Routes
Routes
Routes
D’une manière générale, le réseau routier d’un pays constitue l’un des
patrimoines qui revêt une importance capitale dans son développement. En
effet, la route assure le lien entre les zones d’économie complémentaire,
de production, d’importation, d’exportation et de consommation au sein
des états mais aussi entre les états. Aussi, elle assure des liaisons humaines
et sociales d’une importance inestimable car elle permet l’établissement
d’échanges culturels, sociaux, politiques et administratifs qui s’avère aussi
être un des éléments promoteur à tout développement.
Malgré toute l’importance qu’il revêt, on remarque que le réseau routier de
nos pays en développement est toujours au stade embryonnaire. Ainsi,
particulièrement au Burkina Faso, en 2006, il a été recensé : 15272 km de
routes classées dont 2584 km sont bitumées. Cette situation est
principalement due à l’extrême pauvreté de nos états qui n’arrive à assurer
de façon unilatérale, ni la construction d’un réseau routier qui soit à la hauteur
de nos besoins ni sa réhabilitation.
C’est fort de ce constat qu’a été initié le programme régional de facilitation
des transports et du transit routiers en Afrique de l’ouest de l’UEMOA dont le
but sera d’accompagner les états de l’union dans leur quête au développement
à travers la construction et la réhabilitation de leurs réseaux routiers. Pour se
faire, plusieurs projets de construction et de réhabilitation ont été lancés
partout dans la sous- région dont celui du renforcement de la route
Ouagadougou.
Problématique
Objectif global
Objectifs spécifiques
Méthodologie
RESUMÉ
De la sorte, en fonction du type de centrale, l’on peut produire deux types d’enrobés
que sont, le grave bitume (GB) et le béton bitumineux à module élevé (BBME).
Chaque type d’enrobé est produit et utilisé selon le besoin c’est-à-dire en tenant
compte de la des performances recherchées, c’est-à-dire la stabilité, la dureté, la
solidité.
Maroc, puis se poursuit en plein cœur du continent africain dès 1948 avec une
implantation au Gabon, puis au Niger et au Tchad en 1951.
Infrastructures Routière
(D.G.I.R)
4 SOGEA-SATOM Entrepreneur
Burkinabè
Les pré-doseurs
Des palpeurs de veine peuvent équiper la sortie des extracteurs afin de détecter
toute absence de veine de matériaux. Des indicateurs de niveau et des hublots
lumineux équipent les trémies pour donner l’information au chargeur des doseurs en
cours d’utilisation et de ceux à remplir rapidement du...
Figure 5: le crible
Un tapis enfourneur ou tapis lanceur
Il injecte les matériaux une fois pesés dans le tambour sécheur
un tambour sécheur
Une fois les matériaux introduit dans le tambour sécheur, qui est un cylindre
pouvant mesurer plus de 10 mètres de long et 2 m de diamètre, animé par des
galets provoquant sa rotation, à l'autre extrémité il se trouve le brûleur
(généralement alimenté au fioul lourd ou au gaz naturel, dont la flamme peut
mesurer plusieurs mètres. À l'entrée du tambour, et tout au long de leur
progression à l'intérieur de celui-ci, les matériaux sont séchés par la température
de la flamme à une température de l’ordre de 160 à 180°C.Cette opération
consomme 7 à 8 kg de fuel par tonne d’enrobé et nécessite un grand volume d’air
pour la combustion. Il en résulte un départ important de matériaux fins contenus
dans les agrégats séchés ; ce qui nécessite la présence d’un système de
dépoussiérage pour filtrer les gaz de combustion de façon à ne rejeter dans
l’atmosphère que des gaz parfaitement épurés et ne contenant plus que de la
vapeur d’eau. Les matériaux fins ainsi récupérés sont appelés fins de
dépoussiérage et réintroduits dans le mélange à l’aide des vis situés en dessous
celui-ci. Ces systèmes de dépoussiérage représentent aujourd’hui 20 à 300/0 du
cout de l’installation
Figure 8 : la dépoussiéreuse
Un brûleur
Généralement intégrer à l’extrémité du tambour sécheur : son rôle est d’assurer la
fonction de déshydratation et de chauffage du mélange de granulats
Figure 9 : le bruleur
deux citernes
Leur rôle est de stocker le bitume soit une mère et une fille de capacité 60 l;
Figure 10 : Les citernes à bitume
Une chaudière
Elle contient de l’huile qui sert à réchauffer le bitume stocké dans les citernes
avant la production de l’enrobé
Figure 11 : La chaudière
II.2.4.Unité de malaxage
Malaxeur
Equipe de deux moteurs sur montés de réducteurs. Le mélange bitume et les
agrégats se fait grâce à la rotation de deux lames placées à l'intérieur
Figure 12 : le malaxeur
II.2.5.Unité de stockage
L’élévateur à chaud
Son rôle est d’acheminer l’enrobé jusqu’ à la trémie anti-ségrégation une fois sorti
du malaxeur
Figure 13 : l’élévateur à chaud
Figure 15 : le silo
Un compresseur
: Il intervient dans lors du séchage et lors du chargement des camions
Figure 16 : le compresseur
II.2.6. Unité de commande
Son rôle est de pesé les camions une fois chargés et les camions
d’approvisionnement en agrégats
1 Unité de dosage
2 Unité de séchage
3 Unité de dépoussiérage
4 Unité de liant bitumineux
5 Unité de malaxage
6 Unité de stockage
7 Unité de commande
Les granulats sont stockés en tas sur le site de fabrication. Ils sont chargés dans les
prés doseurs préalablement étalonnés. Les granulats sont collectés et pesés sur un tapis
peseur qui mesure exactement le débit afin de l’intégrer au calcul des débits de
bitume et de filler nécessaires à la fabrication. Les granulats sont alors introduits dans la
partie haute d’un tambour à l’aide du tapis enfourneur tournant fonctionnant soit en
contre-courant.
