Maîtrise Des Consommations D'eau en Élevage
Maîtrise Des Consommations D'eau en Élevage
Maîtrise Des Consommations D'eau en Élevage
Massabie P.1, Aubert C.2, Ménard J.L.3, Roy H.4, Boulestreau-Boulay A.L.5, Dubois A.5, Dezat E.4,
Dennery G.5, Roussel P.3, Martineau C.6, Brunschwig P.3, Thomas J.7, Quillien J.P.4, Briand P.4,
Coutant S.8, Fulbert L.9, Huneau T.10, Lowagie S.11, Magnière J.P.12, Nicoud M.13, Piroux D.14,
Boudon A.15
1 Ifip, La Motte au Vicomte, BP 35104, 35651 Le Rheu Cedex
2 Itavi, 41 rue Beaucemaine, 22440 Ploufragan
3 Institut de l'Élevage, 9 rue André-Brouard, 49105 Angers Cedex 2
4 Chambre d’agriculture de Bretagne, Rue Maurice Le Lannou, CS 7422, 335042 Rennes Cedex
5 Chambre d’agriculture des Pays-de-la-Loire, 9 rue André-Brouard, CS70510, 49105 Angers Cedex2
6 Institut de l'Élevage, Monvoisin BP 85225, 35652 Le Rheu Cedex
7 Chambre d’agriculture de l’Aveyron – parc d’activité du Bourget – 12400 Vabres L’Abbaye
8 Chambre d’agriculture du Maine-et-Loire, 14 avenue Joxé, 49006 Angers Cedex 01
9 Groupement de défense sanitaire de la Mayenne, BP 86113, 53061 Laval Cedex 9
10 Chambre d’agriculture de Loire-Atlantique, Ferme expérimentale de Derval, La Touche, 44590 Derval
11 Chambre d'agriculture de la Mayenne, BP 36135, 53061 Laval Cedex 9
12 Lycée agricole de La-Côte-Saint-André, 57 avenue du général de Gaulle, 38260 La Côte-Saint-André
13 Groupement de défense sanitaire de l’Isère, BP 2314, 38033 Grenoble Cedex 2
14 Groupement de défense sanitaire de l’Ain, Les Soudanières, 01250 Ceyzeriat
15 Inra-Agrocampus Ouest, UMR1348 Pegase, Domaine de la Prise, 35590 Saint-Gilles
Correspondance : patrick.massabie@ifip.asso.fr
Résumé
L'eau, en tant que ressource naturelle, devient un enjeu environnemental de plus en plus important,
compte-tenu d’un usage croissant et des disparités de disponibilité de la ressource. Les productions
agricoles sont souvent mises en avant pour le prélèvement important qu’elles exercent sur cette
ressource. Or, jusqu'à présent, peu de données de terrain étaient disponibles concernant les niveaux et
les conditions d’utilisation de l'eau dans les élevages. Ce projet a permis d’obtenir les consommations
d’eau par type d’élevage et par usage. Pour la filière porcine, l’abreuvement représente 93,6 % du total
de l’eau consommée dans un élevage naisseur-engraisseur, soit 1330 l par porc produit (14,5 l par kg
de carcasse). En élevage avicole, l’eau d’abreuvement des animaux représente près de 90 % de
l’utilisation. Cela représente de 3,1 l à 5,0 l par volaille produite selon l’espèce considérée (du poulet
export à la dinde). La quantité d’eau totale pour produire un veau de boucherie dans des conditions
standard de production est de 2400 litres (18,4 l par kg de carcasse). La buvée représente 73 % du
total utilisé. Pour les bovins et les ovins laitiers, l’abreuvement des adultes représente le poste le plus
consommateur (65 % à 76 %). Cela va de 2,5 à 9,6 litres/j/brebis selon le niveau de production et la part
de pâturage dans la ration. Pour les vaches laitières, le niveau d’abreuvement varie de 43 à
110 l/j/vache en fonction de la température maximale, du fourrage dominant et du niveau de production.
