitude constante.
Vous aurez à analyser les effets de cette variation sur l’amplitude du courant et sur
l’impédance du circuit. Vous aurez à dégager les caractéristiques de l’état de réso-
nance. Un complément de cours sur les notions de « bande passante » et de « facteur
de qualité » vous est aussi proposé.
Université Virtuelle Africaine 43
Lectures appropriées
Ressources pertinentes
Liens utiles
http://labo.ntic.org/RLC_serie/RLC.html
http://hebergement.ac-poitiers.fr/l-cc-angouleme/coulomb-exos-phy/applets/
RLC_serie/RLC.htm
http://perso.orange.fr/olivier.granier/electro/simul/cour_rlc/circuitRLC4.htm
Université Virtuelle Africaine 44
http://www.fundp.ac.be/sciences/physique/didactique/elec/RLC4.php
http://www.fundp.ac.be/sciences/physique/didactique/elec/RLC3.php
http://perso.orange.fr/olivier.granier/electro/simul/cour_rlc/circuitRLC3.htm
http://sitelec.free.fr/cours/rlcseries.pdf
http://www.physique-eea.unicaen.fr/enseignement/deug-st/sm/dsm153/poly/
dsm153-e.pdf
http://www.unilim.fr/pages_perso/frederic.louradour/Oscillo_2.PDF
Description de l’activité
S’entraîner
S’évaluer
Université Virtuelle Africaine 45
Évaluation formative
Pour ce qui va suivre, on raisonnera sur les valeurs efficaces. La courbe ci-dessous
décrit Ieff en fonction de ω. Cette courbe présente un maximum pour ω = ω0.
A- Bande passante
Université Virtuelle Africaine 46
B- Facteur de qualité
Consigne :
Montrez que :
- la bande passante a pour expression Δω = ω2- ω1 = R / L
- le facteur de qualité s’écrit : Q = ω0 / Δω = L ω0 / R = 1 / (CR ω0 ) = (1 / R)(
L / C )1/2
Démonstration
1 2
Z(ω ) = R 2 + (Lω − )
Cω
Université Virtuelle Africaine 48
U eff
Ieff(ω) = Z(ω )
⇒ • à la résonance
ω = ω0
Z(ω 0 ) = R
U eff U eff
Ieff(ω0) = = (2)
Z(ω 0 ) R
⇒ • pour ω = ω1
U eff
Ieff(ω1) =
Z(ω 1 )
⇒ • pour ω = ω2
(3)
U eff
Ieff(ω2) =
Z(ω 2 )
Il faut maintenant déduire de l’expression (4) une relation qui permet de trouver
ω1 et ω2
Z 2 (ω ) = 2 R 2
Université Virtuelle Africaine 49
1 2
R 2 + (Lω − ) = 2 R2
Cω
1 2
(Lω − ) = R2
Cω
1
(Lω − ) = ±R (5)
Cω
−RC + ∆ −RC − ∆
ω1 = >0 et ω 10 = <0
2LC 2LC
RC + ∆ RC − ∆
ω2 = >0 et ω 20 = <0
2LC 2LC
Université Virtuelle Africaine 50
On ne retient que les valeurs positives car la pulsation est une grandeur positive. La
bande passante est donc :
R
▶ ∆ω = ω 2 − ω 1 =
L
ω0
Le facteur de qualité est : Q=
∆ω
Remplacez Δω
ω0 Lω 0
Q= =
∆ω R
1
A la résonance XL = XC ⇒ Lω 0 =
Cω 0
ω0 Lω 0 1
▶ Q= = =
∆ω R CRω 0
Remplacez ω0
1
ω0 =
LC
ω0 Lω 0 1 1 L
▶ Q= = = =
∆ω R CRω 0 R C
Université Virtuelle Africaine 51
Exercice 1
Soit un circuit série R-L-C branché aux bornes d’une source de tension alternative
U = Um sinωt. On fait varier la pulsation ω tout en gardant constante l’amplitude
Um.
1- Rappeler les caractéristiques de l’état de résonance de ce circuit
2- Tracer en fonction de ω et dans le même repère la résistance R, la réactance
capacitive XC et la réactance inductive XL.
3- Utiliser le graphique obtenu pour retrouver les caractéristiques de l’état de
résonance.
Exercice 2
Une résistance R = 200 Ω, un condensateur de capacité C = 0,7μF et une bobine
d’inductance L = 1,43H sont montés en série aux bornes d’une source de tension
sinusoïdale de valeur efficace constante Ueff = 24V et de pulsation variable ω.
Les valeurs de l’intensité efficace Ieff pour différentes pulsations sont consignées dans
le tableau ci-dessous.
1. Complétez et commentez le tableau
2. Tracez R, Z, XC et XL en fonction de ω et dans le même repère
3. Tracez Ieff en fonction de ω et déterminez graphiquement la pulsation à l’état
de résonance, la bande passante et le facteur de qualité Q. Retrouvez les
valeurs de R, L, C.
ω Ieff Z R XL XC
(rad.s-1) ( 10-3 A) (Ω) (Ω) (Ω) (Ω)
100 1,7
300 5,6
500 11,3
600 15,8
700 22,8
800 36
850 47,7
900 66,8
950 97
1000 120
1050 98,7
1100 71,4
1150 54
1200 43,1
1300 30,9
1400 24,2
1500 20,1
1600 17,2
2000 11,3
2500 8,1
3000 6,4
Université Virtuelle Africaine 52
Activités d’apprentissage
Réponses clés
Solution de l’exercice 1
A la résonance :
1
• la pulsation ω est égale à la pulsation propre ω0 = ,
LC
• les réactances inductive et capacitive sont égales : XL = XC
• l’impédance du circuit est Z = R
• l’amplitude Im du courant est maximale : Z Im = Um
• le déphasage entre le courant et la tension aux bornes du circuit est nul.
Le courant est en phase avec la tension
2) R, XL et XC en fonction de ω
1
Traçons R, XC = et XL = Lω en fonction de ω.
Cω
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XC
XL
XL
R
XC
0 0
1
XL est une droite passant par l’origine et XC varie en . Ces deux courbes se
coupent en ω = ω0. ω
0 0
XL - XC
0
Z R
U
I= Maximum
Z
1 1
XL = XC ⇒ Lω0 = ⇒ LCω 20 = 1 ⇒ ω0 = .
Cù 0 LC
1
Or ω0 = 2πf0 ⇒ f0 = .
2π LC
Remarquons aussi qu’à la résonance Z = R.
Le déphasage Φ est tel que :
X L − XC R
tanΦ = et cosΦ = ⇒ tanΦ = 0 et cosΦ = 1
R Z
Il s’ensuit que Φ = 0 ⇒ le courant et la tension sont en phase
Corrigé de l’exercice 2
U eff 1
Z= ; XL = Lω ; XC =
I eff Cω
U eff = 24V ; L = 1,43 H ; C = 0 ,7µF ; R = 200Ω
Commentaires
dans ce cas l’angle de déphasage φ entre tension et courant est tel que :
dans ce cas tan φ = ( XL - XC ) / R est > 0 ⇒ la tension est en avance sur le courant
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}
tanφ = 0
⇒ φ=0
cosφ = ( R / Z ) = 1
2. représentations graphiques de R, Z, XL et XC
ω = ω0 = 1000 rad.s-1
Z = R = 200 Ω
XL = XC ≈ 1430 Ω
Pour ω < ω0 ⇒ XL < XC
U eff
• Ieff (ω0) = = 120x10-3A
R
U eff 24V
⇒ R= = = 200Ω
I eff 120x10 −3 A
Université Virtuelle Africaine 58
• le facteur de qualité
ω0 1000rad.s −1
Q= = = 7,14
∆ω 140rad.s −1
R R 200Ω
∆ω = ⇒L= =
L ∆ω 140rad.s −1
⇒ L = 1, 43H
• on utilise l’expression du facteur de qualité pour calculer la capacité C
ω0 Lω 0 1
Q= = =
∆ω R CRω 0
1 1000 140
⇒ = ⇒ C= = 0 ,7µF
CRω 0 140 1000Rω 0
Université Virtuelle Africaine 59
Visite de sites
Consultez les sites suivants et mettez ce que vous visualisez en relation avec ce que
vous avez appris au cours de votre activité d’apprentissage.
• http://labo.ntic.org/RLC_serie/RLC.html
• http://hebergement.ac-poitiers.fr/l-cc-angouleme/coulomb-exos- phy/applets/
RLC_serie/RLC.htm
Ces deux applets permettent de consolider vos acquis sur les circuits RLC série. Elles
vous proposent de visualiser :
• les oscillations de tension et de courant
• l’impédance Z, les réactances capacitive XC et inductive XL en fonction de la
fréquence de la source de tension
• l’intensité du courant en fonction de la fréquence de la source
• le déphasage entre la tension appliquée et le courant qui parcourt le circuit en
fonction de la fréquence
Vous pouvez déduire de ces graphiques :
• les propriétés de l’état de résonance
• la bande passante
Vous pouvez varier indépendamment les valeurs des paramètres pertinents (R, L, C,
f ) et suivre l’effet de cette variation.
• http://perso.orange.fr/olivier.granier/electro/simul/cour_rlc/circuitRLC4.htm
• http://www.fundp.ac.be/sciences/physique/didactique/elec/RLC4.php
Ces deux liens donnent un exercice interactif basé sur la fréquence de résonance et
le facteur de qualité avec illustration graphique.
• http://www.fundp.ac.be/sciences/physique/didactique/elec/RLC3.php
• http://perso.orange.fr/olivier.granier/electro/simul/cour_rlc/circuitRLC3.
htm
Il s’agit ici d’une applet qui propose de suivre dans un circuit RLC l’évolution de l’am-
plitude de la tension aux bornes d’un condensateur en fonction de la fréquence.
• http://sitelec.free.fr/cours/rlcseries.pdf
C’est un chapitre sur les circuits RLC série. Il examine en particulier les points
suivants :
- calcul des réactances et de l’impédance
- tension aux bornes des éléments du circuit
- représentations temporelles et vectorielles des tensions et du courant
- résonance série
Université Virtuelle Africaine 60
C’est une très bonne lecture pour compléter ce que vous avez appris jusqu’ici.
• http://www.physique-eea.unicaen.fr/enseignement/deug-st/sm/dsm153/poly/
dsm153-e.pdf
Ce lien vous propose des protocoles de manipulation pour l’étude de la bobine R-L
en courant continu et en courant alternatif et pour l’étude de la résonance. Il met en
évidence, entre autres, le phénomène de résonance dans un circuit électrique simple :
circuit résonant en série, surtension, bande passante et facteur de qualité.
• http://www.unilim.fr/pages_perso/frederic.louradour/Oscillo_2.PDF
Ce site donne des protocoles de manipulation pour l’étude des circuits RLC série et
parallèle
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Résumé
Résonance
Quand une tension U = Um sin2πft de fréquence variable f est appliquée aux bornes
d’un circuit série RLC, l’intensité du courant est maximale à la fréquence f0 =
1 1
ou quand la pulsation est égale à ω0 = . On donne le nom d’état
2π LC LC
1
A la résonance : f0 =
2π LC
XC = XL
Z=R
Um
Im = est maximale
Z
U eff
Ieff = est maximale
Z
I et U sont en phase
Bande passante
I (ω 0 )
I (ω 1 ) = I (ω 2 ) = où I (ω 1 ) , I (ω 2 ) et I (ω 0 ) sont respectivement les
2
intensités efficaces évaluées en ω 1 , ω 2 et ω 0 , ω 0 étant la pulsation à l’état de
résonance.
R
∆ω =
L
Plus la bande passante est étroite, plus la résonance est aigue.
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Facteur de qualité
ω0 Lω 0 1 1 L
Q= = = =
∆ω R CRω 0 R C
Autoévaluation
Guide de l’enseignant
Le Professeur corrigera les productions des groupes. Il/Elle déposera la correction dans
un espace de travail accessible aux apprenant(e)s. La correction sera accompagnée
d’un feedback adéquat. Les notes obtenues pour chaque groupe sont attribuées aux
membres du groupe et vont compter pour 10% de l’évaluation finale du module.
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Activité d’apprentissage 2
Titre de l’activité
Temps d’apprentissage : 30 H
Consigne : Pour cette activité, si vous avez au moins ¾ des points, vous avez fait
du très bon travail, vous pouvez continuer.
Si vous avez moins de la moitié des points, vous devez relire les lectures proposées
et refaire l’activité.
Si vous avez plus de la moitié des points et moins de ¾ des points, vous avez fait
du bon travail, mais vous devez faire des efforts pour la suite.
Objectifs spécifiques
e
- citer diverses méthodes pour mesurer le rapport pour l’électron
m
e
- expliquer la « mesure de par déflexion magnétique »
m
e
- déterminer le rapport en utilisant la méthode de la déflexion magnétique
m
e
- expliquer la « mesure de par la méthode du tube à gaz raréfié »
m
e
- déterminer en utilisant la méthode du tube à gaz raréfié.
m
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Résumé de l’activité
Lectures appropriées
Ressources pertinentes
Liens utiles
• http://wwwens.uqac.ca/chimie/Physique_atom/Chap_htm/CHAP_3.html
• http://www.unige.ch/sciences/physique/tp/tpe/E9.htm
• http://www.univ-lemans.fr/enseignements/physique/02/electri/esurm.html
• http://www.sciences.univ-nantes.fr/physique/perso/gtulloue/Meca/Charges/
hall.html
• http://membres.lycos.fr/physicisss/labos/effet_hall.pdf
• http://www.sciences.univ-nantes.fr/physique/perso/gtulloue/Meca/Charges/
cyclotron.html
• http://perso.orange.fr/physique.chimie/Cours_de_physique/Physique_12_
PARTICULE_CH ARGEE_DANS_UN_CHAMP_MAGNETIQUE.htm
• http://perso.orange.fr/daniel.robert9/Induction_electromagnetique.html
• http://perso.orange.fr/daniel.robert9/Induction_electromagnetique0.html
• http://www.univ-lemans.fr/enseignements/physique/02/electri/lenz.html
• http://jf-noblet.chez-alice.fr/bobine/index.htm
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Description de l’activité
Un même itinéraire vous est proposé pour les deux parties de cette activité :
Etape 1 : des lectures sur les thèmes à étudier qui requièrent de votre part une im-
plication active
Etape 2 : une série d’exercices obligatoires à faire
Etape 3 : une visite de sites pour comparer des contenus relatifs aux thèmes étudiés
et / ou visualiser des animations
Évaluation formative
Cette évaluation formative comprend des compléments de cours à lire avant de faire
les exercices. Chaque exercice représente 1% des points
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Compléments de cours :
Après avoir décrit un demi-cercle, elles sont reçues sur la plaque photographique.
Une particule de charge q et de masse mi parcourt un demi-cercle de rayon Ri =
m i v0
et arrive en un point de la plaque photographique, point situé à la distance
qB
2Ri = Di de la fente F :
Université Virtuelle Africaine 69
2m i v0
Di = (1)
qB
On obtient v0 en utilisant :
1
m i v20 = q U
2
1
⎛ 2qU ⎞ 2
⇒ v0 = ⎜
⎝ m i ⎟⎠
2m i ⎛ 2qU ⎞ 2
Di =
qB ⎜⎝ m i ⎟⎠
Il s’ensuit que :
4m 2i 2qU 8m i U
D 2i = =
q 2 B2 m i qB2
q 8U
⇒ = 2 2
m i Di B
On déduit de cette relation qu’on peut séparer des ions de même charge et de masses
différentes
Université Virtuelle Africaine 70
e
B) Mesure de par déflexion magnétique
m
→ →
1) Action simultanée d’un champ B et d’un champ E .
→
Des électrons pénètrent avec une vitesse v 0 dans une région où règnent un champ
→ → → →
magnétique B et un champ électrique E . E et B sont uniformes et perpendiculaires
→
entre eux et orthogonaux à v 0 .
→ → → →
Quand E = O et B = O , le faisceau n’est pas dévié et frappe l’écran (E) en O’.
→ → →
On applique le champ B tout en maintenant E = O : les électrons subissent une
déflexion magnétique vers le bas :
LlB e
Dm = O’ P = (1)
v0 m
→ →
On applique ensuite le champ E . Sous l’action de E , les électrons sont déviés vers
le haut. On agit sur la valeur de E pour ramener le faisceau en O’. Dans ce cas,
les forces magnétique et électrique se compensent et on a pour les modules :
Université Virtuelle Africaine 71
→ →
Fe = Fm
→ → →
−e E = −e v 0 Λ B
E
On obtient : E = v0B ⇒ v0 =
B
L l B2 e e E
Dm = ⇒ = Dm
E m m L l B2
E
B sont ajustés de telle manière que = v . On mesure Dm sur l’écran et on en
B 0
e
déduit
m
→
b) Action d’un champ B uniquement
→
Sous l’action de B , on obtient une déflexion magnétique
LlB e
Dm =
v0 m
1 2
mv0 = e U
2
1
⎛ 2eU ⎞ 2
⇒ v0 = ⎜
⎝ m ⎟⎠
Université Virtuelle Africaine 72
L lB e e 2U
D’où : Dm = ⇒ = D 2m
2U m m (L l B) 2
e
Connaissant U, B et Dm (Dm est mesurée sur l’écran), on calcule .
m
mv
lératrice pour avoir une trajectoire circulaire de rayon R =
eB
1 2 e
mv = e U ⇒ v2 = 2 U ( ) (1)
2 m
Université Virtuelle Africaine 73
v2 e
evB=m ⇒ v = BR ( ) (2)
R m
e 2
v2 = B2 R2 ( ) (3)
m
e 2 e
B2 R2 ( ) =2U( )
m m
e 2U
Ainsi : = 2 2
m BR
e
Connaissant B, U et R, on calcule .
m
Partie 2
Considérons une tige métallique MN placée sur deux rails conducteurs et parallèles
dont les extrémités P et Q sont liées à un galvanomètre.
→
Lorsqu’on déplace la tige avec une vitesse v , le galvanomètre décèle le passage d’un
courant. L’apparition de ce courant induit est liée à l’existence d’une force magnétique
r r r
Fm = - e v ∧ B qui s’exerce sur chaque électron libre de la tige. On associe à
→ → →
cette force un champ électromoteur d’induction F m tel que F m = - e E m.
→
E m, contrairement à un champ électrostatique, peut entretenir le mouvement des
porteurs de charges dans un circuit fermé
Il ressort de cette association que :
r r r r r r
a) - e v ∧ B = - e E m ⇒ E m = v ∧ B
r r r
v , B et E m forment un trièdre direct.
→ → →
Le sens de E m donne le sens du courant induit. En effet, comme F m = - e E m les
→
électrons se déplacent dans le sens opposé à E m.
