Bernouli TP 1 M D F
Bernouli TP 1 M D F
Bernouli TP 1 M D F
TP-1
Equation de Bernoulli
Par
1
Sommaire
ӏ. Introduction
IV. Conclusion.
2
ӏ. Introduction
ӏ.1. Daniel Bernoulli :
Daniel Bernoulli (Groningue 9 février 1700 - Bâle 17 mars 1782) est
un médecin, physicien et mathématicien suisse. C'est le fils de Jean Bernoulli et
le neveu de Jacques Bernoulli.
Biographie et travaux :
Il cultiva à la fois les sciences mathématiques et les sciences naturelles,
enseigna les mathématiques, l'anatomie, la botanique et la physique. Ami
de Leonhard Euler, il travaille avec lui dans plusieurs domaines
des mathématiques et de la physique (il partagea avec lui dix fois le prix annuel
de l'Académie des sciences de Paris), qu'il s'en fit une sorte de revenu. Les
différents problèmes qu'il tente de résoudre (théorie de l'élasticité, mécanisme
des marées) le conduisent à s'intéresser et développer des outils
mathématiques tels que les équations différentielles ou les séries. Il collabore
également avec Jean le Rond d'Alembert dans l'étude des cordes vibrantes. Il
fut le premier à utiliser un symbole (A.S.) pour désigner la fonction arc sinus.
Il passe quelques années à Saint-Pétersbourg comme professeur
de mathématiques mais l'essentiel de sa carrière se déroule à l'université
de Bâle où il enseigne successivement l'astronomie, la médecine et
la philosophie. Il fut comme son père, membre des Académies de Paris,
de Berlin, de Londres et de Saint-Pétersbourg.
Il publie en 1738 :
4
II. Partie théorique
II.1. But de travail
1-Construire la ligne piézométrique et la ligne de charge
Figure 2. Ecoulement
d’un fluide dans un
tube de courant.
5
1
P+ ρgZ+ ρV 2 =constante (Équation en pression)
2
P V2
+ Z + =constante (Équation en hauteur de liquide)
ρg 2g
Il faut noter que la seule pression qui existe réellement dans un courant,
c'est-à-dire la contrainte créé par la force superficielle normale est la pression
P.
6
II.2.4 Représentation graphique de l'écoulement.
7
II.3. Démonstration de l’équation de Bernoulli.
Dans cette partie, on exposera la démonstration de l’équation de Bernoulli a
partir de l’équation de mouvement sous contrainte et de la conservation
d’énergie, tel qu’exposée dans le cours de notre enseignant de mécanique de
fluide et rhéologie Monsieur Zeraibi.
ρdu δ P xx δ τ xy δ τ xz
=ρ F x + + +
dt δx δy δz
ρdv δ τ yx δ P yy δ τ yz
= ρ F y+ + +
dt δx δy δz
ρdw δ τ zx δ τ zy δ P zz
=ρ F z + + +
dt δx δy δz
ρdv δP
= ρ F y−
dt δy
ρdw δP
=ρ F z−
dt δz
δv δv δv δv δP
ρ( +u +v + w )=ρ F y +
δt δx δy δz δy
δw δw δw δw δP
ρ( +u +v +w )= ρ F z +
δt δx δy δz δz
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En divisant sur ρ :
δu δu δu δu 1 δP
+u + v + w =F x − … [1]
δt δx δy δz ρ δx
δv δv δv δv 1 δP
+u + v + w =F y +
δt δx δy δz ρ δy
δw δw δw δw 1 δP
+u +v +w =F z +
δt δx δy δz ρ δz
δu δu δu δu δv δw δv δw
+u + v + w +v + w −v −w
δt δx δy δz δx δx δx δx
δu δu δv δw δu δu δv δw
+u + v +w + v + w −v −w
δt δx δx δx δy δz δx δx
δu δu ² δv ² δw ² δu δu δv δw
+ + + + v +w −v −w
δt δx ² δx ² δx ² δy δz δx δx
δu δ 1 2 2 δu δu δv δw
+ (u +v +w ²)+ v + w −v −w
δt δx 2 δy δz δx δx
δu δ V 2 δv δu δu δw
+
δt δx 2( )
−v ( − )+ w( − )
δx δy δz δx
δu δ V 2 ⃗ ⃗⃗V
+
δt δx 2( )
+( rot V ) x
δu δ V 2 ⃗ ⃗⃗V
+
δt δx 2( )
+( rot V ) x
δv δ V 2 ⃗ ⃗⃗V
+
δt δy 2( )
+( rot V ) y
δw δ V 2 ⃗ ⃗V⃗
+
δt δz 2( )
+( rot V ) z
9
Ou :
δV V 2 ⃗ ⃗⃗V
δt
+ grad
2 ( )
+ rot V
δu δ V 2 ⃗ ⃗⃗V 1 δP
+ ( )
δt δx 2
+( rot V ) x = F x −
ρ δx
δχ δχ δχ
Avec, F = grad χ Dérivant d’un potentiel, on a, grad χ = δx + δy + δz , donc:
δu δ V 2 P ⃗⃗
+ (
+ − χ =−( ⃗
δt δx 2 ρ )
rot V V ) x
δv δ V 2 P ⃗⃗
+ (
+ − χ =−( ⃗
δt δy 2 ρ )
rot V V ) y
δw δ V 2 P
+ (
+ − χ =−( ⃗
δt δz 2 ρ
rot V )
⃗ V⃗ ) z
δV V2 P ⃗⃗
δt
+ grad (
+ − χ =−( ⃗
2 ρ )
rot V V )
δV V2 P
δt
+ grad (
+ − χ =0
2 ρ )
V = grad φ l’équation devient :
δφ V 2 P
grad ( + + − χ =0
δt 2 ρ )
Cette équation s’appelle l’intégrale d’Euler.
