Rupteur Thermique
Rupteur Thermique
Rupteur Thermique
1/16-877_V1
Annule et remplace l'Avis Technique 3+20/16-877
Rupteurs Thermiques
Rupteur de ponts thermiques
Thermal breaks
Schöck Rutherma en
isolation thermique par
l’intérieur (ITI)
Titulaire :
Schöck Bauteile GmbH
Industriegebiet Steinbach.
Vimbucher Str.2
D-76534 Baden-Baden
Allemagne
Tél. : 03 88 20 92 28
Fax : 03 88 20 51 76
Internet : www.schoeck.fr
E-mail : etudes@schoeck.fr
2 3.1/16-877_V1
L’isolant thermique est un produit en PSE (Cf. DTED). La Règles Th-U pour le calcul des caractéristiques d’isolation
conductivité thermique utile pour le calcul est donnée par le thermique des parois ;
certificat ACERMI du produit et dans le DTED. NF-EN-1991-1-1 pour la définition des charges d’exploitation, des
charges permanentes et d’exploitation dues aux forces de
Isolation acoustique
pesanteur.
Les rupteurs thermiques ne modifient pas l’isolement acoustique de
Norme Européenne EN 12354 pour le calcul d’isolement
la façade. Le procédé ne détériore donc pas la performance
acoustique.
acoustique du bâtiment.
Les hypothèses spécifiques devant être retenues pour le
Il conviendra de s’assurer du recouvrement de l’isolant du rupteur
dimensionnement sont les suivantes :
par le doublage intérieur (solution de base ESA, selon rapport du
CSTB N° ER 712 02 117), l’effet de masque d’un doublage étant Les moments fléchissant sont équilibrés à travers la bande
nécessaire pour que la solution avec rupteur respecte les exigences isolante par les armatures supérieures et les armatures
réglementaires. inférieures ou les modules (butons) de compression. Dans tous
les modèles permettant d’équilibrer un moment fléchissant, la
Données environnementales conception est telle que les armatures de traction sont situées
Le procédé « RUTHERMA en ITI » ne dispose d’aucune déclaration sans décalage en plan par rapport aux armatures (ou module) de
environnementale (DE) et ne peut donc revendiquer aucune compression, ce qui permet ainsi l’embiellage du système dans
performance environnementale particulière. Il est rappelé que les des plans verticaux.
DE n’entrent pas dans le champ d’examen d’aptitude à l’emploi du La longueur de flambement des barres comprimées est prise
procédé. égale à l’épaisseur de l’isolant augmentée de deux fois le
diamètre de la barre
Aspects sanitaires
La justification en flexion consiste à s’assurer que le moment
Le présent Avis est formulé au regard de l’engagement écrit du fléchissant à l’ELU, développé à la jonction des éléments
titulaire de respecter la réglementation et notamment l’ensemble liaisonnés par le rupteur, ne dépasse aucun des deux moments
des obligations réglementaires relatives aux produits pouvant résistants suivants :
contenir des substances dangereuses, pour leur fabrication, leur
- le moment résistant à l’ELU par rapport aux armatures
intégration dans les ouvrages du domaine d’emploi accepté et
tendues ;
l’exploitation de ceux-ci. Le contrôle des informations et
déclarations délivrées en application des réglementations en - le moment résistant à l’ELU par rapport aux armatures
vigueur n’entre pas dans le champ du présent Avis. Le titulaire du comprimées ou aux modules (butons) de compression.
présent Avis conserve l’entière responsabilité de ces informations et - Les efforts tranchants sont équilibrés par des armatures
déclarations. spéciales toujours inclinées (suspentes).
CPT Titre II (Cahier 2892-V2) : pour le calcul des planchers à L’ancrage des armatures des bandes noyées doit être calculé à
base de prédalles en béton ; partir de la face côté dalle de l’isolant du rupteur conformément
aux prescriptions de l’Annexe II du DTED.
NF-EN-1993-1-1 pour le calcul au flambement des barres
comprimées (scellées ou butonnées) ; En l’absence d’une justification sur la stabilité d’ensemble des
rupteurs, pour tenir compte de la défaillance d’un élément
NF-EN-1991-1-4 pour les charges de vent à prendre en compte; ponctuel, les vérifications vis-à-vis des combinaisons de charges
NF-EN-1991-1-3 pour les charges de neige à prendre en compte; accidentelles sont menées en divisant les valeurs des capacités
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portantes des rupteurs (indiquées en Annexe I du DTED) par un
coefficient de sécurité de 1,5.
3. Remarques complémentaires
Les rupteurs DF6/2 utilisés dans le sens non porteur du plancher du Groupe Spécialisé
doivent être dimensionnés pour équilibrer 30 % de l’effort Il s’agit de la 4ème révision du procédé de rupteurs thermiques
tranchant sollicitant dans le sens porteur. « RUTHERMA en ITI ». Cet Avis ne vise que l’isolation par
Les exemples de valeurs d’utilisation données dans le Dossier l’intérieur. Cette version consolidée inclue les modifications
Technique établi par le Demandeur ont été obtenus par application suivantes :
des méthodes décrites ci-dessus. - Ajout des rupteurs DF6/2, DB, Ki et D,
Rôle des intervenants : - Justifications de la résistance mécanique vis-à-vis de la
dilatation thermique de la façade.
Le dimensionnement des rupteurs est réalisé par le titulaire à
partir des efforts communiqués par le BET structure en charge de - Les deux produits isolants Neopor et Styropor sont en cours
l’opération. d’instruction pour la certification ACERMI. Les valeurs de
conductivités thermiques mentionnées dans cet Avis
Le ferraillage forfaitaire des zones spécifiées en Annexe II du Techniques seront mentionnées dans le certificat ACERMI. Les
DTED (bandes noyées, linteaux, balcons d’angle) est réalisé par valeurs des coefficients de transmission linéique (PSI) des
le BET structure en charge de l’opération avec l’assistance ponts thermiques sont calculées en utilisant les valeurs
technique du titulaire: certifiées de conductivités thermiques.
- Ce ferraillage est issu des dispositions constructives forfaitaires Il appartient à la société SCHÖCK d’informer les utilisateurs des
décrites en Annexe II du DTED. conditions d’utilisation du procédé « RUTHERMA en ITI », en
Les plans de calepinage des rupteurs sont réalisés par le titulaire conformité avec les recommandations du présent Avis Technique.
en concertation avec le BET structure en charge de l’opération. Pour limiter les risques de condensation en toiture terrasse,
Dans le cas de planchers à prédalles, le plan de calepinage ainsi l’utilisation du système de rupteurs « RUTHERMA en ITI » est
que les efforts de dimensionnement des rupteurs doivent être limitée aux planchers non isolés en sous-face. Cette prescription
transmis par le titulaire au fabricant des prédalles. tient compte de l’augmentation des épaisseurs d’isolant
Les plans d’exécution sont réalisés par le BET structure en charge généralement mis en œuvre en toiture terrasse, et n’est pas liée
de l’opération avec intégration du calepinage des rupteurs et du à ce seul procédé.
ferraillage complémentaire et forfaitaire. Le GS5, consulté sur l’aptitude à l’usage du rupteur « RUTHERMA
en ITI » en toiture terrasse, souhaite informer le maître d’œuvre
de l’éventuel risque de détérioration du rupteur lors du passage
de la flamme du chalumeau. En conséquence, au niveau du
rupteur, le chalumeau sera réglé pour obtenir une flamme molle.
Conclusions L'opération de fusion est soumise à l'autocontrôle du fabricant et
supervisée par un organisme extérieur. Tous les essais ont mis
Appréciation globale en évidence une résistance de fusion supérieure à la résistance
L’utilisation du procédé dans le domaine d’emploi accepté est des armatures courantes.
appréciée favorablement. Il est rappelé qu’un plan de calepinage doit être établi en
concertation entre le titulaire et le bureau d’étude structure de
Validité l’opération.