Université Virtuelle Africaine 75
di di
ε- L − ri = 0 ⇒L = ε − ri
dt dt
di
donne la vitesse de croissance du courant.
dt
• A l’instant t = 0, i = 0. on a alors :
di di ε
L =ε ⇒ = .
dt dt L
⎛ di ⎞ ε
⎜⎝ ⎟⎠ =
dt t = 0 L
di
L = ε- r i diminue.
dt
di
L = 0⇒ r i = ε
dt
ε
L’intensité du courant atteint sa valeur maximale : im =
r
⎛ di ⎞ ε
pente ⎜ ⎟ = .
⎝ dt ⎠ t = 0 L
L
En introduisant la constante de temps du circuit défini par τ = on remarque
que : r
im i r r ⎛ ε ⎞ ε ⎛ di ⎞
= m = im = ⎜ ⎟ = = ⎜ ⎟
τ ⎛ L⎞ L L ⎝ r ⎠ L ⎝ dt ⎠ t = 0
⎜⎝ ⎟⎠
r
im
A l’origine, la courbe i = f (t) est donc tangente à la droite de pente .
τ
On aura donc la représentation graphique suivante :
Université Virtuelle Africaine 77
• Calculons i (τ).
L’intensité du courant est donnée par :
r r
ε − t − t
i (t) = (1- e L
) = im (1 - e L
)
r
A l’instant τ, on a :
r r ⎛L⎞
− τ − ⎜ ⎟
L L⎝ r⎠
i (τ) = im (1 - e )= im [1- e ]
1 e−1
i (τ) = im (1 - ) = im ( ) = 0, 63i m
e e
i (τ) = (63%) (im)
L
Après un temps τ = secondes, l’intensité du courant atteint 63% de sa valeur
finale im. r
Exercice 1
Exercice 2
Dans une expérience sur l’effet Hall, un ruban métallique d’épaisseur a = 0,1mm
et de largeur b = 5mm est parcouru par un courant d’intensité I = 5A. La tension
de Hall mesurée est VH = 6,25 µV lorsque le champ magnétique utilisé a une
grandeur B = 0,2 T.
1- Calculer le nombre n d’électrons de conduction par unité de volume.
2- Calculer la vitesse d’entraînement de ces électrons.
Exercice 3
→
et de grandeur égale à 0,5 T. Le champ B est orthogonal à la vitesse du proton.
Déterminer le rayon de la trajectoire de ce proton.
Exercice 4
Loi de Lenz
2) On remplace le faisceau d’électrons par une tige métallique MN. La tige se dé-
→
place vers la droite avec une vitesse v sous l’action d’une force appliquée.
Analysez ce qui va se passer au sein de la tige.
Université Virtuelle Africaine 80
3) La tige métallique MN de longueur l est maintenant placée sur deux rails pa-
rallèles et horizontaux dont les extrémités P et Q sont reliés à un galvanomètre
→
G. on fait déplacer MN vers la droite avec une vitesse v . Le galvanomètre
décèle le passage d’un courant alors que le circuit constitué par la tige, les
rails et le galvanomètre ne comporte aucun générateur.
Exercice 5
→
Une spire rectangulaire est placée dans un champ magnétique uniforme B comme
l’indique la figure (2 – a) et dont la norme varie selon la figure (2 –b). Cocher
les bonnes réponses
Université Virtuelle Africaine 81
5-1
1 Un courant induit parcourt la spire quel que soit t.
5-2
1 Le courant induit parcourt la spire dans le sens MNOP
Exercice 6
Auto-induction et circuit RL
L1 et L2
sont deux lampes identiques. La branche AB comporte un conducteur ohmique de
résistance r en série la lampe L1. La branche CD contient une bobine en série
avec la lampe L2. Le conducteur ohmique et la bobine ont la même résistance r.
Quand on ferme l’interrupteur K, L1 brille instantanément tandis que L2 brille pro-
gressivement.
1- Expliquez pourquoi il en est ainsi.
2- Etudiez les courants qui circulent dans la bobine d’inductance et dans le
conducteur ohmique et représentez les graphiquement. Commentez vos
résultats.
3- Décrivez ce qui se passe lorsqu’on ouvre l’interrupteur.
Université Virtuelle Africaine 82
Exercice 7
1- Soit une bobine maintenue fixe face à un solénoïde parcouru par un courant
d’intensité I. Expliquer pourquoi une f.é.m. induite est engendrée dans la
bobine quand on fait varier I.
Exercice 8
→
Le champ d’induction magnétique B est uniforme et perpendiculaire au plan de
→
la figure. La tige métallique CD se déplace vers la droite avec une vitesse v . La
f.é.m. induite dans CD est 2,40V. On donne : EF = CD = l = 0,40m et B = 1,2 T. La
résistance totale du circuit est 1,2Ω.
Déterminer :
1- la vitesse v de la tige CD.
2- le sens et l’intensité du courant induit
3- la direction et le module de la force qui s’exerce sur CD.
Université Virtuelle Africaine 83
Exercice 9
→
Le champ d’induction magnétique B est uniforme et perpendiculaire au plan
→
de la figure. La tige métallique CD se déplace vers la droite avec une vitesse v
→
perpendiculaire à B . Un courant induit traverse le circuit dans le sens C → D.
1) Analysez l’apparition de ce courant selon le point de vue d’un observateur S
au repos par rapport à la tige.
2) Même question mais avec l’observateur S lié à la tige.
Exercice 10
Exercice 11
Une f.é.m. induite de 10V s’établit dans une bobine lorsque le taux de croissance
du courant qui la traverse est 50 As-1. Calculer l’inductance de la bobine.
Supposons que cette bobine comporte 500 spires et que l’intensité du courant qui
la traverse est 2,5A. Déterminer le flux moyen enlacé par une spire.
Université Virtuelle Africaine 84
Exercice 12
Exercice 13
Exercice 14
1
2- l’intensité du courant et la f.é.m. induite à l’instant t = τ, τ étant la
constante du temps de ce circuit. 2
Université Virtuelle Africaine 85
Activités d’apprentissage
- Lire les lectures appropriées et les compléments de cours
- ensuite faire les exercices
- s’organiser pour un travail collaboratif : les apprenant(e)s sont réparti(e)s en
groupe sous la supervision d’un tuteur.
- Chaque groupe choisit un rapporteur.
- le tuteur organise le travail en indiquant l’ordre de résolution des exercices et
la durée de recherche de solution pour chacun
- les rapporteurs déposent les solutions des exercices dans un espace de travail
réservé aux apprenant(e)s.
Réponses clés
Solution de l’exercice 1
1) Mouvement de la particule
→ →
v 0 est orthogonale à B .
→ → → →
Dans la région où règne B , la force F = q v Λ B qui s’exerce sur la particule est
→
toujours perpendiculaire à v . Donc le travail produit par cette force est toujours
→
nul et en conséquence la vitesse v reste constante en grandeur (v = v0). Voir ci-
dessous la démonstration
1 →2 → →
EC = m v ⇒ dE c = m v d v
2
→ → → →
dE c = F .v dt = 0 car F est perpendiculaire à v
⇒ EC est constant ⇒ v est constant
→
La force F reste aussi constante en module (F = q v B = qv0B) car v et B sont
→
constants. La particule se déplace donc sous l’action de la force F dont le module
→
est constant et dont la direction est toujours perpendiculaire au vecteur vitesse v :
elle prend alors un mouvement circulaire uniforme.
→
La force F est une force centripète :
mv20
qv0B =
R
Université Virtuelle Africaine 86
mv0
R=
qB
∩
Dans la région où règne B, la particule décrit l’arc de cercle CA de centre C et
mv0
de rayon CO = CA = .
qB
2) Déviation O’P
→
Lorsque la particule sort de la région où règne B , sa trajectoire est rectiligne suivant
∩
la tangente au point A à l’arc de cercle OA . Cette tangente coupe OO’ en D.
L’angle α est tel que :
∩
OA
α=
R
0 'P
tanα =
L
∩ 0 'P
OA ≈ l et tg α ≈ α =
L
On a donc :
l 0'P Ll L lqB
α= = ⇒ 0'P = =
R L R mv0
0’P est la déviation du point d’impact sur l’écran. Cette déviation est appelée :
« Déflexion magnétique » Dm.
L l
Dm = qB
mv0
Université Virtuelle Africaine 87
q
La déflexion magnétique dépend des paramètres L, l, B, et v0. Les paramètres L
m
et l sont des paramètres géométriques (ce sont des caractéristiques géométriques
de l’appareil). Ils sont en principe donnés.
1ère application
Considérons un faisceau de particules qui pénètrent en O. Supposons que toutes ces
q
particules ont la même vitesse v0 et qu’elles ont le même rapport .
m
On a dans ce cas :
⎛Ll q⎞
Dm = ⎜ B = K1 B
⎝ v0 m ⎟⎠
Constante K1
2ème application
Supposons que :
q
- le rapport est le même pour toutes les particules constituant le faisceau
incident m
- les particules pénètrent en O avec des vitesses initiales v0 différentes
→
- le champ B est donné.
Dans ce cas, on a :
⎛ q⎞ 1 1
Dm = ⎜ L l B ⎟⎠ = K2
⎝ m v0 v0
1 ⎛ q⎞ 1
La déviation Dm est proportionnelle à car ⎜ L l B ⎟ = K2 est une
constante. v0 ⎝ m ⎠ v0
Université Virtuelle Africaine 88
3ème application
Supposons qu’un faisceau de particules positives homocinétiques de même charge
→
mais de masses différentes pénètre en 0 et que le champ B est donné.
On a alors :
⎛ L l B⎞ q q
Dm = ⎜ = K3
⎝ v0 ⎟⎠ m m
⎛ L l B⎞
⎜⎝ v ⎟⎠ = K 3 est une constante pour toutes ces particules. La déviation Dm est
0
q
proportionnelle au rapport . Le dispositif permet dans ce cas de séparer des ions
m
de même charge mais de masses différentes. On a ici un spectromètre de masse.
Solution de l’exercice 2
VH
EH = , b étant la largeur du ruban
b
VH
Ainsi, on a : = v B ⇒ VH = v B b (2)
b
Université Virtuelle Africaine 89
I
D’ où I = n e v ab ⇒ v = (3)
n e (ab)
IBb IB
VH = ⇒n=
n e (ab) e a VH
(5)(0,2)
n=
(1,6.10 )(10 -4 )(6,25.10 -6 )
-19
n = 1 x 1028 m-3
2) Vitesse d’entraînement
Reprenons la densité de courant
j=nev
I I
= n ev⇒v=
A neA
A.N. :
I = 5 A; n = 1 x 1028 m -3; e = 1,6 x 10-19 C;
A = ab = (10-4 m) (5.10-3m)
5
v=
(1x10 )(1,6.10 -19 )(10 -4 )(5.10 -3 )
28
Solution de l’exercice 3
→
Dans la région où règne le champ B , le proton est soumis à une force :
→ → →
F = qv Λ B
→
F est ici une force centripète
v2 mv
qvB= m ⇒ R= (1)
R qB
1 2 2qVa
qVa = mv ⇒ v =
2 m
La relation (1) devient :
mv m 2qVa 1 2Va m
R= = =
qB qB m B q
On trouve :
R = 4,1 cm
Solution de l’exercice 4
1) faisceau d’électrons
→ → →
Chaque électron du faisceau est soumis à une force magnétique F = - e v Λ B .
Université Virtuelle Africaine 91
→ → →
F est toujours perpendiculaire à v et B et a une grandeur constante F = e v B.
→
La direction de la force F est toujours normale à la trajectoire du faisceau, au
→
vecteur v . Le faisceau subit alors une déflexion magnétique : sa trajectoire s’in-
→
curve. Si la force F est faible, cette trajectoire est un arc de cercle. On obtient une
→
trajectoire circulaire si la force F est assez forte.
2) Tige métallique
Comme il a été établi précédemment (question 2), quand la tige se déplace vers la
r r r
droite, chaque électron subit une force Fm = - e v ∧ B et est poussé vers l’ex-
trémité N. Le circuit MNPQ étant un circuit fermé, un mouvement d’ensemble des
électrons libres prend naissance dans cette boucle d’où l’apparition du courant
décelé par le galvanomètre.
→
C’est la force F m qui est à l’origine de ce courant.
q Un courant induit parcourt la spire au bout d’un temps t > 1s. Faux
→
Le champ B ne varie plus quand t > 1s
q Un courant induit parcourt la spire pour ∈ t [ 0, 1s] Bonne réponse
→
En effet durant cet intervalle de temps B varie donc son flux à travers la spire
varie.
2-2
q Le courant induit parcourt la spire dans le sens MNOP Faux
Voir l’explication ci-dessous
q Le courant induit parcourt la spire dans le sens MPON Bonne réponse
→
Le sens du courant induit est tel qu’il crée un champ magnétique induit B i qui
→ → →
s’oppose à la croissance de B . B i est de sens opposé à B i.e. dirigé vers l’avant :
Iind parcourt la spire dans le sens MPON.
Solution de l’exercice 6
L’étude des courants qui circule dans la bobine et dans le conducteur Ohmique
met en évidence ces résultats.
2- Analyse des courants qui traversent la bobine et le conducteur ohmique
Négligeons les résistances des lampes L1 et L2 (ou supposons qu’elles sont déjà
incluses dans les résistances r). Quand on ferme l’interrupteur K, on a pour la
maille (εCDε) :
di
ε-L –ri=0
dt
La solution de cette équation différentielle du premier ordre et à coefficients
constants est :
r
ε⎛ − t⎞
i= 1 − e L
r ⎜⎝ ⎟⎠
t 0 ∞
r
! t 1
e L
0
1
& ' t #
r
$1 ' e L !
$ ! 0
% "
!
i
0 r
Université Virtuelle Africaine 95
di di r
L + ri = 0 ⇒ = − dt
dt i L
-rt
D’où : i = Ce L .
ε
C est une constante déterminée par la condition initiale : à l’instant t = 0 i=
r
Université Virtuelle Africaine 96
-rt
= C. On obtient alors : i=
ε
eL .
r
Après un certain temps, i → 0
Exercice 7
Exercise 8
1)
∆Φ Φ f − Φi
εind = =
∆t ∆t
On trouve :
εind = B l v (1)
ε ind
v=
Bl
A.N. : εind = 2,40 V ; CD = EF = l = 0,40 m ; B = 1,2 T
2, 40
v= = 5 ms-1
(1,2)(0,40)
ε ind
Iind =
R
A.N.: εind = 2,40V; R = 1,2 Ω
2, 4
Iind = =2A
1, 2
Université Virtuelle Africaine 98
La tige est parcourue par un courant dirigé de C vers D. Elle subit donc une force :
→ → →
F = I ind l Λ B
Cette force s’oppose au déplacement de la tige vers la droite. Elle est dirigée vers
la gauche.
→ →
Les vecteurs l et B étant perpendiculaires entre eux, on a :
F=I ind B l
A.N.: Iind = 2 A ; l = 0,40 m; B = 1,2 T
F = (2)(0,4)(1,2) = 0,96N
Exercice 9
Fe = F m
→ → →
−eE m = −e v Λ B
→ → →
Il s’ensuit que : E m = v Λ B
Exercice 10
Lorsque le courant qui traverse le solénoïde varie, il est le siège d’une f.é.m. induite
qui peut s’écrire :
dΦ dI
ε=N et ε = L
dt dt
Φ étant le flux enlacé par une spire. Ces deux expressions donnent :
∆Φ ∆I
N =L
∆t ∆t
On obtient alors :
∆Φ
L=N
∆I
Université Virtuelle Africaine 100
Quand I = 0, le flux à travers une spire est : Φ1 = 0. Soit Φ 2 le flux enlacé par une
spire quand le courant est I . Lorsque le courant varie de 0 à I , on a :
∆Φ = Φ 2 − Φ1 = Φ 2 et ∆I = I
Il s’ensuit que :
Φ2
L=N (1)
I
Mais Φ 2 = BS , B étant le champ créé par I et qui règne dans le solénoïde. La lon-
gueur du solénoïde étant grande par rapport à son diamètre, on a :
B = μ0 n I
n est le nombre de spires par unité de longueur. La relation (1) donne alors :
BS μ nIS
L=N = N 0 = N μ0 nS
I I
En remplaçant n par (N / l), on obtient :
μ0 S
L = N2
l
Exercice 11
1) La f.é.m. induite dans la bobine est donnée par :
di ε
ε =L ⇒ L=
dt di
( )
dt
di
A.N. ε = 10 V ; = 50 As -1
dt
10
L= = 0,2 H
50
Li
NΦ = Li ⇒ Φ =
N
A.N. L = 0,2H; i = 2,5A; N = 500
Li
Φ= = 10-3H
N
Université Virtuelle Africaine 101
Exercise 12
di
ε- L - Ri = 0 (1)
dt
di di ε 10V
ε- L ( )t=0 = 0 ⇒ ( )t=0 = =
dt dt L 5H
di
( ) = 2 A s-1
dt t=0
di di
ε- L - Ri = 0 ⇒ Ri = ε- L
dt dt
ε L di
⇒ i= −
R R dt
di
A.N. = 1 As-1; ε = 10 V; R = 10 Ω et L = 5 H
dt
10 5
i= − (1)
10 10
i = 0,5 A
3) intensité finale du courant
di
Quand le courant atteint sa valeur finale, = 0. La relation (1) donne alors :
dt
ε
ε = R im ⇒ im =
R
L’application numérique donne :
im = 1A
Université Virtuelle Africaine 102
Exercice 13
di
ε- L - Ri = 0 (1)
dt
di di ε
ε- L ( )t=0 = 0 ⇒ ( )t=0 =
dt dt L
A.N. ε = 1,5 V ; L = 0,2 H
di
( ) = 7,5 A s-1
dt t=0
di ε Ri
= − avec R = 9 Ω + 1 Ω = 10 Ω
dt L L
di
On trouve: = 2,5 A s-1
dt
di ε Ri
On a: = − avec i = 0, 15 A
dt L L
di
On obtient : =0
dt
On constate que lorsque l’intensité du courant augmente, son taux de croissance
diminue et s’annule quand l’intensité maximale est obtenue : en effet i = 0,15 A est
ε
l’intensité maximale égale à
R
Université Virtuelle Africaine 103
Exercice 14
di
V0 - L - Ri = 0
dt
La solution de cette équation est :
V0 -
R
t
i= (1 − e L ) (1)
R
di V0 - RL t -
R
t
ε ind = L ⇒ ε ind = L e = V0 e L (2)
dt L
1- A l’instant t = 0
Les équations (1) et (2) donnent :
i=0 et ε ind = V0
On comprend facilement ce résultat : en effet à t = 0, i = 0, la tension aux bornes
de la résistance est nulle et toute la tension appliquée se trouve donc aux bornes
de l’inductance.
