L'Optimisation Des Pertes D'hu - DAOUDI Ayyoub - 3159
L'Optimisation Des Pertes D'hu - DAOUDI Ayyoub - 3159
L'Optimisation Des Pertes D'hu - DAOUDI Ayyoub - 3159
Présenté par :
DAOUDI AYYOUB
Encadré par :
Pr A. HAOUDI
Pr F. KHALIL
Pr A. LHASSANI.
Stage effectué à :
Année Universitaire 2015 / 2016
1
II. Paramètres influençant la neutralisation………………………………………………................19
1. La température …………………………………………………………………..........20
2. La contre-pression……………………………………………………………….........20
3. Le temps de séparation………………………………………………………..............20
2
La fabrication des huiles alimentaires fait partie des industries
agroalimentaires qui ont des activités basés sur des matières premières qui sont des
produits agricoles végétaux ou animaux.
Parmi ces produits, l’huile de Soja, de grignon et de tournesol qui
proviennent de l’huile brute et qui nécessitent, pour obtenir une huile comestible, le
passage obligatoire par le traitement de raffinage. Ce traitement doit garantir au
consommateur un produit d’aspect engagent, neutre de goût, nombre de Composés
qu’il est souhaitable de conserver dans le produit final.
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Présentation de la SIOF :
La SIOF «Société Industrielle Oléicole de Fès » est considérée parmi les sociétés les plus
performantes à l’échelle nationale, c’est une société anonyme à vocation agro-alimentaire plus
exactement dans le domaine de L’extraction, raffinage, conditionnement des huiles alimentaires
et conserve des olives.
Actuellement, la SIOF dispose de trois sites industriels :
Le 1er se situe à la zone industrielle Sidi Brahim, assurant la trituration des olives, la
production de conserve d’olives et l’extraction de l’huile de grignon.
Le 2ème se situe à la zone industrielle Dokkarat, assurant le raffinage et le
conditionnement des huiles alimentaires.
Le 3ème site est une ferme localisée dans les régions d’Ain Taoujdat dont la seule
préoccupation est l’extraction de l’huile de grignon
La SIOF assure le raffinage de 4 produits :
SIOF : huile de table raffinée à base de soja.
Moulay Idriss : huile d’olive vierge courante.
Andaloussia : huile de grignon d’olive.
«Frior : huile de friture, 100% tournesol.
Remarque : « Moulay Idriss : huile non raffinée ».
Historique
Au départ (1961), l’activité de la société était simplement la pression des olives, l’extraction
d’huile de grignon et la conserve des olives.
En 1966 : SIOF a pu installer une raffinerie d’huile de table (tournesol, soja, colza, …), avec
une capacité de 12 000 tonnes/an.
En 1972 : la SIOF a intégré dans ses activités une usine de fabrication des emballages en
plastique et un nouvel atelier pour le remplissage, capsulage et étiquetage des bouteilles (1/2L,
1L, 5L).
En 2003-2004, la société a installé deux chaines de production pour la fabrication des bouteilles
PET (Type de plastique). Pour le conditionnement des huiles en format (1/2L, 1L, 2L, 5L).
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I. Les différentes huiles traitées au niveau du raffinage
1. Huile d’olives
Le terme huile d’olive désigne exclusivement l’huile extraite du fruit de l’olivier, L’huile
d’olive dont le bon gout et les bienfaits pour la santé sont largement reconnus, se confond avec le
paysage et l’histoire du bassin méditerranéen. L’huile d’olive constitue de sa composition : 14%
d’acides gras saturés. 74% d’acide gras mono-insaturés (acide oléique). 8% d’acide gras
polyinsaturés Vitamines : A, D, E et K et Provitamine A (carotène). Autres composés.
2. Huile de Soja
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3. Huile de Grignon
L’huile de tournesol est extraite des graines soit Par Broyage ou extraction. Sa saveur
est douce, elle rappelle le gout de la graine de tournesol fraîche. C’est une huile très fluide d’un
jaune plus ou moins pâle. Cette huile se prête à tous les usages car elle renferme des acides gras
essentiels et elle est riche en Vitamine E (tocophérol).