δφ
Dans le cas d’un régime stationnaire δt = 0 donc :
V2 P
grad (
+ − χ =0
2 ρ )
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S2
δ V2 P
(
∬ δS 2 + ρ − χ ds=0
S1
)
Avec χ =−gz , on a :
V2 P
+ + gz=Constant
2 ρ
(L’équation de Bernoulli)
dE d V2
Avec = ∫ u+
dt dt 2 (
ρ dv )
dw −d
ρgz dv−∫ P V n ds
dt ∫
=
dt
d V2 δ V2 V2
dt ( ) (
∫ u+ 2 ρ dv=∫ δt u+ 2 ρ dv +∫ u+ 2 ρ V n ds ) ( )
Et :
−d δ
ρgz dv=−∫ ( ρgz ) dv −∫ ρgz V n ds
dt ∫ δt
Donc :
dE δ V2 V2
dt
=∫
δt
u+
2 (
ρdv +∫ u+
2 )
ρV n ds ( )
dW δ
=−∫ ( ρgz ) dv−∫ ρgz V n ds−∫ P V n ds
dt δt
δ V2 V2 δ d Q¿ d W ¿
( ) (
∫ δt u+ 2 ρ dv+∫ u+ 2 ρV n ds ∫ δt
+ ( ρgz ) dv+)
∫ ρgz V n ds=− PV
∫ n ds +
dt
+
dt
11
En réarrangeant les intégrales de même type, on aboutit a :
v2 S2 S2
δ V2 V2 d Q¿ d W ¿
v1
( ) S 1
( S
)
∫ δt u+ 2 + gz ρ dv +∫ ρ u+ 2 +gz V n ds=−∫ P V n ds+ dt + dt
1
S2
V2 P
(
∫ ρ u+ 2 + gz+ ρ V n ds=0
S1
)
P
Avec : l’enthalpie h = u + ρ , l’équation peut s’écrire :
S2
V2
( )
∫ ρ h+ 2 + gz V n ds=0 …………………..................................................... [2]
S1
S2
1
α= 3 ∫
V 3 ds
Vm S 1
12
On a :
αV 21 αV 22
- (
ρ h1 +
2 ) (
+ g z 1 V 1 S1 + ρ h2 +
2 )
+ g z 2 V 2 S 2 = 0 ……………….… [3]
P
Et puisque le fluide est supposé isotherme : u = C v ΔT = 0, donc h = ρ
αV 21 P1 αV 22 P2
+ + g z 1= + + g z2
2 ρ 2 ρ
αV2 P
2
+ + gz =constante
ρ
(Equation de Bernoulli)
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Figure.6. illustration des différentes forces et contraintes appliquée a un fluide.
∑ ⃗F ext =m⃗a
dv
m ⃗a= ρds dl
dt
∑ ⃗F ext =P ds−( P+ δP
δl )
dl ds+ dG sinα −τdχdl
Avec :
ds, dl : élément de surface et de longueur respectivement,
P : la pression,
G : le poids,
τ :contrainte tengantielle .
