Cours NM
Cours NM
Cours NM
USTHB/FASTGAT
Cycle
Hydrologique
Chapitre : 01
Mme MAKHLOUF.N
03/10/2015
Bassin versant Mme N.MAKHLOUF
Introduction générale
L’hydrologie est la science de la terre qui s’intéresse au cycle de l’eau, à sa distribution et à sa
circulation dans la nature. Une partie de l’eau contenue dans le volume de notre planète se
trouve répartie soit dans ses couches superficielles, soit dans l’océan, soit dans l’atmosphère
terrestre ; elle évolue alors entre ces trois milieux en passant par une succession récurrente de
phases qui constituent le cycle hydrologique. Sur les surfaces continentales, le cycle de l’eau
fait intervenir essentiellement des interactions entre le sol, la biosphère et l’atmosphère, ainsi
que la redistribution latérale de l’eau entre les différentes composantes du système.
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Bassin versant Mme N.MAKHLOUF
l'énergie hydraulique ;
le transport solide (dépôt ou érosion) ;
3. Définition du cycle hydrologique
Le cycle hydrologique est un concept qui englobe les phénomènes du mouvement et du
renouvellement des eaux sur la terre (Fig. 1).C’est une succession des phases par lesquelles
l’eau passe de l’atmosphère à la terre et retourne à l’atmosphère : évaporation à partir des
terres, des mers ou des nappes d’eau continentales, condensation en nuages, précipitations,
accumulation dans le sol ou à sa surface et réévaporation.
Sous l'effet du rayonnement solaire, l'eau évaporée à partir du sol, des océans et des autres
surfaces d'eau, entre dans l'atmosphère. L'élévation d'une masse d'air humide permet le
refroidissement général nécessaire pour l'amener à saturation et provoquer la condensation
de la vapeur d'eau sous forme de gouttelettes constituant les nuages, en présence de noyaux
de condensation. Puis la vapeur d'eau, transportée et temporairement emmagasinée dans les
nuages, est restituée par le biais des précipitations aux océans et aux continents.
La figure montre le cycle hydrologique : l'eau, de l'atmosphère, tombe sur terre sous forme
de précipitation, pénètre dans les eaux de surface ou percole dans la surface de saturation et
l'eau souterraine avant de remonter dans l'atmosphère par transpiration et évaporation pour
recommencer le cycle.
Sont dénommées précipitations toutes les eaux météoriques qui tombent sur la surface de la
terre, tant sous forme liquide (bruine, pluie, averse) que sous forme solide (neige, grésil,
grêle). Elles sont provoquées par un changement de température ou de pression. La vapeur
d'eau de l'atmosphère se transforme en liquide lorsqu'elle atteint le point de rosée par
refroidissement ou augmentation de pression. Pour produire la condensation, il faut également
la présence de certains noyaux microscopiques, autour desquels se forment des gouttes d'eau
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Bassin versant Mme N.MAKHLOUF
condensées. La source de ces noyaux peut être océanique (chlorides, en particulier NaCl
produit par l'évaporation de la mer), continentale (poussière, fumée et autres particules
entraînées par des courants d'air ascendants) ou cosmiques (poussières météoriques). Le
déclenchement des précipitations est favorisé par la coalescence des gouttes d'eau.
L'accroissement de poids leur confère une force de gravité suffisante pour vaincre les courants
ascendants et la turbulence de l'air, et atteindre le sol. Enfin, le parcours des gouttes d'eau ou
des flocons de neige doit être assez court pour éviter l'évaporation totale de la masse. Les
précipitations sont exprimées en intensité (mm/h) ou en lame d'eau précipitée (mm) (rapport
de la quantité d'eau précipitée uniformément répartie sur une surface)
Se définit comme étant le passage de la phase liquide à la phase vapeur. Les plans d'eau et la
couverture végétale sont les principales sources de vapeur d'eau. On parle de sublimation lors
du passage direct de l'eau sous forme solide (glace) en vapeur. Le principal facteur régissant
l'évaporation est la radiation solaire.
Le terme évapotranspiration englobe l'évaporation et la transpiration des plantes. On
distingue:
l'évapotranspiration réelle (ETR) : somme des quantités de vapeur d'eau évaporées par le
sol et par les plantes quand le sol est à une certaine humidité et les plantes à un stade de
développement physiologique et sanitaire spécifique.
l'évapotranspiration de référence (ET0) (anciennement évapotranspiration potentielle) :
quantité maximale d'eau susceptible d'être perdue en phase vapeur, sous un climat donné,
par un couvert végétal continu spécifié (gazon) bien alimenté en eau et pour un végétal
sain en pleine croissance. Elle comprend donc l'évaporation de l'eau du sol et la
transpiration du couvert végétal pendant le temps considéré pour un terrain donné.
L'évaporation est une des composantes fondamentales du cycle hydrologique et son étude est
essentielle pour connaître le potentiel hydrique d'une région ou d'un bassin versant
4.3. Condensation
Durant son ascension dans l'atmosphère, la vapeur d'eau se refroidit et finit par se condenser,
généralement autour de minuscules particules de poussière dans l'atmosphère. En se
condensant, elle redevient liquide ou passe directement à l'état solide (glace, grêle ou neige).
Ces particules d'eau s'assemblent pour former des nuages.
4.3. Ruissellement et écoulement
La pluie ou la fonte des neiges excessives peuvent produire un écoulement de surface vers les
ruisseaux et les fossés. Le ruissellement est l'écoulement d'eau que l'on peut voir dans les
ruisseaux, les lacs et les cours d'eau lorsque l'eau emmagasinée dans un bassin s'en écoule.
De par la diversité de ses formes, peut distinguer en premier lieu les écoulements rapides des
écoulements souterrains plus lents. Les écoulements qui gagnent rapidement les exutoires
pour constituer les crues se subdivisent en écoulement de surface (mouvement de l'eau sur la
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Bassin versant Mme N.MAKHLOUF
surface du sol) et écoulement de subsurface (mouvement de l'eau dans les premiers horizons
du sol). L'écoulement souterrain désigne le mouvement de l'eau dans le sol.
4.4. L'infiltration et la percolation
L'infiltration désigne le mouvement de l'eau pénétrant dans les couches superficielles du sol et
l'écoulement de cette eau dans le sol et le sous-sol, sous l'action de la gravité et des effets de
pression.
La percolation représente plutôt l'infiltration profonde dans le sol, en direction de la nappe
phréatique. Le taux d'infiltration est donné par la tranche ou le volume d'eau qui s'infiltre par
unité de temps (mm/h ou m3/s). La capacité d'infiltration ou l'infiltrabilité est la tranche d'eau
maximale qui peut s'infiltrer par unité de temps dans le sol et dans des conditions données.