L’huile de tournesol est l’huile la plus riche en acides gras essentiels de la catégorie
des oméga-6.On note cependant sa pauvreté en acides gras essentiels de la catégorie des
oméga-3 et % d’acide linoléique (C18:2 w-6 polyinsaturé). 19,7% d’acide oléique (C18 :1 w-9 mono-
insaturé). 6% d’acide palmitique (C16 :0 saturé). 5% d’acide stéarique (C18 :0 saturé).
6
II. Le procédé du raffinage
Le raffinage est l’ensemble des opérations pour but de maintenir ou d’améliorer les
caractères organoleptiques (goût et odeur neutres, limpidité, couleur jaune clair), nutritionnels
et la stabilité des corps gras. Pour ce faire, il met en œuvre plusieurs étapes pour éliminer des
composés indésirables (gommes, cires, acides gras libres, pigments, traces métalliques,
composés odorants volatils) et les contaminants potentiellement présents dans les matières
premières, tout en maîtrisant la formation de nouveaux composés indésirables Par hydrolyse,
oxydation ou isomérisation.
L’activité principale de la SIOF est le raffinage des huiles brutes reçus de COSTOMA
(Compagnie de stockage marocaine) qui distribue l’huile brute venant de plusieurs pays à Citer
le Canada, le Brésil et l’Argentine aux diverses huileries du Maroc.
Au niveau de cette société, deux lignes de production séparées l’une de l’autre sont à
distinguer :
- La 1ère ligne est réservée au raffinage des huiles de tournesol et celle de grignon.
- La 2ème ligne est réservée à l’huile brute de soja.
Les deux lignes suivent les mêmes étapes à l’exception de quelques différences. On va
décrire les opérations essentielles communes entre les deux procédés. Le raffinage effectué au
niveau de SIOF est un raffinage chimique qui se fait selon les Opérations élémentaires
suivantes :
Au cas d’huile de grignon ou
Tournesol l’huile neutralisée va
passer par les étapes suivantes :
Pour soja ↓
1ere maturateur : refroidissement
↓
2éme maturateur : cristallisations
↓ Des cires
3éme maturateur : gonfle les cires
Remarque : Pour séparation
Les étapes du raffinage des huiles (soja et tournesol)
est la Même, à l’exception d’huile de tournesol
qui subit une étape de décirage qui est supplémentaire afin de former les cires.
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Figure 5 : les différentes étapes du raffinage des huiles alimentaire (soja)
8
III. Les étapes du raffinage chimique d’huile
1. Préparation de l’huile
Ils sont ensuite fortement agités dans un premier mixeur pour avoir un mélange intime , et
Pour la dégradation des liaisons chimique après le mélange réactionnel est ramené au bac de
Contact dans lequel l’huile va séjourner 15-20 min pour qu’il y est formation des mucilages
(Gonflement), le mélange est ensuite envoyé pour l’étape de neutralisation
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3. Neutralisation
But :
Cette opération consiste à neutraliser l’acide phosphorique d’une part, et d’autre part
vise essentiellement à éliminer les acides gras libres, qui lui donnent un mauvais goût et nuisent
à sa conservation. La neutralisation à la soude reste de la méthode la plus employée pour
séparer les acides gras libres.
La neutralisation par la soude élimine les acides gras sous forme de savons appelés
communément pâtes de neutralisation.
La soude permet de neutraliser à la fois l’acide phosphorique ajoutée pour dégommer les huiles
et les acides gras en formant les savons sodiques selon les réactions suivantes :
Les conditions de concentration et de quantité de soude sont très importantes car une
fausse quantité de soude peut entraîner des conséquences :
Une faible quantité de soude ajoutée permet la présence des acides gras libres dans l’huile de
neutralisation ce qui augmente l’acidité d’huile.
Un excès de soude peut non seulement neutraliser les acides gras libres, mais aussi attaquer
l’huile neutre par une « saponification parasite » ce qui va diminuer le rendement selon la
réaction suivante :
10
Procédé :
A l’aide d’une pompe doseuse, la soude est injectée dans l’huile provenant du bac de
Contact 16% à 18% pour l’huile de soja et 20% pour l’huile de grignons et de tournesol. Pace
par un 2ème mixeur pour saponifier l’huile en deux phases :
- Phase lourde : pâte de neutralisation.
- Phase légère : huile neutre.