A compter de la date de publication présente en première page et Vis-à-vis de la durabilité des balcons, le Groupe attire l’attention
jusqu’au 30 juin 2021. sur la nécessité de prendre en considération le §7.6 du Dossier
Technique.
4 3.1/16-877_V1
Dossier Technique
établi par le demandeur
béton armé se fait par fusion bout à bout sans métal d'apport, à
A. Description l'usine de production SCHÖCK sous contrôle externe et interne
permanents. Tous les essais ont mis en évidence une résistance de
fusion supérieure à la résistance des armatures courantes.
1. Principe
3.11 Acier inoxydable
Les composants SCHÖCK RUTHERMA en ITI sont des rupteurs de
N° 1.4362-1.4482 équivalent à l'acier X2CrNiN23-4
ponts thermiques. Ils assurent la continuité horizontale de l’isolation
thermique intérieure en évitant les ponts thermique à l’interface L’acier inoxydable utilisé est conforme à la norme NF EN 10088 partie
plancher/façade, plancher/balcon ou à l’interface refend/façade. 3. Les justifications de résistance sont conduites à partir des
caractéristiques de l’acier B500.
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3.5 Modules de compression HTE 6.1 Pose et découpe
Le module de compression HTE est constitué de béton fibré de haute Les modèles linéiques s’emboîtent simplement selon un système
résistance enveloppé dans un coffrage plastifié HD-PE. La composition tenon/mortaise (rainure/languette). Les rupteurs livrés en longueur
de ce béton est connue au CSTB. Dans le cadre des contrôles standard peuvent être simplement découpés par une scie sur place
internes, les propriétés de ces modules de compression HTE sont aux dimensions nécessaires suivant le plan de pose fourni.
contrôlées systématiquement.
Limite de résistance à la compression = 50 MPa
6.2 Interface
Les plaques de protection au feu ne doivent à aucun moment être
Module d’Young instantané = 45 000 MPa
traversées pour le cheminement des gaines techniques. Cela n’interdit
pas la traversée horizontale ponctuelle du corps isolant, du moment
3.6 Profilé plastique PVC que les aciers, butons et modules HTE ne sont pas modifiés. La
Sur les types Ki, la protection haute et basse est assurée par un profil découpe doit être minimale, propre et le trou doit être calfeutré avec
plastique PVC. Le profil haut maintient grâce à sa forme spéciale les un produit isolant après pose de la gaine afin de conserver les
aciers de traction en place et garantit l'enrobage. performances thermiques.
6 3.1/16-877_V1
Pose des prédalles ou du coffrage traditionnel sur étaiement Un cas de charge accidentel propre aux rupteurs est à considérer
adapté. (vérification locale en uniquement, il ne s’agit pas d’un calcul de
Mise en place les rupteurs thermiques suivant les recommandations stabilité du bâtiment), avec un effort accidentel de vent
de mise en œuvre SCHÖCK. correspondant à une charge de 6 kN/m² sur la surface de façade
reprise par les rupteurs.
Mise en place des aciers complémentaires, de continuité et de
chaînages éventuels suivant BET. Il n’y a pas de combinaison de charge à l’ELS à considérer pour le
dimensionnement du rupteur.
Coulage de la dalle - peut être effectué en même temps que la
dernière levée du mur.
7.13 Choix des modèles
Les performances mécaniques des différents modèles de rupteur sont
données en Annexe I du DTED. Il y a lieu de choisir le modèle de
rupteur en fonction de l’effort à reprendre (moment, effort tranchant).
La vérification consiste à comparer les efforts résistants aux efforts
appliqués pour chaque cas de charge :
Le dimensionnement structurel est effectué sur la base des efforts à Il doit s’assurer que les déplacements horizontaux sont compatibles
reprendre calculés par le BE structure de chaque projet. Convention avec la destination de l’ouvrage
de signe retenue : Lors d’une étude au vent, il convient de modéliser les zones non-
traitées et de prendre une raideur nulle pour les zones traitées par
des rupteurs.
Figure 3 : Convention retenue pour l'analyse statique La présence de points fixes ponctuels entre façade et plancher
nécessite de maîtriser la fissuration au niveau des linteaux de
7.11 Forces agissantes certaines ouvertures, précisées dans la section 4 de l’Annexe II du
DTED. La maîtrise cette fissuration est réalisée via un ferraillage
Il y a lieu pour le concepteur de considérer toutes les forces qui forfaitaire défini à la section 5 de l’Annexe II du DTED.
s’appliquent sur la liaison. On y trouvera notamment :
Les balcons d’angles sortants bridés par des points fixes requièrent de
Les charges gravitaires (poids propre, charges d’exploitations, même un ferraillage forfaitaire, détaillé à la section 6 de l’Annexe II
etc…) : Ces charges doivent être ramenées à la liaison en termes du DTED.
de moment ( ) et d’effort tranchant ( ) selon les lois de la RdM.
Le moment est pris comme égal au moment en travée de la dalle 7.2 Sécurité incendie
multiplié par un facteur de 0,15 pour une dalle sans balcon, et La résistance au feu des rupteurs est assurée par les plaques de
comme égal au moment provenant du balcon le cas échéant. protection au feu, présentes en partie haute et basse. Ces plaques
Les charges de vent : Le vent s’applique sur la façade équipent donc les rupteurs lorsqu’il y a une exigence de résistance au
(traction/compression en ) et est transmis des rupteurs au feu et tel que mentionné dans rapport d’essais de résistance au feu
plancher. Les rupteurs, de par leur souplesse latérale ne reprennent ou l’appréciation du laboratoire (§B.2) qui donne un classement de la
paroi avec la plaque de protection au feu citée dans ce rapport.
pas d’effort latéraux ( dû au vent = 0), et les efforts de
contreventement de la structure doivent passer par d’autres Les plaques silico-calcaires décrites au §3.3 sont incombustibles :
liaisons (liaisons non-traitées) Le classement au feu d’AESTUVER est A1 (EN13501-1).
Le retrait (façades béton) et le différentiel thermique (façades Le classement au feu de PROMABEST est M0 (PV CSTB74-90-93-B).
béton ou maçonnerie). Des zones non-traitées sont placées Les plaques de protection au feu ne doivent à aucun moment être
judicieusement (voir paragraphe 7.14) afin de neutraliser les traversées pour le cheminement des gaines techniques.
mouvements relatifs dus à ces effets ( dû au retrait et au
différentiel thermique = 0). Les éléments RUTHERMA en ITI font l’objet de l’appréciation de
laboratoire N°RS16-037A du 11 avril 2016, dont la conclusion est
7.12 Combinaison de charge indiquée dans le Tableau A.
Les combinaisons de charge à considérer sont les suivantes :
La résistance au feu des murs de façade en maçonnerie de petits
ELU fondamental
éléments (béton ou terre cuite) ou en béton coulé en place sur
ELU accidentel. lesquels les rupteurs prennent appui doit avoir été justifiée par calcul
suivant le règlement en vigueur au moment de l’étude.
3.1/16-877_V1 7
Exemple : pour un rupteur DF, connecté à une dalle revendiquant un Mise en œuvre
classement REI120 et un mur revendiquant un classement REI90.
Toutes les classes d’hygrométrie des locaux sont visées, la présence
Alors le rupteur DF revendique un classement REI90.
des rupteurs ne modifiant pas la destination des planchers.
7.3 Valeurs de calcul pour les différents Les pare-vapeurs peuvent être fixés par collage à froid ou posés en
modèles de la gamme indépendance uniquement dans le cas où une protection lourde est
envisagée.
