Activité 4.1.

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Partie A - Activité 4.

1 : Rappels sur les systèmes de coordonnées

1. Déplacement élémentaire – élément de volume

1.1. Coordonnées cartésiennes

 Vecteur position

𝑟⃗ = 𝑂𝑀⃗ = 𝑥𝑒⃗ + 𝑦𝑒⃗ + 𝑧𝑒⃗

Figure 1

 Déplacement élémentaire

𝑑𝑟⃗ = 𝑑𝑂𝑀⃗ = 𝑀𝑀⃗ = 𝑑𝑥𝑒⃗ + 𝑑𝑦𝑒⃗ + 𝑑𝑧𝑒⃗

Figure 2

 Volume élémentaire
𝑑𝜗 = 𝑑𝑥𝑑𝑦𝑑𝑧

1.2. Coordonnées cylindriques

 Vecteur position

𝑟⃗ = 𝑂𝑀⃗ = 𝜌𝑒⃗ + 𝑧𝑒⃗

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Figure 3

 Déplacement élémentaire

𝑑𝑟⃗ = 𝑑𝑂𝑀⃗ = 𝑀𝑀⃗ = 𝑑𝜌𝑒⃗ + 𝜌𝑑𝜃𝑒⃗ + 𝑑𝑧𝑒⃗

Figure 4

 Volume élémentaire

𝑑𝜗 = 𝜌𝑑𝜌𝑑𝜃𝑑𝑧

1.3. Coordonnées sphériques

 Vecteur position

𝑟⃗ = 𝑂𝑀⃗ = 𝑟𝑒⃗

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Figure 5

 Déplacement élémentaire

𝑑𝑟⃗ = 𝑑𝑂𝑀⃗ = 𝑑𝑟𝑒⃗ + 𝑟𝑑𝜃𝑒⃗ + 𝑟𝑠𝑖𝑛𝜃𝑑𝜑𝑒⃗

 Volume élémentaire
𝑑𝜗 = 𝑟 𝑑𝑟𝑠𝑖𝑛𝜃𝑑𝜃𝑑𝜑

2. Notion et propriétés de champ

2.1. Définition

Lorsque dans un domaine 𝒟 de l’espace, on attache à tout point 𝑀 du domaine une grandeur physique scalaire ou
vectorielle, cette grandeur est un champ.

On écrit :

𝑀 ∈ 𝒟 si 𝑀(𝑥, 𝑦, 𝑧) ⟶ 𝐴(𝑥, 𝑦, 𝑧; 𝑡) = 𝐴(𝑀, 𝑡), on dit que 𝐴 est un champ :

 Scalaire si 𝐴(𝑀, 𝑡) est une grandeur scalaire


 Vectoriel si 𝐴⃗(𝑀, 𝑡) est une grandeur vectorielle

Exemple :

Champ scalaire : densité volumique, densité volumique de charge, température, pression, potentiel scalaire

Champ vectoriel : champ de pesanteur, champ électrique, champ magnétique, vitesse du vent …
Remarque :

 Si la grandeur physique 𝐴(𝑀, 𝑡) ne dépend que du temps, on dit que le champ est uniforme
 Si la grandeur physique 𝐴(𝑀, 𝑡) ne dépend que la position, on dit que le champ est stationnaire

2.1. Propriétés vectorielles

2.1.1. Lignes de champ

Considérons un champ vectoriel quelconque 𝑎⃗(𝑀, 𝑡). Une ligne de champ est par définition toute courbe tangente
en chacun de ses points au champ défini en ces points. Exemple de lignes de champ d’induction magnétique.

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Figure 6
Pour trouver l’équation d’une ligne de champ, on écrit :

𝑑𝑂𝑀⃗ = 𝛼𝑎⃗(𝑀, 𝑡)

𝑑𝑂𝑀⃗ ∧ 𝑎⃗(𝑀, 𝑡) = 0⃗

2.1.2. Tube de champ

On appelle tube de champ, la surface engendrée par l’ensemble des lignes de champ qui s’appuie sur un contour
fermé.

Figure 7
2.1.3. Circulation d’un champ

Considérons un domaine 𝒟 de l’espace où l’on définit un champ de vecteur 𝑎⃗(𝑀, 𝑡) tangent à une courbe orientée
Γ (on précise le sens du parcours). On appelle circulation de 𝑎⃗(𝑀, 𝑡) le long de Γ, l’intégrale ∫ 𝑎⃗𝑑𝑙⃗.

Remarque :

 La circulation change de signe si l’on change le sens de parcours sur Γ :

𝒞 = −𝒞

 La circulation le long d’un contour fermé est indépendante de l’origine prise pour la calculer :

𝒞= 𝑎⃗𝑑𝑙⃗

 Il arrive que la circulation d’un champ de vecteur dans certains cas le long d’un contour fermé quelconque
soit nul. Dans ce cas, la circulation d’un point 𝑀 vers un point 𝑀 ne dépend pas du chemin suivi.

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Γ

Figure 8

Γ =Γ +Γ ; Γ =Γ +Γ

La circulation du champ de vecteur 𝑎⃗(𝑀, 𝑡) de 𝑀 à 𝑀 est nulle entraine :

𝒞 =0= 𝑎⃗𝑑𝑙⃗ + 𝑎⃗𝑑𝑙⃗ = 𝑎⃗𝑑𝑙⃗ + 𝑎⃗𝑑𝑙⃗ ⟹ 𝑎⃗𝑑𝑙⃗ = 𝑎⃗𝑑𝑙⃗

2.1.4. Flux d’un champ

 Elément de surface

Figure 9
Les surfaces sont représentées par leurs normales.

On considère une surface 𝒮 s’appuyant sur un contour fermé Γ. Le sens de la normale positive en un point 𝑀 de
la surface est lié de façon conventionnelle au sens d’orientation du contour Γ fermé. Soit 𝑏⃗(𝑀, 𝑡), un champ de
vecteur. Le flux de 𝑏⃗ à travers la surface 𝒮 s’écrit :

𝜙𝒮 𝑏⃗ = 𝜙 = 𝑏⃗𝑑𝒮⃗
𝒮

 Remarque :

Si 𝒮 est une surface fermée, la contribution impose que la normale soit dirigée vers l’extérieur.

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