L'infiltration est nécessaire pour renouveler le stock d'eau du sol, alimenter les eaux
souterraines et reconstituer les réserves aquifères. De plus, en absorbant une partie des eaux
de précipitation, l'infiltration peut réduire les débits de ruissellement.
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Bassin versant Mme N.MAKHLOUF
USTHB/FASTGAT
Bassin Versant
Chapitre : 02
Mme MAKHLOUF.N
03/10/2015
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Bassin versant Mme N.MAKHLOUF
I - LE BASSIN VERSANT
En tout point d'un cours d'eau, nous serons amenés à définir son bassin versant et à
caractériser son comportement hydrologique.
Selon la nature des terrains, nous serons amenés à considérer deux définitions.
Cette distinction entre bassin topographique et hydrogéologique se justifie surtout pour les
petits bassins.
En effet, lorsque la taille du bassin augmente, les apports et les pertes souterraines ont plus de
chance de se compenser.
De plus, on peut admettre que le débit des cours d'eau est proportionnel à la surface du bassin,
les échanges souterrains se font, eux, aux frontières et varient donc sensiblement comme le
périmètre. Lorsque la taille du bassin augmente, la surface croît plus vite que le périmètre et la
valeur relative des échanges souterrains par rapport au débit de surface tend à devenir
négligeable.
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Bassin versant Mme N.MAKHLOUF
En pratique, c’est une grandeur difficile à évaluer. Il existe plusieurs formules d’usages
courant, certaines relativement vieille comme la formule de Kirpich qui date de 1940 et a été
élaborée à la suite des crues qui ont frappé le nord-est des Etats-Unis en 1936 ; les données
ayant servi à l’élaboration de ces formules sont souvent indisponsables et il convient d’être
particulièrement prudent dans l’utilisation de ces formules.
Formule de Kirpich
Tc : temps de concentration en mn ;
L : longueur du chemin hydraulique en m ;
i : pente moyenne du cours d’eau en%
Formule de Turraza
Tc : temps de concentration en h ;
S : surface du bassin versant en km2 ;
L : longueur du chemin hydraulique le plus long en km ;
im ; pente moyenne pondérée le long du thalwegs en %
Formule de Venturi-Passini
tc : temps de concentration en h ;
: Coefficient de Venturi-Passini ( ;
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S : surface du bassin versant en km ;
L : longueur du thalweg le plus long en m ;
im ; pente moyenne pondérée le long du thalwegs en %
Relation anonyme :
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Bassin versant Mme N.MAKHLOUF
S : surface du bassin ;
L : longueur thalweg principal
P : rapport de la différence des altitudes extrêmes et de la longueur du thalweg principal
Formule synthétique :
I.2.1.2 – Longueur
a. Le périmètre du B.V (P) : On utilise différentes caractéristiques de longueur ;
la première et une des plus utilisées est le "périmètre P du bassin versant"
Le périmètre est curvimétré sur carte cartographique mais, selon l'échelle de la carte, les
détails sont plus ou moins nombreux et il en résulte des différences de mesures.
50%
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Ai hi
Avec : Hmoy
A
Hmoy : altitude moyenne du bassin (m) ; Ai : aire comprise entre deux courbe de niveau
(km2) ; hi : altitude moyenne entre deux courbe de niveau (m) ; A : surface total du
bassin versant (km2).
c. Les pentes :
La pente moyenne du bassin versant : plusieurs méthodes ont été développées
pour estimer la pente moyenne du bassin. La méthode proposée par Carlier et
Leclerc (1964) consiste à calculer la moyenne pondérée des pentes de toutes
les surfaces élémentaires comprises entre deux altitudes données. Une valeur
approchée de la pente moyenne est donnée par la relation suivante :
P= D.L/A
P= Dt/L
Ip : indice de pente (%) ; L : longueur de urectangle (m) ; xi : distance qui sépare deux
courbes sur le rectangle (m) (la largeur du rectangle étant constante, cette distance est égale au
facteur de pondération) ; d : distance entre deux courbes de niveau successives ( peut être
variable) (m), d/xi : pente moyenne d’un éléments (%).
Avec :
Ip : indice de pente (%)
Ig : indice de pente globale (m/km)
Dénivelée spécifiques :
L'indice Ig décroît pour un même bassin lorsque la surface augmente, il était donc
difficile de comparer des bassins de tailles différentes. La dénivelée spécifique Ds
ne présente pas cet inconvénient : elle dérive de la pente globale Ig en la corrigeant
de l'effet de surface admis étant
inversement proportionnel à :
Elle donne lieu à une deuxième classification de l'O.R.S.T.O.M., indépendante des surfaces
des bassins :
Le réseau hydrographique est constitué de l'ensemble des chenaux qui drainent les eaux de
surface vers l'exutoire du bassin versant. La définition d'un cours d'eau est difficile à donner
avec précision, en particulier pour les cours d'eau temporaires. Selon le support
cartographique utilisé, on étudiera le réseau avec plus ou moins de détails : en photographie
aérienne, on pourra déceler des thalwegs de très faibles extensions, tandis qu'on ne verra que
les cours d'eau pérennes et importants sur une carte au 1/100 000 ème.
L'étude du chevelu hydrographique servant surtout à comparer des bassins entre eux, il suffit,
dans la plupart des cas, de se fixer une définition du thalweg élémentaire et de l'appliquer
pour l'étude de tous les bassins (par exemple : thalwegs = traits bleus temporaires ou pérennes
sur carte I.G.N. au 1/50 000 ème).
Le réseau hydrographique peut se caractériser par trois éléments : sa hiérarchisation, son
développement (nombres et longueurs des cours d'eau) et son profil en long.
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Bassin versant Mme N.MAKHLOUF
Comme on le signale plus haut, la définition d'un thalweg peut changer selon le support
utilisé. Des études effectuées sur des bassins versants en France permettent de définir la
correspondance moyenne entre l'ordre lu sur la carte et l'ordre réel que révèle la photographie
aérienne (selon F. HIRSCH) :
Longueur caractéristiques
- Longueur du plus long thalweg (L)
- Le profil en long :
Ces profils sont établis en portant en abscisses les longueurs développées à partir d'un point
de référence et en ordonnées les cotes de l'eau dans le cours d'eau principal et dans ces
affluents (parfois on donne la cote du fond). Ces profils sont parfois disponibles lorsque la
navigation, où les besoins en hydroélectricité ont nécessité des études. Mais dans la plupart
des cas, on devra faire ce relevé, soit par nivellement sur le terrain, soit plus sommairement à
partir des cartes topographiques.
