Saw Oumou FINI
Saw Oumou FINI
Saw Oumou FINI
DEDICACES
Je dédie ce mémoire de fin d’étude à :
REMERCIEMENTS
Ce mémoire m’a permis de travailler avec des personnes dont l’assistance m’a été
d’un grand profit. Et je désire ici les remercier sincèrement pour leur disponibilité et
pour leur soutien. Nos sincères remerciements s’adressent à:
ES : Equivalent de Sable
MF : Module de Finesse
LA : Los Angeles
NF : Norme Française
AVANT PROPOS
L’ESTPO offre une formation dans les filières de génie civil et de géomètre
topographe. Les cycles de formations disponibles sont les suivants : Ingénieur de
conception ou Master II (BAC+5ans), Ingénieur de travaux ou licence professionnelle
(BAC+3ans) et technicien supérieur (BAC+2ans), en génie civil et topographie.
Dans le but d’offrir une formation de qualité, l’ESTPO regroupe en son sein
un ensemble de cadres burkinabè, acteurs de génie civil et ayant, quelques-uns
occupé de grand postes de responsabilité au service de la nation. Il faut aussi noter
qu’actuellement elle a obtenu l’homologation de la plus part de ses diplômes par le
Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES). La filière de
géomètre topographe étant récente, elle doit se conformer aussi aux procédures
d’homologation du CAMES, avant de voir ses diplômes reconnus.
L’ESTPO joue un rôle important dans l’intégration régionale, car en son sein
on y trouve des étudiants venant d’autres pays comme le Niger, la République
Centrafricaine, le Tchad, le Gabon, le Togo et bien d’autres.
RESUME
ABSTRACT
II.2.Définition ..................................................................................................................................... 26
II.3.Principe de la méthode ............................................................................................................... 26
II.4.Matériel nécessaire ..................................................................................................................... 26
II.5.Mode opératoire ......................................................................................................................... 27
II.6.Présentation des résultats........................................................................................................... 29
III.L’ESSAI LOS ANGELES..................................................................................................................... 33
III.1.But de l'essai............................................................................................................................... 33
III.2.Définition .................................................................................................................................... 33
III.3.Principe de la méthode .............................................................................................................. 33
III.4.Matériel nécessaire .................................................................................................................... 33
III.5.Mode opératoire ........................................................................................................................ 33
III.5.1.Préparation des échantillons pour essais............................................................................ 33
III.5.2.Préparation du matériel ...................................................................................................... 34
III.5.3. Exécution de l'essai ............................................................................................................ 35
III.5.4.Expression des résultats ...................................................................................................... 35
Chapitre III : Etude de composition du béton par la méthode de Dreux – Gorisse .............................. 37
I.But de la méthode ........................................................................................................................... 37
II.Principe de la méthode .................................................................................................................. 37
III.Matériel nécessaire ....................................................................................................................... 38
IV.MODE OPERATOIRE ...................................................................................................................... 38
IV.1.Détermination du dosage en ciment (C) et en eau (E) .............................................................. 39
IV.2.Tracé de la courbe granulométrique de référence .................................................................... 40
IV.3.Détermination du dosage relatif (%) des granulats ................................................................... 41
IV.4.Coefficient de compacité ........................................................................................................... 41
IV. Dosage des constituants du béton ............................................................................................... 42
Chapitre IV : Formulation de nos bétons et présentation des résultats ............................................... 44
I Formulation théorique de nos bétons ............................................................................................ 44
I.1.Formulation théorique du béton avec le sable n°1...................................................................... 44
I.2.Formulation théorique du béton avec le sable n°2 ...................................................................... 46
I.3.Formulation théorique du béton avec le sable n°3 ...................................................................... 48
II.formulation pratique de nos bétons .............................................................................................. 50
III Observations et Interprétation des résultats ................................................................................ 58
IV. Suggestions pour avoir un béton de qualité par les granulats .................................................... 60
IV.1.Texture et forme des granulats .................................................................................................. 60
IV.2.Propreté ..................................................................................................................................... 60
IV.3.Granulométrie du sable ............................................................................................................. 60
Introduction
Le béton, depuis longtemps, est utilisé dans les différents types de construction à
savoir les constructions industrielles, hydrauliques et les bâtiments d’habitation. Etant
l’un des matériaux les plus utilisés dans le monde, sa qualité et l’amélioration de ses
performances sont continuellement recherchées dans les BTP. De ce fait, les
granulats qui entrent en grande partie dans la composition du béton peuvent influencer
sa qualité. Il convient alors de connaitre non seulement le béton et ses constituants
mais aussi le rôle des granulats dans la formulation du béton. Ce travail vise donc à
dégager l’influence des granulats, particulièrement celle du sable, sur la qualité du
béton.