A la sortie de l’étape de neutralisation, l’huile neutralisée doit avoir les caractéristiques
Suivantes :
Acidité % : 0.04-0.06 %
Acidité pâte % : ≥ 60
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4. Lavage
But :
Cette opération permet d’éliminer les substances alcalines (savons et soude en excès)
présentes dans l’huile sortante du séparateur de neutralisation, ainsi que les dernières traces de
métaux, de phospholipides, et d’autres impuretés.
Procédé :
La conduite de lavage au sein de la SIOF peut s’effectuer de différentes façons selon la
nature d’huile.
L’huile neutralisée de soja provenant du séparateur reçoit 10% d’eau de premier lavage
chaude à 90°C acidifiée avec l’acide citrique 20% à raison 5%, ensuite, le mélange passe dans un
mixeur sans risque d’émulsion, puis subit une centrifugation pour séparer l’eau savonneuse de
l’huile lavée dans un séparateur auto-débordeur.
L’huile sortante du premier lavage est réchauffée à la 2éme fois, puis reçoit à nouveau
5% d’eau acidifiée avec d’acide citrique passe dans un mélangeur rapide et le Mélange est
séparé par centrifugation.
A la sortie de l’étape de lavage, l’huile lavée doit présenter les caractéristiques Suivantes :
Acidité % : 0.06-0.08 %
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5. Séchage
But :
Cette étape consiste à éliminer l’humidité présente dans l’huile lavée car la présence des
Traces d’eau diminue l’activité de la terre décolorante et provoque le colmatage rapide des
Filtres.
Procédé :
La technique de séchage est simple, l’huile neutralisée sortant du lavage à une
température de 90°C est pulvérisée dans une tour vertical maintenue sous vide à une pression
de 0,6 à 0,8 bar.
A la sortie du sécheur On doit avoir les résultats suivant :
Acidité % : 0.06-0.08 %
Taux de savons (ppm) : < 50 ppm
Taux de phosphore (ppm) : < 5 ppm
6. Décoloration
But :
Le but de cette opération est d’éliminer les pigments colorés (chlorophylles, carotènes)
que l’huile contient encore, une partie du phosphore et les peroxydes responsable de la couleur
foncée de l’huile brute que la neutralisation n’a que partiellement détruit.
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Procédé :
Cette opération fait intervenir un phénomène physique appelle absorption sur terres
décolorantes, à la sortie du sécheur, l’huile est séparée en deux conduites :
1)- conduisant 90% de l’huile vers un échangeur thermique tubulaire pour être chauffée
pour atteindre une T ° = 100°C puis vers le décolorateur.
2)- conduisant 10 % vers une cuve munie d’un agitateur : mélangeur où l’huile sera
mélangée avec la terre décolorante ensuite ce mélange rejoint les 90% d’huiles dans le
décolorateur qui est constitué de 2 compartiments, menu chacun d’eux d’un agitateur et un
serpentin où circule de la vapeur afin que l’huile garde une T ° de 110 °C, l’agitation se
maintient pendant 20 min ce qui favorise le contact, un Temps de contact suffisant pour que
l’huile cède ses pigments, l’huile est toujours Traitée sous vide, de façon à empêcher
l’oxydation favorisé par l’air.
Figure 11 : Décolorateur :
14
7. Filtration :
But :
L’objectif de cette opération est de débarrasser l’huile de la terre décolorante qu’elle
contient en suspension.
Procédé :
L’huile après décoloration est envoyée vers un gros filtre à plaques poreuses (appelé
NIAGRA) où il y aura une séparation liquide-solide. On récupère à la fin de l’opération une
huile décolorée d’une part, et d’autre part une terre usée.
La filtration de poursuit dans les filtres à poches (filtration de sécurité). Chacun de ces derniers
contient 4 poches à toile pour s’assurer que l’huile ne contient plus de terre. Après filtration,
l’huile décolorée est envoyée vers un bac de stockage qui servira comme alimentation de
l’opération de désodorisation.
A la sortie de filtration on doit avoir les résultats suivant :
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8. Désodorisation :
But :
La désodorisation, la dernière phase du raffinage des huiles, a pour but d’éliminer, des
Produits (stérols, tocophérols, hydrocarbures…), les substances volatiles comme les aldéhydes
et les cétones, qui donnent une odeur et une saveur désagréables à l'huile, ainsi que les acides
gras libres encore présents dont certains sont très sensibles à L’oxydation.
