Contrat de Bail
Contrat de Bail
Contrat de Bail
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Introduction :
Le Bail est un contrat par lequel le bailleur s’engage à faire jouir le preneur d’une
chose pendant un certain temps moyennant un loyer ou un prix. C’est le transfert de la
jouissance de la chose d’une manière temporaire. Le bail fait l’objet de statuts spéciaux et le
D.O.C. lui consacre 73 articles (de 626 à 699).
Le bail est défini par le DOC dans son article 627, sous le titre III, du louage et
notamment, le louage des choses, comme étant un contrat par lequel d’une des parties cède la
jouissance d’une chose mobilière ou immobilière, pendant un certain temps, moyennant un
prix déterminé que l’autre partie s’oblige à lui payer.
Le Bail, depuis lors, se sépare des baux d’habitation, des baux ruraux et renaitre de nouvelles
formes qui empruntent la technique des droits réels, comme l’emphytéose et l’hypothèque,
ainsi qu’on parle des suretés réelles. Ce qui nous intéresse plus sur ce point sont les Baux
commerciaux.
Tout le monde se souvient du fameux titre d’un film de guerre américain, « il faut
sauver le soldat Ryan », ici on ne parle pas de cinéma, mais de droit, et on disait sur le même
mode d’injonction, il fallait sauver la législation sur le bail commercial en abrogeant le dahir
de 1955, c’était une nécessité inéluctable.
Cette loi a pris 8 ans pour son adoption et sa promulgation, proposée par le parti
communiste en 2008. Présenté devant la Commission de justice, de législation et des droits de
l’homme en 19-01-2008, ainsi que la chambre des députés a donné son approbation par
unanimité sur le projet de loi en 20-04-2010 pour qu’il soit transmet devant la chambre des
représentants en 21-04-2010 qui a introduit plusieurs modifications et donnait son approbation
unanime en 28-04-2015. Par conséquent, le projet de loi est revenu devant la chambre des
députés pour sa deuxième lecture tel qu’il est prévu par le règlement intérieur du parlement,
de ce fait une commission -composée de représentants de la chambre des députés,
représentants du ministère de la justice pour équilibrer les droits et obligations des deux
parties(locateur, locataire)- pour discuter ce projet de loi, le travail de la commission est
approuvé par la chambre des députés en 10-05-2016 puis par la chambre des représentants
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en 31-05-2016 sans aucune modification. Enfin cette loi a entré en vigueur 6 mois après sa
publication au bulletin officielle soit le 11 février 2017.
Le texte a été simplifié (38 articles contre 47 sous le régime actuel) et clarifié. Il a
également été harmonisé avec d’autres dispositions légales, notamment fiscales, et la
jurisprudence. Elle constitue une grande avancée dans le paysage juridique en raison de
l’inadaptation du dahir du 24 mai 1955 aux nouvelles réalités socioéconomiques marocaines.
En effet, la complexité d’interprétation de ses dispositions et celle de la procédure qu’il
instituait en la matière ont provoqué une disparité de décisions judiciaires et un
alourdissement du traitement des dossiers y afférents. La loi 49.16 comporte désormais des
dispositions qui devraient contribuer à réinstaurer l’équilibre des droits et obligations entre le
propriétaire commercial (propriétaire de fond de commerce) et le propriétaire foncier
(propriétaire du local).
La loi 49-16 a abrogé les dispositions du dahir de 24 mai 1955 et aussi bien l’article
112 de la loi 95-15 formant code de commerce.
Il est alors naturel de se demander quelles sont les conditions générales pour la
conclusion du contrat de bail et les effets de son exécution ? Dans cette optique, il est légitime
de se demander comment la nouvelle loi 49-16 du 11 février 2017 réglemente les baux
commerciaux ? Et quelles sont les innovations les plus importantes de cette loi ?
Afin de pouvoir apporter une réponse à ce débat, nous verrons dans une première
partie le régime général du bail en droit commun (I) et dans une seconde partie le statut
particulier des baux commerciaux à la lumière de la loi 49.16 (II).
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I : le contrat de bail en droit commun
Le champ d'application des règles générales régissant le bail, prévues par le DOC se
réduit jour après jour. Cette réduction constitue une conséquence normale de la spécialisation
des contrats de baux. En contrepartie, l'application des règles spéciales régissant des baux
spéciaux ne cesse de prendre, quant à elle de l'ampleur.il est donc évidant d’aborder en
premier lieu les éléments caractéristiques du contrat de bail ainsi que les effets de son
exécution en second lieu.
a- Caractère généraux :
Le contrat de bail est un contrat consensuel. Il est un contrat conclu moyennant une
contrepartie. Le temps constitue aussi un élément fondamental de ce type de contrat.
1- Contrat consensuel :
2- Contrat onéreux :
Le contrat de bail est aussi un contrat onéreux. Par cette qualité on entend que l'une des
parties, en l'occurrence le bailleur, agit en vue de recevoir une contrepartie pécuniaire. Cet
aspect implique qu'il ne peut y avoir de bail lorsque la jouissance des lieux est cédée à titre
gratuit.
