Dissertation
Dissertation
Dissertation
START-UPS
Questions de réflexion :
Les startups se caractérisent par une extrême volatilité de leur actif économique et de leur business model,
mais quelles sont les autres particularités financières relatives ?
L’évaluation des entreprises se révèle très importante. Alors quelles sont les différentes méthodes
d’évaluation et quelles sont leurs limites ?
Quelles sont les options réelles et en quoi elles se diffèrent des options financières ? Et pourquoi la
méthode des options réelles est bien adaptée quant à l’évaluation des startups ?
Résumé :
Dans cette revue, on a abordé quelques-uns des principaux thèmes reliant la finance théorique à l’étude des
start-up. L'explosion du financement par le capital-risque, majoritairement dévolu aux start-up, a
transformé – au moins temporairement les modes de fonctionnement du secteur du capital-risque. Les
problèmes d'agence dans la relation entre les investisseurs et les entrepreneurs se sont accentués, en
conséquence de la flexibilité nécessaire pour conserver toutes les options réelles dans un environnement
mouvant, caractérisé par un changement extrêmement rapide et soutenu.
La structure de capital des start-up, marquée par l'absence d’endettement et la démocratisation des stock-
options, ainsi que par une politique délibérée d’abandon de dividendes, se comprennent dans une logique
où les start-up ont besoin de relations contractuelles à caractère incitatif et doivent faire jouer la flexibilité
stratégique comme un atout essentiel dans la concurrence.
La problématique de la valorisation des entreprises se pose alors. Les méthodes classiques telles que la
méthode patrimoniale, la méthode des cash-flows actualisés, la méthode des multiples et la méthode de la
valeur ajoutée économique se sont retrouvées incapables de capter les opportunités de croissance. C’est à
ce niveau-là ou intervient la méthode des options réelles mais qui reste difficilement modélisable.
Abstract :
In this review, we discussed some of the main themes linking theoretical finance to the study of start-ups.
The explosion of venture capital financing, which is mainly for start-ups, has transformed - at least
temporarily - the way the venture capital sector operates. Agency problems in the relationship between
investors and entrepreneurs have increased, as a result of the flexibility needed to keep all real options in a
fast-paced environment characterized by extremely rapid and sustained change.
The start-up capital structure, marked by the absence of debt and the democratization of stock options, as
well as by a deliberate policy of abandonment of dividends, are understood in a logic where start-ups need
to Incentive contractual relationships and must use strategic flexibility as an essential asset in the
competition.
The problem of business valuation then arises. Traditional methods such as the asset method, the
discounted cash-flow method, the multiples method and the value added method have been unable to
capture growth opportunities. It is at this level where the method of real options intervenes but which
remains difficult to model.
PARTIE 1 : Généralités sur la notion des start-up Et Questions de réflexion
I. Généralités sur la notion des start-ups :
1-Définition d’une start-up :
Une Start up est une entreprise qui vient d'être lancée par ses dirigeants et actionnaires. Elle n'a pas de
passé, ni probablement d'actifs corporels importants et elle évolue souvent dans un environnement
technologique très mouvant. Enfin, ses flux de trésorerie disponibles sont négatifs pour quelque temps : son
niveau de risque spécifique est donc très élevé ce qui explique qu'elle n'a pas d'autre choix que de se
financer par capitaux propres
Faible chiffre d’affaires & pertes opérationnelles : En raison de leur très jeune âge, les startups
en phase d’amorçage et post amorçage, génèrent peu ou pas de chiffre d’affaires, et enregistrent
souvent des pertes opérationnelles.
Sous capitaux privés : La grande majorité des startups sont détenues par des capitaux privés,
souvent les fonds du fondateur (famille, amis), puis au fur et à mesure du développement, les VC
peuvent devenir une source de financement.
Forte probabilité de faillite : Il s’agit d’une situation bien connue de tous les entrepreneurs, la
probabilité que la startup survive est faible. Une étude menée en Australie sur plus de 5 196
startups, révèle que seulement 31% des entreprises passe le cap des 7 ans. Pour les startups Internet,
la probabilité est encore plus faible avec 25% de survie.
Multiples investisseurs : Généralement, une startup est financée par plusieurs fonds de capitaux
privés. Afin de ne pas être dilués par l’entrée de nouveaux capitaux, les premiers investisseurs se
couvrent en utilisant des droits de veto, contrôle, et de première main sur les cash-flows. Par
conséquent, certaines participations ont plus de valeur que d’autres.
