Marché LOULED SETTAT

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ROYAUME DU MAROC

MINISTERE DE L’INTERIEUR
WILAYA DE LA REGION DE CASABLANCA SETTAT

Régie Autonome de Distribution


d’Eau et d’Electricité de la Chaouia
R.A.D.E.E.C

APPEL D’OFFRES N° 05A/19

TRAVAUX DE REQUALIFICATION, EXTENTION ET RENFORCEMENT DES


RESEAUX D’ASSAINISSEMENT LIQUIDE A LA COMMUNE DE LOULED
PROVINCE DE SETTAT
APPEL D'OFFRES OUVERT N° 05A/19

TRAVAUX DE REQUALIFICATION, EXTENTION ET RENFORCEMENT DES


RESEAUX D’ASSAINISSEMENT LIQUIDE A LA COMMUNE DE LOULED
PROVINCE DE SETTAT

Pièces constitutives du présent document

Pièce 1 : REGLEMENT DE LA CONSULTATION (RC)

Annexes

Pièce 2 : CAHIER DE PRESCRIPTIONS SPÉCIALES (CPS)

Chapitre I : CLAUSES ADMINISTRATIVES GENERALES (CCAG)


Chapitre II : CAHIER DES PRESCRIPTIONS TECHNIQUES

Pièce 3 : BORDEREAU DES PRIX-DETAIL ESTIMATIF


Pièce I :

REGLEMENT DE LA CONSULTATION

RÈGLEMENT DE LA CONSULTATION

SOMMAIRE

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ARTICLE 1 : OBJET DU REGLEMENT DE LA CONSULTATION
ARTICLE 2 : NATURE ET PRIX DU MARCHÉ
ARTICLE 3 : MAITRE D’OUVRAGE
ARTICLE 4 : CONTENU DU DOSSIER D’APPEL D’OFFRES
ARTICLE 5 : LANGUE D’ETABLISSEMENT DES PIECES ET DES OFFRES
ARTICLE 6 : MONNAIE DE FORMULATION DES OFFRES
ARTICLE 7: REUNION OU VISITE DES LIEUX
ARTICLE 8 : INFORMATION ET DEMANDE D’ECLAIRCISSEMENTS
ARTICLE 9 : CONDITIONS REQUISES DES CONCURRENTS
ARTICLE 10 : GROUPEMENT
ARTICLE 11 : SOUS-TRAITANCE
ARTICLE 12 : COUT DE PREPARATION DE L’OFFRE
ARTICLE 13 : DOCUMENTS CONSTITUTIFS DE L’OFFRE ET PIECES A FOURNIR PAR LES
CANDIDATS
ARTICLE 14 : CAUTIONNEMENT PROVISOIRE
ARTICLE 15 : PRESENTATION DES DOSSIERS DES CONCURRENTS
ARTICLE 16 : DEPOT DES PLIS DES CONCURRENTS
ARTICLE 17: RETRAIT DES PLIS
ARTICLE 18 : DELAI DE VALIDITE DES OFFRES
ARTICLE 19 : OUVERTURE DES PLIS DES CONCURRENTS EN SEANCE PUBLIQUE
ARTICLE 20 : OUVERTURE DES ENVELOPPES CONTENANT LES OFFRES FINANCIERES EN
PUBLIC
ARTICLE 21 : EVALUATION DES OFFRES DES CONCURRENTS A HUIS CLOS
ARTICLE 22 : OFFRE EXCESSIVE OU ANORMALEMENT BASSE
ARTICLE 23 : RECLAMATIONS DES CONCURRENTS
ARTICLE 24 : MESURES COERCITIVES
ARTICLE 25 : ANNULATION D’UN APPEL D’OFFRES
ARTICLE 26 : RESULTATS DEFINITIFS DE L’APPEL D’OFFRES
ARTICLE 27 : APPROBATION DU MARCHE
ARTICLE 28 : DELAI DE NOTIFICATION DE L’APPROBATION

ARTICLE 1 : OBJET DU REGLEMENT DE LA CONSULTATION


Le présent règlement de la consultation concerne un appel d’offres ouvert sur offres des prix
ayant pour objet : Travaux de requalification, extension et renforcement des
réseaux d’assainissement liquide à la commune de LOULED - Province de
Settat.
ARTICLE 2 : NATURE ET PRIX DU MARCHÉ
Le marché sera de type à prix unitaires.

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ARTICLE 3 : MAITRE D’OUVRAGE
Le maître d’ouvrage du marché qui sera passé suite au présent appel d’offres est la RADEEC
ARTICLE 4 : CONTENU DU DOSSIER D’APPEL D’OFFRES
Le dossier d'appel d'offres comprend les documents énumérés ci-après :
 Copie de l’avis de l’Appel d’Offres ;
 Le Cahier des Prescriptions Spéciales (C.P.S.) ;
 Le bordereau des prix – détail estimatif ;
 Le présent Règlement de la Consultation ;
 Les modèles de l’acte d’engagement et de la déclaration sur l’honneur ;
 Les plans et les documents techniques
ARTICLE 5 : LANGUE D’ETABLISSEMENT DES PIECES ET DES OFFRES
Tous les documents constitutifs de l’offre, ainsi que toute correspondance et tous documents
concernant la soumission, échangés entre le soumissionnaire et la RADEEC sont rédigés en
français ou en arabe. Les documents complémentaires et tout document imprimé fournis par
le soumissionnaire peuvent être rédigés dans une autre langue à condition d'être
accompagnés d'une traduction exacte des passages concernant la soumission dans la langue
française, auquel cas, aux fins d'interprétation de l’offre, seule la traduction en français fait
foi.
ARTICLE 6 : MONNAIE DE FORMULATION DES OFFRES
Conformément aux dispositions de l’article 18 paragraphe 3 du règlement de passation des
marchés publics de la RADEEC, le Dirham est la monnaie dans laquelle doivent être exprimés
les prix des offres présentées par les concurrents.
ARTICLE 7: REUNION OU VISITE DES LIEUX
Le maître d’ouvrage peut prévoir une réunion ou une visite des lieux dans les conditions
prévues au (j) du paragraphe I-1 de l’article 20 du règlement de passation des
marchés publics de la RADEEC.
Lorsqu'il est procédé à une réunion ou visite des lieux, le maître d'ouvrage dresse un procès-
verbal mentionnant les demandes d'éclaircissement et les réponses formulées lors de cette
réunion ou visite. Ce procès-verbal est publié dans le portail des marchés publics et
communiqué à l'ensemble des concurrents ainsi qu'aux membres de la commission d'appel
d'offres et ce par lettre recommandée avec accusé de réception, par fax confirmé ou par tout
autre moyen de communication donnant date certaine.
Les concurrents qui n'ont pas assisté à la réunion ou qui n'ont pas participé à la visite des
lieux ne sont pas admis à élever de réclamation sur le déroulement de la réunion ou de la
visite des lieux tels que relatés dans le procès-verbal qui leur a été communiqué ou mis à leur
disposition par le maître d'ouvrage.

A l’issue de cette visite des lieux et dès la remise de son offre, le soumissionnaire est réputé
avoir une parfaite connaissance des travaux projetés et des conditions de leur réalisation et
ne pourra se prévaloir d’une quelconque méconnaissance susceptible d'impliquer une
modification du montant de son offre.

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ARTICLE 8 : INFORMATION ET DEMANDE D’ECLAIRCISSEMENTS
Tout concurrent peut demander au maître d'ouvrage, par courrier porté avec accusé de
réception, par lettre recommandée avec accusé de réception, par fax confirmé ou par voie
électronique de lui fournir des éclaircissements ou renseignements concernant l'appel
d'offres ou les documents y afférents. Cette demande n'est recevable que si elle parvient au
maître d'ouvrage au moins sept (7) jours avant la date prévue pour la séance d'ouverture des
plis.
Le maître d’ouvrage doit répondre à toute demande d’information ou d’éclaircissement
reçue dans les sept (7) jours suivant la date de sa réception. Toutefois, lorsque ladite
demande intervient entre le dixième et le septième jour précédant la date de la séance
d’ouverture des plis, la réponse doit intervenir au plus tard trois (3) jours avant la date de la
séance d’ouverture des plis.
Tout éclaircissement ou renseignement, fourni par le maître d'ouvrage à un concurrent à la
demande de ce dernier, doit être communiqué le même jour et dans les mêmes conditions
aux autres concurrents ayant retiré ou ayant téléchargé le dossier d'appel d'offres et ce par
lettre recommandée avec accusé de réception, par fax confirmé ou par voie électronique. Il
est également mis à la disposition de tout autre concurrent dans le portail des marchés
publics et communiqué aux membres de la commission d'appel d'offres.
Si des modifications sont introduites dans le dossier d’appel d’offres, conformément aux
dispositions du paragraphe 7 de l’article 19 du règlement de passation des marchés publics
de la RADEEC, elles seront communiquées à tous les concurrents ayant retiré ou téléchargé
ledit dossier et introduites dans les dossiers mis à la disposition des autres concurrents.
ARTICLE 9 : CONDITIONS REQUISES DES CONCURRENTS
Peuvent valablement participer et être attributaires du marché, dans le cadre des procédures
prévues par le présent règlement, les personnes physiques ou morales, qui :
 justifient des capacités juridiques, techniques et financières requises ;
 sont en situation fiscale régulière, pour avoir souscrit leurs déclarations et réglé les
sommes exigibles dûment définitives ou, à défaut de règlement, constitué des
garanties jugées suffisantes par le comptable chargé du recouvrement, et ce
conformément à la législation en vigueur en matière de recouvrement ;
 sont affiliées à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale ou à un régime particulier de
prévoyance sociale, et souscrivent de manière régulière leurs déclarations de salaires
et sont en situation régulière auprès de ces organismes.
Ne sont pas admises à participer à cet appel d’offres :
 les personnes en liquidation judiciaire ;
 les personnes en redressement judiciaire, sauf autorisation spéciale délivrée par
l'autorité judiciaire compétente ;
 les personnes ayant fait l'objet d'une exclusion temporaire ou définitive prononcée
dans les conditions fixées par l'article 142 du règlement de passation des marchés
publics de la RADEEC;
 Les personnes qui représentent plus d’un concurrent dans une même procédure
d’Appel d’Offres ;
 les concurrents ayant contribué à préparer tout ou partie du dossier de consultation ;
 les concurrents ayant un lien spécifique avec d’autres soumissionnaires de nature à
fausser la concurrence.

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ARTICLE 10 : GROUPEMENT
Les concurrents peuvent, de leur propre initiative, constituer des groupements pour
présenter une offre unique. Le groupement peut être soit conjoint soit solidaire.
A. - GROUPEMENT CONJOINT:
Le groupement est dit "conjoint" lorsque chacun des mem bres du groupement, s'engage à
exécuter une ou plusieurs parties distinctes tant en définition qu'en rémunération des
prestations objet du marché.
L'un des membres du groupement, désigné dans l'acte d'engagement comme mandataire,
représente l'ensemble des membres vis-à-vis du maître d'ouvrage.
Ce mandataire est également solidaire de chacun des membres du groupement pour ses
obligations contractuelles à l'égard du maître d'ouvrage pour l'exécution du marché.
Chaque membre du groupement conjoint, y compris le mandataire, doit justifier
individuellement les capacités juridiques, techniques et financières requises pour la
réalisation des prestations pour lesquelles il s'engage.
Le groupement conjoint doit présenter un acte d'engagement unique qui indique le montant
total du marché et précise la ou les parties des prestations que chacun des membres du
groupement conjoint s'engage à réaliser.
B - GROUPEMENT SOLIDAIRE :
Le groupement est dit "solidaire" lorsque tous ses membres s'engagent solidairement vis-à-
vis du maître d'ouvrage pour la réalisation de la totalité du marché.
L'un des membres du groupement désigné dans l'acte d'engagement comme mandataire
représente l'ensemble des membres vis-à-vis du maître d'ouvrage et coordonne l'exécution
des prestations par tous les membres du groupement.
Le groupement solidaire doit présenter un acte d'engagement unique qui indique le montant
total du marché et l'ensemble des prestations que les membres du groupement s'engagent
solidairement à réaliser, étant précisé que cet acte d'engagement peut, le cas échéant,
indiquer les prestations que chacun des membres s'engage à réaliser dans le cadre dudit
marché.
Les membres du groupement solidaire, y compris le mandataire, doivent justifier
individuellement les capacités juridiques exigées.
Les capacités financières et techniques du groupement solidaire sont jugées sur la base
d’une mise en commun des moyens humains, techniques et financiers de l’ensemble de ses
membres pour satisfaire de manière complémentaire et cumulative les exigences fixées à cet
effet dans le cadre de la procédure de passation de marché.
C - DISPOSITIONS COMMUNES AUX GROUPEMENTS CONJOINT ET SOLIDAIRE :
Le cahier des prescriptions spéciales, l'offre financière et le cas échéant l'offre technique
présentés par un groupement sont signés soit par l'ensemble des membres du groupement,
soit seulement par le mandataire si celui-ci justifie des habilitations sous forme de
procurations légalisées pour représenter les membres du groupement lors de la procédure
de passation du marché.

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Un même concurrent ne peut présenter plus d'une offre dans le cadre d'une même
procédure de passation des marchés publics que ce soit en agissant à titre individuel ou en
tant que membre d'un groupement.
Chaque groupement doit présenter, parmi les pièces du dossier administratif, une copie
légalisée de la convention de la constitution du groupement. Cette convention doit être
accompagnée d'une note indiquant notamment l'objet de la convention, la nature du
groupement, le mandataire, la durée de la convention, la répartition des prestations, le cas
échéant.
En cas de groupement, le cautionnement provisoire et le cautionnement définitif peuvent
être souscrits sous l'une des formes suivantes :
a) Au nom collectif du groupement ;
b) Par un ou plusieurs membres du groupement pour la totalité du cautionnement ;
c) En partie par chaque membre du groupement de telle sorte que le montant du
cautionnement soit souscrit en totalité.
Dans les cas prévus aux b) et c) ci-dessus, le récépissé du cautionnement provisoire et
définitif ou l'attestation de la caution personnelle et solidaire en tenant lieu doivent préciser
qu'ils sont délivrés dans le cadre d'un groupement et, en cas de défaillance, le montant dudit
cautionnement reste acquis au maître d’ouvrage abstraction faite du membre défaillant.
ARTICLE 11 : SOUS-TRAITANCE
La sous-traitance est un contrat écrit par lequel le titulaire confie l'exécution d'une partie de
son marché à un tiers.
Le titulaire choisit librement ses sous-traitants sous réserve qu'il notifie au maître d'ouvrage
la nature des prestations qu'il envisage de sous-traiter, ainsi que l'identité, la raison ou la
dénomination sociale et l'adresse des sous-traitants et une copie certifiée conforme du
contrat précité.
Les sous-traitants doivent satisfaire aux conditions requises des concurrents prévues à
l'article 9 ci-dessus.
Le maître d'ouvrage peut exercer un droit de récusation par lettre motivée, dans un délai de
quinze (15) jours à compter de la date de l'accusé de réception, notamment lorsque les sous-
traitants ne remplissent pas les conditions prévues à l'article 9 ci-dessus.
Le titulaire demeure personnellement responsable de toutes les obligations résultant du
marché tant envers le maître d'ouvrage que vis-à-vis des ouvriers et des tiers.
Le maître d'ouvrage ne se reconnaît aucun lien juridique avec les sous-traitants.
En aucun cas, la sous-traitance ne peut ni dépasser cinquante pour cent (50 %) du montant
du marché, ni porter sur le lot ou le corps d’état principal du marché ni porter sur les parties
du marché qui sont la spécialité du titulaire et qui lui sont confiées en raison de ses moyens
et de son expérience professionnelle.

ARTICLE 12 : COUT DE PREPARATION DE L’OFFRE


Le candidat prendra en charge tous les frais afférents à la préparation et à la présentation de
son offre. La RADEEC ne sera en aucun cas responsable de ces coûts ni tenue de les payer de
quelque façon que se déroule le processus d’appel d’offres et quel que soit le résultat.

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ARTICLE 13 : DOCUMENTS CONSTITUTIFS DE L’OFFRE ET PIECES A FOURNIR PAR LES
CANDIDATS
Chaque concurrent est tenu de présenter les dossiers suivants :

A- Le dossier administratif qui comprend :


1- Pour chaque concurrent, au moment de la présentation des offres :
a- une déclaration sur l'honneur, en un exemplaire unique, qui doit comporter les
mentions prévues à l’article 26 du règlement des marchés de la Régie.
b- l’original du récépissé du cautionnement provisoire ou l'attestation de la caution
personnelle et solidaire en tenant lieu, le cas échéant ;
c- pour les groupements, une copie légalisée de la convention constitutive du
groupement prévue à l’article 9 ;
2 - Pour le concurrent auquel il est envisagé d’attribuer le marché, dans les conditions
fixées à l’article 40 du règlement des marchés de la Régie :
a- la ou les pièces justifiant les pouvoirs conférés à la personne agissant au nom du
concurrent. Ces pièces varient selon la forme juridique du concurrent :
- s'il s'agit d'une personne physique agissant pour son propre compte, aucune
pièce n'est exigée ;
- s'il s'agit d'un représentant, celui-ci doit présenter selon le cas :
 Une copie conforme de la procuration légalisée lorsqu'il agit au nom
d'une personne physique ;
 Un extrait des statuts de la société et/ou le procès-verbal de l'organe
compétent lui donnant pouvoir selon la forme juridique de la société,
lorsqu'il agit au nom d'une personne morale ;
 L'acte par lequel la personne habilitée délègue son pouvoir à une tierce
personne, le cas échéant.
b- une attestation ou sa copie certifiée conforme à l’originale délivrée depuis moins
d'un an par l'Administration compétente du lieu d'imposition certifiant que le
concurrent est en situation fiscale régulière ou à défaut de paiement qu'il a
constitué les garanties prévues à l'article 8. Cette attestation doit mentionner
l'activité au titre de laquelle le concurrent est imposé;
c- une attestation ou sa copie certifiée conforme à l’originale délivrée depuis moins
d'un an par la Caisse Nationale de Sécurité Sociale certifiant que le concurrent est
en situation régulière envers cet organisme conformément aux dispositions
prévues à cet effet à l'article 8 ou de la décision du ministre chargé de l’emploi ou
sa copie certifiée conforme à l’originale, prévue par le dahir portant loi n° 1-72-184
du 15 Joumada II 1392 (27 juillet 1972) relatif au régime de sécurité sociale
assortie de l’attestation de l’organisme de prévoyance sociale auquel le concurrent
est affilié et certifiant qu’il est en situation régulière vis-à-vis dudit organisme.
La date de production des pièces prévues aux b) et c) ci-dessus sert de base pour
l’appréciation de leur validité.
d- le certificat d'immatriculation au registre de commerce pour les personnes

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assujetties à l'obligation d'immatriculation conformément à la législation en
vigueur;
e- l'équivalent des attestations visées aux paragraphes b, c et d ci-dessus, délivrées
par les administrations ou les organismes compétents de leurs pays d'origine ou de
provenance pour les concurrents non installés au Maroc.
A défaut de la délivrance de tels documents par les administrations ou les organismes
compétents de leur pays d'origine ou de provenance, lesdites attestations peuvent être
remplacées par une attestation délivrée par une autorité judiciaire ou administrative du
pays d’origine ou de provenance certifiant que ces documents ne sont pas produits.
Lorsque le concurrent est un établissement public, il doit fournir :
- En plus des pièces prévues à l’alinéa 1) ci-dessus, une copie du texte l’habilitant à exécuter
les prestations objet du marché ;
- S’il est retenu pour être attributaire du marché, les pièces prévues aux b) et c) de l’alinéa 2)
ci-dessus.
B. Le dossier technique qui comprend :
 Une note indiquant les moyens humains et techniques du concurrent, le lieu, la date,
la nature et l'importance des prestations qu'il a exécutées ou à l'exécution desquelles
il a participé, pour des fournitures similaires.
 Les attestations ou leurs copies certifiées conformes à l’originale, des prestations
objets du présent appel d’offres, délivrées par les maîtres d’ouvrage publics ou privés
ou par les hommes de l'art sous la direction desquels le concurrent a exécuté lesdites
prestations. Chaque attestation précise notamment la nature des prestations, leur
montant et l’année de réalisation ainsi que le nom et la qualité du signataire et son
appréciation.

Dans le cas de références techniques réalisées dans le cadre d’un groupement,


l’attestation doit indiquer la nature des prestations réalisées par chaque membre ainsi
que sa quote-part.
En cas de groupement le dossier technique sera produit par chaque membre du
groupement.
C. Le CPS, y compris les modifications éventuelles, paraphé et signé.
D. L’offre financière qui comprend :
a- l'acte d'engagement par lequel le concurrent s'engage à réaliser les prestations objet
du marché conformément aux conditions prévues aux cahiers des charges et moyennant
un prix qu'il propose. Il est établi en un seul exemplaire.
Cet acte d’engagement dûment rempli, et comportant le relevé d'identité bancaire (RIB), est
signé par le concurrent ou son représentant habilité, sans qu'un même représentant puisse
représenter plus d'un concurrent à la fois pour le même marché.
Lorsque l’acte d’engagement est souscrit par un groupement tel qu'il est défini à l'article 9, il
doit être signé soit par chacun des membres du groupement; soit seulement par le

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mandataire si celui-ci justifie des habilitations sous forme de procurations légalisées pour
représenter les membres du groupement lors de la procédure de passation du marché.
b- le bordereau des prix et le détail estimatif des prix.
Le montant total de l'acte d'engagement doit être libellé en chiffres et en toutes lettres.
Les prix unitaires du bordereau des prix, du détail estimatif des prix doivent être libellés en
chiffres.
Le montant total du détail estimatif des prix ou du bordereau des prix-détail estimatif doit
être libellé en chiffres.

ARTICLE 14 : CAUTIONNEMENT PROVISOIRE


Les soumissionnaires seront tenus de remettre à la Régie avec leur soumission, un
cautionnement provisoire d’un montant de : 100 000.00 dirhams.
Il sera restitué après le jugement de l’appel d’offres pour les soumissionnaires non retenus.
Pour le(s) soumissionnaire(s) retenu(s) le cautionnement provisoire, avant d’être restitué
sera remplacé par un cautionnement définitif.
Conformément à l’article 21 du règlement des marchés de la RADEEC, le cautionnement
provisoire reste acquis à la Régie dans les cas suivants :
a. Si le soumissionnaire retire son offre pendant la période de sa validité ;
b. Si un membre d’un groupement se désiste pendant la période de validité de son offre ;
c. Si la déclaration sur l’honneur du soumissionnaire s’avère inexacte, par la production de
faux renseignements ou pièces falsifiées ou autres ;
d. Si le soumissionnaire ayant présenté l’offre la plus avantageuse ne produit pas, dans le
délai prescrit, les pièces du dossier administratif ;
e. Si le soumissionnaire n’accepte pas les corrections à porter à l’acte d’engagement ;
f. Si le soumissionnaire modifie son offre financière ;
g. Si l’attributaire se désiste pendant le délai de validité de son offre ;
h. Si le titulaire ne produit pas le cautionnement définitif dans le délai réglementaire ;
Si le titulaire refuse de signer le marché.
ARTICLE 15 : PRESENTATION DES DOSSIERS DES CONCURRENTS
1- Le dossier à présenter par chaque concurrent est mis dans un pli fermé portant les
mentions suivantes :
 Le nom et l'adresse du concurrent ;
 L’objet du marché
 La date et l'heure de la séance d'ouverture des plis ;
 L’avertissement que "le pli ne doit être ouvert que par le président de la
commission d'appel d'offres lors de la séance publique d'ouverture des plis".
2- Ce pli contient deux enveloppes distinctes:
a) La première enveloppe contient les pièces des dossiers administratif et technique, le
cahier des prescriptions spéciales paraphé et signé par le concurrent ou la personne
habilitée par lui à cet effet. Cette enveloppe doit être fermée et porter de façon
apparente la mention "dossiers administratif et technique";
b) La deuxième enveloppe contient l'offre financière. Elle doit être fermée et porter de
façon apparente la mention "offre financière".
3- Les deux enveloppes visées ci-dessus indiquent de manière apparente :

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 Le nom et l'adresse du concurrent ;
 L’objet du marché et, le cas échéant, l'indication du ou des lots concernés ;
 La date et l'heure de la séance d'ouverture des plis.
ARTICLE 16 : DEPOT DES PLIS DES CONCURRENTS
Les plis sont, au choix des concurrents :

1- soit déposés, contre récépissé, dans le bureau du maître d'ouvrage indiqué dans l'avis
d'appel d'offres;
2- soit envoyés, par courrier recommandé avec accusé de réception, au bureau précité;
3- soit remis, séance tenante, au président de la commission d'appel d'offres au début de la
séance, et avant l'ouverture des plis;
Le délai pour la réception des plis expire à la date et à l'heure fixées par l'avis d'appel d'offres
pour la séance d'ouverture des plis.
Les plis déposés ou reçus postérieurement au jour et à l'heure fixés ne sont pas admis.
ARTICLE 17 : RETRAIT DES PLIS
Tout pli déposé ou reçu peut être retiré antérieurement au jour et à l'heure fixés pour la
séance d'ouverture des plis.
Le retrait du pli fait l'objet d'une demande écrite et signée par le concurrent ou son
représentant dûment habilité et adressée au maître d’ouvrage.
Les concurrents ayant retiré leurs plis peuvent présenter de nouveaux plis dans les conditions
prévues à l'article 17 ci-dessus.
ARTICLE 18 : DELAI DE VALIDITE DES OFFRES
Les concurrents restent engagés par leurs offres pendant un délai de soixante-quinze (75)
jours, à compter de la date de la séance d'ouverture des plis.
Si la commission d'appel d'offres estime ne pas être en mesure d'effectuer son choix pendant
le délai prévu ci-dessus, le maître d'ouvrage saisit les concurrents, avant l'expiration de ce
délai par lettre recommandée avec accusé de réception, par fax confirmé ou par tout autre
moyen de communication pouvant donner date certaine, et leur propose une prorogation
pour un nouveau délai qu’il fixe. Seuls les concurrents ayant donné leur accord par lettre
recommandée avec accusé de réception adressée au maître d'ouvrage, avant la date limite
fixée par ce dernier, restent engagés pendant ce nouveau délai.
ARTICLE 19 : OUVERTURE DES PLIS DES CONCURRENTS EN SEANCE PUBLIQUE
1- La séance d’ouverture des plis des concurrents est publique. Elle se tient au lieu, au jour et
à l'heure prévus par le dossier d’appel d’offres; si ce jour est déclaré férié ou chômé, la
réunion se tient le jour ouvrable suivant à la même heure.
2- Le président de la commission ouvre la séance et invite les concurrents présents qui
n’auraient pas déposé leurs plis à les remettre séance tenante. Il invite ensuite, les
concurrents qui se sont rendus compte que leurs dossiers sont incomplets, à produire les
pièces manquantes sous enveloppe fermée précisant la nature des pièces manquantes et
arrête définitivement la liste des plis reçus. Aucun dépôt ou retrait de pli ou de complément
de pièces n’est accepté après l’accomplissement de cette formalité.
Il s’assure de la présence des membres dont la présence est obligatoire.

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En cas d’absence de l’un de ces membres et après avoir accompli les formalités visées à
l’alinéa premier du présent paragraphe ci-dessus, le président invite les membres présents à
parapher les plis reçus à cheval sur les rabats et sur les parties sur lesquelles ils s'appliquent ;
ces plis doivent rester fermés et mis en lieu sûr jusqu'à leur ouverture.

Le président reporte la séance d’ouverture des plis de quarante-huit (48) heures et informe
les concurrents et les membres de la commission du lieu, de la date et l’heure prévues pour
la reprise de la séance publique de l’ouverture des plis. Il demande au maitre d’ouvrage de
convoquer, par écrit, le ou les membres absents en précisant le lieu, la date et l’heure de la
reprise de la séance publique de l’ouverture des plis.
3- Le président remet ensuite, ou à la reprise de la séance en cas de report prévus ci-dessus,
aux membres de la commission le support écrit contenant l'estimation du coût des
prestations établie conformément à l'article 5 du règlement de passation des marchés
publics de la RADEEC. Les membres de la commission paraphent toutes les pages dudit
support. Ce support doit être conservé par le président avec le dossier d’appel d’offres.
4- Le président annonce, à haute voix, les journaux, les références de publication au portail
des marchés publics et, le cas échéant, les autres supports dans lesquels l'avis d'appel
d'offres a été publié.
5- Le président demande aux membres de la commission de formuler leurs réserves ou
observations sur les vices éventuels qui entachent la procédure. A cet effet, s’il s’assure du
bien-fondé de ces réserves ou observations, il met fin à la procédure et avise à haute voix les
concurrents. Si le président estime que lesdites réserves ou observations ne sont pas
fondées, il demande de poursuivre la procédure sous sa responsabilité et d’inscrire les
réserves ou observations dans le procès-verbal de la séance.
6- Le président ouvre les plis des concurrents et vérifie l'existence des enveloppes prévues à
l'article 16 ci-dessus.
7- Le président ouvre ensuite l'enveloppe portant la mention "dossiers administratif,
technique et additif" et annonce, à haute voix, les pièces contenues dans chaque dossier et
dresse un état des pièces fournies par chaque concurrent.
Cette formalité accomplie, la séance publique prend fin ; le public et les concurrents se
retirent de la salle.
8- La commission poursuit ses travaux à huis clos et procède à l’examen des pièces du dossier
administratif, du dossier technique et du dossier additif et écarte :
a) Les concurrents qui ne satisfont pas aux conditions requises prévues à l’article 9;
b) Les concurrents qui n'ont pas respecté les prescriptions de l’article 15 en matière de
présentation de leurs dossiers;
c) Les concurrents qui n’ont pas présenté les pièces exigées;
d) Les concurrents qui sont représentés par la même personne dans le cadre du marché;
e) les concurrents qui, lorsque la présentation du cautionnement est exigé, ont produit
des récépissés du cautionnement provisoire ou l’attestation de la caution personnelle
et solidaire en tenant lieu, non original ou dont l’objet n’est pas conforme à celui de
l’appel d’offres, dont le montant est inférieur à la somme demandée ou qui comporte
des réserves ou des restrictions;
f) les concurrents dont les capacités financières et techniques sont jugées insuffisantes
eu égard aux critères figurant au règlement de consultation prévu à l'article 18 du
règlement de passation des marchés publics de la RADEEC.