Mots-clés : eau, élevage, abreuvement, diagnostic, porc, aviculture, ruminants.
concerning levels and conditions of use of the water in animal production farms. This project made it
possible to document consumption of water by type of production and use. For the swine industry,
watering is 93.6% of the total water consumed in a livestock breeder feeder is 1330 l per pig produced
(14.5 litres per carcase kg). In poultry, the drinking water for animals represents almost 90% of the use.
That is 3.1 l to 5.0 l per bird produced according to the species (chicken to turkey). The amount of total
water to produce a calf for slaughter under standard production conditions is 2400 litres (18.4 l per kg of
carcase). The drinking water contributes 73% of the total. For cattle and dairy sheep, adult watering
represents the most (65% to 76%). This ranges from 2.5 to 9.6 litres/day/sheep according to the level of
production and the share of grazing in the diet. For dairy cows, the watering level varies from 43 to 109
l/d/cow depending on the maximum temperature, the dominant forage and the level of production.
Keywords:
water, breeding, watering, diagnosis, pig, poultry, ruminants.
Introduction
Hors irrigation, l’ensemble des prélèvements des exploitations agricoles s’élèverait à un peu moins de
400 millions de m3 par an (APCA, 2010), soit 7,5 % de l’ensemble des prélèvements agricoles.
L’abreuvement des animaux représente la part essentielle et est estimé en général à 80 % de ce total.
Le deuxième poste, inférieur à 10 %, concerne le lavage. Mais ces données générales ne distinguent
pas les différentes filières animales et ne peuvent permettre de déterminer si des gains sont possibles.
Globalement, les volumes utilisés sont peu comptabilisés car souvent d’origine puits ou forage. Même
lorsque la consommation totale est connue, la répartition entre les différentes utilisations en élevage ne
l’est pas. Or, ces usages sont très divers (eau pour la boisson, pour le lavage des locaux ou, dans
certaines productions, refroidissement et/ou désodorisation, ainsi que pour le pré-refroidissement du
lait). Il convenait donc, de déterminer, dans un premier temps, le poids de l'élevage dans l'utilisation de
cette ressource. Ce premier travail devrait permettre aux éleveurs, dans différentes conditions de
production, de disposer d’éléments objectifs sur les quantités d'eau nécessaires à leur activité, ainsi que
sur la variabilité de ces quantités entre élevages.
Dans un deuxième temps, pour certaines filières, l’analyse plus fine des postes de consommation a
permis l'identification de leviers d'action pour la maîtrise des consommations d’eau. L’utilisation de
nouvelles ressources, essentiellement via les eaux pluviales, a aussi fait l’objet d’une évaluation, à la
fois sur la faisabilité et sur les usages possibles.
A l’issue du projet, une démarche de diagnostic et/ou de conseil a été élaborée filière par filière pour
sensibiliser les éleveurs à la maîtrise de la consommation d’eau. Cette démarche peut aussi s’adresser
à différents intervenants comme les techniciens conseil, les acteurs de l’approvisionnement en eau
(installateur, traitement…) ou les conseillers spécialisés.
Le projet a reposé sur un partenariat entre instituts techniques (Ifip, Itavi et Institut de l'Élevage),
chambres d’agriculture (Bretagne, Pays-de-la-Loire et Aveyron), groupements de Défense Santaire
(Mayenne, Rhône-Alpes) et lycées agricoles. Il a largement bénéficié du RMT Elevages et
Environnement auquel participe la plupart des partenaires du projet. Pour la filière bovin lait, l’UMR
Pegase de l’Inra a modélisé la consommation d’eau de la vache laitière et a confronté le modèle aux
données obtenues dans des élevages suivis.
Ce projet s’est déroulé en trois phases dont les objectifs étaient les suivants :
- Construction d'un référentiel sur la consommation d'eau en élevage via des enregistrements en
élevages commerciaux et en stations expérimentales ;
- Détermination des moyens d’action à développer pour économiser l'eau et pour valoriser de
nouvelles ressources;
- Elaboration d’une méthode de diagnostic de l’utilisation des différentes ressources en eau.