1
2- A l’instant t = τ
2
L
τ est la constante du temps : τ =
R
V0 -
1
i= (1 − e 2 ) avec e = 2,718
R
V0 1 V
i= (1 − ) = 0,391 0
R e R
-
R L
-
1
V0
ε = V0 e L 2R
= V0 e 2
=
e
ε = 0,606 V0
Université Virtuelle Africaine 104
Visite de sites
Partie 1
Consultez les sites suivants et mettez ce que vous visualisez en relation avec ce que
vous avez appris au cours de votre activité d’apprentissage.
1) Charge spécifique de l’électron (e/m)
http://wwwens.uqac.ca/chimie/Physique_atom/Chap_htm/CHAP_3.html
Ce site traite entre autres la détermination de la charge spécifique de l’électron. Il
analyse la déflexion électrique des rayons cathodiques, la déflexion magnétique d’un
faisceau d’électrons, le principe d’un sélecteur de vitesse.
http://www.unige.ch/sciences/physique/tp/tpe/E9.htm
Ce site propose un TP sur la mesure de la charge spécifique de l’électron.
http://www.univ-lemans.fr/enseignements/physique/02/electri/esurm.html
C’est une applet sur la mesure de e/m par la méthode de J.J. Thomson et par la
méthode du tube à gaz d’hydrogène. En suivant les consignes donnés par l’auteur,
vous pouvez participer à sa détermination.
2) Effet Hall
http://www.sciences.univ-nantes.fr/physique/perso/gtulloue/Meca/Charges/hall.
html
Vous visualisez ici une animation de l’effet Hall. Vous pouvez choisir le signe des
charges, régler l’intensité du courant, le champ magnétique ainsi que l’épaisseur de
l’échantillon
http://membres.lycos.fr/physicisss/labos/effet_hall.pdf
Vous verrez ici une proposition d’ expérience qui met en évidence l’effet Hall dans
un semi-conducteur et qui aborde la détermination du nombre des porteurs de charges
par unité de volume dans le cas du germanium.
3) Cyclotron
http://www.sciences.univ-nantes.fr/physique/perso/gtulloue/Meca/Charges/cyclotron.
html
C’est une applet où vous pouvez visualiser le mouvement des porteurs de charge
dans un cyclotron
Université Virtuelle Africaine 105
Partie 2
Vous trouverez dans les adresses qui suivent des informations qui renforcent et com-
plètent ce que vous avez appris au cours de cette activité d’apprentissage.
http://perso.orange.fr/daniel.robert9/Induction_electromagnetique.html
Ce site traite une leçon sur l’induction électromagnétique. Il examine essentiellement
les points suivants : la f.é.m. induite, le courant induit et la loi de Lenz, les phéno-
mènes d’auto-induction et d’induction mutuelle.
http://perso.orange.fr/daniel.robert9/Induction_electromagnetique0.html
Il s’agit ici de l’énergie emmagasinée par une bobine d’inductance L.
http://www.univ-lemans.fr/enseignements/physique/02/electri/lenz.html
C’est une applet qui montre une simulation de la loi de Lenz
http://jf-noblet.chez-alice.fr/bobine/index.htm
Ce site présente des simulations de circuits R en rapport avec ce que vous avez étudié
jusqu’ici :
- simulation de l’établissement du courant dans un circuit RL
- rupture de courant dans un circuit RL
- mesure de l’inductance d’une bobine
Université Virtuelle Africaine 106
Résumé
Ce qu’il faut retenir
e
- Les dispositifs pour la mesure de par déflexion magnétique, mesure de
m
e
par la méthode de J .J . Thomson, par la méthode du tube à gaz raréfié
- m Les cyclotrons.
dI
ε- - RI =0
dt
et le courant traversant le circuit est :
Rt
ε
( 1- e L )
−
I=
R
dI
• ( ) est le taux de croissance du courant
dt
dI ε
• A l’instant initial t = 0, ( )t=0 =
dt L
dI
• Quand le régime permanent s’établit, ( ) = 0 et le courant atteint sa valeur
dt
ε
maximale Im =
R
Université Virtuelle Africaine 108
dI ε
( )t=0 =
dt L
L
• La constante du temps d’un circuit (RL) est définie par τ = . Cette
constante est homogène à un temps ; elle caractérise la rapidité avecRlaquelle
le régime permanent est atteint. Les circuits fortement inductifs ont une
constante de temps élevé.
Autoévaluation
Guide de l’enseignant
Le Professeur corrigera les productions des groupes. Il/Elle déposera la correction dans
un espace de travail accessible aux apprenant(e)s. La correction sera accompagnée
d’un feedback adéquat. Les notes obtenues pour chaque groupe sont attribuées aux
membres du groupe et vont compter pour 20% de l’évaluation finale du module.
Université Virtuelle Africaine 109
Activité d’apprentissage 3
Titre de l’activité
→ → →
Aimantation et courant moléculaire ; les vecteurs magnétiques B , H et M ; les
substances paramagnétiques, diamagnétiques et ferromagnétiques.
Consigne : Pour cette activité, si vous avez au moins ¾ des points, vous avez fait
du très bon travail, vous pouvez continuer.
Si vous avez moins de la moitié des points, vous devez relire les lectures proposées
et refaire l’activité.
Si vous avez plus de la moitié des points et moins de ¾ des points, vous avez fait
du bon travail, mais vous devez faire des efforts pour la suite.
Objectifs spécifiques
Résumé de l’activité
Lectures appropriées
Ressources pertinentes
Liens utiles
http://www.thyssenfrance.com/documents/mut%20devt%20text%20doc%20tech%2
0aim_MAGNETISME%20-%20QUELQUES%20RAPPELS.pdf
http://perso.univ-lr.fr/vmathe/16_annexeA.pdf
http://semainescience.u-strasbg.fr/magnetisme/fondement.html
http://www.grasp.ulg.ac.be/cours/2cm/elec5.pdf
http://www.sciences.univ-nantes.fr/physique/perso/cortial/bibliohtml/weisli_j.html
http://www.sciences.univ-nantes.fr/physique/perso/cortial/bibliohtml/praimh.html
Description de l’activité
Dans ce parcours d’apprentissage, vous êtes invité à passer par quatre étapes pro-
gressives.
Etape 1 : au départ, vous aurez à effectuer des lectures sur le thème à étudier
Etape 2 : suite à cette phase de familiarisation globale, des compléments de cours
développeront à votre attention certains points importants. Des exercices adéquats
incorporés dans ces compléments vous aideront à maîtriser ces concepts.
Etape 3 : afin de mettre en perspective tout ce qui précède, vous serez guidé vers
des visites de sites avec pour objectifs de vous faire accéder à des animations
relatives au thème et d’aiguiser votre sens de l’observation.
Etape 4 : un enchaînement d’exercices vous sera proposé pour vous permettre de
tester, réinvestir et renforcer vos acquis.
Université Virtuelle Africaine 112
LECTURES
COMPLEMENTS DE COURS
VISITE DE SITES
EVALUATION FORMATIVE
Évaluation formative
Cette évaluation formative comprend des compléments de cours à lire avant de faire
les exercices. Chaque exercice représente 1% des points
Compléments de cours 1
Un courant moléculaire constitue un dipôle magnétique
→ →
ϕ 0 est un vecteur unitaire tangent à l’orbite circulaire. Un élément de longueur d l
de la trajectoire peut s’écrire :
→ →
d l = (a dϕ) ϕ 0 , a étant le rayon.
→ →
L’élément de courant I d l crée au point O un champ d B tel que :
→ →
→ μ I d l∧ r0 →
d B= - 0 (1) (Remarquons que dans cette expression r 0
4π
a 2
est dirigé de O vers M et non de M vers O,
d’où le signe (-) ).
Université Virtuelle Africaine 114
→ → → →
Nous avons : Id l ∧ r 0 = ( I a dϕ )(ϕ 0 ∧ r 0 )
→ → → →
Or ϕ 0 ∧ r 0 = - k , k étant le vecteur unitaire porté par oz. En effet les vecteurs
→ →
unitaires r 0 et ϕ 0 s’écrivent :
→ → →
r 0 = (cos ϕ) i + (sin ϕ) j
→ → →
ϕ 0 = (-sin ϕ) i + (cos ϕ) j
→ →
i et j sont les vecteurs unitaires sur Ox et Oy
→ → → → →
⇒ ϕ 0 ∧ r 0 = -( i ∧ j ) = - k
La relation (1) s’écrit maintenant :
→ μ0 I a dϕ →
d B= k
4π a 2
μ0 I μ0 I μ0 I →
2π
→ → →
B= ∫ dϕ k = 4π a 2π k = 2 a k (2)
4π a 0 →
Si on fait intervenir le moment dipolaire m , on aura :
→ → → → →
m = I S = (I π a 2 ) k car m est ici dans la direction de k .
→
→ m
⇒Ik == (3)
π a2
μ0 ⎛ m ⎞
→
→
B= ⎜ ⎟
2 a ⎜⎝ π a 2 ⎟⎠
→ μ0 →
⇒B= m.
2 π a3
→ →
Il s’ensuit que B et m ont la même direction et le même sens.
Université Virtuelle Africaine 115
→
1-3 : Dipôle dans un champ magnétique B ex
→
* Lorsqu’un dipôle magnétique de moment m est placé dans un champ magnétique
→ →
uniforme B ex , il subit un couple de moment Γ donné par :
→ → →
Γ = m ∧ B ex.
Remarque : Cette expression est tout à fait analogue à celle qui donne le moment
→
du couple appliqué à un dipôle électrique placé dans un champ électrique ( Γ =
→ →
P∧ E )
Ce couple tend à faire tourner le dipôle.
* Cette interaction « Champ - dipôle » est décrite par l’énergie potentielle :
→ →
U = - m ∧ B ex
→ →
U est minimale B ex // m
→ →
U est maximale si B ex et m sont antiparallèles.
→ →
La position la plus stable correspond à m // B ex
Université Virtuelle Africaine 116
Remarquons que les courants des portions de circuits adjacents sont opposés et
s’annulent.
On peut remarquer ici l’analogie aux charges de surface liées dans les diélec-
triques polarisés. La différence réside dans le fait que le champ électrique dû
aux charges de polarisation s’oppose (en sens) au champ créé par les charges
excitatrices libres.
Université Virtuelle Africaine 118
Compléments de cours 2
→ →
Relation entre le vecteur B , le vecteur intensité magnétique H et le vecteur aiman-
→
tation M - Loi d’Ampère pour un milieu aimanté - Susceptibilité magnétique.
Rappelons que lorsqu’un matériau est aimanté, un courant de surface apparaît. Ce
→
courant induit un champ B ind qui s’ajoute au champ magnétisant, appelé aussi
champ excitateur. Le champ total dans le matériau est alors :
→ → →
B = B ex + B ind
Considérons un solénoïde long comportant n spires par unité de longueur et
parcouru par un courant IC. Enroulons les spires de ce solénoïde sur un matériau
magnétique en forme de tige cylindrique de section S et Déterminons l’aimantation
d’une longueur l de la tige et le champ total dans ce système.
En l’absence du matériau, le champ à l’intérieur du solénoïde et éloigné de ses
extrémités est uniforme et parallèle à l’axe du solénoïde. Ce champ est :
B0 = µ0 n IC
où n IC est le courant par unité de longueur avec IC le courant qui parcourt chaque
spire.
Lorsque le matériau est inséré, il est aimanté et un courant de surface I apparaît
→
et crée un champ B ind.
Prenons une portion de longueur l de la tige cylindrique.
Son volume et son moment magnétique sont respectivement V = S l et m = I S, S
étant sa section.
L’aimantation M (le moment magnétique par unité de volume) à de la tige est
alors :
m IS I
M= = =
V lS l
On a :
Bind = µ0 M
Le champ total dans le système est alors :
B = B0 + Bind si le matériau est paramagnétique
B = B0 - Bind si le matériau est diamagnétique
→
B 0 est ici le champ excitateur
→ → →
2-1 : Relation entre le vecteur B l’intensité magnétique H et l’aimantation M
On définit l’intensité magnétique
→
→ B →
* H= - M
μ0 → → →
Les trois vecteurs, H , B et M sont liés par cette relation. L’intensité magnétique
s’exprime en Am-1.On peut retrouver cette relation à partir de la loi d’Ampère pour
un milieu aimanté.
Rappel de la loi d’Ampère
→
La loi d’Ampère exprime que la circulation de B le long d’une courbe fermée (C)
est égale à la somme algébrique des courants enlacés par (C) multipliée par µ0.
C= µ0Σ I
Université Virtuelle Africaine 120
I1
I3
(C)
I2
r
dl
Σ I = I1 – I2 + I3
→
Cette loi permet de calculer le champ B produit par les courants I. En appliquant
le théorème de Stokes, on obtient :
→ → →
C= ∫ (∇ ∧ B).dS
(S)
→ → →
En posant ∑ I = ∫ J .dS , J étant la densité de courant, on aura :
S
→ → →
(∇ ∧ B ).dS = µ0
→ →
∫ (S ) ∫ J .dS
S
De là, on tire :
→ → →
∇ ∧ B = μ0 J (1)
C’est la loi d’Ampère sous forme différentielle.
Université Virtuelle Africaine 121
→
Dans un milieu aimanté, le champ B est dû essentiellement :
→
- au courant excitateur de densité j ex
→
- au courant équivalent de densité J a
ex ex
→ →
⇒ ∇ ∧ ( B - µ0 M ) = µ0 j
→ →
ex
→
→ B → →
⇒∇∧ ( - M ) = j ex
μ0
→
→B →
On définit : H = -M
μ0
La loi d’Ampère devient
→ → →
∇ ∧ H = j ex
Université Virtuelle Africaine 122
Perméabilité
→
→ B → → →
Reprenons H = − M et M = X m H
μ0
On en déduit que :
→ → → → →
B = µ0 ( H + M ) = µ0 ( H + Xm H ) = µ0 (1 + Xm) H
→
→ →
Posons µ = µ0 (1+ Xm) d’où B = µ H
µ est la perméabilité du matériau. On peut aussi écrire :
Université Virtuelle Africaine 123
µ = µ0 µr avec µr = (1 + Xm)
µr est appelé perméabilité relative
μ
Xm = 0 ⇒ μ r = =1
μ0
Exercices
Exercice 1
Un solénoïde long, sans noyau de fer, comporte 12 spires par cm. Il est parcouru
par un courant d’intensité I = 0,50A.
1- Déterminer l’intensité magnétique H et le champ B au centre du solé-
noïde.
2- Lorsqu’on introduit dans le solénoïde un noyau de fer, le champ B prend
la valeur 1,36 T.
- calculer de nouveau l’intensité magnétique H
- trouver l’aimantation M, la perméabilité et la perméabilité relative du noyau.
Exercice 2
Un tore de fer, de circonférence moyenne égale à 0,5m, de perméabilité relative µr =
5000 a un enroulement de 500 spires parcouru par le courant I = 0,15A. Déterminer
l’aimantation M et le moment magnétique moyen par atome de fer.
On donne :
- la densité du fer ρ =7850 kg/ m3
- la masse molaire Mmol = 55,8 x 10-3kg/ mol
- le nombre d’Avogadro NA = 6,02 x 1023 atomes/ mol
Exercice 3
Soit une bobine toroïdale de circonférence moyenne l = 0,8m, comportant N = 1200
spires et parcouru par un courant d’intensité I = 1,5A
1- Calculer B et H en admettant que le noyau est vide.
2- On suppose maintenant que la bobine est enroulée sur un noyau de bismuth
de susceptibilité magnétique Xm = -1,66 10-5
- Calculer la perméabilité de ce matériau et comparer avec la perméabilité
pour l’espace vide.
- Calculer de nouveau B et H. Conclure
3- On remplace le bismuth par le magnésium de susceptibilité Xm = 1,2 10-5.
Répondre de nouveau à la question 2.
On prendra π = 3,1415926
Université Virtuelle Africaine 125
Exercice 4
Un barreau aimanté a un champ coercitif de 4 x 103 Am-1. On l’insère dans un
solénoïde de longueur 12cm et qui comporte 60 spires. Quel doit être le courant
qui parcourt le solénoïde pour démagnétiser ce barreau.
Exercice 5
Le tableau ci-dessous donne la susceptibilité magnétique de l’alun d’ammonium
de fer en fonction de la température.
T, ° C Xm
- 73 9,7 x 10-4
27 6,5 x 10-4
1
Tracer en fonction de la température exprimée en degré Kelvin. La loi de
Curie X m
Exercice 6
En admettant que le moment de dipôle magnétique de chaque atome de fer est de
un magnéton de Bohr, déterminer l’aimantation maximale et le champ magnétique
qui en résulte.
On donne :
- la densité du fer ρ = 7850 kg/m3
- la masse molaire Mmol = 55,8 10-3kg/mol
- le nombre d’Avogadro NA = 6,02 x 1023 atomes /mol
- un magnéton de Bohr µB = 9,27 x 10-24 Am2
Université Virtuelle Africaine 126
Exercice 7
Selon le modèle classique, un électron dans un atome suit une orbite circulaire
autour du noyau.
1- Calculer le moment magnétique associé à ce mouvement si son moment
cinétique orbital est égal à 1,05 x 10-34 Js.
2- Un électron a un moment magnétique intrinsèque de 0,928 x 10-23A.m2. On le
→
place dans un champ magnétique B de grandeur 1,2T. Calculer la différence
d’énergie magnétique potentielle ∆U entre les deux orientations suivantes
→ →
du spin : parallèle à B et antiparallèle à B .
1
3- Quelle soit être la température absolue pour que ∆U = kT.
2
Exercice 8
Considérer un électron dans un atome qui suit une orbite circulaire autour du
→
noyau en présence d’un champ B uniforme et perpendiculaire au plan de l’or-
bite. Supposer que la force électrique qui s’exerce sur cet électron est N fois plus
grande que la force magnétique. Déterminer les deux vitesses angulaires possibles
de l’électron. Application numérique : N = 100 et B = 0,427 T.
Exercice 9
e ⎛ h⎞
Le magnéton de Bohr est µB =
2m e ⎜⎝ 2π ⎟⎠
h étant la constante de Planck : h = 6,63x 10-34 J.s ; me est la masse de l’électron
1- Calculer µB
J
2- Montrer que µB peut aussi être exprimé en
T
Université Virtuelle Africaine 127
Activités d’apprentissage
- Lire les compléments de cours
- échanger par chat sous la supervision d’un tuteur pour s’approprier le contenu
des compléments de cours
- ensuite faire les exercices
- s’organiser pour un travail collaboratif : les apprenant(e)s sont réparti(e)s en
groupe sous la supervision d’un tuteur.
- Chaque groupe choisit un rapporteur.