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9- Lorsque la commission constate des erreurs matérielles ou des discordances dans les
pièces du dossier administratif, elle admet l'offre du concurrent concerné, sous réserve de
l'introduction des rectifications nécessaires dans les conditions prévues à l'article 21 ci-
dessous.
10- La séance publique est reprise, le président donne lecture de la liste des concurrents
admissibles, sans faire connaître les motifs des éliminations des concurrents non retenus.
Le président rend, contre décharge, aux concurrents écartés présents leurs dossiers sans
ouvrir les enveloppes contenant les offres techniques et financières et les invite, le cas
échéant, à récupérer les échantillons, prospectus, notices et documents techniques, à
l'exception des documents ayant été à l'origine de l'élimination de ces concurrents
conformément à l'article 28 ci-dessous.
11- Lorsque ni l'offre technique ni l'offre variante, ni le dépôt d'échantillons ne sont exigés, la
commission poursuit ses travaux et procède à l'ouverture et à l'examen des offres financières
des concurrents admis dans les conditions prévues dans les articles 20 et 21 ci-dessous.
12- Cette formalité accomplie, il est mis fin à la séance publique et les concurrents et le
public se retirent de la salle.
13- A l'issue de cette séance, le président demande au maître d'ouvrage de procéder à
l'affichage dans ses locaux de la date et de l'heure retenue pour la prochaine séance
publique.
ARTICLE 20 : OUVERTURE DES ENVELOPPES CONTENANT LES OFFRES FINANCIERES EN PUBLIC
A la reprise de la séance publique, le président donne lecture, à haute voix, de la liste des
concurrents admissibles ainsi que celle des concurrents non retenus sans énoncer les motifs
de leur élimination et rend, contre décharge, aux concurrents écartés présents leurs dossiers
sans ouvrir les enveloppes contenant les offres financières.
Le président ouvre ensuite les enveloppes portant la mention "offre financière" des
concurrents admissibles et donne lecture, à haute voix, du montant des actes d'engagement
et des détails estimatifs.
Cette formalité accomplie, la séance publique prend fin ; le public et les concurrents se
retirent de la salle.
ARTICLE 21 : EVALUATION DES OFFRES DES CONCURRENTS A HUIS CLOS
1- La commission d’appel d’offres poursuit ses travaux à huis clos ;
2- La commission écarte les concurrents dont les offres financières :
 Ne sont pas conformes à l'objet du marché ;
 Ne sont pas signées ;
 Expriment des restrictions ou des réserves ;
 Présentent des différences dans les libellés des prix, l’unité de compte ou les
quantités par rapport aux données prévues dans le descriptif technique, dans le
bordereau des prix et le détail estimatif.
3- La commission vérifie ensuite le résultat des opérations arithmétiques des offres
financières des concurrents retenus. Elle rectifie s'il y a lieu les erreurs de calcul et rétablie
les montants exactes des offres concernées.
4-La commission procède ensuite au classement des offres des concurrents retenus en vue
de proposer au maître d’ouvrage l’offre la plus avantageuse, sachant que l’offre la plus
avantageuse s’entend : de l’offre la moins disant.

A.O N° 05A-19 Page 14


Dans le cas où plusieurs offres jugées les plus avantageuses sont tenues pour équivalentes,
tous éléments considérés, la commission, pour départager les concurrents, procède entre
eux à un tirage au sort.
Elle vérifie si l’offre du concurrent classé le premier n’est pas anormalement basse ou
excessive et ne comporte pas un ou des prix excessifs ou anormalement bas et ce dans les
conditions prévues à l’article 41 du règlement de passation des marché de la RADEEC.
5- La commission invite par lettre recommandée avec accusé de réception ou par fax
confirmé ou par tout autre moyen de communication pouvant donner date certaine, le
concurrent ayant présenté l’offre la plus avantageuse à :
 produire les pièces du dossier administratif prévues par l’alinéa 2 du paragraphe A
l’article 14 ci-dessus ;
 confirmer les rectifications des erreurs matérielles relevées, le cas échéant;
 régulariser les discordances constatées entre les diverses pièces de son dossier ;
 justifier son offre lorsqu’elle est jugée anormalement basse ou le/ les prix unitaires
s’ils sont jugés anormalement bas ou excessif conformément à l’article 41 du
règlement de passation des marché de la RADEEC;
Elle lui fixe à cet effet, un délai qui ne peut être inférieur à sept (07) jours à compter de la
date de réception de la lettre d’invitation.
6- Le président de la commission suspend la séance et fixe la date et l’heure pour poursuivre
ses travaux ;
7- Les éléments de réponse du concurrent doivent être produits dans un pli fermé. Ce pli doit
comporter de façon apparente les mentions suivantes :
 le nom et l'adresse du concurrent ;
 l'objet du marché
 l'avertissement que "le pli ne doit être ouvert que par le président de la commission
d'appel d'offres " et porter la mention apparente « complément de dossier et
éléments de réponse».
Ce pli doit être soit déposé, contre récépissé, dans le bureau du maître d'ouvrage indiqué
dans la lettre d’invitation, soit envoyé, par courrier recommandé avec accusé de réception,
au bureau précité.
8- La commission se réunit au lieu, au jour et à l'heure fixés. Toutefois, le président peut
inviter les membres de la commission pour reprendre ses travaux dès la réception de la
réponse du concurrent concerné.
Elle s'assure de l’existence du support ayant servi de moyen d’invitation du concurrent
concerné et procède à la vérification des pièces et de la réponse reçues.
Après examen des pièces et de la réponse reçue, la commission décide :
a- soit de proposer au maître d’ouvrage de retenir l’offre du concurrent concerné s’il satisfait
les observations qui lui sont demandées, et notamment s’il produit les pièces exigées ou s’il
confirme les rectifications demandées ou régularise les discordances constatées ou s’il
justifie son offre jugée anormalement basse ou le ou les prix anormalement bas ou excessifs;
b- soit d’écarter le concurrent concerné lorsque celui-ci :
 ne répond pas dans le délai imparti ;
 ne produit pas les pièces exigées;
 ne confirme pas les rectifications des erreurs matérielles demandées ;
 ne régularise pas les discordances constatées entre les diverses pièces de son dossier;
 produit une offre financière signée par une personne non habilitée à l’engager au regard
de la ou des pièces justifiant les pouvoirs conférés.

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 ne justifie pas son offre anormalement basse ou les prix jugés anormalement bas ou
excessif;
9- Dans le cas où le concurrent ayant présenté l’offre la plus avantageuse est écartée
conformément aux dispositions du b) du paragraphe 8 ci-dessus, la commission invite, dans
les mêmes conditions, le concurrent dont l’offre est classée deuxième.
Elle procède à l’examen des pièces et de la réponse reçues et décide soit de le retenir soit de
l’écarter dans les conditions fixées ci-dessus.
Si la commission ne retient pas le concurrent concerné, elle peut inviter le concurrent dont
l’offre est classée la suivante et examine les pièces et la réponse reçues, dans les même
conditions fixées ci-dessus jusqu’à l’aboutissement de la procédure ou la déclaration de
l’appel d’offres infructueux.
Après vérification et études des offres financières retenues, la commission d’appel d’offres
prendra une décision pour retenir l’offre la moins.
ARTICLE 22 : OFFRES EXCESSIVES OU ANORMALEMENT BASSES
1) offre excessive :
L’offre la plus avantageuse est considérée excessive lorsqu’elle est supérieure de plus de vingt
pour cent (20%) par rapport à l'estimation du coût des prestations établie par le maître
d’ouvrage pour les marchés de travaux, de fournitures et de services autres que ceux qui
portent sur les études.
Lorsqu'une offre est jugée excessive, elle est rejetée par la commission d'appel d'offres.
2) offre anormalement basse :
L’offre la plus avantageuse est considérée anormalement basse lorsqu'elle est inférieure de
plus de vingt-cinq pourcent (25%) par rapport à l'estimation du coût des prestations établie
par la RADEEC;
Lorsqu’une offre est jugée anormalement basse, la commission d’appel d’offres demande par
écrit aux concurrents concernés les précisions qu’elle juge opportunes. Après avoir vérifié les
justifications fournies, la commission est fondée à accepter ou à rejeter ladite offre en
motivant sa décision dans le procès-verbal.
3) offre comportant un ou des prix unitaire (s) excessif (s) ou anormalement bas :
Lorsque la commission constate qu’un ou plusieurs prix unitaire(s) parmi les prix dits
principaux figurant dans le bordereau des prix et/ou le détail estimatif de l’offre la plus
avantageuse est anormalement bas ou excessif sur la base des critères fixés aux paragraphes
1 et 2 du présent article, la commission invite le soumissionnaire concerné à justifier ce(s)
prix. Les prix principaux sont ceux qui, multipliés par les quantités correspondantes, donnent
des montants dont la somme, après classement desdits montants par ordre décroissant, est
au moins égale à 80% du montant global de l’offre.
Au vu du résultat de l’examen des justifications fournies, la commission est fondée à retenir
ou à écarter ladite offre.
ARTICLE 23 : RECLAMATIONS DES CONCURRENTS
Tout concurrent peut saisir le maître d'ouvrage concerné par écrit s'il :
1- constate que l'une des règles de la procédure de passation des marchés publics, prévue
par le présent règlement, n'a pas été respectée ;
2- relève que le dossier d’appel à la concurrence contient des clauses discriminatoires ou des
conditions disproportionnées par rapport à l’objet du marché ;

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3- conteste les motifs de l'élimination de son offre par la commission et qui ont été portés à
sa connaissance par le maître d'ouvrage en application de l’article 44 du règlement de
passation des marchés publics de la RADEEC
La réclamation du concurrent doit être introduite à partir de la date de la publication de l'avis
d'appel à la concurrence et au plus tard cinq (05) jours après l'affichage du résultat dudit
appel à la concurrence.
Toutefois, pour le cas prévu au paragraphe 3) ci-dessus, la réclamation du concurrent doit
intervenir dans les cinq (05) jours à compter de la date de réception de la lettre
recommandée visée à l’article 44 du règlement de passation des marchés publics de la
RADEEC
Le maître d'ouvrage fait connaître, au requérant, la réponse réservée à sa réclamation dans
un délai de cinq (05) jours à compter de la date de la réception de ladite réclamation.
Le requérant peut ensuite recourir, dans un délai de cinq (5) jours à compter de la date de
réception de la réponse de l’autorité compétente, au Ministre de l’Intérieur s’il n’est pas
satisfait de la réponse de l’autorité compétente.
Le Ministre de l’Intérieur peut, selon le stade de la procédure, soit :
a) ordonner de procéder au redressement de l'anomalie ainsi relevée ;
b) décider d'annuler la procédure.
Avant de prendre la décision d’annulation, le Ministre de l’Intérieur peut décider de
suspendre la procédure de l'appel à la concurrence pendant une période de dix (10) jours au
maximum, sous réserve que :
 la réclamation soit fondée et comporte des arguments valables démontrant que le
concurrent risque de subir un dommage si la procédure n'est pas suspendue ;
 la suspension n'entraînera pas un préjudice disproportionné pour le maître d'ouvrage
ou aux autres concurrents.
Toutefois, le Ministre de l’Intérieur peut, pour des considérations urgentes d'intérêt général,
décider de poursuivre la procédure de passation du marché.
Ne peuvent, toutefois, faire l'objet de contestation de la part des concurrents :
a) le choix d'une procédure de passation de marché;
b) la décision de la commission d'appel d'offres de rejeter la totalité des offres
conformément aux dispositions de l’article 42 du règlement de passation des marchés
publics de la RADEEC;
c) la décision de l'autorité compétente d'annuler l'appel d'offres dans les conditions prévues
à l’article 27 ci-dessous
Dans tous les cas, le Ministre de l’Intérieur est tenu de répondre au requérant dans un délai
n’excédant pas trente (30) jours à compter de la date de réception de la réclamation.
ARTICLE 24 : MESURES COERCITIVES
En cas de présentation d’une déclaration sur l'honneur inexacte ou de pièces falsifiées ou
lorsque des actes frauduleux, de corruption, des infractions réitérées aux conditions de
travail ou des manquements graves aux engagements pris ont été relevés à la charge d’un
concurrent ou du titulaire, selon le cas, des sanctions ou l'une d'entre elles seulement sans
préjudice, le cas échéant, des poursuites pénales sont prises:
a)- Par décision du Ministre de l’Intérieur, après avis de la commission des marchés publics,
l'exclusion temporaire ou définitive du concurrent des marchés passés par les services
relevant de son autorité ;

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Cette mesure d'exclusion peut être étendue aux marchés lancés par l'ensemble des
administrations de l’Etat et des établissements publics par décision du Chef du
gouvernement, sur proposition du Ministre de l’Intérieur, après avis de la commission des
marchés publics.
b)- Par décision de l'autorité compétente, la résiliation du marché, suivie ou non de la
passation d'un nouveau marché, aux frais et risques du titulaire. Les excédents de dépenses
résultant de la passation d’un nouveau marché après résiliation sont prélevés sur les sommes
qui peuvent être dues au défaillant sans préjudice des droits à exercer contre lui en cas
d’insuffisance. Les diminutions éventuelles des dépenses restent acquises au maître
d’ouvrage.
Dans les cas prévus aux a) et b) ci-dessus, le concurrent ou le titulaire, auquel sont
communiqués les griefs, est invité, au préalable, à présenter ses observations dans le délai
imparti par le maître d'ouvrage. Ce délai ne peut être inférieur à quinze (15) jours.
Les décisions prévues au a) et b) doivent être motivées et notifiées au concurrent ou au
titulaire défaillant et publiées au portail des marchés publics.
ARTICLE 25: ANNULATION D'UN APPEL D'OFFRES
1- L'autorité compétente peut, sans de ce fait encourir aucune responsabilité à l'égard des
concurrents et quel que soit le stade de la procédure pour la conclusion du marché, annuler
l'appel d'offres. Cette annulation intervient dans les cas suivants :
a) lorsque les données économiques ou techniques des prestations objet de l'appel
d'offres ont été fondamentalement modifiées ;
b) lorsque des circonstances exceptionnelles ne permettent pas d'assurer l'exécution
normale du marché ;
c) lorsque les offres reçues dépassent les crédits budgétaires alloués au marché ;
2- l’autorité compétente annule l’appel d’offre, selon les mêmes conditions, dans les cas
suivants:
a) lorsqu'un vice de procédure a été décelé ;
b) en cas de réclamation fondée d'un concurrent sous réserve des dispositions de
l'article 25 ci-dessus;
3- l’annulation de l’appel d’offre fait l’objet d’une décision signée par l’autorité compétente
mentionnant les motifs de ladite annulation.
La décision d’annulation est publiée dans le portail des marchés publics.
4- Le maître d'ouvrage informe par écrit, les concurrents et l'attributaire du marché en
précisant le ou les motifs d'annulation de l'appel d'offres et communique une copie de la
décision d’annulation aux membres de la commission d’appel d’offres.
5- L'annulation d'un appel d'offres ne justifie pas le recours à la procédure négociée.
6- En cas d’annulation d’un appel d’offres, les concurrents ou l’attributaire ne peuvent
prétendre à indemnité.
ARTICLE 26 : RESULTATS DEFINITIFS DE L'APPEL D'OFFRES
1- Le maître d'ouvrage informe le concurrent retenu de l'acceptation de son offre par lettre
recommandée avec accusé de réception ou par fax confirmé ou par tout autre moyen de
communication donnant date certaine. Cette lettre doit lui être adressée dans un délai qui ne
peut dépasser cinq (05) jours à compter de la date d'achèvement des travaux de la
commission.

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Dans le même délai, il avise également les concurrents éliminés du rejet de leurs offres, en
leur indiquant les motifs de leur éviction, par lettre recommandée avec accusé de réception.
Cette lettre est accompagnée des pièces de leurs dossiers.
Les éléments ayant été à l'origine de l'élimination des concurrents sont conservés par le
maître d'ouvrage pendant un délai de cinq ans au minimum, à l’exception de l’original du
récépissé du cautionnement provisoire ou de l'attestation de la caution personnelle et
solidaire en tenant lieu qui sont restitués aux concurrents éliminées dans un délai de cinq (5)
jours à compter de la date d'achèvement des travaux de la commission.
2- Aucun concurrent ne peut prétendre à indemnité si son offre n'a pas été acceptée.

ARTICLE 27 : APPROBATION DU MARCHE


Le marché n’est valable et définitif qu'après son approbation par l'autorité compétente et
son visa par le Contrôleur d’Etat, lorsque ledit visa est requis.
L'approbation du marché doit intervenir avant tout commencement d'exécution des
prestations objet dudit marché à l'exception du cas prévu au paragraphe (b) de l'article 87
du règlement des marché de la Régie.
L’approbation du marché ne peut intervenir avant l’expiration des quinze (15) premiers jours
à compter de la date d'achèvement des travaux de la commission ou de la date de signature
du marché par l'attributaire lorsqu'il est négocié après publicité et mise en concurrence.
ARTICLE 28 : DELAI DE NOTIFICATION DE L'APPROBATION
L'approbation des marchés doit être notifiée à l'attributaire dans un délai maximum de
soixante-quinze (75) jours à compter de la date d’ouverture des plis ou de la date de la
signature du marché par l’attributaire lorsqu’il est négocié. Dans le cas où le délai de validité
des offres est prorogé conformément à l’article 19du règlement de passation des marchés de
la RADEEC, le délai d’approbation visé au premier alinéa ci-dessus est majoré d’autant de
jours acceptés par l’attributaire du marché.
Si la notification de l'approbation n'est pas intervenue dans ce délai, l'attributaire est libéré
de son engagement vis-à-vis du maître d'ouvrage. Dans ce cas, mainlevée lui est donnée de
son cautionnement provisoire.
Lorsque le maître d'ouvrage décide de demander à l’attributaire de proroger la validité de
son offre, il doit, avant l'expiration du délai visé à l'alinéa premier ci-dessus, lui proposer par
lettre recommandée avec accusé de réception, par fax confirmé ou par tout autre moyen de
communication donnant date certaine, de maintenir son offre pour une période
supplémentaire ne dépassant pas trente (30) jours. L'attributaire doit faire connaître sa
réponse avant la date limite fixée par le maître d'ouvrage.
En cas de refus de l'attributaire, mainlevée lui est donnée de son cautionnement provisoire.

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ANNEXES

MODELE DE DECLARATION SUR L'HONNEUR


******
- Mode de passation………………………………………………
- Objet du marché……………………………………………….

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A - Pour les personnes physiques
Je, soussigné : .....................................(prénom, nom et qualité) agissant en mon nom personnel et pour
mon propre compte, adresse du domicile élu :........................................n° tel………………………n°
fax……………………adresse électronique……………… affilié à la CNSS sous le
n° :................................. (1) inscrit au registre du commerce de.....................................(localité) sous le
n° ...................................... (1) n° de patente.......................... (1) n° du compte courant postal-bancaire
ou à la TGR…………………..(RIB)

B - Pour les personnes morales


Je, soussigné .......................... (prénom, nom et qualité au sein de l'entreprise) agissant au nom et pour
le compte de...................................... (raison sociale et forme juridique de la société) au capital
de:.............................................adresse du siège social de la société..................................... adresse du
domicile élu.........................................
n° tel…………………………………n° fax……………………………adresse
électronique………………………… affiliée à la CNSS sous le n°..............................(1) inscrite au
registre du commerce............................... (localité) sous le n°....................................(1) n° de
patente........................(1) n° du compte courant postal-bancaire ou à la TGR…………………..(RIB)
- Déclare sur l'honneur :
1 - m'engager à couvrir, dans les limites et conditions fixées dans le cahier des charges, par une police
d'assurance, les risques découlant de mon activité professionnelle ;
2 - m'engager, si j'envisage de recourir à la sous-traitance :
- à m'assurer que les sous-traitants remplissent également les conditions prévues par l'article 24 du
présent règlement ;
- que celle-ci ne peut dépasser 50 % du montant du marché, ni porter sur le lot ou le corps d’état
principal du marché ;
3 - que je remplie les conditions prévues à l'article 24 du présent règlement;
- Etant en redressement judiciaire j’atteste que je suis autorisé par l’autorité judiciaire compétente à
poursuivre l’exercice de mon activité (2) ;
4 – m’engager à ne pas recourir par moi-même ou par personne interposée à des pratiques de fraude ou
de corruption de personnes qui interviennent à quelque titre que ce soit dans les différentes procédures
de passation, de gestion et d’exécution du marché.
5 – m’engager à ne pas faire, par moi-même ou par personnes interposées, des promesses, des dons ou
des présents en vue de l’influer sur les différentes procédures de conclusion du présent marché.
6- j’atteste que je ne suis pas en situation de conflit d’intérêt.
7- certifie l'exactitude des renseignements contenus dans la présente déclaration sur l'honneur et dans
les pièces fournies dans mon dossier de candidature.
- reconnais avoir pris connaissance des sanctions prévues par l'article 26 du présent règlement,
relatives à l'inexactitude de la déclaration sur l'honneur.
Fait à.....................le...........................
Signature et cachet du concurrent (2)

(1) pour les concurrents non installés au Maroc, préciser la référence aux documents équivalents
lorsque ces documents ne sont pas délivrés par leur pays d’origine ou de provenance.
(2) à supprimer le cas échéant.
(*) en cas de groupement, chacun des membres doit présenter sa propre déclaration sur l'honneur.

MODELE D’ACTE D’ENGAGEMENT

Partie réservée à l’Administration


Appel d’offres ouvert, sur offres des prix n°…………….. du ……………..(2)

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Objet du marché :……………………….., passé en application des dispositions de l’alinéa 2 du paragraphe 1 de
l’article 16 et du paragraphe 1 de l'article 17 et de l’alinéa 3 du paragraphe 3 de l’article 17 du
règlement de passation des marchés publics de la RADEEC (3)

Partie réservée au concurrent

a) Pour les personnes physiques


Je, (4) soussigné : ........................(prénom, nom et qualité), agissant en mon nom personnel et
pour mon propre compte (4), adresse du domicile élu :...............................affilié à la CNSS
sous le n°........... (5) inscrit au registre du commerce de ............ (localité) sous le
n°……………………..(5) n° de la taxe professionnelle .............................(5)

b) Pour les personnes morales


Je, (4) soussigné : ..................................(prénom, nom et qualité au sein de l’entreprise)
agissant en mon nom pour le compte de.............................(raison sociale et forme juridique de
la société) au capital de :................................ adresse du siège social de la
société : ....................................... adresse du domicile élu.................................affiliée à la
CNSS sous le n° ..................................(5) et (6) inscrite au registre du commerce
de .................................... (localité) sous le n°.............................. (5) et (6) n° de la taxe
professionnelle .................................(5) et (6).

En vertu des pouvoirs qui me sont conférés :

après avoir pris connaissance du dossier d’appel d’offres concernant les prestations précisées
en objet de la partie A ci-dessus;
Après avoir apprécié à mon point de vue et sous ma responsabilité la nature et les difficultés
que comportent ces prestations :

1 - remets, revêtu (s) de ma signature un bordereau de prix , un détail estimatif et/ou la


décomposition du montant global) établi(s) conformément aux modèles figurant au dossier
d’appel d’offres,
2 - m’engage à exécuter lesdites prestations conformément au cahier des prescriptions
spéciales et moyennant les prix que j’ai établis moi-même, lesquels font ressortir

- Montant hors TVA : ……………………………....………………(en lettres et en chiffres)


- Taux de la TVA :…………………………………………………..……….( en pourcentage)
- Montant de la TVA : ……………………………………………..…(en lettres et en chiffres)
- Montant TVA comprise : …………………………………........…(en lettres et en chiffres)

La RADEEC se libérera des sommes dues par elle en faisant donner crédit au
compte........................ (à la trésorerie générale, bancaire, ou postal) (1) ouvert à mon nom (ou
au nom de la Société) à............................................. (Localité), sous relevé d’identification
bancaire (RIB) numéro............................................................
Fait à............................le................................
(Signature et cachet du concurrent)
(1) supprimer les mentions inutiles
(2) indiquer la date d’ouverture des plis
(3) se référer aux dispositions du décret selon les indications ci-après :
- appel d’offres ouvert sur offres de prix : -al. 2, §1 de l’art. 16 et (§) 1 de l’art. 17 et al. 3, § 3 de l’art. 17
(4) lorsqu’il s’agit d’un groupement, ses membres doivent :

A.O N° 05A-19 Page 22


a- mettre : « nous, soussignés ………………. nous obligeons conjointement/ou solidairement (choisir
la mention adéquate et ajouter au reste de l’acte d’engagement les rectifications grammaticales
correspondantes)
b- ajouter l’alinéa suivant : ‘désignons, (prénoms, noms et qualité) en tant que mandataire du
groupement ».
c- préciser la ou les parties des prestations que chacun des membres du groupement s’engage à
réaliser pour le groupement conjoint et éventuellement pour le groupement solidaire
(5) pour les concurrents non installés au Maroc, préciser le référence des documents équivalents et lorsque
ces documents ne sont pas délivrés par leur pays d’origine, la référence à l’attestation délivrée par une
autorité judicaire ou administrative du pays d’origine ou de provenance certifiant que ces documents ne
sont pas produits.
(6) Ces mentions ne concernent que les personnes assujetties à cette obligation

Pièce II :

A.O N° 05A-19 Page 23


CAHIER DES PRESCRIPTIONS SPECIALES

Chapitre I : CLAUSES ADMINISTRATIVES GENERALES


Chapitre II : CAHIER DES PRESCRIPTIONS TECHNIQUES

Chapitre I : CLAUSES ADMINISTRATIVES GENERALES


SOMMAIRE :

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ARTICLE 1 : OBJET DU MARCHÉ
ARTICLE 2 : MODE DE PASSATION DU MARCHE
ARTICLE 3 : MONTANT DU MARCHÉ
ARTICLE 4 : MAITRE D’OUVRAGE
ARTICLE 5 : REFERENCE AUX TEXTES GENEREAUX ET SPECIAUX APPLICABLES AU MARCHÉ
ARTICLE 6 : DOCUMENTS CONSTITUTIFS DU MARCHÉ
ARTICLE 7 : PIECES CONTRACTUELLES POSTERIEURES A LA CONCLUSION DU MARCHÉ
ARTICLE 8 : DROITS DE TIMBRE
ARTICLE 9 : DELAIS D'EXECUTION
ARTICLE 10 : COMMUNICATIONS :
ARTICLE 11 : DOCUMENTS A FOURNIR PAR L'ENTREPRENEUR EN CAS D'AUDITS ET DE CONTROLES :
ARTICLE 12 : ORDRES DE SERVICE
ARTICLE 13 : AVENANTS
ARTICLE 14 : PIECES A DELIVRER A L'ENTREPRENEUR - NANTISSERNENT
ARTICLE 15 : CAUTIONNEMENT DEFINITIF
ARTICLE 16 : RETENUE DE GARANTIE
ARTICLE 17: CAUTIONS PERSONNELLES ET SOLIDAIRES
ARTICLE 18 : DROITS DU MAITRE D'OUVRAGE SUR LES CAUTIONNEMENTS
ARTICLE 19 : RESTITUTION DES GARANTIES PECUNIAIRES OU LIBERATION DES CAUTIONS
ARTICLE 20 : DOMICILE DE L'ENTREPRENEUR
ARTICLE 21 : PRESENCE DE l'ENTREPRENEUR SUR LES LIEUX DES TRAVAUX :
ARTICLE 22 : CHOIX DES COLLABORATEURS DE L'ENTREPRENEUR
ARTICLE 23 : PROTECTION DES EMPLOYES DE L'ENTREPRENEUR
ARTICLE 24 : MATERIEL DE L'ENRREPRENEUR
ARTICLE 25 : ASSURANCES ET RESPONSABILITES
ARTICLE 26 : PROPRIETE INDUSTRIELLE OU COMMERCIALE
ARTICLE 27 : CESSION DU MARCHE
ARTICLE 28 : ORGANISATION DE POLICE DES CHANTIERS
ARTICLE 29 : PROTECTION DU SECRET
ARTICLE 30 : PROTECTION DE L'ENVIRONNEMENT
ARTICLE 31 : GESTION DES DECHETS DU CHANTIER
ARTICLE 32 : RELATIONS ENTRE DIVERS ENTREPRENEURS SUR LE MEME CHANTIER Lorsque
ARTICLE 33 : MESURES DE SECURITE ET D'HYGIENE
ARTICLE 34 : SOINS, SECOURS AUX OUVRIERS ET ERNPLOYES
ARTICLE 35: TRANSPORTS
ARTICLE 36 : DEMONTAGE DES EQUIPEMENTS ET DEMOLITION DES CONSTRUCTIONS
ARTICLE 37 : DECOUVERTES EN COURS DE TRAVAUX
ARTICLE 38 : PREPARATION DES TRAVAUX
ARTICLE 39 : COMMENCEMENT DE L'EXECUTION DES TRAVAUX
ARTICLE 40 : DOCUMENTS A ETABLIR PAR L'ENTREPRENEUR
ARTICLE 41 : ORIGINE, QUALITE ET MISE EN CEUVRE DES RNATERIAUX ET PRODUITS

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ARTICLE 42 : DIMENSIONS ET DISPOSITIONS DES OUVRAGES
ARTICLE 43 : ENLEVEMENT DU MATERIEL ET DES RNATERIAUX SANS EMPLOI
ARTICLE 44 : VICES DE CONSTRUCTION
ARTICLE 45 : SUJETIONS D'EXECUTION - PERTES – AVARIES
ARTICLE 46 : CAS DE FORCE MAJEURE
ARTICLE 47 : AJOURNEMENTS DE L'EXECUTION DES TRAVAUX
ARTICLE 48 CESSATION DES TRAVAUX :
ARTICLE 49 : DECES DE L'ENTREPRENEUR
ARTICLE 50 : INCAPACITE CIVILE OU D'EXERCICE ET INCAPACITE PHYSIQUE OU MENTALE DE
L'ENTREPRENEUR
ARTICLE 51 : LIQUIDATION OU REDRESSEMENT JUDICIAIRE
ARTICLE 52 : PRIX DU MARCHE
ARTICLE 53 : REVISION DES PRIX DU MARCHE :
ARTICLE 54 : OUVRAGES OU TRAVAUX SUPPLEMENTAIRES
ARTICLE 55 : CHANGEMENT DE LA PROVENANCE DES MATERIAUX :
ARTICLE 56 : AUGMENTATION DANS LA MASSE DES TRAVAUX :
ARTICLE 57 : DIMINUTION DANS LA MASSE DES TRAVAUX :
ARTICLE 58 : CHANGEMENT DANS LES QUANTITES DU DETAIL ESTIMATIF
ARTICLE 59 : BASES DE REGLEMENT DES TRAVAUX
ARTICLE 60 : ATTACHEMENTS
ARTICLE 61 : DECOMPTES PROVISOIRES
ARTICLE 62 : ACOMPTES - RETENUE DE GARANTIE
ARTICLE 63 : PENALITES ET RETENUES EN CAS DE RETARD DANS L'EXECUTION DES TRAVAUX
ARTICLE 64 : RETARD DANS LE REGLEMENT DES SOMMES DUES
ARTICLE 65 : DECOMPTE DEFINITIF- DECOMPTES PARTIELS DEFINITIFS - DECORNPTE GENERAL
DEFINITIF
ARTICLE 66 : RESILIATION DU MARCHE
ARTICLE 67 : CONSTATATION DES OUVRAGES EXECUTES ET REPRISE DU MATERIEL ET DES
MATERIAUX EN CAS DE RESILIATION DU MARCHE
ARTICLE 68 : CALCUL DES INDEMNITES
ARTICLE 69 : DEPENSES MISES A LA CHARGE DE L'ENTREPRENEUR
ARTICLE 70 : RECEPTION PROVISOIRE
ARTICLE 71 : MISE A DISPOSITION DE CERTAINS OUVRAGES OU PARTIES D'OUVRAGES
ARTICLE 72 : GARANTIES CONTRACTUELLES
ARTICLE 73 : RECEPTION DEFINITIVE
ARTICLE 74 : RESPONSABILITE DE L'ENTREPRENEUR APRES LA RECEPTION DEFINITIVE
ARTICLE 75 : CONSTATATION DU DEFAUT D'EXECUTION IMPUTABLE A L'ENTREPRENEUR
ARTICLE 76 : CAS D'UN MARCHE PASSE AVEC UN GROUPEMENT D'ENTREPRENEURS
ARTICLE 77 : RECLAMATIONS
ARTICLE 78 : RECOURS A LA MEDIATION OU A L'ARBITRAGE
ARTICLE 79 : RECOURS JURIDICTIONNEL
ARTICLE 80 : REGLERNENT DES DIFFERENDS ET LITIGES EN CAS DE GROUPEMENT
D'ENTREPRENEURS

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ARTICLE 1 : OBJET DU MARCHÉ
Le présent appel d’offres a pour objet : Travaux de requalification, extension et
renforcement des réseaux d’assainissement liquide à la commune de LOULED -
Province de Settat.

