chap6-s34.24pourMP
chap6-s34.24pourMP
chap6-s34.24pourMP
HeI HD157857
Hδ
HeII
O6.5III(f)
40 000 K
Hγ
HeI NIII
HeII
H2O⨁
HeII
1
L'atmosphère de plusieurs étoiles se sépare en plusieurs composantes,
mais le flux de la photosphère domine généralement dans le spectre.
épaisseur
P.ex. Atmosphère du Soleil = photosphère ≈ 150 km << R = 695 700 km
+ chromosphère ≈ 2000 km
reliées au 𝐵
+ couronne ≈ 10 km variable
5
Les étoiles de Teff < 6500 K montrent souvent un champ mag. comme pour le (= des taches).
Quelques étoiles ABO et les étoiles à neutrons ont aussi un dipôle mag. mesurable.
Visible Visible
UV
éclipse solaire totale
SDO SDO
nécessite un calcul
détaillé des opacités
(état de la matière...)
3
Équation de transfert radiatif :
ds
Soit une couche de matière
Iλ
d’épaisseur ds et
de masse volumique ρ : ρ Iλ + dIλ
dI λ = − κ λ I λ ρ ds + jλ ρ ds
absorption émission
fonction de la
longueur d’onde } κλ = coefficient d’absorption
ou opacité de matière
jλ = coefficient d’émission
ou émissivité de la matière
τλ
−(τ λ −t λ )
{ dI λ = −κ λ I λ ρ ds + jλ ρ ds
dτ λ = κ λ ρ ds Sλ = λ
j
κλ
Solution : I λ (τ λ ) = S (t
∫ λ λ ) e d t λ
+ I λ
(0) e
−τ λ
alors I λ (τ λ ) = I λ (0)e−τ λ
e− τ ν
→ l’intensité initiale est atténuée
de façon exponentielle avec la
profondeur optique τ λ = κ λ ρ s 0 τν
0
dI
Alors cosθ λ = −I λ + Sλ et ∫
− t λ secθ −τ λ
I λ (τ λ ) = − Sλ (t λ ) secθ e dt λ + I iλ e
dτ λ τ λ secθ
6
0
jλ
τ λ = −κ λ ρ s
∫
− t λ secθ −τ λ
I λ (τ λ ) = − Sλ (t λ ) secθ e dt λ + I iλ e Sλ =
τ λ secθ
κλ
Pour reproduire Iλ observée d’une étoile, ça implique de connaître :
l'intensité initiale Iiλ ← modèle de l'intérieur (voir 6.4)
la fonction source Sλ ← reliée à jλ et κλ ⎧ température, densité &
la ‘‘hauteur’’ de la photosphère τλ ← reliée à κλ ⎨ composition chimique
⎩ variables avec r !
On fait un modèle pour l'atmosphère avec :
Sλ : à l’ETL, on peut dire que ça émet comme un corps noir = loi de Planck
κλ : le coefficient d’absorption adopte XYZ¤ initialement... adopte T(r)¤ initialement
= l’opacité ou la capacité qu’a la matière à bloquer la lumière
= section efficace pour absorber ou diffuser un photon de λ en cm2 g−1
pour chaque ion d'un élément:
κ λ = κ λbb + κ λbf + κ λff + κ d
diffusion
bound-bound bound-free é libre dévie un photon
é change de niveau photoionisation free-free = continuum d’abs.
par absorption du = continuum d’abs. é libre absorbe + important à T ↑
photon = raie un photon
= continuum d’abs.
= calcul itératif : on travaille couche par couche pour produire un spectre théorique
que l'on compare à l'obsservation, corrige T(r) et recommence...
7
Exemple de κ λ = κ λbf + κ λff + κ d
sans les raies
d’un objet qui ressemble au Soleil:
dominé par l’opacité
de l’ion H–
H– : H+é : présent vers 6000K
(i.e. encore HI et
beaucoup d’é libres...)
G8.5
COv9.10
9
Remarque: Il existe une Δ T dans la photosphère (T diminue vers l’extérieure)
⇒ mais on a encore l’équilibre thermodynamique local pour
des petites couches de la photosphère ⎧problème itératif :
- suppose une T(r) dans la photos.