- le tuteur organise le travail en indiquant l’ordre de résolution des exercices et
la durée de recherche de solution pour chaque exercice
- les rapporteurs déposent les solutions des exercices dans un espace de travail
réservé aux apprenant(e)s.
Réponses clés
Solution de l’exercice 1:
1- Calcul de H et B
→
B →
→ → → →
Rappelons que H = − M ⇒ B = μ0 H + μ0 M
μ0
→ → → →
En l’absence du noyau de fer (i.e. dans le vide): M = O ⇒ B = μ 0 H
→ →
B et H sont parallèles à l’axe du solénoïde. Désignons par B0 le champ B en l’ab-
sence du noyau de fer. On a en un point éloigné des extrémités du solénoïde :
B0 = µ0 n I et H = n I
Tm
A.N.: µ0 = 4 π x 10-7
A ; I = 0,50A ; n = 1200 m
-1
Intensité magnétique H
L’intensité magnétique ne change pas :
H = n I = 600 Am-1
Perméabilité du noyau
En présence du noyau de fer on a :
B
B=µH ⇒ µ=
H
A.N. : B = 1,36 T ; H = 600 Am-1
1, 36
µ=
600
Tm
µ= 0,00226
A
B μ
= = µr
B0 μ0
1, 36
µr =
7, 54 x 10 −4
µr = 1800
ou
Tm Tm
A.N. : µ = 0,00226 ; µ0 = 4π x 10-7
A A
μ 0, 00226
μr = =
μ0 4 π x 10 -7
µr = 1800
Université Virtuelle Africaine 129
Aimantation
Prenons B = µ0H + µ0 M
Mais µ0 H = B0 ⇒ B = B0 + µ0M
Il s’ensuit que :
B-B0
M=
μ0
Tm
A. N. : B = 1,36T ; B0 = 7,54 10-4 T ; µ0 = 4π x 10-7
A
1,36 - 7,54 x 10 -4
M=
4 π x 10 -7
M = 1,08 x 106 A m-1
Solution de l’exercice 2:
Aimantation
Partons de la relation :
B = µ0H + µ0 M ⇒ B = B0 + µ0M (1) avec B0 = µ0H
B0 est le champ en l’absence du noyau de fer.
B-B0
M=
μ0
a) Calculons d’abord B0 et B
N
* B0 = µ0H = µ0 n I avec n = le nombre de spires par unité de longueur, N et
l total de spires et l la circonférence moyenne du
l étant respectivement le nombre
tore.
* B = µH = µ n I = µ0 µr n I = µr B0
µr est la perméabilité relative
Tm
A.N. : N = 500 ; l = 0,5m ; µr = 5000 ; I = 0,15 A ; µ0 = 4π x 10-7
A
Université Virtuelle Africaine 130
⎛ 500 ⎞
⇒ B0 = (4π x 10-7) ( ⎜ (0,15)
⎝ 0, 5 ⎟⎠
B0 = 1,88 10 T
-4
b) Calculons maintenant M
M
m= , na étant le nombre d’atomes de fer par unité de volume.
na
c) Calculons na
On a na = (NA) (ρ/ Mmol )
ρ est la densité du fer, Mmol sa masse molaire et NA le nombre d’Avogadro.
A.N.: NA = 6,02 x 1023 atomes / mol; Mmol = 55,8 x 10-3 Kg/mol; ρ = 7850 kg/m3
7850
na = (6,02 x 1023)
55, 8
na = 8,47 1028 atomes /m3
M
m= avec M = 7,5 105 Am-1 et na = 8,47 1028 atomes / m3
na
Solution de l’exercice 3:
1) B et H correspondant à l’espace vide
N
B0 = µ0 n I avec n =
H=nI
l
Tm
A.N.: µ0 = 4π10-7
A ; N = 1200 ; l = 0,8m ; I = 1,5A
⎛ 1200 ⎞
* B0 = 4(3, 1415926)10-7 ⎜ (1, 5)
⎝ 0,-38 ⎟⎠
B0 = 2,827433 x 10 T
⎛ 1200 ⎞
*H= ⎜ ⎟ (1, 5) ⇒ H = 2250 Am
-1
⎝ 0, 8 ⎠
2) Perméabilité du bismuth
µ = µ0µr, µr étant la perméabilité relative.
Mais µr = (1 + Xm) ⇒ µ= µ0(1 + Xm)
Tm
A.N.: µ0 = 4π10-7
A ; Xm = -1, 66 x 10
-5
Tm
µ = 1,256616 x 10-6
A
Tm
µ0 = 4(3,1415926) 10-7
A
µ0 = 1,256637 x 10-6 Tm
A
Le bismuth est un matériau diamagnétique (Xm < 0) : µ est légèrement inférieur
à µ0.
Université Virtuelle Africaine 132
B et H
H est toujours égal à n I
H = 2250 Am-1 (sa valeur n’a pas changé)
B=µH
Tm A
B = (1,256616 x 10-6
A ) (2250 m )
B = 2,827386 10-3 T
B est légèrement inférieur à B0
3) Perméabilité du magnésium
µ = µ0 (1 + Xm) avec Xm = 1,2 10-5
Tm
µ = (4 (3,1415926)10-7 (1+ 1,210-5)
A
µ = 1,256652 x 10-6 Tm
A
B et H
* H est toujours égal à 2250 Am-1
*B=µH
Tm A
B = (1,256652 x 10-6
A ) (2250 m )
B = 2,827467 T
B est légèrement supérieur à B0.
Université Virtuelle Africaine 133
Solution de l’exercice 4:
Le champ coercitif est le champ qu’il faut pour démagnétiser le barreau. Le cou-
rant qui parcourt le solénoïde doit être tel qu’il produise une intensité magnétique
égale à cette valeur.
Hcœrcitif = n I, n étant le nombre de spires du solénoïde par unité de longueur.
On a alors :
H coercitif H coercitif
I= =
n ⎛ N⎞
⎜⎝ ⎟⎠
l
N est le nombre de spires et l la longueur du solénoïde.
A.N.: Hcoercitif = 4 x 103 Am-1; N = 60; l = 0,12m
4 x 10 3 x 0,12
I=
60
I=8A
Solution de l’exercice 5:
On a le tableau de valeurs ci-dessous :
1
T ; K
Xm
15 77,52
100,15 515,46
200,15 1030,93
300,15 1538,46
(O°C = 273,15 K)
Université Virtuelle Africaine 134
1
= f (T) (voir graphique ci-dessous) est une droite passant par l’origine.
Xm
Prenons la loi de Curie pour les paramagnétiques. Cette loi dit que :
B
M=A où A est une constante. Une augmentation de B tend à accroître l’aligne
T
ment des dipôles magnétiques du matériau paramagnétique. Une augmentation de
la température T provoque une plus grande opposition à cet alignement.
Cette loi peut aussi s’écrire :
C
Xm = où C est appelée constante de Curie.
T
C 1 T
Xm = ⇒ =
T Xm C
1 1
Cette dernière relation montre que est proportionnel à T. Si l’on trace
en fonction de la température T on doit obtenir une droite passant par l’origineX met
X m
1
dont la pente est
C
1 1538,46 - 515,46
= = 5,115 K-1
C (300,15 − 100,15)K
1
⇒C = K
5,115
C = 0,195 K
Solution de l’exercice 6:
Aimantation maximale
La valeur maximale Ms de l’aimantation est obtenue lorsque tous les dipôles ma-
gnétiques s’alignent. Dans ce cas on a :
Ms = n m
où n est le nombre d’atomes par unité de volume et m le moment magnétique de
chaque atome.
• Calculons n :
On a :
n = NA ρ/ Mmol
ρ est la densité du fer, Mmol sa masse molaire et NA le nombre d’Avogadro.
A.N.: ρ = 7850kg/m3; Mmol = 55,8 10-3kg/mol; NA = 6,02 x 1023 atomes / mol
7850
n = (6, 02 x 1023)
55, 8x10 −3
n = 8, 47 1028 atomes /m3
Champ magnétique
Le champ magnétique qui en résulte est :
B = µ0Ms
Tm
A.N.: µ0 = 4 π x 10-7
A
B = (4π x 10-7) (7, 85 x 105)
B = 0,986 T
Solution de l’exercice 7:
1- Moment magnétique
Supposons que l’électron suit une orbite circulaire de rayon r avec la vitesse v.
le moment magnétique associé à ce mouvement est :
e
ml = I S (1) avec S = π r2 et I = où T est la période de révolution.
T
1 v e ev
On a : vT = 2πr ⇒ = ⇒I= =
T 2π r T 2π r
⎛ ev ⎞ e
⎟⎠ (π r ) ⇒ m l = vr
2
ml = I S = ⎜
⎝2π r 2
e
⇒ ml = (mvr)
2m
A.N. : e = 1,6 10-19 C ; m = 9,11 x 10-31 kg ; mvr = 1,05 x 10-34 J.s
1,6 x 10 -19
ml = (1, 05 x 10 −34 )
2(9,11 x 10 )-31
Il s’ensuit que :
∆U = U2 – U1 = 2ms B
A.N. : ms = 0,928 x 10-23A.m2 ; B = 1,2 T
∆U = 2 (0,928 x 10-23) (1,2)
∆U = 2,23 10-23 J.
1
3- Température à laquelle ∆U = kT
2
1 2∆U
∆U = kT ⇒ T =
2 k
J
A.N. : k = 1,38 10-23
K
2(2,23 x 10 -23 )
T=
1, 3810 −23
T = 3,23 K
Université Virtuelle Africaine 138
Solution de l’exercice 8:
Considérons les deux possibilités, c’est-à-dire, l’électron qui tourne dans le sens
horaire et dans le sens antihoraire.
→
Supposons que B est dirigé comme l’indique la figure
On a ici :
FE ± FB = m ω2r avec r le rayon de la trajectoire et ω la vitesse angulaire.
v2
D’après l’hypothèse : FE = NFB ⇒ (N ± 1) FB = mω2r = m
r
Mais FB = e v B, d’où:
v2
(N ± 1) e v B = m
r
eBr
⇒ v = (N ± 1)
m
eB
ω = (N ± 1)
m
Solution de l’exercice 9:
e ⎛ h ⎞
1) µB = ⎜⎝ ⎟⎠
2m e 2π
(1,6x 10 -19 C)
• µB = x (1,056 x10 -34 J.s)
2 (9,11 x 10 -31 kg)
CJs
µB = 9, 27 x10-24
kg
CJs
Transformons . On a :
kg
C = As
J = Nm = (kg m s-2) (m) = kg m2 s-2
J
2) Le magnéton de Bohr peut aussi s’exprimer en . On a vu que :
T
J = kg m2 s-2 (1)
Transformons le Tesla. Pour ce faire, partons de F = q v B (force qui s’exerce sur
une particule qui se déplace avec une vitesse v dans un champ B).
F
⇒ B=
qv
N
T=
Cms-1
(kg m s-2 ) kg
N = (kgms )
-2
⇒ T= = (2)
(A s) m s -1
A s2
C = (As)
J kg m 2s-2
(1) et (2) donnent = : = Am2
T kg/A s 2
J
On a donc aussi µB = 9,27x 10-24
T
Visite de sites
Vous trouverez dans les adresses qui suivent des informations qui renforcent et com-
plètent ce que vous avez appris au cours de cette activité.
http://www.thyssenfrance.com/documents/mut%20devt%20text%20doc%20tech%2
0aim_MAGNETISME%20-%20QUELQUES%20RAPPELS.pdf
Ce site donne quelques rappels sur le magnétisme
http://perso.univ-lr.fr/vmathe/16_annexeA.pdf
Le présent lien développe quelques rappels des notions de base des propriétés ma-
gnétiques de la matière. Il rappelle en particulier :
• les grandeurs magnétiques fondamentales B, H et M
• le paramagnétisme, le diamagnétisme et le ferromagnétisme
• le phénomène d’hystérésis
http://semainescience.u-strasbg.fr/magnetisme/fondement.html
Ce site traite les fondements théoriques du magnétisme
http://www.grasp.ulg.ac.be/cours/2cm/elec5.pdf
C’est un document sur les milieux magnétiques. Il décrit la magnétisation (ou aiman-
→ → →
tation), la susceptibilité magnétique et la relation qui lie les vecteurs B , H et M .
http://www.sciences.univ-nantes.fr/physique/perso/cortial/bibliohtml/weisli_j.html
Une animation des domaines de Weiss est proposée ici. On peut visualiser le dépla-
cement des parois de ces domaines. Les cas de déplacement réversible et irréversible
sont considérés.
http://www.sciences.univ-nantes.fr/physique/perso/cortial/bibliohtml/praimh.html
La courbe de première aimantation, l’aimantation rémanente et le champ coercitif
sont abordés ici.
Université Virtuelle Africaine 141
Résumé
→
→ B → → → →
H= − M ⇒ B = μ0 H + μ0 M
μ0
→
B comporte deux contributions :
→
- une contribution H indépendante des propriétés microscopique du milieu
→
- une contribution M qui dépend des propriétés microscopiques du milieu
→ →
Dans le système international, H et M sont exprimés en A/m ou J/Tm3.
Courants moléculaires
Les courants moléculaires sont des courants électriques microscopiques qui existent
dans toutes les substances. Ils ont une double origine liée au mouvement des élec-
trons dans les atomes constitutifs de ces atomes : le mouvement orbital des électrons
et la rotation des électrons sur eux-mêmes. Ces boucles de courant constituent de
petits dipôles magnétiques et possèdent des moments magnétiques.
Paramagnétisme, diamagnétisme et ferromagnétisme
Il existe trois classes de substances magnétiques : les paramagnétiques, les diama-
gnétiques et les ferromagnétiques.
Les paramagnétiques sont constitués d’atomes qui possèdent des moments magné-
tiques permanents. En l’absence de champ magnétique, ces moments magnétiques
élémentaires sont orientés au hasard et leur résultante est nulle. Par contre, pla-
cés dans un champ magnétique excitateur, ils tendent à s’aligner avec le champ.
L’agitation thermique tend à détruire cet alignement et d’autant plus fortement
que la température est élevée. Les paramagnétiques sont aussi caractérisés par une
susceptibilité magnétique positive.
Les atomes constitutifs d’un diamagnétique n’ont pas de moment magnétique
propre. Quand on leur applique un champ magnétique, des moments magnétiques
opposés à ce champ sont induits sur ces atomes. La susceptibilité magnétique des
diamagnétiques est négative.
→
Le champ B produit par un courant est modifié par la présence d’un matériau
magnétique. Habituellement cette variation est faible. Une légère augmentation
→
de B apparaît dans un paramagnétique et une légère diminution dans le cas d’un
diamagnétique. Par contre, dans les substances ferromagnétiques, i.e. dans les
substances susceptibles de prendre de fortes aimantations, il se produit une forte
→
augmentation de B . Un ferromagnétique est aussi constitué d’atomes ayant de mo-
ments magnétiques permanents. Il contient un grand nombre de domaines aimantés
appelés domaines magnétiques ou domaines de Weiss. La forme de ces domaines
est modifiée en présence d’un magnétique extérieur.
Autoévaluation
Les apprenant(e)s prennent note des difficultés rencontrées au cours de l’activité
d’apprentissage. Ils/Elles pourront revoir les parties du cours concernées afin de
mieux cerner l’origine de leurs difficultés et erreurs.
Guide de l’enseignant
Le Professeur corrigera les productions des groupes. Il/Elle déposera la correc-
tion dans un espace de travail accessible aux apprenant(e)s. La correction sera
accompagnée d’un feedback adéquat. Les notes obtenues pour chaque groupe
sont attribuées aux membres du groupe et vont compter pour 20% de l’évaluation
finale du module.
Université Virtuelle Africaine 143
Activité d’apprentissage 4
Titre de l’activité
Temps d’apprentissage
Consigne : Pour cette activité, si vous avez au moins ¾ des points, vous avez fait
du très bon travail, vous pouvez continuer.
Si vous avez moins de la moitié des points, vous devez relire les lectures proposées
et refaire l’activité.
Si vous avez plus de la moitié des points et moins de ¾ des points, vous avez fait
du bon travail, mais vous devez faire des efforts pour la suite.
Objectifs spécifiques
Résumé de l’activité
Cette activité se consacre sur l’étude des quatre équations fondamentales qui sous
tendent l’électromagnétisme. Elle met aussi l’accent sur la polarisation d’une onde
électromagnétique et l’énergie qu’elle transporte lors de cette propagation. Vous
apprendrez à :
- dégager les caractéristiques d’une onde plane en particulier la relation qui
lie le champ électrique, le champ magnétique et le vecteur de propagation
associés à cette onde
- analyser l’état de polarisation d’une onde électromagnétique
- examiner le vecteur de Poynting et sa relation avec l’énergie transportée par
une onde
Université Virtuelle Africaine 144
Lectures appropriées
Ressources pertinentes
Liens utiles
http://www.univ-lemans.fr/enseignements/physique/02/electri/oem1.html
http://www.walter-fendt.de/ph11f/emwave_f.htm
http://www.sciences.univ-nantes.fr/physique/perso/cortial/bibliohtml/2pcirc_
j.html
http://www.sciences.univ-nantes.fr/physique/perso/cortial/bibliohtml/polond_
j.html
Université Virtuelle Africaine 145
Descriptions de l’activité
Évaluation formative
Les apprenant(e)s font obligatoirement tous les exercices en travail collaboratif.
La note du groupe est commune aux différents membres du groupe.
Exercices
Exercice 1
On considère les ondes suivantes :
→ → →
E1 = i E sin(kz-ω t)+ j E cos(kz-ω t)
→ → →
π
E 2 = i E cos(kz-ω t)+ j E cos(kz-ω t+ )
4
→ → →
E3 = i E sin(kz-ω t)- j E sin(kz-ω t)
→ → →
a) Etudier les évolutions de E1 (0,t) , E 2 (0,t) et E3 (0,t) au cours du temps
→ → →
b) Déterminer les états de polarisation de E1 , de E 2 et de E3
Exercice 2
Soit une onde électromagnétique dont le champ électrique est défini par :
→
⎡→ →
⎤
E (z,t) = E0 ⎢ i cos(kz-ω t) - j sin(kz-ω t) ⎥
⎣ ⎦
Université Virtuelle Africaine 146
→
Déterminer le vecteur de Poynting P et la densité d’énergie U associés à cette onde.
→ → → → → → → → →
On donne a ∧ ( b ∧ c ) = ( a ⋅ c ) b - ( a ⋅ b ) c .
Exercice 3
→ →
Soit, en notation complexe, un champ électrique E = e x j ω A 0 e j ( k z - ω t ) et un
→ → → →
champ magnétique B = e y j k A 0 e j ( k z - ω t ) , e x et e y étant respectivement les
→ →
vecteurs unitaires suivant l’axe des x et l’axe des y. Vérifier que E et B représentent
respectivement le champ électrique et le champ magnétique d’une onde électroma-
gnétique plane dont l’axe de propagation et la polarisation sont à préciser
Exercice 4
Rappeler la signification de chacune des équations de Maxwell.