Investissement non liquide : Cela constitue un risque supplémentaire pour les investisseurs, dans
la mesure où ces derniers ont plus de mal à céder leurs participations, que pour une société cotée sur
les marchés publics.
Le rôle crucial du fondateur : Une entreprise est souvent créée par un individu ou petit groupe d’individu
qui prennent un grand risque, mais qui portent un projet, une vision, une détermination pour confronter
l’inconnu, l’adversité et la mise en cause, ces derniers sont indispensables pour convaincre d’autres
personnes de les suivre.
D’un point de vue financier, le créateur de l'entreprise est l’antithèse de l'investisseur. Il concentre son
investissement sur un seul actif et en prend tous les risques ; le concept de diversification lui est
radicalement étranger. Pour lui, c'est du tout ou rien. Il a une chance infime de gagner le gros lot et les plus
grands risques de tout perdre. Mais l'entrepreneur ne raisonne pas en probabilité comme le financier. Son
objectif premier n'est pas financier, il est avant tout humain. C'est un autre monde.
Il a le plus souvent une relation passionnelle avec son entreprise bien éloignée de la froideur du financier
pour qui tout est risque et rentabilité. Comme nous le verrons, ce trait de caractère de l'entrepreneur n'est
pas sans danger quand sa volonté de contrôle le pousse à s'endetter trop tôt ou à freiner la croissance de son
entreprise.
Un rôle plus actif des investisseurs : Investir dans une entreprise qui se crée relève beaucoup de l'acte de
foi. Investissant sur le segment le plus risqué, on se serait logiquement attendu à une rentabilité en rapport.
Les investisseurs ont l'espoir d'avoir investi en licorne, centaure ou même poney tout en étant conscient que
sept à huit sur dix des investissement s qu'ils feront ne donneront rien, mais un ou deux auront une
rentabilité correcte et le dixième fera dix ou cent fois la mise, sauvant tout le reste.
Comme l'entreprise procédera à plusieurs levées de fonds avant d'arriver éventuellement à générer des flux
de trésorerie positifs, les investisseurs ont tout intérêt à suivre de près le respect par l'entreprise de son
plan0de marché afin de se forger une opinion avant toute décision de réinvestissement. Leur implication
plus forte aux côtés du dirigeant n'a donc rien de désintéressé. Elle est grandement facilitée par le fait qu'ils
sont peu nombreux le plus souvent.
Une valorisation hautement spéculative et donc volatile : Sans surprise, une volatilité extrême de l'actif
économique se traduit au niveau de la valeur des actions, même sans effet de levier, par des variations très
fortes. Elles sont le signe d'un risque spécifique élevé propre à ce stade de développement de l'entreprise.
2 – Valorisation :
DCF :
La méthode des flux futurs actualisés ou discounted cash flows (DCF) est la plus connue et la plus
éprouvée des méthodes. Elle repose sur les caractéristiques suivantes :
Son principe vise à mesurer la valeur intrinsèque attachée à un actif générateur de revenus nets
futurs.
Elle dépend du temps durant lequel ces flux de trésorerie sont produits, de leur taille et de leur
caractère prévisible.
Elle comprend un horizon explicite (environ 7 à 10 ans) et un horizon implicite (au-delà de
l’explicite) couvert par la valeur terminale. Cette valeur terminale est le plus souvent calculée sur la
base d’une rente perpétuelle croissante ou bien d’un multiple de sortie à horizon basé sur un agrégat
de profitabilité, « l’excédent brut d’exploitation ou le résultat d’exploitation. »
Limites :
La principale limite de cette méthode tient en ce qu’elle consiste à prédire l’avenir, or les
performances passées ne présagent pas des performances futures. Il est donc plus raisonnable de
parler d’un pari sur l’évolution possible de la société et sa valeur, pari qui cherchera sa justification
dans le caractère réaliste, acceptable des hypothèses sous-jacentes aux projections.
Le DCF est l’exemple type d’une méthode dont la qualité du résultat dépendra essentiellement
des inputs, c’est-à-dire des données choisies ou créées en amont pour servir le modèle financier.