Procédé :
L’huile filtrée est pompée vers un échangeur à plaque où elle est préchauffée par
échange thermique avec l’huile de sortie du désodoriseur jusqu’au une température de 140 °C,
elle est ensuite envoyée vers un dégazeur où elle va subir une désaération et élimination des
traces d’eau sous l’effet du vide. Puis l’huile passe par un autre échangeur à plaque où elle sera
chauffée par l’huile désodorisée, après elle passe par un échangeur tubulaire (huile –vapeur
jusqu’à une température de 190 °C).
Ensuite l’huile s’écoule dans un réchauffeur d’huile qui permet son chauffage à 210-
220 °C par le fluide thermique de la chaudière.
Apres, l’huile réchauffée entre dans le désodoriseur comportant 5 étages, pour éliminer
les composés odoriférants volatils, elle subit une injection de la vapeur sèche dans chaque étage
sauf le 5éme de bas du désodoriseur considéré comme un réservoir, afin de favoriser le
barbotage de l’huile (agitation continue).
Figure 14 : Désodoriseur
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9. Fortification :
But :
Le but de cette opération est d’ajouter les vitamines A et D3 nécessaires à l’état
nutritionnelle est à la sante de la population marocaine.
Procédé :
Vitamine A Vitamine D3
Les vitamines A et D3 sont injectées à l’huile à l’aide d’une pompe doseuse (une
quantité bien définie et précisée par la réglementation : teneur en vitamine A=3000UI/100g
d’huile, teneur en vitamine D3= 300UI/100g d’huile
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IV. Différentes analyses effectuées dans le laboratoire de SIOF
But :
Les analyses effectuées au laboratoire de la SIOF constituent une étape primordiale qui
a comme but le suivi de l’huile dès son entrée à la société à l’état brute jusqu’au produit fini en
respectant les normes exigées par la réglementation.
Parmi ces analyses il y a celles qui s’effectuent quotidiennement à un intervalle de temps
Régulier et celles qui sont sur demande au cas d’un problème rencontré lors du raffinage selon
un plan de contrôle interne à respecter.
La prise des échantillons se fait régulièrement à chaque étape de raffinage comme suit :
Tableau 1: des analyses effectuer au niveau du raffinage
Echantillon Analyses
Huile brute Acidité, taux d’impuretés, taux d’humidité
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I. Problématique :
Le Thème de mon stage porte sur la neutralisation qui est une partie importante dans les
étapes de raffinage car celle-ci élimine les acides gras libres, les matières colorées et les
phospholipides ainsi que les métaux (tels que fer et cuivre) présents à l'état de traces car ce sont
des catalyseurs d’oxydation qui peuvent accompagnés l’huile lors de stockage. La
neutralisation se fait par injection de la soude par une pompe. Le mélange d’huile et de soude
passe dans un mélangeur à grande vitesse pour éliminer tout risque de saponification parasite
avant d’être envoyé vers le séparateur à bol auto-débourbeur destinée à séparer les pâtes de
neutralisation.
Figure 16 : séparateur S1
Nous avons donc essayé de suivre les variations de pertes d’huiles au niveau de la pâte de
neutralisation qui sort du séparateur en jouant sur 3 paramètres : la température, le temps de
séparation et la contre-pression de séparateur, afin de trouver les conditions optimales pour
minimiser ces pertes d’huile et pour avoir le meilleur.
- La température
- La contre pression
- Le temps de séparation
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1. La température
La température est un facteur important pendant la neutralisation. La réaction de
saponification est caractérisée par sa lenteur ce qui peut causer la saponification de l’huile
neutre et pour cela dès le début de raffinage, l’huile brute est portée de la température ambiante
(température de stockage extérieure) à une température qui a voisine les 90C° pour accélérer la
réaction de saponification.
2. La contre pression
La contre pression est un élément aussi important et qu’il faut contrôler tout au long de
notre opération, l’intervalle de variation de pression est limité entre 1bar à 2 bar. Car si on
dépasse cette limite de 2 bar on a risque du passage d’huile dans la pâte de neutralisation; et si
on a atteint pas 1bar on a risque de passage d’une grande quantité des savons dans l’huile
neutralisée.