Les pages en Annexe I donnent des détails sur les modèles les plus
Le pare-vapeur peut adhérer sur la plaque protectrice situées au-
courants en utilisation intérieure. Toutes les valeurs données sont les
dessus de l’isolant thermique ; cette plaque peut être recouverte d’un
valeurs de calcul ( ) au sens de l’EN 1990. EIF à l’instar du plancher maçonné de partie courante, les tolérances
du §5.8 du CCT de la norme – DTU 20.12 devant être respectées.
7.4 Isolation acoustique
L’équerre de pare-vapeur doit être suffisamment longue pour
Les rupteurs thermiques ne modifient pas l‘isolement de façade, les dépasser d’au moins 60 mm à l’extrémité du dessus de la plaque
transmissions par les ouvertures (fenêtres…) étant dominantes. Des protectrice.
essais ont montré que si les rupteurs sont normalement mis en œuvre
dans des bâtiments à façade en béton plein ou maçonnée (collée ou Les rupteurs participeront au rôle d’écran thermique en cas de pose
traditionnelle) et doublée et si le bâtiment considéré est réglementaire d’isolants combustibles (pour les ERP et son article AM 8, par
vis à vis de la Nouvelle Réglementation Acoustique (NRA) sans exemple).
rupteur, alors les nouvelles performances acoustiques avec rupteurs La pose des panneaux isolants à l’aide d’attelages de fixation
d‘épaisseur 8 cm permettent également de satisfaire à la NRA. De mécaniques est possible, à condition que les fixations soient éloignées
plus, il a été démontré que l’introduction de l’isolement , , du d’au moins 100 mm des rives.
rupteur avec prise en compte de l’effet de masque d’un seul doublage Les revêtements d’étanchéité peuvent être posé en indépendance
ne modifie pas l’isolement et la solution permet de satisfaire à la NRA. sous protection lourde, collé à froid, soudé en plein dans le cas
d’isolants surfacés bitume, ou fixés mécaniquement à condition que
L’ensemble des gammes de rupteurs modélisés possèdent un , , les attelages de fixations mécanique soient toujours ancrées dans le
supérieur à 58 dB (références et détails donnés dans la FEST). support maçonné et à une distance d’au moins 80 mm des rives. Se
Vis-à-vis des bruits d‘impact, l‘isolement avec rupteur (DF, DB, Ki, D) reporter au Document Technique d'Application du revêtement
reste équivalent à celui de la même structure sans rupteur. d’étanchéité.
7.6 Étanchéité
7.61 Généralité
La nécessité de la mise en œuvre d’une étanchéité devra être
appréciée par le concepteur, en fonction de la zone climatique et de
l’exposition aux intempéries et précisé aux documents particuliers du
marché. Les relevés d’étanchéité doivent être traités au cas par cas,
conformément aux règles de l’Art en vigueur (Normes NF DTU).
Il est à noter que les coupes fournies pour les balcons avec étanchéité
présentées dans le DTED le sont avec des solutions d’étanchéité ne
nécessitant pas de protection de la tête du relevé d’étanchéité
(becquet de protection par exemple) et ce, dans le but de minimiser
le décaissé. Ces solutions ne sont cependant pas des solutions
traditionnelles et relèvent d’Avis Technique (solutions par Système
d’Etanchéité Liquide - SEL).
8 3.1/16-877_V1
7.623 Solutions avec SEL bénéficiant d’un Solution classique pour les systèmes de revêtement d’étanchéité fixés
Document Technique d'Application (cas où le par attelages de fixations mécaniques et sous lestages y compris
isolation inversée. Fixations de la feuille de partie courante en pieds
revêtement d’étanchéité est apparent auto
de relevés, placées horizontalement dans le relief vertical.
protégé)
B. Résultats
expérimentaux et
études
1. Mécanique
Essais de résistance à la compression des butons à calottes
sphériques effectués par "l'Institut pour Massivbau et
Bautechnologie" de l'Université de Karlsruhe (Décembre 1985).
Essais de résistance des soudures entre les barres d'acier de
qualités différentes : acier inoxydable V 4 A et acier béton BST 42
P/500 effectués par "Versuchsanstalt pour Stahl, Holz et Steine" de
l'Université de Karlsruhe (Mars 1984).
Procès-verbal d’étude Homologation pour appuis Isokorb®
(appellation allemande du RUTHERMA®) béton à très haute
résistance; MPA Bau TU München; 14.05.2002.
Procès-verbal d’expertise appuis Isokorb® en béton à haute
résistance de la Sté Schöck; Prof. Heinz, TU München, 14.05.2002.
Procès-verbal d’essai de déplacement avec appui en béton Schöck;
MPA Stuttgart; 24.05.2002.
Rapport d’expertise Modification et extension du brevet général
délivré par le Service de Contrôle des Constructions Z-15.7-86.2
Elément Schöck- Isokorb® avec parlier de butée en béton (module
Figure 5 : Solutions avec SEL bénéficiant d’un Document HTE). Prof. Eibl + Partner GBR, Karlsruhe, 03.03.2003.
Technique Expertise concernant la demande d’extension du brevet de
(Pour l’isolation de mur, voir les détails de mise en œuvre des l’élément Schöck Isokorb® avec palier de poussée en béton Z-15.7-
ouvrages de plâtrerie donnés en Annexe IV). 86.2 pour une application en corrélation avec la norme DIN 1045;
Prof. Graubner, TU Darmstadt, 21.12.2004.
Le relevé d’étanchéité est réalisé en résine bitume polyuréthanne
mono composante mise en œuvre à froid et sans primaire. Étude NECS – Justification de la résistance mécanique des rupteurs
SCHÖCK RUTHERMA® sous diverses actions concomitantes –
Ce système doit être cité dans un Document Technique 11.2013.
d'Application de revêtement d’étanchéité délivré par le GS5 section
étanchéité. Étude NECS – Vérifications locales des rupteurs thermiques
RUTHERMA : Justification par modélisation aux EF –
Il convient d’observer les 60 mm de débord de l’équerre de renfort Recommandations et prescriptions –2016.
indiqué sur le croquis.
Étude NECS – Modélisation du comportement thermo-mécanique de
7.624 Solutions d’étanchéité membranes deux bâtiments complexes (R+4 et R+9) en béton armé équipés de
synthétiques, protection lourde et systèmes rupteurs thermiques – 05.2017
+ rapport complémentaire – 07.2017
fixés mécaniquement
2. Feu
Les rapports d’essai et appréciation de laboratoire disponibles sont
listés dans le tableau ci-dessous.
Tableau A
3.1/16-877_V1 9
*
L’équivalent de classement revendiqué du rupteur est ainsi défini par
le minimum des classements des éléments de structure (murs,
planchers) à l’interface desquels il est incorporé, avec comme limite
maximale REI120.
Exemple : pour un rupteur DF, connecté à une dalle revendiquant un
classement REI120 et un mur revendiquant un classement REI90.
Alors le rupteur DF revendique un classement REI90.
3. Acoustique
Mesure d’isolement acoustique entre logements effectuée avec des
essais acoustiques aux bruits aériens sur site du 9 août 2000
(Rapport Veritas REN 1B 000270T).
Etude des performances acoustiques en transmission latérale de
deux jonctions en T avec rupteur thermique effectué avec des
essais acoustiques aux bruits impacts du 28 août 2000 (Etude CSTB
N° ER 712.00 116).
Mesure sur site de l’indice d’isolement acoustique Dn,e d’un rupteur
thermique SCHÖCK RUTHERMA® type DF effectué avec des essais
acoustiques aux bruits aériens du 31 mai 2001 (Etude CSTB N° ER
712.01 110).
Note de calcul acoustique relative à l’insertion de rupteurs
thermiques SCHÖCK dans un bâtiment avec façade en blocs de
béton creux de 20 cm du 22 janviers 2002 (Note de calcul CSTB N°
GA/2002-026/MV/BEA).