3- contrat temporaire :
Le contrat de bail est un contrat temporaire. Cette qualification est due au fait que le
temps y constitue un élément primordial. Étant donné cet aspect, on ne peut envisager que le
contrat de bail soit résilié. La résiliation étant une sanction juridique qui agit rétroactivement
et qui s’étend sur le passé. Le contrat de bail ne peut être que résolu, ce qui implique
l’anéantissement de ses effets uniquement pour le futur. Parmi les autres conséquences qui
découlent de cette qualification figure l’impossibilité d’évoquer l’exception d’inexécution par
l’une des deux parties.
Le bail procure en droit exclusif sur la chose loué ainsi que sur ses fruits. Cependant, ce
droit est seulement temporaire car il est appelé à cesser un jour. Ce fait, il ne permet pas à son
titulaire, en l’occurrence, le locataire la possibilité d’altérer la substance de la chose donnée
en bail. Cette limitation découle tout naturellement de l’une des obligations principales qui
s’imposent au locataire et qui se résume dans la restitution de la chose loué à l’expiration du
contrat.
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b- Parties du bail :
Le contrat de vente met à la prise deux parties qui sont respectivement le bailleur,
propriétaire de la chose louée, et le locataire qui en reçoit la jouissance.
1-Le Bailleur :
Donner au bail est un acte d'administration. Il peut être conclu par le propriétaire ou par
toute autre personne disposant de l'administration de la chose d'autrui, tel que le mandataire.
Par conséquent, il serait intéressant d'examiner le régime juridique des baux donnés par une
personne autre que le propriétaire.
l'usufruitier :
Au cas où un bien a fait l'objet d'un éclatement du droit de la propriété entre un
usufruitier et un propriétaire nu, seul le premier a le droit de donner à bail. Par conséquent, le
bail donné par le nu-propriétaire sera nul et sans effet. L'action en nullité pourra être exercée
par l'usufruitier ou toute autre personne ayant intérêt.
2- le Preneur :
Etre preneur d'un bail constitue un acte d'administration ordinaire. Les actes
d'administration sont des actes qui relèvent de gestion normale d'un patrimoine en vue d'en
conserver la valeur ou de le faire fructifier. A titre d'exemple on peut citer la vente ou l'achat
de meubles d'usage courant ou de faible valeur, la réparation d'un Immeuble, la conclusion
d'un contrat d'assurance.
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Les actes d’administration se distinguent des actes conservatoires et des actes de
disposition auxquels ils s’opposent traditionnellement. Cette distinction a une grande
importance notamment, en matière de tutelle et de curatelle. Elle joue un rôle déterminant
dans le cadre de la définition des pouvoirs du tuteur ou du curateur.
On est en présence d'un contrat consensuel, il faut donc s'interroger sur les éléments
essentiels du contrat. Le bail est l'accord des parties sur la chose, le prix et la durée. C'est la
dimension temporaire que l'on ne retrouvait pas dans la vente ainsi en tant que contrat
synallagmatique le bail produit des effets à la charge des deux parties.
1-Consentement :
Le consentement est considéré comme étant réalisé dans le contrat de bail dès lors
qu'il y a accord entre ses parties sur les éléments essentiels du contrat, en vertu des règles du
droit commun. Cependant, cette règle reçoit rarement application dans la pratique étant donné
que la plus part des baux, notamment, immobiliers sont régis par les dispositions prévues par
des lois particulières.
Quoi qu'il en soit, et en référence au droit commun, le contrat de bail ne doit pas
obligatoirement être constaté par écrit. Il est donc un contrat consensuel. Cependant, de
nombreuses exceptions cohabitent avec cette règle. Ceci est notamment le cas du bail d’un
immeuble ou d’un droit réel pour une durée supérieure à un an. La validité de ce contrat exige
l'établissement d'un écrit ainsi que l'accomplissement de la formalité de l'enregistrement en
vertu de l'article 629 du DOC.
Aussi, l'article 68 de la loi sur l'immatriculation foncière dispose que le bail d'une
durée supérieure à trois ans ne peut être opposable aux tiers qu'après son inscription au titre
foncier. Enfin, la loi sur les baux à usage d'habitation ou professionnel a pris la même
tendance. Elle exige pour la validité du contrat l'établissement d'un écrit. Ce contrat de même
que les deux précédents sont donc des contrats formalistes.
2- la chose :
Le bail peut porter sur tous les biens qui sont dans le commerce. La chose louée peut
être un bien meuble ou immeuble. La loi a prévu plusieurs exceptions qui dérogent à cette
règle. Ceci est le cas des immeubles domaniaux qui ne peuvent faire l'objet que de
l’occupation temporaire.
Par ailleurs, il est à noter que celui qui n'a qu'un droit personnel ne peut pas donner une
chose au bail. De même le preneur d’un bail peut, dans certains cas, conclure une cession du
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contrat qu’il a lui-même conclu en faveur d’un tiers ou une sous location de la chose prise en
bail.