Exercice 5
Cocher la bonne réponse.
→ →
Soit E = E x ( z , t ) i le champ électrique d’une onde électromagnétique plane. Il
est :
q polarisé suivant l’axe x
q polarisé suivant l’axe y
q polarisé suivant l’axe z
Exercice 6
Cocher la bonne réponse
→ →
Soit E = E x ( z , t ) i le champ électrique d’une onde électromagnétique plane.
Le champ magnétique associé à cette onde est :
→ →
q B = Bx ( z , t ) i
Université Virtuelle Africaine 147
→ →
q B = By ( z , t ) j
→ →
q B = Bz ( z , t ) k
Exercice 7
Cocher les bonnes réponses
1 - Les équations de Maxwell ne s’appliquent qu’aux champs électriques et magné-
tiques qui ne varient pas au cours du temps.
q vrai
q Faux
Exercice 8
→ →
Soit une onde électromagnétique décrite par E = E0 cos(kx - ω t) et qui se propage
dans le vide. Etablir l’expression de l’intensité de cette onde. Calculer cette intensité
→
V
sachant que l’amplitude du champ E est 100 . On donne la permittivité du vide
m
ε 0 = 8,85 x 10- 12 C2 N - 1 m - 2 .
Exercice 9
Une station radio R a une puissance moyenne rayonnante de 50kW.
1- Déterminer l’intensité de l’onde à 50km de la station et sa pression. Pour ce faire,
on suppose que le rayonnement est uniforme sur une sphère de centre R.
Université Virtuelle Africaine 148
→ →
2 – Déterminer, à cette distance, les amplitudes des champs E et B associés à cette
onde.
Exercice 10
Soit une onde polarisée circulairement dont l’axe de propagation est suivant l’axe
→
E → → → →
Oz. Cette onde est telle que E (0,0) = 0 ( e x + 3 e y ) , e x et e y étant respec-
2
tivement les vecteurs unitaires suivant l’axe x et l’axe y. Trouver son expression
→
E (z,t)
Université Virtuelle Africaine 149
Activités d’apprentissage
- Les apprenant(e)s doivent lire les lectures appropriées avant de faire les exercices.
- Le tuteur les organisera en groupe pour un travail collaboratif.
- Ils discutent en chat les différents points qu’ils ou elles n’auraient pas compris
sous la supervision du tuteur.
- Quand le tuteur jugera que les apprenants(es) ont un niveau de compréhen-
sion satisfaisant des lectures, alors ils pourront commencer à résoudre les
exercices.
- Tous les groupes cherchent le même exercice en même temps sous la super-
vision du tuteur qui fixera la durée.
- Chaque groupe cherche en son sein un rapporteur qui mettra les noms de tous
les membres du groupe sur le compte rendu de l’exercice avant de l’envoyer
par e-mail en fichier attaché au professeur titulaire du cours.
Réponses clés
Exercice 1
→ → →
a ) Les évolutions de E1 (0,t) , E 2 (0,t) et E3 (0,t) au cours du temps
→ →
Evolution de E1 (0,t) et polarisation de E1
On peut écrire :
→ → → → →
E1 = i E sin(kz-ω t)+ j E cos(kz-ω t) = i E1x + j E1y
avec E1x = E sin(kz-ω t) et E1y = E cos(kz-ω t)
x
1 2 3 4 5
T 0 8f 8f 8f 8f 8f
E1x(0,t) π 3π 5π
0 −E sin −E −E sin 0 −E sin
4 4 4
E1y(0,t) E π 0 3π −E 5π
E cos E cos E cos
4 4 4
→
E1 (0,t)
→
E1 tourne dans le sens opposé à celui des aiguilles d’une montre et son amplitude est
constante. Son extrémité décrit un cercle. Cette onde est donc polarisée circulairement
à gauche. On peut le vérifier en prenant :
2 2
E1x + E1y = E 2 . C’est l’équation d’un cercle de rayon E.
→ →
Évolution de E 2 (0,t) et polarisation de E 2
→ → → → →
π
E 2 = i E cos(kz-ω t)+ j E cos(kz-ω t+ ) = i E 2x + j E2y
4
π
avec E2x = E cos(kz-ω t) et E2y = E cos(kz-ω t+ )
4
Pour z = 0, et en remplaçant ω par 2π f , on a :
π π
E 2y (0,t)= E cos( − ω t) = E cos( - 2π ft)
4 4
→
Les évolutions de E 2x (0,t) , de E 2y (0,t) et de E 2 (0,t) en fonction du temps sont
décrites dans le tableau ci-dessous :
Université Virtuelle Africaine 151
x
T 0 1 2 3 4
8f 8f 8f 8f
E2x(0,t) E π 0 3π −E
E cos E cos
4 4
E2y(0,t) π E π 0 3π
E cos E cos E cos
4 4 4
→
E 2 (0,t)
→
On voit que le vecteur E 2 tourne mais son module n’est pas constant . l’extrémité
→
de E 2 décrit une ellipse : on a ici une polarisation elliptique.
→ →
Évolution de E3 (0,t) et polarisation de E3
→ → → → →
E3 = i E sin(kz-ω t)- j E sin(kz-ω t) = i E3x + j E3y
Pour z = 0 , on a :
x
1 2 3
T 0
8f 8f 8f
E3x(0,t) 0 π 3π
- E sin -E - E sin
4 4
E3y(0,t) 0 π E 3π
E sin E sin
4 4
→ → →
E3 =(0,t)
i E sin(kz-ω t)- j E sin(kz-ω t)
→ → → → →
E3 = i E sin(kz-ω t)- j E sin(kz-ω t) = ( i - j ) E sin(kz-ω t)
Exercice 2
Vecteur de Poynting
→
⎡→ →
⎤
E (z,t) = E0 ⎢ e x cos(kz-ω t) - e y sin(kz-ω t) ⎥
⎣ ⎦
→
1 → →
S = (E∧ B )
μ0
Université Virtuelle Africaine 153
Nous avons ici une onde plane qui se propage dans la direction des z. Son vecteur
→
de propagation k s’écrit donc :
→ →
k = k ez
On a alors :
→
→
k → k → →
B= ∧ E = (e z ∧ E )
ω ω
ω →
1 → →
Mais k = ⇒ B = ( ez∧ E )
c c
→
1 → → →
S = (E∧ ( e z ∧ E )
μ0 c
→ → → → → → → → →
En appliquant la relation a ∧ ( b ∧ c ) = ( a ⋅ c ) b - ( a ⋅ b ) c , on
obtient
→2
→
1 →
S = E ez
μ0 c
→2
2 E02 →
→
Mais E = E 0
⇒ S = ez
μ0 c
Densité d’énergie
La densité d’énergie transportée par une onde électromagnétique est donnée par :
1 1
U= ε0 E2 + B2
2 2 μ0
Université Virtuelle Africaine 154
Ici E 2 = E02
→
1 → → →
1 → → → →
Reprenons B= ( ez∧ E ) ⇒ B = e z E sin( e z , E )
c c
→ →
π 1 → →
E
M a i s sin ( e z , E ) = sin d’où on a ⇒ B = E ⇒ B = et
2 c c
1 2
B2 = E
c2
1 1 1 1
U= ε0 E2 + B2 = ( ε 0 + ) E02
2 2 μ0 2 2 μ0 c 2
1 1
Mais c 2 = ⇒ = μ0 ε 0 . En remplaçant c 2 on obtient :
μ0 ε 0 c2
1 μ ε
U= ( ε 0 + 0 0 ) E02 = ε 0 E02
2 2 μ0
Exercice 3
→ →
Si E et B sont respectivement le champ électrique et le champ magnétique d’une
onde électromagnétique plane, alors ils vérifient la relation :
→
1 → →
B= ( k∧ E )
ω
→ → → → → →
Calculons ( k ∧ E ) . Ici E et B se propagent dans la direction des z ⇒ k = e z k
On obtient :
→ → → → → →
( k ∧ E ) = e z k ∧ e x j ω A0 e j ( k z - ω t ) = e z ∧ e x j k ω A0 e j ( k z - ω t )
Université Virtuelle Africaine 155
→ → →
Mais e z ∧ e x = e y , d’où on a :
→ → →
( k ∧ E ) = e y j k ω A0 e j ( k z - ω t )
→ →
k ∧ E →
= e y j k A0 e j ( k z - ω t )
ω r
Ce n’est autre que le champ B
Exercice 4
Les équations de Maxwell sous forme intégrale sont :
(1)
(V) est un volume enveloppé par (S) et ρ la densité des charges. C’est la loi de Gauss :
le flux du champ électrique à travers une surface fermée S est relié à la charge nette
(i.e à la somme algébrique de toutes les charges) située à l’intérieur de S.
(2)
(3)
(4)
C’est la loi d’Ampère généralisée.
Université Virtuelle Africaine 156
Exercice 5
→
q polarisé suivant l’axe x : Bonne réponse. En effet E n’a pas de composantes
suivant y et z
→
q polarisé suivant l’axe y : Faux. Analysez de nouveau l’expression de E
q polarisé suivant l’axe z : Incorrect. L’axe z est plutôt la direction de propagation
de l’onde électromagnétique
Exercice 6
→ → → →
q B = Bx ( z , t ) i : Faux. E et B ne sont pas polarisés suivant la même direc-
tion.
→ → → →
q B = By ( z , t ) j : Bonne réponse. En effet E et B sont perpendiculaires
entre eux et perpendiculaires à la direction de propagation. Ici la direction de
→ →
propagation est l’axe z. E est polarisé suivant l’axe x, donc B est nécessairement
polarisé suivant l’axe y.
→ → →
q B = Bz ( z , t ) k : Faux. Pour une onde électromagnétique plane, B est per-
pendiculaire à la direction de propagation de l’onde qui est ici l’axe z.
Exercice 7
1- Faux. En effet les équations de Maxwell sous forme intégrale sont :
(1)
(2)
(3)
(4)
Les équations (3) et (4) montrent que ces équations s’appliquent à des champs va-
riables : un champ magnétique variable au cours du temps crée un champ électrique
et vice-versa.
Université Virtuelle Africaine 157
→
2- Faux. Dans une onde électromagnétique, les vecteurs champ électrique E , champ
→ →
magnétique B et le vecteur d’onde k qui définit la direction de propagation
→
1 → → → →
de l’onde sont liés par la relation B = ( k ∧ E ) et E est orthogonal à B .
→ → →
ω
Les vecteurs k , E et B forment un trièdre direct.
→ → →
E et B sont perpendiculaires à k ⇒ une onde électromagnétique est une onde
transversale.
1 1
uE = ε 0 E 2 et u B = B2 .
2 2 μ0
1 E2 1
En vertu de la relation E = B c , on a u B = 2
. Mais c 2 = . Il s’ensuit
que : 2 μ 0 c ε 0 μ0
1 1
uB = E 2 ε 0 μ0 = ε 0 E 2 = u E
2 μ0 2
Exercice 8
Soit I cette intensité: I = < S > où < S > est la valeur moyenne de la norme du
→
vecteur de Poynting. Cherchons d’abord le vecteur de Poynting S :
→ → → →
→
E∧ B →
k∧ E
S = avec B = .
μ0 ω
Nous avons ici une onde qui se propage dans la direction de l’axe x. Il s’ensuit que
→ → →
k = k e x , e x étant le vecteur unitaire suivant l’axe x. On a alors:
Université Virtuelle Africaine 158
→ → → →
→
k ex∧ E ex∧ E
B= =
ω c
→ →
→
1 → → → →
e x ∧ E0
B= e x ∧ E0 cos(kx - ω t) = B0 cos(kx -ω t) avec B0 = .
c c
→ → →
E0
e x , E0 et B0 forment un trièdre direct ⇒ B0 = .
c
→ → → →
→
E∧ B E0 ∧ B0
S = = cos 2 (kx - ω t)
μ0 μ0
→
1 → →
1
S =S= E0 ∧ B0 cos 2 (kx - ω t) = E0 B0 cos 2 (kx - ω t)
μ0 μ0
1
S= E02 cos 2 (kx - ω t)
μ0 c
1 E02 c
I=<S>= E02 < cos 2 (kx - ω t) > = = ε 0 E02 car la
μ0 c 2 μ0 c 2
1
valmoyenne < cos 2 (kx - ω t) > = .
2
Application numérique:
V
ε 0 = 8,85 x 10- 12 C2 N - 1 m - 2 , E0 = 100 et c = 3 x 108 m s-1
m
c 1
I= ε 0 E02 = (3 x 108 ) (8,85 x 10- 12 ) (1002 )
2 2
W
I = 13,3
m2
Université Virtuelle Africaine 159
Exercice 9
Intensité de l’onde
L’intensité de l’onde est I = < S > où < S > est la valeur moyenne de la norme du
vecteur de Poynting. S est une énergie par unité de temps et par unité de surface. La
puissance est une énergie par unité de temps. On a donc:
P
I= , P étant la puissance rayonnante et A l’aire de la sphère de rayon R =
A
50km . l’aire de cette sphère est A = 4 π R 2 . On obtient alors:
50 x 103
I=
4 π (50 x 103 )2
I = 1,59 x 10-6 Wm -2
Pression de radiation
Soit Pr cette pression
I 1,59 x 10-6
Pr = ⇒ Pr =
c 3 x 108
Pr = 0,53 x 10-14 Pa
→ →
Amplitudes de E et B
En reprenant le résultat de l’exercice précédent, on a :
c →
I= ε 0 E02 , E0 étant l’amplitude du champ E . On obtient donc:
2
2I
E0 =
c ε0
Application numérique :
2 x 1,59 x 10-6 V
E0 = 8 -12
= 3,5 x 10-2
3 x 10 x 8,85 x 10 m
Université Virtuelle Africaine 160
E0 →
En vertu de la relation B0 = l’amplitude du champ B est:
c
E0 3,5 x 10-2
B0 = = = 1,17 x 10-10 T
c 3 x 108
Exercice 10
→
On a ici une polarisation circulaire, alors d’une façon générale E (z,t) a pour ex-
pression :
→
⎡→ →
⎤
E (z,t) = E0 ⎢ e x cos(kz - ω t + ϕ ) ± e y sin(kz - ω t + ϕ ) ⎥
⎣ ⎦
→
⎡→ →
⎤
E (0,0) = E0 ⎢ e x cos(ϕ ) ± e y sin(ϕ ) ⎥ (1)
⎣ ⎦
Mais par hypothèse:
→
E0 → →
E (0,0) = ( e x + 3 e y ) (2)
2
E0 E 3 1 3
E0 cosϕ = et E0 sinϕ = 0 ⇒ cosϕ = et sinϕ =
2 2 2 2
→
π
Ceci est vérifié pour ϕ = et par conséquent l’ expression de E (z,t) est :
3
→
⎡→ π →
π ⎤
E (z,t) = E0 ⎢ e x cos(kz - ω t + ) ± e y sin(kz - ω t + ) ⎥
⎣ 3 3 ⎦
Université Virtuelle Africaine 161
Visite de sites
Vous trouverez dans les adresses qui suivent des informations qui renforcent et com-
plètent ce que vous avez appris au cours de cette activité.
http://www.walter-fendt.de/ph11f/emwave_f.htm
http://www.univ-lemans.fr/enseignements/physique/02/electri/oem1.html
Ces deux sites proposent une animation de la propagation d’une onde électroma-
gnétique plane.
http://www.sciences.univ-nantes.fr/physique/perso/cortial/bibliohtml/2pcirc_j.html
Ce lien montre la superposition de deux polarisations circulaires gauche et droite.
http://www.sciences.univ-nantes.fr/physique/perso/cortial/bibliohtml/polond_
j.html
Il s’agit ici d’une animation d’une polarisation elliptique.
Auto évaluation
Guide de l’enseignant
Effet Hall
Lorsqu’un métal parcouru par un courant est introduit dans un champ magnétique
perpendiculaire à la direction de ce courant, il apparaît dans le métal un champ
électrique. Ce champ électrique est perpendiculaire à la fois à la direction du courant
et du champ magnétique. On appelle Effet Hall l’apparition d’un tel champ.
Induction électromagnétique
Auto induction
→ →
μ tendent à s’aligner avec Bex . L’agitation thermique empêche un alignement
parfait mais le moment magnétique résultant est différent de zéro . Les substances
qui représentent une telle propriété sont appelées corps paramagnétiques.
Ferromagnétisme
Diamagnétisme
C’est une propriété des substances dont les atomes constitutifs n’ont pas de mo-
→
ment magnétique propre. Quand on applique un champ excitateur Bex , des moments
→
magnétiques orbitaux sont induits dont le sens s’oppose à celui de Bex .
8- Aimantation
L’aimantation caractérise l’état magnétique d’un corps aimanté. C’est le moment
magnétique résultant par unité de volume. Elle exprime en Am-1 dans le système
→
d’unités international. On utilise un vecteur M appelé vecteur aimantation pour
décrire cet état.
→
→ →
∑μ
M = , ∑ μ étant le moment magnétique résultant et V le volume du corps
aimanté.V
Hystérésis
Aimantation rémanente
Champ coercitif
Point de Curie
Equations de Maxwell
Vecteur de Poynting
Lecture #1
Lecture #2
e
Justification: Les points développés ici aideront l’apprenant(e) à déterminer le rapport
m
par la méthode de la déflexion magnétique, à mieux appréhender le fonctionnement
d’un spectromètre de masse, à déterminer le nombre de porteurs de charge par unité
de volume dans un conducteur, à calculer le rayon de la trajectoire d’une particule
chargée qui pénètre dans un champ magnétique et la vitesse d’une particule chargée
à la sortie d’un cyclotron.
Université Virtuelle Africaine 166
Lecture #3
Lecture #4
Lecture #5
Lecture #6
Lien utile # 1
Titre : http://membres.lycos.fr/physicisss/labos/effet_hall.pdf
URL : http:www.
Impression d’écran:
Description: Il s’agit ici d’une proposition d’expérience sur l’effet Hall dans les
semiconducteurs. Il aborde, entre autres, la détermination du nombre de porteurs de
charges par unité de volume.
Lien utile # 2
Titre : http://jf-noblet.chez-alice.fr/bobine/index.htm
URL : http:www.
Impression d’écran:
Lien utile # 3
Titre : http://perso.orange.fr/daniel.robert9/Tension_alternative0.html
URL : http:www.
Impression d’écran:
Justification: La lecture de ce lien est suggérée mais non obligatoire. Elle peut aider
l’apprenant(e) à comprendre l’Unité 1 du module.
Université Virtuelle Africaine 171
Lien utile # 4
Titre : http://perso.orange.fr/daniel.robert9/Tension_alternative1.html
URL : http:www.