14 l/j/porc
post
sevrage
12
engraissement
10
2
Jours
après
sevrage
0
0 20 40 60 80 100 120
0,8
l/porc post-‐sevrage
0,7
engraissement
0,6
0,5
Obscurité Obscurité
0,4
0,3
0,2
0,1
0
0:00 3:00 6:00 9:00 12:00 15:00 18:00 21:00 0:00
1.2 Ruminants
Figure 3 : Consommation en eau en élevage de veaux de boucherie selon différents postes d’utilisation et durée
d’engraissement en jours
Des variations plus importantes existent au niveau de l’apport hydrique avec des pipettes (0 à 680 l). Ce
poste représente en moyenne 11% du total utilisé. Deux facteurs principaux influencent cette
consommation : la quantité d’aliment solide de la ration (40 à 150 kg/veau) et la durée d’engraissement.
Sur la base des données collectées dans les élevages, l’équation suivante peut être proposée pour
prédire les consommations d’eau avec les pipettes :
CE = 0,01(±0,002)*AL + 0,0135(±0,0098)*NJ – 2,265(±1,497)
R²=75 % ; N=15 (après élimination des bandes avec relevés manquants)
CE = consommation en m3 par veau par bande; AL = kg d’aliment solide totaux distribués par veau ;
NJ = nombre de jours d’engraissement.
Les opérations de nettoyage du matériel en cours d’engraissement et après le départ des veaux lors du
vide sanitaire mobilisent en moyenne 398 litres d’eau par veau soit 16 % du total utilisé.
Deux postes sont à distinguer :
• En cours d’engraissement, les éleveurs lavent régulièrement le matériel de préparation et de
circulation du lait afin d’éviter les développements microbiens. En règle générale, les
canalisations sont rincées après chaque buvée et un nettoyage de l’ensemble du système est
réalisé une fois par semaine à l’eau chaude avec une alternance d’utilisation de détergents
basiques et acides. La quantité d’eau utilisée pour le lavage en cours d’engraissement est en
moyenne de 120 l/veau. Des lavages intermédiaires des couloirs sont peu fréquents mais se
révèlent consommateurs d’eau (7,5 m3 par bande en moyenne) lorsqu’ils sont pratiqués. Pour
réaliser ces lavages, certains éleveurs réemploient l’eau provenant du rinçage des canalisations
afin de faire des économies d’eau.
• Le nettoyage réalisé après le départ des veaux lors du vide sanitaire mobilise 278 litres d’eau par
veau, soit 70% du total d’eau de lavage. L’étude montre que le trempage des caillebotis avant le
lavage est une pratique très répandue chez les éleveurs de veaux de boucherie. Son intérêt est
reconnu pour faciliter l’étape de lavage qui suit. Cependant, les modalités de réalisation relevées
sont très variables. Ceci a pour conséquence de créer des disparités considérables sur les
consommations en eau utilisées. Même si les éleveurs sont très réservés sur l’intérêt d’un
détergent lors de cette étape, un essai conduit à la station expérimentale du Rheu montre son
intérêt pour économiser l’eau lors du lavage (quantité utilisée inférieure de 18% avec le
détergent), tout en contribuant à améliorer les conditions de travail.
Tableau 2 : Consommation d’eau par poste pour les 6 élevages avec des données complètes (1)
(1)
Elevages 49-1, 35-1, 53-3, 53-4, 01-1 et 01-2 ; (2) Moyenne des 6 élevages (minimum – maximum) ; (2) Vaches laitières,
génisses de renouvellement et veaux ; (3) lutte antigel par ouverture d’un robinet à très faible débit en période de gel
Tableau 4 : Référentiel pour l’abreuvement des génisses et des vaches taries (en litres/vache/jour) (1) selon le
type de ration (fourrage dominant) et la classe de température maximale
(1) Moyennes ajustées et écart-type entre parenthèses ; (2) / = situations non rencontrées ; (3) cellules en grisé = valeurs
avec effectif faible (≤ 5), (4) ns = non significatif (P > 0,05), * significatif (0,05 ≤ P < 0,01), *** hautement significatif (P ≤
0,001)
Tableau 5 : Consommation d’eau (l/j) des brebis en hiver selon le type de ration et le niveau de production (PL).