3- durée du bail
La durée du bail doit être déterminée conventionnellement par les parties du contrat. En
cas de silence de ces derniers il est fait recours aux dispositions de l’article 627 du doc. Ce
dernier stipule que dans ce cas le bail est présumé conclu pour une durée identique à celle du
paiement du loyer qui peut être annuel, mensuel ou journalier.
Le contrat de bail est un contrat synallagmatique. Il a pour effet pour faire naître des
obligations réciproques à la charge des deux parties du contrat.
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La remise doit avoir lieu normalement dès la conclusion du contrat de bail. Les parties
peuvent tout de même se mettre d'accord sur un moment autre que celui-ci. De même la mise
à l'écart de cette disposition peut être décrétée par l'usage.
Le Lieu de la remise est normalement celui où se trouve la chose loué. Par conséquent,
les frais de portage doivent être, le cas échéant, supportés par le locataire. Néanmoins, il ne
s'agit là que d'une règle supplétive qui peut être écartée par les parties.
L ‘obligation d'entretien :
L'obligation d'entretien qui incombe au locateur ne se rapporte que sur une catégorie
spéciale de réparations. Le locataire dispose aussi, le cas échéant, d'effectuer lui-même ces
réparations pour pouvoir continuer à jouir de la chose.
En matière des baux d'immeubles les menus entretiens sont à la charge du locataire si
l'usage le stipule. En effet, c’est ce dernier qui doit assumer la réparation des pavés et
carreaux, des vitres, des portes et procéder au blanchiment.
Par ailleurs, ne peuvent pas être mis à la charge du bailleur les vices occasionnés par la
vétusté, la force majeure, le vice de construction ou le fait du locataire. Il en est de même des
vices dus à la mauvaise utilisation du locataire.
L'obligation de garantie :
L'obligation de garantie du locateur porte à la fois sur l'éviction et les vices cachés. La
mise en œuvre de cette responsabilité exige l’accomplissement de formalités particulières. Le
droit du locataire à recevoir une indemnité n’est reconnu que dans des cas limitativement
déterminés par la loi.
Garantie d'éviction :
Le bailleur garantit son fait personnel. Cette garantie porte bien sur les troubles
matériels que les troubles juridiques. Les faits des préposés du bailleur sont aussi totalement
garantis, quelle que soit leur nature. En revanche, les faits d'un tiers ne sont garantis que
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lorsqu’ils sont de nature juridique. Constitue un trouble juridique toute action relative au droit
de la propriété ou un droit réel.
Dans tous les cas, le locataire se doit d'aviser le bailleur immédiatement de toute action
intentée contre lui. Après avis, cette action ne peut plus être dirigée que contre le bailleur. Le
locataire peut tout de même y intervenir.
Un vice ne peut impliquer la garantie que s'il réunit trois conditions. La première se rapporte
au fait que qu'il doit être d'une certaine importance qui empêche la jouissance ou diminue
considérablement la valeur du bien. La deuxième consiste en le fait qu'il doit être caché. Cela
signifie que les vices que le locataire était en mesure de découvrir par lui-même avant la
conclusion du contrat ne font pas partie de ceux qui doivent être garantis par le bailleur. La
troisième condition se rapporte à l'imputabilité du vice au bail .Cela signifie que le vice doit
être antérieur au bail et non postérieur. Il ne doit pas non plus être dû à une utilisation
défectueuse de la chose par le locataire après livraison.
Ces conditions ne s'appliquent pas à tous les vices cachés. Le législateur les a exclues
dans certains cas. A titre d'exemple l'évocation de la garantie relative au défaut de l'une des
qualités promises par le bailleur n'est soumise à aucune condition.
En effet, le locataire ne peut pas, au cas où il aurait choisi de garder la chose viciée,
demander la diminution du prix. Cette règle obéit tout de même à quelques exceptions. La
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réalisation de l’une de ces dernières diminue la marge de manœuvre dont dispose le locataire
en le privant de son droit de choisir entre les deux alternatives précédentes. Le locataire sera
par conséquent obligé de suivre une voie bien précise.
La première exception est celle dans laquelle la chose périe totalement et ne peut, par
conséquence, plus servir à l’usage auquel elle était destinée, sans que l’une des parties ait
commis une faute. De surcroît, cette résolution est prononcée sans indemnité. La seconde est
celle dans laquelle la chose périe en partie. Dans ce cas, le locataire n’aura droit qu’à une
diminution du loyer. A l’inverse, la demande de résolution est quant à elle, sera exclue.
droit à indemnité :
Le preneur du bail n’a droit à une indemnisation que dans trois cas limitativement
déterminés par la loi. Le premier est celui dans lequel il s’avère que le bailleur avait
connaissance des vices de la chose ou de l’absence des qualités promises. Le second est celui
dans lequel le bailleur a déclaré solennellement lors de l’élaboration du contrat que les vices
objets de litige n’existaient pas. Et même dans cette hypothèse, le bailleur peur écarter sa
responsabilité en prouvant qu’il ait agi de bonne foi. Le dernier est celui qui se rapporte au
défaut des qualités dont la présence était expressément stipulée ou, encore celles qui sont
requises par l’usage de commerce.