Les profils en long permettent d'estimer la pente moyenne du cours d'eau. Cette pente
moyenne sert surtout dans l’évaluation des temps de concentration d'un bassin versant, ce
temps de concentration étant lié à la vitesse de propagation des particules fines ; elle-même
proportionnelle à :
i
On calcule généralement la pente moyenne I d'un cours d'eau par la formule suivante :
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Bassin versant Mme N.MAKHLOUF
Dans cette formule, le cours d'eau de longueur totale L est découpé en n tronçons j où la pente
ij est constante sur une longueur lj.
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Avec
On observe que les rapports de confluence les plus élevés sont rencontrés sur les bassins de
forme allongés et qui présentent des vallées étroites et pentues
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Bassin versant Mme N.MAKHLOUF
Pour certains auteurs, les données morphométriques des bassins versants peuvent
trouver leur usage en hydrogéologie. C’est ainsi B.Rambert a montré que la densité de
drainage (Dd) pouvait servir d’une part d’index pour évaluer les écoulements souterrains et
d’autre part comme élément de cartographie hydrogéologique. C’est ainsi qu’il propose la
relation : T= k.Dd-2
Où T : transmissivité et K : perméabilité.
La caractérisation du couvert végétal passe par la détermination des pourcentages des surfaces
occupées par chaque type de végétation. Etant donné l’importance du rôle joué par la forêt, on
traduit parfois sa présence par un indice de couverture forestière K :
On peut calculer ce type d’indice avec d’autres couvertures végétales telles que les cultures.
I.3-2 la nature du sol : en hydrologie, il est bien connu que l’humidité de surface
antérieure à une précipitation conditionne très fortement le ruissellement et l’infiltration
efficace de la pluie dont tout ou partie peut recharger les aquifères
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Bassin versant Mme N.MAKHLOUF
Il existe une relation directe entre la géologie d’un bassin versant et ses caractéristiques
physiographiques. L’hydrologue se contente généralement de caractériser la géologie d’après
le comportement hydrogéologique du bassin. L’O.R.S.T.O.M a proposé une classification en
cinq groupes :
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USTHB/FASTGAT
Précipitation
Chapitre : 03
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Bassin versant Mme N.MAKHLOUF
Le mot précipitation désigne tout ce qui provient de l'atmosphère sous forme d'eau liquide ou
solide. On utilise le mot hydrométéore pour parler de toutes les particules d'eau (gouttelettes,
gouttes, neige, grêle, etc.) qu'on trouve dans l'atmosphère. Elles sont provoquées par un
changement de température ou de pression.
Pour qu’il y’ait précipitation, il faut à l’origine que deux conditions soient satisfaites
Cependant, la saturation n’est pas une condition suffisante à la condensation, qui requiert
également la présence d’un noyau de condensation autour duquel la goutte ou le cristal se
forme (impuretés en suspension dans l'atmosphère d'origines variées - suie volcanique,
Nom du
Description du phénomène et nom de son hydrométéore
phénomène
Le brouillard est constitué de fines gouttelettes d'eau en suspension formant
Brouillard
un nuage près du sol. Il abaisse la visibilité au-dessous de 1 km.
La bruine est une précipitation de fines gouttes d'eau froides qui tombent très
Bruine
lentement.
La brume est constituée de microscopiques gouttelettes d'eau en suspension
Brume près du sol (c'est un brouillard léger). Elle n'abaisse pas la visibilité au-
dessous de 1 km (comme le fait le brouillard).
Le givre est un dépôt de glace blanche sur les objets plus froids que 0°C.
Givre Cette glace est formée à partir de la congélation de la vapeur d'eau, du
brouillard ou de la brume.
Grêle La grêle est une précipitation de masses de glace que l'on nomme grêlons.
Le grésil est une précipitation de petits globules de cristaux de neige ou de
Grésil
glace.
Neige La neige est une précipitation de cristaux de glace en forme de flocons.
Pluie La pluie est une précipitation de gouttes d'eau.
La rosée est l'apparition de petites gouttes d'eau sur les objets refroidis à
Rosée
l'extérieur.
Le verglas est une couche de glace qui se forme lorsque des gouttes de pluie
Verglas
gèlent brusquement au contact du sol.
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Bassin versant Mme N.MAKHLOUF
cristaux de sable, cristaux de sel marin, combustions industrielles, pollution) ; autour desquels
les gouttes ou les cristaux se forment. Lorsque les deux conditions sont réunies, la
condensation intervient sur les noyaux ; il y a alors apparition de gouttelettes microscopiques
qui grossissent à mesure que se poursuit l'ascendance, celle-ci étant le plus souvent la cause
génératrice de la saturation. Les noyaux de condensation jouent en faite un rôle de catalyseur
pour la formation de gouttelettes d’eau.
Pour qu’il y ait précipitations il faut encore que les gouttelettes ou les cristaux composant les
nuages (les hydrométéores) se transforment en gouttes de pluie. Ce phénomène est lié à
l'accroissement de ces éléments dont la masse devient suffisante pour vaincre les forces
d'agitation. Ce grossissement peut s'expliquer par les deux processus suivant :
3. Types de précipitations
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3.2/ Les précipitations orographiques : Comme son nom l'indique (du grec oros,
montagne), ce type de précipitations sont liées à la présence
d'une barrière topographique particulière et ne sont pas, par
conséquent, spatialement mobiles. Les caractéristiques des
précipitations orographiques dépendent de l'altitude, de la pente
et de son orientation. En général, elles présentent une intensité et
une fréquence assez régulières.
Ces précipitations ont lieu sur les versants exposés aux vents.
L’autre versant « sous le vent » n’est traversé que par des
courants déchargés en grande partie de leur humidité. On a alors
des vents chauds et secs. C’est ce que l’on appelle l’effet de «
Foehn ».
3.3/ Les précipitations frontales ou de type cyclonique : Elles sont associées aux surfaces
de contact entre les masses d'air de température, de gradient
thermique vertical, d'humidité et de vitesse de déplacement
différents, que l'on nomme fronts. Ces précipitations sont
généralement importantes, longues, étendues, plus fréquentes
mais peu intenses. La précipitation moyenne annuelle établie
sur un grand nombre d'année (hauteur moyenne des
précipitations annuelles tombant à un endroit donné) est aussi
appelée sa valeur normale, son module annuel ou sa valeur
interannuelle.