⇒ chaque couche a son opacité, ⎪- solutionne le transfert radiatif
⎪ de couche en couche
κ dépend du rayon à travers la photosphère ⎨- compare I (surface) au spectre observé
⎪- modifie T(r)
λ
et recommence
⇒ le spectre global est complexe, ⎪ jusqu’à ce que Iλ(surface)=spectre obs.
⎩
pas simplement un spectre de corps noir avec des raies
⇒ l’égalité entre Teff , Tionique, Texcitation et Tcouleur est complexe
--- meilleur lissage en
supposant une seule
courbe de Planck
Soleil:
T passe de
contribution de couches
~5800 à 5500 K
multiples à une même raie
entre la base et
le haut de la ‘‘line blanketing’’ (++ raies bouffent le continuum)
photosphère
pseudo continuum d’absorption de Balmer
CO9.5 10
Kafando et al. (2016 MNRAS 459, 871) : Étude de la stratification des éléments
chimiques dans l’atmosphère d’étoiles chaudes...
le modèle d'atmosphère
Teff = 16111 ± 400 K final doit reproduire
toutes les raies... p.ex.
log(g [cm s−2]) = 3.78 ± 0.6
métallicité Z = Z¤
rotation : v sin(i) = 1.6 ± 0.5 km s−1
- - - modèle
____ obs.
et pas la même
quantité
d’atomes
de Fer dans les
couches atm.,
en lien avec
une rotation
lente de l’étoile
10a
6.4 Intérieures stellaires
Comment savoir ce qui se passe pour τ > 1 ?
Quelques indices: 1) neutrinos: ν et νsupernovae
= réactions nucléaires dans les étoiles
NASA 2) granules en surface du = transport d’énergie
par convection en
lien avec l’opacité
3) ΔI = ΔR = pulsations pour ++ étoiles
= instabilités de la source d’énergie
complications avec les opacités
...
Finalement, notre connaissance de l’intérieure des étoiles vient de
modèles qui décrivent la physique de la structure interne:
ε(r) = énergie produite en fonction du rayon dans l'étoile
μ(r) = poids moléculaire moyen, i.e. la composition chimique
P(r), T(r), M(r), ρ(r), L(r) = pression, température, masse, masse volumique,
luminosité pour une boule de gaz relativement stable
11
Équations de base pour les modèles d’intérieures stellaires
dP(r) M(r) ρ (r)
= −G Équilibre hydrostatique
dr r2 = gradient de P interne à l’opposé de Fgrav
dM(r)
= 4π r 2 ρ (r) Continuité de la masse
dr ρcoeur = 160 g /cm3 et Pcoeur = 2.3×1017 dy /cm2
ρ (r) k T(r)
P(r) = Équation d’état
µ (r)m H = gaz parfait, fait le lien avec la matière Tcoeur = 15.7×106 K
a
Prad (r) = T(r)4 Pression de radiation
3 (importante dans les étoiles massives: O, B, WR)
ε(r) ∝ ρ(r)α T(r)β Taux de production d’E nucléaire (+ gravitationnelle)
𝑑L(r)
= 4𝜋r ! 𝜌 r 𝜀(r) Gradient de luminosité
𝑑r γ = CP/CV rapport des chaleurs
⎧ spécifiques à P & V cts (chaleur
3 κ R ρ (r) L(r) pour augmenter de 1 K une unité
⎪= − : Transport radiatif
dT(r) ⎪ 16 a π c r 2 T(r)3 de masse)
⎨
dr ⎪ ⎛ 1 ⎞ T(r) dP(r) d lnP γ
= ⎜ 1− ⎟ : Transport convectif si <
⎪⎩ ⎝ γ ⎠ P(r) dr d lnT (γ − 1)
+ Conditions frontières et méthodes numériques de calcul = bon modèle !
coeur surface
ex. M(0)=0 L(0)=0 T(R)=0 P(R)=0 ρ(R)=0 et le spectre observé pour R
46
6.4.1 Équilibre hydrostatique
r
à l’équilibre (i.e. ne bouge pas) si:
Fgrav + FPhaut + FPbas = 0 Fgrav FPbas
<0 <0 >0
vers le coeur de l’étoile
Forces dues à la pression de la matière au-dessus et au-dessous de dm.
Les FP côtés s’annulent aussi, mais sont sans intérêt ici...