Mesure simplifiée en laboratoire de l’isolement Dn,e d’un rupteur
thermique SCHÖCK effectuée en mars 2002 (Etude CSTB N° ER
712.2002 106).
Caractérisation acoustique des rupteurs SCHÖCK RUTHERMA® -
Bureau d’étude acoustique GAMBA 22.08.2014.
4. Thermique
Rapport thermique du 6 novembre 2002, Etude CSTB 02-073
(DER/HTO 2002-371-SF/LS) Détermination du coefficient linéique
de liaisons traitées avec des rupteurs RUTHERMA®
Calcul des coefficients ψ de ponts thermiques de plancher avec
rupteurs. Etude CSTB, DER/HTO 2007- 312 RB/LS 07-022,
03.09.2007, version 2.
Calcul des ponts thermiques de liaison avec rupteurs Ki et K. Etude
CSTB, DER/HTO 2010 - 190 RB/LS 09-118, 08.07.2010, version 3.
Calcul des ponts thermiques de liaison avec rupteurs SCHÖCK
RUTHERMA® - 09.2013.
Calcul des ponts thermiques de liaison : RAPPORT DIR/HTO 2013-
294-RB/LS.
5. Etanchéité
Les configurations de traitement de ponts thermiques à l’aide de
rupteurs dans le cadre d’une liaison toiture terrasse en isolation
thermique intérieure, extérieure ou répartie ont fait l’objet d’un
passage en GS5.
C. Références
1
C1. Donnée Environnementales
Le procédé RUTHERMA en ITI ne fait pas l’objet d’une Déclaration
Environnementale (DE). Il ne peut donc revendiquer aucune
performance environnementale particulière.
Les données issues des DE ont notamment pour objet de servir au
calcul des impacts environnementaux des ouvrages dans lesquels les
procédés visés sont susceptibles d’être intégrés.
1
Non examiné par le Groupe spécialisé dans le cadre de cet Avis.
10 3.1/16-877_V1
Annexe I
Modèles en ITI
Les pages en Annexe I donnent des détails sur les modèles de rupteurs en isolation par l’intérieur. Toutes les valeurs données sont les valeurs
de calcul au sens de l’EN 1990.
3.1/16-877_V1 11
Type DF
Liaisons dalle-façade
Le type DF est destiné à assurer la continuité linéique de l’isolation dans le plan vertical à la jonction de
la dalle de plancher et du mur de façade/acrotère. Il permet de transmettre un moment fléchissant et
des efforts tranchant depuis la dalle vers l’appui à l’aide d’armatures ancrées dans le mur par courbure
et dans la dalle par scellement droit. Il est équipé de plaques silico-calcaires sans profilés PVC.
Nota : Pour l’isolation de mur, voir les détails de mise en œuvre des ouvrages de plâtrerie donnés en Annexe IV.
12 3.1/16-877_V1
Type DF
L’attention est attirée sur les suspentes à prévoir dans la prédalle, ainsi que sur les dimensions (de la prédalle) à réduire. Le modèle est nommé
comme suit :
Longueur de l’élément 1m 1m 1m 1m 1m 1m
* le modèle DF6/2 est placé au niveau des appuis dans le sens non-porteur des abouts de dalle. Les rupteurs DF6/2 utilisés dans le sens non porteur du plancher
doivent être dimensionnés pour équilibrer 30 % de l’effort tranchant sollicitant dans le sens porteur.
3.1/16-877_V1 13
Type DF
Vues de détail :
14 3.1/16-877_V1
Type DF
Variante VM pour situations où l’encombrement de la boucle doit être réduit (présence de planelle, etc…) :
3.1/16-877_V1 15
Type DB
Liaisons dalle-façade avec balcon
Le type DB est destiné à assurer la continuité linéique de l’isolation dans le plan vertical à la jonction de
la dalle de plancher et du mur de façade/acrotère lorsqu’un élément en porte-à-faux (balcon ou
casquette) vient s’ancrer. Il permet de transmettre un moment fléchissant négatif et des efforts
tranchant depuis la dalle vers l’appui ainsi que des efforts de traction/compression. Les armatures de
compression sont constituées de butons acier. Il est équipé de plaques silico-calcaires sans profilés
PVC.
* l’enrobage des armatures du balcon est d’au moins 40 mm à défaut d’un traitement d’étanchéité. En cas de présence d’une solution d’étanchéité, l’épaisseur minimale
de l’enrobage est déterminée conformément à la NF EN 1992-1-1 et son Annexe Nationale, en considérant une classe d’exposition XC1.
* l’enrobage des armatures du balcon est d’au moins 40 mm à défaut d’un traitement d’étanchéité. En cas de présence d’une solution d’étanchéité, l’épaisseur minimale
de l’enrobage est déterminée conformément à la NF EN 1992-1-1 et son Annexe Nationale, en considérant une classe d’exposition XC1.
Nota : Pour l’isolation de mur, voir les détails de mise en œuvre des ouvrages de plâtrerie donnés en Annexe IV.
16 3.1/16-877_V1
Type DB
L’attention est attirée sur les suspentes à prévoir dans la prédalle, ainsi que sur les dimensions (de la prédalle) à réduire. Pour ce modèle, des
suspentes sont également à prévoir en cas de dalle coulée sur place.
Pour ce modèle, il y a également lieu de veiller à ce que les butons de compression soient pris dans le béton frais.
Variante ferraillage :
défini le nombre d’acier Variante résistance au feu :
renseigne si l’élément et équipé
Variante hauteur : de plaques coupe-feu
Variante d’enrobage :
désigne la hauteur de
défini l’enrobage des
Variante effort tranchant : l’élément en
aciers hauts
désigne la variante de millimètres
capacité en effort
tranchant
3.1/16-877_V1 17
Type DB
18 3.1/16-877_V1
Type DB
Vues de détail :
3.1/16-877_V1 19
Type Ki
Liaison dalle-façade avec balcon
Le type Ki est destiné à assurer la continuité linéique de l’isolation dans le plan vertical à la jonction
de la dalle de plancher et du mur de façade/acrotère lorsqu’un élément en porte-à-faux (balcon ou
casquette) vient s’ancrer. Il permet de transmettre un moment fléchissant négatif et des efforts
tranchant depuis la dalle vers l’appui ainsi que des efforts de traction/compression. Les armatures
de compression sont constituées de modules de compression HTE. Il est équipé de plaques silico-
calcaires avec profilés PVC.
* l’enrobage des armatures du balcon est d’au moins 40 mm à défaut d’un traitement d’étanchéité. En cas de présence d’une solution d’étanchéité, l’épaisseur minimale
de l’enrobage est déterminée conformément à la NF EN 1992-1-1 et son Annexe Nationale, en considérant une classe d’exposition XC1.
Pour ce modèle, il y a également lieu de veiller à ce que les butons de compression soient pris dans le béton frais.
Le modèle est nommé comme suit :
Nota : Pour l’isolation de mur, voir les détails de mise en œuvre des ouvrages de plâtrerie donnés en Annexe IV.