ARTICLE 2 : MODE DE PASSATION DU MARCHE


Il est passé en application des dispositions de l’alinéa 2 du paragraphe 1 de l’article 16 et du
paragraphe 1 de l'article 17 et de l’alinéa 3 du paragraphe 3 de l’article 17 du règlement des
marchés de la Régie.

ARTICLE 3 : MONTANT DU MARCHÉ


Le montant du marché est arrêté à :
Montant hors TVA (en toutes lettres) :
...................................(à ne pas renseigner par les soumissionnaires)
…........................Dirhams
Montant de la TVA (en toutes lettres) :
..................................(à ne pas renseigner par les soumissionnaires) …........................Dirhams
Montant TTC (en toutes lettres) :
..................................(à ne pas renseigner par les soumissionnaires)..
…........................Dirhams

ARTICLE 4 : MAITRE D’OUVRAGE


Le maitre d’ouvrage est La Régie Autonome de Distribution d’Eau et d’Electricité de la
Chaouia.

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CHAPITRE PREMIER : DISPOSITIONS GENERALES
ARTICLE 5 : REFERENCE AUX TEXTES GENEREAUX ET SPECIAUX APPLICABLES AU MARCHÉ
Pour l’exécution des prestations objet du présent appel d’offres, l’entrepreneur devra se
conformer aux prescriptions des documents suivants ou les textes qui pourraient les avoir
modifiés ou complétés.
Si les textes généraux prescrivent des clauses contradictoires, l’entrepreneur devra se
conformer aux plus récents d’entre eux et devra se procurer ces documents s’il ne les
possède déjà et ne pourra en aucun cas exciper l’ignorance de ceux-ci pour se dérober aux
obligations qu’y sont contenues.
TEXTES APPLICABLES
Le Décret N° 2-64-394 du Joumada 1 1384 (29 septembre 1964), relatif aux régies
communales dotées de la personnalité civile et de l’autonomie financière.
Le règlement des marchés de la Régie Autonome De Distribution d’Eau et d’Electricité de la
Chaouia entré en vigueur à partir du 10 Avril 2015.
Décret n° 2-14-394 du 6 chaâbane 1437 (13 mai 2016) approuvant le cahier des clauses
administratives générales applicables aux marchés de travaux ;
La loi n° 69-00 relative au contrôle financier de l’Etat sur les entreprises publiques et autres
organismes (adopté par le parlement le 3 juillet 2003) ;
La loi n° 112-13 relative au nantissement des marchés publics promulguée par le dahir n° 1-
15-05 du 29 rabii I 1436 (19 février 2015).
Des lois et des règlements en vigueur au Maroc, notamment en ce qui concerne l'emploi de
la main d’œuvre, les transports, la fiscalité, etc.;
L’arrêté portant organisation financière et comptable de la Régie… ;

ARTICLE 6 : DOCUMENTS CONSTITUTIFS DU MARCHÉ


Les documents constitutifs du marché comprennent:
1- L'acte d'engagement,
2- Le cahier des prescriptions spéciales ;
3- Le bordereau des prix et détail estimatif
5- Le CCAG-T
6- En cas de discordance ou de contradiction entre les documents constitutifs du marché,
autres que celles se rapportant a l'offre financière telle que décrite par l'article 27 du
règlement des marchés de la RADEEC et en tenant compte des stipulations de l'article 2
CCAG-T, ceux-ci prévalent dans l'ordre où ils sont énumérés ci-dessus.
ARTICLE 7 : PIECES CONTRACTUELLES POSTERIEURES A LA CONCLUSION DU MARCHÉ
Les pièces contractuelles postérieures a la conclusion du marché comprennent :
- Les ordres de service ;
- Les avenants éventuels ;
- La décision prévue a l'article 57 du CCAG-T.

ARTICLE 8 : DROITS DE TIMBRE


Conformément à l’article 8 de la loi des finances n°68-17 pour l’année 2018 et à la note de
service n° 07 du 01/03/2018 de la TGR, les marchés publics passés à partir du 1 er Janvier
2018 ne sont plus assujettis à la procédure d’enregistrement
ARTICLE 9 : DELAIS D'EXECUTION
Le délai d'exécution global contractuel pour l'exécution de toutes les prestations objet du
marché est fixé à : 6 mois.

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Le délai correspond a la période comprise entre la date de commencement de l'exécution
fixée par l’ordre de service et la date d'expiration du délai prévu contractuellement.
Les autres dispositions de l’article 8 du CCAG-T restent applicables.
Article 10 : COMMUNICATIONS :
I- Les communications relatives à l'exécution du marché entre le maitre d'ouvrage et
l'entrepreneur se font par écrit.
Elles sont notifiées ou déposées à l'adresse indiquée dans le marché,
2- Les écrits prévus ci-dessus entre les deux parties sont soit déposés contre récépissé, soit
adresses par lettre recommandée avec accusé de réception et ce dans le délai imparti, s'il en
est prévu un. La date du récépissé ou de l'accusé de réception fait foi pour la détermination
du calcul du délai.
Ces écrits peuvent également être expédiés, à titre complémentaire, par fax confirmé, ou par
courrier électronique.
Les écrits échangés entre le maitre d'ouvrage et l'entrepreneur doivent être consignes à leur
envoi ou à leur réception sur le registre du marché.
ARTICLE 11 : DOCUMENTS A FOURNIR PAR L'ENTREPRENEUR EN CAS D'AUDITS ET DE CONTROLES :
Lorsqu'en application des dispositions de l'article 148 du règlement des marchés de la
RADEEC, le marché et ses avenants sont soumis à des contrôles ou audits, l'entrepreneur doit
mettre à la disposition des personnes chargées desdits contrôles ou audits tout document ou
renseignement nécessaire à l'exercice de leurs missions.
Les documents ou renseignements dont il s'agit doivent se rapporter exclusivement au
marché et ses avenants objet du contrôle ou audit.
ARTICLE 12 : ORDRES DE SERVICE
Toutes les décisions ou informations concernant le marché sont notifiés à l'entrepreneur par
ordre de service émis par le maitre d'ouvrage.
Les ordres de service sont écrits et signés par le maitre d'ouvrage. Ils sont datés, numérotés
et enregistrés dans le registre du marché.
Les ordres de service sont établis en deux exemplaires et notifiés par courrier porté contre
récépissé ou par lettre recommandée avec accusé de réception à l'entrepreneur. Celui-ci
renvoie dans les trois (3) jours suivants, au maitre d'ouvrage l'un des deux exemplaires après
l'avoir signé et y avoir porté la date à laquelle il l'a reçu ; à défaut, l'ordre de service est
réputé être reçu à la date de sa notification.
L'entrepreneur doit se conformer aux prescriptions des ordres de service qui lui sont notifiés.
Les autres dispositions de l’article 11 du CCAG-T restent applicables.
ARTICLE 13 : AVENANTS
L'avenant est le contrat additif au marché initial constatant un accord de volonté des parties
et ayant pour objet de modifier ou de compléter une ou plusieurs stipulations dudit marché,
sans toutefois en modifier l'objet ni son lieu d'exécution et dans le respect des stipulations
du présent cahier.
Le maitre d'ouvrage et l'entrepreneur peuvent conclure des avenants dans les cas énumérés
à l’article 12 du CCAGT
3- Les avenants ne sont valables et définitifs qu'après leur approbation par l'autorité
compétente,
4- Le maitre d'ouvrage notifie copies des avenants à l'entrepreneur par ordre de service.

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ARTICLE 14 : PIECES A DELIVRER A L'ENTREPRENEUR - NANTISSEMENT
Le maitre d'ouvrage remet gratuitement à l'entrepreneur par ordre de service, contre
décharge, un exemplaire vérifié et certifié conforme de l'acte d'engagement, du cahier des
prescriptions spéciales et des pièces mentionnées comme pièces constitutives du marché, et
ce dans un délai maximum de cinq (5) jours ouvrables a compter de la date de notification de
l'approbation du marché.
Le maitre d'ouvrage mentionne, dans le cahier des prescriptions spéciales, les documents qui
peuvent, en outre être, mis à la disposition de l'entrepreneur, à sa demande. Ces documents
sont remis à l'entrepreneur par ordre de service et contre décharge.
L'entrepreneur est tenu de faire connaitre au maitre d'ouvrage ses observations éventuelles
sur les documents qui ont été mis à sa disposition et ce dans un délai maximum de quinze
(15) jours à compter de la date de remise de ces documents.
Toutefois, le cahier des prescriptions spéciales peut, en raison du volume et de la complexité
desdits documents, prévoir à cet effet un autre délai qui ne peut dépasser trente (30) jours.
Passe ce délai, l'entrepreneur est réputé avoir vérifié la conformité desdits documents par
rapport a ceux qui ont servi de base a la passation du marché et qui sont conserves par le
maitre d'ouvrage pour servir à la réception des travaux.
Le maitre d'ouvrage précise, éventuellement, dans le cahier des prescriptions spéciales la
période et les conditions de restitution de ces documents au maitre d'ouvrage.
4 - Lorsque l'entrepreneur établit, en présentant les justifications nécessaires dans le délai
prévu au paragraphe 3 du présent article, que les stipulations techniques des documents qui
lui sont notifies, notamment les plans «bon pour exécution», peuvent mettre les ouvrages ou
les personnes en danger ou sont en contradiction avec les spécifications du marché, il doit
surseoir à leur exécution et en informer le maitre d'ouvrage dans les conditions prévues par
l'article 11 du CCAG-T.
Le maitre d'ouvrage dispose d'un délai de sept (7) jours pour:
- soit, établir le bien-fondé de la réaction de l'entrepreneur et il est alors précède aux
corrections nécessaires ; le délai est alors régularisé en conséquence ;
- soit, confirmer par un deuxième ordre de service la régularité des stipulations techniques
prévues par lesdits documents ou celle des plans notifiés « bon pour exécution», dans ce cas
l'entrepreneur devra s'y conformer et le délai d'interruption des travaux n'est pas pris en
considération.
Dans le cas où l'entrepreneur maintient sa position, il est fait application des dispositions de
l'article 81 du CCAG-T.
5 - Dans l’éventualité d’une affectation en nantissement, il sera fait application des
dispositions de la loi n° 112-13 relative au nantissement des marchés publics promulguée par
le dahir n° 1-15-05 du 29 rabii II (19 février 2015), étant précisé que :
5-1. La liquidation des sommes dues en exécution du Marché sera opérée par les soins de la
RADEEC
5-2. Au cours de l’exécution du Marché, les documents cités à l’article 8 de la loi n°112-13
peuvent être requis du Directeur Général de la RADEEC ou de son Délégué, par le Prestataire
de Service ou le bénéficiaire du nantissement ou de la subrogation, et sont établis sous sa
responsabilité.
5-3. Lesdits documents sont transmis directement à la partie bénéficiaire du nantissement
avec communication d’une copie au Prestataire de Service, dans les conditions prévues par
l’article 8 de la loi n° 112-13.

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5-4. Les paiements prévus au Marché seront effectués par le trésorier payeur de la RADEEC,
seul qualifié pour recevoir les significations des créanciers du Prestataire de Service.
5-5. La RADEEC délivre sans frais, au Prestataire de Service, sur sa demande et contre
récépissé, une copie du Marché portant la mention « exemplaire unique » dûment signé et
indiquant que ladite copie est délivrée en exemplaire unique destiné à former titre pour le
nantissement du Marché. Les frais de timbre de cet exemplaire sont à la charge du
Prestataire de Service.

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CHAPITRE II : GARANTIES DU MARCHE
ARTICLE 15 : CAUTIONNEMENT DEFINITIF
1-Le montant du cautionnement définitif est fixé à trois pour cent (3%) du montant initial du
marché arrondi au dirham supérieur,
2-En cas de groupement, le cautionnement définitif doit être constitué dans les conditions
prévues au paragraphe C de l'article 140 du règlement des marchés de la RADEEC.
3-Le cautionnement définitif doit être constitué dans les vingt (20) jours qui suivent la
notification de l'approbation du marché. II reste affecté à la garantie des engagements
contractuels de l'entrepreneur jusqu'à la réception définitive des travaux.
ARTICLE 16 : RETENUE DE GARANTIE
La retenue de garantie est prélevée sur les acomptes délivrés à l'entrepreneur et ce dans les
conditions prévues par l'article 64 du CCAG-T.
ARTICLE 17: CAUTIONS PERSONNELLES ET SOLIDAIRES
1-Les cautionnements et la retenue de garantie peuvent être remplacés par des cautions
personnelles et solidaires s'engageant avec l'entrepreneur à verser selon le cas, à l'Etat, aux
collectivités territoriales et aux établissements publics concernés, jusqu'à concurrence des
garanties stipulées au cahier des prescriptions spéciales, les sommes dont il viendrait à être
reconnu débiteur à l'occasion du marché conclu.
2 - Les cautions personnelles et solidaires doivent être choisies parmi les établissements
agrées à cet effet conformément à la législation en vigueur.
3 - Dans le cas où l'agrément donne auxdits établissements habilités à se porter caution
viendrait à être retiré, l'entrepreneur, sans pouvoir prétendre de ce chef à aucune indemnité,
est tenu, dans les vingts (20) jours qui suivent la notification qui lui est faite du retrait de
l'agrément et de la mise en demeure qui l'accompagne, soit de réaliser le cautionnement
définitif, soit de constituer une autre caution choisie parmi les autres établissements agrées.
Faute par lui de ce faire, il est fait d'office, sur les décomptes des sommes dues à
l'entrepreneur, une retenue égale au montant du cautionnement définitif, sans préjudice des
droits à exercer contre lui en cas d'insuffisance.
ARTICLE 18 : DROITS DU MAITRE D'OUVRAGE SUR LES CAUTIONNEMENTS
1- Le cautionnement provisoire reste acquis selon le cas, à l'Etat, aux collectivités territoriales
ou aux établissements publics concernés, dans les cas suivants :
- si le concurrent retire son offre pendant le délai de validité des offres prévu par le le
règlement des marchés de la RADEEC;
- si l'attributaire refuse de signer le marché ;
- si le titulaire refuse de recevoir l'approbation du marché qui lui est notifiée dans le délai fixé
par l'article 136 du règlement des marchés de la RADEEC;
- si l'entrepreneur ne constitue pas le cautionnement définitif dans le délai prévu au
paragraphe 4 de l'article 15 du CCAG-T.
2- Le cautionnement définitif peut être saisi éventuellement dans les cas prévus par le
présent cahier.
3- Lorsque le cahier des prescriptions spéciales ne prévoit pas un cautionnement provisoire,
alors que le cautionnement définitif est exigé, et que l'entrepreneur ne réalise pas ce
cautionnement dans le délai prévu au paragraphe 4 de l'article 15 du CCAG-T, il est appliqué
à l'entrepreneur une pénalité d'un pour cent (1%) du montant initial du marché, 4- Toute
saisie du cautionnement fait l'objet d'une décision prise dans les conditions prévues par

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l'article 11 du dahir n° 1-56-211 du 8 joumada I 1376 (11 décembre 1956) précité, Lemaitre
d'ouvrage notifie à l'entrepreneur, par ordre de service, copie de cette décision. II la consigne
dans le registre du marché.
ARTICLE 19 : RESTITUTION DES GARANTIES PECUNIAIRES OU LIBERATION DES CAUTIONS
Le cautionnement provisoire est restitué à l'entrepreneur ou la caution qui en tient lieu est
libérée après que ce dernier ait réalisé le cautionnement définitif. Le maitre d'ouvrage
précède à l'inscription de la restitution du cautionnement provisoire ou de la libération de
ladite caution dans le registre du marché.
Le cautionnement définitif est restitué, sauf les cas d'application de l'article 79 du CCAG-T, et
le paiement de la retenue de garantie est effectué, ou bien les cautions qui les remplacent
sont libérées a la suite d'une mainlevée délivrée par le maitre d'ouvrage, dés la signature du
procès-verbal de la réception définitive des travaux.
3- Si le cahier des prescriptions spéciales prévoit des délais partiels donnant lieu à des
réceptions définitives partielles, le cautionnement définitif et la retenue de garantie sont
restitués à l'entrepreneur au prorata des travaux réceptionnés par le maitre d'ouvrage.

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CHAPITRE III : OBLIGATIONS GENERALES DE L'ENTREPRENEUR
ARTICLE 20 : DOMICILE DE L'ENTREPRENEUR
1 - L'entrepreneur est tenu d'élire domicile au Maroc qu'il doit indiquer dans l'acte
d'engagement ou le faire connaitre au maitre d'ouvrage dans le délai de quinze (15)jours à
partir de la notification, qui lui est faite, de l'approbation de son marché en application des
dispositions de l'article 136 du règlement des marchés de la RADEEC.
Faute par lui d'avoir satisfait à cette obligation, toutes les notifications qui se rapportent au
marché sont valables lorsqu'elles ont été faites au siège de l'entreprise dont l'adresse est
indiquée dans le cahier des prescriptions spéciales.
2- En cas de changement de domicile, l'entrepreneur est tenu d'en aviser le maitre
d'ouvrage, par lettre recommandée avec accuse de réception, dans les quinze (15) jours
suivant la date d'intervention de ce changement.
ARTICLE 21 : PRESENCE DE l'ENTREPRENEUR SUR LES LIEUX DES TRAVAUX :
Pendant la durée des travaux, l'entrepreneur doit être présent en permanence sur le lieu
d'exécution des travaux ou se faire représenter par un de ses collaborateurs désigné par lui
et accepté par le maitre d'ouvrage.
Ce représentant doit disposer des pouvoirs nécessaires pour assurer l'exécution des travaux
objet du marché et prendre les décisions nécessaires de manière qu'aucune opération ne
puisse être retardée ou suspendue en raison de l'absence de l'entrepreneur.
A cet effet, l'entrepreneur adresse au maitre d'ouvrage, avant le commencement de
l'exécution des travaux, une demande écrite en vue de l'acceptation de son représentant.
Cette demande doit contenir toutes les références concernant ce représentant et faire
connaitre exactement l'étendue des pouvoirs qui lui sont conférés par l'entrepreneur au
point de vue tant de la conduite des travaux que du règlement des comptes. Cette demande
doit être consignée au registre du marché ainsi que la réponse du maitre d'ouvrage qui lui a
été réservée.
Le silence du maitre d'ouvrage au-delà de l'expiration de dix (I0) jours après la réception de
la demande équivaut a l'acceptation du représentant proposé.
2 - L'entrepreneur ou son représentant est tenu de répondre aux convocations qui lui sont
adressées pour se rendre soit dans les bureaux du maitre d'ouvrage soit sur les lieux des
travaux, toutes les fois qu'il en est requis. Des procès-verbaux écrits doivent être établis à
l'issue de chaque réunion ou de visite de chantier, effectués en présence de l'entrepreneur
ou son représentant,
Ces procès-verbaux doivent enregistrer toutes les observations formulées par les participants
aux réunions et visites et être signés par chacun d'eux. Ils sont consignés dans le cahier du
chantier.
ARTICLE 22 : CHOIX DES COLLABORATEURS DE L'ENTREPRENEUR
1-L'entrepreneur doit prendre des collaborateurs qualifiés pour l'exécution des travaux.
2- Le maitre d'ouvrage a le droit d'exiger de l'entrepreneur le changement de ses
collaborateurs pour incapacité professionnelle ou défaut de probité,
3- L'entrepreneur demeure responsable des fraudes ou malfaçons qui seraient commises par
ses collaborateurs dans l'exécution des travaux,
ARTICLE 23 : PROTECTION DES EMPLOYES DE L'ENTREPRENEUR
L'entrepreneur ainsi que ses sous-traitants sont soumis aux obligations prévues par les lois et
règlements en vigueur régissant notamment :

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- le recrutement et le paiement des ouvriers ;
- les droits sociaux, l'hygiène, la sécurité des ouvriers et la couverture des accidents de travail
;
- la couverture médicale de son personnel ;
- l'immigration au Maroc;
- la protection des mineurs et des femmes
ARTICLE 24 : MATERIEL DE L'ENTREPRENEUR
L'entrepreneur doit utiliser le matériel approprié pour la bonne exécution des prestations
objet du marché selon les règles de l'art, il doit affecter au chantier le matériel qu'il a prévu
dans son offre ou, éventuellement, le matériel présentant des performances au moins
similaires . L'entrepreneur ne peut retirer du chantier le matériel affecté à l'exécution des
travaux conformément à ses engagements.
Toutefois, lorsqu'il envisage de retirer une partie du matériel avant l'achèvement des travaux
auxquels il est destiné, il doit au préalable en informer par écrit le maitre d'ouvrage en
précisant la nature et la consistance du matériel à retirer et les raisons du retrait demandé,
et en s'engageant à ce que ledit retrait n'ait aucune conséquence sur la réalisation des
travaux.
Le maitre d'ouvrage dispose d'un délai de dix (10) jours à compter de la date de réception de
la demande susvisée pour exprimer son accord ou son refus concernant ledit retrait par
ordre de service motivé. Passe ce délai, l'entrepreneur peut procéder au retrait du matériel
concerné,
La demande de l'entrepreneur et la réponse du maitre d'ouvrage doivent être consignées
dans le registre du marché et dans le cahier du chantier.
L'accord du maitre d'ouvrage ne dégage pas l'entrepreneur de ses engagements et des
conséquences découlant de ce retrait.
ARTICLE 25 : ASSURANCES ET RESPONSABILITES
1 -Avant tout commencement des travaux, l'entrepreneur doit adresser au Maitre d'ouvrage,
une ou plusieurs attestations délivrées par un ou plusieurs établissements agrées à cet effet
justifiant la souscription d'une ou de plusieurs polices d'assurances pour couvrir les risques
inhérents à l'exécution du marché et précisant leurs dates de validité, à savoir ceux se
rapportant :
a) aux véhicules automobiles et engins utilisés sur le chantier qui doivent être assurés
conformément à la législation et à la réglementation en vigueur ;
b) aux accidents de travail pouvant survenir au personnel de l'entrepreneur qui doit être
couvert par une assurance conformément à la législation et à la réglementation en vigueur.
Lemaitre d'ouvrage ne peut être tenu pour responsable des dommages ou indemnités
légales à payer en cas d'accidents survenus aux ouvriers ou employés de l'entrepreneur ou
de ses sous-traitants. A ce titre, les dommages intérêts ou indemnités contre toute
réclamation, plainte, poursuite, frais, charge et dépense de toute nature, relatifs à ces
accidents sont à la charge de l'entrepreneur.
L'entrepreneur est tenu d'informer par écrit le maitre d'ouvrage de tout accident survenu sur
son chantier et le consigner sur le cahier de chantier.
c) à la responsabilité civile incombant :
- à l'entrepreneur, en raison des dommages causés aux tiers par les ouvrages objet du
marché, jusqu'a la réception définitive notamment, par les matériaux, le matériel, les
installations, le personnel de l'entrepreneur, quand il est démontré que ces dommages

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résultent d'un fait de l'entrepreneur, de ses agents ou d'un défaut de ses installations ou de
ses matériels ;
- à l'entrepreneur, en raison des dommages causés sur le chantier et ses dépendances aux
agents du maitre d'ouvrage ou de ses représentants ainsi qu'aux tiers autorisés par le maitre
d'ouvrage à accéder aux chantiers, jusqu'à la réception provisoire des travaux ;
- au maitre d'ouvrage, en raison des dommages causés au tiers sur le chantier et ses
dépendances notamment par ses ouvrages, son matériel, ses marchandises, ses installations,
ses agents. Le contrat d'assurance correspondant à cette responsabilité doit contenir une
clause de renonciation de recours contre le maitre d'ouvrage;
- au maitre d'ouvrage, en raison des dommages causes au personnel de l'entrepreneur et
provenant, soit du fait de ses agents, soit du matériel ou des tiers dont il serait responsable,
et qui entraineraient un recours de la victime ou de l'assurance « Accidents du travail » ;
2 - Lorsque l'ordre de service notifiant l'approbation du marché à l'entrepreneur prescrit
également le commencement des travaux, le démarrage ne doit avoir lieu que si
l'entrepreneur a produit les attestations d'assurances prévues au paragraphe 1 du présent
article.
3- L'entrepreneur est tenu de renouveler les assurances prévues au paragraphe I du présent
article de manière ace que la période d'exécution des travaux soit constamment couverte par
les assurances prévues par le marché.
L'entrepreneur est tenu de présenter au maitre d'ouvrage, la justification du renouvellement
des assurances prévues ci-dessus.
Les copies des attestations de souscription des polices d'assurances doivent être conservées
par le maitre d'ouvrage.
4-Si l'entrepreneur n'a pas respecte les stipulations des paragraphes 1, 2 et 3 du présent
article, il est fait application des mesures coercitives prévues par l'article 79 du CCAG-T.
5- Sous peine de l'application des mesures coercitives prévues a l'article 79 du CCAG-T,
aucune modification concernant les polices d'assurance ne peut être introduite sans l'accord
préalable écrit du maitre d'ouvrage.
Aucune résiliation des polices d'assurances ne peut être effectuée sans la souscription
préalable d'une police d'assurance de portée équivalente acceptée par le maitre d'ouvrage.
Les stipulations des alinéas a) et b) du paragraphe 1 du présent article s'appliquent
également aux sous-traitants de l'entrepreneur,
ARTICLE 26 : PROPRIETE INDUSTRIELLE OU COMMERCIALE
1- Du seul fait de la signature du marché, l'entrepreneur garantit le maitre d'ouvrage contre
toutes les revendications concernant les fournitures ou matériaux, précèdes et moyens
utilises pour l'exécution des travaux et émanant des titulaires de brevets d'invention, licences
d'exploitation, dessins et modèles industriels, marques de fabrique de commerce ou de
service ou les schémas de configuration (topographie) de circuit intégré. II appartient a
l'entrepreneur le cas échéant, d'obtenir les cessions, licences d'exploitation ou autorisations
nécessaires et de supporter la charge des frais et des redevances y afférentes.
2- En cas d'actions dirigées contre le maitre d'ouvrage par des tiers titulaires de brevets,
licences, modèles, dessins, marques de fabrique de commerce ou de service, ou des schémas
de configuration utilises par l'entrepreneur pour l'exécution des travaux, ce dernier doit
intervenir à l'instance et est tenu d'indemniser le maitre d'ouvrage de tous dommages -
intérêts prononcés à son encontre ainsi que des frais supportes par lui.