12
dm = ρ(r) A dr
vers la surface de l’étoile
Fgrav + FPhaut + FPbas = 0
FPhaut
<0 <0 >0 A
Fgrav – dFP = 0 dm dr
r
différence de forces, due à une différence de
pression entre le haut et le bas: dFP = A dP(r),
Fgrav FPbas
qui agit à l'inverse de la gravité
vers le coeur de l’étoile
M(r) dm
−G 2
− A dP(r) = 0
r
M(r) ρ (r)A dr
−G 2
− A dP(r) = 0
r
L’équation de l’équilibre hydrostatique
dP(r) M(r) ρ (r)
= −G = gradient de pression qui vient annuler Fgrav
dr r2
= P est max au centre et 0 en surface
= relie P(r), M(r) et ρ(r)
13
6.4.2 Continuité de la masse → lien entre M(r) et ρ(r)
3 3
4
3
( )
4
= π r 3 + 3r 2 dr + 3r dr 2 + dr 3 − π r 3
3
<< <<<
4
( )
= π 3r 2 dr + 3r dr 2 + dr 3 ! 4π r 2 dr
3
Alors dM(r) = ρ (r) dV = ρ (r) 4π r 2 dr
L’équation de continuité de la masse
dM(r) : le gradient de la masse
= 4π r 2 ρ (r) : la masse = 0 au centre et est totale en surface
dr
: si on connait ρ(r), on peut déduire M(r) et P(r)
dP(r) M(r) ρ (r)
= −G
dr r2 14
Exemple, le Soleil:
de l’équilibre hydrostatique : dP(r) M(r) ρ (r)
= −G
dr r2 P
si en 1re approximation on suppose un comportement linéaire
des paramètres en fonction du rayon : r
0 0 R
'%&()"$ coeur surface
𝑑P(r) ∆P Psurface − Pcoeur Pcoeur
= . = =−
𝑑r ∆r "#$%& R surface − 0 R
P⊙coeur M ⊙ ρ⊙moy
avec 𝜌(r)→𝜌moy et M(r) → M'%&()"$ : − " −G
! ! r R '%&()"$ R⊙ R ⊙2
M ⊙ ρ⊙moy
M⊙ P⊙coeur " G
avec ρ⊙moy = = 1.410 g cm −3 > ρeau R⊙
4
3
π R 3⊙
En fait, il faut faire ∫dP = Pcoeur avec M(r) et ρ(r) qui dépendent de r
Meilleurs modèles donnent : ρcoeur = 160 g cm−3
Pcoeur = 2.34×1017 dy cm−2 15
Remarque à propos de l’approximation linéaire: on peut raisonner autrement
et obtenir une autre approximation similaire
dP(r) M(r) ρ (r)
De l’équilibre hydrostatique : = −G
dr r2
0 R⊙
M(r) ρ (r)
∫
P⊙ coeur
∫
d P = −G
0 r 2
dr
4
sans information sur M(r) et ρ(r), on suppose : M(r) = π r 3 ρ⊙moy
3
M⊙
avec : ρ (r) = ρ⊙moy = 4
3
π R ⊙3
R⊙
4 3 ρ⊙moy 4
R⊙
4 M ⊙ R 2⊙
P⊙coeur " π G ρ⊙moy 4
3 3
π R ⊙
3
2
approximation linéaire...
1 M ⊙ ρ⊙moy M ⊙ ρ⊙moy
P⊙coeur " G P⊙coeur " G
2 R⊙ R⊙
15b
6.4.3 Pression
a) Pression thermique: ⎧à faible P :
étoile = boule de gaz à T ⎪- P est reliée à : 4College.co.uk
⎧ Δp = 2 p
! dp! Δp ⎪
x
∞
N = ∫ Np d p = nombre total de particules
0
4College.co.uk
Avec Maxwell & Boltzmann, on a la
∞
n = ∫ nv d v densité de particules
0
⎧ 3
2
⎪P = 4π ⎛ m ⎞ 2 ∞ − mv
Alors : P = nkT ⎪ 3
mn ⎜ ⎟
⎝ 2π kT ⎠ ∫0
e 2kT 4
v dv
⎨ 5
⎪ 3 π ⎛ 2kT ⎞ 2
⎪ 8 ⎜⎝ m ⎟⎠
⎩
16d
Masse volumique d’un gaz ρ = ρ H + ρ He + ρmétaux surface du Soleil:
ρH ρ He ρmétaux X = 0.734
Fraction de masse : X= Y= Z= = 1− X − Y Y = 0.250
ρ ρ ρ Z = 0.016
ρ ρ C, O, N...Fe...