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Bassin versant Mme N.MAKHLOUF
Nom Caractéristiques
- plus de 200 cm de précipitations annuelles moyennes
Régime équatorial humide - à l'intérieur des continents et sur les côtes
- région typique de ce régime : bassin de l'Amazone
- entre 100 et 150 cm de précipitation annuelle moyenne
- à l'intérieur des continents et sur les côtes
Régime subtropical humide en Amérique
- région typique de ce régime : pointe sud-est de
l'Amérique du Nord
- moins de 25 cm de précipitation annuelle moyenne
Régime subtropical sec - à l'intérieur des continents et sur les côtes ouest
- région typique de ce régime : le sud du Maghreb
Les mesures de précipitations intéressent des secteurs d'activités assez divers mais
principalement la météorologie, l'agriculture, l'hydrologie, etc.
De nos jours, il est encore fréquent d'avoir à installer de nouvelles stations pluviométriques
pour les besoins d'une étude. L'idée est de mesurer la quantité d'eau tombée au sol durant un
certain intervalle de temps ; or, ceci n'est pas aussi facile qu'il y paraît
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Les précipitations sont par ailleurs très sensibles au vent, ce qui explique que l'introduction de
l'appareil occasionne une perturbation de la circulation et ainsi, une modification des
précipitations ;
Signalons que pour la neige, on peut souvent se contenter de mesurer son équivalent en eau,
mais dans ce cas, encore faut-il que les flocons aient bien voulu se poser dans la surface
réceptrice.
Tous les pluviographes sont aptes à mesurer l’équivalent en eau des précipitations
sous forme solide qui atteignent le capteur. En effet, il suffit de leur adjoindre un
système de réchauffement pour que la neige ou la grêle fondue au contact de
l’entonnoir. Pour les pluviographes mécaniques, on leur adjoint généralement un
chauffage au gaz propane, la bouteille, le brûleur et le thermostat prenant place dans la
cabine. Pour les appareils à transducteur, la place réduite conduit à utiliser un
chauffage électrique.
Notons tout de suite que néanmoins, ces appareils ne donnent qu’une estimation très
grossière des chutes de neige car les flocons sont très soumis aux vents qui perturbent
les appareils.
Tout récipient à parois verticales peut servir d’appareil de mesure des précipitations.
Cependant, en raison de la variation de la direction du vent les récipients doivent avoir la
même taille, les mêmes dimensions et être exposés de la même manière pour aboutir à des
mesures comparables (mêmes conditions d’implantation). Le récipient de mesure est, en
fait, normalisé et s’appelle pluviomètre s’il s’agit du récipient seul, un pluviographe, si
l’appareil est relié à un système de mesure automatique (d’enregistrement).
6 - Appareils de mesure
6.1 – Les pluviomètres
Le modèle le plus courant est le pluviomètre " association ", il est composé de trois parties :
Un seau en zinc
Un entonnoir de même métal formant la surface collectrice, et comportant un trou
assez petit pour diminuer les pertes par évaporation.
Une bague circulaire de 226 mm de diamètre limitant la surface de réception de 400
cm²
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B ague réceptrice
En to nno ir
Ep ro uvette
Seau
Su ppo rt
Le pluviomètre est généralement installé sur un support de telle façon que le niveau de la
bague soit à 1,5 m au-dessus du sol. La surface réceptrice doit être horizontale et l'appareil
doit être éloigné de tout obstacle.
Pour effectuer cette mesure, on verse le contenu du seau dans une éprouvette graduée en
millimètres (fonction de la surface réceptrice S). La précision de la mesure est au mieux de
l'ordre de 0,1 mm. En Suisse, toute précipitation supérieure à 0,5 mm est considérée comme
pluie effective.
En général, les mesures sont effectuées par un observateur une ou deux fois par jour à 6 h et
18 h T.U. Dans les zones isolées cet intervalle peut être plus long
Quelle que soit la forme de la précipitation, liquide ou solide, on mesure la quantité d'eau
tombée durant un certain laps de temps. On l'exprime généralement en hauteur de
précipitation ou lame d'eau précipitée par unité de surface horizontale (mm). On définit
aussi son intensité (mm/h) comme la hauteur d'eau précipitée par unité de temps.
h h
I ou
t t
L'appareil le plus répandu en Algérie était le pluviomètre "Association" de 400 cm2 de surface
et disposé sur un pied à 1,5 m du sol. Il existe des pluviographes ayant des surfaces de 200,
400, 1000 et 2000 cm2. (US Weather Bureau, Hellmann …)
L'O.M.M. préconise de faire les mesures à 1 m du sol et on voit se développer des appareils
de 400 cm2 en plastique dont le seau transparent est gradué et possède une éprouvette
incorporée. Bien que les surfaces réceptrices soient identiques, les mesures divergent du fait
du changement de hauteur : 1,5 ou 1 mètre et du changement de matériaux : tôle ou plastique,
ce qui modifie les condensations sur les parois du récepteur.
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Bassin versant Mme N.MAKHLOUF
Tambo ur
enregistreu r
Auget se remplissan r
et allant b asculer
Auget vide
après basculement Flotteur
Butées
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Bassin versant Mme N.MAKHLOUF
Les augets sont tarés de façon à ce que le basculement se produise lorsqu'ils contiennent 20 g
d'eau. La partie captante ayant des surfaces de 2 000 cm2, 1 000 cm2 ou 400 cm2, un
basculement correspond à 0,1 mm, 0,2 mm ou 0,5 mm de pluie. (Les deux dernières surfaces
sont celles préconisées par l'O.M.M.).
Enregistrement mécanique :
Chaque basculement provoque, par un système d'ancre, l'échappement d'une roue dentée. La
rotation de cette roue entraîne mécaniquement le déplacement d'un stylet inscripteur sur un
cylindre entraîné lui-même par un mouvement d'horlogerie. Ces appareils sont destinés à
l’enregistrement de la hauteur de pluie cumulée en fonction du temps
L'ensemble de l'appareillage est assez volumineux, ce qui nécessite de placer sous la partie
réceptrice un boîtier cylindrique protégeant l'appareillage. L'importance du boîtier perturbe le
vent et affecte donc la mesure de la pluie.
L'intérêt du pluviographe est important car il permet de connaître l'intensité des précipitations
exprimées en millimètres par heure ou par minute, à chaque instant au cours d'une averse. Le
plus connu est le pluviographe à augets basculeurs.
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Bassin versant Mme N.MAKHLOUF
Après chaque installation, il convient d’établir une fiche descriptive du site avec croquis et
photos, ce qui permettra, dans le futur, d’établir les changements survenus sur le site.
Plusieurs pluviomètres et/ou pluviographes sont nécessaires pour étudier la variabilité spatiale
des précipitations. Ces appareils forment ce que l’on appelle un réseau pluviométrique.
3- Pour les zone arides : un appareil pour tous les 1500 à 10 000 km2.