Donc :
−δP dv
dl . ds+dG . sinα −τ . dχ . dl=ρ . ds dl
δl dt
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−δP δv δv
dl . ds+ ρ . g . ds .dl . sinα −τ . dχ . dl=ρ . ds . dl( + v )
δl δt δl
−δP δv δv
δl (
dl . ds− ρ. g . ds . dz−τ . dχ . dl−ρ . ds . dl
δt
+v )
δl
=0
−δP dz dχ δv δv
−ρ . g . −τ . −ρ . −ρ . v =0
δl dl ds δt δl
+ 1 δP dz 1 dχ 1 δv δ v 2
+ +τ . + + ( )=0
ρg δl dl ρg ds g δt δl 2 g
δ P v2 τ dχ 1 δv
( + Z+ )+ + =0
δl ρg 2 g ρg ds g δt
l2 l2 l2
δ P v2 τ dχ 1 δv
∫ δl ρg
l1
(+Z +
2g )
dl+∫
l
ρg ds
1
dl+∫
l
g δt
dl=0
1
L’équation devient :
P1 V2 P V2 1 dv τ dχ
( + Z 1+ 1 ) =( 2 + Z 2 + 2 ) +( ) +( l)
ρg 2 g a ρg 2 g b g dt c ρg ds d
Pour notre travail pratique on omet le terme « c » car on travail en régime
stationnaire et on désigne le terme « d » par Δ H i. L’équation devient donc :
V 21 P1 V 22 P2
+ +z = + +z +∆ H
2 g ρg 1 2 g ρg 2
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II.4. Sens énergétique de l'équation de Bernoulli
Appelons énergie spécifique d'un liquide, son énergie mécanique rapportée à
l’unité de poids :
E
e=
ρg
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II.5. Applications du théorème au tube venturi
Le tube de Venturi réalisé en plexiglas est alimenté à partir du banc
hydraulique tout le long du convergeant et du divergeant, onze prises statiques
permettent de mesurer les hauteurs d’eauhi , le débit est réglé au moyen de la
vanne W (voir figure 1).
V 21 P1 V 2i Pi
+ + z = + + z + ΔH i
2 g ρg 1 2 g ρg i
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III. Partie expérimentale :
III.1. Les formules utilisées
La formule principale utilisée
dans ce Travail pratique est
l’équation de Bernoulli pour un
fluide réel, en supposant que le
coefficient de correction de
l’énergie cinétique α est égal à
l’unité 1 :
V 21 P1 V 2i Pi
+ + z = + + z + ΔH i
2 g ρg 1 2 g ρg i
Calcul de la pression :
Les piézomètres donnes des hauteurs d’eau hi qui expriment la valeur de
la pression régnant au point de mesure de la conduite sujette a l’expérience, la
pression est donnée par :
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Pi = P + ρg h
0 i
Calcul de la vitesse :
La vitesse moyenne du fluide traversant une section Si est donnée par :
Q
V i=
Si
Mesure du débit :
Pour cela, on utilise un rotamètre à section variable, le rotamètre affiche
une hauteur. Cette hauteur en centimètre est extrapolée sur une courbe
d’étalonnage préétablie, où on lit la valeur du débit correspondant en (l/s).
Remarque :
Les hauteurs des sections sont constantes, z 1=z 2=z 3=…=z n.
19
Figure.8. Banc Bernoulli.
20
III.3. Contenue didactique
L’unité comprend essentiellement :
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V 2i
h di =
2g
III.5.Les calculs :
- La lecture des hauteurs piézométriques (voir le tableau),
- La lecture du rotamètre donne une valeur de 10 cm, extrapolée
sur le graphe donne la valeur de Q= 0,24 l/s,
- Calcul des vitesses moyennes Vi,
- Calcul des hauteurs dynamique hdi,
- Et enfin le calcul de la hauteur total Hi et des pertes de charges
ΔHi.
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A 26 530,9 0,24 0,4521 0,164 0,01041 0,17441 0
B 23,2 422,7 0,24 0,5678 0,157 0,01643 0,17343 0.00098
C 14,4 162,8 0,24 1,4742 0,134 0,11077 0,24477 -0,07036
D 16 201,1 0,24 1,1934 0,098 0,07259 0,17059 0,00382
E 16,8 221,7 0,24 1,0825 0,100 0,05972 0,15972 0,01469
F 18,5 267,9 0,24 0,8958 0,108 0,04090 0,14890 0,02551
G 20,8 341,1 0,24 0,7036 0,129 0,02523 0,15423 0,02018
H 21,8 374,6 0,24 0,6407 0,135 0,02092 0,15592 0,01849
J 23,5 434,8 0,24 0,5520 0,138 0,01553 0,15353 0,02088
K 25,2 500,3 0,24 0,4798 0,140 0,01173 0,15173 0,02268
L 26 530,9 0,24 0,4520 0,142 0,01041 0,15241 0,022
IV. Conclusion
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Après L’observation des résultats obtenus, on peut dire que la pression est
inversement proportionnelle avec la vitesse ce qui se déduit facilement de
l’équation de Bernoulli.
Et les pertes de charges varient non seulement avec la longueur mais aussi
avec la vitesse, ce qui est manifestement évident dans les formules des pertes
de charges réparties, et locales :
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