Impression d’écran:
Justification: La lecture de ce lien est suggérée mais non obligatoire. Elle peut aider
l’apprenant(e) à comprendre l’Unité 1 du module.
Université Virtuelle Africaine 172
Lien utile # 5
Titre : http://sitelec.free.fr/cours/rlcseries.pdf
URL : http:www.
Impression d’écran:
Description:Ce site analyse un circuit RLC série raccordé à une source alternative
et étudie son comportement lorsque la fréquence de la source varie. Il examine en
détails le phénomène de résonance, les impédances, les réactances capacitive et
inductive,le déphasage entre oscillations de courant et de tension aux bornes des
différents éléments
Lien utile # 6
Titre : http://www.walter-fendt.de/ph11f/accircuit_f.htm
URL : http:www.
Impression d’écran:
Description: Il s’agit ici d’une animation des diagrammes de Fresnel et des oscilla-
tions de tension et de courant qui correspondent à un circuit comportant uniquement
une résistance, une inductance et uniquement une capacité. L’apprenant(e) peut agir
sur les paramètres R, L, C et tension.
Justification: Ce lien illustre par le biais d’une animation les points développés dans
l’activité d’apprentissage 1-1 de l’Unité 1 de ce module
Université Virtuelle Africaine 174
Lien utile # 7
Titre : http://www.univ-lemans.fr/enseignements/physique/02/electri/rlcsinus.html
URL : http:www.
Impression d’écran:
Description:C’est une étude des circuits RLC série . Le site montre des courbes
d’intensité de courant et de déphasage, une animation des oscillations de tension et
d’intensité de courant.
Justification: L’apprenant(e) peut vérifier ici ses acquis sur les points développés
dans l’activité d’apprentissage 1-1 de l’Unité 1 de ce module.
Université Virtuelle Africaine 175
Lien utile # 8
Titre : http://perso.orange.fr/olivier.granier/electro/simul/cour_rlc/circuitRLC3.
htm
http://www.fundp.ac.be/sciences/physique/didactique/elec/RLC3.php
URL : http:www.
Impression d’écran:
Description: Ces liens proposent la même activité. Il s’agit de suivre dans un cir-
cuit RLC l’évolution de l’amplitude de la tension aux bornes d’un condensateur en
fonction de la fréquence.
Justification: Une visite de ces sites est suggérée pour l’activité d’apprentissage 1-2
de l’Unité 1 de ce module et peut aider l’apprenant(e) dans son apprentissage.
Université Virtuelle Africaine 176
Lien utile # 9
Titre :http://perso.orange.fr/olivier.granier/electro/simul/cour_rlc/circuitRLC4.htm
http://www.fundp.ac.be/sciences/physique/didactique/elec/RLC4.php
URL : http:www.
Impression d’écran:
Justification: L’apprenant(e) peut tester ici ses acquis sur la fréquence de résonance
et le facteur de qualité développé dans l’activité d’apprentissage 1-2 de l’Unité 1 du
module.
Université Virtuelle Africaine 177
Lien utile # 10
Titre : http://labo.ntic.org/RLC_serie/RLC.html
http://hebergement.ac-poitiers.fr/l-cc-angouleme/coulomb-exos- phy/applets/RLC_
serie/RLC.htm
URL : http:www.
Impression d’écran:
Description : Ces deux applets proposent une étude des caractéristiques des circuits
RLC série ( Z, XL, XC, I, oscillations de tension et d’intensité de courant, déphasage
entre tension et courant, bande passante) en fonction de la fréquence de la source.
Justification: L’apprenant(e) peut tester ici ses acquis sur le phénomène de résonance,
sur la notion de bande passante développés dans l’activité d’apprentissage 1-2 de
l’Unité 1 de ce module.
Université Virtuelle Africaine 178
Lien utile # 11
Titre : http://www.physique-eea.unicaen.fr/enseignement/deug-st/sm/dsm153/poly/
dsm153-e.pdf
URL : http:www.
Impression d’écran:
Description:Ce site propose des protocoles de manipulation pour l’étude d’une bobine
en courant continu et en courant alternatif. Il étudie le phénomène de résonance , la
bande passante et le facteur de qualité.
Lien utile # 12
Titre : http://www.unilim.fr/pages_perso/frederic.louradour/Oscillo_2.PDF
URL : http:www.
Impression d’écran:
Description: Ce site donne des protocoles de TP pour l’étude des circuits RLC série
et parallèle.
Lien utile # 13
Titre : http://www.thyssenfrance.com/documents/mut%20devt%20text%20doc%20
tech%20aim_MAGNETISME%20-%20QUELQUES%20RAPPELS.pdf
URL : http:www.
Impression d’écran:
Lien utile # 14
Titre : http://perso.univ-lr.fr/vmathe/16_annexeA.pdf
URL : http:www.
Impression d’écran:
Lien utile # 15
Titre : http://semainescience.u-strasbg.fr/magnetisme/fondement.html
URL : http:www.
Impression d’écran:
Lien utile # 16
Titre : http://www.sciences.univnantes.fr/physique/perso/cortial/bibliohtml/weis-
li_j.html
URL : http:www.
Impression d’écran:
Description: Ce site présente une animation des domaines de Weiss. On peut visua-
liser le déplacement des parois de ces domaines. Les cas de déplacement réversible
et irréversible sont considérés.
Justification: Ce lien illustre par le biais d’une animation les points développés dans
la section « ferromagnétisme » de l’Unité 3 de ce module.
Université Virtuelle Africaine 184
Lien utile # 17
Titre : http://www.sciences.univ-nantes.fr/physique/perso/cortial/bibliohtml/praimh.
html
URL : http:www.
Impression d’écran:
Lien utile # 18
Titre : http://www.grasp.ulg.ac.be/cours/2cm/elec5.pdf
URL : http:www.
Impression d’écran:
Lien utile # 19
Titre : http://www.univ-lemans.fr/enseignements/physique/02/electri/oem1.html
URL : http:www.
Impression d’écran:
Justification: L’apprenant(e) peut visualiser ici que les champs qui constituent cette
onde vibrent simultanément et tel qu’à tout instant ils restent perpendiculaires entre
eux et perpendiculaires à la direction de propagation.
Université Virtuelle Africaine 187
Lien utile # 20
Titre : http://www.walter-fendt.de/ph11f/emwave_f.htm
URL : http:www.
Impression d’écran:
Justification:L’apprenant(e) peut visualiser ici que les champs qui constituent cette
onde vibrent simultanément et tel qu’à tout instant ils restent perpendiculaires entre
eux et perpendiculaires à la direction de propagation.
Université Virtuelle Africaine 188
Lien utile # 21
Titre : http://www.sciences.univ-nantes.fr/physique/perso/cortial/bibliohtml/2pcirc_
j.html
URL : http:www.
Impression d’écran:
Lien utile # 22
Titre : http://www.sciences.univ-nantes.fr/physique/perso/cortial/bibliohtml/po-
lond_j.html
URL : http:www.
Impression d’écran:
e
- déterminer le rapport
m
- décrire et interpréter l’effet Hall
- calculer la vitesse d’un porteur de charge à la sortie d’un cyclotron
- appliquer la loi de Lenz
- f aire des calculs d’inductance et de coefficient d’induction mutuelle.
Exercice 1
Un circuit comportant une résistance pure R = 40 Ω est connecté aux bornes d’une
source de tension alternative sinusoïdale U = Um sinωt de fréquence variable. On
maintient l’amplitude de tension constante et égale à 21,21V.
1- Déterminer l’intensité efficace du courant qui traverse le circuit quand la
fréquence de la source est 100Hz et quand elle est 100kHz.
2- Quelle est cette intensité si l’on remplace la résistance par
- un condensateur de capacité C = 0,3μF
- une bobine d’inductance L = 2mH
Exercice 2
Une bobine d’inductance L = 0,1H et de résistance R = 10Ω est branchée aux bornes
d’une source de tension alternative sinusoïdale U = 10 2 cos100πt.
1- Déterminer le déphasage du courant qui parcourt ce circuit par rapport à la
tension appliquée.
2- Donner l’expression du courant instantané
Exercice 3
Exercice 4
Une bobine alimentée sous une tension continue de 120V, est parcourue par un courant
d’intensité 2A ; alimentée sous une tension sinusoïdale de fréquence 50Hz, de valeur
efficace 100V, elle est parcourue par un courant d’intensité efficace 0,5A.
1- Calculer l’inductance de la bobine
2- Donner la valeur en degrés du déphasage de la tension sur le courant pour une
telle tension alternative sinusoïdale appliquée aux bornes de cette bobine.
Donner les expressions des valeurs instantanées du courant traversant cette
bobine et de la tension.
Université Virtuelle Africaine 193
Exercice 5
T
1- A l’instant t = , calculer les valeurs instantanées :
6
- du courant I qui parcourt le circuit
- de la source de tension sinusoïdale U
- de la tension VR aux bornes de la résistance
- de la tension VL aux bornes de la bobine
T
2- Comparer U et (VR + VL) à l’instant t = et conclure.
6
3- Exprimer l’amplitude de U en fonction des amplitudes de tension VRm et VLm
aux bornes de la résistance et de la bobine.
Exercice 6
B
A sin α + B cos α = (A2 + B2)1/2 sin (α + β) où tg β = .
A
Université Virtuelle Africaine 194
Exercice 7
B
A sin α + B cos α = (A2 + B2)1/2 sin (α + β) avec tg β =
A
Exercice 8
Exercice 9
Exercice 10
Exercice 11
Exercice 12
Soit un circuit ( RLC) série alimenté par une source de tension sinusoïdale de fré-
quence variable et de valeur efficace constante Ueff = 24V. L’intensité efficace est
maximale et égale à 150mA pour une fréquence de 800Hz. La bande passante de ce
circuit est 167,5 rad.s-1.
Calculer la résistance R, l’inductance L et la capacité C.
Université Virtuelle Africaine 196
Exercice 13
Exercice 14
Exercice 15
Un électron est lancé dans une région où agissent simultanément un champ élec-
trique et un champ magnétique uniformes et perpendiculaires entre eux. Ces deux
champs sont aussi perpendiculaires à sa vitesse initiale. On constate que :
- sous l’action simultanée des deux champs, l’électron n’est pas dévié de sa
trajectoire initiale
- quand on fait cesser l’action du champ électrique tout en gardant le champ
magnétique, il décrit une trajectoire circulaire de rayon R = 1,14 cm.
e
Calculer le rapport sachant que B = 2 x 10-3 T et E = 8kV/m
m
Exercice 16
→
S envoie un faisceau d’ions positifs de charge q, de masse m et de vitesse v
comme l’illustre la figure.
1- Quelle doit être la vitesse de ces ions pour qu’ils traversent l’espace com-
pris entre S et O sans être déviés ?
2- Quelle partie de la plaque photographique vont-ils recouper lorsqu’ils
→
pénètrent dans le champ Bʹ ? Calculer la distance d à laquelle ils recoupent
la plaque photographique.
3- Supposons que le faisceau envoyé par S est constitué d’isotopes de l’élé-
ment étain (Sn) dont les isotopes de masses 116 u et 120 u. déterminer La
différence des distances d correspondant à ces deux isotopes .
A.N. : E = 15 kV/m, B = B’ = 0,15 T
1 u = une unité de masse atomique = 1,66 x 10-27 kg
q=e
Exercice 17
Exercice 18
Exercice 19
Exercice 20
R
ε -
(1 − e ) avec R = R1 + r
t
L
i=
R
Université Virtuelle Africaine 201
999
atteint les de sa valeur finale au bout de 6,9 10- 4 s.
1000
Exercice 21
Exercice 22
Exercice 23
Exercice 24
Exercice 25
1 Bapp
1- Montrer que la loi de Curie M = m M s implique que la susceptibilité
3 kT
μM
d’une substance paramagnétique peut s’écrire : Xm = m 0 s
3kT
m est le moment magnétique d’un atome de la substance paramagnétique,
Bapp le champ appliqué, µ0 la perméabilité du vide, Ms la valeur maximale
de l’aimantation.
2- Supposons que la substance magnétique ici est l’aluminium et admettons
que le moment magnétique d’un atome d’aluminium est de un magnéton de
Bohr : µB = 9,27 x 10-24 Am2. Déterminer la susceptibilité Xm à la température
absolue T = 300K
On donne : la densité de l’aluminium :
ρ = 2,7g/cm3
sa masse molaire :
M = 27g/mol
Exercice 26
Exercice 27
Exercice 28
H (Am-1) B (T)
0 0
10 0,050
20 0,15
40 0,43
50 0,54
60 0,62
80 0,74
100 0,83
150 0,98
200 1,07
500 1,27
1000 1,34
10 000 1,65
100 000 2,02
800 000 2,92
Exercice 29
Soit une onde électromagnétique dont le champ électrique est décrit par:
→ → →
E (x,t) = E0 sin(kx-ω t) e y + E0 cos(kx-ω t) e z
→ →
e y et e z étant les vecteurs unitaires suivant l’axe y et l’axe z.
→
1- Déterminer le champ B associé à cette onde.
→ →
2- Étudier les évolutions de E (0,t) et B (0,t) au cours du temps et donner
l’état de polarisation de l’onde .
r
3- Déterminer le vecteur de Poynting S associé à cette onde.
→ → → → → → → → →
On donne a ∧ ( b ∧ c ) = ( a ⋅ c ) b - ( a ⋅ b ) c
Université Virtuelle Africaine 205
Exercice 30
Exercice 31
Réponses clés
Solution de l’exercice 1
U eff = RIeff
U eff Um
Ieff = =
R R 2
Um
U eff =
2
21, 21 15
U eff = = 15V ⇒ Ieff = = 0,375A
2 40
Université Virtuelle Africaine 206
U eff
U eff = XC Ieff , d’où Ieff =
XC
1
avec : XC = et ω = 2 π f , f étant la fréquence de la source
Cω
a) pour f = 100Hz
1
XC = = 5308Ω
(0,3.10 F )(200π rad.s−1 )
−6
U eff 15V
D’où Ieff = = = 2,83x10-3A ⇒ Ieff = 2,83mA
XC 5308Ω
b) pour f = 100kHz
U eff
Ieff = = U eff (Cω ) = U eff ( 2 π f C )
XC
Lorsque la fréquence est 1000 fois plus grande, l’intensité efficace est multipliée par
1000. on aura donc :
Ieff = 2,83A
U eff
Dans ce cas Ieff = avec X L = Lω
XL
a) pour f = 100Hz
Lω = (2x10-3H)(200 π rad.s-1) = 1,256Ω
15V
Ieff = = 11, 9A ⇒ Ieff = 11,9A
1, 256Ω
Université Virtuelle Africaine 207
b) pour f = 100kHz
U eff U eff
Ieff = =
Lω L(2π f )
Lorsque la fréquence est 1000 fois plus grande, l’intensité efficace est divisée par
1000, d’où :
Ieff = 11,9mA
Solution de l’exercice 2
XL
tanΦ =
R
X L = Lω avec ω = 100 π rad.s-1 et L = 0,1 H ⇒ Lω = 31,4Ω
On obtient :
31, 4Ω
tanΦ = = 3,14 ⇒ Φ = 72,3° ou Φ = 1,26 rad
10Ω
On a :
U eff
Im = Ieff 2 et Ieff =
Z
Um
U eff = avec U m = 10 2 d’où U eff = 10V
2
Université Virtuelle Africaine 208
U eff 10V
Ieff = = = 0,303A
Z 32, 95Ω
On obtient finalement
Solution de l’exercice 3
Z2 − R2 Z2 − R2
Z = R 2 + L2ω 2 ⇒ L2 = ⇒ L= (1)
ω2 ω2
On a aussi :
R R 5Ω
cos Φ = = 0,8 ⇒ Z = ⇒ = 6,25 Ω
Z cosφ 0, 8
Solution de l’exercice 4
1) Inductance de la bobine
2 Z2 − R2
2 2 2 Z2 − R2
Z = R +Lω ⇒ L = ⇒ L=
ω2 ω2
U eff 100V
Z = = = 200 Ω
I eff 0, 5A
Déterminons la résistance de la bobine. Quand elle est alimentée sous la tension conti-
nue de 120V, elle est parcourue par un courant I = 2A. Sa résistance est donc :
120V
R= = 60 Ω
2A
L’inductance est alors :
(200)2 − (60)2
L= ⇒ L = 0,61H
(100π )2
X L Lω (0, 61)(100π )
tanΦ = = = = 3,192 ⇒ Φ = 72,6° = 1,26 rad
R R 60
Tension instantanée
Soit U = Um sinωt la tension instantanée aux bornes de la bobine :
Courant instantané
Im = Ieff 2
Solution de l’exercice 5
VLm X L 15, 07
tan Φ = = = = 0,754
VR m R 20
⇒ Φ = 37°
L’angle de déphasage est positif ⇒ la source de tension est en avance de 37°
sur le courant.
Université Virtuelle Africaine 211
T
• Courant instantané à t =
6
Um
ZIm = Um ⇒ Im =
Z
150 V
Z= R 2 + X 2L Ω ⇒ Im = =6A
(20)2 + (15, 07)2
Um = 150 V
T
A l’ instant t =
6
2∂ T
I = 6 sin ( − Ö)
O)
T 6
Université Virtuelle Africaine 212
∂
I = 6 sin ( − ö) ⇒ 6 sin (60° - 37°) = 6sin 23°
3
I = 2,34 A
T
• Valeur de la source de tension sinusoïdale à l’instant t = .
6
2π T π
U = Um sin ωt ⇒ U = 150 sin = 150 sin = 150 sin 60°
T 6 3
U = 130V
T
et à l’instant t = ⇒ VR = 120 sin 23° = 46,88V
6
Remarque : On peut aussi utiliser directement le fait que VL est en avance de 90°
sur le courant.
⇒ VL = XLIm cos (2πft -Φ)
T
àt= on a :
6
Université Virtuelle Africaine 213
T
2) Comparons VR + VL et U à l’instant t =
6
3) Calculons l’amplitude de U
Le diagramme de Fresnel montre qu’en appliquant le théorème de Pythagore, on a :
U 2m = VR2m + VLm
2
⇒ U m = (RIm )2 + (X L Im )2
Solution de l’ exercice 6
Université Virtuelle Africaine 214
X L -X C ⎫
tanΦ = ⎪ XL = 0,16 x 400 = 64 ;
R ⎪
X L = Lù ⎪ 1
XC = = 83,33 ;
1
⎬⇒ (30x10 −6 )x400
XC = ⎪
Cω ⎪ 64 − 83, 333
⎪ tan = = - 0,96665
ω = 400rads-1 ⎭ 20
L’angle de déphasage est négatif donc la tension est en retard de Φ sur le cou-
rant.
