Memoire
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INTRODUCTION
Objectif général:
Objectifs spécifiques :
PREMIERE PARTIE :
GENERALITES
2. CLASSIFICATION
3. EPIDEMIOLOGIE
Les infections urinaires sont une des infections les plus fréquentes chez
les enfants. La prévalence de la maladie dépend de multiples facteurs,
notamment de l’âge et du sexe : Dans les trois premiers mois de vie, la
prévalence des IU est plus élevée chez les garçons : ainsi, parmi les
patients fébriles âgés de moins de trois mois, le risque d’IU est
4. ETIOLOGIE
5. RAPPEL ANATOMIQUE
6. PHYSIOPATHOLOGIE
7. PATHOLOGIQUES
8. RESISTANCE BACTERIENNE
1. DIAGNOSTIC PARA-CLINIQUE
1.1. Prélèvement :
Conditions de prélèvement :
Les conditions suivantes doivent être remplies :
- Toilette périnéale soigneuse et séchage.
- Les organes génitaux externes doivent être soigneusement
nettoyés au savon puis avec un antiseptique, rincés largement à
l'eau stérile puis séchés avec une compresse stérile. Chez le
garçon, il est préférable de laisser le gland décalotté pendant la
miction. [32]
- Echantillon prélevé si possible le matin au réveil, sur les premières
urines qui se sont concentrées (si l’échantillon est prélevé dans la
journée, il faut demander au sujet d’essayer de ne pas uriner et de
ne pas boire pendant les 4 heures précédant le prélèvement). [33]
peut être proposée aussi chez les nourrissons et chez les enfants trop
jeunes pour uriner sur commande. Elle demande de la patience, mais
ces résultats sont meilleurs que ceux obtenus par la technique de
prélèvement utilisant une poche. Elle doit donc être privilégiée dans la
mesure du possible.
Ponction sous-pubienne :
C’est la technique la plus fiable. C’est un acte médical qui expose à peu
de risques graves, mais il est invasif, douloureux, exige du temps et des
ressources. Enfin, il n’est pas rare qu’il échoue. Sa réalisation sous
échographie permet d’en améliorer le rendement.
2.2. La lecture
Elle est faite en rapprochant la bandelette de l'échelle colorimétrique
visuellement. [40]
Indication :
Suspicion de cystite simple
Seule la bandelette est indiquée. Si la bandelette est négative, un autre
diagnostic (Exp : cystalgie à urines claire) doit être envisagé. Si la
bandelette est positive, un traitement probabiliste sera débuté.
Autres infections urinaires
Examen cytologique
Il est considéré comme le témoin d'une atteinte inflammatoire des tissus
de l'arbre urinaire. Parmi les méthodes de mesure, la numération en
cellule (Mallassez ou Thomas) sur une urine non centrifugée mais
homogénéisée, avec quantification des leucocytes par millimètre cube
ou par millilitre, s'est imposée comme une méthode simple, rapide et
fiable. Il est également utile de reconnaître et de quantifier les hématies
et les cylindres.
Examen bactériologique
La pratique d'une coloration de gram, sur une urine centrifugée permet
de connaître la morphologie des bactéries, alors que sur une urine non
centrifugée et homogénéisée, elle permet en plus d'effectuer une
numération semi-quantitative des bactéries. Cet examen est hautement
recommandé car il permet une orientation diagnostique en facilitant le
choix des milieux de culture et des conditions de diagnostique en
facilitant le choix des conditions de culture spécifiques.
3.4. L’identification
La technique à utiliser découle de la morphologie des colonies
complétée si besoin d’une coloration de Gram et de recherche de
l’oxydase et de la catalase. [44] La lecture est effectuée après au moins
18 heures d’incubation à 37° C
Leucocytes Bactéries
résultats Interprétation
par ml par ml
3.6. L’antibiogramme :
4. DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL
- Bactériurie < 105 germes/ml surtout en l'absence des signes
cliniques : Contamination: refaire le prélèvement ;
- De même en cas de germes multiples, de leucocyturie sans
germes ;
- leucocytaire isolée : contamination ;
- Candidose urinaire rare ;
- Tuberculose urinaire exceptionnelle.