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3- Sous réserve des droits des tiers, le maitre d'ouvrage a la possibilité de réparer lui-même
ou de faire réparer les appareils brevetés utilisés ou incorporés dans les travaux, au mieux de
ses intérêts,
4- Sauf autorisation expresse du maitre d'ouvrage, l'entrepreneur s'interdit de faire usage à
d'autres fins que celles du marché des renseignements et documents qui lui soot fournis par
le maitre d'ouvrage.
ARTICLE 27 : CESSION DU MARCHE
La cession du marché est interdite sauf dans Ies cas de cession de la totalité ou d'une partie
du patrimoine de l'entrepreneur à l'occasion d'une fusion ou d'une scission. Dans ces cas le
marché ne peut être cédé que sur autorisation expresse de l'autorité compétente. Sur la
base de cette autorisation, un avenant doit être conclu.
Les cessionnaires doivent satisfaire aux conditions requises des concurrents prévues à
l'article 24 du règlement des marchés de la RADEEC.
ARTICLE 28 : ORGANISATION DE POLICE DES CHANTIERS
1 - L'entrepreneur doit reconnaitre les emplacements réservés aux chantiers ainsi que les
moyens d'accès et s'informer de tous les règlements auxquels il doit se conformer pour
l'exécution des travaux.
2 - L'entrepreneur est tenu de respecter tous les règlements et consignes des autorités
concernées du lieu ou sont effectues les travaux et ce, conformèrent à la législation et à la
réglementation en vigueur.
3 - L'entrepreneur se conforme aux ordres qui sont donnés par le maitre d'ouvrage pour la
police des chantiers.
4 - II assure, à ses frais, l'exécution des mesures de police ou autres qui sont ou seront
prescrites par les autorités concernées,
5 - L'entrepreneur est responsable de tout dommage résultant, pour les propriétés publiques
ou particulières, du mode d'organisation et de fonctionnement de ses chantiers. Dans le cas
d'accident, comme dans celui de dommages, la surveillance des agents du maitre d'ouvrage
ne décharge en rien l'entrepreneur de cette responsabilité, II n'aura pas de recours contre le
maitre d'ouvrage ou ses agents.
6-Si l'entrepreneur a été informé, soit par une stipulation du cahier des prescriptions
spéciales, soit par l'avis d'appel à Ia concurrence que les travaux intéressent la défense, il
doit se conformer, en plus des prescriptions des paragraphes I a 5 du présent article, des
clauses suivantes :
a - Lorsqu'il l'estime nécessaire, le maitre d'ouvrage peut exiger le renvoi du chantier
d'ouvriers ou de préposés de l'entrepreneur, sans que selon le cas, l'Etat, les collectivités
territoriales et les établissements publics concernes puissent être rendus responsables des
conséquences de ces renvois ;
b-Lorsque l'entrepreneur et ses sous-traitants ont découvert un acte de malveillance
caractérisé, ils sont tenus d'aviser immédiatement le maitre d'ouvrage sous peine de
poursuites éventuelles, sans préjudice, soit d'une mise en régie sans mise en demeure
préalable, soit de la résiliation du marché, avec le cas échéant, la passation, suivant la
procédure que jugera utile le maitre d'ouvrage, d'un nouveau marche à leurs frais et risques.
Dans tous les cas, l'application de ces sanctions est décidée par l'autorité compétente,
c- Si, à la suite d'un acte de malveillance caractérisé, le maitre d'ouvrage estime que des
mesures de sécurité doivent être prises visant notamment le personnel, l’entrepreneur et ses

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sous-traitants s'engagent à les appliquer sans délai, Ils ne peuvent s'en prévaloir pour
réclamer une indemnité.
d-L'entrepreneur doit aviser ses sous-traitants, sous sa propre responsabilité, des obligations
qui résultent des stipulations des alinéas qui précédent.
ARTICLE 29 : PROTECTION DU SECRET
1 - Lorsque le marché présente en tout ou partie un caractère secret, ou lorsque les travaux
doivent être exécutes en des lieux ou des précautions particulières sont prises en
permanence en vue de la protection du secret ou de la protection des points sensibles, le
maitre d'ouvrage invite l'entrepreneur à prendre connaissance, dans ses bureaux, des
instructions relatives à la protection du secret.
En tout état de cause, l'entrepreneur ainsi avisé est réputé avoir pris connaissance de ces
instructions.
2- Le maitre d'ouvrage notifie à l'entrepreneur les éléments du marché considérés comme
secrets et les mesures de précaution particulières à adopter.
3- L'entrepreneur et ses sous-traitants doivent prendre toutes dispositions pour assurer la
conservation et la protection des documents secrets qui leur sont confiés et aviser sans délai
le maitre d'ouvrage de toute disparition et de tout incident. Ils doivent maintenir secrets tous
renseignements dont ils peuvent avoir connaissance à l'occasion du marché.
4- L'entrepreneur est soumis à toutes les obligations relatives au contrôle du personnel et à
la protection du secret et du point sensible ou résultant des mesures de précaution
prescrites. II est tenu de faire respecter par ses sous-traitants ces instructions et
prescriptions. II ne peut s'en prévaloir pour réclamer une indemnité à un titre quelconque.
5- Au cas où l'entrepreneur et ses sous-traitants viendraient à méconnaitre les obligations
prévues par les quatre alinéas qui précédent, il est fait application des mesures coercitives
prévues par l'article 79 du CCAG-T.
ARTICLE 30 : PROTECTION DE L'ENVIRONNEMENT
L'entrepreneur prend les mesures permettant de maitriser les éléments susceptibles de
porter atteinte a l'environnement, notamment les déchets produits en cours d'exécution des
travaux, les émissions de poussières, les fumées, les émanations de produits polluants, le
bruit, les impacts sur la faune et sur la flore, la pollution des eaux superficielles et
souterraines, et de garantir la sécurité et la santé des personnes ainsi que la préservation du
voisinage.
Sur demande expresse du maitre d'ouvrage, l'entrepreneur doit être en mesure, en cours
d'exécution des travaux, d'apporter la preuve que les prestations effectuées dans le cadre du
marché satisfont aux exigences environnementales fixées dans le cahier des prescriptions
spéciales le cas échéant.
Lorsque les prestations sont à exécuter dans un lieu ou des mesures environnementales
spécifiques s'appliquent, notamment dans des lieux qualifiés de site sensible ou zone
protégée d'un point de vue environnemental, en application des dispositions législatives et
réglementaires, l'entrepreneur doit se soumettre à ces exigences particulières
ARTICLE 31 : GESTION DES DECHETS DU CHANTIER
L’élimination des déchets générés par les travaux objet du marché est de la responsabilité de
l'entrepreneur pendant l'exécution des travaux.
L'entrepreneur se charge des opérations de collecte, transport, stockage, éventuels tris et
traitements nécessaires et de l'évacuation des déchets générés par les travaux objet du
marché vers les lieux susceptibles de les recevoir, conformément à la législation et à la

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réglementation en vigueur. Le maitre d'ouvrage remet à l'entrepreneur toute information
qu'il juge utile pour permettre à celui-ci d'éliminer lesdits déchets conformément à la
législation et à la réglementation en vigueur.
Afin que le maitre d'ouvrage puisse s'assurer de la traçabilité des déchets et matériaux issus
du chantier, le titulaire lui fournit les éléments de cette traçabilité, notamment grâce à
l'usage de bordereaux de suivi des déchets de chantier.
Pour les déchets dangereux, l'usage d'un bordereau de suivi est obligatoire conformément à
la législation et a la réglementation en vigueur.
ARTICLE 32 : RELATIONS ENTRE DIVERS ENTREPRENEURS SUR LE MEME CHANTIER
Lorsque plusieurs entrepreneurs interviennent sur le même chantier, le cahier des
prescriptions spéciales désigne l'un des entrepreneurs, qui prendra les mesures nécessaires à
la coordination des travaux, au bon ordre du chantier, à la sécurité sur le chantier des
travailleurs ainsi que toute mesure de caractère commun précisée le cas échéant par ledit
cahier.
A cet effet, un planning général portant sur l'ensemble des travaux est établi par le maitre
d'ouvrage et l'ensemble des entrepreneurs.
En vertu des clauses prévues par ledit cahier des prescriptions spéciales, les dépenses
correspondantes font l'objet d'un prix spécifique au niveau du bordereau des prix.
ARTICLE 33 : MESURES DE SECURITE ET D'HYGIENE
Le cahier des prescriptions spéciales définit les mesures que l'entrepreneur doit prendre
pour assurer la sécurité et l'hygiène dans le chantier. Ces mesures se rapportent notamment:
- aux conditions de logement du personnel de chantier ;
- au ravitaillement et au fonctionnement des chantiers;
- à l'hygiène : services de nettoyage quotidien, d'entretien du réseau d'égouts et
d'alimentation, d'évacuation des ordures ménagères ;
- au service médical : soins médicaux, fournitures pharmaceutiques, etc. ;
- au gardiennage et à la police du chantier : propreté, discipline, règlement de chantier ;
- aux conditions de sécurité et de protection du personnel du chantier et des tiers ;
- à la protection de l'environnement.
Les autres dispositions de l’article 33 du CCAG-T restent applicables.
ARTICLE 34 : SOINS, SECOURS AUX OUVRIERS ET EMPLOYES
1- L'entrepreneur est tenu d'organiser le service médical de ses chantiers conformément aux
textes en vigueur et d'assurer, à ses frais, les soins médicaux et les fournitures
pharmaceutiques aux ouvriers et employés victimes es d'accidents ou de maladies survenues
du fait des travaux,
2- L'entrepreneur doit prendre a ses frais toutes les mesures indiquées par les services
compétents, pour assurer la salubrité de ses chantiers, y prévenir les épidémies et,
notamment, faire pratiquer des vaccinations, apporter a ses installations et campements les
modifications ordonnées a des fins d'hygiène.
3- Lorsque l'entrepreneur ne se conforme pas aux prescriptions des ordres de service qui lui
sont notifies pour l'application des mesures prévues par le présent article, le maitre
d'ouvrage doit ordonner l'arrêt du chantier s'il considère que les mesures prises sont
insuffisantes pour assurer la sécurité en général et une bonne protection du personnel du
chantier ou des tiers en particulier. La période d'interruption qui en découle sera comprise
dans le délai contractuel et donnera lieu, le cas échéant, à l'application des pénalités pour
retard, prévues à l'article 65 du CCAG-T.

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ARTICLE 35: TRANSPORTS
L'entrepreneur doit se conformer à la législation et à la réglementation en vigueur en
matière de transport de matériaux et matériel et pour l'utilisation du matériel roulant durant
toute la période d'exécution du marché. Le transport de matériaux, matériel, déblais ou
autres produits, nécessaires à l'exécution des travaux objet du marché, est à la charge de
l'entrepreneur. Toutefois, le cahier des prescriptions spéciales peut prévoir que ce transport
sera effectue par les moyens dont dispose le maitre d'ouvrage.
ARTICLE 36 : DEMONTAGE DES EQUIPEMENTS ET DEMOLITION DES CONSTRUCTIONS
L'entrepreneur ne peut démonter des équipements ou démolir des constructions, situés
dans les emprises ou l'enceinte des chantiers, qu'après en avoir fait la demande au maitre
d'ouvrage huit (8) jours à l'avance; le défaut de réponse dans ce délai vaut accord du maitre
d'ouvrage. Tous les frais relatifs à leur transport et à leur mise en dépôt et les frais de
stockage, a l'endroit indique par le maitre d'ouvrage, sont, durant la période d'exécution du
marché, à la charge de l'entrepreneur pour toute distance fixée par le cahier des
prescriptions spéciales.
Lorsque le marché comporte des travaux de démolition de construction ou de démontage
d'équipements, les matériaux, produits ou équipements qui en proviennent sont la propriété
du maitre d'ouvrage. Le cahier des prescriptions spéciales peut prévoir le réemploi desdits
matériaux, produits ou équipements provenant de démolition ou de démontage.
Sauf dérogation précisée dans le cahier des prescriptions spéciales, l'entrepreneur enlève au
fur et à mesure les produits de démolition, gravats et débris en se conformant aux
instructions du maitre d'ouvrage.
ARTICLE 37 : DECOUVERTES EN COURS DE TRAVAUX
En cas de découverte d'objets d'art, d'antiquité, d'histoire naturelle, de numismatique ou
tous autres objets offrant un intérêt scientifique, artistique, archéologique ou historique de
même que les objets rares ou en matière précieuse, trouvés dans les fouilles ou lors des
démolitions effectuées dans les terrains appartenant au maitre d'ouvrage, l'entrepreneur
doit le signaler sur le champ au maitre d'ouvrage et en faire la déclaration aux autorités
concernées de la localité où cette découverte a été faite.
Ces découvertes sont la propriété de l'Etat.
Sans préjudice des dispositions législatives ou réglementaires en vigueur, l'entrepreneur ne
doit pas déplacer ces découvertes sans autorisation préalable du maitre d'ouvrage. II doit
mettre en lieu sur celles qui auraient été détachées fortuitement du sol ou des fouilles.
Si le maitre d'ouvrage demande à l'entrepreneur d'extraire lesdites découvertes ou de les
conserver avec des soins particuliers ou si elles entrainent pour l'entrepreneur des sujétions
d'exécution, il a droit à être indemnisé pour le préjudice subi dument justifie
En cas de découverte de restes humains, l'entrepreneur informe immédiatement le maitre
d'ouvrage et les autorités concernées de la localité où cette découverte a été faite.
L'entrepreneur ne doit extraire aucun objet ou matériau provenant des ruines ou tombes,
sans avoir reçu au préalable l'autorisation écrite du maitre d'ouvrage.

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CHAPITRE IV · PREPARATION ET EXECUTION DES TRAVAUX
ARTICLE 38 : PREPARATION DES TRAVAUX
1- Avant le commencement des travaux, le maitre d'ouvrage délivre à l'entrepreneur, suite à
sa demande, les autorisations administratives nécessaires à la réalisation des ouvrages
faisant l'objet du marché : permis de construire, permission de voirie, autorisation
d'occupation temporaire du domaine public ou privé.
Pour les besoins exclusifs du chantier, le maitre d'ouvrage peut également lui apporter son
concours pour l'obtention des autres autorisations administratives dont il aurait besoin pour
disposer:
- des emplacements nécessaires à ses installations de chantiers;
- des lieux pour les dépôts des déblais provenant du chantier;
- des carrières,
2- Les lieux des travaux sont mis gratuitement a la disposition de l'entrepreneur avant tout
commencement des travaux. L'entrepreneur se procure à ses frais et risques les terrains dont
il peut avoir besoin pour l'installation de ses chantiers dans la mesure où les lieux de travaux
que le maitre d'ouvrage a mis à sa disposition ne sont pas suffisants.
3- Lorsque les travaux sont réalisés au droit ou au voisinage d'ouvrages souterrains ou
enterrés tels que canalisations et câbles dépendant du maitre d'ouvrage ou d'une autre
administration, il appartient au maitre d'ouvrage de recueillir toute information sur la nature
et la position de ces ouvrages et de les fournir à l'entrepreneur, avant tout commencement
des travaux, en vue de leur matérialisation sur le terrain par un piquetage spécial.
L'entrepreneur doit, dix (10) jours avant tout commencement des fouilles, prévenir
l'administration responsable des ouvrages souterrains ou enterres concernes.
4- L'entrepreneur reçoit gratuitement du maitre d'ouvrage, au cours de l'exécution des
travaux et suivant le calendrier de remise des documents prévu par le cahier des
prescriptions spéciales, une copie certifiée et visée « Bon pour exécution» de chacun des
plans relatifs aux dispositions imposées par le projet et des autres documents nécessaires à
l'exécution des travaux.
5- L’entrepreneur pourrait, à la demande de la RADEEC, présenter un mémoire technique
d'exécution, la RADEEC, de sa part, est tenue de mettre à sa disposition les documents
nécessaires à cet effet.
6- En cas d'inobservation par le maitre d'ouvrage des dispositions des paragraphes l a 5 du
présent article, celui-ci est tenu d'ajourner les travaux par ordre de service pour la durée
pendant laquelle leur exécution a été entravée.
7- L'entrepreneur est tenu de donner récépissé de tous les dessins et documents qui lui sont
notifies.
8- L'entrepreneur est tenu d'installer à l'entrée du chantier un panneau de signalisation
indiquant le maitre d'ouvrage, les noms, qualité et adresse de l'ensemble des intervenants
dans la conception, l'exécution et le contrôle des travaux ainsi que les renseignements
concernant le marché notamment le délai, le montant, les mesures de sécurité et autres
indications nécessaires.
ARTICLE 39 : COMMENCEMENT DE L'EXECUTION DES TRAVAUX
Le commencement des travaux intervient sur ordre de service du maitre d'ouvrage qui doit
être donné dans un délai maximum de trente (30) jours qui suit la date de la notification de
l'approbation du marché, sauf application des stipulations des§ 3 et 4 de l'article 13 du
CCAG-T et après constitution du cautionnement définitif lorsqu'il est exigé.

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L'entrepreneur doit commencer les travaux à la date fixée par l'ordre de service du maitre
d'ouvrage qui ne peut, sauf cas d'urgence, être inferieure a dix (I0) jours à compter de la date
de notification de l'ordre de service prescrivant le commencement des travaux.
L'ordre de service notifiant l'approbation du marché peut également prescrire le
commencement de l'exécution des travaux dans le respect du délai de dix (10) jours précité.
Lorsque l'ordre de service de commencement des travaux n'est pas notifié a l'entrepreneur
dans le délai prévu au 2ème paragraphe du présent article, l'entrepreneur a droit à la
résiliation du marché s'il la demande sous peine de forclusion dans les trente (30) jours qui
suivent l'expiration du délai de notification de l'ordre de service de commencement des
travaux
ARTICLE 40 : DOCUMENTS A ETABLIR PAR L'ENTREPRENEUR
Toutes les dispositions de l’article 41 du CCAG-T restent applicables.
ARTICLE 41 : ORIGINE, QUALITE ET MISE EN CEUVRE DES MATERIAUX ET PRODUITS
1- Conformément aux dispositions de l'article 5 du règlement des marchés de la RADEEC, les
matériaux et produits doivent être conformes à des spécifications techniques ou à des
normes marocaines homologuées, ou à défaut, aux normes internationales.
2- Dans chaque espèce, catégorie ou choix, les matériaux et produits doivent être de bonne
qualité, travailles et mis en couvre conformément aux règles de l'art et aux spécifications du
cahier des prescriptions spéciales. Ils ne peuvent être employés qu'après avoir été vérifiés et
provisoirement acceptés par le maitre d'ouvrage ou la ou les personnes désignées par lui à
cet effet.
3- Nonobstant cette acceptation et jusqu'à la réception définitive des travaux, ils peuvent, en
cas de mauvaise qualité ou de malfaçon, être refuses par le maitre d'ouvrage et ils sont alors
remplacés par l'entrepreneur et a ses frais.
4- L'entrepreneur doit, à toute réquisition, justifier de la provenance des matériaux et
produits par tous documents probants dont notamment les factures, les bons de livraison et
les certificats d'origine.
ARTICLE 42 : DIMENSIONS ET DISPOSITIONS DES OUVRAGES
L'entrepreneur ne peut, de lui-même, apporter aucun changement aux stipulations
techniques prévues par le marché.
Sur injonction du maitre d'ouvrage par ordre de service et dans le délai fixé par cet ordre, il
est tenu de reconstruire les ouvrages qui ne sont pas conformes aux stipulations contractuel
les. Toutefois, si le maitre d'ouvrage reconnait que les changements techniques faits par
l'entrepreneur ne sont pas contraires aux règles de l'art, il peut les accepter et les
dispositions suivantes sont alors appliquées pour le règlement des prestations :
- si les dimensions ou les caractéristiques des ouvrages sont supérieures à celles que prévoit
le marché, les métrés restent fondés sur les dimensions et caractéristiques prescrites par le
marché et l'entrepreneur n'a droit à aucune augmentation de prix ;
- si elles sont inferieures, les métrés sont fondés sur les dimensions constatées des ouvrages
et à défaut de prix prévus au marché, ces derniers font l'objet d'une nouvelle détermination
par avenant.
ARTICLE 43 : ENLEVEMENT DU MATERIEL ET DES MATERIAUX SANS EMPLOI
1- Au fur et à mesure de l'avancement des travaux, l'entrepreneur doit procéder à ses frais
au dégagement, au nettoiement et à la remise en état des emplacements mis à sa disposition
par le maitre d'ouvrage pour l'exécution des travaux. L'entrepreneur se conforme pour ce

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dégagement, ce nettoiement et cette remise en état à l'échelonnement et aux stipulations du
cahier des prescriptions spéciales.
2- A défaut d'exécution de tout ou partie de ces opérations dans les conditions prescrites par
le cahier des prescriptions spéciales, le maitre d'ouvrage met en demeure l'entrepreneur de
réaliser ces opérations. Si l'entrepreneur ne les réalise pas dans un délai maximum de trente
(30) jours à compter de la date de la réception de la mise en demeure, il est appliqué une
pénalité journalière, dont le montant est fixé par le cahier des prescriptions spéciales, sans
préjudice de l'application des mesures coercitives prévues à l'article 79 du CCAG-T.
Le cahier des prescriptions spéciales peut prévoir un délai inferieur au délai de trente (30)
jours prévu ci-dessus.
ARTICLE 44 : VICES DE CONSTRUCTION
Lorsque le maitre d'ouvrage présume qu'il existe un vice de construction dans un ouvrage, il
peut, jusqu'à l'expiration du délai de garantie, prescrire par ordre de service motivé les
mesures de nature à permettre de déceler ce vice. Ces mesures peuvent comprendre, le cas
échéant, la démolition partielle ou totale de l'ouvrage présumé vicieux.
Le maitre d'ouvrage peut également exécuter ces mesures lui-même ou les faire exécuter par
un tiers, mais ces mesures ne doivent être exécutées qu'après avoir convoqué l'entrepreneur.
Toutefois si ce dernier ne défère pas à la convocation qui lui a été adressée, lesdites mesures
peuvent être exécutées même en son absence.
Si un vice de construction est constate, les dépenses correspondant au rétablissement de
l'intégralité de l'ouvrage ou à sa mise en conformité avec les règles de l'art et les stipulations
du marché, ainsi que les dépenses résultant des opérations éventuelles ayant permis de
mettre le vice en évidence, sont à la charge de l'entrepreneur
Si aucun vice de construction n'est constaté, l'entrepreneur est remboursé des dépenses
définies au paragraphe précédent s'il les a supportées, sans prétendre à aucune indemnité.
ARTICLE 45 : SUJETIONS D'EXECUTION - PERTES – AVARIES
1- Sous réservé des prescriptions du paragraphe 6 de l'article 39 du CCAG-T, l'entrepreneur
ne peut se prévaloir, ni pour éluder les obligations de son marche ni pour élever toute
réclamation, des sujétions qui peuvent être occasionnées par :
a) l'exploitation normale du domaine public et des services publics et notamment par la
présence et le maintien de canalisations, conduites, câbles de toute nature ainsi que par les
chantiers nécessaires au déplacement ou à la transformation de ces installations ;
b) l'exécution simultanée d'autres travaux empressèrent désignés dans le cahier des
prescriptions spéciales et dans le respect du planning d'exécution des travaux.
2- II n'est alloué à l'entrepreneur aucune indemnité au titre des pertes, avaries ou dommages
causés par Sa négligence, son imprévoyance, son défaut de moyens ou ses fausses
manouvres
3- L'entrepreneur doit prendre, à ses frais et risques, les dispositions nécessaires pour que
les approvisionnements, le matériel et les installations de chantier ainsi que les ouvrages en
construction ne puissent être enlevés ou endommagés par les tempêtes, les crues, la houle
et les autres phénomènes naturels qui sont normalement prévisibles dans les circonstances
où sont exécutés les travaux,
ARTICLE 46 : CAS DE FORCE MAJEURE
En cas de survenance d'un événement de force majeure, l'entrepreneur a droit à une
augmentation raisonnable des délais d'exécution qui doit faire l'objet d'un avenant. Aucune

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indemnité ne peut être accordée à l'entrepreneur pour perte totale ou partielle de son
matériel, les frais d'assurance de ce matériel étant réputés compris dans les prix du marché.
Le cahier des prescriptions spéciales définit, en tant que de besoin, le seuil des intempéries
et autres phénomènes naturels qui sont réputés constituer un évènement de force majeur
au titre du marché.
L'entrepreneur qui invoque le cas de force majeure devra aussitôt après l'apparition d'un tel
cas, et dans un délai maximum de sept (7) jours, adresser au maitre d'ouvrage une
notification par lettre recommandée établissant les éléments constitutifs de la force majeure
et ses conséquences probables sur la réalisation du marché. Dans tous les cas, l'entrepreneur
doit prendre toutes dispositions utiles pour assurer, dans les plus brefs délais, la reprise
normale de l'exécution des obligations affectées par le cas de force majeure.
Si, par la suite de cas de force majeure, l'entrepreneur ne peut plus exécuter les prestations
telles que prévues au marché pendant une période de trente (30) jours, il doit examiner dans
les plus brefs délais avec le maitre d'ouvrage les incidences contractuelles desdits
événements sur l'exécution du marché, les délais et les obligations respectives de chacune
des parties. Quand une situation de force majeure persiste pendant une période de soixante
(60) jours au moins, le marché peut être résilié à l'initiative du maitre d'ouvrage ou à la
demande de l'entrepreneur.

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CHAPITRE V : INTERRUPTION DES TRAVAUX
ARTICLE 47 : AJOURNEMENTS DE L'EXECUTION DES TRAVAUX
1 - L'ajournement de l'exécution des travaux est une suspension totale ou partielle de
l'exécution des travaux décidée par le maitre d'ouvrage pour une période déterminée.
L'ajournement de l'exécution des travaux est prescrit par ordres de service motives d'arrêt et
de reprise de l'exécution. L'ordre prescrivant l'ajournement doit fixer la date d'arrêt et, le cas
échéant, la durée de l'ajournement. Toutefois, la reprise de l'exécution doit être prescrite par
ordre de service fixant la date exacte pour la reprise. Ces ordres de services sont consignes
au registre du marché et au cahier du chantier.
La durée de l'ajournement total des travaux n'est pas prise en compte pour le calcul du délai
d'exécution contractuel.
2 – Le maitre d'ouvrage peut prescrire l'ajournement de l'exécution de l'ensemble des
travaux ou seulement d'une partie soit avant soit après le commencement d'exécution des
travaux.
3 -Si l'ajournement intervient après le commencement des travaux, il peut être précède, si
nécessaire, à la constatation des ouvrages et parties d'ouvrage exécutés et des matériaux
approvisionnes, ainsi que l'inventaire descriptif des matériels et des installations de chantier
de l'entrepreneur. II est dresse un état à cet effet signe contradictoirement par I'agent chargé
du suivi de l'exécution du marché et le maitre d'œuvre le cas échéant et l'entrepreneur.
4 - L'entrepreneur peut requérir qu'il soit précède immédiatement à la réception provisoire
des ouvrages exécutés s'ils peuvent être utilisés par le maitre d'ouvrage.
5 - Pendant toute la durée de l'ajournement, l'entrepreneur conserve la garde du chantier.
6 - L'entrepreneur adroit à être indemnisé des frais que lui impose la garde du chantier et du
préjudice qu'il aurait subi du fait de cet ajournement s'il en fait la demande au maitre
d'ouvrage en présentant, à l'appui de sa demande, les documents justifiant ce préjudice et
les frais engendrés par la garde du chantier.
7- Lorsque la durée de l'ajournement ou des ajournements successifs cumulés est inferieure
ou égale a douze (12) mois, l'entrepreneur doit présenter sa demande d'indemnité au maitre
d'ouvrage, par écrit, sous peine de forclusion dans les quarante (40) jours au maximum qui
suivent la date de la notification de l'ordre de service invitant l'entrepreneur à prendre
connaissance du décompte définitif tel que prévu au § 3 de )'article 68 du présent cahier.
8- Lorsque la durée de l'ajournement ou des ajournements successifs cumulés dépasse
douze (12) mois, l'entrepreneur peut présenter la demande d'indemnité autant de fois qu'il
le juge nécessaire, et ce, à tout moment entre la date d'écoulement de douze (12) mois
d'ajournement(s) et au terme du délai de quarante (40) jours a compter de la date de la
réception de l'ordre de service invitant l'entrepreneur a prendre connaissance du décompte
définitif tel que prévu au § 3 de l'article 68 du CCAG-T.
9- Lorsque la durée de l'ajournement ou des ajournements successifs cumulés dépasse
douze (12) mois, l'entrepreneur a le droit d'obtenir la résiliation du marché s'il la demande
par écrit, sous peine de forclusion, dans un délai de quarante (40) jours à compter :
- de la date de notification de l'ordre de service prescrivant l'ajournement des travaux pour
toute période de plus de douze (12) mois;
- du lendemain ou l'ajournement atteint une période de douze (12) mois si l'ordre de service
ne prévoit que la date d'arrêt des travaux.

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10 - Le maitre d'ouvrage prescrit l'ajournement partiel lorsque, pour une raison qui n'est pas
du fait de l'entrepreneur, le planning général des travaux se trouve perturbe, notamment en
cas de:
- non remise à l'entrepreneur, dans les délais impartis, des plans ou documents techniques
ou administratifs nécessaires à l'exécution de la partie des travaux concernée ;
- contraintes empêchant l'exécution de la partie concernée,
L'ajournement partiel de l'exécution des travaux donne lieu à un délai supplémentaire
d'exécution sur demande de l'entrepreneur justifiée par un mémoire technique. Le délai
supplémentaire fait l'objet d'un avenant.
ARTICLE 48 : CESSATION DES TRAVAUX :
1- La cessation est un arrêt définitif de l'exécution des travaux, elle est décidée par ordre de
service du maitre d'ouvrage soit avant soit après le commencement de l'exécution des
travaux.
2- Lorsque le maitre d'ouvrage prescrit la cessation des travaux, le marche est
immédiatement résilié ; l'entrepreneur a droit à une indemnité, à sa demande, s'il a subi un
préjudice dument constate de ce fait. La demande de l'entrepreneur n'est recevable que si
elle est présentée par écrit, dans un délai de quarante (40) jours à dater de la notification de
l'ordre de service prescrivant la cessation des travaux.
3- Si les travaux ont reçu un commencement d'exécution, il est procède immédiatement à la
réception provisoire des ouvrages ou parties d'ouvrages exécutés puis à leur réception
définitive après l'expiration du délai de garantie.
L'ordre de service prescrivant la cessation des travaux doit être consigné dans le registre du
marché.
ARTICLE 49 : DECES DE L'ENTREPRENEUR
1- Lorsque le marché est confié à une personne physique, il est résilié de plein droit et sans
indemnité si celle-ci vient à décéder.
Toutefois, le maitre d'ouvrage examine la proposition des héritiers ou des ayants droit si
ceux-ci lui ont fait part de leur intention de continuer le marché.
La décision de l'autorité compétente est notifiée aux intéresses dans le délai de trente (30)
jours à compter de la réception de cette proposition.
2- Lorsque le marché est confié à plusieurs personnes physiques et que l'une ou plusieurs
d'entre elles viennent à décéder, ii est dresse un état contradictoire de l'avancement des
travaux et l'autorité compétente décidé s'il y a lieu de résilier sans indemnité ou de continuer
le marché suivant l'engagement des survivants et éventuellement des héritiers ou des ayants
droit
3- Dans les cas prévus aux paragraphes I et 2 du présent article, les personnes qui s'offrent à
continuer l'exécution du marche en informent le maitre d'ouvrage par lettre recommandée
avec accuse de réception, dans les quinze (15) jours qui suivent le jour du décès.
Lorsqu'il s'agit de plusieurs personnes qui s'offrent à continuer d'exécuter le marché,
l'engagement qu'elles souscrivent dans le cadre d'un groupement, tel qu'il est défini aux
articles 4 et 140 du règlement des marchés de la RADEEC, doit être signé par chacun des
membres du groupement.
La continuation du marché qui doit être précédée par la conclusion d'un avenant est soumise
notamment à l'obligation de la constitution du cautionnement ou de l'engagement de la
caution personnelle et solidaire prévus respectivement par les articles 15 et 17 du présent
cahier.