Pour ce faire, nous étudierons d’abord le béton et ses constituants, puis les essais
géotechniques pour la formulation du béton avant de formuler notre béton. Enfin, nous
terminerons ce mémoire en dégageant les différentes influences du sable sur la qualité
du béton et fournir des suggestions pour l’obtention d’un béton de qualité à travers les
granulats.
I. CONTEXTE ET JUSTIFICATION
Les granulats constituent plus de 70% du béton et jouent de ce fait un rôle important
dans la qualité et la résistance de ce dernier. Cependant, sur les chantiers, il y a
souvent une tendance à ne pas être trop regardant sur la qualité des granulats à
l’exemple du sable dont la propriété ou la granulométrie reste parfois à désirer. C’est
dans le but de déterminer l’impact qu’a ces granulats, particulièrement le sable, que
nous avons entrepris cette étude.
L’objectif global de ce travail est de déterminer l’influence qu’a le sable sur la qualité
du béton.
I.1.Utilisation du béton
Le béton est utilisé dans plusieurs domaines à savoir :
Le bâtiment
Le béton tient une place essentielle dans l’urbanisme moderne. Cela semble normal
lorsqu’on considère sa participation dans la construction de logements : pour les murs,
80% des techniques en individuel, plus de 90% en collectif pour les structures ; pour
les planchers le béton est pratiquement le matériau idéal.
Les tunnels
Pour les grands tunnels, dont les exemples se multiplient dans le monde, le béton est
soit coulé en place, soit utilisé dans les voussoirs préfabriqués. Ceux-ci sont posés à
l’avancement du tunnelier.
Les barrages
Les grands barrages sont le plus souvent en béton permettant des implantations dans
les sites les plus difficiles.
Les routes
La chaussée béton prend une part de plus en plus importante dans les grandes voiries
routières et autoroutières, grâce au développement de techniques modernes : béton
armé continu, dalle épaisse, traitement de surface. Les voiries à faible trafic et
aménagement urbain montrent un regain d’intérêt pour les solutions béton, qui leur
assurent durabilité et faible coût d’entretien.
les bétons courants qui sont les plus utilisés, aussi bien dans le bâtiment
qu’en travaux publics. Ils présentent une masse volumique de 2 500kg/m3
environ. Ils peuvent être armés ou non, et lorsqu’ils sont très sollicités en
flexion, précontraints ;
les bétons lourds, dont les masses volumiques peuvent atteindre
6 000kg/m3 servent, entre autres, pour la protection contre les rayons
radioactifs ;
les bétons de granulats légers, dont la résistance peut, néanmoins, être
élevée, sont employés dans le bâtiment ;
les bétons cellulaires peuvent répondre aux problèmes d’isolation dans le
bâtiment ;
les bétons fibrés, plus récents, correspondent à des usages très variés ;
dallages, éléments décoratifs, mobilier urbain.
Dans la mise en œuvre, il faut éviter de jeter le béton ou le laisser couler sur un plan
incliné très raide. En effet, sous l’action de la pesanteur les éléments lourds se
séparent du mortier au cours de la descente occasionnant du coût une hétérogénéité
du béton.
Les granulats vont former une disposition plus ou moins ordonnée qui va conférer
au béton sa résistance. Les granulats rocheux sont constitués par les sables, les
gravillons ou cailloux. Ils forment le squelette du béton. Les granulats sont d’origine
détritique, sédimentaire, métamorphique ou éruptive. On distingue les granulats roulés
extraits de ballastières naturelles ou dragués en rivière ou en mer, et les granulats
concassés, obtenus à partir de roches exploitées en carrière.
Les granulats sont classés en fonction des dimensions de leurs grains. La courbe
granulométrique représente la distribution en pourcentage des poids des matériaux
passants dans des tamis et passoires de dimensions normalisées. On distingue :
les gravillons qui sont les grains de dimensions comprises entre 5mm et 25mm
ou les cailloux dont les dimensions sont supérieures à 25mm ;
les sables constitués par les grains de dimensions comprises entre 0.08mm et
5mm. Le sable est un matériau granulaire composé de petites particules de
roches décomposées par le gel ou l’érosion. Il permet de remplir les trous qui
subsistent entre les gros granulats. Le sable se caractérise par sa capacité à
s’écouler ; plus les grains sont ronds, plus le sable s’écoule facilement.