5. EVOLUTION
Immédiate:
Satisfaisante sous traitement approprié avec apyrexie en 36 à 48
heures. Si persistance d'un état fébrile, rechercher :
- une résistance de germes (antibiogramme).
- une localisation secondaire, non exceptionnelle chez le nouveau-
né et le nourrisson (fréquence des bactériémies : abcès cérébral,
arthrite ...).
A long terme:
Infection sur un organe en croissance avec risque de séquelles rénales.
L'agression parenchymateuse peut entraîner la formation des cicatrices
corticales et se manifester à long terme par une HTA, une insuffisance
rénale. Ce risque est en corrélation avec le délai de mise en œuvre d'un
traitement efficace d'une PNA ; il est majoré lors d'uropathie sous-
jacente. [39]
III. PROPHYLAXIE
Si votre enfant n’est pas encore propre, changez fréquemment sa
couche.
Au moment de l’apprentissage de la propreté, apprenez à votre fille
à s’essuyer de l’avant vers l’arrière afin d’éviter que les bactéries
de son rectum entrent en contact avec ses voies urinaires.
Au moment du bain, évitez les bains moussants et les savons
parfumés, qui peuvent irriter l’urètre.
Apprenez à votre enfant à ne pas se retenir lorsqu’il a envie
d’uriner : vider régulièrement sa vessie permet d’éviter la
prolifération des bactéries dans la vessie.
DEUXIEME PARTIE :
NOTRE ETUDE
CHAPITRE I :
MATERIEL ET METHODES
I. MATERIEL
1. TYPE ET LIEU DE L’ETUDE
Il s’agit d’une étude descriptive de type transversale. Cette étude est
réalisée au laboratoire de Microbiologie médicale de l’institut pasteur de
Côte d’Ivoire à Abidjan.
2. PERIODE DE L’ETUDE
Cette étude s’est déroulée sur une période de trois mois, de Juin à Août
2019.
3. POPULATION ETUDIEE
Cette étude a concerné :
- Des patients qui se sont présentés au laboratoire de
Microbiologie médicale de l’institut pasteur de Côte d’Ivoire à
Abidjan pour le dépôt d’un prélèvement urinaire et ceci dans le
cadre d’une suspicion clinique d’une infection urinaire. Ces patients
ont préalablement consulté un médecin ou un généraliste, et ont
été redirigés vers le laboratoire.
- Des patients hospitalisés au sein du CHU de Cocody et des
patients du service d’urologie.
II. METHODES
1. ECHANTILLONNAGE
Notre population est constituée de 265 patients ambulant et hospitalisé
pour certains au CHU de Cocody et de patient du service d’urologie, qui
se sont présentés au laboratoire de microbiologie de l’institut pasteur de
Cocody.
4.1. Echantillons
Durant la période d’étude nous avons collecté 265 prélèvements.
- Pointes de pipette ;
- Bec bunsen ;
- Etuve réglée à 37°C.
5. METHODOLOGIE DE L’ETUDE
L’ET
6. PRELEVEMENT
Préparation du malade :
Pour le nourrisson :
Chez le petit enfant on doit utiliser un collecteur stérile spécifique (poche
adhésive stérile). Ce dispositif à usage unique adapté à l'anatomie se
pose après désinfection soigneuse de la partie uro-génitale du bébé et
ne peut être laissé en place plus de 30 minutes. Passé ce délai, si
l'enfant n'a pas uriné, le dispositif est éliminé et remplacé par un
collecteur neuf. Dès la miction terminée le collecteur est enlevé et les
urines sont transvasées soigneusement dans un flacon stérile puis
acheminées rapidement vers le laboratoire.
Acheminement au laboratoire :
Transporter au laboratoire le plus rapidement possible, ou
conserver à 4°C dans une glacière si le délai supérieur à 1h.