Les règles d’implantation des appareils de mesure ne sont pas toujours faciles à respecter en
particulier en montagne et en forêt. Par ailleurs, si les appareils autonomes peuvent être
installés a priori à n'importe quel point, les pluviomètres imposent de les installer à proximité
de la résidence de l'observateur.
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Bassin versant Mme N.MAKHLOUF
Le choix d'un site est donc un compromis entre des impératifs techniques, économiques et
humains. Il garde donc un côté subjectif important.
Le calcul du nombre de stations requises, fait pour avoir une idée plus juste de la hauteur
moyenne de précipitations sur une région, est un problème statistique :
Lorsque la hauteur moyenne de pluie est calculée à l’aide d’une simple moyenne
arithmétique, on obtient le nombre optimal de pluviomètres dans une région (ou bassin) par
l’équation suivante :
Avec ;
S : écart-type
Avec : 1 n 2
s
2
. xi nx 2
n 1 i 1
Où n : nombre de pluviomètres existants.
Supposons un bassin versant avec 04 pluviomètres tel que montré à la figure suivante :
s s2
30
Bassin versant Mme N.MAKHLOUF
avec : ou
1 n 1 4
x xi x xi x 79.7 54.0 41.2 44.4
1
x 54.83 mm
n i 1 4 i 1 4
4
x
i 1
2
i 79.7 2 54.02 41.22 44.42 12936.9 mm 2
1 n 2
. xi nx 2 s 2 12936.9 4 * 3006.3
1
s2
n 1 i 1 3
s 2 12936.9 12025.31 303.86 mm 2
1
3
Soit :
s 17.43 mm x 54.83 mm
s 17.43
Cv .100 (%) *100 31.8
x 54.83
2 2 Soit 11 stations
C 31.8
N v 10.11
E 10
Le nombre actuel, soit 4 pluviomètres, n’est donc pas suffisant pour évaluer les précipitations
dans l’aire réceptrice avec un pourcentage d’erreur admissible inférieur ou égal à 10 %.
Il est donc nécessaire de prévoir 07 pluviomètres supplémentaires.
Notons également que la lecture immédiate d'un enregistrement permet de détecter une
anomalie de fonctionnement. Les appareils procédant à un stockage sur support magnétique
devront donc de préférence voir ce système doubler d'un enregistrement sur papier ou sur
compteur numérique.
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Bassin versant Mme N.MAKHLOUF
I= h/t
I : intensité moyenne de la pluie [mm/h, mm/min] ou ramenée à la surface [l/s.ha] ;
h : hauteur de pluie de l'averse [mm] ;
t : durée de l'averse [h ou min].
L'intensité des précipitations varie à chaque instant au cours d'une même averse suivant les
caractéristiques météorologiques de celle-ci. Plutôt que de considérer l'averse entière et son
intensité moyenne, on peut s'intéresser aux intensités observées sur des intervalles de temps
au cours desquels on aura enregistré la plus grande hauteur de pluie. On parle alors
d'intensité maximale.
32
Bassin versant Mme N.MAKHLOUF
Le critère de continuité d'un épisode pluvieux varie selon le bassin versant. Généralement,
deux averses sont considérées comme distinctes : (1) si la précipitation H tombant durant
l'intervalle de temps t qui les sépare est inférieure à un certain seuil et (2) si cet intervalle de
temps est lui-même supérieur à une certaine valeur définie compte tenu du type de problème
étudié. En représentant les averses sous forme de hyétogrammes, la problématique de la
séparation des averses se résume comme suit :
Conditions pour la distinction de deux averses consécutives (1) H durant t < seuil (par exemple 2 mm) et (2)
t > durée choisie en fonction du problème (par exemple 1 heure)
Application :
Dépouillement d’un pluviomètre
S=400Cm2
P=20g d’eau= 20 Cm3= H X S= 400 X H => H=20/ 400= 0.05Cm= 0.5m
H=0.5mm
01 Basculement=>0.5mm
02 Basculements=>1mm
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Pmoy=P1+P2+P3+……+PN/N
Avec :
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chaque station pluviométrique. Elle affecte à chaque pluviomètre une zone d'influence dont l'aire,
exprimée en %, représente le facteur de pondération de la valeur locale.
Les différentes zones d'influence sont déterminées par découpage géométrique du bassin sur une carte
topographique. Dans cette méthode, la procédure est la suivante :
Relier les stations de mesure adjacentes entre elles par des droites
Sur chacune de ces droites, on trace des perpendiculaires au centre de chacune d’elles
(médiatrices);
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Les côtés des polygones et/ou la ligne de partage des eaux représentent les limites de
l'aire (et du poids) accordée à chaque station.
Dans chaque polygone, la hauteur de précipitation choisie est celle relevée à la station
située à l'intérieur de celui-ci
Obtenir l’aire délimitée par chaque polygone (par planimétrie).
Les coefficients de pondération se calculent à l’aide de
A .P i i
Pmoy i 1
A
Avec :
Exemple d’application
2 65 0.30 5.5
3 60 0.24 4.4
4 100 0.88 16.4
5 106 0.69 12.8
37
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(5)
(1) (2) (3) (4)
wi.Pi
Aire n° Pi (cm) Aire (km2) % aire
(5)=(2)*(4)/100
1 80 0.06 1.1 0.88
2 65 0.30 5.5 3.58
3 60 0.24 4.4 2.64
38
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La position des pluviomètres ainsi que le tracé des polygones sont indiqués dans la figure
suivante.
La méthode la plus rigoureuse mais qui présente l'inconvénient de demeurer lourde en dépit
des moyens actuels, est fondée sur l'utilisation des isohyètes.
Cette méthode est généralement considérée comme la plus précise pour calculer la hauteur de
précipitation moyenne sur un bassin. Cependant elle a comme hypothèse que le bassin de drainage
ainsi que les bassins adjacents dans certains cas soient pourvus d’un réseau de pluviomètres afin de
pouvoir inscrire sur une carte les hauteurs de précipitation aux endroits où se trouvent les
pluviomètres, de telle sorte que l’on puisse tracer les lignes isohyètes.
Les isohyètes sont des lignes de même pluviosité (isovaleurs de pluies annuelles, mensuelles,
journalières, etc.).
Grâce aux valeurs pluviométriques acquises aux stations du bassin et aux autres stations
avoisinantes, on peut tracer le réseau d'isohyètes.
Grâce aux valeurs pluviométriques acquises aux stations du bassin et aux autres stations
avoisinantes, on peut tracer le réseau d'isohyètes. Le tracé des isohyètes n'est pas unique comme
celui des courbes de niveau. Il doit être dessiné avec le maximum de vraisemblance compte tenu de la
région, du réseau, de la qualité de la mesure, etc.