III.2.Le ciment
Le ciment est un liant hydraulique, c’est-à-dire une poudre minérale qui, mélangée
avec de l’eau, forme une pâte qui durcit progressivement. Il est le constituant qui va
réagir chimiquement avec l’eau, devenir résistant, et lier tous les ingrédients. Le ciment
est composé essentiellement de clinker (mélange calciné de calcaire et d’argile)
associé à d’autres constituants secondaires.
Il existe plusieurs types de ciment selon la nature et les proportions des composants.
Le choix du type de ciment et son dosage dépendent à la fois des performances
recherchées (résistance mécanique, résistance aux agents agressifs) et de la nature
des autres composants :
pour un béton courant, on utilise des ciments de type CEM I, CEM II, CEM III
ou CEM V ;
pour les bétons armés, la classe de résistance 32,5 est au minimum retenue ;
pour des travaux en ambiance agressive, on utilise des ciments pour travaux à
la mer PM, norme NF P 15-317, ou des ciments pour travaux en eaux à haute
teneur de sulfate ES, norme NF P15-319 ;
le ciment prompt naturel et le ciment d’aluminium de calcium fondu sont utilisés
pour leur durcissement rapide (réparations, scellement), mais aussi pour leur
résistance aux ambiances agressives ;
la classe R est utilisée chaque fois que l’on cherche des résistances élevées au
jeune âge : préfabrication avec cycle de démoulage court, bétonnage par temps
froid ;
les ciments blancs se prêtent bien à la réalisation de bétons architectoniques.
Ils peuvent être également teintés à l’aide de pigments minéraux.
III.3.L’eau
L’eau, dite eau de gâchage doit présenter les propriétés d’une eau potable. C’est elle
qui va hydrater le ciment et rendre le mélange malléable. L'eau doit être propre, sans
matière organique. Il faut éviter les eaux qui contiennent une forte proportion de sels
(sulfates, chlorures).La quantité d'eau est fonction de la nature du liant utilisé, de
l'humidité préalable du sable et de l’utilisation qu’on en fera de ce mortier.
Dans la fabrication du béton, le problème le plus délicat est le dosage en eau, dans la
mesure où dans la pratique les matériaux sont plus ou moins humides. Il est difficile
de tenir compte exactement de cette quantité d'eau variable. Pour cela l'abaque (voir
annexe 1) indique approximativement l'eau à ajouter au mélange en tenant compte
du degré d'humidité des granulats. Mais seuls quelques essais au cône d'Abrams
permettent de déterminer la quantité exacte de ce dosage en eau.
IV.4.Les adjuvants
Les adjuvants sont des produits chimiques incorporés en faibles quantités au béton
frais afin d’en améliorer certaines propriétés. Ils représentent entre 1 et 3% du poids
de ciment. Leur rôle et leur efficacité dépendent de la nature du produit chimique et de
l’homogénéité de leur répartition dans la masse du béton frais.
Pour la formulation de notre béton, nous avons trois sables provenant de divers
horizons et des concassés 5/25. Dans ce chapitre, nous présenterons les essais
géotechniques appliqués aux granulats et leurs résultats sur nos granulats.
I.1.Objectif
L’analyse granulométrique est une description des particules du sol. Elle consiste à
repartir de façon centésimale les particules suivant leur diamètre. Cette méthode se
fait par tamisage pour les particules de dimensions supérieures à 80μm.
L’essai consiste à séparer les grains agglomérés d’une masse connue de matériau
par brassage sous l’eau. Une fois séché, au moyen d’une série de tamis, le refus
cumulé sur chaque tamis est successivement pesé. La masse de refus cumulé sur
chaque tamis est rapportée à la masse totale sèche de l’échantillon soumis à l’analyse.
I.3.Matériels
Une pissette ;
Une étuve ;
Une série de tamis emboités les uns les autres de manière à ce que les tamis
soit classés de manière décroissante du haut vers le bas avec les ouvertures
de mailles allant de 100 mm à 80μm avec un fond de tamis, le tout surmontée
d’un couvercle de même diamètre ;
Une brosse ;
Une balance.
I.4.Mode opératoire
La masse du refus cumulé d’un tamis correspond à la masse totale du refus au niveau
du tamis et la masse des éléments des tamis supérieurs. Une courbe granulométrique
est établie en fonction du diamètre des mailles carrées et le pourcentage de tamisât.