Nous aurons beau suivre un processus scientifique avec des calculs mathématiques en apparence
sophistiqués, il n’en demeure pas moins que si les données utilisées en amont sont biaisées ou
fausses, le résultat le sera également.
Les entreprises de cet échantillon peuvent-être cotées en bourse, ce qui nous permet de connaître leur
valeur (et donc de pouvoir la comparer). En langage financier, cet échantillon est appelé « Peer Group ».
Plus le « Peer group » est représentatif de l’entreprise à valoriser, plus la méthode des comparables sera
précise, et donc la valorisation sera plus juste. Il est donc primordial de bien choisir l‘échantillon
d’entreprises qui va servir de comparaison. Afin de sélectionner le meilleur échantillon possible, de
nombreuses bases de données existent permettant de sélectionner les entreprises sur de nombreux critères
précis comme le secteur d’activité, la taille, la rentabilité ou encore le marché visé.
Plus le « Peer group » est représentatif de l’entreprise à valoriser, plus la méthode des comparables sera
précise, et donc la valorisation sera plus juste. Il est donc primordial de bien choisir l‘échantillon
d’entreprises qui va servir de comparaison. Afin de sélectionner le meilleur échantillon possible, de
nombreuses bases de données existent permettant de sélectionner les entreprises sur de nombreux critères
précis comme le secteur d’activité, la taille, la rentabilité ou encore le marché visé.
Avantage : le principal avantage de cette méthode est sa simplicité d’utilisation. Les informations
nécessaires pour pouvoir constituer le « peer group » ainsi que pour trouver les principaux ratios sont
facilement accessibles et à faible coût.
Limites :
Limites :
Les options réelles sont valorisées comme les options financières. Or, les conditions qui prévalent pour ces
dernières sont difficilement réunies dans les start up :
Un sous-jacent très illiquide : les participations en capital dans les start-up sont très difficilement
négociables et donc foncièrement illiquides ;
les fondateurs doivent imaginer des scénarios très dégradés menant à la faillite parmi toutes les
options présentées, ce qui évidemment n’est pas dans leur nature ;
La complexité de l’approche la rend difficile à implémenter et à communiquer.
Une coexistence entre méthode des flux et options réelles est possible et n’est pas antagoniste. En effet, les
méthodes des DCF et des options réelles sont complémentaires. En fonction de l’étape de développement
de la start-up, le poids relatif de chaque composante de valorisation varie en donnant progressivement une
part prépondérante au DCF.
PARTIE 3 : LES OPTIONS REELLES:
1. Définition des OR :
Une option réelle donc donne le droit, mais non l’obligation, d’investir dans un projet à une
date fixe ou à l’intérieur d’un intervalle de temps. Les options réelles par opposition des options
financières, portent sur des actifs réels qui ne peuvent pas être recrées sur le marché financier. Le but est de
capter l’entière valeur du projet, que créent ses différentes options possibles, en tenant compte des risques,
de l’incertitude et de la flexibilité.
La méthode des options réelles consiste à prendre en compte le pouvoir de décision des dirigeants
d’entreprise et leur capacité de réaction face aux données nouvelles dans les paramètres d’évaluation. Elle
permet de prendre une décision stratégique d'investissement relative à un actif sous-jacent non financier.
Ce sous-jacent peut être un projet ou un actif réel du type : bien d'équipement, usine de production, projet
R&D, activité en phase de démarrage ou de croissance, ou bien encore propriété intellectuelle.
En général, la grande similitude entre les options réelles et les options financières peut s'expliquer
par la nature de l'option, l'actif support, le caractère asymétrique et les déterminants du prix de l'option.
Il existe deux types d'options financières: une option d'achat et une option de vente; c'est le cas pour les
options réelles.
Une option d'achat réelle donne à son détenteur le droit d'initier un investissement avec un coût fixé
à l'avance.
Une option de vente réelle donne le droit, et non l'obligation, à son détenteur de contracter, ou
d'abandonner et vendre son investissement à un prix déterminé à l'avance, à ou avant une date
déterminée.