L’exploitation a une portée différente de l’usage. Elle est aussi obligatoire, dans
certaines conventions, car elle a pour effet de valoriser la chose et de la préserver.
restitution de la chose :
La restitution est un acte qui doit avoir lieu lorsque le contrat arrive à son terme. Cette
obligation implique que le locataire assume l’ensemble des charges nécessaire pour préserver
la chose. Leur portée dépend, néanmoins, de la vétusté et de l’usure due à l’écoulement du
temps. Mais en général, la restitution finale doit prendre en considération l’état initial de la
chose.
le paiement du loyer :
Le paiement du loyer constitue l’obligation essentielle qui incombe au locataire. Le
montant de loyer et la durée de son paiement sont déterminés conventionnellement. Le
bailleur peut à tout moment demander la résiliation du contrat pour non-paiement du loyer.
Le loyer ne doit pas être confondu avec le pas-de-porte, sauf si ce dernier constitue un
complément de loyer. Généralement, le montant payé lors de la conclusion du contrat
constitue la contrepartie des avantages commerciaux dont disposera le locataire. En cas de
résiliation du contrat, le bailleur ne peut pas être condamné à sa restitution.
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II- Le régime du bail commercial à la lumière de la loi 49.16
Notre étude s’articulera autour de deux axes, le première sera consacrée au champ
d’application de la loi 49-16 et le contenu du bail commercial ( A) , le deuxième sera dédiée
aux droits et obligations des parties (B).
La loi n°49-16 a pour objectif d’équilibrer les relations entre bailleurs et locataires de
locaux à usage commercial, par cette notion il faut entendre toute activité commerciale,
industrielle et artisanale. Elle a élargi le champ d’application de ses dispositions à certains
locaux Cette loi a déterminé aussi les locaux non régis par ses dispositions et les règles de
son application dans le temps
L’article 1 de la loi 49-16 a précisé dans une liste limitative le champ de son
application, commençant par l’organisation des cas généraux d’application jusqu’à les cas
particuliers qui exigent son intervention.
➢baux des immeubles ou locaux dans lesquels un fonds de commerce est exploité,
que ce fonds appartienne à un commerçant, à un industriel ou à un artisan ;
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➢Baux portant sur des terrains nus sur lesquels ont été édifiés, soit avant, soit après la
conclusion du bail, des constructions à usage industriel, commercial ou artisanal, à la
condition d’avoir consentement du propriétaire.
D’autre part la loi 49-16 a englobé des cas particuliers et spéciaux pour qu’ils soient
soumis à ses dispositions, de ce fait elle a cité aussi dans son article1 les baux suivants :
➢Les baux d’immeubles loués par les coopératives. On peut constater facilement que
la nouvelle loi n’a pas précisé qu’il type de coopérative concernées, à signaler que la version
initiale de la loi 49-16 déposée en 2008 a parlé des coopératives à objet commercial, mais
âpres les révisions effectuées le législateur a éliminé le caractère commercial, à notre avis
c’est pour encourager les coopératives quelque soit leurs objets en raison du rôle prépondérant
qu’ils jouent.
L’article 1 de la loi 112-12 sur les coopératives définit la coopérative comme «un
groupement de personnes (physiques ou morales) qui conviennent de se réunir pour créer une
entreprise leur permettant la satisfaction de leurs besoins économiques et sociaux et qui est
gérée conformément aux valeurs et principes fondamentaux mondialement reconnus en
matière de coopération».
Ainsi qu’on distingue *les coopératives auxquelles les membres fournissent des
produits en vue de leur revente après leur transformation, ou des services en vue de les fournir
à ces derniers, *les coopératives de biens ou de fourniture de services au profit des membres,
et enfin *les coopératives qui offrent une activité salariée au profit de leur membres.
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➢Les pharmacies, les laboratoires privés des analyses médicales et les cabinets
d’examen radiologique :
A contrario, la loi 49-16 dans son article 2 a exclu du champ d’application les baux
relatifs aux immeubles ou locaux entrant dans le domaine public, ou entrant dans le cadre des
Habous , aussi bien certains baux d’immeubles soumis à des législations spéciales
Les baux relatifs aux immeubles appartenant au domaine public et biens Habous :
➢Baux relatifs aux immeubles ou locaux entrant dans le domaine public de l’Etat, des
collectivités territoriales et des établissements publics.
Suivant les dispositions de l’article 90 du code des biens Habous, les baux relatifs aux
immeubles Habous sont soumis à ledit code, en ce qui concerne les Habous privés ils sont
régis par l’article 6987 du code des obligations et des contrats.