Poids moléculaire moyen, si n = = : μ = mmoy /mH
m moy µm H
- H pure neutre : nb de particules n - H pure ionisé : 2x+ de particules
ρ ρ ρ 1
n= { mé ≪ m p µ =1 n=2 = 1 µ=
mp mp 2 m p = mmoy 2
- He pure neutre : - He pure ionisé : 3x+ de particules
ρ ⎧ noyau = 2p+2n ρ ρ 4
n= ⎨m ! m µ=4 n=3 =4 µ=
4m p ⎩ n p 4m p 3 mp 3
- gaz de métaux (Z=1) avec A nucléons (p+n) en moyenne par atome
et si nombre de n = nb de p dans chaque atome en moyenne alors nb é = A/2
neutre : n =
ρ A ρ ρ
µ=A ionisé : ~A/2x+ de part.: n = = µ=2
Am p 2 Am p 2m p
µ = ( X+Y/4 + Z/A )
ρ ρ ρ −1
- mélange H+He+métaux neutre : n = X mp
+Y 4m p
+Z Am p
µSoleil si neutre = 1.25
µ = ( 2X+3Y/4 + Z/2 )
−1
- mélange H+He+métaux ionisé : n = X 2 ρ + Y 3 ρ + Z ρ
m 4m
p 2m p p
µSoleil si ionisé = 0.60 17
{
P(r) = n(r) k T(r)
ρ (r) k T(r) L’équation d’état ρ (r)
Alors : P(r) = n(r) =
µ (r)m H → relie P(r), T(r), ρ(r) et μ(r) m moy (r)
mmoy(r) = μ(r) mH
Pression de radiation
a
Prad (r) = T(r)4 a = constante de radiation
3 = 4 σ/c = 7.57×10−15 erg cm−3 K−4
V
r
coq
59
✻ L’effondrement grav. d’un nuage de gaz moléculaire :
à t = 0 : on ‘allume’ la gravité =
les molécules accélèrent les unes vers les autres : K ↑ et U ↓
équilibre si K = −
U
2
si 2 K > | U | : alors il y a expansion du nuage
⎧ T = température G m 2nuage
3 ⎪ N= nb de particules
U =a
K = NkT ⎨ R
2 ⎪⎩ k= constante de Boltzmann
(de la thermodynamique...) mnuage = masse
selon l’intensité du spectre d’émission
T et N sont connue de la spectroscopie = densité de matière (surtout de l’H)
(agitation thermique et la densité influencent sur la ligne de visée
la force des raies d’émission...) + image = dimension R du nuage
a = cte qui dépend de la concentration
finale de la matière
61
démo pas à l’examen
Démonstration du théorème du viriel par Rudolf Clausius (en 1870)
Soit une particule i qui se déplace selon x. Son énergie cinétique:
m i v2i m i d ( vi x i ) m i dvi 1 d (pi xi ) 1
Ki = = − xi = − Fi x i
2 2 dt 2 dt 2 dt 2
1 ∑ Fi ⋅ ri : Fi = force sur i due à toutes les particules
Selon x y z :
: ri = position de i p/r à un même point
Ki =
1 d (
p ⋅r
i i 1 )
− Fi ⋅ri
Avec Fij = G m i m jr̂ij / rij2 : force de j sur i
2 dt 2 rij = rj − ri : séparation
2 i dt 2 i = 1
2 ∑ ∑ G m m /r i j ij
= 1
2 ∑∑U ij
=U
2 1 i j≠i i j≠i
1 d I 2
U
d ( p i ⋅ ri )
d ri d d
2
1 d m ir i ( )
K = − 2 ∑ = ∑ mi ⋅ ri = ∑
4 dt 2 2 dt
2
dt dt dt 2 dt
1 d I
On prend la moyenne temporelle:
=
2 dt
2
où I = ∑ m r
i i
2
le moment d'inertie
⎛ dI ⎞ = 1 ⎛ dI − dI ⎞ = 0