Option d’abandon : existe lorsque l'on peut se séparer de certains projets non rentables, à
condition qu'ils possèdent un prix de revente. ex. : investissements cessibles pour d’autres usages ;
Option de report : existe lorsque le projet peut être réalisé dans des conditions identiques à une
période ultérieure, le laps de temps gagné permet de collecter de l'information utile à la
décision. ex. : investissements en extraction de ressources naturelles, construction immobilière ;
Option de changement d’échelle : existe lorsque le projet propose une structure flexible qui
permet d’adapter les outputs à la demande. ex. : produits de mode, produits à cycles courts ou variables,
services ;
Option d’échange : existe lorsque le projet permet une flexibilité des processus ou des moyens de
production. Le transfert doit pouvoir s’effectuer sous forme d’aller-retour. ex. : installation permettant
l’utilisation de deux sources d’énergie ;
Options composées : existent lorsque le projet est décomposé en plusieurs étapes ponctuées de
jalons de décision (go/no-go), et dont l’issue dépend de la réussite des étapes précédentes. Ces options
sont surtout utilisées en R&D pour les choix d’investissements dans de nouveaux prototypes ou de
nouvelles technologies, et aussi dans l’industrie pharmaceutique pour les phases de tests de
médicaments.
Sur le plan opérationnel, la difficulté consiste pour l’investisseur à devoir appliquer des modèles de
valorisation issus de la théorie des marchés financiers à des flux de liquidité réels.
Le principal modèle d’options financières est celui développé par Black &Scholes (1973). Il permet
de fournir une solution analytique relativement simple d’utilisation au prix de l’option à partir de cinq
variables : une valeur cotée de l’actif sous-jacent ; un prix d’exercice ou prix fixé dans le contrat de
l’option ; une date d’échéance ; une volatilité de l’actif sous-jacent ; un taux d’intérêt sans risque. Ce
modèle repose sur de nombreuses hypothèses concernant le mode de fonctionnement des marchés
financiers (absence de friction, information complète, taux d’intérêt sans risque, individus neutres au
risque, transactions en continue, mouvement brownien pour le sous-jacent, etc.).
Exemple :
Clara est étudiante en MBA. Elle finance sa scolarité en achetant des produits en gros sur eBay
qu’elle revend à des particuliers sur le marché du village près de chez elle, trois fois par semaine.
Elle paie 500 € pour réserver son emplacement et réalise des ventes de 1 100 € en moyenne.
L’arbre de décision de Clara est la suivante :
Un nœud de l’arbre représenté par un carré signifie que Clara doit prendre une décision
La décision optimale apparaît en couleur
Figure 1
Figure 2
L’arbre de décision de la
figure 2 ne constitue pas
une description complète
des alternatives.
L’arbre de décision de Clara incluant son option d’attente :
Même si le coût de l’emplacement est un coût irrécupérable, Clara n’est pas obligée de se rendre sur le
marché s’il pleut : elle évite ainsi de perdre 100 €.
Figure 3
L’arbre de décision de Clara
incluant son option d’attendre
la météo du jour pour décider.
La valeur de l’option réelle correspond à la différence entre ces deux situations, soit :
1 125 € – 1 100 € = 25 €.
La prise en compte de l’option ne remet pas en cause l’intérêt du projet, car celui-ci a de toute façon une
VAN positive.
Sans prise en compte de l’option réelle, la VAN du projet est de 600 € ;
Si l’on tient compte de l’option réelle, la VAN est de 1 125 € – 500 € = 625 €.
La valeur de l’option réelle correspond à la différence entre la VAN améliorée et la VAN classique, soit :
625 € – 600 € = 25 €.
3.2. L’évaluation par le modèle d’options de Black & Scholes
Exemple : Lola a obtenu le droit d’ouvrir un restaurant sous franchise. Le contrat prévoit que l’ouverture
du restaurant doit être immédiate ou avoir lieu dans un an.
En définitive, La valeur actuelle de l’option d’attente est de 1 388 148. 124 €. Cette valeur est supérieure à
la VAN d’une ouverture immédiate (1 million d’euros).
CAS PRATIQUE :
Une start-up a besoin de 4 millions de $ pour démarrer le développement et la fabrication de son produit innovant et
de 12 millions de $ dans deux ans pour lancer le produit innovant sur le marché. Il existe une incertitude importante
en ce qui concerne la valeur de cette firme.
L’hypothèse faite est la suivante : une fois la distribution et les ventes démarrées, la firme devrait être en mesure de
maintenir sa croissance future grâce aux profits.