Il existe aujourd'hui des méthodes automatiques qui effectuent le tracé d'isovaleurs par des
moyens statistiques élaborés (technique de krigeage). Lorsque les courbes isohyètes sont
tracées, la pluie moyenne peut être calculée de la manière suivante :
K
hi hi 1
A .P i i
Avec Pi
Pmoy i 1 2
A
Avec :
Exemple d’application
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drainage sur laquelle sont tracées les lignes isohyètes des hauteurs de précipitation annuelles
moyennes
Les pluviomètres sont indiqués par un point entouré d’un cercle et la hauteur annuelle
moyenne associée y est soulignée.
(2) (3)
(4)
Aire Aire (5)
(1) Précipitatio
comprise à nette entre Volume de précipitation,
Isohyète n
l’intérieur de 2 cm-km2
cm moyenne
l’isohyète isohyètes (5)=(3)*(4)
cm
km2 km2
105 0.79 0.79 106.5 84.14
100 1.52 0.73 102.5 74.83
90 2.57 1.05 95.0 99.75
80 3.47 0.90 85.0 76.50
70 4.50 1.03 75.0 77.25
60 5.18 0.68 65.0 44.20
40 5.39 0.04 50.0 1.80
< 40 5.41 0.02 39.0 0.78
Total 5.41 459.15
459.15
P 84.9 cm
5.41
40
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(20+30+60+82+105) /5 =59,4
Thiessen- Polygonen
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Evapotranspiration
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I. L'évaporation/l'évapotranspiration
L'évaporation est une des composantes fondamentales du cycle hydrologique et son étude est
essentielle pour connaître le potentiel hydrique d'une région ou d'un bassin versant. En
général, des analyses spécifiques d'évaporation devront être faites pour des études de bilan et
de gestion de l'eau par les plantes. Cependant, ces analyses approfondies sont moins
nécessaires pour les études de projets d'aménagement où l'eau est plutôt considérée sous un
aspect d'agent dynamique.
II.1 La Température :
44
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45
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C'est un des appareils qui correspond le mieux aux qualités que l'on
exige d'un atmomètre. L'évaporation se fait à partir d'une surface
poreuse de porcelaine noire de 7,5 cm de diamètre. Cette coupelle
est alimentée en eau à partir d'un réservoir qui sert également à
mesurer la quantité d'eau évaporée.
Les faibles dimensions de l'appareil permettent d'obtenir une faible
inertie thermique, et l'évaporation réduite ne perturbe pas
l'hygrométrie ambiante. Enfin, la couleur noire de la surface
évaporante permet de capter les radiations sur la quasi-totalité du spectre. Cet appareil est
installé sans protection à 2 m du sol, dans une zone représentative.
III.2.2 - Le "Piche"
46
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1.6
i 0.09.T 3 2 a .I 5
100
Avec : T : température moyenne annuelle (mm) ; I : indice thermique égale à la somme des
indices mensuels.
k= coefficient d’ajustement mensuelle.
IV.2 L’évapotranspiration réelle
1. FORMULE DE COUTAGNE
D= P-P2
Avec :
D/ Etr : déficit d'écoulement [mm], Evapotranspiration réelle en mm
INFILTRATION&
ECOULEMENTS
49
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I. L'infiltration qualifie le transfert de l'eau à travers les couches superficielles du sol, lorsque
celui-ci reçoit une averse ou s'il est exposé à une submersion. L'eau d'infiltration remplit en
premier lieu les interstices du sol en surface et pénètre par la suite dans le sol sous l'action de la
gravité.
Le régime d'infiltration i(t), nommé aussi taux d'infiltration, qui désigne le flux d'eau
pénétrant dans le sol en surface. Il est généralement exprimé en mm/h. Le régime
d'infiltration dépend avant tout du régime d'alimentation (irrigation, pluie), de l'état
d'humidité et des propriétés du sol.
L'infiltration cumulative, notée I(t), est le volume total d'eau infiltrée pendant une
période donnée. Elle est égale à l'intégrale dans le temps du régime d'infiltration
Avec :
I(t) : infiltration cumulative au temps t [mm],
i (t) : régime ou taux d'infiltration au temps t [mm/h]
La compaction de la surface du sol due à l'impact des gouttes de pluie ou à d'autres effets
(thermiques et anthropiques) - L'utilisation de lourdes machines agricoles dans les champs
peut par exemple avoir pour conséquence la dégradation de la structure de la couche de
surface du sol et la formation d'une croûte dense et imperméable à une certaine profondeur
50
Bassin versant Mme N.MAKHLOUF
La variabilité spatiale et temporelle de la teneur en eau dans le sol est décrite par des profils
d'infiltration, ou plus généralement profils hydriques, on distingue la distribution verticale
suivante des teneurs en eau dans un sol homogène et lorsque la surface du sol est submergée :
Zone d'humidification
Zone de saturation
Finalement la pluie qui arrive à la surface du sol y pénètre assez régulièrement selon un front
d'humectation qui progresse en fonction des apports, selon le jeu des forces de gravité
51
Bassin versant Mme N.MAKHLOUF
II.1 Généralités
L'écoulement de surface ou ruissellement est constitué par la frange d'eau qui, après
une averse, s'écoule plus ou moins librement à la surface des sols.
L'écoulement de subsurface ou écoulement hypodermique comprend la contribution
des horizons de surface partiellement ou totalement saturés en eau ou celle des nappes
perchées temporairement au-dessus des horizons argileux.
Cependant des crues sont fréquemment observées pour des pluies d'intensité inférieure à la
capacité d'infiltration des sols. Dans ce cas, d'autres processus tel que l'écoulement sur des
surfaces saturées en eau, permettent d'expliquer la formation des écoulements. Des zones de
sol peuvent être saturées soit par contribution de l'eau de subsurface restituée par exfiltration
(d'une nappe perchée par exemple), soit par contribution directe des précipitations tombant
sur ces surfaces saturées.
Il existe ainsi deux modes principaux d'écoulement de surface qui peuvent se combiner :
- l'écoulement par dépassement de la capacité d'infiltration (écoulement
hortonien),
- l'écoulement sur surfaces saturées.
Une partie des précipitations infiltrée chemine quasi horizontalement dans les couches
supérieures du sol pour réapparaître à l'air libre, à la rencontre d'un chenal d'écoulement. Cette
eau qui peut contribuer rapidement au gonflement de la crue est désignée sous le terme
d'écoulement de subsurface (aussi appelé, dans le passé, écoulement hypodermique ou
retardé). La présence d'une couche relativement imperméable à faible profondeur favorise ce
genre d'écoulement.
52
Bassin versant Mme N.MAKHLOUF
Lorsque la zone d'aération du sol contient une humidité suffisante pour permettre la
percolation profonde de l'eau, une fraction des précipitations atteint la nappe phréatique.