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4- Si la résiliation est prononcée en application des paragraphes I et 2 du présent article, elle
prend effet à compter de la date du décès de l'entrepreneur.
ARTICLE 50 : INCAPACITE CIVILE OU D'EXERCICE ET INCAPACITE PHYSIQUE OU MENTALE DE
L'ENTREPRENEUR
1- Si l'entrepreneur est frappé d'une incapacité civile ou d'une interdiction d'exercer la
profession, il doit arrêter l'exécution des travaux et en informer immédiatement le maitre
d'ouvrage. Dans ce cas, la résiliation du marché est prononcée de plein droit par l'autorité
compétente et n'ouvre droit à aucune indemnité.
La résiliation prend effet à compter de la date de l'incapacité civile ou de l'interdiction
d'exercer la profession.
2- En cas d'incapacité physique ou mentale manifesté et durable de l'entrepreneur,
l'empêchant d'assumer ses engagements contractuels, l'autorité compétente peut résilier le
marche sans que l'entrepreneur puisse prétendre à indemnité.
La résiliation prend effet à compter de la date de la déclaration de ladite incapacité,
ARTICLE 51 : LIQUIDATION OU REDRESSEMENT JUDICIAIRE
1- En cas de liquidation judiciaire des biens de l'entrepreneur, le marché est résilié de plein
droit sans indemnité, sauf si l'autorité compétente accepte, dans l'éventualité où le syndic
aurait été autorisé par l'autorité judiciaire compétente à continuer l'exploitation de
l'entreprise, les offres qui peuvent être faites par ledit syndic dans les conditions prévues par
le code de commerce pour la continuation du marché sans qu'il soit nécessaire de conclure
un avenant.
2- En cas de redressement judiciaire, le marché est également résilié de plein droit sans
indemnité, si l'entrepreneur n'est pas autorisé par l'autorité judiciaire compétente à
continuer l'exploitation de son entreprise.
3- En tout état de cause, les mesures conservatoires et de sécurité dont l'urgence apparait,
en attendant une décision définitive du tribunal, sont prises d'office par le maitre d'ouvrage
et mises à la charge de l'entrepreneur.
4- La résiliation prend effet à compter de la date de la liquidation ou du redressement
judiciaire.

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CHAPITRE VI : PRIX ET REGLEMENT DES COMPTES
ARTICLE 52 : PRIX DU MARCHE
1- Les prix du marché comprennent toutes les dépenses résultant de l'exécution des travaux
y compris tous les droits, impôts, taxes, frais généraux, faux frais et assurent à l'entrepreneur
une marge pour bénéfice et risques.
2- Ces prix comprennent également les dépenses et marges relatives :
- à la construction et à l'entretien des moyens d'accès et des chemins de service nécessaires
pour les parties communes du chantier ;
- à l'établissement, au fonctionnement et à l'entretien des clôtures, des dispositifs de
sécurité et installations d'hygiène intéressant les parties communes du chantier ;
-au gardiennage, à l'éclairage et au nettoyage des parties communes du chantier ainsi qu'à
leur signalisation extérieure ;
- à l'installation et à l'entretien du bureau mis à la disposition du maitre d'ouvrage si le cahier
des prescriptions spéciales le prévoit.
3- Dans le cas de marché passé avec un groupement, les prix afférents sont réputés
comprendre outre les prix prévus aux paragraphes I et 2 du présent article, les dépenses et
marges de chaque membre du groupement y compris éventuellement les charges qu'il peut
être appelé à rembourser au mandataire ainsi que les dépenses relatives :
- aux mesures propres à pallier d'éventuelles défaillances des autres membres du
groupement et les conséquences de ces défaillances ;
-et à toute autre sujétion induite par le fait du groupement.
ARTICLE 53 : REVISION DES PRIX DU MARCHE :
Conformément à l’article 12 du règlement relatif aux conditions et formes de passation des
marchés de la RADEEC, les prix sont fermes et non révisables.
ARTICLE 54 : OUVRAGES OU TRAVAUX SUPPLEMENTAIRES
1-. On entend par« ouvrages ou travaux supplémentaires » des ouvrages ou travaux qui ne
figurent pas au marché initial que le maitre d'ouvrage prescrit à l'entrepreneur par ordre de
service immédiatement exécutable, lorsque sans changer l'objet du marché :
- ces travaux ou ouvrages, imprévus au moment de sa passation, sont considérés comme
l'accessoire dudit marché ;
- il y a intérêt au point de vue délai d'exécution ou de la bonne marche de l'exécution du
marché à ne pas introduire un nouvel entrepreneur ;
- l'exécution de ces ouvrages ou travaux supplémentaires implique un matériel déjà occupé
ou utilise sur place par l'entrepreneur.
- le montant desdits ouvrages ou travaux supplémentaires ne dépasse pas dix pour cent
(10%) du montant du marché initial auquel ils se rattachent.
2- Ces ouvrages ou travaux supplémentaires sont constates par avenant qui the leur nature,
leurs prix et, le cas échéant, le délai de leur exécution.
3- Les prix des ouvrages ou travaux supplémentaires peuvent être soit des prix unitaires soit
des prix globaux soit des prix mixtes, ils sont fixes :
a) soit sur la base des prix du marché initial, dans ce cas, les valeurs de référence des index à
prendre en considération pour la révision des prix de ces ouvrages ou travaux
supplémentaires sont les valeurs de référence du mois de :
- la date limite de remise des offres pour l'attribution du marché initial;
- la date de la signature du marché par l'entrepreneur lorsque ce dernier est négocié,

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b) soit sur la base des prix négociés avec l'entrepreneur par référence aux prix courants au
moment de la conclusion de l'avenant, lorsqu'il s'agit de prix non prévus dans le marché, Les
valeurs des références des index à prendre en considération pour la révision des prix de ces
ouvrages ou travaux supplémentaires sont celles du mois de la date de signature de l'avenant
par l'entrepreneur ;
c) Soit sur la base de prix comprenant, à la fois, des prix du marché initial et des prix
nouveaux négociés. Dans ce cas, la révision des prix correspondante se fait
proportionnellement en fonction de la nature des prix tel que stipule aux alinéas a) et b) de
ce paragraphe 4- A défaut d'accord entre le maitre d'ouvrage et l'entrepreneur sur la fixation
des prix prévus à l'alinéa b) du §3 du présent article, il est fait application des prescriptions
de l'article 81 du CCAG-T. Toutefois, les prestations concernées sont réglées provisoirement
sur la base des prix fixes par le maitre d'ouvrage.
ARTICLE 55 : CHANGEMENT DE LA PROVENANCE DES MATERIAUX :
1- Le maitre d'ouvrage peut en cours d'exécution du marché prescrire à l'entrepreneur la
modification de la provenance des matériaux si le lieu de la provenance a été fixe par le
cahier des prescriptions spéciales notamment dans les cas suivants :
- il s'est avéré que les matériaux concernés ne sont pas conformes aux règles de l'art ;
- les carrières sont fermées ou épuisées ;
- les quantiles à extraire s'avèrent insuffisantes eu égard aux besoins du marche.
2- Le changement de la provenance des matériaux fait l'objet d'un avenant qui fait ressortir
le nouveau lieu de provenance ainsi que la moins-value ou la plus-value résultant de ce
changement.
3- A défaut d'accord entre le maitre d'ouvrage et l'entrepreneur sur la fixation de la plus-
value ou de la moins-value, il est fait application des prescriptions de l'article 81 du CCAG-T.
ARTICLE 56 : AUGMENTATION DANS LA MASSE DES TRAVAUX :
1-Au sens du présent cahier, on entend par:
- la masse initiale des travaux : le montant contractuel des travaux tel que prévu au marché
initial.
- la masse des travaux: le montant des travaux exécutés et évalués à un moment donne à
partir des prix initiaux du marché, La masse des travaux ne tient pas compte des travaux
supplémentaires vises à l'article 55 du CCAG-T, du montant résultant de la révision des prix et
des indemnités accordées à l'entrepreneur ainsi que le montant des intérêts moratoires pour
retard de paiement ou des pénalités encourues.
2- L'entrepreneur est tenu de réaliser toutes les prestations prévues par le marché, II est
tenu, en outre, d'aviser le maitre d'ouvrage, vingt (20) jours au moins à l'avance, de la date
probable à laquelle la masse des travaux atteindra la masse initiale.
3- Lorsque la masse des travaux atteint la masse initiale, l'entrepreneur doit arrêter les
travaux s'il n'a pas reçu un ordre de service lui notifiant la décision du maitre d'ouvrage de
les poursuivre.
La décision de poursuivre les travaux doit préciser le montant limite jusqu'où les travaux
pourront être poursuivis. Cette décision doit intervenir dans un délai de vingt (20) jours à
compter de la date de réception de la lettre de l'entrepreneur prévue au paragraphe 2 du
présent article, une copie de ladite décision est notifiée à l'entrepreneur par ordre de service
et doit être inscrite au registre du marché.
Lorsque le maitre d'ouvrage n'est pas en mesure de notifier ladite décision dans le délai
précité, il doit soit prescrire à l'entrepreneur un ordre d'arrêt de l'exécution des travaux des

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que la masse initiale des travaux a été atteinte, soit procéder à la réception des travaux
réalisés.
Les augmentations cumulées dans la masse des travaux ne doivent en aucun cas dépasser dix
pour cent (10%) de la masse initiale du marché.
En ce qui concerne les marchés reconductibles prévus a l'article 7 du le règlement des
marchés de la RADEEC, la limite de dix pour cent (I0%) prévue ci-dessus est appréciée pour la
durée totale du marche.
4- Un délai supplémentaire peut être prévu, par avenant, pour tenir compte des travaux
correspondant à l'augmentation dans la masse des travaux prévue par la décision du maitre
d'ouvrage.
ARTICLE 57 : DIMINUTION DANS LA MASSE DES TRAVAUX :
1- Si la diminution dans la masse des travaux est supérieure à vingt-cinq pour cent (25%) de
la masse initiale, l'entrepreneur a droit à être indemnisé en fin de compte du préjudice,
dûment constaté, qu'il a subi du fait de cette diminution au-delà de la diminution limite de
vingt-cinq pour cent (25%).
2- Si le fait générateur ayant entraine une diminution dans la masse initiale des travaux de
plus de vingt-cinq pour cent (25%) est connu avant le commencement des travaux, le marché
peut être résilié à la demande de l'entrepreneur, Dans le cas ou l'entrepreneur ne demande
pas la résiliation du marché, il doit, s'il en est requis par le maitre d'ouvrage, signer un
avenant fixant le nouveau montant du marché et modifiant éventuellement le délai
d'exécution.
En ce qui concerne les marchés reconductibles prévus a l'article 7 paragraphe 4 du règlement
des marchés de la RADEEC, la limite de vingt-cinq pour cent (25%) prévue ci-dessus est
appréciée pour la durée totale du marché.
ARTICLE 58 : CHANGEMENT DANS LES QUANTITES DU DETAIL ESTIMATIF
En cas de modification des quantités relatives à un ou plusieurs prix unitaires du détail
estimatif, en raison de sujétions techniques, surestimation ou sous-estimation desdites
quantités, l'entrepreneur doit poursuivre l'exécution des travaux. Toutefois, l'entrepreneur
est tenu d'aviser, par écrit, le maitre d'ouvrage lorsque les deux conditions suivantes sont
réunies :
a) la variation de cette quantile dépasse, en plus ou en moins, cinquante pour cent (50%)
celle prévue initialement dans le détail estimatif;
b) le montant correspondant à la nouvelle quantité des travaux réellement exécutés, du fait
de cette variation, représente plus de dix pour cent (10%) du montant initial du marché.
En cas de variation des quantités en plus, le maitre d'ouvrage notifie à l'entrepreneur un
ordre de service pour poursuivre l'exécution des travaux au-delà des quantités sus
mentionnées. L'entrepreneur a droit à une indemnisation dont le montant est fixé par
décision de l'Autorité compétente, s'il la demande en fin de compte, du préjudice, dûment
constaté et justifié, que lui ont cause ces variations si lesdites variations dépassent de
cinquante pour cent (50%) les quantités initiales et représentent plus de dix pour cent (10%)
du montant initial du marché. Cette indemnisation ne doit en aucun cas dépasser quinze
pour cent (15%) du prix unitaire concerné rapporté à la quantité exécutée au-delà de
cinquante pour cent (50%).
Les stipulations du présent article s'appliquent en tenant compte des augmentations dans la
masse des travaux.

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ARTICLE 59 : BASES DE REGLEMENT DES TRAVAUX
Les décomptes sont établis comme indiqué ci-après :
A- Marché à prix unitaires
Le décompte est établi en appliquant aux quantités d'ouvrages réellement exécutées et
régulièrement constatées, les prix unitaires du bordereau des prix-détail estimatif, en tenant
compte, s'il y a lieu, du montant résultant de la révision des prix.
B - Dispositions communes
L'entrepreneur ne peut en aucun cas, invoquer en sa faveur les us et coutumes pour les
comptages, mesurages et pesages.
ARTICLE 60 : ATTACHEMENTS
1- L'attachement est le relevé des travaux effectués par l'entrepreneur. C'est un document
qui constate l'exécution des travaux. II sert de base à l’établissement des décomptes.
Les attachements comprennent, s'il ya lieu, pour chaque ouvrage et partie d'ouvrage les
numéros de poste du bordereau des prix-détail estimatif. Ils sont décomposés en trois parties
: travaux termines, travaux non termines et approvisionnements. Ils mentionnent
sommairement à titre de récapitulation les travaux termines des attachements précédents.
Lorsque les ouvrages seront ultérieurement cachés ou inaccessibles et que les quantités
exécutées y afférentes ne seront plus susceptibles de vérifications, l'entrepreneur doit en
assurer le relevé contradictoirement avec l'agent chargé du suivi de l'exécution du marché et
le maitre d'œuvre le cas échéant.
2- Les attachements sont établis par l'entrepreneur au fur et à mesure de l'avancement des
travaux et au moins à la fin de chaque mois au plus tard, à partir des constatations faites sur
le chantier, des éléments qualitatifs et quantitatifs relatifs aux travaux exécutés et des
approvisionnements réalisés.
Les attachements sont remis contre accusé de réception, au maitre d'ouvrage, qui les fait
vérifier et signer par l'agent chargé du suivi de l'exécution du marché et par le maitre
d'œuvre le cas échéant, et y apporte les rectifications qu'il juge nécessaires et ce, dans un
délai de quinze (15) jours. L'entrepreneur doit alors, dans un délai de quinze (15) jours
renvoyer les attachements rectifiés revêtus de son acceptation ou formuler par écrit ses
observations. Passé ce délai, ces attachements rectifies sont censés être acceptés par
l'entrepreneur.
Si l'entrepreneur n'accepte pas les rectifications ou les accepte avec réserves, il est dresse
procès-verbal de carence par l'agent chargé du suivi de l'exécution du marché. Ce procès-
verbal qui relate les circonstances du refus ou des réserves relevées par l'entrepreneur est
annexé aux attachements. Le décompte provisoire correspondant est alors établi sur la base
des attachements tels que validés par le maitre d'ouvrage.
Toutefois, pour la partie des attachements contestés, l'entrepreneur peut faire application de
l'article 81 du CCAG-T.
3- Le maitre d'ouvrage doit faire connaitre par écrit son accord à l'entrepreneur dans un délai
maximum de trente (30) jours à compter de la date de la remise des attachements ou
présenter, le cas échéant, contre accuse de réception, les attachements rectifiés. Les
rectifications demandées par le maitre d'ouvrage doivent faire l'objet d'un seul envoi.
Passé ce délai, ces attachements sont réputés être acceptés par le maitre d'ouvrage et la
constatation du service fait prend effet à compter du lendemain de expiration du délai de
trente (30) jours précité.

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4- La date de signature des attachements par l'agent chargé du suivi de l'exécution du
marché et par le maitre d'œuvre le cas échéant, vaut date de constatation du service fait,
sous réserve des stipulations du paragraphe 3 du présent article.
5- Une copie des attachements dûment signés est transmise à l'entrepreneur par le maitre
d'ouvrage.
ARTICLE 61 : DECOMPTES PROVISOIRES
1- L'agent chargé du suivi de l'exécution du marché dresse chaque fois qu'il est nécessaire et
au moins une fois par mois, à partir des attachements, un décompte provisoire, qu'il soumet
a la vérification du maitre d'œuvre le cas échéant, et à la signature du maitre d'ouvrage
indiquant la date d'acceptation des attachements telle que prévue à l'article 60 ci-dessus et
servant de base aux versements d'acomptes à l'entrepreneur.
2- Une copie de ce décompte est communiquée à l'entrepreneur dans un délai n'excédant
pas dix (10) jours à partir de la date de sa signature par le maitre d'ouvrage.
3- En attendant l'approbation du décompte définitif, le dernier décompte provisoire établi
sur la base des attachements et les éléments acceptés par le maitre d'ouvrage et
l'entrepreneur, doit lui être réglé.
4- En cas d'omission ou d'erreurs sur les éléments constituant le dernier décompte
provisoire, un décompte provisoire rectificatif est établi pour tenir compte des omissions ou
des erreurs précitées,

ARTICLE 62 : ACOMPTES - RETENUE DE GARANTIE


1- Le paiement des acomptes s'effectue au même rythme que celui fixé pour l'établissement
des décomptes provisoires sauf retenue d'un dixième (I/I0) pour garantie, Toutefois, le
paiement des acomptes pourra être effectué sans retenue de garantie si le cahier des
prescriptions spéciales le prévoit expressément,
2- La retenue de garantie cesse de croitre lorsqu'elle atteint sept pour cent (7%) du montant
initial du marché augmente, le cas échéant, des montants des avenants.
3- Si la retenue de garantie est remplacée par une caution personnelle et solidaire, celle-ci
peut être constituée soit par tranches successives d'un montant égal à la valeur de la retenue
de garantie de chaque décompte, soit en totalité,
4- Lorsque le cahier des prescriptions spéciales prévoit la présentation d'un bordereau des
prix
ARTICLE 63 : PENALITES ET RETENUES EN CAS DE RETARD DANS L'EXECUTION DES TRAVAUX
A-Pénalités:
1- En cas de retard dans l'exécution des travaux, il est appliqué une pénalité par jour
calendaire de retard a l'encontre de I'entrepreneur si le retard affecte le délai global du
marché.
Le montant de cette pénalité est fixée à un pour mille (1/1000) du montant du marché,
2- Ledit montant est celui du marché initial, éventuellement majoré par les montants
correspondants aux travaux supplémentaires et à l'augmentation dans la masse des travaux.
3- En cas de retard dans l'exécution des travaux d'une tranche ou d'une partie d'ouvrage
pour laquelle un délai d'exécution partiel ou une date limite a été fixé, le cahier des
prescriptions spéciales fixe le montant des pénalités journalières pour chaque tranche ou
partie d'ouvrage considérée si le retard affecte un délai d'exécution partiel.
4- Les pénalités sont encourues du simple fait de la constatation du retard par le maitre
d'ouvrage qui, sans préjudice de toute autre méthode de recouvrement, déduit d'office le

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montant de ces pénalités de toutes les sommes dont l'entrepreneur est redevable.
L'application de ces pénalités ne libère en rien l'entrepreneur de I'ensemble des autres
obligations et responsabilités qu'il a souscrites au titre du marché,
5- Dans le cas de résiliation suite à la défaillance de l'entrepreneur, les pénalités sont
appliquées jusqu'au jour de la signature de la décision de résiliation par l'autorité
compétente. Dans le cas de résiliation de plein droit, les pénalités sont appliquées jusqu'au
jour de la date d'effet de la résiliation.
6- Les journées de repos hebdomadaire ainsi que les jours fériés ou chômés ne sont pas
déduits pour le calcul des montants des pénalités,
7- Le montant des pénalités est plafonne a huit pour cent (8%) du montant initial du marché
éventuellement majoré par les montants correspondants aux travaux supplémentaires et à
l'augmentation dans la masse des travaux.
8- Lorsque le plafond des pénalités est atteint, l'autorité compétente est en droit de résilier
le marché dans les conditions prévues par l'article 79 du CCAG-T.
ARTICLE 64 : RETARD DANS LE REGLEMENT DES SOMMES DUES
Le retard dans le règlement des sommes dues ouvre droit à l'entrepreneur à des intérêts
moratoires, à l'ajournement des travaux et à la résiliation du marché dans les conditions ci-
après.
A- Droit aux intérêts moratoires
En cas de retard dans le règlement des sommes dues à l'entrepreneur, des intérêts
moratoires lui sont payés conformément à la réglementation en vigueur.
B - Droit a l'ajournement des travaux
Lorsque le retard dans le règlement des sommes dues au titre du marché dépasse quatre (4)
mois à compter de la date de signature des attachements par l'agent chargé du suivi de
l'exécution du marché et/ou par le maitre d'œuvre le cas échéant, l'entrepreneur a droit, en
plus des intérêts moratoires, à l'ajournement s'il le demande.
Dans ce cas, le maitre d'ouvrage procède à la notification à l'entrepreneur de l'ordre de
service prescrivant l'ajournement de l'exécution des travaux sollicité. Le paiement de
l'acompte en retard donne lieu à l'établissement d'un ordre de service de reprise de
l'exécution des travaux.
C - Droit à la résiliation du marché
Lorsque le retard dans le règlement des sommes dûes au titre du marché dépasse huit (08)
mois, l'entrepreneur peut, en plus du droit aux intérêts moratoires, demander au maitre
d'ouvrage de procéder à la résiliation du marché. Dans ce cas, l'autorité compétente procède
immédiatement à la résiliation du marché sans accorder à l'entrepreneur aucune autre
indemnité.
ARTICLE 65 : DECOMPTE DEFINITIF- DECOMPTES PARTIELS DEFINITIFS - DECOMPTE
GENERAL DEFINITIF
1- Le décompte définitif est un document contractuel établissant le montant total résultant
de l'exécution du marché, II récapitule en détail l'ensemble des éléments pris en compte
pour le règlement définitif du marché, à savoir la nature et les quantités d'ouvrages
exécutées dont le métré est arrêté définitivement et les prix qui leur sont appliques ainsi
que, le cas échéant, les autres éléments pris en compte pour le règlement définitif du
marché tels que les montants résultant de la révision des prix, les indemnités accordées, les
pénalités encourues, les intérêts moratoires, les réfactions, et toute autre retenue. II est
établi lorsque le marché ayant fait l'objet d'une seule réception provisoire des travaux.

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Le décompte partiel définitif est un décompte définitif qui concerne les travaux d'une partie
d'ouvrage réceptionnée partiellement. II est établi lorsque le maitre d'ouvrage use du droit
de prendre possession de certaines parties d'ouvrages avant l'achèvement complet des
travaux, cette prise de possession est précédée d'une réception provisoire partielle.
Le décompte général définitif est un récapitulatif des décomptes partiels définitifs,
2- Le décompte définitif, les décomptes partiels définitifs ainsi que le décompte général
définitif sont établis par l'agent charge du suivi de l'exécution du marché et signés par le
maitre d'ouvrage. Ils doivent comporter la signature de l'architecte et/ou de l'ingénieur
spécialisé lorsque le recours à ces derniers est requis.
3-L'entrepreneur est invité par le maitre d'ouvrage, par un ordre de service, à venir dans ses
bureaux pour prendre connaissance, selon le cas, du décompte définitif, des décomptes
partiels définitifs ou du décompte général définitif, et à signer ceux-ci pour acceptation. Cet
ordre de service lui est notifie dans un délai maximum d'un (1) mois a partir de la date de
réception provisoire ou de la réception provisoire partielle ou de la dernière réception
provisoire partielle. 4- L'acceptation desdits décomptes par l'entrepreneur et leur
approbation par I'autorité compétente lient le maitre d'ouvrage et l'entrepreneur
définitivement pour l'ensemble des éléments pris en compte pour le règlement définitif du
marche.
5- Si l'entrepreneur ne défère pas a l'ordre de service prévus au paragraphe 3 du présent
article ou refuse de signer lesdits décomptes, le maitre d'ouvrage dresse un procès-verbal
relatant les conditions de présentation de ces décomptes et les circonstances ayant
accompagne cette présentation et dans ce cas, aucune réclamation n'est recevable.
6- Si l'entrepreneur signe lesdits décomptes en faisant des réserves, il doit, par écrit,
adresser au maitre d'ouvrage un mémoire de réclamation exposant en détail les motifs de
ses réserves et précisant le montant correspondant et ce dans un délai de trente (30) jours à
compter de la date de la signature du décompte définitif avec réserve. II est alors fait
application de l'article 81 du CCAG-T.
Passé ce délai, le décompte est cerise être accepté par l'entrepreneur et un procès-verbal est
établi par le maitre d'ouvrage a cet effet.
7- Si le bienfondé des réserves de l'entrepreneur est avéré par le maitre d'ouvrage ou par
l'autorité compétente tel que prévus par l'article 78 ci-dessous, un décompte définitif
rectificatif est établi sur la base des montants acceptes,
8- Une copie desdits décomptes est communiquée a l'entrepreneur dans un délai n'excédant
pas dix (10) jours à partir de la date de sa signature par le maitre d'ouvrage.
ARTICLE 66 : RESILIATION DU MARCHE
La résiliation est une fin anticipée du marché avant l'achèvement total des travaux. Elle est
prise par une décision de l'autorité compétente dument motivée, dont une copie est notifiée
à l'entrepreneur. La décision de résiliation est consignée dans le registre du marché.
Le marché peut être résilié soit en ouvrant droit à indemnité soit sans indemnité dans les cas
suivants :
A- Cas de résiliation ouvrant droit à indemnité
L'entrepreneur a droit à une indemnité s'il la demande par écrit justificatifs à l'appui, suite à
une résiliation du marché décidée par l'autorité compétente dans les cas suivants :
- lorsque l'ordre de service prescrivant le commencement des travaux n'a pas été notifié à
l'entrepreneur dans les délais prévus par l'article 40 du CCAG-T;
- dans le cas d'ajournement dans les conditions prévues à l'article 48 du CCAG-T;

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- dans le cas de cessation des travaux prévus à l'article 49 du CCAG-T.
B - Cas de résiliation n'ouvrant pas droit à indemnité
L'entrepreneur n'a droit à aucune indemnité dans les cas suivants :
- en cas de force majeure rendant l'exécution des travaux impossible en application de
l'article 47 du CCAG-T;
- en cas de décès de l'entrepreneur en application de l'article 50 du CCAG-T ;
- en cas d'incapacité civile ou d'interdiction d'exercice de la profession ou d'incapacité
physique ou mentale de l'entrepreneur en application de l'article 51 du CCAG-T;
- en cas de redressement judiciaire ou de liquidation judiciaire des biens de l'entrepreneur en
application de l'article 52 du CCAG-T;
- en cas de révision des prix des travaux restant à exécuter dépassant de plus ou de moins de
cinquante pour cent (50 %) par rapport au montant de ces mêmes travaux établi sur la base
des prix initiaux du marché en application de l'article 54 du CCAG-T;
-en cas de diminution dans la masse des travaux de plus de vingt-cinq pour cent (25%) en
application de l'article 57 ci-dessus;
- en cas de retard dans l'exécution dans les conditions prévues à l'article 64 du présent cahier
;
- en cas de retard dans le paiement des sommes dûes de plus de huit (08) mois en
application de l'article 67 du CCAG-T;
- en cas d'application des mesures coercitives prévues à l'article 79 du CCAG-T.
ARTICLE 67 : CONSTATATION DES OUVRAGES EXECUTES ET REPRISE DU MATERIEL ET DES
MATERIAUX EN CAS DE RESILIATION DU MARCHE
A- Constatation des ouvrages exécutés en cas de résiliation
1- En cas de résiliation du marché, le maitre d'ouvrage convoque l'entrepreneur ou ses
ayants droit présents dans un délai ne dépassant pas quinze (15) jours à compter de la date
de notification de la décision de la résiliation pour procéder à la constatation des ouvrages
exécutés, à l'inventaire des matériaux approvisionnes, ainsi qu'à l'inventaire descriptif du
matériel et des installations de chantier de l'entrepreneur, en présence du maitre d'œuvre le
cas échéant. II est dresse procès-verbal de ces opérations. Ce procès-verbal comporte l'avis
du maitre d'œuvre sur la conformité des ouvrages ou parties d'ouvrages exécutés par
rapport aux stipulations du marché.
Le maitre d'ouvrage fixe à l'entrepreneur, par ordre de service, les mesures qui doivent être
prises avant la fermeture du chantier pour assurer la conservation et la sécurité des ouvrages
ou parties d'ouvrages exécutés. Ces mesures peuvent comporter la démolition de certaines
parties d'ouvrages. L'entrepreneur dispose d'un délai de dix (10) jours pour exécuter lesdites
mesures.
En tout état de cause, l'entrepreneur est tenu d'évacuer les chantiers, magasins et
emplacements utiles à l'exécution des travaux et d'en retirer son matériel et équipements,
dans un délai fixe par le maitre d'ouvrage.
Apres réalisation des opérations précitées, la ou les personnes désignées par le maitre
d'ouvrage procèdent à la réception provisoire des ouvrages exécutés.
2- A défaut d'exécution par l'entrepreneur des mesures prévues par le paragraphe I alinéa 2
du présent article, dans le délai imparti, le maitre d'ouvrage les fait exécuter d'office à la
charge de l'entrepreneur.
3- Si l'entrepreneur n'évacue pas les chantiers, magasins et emplacements utiles à
l'exécution des travaux ou n'y retire pas son matériel et équipements, une pénalité de cinq

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pour dix mille (5/10000) du montant initial du marché, augmenté, le cas échéant du montant
correspondant aux travaux supplémentaires et à l'augmentation dans la masse des travaux,
lui est applicable par jour de retard jusqu'au jour de l'évacuation totale des lieux précités.
Le montant de cette pénalité est prélevé dans les mêmes conditions que celles prévues pour
les pénalités pour retard dans l'exécution des travaux.
L'application de cette pénalité à l'encontre de l'entrepreneur ne fait pas obstacle au droit du
maitre d'ouvrage de faire exécuter l'évacuation aux frais et risques de l'entrepreneur. Les
attachements, suivant le cas, sont établis dans les conditions prévues par l'article 61 du
CCAG-T.
4- Dans le cas ou l'entrepreneur ne diffère pas à la convocation prévue au paragraphe I,
alinéa 1 du présent article la ou les personnes, précitées, désignées par le maitre d'ouvrage,
dressent un procès-verbal de carence et procèdent aux opérations prévues ci-dessus à la
charge de l'entrepreneur.
B-Reprise du matériel et des matériaux en cas de résiliation du marché
1- En cas de résiliation du marché, le maitre d'ouvrage a la faculté de racheter, en totalité ou
en partie :
a) les ouvrages provisoires dont les dispositions ont été agréées par le maitre d'ouvrage ;
b) les matériaux de construction, équipements et outillages approvisionnes, acquis ou
réalisés pour les besoins du marché, dans la limite ou il en a besoin pour le chantier ;
c) le matériel spécialement construit pour l'exécution des travaux objet du marché et non
susceptible d'être réemployé d'une manière courante sur les chantiers de travaux publics.
2- Le prix de rachat des ouvrages provisoires et du matériel susvisés est égal à la partie non
amortie des dépenses exposées par l'entrepreneur, ces dépenses étant limitées, s'il en est
besoin, a celles correspondant à une exécution normale.
3- Sauf stipulations contraires du cahier des prescriptions spéciales, les matériaux
approvisionnes remplissant les conditions fixées par le cahier des prescriptions spéciales, les
équipements et outillages acquis ou réalisés pour les besoins du marché sont rachetés par le
maitre d'ouvrage aux prix figurant au bordereau des approvisionnements ou à défaut sur la
base des prix négociés.
4- Les rachats prévus par le présent article sont présentés dans un mémoire et récapitulés
dans une situation à intégrer au dernier décompte provisoire et au décompte définitif. Ces
décomptes sont établis conformément aux prescriptions des articles 62 et 68 du présent
cahier.
ARTICLE 68 : CALCUL DES INDEMNITES
Lorsque l'octroi d'une indemnité est décidé par l'autorité compétente au bénéfice de
l'entrepreneur, cette indemnité est déterminée soit sur les bases définies au cahier des
prescriptions spéciales soit, en l'absence d'indication de ce dernier, fixée à l'amiable. A
défaut d'entente a son sujet, il est fait application de la procédure prévue par les articles 81 à
83 du présent cahier.
ARTICLE 69 : DEPENSES MISES A LA CHARGE DE L'ENTREPRENEUR
Lorsqu'il est décidé, en vertu des stipulations du présent cahier, de faire exécuter des
prestations aux frais et risques de l'entrepreneur, les dépenses correspondantes sont
prélevées sur les sommes qui peuvent lui être dues et sont précomptées sur le décompte du
mois de leur réalisation. En cas de leur insuffisance, elles sont prélevées sur son
cautionnement et sur la retenue de garantie et, le cas échéant, elles sont récupérées par tout
moyen de recouvrement suite à des ordres de recette conformément à la législation en
vigueur.