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législateur désigne par l’expression « contractés sur la base d’une décision judicaire ou
comme conséquence de cette décision. » les immeubles et locaux qui se trouvent dans le cadre
d’une liquidation judiciaire sans ceux sous séquestre. Aux termes de l’article 573 du code de
commerce, Le syndic a seul la faculté d'exiger l'exécution des contrats en cours en fournissant
la prestation promise au cocontractant de l'entreprise. Le contrat est résilié de plein droit après
mise en demeure adressée au syndic et restée plus d'un mois sans réponse.
.
➢ Les baux relatifs aux locaux situés dans des centres commerciaux (Morocco Mall
est un cas de figure). En ce sens le centre commercial est celui géré sous une seule enseigne,
établi sur un terrain et exploité d’une façon unifie, composé par un seul édifice ou plusieurs
comportant des magasins commerciales ayants une seule activité ou plusieurs, appartenant
soit à une personne physique ou plusieurs personnes physiques soit à une personne morale ou
plusieurs personnes morales, et dont la gérance est assuré par son propriétaire ou par toute
autre personne chargé de cette mission désigné par ce dernier.
Il s’agi tout simplement des Malls, des centres commerciaux, des Shoppings centres.
Ceux-ci sont désormais régis par le Dahir des obligations et contrat, en vertu de l’article 37 du
nouveau code..
Ce régime a ses avantages, mais il soulève aussi des questions. «Cela permet une
grande liberté contractuelle dans la mesure où la loi des contrats n’est pas aussi rigide que la
loi sur les baux commerciaux, ce qui est un grand atout pour la gestion de centres
commerciaux où le bailleur doit pouvoir imposer des règles de fonctionnement communes qui
vont au delà de ce qui est généralement prévu dans un bail commercial (horaires d’ouverture
et de fermeture, exigence de qualité vis-à-vis du merchandising des locaux
➢ Les baux des locaux destinés à recevoir des investissements dans le secteur de
l’industrie et de l’informatique, y compris les services d’Offshoring effectués par l’Etat, par
les collectivités territoriales ou par les établissements publics, ainsi que les entreprises dont
l’Etat ou une personne de droit public possède tout ou partie de son capital social qui ont pour
but la création des offerts de travail.
Quant à l’Offshoring, il s’agit de la délocalisation des sociétés étrangères vers les Etats
à dépenses légères, ou bien les paradis fiscaux à taux d’imposition très bas et main d’oeuvre
moins chère.
.
➢ Les baux emphytéotiques. Ces derniers sont exclus parce qu’ils sont soumises aux
règles du code des droits réels9. Le bail emphytéotique confère à l’emphytéote (preneur du
bail) un droit réel susceptible d’hypothèque sur l’immeuble qui lui est donné à bail. Il résulte
d’un contrat d’une durée de plus de dix ans, ne pouvant dépasser 40 ans.
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D’un coté, l’article 38 da la loi 49-16 a énoncé qu’il entrera en vigueur 6 mois après sa
publication au Bulletin officielle soit le 11 février 2017, À partir de cette date, tous les
contrats en cours sont régis par cette loi, sera applicable aussi à toutes les affaires non encore
jugées, il s’agit des affaires non encore tranchées par le tribunal. Ce qui pourra être ruineux en
pratique du fait de la différence entre les droits des parties entre dahir 1955 et la nouvelle loi
49-16.
D’un autre coté, se soumis à cette loi -puisqu’elle a abrogé dahir 1955 et l’article 112
du code de commerce- les baux conclus avant son entrée en vigueur. D’après l’article 38 les
parties peuvent à tout moment se mettre d’accord à rédiger un contrat de bail conformément
aux dispositions de la nouvelle loi. Ce qui est pas suffisant au regard des jurisconsultes qui
voient que le législateur devait obligé les parties des baux antérieurs de se conformer aux
règles de la loi 49-16, surtout que cette loi exige la rédaction d’un écrit.
Outre les conditions générales nécessaires à la formation de tout contrat. les beaux
commerciaux soumises à des conditions spécifiques. La loi 49-16 a consacré le principe du
formalisme en exigeant la rédaction d’un écrit , outre elle a fixé la durée nécessaire pour un
locataire s’il veut bénéficier des nouvelles dispositions sur les baux commerciaux
Avant la promulgation de cette loi , le contrat de bail était un contrat consensuel peut
être prouvé par tous moyens suivant le principe de la liberté de preuve en matière commercial,
même s’il existe depuis longtemps dans le commerce un formulaire type, à remplir en trois
exemplaires (locataire, bailleur et administration aux fins d’imposition), mais il est rarement
utilisé. Ainsi, lors de l’application du dahir de 24 mai 1955, pour conclure un bail il suffit de
se mettre d’accord sur le local et le loyer tel qu’il est prévu par les articles 627-628 du DOC,
ce qu’est largement ancré par les décisions judiciaires (Arrêt de la cour d’appel de
Casablanca numéro 4215/2013 daté en 26/09/2013). En cas de bail verbal la preuve de la
relation peut être la délivrance d’une quittance de loyer, qui avait les mêmes effets.