20 3.1/16-877_V1
Type Ki
[ en kN.m/ml pour H210 -34,88 / -0,00 -45,75 / -0,75 -54,16 / -2,21 -58,32 / -4,31 -70,82 / -4,33
,
0 et pour H220 -37,50 / -0,00 -49,19 / -0,81 -58,29 / -2,38 -62,77 / -4,63 -76,22 / -4,66
, ,
, ] H230 -40,12 / -0,00 -52,63 / -0,87 -62,42 / -2,55 -67,23 / -4,96 -81,63 / -5,00
H240 -42,75 / -0,00 -56,07 / -0,92 -66,56 / -2,71 -71,68 / -5,29 -87,04 / -5,33
H250 -45,37 / -0,00 -59,51 / -0,98 -70,69 / -2,88 -76,13 / -5,62 -92,44 / -5,66
Ki30 Ki50 Ki55 Ki60 Ki90
H160 -17,83 / -0,00 -23,39 / -0,39 -27,28 / -1,11 -29,38 / -2,17 -35,68 / -2,18
H170 -20,46 / -0,00 -26,83 / -0,44 -31,42 / -1,28 -33,84 / -2,50 -41,09 / -2,51
Moment résistant de calcul H180 -23,08 / -0,00 -30,27 / -0,50 -35,55 / -1,45 -38,29 / -2,83 -46,49 / -2,85
pour un enrobage de 50 mm
(CV50) H190 -25,70 / -0,00 -33,71 / -0,56 -39,69 / -1,62 -42,74 / -3,16 -51,90 / -3,18
H200 -28,32 / -0,00 -37,15 / -0,61 -43,82 / -1,79 -47,19 / -3,48 -57,30 / -3,51
[ en kN.m/ml pour H210 -30,95 / -0,00 -40,59 / -0,67 -47,95 / -1,96 -51,64 / -3,81 -62,71 / -3,84
,
0 et pour H220 -33,57 / -0,00 -44,03 / -0,73 -52,09 / -2,12 -56,10 / -4,14 -68,12 / -4,17
, ,
, ] H230 -36,19 / -0,00 -47,47 / -0,78 -56,22 / -2,29 -60,55 / -4,47 -73,52 / -4,50
H240 -38,81 / -0,00 -50,91 / -0,84 -60,36 / -2,46 -65,00 / -4,80 -78,93 / -4,83
H250 -41,44 / -0,00 -54,35 / -0,90 -64,49 / -2,63 -69,45 / -5,13 -84,33 / -5,16
6Ø6 6Ø6 6Ø6 6Ø6 6Ø6
V6
+52,16 +52,16 +52,16 +52,16 +52,16
Effort tranchant résistant de
calcul 8Ø6 8Ø6 8Ø6 8Ø6 8Ø6
V8
+69,54 +69,54 +69,54 +69,54 +69,54
[ , en kN/ml]
10Ø6 10Ø6 10Ø6 10Ø6 10Ø6
V10
+86,93 +86,93 +86,93 +86,93 +86,93
Effort normal résistant de
calcul ±262,25 ±344,00 ±413,40 ±445,20 ±540,60
[ , kN/ml]
3.1/16-877_V1 21
Type Ki
22 3.1/16-877_V1
Type Ki
3.1/16-877_V1 23
Type Ki
Vues de détail :
o
Modèle Ki50-V6 à titre d’exemple
24 3.1/16-877_V1
Type Ki
Variante HV pour situations où le balcon présente un décalage vers le bas avec la dalle intérieure.
= longueur de recouvrement (selon NF EN 1992-1-1 et son AN)
* l’enrobage des armatures du balcon est d’au moins 40 mm à défaut d’un traitement d’étanchéité. En cas de présence d’une solution d’étanchéité, l’épaisseur minimale
de l’enrobage est déterminée conformément à la NF EN 1992-1-1 et son Annexe Nationale, en considérant une classe d’exposition XC1.
Variante BH pour situations où le balcon présente un décalage vers le haut avec la dalle intérieure :
* l’enrobage des armatures du balcon est d’au moins 40 mm à défaut d’un traitement d’étanchéité. En cas de présence d’une solution d’étanchéité, l’épaisseur minimale
de l’enrobage est déterminée conformément à la NF EN 1992-1-1 et son Annexe Nationale, en considérant une classe d’exposition XC1.
3.1/16-877_V1 25
Type D
Liaisons dalle-dalle
Le type D est destiné à assurer la continuité linéique de l’isolation dans le plan vertical à la jonction de
la dalle de plancher et d’un autre élément : balcon, casquette ou autre dalle. Contrairement à un
modèle DB ou Ki (dont il partage le fonctionnement mécanique), il permet de transmettre un moment
fléchissant positif ou négatif et des efforts tranchant positifs ou négatifs depuis la dalle vers l’appui
ainsi que des efforts de traction/compression. Il est équipé de plaques silico-calcaires sans profilés PVC.
* l’enrobage des armatures du balcon est d’au moins 40 mm à défaut d’un traitement d’étanchéité. En cas de présence d’une solution d’étanchéité, l’épaisseur minimale
de l’enrobage est déterminée conformément à la NF EN 1992-1-1 et son Annexe Nationale, en considérant une classe d’exposition XC1.
Variante ferraillage :
Variante résistance au
défini le nombre d’acier feu :
Variante hauteur :
renseigne si l’élément et
désigne la hauteur de équipé de plaques coupe-
l’élément en feu
Variante d’enrobage : millimètres
Variante effort tranchant :
défini l’enrobage des
aciers hauts désigne la variante de
capacité en effort
tranchant
Nota : Pour l’isolation de mur, voir les détails de mise en œuvre des ouvrages de plâtrerie donnés en Annexe IV.
26 3.1/16-877_V1
Type D
SCHÖCK RUTHERMA
D20-CV30-VV4 D20-CV30-VV6 D20-CV30-VV8 D30-CV30-VV6 D30-CV30-VV8 V30-CV30-VV10
Longueur de l’élément 1m 1m
H160 ±15,82 / ±0,00 ±15,06 / ±0,00 ±13,27 / ±0,00 ±19,40 / ±0,00 ±17,61 / ±0,00 ±15,78 / ±0,00
H170 ±17,62 / ±0,00 ±16,77 / ±0,00 ±14,78 / ±0,00 ±21,60 / ±0,00 ±19,61 / ±0,00 ±17,57 / ±0,00
Moment résistant de calcul H180 ±19,42 / ±0,00 ±18,48 / ±0,00 ±16,29 / ±0,00 ±23,81 / ±0,00 ±21,62 / ±0,00 ±19,37 / ±0,00
enrobage 30mm (CV30) H190 ±21,22 / ±0,00 ±20,19 / ±0,00 ±17,80 / ±0,00 ±26,01 / ±0,00 ±23,62 / ±0,00 ±21,16 / ±0,00
H200 ±23,02 / ±0,00 ±21,90 / ±0,00 ±19,31 / ±0,00 ±28,21 / ±0,00 ±25,62 / ±0,00 ±22,95 / ±0,00
[ , en kN.m/ml pour H210 ±24,81 / ±0,00 ±23,61 / ±0,00 ±20,82 / ±0,00 ±30,42 / ±0,00 ±27,62 / ±0,00 ±24,75 / ±0,00