2 τ 2 τ
d I 1 d I 1
K= 0 −
U 3
dt
2
=
τ
∫ dt 2
dt =
τ
∫d ⎝ dt ⎠ τ ⎜⎝ dt τ dt 0 ⎟⎠
3
2 0 0
l'orbite est périodique
62
R
l’énergie potentiel gravitationnelle
U = − 4π G ∫ M(r) ρ (r)r d r
d’une étoile de rayon R
0
la masse totale
Sans information sur M
M(r) et ρ(r), on suppose : ρ (r) ! ρmoy = 4
3
π R3
4
M(r) ! π r 3 ρmoy
3
R
4
Alors : U ! − 4π G ∫ π r 3 ρmoy
2
r dr
0
3
R
16 2
! − π G ρmoy ∫
2 4
r dr
3 0
16 2 9M 2 R 5
!− π G
3 16π 2 R 6 5
22
3 M2
U=− G
2 R
Dans le cas du Soleil, si l’énergie perdue depuis le début = radiation
l’énergie irradiée = ½ × différence de U entre l’état initial et l’état actuel
( ) 1⎛ 3 M⊙ ⎞
2
1
= U R→∞ − U R→R = ⎜0+ G
2 ⊙
2⎝ 2 R ⊙ ⎟⎠
= 3× 1048 erg
On observe : L = 3.83×1033 erg s−1 ≈ constante depuis le début
Alors le temps de vie du Soleil devrait être :
3× 1048 erg
t⊙ = 33 −1
≈ 10 Ma < 4.5 Ga !!!
3.83× 10 erg s trop court par rapport au temps
= temps gravitationnel de vie mesuré pour le Système !
= tKH = temps de Kelvin et Helmholtz Alors une énergie d’origine
(≈ 1860 : Lord Kelvin [W. Thomson] et strictement gravitationnelle
Hermann Von Helmholtz étaient parmi les n’est pas suffisante (mais elle
premiers à se questionner sur la source était là au début).
d’énergie du …)
23
6.4.4a ii) Énergie d’origine nucléaire?
E = (mavant – maprès) c2
Réaction de base :
4 H → Be… → 1 He + énergie
2 (
2mK )
1/2
alors U élec = Z1 Z 2e = K
h
( 2m kT )
1/2
3
3 4m
Z1 Z 2e 2 2
= kT → T = Z12 Z 22e 4
= 10 7
Kelvin
h 2 3k h 2
pour passer
À petite échelle, la vision quantique de la matière est + réaliste! la barrière p-p
27
Q2: Produit-on la bonne quantité de L?
Soit la fusion de l’H en He : la réaction de base pour toutes les étoiles
Z A dans un Univers principalement fait d’H
Avec mp = 1.672 621 923×10−24 g = 1.007 276 466 621 u u=1.660 539 066 60×10–24 g
mn = 1.674 927 498×10−24 g = 1.008 664 915 88 u unité de masse atomique
mé = 9.109 383 701×10−28 g = 0.000 548 579 909 u
mH = 1.007 825 u = mp+ mé
F.W. Aston ~1920
mHe = 4.002 602 u = 2mp+2mn+2mé (= 4.032 98 u − l’énergie de liaison des nucléons)
Après fusion de 4 H :
au maximum, car on ne
Δm = 4mH − mHe = 0.028 698 u = 0.7% de 4mH tient pas compte ici de
particules intermédiaires
E = Δm c2 = 4.3×10−12 J = 4.3×10−5 erg = 27 MeV formées dans la réaction…
Soleil: si 10% de la masse du Soleil est à T ≈ 107 K → petite région du cœur du Soleil
= 20% du rayon
et si le Soleil = juste de l’H
Enuc = 0.007 ( 0.1×M ) c2 = 1.3×1051 erg
et le temps de vie nucléaire: Beaucoup plus réaliste que tKH!