3. Le temps de séparation
Comme son nom l’indique c’est le temps nécessaire pour séparer les deux phases
légères qui contient de l’huile neutre et la phase lourd composée de pâte de neutralisation, et il
varie d’une huile à l’autre selon sa qualité et la quantité des impuretés qu’elle contient .
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Mode opératoire
Dans un ballon propre et sec ; mettre à l’aide d’une éprouvette 100 ml d’alcool.
Ajoute quelques gouttes de phénophtaléine.
Ensuite, on neutralise cette solution par une solution de KOH 0.1N jusqu’à l’apparition
d’une coloration rose pâle.
Mettre une prise d’essai de 10g de l’huile à analyser.
Doser avec la solution KOH 0.1N jusqu’au virage
Remarque : si l’acidité de huile à analyser est élevée ; on dose par une solution KOH 1N
Expression des résultats
𝐕 ∗ 𝟐. 𝟖𝟐
% 𝒂𝒄𝒊𝒅𝒊𝒕é = ∗ 𝟏𝟎𝟎
𝐏𝐄
Avec :
V : volume de la solution de KOH versé en (ml)
PE : prise d’essai en (g)
2.82 : Masse molaire de l’acide oléique (C18H34O2 = (282 g /mol)) * La normalité de KOH
2. Contrôle de taux de savons
Principe : Cette analyse permet de détermine le taux de savons dans l’huile en (ppm).
Pour savoir si on a une perte d’huile.
Matériels :
Ballon 250 ml
Burette de 25 ml
Eprouvette de 100 ml
Réactif
Solution acétonique a 30 % (mettre 30 ml de l’eau distillé dans une fiole jaugée de 1000
ml compléter au trait de jauge par l’acétone).
Bleu de bromophénol (comme un indicateur coloré).
Solution de HCl 0.01N.
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Mode opératoire
𝑽 ∗ 𝟑𝟎𝟒𝟎
𝑻𝒂𝒖𝒙 𝒅𝒆 𝒔𝒂𝒗𝒐𝒏𝒔 =
𝑷𝑬
Avec :
V : Volume de la solution de HCl versé en (ml)
PE : Prise d’essai en (g)
-
3040 : Masse molaire du savon (C17H33OO , Na+) * La normalité de HCl.
Définition : La pâte de neutralisation subit une décantation a fin de récupère les pertes
d’huile ; suivi par une série de traitement en vue la transformer en savon
Par la décomposition des acides gras libres.
Matériels :
Balance
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Réactif
Acide sulfurique concentré
Hexane extra pur
Indicateur coloré : orange de méthyle
Solution de KOH 1N
Phénophtaléine
Dioxane
Sulfate de sodium anhydre
Mode opératoire
Peser environ une prise 10g de la pâte dans un bécher on ajoute 40 ml de dioxane ; 7 ml
d’H2SO4 et 7 ml d’eau distillée afin de la décomposer en présence de quelques gouttes
d’orange de méthyle comme indicateur coloré. le mélange préparé est chauffé jusqu’à
la dissociation de la pâte détectée par virage de l’indicateur du rouge vers l’orange.
Apres en transféré le mélange dans une ampoule à décante ou à la séparation de deux
phase ; on extrait 3 fois la phase aqueuse par l’hexane les phases organique sont
rassemblées dans une ampoule et sont lavée 2 fois avec deux proportion de 25 ml de
l’eau chaude. Pui filtrée sur un papier filtre contenant le sulfate de sodium pour élimine
les trace d’eau existence.
Le mélange hexane-matière grasse et mis dans rotavapeur pour éliminer l’hexanes par
une distillation sous vide.
L’huile obtenue est mise dans l’étuve à 103 °C pendant 15 min Apres en fait la même
opération du dosage de % acidité sauf en change la normalité de KOH 0.1 par 1N. pour
savoir le pourcentage d’acidité de la pâte
. Expression des résultats
La teneur (T) en matière grasse en % en masse dans la pâte de neutralisation est Donnée par la
formule suivante :
𝑴
𝑻 % = ∗ 𝟏𝟎𝟎
𝑷
Avec :
M : Masse en gramme du résidu d’huile après étuvage.