L'importance de cet apport dépend de la structure et de la géologie du sous-sol ainsi que du
volume d'eau précipité. L'eau va transiter à travers l' aquifère à une vitesse de quelques
mètres par jour à quelques millimètres par an avant de rejoindre le cours d'eau. Cet
écoulement, est appelé écoulement de base ou écoulement souterrain. A cause des faibles
vitesses de l'eau dans le sous-sol, l'écoulement de base n'intervient que pour une faible part
dans l'écoulement de crue. De plus, il ne peut pas être toujours relié au même événement
pluvieux que l'écoulement de surface et provient généralement des pluies antécédentes.
L'écoulement de base assure en générale le débit des rivières en l'absence de précipitations et
soutient les débits d'étiage (l'écoulement souterrain des régions karstiques fait exception à
cette règle).
L'écoulement par fonte de neige ou de glace domine en règle générale l'hydrologie des régions
de montagne ainsi que celles des glaciers ou celles des climats tempérés froids. Le processus
de fonte des neiges provoque la remontée des nappes ainsi que la saturation du sol. Selon les
cas, il peut contribuer de manière significative à l'écoulement des eaux de surface. Une crue
provoquée par la fonte des neiges dépendra : de l'équivalent en eau de la couverture neigeuse ;
du taux et du régime de fonte et finalement des caractéristiques de la neige.
L'écoulement total Et représente la quantité d'eau qui s'écoule chaque année à l'exutoire d'un
bassin versant considéré. L'écoulement est la somme des différents termes : écoulement
superficiel Es, écoulement hypodermique Eh et écoulement de base (ou écoulement souterrain)
Eb qui résulte de la vidange des nappes. L'écoulement total s'exprime ainsi :
53
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formule de Turc :
P
E TR
2
0,9 P
L2
L = 300 + 25 t + 0,05 t3
ETR : représente l'évapotranspiration réelle (en mm/an) ;
P : la hauteur annuelle de pluie (en mm) ;
T : la température annuelle (en ºC).
Formule de Thornthwaite :
ETP C T
a
Formule de Serra :
I
i 0,09T 3 / 2 a 1,6. 0,5
100
54
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Formule de coutagne :
ETR=D= P –λP2
1
Formule applicable pour 1 <P<
8 2
55
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Hydrométrie
56
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On appelle hydrométrie l'ensemble des techniques de mesures des différents paramètres caractérisant
les écoulements dans les cours d'eau naturels ou artificiels et dans les conduites. Les deux variables
principales qui caractérisentl'écoulementsont :
Le niveau d'eau dans un canal est facilement observable, mais n'est représentatif que de la section
d'observation et peut être soumis à des modifications dans le temps. Seule la variable débit reflète
physiquement le comportement du bassin versant, et peut être interprétée dans le temps et l'espace.
Généralement, on ne dispose pas d'une mesure directe et continue des débits mais d'un enregistrement
des variations de la hauteur d'eau en une section donnée (station hydrométrique). On passe alors de la
courbe des hauteurs d'eau en fonction du temps H=f(t) (appelée limnigramme ) à celle des débits
Q=f(t) (appelée hydrogramme ) par l'établissement d'une courbe de tarage Q=f(H) (Fig1)
57
Bassin versant Mme N.MAKHLOUF
La mesure des hauteurs d'eau (la limnimétrie) ou de la variation d'un plan d'eau s'effectue
généralement de manière discontinue par la lecture d'une règle graduée (échelle limnimétrique) fixée
sur un support. Pour connaître en continu les variations d'un plan d'eau, on utilise des limnigraphes qui
fournissent sur un support un enregistrement continu des variations du niveau d'eau dans la rivière en
fonction du temps (enregistrement graphique sur bande papier,
enregistrement magnétique sur cassette, etc.).
I.1 Le limnimètre
Le limnimètre est l'élément de base des dispositifs de lecture
et d'enregistrement du niveau de l’eau : il est constitué le plus
souvent par une échelle limnimétrique qui est une règle ou
une tige graduée en métal, placée verticalement, et
permettant la lecture directe de la hauteur d'eau à la station.
Le zéro de l'échelle limnimétrique doit être placé au-dessous des plus basses eaux possibles
dans les conditions de creusement maximum du lit dans la section de contrôle, et ce pour ne
pas avoir de cotes négatives.
I.2. Le limnigraphe
Ces appareils ont pour but d'enregistrer les niveaux
d'eau en fonction du temps.Les principaux types de
limnigraphes utilisés actuellement sont :
les limnigraphes à flotteur ;
les limnigraphes à pression ;
les limnigraphes électroniques à capteur
piézo-électrique.
a- Le limnigraphe à flotteur
Le limnigraphe à flotteur est un appareil qui
maintient un flotteur à la surface de l'eau grâce à un contrepoids, par l'intermédiaire d'un câble
et d'une poulie. Le flotteur suit les fluctuations du niveau d'eau, qui sont reportées sur un
graphe solidaire d'un tambour rotatif (à raison d'un tour par 24h ou par semaine ou par mois).
La précision de la mesure est de 5 mm environ.
b- Le limnigraphe "bulle à bulle"
Le limnigraphe à pression ou "bulle à bulle", mesure les
variations de pression causées par les changements de niveau
d'eau. Cet appareil comprend une bonbonne de gaz comprimé,
un dispositif de contrôle de pression et un tube immergé relié à
la bonbonne. Un débit d'air constant sous pression est envoyé
au fond de la rivière. Par un manomètre à mercure, on mesure
la pression de l'air dans le tube qui est proportionnelle à la
hauteur d'eau au-dessus de la prise installée dans la rivière.
58
Bassin versant Mme N.MAKHLOUF
Le débit instantané, Q, est le volume d’eau passant à travers la section d'un cours d'eau
pendant une unité de temps :
Pour mesurer le débit d'un écoulement naturel (cours d'eau, canal, dérivation...), il existe quatre
grandes catégories de méthodes.
Toutes ces méthodes de mesures des débits nécessitent généralement un régime d'écoulement en
régime fluvial, sauf les jaugeages chimiques, qui sont appropriés en cas d'écoulement torrentiel.
Rappelons que la vitesse d'écoulement n'est jamais uniforme dans la section transversale d'un cours
d'eau. Le principe de cette méthode consiste donc à calculer le débit à partir du champ de vitesse
59
Bassin versant Mme N.MAKHLOUF
déterminé dans une section transversale du cours d'eau (en un certain nombre de points, situés le long
de verticales judicieusement réparties sur la largeur du cours d'eau). Parallèlement à cette exploration
du champ de vitesse, on relève le profil en travers du cours d'eau en mesurant sa largeur et en
effectuant des mesures de profondeur.