E nuc⊙ 1.3× 1051 erg > 4.5 Ga (l’âge du Soleil)
t nuc⊙ = = 33 −1
≈ 10Ga Et le Soleil en serait à la moitié
L⊙ 3.83× 10 erg s de son brûlage de l’H. 28
Dans l’effondrement grav. du nuage
⎧ qui donne l’étoile, il y a friction et
6.4.4b) Nucléosynthèse ⎪⎪ émission de photons (théor. du viriel)
Selon Tcoeur (qui dépend de M de l’étoile) ⎨ = la T centrale augmente avec le temps
et les éléments chimiques présents, ⎪ et atteint une valeur + élevée
⎪⎩ si la masse du nuage est + grande.
diverses réactions nucléaires
vont prendre place et ⎧ la barrière de Coulomb de
⎨ noyaux plus lourds
dominer la source d’énergie. ⎩ nécessite une T plus grande...
masse initiale,
Parmi les réactions possibles, les plus importantes: au début des
réactions nucl.
Chaîne pp si Tcoeur > 1-1.5×107 K = étoiles de toute Mi
H → He
Cycle CNO Tcoeur > 2×107 K + C,N,O = étoiles de Mi ≥ 1.5 M
O B A F1 V
He → C Processus triple-α Tcoeur ≥ 108 K = étoiles de toute Mi
4 H en 1 He : ++ réactions en chaîne
2p + 0n = instable alors se transforme
He2 2 : via le processus β+ où 1p → 1n + 1e+ (τ ≈109ans)
pour donner du deutérium H12
positron : assure la conservation de la charge
neutrino: faible m et sans charge
Be4 : 4p + 2n = instable
6
assure conservation de l’E et qmvt
(manque 3n)
via le processus α = photon: conservation de l’E et qmvt
2p sont expulsés (τ =1 sec)
(τ ≈10 ans)
5
PPI
PPII
CO10.8 PPIII
30
Bilan PPI:
2 × He23 : soit 6 H11 ⎫
⎬ 4 H en 1 He :
= He24 + 2 H11 + 2γ + 2νe ⎭
PPI
CO10.8
31
2×(1.02+0.42+5.49) + 12.86 MeV entre 19 et 27 MeV
si on tient compte de
14.46 + 12.86 = 26.7 MeV l’E emportée par les
neutrinos 𝜈e…
e+ + e− = 2γ + 1.02 MeV
+0.42 MeV
+5.49 MeV
+12.86 MeV
PPI
CO10.8
32
PPII & III :
PPII
CO10.8 PPIII
33
réaction lente, mais possible car beaucoup d’H...
PPI
PPII
CO10.8 PPIII
34
Cycle CNO: lorsque Tcoeur > 2×107 K ← étoiles de Mi ≥ 1.5 M (Bethe 1938)
4 H en 1 He à l’aide de catalyseurs = C, N et O
carbone doit être présent via d’autres générations d’étoiles qui ont enrichi
le milieu interstellaire servant maintenant à la formation de l’étoile.
branche principale
(99.9% des cas):
processus β+…
branche secondaire
CO10
CO10
35
ε(r) = taux d’énergie
= quantité d’énergie
produite par unité εcoeur
de temps et par
unité de kg de
matière lors
d’une réaction
thermonucléaire
dépend de la réaction et T
37
... lorsque Tcoeur ≥ 108 K : la barrière de Coulomb de l’He est franchissable
: fusion de 3 He en 1 C noyau = 2p+2n
= Processus triple-α
τ ≈ 107 à 10 ans
CO10
avec T entre [1.5 et 3] × 108 K
réaction rapide!
ε 3α (r) ∝ ρ (r)2 T(r)41.0
Et + il y a de C et + T ↑ :
CO10
38
Fusion C-C : lorsque Tcoeur > 6×108 K ← pas le cas des naines ayant Mi ≤ 5-8 M☉
endothermique
= vole de l’énergie
donc plus rare
neutrons
CO10
CO10
39
Fusion Si : lorsque Tcoeur > 30×108 K (pour les naines de Mi > 8 M☉)
41
6.4.5 Transport d’énergie avec Tcoeur >> Tsurface , selon la thermodynamique,
l’énergie remonte vers la surface
Radiatif ←
Convectif ←
( Conductif : par un contact physique entre particules
pas efficace dans les étoiles car il faut Dparticules ↑
)
42a
6.4.5a) Transport radiatif
Photons sont absorbés, réémis, absorbés ...
en se déplaçant lentement
vers les régions de T plus faible d
T
coeur surface
Si on suppose que le
dT(r) 3 κ R ρ (r) L(r)
transport radiatif est dominant : =−
sur 70% du rayon... dr 16 a π c r 2 T(r)3
κ R ≈ 80cm 2 g −1