TD M6 – Mouvement dans champ de force newtonien

D.Malka – MPSI 2016-2017 – Lycée Saint-Exupéry

Données générales 2.2 Calculer l’altitude h d’un satellite géostationnaire. Commenter. Appli-
cation numérique.
— constante de gravitation universelle G = 6, 67.10−11 N.m2 .kg −2 ,
— période de rotation propre de la Terre (jour sidéral) Js = 86164 s.
M2 – Trajectoire d’une comète
Astre Masse (kg) Rayon Demi-grand La Terre décrit autour du Soleil (de centre S) une orbite quasiment circulaire
moyen (m) axe (m) de rayon r0 = 1, 5 × 108 km à la vitesse moyenne vT = 30 km.s−1 .
Soleil 1, 99.1030 6, 96.108 x Une comète C passe extrêmement près du Soleil : distance au périhélie rp =
Terre 5, 98.1024 6, 37.106 1, 50.1011 αr0 avec α = 5.10−3 .
Lune 7, 35.1022 1, 74.106 3, 844.108
Des mesures précises ont montré que la trajectoire de la comète est une ellipse
de grande excentricité e. On pose e = 1 − x avec x = 10−4 .
On suppose que les astres présentent une répartition sphérique de masse.
On redonne l’équation polaire d’une ellipse d’excentricité e et de paramètre
p:
M1 – Satellite géostationnaire
p
1. Corps en orbite circulaire r(θ) = avec 0<e<1
1 + e cos(θ)
1.1 A partir de l’expression de l’énergie mécanique, montrer que la vitesse
1. Calculer la vitesse maximale vmax de la comète en supposant sa trajectoire
d’un corps (de masse m) en orbite circulaire de rayon r0 autour d’un
parabolique.
astre attracteur (de masse M ) vaut :
2. Représenter la trajectoire en faisant figurer l’aphélie A et le périhélie P
ainsi que les distances rP = SP et ra = SA.
r
GM
v0 =
r0 3. Jusqu’à quelle distance ra la comète va-t-elle s’éloigner du Soleil ? Evaluer
sa vitesse va à cette distance.
1.2 Enoncer la 3ème loi de Képler et la démontrer dans le cas du mouvement
circulaire. 4. Quelle durée τ la comète met-elle pour atteindre cette position extrême
depuis le périhélie ?
2. Satellite en orbite géostationnaire.
On appelle satellite géostationnaire un satellite survolant à chaque instant M3 – Trou noir « classique »
le même point de la Terre.
On appelle horizon d’un trou noir la distance au trou noir en deçà de laquelle
2.1 Dans quel plan la trajectoire d’un satellite géostationnaire est-elle né- aucun corps ne peut échapper à l’attraction du trou noir c’est-à-dire en deçà de
cessairement comprise ? laquelle la vitesse de libération devient supérieure à la célérité de la lumière c

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dans le vide. C’est un concept de relativité générale. Nous en proposons ici une Données : h = 6, 63.10−34 J.s−1 , célérité de la lumière dans le vide c =
approche classique. 2, 99.108 m.s−1 , charge élémentaire e = 1, 6.10−19 C, masse de l’électron
m = 9, 0.10−31 kg, définition de l’électron-Volt : 1 eV = 1, 6.10−19 J.
1. Expliquer la dénomination « trou noir » d’un corps possédant un tel hori-
zon. 1.1 Exprimer la force exercée par le proton sur l’électron. En déduire l’éner-
1
2. Si le Soleil, à sa mort, venait à devenir un trou noir , quel serait son gie potentielle associée à l’atome.
horizon ? 1.2 Exprimer alors l’énergie mécanique de l’électron en fonction du rayon
de l’orbite r.
3. Minorer alors la masse volumique de ce trou noir. Commenter.
L’électron étant en accélération, classiquement il doit céder de l’énergie
par rayonnement.
M4 – Modèle de Bohr de l’atome d’hydrogène 1.3 Dans le modèle planétaire, la trajectoire de l’électron peut-elle rester
1. Modèle planétaire circulaire ? Cet atome est-il théoriquement stable ?

L’expérience de Rutherford a mis en défaut le modèle de Thomson de 2. Modèle de Bohr

l’atome. Le premier propose donc un modèle planétaire de l’atome d’hy- Pour rendre compte du spectre de raies discret de l’atome d’hydrogène et
drogène : il est constitué d’ un électron (masse m, charge −e) en orbite de sa stabilité, Bohr postule que l’électron ne peut occuper que certaines
circulaire de rayon r autour d’un proton P (charge +e) supposé fixe dans orbites stables de rayons rn telles que le moment cinétique est quantifié :
le référentiel d’étude (voir Fig.1). A cette échelle, la force de gravitation h
LP (n) = n avec n un entier naturel ≥ 1 appelé nombre quantique
est négligeable. 2π
principal.
2.1 Exprimer le moment cinétique de l’électron LP (n) en fonction de rn .
2.2 En déduire, en fonction de n, les rayons rn des orbites autorisées pour
v
l’électron.
e-
2.3 En déduire que l’ énergie En de l’électron occupant l’orbite n peut
r E0
s’écrire − 2 . Calculer numériquement E0 en électron-Volt.
n
P Orbites M5 – Satellite soumis à une force de frottement
autorisées
On considère un satellite, de masse m = 3 t initialement en orbite circulaire
n=1 autour de la Terre. Ce satellite évolue à basse altitude : initialement h0 = 40 km.
A cause de l’atmosphère terrestre, il subit une force de frottement f~ = −µv 2~eθ
avec µ = supposé constant pendant toute la durée du mouvement.
n=2 1. Que se passe-t-il qualitativement ?
2. Ecrire les équations du mouvement dans la base cartésienne fixe par rap-
port au référentiel géocentrique.
Figure 1 – Modèle de Bohr de l’atome H 3. Adimensionner les équations en opérant le changement de variable t∗ =
1. On sait qu’en fait, il deviendra une naine blanche t/T , x∗ = x/RT et y ∗ = y/RT avec RT le rayon de la Terre et T la période
d’un satellite en orbite de rayon r = RT .
4. La simulation conduit aux courbes fig.2a et 2b. Interpréter, commenter.

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600

500

400
h (km)

300

200

100

0
0 2000 4000 6000 8000
t (h)

(a) Altitude

8000
7950
7900
7850
7800
v (m/s)

7750
7700
7650
7600
7550
0 2000 4000 6000 8000
t (h)

(b) Vitesse

Figure 2 – Mouvement du satellite soumis aux forces de frottements atmosphé-

riques.

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