U
Um = ZIm ⇒ Im = m
Um = 250 V
Z
On obtient finalement
⇒ I = 8,99 sin (400t + 0,7685)
• Tension instantanée VR
VR et I sont en phase d’où l’on a :
VR = VRm sin (400t + 0,7685) avec VRm = RIm = 20 x 8,987 = 179,8Ω
⇒ VR = 179,8 sin (400t + 0,7685)
• Tension instantanée VL
VL est en avance de 90° sur I
Université Virtuelle Africaine 215
π
D’où VL = VLm sin (400t + 0,7685 + ) = VLm cos (400t + 0,7685)
2
Avec VLm = XL Im = 64 x 8,978 = 575,17Ω
⇒ VL = 575,17 cos( 400t + 0,7685)
• Tension instantanée VC
VC est en retard de 90° sur I
π
D’où VC = VCm sin (400t + 0,7685 - ) = - VCm cos (400t + 0,7685)
2
Avec VCm = XC Im = 83,333 x 8,987 = 748,91Ω
⇒ VC = - 748,91 cos( 400t + 0,7685)
2) Calcul de VR + VL + VC
Posons V = VR + VL + VC
V = 179,8 sin (400t + 0,7685) +(575,17 – 748,91) cos (400t + 0,7685)
Appliquons la relation trigonométrique
B
A sin α + B cosα = (A2 + B2)1/2 sin(α + β) avec tan β =
A
On obtient :
V = [(179,8)2 + (-173,74)2]1/2sin (400t + 0,7685 + β)
(−173, 74)
tanβ = = - 0,9665 ⇒ β = - 0,7685
179, 8
On constate que V = VR + VL + VC = U
Université Virtuelle Africaine 216
Solution de l’exercice 7
LdIL q
VL = = U ; VC = = U ; VR = RIR = U
dt C
Expression de IL
LdIL 1 1
= U ⇒ dIL = Udt ⇒ IL = ∫ Umsinωt dt
dt L L
Um U U π π
D’où IL = − cosω t = - m cosω t = m sin(ω t- = ILm sin (ω t − )
Lù XL XL 2 2
Expression IC
q 1 dq dU I dU
=U⇒ = ⇒ C = ⇒ Cω U m cosω t
C C dt dt C dt
Um U π π
On a alors : IC = cosω t = m sin(ω t + ) = I Cm sin (ω t + )
XC XC 2 2
Expression de IR
Um
RIR = U ⇒ IR = sin ωt = IRm sin ωt
R
Université Virtuelle Africaine 217
Expression de I
Le courant principal I est :
I = IR + IL + IC
Um U U
⇒I = sin ωt - m cos ωt + m cos ωt
R XL XC
⎡1 ⎛ 1 1 ⎞ ⎤
⇒ I = Um ⎢ sinω t + ⎜ − cosω t ⎥
⎣R ⎝ XC X L ⎟⎠ ⎦
B
A sin α + B cosα = (A2 + B2)1/2 sin(α + β) avec tan β =
A
On peut mettre I sous forme I = Im sin (ωt+Φ)
Ici α = ωt
β=Φ
1
A=
R
⎛ 1 1 ⎞
B= ⎜ −
⎝ XC X L ⎟⎠
⎛ 1 1 ⎞ 1
tanβ = tan Φ = ⎜ − /
⎝ XC X L ⎟⎠ R
1 2 ⎛ 1 1 ⎞ 2 1/2
Im = Um [( ) +⎜ − ]
R ⎝ XC X L ⎟⎠
2) Impédance du circuit
Um
Z=
Im
Université Virtuelle Africaine 218
1 2 ⎛ 1 1 ⎞ 2 -1/2
⇒ Z = [( ) +⎜ − ]
R ⎝ XC X L ⎟⎠
3) Angle de déphasage
On obtient cet angle à partir de :
⎛ 1 1 ⎞ 1 ⎛ 1 1 ⎞
tan Φ = ⎜ − / =R ⎜ −
⎝ XC X L ⎟⎠ R ⎝ XC X L ⎟⎠
Solution de l’exercice 8
1 1 1 1
= + = + jω C
Z R ⎛ 1 ⎞ R
⎜⎝ jω C ⎟⎠
1
1 - jω C
D’où Z = = R
1 ⎛1 ⎞ ⎛1 ⎞
+ jω C ⎜ + jω C⎟ ⎜ - jω C⎟
R ⎝ R ⎠ ⎝ R ⎠
Université Virtuelle Africaine 219
1
- jω C
Z = R
1
+ ω 2 C2
R2
R - jω C R 2
Z = = X + jY
1 + ω 2 C2 R 2
R
Z =
1 + ω 2 C2 R 2
Y
l’argument ϕ de Z est tel que tan ϕ = = -ω cR
X
l’angle ϕ est négatif et on en déduit que la tension est en retard de ϕ sur le courant.
Solution de l’exercice 9
1- Luminosité de la lampe
Quand on fait augmenter la fréquence de la source, l’impédance Z du circuit diminue,
passe par un minimum puis croît de nouveau. Le minimum de Z correspond à l’état
de résonance
Z = R 2 + (X L − X C )2
A la résonance X L = X C et f = f0 ⇒ Z = R
Université Virtuelle Africaine 220
U eff
L’intensité efficace ( Ieff ) qui parcourt le circuit est Ieff =
Z
Ieff est inversement proportionnelle à Z pour U eff constante. Quand Z diminue Ieff
augmente et vice-versa. Donc quand f augmente, Ieff augmente, passe par un maximum
lorsque Z = R i.e lorsque f = f0 puis diminue
La luminosité de la lampe varie suivant la variation de Ieff : la lampe brille d’un éclat
de plus en plus vif lorsqu’on augmente la fréquence f. L’éclat le plus vif est obtenu
pour
f = f0, ensuite la lampe brille de moins en moins quand f continue de croître.
2- Fréquence de résonance
1
1 1
A la résonance X L = X C ⇒ Cω
L� 00 = ⇒ L(2π f0 ) =
Cω 0 C (2π f0 )
1 1
D’où f0 = =
2π LC 2π 0, 4(0, 4.10 −6 )
10 3
f0 = ≈ 400 Hz
2π (0, 4)
U eff
Ieff = . Ieff est maximale quand Z( f ) = Z( f0 ) = R
Z( f )
Université Virtuelle Africaine 221
10 −2 V
U eff
( Ieff )m = =
R 10Ω
1 1 1
A la résonance X C = = = = 1000Ω
Cω 0 C (2π f0 ) (0, 4)10 2π (400)
−6
⇒ X C = 1000Ω
R
Pour R1 = , le courant maximum devient:
2
Solution de l’exercice 10
X L − XC
tan Φ =
R
R
cos Φ =
Z
Si tan Φ > 0 i.e X L > X C alors la tension est en avance de phase Φ par rapport au
courant.
Si tan Φ < 0 i.e X L < X C alors la tension est en retard de phase Φ par rapport au
courant.
La tension et le courant sont en phase si tan Φ = 0 et cos Φ = 1. Cette situation ap-
paraît quand :
X L = XC
Ceci correspond à la condition de résonance
Z=R
X L = Lω = L 2π f
1 1
XC = =
Cω C (2π ) f
XL , XC
XL
XC
f
0 f0
Université Virtuelle Africaine 223
X L − XC
tan Φ = < 0 ⇒ la tension est retard de Φ par rapport au courant
R
le circuit a un comportement capacitif
Solution de l’exercice 11
• Fréquence de résonance
1 1
f0 = =
2π LC 2π (1)(5.10 −6 )
f0 = 71,2Hz
• Facteur de qualité
ω0 Lω 0
Q= = avec ω 0 = (2π ) f0 = 2π (71,2) = 447,14 rad.s-1
Δω R
Université Virtuelle Africaine 224
On obtient donc :
Lω 0 (1H )(447,14rad.s −1 )
Q= =
R Q = 44,7
10Ω
• Bande passante
ω0 447,14rad.s −1
Δω = =
Q 44, 7
Δω = 10 rad.s −1
1
XC( ω 0 ) =
Cω 0
1 1A
D’où (UC)eff = Ieff( f0 ) =
Cω 0 (5.10 )(2π )(71, 2)
−6
(UC)eff = 447,3V
Cette tension est très supérieure à la tension efficace de la source qui est de 10V
Solution de l’exercice 12
• Résistance R
U eff
On a : (I eff )m = avec Z( f0 ) = R l’impédance du circuit à la résonance.
Z( f0 )
Université Virtuelle Africaine 225
R = 160Ω
• Inductance L
R R 160Ω
La bande passante est : Δω = ⇒ L = =
L Δω 167, 5rad.s −1
L = 0,995H
• Capacité C
Le facteur de qualité de ce circuit est :
ω0 1 1
Q= = ⇒ C =
Δω CRω 0 QRω 0
1600π.rad.s −1
On a donc Q = = 30
167, 5.rad.s −1
On obtient alors :
1 1
C = =
QRω 0 (30)(160Ω)(1600π.rad.s −1 )
C = (4,14) 10-8 F
Université Virtuelle Africaine 226
1- Représentation de Fresnel.
Calculons et comparons les réactances inductive et capacitive XL et XC :
XL = Lω = L (2πf)
1 1
XC = =
Cù C(2π)f
XL = 10 Ω ⇒ XC > XL
XC = 25 Ω
VLm = XL Im
VRm = R Im
Um = Z Im
VCm = XC Im
Université Virtuelle Africaine 227
2- Angle de déphasage Φ
VLm - VC m X L - XC 10 - 25
tan Φ = = = = - 0,75 ⇒ Φ = - 37°
R R 20
3- Fréquence de résonance
Traçons XL et XC en fonction de la fréquence f
XL = L (2πf)
1
XC =
C(2π )f
XL , XC
XL
XC
f
0 f0
Université Virtuelle Africaine 228
1
XL = XC ⇒ L (2πf0) =
C(2π ) f0
1
D’où f0 =
2π LC
1
f0 = = 629Hz.
6, 28 4.10 -3 (16.10 -6 )
Solution de l’ exercice 14
1
On a : Z1 = R + jLω et Z2 =
jCω
1 1 1
= + , Z étant l’impédance complexe du circuit.
Z Z1 Z 2
1 1 1 + (jCù)(R + jLù)
⇒ = + jCù =
Z R + jLù R + jLù
R + jLù R + jLù
⇒ Z= =
1 + (jCω)(R + jLω) (1 + LCù 2 ) + jRCω
⇒ Z=
{
(R + jLù (1-LCω 2 )-jRCω }
2 2 2 2 2
(1 - LCω ) + R C ω
⇒ Z=
{
R + jù L(1-LCω 2 )-R 2C }
(1 - LCω 2 )2 + R 2C2ω 2
1
que L (1 - LCω02) = 0 ⇒ ω0 = (valeur de ω à la résonance). L’impédance
devient : LC
R 1 LC L
Z= 2 2 2
= 2
= =
ù 0R C ù 0 RC
2
RC 2
RC
L
A la résonance l’impédance du circuit est le module Z qui n’est autre que
RC
L
Zrésonance = .
RC
Université Virtuelle Africaine 230
Solution de l’exercice 15
→ →
En présence de E et B , l’électron subit une force :
→ → → → → → → →
F e + F m = -eE - ev Λ B = 0 ⇒ E = v Λ B ⇒ E = vB
→
La force qui s’exerce sur l’électron quand le champ E est enlevé est :
v2
m =evB
R
mv
R=
eB
E
En remplaçant v par , le rayon devient :
B
m E mE
R= =
eB B eB2
Il s’ensuit que :
e E
=
m RB2
e 8.10 3
=
m (1,14x10 -2 )(2x10 -3 )2
e
= 1,75 x 1011 C/kg
m
Université Virtuelle Africaine 231
Solution de l’exercice 16
E
v=
B
→
F ' est une force centripète.
Université Virtuelle Africaine 232
v2
m = q V B’
R
mv
R=
qB'
Il s’ensuit que
2mv
d = 2R =
qB'
3- Isotopes de l’étain
Ces isotopes ont la même charge q mais n’ont pas la même masse. Soit d1 la
distance à laquelle l’isotope de masse m1 = 116 u coupe la plaque photographique
et d2 la distance correspondant à l’isotope de masse m2 = 120 u.
On a alors :
2v
d2 – d1 = (m - m1 )
qB' 2
2v
ou ∆d= ∆m avec ∆d = d2 – d1 et ∆ m = m2 - m1
qB'
E
En remplaçant v = , on obtient :
B
2E
∆d= ∆m
qBB'
Solution de l’exercice 17
mv
A l’intérieur d’un dee, un proton décrit un demi-cercle de rayon R = , v étant
qB
sa vitesse d’entrée dans ce dee. Il est accéléré chaque fois qu’il passe d’un dee
à l’autre si la demi période du champ électrique oscillant est égale au temps t
qu’il met pour parcourir un demi-cercle.
Calculons ce temps t.
Pour effectuer une révolution complète, il faut un temps T tel que :
(2π )R 2π mv (2π )m
vT = 2πR ⇒ T = = ( )=
v v qB qB
T (π )m
Ainsi : t = =
2 qB
(2π )m
2t= =T
qB
1 qB
f= =
T (2π )m
f = 23 MHz
Université Virtuelle Africaine 234
2- Energie cinétique
Calculons la vitesse du proton à la sortie du cyclotron :
m qBR s
Rs = vs ⇒ vs =
qB m
A.N. q = 1,6 10- 19 C ; B = 1,5 T ; m = 1,66 x10-27 kg ; R = 0,5m
(1,610-19 )(1,5)(0,5)
vs =
(1,6610-27 )
v s = 72,3 106 ms-1
1 2
EC = mv
2 s
Ec 27,11x10 3 keV
N= =
40keV 40keV
27110
N= ≈ 678
40
Solution de l’exercice 18
1) Vitesse d’entraînement
La densité de courant est :
→ → →
j = - n e v d , v d étant la vitesse d’entraînement.
La vitesse et le vecteur densité de courant sont de sens contraire. Nous avons
en module :
j
j = n e vd ⇒ vd = (1)
ne
L’intensité du courant est : I = j ab. Il s’ensuit que :
I
vd = (2)
neab
3) Régime permanent
L’accumulation de charges entraîne l’apparition d’une différence de potentiel
Université Virtuelle Africaine 236
entre les bords M et N donc d’un champ électrique orienté vers les potentiels
décroissants, de M vers N.
→ →
Une force électrique F e = -eE s’exerce alors sur les électrons en plus de la force
magnétique. Cette force s’oppose à l’accumulation des électrons sur le bord avant
N.
→ →
Un régime permanent s’établit lorsque F e et F m se compensent :
→ → →
Fe + Fm = o
→ →
4) Relation entre E et B
Quand le régime permanent s’établit :
→ → → → → → →
-eE + (-e v d Λ B) = 0 ⇒ E = - vd Λ B
→ →
B et v d étant perpendiculaire entre eux, on obtient
E = vd B (3)
5- Différence de potentiel VM - VN
La différence de potentiel entre les bords arrière et avant du ruban est reliée à la
→
circulation de E le long du trajet M ® N
N
→
V M – VN = ∫ E .dl
M
→
E est uniforme entre ces deux bords. Il s’ensuit que :
VM – VN = E dl = Eb ∫
M
⇒ E b = VM - VN
Remplaçons E en utilisant la relation (3). On obtient :
vd B b = VM - VN (4)
I
Mais vd =
neab
Université Virtuelle Africaine 237
IBb
= VM - VN
neab
IB
= VM - VN
(ne)a
VM - VN = 10-7 Volt
Solution de l’exercice 19
di2
Maille GCDG : ε - L - R 2 i2 = 0 (2)
dt
ε 10V
ε - R1 i1 = 0 ⇒ i1 = = = 2A
R1 5Ω
• Intensité i2
A cet instant initial i2 = 0
• Intensité i traversant l’interrupteur K
La loi des nœuds donne :
i = i1 + i2 ⇒ i = 2A + 0A
i=2A
Université Virtuelle Africaine 238
VR 2 = R2 i2 ⇒ VR 2 = 0
•
Différence de potentiel aux bornes de la bobine
di2
VL = L
dt
di2
Reprenons la relations (2) : ε - L - R2 i2 = 0
dt
di2
Comme i2 = 0 ⇒ ε = L = VL
dt
VL = 10V
di2 di ε 10V
ε=L ⇒ 2 = =
dt dt L 5H
di2
= 2 A .s-1.
dt
ε 10V
ε = R2 i2 ⇒ i2 = =
R 2 10Ω
i2 = 1A
• Intensité i
La loi des nœuds donne : i = i1 + i2 = 2A + 1A
i=3A
Université Virtuelle Africaine 239
VR 2 = R2 i2 = 10 Ω x 1 A
VR 2 = 10 V
• Différence de potentiel aux bornes de la bobine.
De la relation (2) on obtient :
di2 di2
ε-L - R2 i2 = 0 ⇒ L =0
dt dt
(Car ε = R2 i2)
VL = O V
• Taux de croissance du courant i2,
L’intensité n’augmente plus
di2
= 0 As-1
dt
Solution de l’exercice 20
di
ε- L - (R1 + r) i = 0 (1)
dt
Université Virtuelle Africaine 240
R
ε -
2) Vérifions que i = (1 - e L ) est la solution de l’équation différentielle.
t
ε -
R
di ε - RL t
(1 - e L ) ⇒ = e
t
i=
R dt L
di
Portons maintenant i et dans l’équation (1) :
dt
ε - RL t ε -
R
t
ε-L( e )-(R1 + r)[ (1 - e L )]
L R
R R
- t ε - t
=ε-ε e L
-R (1 - e L ) car R1 + r = R
R
R R
- t - t
=ε-ε e L
-ε + (ε)e L
=0
R
ε - t
i= (1-e L ) est bien la solution de l’équation différentielle
R
ε
if =
R
On a :
999 ε -
R
t1
if = (1-e L ) avec t1 = 6,9.10 – 4 s
1000 R
999 ε ε -
R
t1
= (1-e L )
1000 R R
-
R
t1 R
0,999 = 1 - e L
⇒ t = ln 1000
L 1
R 3 L ln 10 3 L ln 10 3 L ln 10
t = 3 ln 10 ⇒ R = ⇒ R1 + r = ⇒r= - R1
L 1 t1 t1 t1
Université Virtuelle Africaine 241
3 x 10 -4 x 2,3
r= - 0,5
6,9.10 -4
r = (1 -0,5 Ω)
r = 0,5 Ω
Solution de l’exercice 21
flux à nombre
travers total de
une spire spires de
de la la bobine
bobine
plate
Université Virtuelle Africaine 242
Φ = MI
⇒ M = µ0n Nπ R2
b) f.é.m. induite
Quand I varie, le flux varie et une f.é.m. induite apparaît dans la bobine :
dΦ dI
εind = - = -μ0 nNπ R 2
dt dt
c) courant induit
Le courant induit dans la bobine est :
dq ε in μ nNπ R 2 dI
i= = =- 0
dt r r dt
0
μ0 nNπ R 2
q= ∫- dI
I
r
μ0 nNπ R 2 I
q=
r
D’après la loi de Lenz le sens du courant induit est tel qu’il s’oppose à la diminu-
→
tion de Φ c’est-à-dire à la diminution de B
⇒ le sens du courant induit est alors le même que le sens du courant qui parcourt
les spires du solénoïde.