(1) Moyenne (écart-type)
En été, la consommation d’eau croît avec la production laitière, la teneur en MS de la ration et la
température extérieure. On observe une augmentation de 1,3 l/j entre des températures inférieures à
20°C et supérieures à 30°C pour une production laitière moyenne de 1 l/j.
Production laitière
(litres/jour) T. max. (°C) Ration sèche Ration humide
< 20 2,22 (0,32) (1) 1,78 (0,32)
20-25 2,43 (0,31) 1,99 (0,31)
brebis gestantes
25-30 2,96 (0,31) 2,52 (0,31)
>30 3,69 (0,32) 3,25 (0,32)
< 20 2,49 (0,42)
3,72 (1,11)
20-25 3,01 (0,42)
0,45 à 1,5
25-30 3,35 (0,43) Effectif trop
>30 3,79 (0,47) faible
Tableau 6 : Consommation d’eau (l/j) des brebis en été selon le type de ration, du niveau de production (PL) et
de la température maximale extérieure (T.max.). (1) Moyenne (écart-type)
La consommation en eau des agnelles est liée significativement à leur âge. Jusqu’à 100 jours, la
consommation des agnelles est de 1,5 l/jour avant d’évoluer et de se stabiliser à 2,5 l/jour jusqu’à la
mise bas.
1.3 Filière avicole
Pour la filière avicole, la situation de départ est différente dans la mesure où la consommation d’eau liée
à l’abreuvement est un élément de pilotage de l’élevage. En effet, cette mesure permet de déterminer le
bon déroulement de la phase d’élevage ou de production pour les couvoirs ou les poules pondeuses.
Ainsi, en routine, il existe dans la plupart des élevages des enregistrements de la consommation d’eau.
Les données collectées représentent donc un large échantillon des élevages français.
Les principales espèces concernées ont fait l’objet d’une exploitation des enregistrements collectés via
les organismes de production.
Enfin, pour les canards, la consommation journalière varie de 100 ml à 7 j à 600 ml à 12 semaines. La
consommation est de 25 à 40 l par canard et par lot. Comme pour les autres espèces, les femelles
consomment moins d’eau que les mâles (Figure 4). Le comportement des canards est celui d’un animal
aquatique, ce qui entraîne souvent du gaspillage. Une enquête réalisée en 2010 en élevage de poules
pondeuses a permis de recueillir des références en termes de consommation d’eau. La consommation
moyenne est de 192 ml/jour, avec peu de variation d’un élevage à l’autre. Cette valeur est à rapprocher
de celle que l’on trouve dans le guide ISA (ISA, 2010) : environ 200 ml/jour à 20 °C. Le ratio
eau/aliment est habituellement cité comme étant proche de 2.
Dans la réalité, ce ratio dépend beaucoup de la température : plus il fait chaud, plus la poule va boire et
moins elle va consommer d’aliment, entraînant de ce fait une augmentation de ce ratio. En production
de canard pour le foie gras, le poste le plus consommateur en eau est l’abreuvement, devant le lavage
et le nettoyage. Les quantités d’eau utilisées pour la préparation du maïs (aliment utilisé pour le
gavage) sont assez stables. En production d’oies, l’abreuvement représente les trois quarts de la
consommation d’eau. Les palmipèdes consomment beaucoup d’eau, 57 litres par canard et 96 litres par
oie.