Le principe est le même avec celui la centrale continue. Ils sont chargés dans des
trémies doseurs identiques à celles d’une centrale continue.
La principale modification par rapport à la technologie continue, consiste dans la
suppression de la zone d’enrobage à la fin du tambour sécheur, et dans
l’intégration d’une tour de malaxage discontinue.
A la sortie du tambour- sécheur, les granules chauds et secs sont repris par
un élévateur qui les monte au sommet de la tour où ils passent à travers un
crible vibrant qui les sépare en déférentes classes granulaires, au nombre de 3
à 5.
Les granulats sont ensuite stockés par classe granulaire dans des
compartiments d’attente (trémies à chaud) de 50 à 100T (Tonnes) au total, sauf
dans les postes hot stock, où la capacité totale peut atteindre 400 à 800T .
Une variante de ce dispositif consiste à passer le crible et à stocker les granules
chauds dans la trémie à tout venant pour travailler en direct ; dans ce cas, le
fonctionnement trémie pleine est obligatoire, afin de limiter la ségrégation.
Cependant, cette méthode, très répandue en France pour de forts tonnages
en particulier du fait de l’importance des contrôles (qualité) en carrières, reste
marginale dans les autres pays africains qui utilisent le crible dans la quasi-
totalité de leurs fabrications. Les granulats chauds sont soutirés des trémies et
introduits dans la trémie peseuse selon la formule de l’enrobé à fabriquer. Dans
le malaxeur, ils sont mélangés avec les fillers et les fines, eux-mêmes
préalablement pesés dans une trémie indépendante. C’est la phase de malaxage
à sec.
Quant au liant bitumineux, stocké en fonction de son grade ou de sa viscosité
dans des citernes (horizontales ou verticales), il est dosé, soit dans un bac peseur, soit
par un débitmètre massique, et introduit dans la cuve de malaxage contenant les
granulats et fillers préalablement mélangés. C’est le malaxage humide.
La durée de malaxage varie, selon les formules, de 25 à 40 secondes. Le cycle moyen
d’une gâchée est généralement de 45 secondes, soit 80 gâchées à l’heure.
II.5.2. L’efficience
La centrale discontinue est le type le plus répandu de centrales d’enrobage à travers le
monde, elle garantit une qualité et une flexibilité maximale pour le produit finit. La
discontinuité est due au fait que les enrobés soient produits par gâchées toutes les 40-50
secondes. Un lot complet est produit une fois que tous les composants aient été pesés et
dosés séparément.
Ce type de centrale correspond parfaitement si le producteur travaille pour plusieurs
clients en même temps, car il est facile de changer les spécifications, tout en maintenant
un haut niveau de qualité. La production peut aller 140 à 600 tonnes par heure.
Dans la centrale continue : il n’y a pas d’interruptions du cycle de production comme le
rythme de production n’est pas divisé en lots. Le mélange de la matière a lieu dans le
tambour sécheur, qui est allongée, en séchant et mélange le matériau en même temps.
Comme il n’y a pas de tour de mélange ou élévateur, le système est donc
considérablement simplifié avec une réduction conséquente des coûts d’entretien.
L’absence du crible rend cependant nécessaire des contrôles précis en amont du cycle de
production, c’est-à-dire avant que les granulats soient dans le sécheur et déchargés sous
forme d’enrobés. La production peut aller 80 à 140 tonnes par heure
II.5.3. La précision
Dans les deux types d’installation, le cycle de production commence avec les pré-doseurs
où les granulats sont généralement pesés et si nécessaire, l’extracteur peut être équipé
d’un extracteur pondéral pour le dosage. Le contrôle de la masse totale des granulats
vierges est effectué à deux moments différents dans le cycle de production selon la
centrale. Dans la centrale continue, le dosage se fait dans l’enfourneur avant que les
granulats humides soient introduits dans le tambour sécheur où la teneur en humidité
peut être réglée en manière manuelle afin que le poids de l’eau soit soustrait. Par
conséquent, il est très important, que la teneur en humidité des agrégats, et tout
particulièrement du sable, soit contrôlée et testée dans des laboratoires très
régulièrement afin d’obtenir une valeur fiable.