Université Virtuelle Africaine 243
Solution de l’exercice 22
Intensité magnétique
ur ur
La loi d’Ampère donne —∫
(C)
H • dl = NI (1)
NI
Ainsi : H =
l
400 x 2
H=
0,4
H = 2000 Am-1
Université Virtuelle Africaine 244
Aimantation
→ → → B-μ0 H
Utilisons la relation B = μ 0 H + μ 0 M ⇒ M =
μ0
Tm
A.N. : B = 1 T ; H = 2000 Am-1 ; µ0 = 4π x 10-7
A
Susceptibilité magnétique
→ → → →
M et H sont liés par la relation M = X m H d’où
M
M = X m H ⇒ Xm =
H
A.N. : M = 7,94 x 105 Am-1 ; H = 2000Am-1
7,94 x 10 5
Xm =
2000
Xm = 397
Is
M= ⇒ Is = M l
l
A.N. : M = 7,94 x 105 Am-1 ; l = 0,40m
Is = 7,94 x 105 x 0,4
Is = 317 x 103A.
Université Virtuelle Africaine 245
Perméabilité relative
La perméabilité relative µr est donné par µr = 1+ Xm
Ici Xm = 397 d’où : µr = 398
Solution de l’exercice 23
Aimantation
→ →
L’aimantation M et l’intensité magnétique H sont liées par la relation :
→ →
M = Xm H ⇒ M = Xm H (Xm est positif)
Mais H = n I ⇒ M = Xm n I
n est le nombre de spires par unité de longueur .
N
Ici n = avec N le nombre de spires et l la circonférence moyenne du tore
l
On a alors:
N
M = Xm I
l
2000
M = (4 x 10-3) x 15
2π (0,2)
M = 95, 54 Am-1
Champ B
→ → →
B = μ0 H + μ0 M ⇒ B = µ0 (H + M)
N
H=nI= I
l
N N
D’où B = µ0 ( I + Xm I)
l l
Université Virtuelle Africaine 246
NI
B = µ0 (1+ Xm)
l
Tm
A.N.: µ0 = 4π x 10-7
A ; XM = 4 x 10 ; N = 2000; l = 2π (0, 2) m; I = 15A
-3
2000
B = 4πx 10-7 (1 + 0,004) x 15
2π (0,2)
B = 0,0301 T
Solution de l’exercice 24
→
1- Intensité magnétique H dans tout l’espace
r < a :
→
Désignons H i l’intensité magnétique dans cette région
→ → →
On sait que ∇ ∧ H i = j ex
Intégrons cette relation sur une surface entourée par (C) :
Université Virtuelle Africaine 247
→ → → → →
∫ (∇∧ H i )dS =
(S )
∫
(S)
j ex .dS = I
→ → → → →
∫ (∇∧ H i )dS =
(S )
∫ H i .dl
(C )
→ →
D’où ∫ H i .dl = I
(C )
→
dl est tangent au cercle (C)
→
H i est tangent au cercle (C)
⇒ Hi (2πr) = I
I → I →
Hi = ou H i = ϕ0
2π r 2π r
→
ϕ 0 est un vecteur unitaire sur le cercle (C)
r>a
→
Soit H e le champ dans cette région. On refait la même démonstration et on
obtient :
→
Iϕ 0
→
He (2πr) = I ⇒ He=
2π r
→
2- Champ B en tout point de l’espace
r<a
→ → → I →
Bi = µ H i ⇒ Bi = µ ϕ0
2π r
µ étant la perméabilité du milieu matériel constituant le cylindre.
→ I →
r > a : B e = µ0 H e =
→
ϕ 0 (car on a le vide à l’extérieur du cylindre).
2π r
Université Virtuelle Africaine 248
→
3- Vecteur d’aimantation M
→
→ B → →
On a la relation : B = µ0 H + µ0 M ⇒ M = -H
→ →
µ0
r<a
→
Bi →
Mi= µ -Hi
→
→ →
Remplaçons B i et H i; on obtient :
→ μ I → I →
Mi= µ0 2 π r
ϕ0 -
2π r
ϕ0
→ I μ →
Mi= ( - 1)ϕ 0
2 π r μ0
r>a
→ →
M e = 0 car on est dans le vide
4- Courant ampérien Ia
C’est le courant équivalent dû à l’aimantation à l’intérieur.
→ → →
On a j a = ∇ ∧ M i
→ → → → → → →
Ia = ∫ j a .dS = ∫ (∇ ∧ M i ). dS = —∫ M i .dl (en appliquant le théorème de stokes)
(S ) (S ) (C )
I μ
Mi (2π r) = Ia ⇒ Ia = ( - 1)(2π r)
2π r µ0
μ
Ia = I ( -1)
μ0
Université Virtuelle Africaine 249
1- Expression de la susceptibilité
1 Bapp
Partons de la loi de Curie : M = m Ms
3 kT
1 µ0 H
Xm H = m Ms
3 kT
1 µ0 H
⇒ Xm = m Ms
3 kT
• Calculons maintenant Xm
1 μ0 M s
Xm = m
3 kT
Tm
A.N. : m = µB = 9,27 x 10-24 Am2 ; µ0 = 4 π x 10-7
A
A J
Ms = 5,58 105 ; k = 1,38 x10-23 ; T = 300K
m K
Solution de l’exercice 26
1- Champ coercitif
Le champ coercitif ou force coercitive est le champ magnétique appliqué nécessaire
pour ramener le champ B à zéro le long de la courbe d’hystérésis.
2- Calcul du champ coercitif
Bcoercitif = µ0 n I
Tm 600
A.N. : µ0 = 4 π x 10-7 ; n = ; I = 11A
A 0,15 m
600
Bcoercitif = (4 π x 10-7) ( ) (11)
0,15
1- Champ appliqué
Bapp = µ0 n I
Tm
A.N.: µ0 = 4 π x 10-7
A ; n = 5000 spires par m; I = 0,2A
2- Aimantation M
La relation (1) donne :
B - Bapp
M=
µ0
Tm
A.N.: B = 1,58 T; Bapp = 1,26 x 10-3 T ; µ0 = 4 π x 10-7
A
1,58 - (1,26 x 10 -3 )
M=
4 π x 10 -7
A
M = 1,26 x 106
m
Université Virtuelle Africaine 252
3- Perméabilité relative
B
µr =
Bapp
1,58 T
µr = dans le tableau c
1,26 x 10 -3T
µr = 1254
B µ
Calculons µ = , µ0H, µ0M = B - µ0H et Km = et consignons leurs valeurs
dans H µ0
le tableau ci-dessous.
Commentaires :
• B = f (H)
La courbe B = f (H) montre une variation non linéaire de B en fonction de l’intensité
magnétique (ou excitation magnétique) H. On constate une croissance rapide de B
au début et cette croissance devient de plus en plus lente au fur et à mesure que la
substance ferromagnétique s’aimante.
• µ0M = f (H)
µ0M croît aussi rapidement au début, puis de plus en plus lentement et tend vers une
valeur maximale qui correspond à la saturation magnétique.
• µ = f (H)
La perméabilité µ n’est pas constante. Lorsque H augmente, µ augmente depuis une
valeur initiale voisine de 3x10-3TA-1m, atteint ensuite un maximum égal à 10,8x10-
3
TA-1m puis décroît et tend vers une valeur voisine de 10-3TA-1m.
Université Virtuelle Africaine 254
• Km = f (H)
µ Tm
Km = et µ0 reste égale à 4 π x 10-7
µ A alors Km = f (H) et µ = f (H) ont la
même allure.
0
Université Virtuelle Africaine 255
Université Virtuelle Africaine 256
Solution de l’exercice 29
→
Champ B
→
Le champ B associé à cette onde électromagnétique est défini par :
→ →
→
k∧ E
B=
ω
→
k est le vecteur d’onde et définit la direction de propagation de l’onde. Nous avons
→ → →
ici une onde qui se propage suivant l’axe x, alors on a k = k e x , e x étant le vecteur
unitaire suivant l’axe x. On a donc:
→ →
→
k∧ E k → →
B= = ex ∧ E
ω ω
→ →
k 1 →
ex∧ E → →
Mais = d’où B = . Déterminons e x ∧ E :
ω c c
→ → →
⎡ → →
⎤
e x ∧ E = e x ∧ ⎢ E0 sin(kx - ω t) e y + E0 cos(kx - ω t) e z ⎥
⎣ ⎦
→ →
= e z E0 sin(kx - ω t) - e y E0 cos(kx - ω t)
→ → → →
= ( e x ∧ e y ) E0 sin(kx - ω t) + ( e x ∧ e z ) E0 cos(kx - ω t)
On obtient :
→
E0 →
E →
B (x,t) = - cos(kx - ω t) e y + 0 sin(kx -ω t) e z
c c
→
Evolution de E (0,t) au cours du temps
On a :
→ → →
E (0,t) = - E0 sin(ω t) e y + E0 cos(ω t) e z
Université Virtuelle Africaine 257
t 0 1 2 3 4 5
8f 8f 8f 8f 8f
Ey(0,t) 0 π 3π 0 5π
-E0 sin -E0 -E0 sin -E0 sin
4 4 4
Ez(0,t) π 0 3π 5π
E0 E0 cos E0 cos E0 cos
4 4 4
-E0
→
E (0,t)
→
On voit que E (0,t) tourne dans le sens opposé à celui des aiguilles d’une montre
et son amplitude est constante. On peut vérifier que E 2y + E 2z = E02 . C’est l’équation
d’un cercle de rayon E0 .
→
Évolution de B (0,t) au cours du temps
→
E0 →
E0 →
Reprenons B (x,t) = - cos(kx - ω t) e y + sin(kx -ω t) e z . Posons
c c
Université Virtuelle Africaine 258
E0
B0 = . On a alors:
c
→ → →
B (x,t) = - B0 cos(kx - ω t) e y + B0 sin(kx -ω t) e z
→ → →
B (0,t) = - B0 cos ω t e y + B0 sin ω t e z
t 0 1 2 3 4 5
8f 8f 8f 8f 8f
By(0,t) π 0 3π 5π
- B0 - B0 cos - B0 cos B0 - B0 cos
4 4 4
Bz(0,t) 0 π 3π 0 5π
B0 sin B0 B0 sin B0 sin
4 4 4
ur
B (0,t)
→
B (0,t) tourne dans le sens des aiguilles d’une montre et son amplitude est constante.
On peut vérifier que B2y + B2z = B02 . C’est l’équation d’un cercle de rayon B0
Cette onde électromagnétique a une polarisation circulaire. Pour une valeur déterminée
→ →
de x les vecteurs E et B tournent suivant un cercle dans un plan perpendiculaire à
→
la direction de propagation qui est ici l’axe x. E est polarisé circulairement à gauche
Université Virtuelle Africaine 259
→
et B circulairement à droite.
→
Le vecteur de Poynting S est :
→ →
→
E ∧ B
S =
μ0
ur ur
Déterminons E ∧ B :
→ →
⎡→ →
⎤ ⎡ → →
⎤
E ∧ B = ⎢ e y E0 sin(kx - ω t) + e z E0 cos(kx - ω t) ⎥ ∧ ⎢- e y B0 cos(kx - ω t) + e z B0 sin(kx - ω t) ⎥
⎣ ⎦ ⎣ ⎦
Rappelons que :
→ → → → r
ey ∧ ey = ez ∧ ez = 0
→ → →
ey ∧ ez = ex
→ → →
ez ∧ ey = - ex
En appliquant ces relations , on obtient :
→ → → → →
E ∧ B = e x E0 B0 sin 2 (kx - ω t) + e x E0 B0 cos 2 (kx - ω t) = e x E0 B0
Le vecteur de Poynting sӎcrit donc :
→ →
→
E ∧ B E0 B0 → E02 →
S = = ex = ex
μ0 μ0 μ0 c
Autre méthode
→ → → →
→
E ∧ B →
k∧ E k → →
1 → →
S = avec B = = ex ∧ E = ex ∧ E
μ0 ω ω c
On a donc :
→
1 → → →
S = E ∧ ( ex ∧ E )
c μ0
→ → → → → → → → →
En utilisant a ∧ ( b ∧ c ) = ( a ⋅ c ) b - ( a ⋅ b ) c , on obtient:
→
E02 →
S = ex
μ0 c
Solution de l’exercice 30
→ →
→
E ∧ B 1 → → → →
S = = E0 ∧ B0 cos 2 (k⋅ r - ω t)
μ0 μ0
→ →
Mais E0 ⊥ B0 et E0 = B0 c . On a donc :
→
1 → → → →
S =S= E0 ∧ B0 cos 2 (k⋅ r - ω t)
μ0
1 → →
1 → →
S= E0 B0 cos 2 (k⋅ r - ω t) = E02 cos 2 (k⋅ r - ω t)
μ0 μ0 c
Université Virtuelle Africaine 261
→
L’intensité I de l’onde est la valeur moyenne de S . Soit < S > cette valeur moyenne.
On a:
1 → →
I=<S>= E02 < cos 2 (k⋅ r - ω t) >
μ0 c
→ → → →
1
La valeur moyenne < cos 2 (k⋅ r - ω t) > est < cos 2 (k⋅ r - ω t) > = . On obtient
alors : 2
1
I=<S>= E02
2 μ0 c
1
Comme c = , cette intensité peut aussi s’écrire :
ε 0 μ0
1 c c E02 1
I=<S>= E02 = 2
E 2
0
= (μ0 ε 0 ) = c ε 0 E02
2 μ0 c 2 μ0 c 2 μ0 2
Intensité de l’onde
→
→ S =S
Soit S le vecteur de Poynting associé à cette onde. Posons . L’intensité I est
la valeur moyenne < S > de S. Mais S est la puissance P de l’onde par unité de sur-
P
face. On a donc I = ; A est ici l’aire d’une sphère ayant pour centre la source de
A
lumière et pour rayon r la distance qui sépare le point M de cette source. On obtient
alors :
P P
I= =
A 4 π r2
Application numérique : P = 30W ; r = 2m
P 30W
I= =
A 4 π (2m)2 W
I = 0,6
m2
Université Virtuelle Africaine 262
Pression de radiation
I
Pr =
c
W m
Application numérique : I = 0,6 2
; c = 3 x 108
m s
0,6
Pr =
3 x 108
Pr = 0,2 x 10-8 Pa
1 I 1
I= c ε 0 E02 ⇒ Pr = = ε 0 E02
2 c 2
Il s’ensuit que :
2 Pr
E0 =
�0
Application numérique : Pr = 0,2 x 10-8 Pa ; ε 0 = 8,85 x 10- 12 C2 N - 1 m - 2
2 (0,2 x 10-8 )
E0 =
8,85 x 10-12
V
E 0 = 21,26
m
Université Virtuelle Africaine 263
E0
B0 =
c
V m
Application numérique : E 0 = 21,26 ; c = 3 x 108
m s
21,26
B0 =
3 x 108
B0 = 7,09 x 10-8 T
Université Virtuelle Africaine 264
XVI. Références
http://sitelec.free.fr/cours/rlcseries.pdf
http://perso.orange.fr/daniel.robert9/tension_alternative0.html
http://perso.orange.fr/daniel.robert9/tension_alternative1.html
http://www.walter-fendt.de/ph11f/accircuit_f.htm
http://www.univ-lemans.fr/enseignements/physique/02/electri/rlcsinus.html
http://labo.ntic.org/RLC_serie/RLC.html
http://hebergement.ac-poitiers.fr/l-cc-angouleme/coulomb-exos-phy/applets/
RLC_serie/RLC.htm
http://perso.orange.fr/olivier.granier/electro/simul/cour_rlc/circuitRLC4.htm
http://www.fundp.ac.be/sciences/physique/didactique/elec/RLC4.php
http://www.fundp.ac.be/sciences/physique/didactique/elec/RLC3.php
http://perso.orange.fr/olivier.granier/electro/simul/cour_rlc/circuitRLC3.htm
http://sitelec.free.fr/cours/rlcseries.pdf
http://www.physique-eea.unicaen.fr/enseignement/deug-st/sm/dsm153/poly/
dsm153-e.pdf
http://www.unilim.fr/pages_perso/frederic.louradour/Oscillo_2.PDF
http://wwwens.uqac.ca/chimie/Physique_atom/Chap_htm/CHAP_3.html
http://www.unige.ch/sciences/physique/tp/tpe/E9.htm
http://www.univ-lemans.fr/enseignements/physique/02/electri/esurm.html
http://www.sciences.univ-nantes.fr/physique/perso/gtulloue/Meca/Charges/hall.
html
http://membres.lycos.fr/physicisss/labos/effet_hall.pdf
http://www.sciences.univ-nantes.fr/physique/perso/gtulloue/Meca/Charges/cy-
clotron.html
http://perso.orange.fr/physique.chimie/Cours_de_physique/Physique_12_parti-
cule_chargee_dans_un_champ_magnetique.htm
http://perso.orange.fr/daniel.robert9/Induction_electromagnetique.html
http://perso.orange.fr/daniel.robert9/Induction_electromagnetique0.html
http://www.univ-lemans.fr/enseignements/physique/02/electri/lenz.html
http://jf-noblet.chez-alice.fr/bobine/index.htm
http://www.thyssenfrance.com/documents/mut%20devt%20text%20doc%20tech
%20aim_MAGNETISME%20-%20QUELQUES%20RAPPELS.pdf
http://perso.univ-lr.fr/vmathe/16_annexeA.pdf
Université Virtuelle Africaine 266
http://semainescience.u-strasbg.fr/magnetisme/fondement.html
http://www.grasp.ulg.ac.be/cours/2cm/elec5.pdf
http://www.sciences.univ-nantes.fr/physique/perso/cortial/bibliohtml/weisli_
j.html
http://www.sciences.univ-nantes.fr/physique/perso/cortial/bibliohtml/praimh.
html
http://www.univ-lemans.fr/enseignements/physique/02/electri/oem1.html
http://www.walter-fendt.de/ph11f/emwave_f.htm
http://www.sciences.univ-nantes.fr/physique/perso/cortial/bibliohtml/2pcirc_
j.html
http://www.sciences.univnantes.fr/physique/perso/cortial/bibliohtml/polond_
j.html
Université Virtuelle Africaine 267