NB : La masse de refus d’un tamis est la masse retenue sur le tamis et le tamisât est
la masse passée à travers les mailles du tamis.
0,250 25 4240 93 7
0,200 24 4360 95 5
0,160 23 4440 97 3
0,125 22 4485 98 2
0,100 21 4505 98 2
0,080 20 4525 99 1
Fond P=40
Réf :
ACIT géotechnique ANALYSE GRANULOMÉTRIQUE
ENG2017-
Méthode par tamisage
REL-10
(Norme NF P 933-1)
0,160 23 5210 98 2
0,125 22 5235 99 1
0,100 21 5250 99 1
0,080 20 5260 99 1
Fond P=15
Réf : ENG2017-REL-10
ACIT ANALYSE
Méthode par tamisage
GRANULOMÉTRIQUE
0,160 23 2350 68 32
0,125 22 2385 69 31
0,100 21 2400 70 30
0,080 20 2410 70 30
Fond P=10
0,125 22
0,100 21
0,080 20
Fond P=35
II.1.But de l'essai
II.2.Définition
II.3.Principe de la méthode
L'essai consiste à faire floculer les éléments fins d'un sable mis en suspension
dans une solution lavante puis, après un temps de mise au repos donné, à mesurer
la hauteur des éléments sédimentés. Il est effectué sur la fraction du sable passant
au tamis à mailles carrées de 5 mm.
II.4.Matériel nécessaire
II.5.Mode opératoire
Laisser reposer 20 mn ± 10 s ;
Déterminer ESv et ES.
Apres avoir déterminé notre essai d’équivalent de sable à vue et à l’aide du piston,
nous pouvons interpréter nos résultats à l’aide du tableau ci-dessous :
Les valeurs ESV et ESP sont exprimées avec une décimale. La valeur moyenne est
arrondie à l'entier le plus proche.
L'équivalent de sable s'exprime sous la forme d'un entier que l'on relie à un
classement.
Réf : ENG2017-REL-10
ACIT ESSAI D’EQUIVALENT DE SABLE
géotechnique (Norme NF P 18-598)
Nature de
Sable n°1
l’échantillon
DETERMINATION DE LA TENEUR EN EAU
Numéro de la tare A6 E1
NO échantillon N°1
ES moyen 81,8
Réf : ENG2017-REL-10
ACIT ESSAI D’EQUIVALENT DE SABLE
géotechnique (Norme NF P 18-598)
Nature de
Sable n°2
l’échantillon
Numéro de la tare F7 BR
NO échantillon N°2
ES moyen 92,9
Nature de
Sable n°3
l’échantillon
Numéro de la tare Z3 Z7
NO échantillon N°3
Masse de la prise d’essai (g) : 120x
124,2 124,2
(1+w/100)
Hauteur h1 du niveau supérieur du floculat
9,6 9,1
(cm)
Hauteur h2 du niveau supérieur de la partie
9,5 8,9
sédimentée (cm)
Hauteur h2 du niveau supérieur de la partie
9,5 9,0
sédimentée au piston (cm)
ES visuel : ESV= 100xh2/h1 98,9 97,8
ES moyen 98,9
III.1.But de l'essai
Cet essai a pour but de mesurer la résistance à la fragmentation par chocs des
éléments d’un échantillon de granulats.
III.2.Définition
Par définition, le coefficient Los Angeles est le rapport entre la masse du refus lavé
au tamis de 1,6 mm de l'échantillon après passage en machine sur la masse initiale.
III.3.Principe de la méthode
III.4.Matériel nécessaire
III.5.Mode opératoire
La masse de l’échantillon prélevé doit être supérieure à 15 Kg, et fait selon la fiche
aide-mémoire 06-01.
III.5.2.Préparation du matériel
Programmer 500 cycles de rotation sur la machine, sauf pour la classe 25-50 mm où
l’on effectue 1 000 rotations. La vitesse de rotation est régulière, comprise entre 30
tr/min et 33 tr/min :
Cet essai effectué sur nos graviers s’est avéré concluant car LA < 45.
Les essais géotechniques sur les granulats sont importants avant la formulation du
béton. Ils permettent de connaitre les propriétés de nos granulats et voir s’il faut les
améliorer ou pas. Après avoir effectué ces essais, nous formulerons alors dans le
chapitre suivant notre béton.