Par contre la nouvelle loi 49-16 dans son article 3 dispose que les baux d’immeubles à
usage commercial, artisanal, ou industriel doivent être rédigés dans un écrit ayant date
certaine (daté, notamment par l’opération d’enregistrement), en plus il faut au moment de
l’entrée en possession du local un état descriptif des lieux soit dressé ce qui constitue une
preuve entre les parties en cas de litige.
Contrairement aux autres lois qui exigent la rédaction d’un écrit authentique par un
professionnel habilité à cet effet, la loi 49-16 se limite à l’exigence d’un écrit ayant date
certaine. Il convient de signaler que la loi n’a pas définit l’écriture ayant date certaine , on
peut dire que c’est une nouvelle appellation accordée aux écritures sous seing privé ce qui est
confirmé par une décision de la cour de cassation n° 8/579 datée en 16/12/2014 qui a
considéré l’acte à inscrire sur le titre foncier et refusé par le conservateur n’est pas un acte
authentique mais c’est un acte sous seing privé rédigé par un avocat agrée auprès de la cour de
cassation.
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la condition relative à la durée
En ce qui concerne les baux verbaux ainsi que les baux qui ne répondent pas aux
conditions mises par cette loi, ils sont dorénavant régis par les dispositions générales comme
l’indique l’article 37.
De même, Le bail commercial doit avoir une durée initiale prévue de moins de 10 ans,
faute de quoi il sera réputé être un bail emphytéotique (Art. 121 du Code des droits réels) et,
par conséquent, exclu du champ d’application de la nouvelle loi
L’article 5 dispose que la fixation du loyer est laissée à la liberté contractuelle des
parties pourtant la révision du loyer est régie par la loi 07-03.
Aux termes de l’article 5, le montant initial du loyer est fixé librement entre les
parties. Il fait l’objet d’une détermination conventionnelle par l’accord des deux parties tel
quel est le cas pour la fixation des autres charges. Pour éviter les problèmes éventuels le
même article a précisé que ces charges sont inclues par la somme du loyer à moins que le
contraire n’est pas prévu par les parties.
Concernant la révision du loyer La nouvelle loi revoie aux dispositions de la loi 07-03
relative à la révision du montant du loyer des locaux à usage d’habitation ou à usage
professionnel, commercial, industriel ou artisanal promulgué par dahir n° 1-07-134 du 19
Kaada 1428 (30 Novembre 2007)12.
Cette loi dans son article 7 « dispose que le montant nouveau du loyer est applicable à
compter de la date à partir de laquelle l'action en justice a été introduite.
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L’article 5 de la même loi vient nous dit que Par dérogation aux deux taux indiqués à
l'article 4 ci-dessus, il appartient au tribunal d'apprécier le taux d'augmentation du loyer si son
montant n'excède pas quatre cent dirhams par mois sans que le taux d'augmentation fixé par le
tribunal soit supérieur à 50%.
B- L’exécution du bail
Le contrat de bail, en tant que contrat synallagmatique, produit des effets réciproques à
la charge des deux parties du contrat.
L’article 9 de la loi 49-16 a cité le cas dont le locateur dispose du droit de demander la reprise
de l’immeuble pour cause de démolition et reconstruction, mais il a circonscris ce droit par
des conditions générales à respecter.
Le bailleur doit être propriétaire des locaux depuis au moins 1 an avant de la date de
la mise en demeure.
La loi 49-16 dispose que le bailleur doit accorder au locataire une indemnité
temporaire équivalant à trois ans de loyer. Le propriétaire doit également s’engager à lui
garantir la possibilité de récupérer le bail une fois les travaux de construction achevés.
Le locataire aura droit à une réparation intégrale du préjudice si son droit au retour
n’est pas préservé ou s’il ne réceptionne pas un local dans les 3 ans de son expulsion
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Reprise de local menacé de ruine et d’effondrement
C’est un droit accordé au locateur en vertu de la loi 49-16 lui permet de demander
l’évacuation d’immeuble en état d’insalubrité ,tel qu’il est appelé par l’ancien dahir, et
menacé de ruine ou d’effondrement sans être tenu de verser une indemnité d’éviction , mais la
loi a enserrée ce droit en précisant les cas dont le locataire peut être dédommagé .
Si les locaux ne sont pas remis à disposition dans le délai imparti, le locataire a droit
à une indemnisation complète.
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La reprise pour expansion et surélévation
Conditions d’exercice :
Toujours dans le cadre des dispositions nouvelles, la nouvelle loi dans son article 18
oblige le propriétaire, qui décide l’éviction du locataire soit pour démolir et reconstruire
l’immeuble soit pour expansion et surélévation, de produire un permet de construire valide
délivré par les autorités compétentes plus un plan légalisé prés ces autorités. Le permet de
construire est valide pendant toute la procédure à moins que le locataire ne prouve pas son
expiration ou son annulation par les autorités compétentes, cela est ajouté par la nouvelle
reforme pour écarter les problèmes autour de la validité de l’autorisation de construire.