Pour les porcs à l’engrais, les essais ont consisté à mesurer l’incidence du réglage du débit à l’abreuvoir
sur la consommation d’eau et le gaspillage. Tout comme en post-sevrage, le doublement du débit
s’accompagne d’un accroissement de la quantité d’eau consommée, sans effet positif sur les
performances. L’augmentation est moins importante qu’en post sevrage et atteint 25 % en moyenne.
2.1.2 Ruminants
Veaux de boucherie
Les moyens de maîtrise étudiés concernent le remplacement des pipettes par des buvettes et les
techniques de nettoyage du matériel et du bâtiment en cours d’engraissement et lors du vide sanitaire
(Martineau et Rosat, 2011 ; Martineau et al., 2013). En comparaison aux pipettes, les buvettes
permettent de réduire de moitié le gaspillage de l’eau (1,4 vs 0,7 l/j/veau). Des essais ont été réalisés à
la station du Rheu pour tester l’intérêt d’utiliser un détergent ajouté à l’eau de trempage lors du vide
sanitaire. Avec le détergent, la quantité d’eau de lavage a été réduite de 18 %. Enfin, en termes de
perspectives, l’origine de l’eau utilisée peut évoluer avec la possibilité de récupération des eaux de
toiture actuellement non réalisée dans les élevages suivis. Cette solution peut être envisagée pour le
lavage de salles lorsque l’éleveur n’a pas d’autre choix que d’utiliser l’eau du réseau public pour le
lavage.
Bovins laitiers
Les opérations de nettoyage au niveau de la traite (matériel de traite et sols du bloc traite) ont été
analysées pour déterminer les gains potentiels en terme de consommation d’eau. Le recyclage des
eaux de rinçage, moins chargées en lait et en produits lessiviels, permet d’économiser jusqu’à 50 % des
volumes d’eaux blanches. Un nouveau concept de produits sans prélavage permet une économie en
eau de 30 %. Le système de nettoyage en place utilisée dans l’industrie agro-alimentaire a été
transposé au lavage du matériel et permet d’économiser 60 à 70 % d’eau. Pour ce qui concerne les
sols, il est possible de presque diviser par deux la quantité d’eau (2,5 vs 4 l/m²) en mouillant
préalablement à la traite les sols et les murs et en raclant les bouses avant lavage.
Bovins et ovins laitiers
Le repérage et la gestion des fuites sont des éléments importants pour diminuer la consommation
d’eau. La première condition est d’avoir un compteur d’eau pour détecter les fuites. La détection de
fuites est possible avec un compteur général si le réseau de distribution est compartimenté (il peut alors
être fermé par secteur) et si sa conception est bien connue (nature des canalisations, date de
réalisation, zones à risque, localisation des canalisations enterrées). Les fuites peuvent être liées à une
rupture de canalisation ou à un élément défectueux (vannes, colliers, joints,…).
3.2 Ruminants
La démarche en élevage comprend plusieurs étapes. Premièrement, il faut définir un réseau contrôlable
(avec un ou plusieurs compteurs). Deuxièmement, une évaluation des consommations « normales » est
faite en utilisant les données du référentiel des ovins ou des bovins laitiers construits selon la même
méthodologie. Troisièmement, un repérage des fuites est réalisé. Il faut ensuite disposer d’un relevé
périodique des compteurs. L’eau utilisée pour les opérations de nettoyage est estimée sur descriptif des
différentes opérations. Les autres utilisations ponctuelles sont aussi recensées. Le bilan global est alors
fait en pourcentage.
[Volume relevé – (volume abreuvement + volume nettoyage + volume usage ponctuel)] / Volume réel
Si < 0 % : bilan équilibré
Si + 0 à 5 % : bilan correct compte-tenu des incertitudes.
Si > 5 % : suspicion de fuites non détectées
Figure 6: Extrait de la feuille de calcul pour les vaches en production
Conclusion
Références bibliographiques
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d’abreuvement des animaux d’élevage. ANSES Maisons-Alfort, 124 pages, ISBN978-2-11-128212-4.
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