Le débit Q [m3/s] s'écoulant dans une section d'écoulement S [m2] d'une rivière peut être défini à partir
de la vitesse moyenne V [m/s] perpendiculaire à cette section par la relation :
Q = V ´ S.
La section d'écoulement peut être évaluée en relevant la profondeur d'eau en diverses verticales
réparties régulièrement sur toute la largeur. Plusieurs méthodes permettent de déterminer la vitesse
moyenne de l'eau.
La vitesse d'écoulement est mesurée en chacun des points à partir de la vitesse de rotation de l'hélice
située à l'avant du moulinet (nombre de tours n par unité de temps). La fonction v = f (n) est établie par
une opération d'étalonnage (courbe de tarage du moulinet). Suivant le mode opératoire adopté pour le
jaugeage, le moulinet peut être monté sur une perche rigide ou sur un lest profilé appelé "saumon"
60
Bassin versant Mme N.MAKHLOUF
Dans le cas du montage sur perche, le moulinet peut être manœuvré de deux manières :
directement par l'opérateur placé dans l'écoulement (jaugeage à gué), la perche reposant sur le
fond du lit du cours d'eau. Cette méthode est utilisable dans des sections de profondeur
inférieure à 1 mètre et avec des vitesses d'écoulement inférieures à 1 m/s.
à partir d'une passerelle, la perche étant suspendue à un support permettant les déplacements
verticaux.
Les différents modes opératoires du jaugeage au moulinet monté sur un lest sont présentés dans le
tableau.1.
Tableau .1. – Méthodes et limites des différents modes opératoires du jaugeage au moulinet
monté sur un lest.
Mesures à partir de stations téléphériques Lorsque les vitesses à mesurer dépassent 3 m/s.
Mesures à partir d'un bateau mobile Lorsque la rivière est large (> 200 m), uniforme et
sans présence de hauts-fonds afin d'y manœuvrer
facilement.
61
Bassin versant Mme N.MAKHLOUF
Déterminer les débits unitaires q pour chaque verticale (calcul par planimétrage) :
m s
y
v( y )dy
2
q
0
vertical.
62
Bassin versant Mme N.MAKHLOUF
Dans les cours d’eau naturels, la courbe de tarage est établie à l’aide de profils de vitesses
mesurés.
Lorsque le jaugeage au moulinet ne peut pas être effectué en raison de vitesses et de profondeurs
excessives ou au contraire trop faibles, ou de la présence de matériaux en suspension, il est possible de
mesurer la vitesse d'écoulement au moyen de flotteurs . Il s'agit dans cette méthode de mesurer
uniquement des vitesses de surface, ou plus exactement les vitesses dans la tranche superficielle de
l'écoulement (les 20 premiers centimètres environ).
Les flotteurs peuvent être soit artificiels (bouteilles en plastiques) soit naturels (arbres, grosses
branches, etc.). Le déplacement horizontal d'un flotteur de surface durant un temps t permet de
déterminer la vitesse de l'écoulement de surface. Plusieurs mesures de vitesse du flotteur doivent être
réalisées. La moyenne de ces mesures est ensuite multipliée par un coefficient approprié pour obtenir
la vitesse moyenne de l'élément de section. En général, la vitesse moyenne dans la section est de
l'ordre de 0,4 à 0,9 fois la vitesse de surface.
Cette méthode donne de bonnes approximations du débit, parfois suffisantes pour les études
envisagées.
63
Bassin versant Mme N.MAKHLOUF
débit, supposé constant le long du tronçon, concerné pendant la durée de la mesure. On a la relation
suivante dans laquelle le rapport C1 / C2 représente la dilution :
C1
Q k .
C
2
Q : débit du cours d'eau [l/s] ;
C1 : concentration de la solution injectée dans le cours d'eau [g/l] ;
C 2 : concentration de la solution restante dans des échantillons prélevés à l'aval du point d'injection
dans le cours d'eau [g/l] ;
k : coefficient caractéristique du procédé et du matériel utilisé
Les conditions suivantes sont nécessaires pour que les méthodes par intégration ou dilution
puissent être appliquée :
64
Bassin versant Mme N.MAKHLOUF
Souvent la pluie est plus intense au début qu’à La fin d’une averse, ce qui conduirait à
penser que la concavité de la courbe de concentration est tournée vers le bas
En fait, c’est le contraire qu’on observe car, contrairement aux hypothèses de LINSLEY, les
BV sont loin d’être homogènes, et la partie de la pluie qui ruisselle est loin d’être constante
Plus on s’éloigne de l’exutoire du BV, plus la pente moyenne du terrain est grande (sur le
relief), plus les vitesses d’écoulement sont importantes et le débit à l’exutoire va augmenter
avec le temps.
Quant à l’infiltration et au stockage, leur influence est prépondérante au début de l’averse, le
ruissellement a donc tendance à augmenter avec le temps. Ces deux facteurs expliquent que la
courbe de concentration présente une concavité vers le haut, sauf près de la pointe
2- la pointe de l’hydrogramme
Celle-ci dépend du volume de l’averse (intensité x durée). En cas de distribution non homogène d’une
averse, c’est le volume de l’averse à l’endroit où l’intensité est la plus forte qui détermine le débit de
pointe
Les hydrogrammes ont souvent plusieurs pointes qui correspondent à une succession d’averses. On
peut additionner les hydrogrammes afférents à chacune de ces averses pour construire un
hydrogramme résultant
Contrairement aux parties précédentes de l’hydrogramme, la courbe de décrue peut être considérée
comme constante pour un bassin donné : sa forme est relativement indépendante de l’averse.
Elle traduit en effet l’écoulement de l’eau accumulée dans le bassin après la fin de l’averse. Elle
dépend donc des caractéristiques du bassin et du volume d’eau en rétention dans le bassin au temps
considéré.
La courbe de décrue, par définition, représente l’écoulement par ruissellement de surface, de la partie
de l’averse non infiltrée. On peut donc faire l’hypothèse qu’à tout moment le débit à l’exutoire est
proportionnel au débit précédent
Qt Q0 * er t
Ou ;r est le coefficient de décrue (coefficient de tarissement), dépendant des caractéristiques du
bassin versant ;Qt :débt au temps t ; Q0 : débit initial au temps t0 . On peut écrire l’équation ; sous la
forme :
ln Qt ln Q0 r t
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Bassin versant Mme N.MAKHLOUF
Qui permet de calculer le coefficient de décrue r en traçant la courbe de décrue sur du papier semi-
log.
Définitions des différentes parties de la courbe, il faut associer des notions liées au temps
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