L’article 16 de la nouvelle loi précise que le bailleur n’a pas droit au loyer pendant
la durée d’éviction, néanmoins le locataire mérite un dédommagement pour le préjudice subi,
sans qu’il puisse excéder les gains qu’il réalise d’après les déclarations fiscales des années
précédentes, tenant en compte les charges salariales, les impôts et taxes payés durant la
période d’éviction, enfin l’indemnité ne peut être inferieure au montant du loyer.
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De ce fait, si l’article 19 a autorisé la demande de reprendre le local à usage
d’habitation connexe au local à usage commercial pour nécessité de logement, la décision
d’évacuation ne concerne que le local d’habitation, en plus selon l’article 20 la possibilité de
reprise ne touche pas tous les locaux faisant objet du contrat de bail.
D’autre part, l’article 20 vient nous prescrit les bornes du droit de reprise accordé au
locateur dans ce cadre, ainsi, il y a des cas dont le propriétaire ne peut demander la restitution
du local à usage d’habitation connexe au local à usage commercial, artisanal ou industriel
notamment :
➢ S’il s’agit des locaux connexes aux agences touristiques, ainsi que tout établissement
relatif au tourisme et tout établissement d’enseignement privé.
➢ Si le locataire utilise une partie du local loué à sa propre habitation et qui ne peut être
détaché du local commercial, au point que le local à usage d’habitation ne pourra être restitué
qu’en cas d’éviction totale du locataire.
Il faut signaler que la personne qui exerce son droit de restitution doit remplir
certaines conditions nécessaires, par conséquent le bénéficiaire de la reprise doit prouver qu’il
ne dispose pas d'une habitation correspondant à ses besoins normaux, nonobstant le caractère
de nécessité dépend au pouvoir d’appréciation du tribunal même s’il est prouvé par la partie
concernée.
Deuxième condition à remplir par le bénéficiaire c’est d’occuper les lieux évacués
dans un délai de 6 mois à compter de la date d’évacuation, et pour une durée de 3 ans au
moins. Or le locataire lésé aura droit de demander une indemnisation égale à 18 mois de loyer
payé au dernier taux.
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Droit de reprise des lieux abandonnés ou fermés
Ces droits accordés aux locataires sont le droit de renouveler son bail , droit à une
indemnisation , droit d’exercer des activités différentes, complémentaires ou connexes , droit
à la sous-location du local et enfin le droit de cession du droit au bail.
Le droit au renouvellement
Rappelons que le Dahir abrogé portait cette période à quatre années si le locataire
bénéficiait d’un bail verbal.
Dans les deux cas, le locataire bénéficie, nonobstant toute clause contraire, du droit au
renouvellement et son bail ne peut prendre fin que conformément aux dispositions de la Loi
(notamment son article 26).
Ainsi, le bailleur souhaitant mettre un terme au contrat de bail doit mettre en demeure
le locataire en précisant la raison qu’il invoque et accorder un délai pour l’éviction à compter
de la réception de la mise en demeure.
Si le locataire dispose du droit de renouvellement, la loi 49-16 lui donne aussi le droit
à une indemnité en cas refus de renouvellement..
Le droit à indemnisation
Cette indemnisation doit être égale au préjudice subi et couvrir la valeur marchande du
fonds de commerce. Elle est déterminée sur la base des déclarations fiscales des quatre
dernières années, des dépenses engagées pour les améliorations et modifications, des éléments
perdus du fonds de commerce et des frais de déménagement.
Cependant, l’indemnité n’est pas due dans des cas limitativement énumérés par
l’article 8 de la Loi, dont :
De même, L’article 21 de la loi 49-16 dispose que « en cas d’expropriation pour cause
d’utilité publique, les dispositions de la loi 7-81 relative à l’ d’expropriation pour cause
d’utilité publique et à l’occupation temporaire sont applicables».
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Les conditions d’exercice :
Selon le même article précité , le locataire se trouve obligé d’informer le locateur sur
sa volonté d’exercer des activités complémentaires ou connexes à l’activité principale en
mentionnant la nature des activités envisagées, le bailleur de son tour doit exprimer son avis
dans un délai de 2 mois à compter de la date de notification au-delà de ce terme le bailleur est
réputé accepté, pourtant en cas de refus, le locateur peut s’adresser au président du tribunal en
tant que juge de référés pour obtenir l’accord d’exercer lesdites activités.
La demande doit par ailleurs être notifiée aux créanciers inscrits sur le fonds, ainsi
qu’à certains locataires du même propriétaire (si le propriétaire s’est engagé à leur égard à ne
pas louer pour l’activité envisagée)
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Il s’agit de la violation des dispositions du dernier alinéa de l’article 22, faute
d’obtention de l’accord écrit du bailleur en cas d’exercice d’activité différente telle qu’elle est
prévue par l’article 8, ce qui dispense le bailleur de toute indemnité d’éviction, c'est-à-dire la
reprise du local devient de plein droit.