, 0 et pour , H220 ±26,61 / ±0,00 ±25,33 / ±0,00 ±22,32 / ±0,00 ±32,62 / ±0,00 ±29,62 / ±0,00 ±26,54 / ±0,00
, ] H230 ±28,41 / ±0,00 ±27,04 / ±0,00 ±23,83 / ±0,00 ±34,83 / ±0,00 ±31,62 / ±0,00 ±28,33 / ±0,00
H240 ±30,21 / ±0,00 ±28,75 / ±0,00 ±25,34 / ±0,00 ±37,03 / ±0,00 ±33,62 / ±0,00 ±30,12 / ±0,00
H250 ±32,01 / ±0,00 ±30,46 / ±0,00 ±26,85 / ±0,00 ±39,24 / ±0,00 ±35,62 / ±0,00 ±31,92 / ±0,00
SCHÖCK RUTHERMA
D50-CV30-VV6 D50-CV30-VV8 D50-CV30-VV10 D70-CV30-VV6 D70-CV30-VV8 V70-CV30-VV10
Longueur de l’élément 1m 1m
H160 ±28,07 / ±0,00 ±26,29 / ±0,00 ±24,46 / ±0,00 ±41,09 / ±0,00 ±39,30 / ±0,00 ±37,47 / ±0,00
H170 ±31,26 / ±0,00 ±29,28 / ±0,00 ±27,24 / ±0,00 ±45,76 / ±0,00 ±43,77 / ±0,00 ±41,73 / ±0,00
Moment résistant de calcul H180 ±34,45 / ±0,00 ±32,26 / ±0,00 ±30,01 / ±0,00 ±50,43 / ±0,00 ±48,24 / ±0,00 ±45,99 / ±0,00
enrobage 30 mm (CV30) H190 ±37,64 / ±0,00 ±35,25 / ±0,00 ±32,79 / ±0,00 ±55,10 / ±0,00 ±52,70 / ±0,00 ±50,25 / ±0,00
H200 ±40,83 / ±0,00 ±38,24 / ±0,00 ±35,57 / ±0,00 ±59,77 / ±0,00 ±57,17 / ±0,00 ±54,50 / ±0,00
[ , en kN.m/ml pour H210 ±44,03 / ±0,00 ±41,23 / ±0,00 ±38,35 / ±0,00 ±64,44 / ±0,00 ±61,64 / ±0,00 ±58,76 / ±0,00
, 0 et pour , H220 ±47,22 / ±0,00 ±44,21 / ±0,00 ±41,13 / ±0,00 ±69,10 / ±0,00 ±66,10 / ±0,00 ±63,02 / ±0,00
, ] H230 ±50,41 / ±0,00 ±47,20 / ±0,00 ±43,91 / ±0,00 ±73,77 / ±0,00 ±70,57 / ±0,00 ±67,28 / ±0,00
H240 ±53,60 / ±0,00 ±50,19 / ±0,00 ±46,69 / ±0,00 ±78,44 / ±0,00 ±75,04 / ±0,00 ±71,54 / ±0,00
H250 ±56,79 / ±0,00 ±53,18 / ±0,00 ±49,47 / ±0,00 ±83,11 / ±0,00 ±79,50 / ±0,00 ±75,80 / ±0,00
3.1/16-877_V1 27
Type D
SCHÖCK RUTHERMA
D90-CV30-VV6 D90-CV30-VV8 D90-CV30-VV10
Longueur de l’élément 1m
Moment résistant de calcul H180 ±61,08 / ±0,00 ±58,89 / ±0,00 ±56,64 / ±0,00
enrobage 30 mm (CV30) H190 ±66,73 / ±0,00 ±64,34 / ±0,00 ±61,88/ ±0,00
SCHÖCK RUTHERMA
D20-CV35-VV4 D20-CV35-VV6 D20-CV35-VV8 D30-CV35-VV6 D30-CV35-VV8 V30-CV35-VV10
Longueur de l’élément 1m 1m
H160 ±14,92 / ±0,00 ±14,20 / ±0,00 ±12,52 / ±0,00 ±18,30 / ±0,00 ±16,61 / ±0,00 ±14,88 / ±0,00
H170 ±16,72 / ±0,00 ±15,91 / ±0,00 ±14,03 / ±0,00 ±20,50 / ±0,00 ±18,61 / ±0,00 ±16,68 / ±0,00
Moment résistant de calcul H180 ±18,52 / ±0,00 ±17,63 / ±0,00 ±15,54/ ±0,00 ±22,70 / ±0,00 ±20,61 / ±0,00 ±18,47 / ±0,00
enrobage 35 mm (CV35) H190 ±20,32 / ±0,00 ±19,34 / ±0,00 ±17,04 / ±0,00 ±24,91 / ±0,00 ±22,62 / ±0,00 ±20,26 / ±0,00
H200 ±22,12 / ±0,00 ±21,05 / ±0,00 ±18,55 / ±0,00 ±27,11 / ±0,00 ±24,62 / ±0,00 ±22,06 / ±0,00
[ , en kN.m/ml pour H210 ±23,92 / ±0,00 ±22,76 / ±0,00 ±20,06 / ±0,00 ±29,32 / ±0,00 ±26,62 / ±0,00 ±23,85 / ±0,00
, 0 et pour , H220 ±25,71 / ±0,00 ±24,47 / ±0,00 ±21,57 / ±0,00 ±31,52 / ±0,00 ±38,62 / ±0,00 ±25,64/ ±0,00
, ] H230 ±27,51 / ±0,00 ±26,18 / ±0,00 ±23,08 / ±0,00 ±33,72 / ±0,00 ±30,62 / ±0,00 ±27,44 / ±0,00
H240 ±29,31 / ±0,00 ±27,89 / ±0,00 ±24,59 / ±0,00 ±35,93 / ±0,00 ±32,62 / ±0,00 ±29,23 / ±0,00
H250 ±31,11 / ±0,00 ±29,60 / ±0,00 ±26,10 / ±0,00 ±38,13 / ±0,00 ±34,62 / ±0,00 ±31,02 / ±0,00
28 3.1/16-877_V1
Type D
SCHÖCK RUTHERMA
D50-CV35-VV6 D50-CV35-VV8 D50-CV35-VV10 D70-CV35-VV6 D70-CV35-VV8 V70-CV35-VV10
Longueur de l’élément 1m 1m
H160 ±26,48 / ±0,00 ±24,80 / ±0,00 ±23,07 / ±0,00 ±38,75 / ±0,00 ±37,07/ ±0,00 ±35,34 / ±0,00
H170 ±29,67 / ±0,00 ±27,78 / ±0,00 ±25,85 / ±0,00 ±43,42 / ±0,00 ±41,54 / ±0,00 ±39,60 / ±0,00
Moment résistant de calcul H180 ±32,86 / ±0,00 ±30,77 / ±0,00 ±28,63 / ±0,00 ±48,09 / ±0,00 ±46,00 / ±0,00 ±43,86 / ±0,00
enrobage 30 mm (CV30) H190 ±36,05 / ±0,00 ±33,76 / ±0,00 ±31,40 / ±0,00 ±52,76 / ±0,00 ±50,47 / ±0,00 ±48,12 / ±0,00
H200 ±39,24 / ±0,00 ±36,74 / ±0,00 ±34,18 / ±0,00 ±57,43 / ±0,00 ±54,94 / ±0,00 ±52,38 / ±0,00
[ , en kN.m/ml pour H210 ±42,43 / ±0,00 ±39,73 / ±0,00 ±36,96 / ±0,00 ±62,10 / ±0,00 ±59,40 / ±0,00 ±56,63 / ±0,00
, 0 et pour , H220 ±45,62 / ±0,00 ±42,72 / ±0,00 ±39,74 / ±0,00 ±66,77 / ±0,00 ±63,87 / ±0,00 ±60,89 / ±0,00
, ] H230 ±48,81 / ±0,00 ±45,71 / ±0,00 ±42,52 / ±0,00 ±71,44 / ±0,00 ±68,34 / ±0,00 ±65,15 / ±0,00
H240 ±52,00 / ±0,00 ±48,69 / ±0,00 ±45,30 / ±0,00 ±76,11 / ±0,00 ±72,80 / ±0,00 ±69,41 / ±0,00
H250 ±55,19 / ±0,00 ±51,68 / ±0,00 ±48,08 / ±0,00 ±80,78 / ±0,00 ±77,27 / ±0,00 ±73,67 / ±0,00
SCHÖCK RUTHERMA
D90-CV35-VV6 D90-CV35-VV8 D90-CV35-VV10
Longueur de l’élément 1m
Moment résistant de calcul H180 ±58,25 / ±0,00 ±56,16/ ±0,00 ±54,01 / ±0,00
enrobage 35 mm (CV35) H190 ±63,90 / ±0,00 ±61,61 / ±0,00 ±59,26/ ±0,00
3.1/16-877_V1 29
Type D
SCHÖCK RUTHERMA
D20-CV50-VV4 D20-CV50-VV6 D20-CV50-VV8 D30-CV50-VV6 D30-CV50-VV8 V30-CV50-VV10
Longueur de l’élément 1m 1m
H160 ±8,63 / ±0,00 ±8,21 / ±0,00 ±7,24 / ±0,00 ±10,58 / ±0,00 ±9,61 / ±0,00 ±8,61 / ±0,00
H170 ±10,43 / ±0,00 ±9,93 / ±0,00 ±8,75 / ±0,00 ±12,78 / ±0,00 ±11,61 / ±0,00 ±10,40 / ±0,00