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CHAPITRE VII : RECEPTIONS ET GARANTIES
ARTICLE 70 : RECEPTION PROVISOIRE
1- Les ouvrages ne sont réceptionnés qu'après avoir subi les contrôles de conformité des
travaux avec l'ensemble des obligations du marché et, en particulier, avec les spécifications
techniques.
La réception provisoire entraine le transfert de la propriété et des risques au profit du maitre
d'ouvrage et constitue le point de départ de l'obligation de garantie contractuelle
conformément aux stipulations de l'article 75 du CCAG-T.
L'entrepreneur avise, par écrit, le maitre d'ouvrage de l'achèvement des travaux.
Le maitre d'ouvrage désigne la ou les personnes pour procéder aux opérations préalables à la
réception provisoire, en précisant la date prévue pour ces opérations, qui doit se situer dans
un délai maximum de dix (10) jours à compter de la réception de l'avis mentionne ci-dessus,
II convoque à cet effet l'entrepreneur,
2- Les opérations préalables à la réception sont effectuées par la ou les personnes désignées
par le maitre d'ouvrage en présence de l'entrepreneur. En cas d'absence de ce dernier, il en
est fait mention au procès-verbal qui lui est notifie.
Ces opérations doivent être réalisées et porter sur :
a) la reconnaissance des ouvrages exécutés;
b) les épreuves éventuellement prévues par le cahier des prescriptions communes ou le
cahier des prescriptions spéciales ;
c) la constatation éventuelle de l'inexécution des prestations prévues au marche ;
d) la constatation éventuelle d'imperfections ou malfaçons
e) la constatation du repliement des installations de chantier et de la remise en état des
terrains et des lieux, sauf stipulation différente du cahier des prescriptions spéciales ;
f) les constatations relatives a l'achèvement des travaux et à l'état du bon fonctionnement
des ouvrages et des installations, le cas échéant ;
g) le cas échéant, la remise au maitre d'ouvrage des plans des ouvrages conformes à
l'exécution des travaux dans les conditions précisées au cahier des prescriptions communes
ou au cahier des prescriptions spéciales.
3-A l'issue de ces opérations préalables, trois situations peuvent se présenter :
a) les travaux sont conformes aux prescriptions des cahiers des charges, dans ce cas, la ou les
personnes désignées à cet effet par le maitre d'ouvrage, déclarent la réception provisoire des
travaux qui prend effet à compter de la date de l'avis de l'entrepreneur pour l'achèvement
des travaux. Cette réception provisoire donne lieu à l'établissement d'un procès-verbal, signé
par la ou les personnes désignées et par l'entrepreneur dont copie est remise à ce dernier.
b) s'il apparait que certaines prestations prévues au marché comportent des imperfections
ou malfaçons, ou nécessitent des interventions pour leur parachevèrent, la ou les personnes
désignées à cet effet établissent un rapport relatant les anomalies constatées, qu'elles
signent et transmettent au maitre d'ouvrage. Ce dernier notifie à l'entrepreneur par ordre de
service les anomalies constatées, II lui fixe à cet effet un délai, en fonction de l'importance
des anomalies relevées, pour y remédier.
Apres avoir remédié aux anomalies constatées dans le délai fixe, l'entrepreneur avise, par
écrit, le maitre d'ouvrage pour procéder à la réception provisoire des travaux. Ce dernier
dispose d'un délai de quinze (15) jours pour effectuer, par la ou les personnes désignées, les
vérifications nécessaires constatant la levée des anomalies indiquées dans le rapport précité.

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En cas de levée des anomalies, la ou les personnes désignées, déclarent la réception
provisoire des travaux qui prend effet à compter de la date du dernier avis de l'entrepreneur.
Dans le cas contraire, le maitre d'ouvrage fait application des mesures coercitives prévues à
l'article 79 du CCAG-T à l'encontre de l'entrepreneur.
c) s'il apparait que certaines prestations prévues au marché comportent des anomalies
mineures qui ne mettent pas en cause la fonctionnalité des ouvrages, la ou les personnes
désignées prononcent la réception provisoire des travaux et établissent un rapport, relatant
les anomalies constatées, qu'elles signent et transmettent au maitre d'ouvrage qui notifie à
l'entrepreneur par ordre de service lesdites anomalies. il lui fixe un délai n'excédant pas un
mois pour remédier à ces anomalies, sous peine de faire application des mesures coercitives
prévues à l'article 79 du CCAG-T à son encontre.
4 - Le délai se rapportant aux opérations préalables à la réception provisoire prévue par le
paragraphe 2 du présent article n'est pas pris en compte pour le calcul du délai d'exécution
contractuel.
5 - A l'issue de la réception provisoire des travaux, l'entrepreneur peut être autorisé par le
maitre d'ouvrage à conserver sur le site du chantier jusqu'à la fin du délai de garantie, tous
les équipements, fournitures, matériels, matériaux et ouvrages provisoires dont il a besoin
pour remplir ses obligations au cours de la période de garantie.
6- Toute prise de possession des ouvrages par le maitre d'ouvrage doit être précédée de leur
réception. Toutefois, s'il y a urgence, la prise de possession peut intervenir sans la réception,
sous réserve de l'établissement préalable d'un état contradictoire des lieux. Dans ce cas, le
maitre d'ouvrage doit aussitôt que possible prononcer leur réception provisoire dans les
conditions prévues par le présent article.
ARTICLE 71 : MISE A DISPOSITION DE CERTAINS OUVRAGES OU PARTIES D'OUVRAGES
1- Lemaitre d'ouvrage peut prescrire à l'entrepreneur, par ordre de service, de mettre à sa
disposition, et sans en prendre possession, certains ouvrages ou parties d'ouvrages non
encore achevés pour une période déterminée, afin notamment de lui permettre d'exécuter
ou de faire exécuter, par d'autres entrepreneurs, des travaux autres que ceux qui font l'objet
du marche.
Le maitre d'ouvrage prescrit à l'entrepreneur, le cas échéant, par le même ordre de service,
l'ajournement de l'exécution des travaux pour la période correspondant à la durée de la mise
à sa disposition des ouvrages ou parties d'ouvrages en cause.
2-Avant la mise de ces ouvrages ou parties d'ouvrages à la disposition du maitre d'ouvrage,
un état des lieux est dresse contradictoirement entre le maitre d'ouvrage et l'entrepreneur.
L'entrepreneur a le droit de suivre les travaux non compris dans son marché qui intéressent
les ouvrages ou parties d'ouvrages ainsi mis à la disposition du maitre d'ouvrage. II peut faire
des réserves s'il estime que les caractéristiques des ouvrages ne permettent pas ces travaux
ou que lesdits travaux risquent de les détériorer. Ces réserves doivent être motivées par écrit
et adressées au maitre d'ouvrage.
Lorsque la période de mise à disposition est terrainée, un nouvel état des lieux contradictoire
est dresse.
3- Sous réserve des conséquences des malfaçons qui lui sont imputables, l'entrepreneur
n'est pas responsable de la garde des ouvrages ou parties d'ouvrages pendant toute la durée
où ils sont mis à la disposition du maitre d'ouvrage.
ARTICLE 72 : GARANTIES CONTRACTUELLES
A - Délai de garantie

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1- Le délai de garantie est égal à la durée comprise entre la réception provisoire et la
réception définitive des travaux. Pendant le délai de garantie, l'entrepreneur est tenu à
l'obligation de parfait achèvement indépendamment des obligations qui peuvent résulter de
l'application de l'article 78 du CCAG-T
Le délai de garantie est de douze (12) mois à compter de la date du procès-verbal de la
réception provisoire des travaux. Au titre de cette obligation de parfait achevèrent,
l'entrepreneur doit, à ses frais:
a) remédier à toutes les imperfections ou malfaçons signalées par le maitre d'ouvrage ;
b) procéder, le cas échéant, aux travaux confortatifs ou modificatifs juges nécessaires par le
maitre d'ouvrage et présentés par lui au cours du période de garantie.
Toutes les dispositions de l’article 75 du CCAG-T restent applicables.
ARTICLE 73 : RECEPTION DEFINITIVE
1- La réception définitive des travaux marque la fin de l'exécution du marché et libère
l'entrepreneur de tous ses engagements vis-à-vis du maitre d'ouvrage.
2- L'entrepreneur demande, par écrit, vingt (20) jours au plus tard avant J'expiration du délai
de garantie prévus à l'article 75 du CCAG-T, au maitre d'ouvrage de procéder à la réception
définitive des travaux.
Le maitre d'ouvrage désigne la ou les personnes pour procéder à la réception définitive au
plus tard dans les dix (10) jours qui suivent l'expiration du délai de garantie. II convoque à cet
effet l'entrepreneur.
3- La réception définitive des travaux est prononcée si l'entrepreneur :
- a rempli à la date de la réception définitive toutes ses obligations vis-à-vis du maitre
d'ouvrage; - a justifié du paiement des indemnités dont il serait redevable en application de
la loi n° 7-81 relative a l'expropriation pour cause d'utilité publique et à l'occupation
temporaire promulguée par le dahir n° 1-81-254 du 11 rejeb 1402 (6 mai 1982) à raison des
dommages causés à la propriété privée par l'exécution des travaux ;
- a effectivement remis les plans de récolement des ouvrages exécutés.
4- La réception définitive des travaux donne lieu à l'élaboration d'un procès-verbal signé par
la ou les personnes désignées par le maitre d'ouvrage, par l'entrepreneur et le cas échéant
par le maitre d'œuvre. Une copie dudit procès-verbal est remise à l'entrepreneur, Dans ce
cas, le montant de la retenue de garantie et le cautionnement définitif, éventuellement
constitués, sont restitués à l'entrepreneur dans les conditions prévues à l'article 19 du CCAG-
T.
Si l'entrepreneur n'a pas rempli à la date de la réception définitive des travaux les obligations
prévues par le présent article, il est fait application des mesures prévues par l'article 79 du
CCAG-T.
ARTICLE 74 : RESPONSABILITE DE L'ENTREPRENEUR APRES LA RECEPTION DEFINITIVE
Après la réception définitive des travaux, l'entrepreneur est dégagé de ses obligations
contractuelles vis-à-vis du maitre d'ouvrage, à l'exception des garanties particulières
mentionnées au paragraphe B de l'article 75 du CCAG-T.
La date de la réception définitive de l'ouvrage ou partie d'ouvrage marque, le cas échéant, le
début de la période de garantie pour responsabilité décennale de l'entrepreneur, définie par
l'article 769 du dahir du 9 Ramadan 1331 (12 aout 1913) formant code des obligations et
contrats.

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CHAPITRE VIII : MESURES COERCITIVES
ARTICLE 75 : CONSTATATION DU DEFAUT D'EXECUTION IMPUTABLE A L'ENTREPRENEUR
En cas de constatation du défaut d'exécution imputable a l'entrepreneur, il est fait
applications des dispositions de l’article 79 du CCAG-T
ARTICLE 76 : CAS D'UN MARCHE PASSE AVEC UN GROUPEMENT D'ENTREPRENEURS
1- Dans le cas d'un marché passé avec un groupement conjoint ou solidaire, si le mandataire
ne se conforme pas aux obligations qui lui incombent, le maitre d'ouvrage lui adresse une
lettre de mise en demeure qui lui est notifiée par un ordre de service en lui précisant
exactement les manquements relevés et le délai dans lequel il doit remédier à ces
manquements.
Ce délai, sauf si le maitre d'ouvrage juge qu'il y a urgence, n'est pas inferieur a quinze (15)
jours à dater de la notification de la mise en demeure.
Si cette mise en demeure reste sans effet, le maitre d'ouvrage invite les autres membres du
groupement à designer un autre mandataire dans le délai de dix {10) jours; le nouveau
mandataire, une fois désigné se substitue à l'ancien dans tous ses droits et obligations. Cette
désignation doit faire l'objet d'un additif à la convention du groupement et d'un avenant
signé par le nouveau mandataire et approuvé par l'autorité compétente.
Faute de cette désignation, l'autorité compétente applique, à l'encontre de l'ensemble des
membres du groupement, les mesures prévues par l'article 79 du CCAG-T.
2- En cas de groupement conjoint, si l'un des membres, autre que le mandataire, est
défaillant, le maitre d'ouvrage met en demeure ce dernier dans les conditions prévues au
paragraphe I du présent article pour pallier la défaillance constatée en invitant le membre
défaillant à honorer ses engagements ou le cas échéant, soit se substituer au membre
défaillant dans ses engagements, soit proposer au maitre d'ouvrage un autre membre ou un
sous-traitant dans le respect des conditions prévues à l'article 141 du règlement des marchés
de la RADEEC,
Le substitut du membre défaillant ou le sous-traitant doit répondre aux conditions requises
pour réaliser les prestations concernées.
Si cette mise en demeure reste sans effet, l'autorité compétente applique, à l'encontre de
l'ensemble des membres du groupement, les mesures prévues par l'article 79 du CCAG-T.
3- En cas de groupement solidaire, si l'un des membres, autre que le mandataire, est
défaillant, le maitre d'ouvrage met en demeure le mandataire et l'ensemble des membres du
groupement, dans les conditions prévues au paragraphe 1 du présent article, pour pallier la
défaillance constatée.
Si cette mise en demeure reste sans effet, l'autorité compétente applique, à l'encontre des
membres du groupement, les mesures prévues par l'article 79 du CCAG-T.

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CHAPITRE IX : REGLEMENT DES DIFFERENDS ET LITIGES
ARTICLE 77 : RECLAMATIONS
Toutes les dispositions de l’article 81 du CCAG-T restent applicables.
ARTICLE 78 : RECOURS A LA MEDIATION OU A L'ARBITRAGE
Toutes les dispositions de l’article 82 du CCAG-T restent applicables.
ARTICLE 79 : RECOURS JURIDICTIONNEL
Toutes les dispositions de l’article 83 du CCAG-T restent applicables.
ARTICLE 80 : REGLERNENT DES DIFFERENDS ET LITIGES EN CAS DE GROUPEMENT
D'ENTREPRENEURS
Toutes les dispositions de l’article 84 du CCAG-T restent applicables.

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Chapitre II : CAHIER DES PRESCRIPTIONS TECHNIQUES
SOMMAIRE

ARTICLE -.1- OBJET DU MARCHE


ARTICLE -.2- CONNAISSANCE DES LIEUX
ARTICLE -.3- : DESCRIPTION GENERALE DES OUVRAGES
ARTICLE -4- CONDITIONS SPECIALES:
ARTICLE -5- PROVENANCE DES MATERIAUX
ARTICLE -6 RECEPTION DES MATERIAUX - QUALITE ET ESSAIS
ARTICLE -.7- SABLES ET AGREGATS POUR MORTIERS ET BETONS.
ARTICLE - 8- PROXIMITE D’AUTRES OUVRAGES
ARTICLE -9- FOURNITURE DE CIMENT ET D’ACIER POUR BETON ARME
ARTICLE -10- TRACE -IMPLANTATION PIQUETAGE
ARTICLE -11- SONDAGES
ARTICLE – 12- OUVERTURE DES TRANCHEES
ARTICLE – 13- MISE EN PLACE DES CANALISATIONS.
ARTICLE -14- REGARDS DE VISITE
ARTICLE -15-. BRANCHEMENTS PARTICULIERS
ARTICLE-16- DEPOSE ET REPOSE DES BORDURES DE TROTTOIRS
ARTICLE-17- COMPOSITION DES BETONS
ARTICLE -18- ARMATURES
ARTICLE -19- ENDUITS
ARTICLE -20- MISE EN OEUVRE DE SABLE POUR LIT DE POSE
ARTICLE -.21- : CONTROLE DES OUVRAGES
ARTICLE -22- : REFECTION DES CHAUSSEES ET TROTTOIRS
ARTICLE -23- : MISE A NIVEAU DE REGARDS DE VISITE OU BOUCHES D’EGOUTS
ARTICLE -24- : REPRISE PARTIELLE D’OUVRAGES MACONNES EXISTANTS OU CONSTRUCTIONS
D’OUVRAGES NEUFS SUR DES TRONCONS DE COLLECTEURS
ARTICLE -25- : MATERIEL INDISPENSABLE A L’ENTREPRISE
ARTICLE –.26- : ENLEVEMENT ET EVACUATION D’EXCEDENTS DE MATERIAUX ET MATERIELS.
ARTICLE - .28- : SIGNALISATION DES TRAVAUX
ARTICLE -.29- : GARDIENNAGE DU MATERIEL
ARTICLE -.30- : MODE D’EVALUATION
ARTICLE -.31- : TRAVAUX DE REVETEMENT ET DE RENFORCEMENT EN ENROBES A CHAUD ET A
FROID :
ARTICLE -32. BRANCHEMENTS PARTICULIERS
ARTICLE 33 - GARANTIE DÉCENNALE
ARTICLE 34 : RESPECT DU REGLEMENT INTERIEUR DE LA RADEEC
ARTICLE 35- L’HORAIRE DU TRAVAIL
ARTICLE 36- PROCEDURE D’AFFECTATION DE LA MAIN D’ŒUVRE A LA RADEEC :
ARTICLE 37 : MESURES DE SECURITE ET D'HYGIENE
ARTICLE -38- SECURITE ET COUVERTURE SOCIALE DU PERSONNEL RECRUTES
ARTICLE -39- PAIEMENT DES OUVRIERS OU PRESTATAIRES

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ARTICLE -.1- OBJET DU MARCHE
Le présent marché a pour objet : Travaux de requalification, extension et renforcement des
réseaux d’assainissement liquide à la commune de LOULED - Province de
Settat.

ARTICLE -.2- CONNAISSANCE DES LIEUX


- L’entrepreneur est réputé avoir reçu connaissance, pour s’en être personnellement rendu
compte de toutes les conditions de terrassement et de l’exécution des travaux susceptibles
d’influer sur l’exécution de son travail, régime de pluies, difficultés diverses exiguïté des
voies fragilité des constructions, remontée d’eau etc.
- Du seul fait de déposer sa soumission, il reconnaît avoir reçu du maître d’ouvrage toutes les
indications générales qui lui sont nécessaires pour l’exécution du marché. Il ne peut en
aucun cas se prévaloir d’un manque d’informations.
- Les documents ou informations communiqués à l’entrepreneur n’ont qu’un caractère
indicatif, dont l’appréciation lui est laissée avec toute la liberté de les contrôler. Celui ci ne
peut élever aucune réclamation ni demande aucune indemnité au cas où il estimerait que
du fait des renseignements donnés dans les documents contractuels et les documents
d’information, il aurait subi une perte ou des dépenses imprévues par suite d’imprécision,
de mésestimation de certains facteurs ou de toutes sujétions.
- L’entrepreneur est réputé avoir étudié toutes les conditions du marché et avoir lui-même
contrôlé en détail que les travaux peuvent être menés conformément à ces conditions.
ARTICLE -.3- : DESCRIPTION GENERALE DES OUVRAGES
3.1/ Canalisations pour branchements particuliers sur réseau d’assainissement
Les canalisations pour branchements particuliers sont de diamètre 200 ou 315 mm en PVC.
3.2/ Canalisations
Des canalisations à poser varient de DN 200 mm à DN 600 mm- ces canalisations sont en
béton armé classe 135A selon la norme marocaine NM 10.1.027 ou en PVC série 1.
3.3/ Ouvrages annexes : regards de visite, caniveaux, bouches d’égouts, regards borgnes,
regards de façade :
Ces ouvrages seront conformes aux plans joints au présent marché, Tous ces ouvrages
seront exécutés en béton coulé sur place, avec coffrages extérieurs et intérieurs selon les
prescriptions du présent marché.
L’entrepreneur aura la charge d’effectuer les différents joints, scellements et formes de
finition au mortier.
ARTICLE -4- CONDITIONS SPECIALES:
4.1 Nature des sols
Les terrains intéressés par le projet sont de natures diverses.
4.2 Terrains aquifères
L’attention de l’Entrepreneur est attirée sur le fait qu’une partie des travaux pourrait être
effectuée en présence d’eaux provenant de la nappe phréatique. Différents modes
d’assèchement des fouilles pourront être proposés par l’entrepreneur suivant les

A.O N° 05A-19 Page 63


circonstances : drainage gravitaire ou déviation, épuisement par pompage, rabattement de
nappe.
Il est précisé que le mode d’assèchement devra être approuvé par la RADEEC qui dans tous
les cas imposera que pendant les travaux le niveau de nappe soit rabattu à un minimum de
quarante (40 cm) centimètres en dessous des fonds de fouilles.
L’entrepreneur doit donc impérativement disposer, sur le chantier, de l’ensemble du matériel
adéquat.
ARTICLE -5- PROVENANCE DES MATERIAUX
Toutes les fournitures et matériaux entrant dans la composition des ouvrages devront être
agrées par la RADEEC.
L’entrepreneur devra s’assurer auprès des fabricants et fournisseurs qu’ils acceptent les
prescriptions du présent marché, en ce qui concerne la qualité des matériaux et produits, et
en particulier les conditions de contrôle et d’essais.
L’entrepreneur indiquera pour chaque produit proposé les spécifications techniques, le mode
d’emploi ainsi que les contre-indications éventuelles, et présentera les prospectus et
documents techniques correspondants à ces fournitures.
En cours de travaux, l’entrepreneur ne pourra modifier l’origine des matériaux et des
produits fabriqués qu’avec l’autorisation écrite de la RADEEC, cette autorisation ne pourra
être accordée que si les matériaux et produits de remplacement sont de qualité équivalente
ou supérieure et répondent aux mêmes prescriptions concernant leur conformité aux
normes en vigueur.
En ce qui concerne les matériaux d’extraction, la RADEEC pourra retirer l’agrément d’un
emprunt de carrière si le gisement ne donne plus de matériaux de qualité convenable.
L’entrepreneur reste responsable vis-à vis du maître de l’ouvrage.
ARTICLE -6 RECEPTION DES MATERIAUX - QUALITE ET ESSAIS
Aucun des matériaux employés ne pourra être mis en œuvre avant d’avoir été vérifié et
réceptionné par la RADEEC.
Les approvisionnements sur le chantier ne devront être faits qu’après avoir reçu l’agrément
de la RADEEC sur les échantillons proposés par l’entrepreneur. Les matériaux approvisionnés
devront être conformes aux échantillons agrées.
Toutefois, la RADEEC pourra ordonner des essais supplémentaires sur le chantier ou en
laboratoire, aux frais de l’entreprise.
Les matériaux refusés seront immédiatement retirés du chantier par l’entrepreneur dans un
délai de 24 heures.
La demande de réception des matériaux destinés aux bétons devra être faite une (1) journée
avant emploi. Pour les autres matériaux ; ce délai sera de deux (2) jours.
Chaque demande de réception des matériaux datée et numéroté sera rédigée par
l’entrepreneur en deux exemplaires dont l’original sera remis à la RADEEC et la copie, portant
l’accusé de réception de l’original; sera jointe aux documents du chantier.
Si la RADEEC n’a pas formulé de réserve dans les délais prescrits, les matériaux seront
considérés comme acceptés.
L’entrepreneur ne pourra, en aucun cas, formuler de réclamations pour interruption ou
retard occasionnés par les opérations de contrôle.
La RADEEC se réserve le droit de donner par écrit l’ordre d’interrompre les travaux dans les
cas où l’entrepreneur ne respecterait pas les prescriptions ou modification qui lui seraient
imposées.