Droit à la sous-location
Conditions de la sous-location :
Il n'y a pas sous-location non plus lorsqu'un propriétaire partage son propre logement
avec un locataire. Il s'agit dans ce cas d'une simple location. C'est le cas, par exemple, si vous
louez une chambre de l'appartement dans lequel vous vivez et dont vous êtes propriétaire à un
locataire qui partage avec vous les pièces d'eau et de vie commune. Contrairement aux
dispositions de l’article 22 du dahir de 24 mai 1955, qui interdisait la sous location s’il n y a
pas de clause contractuelle la permet ou s’elle n’est pas approuvée par le propriétaire, la
nouvelle loi 49-16 dans son article 24 vient pour décider l’inverse en autorisant au locataire la
sous-location pourvu que le contrat ne stipule pas le contraire.
Les nouvelles dispositions sauvegardent les relations entre le locateur et son locataire
initial, de plus la sous location n’a point d’effet à l’égard du propriétaire qu’à partir du
moment de sa notification. Toujours dans le cadre de l’article 24 de la loi 49-16, le
propriétaire informé de la sous-location doit notifier au sous-locataire tout acte qu’il envisage
à procéder devant le locataire initial, sous peine d’inopposabilité de l’acte envisagé à
l’encontre du sous-locataire, de même ce dernier ne peut prétendre à aucun droit face au
propriétaire non informé.
Ces obligations qui peuvent naitre au profit du propriétaire sont ; la solidarité entre le
locataire initial et le sous-locataire devant le propriétaire, le droit de reprendre l’immeuble
sans être tenu de payer un indemnité d’éviction dans des cas précis, et enfin le droit de
demander la révision du loyer .
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En vertu de l’article 24 de la loi 49-16 le contrat de sous-location ne lui est opposable
qu’à partir du jour de son information, en plus le locataire et le sous-locataire sont responsable
solidairement devant le propriétaire.
- Révision du loyer :
Le droit de cession
Il s’agit de l’article 25 de la nouvelle loi 49-16 qui permet au locataire de céder son
droit au bail voire même céder le fonds de commerce , cet article a déterminé un lambeau de
conditions à respecter pour exercer son droit de cession du droit au bail , et puis les droits du
locataire nés suite à la cession.
Le locataire dispose du droit de céder son droit au bail avec ou séparément des autres
éléments du fonds de commerce sans besoin d’obtenir l’autorisation du propriétaire et en dépit
de toute clause contraire.
- La location cessible :
Revenant à l’article 4 de la loi 49-16, le droit au bail cessible est celui visé par cet
article résultant de la jouissance du droit de renouvellement qui ne peut avoir lieu qu’en cas
d’occupation du local pour une durée qui ne peut être moins de 2 ans. Cette condition n’est
pas exigée lorsque le locataire à payé un somme d’argent en contrepartie du droit au bail, en
outre la cession du droit au bail ou la cession du fonds de commerce est un droit accordé au
titulaire de ce droit ou le détenteur du fonds de commerce seulement, ce qui exclue le gérant
même s’il est inscrit au registre de commerce.
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Le locataire bénéfice du droit d’aliéner et céder son droit au bail, avec ou séparément
aux autres éléments du fond de commerce.
Le droit au bail comme élément du fonds de commerce peut être séparé de ce dernier
La loi 49-16 a précisé les conditions à remplir pour l’acte de cession, mais elle a aussi
imposé l’obligation d’informer le bailleur sur l’opération de cession.
- L’information du bailleur ;
En outre la loi n’a pas déterminé une telle ou telle forme pour l’information du bailleur, ça se
résulte de l’article 25 de la loi 49.16 et de l’article 195 du DOC.
D’après la loi 49-16, si le locataire exerce son droit de cession du droit au bail, le
bailleur aura le droit de préférence sur tout autre acheteur, le bailleur pourra également
demander l’expulsion du locataire dans des cas précis.
D’abord, il est de droit pour le bailleur d’exercer le droit de préférence dans le délai de
30 jours à compter du jour de la notification, de ce fait, le bailleur offre l’ensemble des
sommes plus les charges résultantes du contrat et payées par le cessionnaire.
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Bibliographie.
▪ طنجة بهيئة محامي بونجة مصطفى الدكتور, ظهير بين التجاري الكراء1955 رقم القانون و16 - 49
▪ Dahir du 24 mai 1955 (2 Chaoual 1374) relatif aux baux d'immeubles ou de locaux loués à
usage commercial, industriel ou artisanal.
▪ Code de commerce.
▪ 49-16 رقم الجديد الكراء قانون في قانونية قراءة بالرباط التجارية المحكمة رئيس ملجاوي محمد األستاذ-
https://www.youtube.com/watch?v=QAePj0NiSJQ
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