Moment résistant de calcul H180 ±12,23 / ±0,00 ±11,64 / ±0,00 ±10,26/ ±0,00 ±14,99 / ±0,00 ±13,61 / ±0,00 ±12,19 / ±0,00
enrobage 50 mm (CV50) H190 ±14,03 / ±0,00 ±13,35 / ±0,00 ±11,77 / ±0,00 ±17,19 / ±0,00 ±15,61 / ±0,00 ±13,99 / ±0,00
H200 ±15,82 / ±0,00 ±15,06 / ±0,00 ±13,27 / ±0,00 ±19,40 / ±0,00 ±17,61 / ±0,00 ±15,78 / ±0,00
[ , en kN.m/ml pour H210 ±17,62 / ±0,00 ±16,77 / ±0,00 ±14,78 / ±0,00 ±21,60 / ±0,00 ±19,61 / ±0,00 ±17,57 / ±0,00
, 0 et pour , H220 ±19,42 / ±0,00 ±18,48 / ±0,00 ±16,29 / ±0,00 ±23,81 / ±0,00 ±21,62 / ±0,00 ±19,37/ ±0,00
, ] H230 ±21,22 / ±0,00 ±20,19 / ±0,00 ±17,80 / ±0,00 ±26,01 / ±0,00 ±23,62 / ±0,00 ±21,16 / ±0,00
H240 ±23,02 / ±0,00 ±21,90 / ±0,00 ±19,31 / ±0,00 ±28,21 / ±0,00 ±25,62 / ±0,00 ±22,95 / ±0,00
H250 ±24,81 / ±0,00 ±23,61 / ±0,00 ±20,82 / ±0,00 ±30,42 / ±0,00 ±27,62 / ±0,00 ±24,75 / ±0,00
SCHÖCK RUTHERMA
D50-CV50-VV6 D50-CV50-VV8 D50-CV50-VV10 D70-CV50-VV6 D70-CV50-VV8 V70-CV50-VV10
Longueur de l’élément 1m 1m
H160 ±15,31 / ±0,00 ±14,34 / ±0,00 ±13,34 / ±0,00 ±22,41 / ±0,00 ±21,44/ ±0,00 ±20,44 / ±0,00
H170 ±18,50 / ±0,00 ±17,33 / ±0,00 ±16,12 / ±0,00 ±27,08 / ±0,00 ±25,91 / ±0,00 ±24,70 / ±0,00
Moment résistant de calcul H180 ±21,69 / ±0,00 ±20,31 / ±0,00 ±18,90 / ±0,00 ±31,75 / ±0,00 ±30,37 / ±0,00 ±28,96 / ±0,00
enrobage 50 mm (CV50) H190 ±24,88 / ±0,00 ±23,30 / ±0,00 ±21,68 / ±0,00 ±36,42 / ±0,00 ±34,84 / ±0,00 ±33,21 / ±0,00
H200 ±28,07 / ±0,00 ±26,29 / ±0,00 ±24,46 / ±0,00 ±41,09 / ±0,00 ±39,30 / ±0,00 ±37,47 / ±0,00
[ , en kN.m/ml pour H210 ±31,26 / ±0,00 ±29,28 / ±0,00 ±27,24 / ±0,00 ±45,76 / ±0,00 ±43,77 / ±0,00 ±41,73 / ±0,00
, 0 et pour , H220 ±34,45 / ±0,00 ±32,26 / ±0,00 ±30,01 / ±0,00 ±50,43 / ±0,00 ±48,24/ ±0,00 ±45,99 / ±0,00
, ] H230 ±37,64 / ±0,00 ±35,25 / ±0,00 ±32,79 / ±0,00 ±55,10 / ±0,00 ±52,70 / ±0,00 ±50,25 / ±0,00
H240 ±40,83 / ±0,00 ±38,24 / ±0,00 ±35,57 / ±0,00 ±59,77 / ±0,00 ±57,17 / ±0,00 ±54,50 / ±0,00
H250 ±44,03 / ±0,00 ±41,23 / ±0,00 ±38,35 / ±0,00 ±64,44 / ±0,00 ±61,64 / ±0,00 ±58,76 / ±0,00
30 3.1/16-877_V1
Type D
SCHÖCK RUTHERMA
D90-CV50-VV6 D90-CV50-VV8 D90-CV50-VV10
Longueur de l’élément 1m
Moment résistant de calcul H180 ±38,46 / ±0,00 ±37,08 / ±0,00 ±35,66 / ±0,00
enrobage 50 mm (CV50) H190 ±44,11 / ±0,00 ±42,53 / ±0,00 ±40,90 / ±0,00
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Type D
Vues de détail :
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Type RF
Liaisons refend-façade
Le type RF est destiné à assurer la continuité linéique de l’isolation dans le plan vertical à la jonction du refend et du mur de façade. Les
armatures ne servent qu’au maintien des murs et n’ont pas d’effort structurel notable à transmettre. Le concepteur doit tenir compte de ce fait,
et s’assurer de la transmission des efforts par d’autres liaisons. Il est équipé de plaques silico-calcaires sans profilés PVC.
Vues de détail :
Epaisseur :
Résistance au feu :
désigne l’épaisseur de
l’élément en millimètres renseigne si l’élément et équipé de
plaques de protection au feu
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Annexe II
Méthodologie de dimensionnement des dispositions constructives vis-à-vis
de la dilatation thermique de la façade
La dilatation thermique relative de la façade par rapport au plancher, associée à l’exigence de non-plasticité cyclique des rupteurs thermiques
nécessite de maîtriser ces déplacements relatifs ainsi que les fissurations de façade engendrées par son blocage ponctuel.
La maîtrise des déplacements et de la fissuration suit une méthodologie détaillée dans la suite de cette Annexe, et synthétisée dans le
logigramme suivant.
Il est requis de limiter la longueur des segments de façade dits « libres », à savoir ayant aux extrémités un ou deux points libres, et pouvant
donc se dilater librement horizontalement.
Cette longueur limite est appelée et dépend du diamètre des barres des rupteurs. Pour le calcul de la longueur libre limite en fonction du
diamètre et du taux de travail des barres des rupteurs, cf. §2 de l’Annexe.
Deux configurations sont possibles : segment libre-fixe ou libre-libre, pour lesquelles le critère est le suivant :
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En cas de non-respect du critère, une bande noyée de 1,5 m de large doit être introduite afin de diminuer la longueur du segment de façade
libre. Le dimensionnement des bandes noyées doit être réalisé conformément au §3 de cette Annexe.
NB : Les liaisons refend/façade, qui sont considérées comme des points fixes, ne nécessitent pas de ferraillage spécifique.
Les figures suivantes présentent un exemple méthodologique de positionnement de bande noyée.
Nota : Pour l’isolation de mur, voir les détails de mise en œuvre des ouvrages de plâtrerie donnés en Annexe IV.