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ARTICLE -.7- SABLES ET AGREGATS POUR MORTIERS ET BETONS.
Les granulats pour mortiers et béton devront satisfaire aux normes marocaines 10.01.F 005
et 10.03.F009
7.1 Sables pour mortier et bétons.
Le sable devra avoir une qualité uniforme et provenir de carrière ou de lits d’oueds de la
région agréés par la RADEEC.
Il devra être crissant, dense, sable, propre et franc de poussière, de débris schisteux,
gypseux, argileux, micassés ou organiques.
Le sable devra avoir un équivalent de sable supérieure à 75 % Il ne devra pas contenir en
poids plus de 5 % de particule passant à travers le tamis de mailles de 0,080 mm ; il ne devra
pas renfermer de gros grains ne passant pas à travers le tamis de 6 mm (module 38)
7.2 Graviers pour béton
Les graviers destinés à la confection du béton devront pouvoir passer en tous sens dans la
passoire de D=25 m (module 44) , sans pouvoir passer dans la passoire de d= 6 mm
Le poids des matériaux retenus sur la passoire à trous de diamètre D et celui passant à
travers des trous de diamètre d d’une passoire devront, l’un et l’autre, être inférieur à 10 %
du poids initial soumis au criblage. En outre le poids retenus sur la passoire à trous de
diamètre (D+d)/2 devra être compris entre 1/3 et 2/3 de son poids initial, le pourcentage des
matières extra-fines ne devant pas excéder 2 % du poids total. Les gravillonnés devront avoir
un indice LOS ANGELES inférieur à 35.
7.3 Prescriptions diverses.
Avant tout approvisionnement du chantier, l’entrepreneur devra soumettre à la RADEEC, les
échantillons des sables et agrégats en qualité suffisante ainsi que la granulométrie des
agrégats qu’il se propose d’employer et le résultat des essais réalisés à ses frais par un
laboratoire spécialisé agrée par la RADEEC. Celle-ci pourra faire effectuer aux frais de
l’entrepreneur les essais complémentaires qu’elle estimera nécessaires.
Si dans un délai de huit (8) jours ouvrables, à compter de remise (contre récépissé) des
échantillons et propositions à la RADEEC celle-ci, n’a formulé aucune réserve les échantillons
et propositions seront considérés comme acceptés.
ARTICLE - 8- PROXIMITE D’AUTRES OUVRAGES
L’entrepreneur devra prendre sous sa seule responsabilité les mesures nécessaires pour
protéger et sauvegarder les végétaux ainsi que les ouvrages rencontrés dans le voisinage des
travaux tel que, câbles électriques et téléphoniques, canalisations diverses, supports de
lignes aériennes, murs, maçonneries, fondations des constructions, vestiges archéologique,
etc...
Il devra se mettre en rapport avec les propriétaires ou organismes officiels responsables de
ces ouvrages pour obtenir les autorisations nécessaires et observera scrupuleusement les
directives instructions et règlements de ceux-ci.
L’entrepreneur assumera la responsabilité pleine et entière de tous les dégâts causés au
cours de l’exécution des travaux, et dans la suite notamment pour ce qui concerne l’effet de
tassement éventuel des remblais.
ARTICLE -9- FOURNITURE DE CIMENT ET D’ACIER POUR BETON ARME

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Le ciment à fournir ou à utiliser sera exclusivement du ciment portland artificiel C.P.J 45 ou
similaire sous condition de son agrément préalable par la RADEEC
Le ciment devra être livré en sacs de 50 kg, son transport s’effectuera à l’abri des
intempéries.
La cadence d’approvisionnement devra être telle qu’elle puisse satisfaire largement aux
besoins des chantiers de la RADEEC.
Si le ciment fourni fait l’objet d’un procès verbal de refus, l’entreprise devra débarrasser le
chantier de ce ciment sans délai, faute de quoi la RADEEC en assurera la mise aux décharges
publiques aux frais de l’entrepreneur.
Les aciers devront satisfaire aux spécifications données par le cahier général défini par la
circulaire des travaux publics N° 6019/TPC du 7 juin 1972.
Les aciers à fournir seront de type lisse ou tor.
ARTICLE -10- TRACE -IMPLANTATION PIQUETAGE
La RADEEC indique à l’entreprise l’emplacement choisi pour l’implantation des collecteurs et
branchements.
Le tracé de principe est celui indiqué sur les schémas joints éventuellement au PV de
l’implantation avec l’entreprise. A défaut de la non livraison des schémas ou plans
d’exécution des travaux par la RADEEC, l’entreprise se contentera du PV de l’implantation et
établira à ses frais les plans et les profils correspondants et doit être validé par la RADEEC.
Le tracé définitif est fixé par la RADEEC si ce tracé définitif diffère du tracé de principe
initialement prévu, l’entreprise ne peut présenter ni réclamation ni demande d’indemnité.
Le piquetage sera fait par l’entreprise et à ses frais.
ARTICLE -11- SONDAGES
Préalablement à l’ouverture des tranchées, l’entreprise est tenue de faire exécuter à ses frais
des sondages préliminaires pour reconnaître l’emplacement des autres réseaux et tous
autres renseignements utiles au chantier. La remise des plans par la RADEEC ou tout autre
service publics ne dispense pas l’entreprise de l’exécution de ces sondages. Ces plans lui été
remis uniquement au titre de vérification. En toutes hypothèses, et même en cas de plans
inexacts remis à elle, elle est entièrement responsable des dégâts éventuellement
occasionnés à ces différents ouvrages.
A cet effet, tout dégât causé aux réseaux existants par l’entreprise au moment de réalisation
des travaux sera supporté entièrement par l’entreprise.
ARTICLE – 12- OUVERTURE DES TRANCHEES
L’ouverture des tranchées se fera simultanément par un ou plusieurs tronçons,
conformément aux ordres qui seront donnés par la RADEE.C suivant le nombre et l’urgence
des chantiers à ouvrir.
La tranchée sera ouverte sous terre battue, trottoirs asphaltés ou carrelés avec ou sans
fondation de béton, sous macadam ou empierrement quelle que soit l’épaisseur, sous
passage asphalté et revêtement de quelque nature que ce soit, y compris démontage des
chaussées, transport et mise en dépôt s’il y a lieu des revêtements superficiels en vue de leur
réemploi.
Les changements de direction à angle droit, auront un rayon de courbures de 1 m minimum,
de même que toutes les courbes de voies empruntées seront respectées.
Le raccordement du fond de la tranchée sous trottoir et celle sous chaussée sera en pente
très douce et suivant les indications de la RADEE.C

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L'ouverture des tranchées pour la traversée des voies sera exécutée obligatoirement par
demi-chaussée, sauf autorisation spéciale des services de la voirie ou de la police que
l’Entrepreneur sera tenu d’obtenir.
Les terrassements seront conduits suivant les règles de l’art conformément aux règlements
en vigueur.
Les fouilles seront creusées suivant les formes et aux profondeurs prescrites, les faces seront
bien dressées et le fond nivelé avec soin. Si la fouille se trouve en terrain rocheux, il ne devra
subsister dans le fond de celle-ci aucune ‘’ tête de chat ‘’.
D’une manière générale, tout tronçon de tranchée devra être réceptionné par la RADEE.C
avant la pose des canalisations.
Si l’Entrepreneur dépasse les dimensions prescrites, il ne lui sera tenu aucun compte des
excédents.
Les déblais seront rangés en cordon avec soin, le long de la tranchée et sur un seul côté de
celle-ci, l’aménagement de terre se fera dans les conditions imposées par les services de la
voirie.
L’Entrepreneur organisera et conduira ses chantiers d’une manière telle que les accès aux
propriétés riveraines, la circulation sur la chaussée et les trottoirs et l’écoulement des eaux
de pluies, soient assurés en tout temps.
L’Entrepreneur se conformera à tous les règlements de voiries et à toutes indications qui lui
seront données par la RADEE.C
L’Entrepreneur sera responsable du tenu du terrain qu’il devra étayer et sillonner au besoin,
il devra protéger les fouilles contre l’invasion des eaux.
L’Entrepreneur demeurera responsable des frais de réparations des égouts, des conduites
d’eau des câbles sous terrain. des installations publiques ou privées qui auraient subis des
avaries du fait de l’exécution des travaux.
L’Entrepreneur assurera l’entretien et la surveillance des tranchées ouvertes, établis à leur
profil définitif, jusqu’au moment de la mise en place des conduites.
Tout dérangement de matériaux, remblaiement des fouilles ou autres manœuvres, qu’il est
aurait lieu d’exécuter à l’occasion d’une fête, par mesure de sécurité publique ou pour tout
autre cause demeurent à la charge de l’Entrepreneur sauf recours motivé à l’Administration
dans le cas ou ces travaux seraient très importants.
D’une manière générale aucune des sujétions résultant des travaux ne pourra constituer un
sujet de réclamation ou demande d’indemnité de la part de l’Entrepreneur.
12.1 Conduite des travaux
L’ouverture des tranchées se fera conformément aux ordres donnés par la RADEEC
L’ouverture des tranchées dans la traversée des voiries sera exécutée obligatoirement par
demi-chaussée sauf autorisation spéciale des services de la voirie ou de la police que
l’entreprise serait tenue d’obtenir.
12.2 Sécurité des ouvriers et des tiers
L’entrepreneur prendra toutes les dispositions nécessaires (barrages, garde-corps,
signalisation, éclairage, gardiennage etc.) pour protéger efficacement son chantier. Il devra, à
ses frais se conformer à l’instruction générale sur la signalisation routière en vigueur au
moment des travaux et soumettre son plan de signalisation à la Direction Régionale des

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Travaux Publics pour les travaux sous voiries dépendant de sa juridiction, il prendra toutes les
dispositions pour éviter les éboulements dans la fouille et placera, éventuellement, des étais
et blindage où ce sera nécessaire.
Ces dispositions devront être préalablement agrées par la RADEEC qui se réserve le droit
d’imposer toutes mesures propres à assurer la sécurité des ouvriers, de la circulation et des
immeubles voisins. L’entrepreneur n’en gardera pas moins la responsabilité entière de la
stabilité des fouilles et excavations et de la sécurité en générale.
Aucun ouvrier ne pourra travailler sur les chantiers sans qu’il soit assuré nominativement par
l’entrepreneur contre tout accident.
12.3 Soutènement des fouilles
Au cours des travaux de fouilles à ciel ouvert, l’entrepreneur devra particulièrement veillez à
ce que le dépôt des déblais, les équipements, la circulation des engins de chantier ainsi que
les vibrations dues aux bétonnières placées à proximité de la fouille et à la circulation
publique voisine (camion, trains, etc...) ne puissent provoquer d’éboulement.
La RADEEC pourra imposer le type de blindage de fouille à mettre en œuvre. Dans le cas de
mise en œuvre de blindage semi-jointif, l’espacement entre éléments sera soumis à
l’agrément de la RADEEC.
12.4 Réseaux souterrains existants
Afin qu’aucun dommage ne soit causé aux canalisations et câbles rencontrés pendant
l’exécution des terrassements, l’entrepreneur prendra toutes les dispositions utiles à leur
reconnaissance (cf article I12) En cas de dommage à un réseau ou un ouvrage l’entrepreneur
en informera sans délai le propriétaire et la RADEEC.
L’entrepreneur se conformera aux conditions qui pourront lui être imposées par les
exploitants des différents réseaux. Toutefois, s’il estime qu’elles excèdent ses obligations, ils
demanderont à la RADEEC leur confirmation par un ordre de service.
12.5 Dimensions des tranchées.
En principe et sauf dérogation, les dimensions des tranchées à ouvrir sont données dans le
tableau ci-dessous

 pour le réseau d’assainissement :


1er cas : Buses circulaires
DN (mm) 200 300 400 500 600 800
0.70 0.80 0.90 1.00 1.20 1.40
LARGEUR (m)

Les largeurs indiquées ci-dessus servent de base au calcul des volumes maximums de
terrassement à régler.
Les longueurs des canalisations à prendre au niveau des attachements seront celles posées
réellement dans la tranchée (déduction faite de la cheminée du regard si les canalisations ne
sont pas posées d’une manière au niveau du regard).
La largeur de passage à terrasser autour d’un ouvrage (regards) ne peut dépasser un (1)
mètre.
Les profondeurs des tranchées seront jointes à l’ordre de service en ce qui concerne les
branchements ou indiquées sur le profil en long joint à l’ordre de service pour les collecteurs.

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12.6 Conditions d’exécution des fouilles
Les terrassements seront conduits suivant les règles de l’art et conformément aux
règlements en vigueur.
Les fouilles seront creusées suivant les formes conformément aux dimensions prescrites, les
faces seront bien dressées et le fond nivelé avec soin. Si la fouille se trouve en terrain
rocheux, il ne devra subsister dans le fond de celle-ci aucune « tête de chat »
D’une manière générale, tout tronçon de tranchée devra obligatoirement être réceptionné
avant la pose du collecteur.
Si les dimensions de la largeur ou la profondeur de fouille sont supérieures à celles
-prescrites il ne sera tenu aucun compte des excédents. Les déblais seront rangés, en cordon
avec soin le long de la tranchée et en principe d’un seul côté de celle-ci, en ménageant un
passage minimum de 1.0 m entre la fouille et le cordon.
L’entreprise organisera et conduira les chantiers d’une manière telle que les accès aux
propriétés riveraines, la circulation sur la chaussée et les trottoirs, l’écoulement des eaux de
pluie soit assurée en tout temps. Elle installera et entretiendra la signalisation du chantier.
L’entreprise se conformera à tous les règlements de voirie et à toutes les indications qui lui
seront données par la RADEEC
L’entreprise sera responsable de la tenue du terrain qu’elle devra étayer et étrésillonner au
besoin. Elle devra protéger les fouilles contre l’invasion des eaux. En particulier, elle mettra
en place des tuyauteries provisoires pour évacuer les débits rejetés aux divers branchements
particuliers de façon à ne pas mouiller le fond de la fouille.
L’entreprise assurera l’entretien et la surveillance des tranchées ouvertes, établies à leurs
profil définitif, jusqu’au moment de la mise en place des canalisations.
Tout dérangement de matériaux, comblement des fouilles ou autres manœuvres qu’il aurait
lieu d’exécuter par mesure de sécurité publique ou pour tout motif, demeurent à la charge
de l’entreprise, sauf recours motivé à l’Administration dans le cas où ces travaux seraient très
importants et imprévisibles.
L’entrepreneur, après accord de la RADEEC doit obtenir toutes les autorisations
administratives nécessaires pour le stockage, la manutention et l’emploi des explosifs. Il doit
prendre toutes les mesures et précautions nécessaires pour que l’emploi de ceux-ci ne
présente aucun danger ni pour le personnel ni pour les tiers et ne cause aucun danger pour
les propriétés et ouvrages voisins.
L’entreprise demeurera responsable des frais de réparation d’eau, des égouts, des câbles
souterrains ONE et téléphone des installations publiques ou privées qui auraient subi des
avaries du fait de l’exécution des travaux.
Aucune des sujétions ci-dessus ne peut-être un sujet de réclamation ou de demande de la
part de l’entreprise.
12.7 Rabattement de nappe
La RADEEC pourra imposer la technique du rabattement de la nappe aquifère, en particulier
lorsque l’équipement direct des fouilles s’avère impossible ou est susceptible de
compromettre la stabilité des talus ou parois ou la qualité d’exécution de la pose.
La cote à laquelle devra être maintenu le rabattement sera inférieur d’au moins 0,40 m à
celle du fond de fouille.
12.8 Fond de fouille
buses circulaires

A.O N° 05A-19 Page 69


L’attention de l’entreprise est attirée sur le fait qu’avant toute pose de canalisation
d’assainissement. Le fond de la tranchée sera à (D/10+0,1) au dessous de la cote prévue pour
la génératrice inférieure extérieure du tuyau. Sur cette épaisseur il sera réalisé un lit de pose
de terre tamisée, de sable et de gravette.
En terrain aquifère ou rocheux, le lit de pose devra être constitué de gravette quartzite G2
(15/25).
Dans tous les cas le matériel en lit de pose devra être agréé par la RADEEC.
12.9 Remblaiement des fouilles
L’entreprise est chargée de remblayer toutes tranchées ou fouilles ouvertes par elle. Le
remblaiement ne pourra s’effectuer que sur l’ordre de la RADEEC.
Les remblais seront effectués avec les matériaux sélectionnés provenant de la fouille s’ils
sont jugés conforme par la RADEEC, dans le cas contraire l’entrepreneur amènera a ses frais
les matériaux de remblaiement convenables. Toutefois, la première couche de remblais,
latéralement à la canalisation et sur une hauteur de 0,40 m au dessous des conduites posées
sera exécutée avec la terre tamisée pilonnée énergiquement (latéralement et par dessus
avec une dame en bois)
Les mailles du tamis ne devront pas excéder 1,5 cm x 1,5 cm. Le restant de la fouille sera
comblé avec les matériaux tout venant, criblés des grosses pierres.
Les remblais seront exécutés obligatoirement par couches successives de 0,20 m maximum,
damées à refus et au besoin arrosées pour éviter tous tassements ultérieurs de la fouille.
Elles doivent être compactées tous les 0,40 m par une plaque vibrante ou rouleau
compacteur.
L’entreprise sera tenue d’exécuter en n’importe quel moment la première couche de
remblais sitôt les conduites (tronçons d’ovoïde), posées (construits) et essayés, faute de quoi,
elle sera responsable des dégâts occasionnés à ces conduites pendant la nuit ou tout autre
moment de la journée.
Un essai de compactage doit être effectué par un laboratoire agréé aux frais de l’entreprise ;
et ce suivant une cadence minimale un (1) essai pour un volume terrassé de 1000 m3. Le
point destiné pour l’essai de compactage sera choisi par la RADEEC.
12.10 Enlèvement des déblais
L’entreprise est chargée de faire transporter aux décharges publiques les terres restant en
excédent après le remblaiement des fouilles.
L’évacuation totale de ces déblais devra être effectuée dans un délai de 48 heures après le
remblaiement, passé ce délai, l’entreprise subira, jusqu’à évacuation complète des déblais,
une pénalité journalière de 1/1000ème (un millième) du montant du marché. De plus, ces
travaux pourront être effectués d’office par d’autres entrepreneurs sans mise en demeure
préalable, aux frais risques et périls de l’entreprise, sans que celle-ci puisse émettre une
réclamation de ce chef.
Les trottoirs et chaussées après achèvement des travaux seront bien nettoyés. Aucun
excédent de déblais de quelque importance que ce soit ne devra subsister.

ARTICLE – 13- MISE EN PLACE DES CANALISATIONS .


13.1 Caractéristiques des canalisations de branchements particuliers
(DN 200 mm, 315mm et 400mm)

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TYPE DE TUYAU DIAMETRE (mm)
200
PVC série 1 315
400
Les buses 315 peuvent servir comme collecteurs en branchement particulier.
13-2 Caractéristiques des collecteurs (béton armé classe 135A selon la norme marocaine
NM 10.1.027, ou PVC série 1) DN 300 à 1200 mm

TYPE DE TUYAU DIAMETRE classe ou série


(mm)
Béton armé classe 135 A 500 135A
selon la norme marocaine 600 135A
NM 10.1.027 800 135A
1000 135A

PVC 315 Série 1


400 Série 1
500 Série 1

13.3 Assemblage des éléments de tuyauteries


Pour les tuyaux béton armé classe 135A et PVC série 1, l’assemblage se fera par tulipe et
emboîtement ou avec un manchon, l’étanchéité étant assurée au moyen de bagues en
élastomère.
13.4 Mise en place des canalisations à fond de fouille
Les tuyaux seront manutentionnés et descendus dans la tranchée avec précaution. Il est
interdit de les soumettre à des chocs ou les rouler sur pierres, sur un sol rocheux ou sur des
pièces déjà en place. On s’assurera qu’ils sont intérieurement propres et lisses et ne
renferment aucun objet étranger. Sinon on procédera à un nettoyage soigné avant la pose. Ils
seront correctement alignés, soigneusement posés et la pente bien respectée.
ARTICLE -14- REGARDS DE VISITE
Les regards de visite seront réalisés en béton dosé à 350 kg/m3 coulés en place
conformément aux plans d’exécution joints au présent marché.
Les regards de visite de hauteur supérieure à 4 m devront êtres en béton armé, le plan de
ferraillage serait à la charge de l’entreprise.
ARTICLE -15-. BRANCHEMENTS PARTICULIERS
Les raccordements des branchements particuliers d’assainissement liquide se feront
uniquement sur des collecteurs de diamètre nominale 0,3 ; 0,4 ; 0,5 ; 0,6 ou 0,8.
Le branchement comprendra :
-Un regard de façade de section carrée (50cm x 50 cm) en béton coulé sur place et
posé sous trottoirs près de l’habitation desservie.
- Une canalisation de branchement DN 200, DN 300 ou DN 315
- Un dispositif de raccordement à l’égout public par un regard borgne qui sera couvert
de dalettes en béton armé conformément au plan joint au présent appel d’offres.

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Les regards borgnes et branchements particuliers ne seront exécutés qu’après le
déroulement satisfaisant des essais hydrauliques prévus sur les collecteurs concernés.
ARTICLE-16- DEPOSE ET REPOSE DES BORDURES DE TROTTOIRS
Les bordures de trottoirs seront déposées et soigneusement reposées après tassement du
remblai sur un lit de béton maigre et jointoyées au mortier de ciment.
ARTICLE-17- COMPOSITION DES BETONS
La fabrication et la mise en œuvre des bétons seront effectuées dans les règles de l’art.
La désignation, le dosage en liant et les destinations des différents bétons sont indiqués dans
le tableau ci-après :
DESIGNATION DES BETONS DOSAGE DU LIANT EN (Kg)/m3 DESIGNATIONS
BI 200 Béton de propreté
Gros béton de fondation +
B2 250
éventuellement regards de façade
Béton pour regards massifs et
B3 300
ouvrages particuliers
Béton armé pour dalle de
B4 350
couverture
A titre indicatif les bétons B3 et B1 auront les compositions suivantes :
DESIGNATION SABLE GRAVETTE GRAVETTE CIMENT EAU
DES BETONS 1 6-15 15-25 kg litre
B3 400 350 450 300 135
B4 400 350 450 350 150
Ces proportions sont données à titre indicatif la composition définitive ne sera arrêtée par la
RADEEC qu’après étude des agrégats transmis par l’entrepreneur suivant les essais élaborés
par un laboratoire d’essai et d’études agrée aux frais de l’entrepreneur.
L’acceptation de la RADEEC ne dégage en rien la responsabilité de l’entrepreneur qui reste
entière quant à la solidarité et à l’étanchéité des ouvrages.
La RADEEC se réserve formellement le droit de modifier à tout moment pendant l’exécution
la composition des divers mortiers et béton dans le cas ou ceux -ci ne seraient pas
satisfaisants. La dépense qui en résultera sera supportée par l’entrepreneur.
L’entrepreneur ne devra utiliser des produits qui pourraient être ajoutés aux bétons destinés
à augmenter leur résistance par une prise rapide ou à améliorer leur plasticité ou leur
maniabilité qu’après avoir obtenu l’accord de la RADEEC.
La quantité dudit produit ne devra pas être supérieure à celle strictement requise pour le
résultat escompté; Son mode d’emploi devra être conforme aux indications du fournisseur et
agrée par la RADEEC.
Tous les bétons seront fabriqués mécaniquement ; les appareils de fabrication du béton
devront permettre de doser le liant et l’eau à 5 % près.
La durée du malaxage, composée à partir du moment où tous les éléments constitutifs du
béton sont réunis dans l’appareil, ne sera jamais inférieure à trois (3) minutes.
Dans tous les cas, la fabrication d’une gâchée sèche en vue d’une addition ultérieure d’eau
est interdite.
Le béton devra être employé avant tout commencement de prise.

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Celui qui serait desséché ou qui aurait commencé à durcir sera rejeté hors du chantier. Les
interruptions de travail pendant le bétonnage seront aussi réduites que possible.
Le béton armé devra être en contact parfait avec les parois des coffrages et avec les
armatures sur toute surface. Il sera vibré dans tous les ouvrages délicats et spécialement
pour tous les bétons en contact avec l’eau.
Le béton sera tenu à l’abri du soleil jusqu’à ce qu’il ait suffisamment dur. On y entretiendra,
pendant huit jours au moins, après la mise en œuvre, l’humidité nécessaire pour assurer la
prise dans de bonnes conditions.
Les éléments constituants les parois des coffrages doivent être jointifs pour éviter la perte de
laitance de ciment à la mise en œuvre du béton.
ARTICLE -18- ARMATURES
Les armatures de béton devront être parfaitement propres sans aucune trace de rouille non
adhérente, de peinture ou de graisse.
Les abouts des armatures seront retournés en crochets ronds. Le diamètre moyen des
crochets ne sera pas inférieur à cinq fois le diamètre de l’armature.
Les armatures seront façonnées à froid. Elles auront exactement la forme prévue aux dessins
d’exécution.
L’allongement des armatures se fera avec le recouvrement réglementaire, tout allongement
par soudure est formellement prohibé.
Les armatures occuperont exactement les emplacements prévus au projet d’exécution. Les
écarts tolérés dans la position de chaque armature ne dépasseront pas la moitié de son
diamètre ou de son épaisseur et ne devront, en aucun cas, être supérieurs à 5 mm (0,005m).
L’entrepreneur devra établir à ses frais, les liaisons nécessaires pour obtenir ces résultats
Il devra prendre ses dispositions pour qu’il ne subsiste après coulage à l’intérieur des
coffrages aucune matière étrangère (telle que du bois) autre que du béton et les armatures
figurant aux dessins.
ARTICLE -19- ENDUITS
Le sable entrant dans la composition des enduits sera du sable fin.
Il faudra mouiller continuellement les parois afin d’éviter les fissures dues à une dessiccation
trop rapide.
Les surfaces à enduire seront piquées de manière à ne laisser aucune partie lisse, brossées à
la brosse dure et arrosée à grande eau.
L’enduit sera projeté avec force à la truelle, refoulé à la taloche et dressé régulièrement.
Avant qu’une couche soit complètement sèche, elle est recouverte avec la suivante. La
deuxième couche est lissée à la truelle. Lorsque l’enduit a rejeté son eau et pris une certaine
consistance, le lissage est renouvelé à plusieurs reprises, sans mouiller la surface jusqu’à ce
que le retrait dû à la dessiccation ne donne plus lieu à gerçure. Après achèvement, l’enduit
doit être homogène et l’aspect régulier, sans gerçure ni soufflure.
COMPOSITION ET EMPLOI DES ENDUITS
Suivant leur emploi les enduits auront en principe les compositions suivantes :
Mortier A : Pour confection des agglomérés et hourdis.
Ciments CPJ 45 250 KG
Sable de mer et sable de concassage dépoussiéré 1000 l
Mortier B : Pour maçonneries et cloisons
Ciment CPJ 45 300 kg

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Sable de mer et sable de concassage dépoussiéré 1000 l
Mortier C: pour dallages et marches
Ciment CPJ 45 400 KG
Sable de mer et sable de concassage dépoussiéré 1000 l
Mortier D : Pour enduits étanches
Ciment CP 45 450 kg
Sable de mer et sable de concassage dépoussiéré 1000 l
Ces compositions ne sont données qu’à titre indicatif et n’engagent en rien la responsabilité
de la RADEEC quant à la qualité de l’enduit.
ARTICLE -20- MISE EN OEUVRE DE SABLE POUR LIT DE POSE
Avant la pose des conduites d’eau, l’entrepreneur devra mettre en place une couche de 10
cm de sable en fond de fouille. Le sable devra avoir une qualité uniforme et provenir de
carrière, d’oueds ou de plages de la région agrées par la RADEEC. Il devra être dense, stable,
propre et exempt de poussière, de débris schisteux gypseux, argileux micassés ou
organiques.
Le sable devra avoir un équivalent de sable supérieur à 75 % il ne devra pas contenir en poids
plus de 5 % de grains fins passant à travers le tamis de maille 0,080 mm, il ne devra pas
renfermer de gros grains ne passant pas à travers le tamis à maille de 6 mm.
Les travaux de mise en œuvre de sable seront effectués obligatoirement en présence d’un
agent de la RADEEC.
ARTICLE -.21- : CONTROLE DES OUVRAGES
.21.1 Conformité du projet
Les contrôles seront exécutés aux différents stades de l’exécution et notamment :
- Au piquetage : contrôle de l’implantation
-A l’achèvement des fouilles : contrôle des pentes du fond de fouille.
- A la pose de canalisation : contrôle des lits de pose de côte du fil d’eau des
diamètres et de la bonne exécution des emboîtements.
- A la mise en place de blocages et à la mise en place de coffrages pour les ovoïdes,
ainsi que lors du coulage.
21.2 Contrôle des ouvrages maçonnés
Seront contrôlés au cours de la réalisation :
- L’état des surfaces
- Absence de tuyauterie pénétrante dans les regards borgnes
21.3 Contrôle des tuyaux
.21.3.1 Généralités
La RADEEC fera effectuer par les soins et aux frais de l’entrepreneur, toutes les inspections et
essais de contrôle et analyses nécessaires.
Le droit de la RADEEC d’inspecter, d’essayer et lorsque cela est nécessaire de refuser les
fournitures ne sera en aucun cas limité.
Les tuyaux doivent satisfaire aux conditions suivantes :
- La surface intérieure doit être lisse et propre.
- Ils doivent résister d’une façon durable à toutes les sollicitations extérieures.
21.3.2 Essais

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Les tuyaux soumis aux essais d’écrasement sont prélevés au hasard du chantier à raison de
1% de la valeur d’approvisionnement au chantier avec minimum de un (1) tuyau.
1/Essai à l’écrasement
L’essai est considéré comme satisfaisant si aucun des tuyaux ne donne de résultat inférieur à
la valeur nominale exigée.
Si l’essai n’est pas satisfaisant, il est procédé à une contre-épreuve sur un nombre d’éléments
prélevés au hasard du chantier triple du précédent.
2/Contrôle hydraulique
a) Généralités
-Les épreuves seront exécutées, avant remblai des fouilles, la stabilité des collecteurs
étant assurée par des cavaliers laissant les joints à découvert.
-L’entrepreneur prendra les dispositions utiles pour réaliser les épreuves avec le
personnel, le matériel (notamment obturateurs et équipement permettant le remplissage
des tronçons éprouvés) et les fournitures nécessaires, pour un linéaire minimal égal au 1/10
du linéaire total de la canalisation posée, le tronçon éprouvé sera choisi par la RADEEC.
- Deux jours oeuvrés au moins avant de procéder à l’épreuve, l‘entrepreneur
préviendra le service assainissement de la RADEEC, de la date et l’heure envisagées pour les
épreuves.
-Les tests d’étanchéité sont réalisés après accord entre la RADEEC et l’entrepreneur
par tronçon. La totalité du tronçon contrôlé compris les branchements sera éprouvée.
b) Epreuve à la pression interne.
Cette épreuve sera appliquée aux conduites de diamètre nominal inférieur ou égal à 800 mm
posées hors nappe phréatique ou sous nappe permanente située à moins de 0,50 mètre de
la génératrice supérieure de la canalisation.
Les épreuves seront conduites de la façon suivante :
b.1) Méthode d’imprégnation
Les canalisations, regards et branchements étant obturés ; les ouvrages sont remplis d’eau à
hauteur :
- Du dessus du tampon du regard amont
- Ou à une hauteur inférieure si ce remplissage entraîne une mise en charge des
ouvrages supérieurs à 4 m sur le radier du regard amont.
En cas de tronçon testé sans regard, la pression d’épreuve es<t établie à 4 m de colonne
d’eau au radier de l’extrémité amont du tronçon. En aucun cas, la pression à l’extrémité aval
du tronçon à essayer ne doit dépasser 1 bar.
b.2 -Durée d’imprégnation
-Béton 24 heures
-PVC ½ heures.

b.3 Déroulement du test


La durée du test sera de 30 minutes après la fin de l’imprégnation (et le rétablissement de la
hauteur d’eau, si nécessaire). Passé ce délai, on mesurera le volume d’eau d’appoint,
nécessaire pour établir le niveau initial.
Le volume perdu au bout de 30 minutes ne devra pas être supérieur à celui figurant au
tableau ci-après, suivant la nature du matériau employé.