- Identifier le prélèvement et le placer dans le plateau métallique
prévu à cet effet.
- Remplir les informations sur le patient : la fiche de renseignement
doit être remplie pour mieux orienter le déroulement de l’ECBU
surtout si on a une cytologie négative.
7. EXAMEN MACROSCOPIQUE
- Durant cet examen on va noter les données suivantes :
Couleur : jaune clair, jaune citrin, rouge ...
- Aspect : présence de trouble ou pas
- Odeur : si particulière
• Test biochimique :
Ce test est réalisé pour tester les paramètres suivants :
- PH
- Présence d’albumine
- Présence d’acétone
- Présence de nitrite
8. EXAMEN MICROSCOPIQUE
C’est un examen à la fois qualitatif et quantitatif l’échantillon est examiné
au microscope optique pour :
8.1 L’examen quantitatif
Cet examen est réalisé en déposant deux gouttes d’urine étendue entre
une lame et lamelle sans coloration, puis examiner sous microscope à
l’objectif 40. Il permet de préciser l’existence des microorganismes dans
l’urine : hématies ; leucocytes ; cylindres ; cristaux, leur mobilité, et
estimer leur nombre et d’isoler celles en cause.
Coloration de Gram
Cet examen reste indispensable en apportant des informations
immédiates au clinicien sur le type de bactéries impliquées permettant
d’adapter le traitement [54]. Cette coloration permet d’étudier la
morphologie des germes et le Gram différentiel et est suivi par la culture
systématique sur milieu approprié.
9. CULTURE
La mise en culture doit répondre à un double objectif : isolement et
numération des espèces bactériennes. C’est la seule méthode qui
permet une identification exacte des microorganismes qui
colonisent l’urine. Une très grande majorité de bactéries
responsables d’infection urinaire ne sont pas exigeantes et
sont cultivées sur gélose ordinaire, gélose nutritive (GN). Dans
un premier temps, l’ensemencement est réalisé en prélevant une
goutte de l’échantillon qui est déposé sur la surface de la GN à
ensemencer. Elle permet :
L’identification bactérienne
La numération des germes
Réalisation de l’antibiogramme
- Procédure : Mise en culture de l’échantillon en étalant un volume
précis d’urine (10 µl) sur une boite de Pétri contenant une gélose
nutritive et une gélose de Mac conkey, puis on doit les mettre à
étuve à 37°C pendant 24h voire 48 h si besoin, la poursuite de
l'analyse microbiologique dépend de l'interprétation
cytobactériologique.
10. IDENTIFICATION
Elle consiste à effectuer des tests biochimiques par une méthode
spécifique à chaque famille de germe.
11. ANTIBIOGRAMME
Ensemencement :
A partir d’une culture de 24 h sur milieu gélosé non sélectif, préparer une
suspension en bouillon Mueller-Hinton.
Ensemencement se fait par : La méthode de référence et la plus utilisée
est la méthode par diffusion en milieu gélosé.
Elle repose sur l’ensemencement par écouvillonnage, d’une suspension
bactérienne de densité connue et standardisée (0.5 Mcfarland), on
dispose ensuite les disques chargés d'antibiotiques et on incube cette
boite dans une étuve à 37°c.
Au bout de 24 h, on lit les différents diamètres d’inhibition et on peut
conclure en comparant ceux-ci aux abaques de lecture.
Figure 13 : Antibiogramme
Interprétation de l’antibiogramme :
Les abaques de lecture se présentent sous forme de bandes présentant
deux données qui délimite les zones :
Sensible: La bactérie est détruite par l'antibiotique à concentration
élevée.
Intermédiaire: la bactérie est sensible à l'antibiotique testé mais à
une concentration faible.
Résistante: L'antibiotique testé est sans effet sur la souche
bactérienne.
Un report du diamètre mesuré sur la boîte permet de conclure
rapidement.
CHAPITRE II :
RESULTATS
HOMME
FEMME
Selon le sexe 160 patients soit 60% sont de sexe masculin, et 105 patients soit
40% sont de sexe féminin, avec un sex-ratio sexe masculin / sexe féminin de
0.64.