I.But de la méthode
II.Principe de la méthode
III.Matériel nécessaire
IV.MODE OPERATOIRE
Il faut souligner que le dosage en ciment est fonction du rapport C/E, du dosage en
eau E nécessaire pour une ouvrabilité satisfaisante. Ainsi l'abaque ci-après permet
d'évaluer approximativement C en fonction de C/E et de l'ouvrabilité désirée qui est
souvent fonction des moyens de serrage du béton.
Dimension
maximale des
5 8 à 10 12.5 à 16 20 à 25 30 à 40 50 à 63.5 80 à 100
granulats D en
mm
Correction sur le
dosage en eau +15 +9 +4 0 -4 -8 -12
en %
Notre Dmaxi = 25 > 20, alors XA est située au milieu du ‘’segment gravier‘’ limité par le
module 38 (5mm) et le module correspondant à Dmax et l’ordonnée YA est donnée par
la formule : YA = 50 - √𝐷𝑚𝑎𝑥𝑖 + K avec K, un terme correcteur qui est choisi selon le
tableau suivant :
Nos sables sont roulés avec une vibration faible et avec un dosage en ciment de
350kg/m3, nous avons K = +2
IV.4.Coefficient de compacité
Le coefficient de compacité γ est le rapport des volumes absolus des matières solides
(Vm = Vg + Vs + Vc) au volume total du béton frais en œuvre soit un mètre cube.
𝑉𝑔+𝑉𝑠+𝑉𝑐
Ƴ= et donc Vg+Vs+Vc = 1000×ƴ
1000
Pour avoir le dosage des granulats, il a fallu d’abord faire l’essai de tamisage pour
tracer les courbes granulométriques, puis la courbe granulométrique de référence en
tenant compte des termes correcteurs et enfin déterminer les dosages en
pourcentage de sable et de gravier.
100
Pourcentage des passants
80
60
40
20
0
0.08 0.8 8 80
Ouverture des tamis
Sable Graviers
Avec un coefficient de compacité γ= 0,787, on obtient par la suite, pour les granulats,
les volumes suivants : Ms =747,33 kg MG =1047,66 kg
Pour avoir le dosage des granulats, il a fallu d’abord faire l’essai de tamisage pour
tracer les courbes granulométriques, puis la courbe granulométrique de référence en
tenant compte des termes correcteurs et enfin déterminer les dosages en
pourcentage de sable et de gravier.
100
Pourcentage des passants
80
60
40
20
0
0.08 0.8 8 80
Graviers Sable Ouverture des tamis
Avec un coefficient de compacité γ= 0,787, on obtient par la suite, pour les granulats,
les volumes suivants : Ms =693,95 kg MG =1101,55 kg
Pour avoir le dosage des granulats, il a fallu d’abord faire l’essai de tamisage pour
tracer les courbes granulométriques, puis la courbe granulométrique de référence en
tenant compte des termes correcteurs et enfin déterminer les dosages en
pourcentage de sable et de gravier.
70
60
50
40
30
20
10
0
0.08 0.8 8 80
Ouverture des tamis
Graviers sable
Avec un coefficient de compacité γ= 0,787, on obtient par la suite, pour les granulats,
les volumes suivants : Ms =604,98 kg MG =1192,17 kg
Ces quantités obtenues ont été pesées avant d’être introduites dans la bétonnière pour
malaxage. Nous avons ensuite vidé le béton obtenu dans une brouette afin d’aller
vérifier l’affaissement au cône d’Abrams.
Enfin nous avons reparti notre béton dans une série de moule (six éprouvettes) à l’abri
du soleil. Le décoffrage a été fait vingt-quatre heures (24h) après et les bétons
introduits dans l’eau.
Trois moules ont été prélevées pour écrasement le septième jour et les trois dernière
le vingt-huitième jour afin de vérifier leurs résistances.