A.O N° 05A-19 Page 75


Qualité d’eau d’appoint (litre/m2 de paroi)
Canalisation et regard 0,4 litre/m2 de paroi 0,40 % du volume
de la conduite
Pour les tuyaux en PVC aucune fuite n’est autorisée
Dans le cas contraire, l’entrepreneur effectuera à sa charge, les réparations nécessaires ainsi
qu’une nouvelle épreuve contradictoire, après en avoir avisé la RADEEC conformément aux
délais précités ci- dessus. Aucune réception ne sera prononcée en l’absence d’essais
satisfaisants.
B.4 Cas particuliers des regards borgnes
Les regards borgnes et les branchements correspondants ne seront exécutés qu’après le
déroulement satisfaisant des essais décrits ci-avant. Un second contrôle hydraulique sera
donc effectué pour les regards borgnes et branchements. Pour cet essai on réglera le niveau
d’eau à la cote du plan de pose de la dalle de couverture de ce regard,ou du regard le plus
bas dans le cas d’essai de plusieurs regards simultanément.
C) Epreuve à l’étanchéité pour canalisation de diamètre supérieur à 800 mm
Cette épreuve sera appliquée aux conduites de diamètre nominal supérieur à 800 mm
posées hors nappe phréatique ou sous nappe permanente située à moins de 0,50 m de la
génératrice supérieure de la canalisation.
Les canalisations seront partiellement obturées par des parois maçonnées. Les extrémités du
tronçon seront obturées sur une hauteur au moins égale au demi-diamètre (D/2)
La durée du test sera de 30 minutes après la fin de l’imprégnation (et le rétablissement de la
hauteur d’eau si nécessaire) passé ce délai, on mesurera le volume d’eau d’appoint
nécessaire pour rétablir le niveau initial.
Le volume d’eau perdu au bout de 30 minutes ne devra pas être supérieur à celui figurant au
tableau ci-dessus (cfb.3) suivant la nature du matériau employé.
d) Epreuve à la pression externe
Cette épreuve est appliquée aux conduites de tout diamètre posées dans la nappe
phréatique située à plus de 0,5 mètre au dessus de la génératrice supérieure. L’essai se
déroulera après remblai total des fouilles.
d.1 On contrôle l’apparition d’écoulements éventuels. Le test est satisfaisant si
aucun écoulement n’est constaté dans le regard aval.
d.2 Si le test précédent n’est pas satisfaisant on procède au test décrit à une
pression équivalente de 4 m de colonne d’eau au dessus du niveau de la nappe pour localiser
les tronçons défaillants.
ARTICLE -22- : REFECTION DES CHAUSSEES ET TROTTOIRS
Sauf exception dûment notifiée par écrit, la réfection des chaussées, trottoirs et parkings fait
partie intégrante de l’entreprise. L’attention de l’entrepreneur est attirée sur le fait que la
structure de la chaussée après réfection doit être conforme au descriptif technique de
l’article N° III.34, La largeur contractuelle à prendre en compte pour la réfection est égale à la
largeur théorique de fouille augmentée de 0,40 m pour chaussée non pavée (0,20 m de part
et d’autre de la largeur de fouille)
La longueur prise en compte sera celle des canalisations sans déduction des regards. Tous les
matériaux d’empierrement des chaussés tels que pavés, blocage, pierres cassées, etc.

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récupérables et susceptibles d’être réutilisés, ainsi que les revêtements en carreaux de
ciment des trottoirs seront triés et mis soigneusement de côté.
En cas de contestation à l’issue du chantier ou pendant le délai de garantie, des sondages de
contrôle pourront être commandés à un laboratoire agrée. Si la réfection de chaussée n’est
pas conforme à la structure initiale, celle-ci serra aux frais de l’entrepreneur qui supportera
en outre le coût des opérations de contrôle.

ARTICLE -23- : MISE A NIVEAU DE REGARDS DE VISITE OU BOUCHES D’EGOUTS


Cette opération doit être menée notamment lors de la réfection de certaines chaussées.
Les travaux comprendront toutes prestations de main d’œuvre, fourniture, transports et
sujétions pour obtenir un ouvrage semblable à celui à modifier mais arasé à une cote
différente.
Ces travaux comprendront notamment : Les terrassements
-La dépose soignée des fontes (tampons et cadres, grilles, appareils siphoïdes etc..) et des
bordures, leur transport et leur prise en charge par l’entrepreneur pendant la durée du
chantier.
-La démolition partielle ou la surélévation de l’ouvrage avec tous raccords en béton de
ciment CPJ 45 et des enduits, le réemploi des fontes et des bordures déposées ou la prise
dans le parc de la RADEEC, des bordures bouchent, des nouvelles fontes.
Sont considérées comme modifications altimétries :
1° La réduction de hauteur de la cheminée de l’ouvrage entre tampons et
dessous des cadres de pose des appareils siphoïdes ou naissance du tronc de pyramide
(généralement 0,50 m) Cette réduction n’entraîne aucune modification au tronc de
pyramide.
2° La surélévation de l’ouvrage suivant la section droite correspondant à
l’ouverture et sur une hauteur maximum de 0,50 m l’appareil siphoïde conservant sa position
initiale.
Cette surélévation ainsi que la réduction définie au paragraphe précédent sont dites
modifications simples et sont réglées à l’unité (forfait)
Lorsque l’importance des modifications nécessite la démolition puis la reconstruction de
tronc de pyramide après réduction ou surélévation du corps du regard, les travaux sont dits
modifications composées et les dépenses correspondantes seront décomposées en deux
parties.
a) Démolition et reconstruction dans les conditions ci-dessus du tronc de pyramide et
de la cheminée réglée à l’unité (forfait)
b) La réduction avec tous raccords ou la surélévation des piédroits du corps du regard,
réglée au centimètre.
ARTICLE -24- : REPRISE PARTIELLE D’OUVRAGES MACONNES EXISTANTS OU
CONSTRUCTIONS D’OUVRAGES NEUFS SUR DES TRONCONS DE COLLECTEURS
Tous les travaux sur les ouvrages et sur tous collecteurs en service ou non, autres que les
modifications altimétriques définies ci-dessus exécutées selon les prescriptions et dessins qui
seront notifiés par la RADEEC. Il est précisé que les prix comprennent toutes fournitures et
sujétions de coffrages, notamment pour construction de courts tronçons de collecteurs
secondaires ovoïdes ou circulaires.
ARTICLE -25- : MATERIEL INDISPENSABLE A L’ENTREPRISE
L’entrepreneur est tenu d’équiper le chantier en matériel nécessaire en qualité suffisante
pour l’exécution des travaux objet du présent Marché.

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La RADEEC pourra mettre en demeure l’entrepreneur d’équiper le chantier en tel ou tel
matériel usuel si celui-ci fait défaut ; elle pourra exiger également le remplacement d’un
matériel non adapté ou en mauvais état. Aucun matériel ne pourra être retiré du chantier
sans l’accord écrit de la RADEEC.
ARTICLE –26- : ENLEVEMENT ET EVACUATION D’EXCEDENTS DE MATERIAUX ET MATERIELS.
Les excédents de matériaux et matériels neufs ou de récupérations, tels que les tuyaux,
fontes, raccords, sable, gravette, ciment, agglos, etc. doivent être :
-récupérés par l’entrepreneur pour la partie qu’il aura lui même approvisionnée sur le
chantier et non utilisée.
-Enlevés du chantier et retournés au magasin RADEEC pour la partie récupérée sur le
réseau ou approvisionnée à l’origine depuis le magasin, pour ce cas les frais de transport
seront à la charge de la RADEEC.
Ainsi, l’entrepreneur doit évacuer tous les déblais excédentaires dans la décharge publique
dans un délai ne dépassant pas 48 heures ; faute de quoi, la RADEEC procèdera à cette
évacuation en déduisant les frais correspondant à cette décharge des montants des
décomptes à délivrer à l’entrepreneur.
ARTICLE - .28- : SIGNALISATION DES TRAVAUX
L’entrepreneur doit veiller au respect de la signalisation des chantiers conformément aux
règles de l’art.
Ainsi, pour chaque 150 m de tranchée, l’entrepreneur doit procéder à la mise en place de :
 Deux panneaux de signalisation de travaux.
 Un panneau de limitation de vitesse.
 Des cônes de signalisation avec un espacement de 10 m.
 Des bandes fluorescentes de signalisation.
Pour des cas spéciaux et a la demande de la RADEEC, l’entrepreneur doit affecter un gardien
de chantier permanent 24 heures sur 24 heures.
Si dans un délai de 48 heures, l’entrepreneur ne respecte pas les prescriptions citées ci-
dessus, la RADEEC procèdera à la mise en place de la signalisation précitée dont les frais qui
en découlent seront déduits des montants des décomptes à délivrer à l’entrepreneur.
ARTICLE -.29- : GARDIENNAGE DU MATERIEL
L’entrepreneur assurera à sa charge le gardiennage de son chantier. Il sera responsable et
supportera les conséquences des dommages ou des vols, de l’outillage et matériels confiés à
sa garde ainsi que des matériels et ouvrages qui seraient mis à vue lors de l’ouverture des
fouilles.
ARTICLE -.30- : MODE D’EVALUATION
Les travaux seront payés suivant les situations mensuelles sur la base des prix du bordereau
des prix et d’après les quantités réellement exécutées.
Les longueurs des canalisations à prendre au niveau des attachements seront celles posées
réellement dans la tranchée (déduction faite de la cheminée du regard si les canalisations ne
sont pas posées d’une manière continue au niveau du regard)
Le règlement des travaux définis au présent Marché s’effectuera suivant les conditions
particulières fixées dans le chapitre IV du bordereau des prix.
ARTICLE -.31- : TRAVAUX DE REVETEMENT ET DE RENFORCEMENT EN ENROBES A CHAUD
ET A FROID :
31-1 : Essais de Recette et de Contrôle

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L’entrepreneur est tenu de mettre en place une couche GNA d’une épaisseur minimale de 20
cm.
Les essais de recette et de contrôle sont à la charge du titulaire du marché.
Cependant le maître d’ouvrage se réserve le droit d’effectuer d’autres contrôles aux frais et
aux risques de l’entreprise dans les cas où les résultats des essais précités seront
insatisfaisants.
31-2 : Description technique des revêtements et flashages
1) Revêtement en Bicouche :
Le revêtement en bicouche doit comprendre la scarification sur une épaisseur de 0.15 m, le
terrassements en déblais ou en remblais en tout venant 0/31,5 quartzite d’une couche
d’épaisseur de 20cm, l’arrosage, le réglage et le compactage, y compris la fourniture et pose
d’une couche d’imprégnation en cut-back 0/1 dosée à 1.2 Kg/m2 ainsi que la mise en œuvre
d’une première couche de 1.2 Kg de cut-back 400/600 par 10.5 l, de gravillon 10/14 par
mètre carré et d’une deuxième couche de 0.9 Kg de cut-back 400/600 par 5.5 l, de gravillon
6/10 et 4/6 par mètre carré.
Et également le nivellement et le nettoyage de la surface à traiter y compris réglage et
compactage des abords de la chaussée et la remise à la coté de regard existants le cas
échéant.
2) Flashage en enrobé à froid :
Ces travaux comprennent toutes les sujétions de flashages et de re-profilage sur une
épaisseur variable allant jusqu'au 0.10m en enrobé à froid pour les tranchées et nids de
poule y compris terrassements en déblais ou en remblais en tout venant 0/31,5 quartzite
d’une couche d’épaisseur de 20cm, ainsi que la fourniture et la mise en œuvre d’une couche
d’imprégnation à raison de 1.3Kg /m2 d’une émulsion de bitume pour accrochage des
enrobés.
La composition granulométrique des matériaux utilisés (gravette quartzite) est 0/10 fabriqué
à partir des granulats 0/2, 2/6 et 6/10.
La teneur en filier et en liant seront définitivement fixés et notifiés à l’entrepreneur après
une étude d’un laboratoire agrée par l’état au frais du titulaire du marché à partir des
granulats issus des gisements agrées par le maître d’ouvrage.
Ces travaux comprennent également le réglage, le comptage, l’arrosage, le nivellement, le
nettoyage de surface à traiter y compris réglage et compactage des abords de la chaussée et
la remise à la côte des regards existants.
3) Revêtement en enrobé à chaud :
Ces travaux de revêtement en enrobé à chaud comprennent le terrassement en déblais ou
en remblais en tout venant 0/31,5 quartzite d’une couche d’épaisseur de 20cm, la fourniture
et mise en œuvre des enrobés bitumineux (EB0/10) sur une épaisseur de 0.05 m dont les
matériaux répondent aux spécifications suivantes :
· Granulométrie :
Tamis en mm 10 6 2 0.08
% de passant 100 65 à 80 30 à 45 5à9
· Dureté : L A<2
· Propreté : E S >40
· Angularité :
L’indice de concassage est concassé pur.

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Ces travaux comprennent également la fourniture et la mise en œuvre pour fabrication
(bitume pur 40/50) qui satisfait les stipulations définies à l’article 8 du cahier n°4 de fascicule
n°5 du C.P.C, la fourniture, le transport et le répond age de l’émulsion acide à 65 % pour
couche d’accrochage à raison de 600grammes par mètre carré de chaussée et en plus la mise
en œuvre d’enduit d’imprégnation au cut-back 0/1 y compris fourniture de liant en plus des
prestation du prix n° D31 du fascicule n°2 du C.P.C le décapage, nettoyage, scarification le cas
échéant, la mise en état de l’assise existante par réglage, arrosage et compactage ainsi que la
mise à la côte de regards existants.
En cas de contamination ou de déterrement de la couche de GNA mise en place au niveau
des chaussées à réfectionnées, l’entreprise se chargera du nettoiement et remplissage du
corps de chaussée à ses frais.
NB : * l’usage de la tronçonneuse est impératif
* les déblais et les résidus seront évacués à la décharge publique.
ARTICLE -32. BRANCHEMENTS PARTICULIERS
Les raccordements des branchements particuliers d’assainissement liquide se feront
uniquement sur des collecteurs en PVC ou en béton de diamètre nominale 315; 400 ; 500 ;
600 ou 800.
La canalisation de branchement sont est de DN 200 ou DN 315
Les branchements seront exécutés selon les deux cas suivants :
Cas 1 : branchement dont le regard de façade et le regard borgne sont en béton :
-Le regard de façade aura une section carrée (50cm x 50 cm) en béton coulé sur place
et posé sous trottoirs près de l’habitation desservie.
- Une canalisation de branchement DN 200 ou DN 315
- Un dispositif de raccordement à l’égout public par un regard borgne qui sera couvert
de dalle en béton armé conformément au plan joint au présent marché.
L’angle de la conduite de branchement avec la conduite principale sera de 60°, toutes
fois si la distance verticale entre les fils d’eau du branchement et du collecteur principal est
supérieure à DN/2+0.6 m. le raccordement sera orthogonal.
Les regards borgnes et branchements particuliers ne seront exécutés qu’après le
déroulement satisfaisant des essais hydrauliques prévus sur les collecteurs concernés.

ARTICLE 33 - Garantie décennale


L'entrepreneur sera responsable pendant dix (10) ans de la bonne tenue des ouvrages en
génie civil, des tuyaux et pièces spéciales et garantira la RADEEC contre toute mauvaise
conservation sans aucune réserve.
L’attestation de cette garantie décennale, délivrée par un organisme agrée, doit être fournie
par l’entrepreneur avant la réception définitive de l’ouvrage.
S'il est reconnu par la RADEEC qu'un élément de conduite un ouvrage en génie civil présente
un défaut, l'Entrepreneur a, à sa charge, la remise en état de service ou le remplacement de
l'élément de conduite ou de l’ouvrage de l’ouvrage constaté défectueux, suivant les
prescriptions de l'ordre de service qui lui serait notifié et qui préciserait les délais imposés
ainsi que les indemnités de retard correspondantes.
Si l'Entrepreneur ne se conforme pas à ces prescriptions, il est pourvu d'office aux
remplacements et réparations par la RADEEC, aux frais de l'Entrepreneur, après mise en
demeure par lettre recommandée avec accusé de réception.

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ARTICLE 34 : RESPECT DU REGLEMENT INTERIEUR DE LA RADEEC
Les ouvriers mis à la disposition de la RADEEC doivent respecter le règlement intérieur de la
RADEEC qui peut demander des changements éventuels des agents affectés au niveau
ouvrages en cas de constatation d’un manquement au respect des recommandations et
instructions du maître d’ouvrage.
ARTICLE 35- L’HORAIRE DU TRAVAIL
Les ouvriers affectés doivent respecter l’horaire du travail réglementaire ainsi que le
programme des permanences instaurées par les services techniques de la RADEEC aussi bien
au niveau de gardiennage des ouvrages qu’au niveau des interventions relatives aux travaux
d’exploitation du réseau d’eau potable ou d’assainissement liquide.
ARTICLE 36- PROCEDURE D’AFFECTATION DE LA MAIN D’ŒUVRE A LA RADEEC :
La mise à disposition de la main d’ouvre doit respecter la procédure d’affectation qui ne doit
être appliquée que sur la base des ordres de service notifiés à l’entreprise établis
mensuellement et en cas de besoins.
ARTICLE 37 : MESURES DE SECURITE ET D'HYGIENE
1. Obligation de l’entreprise ou son sous-traitant :
L’entreprise est totalement responsable de la sécurité et la santé de tous les travailleurs
(permanents, temporaire, intérimaires...) qu’elle utilise sur les chantiers de la RADEEC.
A cet effet l’entreprise doit :
 Se conformer aux dispositions du code du travail et aux dispositions légales
spécifiques à ses activités ;
 Fourniture, mise en place et entretien des protections de sécurité (protection des
ouvertures donnant sur l’extérieur, des escaliers, des trémies, des gaines,…)
 Assurer la gestion santé et sécurité de leurs employés et Sous-traitants ;
 Prévoir les moyens humains, organisationnels et matériels nécessaires pour se
conformer aux exigences réglementaires ainsi qu’aux exigences de la RADEEC objet de ce
document et ses annexes ;
 S’assurer de l’aptitude physique, la qualification, la formation et de l’habilitation de
son personnel pour l’exercice des taches qui lui sont confiées ;
 Fournir au représentant de la RADEEC le plan de prévention liés à leurs activités respectives ;
 Informer et former en santé et sécurité leurs employés et Sous-traitants (affichage
des consignes, accueil, sécurité) ;
 Donner des instructions en santé et sécurité à leurs employés et aux Sous-traitants ;
 Contrôler la bonne compréhension et le respect des consignes santé et sécurité ;
 Alerter et communiquer en cas d’accident et contribuer à leur analyse.
L’entreprise est aussi responsable de la mise en œuvre de toutes les mesures nécessaires pour
protéger le personnel RADEEC et les tiers vis-à-vis des risques dus à ses activités.
2. Dispositions H & S générales :
2.1 Aptitudes et surveillance médicales (médecine du travail, certificats) :
Le ST prendra les mesures nécessaires pour être en conformité avec les exigences de législation
marocaine du travail (code du travail…) en matière de santé au travail et notamment la
médecine du travail (visites médicales au moins annuelle, radios, vaccins…).
Ne seront affectés aux travaux sur les chantiers RADEEC que ceux qui y sont médicalement
reconnus aptes par un médecin de travail. A la demande du représentant de la RADEEC,
l’entreprise s’engage à fournir les certificats médicaux d’aptitudes.
2.2 Formation et information sécurité (générale) et habilitation (risques majeurs) :

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Avant le début des travaux l’entrepreneur devra s’assurer que tous les travailleurs qu’il emploie
ont reçu les informations sur les risques et consignes de sécurité applicables pour interventions
(accueil sécurité) et notamment celles prévues dans le plan de prévention général.
L’entrepreneur devra s’assurer du maintien des connaissances des risques par son personnel
durant tout le chantier il utilisera pour cela tous les moyens nécessaires (affichage des
consignes de sécurité, réunions ou causeries sécurité, contrôles et vérifications…)
Certaines activités ou travaux ne peuvent être confiés qu’à du personnel dûment habilité par
son employeur (l’entreprise) et conformément aux exigences de la RADEEC.
2.3 Organisation générale du chantier
2.3.1 Accès au chantier
Les accès au chantier se feront à partir de la voirie publique existante. Le nettoyage des voies
publiques empruntées par les engins devra être assuré par l’entrepreneur ainsi que la
signalisation routière aux abords du chantier et ce conformément à la réglementation en
vigueur
2.3.2 Circulation dans l’emprise du chantier
a. Plan de circulation
Pour les sites ou chantiers fermés l’élaboration d’un plan de circulation interne est obligatoire
lors de l’établissement du plan de prévention. Ce plan de circulation devra être validé par la
RADEEC et intégré au plan de prévention général du chantier.
b. Consignes aux chauffeurs
Une liste de consignes sera diffusée et expliquée aux conducteurs d’engins, les obligeant à
tenir une bonne conduite.
c. Clôture Contrôle d’accès - Gardiennage
- Une clôture de chantier sera mise en place par l’entrepreneur dès le début des travaux ;
- Les clôtures doivent avoir une hauteur minimale de 2 mètres ;
- Une porte condamnera l’entrée du chantier et un panneau situé à l’entrée interdira
l’accès au public
- Les clôtures doivent être soigneusement peintes, de teinte et de motifs indiquant la
présence d’un chantier ;
- Des zones de circulation piétonne seront matérialisées, elles devront être respectées pour
l’accès du personnel aux différents ouvrages
-
d. Signalisation du chantier
L’entreprise est tenue d’assurer une signalisation suffisante et permanente au chantier,
notamment :
 Signalisation des personnes
 Signalisation des véhicules
 Signalisation des Chantiers fixes
 La signalisation de chantier pendant la nuit,
e. Nettoyage du chantier
L’entrepreneur assurera l’hygiène et la propreté de son chantier, et devra
- Nettoyer et évacuer ses gravats et déchets dans des bennes mises à la disposition sur le
chantier systématiquement.
- Maintenir les abords du chantier propres et éviter de décharger les déblais sur les
terrains avoisinants.
- Transporter les déblais à la décharge publique.
L’entrepreneur doit veiller à ce que le matériel de transport de ces déblais soit respectueux
de l’environnement ( camion bâché..)

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Les dépenses relatives à l’enlèvement hebdomadaire de ces bennes et le transport aux
décharges publiques par les services des communes ou par une entreprise spécialisée, ainsi
que les éventuelles taxes de mise en décharge, seront à la charge de l’entrepreneur.
f. Protections individuelles
Le port de vêtement de travail et de sécurité est OBLIGATOIRE. Tout élément de protection
individuelle devra être conforme aux Normes marocaines en vigueur ou, à défaut, aux
normes européennes ou internationales.
L’utilisation d’un vêtement ou équipement de protection ne représentera jamais un risque.
Liste, non exhaustives, des protections individuelles :
 Casque de sécurité
 Ecran de sécurité pour soudeur
 Gants en cuir
 Bottes imperméables à l’eau et à l’humidité
 Bottes diélectriques
 Harnais de sécurité, en cas de travail en hauteur
Les interdictions de fumer dans les ouvrages à risque, faisant l’objet de signalisation
particulière, devront impérativement être respectées.
g. Protections collectives
Liste des protections collectives:
 Panneau de signalisation
 Affiche indicatif de risque
 Fil de balisage
 Clôture autonome de retenue des piétons
 Balise lumineuse clignotante
 Tuyaux d'arrosage
 Extincteurs adaptés et dont la vérification devra s'effectuer tous les 6 mois au
maximum
Potence pour descendre dans les regards

ARTICLE -38- SECURITE ET COUVERTURE SOCIALE DU PERSONNEL RECRUTES


L’entrepreneur doit respecter, la législation relative au recrutement de la main d’œuvre
locale, et les textes réglementaires concernant l’emploi, la sécurité de l’emploi et la
couverture sociale (assurance, C.N.S.S, sécurité, etc.).
ARTICLE -39- Paiement des ouvriers ou prestataires
Conformément à l’article 19 du CCAG-EMO, le salaire payé aux différents ouvriers ou
prestataires ne doit pas être inférieur au salaire minimum légal.
L’entrepreneur est tenu de transmettre à la RADEEC tous les documents pour vérifier que le
salaire payé n’est pas inférieur au salaire minimum légal (les bulletins de paie y afférent
doivent être fournis à la RADEEC chaque fin de mois) ainsi que les bordereaux de déclaration
de la CNSS.

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Pièce 3 : DESCRIPTION DES PRIX

DEFINITION DES PRIX


BORDEREAU DES PRIX DETAIL ESTIMATIF

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DEFINITION DES PRIX
Série I : TRAVAUX DE TERRASSEMENT
Prix I.1 : Ce prix reé muneè re les travaux de terrassement en deé blais et en remblais en
terrain de toute nature, aè toutes profondeurs y compris sondage, remblaiement
conforme en mateé riaux seé lectionneé s extraits de la trancheé e ou mateé riaux d'apport, aè la
charge de l'entreprise et eé vacuation de l'exceé dent aè la deé charge publique.
Série II- FOURNITURE DE MATERIAUX
Prix II.1 : Fourniture et mise en œuvre de sable de concassage quartzite pour lit de pose
Prix II.2 : Fourniture et mise en place de lit de pose en sable de carrieè re ou en gravette
quartzite type G1 (5x15 ou 6x15)
Série III : Canalisations
Ce prix reé muneè re selon le diameè tre, la fourniture, le transport et la pose des conduites
conformeé ment aux prescriptions du C.C.T.P y compris deé coupe, percement des ouvrages
de raccordement, les joints en eé lastomeè re, la pate speé ciale pour emboîîtement et la
confection des joints en beé ton s'il y a lieu. Le reè glement sera au meè tre lineé aire de
canalisation fournie. Les essais des canalisations ainsi que les canalisations servant aux
essais destructifs sont aè la charge de l'entrepreneur. La pose de canalisations
concernera, les branchements, extension des collecteurs neufs et reé habilitation du
reé seau et ouvrages (reé fections). Les essais d'eé tancheé iteé et d'eé coulement sont aè la charge
de l'entrepreneur.
III.1 canalisation en PVC:
Prix III.1.1 : DN 200mm PVC seé rie 1
Prix III.1.2 : DN 315mm PVC seé rie 1
Prix III.1.3 : DN 400mm PVC seé rie 1
III.2 canalisation en béton classe 135 A:
Prix III.2.1 : DN 500mm BVA classe 135A
Prix III.2.2 : DN 600mm BVA classe 135A
Prix III.2.3 : DN 800mm BVA classe 135A
Série IV : Démolition et réfection de chaussées et trottoirs conformément à l'état
initial
Prix IV.1 : Démolition et réfection de chaussée
Prix IV.1.1 : Deé molition et reé fection de La chausseé e en enrobe aè chaud avec fourniture et
mise en place de corps de chausseé e en tout venant GNA 0-31,5 sur 20 cm d'eé paisseur y
compris toutes sujeé tions,
Prix IV.1.2 : Fourniture et mise en place de corps de chausseé e en tout venant GNA 0-31,5
pour traverseé e de chausseé e y compris toutes sujeé tions,
Prix IV.2 : Démolition et réfection de trottoirs
Prix IV.2.1 : Deé molition et reé fection de trottoirs conformeé ment aè l'eé tat initial (dallage en
beé ton armeé avec armature, dallage en beé ton non armeé , mozaique, carrelage, carreaux

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strieé s, REV SOL, etc., y compris corps de forme (blocage sur 20 cm ou forme de pose en
mortier sur 10 cm et ce selon le cas) y compris toutes sujeé tions,
Prix IV.2.2 : deé pose et pose de paveé s ou autobloquant y compris couche de forme et
toutes sujeé tions
Prix IV.2.3 : deé pose et pose de bordure y compris couche de forme et toutes sujeé tions
Série V : Ouvrages en béton
Prix V. 1 : Reé alisation d'ouvrage en beé ton armeé , non armeé doseé aè 350 kg/m3 y compris
coffrage et toutes sujeé tions
Prix V. 1 : Fourniture et mise en place d'acier pour beé ton armeé y compris coupes, chutes,
fils de ligature, cales en beé ton pour pose des armatures, barres de montage, etc
Série VI : Fourniture, Transport, pose et scellement des pièces en fonte
Pièces en fonte
Les pieè ces en fonte doivent eî tre conformes aè la norme marocaine N.M10.9.001 Chaque
eé leé ment doit porter sur le couvercle la mention "RADEEC ASSAINISSEMENT"
Prix VI. 1 : Tampons lourds avec cadre pour regards de chausseé es (classe 400)
dimension hors cadre 850*850, en fonte ductile ouverture libre diameè tre supeé rieure aè
600mm
Prix VI. 2 : Cadres et grilles concaves en fonte ductiles 800x800 classe D400
Prix VI. 3 : Appareil siphoîïde doit comprendre (cadre de l'appareil, corps de la siphoîïde,
grille, balançoire, treé mie) Appareils siphoîïdes compleè te en fonte ductile (770x770)
Série VII : Exécution de branchements particuliers non compris canalisations
1) Regards de façade
Prix VII. 1 : Construction des regards de façade simple en beé ton (doseé aè 300kg/m3) de
profondeur variable eé gale aè h, couleé sur place (chemineé e 0.50 x 0.50) y compris tampon
en beé ton, deé blais, remblais, mise en œuvre de coffrage,
2) Regard borgne
Prix VII. 2 : construction de regard borgne sur diffeé rents diameè tres infeé rieurs ou eé gal aè
DN 800 (en beé ton doseé aè 300kg/m3) y compris mateé riaux (ciment, sable, gravette...),
deé blais, remblais, mise en œuvre de coffrage, et toutes sujeé tions
Série VIII. : EXECUTION D'OUVRAGES
1) Regards de visites et bouches d’égout
a-Regards de visite en béton (cheminée 1,00*1,00)
Prix VIII. 1 : Construction des regards de visite en beé ton (doseé aè 350kg/m3) couleé en
place d'une profondeur variable eé gale aè h (sur DN 300 aè DN 800) y compris mateé riaux
(ciment, sable, gravette...), deé blais, remblais, mise en œuvre de coffrage, fourniture et
mise en place d'eé chelons galvaniseé aè chaud espaceé s de 0.30m eé ventuellement la deé coupe
signeé e de canalisation ou le cas eé cheé ant la confection de la cunette de fond et toutes
sujeé tions et ce conformeé ment aux plans d'exeé cution; En cas d'ouvrage en beé ton armeé , En
cas d'ouvrage en beé ton armeé les armatures seront inclus dans ce prix
Prix VIII. 1.1 : Pour profondeur h<= aè 3,00 m

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Prix VIII. 1.2 : Pour profondeur 3,00<h<= aè 5,00 m
Prix VIII. 1.3 : Pour profondeur supeé rieur aè 5,00 m
2) bouches d'égouts à avaloir ou grille (cheminée 0.80x0.80)
Prix VIII. 2 :Construction de bouche aè avaloir ou grille en beé ton (doseé e aè 300kg/m3)
couleé sur place d'une profondeur variable eé gale aè h, y compris mateé riaux (ciment, sable,
gravette...), deé blais, remblais, mise en œuvre de coffrage, eé ventuellement la deé coupe
soigneé e de canalisation ou le cas eé cheé ant la confection de la cunette et toutes sujeé tions.
En cas d'ouvrage en beé ton armeé les armatures seront inclus dans ce prix

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BORDEREAU DES PRIX DETAIL ESTIMATIF

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