P : Prise d’essai en (g)
T : Le pourcentage de la matière grasse dans la pâte de neutralisation
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La teneur en acidité en % en masse dans la pâte de neutralisation est donnée par la formule :
𝐕 ∗ 𝟐𝟖. 𝟐
% 𝒂𝒄𝒊𝒅𝒊𝒕é = ∗ 𝟏𝟎𝟎
𝐏𝐄
Avec :
V : volume de la solution de KOH versé en (ml)
PE : prise d’essai en (g)
1.82 : Masse molaire de l’acide oléique (C18H34O2 = (282 g /mol)) * La normalité de KOH
Le débit de la soude 67 L /h
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Par contre, on fait varier la température de l’huile à neutraliser. Les résultats des
analyses obtenus sont présentés dans le tableau suivant :
% AC . Pâte
70
60
50
40
% AC, pate
30
20
10
0
75 80 85 90 95 105 T (°C)
Interprétation :
D’après les résultats obtenu on observe que l’acidité de la pâte augmente quand la
température augmente jusqu’à une valeur optimal de l’acidité de la pâte 65.45 % à 95 °C et
après on a une diminution.
On peut donc conclure qu’une bonne séparation (bon rendement) correspond à une
température 95 °C
Quant à la matière grasse (MG) on observe que son pourcentage est proportionnel à
l’acidité de la pâte. En effet ; on a une forte teneur d’acidité de la pâte correspond à un bon
rendement et une faible quantité en MG.
25
2. Variation de contre –pression du séparateur
Pour la suite, on varie la contre-pression du séparateur et on garde les autres paramètres
est fixes :
La température de l’huile à neutralisée est à 95°C
Le temps de séparation est de 1400 s
La concentration de la soude est de 18°Be
% AC
70
60
50
% AC , Pâte
40
30
20
10
0 P ( bar)
1 1,5 2 2,5
Interprétation :
D’après le diagramme on observe une augmentation relativement faible de
l’acidité de la pâte qui débute depuis 59.42 % jusqu’ à une valeur maximale de 66.37
% dans des conditions de pression comprise entre 1 et 1.5 bar puis cette dernière tend
à diminuer jusqu’à ce qu’elle atteint une valeur minimale égale à 50.2 % à partir de
1.5 bar.
On peut donc conclure qu’une bonne séparation (bon rendement) correspond à une
contre-pression 1.5 bar
26
3. Variation du temps de séparation du bol auto-débourbeur
La centrifugeuse qui sert à séparer l’huile neutre de la pâte de neutralisation nécessite un
débourbage de la machine afin d’évacuer les précipités qui restent en suspension. Il faut donc
régler ce temps de séparation et chercher à l’optimiser afin d’obtenir un meilleur rendement.
Pour cela, on varie le temps de séparation du séparateur et on garde les autres
paramètres est fixes :
% AC . Pâte
70
60
50
40
% AC, pâte
30
20
10
0
300 500 700 900 1100 temps (s))
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On peut donc conclure qu’une une bonne séparation (faible perte d’huile)
correspond à un temps de séparation 900 s
4. Vérification
Le tableau ci-dessous résume l’ensemble des conditions optimales qui doivent être
contrôlées durant la neutralisation pour avoir un bon rendement
Conclusion
D’après l’étude que nous avons réalisée, nous avons réussi à minimiser les pertes
d’huile de soja, lors de l’étape de neutralisation de procédé de raffinage, en variant les
paramètres les plus influents.
Les meilleurs résultats correspond à :
T=95°C.
temps de séparation=900s.
[NaOH] =18°Be.
Contre-pression=1.5 bar
28
Conclusion
29
Bibliographie
http://www.memoirepfe.fst-usmba.ac.ma/
http://fr.calameo.com/read/001251763cf533a72c863
http://www.hf-press-
lipidtech.com/downloads/docs/c2226ad9906788a2a26955cc47c0ec56
30
Listes des figures
Abréviations
C18 ; C16 Le nombre de carbone (18 Carbone ; 16 carbone)
Taux .p Taux de phosphore
AC Acidité
TS Taux de savons
MG Matière grasse
L, s, h, , Litre, second, heure
°Be Degrés baumés
S1 Séparateur 1
ppm partie par million
p pression
T Température