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2. Calcul de la longueur libre maximale
Le calcul de la longueur libre maximale est réalisé selon la formule suivante :
e 2 1 0,3
k ∗ ⋅
1,35 1,5
min
√2 e 2 1 0,3
k ∗ ⋅
1,35 1,5
Avec
1,36 ⋅ 10
8,44 ⋅ 10
épaisseur de l’isolant = 80mm
diamètre maximum des barres horizontales (mm)
diamètre maximum des barres inclinées à 45° (mm)
taux de contrainte max dans les barres horizontales à l’ELU, obtenu avec les efforts caractéristiques et
taux de contrainte max dans les barres inclinées à 45° à l’ELU, obtenu avec les efforts caractéristiques et
Une lecture directe tabulée de la longueur libre est aussi possible via le tableau suivant :
(1)
/ 0 0,3 0,3 0,6 0,6
taux travail du
100 75 75 50 50 100 75 75 50 50 100 75 75 50 50
rupteur à l‘ELU(2) (%)
diamètre 8 8,45 10,25 12,05 9,76 11,23 12,71 10,55 11,83 13,10
max des
barres du
rupteur 10 7,33 8,90 10,46 8,47 9,75 11,03 9,16 10,26 11,37
(mm)
12 6,61 8,02 9,43 7,64 8,79 9,94 8,25 9,25 10,25
Note : les propriétés d’aciers inox des rupteurs suivantes sont utilisées pour le calcul de : E = 114500 MPa, limite d’élasticité = 700 MPa.
Le dimensionnement des bandes noyées réalisé par le bureau d’étude vis-à-vis des efforts gravitaires est réalisé selon la NF EN 1992-1-1 et son
Annexe Nationale.
Concernant les hypothèses de chargement, une majoration de certaines charges est toutefois requise :
Les bandes noyées reprennent les efforts provenant de la dalle sur 3 fois leur largeur en partie courante, et 2 fois dans les angles.
Si présence d’un balcon, les bandes noyées reprennent les efforts provenant du balcon sur 2 fois leur largeur.
A la section d’armature nécessaire pour reprendre les efforts gravitaires, calculée selon les hypothèses précédentes (cf. 3.1), doit être ajoutée
la section d’armature forfaitaire nécessaire pour reprendre les efforts thermiques horizontaux.
Le schéma ci-dessous indique le ferraillage forfaitaire vis-à-vis des efforts horizontaux de dilatation thermique à disposer dans les bandes
noyées.
Ces armatures sont uniquement destinées à reprendre les efforts de dilatation thermique horizontaux.
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Détail de ferraillage :
Figure 11 : ferraillage forfaitaire « thermique » des bandes noyées sans et avec balcons
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4. Détermination des zones de façade nécessitant un ferraillage forfaitaire
Les façades bridées sont ensuite étudiées. Elles sont définies comme étant les portions de façade droite ne pouvant pas se dilater librement, à
cause de la présence de deux points fixes de type refend ou bande noyée. Un critère de ferraillage minimal de façade est basé sur la mesure
d’une longueur , définie comme la distance entre les deux points fixes extrêmes de ces portions de façade droite bridées. Les refends ou
bandes noyées intermédiaires ne sont pas pris en compte dans la mesure de (cf. Figure 12).
Lorsque la longueur de la façade fixe excède 12 m (entre axes), il est nécessaire de disposer un ferraillage minimal aux linteaux des
ouvertures de hauteur 1,50 m ou plus (dénommées par la suite « grandes ouvertures ») situées à moins de 6m de tout point fixe (les autres
ouvertures ne nécessitent pas de ferraillage minimal lié à la dilatation thermique)
Le détail de ferraillage de ces grandes ouvertures est disponible au §5 de cette Annexe.
La figure suivante illustre sur un exemple le critère de longueur de façade bridée entraînant ou non un ferraillage minimal aux linteaux des
grandes ouvertures.
Figure 12 : Détermination des zones où un ferraillage minimal des grandes ouvertures est nécessaire.
Ici, seule la zone supérieure entre les deux bandes noyées est à considérer vis-à-vis du ferraillage des grandes ouvertures
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5. Dimensionnement du ferraillage forfaitaire de façade
La figure ci-dessous indique les ferraillages de renfort à disposer dans le mur de façade au niveau des linteaux des grandes ouvertures lorsque
la façade est bloquée en dilatation horizontale (via des refends ou bandes noyées) sur une longueur entre axes (cf. §4).
① Chaînage au droit de plancher : pas de disposition particulière vis à vis de la dilatation thermique
② Ferraillage selon DTU 23.1 ou NF EN 1992-1-1 (pas de disposition spécifique liée aux rupteurs)
③ Renfort standard autour des ouvertures (pas de disposition spécifique liée aux rupteurs)
④ Renfort sur toute la hauteur du linteau (uniquement pour les ouvertures de 1,5m de hauteur ou
plus, situées à moins de 6m des points fixes et disposées sur une façade droite bloquée de plus
de 12m) :
/ ⋅
où est la section tendue du linteau (selon NF EN 1992-1-1, section 7.3.2)
, = longueur d’ancrage pour diffusion de l’effort de traction vers la partie courante du voile
(selon la NF EN 1992-1-1 et son AN).
⑤ Renfort sur toute la hauteur du linteau et du chaînage (uniquement pour les ouvertures de 1,5m de
hauteur ou plus, situées à moins de 6m des points fixes et disposées sur une façade droite bloquée de
plus de 12m) :
/ ⋅
où est la section tendue du linteau et du chaînage (selon NF EN 1992-1-1, section 7.3.2)
, = longueur d’ancrage pour diffusion de l’effort vers la partie courante du chaînage (selon la NF
EN 1992-1-1 et son AN).
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6. Dimensionnement du ferraillage forfaitaire au niveau des balcons d’angle sortants « bloqués »
De manière similaire au cas des façades (cf. §4 et 5), il conviendra de traiter les coins rentrants des balcons d’angle sortant, dont la dilatation
thermique est empêchée via la présence de points fixes de part et d’autre de l’angle, comme illustré à la Figure 14.
Pour ces balcons, un ferraillage minimal forfaitaire de maîtrise de la fissuration devra être mis en œuvre. Ce ferraillage est forfaitaire et ne doit
pas être mis en complément du ferraillage calculé conventionnellement. Il sera réparti judicieusement sur l’ensemble de la section aussi bien
en nappe inférieure que supérieure. La figure suivante résume les prescriptions à suivre.
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Annexe III
Calcul thermique – Valeur de ψ
Les valeurs ψ présentées dans cette Annexe ont été calculées par le CSTB à partir des conductivités thermiques certifiées ACERMI :
Pour le produit Neopor : λ = 0,031 W/(m.K) (modèles de rupteurs DB, Ki et D),
Pour Styropor : λ = 0,035 W/(m.K) (modèles de rupteurs DF et RF).
.
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2. Rupteurs DB et Ki : liaison dalle-balcon
Liaison d’un mur avec Hauteur Mur en maçonnerie 20 Mur en brique creuse Mur béton 18 cm
: dalle béton cm doublée 10 cm 20 cm doublée 10 cm doublé 13 cm
H180
Plancher intermédiaire
H200 -5% -5% 0%
(L9)
H220
Hauteur
Liaison d’un mur avec : Flux thermique (valeur ψ) donné en W.m-1.K-1
dalle béton
H160 0,14
Refend
H200 0,15
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Annexe IV
Détail de mise en œuvre des ouvrages de plâtrerie
Les schémas suivants sont des exemples représentatifs de la pose de panneaux d'isolation périphérique collés conformément au DTU 25.42.
L'isolation périphérique peut aussi être mise en œuvre sur ossature métallique conformément au DTU 25.41.
* La fixation des lisses ne peut se faire au travers des rupteurs, dont les plaques silico-calcaires ne sont pas autorisées à être percées. Le chevauchement de la lisse
et du rupteur est possible, à condition que la prescription précédente soit respectée.
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* La fixation des lisses ne peut se faire au travers des rupteurs, dont les plaques silico-calcaires ne sont pas autorisées à être percées. Le chevauchement de la lisse
et du rupteur est possible, à condition que la prescription précédente soit respectée.
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