Dans les centrales de type discontinu, le poids des granulats est vérifié après le séchage,
avant qu’ils ne soient introduits dans le mélangeur. Ainsi, la pesée dans la trémie n’est
pas influencée par l’humidité ou les facteurs variables, tels que les conditions
météorologiques changeantes. En outre, la présence du crible permet une plus grande
précision dans le choix des matériaux avant le mélange, rendant ainsi la qualité du produit
fini plus uniforme. Les inexactitudes sont également évitées, par exemple, que de gros
granulats se retrouvent par erreur dans la trémie pour le sable ou toute erreur de
formulation figurant dans le pré doseur.
Pour cette raison, dans de nombreux pays où les chantiers n’appliquent pas les
procédures de contrôles requises et nécessaires à la production d’enrobés, les centrales
de type discontinu sont prescrites comme obligatoires.
Chapitre III : NOTION D’ENROBE
Figure 24 : l’enrobé
Enrobé riche en bitume, utilisé principalement pour les couches de roulement, c'est-
à-dire pour les couches supérieures de la chaussée. Les bétons bitumineux se
classent en fonction de leur granulométrie. Ils sont toujours posés sur une couche
de base en matériaux hydrocarbonés ou traités au liant hydraulique ou sur une
couche de liaison en enrobés pour les couches minces.
Enrobé à plus faible teneur en liant (bitume) destiné aux couches de fondation ou de
base 8<e<14cm.
Elle consiste à définir pour chaque couche les propriétés recherchées pour
caractériser les performances de la chaussée. Ces caractéristiques sont :
- le module complexe
- la résistance à la fatigue mécanique
- la résistance aux déformations permanentes
- la susceptibilité à l’eau
III.3. 2.2. Sélection des composants
Cette étape consiste à choisir les granulats, les liants, la classe du liant et les ajouts
utilisés lors de la fabrication de l’enrobé en fonction des différentes caractéristiques que
sont :
- le trafic
- le climat
- la structure de la chaussée
- les performances recherchées de la couche de surface
A ce niveau, tout commence par la définition des critères de remplissage volumique suivi
de la détermination de la composition du mélange qui se fait comme suit :
Cette méthode a été développée dans les années 30 par Bruce Marshall. Elle
vise à choisir la teneur en liant pour une certaine densité du mélange qui
satisfait à une stabilité minimale et un fluage évoluant dans un intervalle
d’acceptation. La procédure de formulation se déroule comme suit :
Formulation de la GB
Formulation de la GB
Tableau 3 : Formulation du GB
0/4 47%
4/10 20%
10/14 28.7%
0/4 44.4%
4/6 14%
6/10 36.50%
L’analyse granulométrique
L’équivalent de sable (ES)
Coefficient d’aplatissement (A)
Analyse de rugosité, compacité effectués sur la chaussée une fois l'application d'une
couche d'enrobée effectuée.
La mise en œuvre des enrobés doit respecter plusieurs étapes définies dans les
résultats de la formulation et dans les spécifications du CST. Pour se faire, plusieurs
essais sont à réaliser afin de vérifier les différents critères définis. De ce fait, il sera
procédé aux essais : Ils seront appliques pendant et après la mise en œuvre des
enrobés
De température
De compacité en place
D’épaisseur
De nivellement
A ce niveau l’épandage se fait au travers d’une lance pour assurer une pulvérisation
uniforme et respecter le dosage prescrit car avec la rampe il est impossible d’épandre
des quantités inférieures à 600 g/m².
L’épandage de la couche d’accrochage se fait à l’avancement du finisseur avec une
longueur d’avance inférieur à 50 ml. Un sablage à la pelle est effectué sur l’aire
d’évolution des camions au niveau de l’épandage de la couche d’accrochage pour la
mise en place de la grave bitume afin d’éviter que les pneumatiques des camions ne
se colle et n’arrache l’imprégnation.
1.6. Conclusion 35
Chapitre IV : LES RESSOURCES PERSONNELLES ET
MATERIELLES
La fabrication des enrobés exige un personnel qualifié, ayant des notions de savoir-
faire, d’hygiène et de sécurité. Pour cela nous avons eu recours à :
une (01) répandeuse de liant type RINCHEVAL avec lance pour couche
d’accrochage ;
IV.2.RECOMMENDATION
Les études ci-dessus ont menés à des résultats dont il sera fait dans ce chapitre
un résumé suivi d’analyses et des formulations de recommandations.
CONCLUSION
Aussi il ressort que le cout de revient de la mise en œuvre des enrobés, qui est de 15
389 FCFA/m² pour la Grave bitume, et de 8 797 FCFA/m² pour le Béton Bitumineux. En
comparant ces prix au budget pégase, (17 676.86 FCFA/m² pour la GB et 9 648.75
FCFA/m² pour le BB), nous observons comme bénéfice de 2 287.86/m² pour la GB et
de 851.75/m² pour le BB.
1.6. Conclusion 40