300
250
200
150
251
100
50
0 14
ENFANTS ADULTES
POSITIF
NEGATIF
CONTAMINANT A REPRENDRE
INDETERMINE
24%
POSITIF
NEGATIF
76%
Parmi les 265 patients inclus dans notre étude, 56 ont présenté une infection
urinaire confirmée par l’examen direct et la culture, soit un taux de prévalence de
24%.
39%
HOMMES
FEMMES
61%
Pour les infections urinaire 61% de sexe féminin contre 39% de sexe masculin.
60
50
40
30
52
20
10
4
0
ENFANTS ADULTES
35 56%
30 HOMME FEMME
25 37%
20
15
10
5%
5
2%
0
ENFANT ADULTE
E.coli
5%
5%
S.aureus
8% 27%
K.pneumoniae + E.faecalis
Acinetobacter
15%
P.aeruginosa+ Strepto B
22%
18%
K.oxytoca + M.morgani+Enterobacter
aerogenes
80 76 % 76 %
70
60
50 41 %
38 %
40
30 20 %
16 % 17 %
20 12 % 13 %
10
0
101%
100%
100%
Résistant Sensible
99%
98%
97%
97%
96%
95%
94% 94%
94%
93%
92%
91%
Amoxiciline Imipenème Fosfomycine Cefoxitine et
Ciprofloxacine
Dans notre étude on a constaté une résistance d’E.coli à l’Amoxicilline (94%), sensible à
lmipenème (100 %), et la Fosfomycine à 97 %. Concernant Cefoxitine, Ciprofloxacine la
bactérie exprime la même valeur 94% de sensibilité.
120%
Résistant Sensible
100% 100%
100%
87%
80% 75%
60%
40%
20%
0%
Amoxiciline Ticarcilline Gentamicine Cefazoline
120%
60% 51%
40%
20%
1%
0%
Métilicine Tétracycline Ofloxacine Cotrimoxazole
120%
Résistant Sensible
100%
80%
60%
100% 100% 100% 100%
40%
20%
0%
Ceftazidime Ticarciline Tobramycine Gentamicine
120%
Résistant Sensible
100%
80%
60%
100% 100% 100% 100%
40%
20%
0%
Cefoxitine Fosfomycine Rifampicine Ciprofloxacine
120%
100%
80%
60%
100% 100%
40%
57% 55%
20%
0%
Amoxiciline Céfalotine Ticarcilline Pipéracilline
Résistant Sensible
120%
100%
80%
60%
100% 100% 100% 100%
40%
20%
0%
Péniciline Rifampicine Clindamycine Ampiciline et
céfotaxime
Résistant Sensible
120%
Résistant Sensible
100%
80%
60%
100% 100% 94% 100%
40%
20%
0%
Oxalicine Lincomycine Amoxiciline Colistine
CHAPITRE III :
DISCUSSION
CONCLUSION
RECOMMANDATION
Aux techniciens :
- Travailler dans le temps ;
- Respecter les conditions de réception des échantillons ;
- Suivre scrupuleusement la procédure.
Aux parents :
- Insister sur la surveillance de la propriété des enfants ;
- Eviter la prise anarchique des ATB.
A la population :
REFERENCES
BIBLIOGRAPHIQUES
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community urinary tract infection in Wales. J AntimicrobChemother
2001;47:305–13.
CONCLUSION ..........................................................................................61
RECOMMANDATION ................................................................................63
ANNEXES .................................................................................................76
ANNEXES
ANNEXE 1
ANNEXE 2
FICHE D’ENQUETE
N° du patient :
Age :ddddd..
Signe clinique :
Fièvre Brulure mictionnelle
Diarrhée Pelvienne
Pâleur Douleur abdominale
Vomissement Douleur lombaire
Hématurie Poly-urée
Douleur
Pathologies associée :
Résultat
Aspect macroscopique :
Cytologie :
Culture :