Les résultats des compressions sont consignés dans les tableaux ci-dessous :
Référence
PRELEVEMENT ET ESSAI DE COMPRESSION DE BETON
ACITGéotechnique NF P 18-406 Déc 1981
Indice
Date d’application
Date et lieu de 03/10/2017
prélèvement
Entreprise
Eau ONEA
Affaissement au cône d’Abrams
8
(cm)
Mode de serrage
COMPRESSION
Référence
PRELEVEMENT ET ESSAI DE COMPRESSION DE
ACITGéotechnique BETON NF P 18-406 Déc 1981
Indice
Date d’application
Entreprise
Eau ONEA
Affaissement au cône
7
d’Abrams (cm)
Mode de serrage
COMPRESSION
Référence
PRELEVEMENT ET ESSAI DE COMPRESSION DE
ACITGéotechnique BETON NF P 18-406 Déc 1981
Indice
Date d’application
Entreprise
Eau ONEA
Affaissement au cône
5.5
d’Abrams (cm)
Mode de serrage Piquage
Temps de vibration
COMPRESSION
Moyenne des
Moyenne des
Affaiss résistances à
Constituants résistances à Rc28/Rc7
ement 28 jours
7 jours (MPa)
(MPa)
Classe 0/6,3
Mf 3,14
ES 81,8
Sable 1
Quantité
37,36
(kg)
Classe 5/25
Béton
Gravier Quantité 8 13,50 18,33 1,35
1 52,38
(kg)
Classe 32,5
Ciment Quantité
17,5
(kg)
Quantité
Eau 9.4
(l)
Classe 0/2,5
Mf 3,15
ES 92,9
Sable 2 Quantité
34,69
(kg)
Classe 5/25
Béton
Gravier Quantité 7 15,42 19,50 1,26
2 55,07
(kg)
Classe 32,5
Ciment Quantité
17,5
(kg)
Quantité
Eau 9,4
(l)
0/1,2
Classe
5
Mf 1,69
Sable 3
ES 98,9
Quantité
30,24
(kg)
Béton Classe 5/25
5,5 15,17 18,33 1,20
3 Gravier Quantité
59,6
(kg)
Classe 32,5
Ciment Quantité
17,5
(kg)
Quantité
Eau 9,4
(l)
Le sable n°3 est très fin et s’agglomère bien avec les autres constituants du béton.
2,80. Avec ces types de sables, on obtient des bétons de bonne résistance mais de
faible ouvrabilité avec un risque de ségrégation. Quant au sable n°3, il a un module de
finesse Mf = 1,69 < 2,80. Cela montre que ce sable contient beaucoup d’éléments fins
et très fins. Les bétons fabriqués avec ce type de sable sont d’une bonne ouvrabilité
mais de faible résistance. Il y a également une nécessité d’augmenter le dosage en
eau.
IV.2.Propreté
Parmi les impuretés prohibés pour un granulat, on peut citer : le charbon,
les scories, les déchets de bois, brindilles, débris végétaux et plastique, algue, …etc.
IV.3.Granulométrie du sable
La granulométrie du sable a une grande importance sur les qualités du
béton. Une bonne granulométrie permet d’économiser le liant sans réduire la
résistance.
Mémoire de fin d’études Présenté par SAWADOGO Oumou Salimata 60
Influence des granulats sur la qualité du béton : cas du sable
la compacité : elle est légèrement plus élevée pour G/S > 1,2 ;
la résistance à la compression : elle est meilleure pour G/S > 1,2 ;
l’ouvrabilité : elle est un peu moins bonne pour G/S > 1,2.
CONCLUSION
Notre étude a consisté à déterminer l’influence des granulats sur la qualité du béton.
Pour ce faire, nous avons cherché d’abord à mieux cerner le matériau béton et ses
constituants. Puis nous avons soumis nos granulats à des essais géotechniques tels
que l’essai d’équivalent de sable et l’essai Los Angeles avant de formuler trois bétons
différents au niveau de la granulométrie du sable utilisé. Enfin, nous avons interprété
nos résultats et donné des suggestions. Suite aux résultats obtenus, il s’avère que les
granulats, par leur granulométrie, leur état de propreté et leur dosage, influencent la
résistance du béton, son ouvrabilité, sa compacité et sa durabilité. Il est donc
nécessaire d’être regardant sur la qualité des granulats que l’on utilise en fonction du
type de béton recherché et déterminer leurs caractéristiques par des essais
géotechniques. Si ces granulats ne conviennent pas à notre béton, mieux vaut les
changer à défaut de pouvoir les améliorer.
BIBLIOGRAPHIE
[1] Centre d’Information sur le ciment et ses applications – Fiches techniques tome 1,
Les constituants des bétons et des mortiers, septembre 2005, pp 10-49
[2] Centre d’Information sur le ciment et ses applications – Fiches techniques tome 2,
les bétons : formulation, fabrication et mise en œuvre, octobre 2006, pp 35-94
[3] Centre d’Information sur le ciment et ses applications – Fiches techniques tome 3,
Les ouvrages en béton : durabilité, dimensionnement et esthétique, décembre 2008,
pp 7-21