La valorisation de l’entreprise par la méthode de DCF (Discounted Cash Flows) donne un résultat négatif. Lors de
leur recherche de financement, les entrepreneurs ont soumis aux investisseurs un business plan montrant une seule
projection pour les chiffres d’affaires futurs. Les acteurs ont conscience que ce dernier ne reflète pas les risques
encourus.
La valeur de la firme vient essentiellement de son option de croissance : l’investissement de 4 millions de $
d’aujourd’hui donne l’opportunité de faire un investissement de 12 millions de $ dans deux ans afin de devenir une
firme établie.
La valeur de l’entreprise prenant en compte son option de croissance est calculée selon la méthode suivante :
L’option d’investir dans deux ans est analogue à une option d’achat européenne d’une valeur égale à celle d’une
firme établie.
Les dirigeants de la start-up anticipent un chiffre d’affaires de 6 millions de $ par an dans deux ans. La moyenne du
ratio des entreprises ayant une activité similaire et cotées sur le marché financier se monte à 3,66. Il est
primordial de ne sélectionner dans cet échantillon de référence, que des entreprises bien établies, c’est-à-dire n’ayant
pas d’options de croissance.
Ce ratio sert de base à l’estimation de la valeur de la firme dans deux ans, autrement dit à la valeur initiale de l’actif
sous-jacent. La formule appliquée est la suivante :
Valeur de la firme dans 2 ans = CA estimé * Valeur moyenne du ratio calculé à partir d’un échantillon
d’entreprises cotées sur le marché financier.
Application Numérique :
Valeur de l’actif sous-jacent en t+2 = 6 * 3,66 = 22 millions de $.
Le risque de l’actif sous-jacent est déterminé à partir de la volatilité d’entreprises jugées analogues. La volatilité du
prix des actions de trois firmes ayant la même activité est estimée à 40%.
On s’attend à ce que la valeur de la firme fluctue avec les changements du ratio et les modifications du
chiffre d’affaires venant des changements de l’environnement spécifique à l’industrie.
Le coût d’exercice correspond au coût de l’investissement (12 millions de $).
L’option est de type européen : la date d’exercice est fixée à deux ans.
L’application de la méthode de valorisation par les DCF amène à rejeter l’investissement dans la firme.
L’application des DCF donne une valorisation de -3,19 millions de $ pour un taux d’actualisation de 21%.
La valeur de l’option de croissance est déterminée grâce à la méthode de Black et Scholes.
C0 = S0 N(d1) – X e-rT N(d2)
d1 = +½ et d 2 = d1 -
d1 = +½ = 0,8576 et d 2 = d1 - = 0,292
C0 = 5,42 millions de $.
La prise en compte de l’option de croissance amène à décider que l’investissement doit etre entrepris dans la mesure
où la VANA est positive (VANA = -3,19 + 5,42 = 2,23).
Bibliographie :
Bergemann D., Hege U., Peng L., «Venture capital and sequential investements», Cowles Foundation
Discussion 1682, mars 2011.
Ciftci, M., B. Lev, and S. Radhakrishnan. 2011. ‘‘Is R&D Mispriced or Properly Risk‐Adjusted?’’ Journal
of Accounting, Auditing and Finance 26 (Winter): 81–116.
Dal‐Pont, M., Pommet, S., « Syndication et financement de l'innovation : motif de partage du risque versus
expertise ». 2010/4. Revue d'économie politique Vol. 120
Ruolz Ariste et Pierre Las serre. Choix d’investissements : la méthode des options réelles, Juin 1999.
Les clés de l’évaluation d’entreprises, Par la Compagnie des Conseils et Experts Financiers, N°362, juin
2009.
Webographie :
• Le Financement des entreprises naissantes : quelques spécificités
https://www.leblogdesfinanciers.fr/2018/05/22/le-financement-des-entreprises-naissantes-quelques-
specificites/
• Le financement de la nouvelle économie
https://www.universalis.fr/encyclopedie/entreprise-financement/5-le-financement-de-la-nouvelle-
economie/
• Quelles ressources pour financer une PME innovante
https://www.petite-entreprise.net/P-3446-88-G1-quelles-ressources-pour-financer-une-pme-innovante.html
• Les options réelles
http://www.options-reelles.com/reconciliation-finance-strategie/
https://papyrus.bib.umontreal.ca/jspui/bitstream/1866/269/1/a1.1g991.pdf